En cette nuit froide d'hiver, fatidique pour deux protagonistes dont l'une d'entre elles fut issue de la conception du ciel et de la terre personnifiées, le parc, à cette heure, hostile et peu attirant, vécut la rencontre d'être susceptible de nuire à sa quiétude menacée... Les mauvaises intentions furent translucide, autant que le coeur de ceux qui la foule... La lumière blanchâtre de l'astre lunaire éclaira la scène de toute sa lueur cosmique, comme si le parc en fut privilégié... La lune, pleine d'enjouement, se plut à contempler le théâtre à la destiné hasardeuse...
Non loin de la femme à l'aspect mûr et ferme, dans les profondeurs insondables des ténèbres, naquit une ombre nébuleuse, qui se matérialisa au fil des pas légers et réguliers... l'abstrait devint concret, lorsqu'elle se condensa et se teinta de couleur, tissant de sa nature, le corps d'une âme matérielle, voué à ne connaitre ni Paradis, ni enfer, ni purgatoire... Ces trois destinations lui furent interdis pour l'éternité, fidèle et dévoué à un désir ardent et immodéré... Âme matérielle friande du sang de ses victimes, capricieuse, qui laisse exprimer son avidité...
Le dernier flux ébène nébuleux se dissipa gracieusement dans l'espace, marquant la fin de cette forme d'apparition... Le phénomène fantasmagorique dévoila un être dont les iris carmins percèrent les ténèbres, mèches virevoltantes au grès du vent doux qui vint se lever, la lueur blanchâtre de la lune s'accorda harmonieusement à son teint pâli par la mort... Une démarche pleine de majesté...
Ce dernier alla, à quelques mètres, de la jeune femme se coucher afin de contempler les cieux ténébreux ornés d'astres scintillant avec ferveur...
Un être touché par la fascination et qui en ces lieux s'adonne à de douces et rémunératrices méditations...
L'arôme de la créature fut déporter par le vent au profit de son odorat, celle d'une femme, pourtant troublé... L'incertitude fit arborer un rictus ténébreux au vampire...
Toute rencontre à un nom, aussi courte ou longue, hostile ou chaleureuse soit elle...
"La Divine Comédie"...
Voilà, très certainement, le titre qui sied merveilleusement bien aux théâtres de cette entrevue nocturne... Que la lune, astre bienfaiteur à la visibilité des hommes égarés, en soit exaltée...
Ainsi donc, le vampire eut pour rencontre, forte appréciée, une titanide, génitrice des dieux mythologiques... Ce rang accorda des facultés, des dons, des vertus, des maitrises qui excellèrent à un palier divin inaccessible aux pathétiques mortels aux espoirs cristallisés... Tellement... Que cela en fut blâmable...
Qu'il fut bon d'entendre les divinités converser de tout et de rien, de leurs visions sur le monde, d'une manière de raisonner avec cet air relatif à leur nature... Hautain et indifféré... Eux qui sur une planche de vérité, ne furent capable de comprendre réellement leur propre création... Cela importe peu... Le pouvoir blanchi les chimères et les crédibilises...
Ô combien de fois purent ils paraitre risible aux yeux des subtiles qui lisèrent entres leurs lignes...
Le vampire savoura pleinement ce bain d'air frai nocturne, laissant de bon grès ses mèches jouir de leur bal... Ses iris, d'une luisance déconcertante, reflétèrent fidèlement les cieux scintillant...
Ô Mère des Dieux... Humblement, je ne suis qu'un trait obscur indélébile qui achemine sa voie, sans l'assentiment de l'humanité...
Aussi... L'idolâtre de la conspiration contre le pouvoir suprême...
Ses lèvres arborèrent un rictus mêlé de taquinerie et de mesquinerie...