Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Ordre Immaculé le vendredi 21 août 2009, 18:51:31
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Tout se passe dans les bas quartiers d'une bourgade en dehors des remparts de Nexus, tout est calme, c'est le soir quand un groupe d'homme viens frapper a une porte, dans un mirador un oeil apparaît qui les dévisage avec un air aussi anxieux que fébrile. Il lance alors d'une voix placide
"Le mot de passe?"
-La loi du plus fort est toujours la meilleure
Il entend le mot et hoche la tête, il abat les loquets et ouvre la porte aux fidèles qui descendent le long d'un escalier de pierre devant une large porte de frène, que le passeur ouvre, et les fidèles entrent. Dans cette cave souterraine se trouvent des bancs où les fidèles viennent prier, c'est une église clandestine a la gloire d'un dieu païen, un qui n'est pas le grand Dieu de l'ordre Immaculé, les gens savent ce qu 'ils risquent en hébergeant une telle église, mais la foi est plus forte que la peur, et de nombreuses personnes, évangélisées par les pretresses d'Arès sont ici a prier un autre dieu, tournant le dos a celui de l'Ordre qui leur a tourné le dos, la grande majorité des croyants sont là, il y a environ 70 personnes, de quoi injecter de nouvelles forces dans le seigneur de la guerre.
Soudain la porte s'ouvre a la volée, c'est le portier qui avance dans la salle, les yeux écarquillés il titube et s'écrase dans une marre de sang, deux flèches plantées dans son dos. Arrive alors plusieurs soldats portant de lourds harnois parcouru d'or et de grandes capes bleues, des épées a leur ceintures, certains possèdent des arcs, a l'arrière un large homme possédant la plus massive des armures et un crâne rasé lance
"Infidèles ! Je suis Saint Halbert le preux de l'Eglise de l'Ordre Immaculé, vos prières insensées envers votre idole ont couroucé notre seigneur qui ne saurait tolérer que ses fils lui crachent au visage."
L'homme dégaine son épée et lance a la foule en brandissant son insigne
"Repentez vous ! Repentez vous maintenant ou périssez dans les flammes de l'enfert ! Car ma lame n'aura nulle compassion pour ceux qui pactisent avec le malin!
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C'était la première fois que nous devions intervenir. Des paladins étaient entré dans le temple d'Arès et les menaçaient. J'étais la seule des Soeurs de Bataille à être présente, guerissant les guerriers au nom de leur dieu Arès, mon maître. Seules les familles de combattants pouvaient avoir accès à mes soins, à moins que je ne puises dans mes propres réserves pour donner des soins, ce qui précipitait ma propre mort. Tant que j'étais prêtresse d'Arès, je ne risques rien, pouvant vivre des milliers d'années selon le bon vouloir de ce dieu dont j'étais amoureuse. Alors que je m'occupais d'un croyant guerrier qui avait été blessé par un coup d'épée à la main, mes oreilles sensibles entendirent des bruits de pas métallique et je savais que l'Ordre Immaculé approchait. Je savais que ce que les paladins faisaient à ceux qui ne partagent pas leur croyance. Aussi, j'envoyais une prière d'urgence à Arès, qui réclamait mes soeurs de combat au plus vite. Je m'avançai alors vers le chef de ces guerriers. Établissant une protection contre tout contact autour de moi, dégageant une douce lumière bleutée, je m'inclinai poliment devant ce rustre qui interrompait des croyants qui priaient la victoire dans une prochaine campagne à l'étranger puis je relevai la tête.
-Halbert de l'Ordre Immaculé, je me nomme Raven, dit Magic. Je suis la prêtresse du Dieu de la Guerre Arès, ainsi qu'une magicienne. Je vous prierais de ne pas déranger les croyants qui cherchent du réconfort dans leur foi. Ce que nous faisons ne portent nullement atteinte à votre Dieu car nous ne cherchons nullement à conjurer les maux sur notre belle Terra. Votre foi envers lui est aussi importante à vos yeux que l'importance que nous portons à notre propre foi. Je vous demaderais, à vous et à vos hommes, de quitter ce lieu de culte avant que je ne fasses, et croyez moi si je vous dis que le sang et la mort n'a rien d'agréable pour moi, tomber vos hommes dans un combat qui ne leur accordera ni honneur ni gloire.
J'espérais sincèrement que tout cela ne se termine avant la venue de mes soeurs, car si cela ne suffisait pas, je ne donnais pas cher ne leur peau. Je priais déjà Hadèes de leur accorder une plaçe aux Champs-Élysées et je priai ensuite mon Dieu pour qu'il m'accorde la victoire et, à mon retour, un long repos pour effacer de ma mémoire les vies que je vais prendre ce jour si triste.
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-Hj-Comme vous allez être 4 contre moi je vais essayer de rep entre chaque réponse.-Hj-
"Oh pardon excusez moi", lança Halbert avant de s'asseoir tranquillement sur le banc derrière lui avec les autres paladins, attendant sagement leur tour pour attaquer...Non, ils n'étaient pas ce genre de paladins. Ils étaient ceux qui étaient dans les rangs des exterminateurs, le genre de paladins a rentrer dans un loup garou et a le transformer en assortiment de sushis, il ne fallait pas sous estimer les combattants de l'Ordre, meilleures armures, meilleures montures, et meilleures armes de tout Terra, les chefs étaient aussi redoutable que le pouvaient être les prêtres d'un autre ordre, serrant les dents, Halbert pointa Raven de son doigt encore dans son gantelet de fer alors qu'il répondait a la prétresse en ces mots
"Tait toi catin ! Ton dieu n'est autre qu'un pauvre diable qui tente de te détourner de la vraie foi ! Nous l'Ordre Immaculé transportons les mots de notre dieu, le seul et unique qui règne sur toutes créations. Je crache sur le démon que tu vénère sorcière ! Mon épée aura tôt fait de te faire ravaler son nom dans ta gorge, et sur le bucher tu implorera notre pardon ! Que ceux qui veulent être sauvés maintenant prient au nom du très saint et se repentent, et par les cieux je jure qu'ils pourront rejoindre les rangs en toutes liberté. Le seigneur pardonne aux brebis qui s'éloignent loin de son troupeau, comme le dit le verset 2 du livre 3 psaume VII, repentez vous hérétiques ! Et le pardon vous sera donné !"
Les arcs se tendirent sur Raven alors que l'homme observait qui dansl a foule se dressait contre son autorité, il lança
"Quand a vous sorcière, vous allez venir avec nous bien gentiment."
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Amazona était tranquillement entrain de voir si elle pouvait insuffler à ses flèches des sort pour augmenter leur puissance, ce qui était un succès. Elle s'apprêtait à aller dormir quand elle reçut un ordre d'Arès: Raven et les fidèles avait un problème avec l'Ordre Immaculé. Elle fut transporté dans le temple où elle entendit un clown traiter Raven de catin puis de sorcière et une dizaine d'archers braquant leurs armes sur sa sœur. Amazona ne puis s'empêcher d'avoir un sourire mauvais et un ricanement malsain, elle était une rebelle et elle avait envie de rabaisser ses archers qui croyaient menacer Raven et s'en sortir indemne. Elle sortit de l'ombre, tranquillement.
-Alors, alors. On est venu mettre le bazar ? Cela ne se fais pas de menacer une dame qui vous parle avec gentillesse.
Elle sortit lentement son arc couleur ivoire, un bois terrien rare et qui rendait un arc très puissant, le banda en visant un coin de la salle, ce qui fit rire presque tous les archers sauf un qui remarqua que la tension exercé sur l'arc était énorme. Pour Amazona c'était une tension normal par rapport aux exercices qu'elle faisait qu'en elle était humaine.
-Ventus. murmura t-elle
Elle décocha son trait qui ricocha sur le mur et grâce à un vent mystique qui propulsait le projectile, fracassa les arc des soldats, ils étaient trop alignés et cela aurait pu leur couter la vie, ce qu'ils comprirent vu le visage dépité et livide de certain. Amazona baissa son arc avant de se présenter.
-Je suis Amazona, issue de la famille Delasifflante qui a entrainé les meilleurs archers de la Terre. Quand à votre dieu il ne m'a pas aidé alors que j'en avais besoin, lorsque que mon arc allait se briser. Si vos hommes sont de vrai archer ils devraient savoir ce que cela signifie.
Pour un véritable archer, si son arc se brise, c'était aussi son âme qui fait de même, l'arc et l'archer ne font qu'un et se soutienne mutuellement jusqu'à la fin, c'est ce qui fait la véritable force de ses guerriers. Amazona avait le regard que jetait un mentor mécontent de son disciple qui ne comprenait pas son art. Un regard perçant et profond qui ferait hésiter n'importe qui.
Et dans ce cas le disciple était le dénommé Halbert. Certain archers avaient baissés le tête honteux de se faire sermonner par une jeune femme.
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Les paladins reculèrent dans leurs lourdes armures d'acier. Les sorcières avaient fait une erreur, elles avaient ouvert les hostilités ça voulait dire une chose pour eux : ils étaient en droit de leur taper dessus a présent. Le chef des Paladins siffla et aussitôt trois autres paladins archers se placèrent dans l'escaliers alors que les quatres autres paladins dégainaient leurs épées. Pour eux des notions telles que "L'arc cassé c'est l'âme de l'archer qui s'envole" constitue de la superstition, de la superstition qu'il faut savoir chasser pour devenir un guerrier efficace, aussi les paladins récupérèrent leurs épées massives alors que le chef des paladins pointait Ama de la pointe de son arme.
"Vous l'avez vu tout comme moi ! Cette pécheresse a usé de sortilèges pour convier une autre sorcière ! Nous devons les défaire toutes les deux et les emmener au sanctuaire où nous tirerons au clair les moyens de leurs sombres pratiques !"
Le paladin positionna son épée sur sa droite et décrocha son pavois de son dos, il fut imité par ses quatres coéquipiers a la différence que le pavois d'Halbert possédait de larges pointe sur les cotés et que son épée était dentelée, comme on s'y attendrais pour un gradé...
"Chargez !"
Les paladins se mirent a avancer, massacrant impitoyablement les fidèles sous leurs coups d'épées lourdes. Ceux qui s'étaient repentis eurent la vie sauve...Si il y en avait. Tout en chargeant les "sorcière", les paladins tranchaient a droite comme a gauche avec une agilitée surnaturelle. En temps que combattantes, leurs adversaires purent remarquer trois choses:
-Pour des hommes vétus d'armures complètes ils se déplaçaient afreusement vites
-Leur bouclier repoussait leurs attaques comme si ils avaient été eux même enchantés.
-Leurs épées brillaient d'une aura de lumière
Halbert resta en arrière et ordonna a ses archers
"Tirez !"
Les flèches en une incantation se changèrent en dards de lumière qui furent tiré sur les deux sorcières avant de se dispercer, se changeant en dix dards chacun pour éparpiller leur zone d'effet, les coups passaient a travers les paladins sans les toucher...
Le combat allaît être plus dur que prévu.
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Elosai étaient cachée dans l'ombre, pourquoi ? Car elle voulait savoir si ces sœurs d'armes sauraient se défaire de ces adversaire redoutable et sauver les vies des fidèles. Apparemment c'était mal partie aussi elle se pinça l'index au pouce et se mit à siffler, aussitôt un aura vert enveloppa les fidèles encore vivant et les amenèrent vers un endroit sur. Sortant de sa cachette elle tua deux garde avec une épée aussi blanche que la plus pur colombe et portait une armure de bataille qui était faite par une elfe et donc se voulait très résistante et légère, seul sa tête était à découvert, le reste était protégé.
Les sœurs pouvaient voir leur capitaine brandir Apocalypse, ces yeux et son aura était meurtrier, il y avait de quoi, pour la prêtresse toucher à un fidèle équivalait à toucher Ares en personne. D'un mouvement, les traits de lumière redevinrent flèches, Apocalypse neutralisait toute magie adverse.
- Tu ne tuera points, c'est l'une de vos loi sacré non ? Il y a aussi un psaume qui dit : N'en veut point aux esprits égarés, car ils seront jugés dans leur trépas par ma main divine.
Elosia avança vers le capitaine de l'Ordre, parant et tuant, avec froideur et rapidité, quiconque lui barrait le chemin, puis elle rengaina son arme.
- Je suis Elosia capitaine de ce que tu appelles sans vergogne, sorcière. Tu es une grande gueule, mais es-tu aussi efficace dans un combat singulier, car tous ce que je vois c'est un capitaine pétochard qui se voile la face avec de bonne parole et des hommes qui le suivent comme de bon toutou.
Un soldat voulut attaquer la prêtresse de dos et vit sa tête faire un tour complet, pour finir par terre, sont armure défoncé au niveau du ventre. Quand Elosia était en colère, il ne fallait surtout pas faire cette bêtise, les sœur eurent le droit de voir une autre facette de leur capitaine, celui de l'esprit vengeresse.
- Alors capitaine de l'Ordre Immaculé quel est ta réponse, et ne t'avise pas de me sortir encore un verset de ton bouquin car je l'ai lut et contrerait tes psaumes par d'autre.
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Elosia n'allait pas apprendre a un paladin de l'ordre a faire son boulot, ses versets il les connaissait et il savait très bien comment répondre aux hérétiques, par ailleurs trois hommes étaient tombés a terre, souffrant de blessure grâves alors que les siens commençaient déjà a recharger ses arcs, et que le dernier paladin de son bataillon se maintenait en position. L'homme lança avec flegme
"Tu semble bien connaître nos psaumes pour une sorcière, celà ne me montre que d'avantage que tu t'es entrainée a y résister. Le seigneur a en effet dit de ne point verser le sang, mais il ordonna également de le vénérer lui et lui seul, car il est un dieu jaloux et que tout homme qui ne saluerais pas son nom s'exposerais a la colère divine, je ne fais qu'esprimer la volonté de mon dieu par ma main. Les infidèles ne connaissent dans l'autre vie que les tourments des milles enfers."
Lança Halbert alors qu'il faisait signe a son paladin de disposer vers les corps encore tremblant de ses camarades, celui ci se pencha vers eux et apposa ses mains sur son torse, dans un grand spasme de lumière, le second paladin vit ses blessures guerrir, l'homme lança
"Je vois également que tu te pense assez forte pour gagner un duel contre moi, sorcière. Mais je ne suis pas hommes a ne pas relever un défi. Moi, Saint Halbert le preux, relève votre gant. Néanmoins, comme je suis l'offensé je choisis l'arme du duel."
Fit le paladin avec un sourire mauvais alors que ses paladins s'occupaient de soigner ses derniers blessés il fit claquer dans ses mains et des serviteurs déployèrent deux sièges autour d'une boite qui s'ouvrit pour réveler un jeu d'échec. Le paladin sourit
"C'est une bataille d'intellect, je m'abaisse donc a votre niveau. Si vous me battez, je promet de partir et de ne plus jamais interférer personnellement avec votre ordre. Si je vous bat je disposerais de vos fidèles et vous devrez vous rendre sans aucune résistance."
-Hj-Le prochain post est pour Elosia, Elosia viens sur le chat et nous allons jouer ça au hasard :) -Hj-
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Elosia prit place sur l'un des fauteuil et dégaina Apocalypse pour la planter à côté d'elle et passer son pouce droite dessus, laissant sont sang perler le sol.
- Je le jure sur cette lame.
Pour un guerrier ce serment était une promesse, même son adversaire se devait de le savoir et qu'il pourrait demander la tête de la prêtresse si elle devait le rompre. Elle mit sa jambe droite sur l'autre et d'un digne mouvement de la main invita Halbert à prendre lui aussi place.
- Pas de limite de temps de réflexion, une partie en une manche, si il y a match nul, nous referons autant de partie qu'il faut, jusqu'à ce qu'il y ai un vainqueur et un vaincu.
Sur ces mot, Elosia prit un pion blanc et un autre noire, les mélangea derrière son dos et tendit les mains vers le capitaine, qui eut les blanc et la prêtresse les noire. Elosia était un peu embêter, car elle avait du mal avec les noires, il fallait prévoir un coup supplémentaire en avance. Tous les gardes firent un cercle et regardèrent notre duel d'échecs.
Comme l'on pouvait s'y attendre la première partie servit d'échauffement pour les deux capitaine, se terminant par un match nul. Puis la deuxième partie fut remplit de suspens, chaque joueur rivalisait de vivacité d'esprit pour prendre l'avantages sur l'autre, cette partie prit une bonne heure, pour se terminer par un match nul, obligeant les capitaines à refaire, encore, une partie, on pouvait sentir la pression dans la salle, Elosia et Halbert eut étaient très calme. un calme que l'on pouvait qualifier d'inhumain, tellement la partie précédente fut serrée, mais l'on voyait bien dans les yeux de capitaines que cette partie serait la dernière.
- On ajoute pour cette partie un temps de réflexion de une minute, ensuite nous aurons dix secondes pour bouger une pièce.
Halbert hocha la tête et eut même un sourire, la dernière partie débuta donc et au bout de trente minutes, ils arrivèrent à un point où la chance déciderait de la victoire de l'un ou de l'autre. C'était au capitaine de l'Ordre Immaculé de jouer, il pouvait aussi bien prendre le dessus que de perdre, tous dépendrais du coups qu'il allait jouer, en sachant que son temps de réflexion était écoulé et qu'il avait donc dix seconde pour jouer le coup qui allait décider du destin de chaque camp ici présent.
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Lorsque j'eus entendu le Paladin insulter et cracher sur le nom de mon dieu adoré, je devins rouge de colère. Les humains étaient vraiment la plus dégueulasse des races, toujours à se plier aux doctrines et à pourrir la vie des gens qui ne partagent pas la leur et à insulter les choses en lesquelles ils croient. Surtout qu'Arès était plus qu'un Dieu, à mes yeux. Il était ma raison de vivre et celui qui faisait battre mon coeur et mon felaerv, mon âme en elfique, ne répondait que pour lui. J'agrippai un des hommes qui se mettaient entre moi et le paladin et je lui envoyai une centaine de coups, dont la plupart dans l'entrejambe, scandant une longue phrase qui ressemblait à "NanmaispourquiilseprendlepetitconquioseinsulterArès!" Heureusement qu'Élosia apparut avant que je ne m'attaques à l'insolent, j'aurais pu lui faire ravaler son armure et lui perforer le cul à coups de lance. Cependant, je me calmai et rétabli ma protection. Je n'avais absolument confiance en aucun homme en dehors d'Arès. J'avais surtout peur de ce que les prêtres faisaient à ceux qu'ils considéraient comme hérétiques. Je préfèrerais partager la couche de Zeus plutôt que de me faire violer.
L'homme avait proposé un jeu à Élosia. Un jeu d'échec. Je blêmis lorsque j'entendis les conditions. Je me jurais que si Élosia avait le culot de perdre et de me mettre en danger pour son orgueil de guerrière et que je finissais par être violentée par un seul des gardes qui étaient présent, je me jurai de lui faire la peau. Je ne suis pas une des plus puissantes magiciennes de mon temps pour rien. Arès ne m'a pas choisie seulement pour mon chant et mon don de paix, mais aussi parce que je pouvais être très dangereuse si je consommais la drogue que je gardais à ma ceinture. J'avais le potentiel destructeur d'un dieu et si Arès n'avait pas scellé une partie de mes pouvoirs, j'aurais tout détruit ce qui s'élevait autour de moi. Je posai un regard sombre sur Élosia, un regard plein d'avertissements qui annonçait d'horribles traitements qu'elle ne risquait pas d'apprécier du tout. Je voulais garder mon corps pour Arès et pour lui seulement, je n'en désirais aucun autre. Je surveillai le jeu, le regard plein d'intérêts, toujours prête à sauter sur Ama pour nous ramener à l'Olympe. Dans une guerre, on n'entraine pas nos alliés dans notre perte ou on évite de les mettre dans la même chaudière que nous. Mon coeur était plein d'appréhension. Mes mains se rencontrèrent et je priai Arès de nous venir en aide et d'accorder la victoire à ma soeur. Je murmurai alors:
-Arès, dieu de la guerre, mon seul maître, par pitié, ne laisse pas la défaite toucher Élosia.
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Lana était en Olympe, elle était bien tranquille, pour une fois, ses sœurs avaient toutes les trois disparues de la circulation, elle en profitait pour traîner dans le palais de son maître priant pour qu'il ait une envie soudaine de faire des choses peu catholiques. Alors qu'elle marchait vers la suite divine d'Arès, elle entendit un cri, un cri de colère, et cela ne présageait rien de bon, elle entendit ce cri et se sentit transplaner* à Nexus et devant la porte du temple clandestin d'Arès. Elle savait que ce temple était une grosse erreur, mais elle rentra, soupirant. Lorsqu'elle arriva dans la salle, elle comprit le soucis, et comprit qu'il manquait une lame ici. Elle entra doucement, en marchant, et rejoignit directement Raven, lui déposant un baiser à la commissure des lèvres pour la saluer. Elle lut dans ses yeux que la situation était grave, et que cela affecterait sa soeur, toujours vierge. Elle passa sa main sur sa joue et lui sourit, se voulant rassurante. Elle savait pertinemment que si Arès avait hurlé de la sorte et l'avait fait transplaner ici, sans l'avoir prévenue, c'était que la situation était alarmante.
Cela la fit sourire, car Elosia avait besoin d'elle apparemment, cette capitaine avait du mal. Lana resta en retrait pour observer.. une partie d'échecs ! Mais ces paladins sont vraiment de gros abrutis non ? Se battre intellectuellement, cela était de la faute d'Elosia, elle avait du faire son intéressante à réciter la bible de ce dieu de l'Ordre Immaculé. Lame savait quelques verset, mais au point de les réciter devant les représentants du personnage principal, cela était mal placé. Elle observa et lorsque le coup décisif approcha, elle vit sa soeur prier Arès. Elle l'arrêta et dit, dans une murmure :
"Il a hurlé si fort que la victoire nous est assuré, sinon je n'aurais pas transplané ici, Raven, rien ne t'arrivera, et je t'en fais le serment."
Elle passa son pouce sur la lame, comme avait du le faire Elosia au début de la partie, en tant que bonne guerrière. Elle laissa la goutte perler puis toucha le pouce de sa soeur, pour lui offrir cette goutte, signe de confiance extrême. Elle s'avança ensuite jusqu'à la table de jeu, son épée au fourreau, et posa ses mains sur les rebords, sa bouche au niveau de l'oreille de la capitaine. Elle resta silencieuse, observant le plateau, et repérant le coup à exécuter d'un simple regard, car Lana jouait au échec avant la mort de son père, et quelque fois avec Arès lorsqu'il voulait se calmer sans faire l'amour. Elle réfléchit et vit la solution : l'attaque à la découverte. Et vu comment Elosia menait la partie elle devait connaître cette technique, et ainsi elle mettrait ce gros lard en armure au tapis. Doucement, elle susurra à l'oreille de sa capitaine :
"Attaque à la découverte Elosia."
Puis elle recula, pour se poster à nouveau auprès de Raven et Ama, entre elles deux, dédiant un sourire à l'archère, lui prenant la main, ainsi que celle de Raven, elle sentait que toutes les quatre, rien ne pourrait les vaincre, et Arès veillait sur elle, la victoire était inévitable.
*Disparaître d'un endroit pour réapparaître presque instantanément dans un autre.