Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Place publique => Discussion démarrée par: Ludmilla le jeudi 20 août 2009, 10:57:32

Titre: Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le jeudi 20 août 2009, 10:57:32
La jeune fille poussa un long soupir en entrant dans son costume de scéne. Il lui serrait la taille, c'était une sensation désagréable ... Elle toussa, se tapant le ventre. Elle avait dansée dans des conditions bien pires. Et ce n'était qu'une soirée banale, où elle ne passerait qu'une seule fois sur scéne. Elle se recoiffa avec soin, et attrapa le maquillage, s'installant sur son tabouret devant sa glace. Toutes les filles se préparait, ce serait bien à elles ... Une femme entra, leur criant de se dépécher, plus que 2 minutes, disait-elle. Ludmilla se leva rapidement, se regardant dans la glace. " Peut mieux faire ... "

L'entrée sur scéne fut fracassante. Chacune était bien là, au rendez-vous, à danser, à remuer, perchée sur des talons, à sentir leurs chevilles et leurs talons devenir rouges et irrités. Une douleur que l'on apprenait à supporter avec le temps ... Le spectacle dura un moment, et la jeune fille ne put s'empêcher de regarder les gens qui venaient boire et manger en les regardant danser. La musique cessa enfin, et les filles rentrérent dans les loges, épuisées. Chacun parlait d'une personne qui leur avait sourit, et Ludmilla connaissait ce manége. Un homme viendrait les inviter à manger, et tout irait vite. Aucune des filles n'était en couple. C'était ... impossible.


- Ludmilla, on y va, tu viens ?
- Je vais rester encore un peu, répondit-il la jeune fille. J'ai le temps ...


Les autres n'insistérent pas et détalérent en riant, tandis que la jeune femme s'installait en face de son miroir, se regardant une derniére fois. Regard vide, cheveux lisses et bien coiffés, maquillage nickel ... Elle toussa encore, et s'affala sur un canapé rouge et or, ne songeant pas à enlever ce vêtement qui lui faisait mal, tellement il serrait.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 16:49:51
Le cri ne passa jamais les lèvres de la jeune femme alors que celle ci avait la bouche obstruée par un mords et qu'un fer rouge la marquait indélibilement sur la fesse droite. Sur le sol, ses collègues étaient couchées et pleuraient de douleur et de tristesse alors que l'homme se relevait. Il travaillait en groupe parfois pour ce genre d'occasions. Il avait récupéré ce cabaret qui faisait faillite grâce a son système de logements. En effet Don avait trouvé il y a quelques années de ça un moyen aventageux de gagner encore plus d'argent, il avait acheté plusieurs lotissements dans la ville et les proposait a des tarrifs préférnetiels qui lui garantissait toujours un acheteur, l'interessait payait en plusieurs fois et dès l'année suivante, les mois de payement étaient trop gros et leur dette s'alourdissait tellement qu'ils étaient obligés de donner au patron ce qu'il voulait, généralement la fille de la famille en gage et celle ci devenait une esclave. Ici c'était un cabaret, et il avait trouvé un moyen très efficace de les rentabiliser

-Alors?

Demanda le petit vieux a Don alors qu'il tournait négligement de la tête vers le directeur du Cabaret

"Votre dette est renflouée, vous avez fait le bon choix monsieur, vous êtes un homme intelligent, en me revendant vos danseuses je vous garantie que vos fin de mois seront moins douloureuses pour vous."

-Pas de problème

Lança le vieil homme ravi alors qu'il était fusillé du regard par les danseuses qu'il avait vendues a Don, l'esclavagiste lança

"N'hésitez pas a les mettre a disposition des clients, ça pourra vous booster vos revenus."

Ainsi il transformait ce cabaret en maison de plaisir où les danseuses devront se prostituer pour de l'argent, passer en quelques minutes de femme libre a prostituée, il n'y avait que lui pour faire ça, Don jetta un vaste regard aux danseuses et quand un de ses hommes de mains lui annonça que la dernière était passé il tourna un regard froid vers le propriétaire

"Vous aviez dit 10 danseuses, je n'en vois que 9"

-Oh oui, elle doit être encore dans la salle de démaquillage, elle n'a pas trop l'habitude de sortir avec des clients

"Je vais la ramener."

Lança Don en se levant, il se tourna vers ses hommes

"Amusez vous, elles ne m'interessent pas"

Sans plus attendre les hommes de Don s'attaquèrent aux danseuses dont les cris étouffés ne parvinrent jamais a la salle de démaquillage. Don pénétra comme une ombre, remarqua qui était assis ici et resta dans les ténèbres pendant quelques secondes, puis, comme un fantôme il se trouva dans le dos de Ludmilla, ses deux lourdes mains sur ses épaules

"Cette fois tu ne t'enfuira pas."
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le vendredi 21 août 2009, 17:43:28
Un sursaut.

Un petit cri féminin de surprise.

Une voix qu'elle connaissait.

La jeune danseuse lâcha net le coton de démaquillage qu'elle tenait dans la main, et il se posa comme une feuille morte sur sa cuisse. Elle n'osait pas lever les yeux. Elle ne voulait pas revoir celui qui possédait cette voix grave et effrayante. Elle resta immobile, toujours accoudée devant sa coiffeuse, les mains de l'homme sur ses épaules. Que faisait-il là ? Elle se mordit la lèvre inférieure, baissant la tête.


- Que fais-tu là ? demanda t'elle d'une voix inquiéte.

Elle ne tutoyait plus grand monde, cette jeune fille. Elle déglutit difficilement, les yeux toujours baissés. Elle ne voulait pas le voir, pas lui, pas avec les souvenirs qu'elle avait en elle. Elle inspira en tremblant, les mains crispées. Une peur avide ... L'avait-il suivit ? Ou était-ce un pur hasard ? Elle l'ignorait, mais savait qu'elle ne tarderait pas à le savoir ...
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 19:04:01
Don tapota ses mains doucements sur l'épaule de Ludmilla, ah cette jeune femme avait toujours réussi a fuir avant qu'il aie le temps de la marquer, mais désormais il allait régler le problème, une fois qu'elle porterais sa marque, elle saurait a qui elle appartenait, pour l'éternité, le marchand d'esclave passa une main dans son cou et lui lança avec sarcasme

"Est ce une façon de recevoir un vieil ami ? Après tout ce que nous avons partagé..."

Rien que pour lui faire mal, cette phrase n'avait pas d'autre interêt, il allait lui rappeller son viol douloureux il y a quelques temps de ça et tandis qu'il caressait son cou d'oie il lui lança

"Tu es en train de te fuir, un cabaret, autant dire que tu VOULAIT me revoir, n'est ce pas ? J'ai une bonne nouvelle. J'ai acheté les danseuses de ce cabaret, ce vieux fou t'a vendu."

Fit il en montrant une des copies du contrat il sourit

"Légalement, tu m'appartiens."
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le vendredi 21 août 2009, 19:31:32
La jeune femme sentit les larmes arriver au  bord de ses yeux apeurés, tandis qu'elle portait une main gantée à sa bouche ouverte. Elle n'aimait pas son ton, ce qu'il disait, elle avait ... " NON, tu n'as pas peur, tu m'entends !"

Mais si.

Quoi que dises sa conscience, elle avait peur.

Chaque caresse qu'il portait à son cou lui rappelait celles qu'ils lui avaient données il y a longtemps déjà. Elle remua pour éviter qu'il la touche encore, se mordant la lèvre inférieure. Elle le haïssait de tout son être … Comme jamais.


-   Je refuse cette éventualité, répliqua t'elle. Je suis libre.

Elle eut un froncement de sourcils. Cet homme était capable du pire, elle le savait bien. Elle détestait qu’il l’approche, elle détestait sa voix, son contact … Elle refoula ses larmes, le défiant du regard. Il ne recommencerait pas, elle ne le laisserait pas refaire ce qu’il lui avait fait subir. Jamais.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 19:36:49
Don eut un sourire gras alors qu'il se regardait dans le miroir en même temps que Ludmilla, elle toute blanche et lui presque noir, comme un diable qui sort de la nuit, laissant courir ses doigts sur ses épaules, il lui lança avec cruauté

"Eventualité ? C'est un fait. Ce vieux porc pour qui tu travaillait aime plus l'argent que le fait de savoir que ses danseuses sont en liberté. Je ne peux pas vraiment le blammer, c'est un homme intelligent."

Don sourit de toutes ses dents et lança avec sarcasme

"Que peut tu faire contre moi ? Tu sais bien que toute résistance est vaine, et personne ne pourra t'aider contre moi, tu sais..."

Fit il en passant ses mains sur sa poitrine tout en continuant

"Tu sais que tu ne pourra jamais fuir ta nature profonde, ce que tu es a l'interieur de toi : mon esclave, mon esclave qui aime comment je la traite."

Il ne s'inquiétait pas, si elle tentait de fuir elle tomberais sur la salle d'a coté ou ses hommes étaient en train de violer ses camarades, il se demandait quelle tête elle allait faire après ça...
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le vendredi 21 août 2009, 19:47:25
La jeune fille eut un air rempli de dégoût. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il avait raison. Personne ne l'aiderait, elle était hantée par lui et son emprise sur elle. En l'espace d'une nuit, il l'avait détruite totalement. Elle ne voyait plus rien pareil à cause de lui. il l'avait ruinée ...

Elle recula violemment, se levant à son niveau, en sentant ses mains sur sa poitrine.

Elle eut une grimace.


- Ne me touche pas ! cria t'elle.

Tout avait changée chez elle. Sa voix, son attitude ... Comment l'avait-il reconnue ? Elle se laissa à nouveau tomber sur la chaise, et s'écroula sur sa coiffeuse, le dos vouté, la tête dans les mains, désespérée, sentant la tristesse et les larmes arriver. Elle le craignait, plus que tout au monde. Elle avait peur de lui, de ce qu'il représentait. Il ravivait ses souvenirs violents ...


- Ne m'approche pas, murmura t'elle.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 20:05:41
Don "sentait" les personnes, disons qu'il n'oubliait jamais une femme qu'il avait eu dans son lit même si pour Ludmilla ça avait été rapide, mais surtout elle lui avait échappé deux fois sans qu'il ait pu la ramener dans sa cage et la marquer, et rien que pour ça il la traquait, et il était ravi de l'avoir retrouvée donc. Don s'approcha de Ludmilla et lui lança avec un sourire aux lèvres

"Et que va tu faire si je m'approche et que je te touche ? Que peux tu faire pour m'empecher de te ramener avec moi cette fois ? Rien, je suis sur que tu es passée par bien des mains avant que je te retrouve et savoir que ces gens ont pu profiter de ma marchandise sans me payer me rend malade. Qui plus est tu n'a pas pu oublier ce soir, et tu as batti toute ta vie autour de ça, regarde toi dans ce cabaret minable, tu as littéralement vendu ton corps pour de l'argent."

Don Eut un petit rire et s'approcha de Ludmilla

"D'ailleurs je vais te prouver, que tu aime ça..."

Et le feu brulait dans ses yeux.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le vendredi 21 août 2009, 20:10:19
Ludmilla eut une grimace.

Vexée.

Détruite.

Elle était perdue. Elle le sentait. Chacun de ses membres tremblaient, lui rappelant ce fameux soir, lui rappelant chaque gestes, chaque caresse, chaque bruit, chaque phrase ... Il avait raison, elle ne cessait de repenser à ce soir là. Elle porta une main à son coeur, le regardant de ses yeux terrifiés.


- Je te hais ... grogna t'elle. Je n'ai jamais aimé ce que tu m'as fait subir.


Elle le fixa longuement. La peur l'envahissait, c'était normal me direz-vous, elle allait pas sauter de joie. Cet être, elle le détestait. Sa voix tonnait, brisant l'harmonie des lieux, brisant les espoirs et les envies. Il incarnait, pour elle, la peur à l'état pur.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 20:24:18
La toisant de sa grande taille, Don saisit Ludmilla par le bras et l'attira contre lui, lui posant une main sur les fesses il la regarda dans les yeux et lui lança un sourire enjoleur, un sourire avec lequel il l'avait persuadée qu'il était quelqu'un de bien, il regarda la jeune femme de haut en bas et lança...

"Je n'aime pas jouer les bons samaritains, mais tu as l'air d'aimer rendre service aux autres..."

Fit il alors qu'il lachait Ludmilla brusquement et sortait de la piece, il passa dans la salle de ses sbires et sembla y rester quelques minutes, quelques minutes pendant lesquelles Ludmilla pourrait échafauder un plan...Don revint presque immédiatement et saisit Ludmilla par le bras

"Je pense qu'on va aider ce pauvre patron qui a tant envie de lancer son cabaret, tu ne crois pas ? Et puis ça va pouvoir m'aider a te rappeller ce que tu es : ma possession, mon objet, ma chose."

Fit il alors qu'au détour d'un couloir, il déboulait sur la scène, Ludmilla avec lui, les spectateurs déjà là pour le spectacle qui se déroulerais plus tard dans la soirée se tournèrent vers eux.

"Mesdames et messieurs, en attendant le prochain spectacle, les filles du cabaret sont heureuses de vous présenter un petit entracte."

Et d'un coup il arracha le corset de Ludmilla, affichant sa poitrine devant toute la scène

(Plus de détails sur les vetements STP ?^^)
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le vendredi 21 août 2009, 20:53:40
Argl !

Sous le choc, son chignon se défit, dévoilant ses longs cheveux blonds.

Elle poussa un cri strident et porta ses mains à sa poitrine pour la cacher.

Elle le regarda d'un air effaré.

Son costume de scéne ... Sa robe noire et pourpre, identique à une robe de noble sous la révolution. Un corset noir aux lacets pourpres, qui gisait sur le sol, et une robe aux volants et jupons multiples, des gants, un collier de perles noires. Elle ne désirait pas ça, non, pas ce spectacle ... Pas devant ce public ...


- Lâche moi ! hurla t'elle à pleins poumons. Je ne veux pas !

Elle recula, se libérant de son étreinte, et elle s'écroula sur le sol, paniquée. Elle était tremblante, ses membres agités de violents tressautements, ses mains fines et gantés cachant sa poitrine nue. Elle le regardait d'un regard rempli de haine, de ressentiment.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 21:53:17
Le cabaret singulier allait bientôt se changer en cabaret au pluriel. Don retint Ludmilla sur la scène avec un bras alors que celle ci tentait de fuir et que le public riait de bon coeur. Après tout ils étaient là pour avoir du bon temps, alors autant lui en donner l'esclavagiste lança avec un rire tonitruant

"Ne sois pas bête, tu sais très bien que tu veux, et ces messieurs ont payé pour ça."

Fit il alors qu'il profitait du fait qu'elle veuille fuir pour faire mine de lui laisser une ouverture, mais au dernier moment saisir sa jupe et l'arracher, la faisant tourner sur elle même et tomber en arrière alors que Don s'approchait d'elle a pas lents, un sourire goguenard aux lèvres, il lança en s'avançant vers Ludmilla

"Et tu va d'ailleurs commencer le spectacle avec ta spécialité, celle que tu réalise si bien."

En un geste il s'était débraguetté et pointait a présent son membre contre le visage de Ludmilla en lui tirant les cheveux.

"Allez ouvre la bouche, je te previens, tu sais ce qui va t'arriver si tu mords."
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le vendredi 21 août 2009, 22:22:15
Un cauchemar.

Elle allait se réveiller.

C'était impossible.

Il la tenait violemment par les cheveux. La peur prenait ses membres, violemment, avec force. Une force qu'elle connaissait. Une menace qu'elle craignait. Elle voulut reculer mais la pression sur sa chevelure l'en empêcha. Elle se força d'approcher, la tête baissée. Elle se sentait perdue ... Une épave. Perdue. Abandonnée ...

Elle leva lentement ses lèvres tremblantes, saisissant entre ses mains le membre de Don, pour y déposer sa langue douce et tout aussi tremblante. Elle était réduite à lui ... Cela l'horripilait. Elle voulut reculer maintes fois. Mais se résigna ...

Déjà, sa langue rose se promenait sur le sexe de Don, doucement puis plus violemment, sans pour autant le prendre en bouche. Elle avait si mal au coeur ... Elle suça doucement le bout du gland du marchand d'esclave avant de le prendre délicatement en bouche.

" C'en est fini de moi ... " Les larmes coulérent sur ses joues alors qu'elle commençait des vas et viens à contrecoeur.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 22:28:08
-C'est pas trop tôt ! 20 ans que je viens dans ce cabaret et enfin il se passe quelque chose !

-C'est vrai, je vais le conseiller a mes amis, ça devrais les interesser

-Active toi ma belle !

Le spectacle commençait a plaire, des personnes dans l'assistances poussaient des sifflements et des petits rires ravis, un des hommes au premier rang balança même une petite bourse sur l'estrade, il lança avec enthousiasme

-Esk'elle peut la prendre entre ses seins?

"Une très bonne idée, tu as entendu le monsieur ?"

Lança Don a Ludmilla alors qu'il s'enfonçait plus profondement dans sa bouche

"Tu sais ce qu'il te reste a faire?"

Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le vendredi 21 août 2009, 22:35:04
Non, fallait pas la chercher.

Elle sentit monter en elle une colère immonde, atroce, qui la fit grimacer. Elle se recula, se leva et colla une gifle magistrale au marchand d'esclave, les larmes aux yeux, laissant une marque rouge sur sa joue. Puis elle se recula, serrant les poings.

Non, elle ne le ferait pas.


- Va crever, ordure !


Elle avait son ton de colère, ses larmes, son visage rouge, ses poins serrés. Merde à la dignité, merde à tout ... ( oh, quelle frippone, elle est vulgaire ) elle sauta sur Don pour le jeter à terre, le rouant de coup.

La colére ne fait pas réfléchir, non.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le vendredi 21 août 2009, 22:55:01
Don sentit la gifle le percuter mais sa joue ne bougea pas des masses, souriant, il vit Ludmilla dans un sursaut de force lui bondir dessus et essayer de le frapper, ses coups le chatouillaient a peine, sa barrière de muscle le protegeait des coups sans impacts de Ludmilla, le public riait de bon coeur et Don souriait toujours de manière aussi mesquinne. Il lança a Ludmilla avant de l'attraper par les cheveux

"Tu sais que je pourrais t'étaler par terre d'une simple raclée?"

Fit il alors qu'il posait sa main sur sa croupe et qu'il lançait

"Tu le sais, je ne l'ai pas fait, mais si tu continue je le ferais...Et puis ta position me donne un avantage flagrant"

Sans prevenir il la pénétra d'un seul coup, rentrant a nouveau toute son immensité en elle sans aucune douceur
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le samedi 22 août 2009, 00:54:08
La jeune fille eut la même réaction que si on lui avait mis un coup de poignard dans le ventre.

La bouche ouverte.

Un hocquet sourd.

Des yeux ouverts à l'extrême.

Elle sentit ses muscles se tendre, crispée, démontée. Prise devant ce public sans pitié. Plus rien ... Elle perdait sa dignité, son passé la rattrapant au galop. Elle voulut le frapper, violemment, le jeter à terre et le tabasser.

Plus de forces. Plus rien.


- Non ... Ne recommence pas ... Pas ça ...

Elle détestait le supplier,sachant que son regard serait sans pitié. Elle avait mal. Au coeur, au corps. Une infinie douleur, qu'elle ne reconnaissait que trop bien.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le samedi 22 août 2009, 01:21:02
Don commençait déjà a s'enfoncer en elle et il sentait que ses forces l'abandonnaient, il lança avec une voix plein de tendresse dégoulinante

"Quoi tu n'aime pas?"

Le public éclata de rire alors que Don s'enfonçait en elle de plus en plus fort et de plus en plus vite, collant son front contre le sien, il lança

"D'accord, je vais arrêter, pour te faire plaisir."

Fit il en se dégageant de son attache tandis qu'il soutenait Ludmilla pour ne pas qu'elle tombe, avait il pitié ? Vraiment pitié? Le marchand d'esclave la laissa avancer pour qu'elle tombe a genoux, la poitrine devant la foule

"Après tout je suis là pour te rappeller ce sentiment de soumission que tu as éprouvé lorsque je t'ai pris ta virginité."

Il écarta les fesses de Ludmilla en souriant alors que son membre se pressait a son autre entrée.

"Et pour ça quoi de mieux que de la perdre une seconde fois?"

Lança t'il en entrant en elle avec un peu plus de mesure, mais néanmoins une violence des plus douloureuses
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Ludmilla le lundi 24 août 2009, 23:02:49
Les larmes s'envolérent quand son visage s'éleva, bouche ouverte, encaissant la souffrance. Elle le sentait remuer en elle, la brisant une nouvelle fois.

Encore une fois ... Elle baissa son visage, ne pouvant pas supporter les regards de la foule. Elle sentait sa poitrine remuer sous chacuns des coups qu'il donnait, lui procurant une sensation de douleur, de plaisir sans plaisir. C'était douloureux ...


- Je te hais ...

Elle serra les dents, fronçant les sourcils.

C'était infâme. Oui, infâme était le bon mot. Cette douleur, cette peau, ces souvenirs, ces soupirs ... infâmes. Elle avait mal. Elle souffrait. Elle ne voulait pas avoir de plaisir, non, pas cette fois. Elle ne céderait pas.


- Je te hais, répéta t'elle en murmurant, tandis que les larmes coulaient.
Titre: Re : Un cabaret bien singulier ... [ Don ]
Posté par: Don le lundi 24 août 2009, 23:16:17
Don se fichait remarquablement bien de savoir si elle le haissait ou pas, et alors qu'il enchainait les coups de bassin il lui sussura a l'oreille tout en massant sa poitrine

"Tu met hais ? Non, tu ne peux pas me haïr, si tu me hais, ça veut dire que tu hais également tout ce qui fait un être humain, car je te l'ai expliqué la première fois, regarde ces hommes, aucun n'ira te sauver, et tous te désirent, tu n'est qu'un objet, tu es né objet et tu mourra objet. Alors si tu me hais, tu haïs chacun de ces gentlemen dans l'assistance."

Se tournant vers la scène il lança dans les coulisse

"Faites rentrer les paon"

Alors Ludmilla put voir derrière elle un spectacle des plus dégradant, toutes ses collègues étaient là, tenues en laisse par des hommes déguisées en oiseaux, completement nues et un plumeau enfoncé dans l'entrée de derrière... Toutes avaient une boule en travers de la bouche pour les empecher de hurler quand les hommes les soulevèrent et les prirent, transformant le spectacle en véritable orgie, et Don lança

"Si celà ne t'a pas convaincu, celà le fera."

Il saisit les deux jambes de Ludmilla et la leva, présentant son intimité a toute la foule alors qu'il la prenait par derrière il lança

"Messire les enchères commencent, combien pour profiter de cette magnifique créature pour la fin du spectacle ?"

Les clients innondèrent la scène de leur argent et bientôt ce fut un vieux sale et débraillé qui arriva auprès de Ludmilla, le sourire aux lèvres

-C'était ma paye de tout un mois, mais ça en vaudra la peine, allez ma jolie on y va...

Fit il en entrant en elle