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Kyuuri Meiko .
85 ans en tant que Kappa, mais 19 ans sous son apparence humaine .
Femelle Kappa .
Démone des Eaux .
Bisexuelle. Fantasme beaucoup sur les tentacules et autres objets inhabituels .
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Inutile d’insister sur le fait que Meiko, sous sa véritable apparence mythologique, est plus que repoussante. Un Kappa n’a jamais été jugé comme la créature la plus adorable qui soit. Mi-tortue, mi-singe, ce sont de vils démons qui vivent dans les cours d’eau proches des villages de Terra. Le liquide qu’ils possèdent au sommet du crâne est la source de leur force.
Meiko n’est donc qu’une privilégiée au sein de sa race. Une Kappa adulte qui se serait amusée à posséder le corps d’un cadavre de jeune femme, noyée par ses soins… Et elle aurait ainsi obtenu cette beauté dont personne ne connaît le secret.
Venons-en donc à ce que chacun a le droit d’observer en temps normal. Enfin, observer… admirer, plutôt. Celle qui se fait appeler Meiko aurait pu bien plus mal tomber, honnêtement. Cette demoiselle, avant de mourir, devait être adulée par la gente masculine à un excellent niveau.
De beaux cheveux dorés mi-longs, se coiffant exactement comme il le faut, se plaçant au bon endroit, à tout moment. Un visage plus qu’angélique, avec cette ovale fine, cette peau nacrée et ses beaux yeux clairs. Un corps superbe, dont les mensurations ne veulent même plus rien dire, avec leurs chiffres tremblants contre cette réalité presque parfaite. Oui, Meiko possède, même s’il n’en est rien en réalité, une beauté plus qu’angélique, une beauté qui, disons, ne lui correspond pas. Pourtant, ce n’est pas gênant du tout. C’est même plutôt le contraire.
Ses cheveux blonds, qu’elle a l’habitude de coiffer différemment chaque jour, sont lisses et vaporeux. Quelques mèches viennent se coller amoureusement aux joues de la fausse innocente. Une frange fine recouvre un front un peu bombé, qui rejoint la grâce d’un visage fin et magnifiquement taillée. Aucune imperfection ne vient gâcher ce frais épiderme, dans lequel une tendre paire d’yeux cyan a fait son nid, bordé de cils noirs et longs, très expressifs, dans cette petite lumière de vie malicieuse, brillant au creux de ces pupilles. L’arête d’un nez d’oiseau se creuse, pour descendre et laisser se poser des lèvres douces, et aussi légères que des ailes de papillon. Elles ne sont pas particulièrement pulpeuses, mais les charmants sourires qu’offre Meiko-chan aux habitués de son faciès valent bien ce petit manque.
La carrure que possède la kappa n’a rien de celle d’un homme : même si, avec les petits entraînements quotidiens qu’elle s’impose quelquefois pour se divertir, le corps de cette minette s’est un peu musclé, il n’est en rien celui d’un bodybuildé ou d’un sumo. Ses épaules légèrement dorées par le soleil, ses bras fins mais puissants, et ses doigts de fée portant les plateaux de l’auberge… Et plus bas, le spectacle continue. Une taille fine, brisée à un certain moment par le chemin de belles hanches, des hanches de vrai femme. Entre temps, on aura eu tout le loisir de voir cette poitrine généreuse, dont on estimera, si on a l’œil expert, un bon bonnet E, plein de saveur. Pour les fesses, un joli derrière bombé par le sport, pimpant et sans arrêt en mouvement. S’y rejoignent une paire de jambes comme on n’e fait plus de nos jours, et le claquement des talons que Meiko s’est donné l’habitude de mettre.
Niveau vestimentaire, elle est bien peu sage. Plus c’est court, mieux c‘est. Jupe trop courtes, chemisier trop ouverts. Des accessoires à la mode sur les bras, les chevilles, les cheveux. Parfois un peu de maquillage, parfois pas. Il va sans dire qu’elle ne se fringue pas comme un sac, même si elle vient de Terra. Elle a une petite préférence pour le bleu et le blanc.
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Meiko sait à quoi s’en tenir. Elle a parfaitement compris, en quelques mois, le jeu de la séduction, sur Terra comme ailleurs. Elle a très bien compris que les humains sont facilement manipulables lorsque l’on a de bons arguments et que l’on sait s’y prendre. Aussi, applique t-elle ce principe qu’elle s’est donné avec beaucoup d’ardeur : être la première sur n’importe quel terrain, à n’importe quel moment.
La personnalité complexe de Meiko recèle pourtant de petits détails bien visibles, et qui ne changent jamais. Son comportement agaçant, par exemple, qui est dans sa nature de kappa. Comme tous ses congénères, elle aime jouer de mauvais tours au premier venu, voler de la nourriture quand elle n’a pas envie de travailler, et regarder sous les jupes des femmes avec peu de délicatesse. On ne peut pas vraiment appeler ça de la méchanceté, car il y a beaucoup plus cruel que Meiko : en revanche, on peut dire qu’elle est vraiment hyperactive et que se reposer n’est pas vraiment dans ses cordes…
Manipuler les gens, c’est aussi un point d’un niveau élevé chez elle. Avec son faciès d’ange, elle arrive à embobiner pratiquement qui elle veut. Si elle souhaite vraiment quelques chose, elle l’aura, c’est certain. De par sa détermination, en plus de tout.
Elle est en revanche, encore une fois comme ses semblables, très polie, malgré ses vilains tours. Elle a également la capacité naturelle d’être une excellente joueuse de shôgi, si bien qu’elle aime lancer des défis à ce jeu de temps en temps. Et, en tant que véritable kappa, elle adore le goût du concombre ~
Après avoir obtenu l’occasion de se transformer en humaine, Meiko a dû abandonner sa pratique d’attirer les enfants dans l’eau pour les noyer et les dévorer. Mais elle les déteste malgré tout. Elle aime d’ailleurs beaucoup déchirer, casser, détruire tout ce qui a attrait à l’univers de l’enfance. Une peluche ne gardera pas longtemps sa tête avec elle…
Par ailleurs, un jeune humain avec une tête un peu trop enfantine sera maltraité et humiliée par la kappa durant des heures entières. Autant dire qu’il ne vaut mieux pas montrer le bout de son nez rose à la jeune fille, quand on est un peu trop gamine.
La demoiselle n’aime pas non plus les marchands d’esclaves et autres esclavagistes : elle n’est peut-être pas un modèle de sincérité et de bonté, mais elle trouve ce genre de personne hargneuse et détestable à souhait. Aussi n’hésite t-elle pas à l’ouvrir quand c’est nécessaire et qu’elle est témoin d’une scène trop violente. Elle s’est souvent retrouvée à se battre avec un de ces misérables, perdant ou gagnant la partie, mais toujours en laissant à l’esclave au moins quelques minutes de répit pendant ce combat. Heureusement pour elle, aucun n’a découvert qu’elle était une créature soi-disant mythologique, sûrement aussi précieuse que les Terranides qu’elle a voulu protéger.
Ainsi, on peut se dire que Meiko est une femme forte, une bombe qui ne fait que profiter des gens, sans jamais aimer. C’est un peu vrai. Meiko n’a jamais senti l’amour secouer son cœur volé. Mais il lui arrive de ressentir de grandes douleurs, principalement causé par la peur d’être seule. Elle a aussi une peur bleue de l’eau sous sa forme humaine, car le contact de celle-ci avec sa peau lui redonne immédiatement son aspect d’origine : une texture verdâtre et repoussante…
Autrement, elle peut changer de forme à volonté, autant de fois que c’est nécessaire. Il lui faut juste veiller à s’appliquer, pour ne pas garder des attraits de la forme non désirée. Seulement, le liquide présent sur la tête des kappas s’est réfugié dans son entre-jambe, et il s’écoule lors des préliminaires, retirant toute énergie à Meiko. La nature n’est parfois pas très bien faite ~
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Personne ne sait vraiment comment naît un kappa. Ni comment il grandit, en troupe ou solitaire. Du côté de cette petite kappa, plongé dans les eaux froides des Terres Dévastées, il n’y a eu ni famille, ni amis. Il faut croire que la mythologie ne peut pas expliquer cette présence, cette forme de vie qui n’est pour beaucoup qu’une légende. Peut-être sont-ils là, tout simplement.
En tout cas, elle, a vécu dans cette thèse. Durant quatre vingt-cinq ans, elle n’a pas eu d’enfance, d’adolescence, ou que sais-je. Les kappas ne fonctionnent pas comme les humains. Ils vivent, tout simplement, assurant leur longévité en répandant un peu de mal autour d’eux, pour ne pas mourir d’ennui. Ils sont assurés de vivre au moins jusqu’à cent ans, alors autant s’occuper durant tout ce temps.
Elle n’était pas différente des autres. D’ailleurs, les autres ne l’intéressaient pas. Ils passaient quelquefois, s’amusaient à jouer de mauvais tours avec elle… mais c’était tout.
Et elle, elle voyait les gens passer sur les berges, et la jalousie s’imprégnait en elle comme l’eau sur son crâne.
Et puis, un jour, il se produit un petit miracle.
Assistant comme d’habitude aux évènements de la soirée, elle débusqua un couple se disputant sur la rive. Une grosse dispute. La femelle de ce couple perdit patience, administrant une formidable gifle à son homme. Il n’en fallut pas plus pour que tout bascule : le beau visage de cette femme s’enfonça dans l’eau, pour quelques minutes. En voyant la petite kappa au fond, la jeune femme cria, ce qui n’arrangea en rien son destin.
Elle s’écroula dans l’eau après un temps considérable, laissant l’homme s’enfuir vers des terres plus accueillantes.
Et elle offrit à une âme démoniaque la possibilité de couper net son destin tout tracé.
Après quelques mois, la kappa s’habitua à ce nouveau corps à merveille. Le posséder devenait vraiment une partie de plaisir ! Il ne lui fallut pas longtemps pour profiter de ce que le monde pouvait lui offrir. Sur des terres moins hostiles, elle prit conscience du pouvoir et de la valeur que lui donnait un si joli corps, et elle l’utilisa avec plaisir et débauche de nombreuses fois.
Avec son emploi, elle se trouva un nom. Et de l’argent. Et d’autres occasions de ne pas s’ennuyer.
C’est une vie qui s’offre à elle, et probablement une vie pleine de plaisir. Peut-être cela ne lui suffira t-il pas ?
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Pour finir, il fait préciser une chose : Meiko n’en est pas à sa première expérience. Mais elle n’a jamais vraiment connu de relation stable, ou de relation plus violente que la caresse d’un baiser. Quand à ses curieux fantasmes, elle n’a jamais eu l’occasion de les réaliser…
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Comment ? Double compte, même triple, en fait. XD
Faire connaître ? C’est peut-être possible ~ Je verrais. :)