[Hj : Le sujet est libre pour qui veut y venir. Si je voit qu'aucune réponse n'est postée, je continuerais alors à poster en solitaire dans ce sujet...]
* * * * *
Il n’y avait que poussières et désolation, aussi loin que portait le regard du cavalier encapuchonné… Partout où ses yeux rubis se posaient, il ne voyait rien d’autre que les lieux qui portaient leur nom à la perfection : les landes dévastées…
Demandant à sa jument de se mettre en route, Siegfried s’engagea sur les voies sans vie de ces terres, sa capuche tombant dans son dos face au vent qui commençait à souffler, faisant voler ses cheveux derrière lui en une espèce de voile sombre s’étendant derrière lui. Plus les pas de sa monture se succédaient, plus il était persuader de se rapprocher de son but dernier. Il savait également que sa route serait parcheminée d’embuches, mais absolument rien de comparable avec ce qui l’attendait au bout de la route… Sa cape attachée autour de sa tenue, il accéléra la cadence, tandis que le vent et la poussière venait se frotter à son visage…
Il partait en quête… en quête de vérité… sa vérité
* * * *
Sa route le conduisit sur ces lieus qu’il avait de nombreuses fois traverser, tellement qu’il n’en tenait même plus le compte. Combien de fois était-il passé sous ce ciel de cendres, à la recherche de sa destination finale ? Mais aujourd’hui était un jour différent des précédents ; il venait effectivement accompagner ce coup ci. Non pas d’une quelconque créature ou d’un être ; mais il était venu en compagnie de la totalité de ses Marques. Un vent un peu plus fort que les autres souffla d’ailleurs à ce moment, laissant paraître ses bras nus sous sa cape, ces derniers étaient en majeure partie recouvert de nombreux dessins et écrits rouges sang, Les premiers semblaient presque vivants lorsqu’on les regardait fixement, tandis que les second semblaient changer avec le temps comme si ils écrivaient une histoire dans une langue oubliée avec le temps…
Le jeune homme arrêta soudainement sa monture avant de poser pied à terre, son regard se portant quelques mètres devant lui. Quelque chose remua sous son manteau, et ses mains en ressortirent armés de deux sabres courts tandis que Sieg se mettait en position face à une menace invisible… Il resta ainsi quelques minutes sans bouger avant de se jeter en avant ; se penchant durant sa course, son bras droit forma un arc de cercle au dessus de lui avant qu’il ne se retourne et mette un coup avec son arme gauche… Un sourire sombre aux lèvres, il observa l’endroit qu’il venait de quitter, et vit alors qu’il avait réussit à toucher sa cible… La terre commençait à prendre une légère teinte pourpre et une silhouette se dessina face à Sieg. Une créature à moitié entre le loup géant et le sanglier lui faisait face ; un étrange mélange qui se tenait face au guerrier qui ne semblait nullement surprit, qui ce soit par l’apparence de la bête ou par sa taille… Poussant un rugissement, la créature de sept mètres de haut chargea une nouvelle fois en direction de Sieg ; ce dernier fit de même et se jeta pour un duel enragé. Esquivant d’un pas de coté, il planta l’une de ses armes dans la patte avant gauche de son adversaire, s’accrochant fermement à celle-ci avant de prendre appui dessus. Il planta ensuite sa deuxième arme un peu plus haut, tandis que la créature poussa un nouveau rugissement de douleur, et se mit soudainement à accélérer encore plus sous la douleur. S’agrippant fermement, le jeune homme se hissa de nouveau pour finalement se retrouver sur le dos de la créature. Se baisant pour éviter de tomber sous l’effet de la vitesse et du vent, il marchait en direction de la tête de la bête et y parvint finalement. Plongeant à nouveau ses bras sous sa cape, il en sortit ce coup ci un arc qui n’aurait normalement pas pu tenir sous ses vêtements et tendit la corde alors qu’il n’avait pas de flèches. Relâchant cette dernière en direction des cieux, il se mit à courir dans la direction opposée à la tête du monstre, avant de se jeter au sol et se rattrapant avec une roulade.
Ses lèvres s’entrouvrirent et il se mit à marmonner quelques mots alors que son adversaire lui fonça dessus, bien déterminé à l’écraser une bonne fois pour toute. Le jeune homme prit de nouveau son arc et le banda une fois encore sans munitions. Mais une lumière pourpre prit alors place là où aurait du se trouver la flèche, et le jeune homme décocha son arc. Filant à toute allure, son projectile fusa en direction du poitrail de la créature qui parvint à l’esquiver d’un mouvement rapide en comparaison avec sa taille et son poids. Un sourire carnassier apparut sur son visage, et ses crocs se mirent à luire en direction de Siegfried qui… souriait… ?
Bras tendu au ciel, l’homme regardait la bête lui foncer dessus, avant de l’abaisser soudainement. Parvenant du ciel, une multitude de flèches rouge sang tombèrent en pluie sur la bête qui s’effondra soudainement, poussant un râle avant de succomber… Souriant de sa victoire, le jeune homme observa la dépouille de son adversaire avant de reculer pour retourner à sa jument, tandis que les deux sabres courts et les flèches disparaissaient du corps inanimé…
Remontant à cheval, le jeune homme sortit une lettre cachetée qu’il ouvrit avant de la lire, s’assurant de ce qu’il fallait maintenant qu’il venait d’accomplir sa première tâche. Il ne lui en fallait plus que quelques unes pour parvenir à sa destination… Bien qu’il se sentait désolé pour la créature, sa vérité passait avant le reste, devait-il tuer et détruire pour cela…
Alors qu’il s’apprêtait à repartir, il ressentit alors soudainement une présence non loin de lui, et son arc se tendit donc une nouvelle fois, tandis qu’une nouvelle flèche partit en direction de cette présence, pour se planter non loin d’elle.
-Qui vas là ?!!
Vae fulmina et tenta d'esquiver tous les assauts de son adversaire, un contact avec ces armes pourraient être mortel pour lui.
Crescentia se mit à crier, Alyssa fut chassée du corps de l'avatar où émanait un aura écarlate et dorée, symbole de la toute puissance des chevaliers de l'apocalypse. Alyssa voulut la soutenir, tous ce qu'elle eut c'est une baffe qui la mit au sol, l'ange cria à Siegfried qu'il y avait un problème avec l'avatar. Dans ces yeux vide on pouvait voir une haine inhumaine, Crescentia ou en tous cas le corps leva sa main droite et incanta parfaitement, on pouvait entendre sa voix, c'est ce qui démontrait qu'il y avait un problème, en plus elle était glacial.
- Âme qui ma souillée, entend ma voix sent mes lames …
Au mot "lames" des centaine d'épée sacré, toute différente, s'enfoncèrent dans le corps de Vae, qui ne vit rien venir, à sa propre surprise, il ne s'attendait pas à une attaque de ce genre et surtout de sa part..
- … Sent ma foudre …
Là se fut la foudre qui le toucha, le faisant pousser un crie de douleur, ce dernier parla à Crescentia apeuré
- Pitié, laisse moi vivre. Je te demande de me pardonner.
Crescentia continua sans faire mine d'entendre.
- … Souffre étouffé par tes propres chaines ...
Vae fut enchainé, il voulut détruire à distance l'esprit de la gamine et eut les yeux écarquille, il cria.
- Tu n'es pas Crescentia qui es-tu !
Le destinataire baissa la main et s'approcha d'un pas félin, en ayant un sourire qui ne présageait rien de bon, elle posa l'index sur la sphère et la fit exploser, Siegfried fut projeté sans dégât ce qui n'était pas le cas de Vae qui souffrait, l'avatar le prit par le col pour le soulever.
- Je suis sa haine, ta haine, celle que tu as fait naître en la violant, pendant cinq ans j'ai voulut ressurgir, mais ta présence me gênais. Bon continuons, où en étais-je ... ha, oui ! Soit écrasé par le poids de tes actes ...
Vae se trouva écraser au sol. Il tremblais, lui un chevalier de l'apocalypse tremblait et Siegfried ne pouvait rien faire devant cette exécution, c'était le mot, même si cela était plus de la torture que autre chose.
- ...Je répond au nom de Mresmetia, des deux m de la mort, je suis ton bourreau ...
Une épée semblant capturer la lumière et les ténèbres apparut dans la main. Vae supplia Siegfried de venir l'aider comme au bon vieux temps, avant que ce dernier ne puisse répondre, Mresmentia se tourna vers lui et dit de sa voix glacial.
- As-tu l'intention de me gêner dans ce châtiment qu'il mérite ? Si tu interviens, toi ou cette faiblarde d'ange, je serais dans l'obligation de vous tuer, cela serais donc idéal si vous me laisser régler ce problème vieux de cinq ans.
Elle était calme, on ne sentait pas de peur, ni de méprit, elle pensait, ce qui pourrait permettre à Siegfried de marchander la vie de Vae, si il était disposé à le laisser vivre.
Mresmetia sentit trois présence derrière elle et ne bougea pas, même si elle ne les avaient pas vue elle avait sentit les auras. Elle laissa Siegrfried lui dire ce qu'il en pensait et l'averti. Elle fermât les yeux en baissant la tête et dit, toujours de façon très calme.
- Les trois demoiselle, c'étaient les sœurs de la petite, tu aurais put les laisser venir, je les auraient accueillit comme il se doit. Bon je vais m'occuper de ce déchet.
Elle prit Vae par le col et le balança en arrière histoire d'une part qu'il flippe et de deux de pouvoir riposter au cas où Siegfried venait à attaquer. Elle dit à l'attention de l'ange qui avait prit une apparence d'aura.
- Petite, si tu ne veux pas que tous le monde dise que tu n'es pas assez forte, devient le, sinon tu auras toujours tes sœurettes sur le dos et cela ne rendra ta situation que plus pénible.
Vae flippait vraiment, il voulut se carapater, la peur donne des ailes, et ben pour Vae cela fonctionnait, jusqu'à que l'un de ces pied soit cloué au sol par l'épée de Mersmentia. Cette dernière recommença à incanter.
- De ma colère tu te fais frapper.
Vae se reçu trois coup invisible et eut l'épée sous la gorge. Mersmantia se rapprocha de sa victime et lui murmura à l'oreille.
- Que ressentais-tu quand tu tuais un personne.
Vae répondit qu'il ne ressentais rien et eut une balafre sur la joue, l'esprit tourmenteur reposa sa question et Vae répondit qu'il avait du plaisir à tuer en les faisant souffrir.
- Au moins tu reconnais tes faits. Que crois-tu que je vais faire.
Vae tenta une idée.
- Tu vas me tuer et te faire tuer par Siegfried.
Mersmentia explosa de rire.
- De toute façon je ne suis pas l'âme principale donc je ne vivrais pas longtemps comparé à la fille que tu t'es amusé à torturer et à faire souffrir.
On voyait un rictus et l'épée trancha le bras droit de Vae, il ne restais que l'épaule, elle prit le membre et le réduisit, par magie, en vide.
- Depuis que j'ai prit possession de ce corps ta victime me supplie de ne pas te faire de mal. Avoue que tu as de la chance, j'en ai marre qu'elle me gueule dans les oreille de t'épargner, je considère que ton bras est le châtiment, tâche de te trouver un corps mort, ou celui d'une personne que tu traitera d'égale, car si tu fais du mal encore à quelqu'un je le saurait, je reviendrais et ne compte par sur la gentillesse de Crescentia pour te sauver, car ce jour là je te détruirais de tous les plan existant, même si je dois moi aussi disparaître.
Elle donna un coup de pied à Vae qui le prit plein ventre et l'envoya vers les limbes où il croupirait quelque temps. Elle se tourna vers Siegfried et dit avec une voix déçu et contenant quand même une certaine rage.
- Voilà t'es content, je ne l'ai pas tué c'est déjà ça et il n'avait jamais eut de grave blessure, au moins maintenant c'est un vrais chevalier de l'apocalypse avec un membre en moins et je l'ai pas castrée, même si cela me démangeai.
Mersmentia entendit la remarque et lança un regard noir vers Siegfried. elle eut le loisir d'admirer le poitrail de cet homme, ainsi que d'un sceau qui semblait presque sur le point de se briser. L'avatar était curieuse de savoir ce qui nécessitait une apposition de sceaux et voulut le titiller un peu pour avoir la réponse, avec un peu de chance elle aurait une réponse convaincante.
- Ne croit pas que ce corps soit aussi faible, le fait d'abriter un esprit du genre de ce faible de Vae est beaucoup plus endurant que si j'utilisais toute la puissance de ce corps, dans notre cas seule l'âme en fais les frais. Et je ne serait là que si elle le désire, je sent que je suis liée à elle par quelque chose d'ancien. En tous cas je sais que son corps recèle d'une puissance qui pourrait égaler celui d'un dieux inferieur de dernier rang, même si il est scellé pour je ne sais qu'elle raison.
Elle attendit la fin de l'esquisse du sceaux et décida de se lever, elle se dirigea vers Siegfried et à un mètre changea de cible, il était temps de taquiner un peu l'ange, d'une part pour voir comment elle réagirait et d'une autre pour savoir si cette action allait faire réapparaitre les trois sœurs. si le second cas devait venir elle pourrait montrer à Siegfried une partie de sa véritable puissance, sinon elle s'amuserait un peu avec l'ange pour savoir si elle était vraiment pure ou non. Elle se déplaça rapidement se plaça derrière et enlaça son cou, en posant ces mains sur la poitrine de l'être angélique. Mersmentia posa aussi sa tête sur l'épaule droite de l'ange et lui souffla à l'oreille
Tu me fais pas trop la gueule pour la baffe ? Je peu me faire pardonner.
Elle fit bouger un peu ces mains.Toute cette mise en scène avait pour but de mettre mal à l'aise l'ange et la faire rougir ou au contraire l'excitée un peu si elle était du genre fille de joie. L'avatar se délectait de ce moment où l'on ne savait pas ce qui allait se passer et ce sans éprouver de remord et sans que le regard de Siegfried ne la gêne. Mais elle restait quand même aux aguets d'une possible attaque.
Et que pense Crescentia à ce moment ? Très simple cela se résume en une phrase : cette fille est une perverse qui n'a honte de rien et va s'attirer la foudre des soeurs de Alyssa et crever de manière pitoyable. Bien sur c'est raccourci car sinon on aurait put faire cinquante ligne... juste avec la partie décrivant Mersmentia comme une perverse.