Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Saïka le mardi 09 juin 2009, 08:02:05
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« Pfff, j’ai l’impression que ça tombe bien trop souvent sur moi tous ces nettoyages là !! »
Et ben oui, je venais de pousser un bien grand soupir, parce que franchement, c’est bien pénible de jamais refuser, et là j’ai l’impression que vraiment ils abusent dans cette classe, c’est trop, trop… vraiment trop ! Heureusement que je suis seule en plus, qu’est-ce que je me sentirais mal si on m’avait entendue me plaindre, moi !!
Pourtant j’ai bien dormi, la nuit passée, et cette journée était plutôt belle, pas trop vent, un soleil très présent, et moi j’ai encore profité des intercours pour aider un ou deux autres camarades qui n’avaient pas compris tel ou tel truc, enfin c’est assez normal de s’entraider, je trouve.
Et puis voilà que la journée s’était achevée, et en plus on avait eu cours de sport en début d’après-midi, qu’est-ce que j’ai enviiiie d’une douche, je me sens toute collante, et c’est pas de frotter le sol qui va m’aider, mais un peu de courage, ça fait déjà trois quarts d’heure que j’y suis, et les tables sont toutes propres, les chaises levées et dépoussiérées, le sol presque fini, dommage que la serpillère soit plus là, à moins qu’on l’ait volontairement cachée, ce qui ne serait pas gentil du tout, enfin, courage, malgré la sueur, et cette odeur heureusement que très très légère de transpiration, la douche sera bientôt enfiiin là !
Quelle folie quand même, nettoyer le sol avec une éponge, à quatre pattes, si quelqu’un entrait… heureusement que je suis toujours très seule dans ces moments là ! Je fais dos à la porte en plus, quand même, et avec ma jupe à mi-cuisse on verrait ma petite culotte en dentelle, saumon, et puis je suis un peu humide avec toute cette transpiration, si ça se trouve mon chemisier collerait un peu à ma peau, et puis l’odeur, qu’est-ce que ce serait gênant quand même !
Allez, plus que quelques coups et j’en aurai fini, enfin, ma douche, j’arriiiiive tout de suiiiite !!! Puis ce bruit, je l’aurai reconnu entre dix-mille, j’en suis sûre, quelqu’un vient d’ouvrir la porte, oula… que j’ai chaud !!! je dois être cramoisie, vite, me reprendre, comment faire, je suis foutue, je vais être la risée de tous… faut que je me lâche, respire un grand coup ma petite, respire… ressaisis-toi !!!
« Bonjour. »
J’aurais pu être moins timide, et peut-être pas rester paralysée dans cette position indécente moi, ahlalalala !!! J’arrive pas bouger je crois… qu’est-ce qui pourrait être pire, allez mon corps, réponds, relève-toi, je t’en supplie !!! Fiou… merci, voila, je suis debout, je n’ai plus qu’à me retourner et essayer de sourire… ou non, attendons que l’intrus réponde avant !
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La cloche avait sonnée et tous les élèves ont quitté la pièce, laissant une seule fille derrière. Suivant les autres, je ne pus m'empêcher de lancer un regard vers la jeune demoiselle, me sentant un peu mal de la laisser se farcir tout le travail. Je me dis que l'aider serait peut-être une bonne idée et peut-être même une chance de me faire une nouvelle connaissance. Après tout, elle m'avait même aidé pour les trucs de maths, ma matière faible, pour lesquels je n'avais aucune réponse. C'était une fille adorable et serviable, juste comme je les aimais. Je suis tout de même allé ranger mes choses dans mon casier, suivant le courant d'élèves qui avait bien l'intention de faire la même chose que moi pour ensuite aller se mettre à fumer comme une bande de cons sur le coin de rue, à la limite du territoire du lycée.
Mes choses rangées, je fis demi-tour et revins sur mes pas. Évidemment, puisque, de nos jours, très peu de gens se préoccupaient des autres, personne n'avait décidé de faire la même chose que moi. On était une belle bande d'égoïste. C'était ma nature de serviteur des femmes qui me poussait à retourner en classe pour aller aider la demoiselle. Je le lui devais bien, elle était si sympathique avec les autres. D'ailleurs, elle montrait le parfait esprit d'entraide, ce qui, d'ailleurs, me plaisait énormément. Les autres élèves de ma classe me semblait si mauvais quand je les comparais à la jeune fille qu'on a tous laissée en classe.
Je traversais les couloirs, marchant à un rythme rapide pour raccourcir le temps entre mon départ et mon arrivée. La classe n'était pas vraiment éloignée de mon casier, mais quand même, rien ne m'empêchait d'arrivée le plus tôt possible. Arrivé devant la porte de la salle de cours, j'attendis de reprendre un souffle régulier avant d'entrer dans la classe. Une voix féminine me lança "bonjour". J'allais répondre quand je remarqua que mon interlocutrice n'était pas dans mon champ de vision. Je me suis avancé pour voir si elle ne serait pas en train de ramasser un truc. Cependant, je vis un truc que je ne m'attendais pas vraiment à voir. Elle était sur le sol, en train de nettoyer, dos à moi. Je vis sa culotte de dentelle couleur saumon et en rougit immédiatement. Elle s'était relevé puis m'avait regardé. Si elle voyait la couleur que j'avais, j'étais bon pour une gifle bien placée.
- B-Bonjour, S-Saïka-chan.
Merde, en plus, il fallait que je me mettes à balbutier. J'étais vraiment foutu. Elle qui étais si mignonne allait me détester et j'allais passer pour un pervers pour toute la classe. C'est si facile de détruire une réputation dans cette école, quelques mots suffisaient pour tout foutre en l'air. Je restais quand même là, la face toute rouge et la tête baissée, gêné par ce que j'avais vu. Non pas que je n'y étais pas habitué, mais beaucoup de femmes n'appréciaient pas vraiment qu'on les matte, et moi, j'appréciais encore moins les conséquences d'avoir maté.
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Il a répondu… hooo et je suis sûre qu’il a du voir ma culotte, il bégaie, c’est presque drôle mais il a vu ma culotte !! Bon c’est un peu de ma faute, mais quand même, il aurait pu regarder ailleurs aussi ! Je me retourne, lentement, et… tient, on dirait mon reflet dans le miroir, il est tout rouge, et moi aussi j’en suis sûre… qu’est-ce que c’est gênant !!! Je remets vite ma jupe bien en place, c’est un peu la faute de Naïka aussi, a raccourcir son uniforme, et moi qi suis un peu plus grande qu’elle, même comme ça la jupette m’arrive à peine à mi-cuisse, quelle malchance !
Ah mais c’est Kamui-chan, je l’aide souvent pour ses math en plus, qu’est-ce qu’il va bien pouvoir penser de moi ?!? Que je suis une perverse, voila, encore une maladresse, tout ça à cause de cette serpillère disparue ! Quelle poisse quand même, c’est pas possible… Ben si, et haaaa !!! Quelle idiote ! A force de penser trop fort je gesticulais, et forcément, cette fichue éponge a terminé sa course sur la chemise de Kamui-chan, je… bon je suis toute rouge, c’est certain, vite, que je me rattrape, faire quelque chose, dire quelque chose…
« Je suis désolée Kamui-chan !! Désolée, vraiment, je vais nettoyer ta chemise… d’accord ? »
Ca va que je suis à deux mètres de lui, mais j’ai le sentiment horrible d’être aussi rouge que, ben que… ça y est, je me perds toute seule, bon, ne pas rester à attendre comme une cruche, se baisser, ramasser l’éponge… et l’amener à l’évier, la rincer en attendant sa réponse, voila une bonne chose ! Zut, j’aurais du essayer de lui sourire, il est troublé à cause de moi en plus, pourvu qu’il n’imagine pas des choses sur ma culotte.
« Je suis vraiment confuse… vraiment, mais ce n’est pas ce que tu crois, dis, tu me crois ? »
Et forcément, j’ai cette voix paniquée maintenant, vite une pelle, une corde, n’importe quoi, je suis ridicule, lamentable, je me couvre de honte toute seule.
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Eh merde, elle devait certainement croire que je l'ai maté exprès. Elle était rouge comme une tomate, même si ça la rendait que davantage mignonne, c'était très gênant. Elle gesticulait tellement que l'éponge qu'elle tenait dans la main s'est projetée vers moi. Pas eu le temps de l'éviter, elle heurta mon torse. Les produits de nettoyage liquides et saletés s'était répandues sur ma chemise. Je regarda la chemise, heureusement que les cours finissaient, sinon, ça aurait été plus que gênant. Elle rougit davantage et se mit à s'excuser et elle m'offrit de nettoyer ma chemise. Je me doutais qu'elle croyait que je n'étais qu'un pervers, mais ce n'était pas que de ma faute... bah, peut-être que si, finalement. Elle ramassa l'éponge et s'éloigna pour aller la mettre dans l'évier.
Je me suis approché d'elle, retirant ma chemise. Je déposa mon vêtement sur la table. En dessous, je n'avais rien. J'étais torse nu, mais bizarrement, je n'étais pas vraiment gêné. Le courant d'air froid qui traversa la pièce me fit frissonner à cause de la fenêtre ouverte. J'étais conscient que ce n'était pas vraiment la meilleure manière de faire bonne impression que d'être torse nu, dans une salle de classe, avec une fille belle comme un cœur. Si on considère les nombreuses et profondes cicatrises qui m'ont été laissé par ls correction de mon très gentil et adorable géniteur, enlever ma chemise était peut-être une mauvaise idée si Saïka-chan les interprêtait comme résultats de bagarres avec d'autres élèves, ce qui lui aurait probablement donné une mauvaise image de moi.
- Je suis désolé d'avoir regardé... Saïka-chan. Je te jure que ce n'était qu'un accident.
Bon sang, c'était embarrassant. Ce l'était probablement encore plus pour elle, mais ça se lisait dans ma voix que je n'avais aucunement l'intention de la mater. Je me sentais mal et j'avais l'impression qu'elle m'en voudrait jusqu'à la fin de l'année. Oh par pitié, Saïka-chan... ne m'en veux pas. Ce serait horrible d'être méprisé par cette belle demoiselle, surtout que je n'aurais plus aucune aide pour mes cours de maths, c'était sur que j'allais être obligé de me retaper cette année d'études. Je m'en voulais à mort.
- J'étais venu pour te donner un coup de pouce, mais je crois que c'est fichu...
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Et ça va pas mieux, lui aussi il est super gêné, si quelqu’un rentrait maintenant, on serait ridicuuuules, et vu la situation c’est bien possible que ça arrive ! Et puis il fout quoi là lui aussi d’abord, c’était ma corvée, il voulait encore de l’aide en maths ? Ou peut-être il m’aime bien et il… j’étais rouge, là je dois bientôt être violette, pourquoi je pense des choses comme ça, les garçons ils s’intéressent pas à moi, pour eux les filles c’est nul, heu, enfin, c’était ça avant… maintenant y me regardent, discrètement ou pas, mais je me demande ce qu’ils peuvent bien me vouloir.
Il s’approche, pourquoi ?! Ah, il avait juste posé sa chemise, qu’est-ce que je suis idiote ! Mon éponge je l’ai posée, faudrait peut-être que j’aille chercher la chemise si je veux pas paraître pour une débile finie… voilà, je l’ai, je retourne vite à l’évier, j’ai même pas levé le regard, mais je crois qu’il est torse-nu, c’est trop gênant, un garçon avec moi et torse-nu, oula… ça ne m’est jamais arrivé, à part avec Naga, mais lui c’était pas pareil du tout ! Bon un peu d’eau, ça devrait suffire, c’est pas très sale, une chance. Hein, il… un accident ? Faut que je me calme un peu, on a souvent été seuls déjà pour les maths, et ça c’est toujours bien passé, tout va bien aller, respire ma pauvre idiote, respire… voilà, ça ira mieux déjà ! C’est gentil de vouloir m’aider… je lui dis que j’ai à deux coups d’éponge près fini ? J’en sais rien, mais en tout cas je parle comme une petite fille timide qu’on viendrait de surprendre à avoir fait une grosse bêtise, mais je parais au moins un peu moins gênée !!
« Je… c’est moi qui suis désolée !! J’avais pas à être dans une position si gênante ! C’est pas ma faute, y a plus de serpillère ! Voilà ! »
Mais par contre ça paniquée, je le suis, mais quelle cruche ! Inspirer… et lui répondre, et tenter un sourire ! Bon il sera tout petit et timide, mais au moins sourire quoi, c’est pas grave, ça va aller !
« C’est gentil Kamui-chan, merci beaucoup, et heu… oui, c’est un peu fichu… »
Je suis ridicule ! Ca oui, et mmm… !!!
« Ouuuuuuuupsssss !!!!!!!!!!!!!! »
Alors là je dois être pourpre, faut pas que je le regarde, faut pas qu’il le voie, mais il le saura quand même, mais mon dieu, pourquoi, pourquoi j’ai… mais je suis pas possible, voilà, encore une belle prouesse ! Sa chemise est foutue là, c’est sûr… si j’avais vidé l’évier rempli d’eau noire et sale, j’aurais pu récupérer facilement sa chemise, mais là… aïe aïe aïe !! Lui dire quelque chose, après ce mémorable cri que j’ai poussé, mais quoi…
« Je suis désolée… vraiment… désolée… je… je t’en offrirai une autre !! »
De mieux en mieux, qu’est-ce que je suis bête, mais bête !!! J’ai pas d’argent, comment je pourrais lui en donner une autre ? Et puis il doit même pas savoir de quoi je parle, et voilà, j’ai l’impression que je tremblote… je suis rouge, je transpire même tellement c’est embarrassant, je suis déplorable…
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Elle m'explique ce qu'elle faisait par terre. C'était donc la serpillère. Effectivement, elle n'était plus là, peu importe où je regarde, je ne la vois pas. Son ton avait nettement changé, il était moins gêné. Qu'est-ce qui me prend, moi? Je suis torse nu, ma chemise est pleine de produits pour laver les planchers et elle se retourne. Elle me sourit. Je m'attendais pas vraiment à ça. Elle me dit que c'est fichu, puisque de toute façon, tout est pratiquement propre. Je l'entends crier. Ma chemise!... Elle l'a fait tombé dans l'eau sale. Foutue. Bah, ce n'était pas si grave. Ce n'est qu'une chemise, mais elle a l'air de se sentir si mal. Je soupire et je me lève. Elle s'excuse, lui offrant de lui acheter une autre chemise. Elle tremble. Je sais qu'elle s'en veut. Je l'attire doucement contre moi pour la serrer, la rassurer.
- Ce n'est qu'une chemise, Saïka-chan. Arrête de trembler.
Je la serre. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'elle a l'air d'une gamine qui a peur qu'on l'engueule et que j'ai l'impression qu'elle allait éclater en sanglots... ou alors peut-être parce que je l'aime bien. Elle semble si sensible, c'en est déroutant. Où est passée ma retenue? Je n'en sais foutrement rien. Tout ce que je sais c'est qu'elle se sent mal pour avoir ruiné un vêtement et que je n'ai pas l'intention de l'engueuler que pour ça.
- Je ne vais pas me mettre à te crier dessus pour un bout de tissu, n'est-ce pas?
Je lui souris, je veux lui faire comprendre que je ne suis pas fâché. Je me rends compte que je viens de l'enlacer et je desserres mon emprise autour d'elle. Je recule, balbutiant mes excuses.
- Je... je m'excuse, je ne sais pas ce qui m'a prit, je...
Je baisse la tête. Je rougit de partout. Pourquoi je l'ai serrée, je suis con ou quoi? Elle doit être furax que je l'ai enlacée comme ça, on se connait à peine, bon sang! Qu'est-ce qui m'a passé par la tête? Je n'ose pas la regarder tant je regrette mon geste. Oui, elle me plaisait. Beaucoup, en fait, mais moi, je ne lui plait peut-être pas. Oh bon sang, je viens de tout foutre en l'air et rien n'a commencé encore. Ça ne se fait pas d'enlacer une fille comme ça, sans même être son ami. Elle a peut-être même un copain. Oh lalalalala... mais quelle merde, par tous les dieux, mais quelle putain de merde. Si elle ne s'enfuit pas, elle va me gifler et si elle s'enfuit, je deviens la risée de l'école et je passe pour un mec en manque.
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C’est vraiment trop gênant ! Comment je vais m’en sortir !? Il va se moquer c’est sûr, et voilà j’en oublie tout, et puis…
« Iiiiiiik !! »
On vient de me toucher, de me tirer, je suis tellement perdue que je me débats, avant de me rendre compte que mon agresseur c’est Kamui-chan, je suis si stupide, si idiote, si… si lamentable ! Et comme si de rien n’était, il me parle de sa chemise que je viens de ficher en l’air à jamais, et il me serre dans ses bras, mais que, pourquoi, comment ?! Personne m’a jamais prise dans ses bras comme ça, c’est trop… c’est bizarre, c’est agréable de sentir sa chaleur, mais qu’est-ce que c’est gênant, j’aurais pu le taper, je suis une folle c’est sûr, je viens de me débattre comme une fille qui allait mourir, alors qu’il veut juste faire je ne sais même pas quoi !!! Folle… je suis folle, enfin il doit le penser !
Et puis je me calme, du calme, s’il me prend dans ses bras, c’est qu’il m’en veut au moins pas ! Fiou, mais ça change rien, enfin si, mais s’il ne m’avait pas prise comme ça, c’est agréable mais, je sais pas, c’est trop bizarre, pourtant je n’ai pas envie de le repousser. C’est… ah si ça n’avait pas été moi pour une fois qui étais de corvée, ou s’il y avait eu cette fichue serpillère, mais non, me voilà encore une fois toute rouge, gênée et lui qui revient me poser une question heu…
« Je ne vais pas me mettre à te crier dessus pour un bout de tissu, n'est-ce pas ? »
Ben je sais pas… on dirait que non, mais pourquoi il me pose la question alors ? Il se moque de moi en fait, voilà, c’est un crétin, pourtant pas, il a toujours été gentil pendant les rattrapages de math, ou alors lui aussi il est un peu perdu, non c’est pas possible, il n’y a que moi à ne pas savoir me comporter un peu normalement ! Puis il s’en va, c’est presque dommage, j’étais bien dans ces bras au final, ces bras réconfortants, rassurants, cette chaleur… et il est gêné lui alors que je vais mieux moi, maintenant, et voilà que ça me gêne qu’il soit gêné ! C’est tout de ma faute, et la faute de cette serpillère, mais elle, elle s’en fout, alors c’est ma faute, voila !
« Je… je m’excuse, je ne sais pas ce qui m’a pris, je… »
Et moi alors ? Qu’est-ce qui m’a pris de montrer ma petite culotte comme ça, et de lui balancer une éponge, et de ne pas le rassurer qu’il n’avait rien fait de mal ? Faut me rattraper, je peux le faire, grande inspiration, je me tourne, je souris timidement, je le regarde jamais bien longtemps, mais il est rouge, et il regarde par terre, que dire, qu’est-ce que je ne dois pas dire, en fait, concentrée, réfléchir, concentration, et je me lance !
« C’est de ma faute, ne t’excuse pas, et puis c’était gentil de vouloir me rassurer… alors que je me débattais… je suis ridicule, désolée ! »
Alors là, si j’avais pu être la cruche que j’étais, et pas qu’au deuxième degré, ça me ferait vraiment très plaisir ! Il va vraiment croire que je suis une perverse maintenant, comme les autres toujours collés, de qui on dit qu’ils font des choses bizarres, je me demande bien c’est quoi, ce « faire l’amour » dont ils parlent souvent d’ailleurs ! Et puis je suis rouge quand même, et embarrassée, et gênée, et… et je sais même plus quoi dire, je me retourne, voila… comme ça au moins il ne devra pas subir la vue de mon idiote personne !
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Elle se retourne vers moi, je le vois aux mouvements de ses pieds. Je lèves les yeux. Elle me sourit. C'était un sourire timide. Elle s'excuse. Mais ce n'était pas elle qui était la fautive. Elle s'excuse de s'être débattue. Au contraire, il était normal de ne pas apprécier qu'un homme nous enlace de la manière dont je l'ai fait. Je l'ai probablement effrayée d'avoir été aussi brusque. Elle se retourne, rouge, apparemment embarrassée. Comme elle ne me regardait plus, je me sentais mal. Je voulais qu'elle me regarde encore un peu, pouvoir la regarder dans ses beaux yeux marrons.
- Regarde-moi, Saïka-chan
Sur ces mots, je pose la main sur son épaule et le tire doucement pour qu'elle me regarde une nouvelle fois. Je la regardait maintenant dans les yeux, m'y perdant quelques secondes. Elle est mignonne, Saïka-chan, et elle semble aussi pure qu'un ange. Je suis très près d'elle, il n'y a entre nous deux qu'un seul décimètre de distance. Elle se traitait elle-même de ridicule. C'était faux. Elle n'est pas ridicule le moins du monde. J'aurais peut-être fait la même chose à sa place. J'ose ouvrir la bouche pour lui parler, essayer de la démentir. Ma voix résonne très douce et gentille, plus que ce que je veux qu'elle le soit.
- Tu es loin d'être ridicule, Saïka-chan. Je suis désolé de t'avoir effrayée de cette manière. Je ne penses aucun mal de toi, au contraire.
Je lui fais un sourire. Elle est vraiment belle quand elle rougit comme ça, on aurait envie de la cajoler et tout pour qu'elle continue de rougir, mais pour une autre raison. Elle avait de belles lèvres, un visage adorable et des formes non-négligeables, tout à fait désirable, selon mes critères, en tout cas. Je frotte l'arrière de ma tête pour chasser ma gêne, ras-le-bol d'être rouge comme un homard, riant légèrement. J'essaye alors de la mettre plus à l'aise, de la réconforter un peu sur ce que je pensais d'elle et d'améliorer sa perception de moi.
- C'est plutôt moi qui est ridicule de t'enlacer aussi soudainement.
Je la regarde une nouvelle fois pour voir si mes mots sont arrivés à la réconforter, au moins un peu. J'espère sincèrement qu'elle ne m'en voudrait pas trop d'avoir agit de la sorte. En fait, ce câlin m'a été très agréable. Saïka-chan est la favorite des profs de la classe. Elle est gentille, polie et très sympathique et moi, j'ose l'enlacer comme si j'étais son copain. C'est moi qui était fou, pas elle. D'un certain coté, elle ne s'était débattu qu'un moment, après, elle était restée immobile. Peut-être qu'elle n'avait pas trouvé ça totalement désagréable, finalement. Juste pour m'en assurer, j'ouvre encore ma grande gueule. J'arrive pas à la fermer ou quoi?
- Mais... as-tu détesté que je te serre comme ça?
La question la plus idiote que j'ai posée de toute ma putain d'existence merdique. Encore une fois, je me félicitais d'être le type le plus irréfléchi de cette planète. Qu'est-ce qu'elle va me dire, maintenant?
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Mais pourquoi veut-il me voir ?! Je suis si stupide ! Et je passe pour une perverse, et j’ai détruit sa chemise, et… et il pose sa main sur mon épaule, je sursaute, ça, je m’y attendais vraiment pas, mais alors vraiment pas ! Et il me force à le regarder, ah… heu… ben je souris, timidement, mais je souris, et nos regards se croisent, c’est bizarre comme impression, je ne rougis même plus je crois, mais on est si proches… enfin après ce qu’on vient de vivre, c’est pas très grave je crois… ça ne me gêne pas, et puis ça change pas beaucoup de révisions de maths, sauf qu’on est face à face au lieu d’être côte à côte.
« Tu es loin d’être ridicule, Saïka-chan. Je suis désolé de t’avoir effrayée de cette manière. Je ne pense aucun mal de toi, au contraire. »
Heu… voila que je passe pour une froussarde maintenant ! Mais enfin… non, il est doux et gentil, et il pense du bien d’une idiote comme moi, je comprends rien… mais c’est agréable à entendre, ho ça oui ! Et puis il sourit, je lui rends un sourire moins timide, je crois que je me sens mieux là, je suis peut-être pas si nulle que ça au final. Mais lui il rougit encore, c’est touchant aussi, mais pourquoi il rougit ?
« C’est plutôt moi qui est ridicule de t’enlacer aussi soudainement. »
Ben non… ça me fait du bien, alors c’est pas si ridicule, en fait je sais pas trop ce que ça me fait, mais voilà, je suis bien je crois, rassurée, et puis je vais un peu mieux du coup !
« Je… tu n’es pas ridicule Kamui-chan… pas du tout, ça fait du bien… je crois… »
A mon tour de sourire à nouveau plus timidement, et de sentir le rose me monter une nouvelle fois aux joues, mais je suis moins gênée, c’est pas ça, c’est un peu nouveau, enfin je ne comprends pas, mais j’aime bien cette sensation !
Et voilà qu’il parle encore, je sais pas pourquoi, mais je ressens des envies bizarres, il parle presque trop…
« Mais… as-tu détesté que je te serre comme ça ? »
Que non, là c’est lui qui pose des questions idiotes, enfin, j’ai eu un peu peur ça oui, mais c’était très bien, vite, le lui dire !
« Ca m’a fait beaucoup de bien je crois… »
Huuuu qu’est-ce qu’il m’arrive là, pourquoi je me serre contre lui, comme si j’étais toute fragile ?! Blottie, je suis blottie contre lui, les deux mains sur ton torse nu, c’est… je suis folle… mais je suis bien, c’est bien d’être folle parfois…
Si bien que je ne dis plus rien, je me laisse aller à des sensations nouvelles, inconnues jusque là, et puis… si on nous voyait, voila, je rosis un peu, mais je ne dis toujours rien, je ne sais pas quoi dire…
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Elle me disait que je n'étais pas ridicule, que ce câlin lui avait été agréable. Ça me rassure, je me sens un peu moins idiot de l'avoir serrée contre moi. Bon, je ne dis pas non plus que j'ai cesser de me considéré comme un crétin, mais ça m'allège de ma culpabilité, c'est mieux que rien. Je vis bien à son regard que j'ai posé une question idiote, mais elle me dit que ça lui avait fait du bien. Mais... que... quoi? Elle fait un pas vers moi? Je fermes les yeux, elle va me gifler ou quoi? Je la sens qui... hein? Elle se blottit contre moi? Ses mains s'étaient posée sur mon torse et j'en frissonne. Ses mains sont chaudes, douces et agréable sur ma peau. Je sens ensuite sa tête venir rejoindre ses mains sur mon torse. Si je m'étais attendu à ça... mes bras bougent d'eux-même et se referment sur elle. Je fous quoi, là? Et si quelqu'un... rho, et puis zut, ça ne peut pas être si horrible. Je me sens bien quand elle est ainsi contre moi. C'est beaucoup plus doux que les contacts auxquels je me suis habitué. Je humes ses cheveux au parfum enivrant, elle sent si bon...
- C'est agréable...
Oui, ce l'est. Ma main droite vient doucement caresser ses beaux cheveux bruns qui tiraient sur le roux (ou l'inverse, je ne sais pas vraiment) et je les trouves anormalement doux... je m'en doutais un peu. Je les caresse de toute leur longueur pour m'arrêter au niveau de sa taille. Je la serre encore plus contre moi, comme si j'avais peur qu'elle disparaisse, se volatilise. Je ne la serre pas trop fort non plus, j'ai l'impression que si je le faisais, je risquerais de la réduire en miettes, je la casserais.
Elle me plaisait énormément, Saïka-chan. Elle qui est si gentille avec moi alors que je me fais rejeter par plusieurs autres pour avoir fugué de chez mon père sadique. Mon père... lui et sa putain de manie de me battre, de violer les servantes qui ne pouvaient rien faire d'autre que de me supplier de parler en leur faveur. Je me souviens que ma mère allait toujours répéter à son mari ce que je lui avais dit. Ensuite, c'était la ceinture de mon géniteur qui me lacérait la chair, essayant de me faire comprendre que les rapporteurs n'étaient pas supporté dans la maison. Les servantes et moi étions tous flagellé en même temps. Nos sangs se mélangeaient sur les draps de mon lit. J'aurais du toutes les faire fuguer avec moi.
Ces souvenirs s'effacent de ma tête au contact de cette fille merveilleuse qu'est la petite Saïka-chan. Cette douceur qui émane d'elle est si rassurante, tout comme l'est la chair de ses mains sur mon torse. Si j'aurais été plus impulsif, je l'aurais renversée sur un des bureaux pour l'embrasser comme une bête... mais bon, si je fais ça, je risque de briser la petite demoiselle.
- Saïka-chan... je peux t'avouer un truc... qui te concerne?
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Je ne comprends pas ce que je fais là contre lui, mais pourquoi diable ais-je fais ça ?! Je… je devrais reculer, avant que ça n’empire encore je crois, oui, voilà, je vais…
« C’est agréable… »
Ou alors je ne vais pas partir en courant, je suis vraiment perdue, je ne connais pas du tout ça, il a raison d’ailleurs, j’ai bien les sensation, c’est agréable, et il me caresse doucement les cheveux, j’ai l’impression qu’il veut me protéger, c’est gentil de sa part en tout cas, et puis il me serre encore plus contre lui, comme s’il voulait surtout pas que je parte, mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’on est en train de faire au juste, j’en sais rien.
« C’est réconfortant… »
Je ne sais pas pourquoi j’ai dis ça, mais c’est sorti tout seul, et je ne suis même plus gênée, ça ne me ressemble pas vraiment je crois, c’est trop bizarre… et puis il veut me dire un truc, qu’est-ce que ça peut bien être ? Peut-être qu’il va se moquer de moi, me faire chanter, me demander de l’aide, me… j’en sais rien du tout… ben heu… il a qu’à le dire, je sais pas moi !
« Heu… oui… bien sûr… »
J’ai même pas relevé la tête, j’ose pas, et je me sens un peu rougir de nouveau, j’ai un peu peur, peur de ce qu’il va me dire, peur de… peur de ne pas savoir quoi faire du tout, et c’est bien le cas ! J’ai rien à dire, j’apprécie juste les caresses, et je me sens idiote un peu, mais si bien, je crois que je devrais partir… ça serait mieux, mais mon corps reste là, c’est bizarre… et puis c’est quoi que je sens sous mes mains, on dirait des cicatrices ? Il a du souvent être blessé, comment ça a bien pu lui arriver, il a pas trop l’air d’un voyou pourtant… je sais pas… vraiment pas.
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Je souris. Elle trouvait réconfortant que je la serre contre moi. Bah, c'était bien, non? Mais moi, mon corps veut aller encore plus loin. Je la fais doucement reculer pour plonger mon regard dans celui de la belle demoiselle. Je restes très délicat pour éviter de la faire paniquer. J'admire son beau visage un moment. Finalement, je vais caresser sa joue, mon regard changeait un peu, je le sens bien. J'approche mon visage du sien et je l'embrasse tendrement sur les lèvres. En fait, je sais bien que je ressens surtout pour elle un grand désir. Elle me plait, oui, mais bon, je doutes qu'elle me permette de m'attacher à elle. Doucement, je décolle mes lèvres des siennes.
-J'ai toujours voulu t'embrasser, Saïka-chan...
Je reprend mes esprits, comprenant à peine ce que je viens de faire. Je panique, mais qu'est-ce qui m'a pris!?
- P-pardon... je ne voulais pas faire ça... je suis désolé, je ne voulais pas être aussi brusque
Brusque? Pauvre crétin, je suis pratiquement en train de l'agresser. Mais quel con. Mais... j'ai aimé le goût de ses lèvres. Elles avaient un goût agréable en plus d'être douce. Je la regarde un moment. Puis, c'est comme si je me réveillais d'un rêve. Merde, mais qu'est-ce que je suis en train de faire? C'est pas moi, ça! Je n'ai... je ne voulais pas aller aussi loin. Oh merde. Je continues de la regarder avec des yeux plein de tendresse et de désirs. Elle va s'enfuir, c'est sûr. Meisa Kamui, t'es le plus gros con que tu as pu être de toutes tes vies antérieures possibles!
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Je recule… on dirait que lui il aime pas cette proximité, ben voilà, ça sera plus simple, j’ai plus qu’à me retourner, à aller vers la porte, et ce sera fini de cette scène bizarre… enfin, pas oublier de le saluer et de m’excuser encore pour sa chemise, mais voilà qu’il me regarde encore, c’est pas normal, et puis qu’est-ce qu’il va me dire ? Heu… là il me caresse la joue, on dirait qu’il est affectueux, j’y comprends rien, vivement que je parte, c’est… ben, heu, je… il s’approche, il va me dire quelque chose tout bas ? Hiiiiiiiii !??!!? Un bisou sur les lèvres, comme avec Naïka et Naga, ça veut dire qu’il m’aime bien peut-être alors ? Ca veut d ire que… ben c’est avec eux que je fais ces choses là, et puis j’aime bien, surtout ce qui vient après, et comme je peux plus les voir… je réponds au baiiser, enfin, mon corps y réponds, moi je rougis encore plus !!!
Il a toujours voulu le faire, ben heu oui mais pourquoi ? Et puis lui aussi il est rouge, et gêné, et il bafouille, et il se recule, mais il me regarde encore, avec un regard comme je le connais trop bien, je sais ce qu’il veut, je devrais pas, mais c’est si bon au final, et mon image alors… je, je sais pas quoi faire, je reste figée, comme paralysée, impossible de bouger.
« C’est pas… c’est pas grave Kamui-chan… je… »
Je suis en panique surtout, embarrassée, je ne sais pas quoi dire ou faire, je voudrais partir, partir mais pour aller où ? Ou rester s’il… je ne sais pas, je suis trop perdue dans cette situation bizarre qui m’est totalement inconnue…
Si ça avait été Naïka ou Naga, je saurais quoi faire, mais j’ai un peu la même envie je crois, mais j’oserais jamais le lui dire… je, c’est bizarre, lui c’est pas pareil, c’est, c’est… je ne sais pas, je ne sais vraiment pas !
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Elle est perdue, je vois bien à son regard qu'elle n'est pas habituée à cette sorte de contact. Je me demande si elle céderai avec un peu plus d'insistance. Elle avait bien répondu à mon baiser, je n'ai pas rêvé. Je m'approche une seconde fois, je me laisse aller à mes pulsions, mais il suffirait qu'elle se dérobe pour calmer mes ardeurs, c'était simple, si simple. Je sens mes lèvres qui rencontre les siennes, beaucoup plus douce. Ce baiser-là est plus tendre que le dernier, mais il va très vite devenir langoureux. Ma langue va se glisser entre les lèvres de celle que j'embrasse pour aller danser avec la sienne, comme une invitation à la valse. J'ai très envie d'elle, je le sens en moi que je bouille. J'avance doucement, l'obligeant à reculer. Un pupitre d'élève vient se placer derrière elle et je l'y assois.
Je ne sais pas trop ce que je fais. Je ne sais rien d'autre que seulement je n'agis que par instinct. Quelque chose en moi me dit qu'elle ne déteste pas mes baisers, j'ai simplement décidé d'écouter cette chose. Elle semble avoir envie de rester et de partir en même temps. C'est bizarre... je n'ai pas l'habitude d'être dominant à ce point, c'est contre ma nature. Mais l'envie que j'ai est très forte, je n'arrive pas à m'arrêter de l'embrasser.
Je viens dépose mes paumes à coté des cuisses de Saïka, sur le pupitre. Mes lèvres se décollent doucement puis je vais l'embrasser doucement dans le cou, un endroit très réceptif aux baisers, si j'ai bien compris. Je reste d'un naturel doux, quand même, je ne cherche pas à la violer. J'en reste aux baisers, je n'irai pas vraiment plus loin pour le moment. J'attends surtout qu'elle cherche à avancer d'elle-même. J'en ai fait un bout, jusque-là, et mes intentions sont claires, vu mon comportement. Juste attendre qu'elle se montre réceptive ou qu'elle m'arrête.
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Et à ne pas savoir, lui il n’a pas l’air perdu ! Le voilà qui insiste un peu… je sens que ça va se finir comme avec Naga, et puis il est gentil Kamui-chan, ça ne me dérange pas trop, et puis ça me manque un peu comme activité, c’est si bon… tellement mieux que des nettoyages…
Et il m’embrasse de nouveau, et me pousse contre un pupitre, et je m’y retrouve même assise, et il est si doux…
Et puis sa langue, hoo je ne rougis même plus, je sais ce qu’il va se passer, j’ai l’habitude, et ma langue se joint à la sienne, et je ‘hésite plus, je suis douce aussi, et je sais y faire… il va sûrement se poser des questions… et puis je m’en fous, il est torse-nu contre moi, à m’embrasser, on va sûrement prendre du plaisir… le reste n’importe plus vraiment.
Hmmm ce frisson, il vient de poser ses mains tout près de mes cuisses, et je crois que ma jupe s’est légèrement relevée, on doit même voir ma culotte… enfin, elle devrait bientôt disparaître. La fin du baiser… un léger filet de salive nous uni encore quelques instants, puis il se rompt et disparaît, puis je sens ses baisers dans mon cou, je le lui offre… j’aimerais qu’il descende un peu, encore un peu, je veux sentir sa langue sur mes seins, c’est si bon comme contact… mais je suis incapable de prendre des initiatives, sinon de caresser d’une main douce son torse, et de l’autre ses cheveux…
Pourtant physiquement je ne me suis jamais arrêté sur lui, il ne me plaît pas trop, il est pas moche non plus… mais je suis juste incapable de résister… Je n’ai même pas la volonté de dire « non », je suis si faible… il fera de moi ce qu’il voudra, et je risque d’aimer ça en plus, je me hais… je me hais d’aimer ça !
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Je souris. Elle est plutôt réceptive et ça me soulage. D'un coté, je sens qu'elle n'est pas du genre à dominer, plutôt le contraire. Elle se laisse faire et moi, je fais les pas. Deux dominés qui couchent ensemble, ça ne donne rien et aucun de nous deux ne prendrait le moindre plaisir. Moi, le toutou des dames, je me vois obligé de devenir un dominant, c'est totalement contre ma nature. Mais d'un autre coté, je deviens dominant pour pouvoir donner du plaisir à une femme. Mouais, ça, c'est plus mon genre. Je change de regard et je n'agis que pour mon plaisir, comme me l'a enseigné Nimelya. Je détache d'une seule main sa chemise, mon autre main remonte pour aller caresser la peau exceptionnellement douce de sa cuisse. Une fois le vêtement détaché, j'écarte les rebords l'un de l'autre, dévoilant la poitrine de la demoiselle. Un sourire éclaire doucement mon visage quand je vois son soutien-gorge. Je retourne l'embrasser sur les lèvres et je vais doucement masser sa poitrine de la main. La déshabiller aussi rapidement serait trop facile et je n'en tirerai aucune satisfaction. Comme on le dit si souvent, l'attente rend le moment meilleur.
Je l'embrasse une nouvelle fois sur les lèvres. J'ai si hâte de l'entendre gémir que l'idée d'attendre me semble insensée, mais ce ne serait pas marrant, nous perdrions beaucoup de plaisir. Parfois, de bons préliminaires peuvent rendre le moment où les corps se joignent que plus intense et demandent aussi un peu de réflexion. Sa peau est très douce et invitante aux baisers et caresses. Je ne sais pas si je devrais prendre un long moment avant de la dévêtir ou si je vais plutôt être trop rapide. Bah, c'est durant cette partie-là qu'on découvre si notre partenaire a vraiment envie de sexe.
Aujourd'hui, c'est à moi de prendre les rennes. Ça pourrait peut-être s'avérer intéressant, qui sait, peut-être même me plaire d'être le dominant, cette fois-ci. Ma main toujours sur la cuisse remonte sous la jupe de Saïka-chan vient se glisser sous sa culotte au niveau de la hanche, mais je ne la retire pas tout de suite, ce geste n'est que pour lui faire part de mes intentions. Je vais prendre mon temps et la déshabiller morceau par morceau.
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Hooo… je sens une main sur mon chemisier, des boutons s’ouvrent… ce n’est pas bien !!
« Non… s’il te plaît… »
Et je soupire longuement en le disant, parce que j’aime ces caresses, je sais que j’aime la suite… je sais que ça me manque de sentir un membre bien dur en moi… mais ce n’est pas bien, pas ici, pas avec un inconnu, c’est pas comme avec Naga… On dirait qu’il ne m’a pas entendue, les boutons sautent les uns après les autres. Je rougis de plus belle, encore. Ho ce frisson, j’aime ça, il caresse ma cuisse, et il n’est pas trop maladroit en plus…
« Hmm… !! Ce n’est pas bien, il ne faut pas… »
Ma voix tremblote déjà, je sens le plaisir, ce désir monter en moi, puis il écarte mon chemisier, il regarde ma poitrine, c’est gênant, et il à l’air d’avoir envie d’elle, comme Naga, comme lui, il la caresse en douceur, par-dessus la dentelle saumonée, alors que je tends ma tête en arrière à nouveau, et je soupire…
« Non Kamui… c’est mal… »
Et tellement bon… surtout tellement bon, je sens mes mamelons qui durcissent sous sa main, sous la dentelle de mon soutien-gorge, et il m’embrasse, c’est ma langue qui se précipite à la recherche de la sienne, je sais déjà que je suis toute à lui, qu’il pourra me faire ce qu’il voudra, et que je ne ferai que d’en demander plus…
Je sens que mon intimité s’humidifie à l’intérieur, déjà, j’aime trop ça, je suis une vraie perverse, et j’en rougis ! Je suis une vilaine fille qui aime les contacts rapprochés, c’est mal, mais si bon !!
Il remonte sous ma jupe, ça m’électrise, je frissonne encore, et le gémis doucement dans le baiser, il passe sous ma petite culotte, mais reste contre ma hanche, alors que je mouille encore plus… C’est si bon… je me laisse tout faire, je ne suis qu’une poupée à sa disposition…
-
Ses petites protestations disent tout à fait le contraire des désirs de son corps. Elle dit qu'elle veut que je m'arrête, que c'est mal, et pourtant, son corps en a encore plus envie. Ses mots ne font que m'exciter davantage, et ses gémissements me donnent raison. En moi, je sens que le côté le plus sombre de mon esprit prend le dessus sur ma personnalité de petit chien adorable. C'est un esprit pervers, malin et dominant qui s'empare de moi. Je n'ai pas l'habitude de laisser cette chose s'approprier mon corps, mais sans ca, je risques de décevoir la demoiselle. Mon autre moi en serait capable sans même que je ne m'en rende compte. Sous l'influence de cette sombre personne que je suis en réalité, je me laisse aller à mon instinct. Le tissu de la poitrine de Saïka-chan se fait doucement dégrafée par ma main peloteuse qui s'est glissée dans son dos. Le vêtement quitte sa poitrine pour tomber à nos pieds. Je la regarde dans les yeux, l'air amusé.
- Plus tu me diras non, Saïka-chan, et plus j'en aurai envie.
Ce n'était pas mon attitude, pas du tout. Je ne suis pas ce type entreprenant qui se tient devant Saïka-chan. Je passe ma langue sur mes lèvres, comme si j'étais affamé ou mis en appétit. Mes yeux gris dévorent ceux de la demoiselle jusqu'au moment ou je baisse la tête vers sa poitrine pour prendre son mamelon en bouche. Ma main droite descend sur la jupe pour aller l'agripper et ma main gauche, se glissant sous sa cuisse droite, replie celle-ci. Je fais doucement glisser la jupe le long de la jambe repliée puis je passe à l'autre, lui retirant la jupe avant de la lancer plus loin sans m'en préoccuper davantage. Ce que je veux, c'est plutôt simple. Je veux qu'elle soupire, gémit et crie de plaisir pour moi, telle une divine chanson de jouissance. Je lui retire maintenant sa culotte, seul obstacle gênant mes intentions finales. Bien sûr, je ne vais pas la prendre maintenant, ça serait trop facile et bien moins appréciable que si elle me demandait de la prendre d'elle-même. Ma bouche continue de s'occuper de son mamelon. Je le suçote, le mordille et je joue avec du bout de ma langue pour stimuler cette partie. Lorsque la culotte eut quitté son corps, ma main gauche vint donner un coup de pouce à ma bouche pour faire profiter pleinement à la belle Saïka-chan des plaisirs que pouvaient lui donner ses seins, massant son sein droit, jouant aussi avec son mamelon, le tirant et le pincant par moment pour la provoquer.
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Je vais me faire violer… je le sens, j’en suis certaine ! Et le pire c’est que c’est trop bon… mon corps à déjà dit oui, mais moi je ne veux pas, c’est pas bien !!! Je ne sais pas vraiment pourquoi il veut me faire ça, c’est normal de le faire avec son frère ou sa sœur, mais pas avec tout le monde ! Enfin je crois… je me trompe peut-être… c’est si bon ces caresses, et puis ma poitrine se libère, les soutien-gorge s’en va (par magie, vous oubliez toujours les bretelles, c’est frustrant !!), puis il me regarde, il s’amuse alors qu’il me viole… il s’amuse…
« C’est mal ! Je ne veux pas !! »
Il avait arrêté d’être trop direct, et j’ai pu me ressaisir un peu, je n’en ai pas envie, mais lui si, mon corps aussi, et mes mamelons sont tout durs, et mes seins nus sont une réelle invitation à la caresse, pourquoi mon corps me fait-il ça !? Et lui il s’amuse, il s’humidifie la lèvre… hooo c’est trop bon de sentir cette humidité sur ma pointe, qui durcit encore un peu !!!
« Hmmm…. Non c’est mal… mais… »
Puis je sens ma jupe s’en aller (par un procédé que j’ai pas compris ! Ca en fait deux en un post déjà ! ^^), alors que je gémis tout doucement, mon sein me procurant tant de bonnes sensations. Puis ma petite culotte saumonée s’en va elle aussi… il peut voir que je suis humide, je rougis tout de suite, je me fais violer… je vais me faire violer… c’est horrible… je sens une larme couler, alors que je gémis encore, mon corps lui, il adore sentir mon deuxième sein qui reçoit des caresses aussi, c’est… c’est horrible…
J’ai envie de le gifler, de m’enfuir en courant, mais mon corps ne veut que des caresses, et je sens que je ne peux rien faire pour luter, je vais devoir m’abandonner, me faire violer… et je ne pourrai même pas m’en plaindre… parce qu’au final je sais que je vais aimer, mais je ne veux pas, c’est… haaa, qu’il s’occupe bien de mes tétons… c’est trop humiliant !
-
Elle pousse déjà des gémissements et je ne fais que commencer, pourtant. Elle dit ne pas vouloir, mais son corps semble apprécier mes caresses. Sous ma main et ma langue, je sens ses tétons darder sous mes gestes, m’incitant à continuer. Son corps veut des caresses et le mien veut en donner, même si je vais à l’encontre de ce que je suis pour lui accorder ce qu’il souhaite. Je ne veux pas vraiment plus qu’elle, moi, c’est mon corps qui bouge par lui-même. Je sens la satisfaction monter en moi lorsque je constate sous ma langue que les extrémités de ses mamelons deviennent le plus dur qu’ils peuvent l’être. Je ne sais que trop bien que les désirs de son corps ne sont pas les mêmes ou du moins exactement les mêmes que ceux de son esprit, mais ce qui s’est emparé de mon corps s’en fiche royalement, ce qu’il veut, c’est assouvir ses pulsions et celles du corps de l’étudiante. Mes lèvres se décollent doucement de sa poitrine et je regarde dans ses yeux qui me supplient d’arrêter. Mes mains descendent sur ses genoux et les écartent l’un de l’autre, mon regard dans celui de la belle demoiselle lui dit de ne pas résister ou plutôt le lui conseille.
Je descends doucement la tête. Je m’agenouille devant elle et je remarque le liquide quittant son intimité. Je m’en approche doucement puis je lèche la coulée de mouille, sans gêne quelconque. Je nettoie le jardin secret de la demoiselle de ce liquide si agréable, la tête entre ses cuisses et mes mains qui massent ses cuisses. Je sais que ce que je fais se rapproche pas mal du viol, mais je ne m’en préoccupe pas, je veux surtout contenter mon propre désir, peut-être le sien par la même occasion. Doucement, ma langue entre dans son intimité, y trouvant une douce humidité qui me ravit, littéralement. Non sans une certaine avidité, je me mets à tendrement lécher ses lèvres intimes avant commencer à caresser son clitoris. Tu peux essayer, Saïka-chan, mais tu ne pourras pas m’échapper, maintenant.
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Mon corps aime toutes ces intentions, c’est si mal pourtant, je ne veux pas ! Il me regarde, l’air de dire que je n’y échapperai plus, qu’il va me violer, me faire des choses, et que je ne pourrai rien faire pour y échapper, c’est vraiment humiliant, je me sens mal, embarrassée, idiote, nulle, sans vie… et surtout sans le moindre contrôle de mon corps qui se laisse tout faire, et qui apprécie, qui me fait gémir, même crier un peu, haleter, transpirer, alors que je n’ai plus que mon chemisier grand ouvert sur moi, je préférerais encore qu’un prof ou n’importe qui nous interrompe, j’en souffrirais moins !
« Arrête Kamui-chan… Arrête !! »
Et il descend, il va plus loin, je vois ce regard qui m’effraie tant s’en aller, mais pas assez loin, ho ça non !! Il glisse sa tête entre mes jambes après les avoir écartées, et je me sens très mal, trop mal, je ne veux pas, et mon corps lui l’aide !! C’est… c’est… indescriptible comme malaise…
Il lèche mon jus, puis mes lèvres, et mon corps crie un peu plus, sous ces caresses qu’il attendait, je le déteste, je me déteste ! Et je gémis, incapable de faire autre que de commencer à ressentir du désir…
Mes cuisses, des frissons, puis sa langue me pénètre, mon corps me fait crier de plaisir, me cambrer un peu aussi, et moi j’ai envie d’hurler, d’appeler à l’aide, mais mon corps me le refuse, c’est si bon ce qu’il me fait, il me lèche, il me fait du bien, le désir monte…
« C’est trop bon… » Soupirais-je. « Mais je ne veux pas !! »
Et j’étais devenue une victime, j’allais être violée, avec l’approbation de mon corps, mais pas de mon esprit, je souffre…
-
Elle a beau me demander d'arrêter, mon corps ne s'arrête pas de la goûter. Elle-même disait qu'elle aimait cette caresse, malgré que sa conscience ne veuille pas ce que son corps désire. Les caresses de ma langue sur son intimité ne s'arrêtent pas, je continue de la lécher, recevant à chaque seconde plus de ce liquide. Je ne m'en plaignais pas du tout, en fait, ça me satisfaisait. Le corps de Saïka me donnait un petit coup de pouce, tant il a envie d'être caressé et embrassé. Je n'hésite pas, je m'y remet avec encore plus d'ardeur. Mes mains caressent doucement ses cuisses puis je remonte sur ses flancs avant d'aller masser sa poitrine. Je pelote ses seins avec une douceur qui vient bien de moi, étirant les pointes dures, les pinçant.
Je laisse tranquille ses parties intimes... du moins, pour le moment. Je m'approche de son visage, léchant au passage son mamelon droit, et je l'embrasse passionnément, la renversant doucement sur le bureau. Je sens sa chaleur sur ma peau et je sais aussi qu'elle doit me détester. Quelque part, ça m'attriste, mais je n'ai plus aucun contrôle sur ce que je fais. Je n'agis même plus part moi-même, c'est autre chose, plus pervers que moi. Mes yeux sont plein de froideur malgré que mon corps soit brûlant de désir. Merde, je n'arrive pas à m'arrêter. Je suis pratiquement en train de la violer et je ne peux rien y faire. Je suis triste à l'idée de ne plus pouvoir la regarder en face après ça, je ne pourrais probablement pas supporter sa haine. Je ne sais pas si je pourrais même rester dans la même classe qu'elle... peut-être même qu'elle me foutrait en taule.
-
« Haaann… ouiiiii !! »
Voilà… le plaisir m’a vaincue, c’est trop bon toutes ces sensations que je ressens sur mon clitoris, sur les cuisses, mon vagin, les hanches, mes seins, mes pointes tirées puis pressée, c’est… je mouille de plus en plus, j’aime le sexe, je suis une perverse c’est tout, mais c’est trop bon… Puis sa langue sur ma pointe toute dure m’électrise, je gémis plus fortement, j’aime vraiment… c’est si bon.
« C’est trop bon… »
Puis il m’embrasse, et je réponds à son baiser, alors qu’il me guide à m’allonger sur le bureau, je le fais… j’écarte même les cuisses de moi-même, je veux qu’il s’occupe de ma choupinette en feu… je veux le sentir en moi, je veux qu’il me baise… je caresse son dos, et ma main droite va voir son membre, et avec toute mon expérience, que je dois à Naga, je commence à la masturber de mon mieux, mais tout lentement, je sais que Naga aimait ça, mais j’ai envie moi… j’espère qu’il va m e prendre rapidement !
-
Mais quelle réaction soudaine la demoiselle venait d'avoir. Elle mouillait tellement que la laisser comme ça semblait à du gaspillage. Elle me masturbait avec une technique de pro et dans ses yeux brûlait l'envie d'aller plus loin, de soulager ses désirs qu'elle retenait jusque là. Soudain, je me rends compte que je ne suis plus vraiment le dominant ici... c'est plus elle. Elle gémit avec force, pleine de désir à vue d'œil. Un sourire étire mes lèvres, je descends vers sa poitrine puis je lui mordille le téton gauche, la regardant dans les yeux.
-Et si on allait plus loin?
Évidemment, je faisais référence à son jardin secret, qui mouillait abondamment. Ma main droite descends à sa rencontre. Je caresse doucement son clitoris, créant volontairement beaucoup plus de mouille. Bon, fini de jouer avec sa perle du plaisir manuellement, c'était plutôt plaisant de la voir gémir ainsi, mais là, je ne vais pas entrer en elle comme ça, je risque de lui faire mal et je le sais très bien. Doucement, j'enfonce mon majeur en elle et j'y fais des petits va-et-vient, titillant les parois élastiques. Mais bien sûr, je suis un être qui aime bien faire ce genre de choses buccalement, je me détourne de sa poitrine pour aller lui donner un peu plus de sensations, retournant sucer, mordiller et lécher son clitoris, cherchant à satisfaire l'envie de cette intimité brûlante de désir, accélérant le va-et-vient de mon doigt dans son vagin. J'ai très hâte d'entrer en elle, mais comme quoi elle doit être bien prête avant, ce n'est que politesse de prendre un peu plus de temps.
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J’aime ce qu’il me fait, tout ce qu’il me fait, j’en veux plus, beaucoup plus, là, tout de suite ! Ca y est, il s’échappe de ma prise, il me lèche, les seins, puis il descend, et je gémis encore plus, et je mouille, et j’aime ça…
Maintenant il est loin, je ne peux plus caresser sa bite que je veux tellement sentir en moi, il me pénètres d’un doigt, haaaan que c’est bon ! et puis sa langue, je sens que je vais devenir folle ! Ah, il m’a posé une question, et je lui réponds d’une voix qui ne se veut pas timide du tout, ça non alors, c’est presque un ordre, une supplique, une dernière volonté…
« Baise-moi !!! »
Je rougis, tant du plaisir que je reçois, mais surtout de ce que je viens de dire, et comme je viens de le dire, je veux sa queue, je veux la sentir en moi, mais où est la jeune fille bien élevée et tout ça ? je m’en fous… je veux jouir, encore, et encore, comme avec Naga, encore plus fortement qu’avec Naga…
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Ses gémissements augmentaient avec son désir, et je m'en rendais bien compte. Je souris, fier, enfin presque, de moi. C'était ce que je voulais. Je me redressai, m'emparai de ses jambes, entourant mes reins de celles-ci. En posant un baiser des plus tendres et des plus experts, allant chercher sa langue, chaude et pleine de désir. D'un certain coté, j'étais bien content de faire l'amour à Saïka-chan, mais d'un autre, ses réactions actuelles me surprenaient. Elle qui était si gentille avait une telle soif de sexe... c'était étonnant et à la fois troublant. Elle me lança une demande, qui ressemblait à une supplication, soit de la baiser. Il ne m'en fallut guère plus pour entrer en elle avec la même douceur que je ne l'aurais fait pour n'importe qui.
Heureusement que j'étais endurant, doublé d'un membre de bonne taille, car la soif de Saïka de caresses, de baisers de sexe semblait... insatiable et très demandante, en ce moment. Ma main droite posée dans le bas du dos de mon amante la soutenait et me donnait un plus grand contrôle sur les mouvements de va-et-vient qui se faisaient désormais entre nous. Ma main gauche, elle, pelotait doucement son sein droit, torturant globes et mamelons pendant que mes lèvres étaient occupées à embrasser les siennes de baisers toujours plus passionnés. Moi, Meisa Kamui, était en train de baiser la plus adorable et mignonne fille de ma classe, ainsi que la plus intelligente (mis-à-part Gina, la prédestinée à être un génie de la science) des femmes que je connaisses. Je devais être conscient de ma veine.