Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Pete Dwight le mercredi 07 janvier 2015, 10:27:48
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La terrasse du café était animée en cette fin de journée. Pas mal de groupes, de couples et de passants qui allaient et venaient, entre sortie du travail et début de soirée. Certains s'arrêtaient prendre un café ou discuter avec des amis, dans un ballet incessant. Mais Pete n'était pas là pour ça, enfin pas tout à fait. Deux jours plus tôt, à ce même bar, il avait pris plusieurs photographies. Des lieux, des gens. Et d'elle. Une inconnue aux belles formes et à l'air juvénile. Il l'avait pris en photo un peu au hasard, mais le résultat donné par l'appareil fut surprenant. Sous l'apparente innocence de la jeunesse se cachait une bête assoiffée de sexe. Il avait été choqué d'un tel contraste, qu'elle puisse contenir cela en elle et ne rien en afficher en publique. En fait, Pete était loin de savoir ou de comprendre qu'Anaé abritait en elle une succube, et que c'était cette dernière qui ressortait sur la photo.
De son point de vue, l'inconnue était donc une jeune demoiselle qui faisait la sainte ni-touche, alors qu'elle y touchait toute la journée. Le lendemain de la photo, il était repassé devant le café, c'était son chemin habituel pour rentrer chez lui. Presque inconsciemment, il avait jeté un oeil, sans voir la demoiselle. Et aujourd'hui encore, il faisait la même chose. Au cas ou. Le regard accrocha le visage caractéristique, à une table à quelques mètres de lui. Oui, c'était bien elle. Il marqua une légèrement hésitation puis reprit sa marche. Et maintenant ? Oui, il se disait que ça pouvait valoir le coup de la recroiser, mais il n'avait pas songer à ce qu'il ferait si ça arrivait. Dans l'immensité de la mégalopole, la chance était infime. Mais elle devait habiter dans le coin, ou du moins y traîner souvent.
Il s'arrêta à l'angle de la rue, puis après avoir réfléchi quelques secondes il fit demi-tour, en direction de la demoiselle. Droit vers elle, un sourire avenant aux lèvres. Il arborait un sweat à capuche gris ainsi qu'un jean couleur pétrole, et son appareil passé autour de son cou qui pendait mollement contre son flanc.
Bonjour, excusez moi de vous déranger ...
Le ton poli, il savait que c'était maintenant que tout se jouait ou presque. Elle attendait peut-être quelqu'un, attablée ainsi, et il n'aurait pas beaucoup de temps en ce cas. Et quand bien même, l'accueil pouvait être froid d'être interpellé à la terrasse d'un café par un inconnu. Néanmoins, il continua.
Je suis photographe professionnel, et je trouve que vous avez un visage très photogénique. Vous avez déjà envisagé de poser ou de devenir mannequin ?
De la main gauche, il fouillait la poche de son sweat pour en sortir une carte de visite. Dessus il y avait son nom, son prénom, un numéro de téléphone et une adresse, ainsi qu'un petit dessin de photographe. Histoire de la mettre un peu plus en confiance et lui montrer qu'il ne racontait pas du flan, il déposa la carte sur la table à son intention, attendant sa réponse.
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Anaé était aux anges. Après un petit mois passé au lycée, elle commençait à s'intégrer, à avoir des amis. C'était plutôt gratifiant et cela lui faisait plaisir, d'autant plus qu'elle n'avait jamais connu les sorties entre filles, les après-midi au bar ou les virées tardives dans les quartiers illuminés de la ville. Les moines ne lui avaient jamais autorisé cela, alors, désormais, elle en profitait. Son petit salaire de vendeuse dans le centre commercial lui permettait de s'acheter des vêtements pour sortir et de payer ses consommations sans crainte. Peu à peu, elle s'ouvrait au monde et passait de moins en moins de temps seule dans sa chambre avec son ours en peluche.
Cet après-midi, elle avait attendu une de ses amies en vain. En jetant un coup d'oeil sur son téléphone portable antique, elle s'aperçut qu'elle avait un SMS, confirmant l'absence de son amie, un SMS qui datait de plus de 20 minutes. Anaé soupira et décida de finir son verre de soda avant de rentrer à l'internat. C'est alors qu'un garçon brun plutôt mignon se dirigea droit sur elle, son appareil photo pesant lourdement à son cou. Il ne devait pas être bien costaud, sous son sweat large, mais son jean moulait un bas de corps que ses copines auraient pu apprécier à sa juste valeur. Anaé, elle, en était tout juste à comprendre que l'amour, le désir, le plaisir et le sexe étaient des choses bien différentes, et pas obligatoirement condamnables. Pourtant, les moines lui avaient dit de s'en prémunir, mais Anaé était curieuse.
"Bonjour, excusez-moi de vous déranger..."
Anaé rougit par réflexe, sa timidité revenant au galop. Elle nota que la voix du jeune homme était douce, affable, et que la politesse était plus qu'inespérée, quand on avait fréquenté les abords du lycée !
"Je suis photographe professionnel, et je trouve que vous avez un visage très photogénique. Vous avez déjà envisagé de poser ou de devenir mannequin ?"
Anaé avala de travers, toussa un peu, puis loucha sur la carte qu'il lui glissait. "Pete Dwight, photographe professionnel". Anaé bredouilla bêtement.
"Moi ? Poser ? Devenir mannequin ? Non, vous rigolez ? Je n'ai pas le physique, enfin, je ne crois pas..."
Le fait même de se penser aussi belle que les mannequins posant sur les posters du magasin de lingerie où elle travaillait la faisait rougir. Et pourtant, on lui en avait parlé. Même la très jolie Kjersti, qui avait fait des photos de mode, lui avait dit qu'elle avait le physique pour, mais Anaé ne se sentait pas aussi belle qu'elle.
"Vous croyez ?..."
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Bon, l'accueil était bon, et Pete savait qu'il avait presque partie gagnée. Elle réagissait favorablement à la flatterie, c'est donc qu'elle appréciait ce qu'il disait et qu'elle allait accepter. Il tira la chaise face à elle afin de s'asseoir, la laissant lire la carte de visite avant de reprendre.
Bien sûr que si, vous vous dépréciez. Ecoutez ce que l'on peut faire ...
Il sortait un stylo de sa poche, et retourna la carte de visite devant lui, afin de griffonner un numéro au dos de cette dernière, avant de la lui tendre pour qu'elle la prenne cette fois.
C'est mon numéro personnel. Je ne vous engage à rien, si vous voulez faire un essai, quelques photos pour voir, vous n'avez qu'à m'appeler.
Il allait se lever déjà, mais il hésita, et finalement se ravisa. Oui, il pouvait la laisser la rappeler, lui laisser le temps de réfléchir, mais s'il pouvait la ferrer de suite, ce serait tout aussi simple.
Sauf si vous êtes libre, mon studio de photographie est à deux pas d'ici.
Il lui laissait l'opportunité de réfléchir. Elle pouvait accepter de venir de suite, et donc de faire quelques photos. Ou bien de prendre son temps, de l'appeler quand elle aurait fait son choix. Il ne voulait pas se montrer contraignant ou trop pressant, sans quoi elle pouvait venir à se méfier pour rien et refuser. Il jeta un coup d'oeil d'un côté puis de l'autre. Personne qui venait, ni serveur ni rien. Il reporta son attention sur elle. Un dernier argument.
Je fais toutes sortes de photographies.
Il sortit cette fois son téléphone portable de sa poche, ou plutôt un smartphone à écran large. En quelques effleurements des doigts il afficha une photo pour le montrer à la jeune femme. Une mannequin qui posait dans ce qui semblait être un bureau tout à fait classique. Puis il fit défiler, il y avait plusieurs mannequins dans différentes situations et tenues, tantôt pour vendre des robes ou des maillots de bain, mais également de la lingerie.
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Lorsqu'il lui fit comprendre qu'il la trouvait réellement digne du mannequinat, Anaé rougit une fois de plus et se demanda quelle attitude adopter. Après tout, elle n'avait rien à perdre, elle n'avait rien à craindre d'un appareil photo. Et puis, ses imperfections seraient sûrement gommées par informatique, comme lui avait appris cette étrange fille de l'internat, qui s'y connaissait si bien en ordinateurs... Elle le regarda griffonner son numéro de téléphone sur la carte pour la lui remettre. Elle la prit en douceur, et s'apprêtait à la ranger précieusement lorsqu'il se rassit.
"Sauf si vous êtes libre, mon studio de photographie est à deux pas d'ici."
Tout dans sa posture montrait qu'il était prêt à partir, et Anaé comprit qu'il avait fait mouche. Elle afficha un grand sourire et il lui montra son portable pour lui montrer l'étendue de ses talents. Il vit quelques filles défiler, habillées, en maillots, en lingerie, sous des éclairages colorés, en noir et blanc, en sépia... Elle s'accrocha à une photo et comprit qu'il s'agissait d'une photo qu'elle connaissait : elle avait dû être sélectionnée pour faire la promotion d'une marque de lingerie vendue dans le magasin. L'égérie était ravissante, et l'idée qu'elle puisse s'y comparer refit monter le rouge aux joues d'Anaé. Pete avait dû voir à quel point elle tiquait sur cette photo, attirée comme par le chant d'une sirène. Anaé finit par s'en détacher et remercia le ciel silencieusement de porter un joli ensemble en ce jour.
"On vient de me poser un lapin...alors, je vous suis, même si je ne pense pas porter la tenue idéale pour poser..."
Avec sa jupe en jean, ses mi-bas blancs et son chemisier blanc, elle avait l'air plus d'une écolière buissonnière que d'un modèle pour photographe...
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Il se demanda pourquoi elle restait figée aussi longtemps sur la même photo. Il ne savait pas, et il ne le saura probablement jamais. Quelque chose dans l'attitude du mannequin, le décor, quelque chose qui lui accrochait le regard. Ou elle avait déjà vu la photo lors de la campagne d'affichage. Toujours est-il que cela se voyait que son choix était fait, qu'elle était partante pour s'essayer à la photographie. Avec un sourire cordial, il rangeait son téléphone portable et se levait de la table.
Venez, je vous guide.
Il la regarda quand elle prétendit ne pas avoir une tenue adéquate. Il pensait secrètement que de toute façon, avec ce qu'il avait vu en elle, il parviendrait bien à la mettre en sous vêtements, et ce n'était que le minimum. Quittant la terrasse du bar, il s'avança le long de la rue, afin de bifurquer à l'angle et s'engager sur une autre route passante.
Si cela vous inquiète, j'ai pas mal de tenues que je garde pour les séances. Il y aura bien des choses à votre taille.
Il marchait d'un pas tranquille, sans se soucier des passants en les évitant machinalement. Ils arrivaient en vue d'un immeuble d'une vingtaine d'étages, qui semblait être une résidence de grand luxe. Il la désigna du doigt, pour lui indiquer que c'était vers là qu'ils allaient.
Par contre, je ne connais même pas votre nom.
C'était vrai, et ça serait tout de même plus facile pour lui quand il lui parlerait. Devant l'immeuble, une porte à code barrait la route. Il entra le code, la porte bipa et s'ouvrit, les laissant passer. D'après les plaques près des boites aux lettres, il y avait des entreprises mais également des particuliers ici. Il la guida vers l'ascenseur, pour prendre la direction du 5e étage.
J'ai vu votre regard tout à l'heure, lorsque vous regardiez les photos. Vous aimez la lingerie ?
L'exiguïté de l'ascenseur faisait qu'elle pouvait trouver la proximité trop grande pour aborder un tel thème. Mais il cherchait à la déstabiliser, la tester. Il ne fallait pas choquer, mais il fallait également l'amener petit à petit à penser qu'elle pouvait poser dans pareille tenue, voir pire. L'ascenseur s'arrêta sur un "ding" sonore, et s'ouvrit sur un vaste couloir. Au numéro 509, une plaque indiquait que derrière se trouvait bien un studio photo, et lorsqu'il eut ouvert, elle en eut la confirmation. Une pièce assez grande accueillait l'homme et son invitée, très claires et très lumineuses avec de grandes baies vitrées. D'un côté se trouvait un espace dédié au travail, avec des éclairages éteints, des appareils et des tenues sur des portants. De l'autre un coin de repos, avec un canapé et un fauteuil autour d'une table basse, ainsi qu'un bar surmonté d'une cafetière. En plus de cela, trois portes fermées donnaient sur le reste de l'appartement changé en studio. Il refermera la porte une fois entré, lui désignant la pièce.
Et voilà. Je vous en prie, mettez vous à l'aise.
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Avec son insouciance habituelle, Anaé régla largement son verre de soda, laissa quelques pièces pour le pourboire et suivit le photographe, même si celui-ci se retournait de temps à autres pour la regarder, un regard qui la faisait rougir, comme s'il la voyait à travers ses vêtements. Elle en frissonna, la sensation avait quelque chose de dérangeant et de... stimulant. Lorsqu'il lui raconta qu'il disposait de tenues de rechange, elle comprit qu'il l'avait bien observée sous toutes les coutures ou presque.
"Par contre, je ne connais même pas votre nom."
Anaé louchait sur les grands immeubles de luxe, puis sur la grande porte auprès de laquelle Pete s'était arrêté.
"Anaé, je m'appelle Anaé...C'est ici ? C'est beau..."
Il la fit entrer dans un hall somptueux, puis dans un ascenseur plutôt réduit, qui l'obligea à le frôler le temps des 5 étages.
"J'ai vu votre regard tout à l'heure, lorsque vous regardiez les photos. Vous aimez la lingerie ?"
Anaé ne put s'empêcher de rougir et de sourire. Il l'avait bien observée, c'était indéniable.
"Oui, j'adore la lingerie ! J'en vends, au centre commercial, d'ailleurs... Oh, c'est un petit boulot, mais ça me permet d'en acheter à prix réduits et de voir et d'essayer toutes les dernières sorties..."
La fraîcheur de la réponse et l'absence de toute hésitation sembla laisser interdit un instant son interlocuteur, mais Anaé était plus préoccupé par la découverte de l'appartement gigantesque, aux immenses baies vitrées.
"Je vous en prie, mettez-vous à l'aise."
Le premier réflexe d'Anaé fut d'observer la vue par les grandes vitres, ignorant complètement que les rayons du soleil rendaient translucide son chemisier blanc et offrait à Pete une jolie vue sur les formes du haut de son corps. Puis, elle se retourna, toujours inconsciente du jeu de transparence.
"Vous pensez vraiment que je pourrais être un modèle intéressant ?"
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Fait exprès ou non, le photographe reluqua un instant sous le chemisier grâce au jeu de lumière. Il ne pensait pas que le hasard était le fruit de ce résultat. Non, elle devait s'en douter, forcément. C'était en tout cas son avis personnel. Il opina de la tête quand à la question de la demoiselle.
Je le pense oui. Enfin, tout dépend ce que vous souhaitez montrer.
Il s'approchait d'elle d'un pas calme, perdant un instant la vision sur la poitrine en ayant changé de place. Au dehors le soleil diminuait lentement vers l'horizon. D'ici une à deux heures il fera nuit, mais c'est le cadet de ses soucis à ce moment là.
Vous avez une belle poitrine, je pense que c'est un atout intéressant. Attendez, laissez moi un instant.
Il s'excusait en partant sur le côté, vers l'un des portants. De sa position, elle pouvait sûrement distinguer des tenues. Outre des tenues classiques, il y en avait des plus exotiques, qui semblaient plus sortir d'un magazine de charme que d'une campagne publicitaire pour une grande marque. De toute façon, ce n'était pas vers là qu'il s'était dirigé. Non, il était face aux cintres soutenant des ensembles de lingerie. Il en passa plusieurs en revue, jusqu'à en sortir un. Il vérifia la taille, puis fit demi tour afin de revenir vers Anaé. Là, il lui tendit l'ensemble en question.
Ce doit être votre taille. Si vous voulez l'essayer, il y a une pièce pour vous changer, là bas.
En désignant une porte, puis il enchaînait.
Mais vous voulez peut-être faire des photos plus corrects. Je comprendrai tout à fait, le choix est votre.
Néanmoins en lui, son esprit lui criait d'accepter. De ce qu'il avait vu, il doutait même qu'elle refuse. Elle jouerait les effarouchées, pour finalement bien vouloir et se mettre en tenue. Ca, c'était le scenario dans sa tête, qu'il pensait déjà tout fait. Il laissait à disposition la tenue, pour de son côté aller vers les différents appareils photos à disposition. Il en prenait un, pas le spécial, et se mit en tête de le régler en revenant vers elle. Il lui jeta un coup d'oeil fugace, comme pour juste vérifier ce qu'elle faisait. En fait il attendait qu'elle se décide, qu'elle lui montre si elle souhaitait poser ainsi ou se changer avant.
Elle avait le choix, même si c'était un leurre. Il avait refermé sur elle son piège, en anticipant ses réactions. Il pouvait toutefois se tromper, mais les regards jetés par Anaé ne trompaient pas. Allait-elle vaincre sa timidité pour poser ainsi ?
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Anaé était flattée que Pete puisse penser qu'elle avait l'étoffe d'une mannequin, et il était vrai qu'elle avait une jolie poitrine bien ronde. Ses amies lui avaient dit que c'était un argument de poids avec les hommes, et elle savait qu'un bon modèle de lingerie devait porter autre chose qu'un bonnet A pour satisfaire son public...
Pete s'en alla fouiller dans les tenues, écartant les tenues froufrouteuses de cabaret, les éléments entièrement transparents et visiblement destinées à des photos plus "olé-olé", jusqu'à sortit un étrange ensemble.
"Ce doit être votre taille."
Anaé se précipita sur l'ensemble. Oui, Pete avait un sacré sens de l'observation, et sûrement un beau sens esthétique, car les couleurs lui iraient parfaitement au teint. Il avait dû longuement l'observer, et cela lui donna un petit coup de chaud. Elle jeta un coup d'oeil sur lui et rougit. C'est vrai qu'il était plutôt mignon...
"Mais vous voulez peut-être faire des photos plus correctes..."
Anaé fit non de la tête en emportant l'ensemble, sachant qu'il ne devait pas avoir envie de la voir renoncer, et qu'elle était déjà pleinement dans son rôle de modèle. Et l'idée de se montrer sous son plus beau jour devant ce photographe au beau sourire plaisait à Anaé. Elle se réfugia donc dans la petite pièce et y découvrit une chambre d'ami : un canapé lit, un petit meuble avec télé, et au fond, derrière un pan de mur à moitié ouvert, une salle de bain. Quel luxe ! Un placard, ouvert, était destiné à ce qu'elle suspende ses vêtements.
Anaé commença à déboutonner lentement son chemisier, qu'elle suspendit à un cintre, puis vérifia l'ensemble présenté par Pete : il se composait d'un mini-short en jean savamment élimé et d'un corset en lingerie d'un rose poudré, réhaussé d'un peu de froufrous noirs et de petits noeuds dans un style très "girly". Anaé dégrafa son soutien-gorge, libérant sa jolie poitrine, qu'elle caressa un peu. Elle en prenait soin. Puis, elle retira sa jupe et la fixa sur un autre cintre. Se mirant un instant dans une glace, elle s'amusa à se demander ce que Pete avait pu penser de ses cuisses et se des fesses bien arrondies. L'idée qu'il puisse la désirer lui traversa l'esprit, mais elle se réfugia derrière l'idée qu'étant photographe, il avait dû en voir bien d'autres, bien plus jolies qu'elle. Impatiente, elle enfila le corset, qui s'avéra particulièrement doux mais un peu juste au niveau de sa poitrine : un instant, Anaé se demanda si elle ne venait pas de gagner un bonnet ! C'était un effet d'optique plutôt flatteur, et le corset gainait ses quelques kilos en trop, que personne n'avait jamais vu... Pete allait adorer !
Puis, Anaé retira son mini-slip et prit conscience de son émoi. Etait-elle excitée par la situation ou par Pete ? Anaé n'aimait pas se retrouver ainsi, si faible, si facilement esclave du désir. Elle n'avait pas envie que se réveillent ces idées de luxure qui lui traversaient parfois l'esprit...
Impatiente, elle passa le string rose poudré assorti au corset, qui lui allait comme un gant, et passa un certain temps à le réajuster, pour qu'il suive parfaitement ses courbes. Enfin, ce fut le tour du mini-short en jean, dont la découpe taille-basse laissait visible les lanières du string et laissait apparaître le début de ses hanches. Elle était diablement sexy en se regardant dans le miroir.
"Je suis prête ! J'arrive !"
Anaé était à la porte lorsqu'elle se souvint qu'elle avait laissé ses sous-vêtements posés sur le canapé. Elle haussa les épaules et décida qu'il n'y avait pas à craindre les pervers ici...
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Le temps fila comme du sable entre ses doigts. Il n'eut pas le temps de finir de régler l'appareil que déjà elle lui parlait, revenant de la cabine d'essayage. Perdu dans ses réglages, il n'avait rien vu venir, et se tourna pour tomber nez à nez avec la jeune femme dans une tenue sexy sans être vulgaire. Elle avait beau se déprécier au départ, la tenue la mettait en valeur et la rendait des plus désirables. S'en rendait-elle compte ? Elle verra peut-être une légère rougeur sur les joues du jeune homme, s'effaçant bien vite pour laisser place à un sourire cordial.
Très bien, ça vous va à ravir. Juste un instant.[/b]
Il finissait de régler ce qu'il avait en cours, puis alluma les lampes d'éclairages, rendant la pièce d'un seul coup bien plus lumineuses. On aurait dit que le soleil filtrait par d'immenses baies vitrées, mais ce n'était que les lampes qui en reproduisaient l'effet. D'un signe de main, Pete désigna la toile pour qu'elle prenne place devant cette dernière. Plusieurs blocs carrés de différentes tailles permettaient de s'asseoir, de s'allonger ou de prendre des poses. Mais il ne lui imposa rien vis à vis de ça, du moins pas directement.
Ce que vous allez faire maintenant, c'est que vous allez prendre la pose, le plus naturellement que vous le pouvez.[/b]
Se tenant derrière l'appareil, il attendit et prit une première rafale de quelques photos. Elle ressortait bien, elle se mettait en valeur, mais elle semblait un peu crispée ou anxieuse, c'était sûrement la première fois qu'elle faisait ça. Il posa l'appareil sur le trépied, pour lui parler directement.
Attendez, vos mouvements sont trop empruntés. Vous devez vous détendre. Pensez à des choses agréables. Pensez ... Que vous voulez me séduire. C'est le meilleur moyen pour prendre des poses naturelles, de ne pas jouer le jeu, de le faire concrètement.[/b]
Et part la même, une façon de la faire entrer dans son jeu. Allait-elle se prendre au jeu justement ? Il repassa derrière l'objectif, et prit de nouvelles photos. Elle se libérait un peu plus, et il lui proposa de tourner sur elle même, ou de s'asseoir sur l'un des blocs, de croiser les jambes, les décroiser, faire un clin d'oeil. Des choses simples mais qui pouvait l'aider à se mettre dans son rôle de modèle. Pourtant, après peut-être cinq minutes de prises, il stoppa à nouveau, dépassant le trépied pour venir lui parler.
Vous avez fait pas mal de bons clichés, mais ça ne suffit pas. La question est, voulez vous prendre des photos banales, ou vous mettre en valeur ? Regardez ... Mettez le comme ça.[/b]
Il se rapprocha d'elle, et les doigts effleurèrent le string qui dépassait sur le côté. Dans les mouvements effectués, le sous vêtement était redescendu et disparaissait presque entièrement sous le short en jean. Il tira doucement dessus, le remontant pour montrer de chaque côté le fin tissu. Le mouvement fit tirer un instant le string contre l'entrejambe d'Anaé avant qu'il ne le relâche.
Ca vous donne un côté bien plus sexy comme ça. Mais vous pouvez faire mieux. Faites en sorte que je vous désire.[/b]
Il la mettait carrément au défi. On aurait pu croire que c'était là la phrase d'un professionnel essayant de booster son modèle. Et en quelque sorte, c'était de ça qu'il s'agissait. Mais en même temps il voulait l'amener à se donner petit à petit, jusqu'à atteindre un point de non retour où elle ne pourrait plus nier ce qu'elle cachait, et dont il comptait bien profiter. Il retournait derrière l'objectif, lui jetant un bref coup d'oeil avant de cacher son visage derrière l'appareil.
Une dernière série et nous changerons de tenue.[/b]
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Pete était en train de bricoler son matériel lorsqu'elle se présenta à lui. Il lui sourit et sembla ravi de la voir, mais sans plus. S'il la complimenta sur sa tenue, il semblait bien plus préoccupé par le réglage de ses spots, qui inondèrent de lumière le salon. Il se fit très professionnel et ses instructions furent simples et suffisamment évasives pour lui permettre de se prêter au jeu en toute liberté. Elle n'osait pas néanmoins se faire trop aguicheuse, de peur de se montrer maladroite et/ou vulgaire.
"Pensez...que vous voulez me séduire..."
"Voulez-vous prendre des photos banales ou vous mettre en valeur ?"
Il semblait penser qu'elle savait y faire, mais elle rougissait de son inexpérience. Lorsqu'il vint à elle et remonta son string, elle ressentit la caresse du tissu sur son intimité et ferma les yeux pour se concentrer, mais son sexe réagit aussitôt en s'humidifiant. Elle aimait, la nuit, frotter son bonbon intime avec sa culotte et cette caresse lui était particulièrement douce. Et là, faite pas un jeune homme si mignon...
*Tu aimerais qu'il tire plus fort, que ton string écarte tes lèvres baveuses et fasse rouler ton clitoris déjà gonflé...*
Anaé sursauta et rougit. Elle ne voulait pas entendre cela, et Pete la vit sûrement se montrer un peu maladroite.
"Faites en sorte que je vous désire."
Elle hésita et prit une pose sexy qu'elle avait vue, à quatre pattes, le dos cambré et creusé, son string apparaissant presque entièrement entre ses fesses. Il était tendu et appuyait tendrement sur son point sensible.
*Tu aimerais qu'il vienne caresser tes fesses, tire ton string et glisse sa grosse queue entre tes cuisses humides...*
Elle rejetait ces mots en bloc, mais ils l'excitaient et elle redressa le buste pour mettre en avant sa poitrine. Pete semblait satisfait et la mitraillait.
"Une dernière série et nous changerons de tenue."
*Et s'il venait t'aider à te déshabiller, en t'arrachant tes vêtements, en te baisant partout...*
"Je suis désolée de paraître aussi maladroite, je n'y connais pas grand-chose en séduction, je n'ai même pas de petit ami..."
Anaé rougit de ses propres mots, consciente qu'elle venait d'avouer qu'elle n'était qu'une godiche de campagnarde...
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La dernière pose prise par la jeune femme avait tout sauf de l'innocence en elle. Provocatrice, à la limite de l'indécence, elle savait se mettre en valeur pour essayer de paraître désirable, comme il le lui avait demandé. Il fit donc plusieurs photographies d'elle en tournant afin de la prendre sous toutes les coutures. Dans son pantalon il sentait poindre une érection qui n'allait pas se calmer si elle continuait à se comporter de la sorte.
Les mots d'Anaé firent sourire le photographe. Célibataire ? Mais pas dénuée de compétences, elle n'aurait pu le nier. Il déclencha le flash deux autres fois, avant de laisser l'appareil contre son torse, tenu par la lanière autour de son cou.
Vous n'avez pas à être désolée, vous vous débrouillez très bien.
Il lui tendit la main afin de l'aider à se redresser d'une poigne puissante. Elle était en train de basculer, de se prendre au jeu. Sous peu, il pourrait peut-être abuser d'elle. Mais il prenait son temps, autant pour son propre plaisir que pour la piéger un peu plus. Une fois la demoiselle debout, il reprit la parole.
Nous allons pouvoir essayer autre chose.
Il la laissait libre d'aller se changer. Sa main venait à la poche de son pantalon, et si elle était attentive, elle verra qu'en fait il remettait "droit" son membre, histoire de ne pas avoir une bosse trop visible. La main revenait à son appareil, il affichait un sourire cordial.
Il y a plusieurs ensembles de lingerie que je peux vous proposez, sauf si vous souhaitez garder celui que vous avez.
Sur le portant le plus proche, il désigna une zone, et s'en approchant il tira plusieurs ensembles. Un rouge, un orange, un noir et un bleu clair. Le seul point commun était le côté sexy de chacun. Des strings, des shortys en dentelle, des soutien gorges échancrés, et pour le rouge, des bas et des porte-jarretelles. Comme si de rien n'était il se détournait, la laissant faire son choix quand à sa prochaine tenue, pendant qu'il allait transférer les photographies sur l'ordinateur portable qui attendait sur le bar du coin détente.
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Lorsqu'il l'aida à se redresser, Anaé sentit la chaleur de la main de Pete et rougit aussitôt. Il la félicitait, bien qu'elle se soit sentie indécente, et il lui montra une pile d'ensembles de lingerie de choix, assez sexy, pour la série suivante. Elle le vit mettre la main dans ses poches de pantalon, sûrement pour chercher une nouvelle pellicule, pendant qu'elle fouillait dans la lingerie, sans se douter qu'il devait observer avec intérêt ses petits mouvements de hanche et l'arrondi de ses fesses.
Finalement, elle emporta tout.
"Je vais prendre tout, je ferai mon choix ! Vous aurez la surprise !"
Anaé retourna dans la chambre et retira son short d'un mouvement de hanche sensuel. Puis, elle dégrafa avec quelques difficultés le corset, puis abandonna le string rose, qu'elle découvrit tâché de désir. Elle espérait que ses pensées et ses envies se calmeraient un peu durant la prochaine séance ! Elle enfila aussitôt un shorty orange, transparent au niveau des fesses et échancré en forme de string, et un mini-bustier assorti, qui lui fit prendre conscience de la lourdeur de sa poitrine. On aurait dit qu'elle venait de gagner un bonnet ! C'était impensable ! Elle haussa les épaules et se mira un instant. Pete allait-il la trouver jolie ? Cette seule pensée la fit rougir.
"Je suis prête !"
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Pendant l'absence de la jeune femme, le photographe transféra les photographies, et les regarda un moment sur l'ordinateur. Sans avoir la taille mannequin ou un visage totalement parfait, elle avait du charme et des courbes des plus attirantes. C'était peut-être étrange pour un photographe de mannequins, mais Pete n'était pas friand des femmes trop fines, sans forme. Alors forcément, avec Anaé il se sentait assez gâté. Il était en train de zoomer sur le cul rebondi de la jeune femme lorsqu'elle réapparut dans la pièce. Instinctivement il délaissa l'ordinateur pour relever le regard sur elle et la détailler, fermant au passage le portable en revenant à elle.
Elle avait choisi un bel ensemble, il n'y avait rien à redire. Et du coup, il resta muet de longues secondes. De quoi la laisser douter, puisqu'il la reluquait de haut en bas, et se mit à la contourner pour la voir sous toutes les coutures. Quand enfin il eut fait le tour d'Anaé pour revenir face à elle, il opina lentement de la tête.
L'ensemble vous va très bien. Il vous met bien en valeur.
En disant ces mots, le jeune homme lèvera une main pour venir soupeser l'un des seins d'Anaé, comme pour bien souligner ses dires. Cela pouvait passer comme un geste d'un professionnel jaugeant un modèle, mais il n'en était rien. Il se faisait simplement plaisir à la caresser de la sorte, aussi fugace que ce fut.
La main ôtée, il reculera jusqu'à revenir à l'objectif.
On va faire deux séries. La première plutôt orientée sur la présentation de la lingerie. Des poses simples, servant simplement à mettre en valeur les vêtements. Puis une seconde, ou vous vous mettrez en valeur vous.
A hauteur du trépied, le jeune homme fera de nouveaux des photos, en demandant à la jeune femme de se placer debout, et de prendre des poses bien moins suggestives qu'au départ, du moins pour la première série. Lorsqu'il eut pris une vingtaine de photos, il s'arrêta pour s'adresser à nouveau à elle.
Bien maintenant, à vous de jouer. Soyez sensuelle et désirable. Vous avez déjà dû charmer un homme non ? Allez y, donnez moi l'impression que vous voulez que je vous possède.
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Pete la regarda avec intensité, puis lui tourna autour doucement, avant de flatter ses formes en expert. Mais ce bref contact avec sa poitrine eut un effet ravageur sur Anaé, dont les tétons se mirent à durcir instantanément, semblant presque crever les bonnets renforcés du mini-bustier. Sa peau se hérissa d'une douce chair de poule et elle se félicita de s'être récemment épilée ! Elle espérait que les photos allaient être à la hauteur des attentes du photographe.
La première série commença, Pete se montra dirigiste, et Anaé très obéissante. L'ensemble lui allait à merveille, mais, si elle se sentait à l'aise au début, elle le sentait comme rétrécir. Peu à peu, il lui semblait que sa poitrine compressée gonflait et que le shorty-string découpait un peu plus son fessier. Chaque mouvement devenait l'objet de nouvelles interrogations sur ses véritables mensurations, et les rares fois où son bassin devait bouger, elle sentait le tissu frotter sensuellement ses parties intimes.
Puis, ce fut la seconde série et Anaé se fit volontairement plus chatte. Elle n'avait pas l'habitude de charmer, mais l'attitude de Pete la séduisait, et ce jeu, au lieu de l'empourprer, lui transmit une douce chaleur qu'elle glissa dans ses gestes, ses mimiques, ses postures. En peu de temps, elle offrait son décolleté à l'objectif de Pete, qui aurait facilement put s'enfoncer entre ses deux globes tendus en avançant de quelques centimètres, avec une moue aguicheuse...qui céda à un cri de stupeur quand l'agrafe du mini-bustier sauta, libérant d'un coup sa magistrale poitrine. Anaé tenta en vain de cacher sa poitrine, mais les rafales de flash avaient sûrement dû voler de nombreux clichés de ses seins nus et tendus.
Anaé était rouge de honte, et devint carmin lorsque son regard errant tomba sur le pantalon de Pete, déformé par une bosse peu discrète...
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L'appareil continuait à cliqueter à mesure que Pete enchaînait les photos sous toutes les positions qu'elle voulait bien lui proposer. Il retrouvait partiellement celle qu'il avait capturé sur les photos prises à la dérobée avec son appareil spécial. Il allait lui demander de passer à une autre tenue quand le destin lui vola la parole : le bustier venait de céder, alors qu'il envoyait la dernière rafale de photos. Ca ne dura pas plus d'une seconde, mais il était certains d'avoir capter l'ensemble du moment : la délivrance de la lourde poitrine, l'expression de stupeur peinte sur le visage d'Anae, puis sa honte et sa tentative de cacher une poitrine bien trop grosse pour être totalement hors de vue.
Se mordant la lèvre inférieure, le jeune homme réprima un sourire. Il voulait afficher une moue embêtée, et détourna l'objectif. Quoiqu'il dise, elle allait se sentir mal à l'aise. "C'est pas grave", ou ce genre de répliques, ne ferait que la conforter dans le fait qu'elle n'aurait pas dû poser, encore moins dans cette position. Du coup, il préféra tenter tout autre chose.
Il déposa son appareil sur la table de travail, et fit quelques pas, venant directement vers la demoiselle. La toisant d'un regard bienveillant, il resta immobile quelques secondes, à la sonder et en prenant soin de ne pas trop reluquer sa poitrine. Puis il leva une main, et lentement il la porta à celle d'Anaé afin de lui faire lâcher un sein. Sa main remplaça celle de sa modèle, et il soupesa le sein appréciable, rond et chaud, plein de la vigueur de la jeunesse.
Tu n'as pas à avoir honte, tu as une très belle poitrine. Elle mérite d'être immortalisée également.
Le sourire toujours avenant, il effleura de son pouce l'aréole du sein, le bout du doigt titillant un instant le têton avant que la main ne s'évade, délivrant le sein de sa présence. Déjà le photographe s'en retournait vers son appareil, tournant le dos à Anaé. Il bandait comme un âne de ce simple contact, qui était en réalité bien plus. Il s'était permis de la tutoyer, signe qu'il n'était plus vraiment dans le cadre professionnel. Il reprit en main l'appareil, mais ce qu'il sentait toujours sous sa peau c'était le souvenir de ce sein pulpeux qu'il avait soupesé. Se retournant vers elle, il levait à peine son appareil.
Je suis sûr que tu peux faire bien mieux. Fais toi désirable. Donne envie ...
Le visage de Pete disparaissait à moitié derrière l'appareil quand il s'apprêtait à la photographier. Ses prochains mots pouvaient la choquer, mais il avait d'en l'idée qu'il en serait tout autre, bien au contraire.
Donne moi envie de te baiser.
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Anaé fut transpercée par la honte, la stupeur et la panique lorsque ses seins jaillirent du mini-bustier dégrafé. Puis, alors qu'elle tentait de dissimuler sa nudité dans un élan de dignité, elle s'était soudain sentie écrasée par la présence de Pete. En un instant, il avait déjoué sa garde, la faisant relâcher ses bras qui couvraient ses seins, et il avait pu caresser son téton d'un geste simple et sans la moindre hésitation. Et il s'en retourna à son appareil avec ce sourire effronté, son pantalon tendu et son détachement apparent. Elle l'écoutait à peine, encore sous le choc, quand il la regarda, l'appareil la visant, et lui lança :
"Donne-moi envie de te baiser"
Elle aurait dû s'enfuir, manifester sa colère, se cacher... Mais sa seule réaction fut de se figer en sentant son sexe s'ouvrir comme une fleur, son désir couler doucement dans le fond de son string et ses seins se tendre comme sous le coup du froid. Ces quelques mots venaient d'allumer en elle un brasier qui la fit prendre des couleurs et décupler son énergie. Elle relâcha sa poitrine au maintien parfait pour ramasser son mini-bustier, l'observa et le lança au travers de la pièce.
"Tu as déjà envie, Pete... Ce sont...mes seins qui te plaisent ?"
Et, sans trouver l'origine de sa fougue, elle les prit en coupe, les offrant à l'objectif avec une moue provocante, les compressant pour les faire prendre plus d'ampleur, jouant avec ses tétons en grimaçant, en soulevant un pour le mettre à la portée de sa bouche.
"Tu as envie de me baiser, Pete ?"
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Il redoutait sa réaction, mais au final elle fut conforme à ses attentes. La petite vicieuse qui se cachait là dessous apparaissait, se livrait à Pete et elle dévoilait à présent sa véritable nature. A partir de cet instant, il sut qu'elle ne sortirait pas de cette pièce sans qu'il ait pu partager plus qu'une séance photo. L'appareil flasha plusieurs fois la poitrine mise en valeur par Anaé, les tétons pointés vers l'objectif et le regard mutin de la demoiselle. Les dernières barrières cédaient, même s'ils n'avaient rien faits ils n'étaient en rien dupes sur l'issue du shooting.
Comme elle léchait son téton et le provoquait, Pete se sentait bander d'autant plus. Il était rarement tombé sur une femme aussi désireuse et provocante, surtout en un si court laps de temps. Il avait visé juste en amenant Anaé ici. Il devait répondre, mais cette réponse là tarda tant il se concentrait sur ses photos et sur son modèle.
Je ... J'en ai très envie.
L'appareil se baissa, et il se rapprocha dangereusement de sa modèle. D'un regard complice, il lui désigna la porte qui donnait sur la petite pièce où elle s'était changée.
Tu devrais changer de tenue, et j'immortaliserai tout ça.
Dépassant Anaé, il prit le chemin de la chambre réquisitionnée comme cabine d'essayage. Une fois à l'intérieur il prendra place sur un coin du lit, assis et ne cachant pas la bosse qui déformait son pantalon et laissant présager d'un lourd morceau. L'appareil toujours en main, il attendit qu'elle choisisse des habits, décidé à la photographier pendant qu'elle se déshabillerait, puis qu'elle passerait les nouveaux. Et bien entendu, il s'attendait à ce qu'elle fasse cela avec grâce et envie, mais il ne pensait pas à avoir à donner cet ordre, elle le comprendrait d'elle même.
Tu crois que tu vas me faire craquer ? Que je ne vais pas résister à t'imposer ma queue dans la bouche ?
Les mots étaient volontairement crus pour la provoquer, l'attiser et la troubler. Oh, elle n'aurait pas de mal à le faire craquer, c'était certains, mais ça elle ne le savait pas, elle pouvait bien le croire maître de lui même et de ses pulsions. Ca n'empêchait pas le jeune photographe de jouer le jeu et de faire monter la pression et la tension jusqu'à temps de craquer.
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L'aveu d'Anaé la plongea dans une volonté de séduction hystérique. Elle était assez novice dans le domaine des attitudes masculines, mais le sexe de Pete devait être bien gros pour ainsi déformer son pantalon, un aveu supplémentaire qui enflammait un peu plus le désir d'Anaé. Et maintenant, il se rapprochait, touchant presque ses seins du bout des doigts. Elle sentait son souffle sur ses formes et elle était prête à baisser son shorty lorsqu'il lui conseilla de changer de tenue. Avant qu'elle n'ait répondu, il s'était glissé dans la chambre où elle se changeait habituellement et où elle avait laissé traîner ses sous-vêtements remplis des humeurs de son désir.
Elle se dirigea vers le portant et l'entendit lancer :
Tu crois que tu vas me faire craquer ? Que je ne vais pas résister à t'imposer ma queue dans la bouche ?
Cela aurait dû la choquer, mais le résultat ne fut qu'une vague supplémentaire d'excitation. Il l'attendait, il avait envie d'elle...
*Si cela se trouve, il est déjà en train de s'astiquer le membre sur ton petit slip couvert de mouille. Tu imagines son gros sexe glissant dans le tissu, imaginant que ce sont tes lèvres intimes, coulant de pré-sperme dans ce substitut de chatte humide ?...*
Se plaquant contre le mur, Anaé glissa sa main dans son shorty, découvrant son sexe ouvert et trempé. Elle n'aurait jamais dû, mais elle en avait tellement envie qu'elle s'autorisa à enfoncer un doigt en elle, puis deux, la faisant doucement gémir. Puis, elle retira le shorty, goûta ses doigts luisants, et tenta de se concentrer sur sa tenue. Un malin sourire lui vint : il voulait la voir se déshabiller ? Il allait en baver !
Elle le fit un peu languir et apparut dans l'encadrement de la porte avec un sourire vicieux, d'autant plus lorsqu'elle vit qu'il avait déplacé les sous-vêtements usagés. Elle le vit écarquiller les yeux devant sa tenue de militaire sexy : des bottines coquées marrons, un short imprimé militaire très moulant, d'où émergeaient les lanières d'un string vert d'eau, et une brassière du même vert couverte d'une boléro sexy vert kaki. Le tout avec une casquettes kaki et des lunettes noires, lui donnant un air à la Lara Croft et faisant naître un nouveau sursaut dans le pantalon de Pete.
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Il pensait qu'elle allait venir s'habiller dans la chambre, comme les premières fois. Si bien qu'il fut étonné de ne pas la voir venir de suite. Que faisait-elle ? Il se le demandait bien. Elle hésitait ? Elle changeait d'avis ? Non, ça n'était pas très cohérent. Sa main frôla sur le lit ce qui semblait être la culotte de sa modèle. A voir l'état de cette dernière, elle était déjà excitée avant même les essayages. Elle avait bien caché son jeu à ce moment là.
Il attrapa le bout de tissu, fixant la tâche qui auréolait le fond, symbole du plaisir déjà ressenti, quand elle franchit la porte dans une nouvelle tenue. C'était donc ça, elle avait pris le temps de changer de tenue afin de venir le voir déjà habillée. Elle avait mis une tenue de militaire plutôt sexy. Le contraste était amusant, car elle n'avait ni la carrure ni l'autorité d'une militaire. Néanmoins la tenue en elle même lui allait comme un gant et la mettait agréablement en valeur. Pendant quelques secondes, Pete resta immobile à la fixer, avant de se relever. Il la dominait de plus d'une tête, et lorgna un instant vers la poitrine engoncée dans la brassière. A voir le tissu, il avait l'impression qu'elle ne portait pas de soutien gorge là dessous. Il la contourna lentement, l'observant comme un objet, sous toutes les coutures. S'arrêtant derrière elle, il prit une photo de sa chute de rein où le string apparaissait clairement.
Tu as bon goût.
Il parlait de la tenue, mais elle pouvait tout aussi bien penser qu'il la trouvait à son goût à lui. Levant une main, il saisit le string dépassant et tira dessus, le remontant et par là même enfonçant la partie centrale dans l'abricot trempée de la jeune femme. Le sous vêtement dépassait à présent largement, jusqu'au dessus des hanches.
Je suis sûr qu'il est trempé comme ta culotte ...
Un bruit de fermeture éclaire parviendra aux oreilles d'Anaé, alors que Pete ouvrait son pantalon. Il restait dans son dos, la privant de la vision de ce qu'il faisait : il déballa sa queue hors du caleçon et du pantalon, le membre épais venant frôler les fesses de la demoiselle contre le short. Lentement, il fit un pas en avant, immisçant le pal de chair entre les cuisses de la demoiselle. La queue par sa taille en vint à dépasser devant, laissant deviner à Anaé le gland tendu et violacé. Le torse contre le dos de la modèle, Pete se délectait de ce qu'il ressentait. Il abandonna son appareil afin d'avoir les deux mains libres, et les remonta sur la poitrine d'Anaé. Palpant au travers du tissu, il tira ce dernier, le malmena pour faire jaillir les seins par au dessus, déformant la brassière pour son bon plaisir. De par sa position, il apercevait la poitrine imposante et désormais à nue.
Je crois qu'en fait, tu n'auras pas grand chose à faire pour que je craque.
Il partit d'un rire léger en disant ces mots. Pourtant, comme auparavant, il se déroba du contact de la jeune femme. Otant sa queue d'entre ses cuisses il se recula, afin de retrouver sa place sur le lit. En position assise, les jambes écartées, elle avait tout loisir d'observer sa queue à présent à nue et caressée par de lents vas et viens par la main de Pete. Il fixait la demoiselle avec un air de défi. Allait-elle se contrôler et assurer le déshabillage comme il l'avait demandé au début, ou bien vouloir le sentir près d'elle encore ?
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Désormais, Pete tournait autour d'elle comme un prédateur et un propriétaire, et sa maîtrise était telle qu'Anaé en fondait de désir. Elle ferma les yeux pour tenter de reprendre le contrôle de sa respiration et de son coeur qui tambourinait. Elle entendit l'appareil photo, elle était à sa merci, et cela l'excitait.
"Tu as bon goût"
Elle sentit une main sur ses hanches, lissant son string sorti, puis elle se sentit agrippée. Le sous-vêtement lui rentra instantanément entre ses lèvres intimes, frottant son clitoris déjà fortement en émoi, et Anaé retint difficilement un cri de plaisir mêlé de surprise.
"Je suis sûr qu'il est trempé comme ta culotte..."
Et elle perçut le bruit du pantalon ouvert de Pete. En un instant, elle se retrouva avec un sexe d'homme entre ses cuisses : Pete venait de libérer son membre et l'avait collé entre ses cuisses à elle, lui laissant le loisir de découvrir sa longueur et sa dureté. Anaé n'avait pas beaucoup l'expérience des hommes, mais elle sut qu'elle était tombé sur un "très grand garçon". Elle restait hypnotisée par le gland violacé, légèrement luisant, et se laissa faire lorsque Pete fit jaillir ses seins nus à l'air libre. Puis, il s'installa pour l'attendre, en avouant qu'il était déjà au bord de l'explosion. Et Anaé était totalement subjuguée et paralysée...
"Je crois, ma chérie, qu'il faut que je prenne la main..."
Pete ne remarqua sûrement rien : un changement d'éclat dans les yeux, un mouvement de l'échine, un sourire particulièrement pervers. Selena venait de s'emparer d'Anaé et allait bientôt s'attaquer à Pete avec appétit. Anaé était tellement chaude qu'elle n'avait pu lui résister bien longtemps. Maintenant, Selena allait pouvoir profiter du sexe endiablé. Elle fit dos à Pete et retira son short, lui faisant découvrir ses belles fesses rondes séparées du fin tissu du string remonté, et retira la brassière, mais renoua le petit boléro imprimé militaire de façon à compresser sa poitrine et à offrir un décolleté encore plus avantageux, avec ses tétons tentant de plus de percer l'étoffe. Puis, elle se retourna, lascive et outrageusement sexy, son string tâché de cyprine, et vint effectuer une petite danse devant Pete, qui se caressait doucement. Elle frotta sur son visage son pubis trempé, l'étouffa dans sa poitrine gonflée, puis s'installa sur ses jambes, face à lui, branlant son sexe dur face à son string trempé.
"M'est avis que cela suffira pour que tu craques...une première fois..."
Et Selena embrassa Pete avec ces baisers dont elle avait le secret. Un simple contact sur ses testicules et elle s'assura qu'il ne débanderait pas de sitôt et que son membre tressautant déjà allait cracher des litres de plaisir !
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Dans une position attentiste, le jeune homme se délectait de la voir en plein émoi. Et effectivement, il était loin d'avoir deviné qu'elle était en fait passer dans un autre état d'esprit, que la personne à laquelle il parlait un instant auparavant avait "changé". Le spectacle était à la hauteur de son envie, et il devait se refréner lui même afin de ne pas trop s'exciter en se touchant. Il ne voulait pas craquer trop vite.
Plusieurs fois elle se frotta à lui pendant qu'elle se déshabillait, jouait avec ses vêtements pour l'allumer un peu plus. Le sexe turgescent ne débandait clairement pas, au contraire. Quand elle vint s'installer sur lui et frotter son entrejambe contre la queue dure, il vit là le signal qu'il allait pouvoir profiter d'elle. Malheureusement - ou heureusement ? - il n'eut pas le temps d'aller plus loin. Il avait bien entendu les paroles d'Anaé, mais il ne comprit pas de suite la portée de ces dernières. Le plaisir l'avait submergé d'un coup, sans qu'il ne puisse rien retenir. Tous ses efforts gâchés en un instant totalement incompréhensible pour lui. Elle avait à peine effleurer ses couilles, et il eut ce spasme incontrôlable.
Le résultat était à la hauteur des attentes de la jeune femme en tout cas. Le sperme brûlant gicla subitement contre le string, le trempant de l'extérieur. Les jets s'étirèrent sur le ventre de la jeune femme et le sien, au gré des gémissements de plaisir de Pete qui sentait qu'il se vidait comme jamais. Lorsqu'enfin les jets cessèrent, les deux bas ventre étaient maculés de foutre, d'une quantité anormalement abondante. Pete jeta un coup d'oeil incompréhensible à la demoiselle : il se sentait un peu honteux d'avoir joui si vite, mais en même temps il ne comprenait pas d'où venait tout ce sperme. Quelque chose d'étrange se passait, et il n'était pas près de comprendre quoi.
Tu ... Es douée on dirait ...
On sentait l'hésitation dans la voix de l'homme, qui essayait de mettre des mots sur quelque chose qu'il ne saisissait pas. Néanmoins il bandait toujours comme un âne, le membre luisant du sperme encore chaud ayant coulé tout du long. Il n'allait pas trouver. C'était la rapide conclusion qu'il s'imposa : effectivement il y avait une part d'inconnue, mais il n'avait pas l'explication, et il préférait profiter de la situation que de retourner le mystère dans tous les sens. Il porta alors une main dirigiste sur la nuque de la jeune femme, et en appuyant dessus il l'incita à descendre, à reculer entre ses jambes ouvertes, de manière à la placer face à son membre et à son bas ventre où l'on devinait aisément les trainées de sperme.
Commence par me nettoyer !
L'ordre n'en était pas un, il le disait plutôt comme un jeu, un défi lancé à la demoiselle.
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Selena poussa un feulement ravi quand Pete se mit à jouir, laissant échapper un flot de sperme gigantesque et terriblement appétissant. Il semblait ne pas comprendre ce qu'il se passait : le fait qu'il ait expulsé tant de semence, qu'il bande encore ou qu'elle ait réussi à le faire partir aussi vite... Peu importait, Selena savait que les hommes préféraient l'action à trouver une explication. Et il lui donna pleinement raison en tentant de lui intimer l'ordre de le nettoyer.
Elle se leva et fit glisser le long de ses fines jambes le string encore maculé de sperme et de cyprine. D'un geste agile, elle le ramassa, essuya un peu du mucus blanchâtre qui reposait sur son ventre, et passa un doigt sensuel sur sa fente intime.
"Je vais nettoyer ce que j'ai causé...Et toi, tu vas faire pareil."
Elle le repoussa sur le canapé sur lequel il était assis et l'enjamba en 69. Elle savait que son sexe perlait déjà de désir et qu'il allait pleuvoir sur son visage. Avant qu'il ne manifeste la moindre protestation, elle commença à aspirer les résidus de sperme sur son gland, lui arrachant un gémissement...
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Un gémissement franchit les lèvres de Pete. Comment résister à l'envie et à la demande de la jeune modèle ? Le meilleur moyen était de succomber à la tentation. Prenant place sur le canapé, il l'accueillit volontiers au dessus de lui. Le petit cul bombé d'Anaé le narguait, et sa fente détrempée lâchait déjà quelques gouttes épaisses sur son visage. Il n'avait jamais vu une vulve aussi humide et chaude, ce devait être excitant de s'y enfoncer comme dans du beurre ...
Redressant le visage, il porta ses lèvres au clitoris de la jeune femme, et le suçota entre ses lippes. La petite perle de désir se voyait couverte de coups de langue plus ou moins appuyés, pendant que les mains investissaient les fesses d'Anaé pour les malaxer. Dans le même temps, il laissait son membre à la merci de cette dernière, qui semblait prendre un malin plaisir à le nettoyer comme convenu.
Il ne débandait pas, mais ça ne l'étonnait pas : il était du genre endurant, et ce n'était pas rare qu'il baise plusieurs fois d'affilés jusqu'à épuisement. Néanmoins, il ne retrouvait pas ici la sensation qu'il avait d'habitude : cette phase réfractaire, après l'orgasme, ou il se sentait moins sensible et pas enclin à avoir un autre orgasme de suite. Là, nulle sensation du genre, il était comme au départ de leur rapprochement, sentant le désir monter et descendre au rythme des coups de langue de la modèle. Il aurait voulu lui demander pourquoi, mais il n'avait pas le coeur à rompre ce qu'il faisait.
Alors que la bouche de la demoiselle se refermait sur le gland pour le suçoter, il sut qu'il n'allait pas tenir très longtemps à nouveau. Elle réveillait en lui des pulsions animales et des désirs bien trop forts. Relâchant le clitoris, il passa sa langue sur toute la longueur de la vulve, récoltant de la cyprine quand cette dernière ne coulait pas sur son visage. La langue se fourra dans l'antre, léchant les parois et les lèvres fines et sensibles. Chaque mouvement était un supplice pour lui, et sa queue lui donnait l'impression de vouloir exploser à tout moment. Il sentait le moindre effleurement de la langue d'Anaé sur sa bite, l'étau de ses lèvres qui se faisait joueur ... Les mains relachèrent le cul charnu d'Anaé, afin de se porter subitement à la tête de cette dernière. La tenant à deux mains, il lui enfonça la bouche plus avant, le membre prenant possession de la bouche mais également de la gorge de l'étudiante.
Il voulait parler, dire ce qui allait se passer, mais au fond, à quoi bon des mots quand l'acte était si parlant ? Le foutre gicla avec la soudaineté et l'abondance du premier orgasme. La semence épaisse remplissait la gorge de la belle fille, et la source ne semblait pas vouloir se tarir. Il gémissait au gré de son orgasme, entendant les bruits qu'elle était obligée d'émettre pour avaler. Il se relâcha, le coeur battant à tout rompre : la tête retrouva le canapé, le souffle court et les idées confuses alors que le sperme arrêtait lentement de s'écouler, mais qu'il ne retrouvait toujours pas les mêmes sensations que "d'habitude". Cela avait une part inquiétante, mais l'excitation et le sentiment de toute puissance que cela lui donnait couvrait aisément la peur de ces efforts surhumains.
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Le 69 était devenu acrobatique, mais Selena adorait cela. Pete était doué, très doué, et le corps d'Anaé tressaillait à chaque coup de langue sur son intimité. Elle en dégoulinait pendant qu'elle suçait avec application ce qu'il restait de l'éjaculation du photographe. La sensation devait lui être bien agréable, car il saisit sa tête pour l'appuyer sur sa queue, si dure et longue qu'elle se mit à investir la gorge d'Anaé. Selena la tapissa aussitôt d'une surface soyeuse et adapta la gorge à ce sexe, comme un écrin. Il commençait à être entreprenant, et elle aimait ça ! Il la possédait par la bouche, et c'était délicieux !
Ce genre de traitement n'était pas éternel. Si Selena pouvait l'endurer, elle savait que Pete ne le pourrait pas sans son aide...et elle n'avait pas envie d'épargner Anaé. Elle sentit grossir le désir, la pression dans le sexe de Pete et sut qu'il allait gicler bien avant l'imminence, mais elle voulait le sentir se vider en elle. Elle ne fut pas déçue : il se déchargea dans sa gorge avec violence, l'obligeant à en laisser échapper par la commissure de ses lèvres. Elle-même se mit à jouir et l'arrosa de cyprine en tentant de crier, mais le sperme coupa tous les sons qui voulaient émaner de sa gorge.
Pete tomba sur le côté, en nage, exténué, odorant. Il regarda d'un air absent Anaé se redresser, sans le moindre signe de fatigue, et ramasser de ses doigts les coulées de sperme de son visage pour les avaler goulument et avec un bruit salace. Elle lui tapota le genou.
"Ce n'est pas tout, Pete, mais on a des photos à faire... Tu me choisis un ensemble ? Je crois que celui-ci est...sale..."
Elle lui montra son string détrempé avec un regard coquin, le huma et lui lança avec un rire cristallin.