Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Hiroko Takashiro le vendredi 16 mai 2008, 15:49:23
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La sensei Takashiro faisait comme souvent le tour des couloirs pour s’assurer que tout allait bien. Comme elle en avait pris l’habitude depuis ce qui s ‘était passé l’an passé, elle vérifiait chaque soir si rien de suspect ne se déroulait. Non pas qu’elle doutait ou qu’elle était en permanence sur la défensive. Simplement, elle avait appris qu’il ne fallait jamais laisser la moindre possibilité aux élèves de s’éparpiller et de tenter de franchir les interdits. N’avait-elle pas elle-même été une adepte de la sorcellerie ? N’avait-elle pas jouer avec les forces occultes ? Ne venait-il pas de se dérouler il y a quelques mois la même chose des années après ? L’être humain répétait sans cesse les erreurs, il fallait donc être un guide pour les éclairer. D’autant plus avec des jeunes lycéens encore insousciants et immature pour la plupart.
Il y avait aussi une raison moins louable pour laquelle elle était là. Son compagnon Naejo Minishi n’avait pas encore fini sa journée et elle l’attendait donc. En faite, il s’entrainer à la piscine de l’école, faisant son quota de longueur. Ensuite, il allait s’occuper de son élève fétiche Takeshi Shino et il serait alors temps pour lui d’aller le retrouver. Dire qu’elle l’aimait c’était d’ailleurs peut-être prématuré. Ils étaient ensemble depuis quelques semaines, même s’ils se fréquentaient depuis quelques temps comme collègues. Mais voilà, le fait d’être avec quelqu’un lui faisait du bien. Elle sortait, elle avait quelqu’un avec qui parler, discuter, elle pouvait être écoutée et elle avait toute la tendresse et le désir qu’elle souhaitait recevoir. Naejo était quelqu’un de bien, motivé par son métier, apprécié de ses élèves, apprécié de sa direction. Elle avait été séduit par son côté fort, solide, qui ne doute jamais. D’abord amis, ils avaient ensuite franchi le cap et elle ne le regrettait pas. Vivant toujours séparé, il arrivait parfois qu’ils se rejoignent pour une nuit mais elle tenait à garder une certaine indépendance.
Mais au moins cette relation avait le mérite d’exister et chaque jour elle sentait qu’elle prenait de plus en plus d’importance. D’ailleurs , comme libérée du poids que la rentrée scolaire et le premier mois s’étaient bien passés, elle s’était d’un coup montré plus ouverte et disponible pour son petit ami. Et puis pourquoi le nier, à 30 ans l’envie d’avoir un enfant et de fonder une famille se faisait sentir.
Tout allait donc bien hormis le fait qu’elle continuait de percevoir un trouble quand elle voyait Minase au détour d’un couloir. S’étant arrangé pour ne plus avoir d’élève de troisième année en classe, elle comme lui s’évitaient au maximum. Mais quand il arrivait de se voir, les deux étaient mal à l’aise, ne pouvant oublier et cacher ce qui s ‘était passé entre eux. Est-ce qu’ils pourraient recommencer ? Non le contexte était différent, et puis elle était heureuse qu’il soit avec Imari, une chouette et jolie fille. Elle-même n’avait rien à redire sur son compagnon. Seulement, par moment elle repensait au plaisir ressenti et à ses rapports sexuels avec lui. C’était plus fort qu’elle. Seule dans son lit, elle se touchait, revivant chaque moment, comme si la drogue était toujours en elle. Pourtant elle savait q’ une relation professeur-élève était interdite et qu’elle risquait gros. De son point de vue c’était presque même incestueux, tant elle se considérait comme une seconde mère pour ses élèves. Etait-ce justement cet interdit qui l’attirait tant ?
Terminant sa ronde, arrivée au troisième étage, elle entendit des bruits provenant d’une classe et plus elle se rapprochait, plus elle les reconnaissait. On entendait très distinctement des gémissements. D’abord hésitante et forcément surprise, elle entrouvrit légèrement la porte et reconnut deux élèves entrain de faire l’amour. Le garçon prenait la fille en levrette et presque instinctivement, Hiroko Takashiro commença à se toucher, comme si elle n’y avait même pas réfléchi. Portant des bottes très haute, des bas noirs une juperouge, un chemiser blanc avec une veste bleue au-dessus, ses deux boucles d’oreilles présentes, une de ses mains venant rapidement se caresser la poitrine. Prenant soin de ne pas être vue ou entendue, elle observait donc la scène, le garçon pénétrant la fille sur le bureau, entendant avec une certaine émotion le bruit de la verge rentrant et sortant en elle.
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Loin de se douter qu’elle était épiée, Hiroko continuait de se caresser, ses deux mains voyageant de la poitrine à sous sa jupe. De plus en plus absorbée et intéressée par ce qu’elle voyait, elle en oubliait toute réserve ou tout pudeur.Les yeux fixés sur ces deux étudiants qui se livraient au plaisir de la chair, elle était juste dans l’encadrement de la porte, sa tête dépassant à peine. Se malaxant la poitrine encore davantage, elle avait enfoui sa main encore plus sous sa jupe, regardant avec envie la verge de ce jeune homme qui apparaissait maintenant au grand jour puisqu’il s’était retiré de sa partenaire pour qu’elle lui fasse une fellation.
Elle était droite, fière, comme si elle la narguait. Oui c’est l’impression qu’elle avait. Ce sexe la narguait, il la défiait, comme pour lui montrer qu’elle ne l’aurait pas. Perdant toute maitrise d’elle-même, elle ne souciait plus vraiment de l’image qu’elle pouvait transmettre. Oubliant son compagnon, c’est à Minase qu’elle pensait, comme si le spectacle devant elle la renvoyait quelques mois en arrière. Envieuse de cette fille qui venait de prendre cette verge en bouche, elle sentait ses tétons durcir et son intimité devenir plus humide. Ouvrant un peu les boutons de sa veste, comme pour mieux saisir chaque sein à travers le chemisier, elle s’enfonçait dans la luxure.
*Pourquoi ce sexe me fait tellement envie alors que c’est celui d’un élève qui m’indiffère*
Cette pensée était fixée en elle. Elle se sentait coupable forcément. Naejo minishi, son petit ami, celui qui partageait sa vie faisait pourtant de son mieux pour la combler sur tous les points. Alors pourquoi il avait suffi qu’elle épie un couple d’étudiants se donnant l’un à l’autre pour en perdre toute retenue ? Pas vraiment en état pour répondre à cela, elle ressentait toujours plus d’excitation, ne faisant même plus attention à ne pas se faire prendre ou voir.
Ses doigts jouant au niveau de son entrejambe, flattant encore plus son clitoris par-dessus sa culotte, elle avait les yeux plissés, les traits du visage exprimant le désir et surtout le plaisir. Tout son corps bouillonnant de plus en plus, elle s’imaginait à la place de cette étudiante. Elle ne pouvait pas faire autrement.
La tête de plus en plus vide, le corps de plus en plus chaud, elle ne sentit pas Shenjo qui s’approchait. Bien loin de s’imaginer qu’on puisse l’épier, c’est à se faire plaisir qu’elle pensait. Redevenue esclave de son corps et de son sexe, elle était à mille lieux de l’image de professeur dynamique et dévouée qu’elle aimait donner auprès de ses élèves. Alors que cela faisait des minutes à présent qu’elle jouait au voyeuse, elle n’était plus vraiment maitre d’elle-même.
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Les choses avaient été très vite. Avant même qu’elle ne puisse comprendre, elle s’était retrouvé embarqué dans cette pièce, ayant à peine le temps de reconnaître Shenjo. C’était un élève de première année qu’elle avait en classe. Elève médiocre malgré le fait qu’il était intelligent, il n’était pas travailleur. En couple avec Funika, une gentille et jolie étudiante de seconde année et très bonne élève, elle n’aimait pas la façon qu’il avait de la regarder ou ses manières avec les filles de la classe. Elle l’avait donc déjà remarqué mais était loin de se douter qu’il puisse agir de la sorte. Reprenant ses esprits une fois sur le sol, elle essaya de se redresser mais s’arrêta en voyant Shenjo déjà nu. Une foule de choses se bousculant en elle, elle ressentait une certaine excitation à la vue de ce corps d’étudiant nu et à cette verge déjà prête à l’honorer. Toujours sous le coup de ce qu’elle avait vu, elle repensait à ce couple qui s’était fait du bien.Oui elle avait voulu être à la place de la fille et maintenant elle le pouvait. Mais en avait-elle envie et le droit ? Si elle était excitée et donc désireuse de sexe, sa conscience lui donnait l’ordre de ne pas céder, car ce serait la remettre dans une position difficile. Elle venait à peine de retrouver le fil de son existence alors pourquoi tout compliqué maintenant ?
- Non je ne peux pas
Avait-elle dit en tournant la tête, n’essayant même pas de le résonner, comme si elle savait déjà que c’état en pure perte. Mais lorsqu’il parla de son compagnon, mais plus encore de Minase, elle tiqua repensant directement à ce qu’elle avait vécu avec lui. Une nouvelle fois elle replongeait dans cette sordide affaire. Elle n’arrivait pas à s’en défaire et elle avait fini par se dire que peut-être recoucher avec un autre étudiant lui permettrait d’oublier Minase pour de bon. Il ne serait plus le dernier et alors elle aurait tourné vraiment la page. Et puis cela n’avait rien avoir avec son compagnon puisqu’il n’était pas question d’amour ou d’attirance. Regardant à nouveau la verge, essayant d’oublier à qui elle appartenait, elle se remit à genoux et lentement, comme poussée par une force inconnue, elle tendit la main droite vers elle. Oui elle était attirée c’était certain à présent. Elle avait envie de pouvoir toucher, sentir, prendre ce sexe.
-Ce sera la seule fois et ne parle plus ni de sensei Minishi ni de Minase.
Elle avait dit cela comme pour se donner bonne conscience. Elle savait que cela ne pouvait pas être si simple surtout avec Shenjo. Posant sa main droite sur la base de la verge, elle commença à la caresser , à aller et venir dessus, ne pouvant cacher qu’elle aimait cela. Fixé sur ce sexe, elle approcha assez vite sa bouche du pénis et elle passa sa langue sur celui-ci, s’humidifiant les lèvres avec sa bouche. Continuant sa masturbation , elle vint lécher chaque bourse avant de prendre le sexe en bouche, venant faire glisser sa langue sur tout son long. Léchant tout autour du gland, elle venait donner des petits coups de langue dessus. Finissant par le prendre en bouche complètement, elle entama sa fellation, la main droite posée sur la base du sexe, la gauche posée sur une cuisse. Concentrée sur sa tâche, elle oubliait tout le reste. Elle laissait libre court à son désir et à ses pulsions.
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[Comme on pouvait s’y attendre Shenjo se montrait grossier et opportuniste. Ne se contentant pas de ce qu’il avait déjà, il voulait en plus l’humilier, osant des comparaisons douteuses avec les autres hommes de sa vie. Il jouait avec elle, lui faisant même du chantage. Alors que des deux c’est lui qui pouvait s’estimer le plus chanceux, voilà qu’il se permettait de jouer avec elle, de la faire languir. Avant cela, il ne s’était pas privé de faire ses commentaires salaces Pourquoi dibale ne pouvait-il pas se contenter de jouir de ce qu’il avait ?
Elle-même ne pouvait s’empêcher de se montrer docile et servile. Ne cessant de s’activer sur cette verge, elle la gobait, la suçait goulument, sa langue léchant le gland, sa bouche le suçotant. Elle l’aspirait, posant ses mains sur ce pénis, le caressant tout comme les bourses qui l’accompagnaient. Véritablement soumise à son désir, esclave de ses pulsions, elle le sentait appuyer sur sa tête, la verge cognant contre le fond de sa gorge. Toujours plus loin dans la perversion, il l’avait laissé ensuite reprendre son rythme, elle –même s’en donnant alors à cœur de joie. Soucieuse de toujours mieux sentir ce pénis en bouche, elle alternait masturbation et fellation, sa langue venant lécher tout le long du sexe de l’étudiant.
- Oui je l’aime
Avait-elle laché entre deux soupirs, deux caresses. Aveu de faiblesse balançait à la va vite, soucieuse de s’en débarasser pour mieux jouir encore . Ne répondant pas à ses propos sur minase ou Minishi, elle obéit à sa requête , vu qu’à présent il venait de lui retirer son jouet de plaisir, comme si il voulait montrer que c’est lui décidait et que contrairement à elle, il savait se maitriser. Le regardant alors, elle fit tomber sa veste, puis déboutonna son chemisier, à la hâte, pressée de récupérer ce pénis entre ses mains
-Voilà
avait-elle de nouveau soufflé, terminant d’enlever son soutien gorge noire qui enfermait difficilement sa poitrine plantureuse. Devinant les pensée de son amant, elle enserra cette magnifique verge entre ses deux seins, commençant un mouvement de branle. Donnant des coups de langues sur le bout du gland par intermittence, elle le masturbait dans sa superbe poitrine, ne reculant décidemment devant aucune perversion. Son entrejambe de plus en plus humide, elle sentait Shenjo se contractait, comme si il commençait à sentir l’effet de cette branlette espagnole. Elle-même très marquée par l’effort charnel, elle avait la tête et le visage niais, comme si le plaisir ressenti lui avait fait oublié tout le reste. Dans un gémissement, elle lâcha même un
-Minase…
Inutile de savoir à qui elle pensait…
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L’avait-elle fait volontairement ? En tous cas elle venait de réveiller la bête qui somnellait en lui. La pilonant de son sexe, elle était incapable de se révolter, offrant même à Shenjo le plaisir évident de la dominer. Poupée de chaire entre ses mains, elle gémissait, criait, tant et si bien elle se pinça les lèvres pour ne pas se faire entendre. Sa poitrine malaxait dans tous le sens, sa peau gainée par les bas caressée sans retenue, ses cheveux tirés en arrière, elle était docile à son maitre. Semblable à une femme redécouvrant des plaisirs oubliés, elle agissait sans retenue, oubliant qui elle était, qui il était. Oui minase était pris, oui elle n’arrivait pas à l’oublier malgré les efforts de son compagnon, alors à quoi bon ? Autant cesser la lutte et jouir des plaisirs de la vie. Poussant des cris de plaisir, elle criait le nom de son amant
-Shenjo, shenjo
synonyme de encore, encore. Lui offrant la possiblité de flatter son égo, elle n’avait qu’un but : ressentir encore et encore le plaisir sexuel avec lui. La tête penchée en arrière, elle offrait sa poitrine, ses deux mains posées à plat sur le tapis. N’ayant plus aucune notion de temps, de lieu, elle était sur une autre planète. Le sentant maintenant passer de son vagin à son anus, elle ressentit au plus profond d’elle-même chaque centimètre du pénis rentrer en elle. Criant de plus belle, elle sentit les mains la saisir aux hanches pour donner encore plus de puissance.. Ne se contenant plus, elle se caressa la poitrine, ses mains prenant le dessus sur celles de son amant.
Et lorsqu’il la retourna pour la prendre en missionnaire, encore une fois elle se laissa faire, trop heureuse de sentir ce pénis qui entrait et sortait. Les ongles de ses mains venant griffer le dos de Shenjo, elle attira sa bouche dans sa poitrine, ne laissant aucun centimètre de son corps dénué de plaisir., elle cherchait visiblmeent à lui donner de quoi combler son appétit. Il l’avait voulait, très bien il l’avait. Mais alors elle y prendrait aussi son pied.
Portant toujours ses bottes et ses bas, elle sentit la langue de shenjo lui fouiller la bouche une nouvelle fois. Lui rendant son baiser, elle avait un filet de salive qui coulait de sa bouche. Elle ne l’entendait plus lui murmurer des mots à l’ oreille. Elle recevait juste des sons plus ou moins distints.
Proche de l’orgasme, elle le sentit une nouvelle fois se répandre en elle alors que de nouveau ses jambes se transformèrent en coton, une sensation aussi désagréable qu’agréable. Sensei Takashiro venait de s’offrir corps et âme à un étudiant pervers et sans scrupules…..
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La professer se redressa, après avoir subi les derniers assauts de son amant. La tête toute retournée, le corps souillé, outragé, rongé par la honte, elle ne pouvait plus faire celle qui allait bien. Elle venait de coucher avec un élève, de prendre son pied avec lui, de l’accompagner dans la luxure et la débauche. Car en effet, il ne s’agissait pas d’une simple erreur de parcours ou d’un rapport sexuel anodin. Elle s’était offerte corps et âme, lui donnant ce qu’il attendait. Elle avait absolument fait tout ce qu’il ne fallait pas faire.
Silencieuse, elle entreprit de ramasser ses vêtements, ne sachant quoi dire, que faire. Tout lui semblait inutile, superflu, qu’ajouter après un tel comportement ? Elle se voyait mal lui faire sa leçon, la morale, dire qu’elle regrettait, qu’elle s’en voulait. Elle savait ce qu’elle avait fait, inutile de polémiquer ou de faire celle qui ne comprenait pas. Oui elle venait de franchir la ligne rouge Et sans excuses possibles. Elle s’en voulait oui mais pas pour le plaisir ressenti. Juste le fait qu’elle l’avait eu avec un élève qu’elle savait manipulateur et pervers.
Se réajustant la tenue et le corps comme elle pouvait, elle allait annuler son rendez-vous avec son compagnon. Une migraine violente ferait l’affaire.. Certes, elle savait que sa relation serait désormais construite sur un mensonge. Rien ne serait plus pareil. Mais elle se faisait fort de ne rien laisser paraître devant shenjo. Refusant de penser à l’avenir, opposant son silence à son arrogance,
Jugeant qu’elle n’avait plus rien à faire ici, elle sortit de la pièce, sans un mot, sans un regard. Du moins on pouvait le penser. Seulement, alors qu’elle franchit le seuil de la porte elle marqua une pause
-Inutile de te dire que ceci doit rester entre nous. Je sais que tu sauras être discret.Tu as autant à perdre que moi.Tu es malin
De manière sous-entendue elle lui avait fait comprendre qu’elle serait prête à payer le prix pour cela. Elle connaissait les règles du jeu. Et puis elle devait aussi être réaliste ; une femme heureuse et épanouie ne se serait pas comportée de la sorte. Ce qui était certain c’est qu’elle ne pourrait pas classer cette affaire de la sorte. Plus maintenant. Inquiète et perplexe vis-à-vis de son futur, elle espérait juste qu’elle aurait le temps de se retourner. Et surtout que Shenjo ne se montrerait pas cruel et sans scrupule……