Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Christy Torres le mardi 09 septembre 2014, 15:55:42

Titre: Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le mardi 09 septembre 2014, 15:55:42
Allongée dans le noir, Christy passait et repassait en boucle les éléments de l'affaire que lui avait communiqué son ex, Philip Tiekoshi, un lieutenant de la police de Seïkusu. En tant que consultante sur ses affaires, elle avait le droit aux plus infimes détails.

Le cas était simple apparemment. Une jeune fille, de treize ans, avait disparu, douze heures auparavant. Possiblement enlevée. Mais depuis, il n'y avait aucune nouvelle d'elle. Pas de demandes de rançon non plus. A priori, il y avait de grandes chances pour qu'elle soit morte. Mais l'instinct de Christy lui dictait de ne pas abandonner si vite, de ne pas se fier aux évidences, aux apparences. Ne pas sauter aux conclusions trop tôt.

Finalement, le réveil sonna. Sept heures. Réveillée depuis deux bonnes heures, depuis l'appel de Philip, la Faucheuse rejeta les draps de satin sur le lit, et elle se précipita à la salle de bain. Une bonne douche froide lui ferait du bien, la réveillant bien mieux que n'importe quel café, ou que n'importe quel nourriture.

Un quart d'heure plus tard, elle sautait dans ses baskets. Habillée simplement, d'un jean noir à effet huilé, et d'un débardeur blanc moulant, au décolleté carré, elle compléta sa tenue avec une veste en simili cuir, et une pair de lunettes de soleil juchées sur la tête. Rapidement, elle réunit ses longs cheveux d'ébène dans une tresse lâche, et elle prit son sac, son portable et ses clés, avant de quitter son appartement. Elle descendit dans le local qu'elle avait acquis, et où elle exerçait son activité de thanatopracteur. Elle ouvrait à neuf heures pour le grand public, et elle n'avait pas d'urgence, ni de corps à embaumer pour le moment. Elle avait donc amplement le temps de faire un saut à l'usine désaffectée, pas loin, pour rencontrer un de ses amis fantômes.

Car oui, elle parlait aux fantômes. Elle était aussi leur porte vers le paradis. Certains voulaient d'abord accomplir quelque chose en ce bas-monde, avant de monter. D'autres, comme son ami à l'usine, était resté pour une raison précise. Cet ami-là, elle l'avait rencontré peu après son arrivée, alors qu'elle recherchait un lieu à acheter pour y aménager une maison. Ce fantôme, c'était Kimi (http://fc06.deviantart.net/fs71/f/2011/090/d/1/chibi_girl_by_mewdoubled-d3cx0xe.png). Probablement morte dans les années 1800, elle était restée sur Terre, servant de guide aux Faucheurs. Un seul Faucheur vivant à chaque fois. Dès que l'un d'entre eux mourrait, un autre naissait aussitôt. Et Kimi, elle avait aidé beaucoup de Faucheurs. Mais plus que ça, elle notait consciencieusement le nom des personnes mortes. L'usine désaffectée était vaste, mais une grande partie des murs portait l'inscription en patte de mouche de Kimi. Et, plus incroyable encore, elle était capable de retrouver un nom précis parmi tous ceux qui étaient inscrits, et sans soucis, même si le défunt était mort quarante ans auparavant.

Arrivée devant le grillage troué et en mauvais état de l'usine, Christy fit une pause. Elle sortit une cigarette de son paquet, et l'alluma. Elle savoura la première bouffée, les yeux mi-clos, avant de se glisser par un trou du grillage qu'elle avait elle-même pratiqué. D'ordinaire, elle prenait ses précautions, et passaient par les toits ensuite pour rejoindre l'entrée de la partie de l'usine où résidait Kimi. Parce que, d'ordinaire, un gang de motard-Yakuza-Criminels avaient élu domicile ici. Mais aujourd'hui, ils étaient en vadrouille. Ni moto, ni signe de vie. Ils ne reviendraient probablement pas avant trois jours, comme à chaque fois.

Arrivant à l'entrée de la cachette de Kimi, elle frappa trois coups rapide, laissa passer quelques secondes, et frappa deux fois rapidement. Leur signal, avec Kimi. Même si le fantôme ne pouvait être vu des humains, elle prenait des précautions. Peut-être avait-elle grandi en temps de guerre.

Kimi ne tarda pas, et la porte s'ouvrit en grand.

« Christy ! Kimi est contente que tu viennes lui rendre visite... »

Kimi parlait d'elle à la troisième personne du singulier. Morte à l'âge de cinq ans, elle n'avait sans doute pas encore appris à bien distinguer la troisième personne du singulier et la première.

« Je suis contente de te voir également, Kimi. J'ai un nom pour toi. »

Immédiatement, la petite fille fantôme se mit en mode transe, attendant que Christy lui donne le nom.

« Il s'agit de Megan Margareth Mio. »

Les doigts entremêlés dans ses longs cheveux bruns, Kimi réfléchit un instant, avant de secouer la tête. Bien. Megan n'était pas morte. Sachant que Kimi ne pourrait pas lui dire quand elle mourrait, la brune demanda quand même :

« Est-ce que son heure est proche ? »

Paraissant hésiter, Kimi fixa son regard noisette dans celui de la Faucheuse.

« Ce n'est pas encore son heure... Mais... Bientôt peut-être... Fais vite, Christy. »

Maintenant vraiment inquiète, la demoiselle Torres se hasarda à demander :

« Est-ce que c'est pour aujourd'hui ? »

Kimi paru se débattre longtemps, avec sa conscience, avant de finalement secouer la tête, son regard disant que non, ce n'était pas pour aujourd'hui. Néanmoins, pour faire bonne mesure, et pour garder bonne conscience, elle affirma par la suite :

« Kimi ne peut pas le dire. C'est interdit. »

Ravie d'avoir quand même obtenus ces maigres renseignements, Christy remercia Kimi.

« Je vais devoir y aller maintenant, Kimi. Je te vois plus tard. Merci beaucoup. »

Kimi hocha la tête, et disparut soudain. Faisant marche arrière, Christy quitta l'usine, et revint à sa boutique. Huit heures et demi. L'heure de préparer l'ouverture. Elle passerait au commissariat ce soir, pour prévenir Philip. Néanmoins, elle lui envoya quand même un texto. Elle n'eut pas d'accusé de réception, et se dit que, peut-être, son téléphone était éteint. Tant pis.

La journée passa tranquillement. Vers dix-sept heures, peu avant de fermer, les employés de la morgue apportèrent un corps à embaumer. Après les avoir remercié de leur travail, la brune se mit à l'ouvrage, nettoyant consciencieusement le corps passé à l'autopsie, massant le cadavre pour en effacer la rigidité cadavérique, et s'occupa de le maintenir en bon était de conservation. Pour masquer les traces de l'autopsie, elle utilisa quelques fonds de teint, et passa enfin au maquillage proprement dit.

Quand elle eut fini, elle fit glisser le corps dans un des tiroirs réfrigérés qu'elle avait, comme à la morgue, et elle appela les pompes funèbres en charge du corps et de la famille. Un camion arrivait. Le corps allait être récupéré, et placé dans un cercueil pour une veillée funèbre.

Une fois que Christy put enfin fermer la boutique, il était vingt heures. Soupirant, elle prit sa voiture, et se dirigea vers le commissariat. Se garant non loin, elle y entra, d'un pas vif, et interpella la dame de l'accueil d'une voix pressée :

« Excusez-moi, je souhaiterais voir le lieutenant Philip Tiekoshi. C'est urgent. C'est à propos d'une affaire de disparition, Megan Mio. »

La secrétaire secoua la tête, et même quand Christy insista, elle ne voulut rien lui dire. Sentant la colère monter, la Faucheuse éleva la voix, et la secrétaire appela finalement l'un des agents présent au commissariat.

« VALMY ! »

Fronçant les sourcils, tandis que l'homme arrivait, Christy souffla :

« Ce n'est pas à votre Valmy que je veux parler, mais à Philip Tiekoshi ! Tiekoshi, vous m'entendez ? Pas Valmy. C'est extrêmement important ! Une vie est en jeu, est-ce que vous vous en rendez compte ou est-ce que vous êtes stupide, vieille vache ? »

Mauvais ça. Elle n'aurait pas dû insulter la secrétaire. Mais c'était plus fort qu'elle. Cette horrible bonne femme à la voix grinçante l'agaçait. Christy brûlait d'envie de lui faire bouffer ses lunettes rondes à cette vieille japonaise décrépie...

Serrant les poings, Christy retint un juron du mieux qu'elle pouvait.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le mercredi 10 septembre 2014, 17:49:04
Gabriel avait les boules. Il le reconnaissait haut et fort. En effet, il s'était avéré que on enquête était terminée plus tôt ue prévue, il allait devoir être réaffecté En fait on l'avait réaffecté avant même qu'il ne soit rentré de son arrestation. Il s'agfissait d'une affaire en apparence banale, en effet, il s'agissait d'une gamine de 13 ans qui avaient disparue. Une certaine Megan Mio. L barbe. En fait, ce qui était devenu bien plus gênant, c'était que le flic qui était sensé dirigé l'enquête ne donnait plus de nouvelles depuis la matinée de la veille, et donc, on commençait à s'inquiéter. IL avait simplement signalé qu'il avait quelque chose à vérifier et qu'il n'avait bsoin de personne pour l'aider, ce serait rapide. Et plus de nouvelles…

Il s'était plongé dans l'affaire pendant toute la journée alors qu'il tournait en rond… il ne savait pas quoi penser de cela, il savait juste une chose à ce sujet :  l'affaire était une véritable plaie, une infernale horreur et un chausse trappe. Toutes les parties impliquées avaient assez d'influence pour faire de Gabriel un bout de viande entre quatre planches de bois. C'était triste à dire, mais c'était ainsi, ce n'était pas comme si il avait eu des masses de choix. Sa colloc' n'était pas là, de toute manière… alors il avait rien de mieux à foutre… mais ce n'était pas pour cela  qu'il le faisait de bon cœur pour autant...

Et à vingt heures, il était toujours là. Oui, à Vingt heures, personne n'avait encore vu Gabriel rester aussi longtemps à plancher sur une affaire. En fait, il n'avait même pas pris une seule pause clope… il soupira et regarda encore une fois les documents sur son bureau, pas plus avancé que le matin même… Il soupira et renonça pour aller fumer une clope. Ça lui manquait terriblement. Il s'apprêtait à sortir, clope au bec, ne restant plus qu'à l'allumer, quand on gueula son nom. Putain, qu'est-ce qu'on lui voulait encore, il n'était même pas sensé être là…

Il reconnut la voix, celle de cette rombière qui tenait l'entrée, une vraie connasse qu'il ne pouvait pas encadrer… mais bon, en général, c'était important…. Il émit un puissant soupir avant de cracher sa clope qu'il chopa au vol pour la ranger dans le paquet. Il soupira et regarda la jeune femme qui se dressait là, prêt du comptoir et il ne put s'empêcher de détailler les courbes de celle-ci. Elle était plutôt bien roulée… il regarda la jeune femme et soupira, il sentait venir les emmerdes… aussi, il s'approcha davantage…    non sans sourire devant la réaction de la jeune femme.

« T'inquiète, poupée je suis pas plus emballé que toi par le speed dating. Mais faute de mieux, je crois que t'as pas le choix, et je te rassure, moi non plus ! »

Il regarda ensuite la réceptionniste.

« Dis, la grosse, tu as appris que crier, c'était mauvais à la santé, arrête la graisse et passe aux légumes verts… surtout les carottes ! Tu en as besoin ! »

Il se détourna de la japonaise pour s'adresser à l'autre jeune femme, sur un ton un peu plus poli, cette fois, comme si c'était normal de baisser un peu d'un ton, quoiqu'il ne soit pas particulièrement amical pour autant.

« Venez, suivez-moi, que je vois si c'est si important que ça et si urgent, ce que vous avez à dire... »

Il avança alors sans se retourner, jusqu'à une salle d'interrogatoire, pas un bureau. Il ne la connaissait pas, et à vraie dire, il se foutait de son identité. Si elle savait quelque chose, il lui fallait absolument avoir de nouvelles données. Il lui ouvrit la porte et la poussa devant lui avant de finalement entrer et fermer derrière lui. IL se dirigea du « bon côté »de la table et lui lança :

« Alors. On va commencer lentement. Assise. Nom. Prénom. Identité quoi…. »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le jeudi 11 septembre 2014, 22:19:08
« T'inquiète, poupée je suis pas plus emballé que toi par le speed dating. Mais faute de mieux, je crois que t'as pas le choix, et je te rassure, moi non plus ! »

Bon, au moins, ce n'était pas un de ces agents insipides que décrivait Tiekoshi, se dit Christy. Il avait l'air humain, lui. Il ne ressemblait pas à un robot sans émotions.

« Dis, la grosse, tu as appris que crier, c'était mauvais à la santé, arrête la graisse et passe aux légumes verts… surtout les carottes ! Tu en as besoin ! »

Cachant son rire dans sa main, la brune détourna son regard écarlate de la réceptionniste pour le darder sur le policier devant elle. Elle avait un peu pitié de la vieille secrétaire, qui devait s'en prendre plein la gueule toute la journée. Mais en même temps, si elle agressait tout le monde comme elle avait parlé à Christy, elle le méritait bien. Le sentiment de pitié disparut donc bien vite.

« Venez, suivez-moi, que je vois si c'est si important que ça et si urgent, ce que vous avez à dire... »

Rassurée qu'il ne la rejette pas, sous prétexte que les civils n'étaient pas autorisés à parler de l'enquête en cours, ou un autre prétexte fallacieux, la brune le suivit, jetant un regard moqueur à la grosse secrétaire.

Mais son sourire s'effaça en voyant qu'il la conduisait non pas derrière un bureau, mais dans une des salles d'interrogatoire du poste de police. Fronçant les sourcils, elle ne dit rien cependant, et y entra à sa suite.

« Alors. On va commencer lentement. Assise. Nom. Prénom. Identité quoi… »

Elle s'assit, suspicieuse, et posa ses coudes sur la table métallique. Elle n'était pas impressionnée par ces endroits, ou par les policiers qui jouaient les durs. Elle se demandait juste ce que signifiait ce cirque, bordel de merde.

« Christy Torres, vingt-quatre ans, thanatopracteur. Et consultante dans les affaires du lieutenant Tiekoshi. »

Elle avait parlé d'une voix neutre, mais son regard évaluait le blond en face d'elle, se demandant pourquoi il jouait à ce cirque. La vie d'une gamine était en jeu, nom d'un chien. Elle ne laissait rien paraître malgré tout, et conservait une attitude impassible.

« Vous désirez voir mon permis de conduire ? Mon passeport ? Mon autorisation de résidence ? Ma licence de professionnelle ? Mon diplôme ? Ma carte de consultante-que-j'ai-oublié-chez-moi-dans-ma-précipitation-à-venir-pour-sauver-une-vie ? Déclama-t-elle avec un sourire lorsqu'elle termina sa phrase. »

Elle était bien disposée, il avait de la chance. Mais s'il pouvait se presser un peu d'en venir aux faits, qu'elle puisse lui certifier que la fillette n'était pas morte, mais bien disparue et en danger de mort dans les jours à venir, si ce n'était dans les heures à venir... Il n'y avait pas de temps à perdre avec la paperasserie. Il fallait immédiatement rechercher les dernières personnes à avoir été en contact avec la fillette, les interroger, fouiller les alentours du lieu de disparition...

« Si vous posez des questions sur le "comment", sachez que je ne pourrais pas vous répondre. Je sais des choses. Tiekoshi n'insistait pas, et il s'en tirait aussi bien. Les affaires étaient résolues, les preuves étaient légales et acceptées par les juges. Je vous en prie. La vie d'une fillette est en jeu. Elle n'en a plus pour très longtemps, il faut agir. »

Après sa tirade, la jeune femme leva un regard suppliant vers le policier.

« Êtes-vous avec moi ? »

Ou bien dois-je me débrouiller seule ? Ajouta-t-elle in petto.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 13 septembre 2014, 16:19:11
Elle semblait suspicieuse ?. Mais à quoi devait-elle s'attendre au juste ? Elle venait là pour donner des infos, quelle était la différence entre le bureau ou une salle comme celle-là ? Il n'y avait aucune différence surtout qu'il se méfiait de tous les gens qui voulaient donner des infos sur une enquête, car ils en réclamaient aussi, en plus de vouloir être payés… nopn mais fallait pas déconner, déjà qu'il avait un boulot de merde, alors si en plus on devait payer les autres qui ne foutaient rien… il soupira bruyamment alors qu'elle s'exécutait. Bien, au moins elle n'était pas trop bête…

IL la regarda d'un air dubitatif devant sa présentation. Et ne lui demandera pas de répéter ou d'expliquer son métier, après tout le monde connaissait bien ces thanato trucmuches, c'était très connu et très apprécié comme métier, enfin bref, il voyait pas le rapport entre et les affaires du disparu, mais au moins, à son nom, il se dit u'il vait bien fait de l'emmener ici plutôt que dans son bureau il eut un pincement de lèvres alors qu'elle continuait à palabrer. Gabriel avait cessé d'écouter à partir du moment où elle avait fini de se présenter… il leva un regard fatigué à la jeune femme, comme pour lui faire comprendre qu'il en avait marre.

« Ça va ? Fini ?  Je peux parler maintenant ou y a encore des inutilités à savoir ? Non parce que je m'en voudrai de gâcher la perte de temps précieux que vous êtres en train de m'imposer…. Vous allez me dire, ça me fait toujours une pause… »

Il regarda la jeune femme dans lmes yeux, dardant ses prunelles d'un bleu acier dans les siennes… que voulait-elle donner comme info ? Pour le moment, elle donnait rien, ele se contentait de lui briser les burnes à parler pour ne rien dire. Et en effet, elle ne disait rien qui ne vaille la peine…

« Au moins, je n'ai pas perdu mon temps, ou du moins, pas complètement, au moins, j'ai une des personnes que je comptais aller emmerder demain sur son lieu de travail en face de moi, c'est déjà ça de pris… bon, mademoiselle Torres, d'accord… Christy… nous avons eu la confirmation hier soir que notre estimé collègue a reçu à 21h32 si mes souvenirs sont bons un appel de votre part au commissariat suite à quoi il st parti en trombe pour une urgence, je cite, une avancée colossale, mais on l'a jamais vu se repointer…. Donc bon, je trouve ça un peu louche, et la cellule d'enquête aussi... »

Il eut à nouveau un long soupir las avant d'ajouter, sur un ton clairement désabusé :

« Non parce que oui, ça c'est la grande nouvelle du jour :  votre pote Tiekoshi est porté disparu et au final, vous êtes la piste de départ pour retrouver son cadavre…. Donc si vous avez aucune aide à fournir, je vous conseillerai de retourner à votre travail nécrophimle pour laisser bosser les flics, chuis ptetre border line, mais mes preuves, je sais d'où est-ce qu'elles viennent, moi... »

Soudain, ce fut comme un éclair de lucidité…

«  Et mais attendez !  C'est vous nana qu'il se tapaitr contre des renseignements ? Non parce que comme il disait jamais d'où il tirait ses source on s'est dit qu'il tirait quelqu'un pour des sources !  Alors c'est à cause de vous qu'il était sur le point de retourner à la circu parce que le proc' en avait tellement raz le cul d'avoir une chance de cocu de gagner les procès que ce mec lui offrait avec les coupables qu'il chopait qu'il commençaoit à surveiller sa femme et sa maitresse… il parlait de l'envoyer à la circu ! Ce matin ! »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le vendredi 07 novembre 2014, 20:34:32
Porté disparu ? Tiekoshi ? Non, ce n'est pas vrai. Ça ne peut pas... mais va expliquerait beaucoup de choses. Se laissant retomber contre le siège métallique, Christy assimilait l'information. Elle digérait à nouvelle. A tel point qu'elle laissa même passer l'insinuation du sexe contre des informations. C'était loin d'être la relation qu'ils entretenaient. Plus maintenant, en tout cas, depuis qu'ils avaient rompus.

« Non, il ne... Depuis hier, vous dites ? »

Elle ne lui avait pourtant rien dit sur la fillette hier. Elle lui avait téléphoné pour savoir comment s'était passé l'incarcération du précédent criminel arrêté, et il l'avait mise au courant de l'affaire en cours, c'était tout... Non  !  Il lui avait confié qu'il allait planquer sur les docks pour surveiller la pègre, savoir s'ils étaient dans le coup.

« Il m'a dit qu'il allait sur les docks hier soir... Je n'ai pas eu de nouvelles depuis... »

Fermant les yeux un instant, elle finit par froncer les sourcils.

« A la circulation, vous dites ? »

Merde. Soufflant un bon coup, la brune releva les yeux vers ceux du policier et hasarda :

« Peu importe pour le moment. Priorité aux disparus. Acceptez-vous mon aide ? Ou bien est-ce que vous vous débrouillerez  ? »

Et moi aussi, par la même occasion ? Pensa-t-elle aussitôt.

S'il ne voulait pas d'aide, soit. Mais elle enquêterait de son côté, donc elle n'allait pas le lui avouée en face. Manquerait plus qu'il ne la fasse arrêter pour ne pas qu'elle glisse son nez dans l'affaire.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 11 novembre 2014, 00:19:25
Elle semblait choquée… bon, tant mieux… les menteurs ne pâlissaient pas sur commande, elle devait donc être sincère… et si elle était sincère alors peut être pouvait-il lui  donner plus d'informations…. Ou peut être pas… à vraie dire, il ne lui dirait rien et ne se montrerait pas agréable pour un sou… ouais, il était vrai connard quand il voulait, mais ça faisait partie de son charme, non ?  IL sourit un peu à cette idée, goguenard avant de se pencher vers elle. Continuant à l'écouter…. Ce n'était pas tant qu'elle disait des choses intéressantes, c'était tout le contraire, même, mais disons qu'elle était plutôt du genre à en apprendre pas mal plutôt qu'à en révéler. Il soupira… elle ne semblait pas particulièrement utile pour le moment…

Et finalement, elle tenta le truc le plus gonflé du monde : elle lui proposa son aide… son aide ? Elle était à la masse la plus complète !  En quoi pouvait -elle être de la moindre utilité ? Il ouvrit des yeux grands comme des soucoupes… il était complètement estomaqué par sa réaction… genre c'était presque aussi gonflé que ce dont il pouvait avoir l'habitude de faire… et plus gonflé que ses parties génitales quand il voyait sa tigresse préférée… c'était vous dire !

IL soupira et se laissa tomber en arrière, sur une autre chaise, garda nt le dossier de celle-ci entre elle et lui, en plus de la table. Il s'appuya dessus et attendit. Qu'attendait-il au juste ? In n'en savait foutrement rien en fait… et même, au contraire, il ne savait pas exactement à quoi se fier… il soupira et regarda à nouveau la jeune femme, ses yeux s'attardant sur des endroits « stratégiques ».

« Je vois… donc si j'ai bien compris, on est plus paumé qu'un GI dans une bibliothèque, mais on veut quand même filer un coup de main, c'est ça ? Et quelle est ta putain de compétence pour le coup ? Tu vas lire dans les tripes des clamsés de la veille au frigo ?  OU est-ce que tu vas me préparer une salade de gésier ? »

Il avait un sourire moqueur.

« Moi je demande que ça, des pistes… mais voilà, j'ai rien qui me dise que tu puisses m'aider… okay, tu as dit les docks, mais on le savait plus ou moins, on savait qu'il avait été vu là bas, mais on l'a vu en partir grâce à une caméra… tu vois, tu sers à rien  a priori... »

Il lui sourit, toujours plus rieur.

« Je vais t'avouer un truc, minette. On patauge à morte t les rares pistes qu'on avait ont disparu avec le collègue… donc on est dans la merde... »

Il alluma une clope. En intérieur. En faisant un magnifique doigt d'honneur à la caméra.

« Après, si tu tiens tant que ça à aider, la pipe, c'est juste après le repas, sous le bureau. Tu retiendras ? »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le mardi 11 novembre 2014, 22:57:39
Christy leva les yeux au ciel. Elle ignora les propositions salaces pour se concentrer sur l'essentiel. Elle réfléchissait. Son esprit tournait furieusement. Elle songeait à ce qu'aurait pu faire Philip. Elle le connaissait plutôt bien. Ils avaient passés de bons moments ensembles. Et, sauf s'il était mort (ce qu'elle refusait d'envisager), il devait forcément la jouer discret. Aucuns contacts, mais peut-être des indices.

La brune allait confier ceci au blond, le prévenir, préciser qu'à sa connaissance, elle était la seule à qui Philip avait mentionné ce qu'il faisait dans ces cas-là. Oui, Christy allait dire ça à l'agent Valmy. Mais un éclat attira son attention. Un éclat qui prit de la consistance, derrière le flic. Une forme humaine apparut, et elle ne tarda pas à le reconnaître. Philip. C'était Philip. Et s'il apparaissait comme ça... Il n'y avait pas trente-six milles solutions. L'inspecteur Tiekoshi était mort. Mort de chez mort. Raide. Refroidi. Un cadavre, peut-être même pas entier, si elle se fiait aux doigts qui manquaient au fantôme.

Posant la main sur sa bouche pour s'empêcher de crier, elle frissonna violemment. Le fantôme libérait une aura glacial dans toute la pièce. C'était souvent le cas, avec les esprits défunts. Déboussolée, attristée, la demoiselle Torres ferma les yeux, reprenant son sang-froid. D'un ton neutre, masquant les trémolos de sa voix, elle annonça platement :

« Il est mort. Philip est morts. »

Son regard ne quittait pas l'esprit du défunt. Pour Gabriel, elle devait regarder fixement le mur derrière lui. Philip se déplaça, et son regard le suivit. Il s'approcha, et se pencha vers elle, lui murmurant qu'il était désolé. Elle ne répondit rien, ne voulant pas passer pour plus folle qu'elle ne l'était, et Philip continua. Il lui dit que la fillette disparue avait été enlevée par un groupe de fanatique de Satan, qu'elle allait être sacrifiée pour la pleine lune. Vidée de son sang et violée en même temps. Christy pâlit à nouveau à ses mots. Philip ajouta qu'il restera pour l'aider à retrouver la fillette. Qu'elle était en ce moment retenue quelque part sur les docks. Il ne se souvenait plus où, exactement. Mais il saurait le sentir.

« Et il faut qu'on aille sur les docks. »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 11 novembre 2014, 23:49:54
Il y avait quelques trucs qui n'étaient pas franchement du goût de Gabriel, comme le fait qu'une femme lui donne des ordres, ou encore qu'une femme fasse comme s'il n'était pas là…. Était-ce de l’égocentrisme ? Ouais, sans doute un peu… mais merde, il était une bombe sexuelle masculine et une putain de machine à testostérone ! Alors comment ne pouvait-on pas se pâmer… ça le dépassait… il regarda la jeune femme droit dans les yeux alors qu'elle ne le regardait pas et il en fut vexé… normal… par contre la traiter indirectement de putain, ça ne le gênait pas davantage que ça… il soupira toute fois avant de se tourner vers la glace sans teint…

Il leur fit un signe que c'était fini, il n'y avait rien à tirer de cette connerie… il regarda la jeune femme et haussa les épaules. Elle fixait le mur sans rien dire. Comme une lobotomisée, comme si c'était un vulgaire légume…. D'ailleurs, vous connaissez peut être la blague. Savez-vous ce qui est le plus difficile à mixer dans un légume ? Le fauteuil roulant ! Il sourit à sa blague avant de finalement regarder  dans le vague, se faisant royalement chier… mais finalement il la vit réagir, et il crut qu'elle allait se faire dessus ou chialer…

Ainsi il était mort. Étrangement, ça  ne l'étonnait pas vraiment, ça lui semblait-me logique à bien y réfléchir… il haussa les épaule et s'assit sur la table, en tailleurs, les mecs devaient êre partis faire une pause clope, vu comment c'était chiant… il soupira et ne releva même pas, comme si cela nez valait rien… il regarda la jeune femme et finalement il se leva pour passer dans son dos et poser ses maisn sur ses épaules pour s'appuyer sur elle, attendant un truc intéressant. Comme si elle allait finir par lui cracher d'autres conneries…

Il soupira et finit par lui balancer alors qu'elle commençait à en rajouter, parlant des docks. IL ne put s'empêcher d'y réagir cette fois, alors qu'il se calait contre la table… et finalement, il soupira et rajouta sur un ton narquois.

« Ouais, voilà, ça c'est de l'idée ! Et on va aussi rameuter tous les bateaux possible et sonder la baie, après tout, on ajuste un mec supposé raide… moi je vais te dire un truc, chérie. Ce type, je m'en fous royalement. Il est raide parce qu'il a toujours enquillé les conneries… et si tu sais qu'il est raide, c'est que tu sais aussi pourquoi, ou comment ou alors tu as déjà vu le cadavre sans signaler... »

IL lui saisit le menton de la main et approcha son visage du sien.

« En somme, tu es dans une merde noire car t'es la seule piste et la coupable désignée… t'en sais trop sans raison pour que je me méfie pas… y a pas écris ducon sur mon front ! »

Il conclut en lançant.

« Du coup, tu comprends que j'en veuille plus, niveau infos. »

Il y euit un léger grésillement et un bruit de petite explosion légère avant que finalement gabriel sorte son arme, retirant le chargeur pour la tenir par le canon.

« Et en plus les caméras déconnent donc je peux m'amuser à te péter les doigts un à un jusqu'à avoir toutes les infos, je me fous de l'éthoique y a la vie d'une môme en jeu... »

Gabriel rimait drôlement bien avec butor... il était quasiment sur d'avoir son coupable....
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le samedi 22 novembre 2014, 15:47:37
S'il essayait de l'impressionner, c'était raté. Christy avait eu son compte. Sans compter les criminels, elle fréquentait souvent les fantômes. De gens honnêtes, et de criminels. Elle se contentait de darder son regard écarlate sur lui, ignorant la pression des doigts sur son menton. Dans une autre situation, elle se serait sûrement amusée à flirter avec lui. Mais non. Pas là. Là, elle se contenta de soupirer exagérément.

Un grésillement, suivi d'une petite explosion, informa la thanatopractrice que la caméra ne fonctionnait plus. Ben voyons. Comme par hasard. Et le voilà, le flic, qui faisait son numéro de méchant. Le fantôme de Philip lui susurra à l'oreille que l'aura du policier était troublée. Comme s'il possédait des pouvoirs. Mais il n'était qu'un fantôme récent, il ne pouvait pas lire les auras aussi bien que les plus anciens.

« Et bien, si vous vous fichez tant que ça de l'éthique, pourquoi on est encore là, à discuter, à perdre du temps ? On pourrait déjà être rendu sur les lieux, à relever les indices, rudoyer les suspects. Les vrais suspects. Ceux qui sont vraiment pour quelque chose dans la disparition de la gamine et la mort de Philip. Pas une minette qu'on a envie de briser, de voir pleurer et supplier. »

Elle redressa la tête. A ses côtés, Philip s'agitait, lui conseillant de ne pas se mettre l'agent Valmy à dos. Mais Christy en avait assez de faire attention à ce qu'elle disait. Elle bouillait sur place, furieuse de voir que le blond la pensait suspecte, juste parce qu'elle parlait aux fantômes et avait donc accès à des informations qu'il n'avait pas.

Philip essaya une nouvelle fois de la raisonner, voyant dans son regard carmin la flamme de colère qui l'animait. Mais elle l'envoya bouler d'un geste agacé de la main, sifflant quelques mots entre ses dents en se tournant vers le fantôme, oubliant momentanément le flic.

« Oh la ferme, toi. Je sais ce que je fais, pu- ! »

Elle se rappela à temps qu'elle n'était pas seule avec le revenant. Elle soupira, fermant les yeux quelques secondes, avant de les rouvrir, une lueur déterminée brillant au fond de ses prunelles rubis.

« Même si je vous explique calmement, et précisément comment je sais ce que je sais, vous n'allez pas me croire, alors je ne vais pas prendre de gants. Je vois des fantômes. Les esprits des défunts qui ne sont encore passé d'aucun côté. Je suis leur porte vers le paradis. Mais ils ne peuvent s'en aller sans avoir résolu leurs affaires sur la terre. Et en ce moment, Philip est à mes côtés, en train de me mettre en garde contre vous. Voilà, content ? »

Le ton de sa voix était agacé. Clairement. Mais ça ne l'empêchait pas de garder cette attitude digne, sans doute un peu aguicheuse, mais elle ne se rendait pas compte de ce dernier point.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le dimanche 23 novembre 2014, 21:18:52
Gabriel avait raz le cul de ces consultants à la con qui pêtait tellement plus haut que leur cul qu'uil fallait changer l'air après chaque flatulence ! Il soupira lui aussi alors qu'elle en rajoutait une couche à la con… c'est bon, c'est bon, il allait y aller, inutile d'insister, si elle y tenait tant que cela… il pouvait bien suivre cette piste. De toute manière, ce n'était pas comme si les pistes  étaient légion… Le jeune homme regarda la brune et haussa les épaules un rien désabusé alors que la jeune femme redressait la tête, se redressait même en général, comme mue par une nouvelle forme de volonté… il lui lâcha un regard qui signifiait bien…

Ouais, c'est bon, c'est bon je vais aller jeter un œil là bas... »

Il avait insité sur le « je ». Elle, elle allait poireauter ici comme une conne qu'il ait fini, c'était bien la moindre des choses… il sourit et  s'attendit à des récriminations… récriminations laconiques, à bien y repenser… il se contenta alors de lever un sourcil. Un rien amusé par le manque de répartie de la jeune femme…  une répartie qu'il trouva bien faible avant de finalement qu'il ne se rende compte qu'elle ne s'adressait pas à lui… là ça devenait bizarre….

Résignée, elle lui donna une explication… une explication à laquelle il ne répondit pas, réfléchissant quelques instants avant de finalement se dire que cela n'était pas forcément mauvais… ni une arnaque… ni une connerie… après tout, lui il avait bien une forme d'affinité particulièrement poussée avec l'électricité, non ? Alors en comparaison, voir des macchabées… ça n'était pas impossible…

Il contourna la table lentement pour venir poser sa main sur son épaule en la faisant légèrement basculer en arrière sur chaise…

« Bon, imaginons que je vous crois… qu'est-ce que les refroidis peuvent faire pour aider ? Genre balancer toutes les infos ? Attention, je dis pas que je crois, mais imaginons un court instant que je vous crois… qu'est-ce que ça peut bien me faire profiter… et sinon, pourquoi est-ce que madame Irma n'est pas à l'asile ? »

Il eut un sourire amusé et en même temps un rien malsain alors qu'il lui faisait un clin d'œil…

« Chacun a ses petits secrets qu'il ne vaut mieux pas éventer, mais pour le coup, si vous dites pas de conneries, vous auriez tout intérêt à collaborer… et à me filer un max de tuyaux... »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le jeudi 27 novembre 2014, 19:24:07
« Je vous assure que je les vo- Oh ! »

Elle avait commencé à répondre ce qu'elle répondait en général quand elle expliquait ses dons à quelqu'un de sceptique. Mais son esprit enregistra, en cours de route, la réponse faite par le policier. Elle en resta sans voix un instant, le dos collé au dossier de sa chaise. Elle n'imaginait pas qu'il la croirait. Ni même qu'il envisagerait de la croire. Elle pensait qu'il appellerait l'asile directement. Mais non.

Décidément. Même Philip en restait coi. C'est dire. Il ne connaissait pas son collègue si bien que ça au final. Pinçant les lèvres un moment, Christy passa une main dans sa crinière d'ébène.

« Le plus souvent, les esprits me donnent tout ce dont ils se souviennent au moment de leur mort. Certaines fois, ils connaissent l'identité du tueur. D'autres fois, ils m'en dresse un portrait robot que je faisais parvenir à Philip. Dans de rares cas, les affaires les plus violentes, les plus dégueulasses, les fantômes ont un blocage dans leur mémoires, ils pensent même être encore en vie, et leurs âmes tourmentées ne s'apaisent que lorsqu'on coince leur meurtrier. »

Philip, à côté, lui susurra que celui qui l'avait tué était un latino. Il lui en fit la description précise, et elle la nota dans un coin de sa tête.

Elle finit par esquisser un sourire en coin.

« Disons que je ne le révèle qu'à quelques rares personnes. Ce qui évite des embrouilles avec les asiles psychiatriques. »

La brune fit craquer un peu sa nuque alors que Philip lui répétait de se méfier de Gabriel. "On ne sait jamais avec lui", disait-il pour justifier sa méfiance. Mais la brunette n'en avait cure.

Elle finit par sourire franchement.

« Je ne demande que ça, de collaborer. Alors on y va ? »

La brune voulait aller sur le terrain aussi. Elle pourrait peut-être y voir des fantômes qui ne venaient pas à elle car ils tenaient pas à partir tout de suite. Certaines âmes restaient en effet pour protéger et veiller sur des proches. Elles estimaient que c'était leur mission, qu'elles étaient mortes trop tôt.

« Je vous donnerais tous les renseignements que j'aurais, mais j'aimerais vraiment venir avec vous. Je rencontre parfois des âmes qui n'ont rien à voir avec l'affaire, mais qui sont ou qui étaient présentes lors des crimes. »

D'ailleurs, ils devraient peut-être aller sur le lieu où l'on avait vu la gamine pour la dernière fois. Mais Christy ne savait pas où c'était. Philip n'en avait pas fait mention.

Ce dernier, d'ailleurs, râlait parce qu'il ne voulait pas qu'elle aille sur le terrain. Encore son instinct de mâle protecteur. Macho. Mais la femme se garderait bien de mentionner ce détail au policier devant elle. Elle était sur d'apprendre plus de choses en venant avec lui qu'en restant dans son coin. Et puis, de toute façon, elle irait quand même. Avec, ou sans son accord. Avec, ou sans lui. La disparue n'avait plus beaucoup de temps devant elle, a en croire Kimi.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 11 décembre 2014, 19:56:58
Elle semblait incrédule… c'était sur qu'on devait la prendre pour une folle d'habitude, quoiqu'elle ne dise pas forcément cela au premier venu… mais bon, c'était quand même gros… aussi gros qu'une anguille qui pouvait rôtir un être humain en à peine une seconde de contact, non ? Alors on essaye de mettre un peu d'eau dans son vin et on essaye de s'intéresser à l'affaire… il se cala du mieux qu'il put sans la quitter du regard et il attendit, ses yeux transperçant la jeune femme de part en part, ou la voyant toute nue, _a c'était à elle de s'interroger, lui, il s'en foutait… mais une chose était sure :  il ne souriait plus…

En fait il comprenait le problème général, en fait, en faisant confiance à Philip elle avait parié sur le mauvais cheval… saint Philip avait toujours eu une réputation à ternir et ces derniers mois, la réputation s'était pour ainsi dire complètement brisée, comme les vagues sur les rochers… alors vous imaginez bien qu'il était à deux doigts de la rupture d'anévrisme là quand on lui annonçait qu'il risquait d'être remis au carrefour…. En fait, elle aurait du venir le voir directement… oh, certes, on pouvait supposer que Gabriel n'était pas le genre de flic à qui se confier sans bien le connaître, il était borné, têtu, pénible, et très (trop) borderline…. Mais au moins, il n'avait pas de réputation à tenir, et pas de personnes à décevoir. Plus maintenant.

A ses explications il émit un sifflement, comme si il réalisait quelque chose avant de lancer dans un sarcasme évident quelques mots assez logiques

« Et ben vous devez vous faire mortellement chier dans le quartier de la Toussaint ! »

Gabriel se redressa et se dirigea vers la porte d'un pas vif avant de finalement se tourner vers la jeune femme pour lui lancer, sur un ton un peu bourru quoique sans méchanceté.

« Bon, vous venez ou quoi ? »

Il se dirigea vers le parking du commissariat, récupérant une clé sur le grand tableau de lège de l'entrée et ouvrit une voiture… d'ordinaire, Gabriel utilisait sa motoi. Mias il ne faisait pas monter n'importe qui dessus… et elle était en réparation depuis ses derniers exploits, aussi, il se sentait humilié, mais il ne pouv ait pas  surfer sur les lignes électriques avec elle qui serait accroché à lui, sinon, il n'en resterait qu'un léger tas de cendres… il monta du côté passager, ne s'attacha pas, mis les pieds sur le tableau e bord. Il n'aimait pas conduire une bagnole alors elle s'y collerait…

« Bon, vous avez commis au moins deux grosses erreurs en fait… la première aura été de contacter Philou pour lui donner des renseignements au lieu de moi, et la deuxième aura été de lui révéler votre don… sans ces deux trucs, il serait non seulement encore envie, mais en plus, il aurait peut être même eu une promotion… c'est con la vie, hein ? Enfin, après je laisse le relai à voitre conscience, je suis pas là pour ça... »

Il ferma les yeux, se cala bien comme il fallait et attendit un court instant avant de rajouter d'un ton un peu sec :

« Bon, et ces infos, elles viennent ? »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le jeudi 29 janvier 2015, 16:17:48
Le fait qu'il accepte qu'elle vienne la laissa sans voix. Elle sauta sur ses pieds, revenant au présent quand il demanda si elle venait ou pas. Elle s'empressa de le suivre. Elle fut surprise de le voir s'installer côté passager, mais elle ne dit rien, et s'installa côté conducteur. Elle prit les clés, et mit le contact avant de s'attacher. Il ne s'attachait pas. Et comme il commençait à parler au moment où elle démarrait, elle ne fit aucune remarque. En grimaçant, elle l'écouta jusqu'au bout. Elle nota aussi l'absence de Philip.

« Je n'aurais ces infos que quand on sera rendu sur les lieux. Quant à ces erreurs... »

Elle inspira profondément, et passa la première, s'engageant sur la voie après avoir vérifié que personne n'arrivait.

« Il a découvert mon don bien avant que je collabore avec lui. On était... On sortait ensemble. Pendant quelques mois. Et on a rompu. Connaissant mon don, il a insisté pour que je continue à l'aider. Je n'ai pas refusé. »

Elle n'avait aucun problème de conscience. N'est-ce pas ? Mais maintenant qu'il en parlait...

Non. Elle chassa ces idées de sa tête, et continua la route. Ils ne tardèrent pas à arriver sur les quais. Elle se gara sur une place libre, et sortit de la voiture. Glissant les clés dans sa poche, la brune tourna sur elle-même un instant, inspirant profondément l'air. Elle se concentrait. Elle pouvait appeler à elle les âmes qui erraient encore. Et ses efforts ne tardèrent pas à être récompensés. Si Gabriel ne pouvait pas voir les esprits qui arrivaient, il pourrait en revanche sentir un froid soudain. L'atmosphère changeait, et trois fantômes arrivèrent, un peu hagards.

Sans jeter un coup d’œil au flic, la Faucheuse s'approcha d'une jeune femme, nue et terrifiée.

« Je suis là mademoiselle. Je suis une amie. Que vous est-il arrivé ? »

L'âme de la jeune femme expliqua qu'elle s'était faite violer, et vendre comme une vulgaire marchandise. Des truands étaient venus l'agresser une nuit, alors qu'elle rentrait chez elle après le boulot. Ils étaient trois. Ils l'avaient emmenée dans une maison qui avait l'air délabré, mais qui était équipée d'insonorisation efficace et de chaînes partout pour des prisonniers*. Elle ajouta qu'elle avait tellement été maltraitée qu'elle était morte avant de pouvoir embarquer à destination des pays d'Afrique du Nord, comme beaucoup de filles avant elle.

« Je suis vraiment désolée de ce qui vous est arrivée. On trouvera vos assassin dès que possible. Mais... Mais il me faut quelques renseignements pour autre chose, ma belle. Vous êtes prête à m'aider si vous le pouvez ? »

L'esprit hocha la tête, et Christy demanda alors si elle avait vu quelque chose sur les quais ces dernières nuits. Peut-être en lien avec sa propre mort, mais la brune en doutait. Les meurtriers de la jeune femme semblait rechercher des femmes majeure pour les vendre. Pas des gamines. Cette dernière avoua avoir vu une sorte de réunion, deux jours plus tôt. Ils parlaient d'une enfant à qui faire quitter le pays. Quand elle eut fini son récit, Christy la remercia, et l'âme s'évanouit. Elle n'avait pas traversé. Elle voulait résoudre son crime avant. Christy se promit de se pencher là-dessus après.

Elle s'intéressa alors à un vieil homme. Mais ce dernier resta muet. Inutile. Elle le laissa repartir, sans insister, et arriva au dernier. Il avait une dégaine de gangster, mais son regard était franc. Il disait s'appeler Vincent. Il affirmait être un flic sous couverture, infiltré dans une histoire de trafic de drogue. Il lui fournit d'autres renseignements sur l'affaire qui l'intéressait. Il avait vu la fillette. Elle était mal en point. Maltraitée. Peut-être abusée sexuellement. D'après lui, ses ravisseurs ne lui donnaient pas assez à manger, et elle serait morte sous peu si elle n'avait pas de soins médicaux. Il avait appris aussi que les ravisseurs comptaient l'envoyer en Europe. C'était probablement un trafic d'enfant, d'adoptions illégales. Il promis de rester vigilant dans le coin, en échange de la promesse de Christy de faire retrouver son corps pour l'enterrer dignement.

« Bien entendu. Je ferais le nécessaire. Merci. Tiens-moi au courant. »

Elle se tourna finalement vers Gabriel. L'atmosphère s'était réchauffée depuis le départ du dernier des fantômes.

La brune, accoudée à la voiture, lui fit alors le récit de ce qu'elle avait appris.

« Il doit s'agir d'un trafic d'adoption illégales. La fillette doit être envoyée en Europe cette nuit. Elle a été cachée quelque part par ses ravisseurs, mais les esprits n'ont pas vu l'endroit. Ils sont sûr, malgré tout, que le départ se fera autour de minuit. Autre chose ? »

* = Voir le RP (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14806.0) Héroïne malgré elle.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 29 janvier 2015, 18:31:43
Ouais, en gros elle voulait voir les lieux, faire son petit numéroi et ensuite ils aviseraient… ça emmerdait profondément Gabriel car ilsavait pa avance que ça allait le conduire dans la panade… et en plus, comble de l'horreur, il devait conduire une bagnole… foutue connerie… il avait horreur de ça !  IL et un grognement avant de finalement la regarder et jurer tout bas… ça allait mal finir, il le sentait venir, comme le nez au milieu de la figure… ça allait sentir le soufre… ou le sapin, bref, peu lui importait… il ne disait pas qu'il était sur qu'elle ne lui racontait pas de conneries, mais au moins, il était sur d'une chose : il avait un don pour l'électricité, alors un don pour voir les morts, c'était tout à fait possible, non ? Il eut un petit sourire avant de finalement serrer les dents et de la laisser conduire comme elle le désirait, à sa suace, pour paraitre poli... même si femme au volant... il avait horreur des bagnoles et avait fait une connerie monumentale :  quand il ne conduisait pas, il était malade...

Pour être honnête, il n'avait pas cherché à lui parler de son don , et il n'avait pas non plus cherché à l'écouter, pris dans ses profondes réflexions si ce soir ce serait sushis pou pizzasn le reste, il l'avait carrément occulté… il regarda la jeune femme et lui sourit, un rien faux avant de sortir et de faire claquer la portière… il suivit la jeune femme sur les lieux, comme s'il attendait qu'elle se plante pour la reprendre de volée… quoique non, ce n'était pas exactement ça… il attendait de voir s'il se passait quelque chose, ou si il ne se passait rien… et hormis avoir froid malgré son pardessus, il ne voyait pas de quoi fouetter un asticot...

Elle se mit à parler toute seule… était-ce qu'elle appelait son don ? Parler toute seule ? Il eut un regard un rien contrit pour elle et s'alluma un petit clou de cercueil pour se détendre en attendant qu'elle ait fini avec ses conneries, n'écoutant même plus les délires de la brune… il leva meme les yeux au ciel quand elle lui demanda de la tenir au courant… ben voyons… il  retourna vers la voiture et s'appuya sur le capot, attendant quelque chose de de sa part, sans pour autant vraiment y croire…

Il écouta son résumé sans broncher, ou sans même avoir l'air choqué… Seikusu réservait bien des surprises à qui ne savait pas regarder ses panards peinard dans son coin… il eut un petit regard appuyé qui voulais bien dire qu'il était un rien agacé par ce qu'il entendait… il eutun petit geste de la main pour lui dire qu'il avait compris le principe.

« Ouais, ouais, ouais, mais elle est trop vieille pour les enlèvements pour des adoptions illégales… donc bon, ça me semble un capilotracté ton machin… et du coup, on aurait une possible dead-line pour dans quelques heures…. Sans preuve ni indice… même pas le lieu du départ je parie ?

Il soupira bruyamment…

« Bon et ben on va la faire à l'ancienne… c'est fou comme on aurait la possibilité d'avancer avec tes ptits rev'nants… car une dead line sans indice c'est comme un plan cul sans turlute… ça sert à rien ! »

Il se mit à fouiller les lieux avec précision les lieux, avec plus de patience qu'il ne s'en aurait cru capable, vert qu'il était de ne pas avoir pu trouver la moindre piste, et vert d'avoir fait confiance à une incapable… de toute manière, si il y avait des indices, elle les avait allègrement piétiné et foutu en l'air les preuves...
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le jeudi 05 février 2015, 18:56:47
Le voir prendre ses révélations avec autant de sérieux que si elle avait annoncé le tirage des chiffres au Bingo rendit Christy folle de rage. S’il ne la croyait pas, soit. Mais ce n’était pas la peine de faire semblant de s’y intéresser, pour ensuite dénigrer ce qu’elle lui rapportait. Elle croisa les bras, gardant un visage neutre, et le laissa faire son show, s’accoudant à la voiture. Qu’il cherche des preuves inexistantes, si ça lui chantait. Elle doutait fortement qu’il trouve quelque chose, les ravisseurs de la fillette étant trop intelligents pour laisser des traces.

En attendant, elle réfléchissait. Certes, elle avait l’heure de départ. Mais pas le lieu. Elle se doutait que ça devait être sur les quais. Après tout, si elle était embarquée à destination de l’Europe, il fallait forcément passer par les eaux. Un avion serait trop facilement repérable, et pas moyen de quitter le Japon autrement que dans un navire.

Creusant cette idée, elle garda néanmoins en tête les réflexions du blond. Oui, elle était peut-être trop âgée pour une adoption illégale. Mais si ce n’était pas une adoption comme les autres ? Si, au lieu d’atterrir dans un foyer aimant en manque d’enfant et qui passaient par les voies illégales car c’était moins cher, elle atterrissait dans un foyer de façade, qui adoptait des enfants uniquement pour un transit en vue d’une expédition ailleurs ensuite ? Il n’était pas rare, pour brouiller les pistes, que les ravisseurs fassent adopter les enfants kidnappés par des complices dans un autre pays, pour ensuite les faire transiter dans des mines en Amérique du Sud ou en Afrique. Voire, autre solution envisageable bien que pire, pour la faire acheter par un bordel en manque de chair fraîche, pour des clients avec des goûts spéciaux.

Elle s’éloigna de la voiture, prise dans ses réflexions, commençant à faire les cents pas. Elle s’éloignait de plus en plus, quand elle s’arrêta net. Un contact glacial lui avait saisi le poignet droit. La Faucheuse se retourna, dévisageant un autre fantôme. Grand. Le visage couturé de cicatrices. Il ne dit pas un mot au début, se contentant de l’observer.

« Vous êtes brillantes… Lâcha-t-il tout à coup.
Et bien… Oui. Normal. Je suis la Faucheuse. Votre porte pour le paradis.
— Foutaises. Ça n’existe pas.
— Bien sûr que si ! Et vous êtes morts, puisque vous me voyez brillante. Admis au Paradis, par ailleurs. Sinon, vous n’auriez rien vu de ce que je suis.
— Vous êtes cinglée. Quittez ma scène de crime, où je vous arrête pour entrave à la justice.
— Ce n’est pas.. Ce n’est plus une scène de crime. Regardez autour de vous, tout est propre.
— Vous marchez sur le pantalon de la victime…
— Mais non. C’est impossible. Ecoutez. Vous êtes morts. Je ne sais pas depuis combien de temps. Mais il arrive qu- Oh !
»

Christy sursauta quand son regard effleura le sol. Effectivement, elle marchait sur quelque chose.

« Je vous l’avais dit, vous marchez sur le pantalon de la victime.
— Mais qu’est-ce que… Et vous…
— J’attends le médecin légiste, mais il ne semble pas pressé de venir…
»

Elle se pencha en avant. Le corps était enterré sous un tas de sac poubelles éventrés. Le vent avait dû bouger des détritus, car le pied gauche était à l’air libre. Et elle avait effectivement marché sur le pantalon du mort.

Oubliant sa rancœur envers le blond, et oubliant momentanément la fillette disparue, la Faucheuse haussa le ton :

« Agent Valmy ! »

Elle le voyait, un peu plus loin.

« Il y a un corps ici. Sous des sacs poubelles éventrés. »

Et peut-être en lien avec l’affaire, mais vous lirez ça par la suite.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 07 février 2015, 01:03:02
Ils se retrouvaient sans piste… sans foutue piste avec un bateau qui pouvait partir à plus de douze heures d'ici… bon dieu mais ça donnait quasiment toute la côte japonaise bordel de merde !  Impossible de trouver quoique ce soit dans cette saloperie d'entrepôt ! Il eut un petit sourire, contrit, avant de finalement envoyer un coup de pied violent dans la carosserie de la bagnole et émettre un juron alors qu'il se faisait mal au pied… il eut un coup de poing sur le capot, laissant une marque dedans avant de finalement se mettre à tourner en rond et éructer juron sur juron comme s'il ne restait plus rien d'autre de son vocabulaire que ce genre de mots…

IL leva la tête pour regarder la jeune femme partir réfléchir… il eut un regard mauvais envers celle qui le mettait dans la merde sans raison… il n'avait plus d'informations et si elle ne disait pas de conneries, il ne lui restait plus grand-chose… il eut un petit sourire mauvais en se disant que ces espoirs c'était elle qui les avait foutu en l'air… il eut un petit regard vers l'intéroeur de l'entrepôt… putain mais attendez, il fallait un bateau discret et qui soit en mesure de quitter rapidement la ville… rien de trop voyant… rien de trop personnel pour attirer les regards sur une personne en particulier… un bateau de marchandise donc… un container sans doute !  Putain mais y avait qu'un seul port de marchandise de ce genre… alors ce serait là bas, à moinuit… putain mais il avait été con de ne pas y penser… quel idiot !  Quelle andouille ! Quel con, il n'y avait pas pensé !

Il allait interrmpre la jeune femme quand elle le héla….

« Inspecteu, ou lieutenant, pas agent, bordel ! »

Il eut un petit regard peu amène avant de finalement approcher… il regarda les sacs poubelles et regarda les poubelles d'un œil vritique, ce serait bien la première utilité qu'il avait pu lui trouver… il hésita suir la marcje à suivre avant de lui lancer sur un ton qui ne souffrait aucune réplique.

« Boite à gant, il y a des  gants en plastique et de la bande jaune, tu en mets tout autour et tu attends que la police arrive… que des sous-fifres examinent tout ça… tu touche à riene t tu fais pas le con… contamine pas les scènes de crime…. Moi, j'appelle le central... »

Il fit exactement ce qu'il disait avant de returner vers la voiture pour regarder à l'intérieur… il vit rapidement ce qu'il cherchait… un plan de la ville… pratique… les entrepôts jouxtaient le port de marchandise, ça diminuit les couts de manutention… bon, au moins il savait où aller… il garda en mémoire rapidement les lieux indiqués et lança à la jeune femme ses propres conclusion.

« On laisse les scienteux se charger de ça, et nous, on va explorer une piste plus réelle et plus logique des visions… il n'y a pas d'autres moyen de faire sortir les gens que par un conteneur, il n'y a qu'un port de conteneur sur la côte et il est à moins de vingt minutes de bagnole… c'est là bas, forcément que se produira l'embarquement, il n'est pas trop tard pour que je regarde quels navires sont sensés embarquer…. on pourra avoir une idée du nom du navire avec l'heure que tu m'as donné... »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le mercredi 06 mai 2015, 11:53:46
Christy leva les yeux au ciel en l’entendant jurer. Inspecteur, ou lieutenant. Pas de problèmes, elle n’oublierait pas. Mais c’était la faut de cette grosse vache, à l’accueil, qui n’avait pas jugé utile de décliner le garde du blondinet. Soufflant doucement, elle attendit qu’il s’approche pour observer le cadavre. Bien entendu, elle ne s’attendait pas à ce qu’il tourne de l’œil. Un flic en voit par trop souvent des cadavres ainsi. Mais il n’a même pas sourcillé en voyant le macchabée. La Faucheuse hocha rapidement la tête tandis qu’il aboyait la marche à suivre. S’éloignant du tas de sac poubelle, elle ouvrit la portière passager et sortit la bande jaune dont il lui avait parlé. Elle marqua un instant d’hésitation devant la boîte de gants en plastiques, et se dit que trop de précautions ne tueraient personne. Elle enfila alors une paire avant de refermer la boîte à gant et la portière de la voiture. Comme il le lui avait demandé, elle fit le tour de la scène de crime, déroulant la bande jaune en l’attachant à certains points fixes pour la maintenir.

Quand elle eut fini, elle se posta non loin de lui, derrière la bande qu’elle venait de placer. Son regard ne quittait pas le cadavre. Pauvre homme, quand même. Elle ne cillait pas devant l’état du corps, mais elle imaginait ce qu’il avait dû subir. Les cicatrices qui marquaient le visage de l’esprit n’étaient pas toutes récentes. Par contre, elle avait bien noté plusieurs plaies suintantes, signe qu’il avait dû être torturé avant de mourir. Dévisageant l’esprit qui restait posté à côté du cadavre, elle fut presque sûre que c’était lui qui était enterré à la va-vite sous le tas de sac poubelle. C’était les mêmes chaussures, et le même pantalon.

Finalement, elle tourna la tête vers l’inspecteur quand ce dernier eut fini de vérifier ce qu’il tenait à voir sur la carte de la ville qu’il avait sorti. Son cœur battit plus vite quand il affirma savoir d’où allait partir la fillette kidnappée ce soir. Le seul endroit possible était un port de container non loin de là. Sans plus attendre, la brune le rejoignit près de la voiture. Elle s’installa naturellement  côté passager, lui lançant quelques mots acerbes :

« Je vous laisse conduire, puisqu’il semble que vous n’appréciez pas ma façon de le faire… »

Oui, elle avait mal digéré son attitude alors qu’elle était au volant. Elle conduisait bien, nom d’un chien. Mais ce type était tellement machiste… C’était sûrement psychologique. Il avait tellement horreur qu’une femme puisse bien faire les choses habituellement dédiées aux hommes qu’il se sentait malade quand l’une d’elle le faisait. Enfin, c’était son opinion. Bouclant sa ceinture, elle le laissa les conduire au port de container sans piper un seul mot du trajet. D’une part, elle n’était pas franchement ravie de devoir faire équipe avec lui. Ses attitudes l’exaspéraient. Mais elle était aussi attristée de la mort de Philip. Son ex-compagnon n’était pas un modèle de vertu. Ce n’était pas non plus le prince charmant, ou l’homme idéal. Mais il fut un temps où elle l’avait aimé, malgré tout. Avant que tout ne parte en sucette. Avant qu’il ne soit au courant de son don et qu’il réagisse parfois un peu bêtement. Et même après, elle l’avait apprécié, en tant qu’amis. Il ne la jugeait pas, et appréciait l’aide qu’elle lui fournissait. Ses répliques censées être comiques mais qui étaient plutôt vexantes lui manquaient déjà.

Elle se secoua mentalement lorsqu’ils arrivèrent au lieu probable du départ de la fillette ce soir-là. La panique resserra le cœur de la Faucheuse. Elle n’avait plus beaucoup de temps devant elle apparemment. Ils devaient la retrouver au plus vite.

« Pourvu que je ne nous ai pas mis sur une fausse piste, souffla-t-elle pour elle-même en sortant de la bagnole. »

Il arrivait, des fois, que les informations qu’elle tenait des fantômes soient de deux affaires différentes. Mais c’était rare. Et puis là, il n’y avait pas quinze mille fillettes sur le point de mourir ayant été kidnappée et risquant d’être envoyée en Europe…

« Bon, et cette liste, on la trouve où ? »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 08 mai 2015, 17:35:25
Pour conduire, oui, il allait conduire, ça allait être sport. Une personne normale aurait mis entre vingt et trente minutes pour faire le chemin entre les entrepôts et le port de conteneur.Gabriel en mit dix. C'était comme sin le frein n'existait pas  pendant qu'il conduisait. UN vrai cinglé selon beaucoup… un danger public selon les autres… ouais et si elle gerbait en arrivant, ce serait presque normal tant il était malade en conduisant. Mais au moins, quand les pneus crissèrent sur les quai du porte conteneur, on e pouvait nier qu'il y avait eu une belle preuve d'efficacité derrière cela, une telle preuve de maîtrise du véhicule… que pouvait-on demander de plus ? Peut être de se lâcher sur un circuit et pas en ville. L'idée n'était pas mauvaise… enfin si elle l'était, il avait horreur des bagnoles…

« J'espère aussi, j'espère aussi... sinon, on est dans la merde et tout sera réglé trop tard par ce que j'aurai pris en considération les délires d'une tarée... »

Oui, pour Gabriel, il n'y avait rien de plus simple que cela :  soit elle l'avait bien conduit et donc, c'était vrai son histoire, soit elle l'avait planté et là, ce serait vraiment la dèche, pour lui comme pour elle, car elle aurait bien joué avec le charlatanisme et aurait entravé la poursuite d'une enquête judiciaire. Tout simplement. Il sourit, un rien railleur çà cette idée. Belle façon de s'en sortir n'est-ce pas ? Il pouvait eut être même lui coller toute cette sale histoire sur le dos vu qu'elle le menait dans une fausse piste…

Sans un mot malgré ses paroles il commença à se diriger dans le labyrinthe du port de conteneur, comme s'il le connaissait. En  fait c'était un peu le cas. Gosse, quand il fuguait parce que son père avait ou allait cogner trop fort il venait ici, il y avait un conteneur désaffecté où il y avait toujours un vieux clodo. Un type bien qui l'accueillait das sa grotte d'ermite, comme il l'appelait Il ne put retenir un petit sourire… il était venu ici toutes les semaines pendant trois ans. Ensuite il avait disparu… en plein hiver. Mort sans doute. Qu'importe. Ça avait été le soleil pendant trois ans de ténèbres. Con n'est-ce pas ?

« La capitainerie. »

Seul point qu'il lui concéda avant de se rendre vers le lieu qu'il avait mentionné, zigzagant entre les conteneurs avec l'habitude de celui connaissant les lieux, jusqu'à arriver à un grands bâtiment qui avait une structure très industriel. Il s'annonça à l'interphone et attendit qu'on lui ouvre, mais il ne perdit pas son temps à attendre, il s'adressa à Christy, son ton était sec et sévère, intraitable même, d'une certaine manière.

« Bon, pour ne pas alerter un complice, car il y en a forcément un, nous venons pour autre chose, le navire que nous choisirons comme bateau recherché un qui partira dans la semaine. Compris ? Je ne veux pas la moindre bourde ! Compris ? C'est soit ça, soit tu restes dehors ! »

Au moins c'était clair comme ça !  Il sourit et regarda la jeune femme avec un petit sourire avant d'entrer. Mais ses yeux étaient froids comme la mort. Elle connaissait, non ? Il sourit et suivit la secrétaire à l'intérieur avant de montrer son badge de flic pour ensuite lui sourire et commencer à lui dire ce pourquoi il était là, non sans dragouiller sans méchanceté et sans vraiment optique de conclure. Pour qu'elle lui sorte les manifestes d'embarquements.

Officiellement ? Trafic d’objets d’art qui devait partir dans la semaine, donc il fallait examiner les destinations des navires pour juger de la probabilité de tel ou tel navire. Il demanda même si il pouvait emporter les documents ce qu'elle accepta le rose aux joues alors qu'elle notait son numéro privé au dos de ceux-ci… il prit congé et lui fit un clin d’œil alors qu'elle murmurait, gênée, de l'appeler. Chose que Gabriel, si vous le connaissez assez vous le savez, ne ferait pas. Trop coincée à son goût, même si le trip de la secrétaire cochonne lui plaisait assez…

« Allez, on rentre, on va se trouver un gueuleton à emporter et on va examiner ça au commissariat. On risque de bosser jusque tard et si on trouve le bon bateau, on sera posté à temps sur place… les examiner sur place pourrait être louche »

Il rit juste le temps d'allumer sa clope avant de monter dans la bagnole.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le lundi 11 mai 2015, 20:37:13
Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle avait parlé à voix haute. C’est en entendant la voix de Gabriel qu’elle sursauta, et une légère rougeur lui monta aux joues. Elle finit par secouer la tête, et marcha sur ses pas. Elle ne connaissait pas du tout cette partie de la ville, et elle se contentait juste de le suivre sans mot dire. Arrivée devant le bâtiment où il se rendait, le blonde décida de mettre les choses au point. Levant les mains en l’air, sans protester, Christy leva les yeux au ciel.

« Okay, pas de soucis, ajoute-t-elle. »

Laissant retomber ses mains le long de son corps, la Faucheuse emboîte le pas du policier et entre à sa suite. La secrétaire leur ouvrit, et le flic se met immédiatement en mode « aimable ». Après l’avoir vu si peu engageant depuis sa rencontre avec lui, Christy avait du mal à se laisser prendre à son jeu. Mais elle croisa les bras, et se contenta de l’observer, laissant son regard glisser sur le bureau, et tout autour d’elle. Alors que le flic se mettait à flirter avec la secrétaire un peu co-conne, la Faucheuse s’ennuyait. Elle finit par sortir, murmurant des excuses, et partit prendre l’air. Qu’il fasse son numéro tout seul.

Elle fit quelques pas devant le bâtiment avant de sentir une présence glacial tout à coup. Un vieil homme apparut à ses côtés. Il avait l’air d’être un clochard. D’abord surprise, Christy fronça ensuite les sourcils. Elle l’avait aperçu quand ils étaient arrivés.

« Bonjour, salua-t-elle le fantôme. »

Il ne répondait pas, et se contentait de l’observer. Elle lui rendit la pareille, peu impressionnée. Ce petit manège dura tout le temps que mit Gabriel à récolter ses informations. Elle sursauta d’ailleurs quand ce dernier finit par ressortir. Il avait un paquet de feuilles sous le bras.

Esquissant un sourire, elle hocha la tête lorsqu’il dit qu’ils examineraient ça au commissariat. Elle se glissa à son tour dans la voiture. Pour libérer le flic, elle prit les documents sur ses genoux. Son regard avisa directement le numéro noté au dos, et elle étouffa un rire.

« Eh bien, ça me va. La petite secrétaire avait l’air d’adorer la plaque que vous avez brandi, inspecteur. Et si j’en juge par le numéro noté hâtivement au dos des documents… Elle va attendre votre appel avec impatience. »

Un sourire se glissa sur ses lèvres, vite chassé par la sensation de froid qui s’installa derrière elle. Tournant la tête, elle avisa le vieil homme qui s’était installé sur la banquette arrière. Retournant son regard vers le blond, qui démarra, et croisa les doigts sur les documents, distraitement.

« Euhm… Connaîtriez-vous un vieil homme habillé comme un clochard, par hasard ? Hasarda-t-elle, curieuse. Parce qu’il y en a un qui nous suit depuis tout à l’heure. Et il vient de s’installer à l’arrière. »

Elle leva les yeux vers le rétroviseur intérieur, dévisageant tranquillement le fantôme.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 14 mai 2015, 00:29:33
Il haussa les épaules face à sa remarque sur la petite secrétaire, elle ne l'intéressait pas vraiment, il ne la rappellerait pas, tout simplement. Parce que les coincées du cul l'intéressaient moyennement… et puis si c'était aussi facile d'avoir son numéro, cela voulait dire qu'il n'était sans doute pas le premier qu'elle tentait d'attirer dans ses griffes, pour peu que des ongles mal entretenus et tâchés d'un peu d'encre.. ; rien de bien folichon… un conseil pour elle :  les ongles manucurés, c'est plus joli sur une femme !

« J'te la laisse si tu la veux… pas plus mon type que je ne suis le sien… aucun intérêt ! »

Il commença à rouler lentement en silence sans parler, aucun intérêt. Il lui fit un petit sourire à Christy avant de se désintéresser à tout le reste. Il se mit à siffloter un petit air de country. En général, il avait du mal à supporter autre chose que le heavy metal ou le rock, mais Johnny Cas… Johnny Cash était un être à part… surtout cette chanson : solitary man… la chanson parfaite et qui donnait assez bien le ton quand au talent qu'avec Gabriel pour rester un chasseur solitaire… ou presque… ça lui faisait penser à une chose étrange… il n'avait pas eu de nouvelles de Callie depuis ce sms… bon, il verrait bien en rentrant dans la nuit… il la réveillerait de manière plus que torride une fois l'affaire bouclée et elle adorerait ça… bref !

Il était plongé dans ses pensées quand elle prit la parole… il regarda dans le rétro et lança alors sur un ton sec, mais qui était plus du à la lassitude qu'à une quelconque forme d'hostilité. Aucune raison de lui en vouloir de toute manière...elle avait été à peu près utile…

« Y a personne, et les vieux clodos, y en a plein la ville ! »

Il soupira et regarda la jeune femme pour savoir si elle pouvait précisé sa pensée avant de penser à quelque chose lui-même… un mort peut être… lui ?

« Vieil homme, barbe bien blanche genre Père Noël, et une grosse cicatrice sur la joue genre l'homme qui rit ? Des yeux verts qui semblent tout savoir sur tout avec un éclat rieur qui les fait pétiller de malice. ? »

Il pila et attendit sa réponse.
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Christy Torres le dimanche 26 juillet 2015, 16:49:41
Un sourire orna les lèvres de la Faucheuse quand Gabriel affirma qu’il n’avait aucune envie de rappeler la secrétaire.

« Pas le mien non plus. Trop… Souillon. »

Elle avait aussi remarqué les ongles tâchés par l’encre et la chemise froissée qui avait dû être blanche avant d’être lavé avec du sombre et tâchée irrémédiablement par du café ou de l’encre. Mais son attention dériva ensuite jusqu’au fantôme du clochard qui s’était installé à l’arrière de la voiture. Les yeux fixé dans le rétroviseur intérieur, Christy n’écoutait que distraitement le petit sifflotement du blond. Quand elle finit par lui en parler, il n’y prêta pas attention au départ, lançant qu’il y avait pleins de clodos dans la ville. Ce qui n’était pas faux. Mais celui-là ne semblait pas vouloir traverser. Il fixait Gabriel, sans discontinuer.

Quand il posa une question, décrivant le vieil homme que fixait la brune, elle écarquilla les yeux en tournant la tête vers lui. Il pila à cet instant, et elle se rattrapa au tableau de bord alors que la ceinture retenait son buste, s’enfonçant presque douloureusement dans son sein droit.

« Vous le voyez, alors ? Lâcha-t-elle, incrédule. »

Puis elle se reprit. Non, il ne le voyait sans doute pas, mais il devait le connaître alors. Cela expliquait que le clochard ne veuille pas quitter du regard la silhouette du flic.

« Non, vous le connaissez plutôt… »

Elle reporta son regard sur le vieil homme, admirant un instant la barbe immaculée qui lui avait fait pensé, dans un premier temps, à ces « Papa Noël » que l’on voyait dans les magasins, lors des fêtes de fin d’année. Elle plongea ses prunelles écarlates dans celles, d’un vert pur, du vieil homme. Il détourna brièvement le regard vers elle, la saluant d’un hochement de tête, avant de reporter son regard sur Gabriel.

« C’est exactement la description que j’aurais donnée. Et il ne vous lâche pas du regard, comme s’il veillait sur vous… Comme s’il était mort avant d’avoir accompli sa mission. »

Elle ignorait tout du passé de Gabriel, mais des bribes de sensations lui parvenaient de l’esprit. Il avait profondément aimé Gabriel, comme un père aime son enfant. Etait-ce son père ? Elle s’interrogeait, et elle ne put résister à poser la question.

« Est-ce votre.. Père ? Ou votre grand-père ? Un membre de votre famille ? »
Titre: Re : Une affaire loin d'être résolue [Gabriel Valmy]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 08 octobre 2015, 21:05:58
préférait mettre de côté… ce n’était pas son genre, de base, mais alors pas du tout ! Alors autant vous dire que l'entendre réclamer d'y aller plus fort lui allait tout à fait, lui allait entièrement ! Il était ravi de l'entendre réclamer qu'il lui laboure les entrailles  à coups de reins. Car à force, c'était de cela  qu'il s'agissait, lui maintenir les hanches comme possible  malgré la douleur de son bras pendant qu'il allait et venait en elle, qu'il savourait l'étroitesse de moins en moins pressante de son fondement.

« Hm ! Tu vois !  Je fais. Respecter. La loi ! » [/b][/i]

Il continuait à aller de venir, brutalement, presque comme si son objectif était de lui « briser » les reins sous ses assauts. Il lui sourit, se penchant encore sur elle alors qu'il culminait en elle, savourant la sensation de la fouiller jusqu'à la garde pour lui mordre la nuque, lui mordre les épaules, laissant des traces de dents qui disparaîtraient vite, sauf une qui était plus rouge que les autres... un petit souvenir alors qu'il lui susurrait au gré de nouveaux coups de boutoir :

« Et. Et tu aimes. Bien. Payer. Ton du… à la société ! » [/b][/i]

Il savourait chaque petite chose, mais la sentir changer, se tendre, se mettre à crier au lieu de gémir, voilà qui était des plus ravissant à son avis, entendre par là que ça le ravissait, bien sûr ! Il lui fit un nouveau sourire avant de finalement sentir l'afflux de sensations qui annonçait, criait au monde sa propre jouissance, il  la ceintura brusquement, collant son bassin contre lui, son dos contre son torse, son autre main lui saisissant le sein, le serrant presque convulsivement, alors qu'il ne tiendrait vraiment plus longtemps, c'était là une question de secondes, de coups de reins, et pour finir, il semblait avoir décidé d'être encore plus violent, encore plus brutal étant donné la manière qu'il avait de faire les choses…

Ce ne fut pas long à venir. Alors qu'il émettait un grognement et une sorte de gémissement rauque, il jouit dans son fondement, la capote faisant obstacle au remplissage, vous vous en doutez bien ! Et se retira d'elle, la laissant s'effondrer au sol si elle n'avait pas la force de tenir sur ses genoux. Il ne la libéra pas de l'entrave des menottes sur ses poignets. Pas le courage… il se contenta  de retirer maladroitement – il avait les doigts un peu gourds et fatigués par cette séance d'amusement – son préservatif. Mais il ne le ferma pas avant de le jeter négligemment dans la poubelle qui n'était pas trop loin, non, il le garda à la main et se traîna, à quatre (enfin trois) pattes, à côté de la belle brune pour finalement lui mettre la capote pleine sous le nez.

« Il y a une dernière tâche à accomplir pour redevenir une bonne fille... » [/b][/i]

Il commença à faire glisser le liquide séminal vers le sol, à elle de se renverser pour avoir la bouche en dessous, à tendre assez la langue, ou à elle de lécher le sol, peu importe !

« Après avoir été enculée comme une chienne en chaleur, il faut finir les choses jusqu'au bout, c'est la moindre des choses, non ? » [/b][/i]

Il entendait par là récupérer tout le sperme, celui de la capote comme celui qui gouttait encore au bout de la hampe qui lui avait lacéré les entrailles…
Ouais, la secrétaire était sans doute un peu dans le cliché débile de celle-ci, même si elle était mignonne, elle n'était pas son type, sauf si il trouvait personne de mieux, auquel cas, lui dérider les conduits lui suffirait amplement pour se détendre un bon coup ! Mais bon, il doutait que ça ait jamais lieux, il tapait dans la gamme au-dessus en général… il ne se rabaissait pas à ce genre de fille si ce n'est en nécessité absolue ; Plutôt coucher avec cette femme qui l'accompagnait, et pourtant, a priori, ça ne le tentait pas plus que ça. Okay, elle était jolie mais bon, pas de quoi non plus lui faire dresser le chapiteau à sa simple vue, contrairement à d'autres, Callie ou Catie, pour ne pas les nommer.

Bref cessons de digresser, d'abord parce que la situation ne s'y prêtait pas., et ensuite parce qu'elle avait parlé de quelqu'un, une personne qu'il n'avait pas vu depuis des années et une personne qui avait été bonne avec lui, une sorte de clochard qui était un peu comme son grand-père, ça il s'en souvenait bien, il allait se planquer dans son conteneur désaffecté quand ça n'allait pas ! Et il était là, immuable, inchangé, adorable avec lui. Le bon papy que l'on voudrait tous avoir, même s'il n'avait rien de matériel à lui offrir, il lui avait tout donné, et Gabriel le savait. Qu'elle puisse le décrire lui fit douter. Il se mit à douter d'une chose, il se mit à douter qu'elle ne fasse que jouer la comédie quant à son don… il ne voulait pas trop y croire et pourtant… pourtant c'était foutrement troublant.

Il ne dit rien et resta silencieux, ses poings serrant le volant à s'en faire blanchir les phalanges alors qu'elle parlait….

Putain !

Il frappa le volant qui émit un bruit de klaxon, il avait frappé involontairement le klaxon avant de finalement  redémarrer, doucement. Pour qu'il roule doucement, il devait être sacrément perturbé… quand on le connaissait un peu, on le devinait…  finalement, quand il desserra les dents, il se contenta de deux mots, froids et clairs, des mots durs et bien plus sec qu'elle ne l'avait mérité.

« Ta gueule. » [/b][/i]

Il redémarra et alla se garer hors de la chaussée, sortit et alluma une clope, il avait besoin de se détendre et faute d'alcool, la nicotine suffirait peut être ? Il espérait, sinon, il grillerait tout le paquet, il verrait bien ! Mais là, il n'avait pas envie de parler, pas tout de suite. Il grilla une première clope à toute vitesse, comme s’il manquait d'air et qu'il en prenait d'un coup, de rapides goulées, et ce fut une fois la deuxième allumée qu'il parla, si elle était sortie avec lui.

« Mon père est un enculé fini doublé d'un ivrogne pas foutu de trouver sa bite pour pisser.  Et je n'ai pas de grand-père, quand on ne sait pas, on ne dit pas... » [/b][/i]

Il tenta de la foudroyer du regard, mais finalement il ne parvint qu'à lui donner un regard las et fatigué, comme si, en moins d'une trentaine d'année, il avait déjà l'impression d'avoir vécu trop de saloperies pour une vie entière ! Il avait bien donné sa part. Plus que sa part, même. Sur cette terre, il devait y avoir une putain de chanceux qui avait été ôté de sa part d'emmerdes, et peut être même plus d'un seul !

« Parfois, connaître un truc est une chose, mais le garder pour soi est une des rares sagesses que je connais, surtout quand elle concerne des pans de la vie des autres qui n'ont pas forcément envie de la partager. Je ne crois ni avoir parlé de tes dons de ta manière dont ils auraient pu influencer ta vie, ou autre… alors garde ce qui ne concerne pas l'enquête pour toi. Ne cherche pas à remuer la merde des autres inutilement. Surtout la mienne ou je te brise la mâchoire pour te forcer à te taire. » [/b][/i]

Il resta silencieux avant de lui lancer sur un ton qui semblait aussi sec que d'habitude mais qui avait les relents écœurants de la supplication pour qui aurait connu particulièrement bien Gabriel… d'un autre côté, rien que le s'il te plait mettait sur la voie, non ? Il soupira bruyamment et ne dit pas un mot sur le vieil homme. Qu'elle se mêle du tas de graisse qui lui servait de cul… bon, okay, c'était gratuit et méchant… et faux, aussi, mais bref.

« Allez, on y retourne. » [/b][/i]

Il retourna en bagnole et une fois tout le monde prêt, il reparti… il fallait vite boucler cette histoire ! D'abord parce qu'il le fallait, c'était son boulot, et ensuite parce que si elle commençait à sortir les squelettes du passé de Gabriel, il risquait vite de craquer nerveusement… elle l'avait déjà bien amoché comme ça, non ?