Communication B147-12.0309.47
Mère supérieur, ici commandante du poste avancée B147 ! Nous venons de repousser une lourde attaque formienne. Je répète, nous venons de repousser une lourde attaque formienne.
Matériel et site médicale fortement endommagé...
Nous aurions besoin d'un plan d'évacuation de nos blessés et d'une unité en renfort ainsi que d'ouvrier technique pour colmater les différentes brèches dans le Bunker 147.
En attente de votre réponse...
La transmission se coupa. Kiza (http://sd-1.archive-host.com/membres/up/58265372651449942/a4173b754a29633b463727707ab7373f-d6pa2y1.jpg) était debout devant l'interface visuel qui ne faisait qu'afficher du bleu... Le bunker semblait être un peu obsolète dans son développement, il n'y avait même pas de vidéo conférence lors des transmissions.
Le capitaine Genova (http://sd-1.archive-host.com/membres/up/58265372651449942/battle_sister_by_skirill-d3h1n2o.jpg) resta impassible, assise sur une chaise derrière son énorme bureau. Elle avait les bras croisé, légèrement penché en arrière pour être plus confortablement installé.
- Et alors Sergent ?
- C'est la dernière transmission émise avec le Bunker 147, capitaine !
- Je vous repose donc la question... et alors ? Au mieux un souci de communication, au pire une attaque formienne qui aurait plus d'ampleur que prévu... ce n'est pas de notre ressort vous le savez.
- Oui capitaine, je sais. La procédure veut qu'on envoie une équipe de fantassin pour vérifier mais la mission n'a jamais eu lieux, et cela fait maintenant deux semaines.
Le capitaine Genova arqua un sourcil et soupira légèrement en attrapant quelques papiers ici et là. Elle voyait ou son sergent voulait en venir... plus haut, on avait sans doute décider depuis un moment de fermer cet avant post. Aussi, lorsque la situation c'était envenimé, on avait jugé ça trop coûteux de dépêcher des unités et d'organiser une longue évacuation, plutôt que levé le pied et de laisser tomber ce bunker dans l'oublie. Une méthode parfois nécessaire pour soutenir l'effort de guerre. En haut, on accordait moins d'importance à l'individu... et techniquement, qui aurait bien pu leur en vouloir.
- Je vois de quoi tu veux parler... comment as tu obtenu ce dossier ? Tu veux t'attirer des ennuies...
Kiza sourit légèrement, le regard taquin, un bout de langue passant sur ses lèvres. Le capitaine comprit immédiatement.
Kiza était une femme extrêmement persuasive dans la chaleur d'un lit... elle en avait elle même fait les frais par le passé, bien qu'elle prenait grand soin de ne pas le rappeler.
- Mais ma réponse sera non... on ne peut toute les sauver ! Puis on va encore me taper sur les doigts. J'aurais moins de subside et vous en chierez plus au combat... je refuse ! C'est moche, mais c'est la guerre.
- L'escouade...
- Par ailleurs... je vous ai déjà dit d'arrêtez de brouter cette secrétaire du général...
- L'escouade...
- ... Quoi l'escouade ?
- Elle n'est pas encore dans le circuit ! On ne pourra nous accuser de rien... et si elle parvenait à entrer dans la base et rétablir les communications pour lancer un SOS, l'état major serait forcé d'intervenir. Ce serait difficile d'étouffer cela... et ça leur fera un bon exercice.
- Vous faites confiance en leur capacité...
- Parfaitement !
- Préparez les ! Ca va faire chier l'autre pute de général en chef... je l'ai jamais aimé celle la.
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Kiza se tenait droite comme un piquet, tout ceci était très sérieux malgré les quelques aménagements qu'elle avait consenti à faire pour facilité la réhabilitation de l'escouade Sheeva fraîchement ramené.
Elles dormaient dans un petit dortoir pour cinq personne, et avaient décider d'y rester, ne souhaitant plus être séparée. La sergente accepta cela, et avait même décidé de leur installer un tableau directement dans le dortoir pour facilité les séances de briefing.
La mission dans ce cas était assez simple...
Voilà deux semaines que le bunker 147 n'avait plus émit signe de vie. Les tentatives de communication avaient échoués. Et aux dernières nouvelles, le bunker, bien que sécurisé, venait de subir une attaque importante et n'était probablement plus en mesure de remplir sa mission de défense et surveillance avancée.
Il fallait donc s'introduire dans le bunker, constaté d'une éventuelle activité formienne... évaluer la situation... si possible activé la balise SOS de dernière urgence. Si le site était trop compromis, rempli son rôle de Sheeva en y implantant une forte charge explosive qui serait confié à l'Escouade.
- Vous serez invisible ! La mission n'est pas officielle... des questions ?
Le Bunker 147... une atmosphère lourde, une odeur de mort et de renfermé...
(http://sd-1.archive-host.com/membres/up/58265372651449942/bunker_entrance_concept_art_by_saturnoarg-d69wcnw.jpg)
Leur arrivée fut spectaculaire ! Comme de véritable ange de la mort, elles fracassèrent l'entrée du bunker, sortant du visuel du Pyro en l'espace de quelques secondes. Un vacarme de tout les diables précéda leur arrivé au fond du trou, et les lourdes portes d'acier résonnèrent aux quatre coin base au même moment où l'Escouade se posa.
L'air était lourd, un odeur de sang, de peur et de cadavre... une odeur de pourriture. Deux semaines de décomposition en milieu humide ?
Les trois Tekhannes étaient au milieu d'une sorte de sas d'accueil. Une large baie vitré séparant un bureau et des appareils de surveillance visuel où était censé se trouver une soldate. Celle-ci aurait sans doute d'elle même ouvert les portes pour les laisser rentré. Mais il n'en était rien.
Visiblement, quelqu'un de plus costaud que les jeunes femmes avait décider de forcer le mécanisme de la porte, qui restait en partie ouverte, le sol maculé de sang à son niveau.
Lorsque Tsadkiel chercha à rentré en communication avec le central, elle émit un signale absolument dégueulasse et ne capta quasiment rien de plus claire. Visiblement leur système de communication personnelle était trop faible pour passer l'épaisse couche de terre et d'autre minéraux à l'origine de se parasitage d'onde.
Derrière la lourde porte éventrée deux couloirs, l'un partant à gauche, l'autre à droite... le sol, les murs, le plafond, semblaient avoir été les témoins d'une lutte sauvage et farouche. On y reconnaissait des impacts de balles et des impacts... d'autre chose. Des pieux peut être ? Ou peut être des énormes griffes plutôt...