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Il faisait beau dehors… en effet, le ciel était bleu, le soleil chatoyait… il devait être midi passé… en effet, c'était seulement l'après midi que ce putain d'enfoiré de rayon de soleil de merde venait passer par la fenêtre pour venir taper le côté droit de son plumard… devinez de quel côté il dormait ? Il eut un grognement, et saisit sa godasse pour la jeter vers le soleil… sans ouvrir les yeux… évidemment.. il avait trop mal à la tête pour ça… rien que de prendre la pompe dans sa main et la lancer était un effort… devinez quoi… la fenêtre était ouverte…
« Chier... »
Il ouvrit un œil...difficilement… une viole :-*nte douleur lui vrilla la cervelle… putain, ça faisait foutrement mal… il regarda la fenêtre, dépité… il devrait aller chercher sa pompe en bas… difficilement il se redressa et s'assit au bord du lit… bon… où était son caleçon… pas en vue… bon, tant pis… il se redressa et sentit qu'il titubait… putain… il avait clairement abusé… il n'aurait pas du boire autant putain… il aimait bien boire, mais sur le coup… ouais, trop, c'était trop…
IL tituba plus qu'il ne marcha jusqu'à la salle de bain… et eut juste le temps de se vautrer sur les toilettes pour vomir… et se redresser légèrement, sourire béat… putain, ça faisait du bien ! IL soupira avant de s'accrocher encore un peu à la cuvette et se redresser… au final, ne pas se retrouver noyé dans son vomi avait été pas si mal… du pot, ça on pouvait le dire… il ouvrit le robinet et prit le pommeau de douche pour se filer un bon coup de fouet et accessoirement, faire tomber sa virulente encéphalorectomie (ou syndrôme de la tête dans le cul)….
« Putain, c'est froid... »
Il avait volontairement mit de l'eau froide, mais entre le mettre et s'en rendre compte, c'est différent… il sortit bien vite de la douche et s'essuya avant de se diriger vers la cuisine… et sur son chemin, il marcha sur un truc…, c'était en tissu… il se baissa… putain son caleçon était là… il le ramassa et le mit avant de se rendre compte qu'il y avait autre chose…
...un soutif…
...boarf, vous savez, c'était pas le soutif en soi qui l'intéressait mais ce que ça cachait… aussi, il n'avait aucun intérêt… il s'apprêtait à le balancer plus loin… mais il se retint… ça foutait quoi en fait ici ? En général, quand il voulait coucher avec une fille, il allait chez elle… alors ça foutait quoi au juste ici ? Un peu plus loin il y avait ses menottes défaites, et d'autres vêtements féminins, ou du moins qui n'étaient pas au beau blond… putain, il avait vraiment trop bu…
Mu par une certaine forme de curiosité, il se dirigea vers sa chambre, et maintenant qu'il regardait du côté gauche du lit, il voyait un minois… putain…. Il devait être foutrement bien allumé pour ne pas l'avoir remarquée quand il s'était levé… il s'approcha et la secoua… pas forcément de la manière la plus tendre possible… en fait ça ressemblait plus à lui saisir la cheville et la secouer un bon coup pour qu'elle émerge….
« Putain, mais t'es qui ? Et tu fous quoi ici ? »
Il avait vraiment du exagérer… et oui, c'était loin de l'amant qui apportait le petit déjeuner au lit… d'un autre côté si il avait été ce type d'amant, ça se saurait… oui, parce que la raison de la présence de la jeune femme n'était pas non plus bien dure à comprendre… même en étant confus et en ayant encore plusieurs grammes d'alcool dans le sang à éliminer...
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Confortablement installée dans le lit, Calliope dormait profondément. La cuite qu'elle s'était prise la veille ne serait pas partie, lorsqu'elle se réveillerait. Alors elle profitait du sommeil bienfaisant, tant qu'elle pouvait le faire. Elle s'étira royalement dans le lit, se tournant pour se mettre sur le ventre. Les bras passant sous l'oreiller, soutenant sa tête, elle soupira. Une de ses jambes remonta sur le côté du lit, se mettant à angle droit de son corps. L'autre s'étendit vers le fond du lit. Les draps s'emmêlaient autour d'elle, et sa nudité n'était que partiellement couverte.
Ses cheveux roux étaient étalés sur le matelas, sur son bras droit. Elle tournait la tête vers la gauche, vers l'extérieur du lit. Le soleil ne la dérangeait absolument pas. Par contre, le type qui la secoua par la cheville, ça, ça la dérangea.
« Putain, mais t'es qui ? Et tu fous quoi ici ? »
Pour toute réponse, elle ramena sa jambe contre l'autre, et émit un grognement bougon.
« Hmm... Laisses-moi dormir... »
Elle garda les yeux fermés, et essaya de se replonger dans le sommeil. Mais une migraine lui vrilla le crâne, si bien qu'elle fut obligée d'ouvrir les yeux quelques secondes après.
Première pensée : Où suis-je ?
L'environnement n'était, en effet, pas le même que d'habitude. Elle n'était, assurément, pas chez elle.
Difficilement, elle se redressa et s'appuya contre la tête de lit. Un peu nauséeuse, elle se mordit la langue. En face d'elle, un homme. Il avait encore les cheveux mouillés, et n'était vêtu que d'un caleçon. Il sortait sans doute de la douche. Malgré elle, Calliope ne put s'empêcher de laisser son regard évaluer la marchandise. Elle avait forcément dû coucher avec la nuit dernière. Sinon, elle ne serait pas nue dans le lit. Elle ne ressentirait pas cette béatitude qui atténuait quelques peu le mal de crâne. Elle n'aurait pas ces courbatures un peu partout. Elle n'aurait pas non plus ces marques sur les poignets. Elle chercha d'ailleurs l'origine de ces marques. Mais pas longtemps. Son regard tomba bien vite sur une paire de menotte qui traînait par terre, un peu plus loin, en dehors de la chambre.
Ainsi, elle s'était soumise aux menottes ? Etonnant, quand on sait qu'elle a très mal vécu la dernière fois où on lui a passé les menottes. En même temps, quand c'est pour vous violer, vous menacer et vous faire chanter, ce n'est pas forcément un bon souvenir.
Machinalement, elle se frotta les poignets. Et son regard revint au blond, face à elle. Finissant d'émerger du sommeil, elle se racla la gorge et demanda, d'une voix légèrement enrouée :
« Tu as demandé quoi, au fait ? »
Sourire d'excuse. Au matin, un lendemain de cuite, elle n'était jamais très réactive, ni très vive. Et surtout quand elle avait eu une relation sexuelle pour le moins intense avant de se coucher.
« Ah ! Oui. Je m'appelle Calliope Tick. Quant à la raison de ma présence ici... Ma foi, ça me semble évident. Pourquoi est-on venu chez toi pour coucher ensemble, par contre, c'est un mystère. »
Elle n'était pas très farouche, une fois ivre et excitée, et les lieux publics l'excitaient aussi bien que de ramener un homme chez elle, ou d'aller chez lui.
Elle passa sa main dans ses cheveux, rétablissant un semblant d'ordre dans sa chevelure. Elle repoussa ensuite les draps, et chercha du regard ses sous-vêtements. Son soutien-gorge était dans la main de l'homme. Son string était accroché à la poignée de porte. Et sa robe moulante de la veille gisait sur un bureau. Bien. Maintenant, les chaussures. Pas en vue. Ah si ! Pas très loin des menottes.
« Hm. Je... Je peux aller prendre une douche ? »
Ce n'est pas qu'elle sentait l'alcool et le sexe à plein nez mais... Si.
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Autant vous dire qu'avec le mal de crâne qu'il se tapait, Gabriel n'était pas le plus patient des hommes…. Aussi, si lui avait la tête dans le cul, elle, elle n'avait pas intérêt à mettre trop de temps à émerger… ne serait-ce que parce qu'elle était dans son plumard, chose tellement rare qu'il pouvait compter sur les doigts de sa main, oui, une main, et ça lui faisait chier de passer à deux pour elle, bordel… même quand il se tapait sa colloc, il faisait ça dans la chambre de la miss, et pas dans la sienne, alors bon… et puis merde quoi ! Il avait du avoir une sacrée partie de jambe en l'ir la veille et il n'en avait aucun souvenir… si ça foutait pas les boules, ça !
Enfin, mee avec de la difficulté, elle sembla émerger, assez suffisamment pour savoir qu'on lui avait posé une question…. Il lui fallu quelques instants de plus pour qu'elle soit en mesure de comprendre la question qui lui avait posé… ouais, la retrouver nue dans spn plumard, la réponse était logique, mais ça, c'était plus pour la forme, c'est le fait qu ce soit chez lui qui l'emmerdait… il regarda la jeune femme, détaillant ce qu'il voyait de l'oeil, pour voir un peu quel morceau il avait pu avoir la veille beurré comme un coing…
Son nom ne lui disait absolument rien… et puis, il ne fallait âs déconner, non plus, en effet son nom était bien con, il pensait à deux images différentes : d'abord une canne dans picsou, et ensuite, à un jeu de mot à la con entre son nom et son prénom : Calliope Tick.. Calli – Optique… putain paye ton nom…
Apparemment elle n'avait pas plus de réponse que lui… étrangement, ça lui plaisait pas des masses… car même bien arrosé, il y pensait quasiment systématiquement… sa question suivant le pis un peu de court, en général, après le sexe, il ne s'emmerdait même pas à demander et filait sous la douche sans se préoccuper de savoir si sa partenaire lui accordait le droit de l'utiliser ou pas… il se faisait pas chier…
Il haussa les épaules oui, elle pouvait s'en servir, après tout, il ne voyait aucun mal à cela. En voyait-elle un, elle ? Bref, il se contenta de cela avant de sortir de la pièce, non sans jeter un dernier regard à ses courbes… il l'avait ien choisie, même sans s'en rendre compte… il haussa une nouvelle fois les épaules et se dirigea vers la salle de bain, lui sortant une serviette… y avait que du gel douche homme. Elle ferait avec… Au passage il préféra regarder dans la poubelle… pas de capote… bon, ça commençait bien…
« Voilà, c'est bon, vas y, je t'ai sortie une serviette... »
IL regarda dans la chambre… et poussa un juron… pas de capotes non plus… putain de merde… Il fouilla quand même bien en détail avant de râler de manière inaudible… putain, il détestait quand il faisait ça… à chaque fois, c'était pareil… Le blondinet en avait pourtant un foutrement gros stock ! Merde à la fin !
Oh, rassurez vous, c'était pas les maladies qui l'emmerdaient… c'était plutôt l'autre facteur, vous savez, celui qui faire grossir les femmes et qui braille la nuit… chier… bon, est-ce qu'il lui restait des pillules du lendemain ? Peut être, sa dernière colloc était resté quinze jours avant de se tirer avec son mec… pur gâchis… mais elle avait laissé quelques trucs dont une boite de pillules du lendemain… elle devait pas être périmée….
IL réfléchit un instant où il avait du foutre tout ça… peut être dans la salle de bain… Oh et puis merde, il était sensée l'avoir vue à poil, non ! IL entra dans la salle de bain alors que la douche coulait et ouvrit un tiroir, sans même unr egard pour la jeune femme, avant de ressortir et de poser la boite sur la table, puis, il sortit une aspirine et sortit un verre d'eau, avant de s'habiller pour l'attendre. Pas habillé sur son trente et un, juste un jean et un t-shirt, fallait pas s'emmerder...
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Ils étaient tous les deux aussi nets l'un que l'autre. C'était plaisant à voir.
Calliope s'étire une dernière fois, tandis qu'il part à la salle de bain, et elle se lève, ramassant ses fringues qui sont un peu partout dans la piaule. Elle venait de saisir son string que déjà il revenait, une serviette à la main.
« Voilà, c'est bon, vas-y, je t'ai sorti une serviette... »
Doucement, la rousse prit la serviette. Elle le remercia, peu soucieuse de sa nudité. Ils avaient apparemment couché ensemble. Elle n'allait pas faire sa pudique, alors qu'elle s'est sans doute déchaînée.
« Merci. »
Entrant dans la salle de bain, elle posa ses affaires sur le lavabo. Puis, soupirant doucement, elle posa un pied dans le bac de douche. Et un second. Elle fit couler de l'eau, se tenant à l'écart du jet le temps de faire chauffer l'eau. Ensuite, elle se planta avec bonheur au centre, savourant l'eau qui coulait dans ses cheveux, contre sa peau et qui la lavait de la sueur, du sperme et des autres substances qu'elle avait sûrement sur elle.
« Oh... »
Elle se pencha, et frotta sa cuisse. Du sang séché. Des égratignures en tout genre. Et bien, ils n'avaient pas dû y aller de main morte hier soir.
Se saisissant du gel douche, elle se lava soigneusement, et se posa une seconde contre le mur, fermant les yeux. Elle aimait l'odeur de son gel douche. Peut-être était-ce ça qui l'avait attirée vers lui plutôt qu'un autre ? Oh, elle ne pouvait pas nier qu'il était beau gosse. Mais beaucoup d'hommes sont beau. Il lui faut un truc en plus, à Calliope. Un je-ne-sais-quoi qui l'émoustillait.
En finissant de se rincer, la jeune femme passa une main sur son intimité. Elle ne fit pas attention à la porte qui s'ouvrit. Quand ses doigts ont frôlés sa perle intime, un souvenir était remonté. C'était confus, mais elle avait cru voir les mèches blondes de l'homme contre son front, sentir son torse contre sa poitrine... Le sentir en elle... L'espace d'un instant, elle crut être à la veille. Elle retrouvait la sensation de ses poignets entravés par les menottes, et le plaisir procuré par cette sensation d'abandon.
Mais l'image s'évapora rapidement. Elle crut avoir rêvé. Avoir imaginé. Se pourrait-il que ce soit un souvenir ? Si c'était le cas, le reste ne devrait pas tarder à remonter. Si ? A moins qu'il ne faille reproduire certains actes faits la veille...
Calliope chassa ces pensées de sa tête en éteignant le jet de la douche.
Elle s'enroula dans la serviette, et sécha soigneusement son corps. Et ses cheveux. Elle enfila ensuite sa robe, en omettant les sous-vêtements. Ils ne devaient pas être très propres. Elle se contenta de les ramasser. Elle allait sortir, quand elle aperçut la boîte près du lavabo. Une boîte de pillule contraceptive pour les oublis.
Effectivement. Elle ne se souvint pas avoir vu une trace de capote dans la chambre, ou dans la salle de bain. Et étant donné les traces sur ses cuisses, quand elle s'est lavée, il est évident qu'il n'y avait aucune protection pour éviter les complications qui durent neuf mois.
Se demandant s'il l'avait déposé là à son intention, ou si c'était un pur hasard, elle prit tout de même l'un de ces petits cachets, et elle l'avala avant de boire une grande gorgée d'eau au robinet. Autant jouer la protection à l'inconscience.
Sortant ensuite de la salle de bain, ses sous-vêtements à la main, elle se retrouva finalement face à face avec le beau blond.
« Hem... Je... Je pense que je devrais partir. Je voudrais bien te remercier pour la nuit qu'on a passée, mais je ne me souviens pas de grand chose. »
Le peu dont elle se souvenait, c'était très érotique.
« Tu... Tu t'appelle comment ? »
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Purée, ça avait du être une sacrée nuit quand même… pensif, il se passa la main sur la nuque, sentant un truc étrange, il se démena dans un petit miroir pendant dans le salon/salle à manger/cuisine… purée, il avait une belle trace de dents… et un beau suçon apparemment… putain… il allait avoir ça de visible pendant combien de temps… c'était pas bon pour tirer cette merde… enfin… ça avait du être une sacrée nuit… fait chier… il ne s'en souvenait pas… il se souvenait juste d'une chose : à la fin, il se sentait tellement las que soit ça avait été une seule fois explosive, soit ils avaient fait ça tute la nuit un peu n'importe quand n'importe où… les deux étaient de toute façon super géniales et connes en même temps… A cause de ses dons, il était en général celui qui finissait la partie, mais ça n'avait pas franchement été le cas apparemment… et dire qu'il ne s'en souvenait pas… putain, chier !
Il donna un coup de poing dans le vide…, furax… ce mouvement brusque lui rappela à quel point il avait mal au crâne et il préféra s'asseoir… putain sa tête ça lui faisait un mal de chien malgré l'aspirine… pour ne pas être frais, non, il ne l'était carrément pas… pire que le poisson d'Ordralphabétix ! Putain de bordel de merde...Calliope chassa ces pensées de sa tête en éteignant le jet de la douche.
Quand enfin, elle fut devant lui il al détailla de nouveau… sa robe était particulièrement sexy sur elle, et vu ce qu'elle portait à la main, il était à peu près sur que sa tenue était encore plus sexy quelle l'aurait du… sans doute à cause du fait qu'il avait vu qu'elle ne portait pas ses sous vêtements… il eut un petit air goguenard alors qu'elle avouait que la nuit lui échappait sans doute pas mal… apparemment autant qu'à lui…
Et enfin, elle lui demanda son nom… comme il s'appelait… bon, il n'allait pas lui en vouloir… il se souvenait pas d'elle… putain mais c'était chiant ! Il regarda sans se gêber les courbe de la jeune femme avant de répondre… il prit son temps, comme si il allait se rappeler de la nuit en l'observant… putain…
« Putain… je m'appelle Gabriel… Gabriel Valmy… je dirai bien que ça me fait chier que tu te souviennes pas de mon prénom...mais si c'est réciproque, on va pas chipoter…. Putain j'ai abusé…. Et vu coment je me sens, je crois que ça a du être la meilleure nuit de ma vie… ou pas loin... »
Il soupira et regarda la jeune femme avant de lui montrer ce qui aurait du être pendu à un clou à côté de la porte mais qui était par terre au pied du clou… il s'agissait des clés de sa bécane… si elles étaient là alors il était à peu près sur qu'ils étaient rentrés en bécane… ce qui voulait dire qu'il devait la ramener…
« Je veux pas me foutre de ta gueule, mais tu comptes rentrer comment ? Je suis parti avec ma bécane hier, et si elle est là… bah ça veut dire qu'on est rentré avec ! Doncc si tu veux pas te balader sans soustingue et sans string dans le quartier le plus mal famé de la ville, faut que je te ramène… et là, si je commence à conduire… je sens que je vais gerber... »
Il était en effet un peu pâlot, mais c'était sans doute lié à l'alcool de la veille… mais avec la baise qu'ils avaient du avoir, il se demandait si elle pourrait tenir cuisses écartées sur la bécane, surtout avec la robe moulante… d'un autre côté, rien que pour la vue… il sourit à cette mention…
« Du coup… tu veux boire un truc, ptetre ? »
IL était un peu las, mais bon, que pouvait-il dire d'autre ? « On remet ça ? » putain de merde, il avait peut être raté la plus belle baise de sa vie et il allait se retrouver à la regarder en chien de faïence histoire que ça aille mieux ? Putain… ou alors ils pouvaient essayer de reconstituer leur soirée…
« La chose la plus précise en tête que j'ai, c'est d'être allé à ce nouveau bar, style un peu américain drythroat club ou un nom du genre… plus jamais je crois... »
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« Putain… je m'appelle Gabriel… Gabriel Valmy… je dirai bien que ça me fait chier que tu te souviennes pas de mon prénom...mais si c'est réciproque, on va pas chipoter…. Putain j'ai abusé…. Et vu comment je me sens, je crois que ça a du être la meilleure nuit de ma vie… ou pas loin... »
Un sourire orna les lèvres de la rousse. Elle ressentait exactement la même chose que lui. En peut-être un peu plus nette. Le bref souvenir qu'elle avait eu l'avait laissée toute chose. Et Dieu seul sait que les souvenirs capables de la mettre dans cet état sont rares.
Elle jeta un oeil dans la direction qu'il lui indiquait, apercevant un trousseau de clé par terre, près d'un mur où était accroché un porte-clé.
« Je veux pas me foutre de ta gueule, mais tu comptes rentrer comment ? Je suis parti avec ma bécane hier, et si elle est là… bah ça veut dire qu'on est rentré avec ! Donc si tu veux pas te balader sans soustingue et sans string dans le quartier le plus mal famé de la ville, faut que je te ramène… et là, si je commence à conduire… je sens que je vais gerber... »
Effectivement. La logique de son raisonnement la pénétrait pleinement. Haussant les épaules, elle passa une main dans ses cheveux encore humides, réfléchissant. Elle aperçut sa petite sacoche qui brillait dans un rayon du soleil. Et elle se souvint alors qu'elle avait son téléphone dedans, avec deux paquets de clopes, un briquet, des capotes, ses papiers et ses clés d'appart.
« Du coup… tu veux boire un truc, ptetre ? »
Tournant le regard vers le blond, Calliope hocha la tête.
« Volontiers. Tu as quoi à me proposer ? »
Elle réprima un sourire en pensant "Un autre verre d'alcool peut-être ? Histoire de combattre le mal par le mal...", mais se garda bien de proposer cette idée. Il paraissait vraiment pâle, et elle devait l'être tout autant. Le tambour qui jouait dans son crâne n'était pas prêt de s'arrêter.
« La chose la plus précise en tête que j'ai, c'est d'être allé à ce nouveau bar, style un peu américain Drythroat Club ou un nom du genre… plus jamais je crois... »
Le nom lui dit quelque chose. En cherchant un peu plus dans ses pensées, l'irlandaise se souvint du début de sa soirée. Octavia, Nana, Ayaka et Jill lui avaient parlé de ce nouveau bar qui ouvrait. La soirée promettait d'être grandiose. Il ne fallait pas manquer ça. En plus, les consommations étaient gratuites pour les femmes les plus sexy jusqu'à trois heures du matin. Oui, elles avaient été à ce bar. Elles avaient bu un coup, appréciant l'ambiance, et puis... Et puis ça devenait vague. Calliope se souvenait d'avoir dansé, d'avoir joué les allumeuses avec Octavia, en se frottant l'une contre l'autre... Elle se souvint de visages, flous, et de chaleur humaine contre elle.
« Oui, je me souviens aussi de ça. J'y ai passé... Oh, deux bonnes heures je pense. Les consos étaient gratuites pour moi. Je pense en avoir pris un peu trop... »
Tout à coup, le visage de l'homme lui revint en mémoire. Elle était au bar. Elle reprenait un verre, un cocktail assez particulier. Tequila, Gin et Vodka. Un TGV qu'ils appelaient ça. Ce devait être le sixième qu'elle prenait, ou le septième. Elle était déjà assez ivre. Joyeuse, les yeux brillants et les joues rougies par l'alcool. Elle titubait un peu, perchée sur des stilettos rouges et noires avec un talon de dix centimètres.
Il était arrivé derrière elle, commandant un verre aussi. Elle se souvint de la chaleur de son corps derrière le sien, de ses bras qui l'entouraient pour aller saisir son verre. Le bar était blindé, et il n'y avait pas des masses de places. Elle avait prit ça pour une invitation, et quand il s'était reculé, son verre à la main, elle s'était retournée pour lui faire face.
« Je crois... Oui, je crois qu'on s'est rencontré au bar, en prenant un verre. Il y avait beaucoup de monde. Tu as dû t'appuyer contre moi pour héler le barman. Quant à la suite... C'est flous. Je crois qu'on a dansé un peu. Ou bien on est peut-être allé s'installer sur une banquette... Oui, c'est ça. On est allé sur une banquette. Elle était bleue, et plutôt confortable... »
Le rouge lui monta aux joues quand le reste de la scène lui revint. Ils n'avaient pas été très catholiques, sur cette banquette. Elle se souvint avoir laissé sa main traîner, être allée exciter la partie anatomique masculine de l'homme, sous son jean. Elle eut un petit rire, en se souvenant s'être penchée sous la table pour le sucer "en toute discrétion". Mais il y avait tellement de monde, ils n'avaient pas été remarqués.
« Je crois que notre soirée a commencé sur cette banquette, d'ailleurs... »
Calliope traversa la pièce ensuite, venant récupérer son petit sac. Elle alla ensuite s'asseoir, ouvrant machinalement sa sacoche couverte de petits sequins argentés. Le sang, sur un coin de la pochette, lui fit froncer les sourcils. Mais elle n'y prêta pas plus d'attention, et chercha son téléphone. Quand elle le trouva, elle soupira. Plus de batterie. Bon. Tant pis. Elle trouva aussi une serviette, avec le nom du bar dessus. Il y avait une autre chose en plus. Elle sortit, du bout des doigts, une arme. Un pistolet.
« Euh... Ça fait quoi là, ça ? »
Le grand blanc qui restait de leur soirée promettait d'être plutôt pimenté.
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Oui, voilà, c'était dans ce bar qu'ils avaient commencé a soirée tous les deux apparemment, pourquoi ce bar, il en savait foutrement rien… mais bon… elle racontait ce qu'elle se souvenait de la soirée et cela aiguillait sa mémoire assez pour qu'il se souvienne… à la base, il l'avait trouvée quoiqu'assez mignonne et bien foutue… trop bourrée pour pouvoir faire quoique ce soit d'intéressant… et le côté mignonne avait pris le dessus…
Ouep, maintenant qu'ele le disait il avait ce souvenir aussi, ça avait commencé sur la banquette… enfin, sous la table en fait, mais on ne va pas entrer dans les détails… elle était encore plus chaude que lui à ce moment là… et pourtant, il s'échauffait vite en la matière…. À moins qu'il L'ait utilisé pour la stimuler un peu… ptetre, il s'en souvenait pas de toute manière ! Mais ça lui foutait les boules, d'ailleurs parce qu'elle semblait encore un peu sous le coup de ce qui s'était passé la veille… il avait vraiment du être excellent… et elle avait du se montrer plutôt douée, pour qu'il ne prenne pas son pied, la fille, le large, comme il en avait l'habitude, mais qu'ils continuent à sortir toute la nuit...
Il opina du chef en ouvrant le frigo et en ramenant un ou deux trucs à grignoter et un jus de pomme artisanal… l'alcool… ouais, non, pas maintenant, ça lui filait la gerbe, même si il était d'habitude le premier à se mettre une bibine en travers de l’œsophage pour le petit dej'… quant à la nourriture, il s'agissait plus d'un matos de ptit dej…
Il revint s'asseoir alors qu'elle dépiautait le contenu de son sac à main à la recherche d'indices sans doute… et mais attends, ce sang sur le sac à main, c'était pas normal … il fronça les sourcils, curieux de voir exactement ce qu'il y avait là dedans… et pourquoi le sang… parce que vu comment il avait le don de tomber dans de sacrés traquenards… d'ailleurs, quand elle en sortit un flingue… euh attendez… quand elle sortit un flingue ? IL y avait un flingue dans son putain de sac à main… Et à voir sa tête, elle ne savait pas plus que lui ce ue ça foutait là…
« Je crois qu'on va dire ça assez souvent aujourd'hui... »
IL s'approcha et le prit dans un linge pour ne pas mettre ses traces dessus et le posa sur la table avant de se diriger vers un petit meuble à côté du figo pour l'écarter, dévoilant la porte d'un coffre fort. Normalement, il rangeait ses armes dedans. Ses armes ? Oui, un couteau particulièrement efficace, et deux flingues. Il ne partait jamais sans au moins un flingue et son couteau… Le couteau n'était pas là, il y avait juste son flingue de poitrine…
Il alla observer l'arme dans le linge et en vint rapidement à conclure que non, ce n'était pas sa petite arme, discrète… il n'avait pas rangé son couteau et n'avait pas sa petite arme… putain, il commençait à baliser… c'était quoi ce bordel ?
« Euh… je crois que les emmerdes vont arriver d'ici pas longtemps… IL manque le couteau et la petite arme de poing… et je me retrouve avec une arme que je ne connaissais pas… putain…. »
Il sortit son arme personnelle du coffre et vérifia le chargeur, plein et une balle dans la chambre. Bon, il ne l'avait pas utilisé la veille… d'un autre côté, il n'était pas parti avec, alors bon…
« Je sais pas ce que ça veut dire, mais je crois que ça pue la merde à plein nez ! »
Il regarda l'arme et vérifia le chargeur. Il était vide, comme la chambre du pistolet d'ailleurs… bon… avec un peu de chances ils n'avaient eu à tirer sur personne… ou alors ils avaient vidé le chargeur… il leva un regard inquiet à la jolie rousse…
« Bon… on va attaquer par le point positif peut être : tu dois vraiment être sensas, sinon, je t'aurai plantée dans le bar sans même un merci après la banquette... »
Il inspira à fond…
« Les points négatifs, je crois que c'est tout le reste… mais bon, j'ai encore un peu la gerbe, mais on va aller vers ce bar, sait-on jamais qu'ils puissent nous aider… si on a fait des conneries, vaut mieux les régler au plus vite, parce que sinon, ici, je crois que les emmerdes nous choperont avant qu'on ne les règle... »
C'était ça le quartier de la Toussaint, si tu faisais une connerie, il y avait toujours un salopard avec assez de truands aux pies pour te le faire regretter...
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« Je crois qu'on va dire ça assez souvent aujourd'hui... »
Sombrement, Calliope hocha la tête. Voir cette arme dans son sac l'inquiétait. Ce n'était pas tant l'arme, en soi, qui l'effrayait. Mais ce qui avait bien pu se passer avec. Elle laissa à Gabriel le soin de prendre le flingue, réfléchissant à ce qui avait bien pu se passer. Mais rien ne revenait. Si le début de la soirée devenait plus clair, le reste était toujours flou.
« Euh… je crois que les emmerdes vont arriver d'ici pas longtemps… Il manque le couteau et la petite arme de poing… et je me retrouve avec une arme que je ne connaissais pas… putain… »
La rousse se mordit la lèvre. Leur soirée avait dû être sacrément mouvementée, et ce, même en omettant la partie triviale concernant le sexe.
Elle observa l'homme, tentant de retrouver des souvenirs de la nuit. Elle ne se souvenait de rien, mis à part d'être sortie du bar avec lui. Un mur de pierre s'imposa à elle, et elle se souvint aussi qu'ils n'avaient pas attendu d'être rentrés pour commencer à jouer. Elle se souvint d'une moto... Et c'était de nouveau le flou total.
« Je sais pas ce que ça veut dire, mais je crois que ça pue la merde à plein nez ! »
Oui, ça puait sévère.
« Bon… on va attaquer par le point positif peut être : tu dois vraiment être sensas, sinon, je t'aurai plantée dans le bar sans même un merci après la banquette... »
Un rire secoua Calliope. Même dans la situation assez sombre dans laquelle ils étaient, il parvenait à blaguer. A la distraire. Elle se mordit la lèvre, en se rappelant tout de même que la suite des événements restait floue. Voire, carrément inconnue pour le moment.
Trop d'alcool, tue l'alcool, il faut croire. A moins qu'ils n'aient fumé un truc, ou qu'ils n'aient pris des cachetons non-pharmaceutiques.
« Les points négatifs, je crois que c'est tout le reste… mais bon, j'ai encore un peu la gerbe, mais on va aller vers ce bar, sait-on jamais qu'ils puissent nous aider… si on a fait des conneries, vaut mieux les régler au plus vite, parce que sinon, ici, je crois que les emmerdes nous choperont avant qu'on ne les règle... »
De nouveau, Calliope marqua son approbation d'un hochement de tête. Elle n'était pas contrariante. Pour une fois. Peut-être la menace encore inconnue qui les guettait. Quoiqu'il en soit, l'irlandaise n'avait pas touché aux petits trucs à grignoter, du coup. Elle en piocha quelques uns, histoire de faire taire son estomac capricieux. Elle se servit aussi un peu de jus de pomme, appréciant la fraîcheur et le goût naturel de la boisson.
« Oui, il vaut mieux y aller maintenant. »
Mais ils ne trouveraient sans doute rien au bar. S'ils étaient bien sortis, comme elle pensait s'en souvenir, les employés ne pourraient rien leur apprendre. Elle lui fit d'ailleurs part de ses craintes.
« Tu sais, j'ai eu comme un flash. On est sortis ensemble du bar. Et, je ne suis pas très sûre, mais je pense qu'on a commencé à jouer derrière l'établissement. Je me souviens d'une moto, non loin, alors que tu... Hm.. Que tu visitais avec enthousiasme mon jardin secret contre le mur du bar. »
Un petit sourire coquin orna ses lèvres, mais elle reprit bien vite un air grave.
« Il y aura peut-être des clients qui nous auront vus, après ? »
Refermant sa sacoche, elle la glissa autour de son épaule.
« Peut-être même que les souvenirs nous reviendront, lorsqu'on sera sur les lieux... »
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Elle approuvait en masse tout ce qu'il lui avait dit, au moins, elle n'était pas contrariante, c'était le moins qu'il pouvait dire, n'est-ce pas ? Les filles bonnes, douées pour jouer avec leur corps et qui étaient assez intelligente pour ne pas trop contredire et ne pas trop argumenter contre lui, c'était le panard ! Taxez le de macho, de misogynes, chères chiennes de gardes, et vous ne serez pas surprises si pour toutes réaction, Gabriel lève le majeur dans votre direction et il aurait sans doute accompagné à
Cette fille lui plaisait beaucoup… il se demandait si elle obéissait bien, aussi… mais il n'y croyait pas beaucoup, et pour cause : une fille trop obéissante et trop soumise à sa volonté l'aurait emmerdé assez vite… donc bon, elle devait avoir du caractère mais le cachait bie, ce qui n'était pas pour lui déplaire ! IL sourit et l'écouta parler…
Elle avait plus de mémoire que lui fallat-il croire… bon point et mauvais point en même temps pour elle… il sourit… pourquoi essayait-il de la noter sans se souvenir de son fameux jardin secret dont-elle parlait ? Réflexe sans doute… il se pencha et ramassa les clés pour pouvoir démarrer la moto qui se trouvait dans le garage en bas. Puis, il regarda les casques, mais n'en prit pas. Il n'en avait pas besoin…
« Ouais, t'as raison, on devrait aller jeter un coup d'oeil, mais tout le monde devait être aussi beurré les uns que les autres alors bon, je suis pas sur qu'une cuite générale nous donnera beaucoup d'infos… enfin, qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? »
Il ouvrit la porte d'entrée et machinalement, il regarda la boite au lettres. En travers de celle-ci étaient inscrits plusieurs nouveaux impacts de balle… oh putain...ça sentait pas bon… et quand il avança d'un pas, il manqua de trébucher sur quelque chose. Dans le bois sale et mal entretenu du pallier, il y avait, à la verticale, son couteau de planté… cela voulait dire deux chose : primo, ils avaient de gros problèmes, secundo deuzio, ces emmerdes savaient où il habitait… ça sentait vraiment les emmerdes…
Il fit comme si de rien n'était et se contenta de passer l'arme à sa ceinture et de saisir son imper avant de l'enfiler et glisser le couteau dans sa bottine de motard. IL sourit à Calliope avant de lyi dire, sur un ton un peu amusé qui révélait peut être que c'était de l'esbrouf (mais qu'elle essaye de l'empêcher de tirer sur sa propre l'ambulance!).
« Ah, j'ai retrouvé mon couteau ! Un problème de moins... »
IL lui sourit et descendit les marches jusqu'à être au raz des pâquerettes et ouvrit le garage d'où il tira une grosse motos, beaucoup de cylindres à son actif, quelques petites personnalisations… mais ce qu'il notait surtout, c'était la selle, le joli cuir qu'il avait fait changé la semaine dernière… et ce qu'il y avait dessus c'étaient des traces blanchâtres… oh putain… il pensait savoir ce que cela voulait dire mais n'arrivait pas à y croire… il avait toujours voulu faire ça, mais ça demandait d'être carrément givré et une compagne assez casse cou pour être en équilibre sur le guidon…
« Oh putain… on est marteau... »
IL montra la selle à la jeune femme avant d'enfourcher et lui indiquer la place arrière étonnamment propre…
« Si j'étais toi je m'accrocherai mieux que cette nuit…. »
IL eut l'air de rire à son trait d'humour.
« Dis moi quand tu te sens prête…. »
Quand ce serait le cas, il démarrerait à fond et filerait droit vers le bar...
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« Ouais, t'as raison, on devrait aller jeter un coup d'oeil, mais tout le monde devait être aussi beurré les uns que les autres alors bon, je suis pas sur qu'une cuite générale nous donnera beaucoup d'infos… enfin, qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? »
Calliope hocha la tête. Mais le moindre indice pourrait être un début, expliquer pourquoi il y avait une arme dans son sac, et du sang dessus. En y repensant, elle avait aussi du sang sur les jambes, au moment d'aller à la douche. Il s'était sûrement passé un truc louche.
Quand on sortit de son appartement, il jeta un oeil autour de lui. Suivant son regard, la rousse tomba sur des trous dans une boîte aux lettres. Oh merde, pensa-t-elle. Son regard balaya ensuite le sol, où le blond se penchait pour ramasser quelque chose de planté par terre. Son couteau. Elle écarquilla les yeux. Tout ça, ça puait. Sévèrement.
« Ah, j'ai retrouvé mon couteau ! Un problème de moins... »
Elle rit légèrement, mais son esprit resta préoccupé. Qu'avaient-ils fait la nuit dernière, qui mérite ce genre de petites "attentions" ?
« Oh putain… on est marteau... »
Il la tira de ses pensées, attirant son attention sur la selle de la moto. Des traces blanches. Le rouge monta aux joues de la jeune femme, quand elle vit ces traces. Un flash remonta. Elle se revoyait assise, dos à la route, face au beau blond. Ses cuisses étaient écartées. Il la prenait. Il roulait en même temps, et pas à une allure modérée. Il l'assaillait de coups de reins, au même titre qu'elle. Elle se surprenait à se tenir au réservoir, avançant le bassin, entrechoquant leurs corps. Et c'était bon. Le vent derrière elle la poussait vers lui. Et l'inverse se produisait également, à intervalles irréguliers.
Ils avaient joué, sur la moto, en roulant. Calliope se mordit la lèvres. Oui, ils étaient vraiment tarés. Ils avaient aussi un coup dans le nez. Ils étaient fait pour s'entendre, non ?
« Si j'étais toi je m'accrocherai mieux que cette nuit…. »
Un rire la secoua à nouveau. Elle l'observa s'installer, et fit de même. Elle se colla contre son dos, venant caler ses mains sur le réservoir. Tout près de l'entrejambe de son amant de la nuit. Une bouffée de chaleur la prit, et elle cala sa tête contre le dos de l'homme. Ce qu'elle aimait faire de la moto... Sans casque, c'était bien mieux, d'ailleurs.
Mais en repensant au vent, elle se redressa un instant. Elle fouilla dans sa pochette, et en sortit un élastique à cheveux. Rapidement, elle noua sa crinière rousse en chignon, et serra la pochette entre ses seins et le dos de Gabriel. Puis elle se réinstalla.
« Dis moi quand tu te sens prête… »
Elle s'assura d'être bien mise, resserra sa prise, et elle hocha la tête.
« En avant toutes ! »
Ses pieds, posés sur les cale-pieds, ne risquaient pas de bouger. Elle serra les cuisses autour de son amant, et un grand sourire orna ses lèvres. On, ce qu'elle avait hâte !
Il démarra enfin. A fond ! Comme elle aimait. Elle avait bien fait de nouer ses cheveux. L'air s'infiltra entre ses cuisses, chatouillant son antre mise à nue. L'air vint également dans son décolleté, durcissant malgré elle ses tétons contre le dos du motard. Elle se sentait libre, et à l'excitation de la moto s'ajouta les courants d'airs qui jouaient contre son corps souple.
Elle se penchait dès qu'il se penchait, collée à lui pour suivre ses mouvements. Elle apprécia la conduite sportive bien plus qu'elle ne l'aurait dû. Mais tout à une fin, et le bar apparut. Il fallut s'arrêter devant, et en descendre. Dommage. Calliope se consola en se disant qu'elle pourrait remonter dessus tout à l'heure. Un sourire éclaira ses lèvres, et elle détacha sa crinière, laissant les boucles cuivrées cascader dans son dos.
Elle était on ne peut plus indécente, mais elle passa outre les regards mécontents. Elle préférait ceux, insolents, de Gabriel.
Elle entra la première dans le bar. Ils étaient en train de faire le ménage. De remettre tout en place. Quand son regard accrocha celui du barman, il lui fit un grand sourire.
« Tiens, miss sexy. Pas trop mal à la tête ? »
Calliope hocha la tête de façon négative. Le mal de crâne s'en était allé après la ballade en moto. Elle lui demanda s'il se rappelait ce qu'elle avait fait la veille, et si elle les avait vu sortir, elle et Gabriel, seuls. Le barman, un japonais typé, mais très sympathique, secoua la tête. Il confia l'avoir vu boire plus que de raison. Mais il n'avait pas remarqué si quelqu'un les suivaient, quand ils étaient sortis.
« Merci pour ton aide. »
Le remerciant, Calliope se détourna. Le barman lança quand même une dernière phrase, s'adressant à Gabriel.
« Alors, la suite était à la hauteur de la petite gâterie qu'elle t'as faite sur la banquette, hier ? »
Il avait un sourire en coin. Calliope, dos à lui, rougit brusquement. Ils avaient donc été vus ?
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La moto était le premier passe-temps de gabriel, sa moto était son bijou, soon joujou, son petit plaisir, son amie de toujours, presque son amante quand on conduisait collé à elle aussi souvent que Gabriel…. Parfois, il lui arrivait même de raconter qu'il trouvait la moto supérieure aux femmes… oui, encore une réflexion misogyne…. D'ailleurs, vous connaissez la différence entre sa moto et une femme ? Comment ç a cette blague est conne et débile ? Et alors ? IL ne vous demandais pas votre avis à la base…
Il la sentit monter derrière lui, se collant à lui… bien évidemment il savait qu'elle ne portait aucun sous vêtement… et putain ça lui filait la trique, sentir sa poitrine contre son dos, sentir la joue de la jeune femme contre son épaule… putain, mais évidement que c'était bandant ! IL se sentait presque prêt à recommencer sur la moto à fond de balles… quand elle voulait ! IL eut un sourire à cette idée et se dirigea vers le bar aussi vite qu'il pouvait. Comme si seule l'adrénaline venait compléter un tel tableau… sentir ses pointes de chair durcis le fit sourire…IL se doutait à quel pnt elle devait aimer la moti… il trouvait que c'était le véhicule plein de jeu, de contrôle et de lâcher prise, un moyen de transport qui évoluait un peu comme le corps humain lui-même…
Et finalement ils arrivèrent… beaucoup trop tôt… si Gabriel avait respecté les limitations de vitesse, ils n'auraient jamais eu la moindre chance d'arriver ici une grosse demi-heure en avance… d'un autre côté, l'apparence de sa conquête e la nuit valait bien cela, en effet, il apercevait son buste pointer sous sa robe moulante… Il la reluqua à nouveau et entrant dans le bar il ne put s'empêcher de lui mettre une main aux fesses qui y resta tout au long de l'entretien… fin merde, après ne nuit pareil, il pouvait bien la considérer comme étant sa nana jusqu'à la fin de l'enquête, non ? Et puis, après l'avoir appelée mis sexy, il avait un besoin empli de testostérone : rappeler qui lui avait mis le grappin dessus, à la miss sexy !
Malheureusement, ce ne fut pas concluant… fais chier, déplacé pour rien… non, à la réflexion, ils ne s'étaient pas déplacés pour rien… pas après ce qu'il avait sentit une fois sur la moto, à peine vitesse… non, en fait, ça valait le coup… complètement le coup… il sourit un peu bêtement à cette idée…
Enfin, il le barman lança à Gabriel la phrase qu'il ne fallait pas.Vous savez, ce genre de phrase qui faisait en général dire des conneries plus gros que soi… bah il l'avait sortie… mec, on dit pas ça devant Gabriel, merde… il ne put se retenir de saisir Calliope par la taille, la basculer sur le côté et lui rouler un patin électrisant, au propre comme au figuré alor qu'une de es mains venait lui peloter un sein, jouant un court instant avec la pointe durcie, puis il la redressa… et enfin, il s'adressa au barman…
« Crois-moi, mec, tes fantasmes nocturnes que tu épuises à coup de nouilles dans un gant n plastoc tout seul chez toi, c'est de la pisse de rat à côté de ce qu'on a fait…. Et de ce qu'on va faire d'ailleurs... »
Il sourit à cette idée et lui fit un clin d’œil avant de remettre la main aux fesses de « miss sexy »… il sortit du bar et lança à la jolie rousse avant de réfléchir à la suite.
« Miss sexy, hein ? Moi je trouvais que Calli ça allait mieux... »
IL avait ce petit sourire mi-moqueur mi-amusé sur les lèvres alors qu'il concluait sur ces quelques mots… oui, un air un peu de gamin effronté et insolent qui balançait en permanence le défi « ose seulement me la foutre, ta torgnole ». En meêm temps, il avait été léevé comme ça toute sa vie et il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il agise autrement…
« Bon, okay, maintenant, on fait quoi ? ON regarde si y a des sdfs qui squattent le coin pour les interroger ? OU tu veux qu'on fasse du porte à porte ? »
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Tout au long de l'interrogatoire du barman, Gabriel avait posé une main possessive sur la croupe de Calliope. Loin d'en être outrée, cette dernière se mordillait la lèvre en essayant de ne pas trop montrer son trouble. Elle aimait ça, le sentir contre elle. Ou a défaut, sentir sa main sur elle. Et cette attitude possessive, c'était très excitant. Ce combat de testostérone vis-à-vis du barman... Si elle en avait une, elle en mouillerait sa culotte. Mais ce ne serait pas très prudent, étant donné qu'elle n'a aucun sous-vêtement.
La petite pique du barman ne laissa pas Gabriel indifférent. Calliope faillit sursauter quand il la saisit soudainement, mais elle se laissa faire. Renversée sur le coté, maintenue uniquement par le bras de l'homme, elle entrouvrit ses lèvres, laissant son amant l'embrasser, venant ensuite répondre avec ardeur à cette délicieuse agression. Un gémissement étouffé lui échappa tandis qu'il malaxait allègrement sa poitrine, jouant avec le bout de chair dressé.
Quand il la redressa, et qu'il reposa sa main sur sa croupe, elle était à bout de souffle. Le regard brillant, les joues rouges et l'air légèrement échevelée. Sexy.
« Crois-moi, mec, tes fantasmes nocturnes que tu épuises à coup de nouilles dans un gant en plastoc tout seul chez toi, c'est de la pisse de rat à côté de ce qu'on a fait…. Et de ce qu'on va faire d'ailleurs... »
Elle masqua un fou rire devant l'air dépité du barman. Sortant avec Gabriel, elle se reposa brièvement contre lui en marchant.
« Miss sexy, hein ? Moi je trouvais que Calli ça allait mieux... »
Un rire lui échappa cette fois. Le regard mutin, elle se tourna pour être face à lui. Un haussement de sourcil ajouta à la malice de sa réplique.
« C'est parce qu'il ne connaît pas mon nom ça. Et qu'il était jaloux de ta chance... »
Un doux sourire éclaira ses lèvres tandis qu'elle vint s'appuyer contre la moto.
« Bon, okay, maintenant, on fait quoi ? On regarde si y a des sdfs qui squattent le coin pour les interroger ? Ou tu veux qu'on fasse du porte à porte ? »
Si ça ne tenait qu'à elle, ils referaient leur numéro d'acrobatie sexuelle sur la moto. Mais il ne fallait pas oublier les dangers qui les guettaient.
« On check les SDFs ? »
Sans attendre de réponse, Calliope vint glisser son bras sous celui du blond. Elle l'entraîna vers l'arrière du bar, où il avait garé sa voiture la veille. Il n'y avait personne en vue. Mais un détail attira l'attention de la jeune femme. Des traces de sang, qui venaient d'une rue un peu plus loin. Toujours agrippée à Gabriel, elle alla voir jusqu'où elles allaient. Mais une question flottait dans son esprit. Pourquoi avaient-ils laissés ce bordel loin de leurs esprits pour retourner jouer à deux sur sa moto, et sans doute dans son lit ?
L'alcool sans doute.
Les dernières vapeurs qui auraient pu rester chez Calliope s'évanouirent quand elle remarqua un pied sortir d'une des poubelles. Blanc. Livide même. En s'approchant, elle remarqua que le pied n'était pas seul. Il était suivi du reste du corps. Mais pas intégré à celui-là. En effet, dans le conteneur, le corps étaient en plusieurs parties. Les bras, les jambes, la tête et le buste.
Sous le choc, la jeune femme s'agrippa plus fort à Gabriel, détournant la tête lorsque l'odeur grimpa à ses narines. Elle ne vomit pas. Non. Elle en avait vu d'autres, plus jeune. Mais ça la chamboulait toujours autant.
« Je crois qu'on a un début de réponse... »
En cherchant bien, Calliope aperçut une arme abandonnée sous la poubelle. Lâchant le bras de son amant, elle s'accroupit. Avec un bout de bois trouvé près d'elle, elle rapprocha l'arme, et la souleva doucement.
« C'est à toi ? »
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Elle état diablement sexy, ainsi calée contre sa moto, son joujou, sa beauté, son petit plaisir solitaire – en général. Aussi, la forcer à se déplacer pour aller voir ce qui se passait derrière le bar la veille, enfin, si ils pouvaient… il lui sourit et se laissa entraîner, bras dessus, bras dessous… peut-être qu'ils devraient recommencer contre le mur… et elle lui donnait envie… putain, quelle envie même ! Il le désirait ardemment !
C'était décidé, si il n'y avait pas de SDFs, il la prendrait contre le mur et merde pour toute l'enquête, même s'il voulait savoir à quel point ils étaient dans la merde, il avait trop envie d'elle, de voir enfin ce qu'elle avait qui l'avait fait se conduire comme quelqu'un d'à peu près civilisé…. Et il était curieux d'explorer ce corps qu'il avait du connaître la nuit précédente, mais qu'il voulait vraiment pouvoir prétendre avoir connu…
Bon, et ben il baiserait pas maintenant, en effet, il y avait une traînée de sang qui menait à une benne à irdure d'où dépassait un pied…. Un pied ? Oui, un pied ! ET quand ils ouvrirent la benne, il y avait tout le reste du corps, et soigneusement coupé en parts assez propres… bonn dieu, c'était un vrai maniaque.
Il voulu éloigner la jeune femme de là mais trop tard, elle avait ramassé quelque chose. Une arme. Son arme ? Apparemment… putain mais qu'est-ce que pouvait bien faire son arme ici ! ET sous la peine à ordure qui se trouvait remplie d'un corps humain… il soupira avant de commenter les propos de la jeune femme.
« Tu parles d'un début de solution… quelle merde... »
Il soupira et lui prit l'arme des mains avec la manche de son manteau et la reposa là où elle était avant de dégainer son téléphone et appeler le standard de la police. IL signala le meurtre dit qu'il emmènerait celle qui avait découvert le corps le lendemain… il n'en dit pas plus… et regarda alentour… puis, il soupira…
« Et avec ça tu m'étonnes qu'on trouver personne dans le coin… la tuile... »
Soudain le téléphone de Gabriel sonna. Ne reconnaissant pas le numéro, il commença à ne pas décrocher, puis la sonnerie cessa et ce fut sur celui de la jeune femme que l'on se mit à sonner… Gabriel s'en saisit, mettant le haut parleur, la coordination était trop troublante…
« Alors les amoureux ? Vous avez vu mon cadeau ? Sans doute, oui… mais le plus drôle, ce sera de réussir à trouver le suivant. Je vous le donne en mille… votre témoins est prêt de moi, et si vous ne rendez pas vite les jolis anneaux que vous m'avez piqué, je crois que je le prendrai très mal… de si belles alliances… dans la famille depuis tant de temps… quel dommage… soit ça, soit tu me file la rousse comme elle l'a proposée la nuit dernière… ah et un conseil pas de flicaille… à part toi, blondinette... »
IL raccrocha avant que Gabriel eut le temps de dire quoique ce soit… mais il resta sur le coup un certain temps avant de trouver le courage d'articuler un seul mot :
« Alliances ? »
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« Tu parles d'un début de solution… quelle merde... »
Calliope avait blanchit. La réalité de la soirée qu'ils avaient passé la frappait de plein fouet. Outre le plaisir qu'ils avaient eu, il s'était produit un drame. Ou plusieurs.
Elle le laissa récupérer l'arme avec le couteau, pour ne pas laisser d'empreintes, et se redressa, serrant ses bras autour d'elle. Il reposa l'arme, comme si elle n'avait jamais bougé. Puis il passa un coup de téléphone.
Le regard fixé sur le pied qui dépassait de la benne, Calliope saisit quelques mots de la conversation, et comprit qu'il signalait le meurtre. Elle fut soulagée de l'entendre dire qu'il viendrait avec elle au commissariat le lendemain, pour faire sa déposition. Elle ne se sentait pas capable d'y aller aujourd'hui. Ce serait rendre ce drame encore plus réel. Et puis, y aller seule... Non, les commissariats lui filaient la chair de poule. Elle n'avait que des mauvais souvenirs, pour le moment.
« Et avec ça tu m'étonnes qu'on trouver personne dans le coin… la tuile... »
Un rire nerveux lui échappa. Elle revint vers lui, cherchant instinctivement un réconfort.
Au même moment, son téléphone sonna de nouveau. Elle l'observa le mettre en haut-parleur avant d'accepter l'appel.
« Alors les amoureux ? Vous avez vu mon cadeau ? Sans doute, oui… mais le plus drôle, ce sera de réussir à trouver le suivant. Je vous le donne en mille… votre témoins est prêt de moi, et si vous ne rendez pas vite les jolis anneaux que vous m'avez piqué, je crois que je le prendrai très mal… de si belles alliances… dans la famille depuis tant de temps… quel dommage… soit ça, soit tu me file la rousse comme elle l'a proposée la nuit dernière… ah et un conseil pas de flicaille… à part toi, blondinette... »
Tétanisée, Calliope observait le téléphone comme si un diablotin allait en sortir, jaillissant de ses gonds comme une mauvaise plaisanterie.
« Alliances ? »
Oui, des alliances. D'une. Mais il n'y avait pas que ça qui choquait Calliope. Plusieurs choses dans le monologue l'avait faite tiquer. Comme le fait de s'être proposée, en échange des alliances. De deux. Ou encore, comme le fait que son amant soit un flic. De trois.
Bon, en réalité, le dernier point ne la gênait pas trop. Elle avait eu une mauvaise expérience avec les flics, mais avec lui, c'était plutôt sympa. Il pourrait peut-être même la réconcilier avec les forces de l'ordre, s'il était aussi doué au lit que ses souvenirs le lui montrait.
Brusquement, elle leva ses mains. Rien sur sa main droite. Mais sur la gauche, un anneau (http://media.bijoux-bijouterie.com/665-thickbox_default/alliance-en-or-emeraudes-et-diamants-bague-440.jpg) brillait. Elle prit brusquement la main de son amant, et observa le même anneau, mais en plus sobre. Placés sur l'annulaire, comme s'ils... Comme s'ils étaient mariés.
« Non... »
Elle hallucinait. Ça ne pouvait pas être vrai.
Doucement, elle ôta l'alliance de son doigt. A l'intérieur, des gravures. Elle ne parvenait pas à lire ce qui était écrit. La replaçant doucement à son doigt. Elle prit celle de Gabriel, et la retira. D'autres signes étaient inscrits. C'était mauvais signe. Elle la remit sur le doigt de blond, avant de se mordre les lèvres.
« Ça pue du cul. »
D'une part, ils avaient dû se marier dans la nuit. D'autre part, ils avaient sans doute volé les alliances. Elles avaient l'air anciennes, et très précieuses. Et enfin, ces alliances contenaient des signes gravés. Si l'individu qui avait fait tout ça voulaient les alliances, c'était sans doute pour ce qui était inscrit à l'intérieur des anneaux.
« On commence par quoi. Tous les endroits potentiels où on aurait pu célébrer une union ? Ou bien on cherche le lieu de rendez-vous de ce malade, et on lui file ces trucs sans tarder. »
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Bon dieu, mais à chaque fois qu'il découvrait un nouveau truc sur la nuit passée, il se demandait bien ce qui avait pu se passer d'autre durant cette saloperie de nuit… la nuit la plus magique niveau baise, mais pour le reste, alors là… il soupira et se consola un peu en se disant qu'au moins, ils étaient limités, niveau connrie, par le temps qu'ils avaient passé chez lui en fin de nuit. C'était une bonne chose, en soi, non ? Il sourit, un peu penaud à cette oidée avant de se mettre un peu à cogiter sur ce qui avait pu se passer….
C'est alors qu'elle lui fit remarquer qu'ils avaient bien tous les deux une alliance… putain… et c'était pas de la merde… y avait des pierres précieuses incrustées… putain de merde, des alliances incrustées de saphirs… c'était complètement barré cette histoire… ils frissonna, de peur, surtout…
Il regarda lui aussi les gravures à l'intérieur… c'était autre chose que japonais… et ce n'était pas du français, non plus… alors, comment faire maintenant pour qu'il ne leur arrivent pas de problèmes… peut être que récapituler ne lui ferait pas de mal… il soupira et regarda la jeune femme…
« Ouep, il va falloir trouver à qui ça appartient… et les lui rendre alors… mais où… ça j'en sais foutrement rien… bon, il faut juste espérer que tout ne se passe pas trop mal et que ça ne tarde pas trop… ne serait-ce que parce que ça pourrait vraiment mal finir… suffit que ce mec appartienne à la mafia et on va le sentir passer... »
IL soupira et recommença à cogiter… mais pendant qu'il cogitait, il ne put s'empêcher un trait d'humour qui pouvait paraître plus que douteux étant donné la situation présente… mais peut-être que cela calmerait un peu l'angoisse qui commençait à lui nouer les tripes et lui ôter toute idée déplacée vis à vis de la jolie châtaigne, sa femme apparemment… si il avait su qu'il se marierait un jour…. Même bourré il ne s'en serait jamais cru capable…
« Bon, le bon côté des choses, c'est qu'au moins, maintenant, avec ton nom, je ne verrai plus une canne aux cheveux noirs, et sorcière par dessus le marché… et ça m'arrange, car je pourrai garder mon sou fétiche… et puis, Calliope Valmy.. ça sonne pas si mal... »
Il ne rit pas, mais sourit… c'était bien tout ce qu'il pouvait faire pour le moment niveau humour, et avouez que c'était sans doute mieux que rien…. Enfin bref.
« Bon, récapitulons un peu la nuit. D'abord, on a commencé à l'intérieur et ensuite ici même. Après ça, on a, à un moment trouvé le temps de faucher des alliances à un mec riche et foutrement psychopathe, ensuite on s'est mariés, et enfin on s'est retrouvé chez moi après la meilleure baise de notre vie… bon, j'en conclue que si on a salopé ma moto c'est que c'est ce qu'on a utilisé pour se déplacer. Non ? Donc logiquement... »
Putain mais il était con ! Les véhicules homologués par la police, et donc sa moto, étaient munis d'un traceur… souvent, ça déconnait à cause de ses dons, mais quand il s'éloignait de la moto, ça marchait… donc il avait ptetre une solution pour connaître les endroits où ils avaient pu aller.
« Putain mais je suis un trou du cul parfois…. Prends de quoi noter, chérie ! »
IL dégaina son téléphone et appaela le commissariat qui put lui donner en tout cinq adresses. Les cinq fois où ça avait fonctionné… donc c'était déjà ça… cinq adresses potentielles…. Toutes dans le quartier de la Toussaint…. Okay, ça simplifiait les recherches, non ? IL dicta les adresses à Calliope ainsi que les heures de chacune pour finalement raccrocher.
« Bon, la suite maintenant, qu'est-ce qu'on a foutu à chaque adresse et laquelle est la bonne, si on a pas changé de véhicule entre temps bien sur... »
IL soupira...
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« Ouep, il va falloir trouver à qui ça appartient… et les lui rendre alors… mais où… ça j'en sais foutrement rien… bon, il faut juste espérer que tout ne se passe pas trop mal et que ça ne tarde pas trop… ne serait-ce que parce que ça pourrait vraiment mal finir… suffit que ce mec appartienne à la mafia et on va le sentir passer... »
Une grimace se logea sur les traits de Calliope, tandis qu'elle écoutait attentivement Gabriel, les yeux fixés sur l'alliance qui encerclait son doigt. Elle était vraiment magnifique. Mais c'était le symbole de ce qu'elle représentait qui effrayait Calliope. Elle avait toujours voulu être aimé sincèrement par quelqu'un. Mais le mariage... Elle avait vu trop de couples divorcer pour y croire vraiment. Elle ne pensait pas qu'elle le ferait un jour. Et encore moins un soir de beuverie.
« Bon, le bon côté des choses, c'est qu'au moins, maintenant, avec ton nom, je ne verrai plus une canne aux cheveux noirs, et sorcière par dessus le marché… et ça m'arrange, car je pourrai garder mon sou fétiche… et puis, Calliope Valmy.. ça sonne pas si mal... »
Un petit rire lui échappa, et elle leva les yeux vers l'homme. Un sourire en coin subsista sur ses lèvres, tandis qu'elle laissait sa main retomber le long de son corps. Mais bien vite, la gravité de la situation reprit ses droits. Gabriel fit un résumé de leur situation, et de ce qu'ils savaient.
« Bon, récapitulons un peu la nuit. D'abord, on a commencé à l'intérieur et ensuite ici même. Après ça, on a, à un moment trouvé le temps de faucher des alliances à un mec riche et foutrement psychopathe, ensuite on s'est mariés, et enfin on s'est retrouvé chez moi après la meilleure baise de notre vie… bon, j'en conclue que si on a salopé ma moto c'est que c'est ce qu'on a utilisé pour se déplacer. Non ? Donc logiquement... »
Elle hocha la tête, ayant du mal à voir où il voulait en venir. Son regard se fit interrogateur, tandis qu'il prenait son téléphone.
« Putain mais je suis un trou du cul parfois…. Prends de quoi noter, chérie ! »
Elle sortit le sien, et pianota rapidement pour trouver son application bloc note. Elle nota consciencieusement les adresses qu'il lui dicta, et leva ensuite les yeux.
« Bon, la suite maintenant, qu'est-ce qu'on a foutu à chaque adresse et laquelle est la bonne, si on a pas changé de véhicule entre temps bien sur... »
Elle relu brièvement les adresses, et constata que la première n'était pas très loin d'ici. A quelques pâtés de maison seulement.
« On va commencer par le commencement alors. Le premier lieu où on s'est arrêté, c'est tout près. Je crois me souvenir qu'il y a quelques commerces là-bas, qui sont ouvert la nuit. Des épiceries, une bijouterie, un bar... Il y a aussi une putain de baraque à l'américaine. Le genre qu'on trouvait au temps des plantations. »
Elle réfléchissait à haute voix.
« Mais il me semble que les rumeurs disent que c'est des mafieux qui tiennent le quartier. Des Yakuzas, ou un truc comme ça. A moins que ce ne soit les Russes. Je ne sais plus. Enfin, des gens pas très recommandables en tout cas. »
Elle se dirigea alors vers la moto, non loin, et se posa légèrement contre le splendide véhicule.
« On y va, chéri ? »
Un petit sourire aguicheur accrochait ses lèvres. Calliope tentait de refouler la panique quo l'avait gagnée, et quoi de mieux pour cela que de flirter gentiment ? Surtout qu'en plus, ils étaient mariés. Légalement, il faut croire.
D'ailleurs, elle se souvint qu'un papier traînait au fond de sa sacoche, plié en quatre. Fébrile, elle fouilla rapidement et trouva le papier qui l'intriguait. Elle le déplia, et se figea soudain. C'était un certificat de mariage provisoire. Au dos, il y avait une inscription, au marqueur noir. Une adresse. Le premier lieu où ils s'étaient arrêtés. Et un mot. 13h. Sans faute."
Un flash lui revint alors. Elle se souvint d'une course poursuite. Une main attrapant sa sacoche alors qu'elle était agrippée à Gabriel sur la moto. Puis, plus tard, alors qu'ils étaient arrêtés, une bagarre. Elle se souvint de la douleur des coups dans ses tibias. Puis elle se revit, agrippant le papier que l'un des individus au visage flous avait volé un peu plus tôt. Il ne semblait pas résister, et les agresseurs s'étaient enfuis.
Relevant la tête, les mains tremblantes, elle souffla d'une voix blanche :
« Je sais l'heure du rendez-vous. Et le lieu. C'est la première adresse. Je me souviens... On s'est battus. Ils nous ont poursuivit. C'était sans doute après le... Le mariage. J'ai réussi à récupérer ça. A moins qu'ils ne m'aient volontairement laissés le prendre. Oui... Je pense que c'était à dessein en fait. Il faut que nou- »
Un coup de feu l'interrompit. La balle explosa le coin du mur non loin d'eux.
« Merde. Montes. On y va. »
Direction la première adresse. Le plus vite possible. Les balles continuaient de pleuvoir, se rapprochant petit à petit de la moto. Sans jamais la toucher, ou sans jamais les blesser. Une mise en garde ? Un avertissement ? C'était pour leur dire de se dépêcher ? Sans doute. Il était une heure moins le quart.
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Elle tapait juste niveau réflexion le plus proche était sans doute le premuier, surtout que ça coïncidait niveau horaire… et ils n'avaient pas trop le choix, il fallait tenter ou bien… non, en fait, il ne voulait pas y penser pour le moment, non pas qu'il ne soit pas courageux, mais ils avaient assez d'ennuis comme ça pour le moment, non ?
Il soupira… la mafia…. Et des Yaks en plus… bordel de merde, voilà bien quelque chose dont il se serait passé, non pas qu'il n'apprécie pas leur compagnie, fut un temps il était de leurs alliés, quand il était encore un biker, même si elle avait cessé, cette vie lui restait en travers de l'âme, au travers de petites caractéristiques, comme le fait qu'il préférerait crever que de monter dans une bagnole ! Même un corbillard, il n'en voudrait pas… quant aux russes, eux par contre, il n'avait jamais été bien pote avec….
Il s'approcha de la bécane avec lenteur, en tenant la jeune femme part la taille, ou plutôt par les miches, puisque c'était sur les siennes qu'il avait posé sa main, d'un geste quelque peu possessif, il fallait bien l'avouer. Il l'écouta alors qu'elle lui révélait ce que contenaiut le petit papelard…
« Putain ! On a un quart d'heure ! »
Il se jeta sur la moto alors que le premier coup de feu retentissait et que la recommandation de la jeune femme ne seravit pas à grand-chose : il l'avait bien compris tout seul, donc les portes ouvertes étaient bien inutile ! Il sauta en selle et attendit de sentir la jeune femme dans son dos avant de démarrer avec entrain, faisant se lever la roue avant de son deux-roues qui pétarada avaec unhe énergie comme il en avait rarement vue…
Il ne fallait pas un quart d'heure mais à peine cinq minutes à la vitesse à laquelle il roula, sans la moindre halte, sans jamais réalentir, plus dangereusement qu'il n'en avait l'habitude, et pourtant il était un vrai casse-cou au quotidien… ilo arrêta la moto dans un grand dérapage qui manqua de peu de les éjecter tous les deux. Cette fois-ci, il n'avait pas fait attention aux délicieuses sensations du premier trajet particulièrement intéressante…
La moto ayant fait un bruit bizarre il ne put s'empêcher d'y jeter un rapide coup d’œil pour constater que le pot d'échappement était tordu et troué, il avait deux jolis trous… il regarda la jeune femme et jura en donnant un coup de pied dans une pierre avant de se diriger, arme à la main, tenant dans l'autre l'une de celles de la jeune femme et il se dirigea vers la baraque assez cossue, à l'américaine, sans doute assez ancienne, datant au moins de la guerre… il n'y jeta qu'un bref coup d’œil, se disant que ça lui semblait familier, mais sans plus… il avait dû sacrément plus charger qu'elle pour avoir la mémoire qui revenait beaucoup moins bien…
« Bon, ben, quand faut y aller, faut y aller, hein... »
Il toqua à la porte avec la crosse de son arme avant de finalement attendre, il ne fallut que quelques instants pour que finalement, on vienne leur ouvrir. La personen n'était pas japonaise, ne serait-ce qu'à cause de sa stature, bien trop imposante, toute en muscle.
« Brava vous attendre dans le salon…. »
Il n'en dit pas plus, mais il s'écarta pour finalement les faire entrer dans le vestibule ou plusieurs personnes étaient là, armes en main… et l'un d'eux, dans un japonais bien meilleur que son homologue, leur fit comprendre une chose : ils allaient être fouillés. Gabriel posa son arme et non sans un grommellement écarta les bras pour qu'on le fouille, les mains étaient un peu trop baladeuses à son goût, et quelques commentèrent semblèrent assez gras à son oreille avant de finalement le laisser tranquille pour s'approcher de Calliope… grommelant, Gabriel ne put s'empêcher de lancer :
« Frappe les couilles si ça se ballade uun peu trop, ça fera rire les autres et personne t'en voudra, sauf celui qui se tordra au sol... »
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« Putain ! On a un quart d'heure ! »
Le temps pressait, en effet. La rousse enfourcha également le véhicule, venant entourer la taille du policier de ses bras, et s'accrochant au réservoir, comme elle le pouvait. Elle tint bon lorsque la moto se leva, comme un cheval qui se cabrait, et nicha son visage dans l'épaule du blond, se protégeant du vent.
Le trajet fut relativement rapide. Et c'est un euphémisme, en fait. Cinq minutes plus tard, à peine, ils étaient arrivés devant le lieu de rendez-vous. La maison évoquait des souvenirs à Calliope, mais c'était flou, et dès qu'elle s'y attardait un peu trop, les images s'éloignaient, et elle oubliait.
Heureusement qu'elle s'était bien accrochée, et à Gabriel, et à la moto, car le dérapage qu'il effectua pour les arrêter était violent. Pour un peu, ils étaient presque par terre, le cul sur le sol, comme des cons. Mais non, la maîtrise de l'homme les sauva de cette image peu flatteuse.
Elle descendit de la bécane, observant le policier qui checkait l'état de la moto. Elle grimaça en voyant, au même instant, l'état du pot d'échappement. Les tireurs n'avaient pas fait que tirer à côté en fin de compte. Mordillant sa lèvre inférieur, comprenant la fureur de Gabriel en voyant ce dégât, Calliope finit par prendre sa main alors qu'ils avançaient vers l'entrée.
« Bon, ben, quand faut y aller, faut y aller, hein... »
Il toqua, avec son arme. Le couple n'eut pas à attendre longtemps. La porte s'ouvrit et, immédiatement, une sorte de majordome tout en muscle leur fit signe d'entrée, grognant quelques mots d'un air peu amène.
« Brava vous attendre dans le salon… »
Entrant à la suite de Gabriel, Calliope observa autour d'elle, un peu impressionnée malgré son air bravache. Plusieurs molosses dudit Brava les attendaient, et ils étaient tous surarmés. Une fouille corporelle les attendaient, à n'en pas douter.
Quelques instants après, la rousse sut qu'elle avait visé juste. Elle observa les hommes fouiller Gabriel, qui n'était d'ailleurs pas très à l'aise. Ou pas très content, en fait. Il n'aimait sûrement pas être désarmé. Quand la fouille, agrémentées de petits commentaires pas très sympathiques, fut terminée, les hommes se tournèrent vers l'irlandaise. Elle leva les yeux au ciel, affichant un air blasé.
« Frappe les couilles si ça se ballade un peu trop, ça fera rire les autres et personne t'en voudra, sauf celui qui se tordra au sol... »
La remarque du blond la détendit, et elle rit doucement.
« Je n'hésiterais pas. »
Elle écarta les bras à son tour, et légèrement les jambes pour bien se camper au sol. La fouille commença de façon soft. On palpa ses bras, sa taille, ses jambes, et son dos. Mais au lieu de s'arrêter là, voyant qu'elle ne cachait rien sous sa robe légère, les mains se firent plus baladeuses. L'un d'eux prit ses seins en coupe, alors qu'un autre, venu par l'arrière, glissait ses mains plus haut que la cuisse, sous la jupe de la robe.
D'un coup de talon bien placé, Calliope calma les ardeurs de celui qui était derrière. Plié en deux, il la laissa tranquille, grognant de douleur. Pour celui de devant, la rousse esquissa un sourire mauvais et, d'une main de fer, "mit la main au paquet", pour parler vulgairement. Elle serra ses doigts, sifflant en anglais, entre ses dents serrées :
« Ôtes tes sales pattes de là, espèce de chien. Ou bien tu vas finir eunuque. »
Elle serra assez fort pour qu'il laisse ses mains quitter sa poitrine, et elle le repoussa rudement. Satisfaite, elle rejoignit Gabriel d'un pas léger.
« Et maintenant ? Vous voyez bien qu'on a pas d'armes. On peut le voir, ce Brava ? »
Elle faisait la fière, comme ça. Mais elle n'en menait pas large. Sa main se glissa dans celle de Gabriel, cherchant un infime réconfort par ce geste.
« Hm. Par ici. »
On leur fit signe d'avancer, et une porte s'ouvrit sur le salon. Poussée dans le dos, Calliope y pénétra la première, suivie par Gabriel dont elle tenait toujours la main.
« Et bien, que vois-je... Ne serait-ce pas nos deux petits amoureux ? »
D'un air de défi, Calliope dévisagea l'homme qui se dressait face à eux.
« Brava, je suppose ? »
L'homme était un grand colosse, habillé avec la plus grande classe. Un mafieux, à n'en pas douter. Italien, d'après son accent. Le regard de la rousse fut attiré par les multiples bagues et chevalières qui ornaient ses doigts. Nul doute que, s'il décidait de coller sa main dans la gueule de quelqu'un, ce quelqu'un en ressentirait durement les effets.
« C'est exact, rouquine. Mais, asseyez-vous. Prenez un verre. On ne va pas rester à se regarder comme des chiens de faïence, n'est-ce pas ? »
Il fit un large geste du bras, désignant un canapé en face du fauteuil où il était assis précédemment, séparé uniquement par une table basse en verre. Méfiante, Calliope avança d'un pas lent, et posa à peine le bout de ses fesses sur le canapé de cuir blanc, restant sur ses gardes. D'un geste de la main, Brava ordonna à l'un de ses hommes de sortir trois verres, une bouteille, et de servir les verres, puis de les laisser seuls. L'homme, celui dont Calliope avait tenu l'appareil reproducteur entre ses doigts, hésita. Il ne faisait pas confiance au coupe. Mais le regard plein de promesses de châtiments terrifiants de Brava le convainquit de passer outre ses soupçons, et de s'exécuter.
Quand ils furent enfin seuls, Brava revint s'asseoir.
« Buvez, buvez. Ce n'est pas empoisonné. Nous sommes entre honnêtes gens, n'est-ce pas ? Tant que vous avez ce que je veux, vous n'aurez rien de mal... »
Mal à l'aise, Calliope tritura l'alliance à son doigt.
« Pouvez-vous nous dire, avant toute chose, pourquoi ces anneaux sont-ils à ce point précieux, à vos yeux ? »
-
Gabriel regarda la fouille au corps de Calliope, non sans une certaine dose d'envie… il aurait bien aimé la fouiller au corps… quoiqu'il l'avait fait, en profondeur et probablement de toutes les manière imaginables… sans pour autant qu'il y ait eu des réminiscence forte, mais il se rappelait de certaines scènes… et quand il vit la jeune femme bousiller les noix du mec manu militari, il ne put ressentir comme un effet de déjà vui… à croire qu'elle avait déjà subie une fouille comme ça et que l'insistance des doigts sur la jeune femme était une douce vengeance… il était de l'avis de Gabriel que jamais il ne voulait les avoir serres comme ça entre les doigts de la jolie rousse… il en eut même mal pour le type, malgré toute l'antipathie qu'il lui inspirait…
Gabriel, sentant la main de la jeune femme, légèrement tremblante, agripper la sienne. Il la serra doucement avant de lui donner un baiser sur la joue. Très doux, comme un encouragement. IL ne murmura pas, néanmoins que l'idée de la fouiller au corps ici et maintenant l'avait effleuré et lui avait carrément foutu la gaule… non, ça c'était pas la peine et puis, si elle n'en menait pas large, il n'était pas convaincu que ce soit le meilleur moyen de lui remonter le moral, d'autant que la seule chose remontable par ces idées était chez-lui…
Il entraîna doucement Calliope à sa suite alors qu'on les emmenait vers ledit salon… salon assez proche puisqu'ils étaient dans la pièce attenante. Il s'y stoppa comme si il attendit un danger, mais fut poussé en même temps que sa rousse (oui, la sienne!). Il regarda l'homme, le mafieux par excellence, costume trois pièce sur mesure et de marque même si le noir ne cachait pas vraiment un peu de sang sur sa manche, séché depuis quelques heures…
UN nom lui revint en tête : Andrej Vatlov, dit « Brava ». il se souvenait un peu de la nuit précédente… quelques images, quelques mots prononcés, notamment sur une question de prêt de copine contre un cadeau pour les deux… ouais, c'était vague… trop vague sans doute pour lui donner la nature exxact dede la situation… aussi, préféra-t-il ne pas trop fanaronner alors qu'il les invitait à boire un coup, s'asseyant avec eux. Dans un canapé en face. Gabriel était à côté de Calliope et qu'il demanda à récupérer son bien, Gabriel, un peu par instinct, saisit Calliope pour la prendre sur ses genoux et entoura sa taille mince et élégante de ses bras, comme pour la protéger.
La question de Calliope n'avait pas pour autant passé inaperçu car le Russe était apparemment fortement intéressé par ces deux anneaux… Lui même l'était, mais il n'en pipa mot, se contentant de repérer l'emplacement de tous les protagonistes en présence d'un rapide coup d'oeil. Il attendait néanmoins des explications…
...qui ne vinrent pas. En effet, lesdites explications ne furent qu'un sourire un peu mystérieux de leur hôte… mais qui n'avait rien d'engageant, en effet, il y avait comme une menace sous-jacente alors qu'il prenait un petit verre de vin qu'il but cul sec comme n'importe quel faux amateur. IL leva les yeux aux ciel et haussa les épaules. Et finalement, il prit la parole.
« Allons, allons, nous avions un accord, contre mon petit service, je vous offrait ce que vous vouliez dans ma collection… et ceci n'était pas dans ma collection, c'est tout ce que vous aviez à savoir… et comme vous avez quand même rempli ce service pour moi, je tenais à remettre les choses à plat… si vous n'aviez pas accepté, j'aurai été contraint de faire de vous des exemples. Je respecte toujours mes promesses. »
Il sourit, comme amus, mais c'était un sourire carnassier, de prédateur, d'ailleurs, à la manière dot il se tenait, on sentait poindre l'ancien militaire… ce qui n'engageait rien de bon, mais qu'importe. Il se leva et s'approcha d'une commode qu'il ouvrit pour en sortir deux petits sacs. UN en plastique et un autre en carton. IL les approcha et les déposa respectivement devant Calliope et devant Gabriel.
« Comme vous l'avez constaté, j'ai du vous rappeler à l'ordre, aussi, pour ue j'oublie ce qui s'et passé, vous allez me rendre le même petit service qu'hier… elle trouvera ce que je veux livrer dans le petit sac, même procédure qu'hier. Et en échange, parce que je suis généreux, voilà des alliances pour remplacer les deux que vous avez... »
Gabriel prit sa propre alliance et la lui jeta au visage avant de faire pareille avec celle de la jolie rousse.
« Pas de services, vous avez ce que vous voulez. On est quitte…. »
Le mafieux eut un léger rire.
« Après le mal que j'ai eu à vous capturez, n'espérez même pas repartir vivant si vous ne faites pas ce que je vous dit. J'ai mis la main sur certaines personnes qui vous feraient changer d'avis… comme votre père, monsieur Valmy... »
Gabriel ne pâlits qu'un instant avant de rire.
« Ben voyons, allez-y ! Tuez le ! Ert je peux même vous aider ! Je me fous de ce connard alcoolique ! »
Mais ça le faisait chier quand même.
« Allons, il ne s'agit que d'escorter votre copine comme hier soir et déposer de la même manière le petit paquet dissimulé. Vous savez très bien, tout comme moi, que tout ce qui sort d'ici est surveillé... »
Gabriel ouvrit le sac plastique. IL y avait dedans une série de petis sacs platiques ronds remplis d'une poudre blanche. De la drogue sans doute, et chacune était reliée à la suivante par du fil de pêche...
« Allons, monsieur Valmy. Vtre fiancée semblait bien d'accord la nuit derrière, pour que vous les lui enfonciez entre les fesses…. »
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Rien. La réponse à la question de Calliope ne vint jamais. Non, le mafieux se contenta d'un sourire.
« Allons, allons, nous avions un accord, contre mon petit service, je vous offrais ce que vous vouliez dans ma collection… et ceci n'était pas dans ma collection, c'est tout ce que vous aviez à savoir… et comme vous avez quand même rempli ce service pour moi, je tenais à remettre les choses à plat… si vous n'aviez pas accepté, j'aurai été contraint de faire de vous des exemples. Je respecte toujours mes promesses. »
Même si ça se voulait rassurant, ça sonnait menaçant. En même temps, avec ce type, tout devait sonner menaçant. Calliope, juchée sur les genoux de Gabriel, détourna les yeux, écœurée.
Un mouvement de Brava lui fit relever les yeux. Il se mouvait comme un prédateur, vers une commode. Il n'y avait rien de rassurant en lui. Tout était une alerte au danger. Comme si, au-dessus de sa tête, un panneau clignotant indiquait "Attention, vicieux, lunatique".
« Comme vous l'avez constaté, j'ai du vous rappeler à l'ordre, aussi, pour que j'oublie ce qui s'et passé, vous allez me rendre le même petit service qu'hier… elle trouvera ce que je veux livrer dans le petit sac, même procédure qu'hier. Et en échange, parce que je suis généreux, voilà des alliances pour remplacer les deux que vous avez... »
Soucieuse, Calliope observa le paquet tendu par Brava. Son regard se détourna brièvement, le temps que Gabriel ôte l'alliance qu'elle portait, puis retourna sur le sac tandis que son amant (et époux) refusait tout net de lui rendre ce service.
« Pas de services, vous avez ce que vous voulez. On est quitte… »
La seule réponse de Brava, une fois n'est pas coutume, ce fut un rire.
« Après le mal que j'ai eu à vous capturez, n'espérez même pas repartir vivant si vous ne faites pas ce que je vous dit. J'ai mis la main sur certaines personnes qui vous feraient changer d'avis… comme votre père, monsieur Valmy... »
Inquiète soudain, de nouveau, Calliope serra la main du blond en observant ses traits se durcirent. Il avait considérablement blêmit, mais ça ne l'empêcha pas de rétorquer d'un ton moqueur :
« Ben voyons, allez-y ! Tuez le ! Et je peux même vous aider ! Je me fous de ce connard alcoolique ! »
Un pincement au coeur, Calliope tourna à nouveau le regard vers Brava. Elle sentait que son amant était tendu, et elle se posa un peu plus contre lui.
« Allons, il ne s'agit que d'escorter votre copine comme hier soir et déposer de la même manière le petit paquet dissimulé. Vous savez très bien, tout comme moi, que tout ce qui sort d'ici est surveillé... »
De quoi parlait-il ? Calliope n'avait aucune idée de ce qu'il disait. Rien ne lui revenait en mémoire, pour une fois. C'était le black-out complet. Elle se demandait si Gabriel en savait plus qu'elle.
« Allons, monsieur Valmy. Vôre fiancée semblait bien d'accord la nuit derrière, pour que vous les lui enfonciez entre les fesses… »
Baissant alors les yeux vers le sac, la rousse se raidit et blanchit également. Non. Non, ce n'était pas possible. Ele n'avait pas pu... Pas ça !
« Non... On devait être sacrément blindés, hier soir... Souffla-t-elle à Gabriel. »
Elle leva les yeux vers Brava, l'air vaguement nauséeuse. Elle ne voulait pas rendre ce service ignoble au Russe, mais elle devait malgré tout faire ce qu'elle pouvait pour aider Gabriel. Après tout, même s'il semblait détester son père, c'était quand même sa famille qui était prise en otage par le mafieux.
« A vrai dire, la nuit dernière possède quelques éléments flous. Si vous nous redonniez l'adresse... Demanda-t-elle d'une voix blanche, serrant la main du policier. »
Elle esquissa un petit sourire qui se voulait d'excuse, mais en réalité, elle ne parvenait à masquer le dégoût de la chose.
« De quel.. Hm.. Délai, disposons-nous ? »
Et si vous pouviez nous laisser seuls, le temps qu'on s'exécute... Pensa-t-elle, in petto.
Elle n'aimait pas l'idée qu'elle s'était montrée nue, sans doute, en train de laisser Gabriel insérer ces sachet en elle. Elle n'aimait pas l'idée de l'avoir fait, mais une vie était en jeu. Elle pouvait faire passer son dégoût à l'arrière plan, et parer au plus pressé, au plus nécessaire.
« J'espère qu'après ça, vous oublierez jusqu'à nos noms, nos visages, ou même le son de notre voix. Sinon, je connais des gens qui connaissent des gens... Enfin, vous voyez le tableau. Et ces gens-là, si on les dérange, sont de très mauvaise humeur... »
Une petite menace pour parfaire le tout, et laisser sortir le fiel qu'elle ressentait envers Brava, ça ne faisait pas de mal.
Elle se leva, prenant les sachets à la main, et jeta un regard peu amène vers Brava et ses hommes.
« Un peu d'intimité s'il vous plaît... Il n'y a pas d'issus ici, de toute façon. »
Dans quoi s'engageait-elle encore ? Et, par tout les dieux, pourquoi avaient-ils bu à ce point la veille ?
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Gabriel ne trouva rien de plus intelligent à faire face à la réaction de la jeune femme que d'opiner du chef, quoique moins blême qu'elle, en effet, lui n'avait pas eu à s'enfoncer ça dans le fondement… ouais ils étaient trop bourrés, même si elle était carrément canon et divers jeux sexuels avec elle n'étaient pas des idées étranges pour le beau blond, mais tout de même… non, la faire jouer la mule… tout de même… il soupira et regarda la jeune femme une nouvelle fois, alors qu'elle ne semblait pas bien… il serra doucement la main de la jeune femme dans sa main, serrant doucement sa main dans la sienne, alors qu'elle commençait apparemment à se résigner.
Il regarda la jeune femme d'un air inquiet. Avait-elle vraiment l'intention de le faire ? Elle n'&tait pas obligé. Son connard de première pouvait aller crever, il n'y avait pas de soucis… il regarda la jeune femme en essayant de la supplier du regard de ne pas le faire, elle n'était pas forcée après tout… il lui serra doucement la main, patient avec elle, essayant de lui faire comprendre qu'elle pouvait faire autrement…
Mais elle semblait résignée, soit… ; il soupira et regarda alentour pour voir si il y avait une porte vers une autre pièce. Le blondinet n'en voyant pas, ils n'allaient tout de même pas faire ça ici… il regarda la jeune femme, puis Brava, avant de supposer qu'il y aurait quand même un endroit qui puisse être plus approprié… pitié… pour elle… il regarda la jeune femme et doucement, alors qu'elle y mettait de sa condition et se levait, il ne fit rien d'autre que de prendre le petit sac. Il regarda la jeune femme. Et doucement, il glissa un bras autour de sa taille.
Mais les propos de la jeune femme avaient apparemment uniquement fait rire le russe, il prit la parole alors qu'il indiquait à deux gardes du corps d'approcher.
« Ben voyons. Voilà comment ça va se passer. D'abord, menacez-moi encore une seule fois et je vous jure que vous finirez putain à Moscou, car vos amis, je les connais et bon nombre me doivent leur carrière, à moi ou l'ami d'un ami, d'un ami. Enfin bref, vous voyez bien le topo… alors inutile de me menacer, cela ne sert strictement à rien, d'autant que je pourrai mettre en l'air leur carrière sans trop de soucis… ensuite, j'allais justement demander à ces deux braves hommes de vous conduire au même endroit de la dernière fois. Vous avez dix minutes après quoi ils entreront et se chargeront de vous les mettre eux même, et croyez-moi, ils en meurent d'envie… »
Puis il claqua des doigts et l'on saisit le couple par l'épaule, une chacune, alors que Gabriel prenait son sac d'une main, il garda celle de la jeune femme dans l'autre et suivit le parcours indiqué. Il sourit et pressa doucement sa main dans la sienne. Il regarda la jeune femme et lui dit, dans un murmure.
« Tu sais, je ne veux pas que tu fasses ça pour moi, ce connard, et je m'en tape, mais je t'en parlerai plus tard si tu le souhaites. Dans tous les cas, ne te force pas, tu n'es pas obligée… je te le jure… j'ai encore des marques de ses coups... »
Il lui caressa la main et déposa un nouveau baiser sur sa joue…
« Mais merci quand même…. Je sais que ça te révulse, mais faute d'avoir plus de temps, je te promets une chose, tu vas apprécier… c'est le moins que je puisse faire... »
ON les poussa dans une salle où il y avait un matelas sur le so , en fait, le tout faisait penser à une sorte de cellule capitonnée, c'était bien pratique, vous ne trouvez pas ? Il attendit d'entendre le loquet de la porte de l'autre côté avant de plaquer la jeune femme contre le mur et de doucement l'embrasser. Allant même lui rouler un patin avant de finalement lui embrasser le cou.
« Si on avait plus de temps, je t'aurai promis le septième ciel, et sans me planter, mais là, ça va être juste... »
Il essayait de détendre l'atmosphère alors qu'il invitait la jeune femme à prendre position. Il lui sourit et doucement, cil remonta la robe le long de son corps, dévoilant tous ses atouts les uns après les autres, lentement, embrassant son corps qu'il découvrait. I embrassa ses pointes de chair délicatement dessinées avant de glisser une main contre les fesses de la jeune femme et doucement, il l'accompagna jusqu'à ce qu'il l'ait laissée à quatre pattes. Il se pencha et embrassa avec douceur ses fesses, les mordillant très légèrement.
« Allez, je vais y aller... »
Il se mit à genoux derrière elle et approcha son visage de sa croupe pour embrasser son intimité alors qu'un de ses doigts de posait sur son anneau rectal en envoyant de très légères ondes électriques pour l'aider à se dilater. Ces ondes avaient pour autre effets de lui faire chauffer le bas-ventre, bien entendu… lui, cette vue lui filait une gaule du tonnerre, mais il n'était pas le centre des attention…
« J'espère que tu vas aimer tout ça... »
IL commença à jouer de la langue sur son intimité alors que son doigts préparait lement son fondement à ce qui risquait de suivre… il s'appliquait à mordiller, lécher, pénétrer de sa langue son ppui d'amour, son autre main, lui mettant parfois de petites claques sur le derrière… il la ferait jouir au moment où il entrerait la première boule de drogue, jhistoire qu'elle ne la sente même pas passer….
« Si il y avait plus de temps, c'est autre chose qui aurait pu entrer dans ton joli petit cul qui m'a l'air joliment serré... »
Il déposa un baiser sur sa rosette avant de reprendre le « travail »...
-
« Ben voyons. Voilà comment ça va se passer. D'abord, menacez-moi encore une seule fois et je vous jure que vous finirez putain à Moscou, car vos amis, je les connais et bon nombre me doivent leur carrière, à moi ou l'ami d'un ami, d'un ami. Enfin bref, vous voyez bien le topo… alors inutile de me menacer, cela ne sert strictement à rien, d'autant que je pourrai mettre en l'air leur carrière sans trop de soucis… ensuite, j'allais justement demander à ces deux braves hommes de vous conduire au même endroit de la dernière fois. Vous avez dix minutes après quoi ils entreront et se chargeront de vous les mettre eux même, et croyez-moi, ils en meurent d'envie… »
Calliope retint un petit ricanement moqueur. Elle doutait fort que Brava connaisse les gens qu'elle connaissait. Elle avait en tête un incube très sexy, qui devait sûrement avoir quelques relations parmi les démons de la vengeance, et si elle devait passer un pacte avec lui, pour qu'il la mette en relation avec un de ces démons, elle le ferait avec joie.
Mais dans l'immédiat, elle se contenta de foudroyer le russe du regard, serrant la main de Gabriel. Elle réprimait avec beaucoup de peine la haine qu'il lui inspirait, ce mafieux à la manque.
Elle voulut se dégager de l'emprise de l'homme de main de Brava, mais la poigne était ferme. Alors elle se contenta de rester près de son amant, y puisant un étrange réconfort. Elle sentait qu'il essayait de lui dire qu'elle n'était pas obligée, mais, d'un sourire, elle le rassura. Si c'était pour lui, elle voulait bien jouer la mule. Dans d'autres circonstances, ils se seraient certainement très bien amusés.
« Tu sais, je ne veux pas que tu fasses ça pour moi, ce connard, et je m'en tape, mais je t'en parlerai plus tard si tu le souhaites. Dans tous les cas, ne te force pas, tu n'es pas obligée… je te le jure… j'ai encore des marques de ses coups... »
Son sourire s'étira, et elle cala son épaule contre celle du policier, le rassurant quant à sa détermination. Certes, bosser pour Brava n'était pas reluisant. Mais dans son malheur, elle aurait pu tomber sur pire compagnon que Gabriel.
« Mais merci quand même…. Je sais que ça te révulse, mais faute d'avoir plus de temps, je te promets une chose, tu vas apprécier… c'est le moins que je puisse faire... »
Dès qu'ils furent seuls dans la pièce, et que le loquet fut abaissé, Gabriel entreprit de la mettre à l'aise, la poussant contre le mur en l'embrassant. Elle répliqua immédiatement, le goût de ses baisers s'imprimant au fer rouge dans son âme.
« Si on avait plus de temps, je t'aurai promis le septième ciel, et sans me planter, mais là, ça va être juste... »
Un petit rire silencieux secoua ses épaules, réussissant à la détendre un peu. Il acheva de la détendre complètement par ses baisers, ses caresses, et sans même avoir eut le temps de former une pensée cohérente, la rousse se retrouva à quatre patte. Une position qu'elle affectionnait particulièrement, en temps normal. Elle frémit sous les cajoleries du policier, fermant à demi les yeux pour profiter de ce petit moment plaisant avant la suite des événements.
« Allez, je vais y aller... »
Elle lâcha un petit soupir au contact des lèvres du blond contre son intimité, et plus encore quand il aventura un doigt curieux sur le contour de sa rondelle. Elle ne savait pas comment il s'y prenait, mais pour la détendre, ça la détendait. Le plaisir commença à la faire s'échauffer, passant des braises éteintes à de belles flammes qui lui faisait contracter son bas-ventre.
« J'espère que tu vas aimer tout ça.. »
Un petit gémissement lui répondit, alors que l'irlandaise appuyait son front contre ses avant-bras, savourant la délicieuse sensation qu'il faisait monter en elle. Elle n'était pas contre la sodomie, et y trouvait un plaisir différent, tout particulier. Alors, sentir le doigt aventurier de son amant ne la choqua pas, achevant de l'exciter, si besoin en était.
« Si il y avait plus de temps, c'est autre chose qui aurait pu entrer dans ton joli petit cul qui m'a l'air joliment serré... »
Un petit rire lui échappa, à moitié étranglé par un gémissement, et elle cambra doucement le dos, offrant toute latitude à Gabriel pour préparer son petit trou. L'idée du policier en elle, à cette endroit précis, lui fila des frissons de désirs. Et bientôt, les flammes au creux de ses reins enflèrent, jusqu'à ce qu'un brasier dévastateur fasse perdre la tête à la jeune femme. Elle perdait la notion du temps, et ses gémissements se firent plus forts, plus audibles pour les curieux qui ne manquaient pas d'écouter à la porte.
Elle imaginait que Gabriel préparait le chemin pour son engin à lui, et non pour ces petits sachets de drogue. Bientôt, elle devint haletante, les joues rougies par le plaisir tandis que ses yeux se fermèrent complètement. Possédée par le désir, par le plaisir, elle ne tarda pas à se mordre les lèvres, sentant venir la jouissance. Elle alerta Gabriel par des gémissements plus appuyés, par des petits cris rauques, et finalement, l'orgasme la prit, la possédant comme un ouragan de feu, de chaleur. Et non, elle ne sentit pas le petit sachet être insérés dans son être. Elle gémit longuement, ses doigts se crispant sur ses avant-bras. Il pouvait en insérer d'autres, petits sachets. Elle était dans un tourbillon de plaisir, et ne sentirais pas la gêne quand il les introduirait.
Elle souffla le nom de Gabriel, au paroxysme du plaisir, mordillant sa lèvre au point de la faire devenir aussi rouge que ses joues.
Les dix minutes finirent par s'écouler, et le dernier petit sachet finit par rejoindre ses amis, quand le loquet se déverrouilla. Encore embrumée par le plaisir, Calliope ne s'en rendit pas compte tout de suite. Elle se remettait de ses émotions, sans voir les regards lubriques des hommes de main du mafieux.
Mais en redressant la tête, quand elle rouvrit les yeux, elle se figea. Le plaisir finit de se dissiper dans son être, et elle se redressa, mal à l'aise avec la drogue en elle. Aucun souvenir ne remonta dans sa mémoire, alors qu'elle avait dû ressentir la même gêne la veille.
Se redressant totalement, elle saisit la main de Gabriel, venant lui rouler une pelle langoureuse juste pour le plaisir de faire rager les hommes qui se tenaient dans l'encadrement de la porte. Et sûrement, également, pour le plaisir de sentir le flic contre lui. Sentir son excitation contre elle, qu'elle se promit de soulager dès qu'ils seraient libérés de l'emprise de Brava.
« Bougez-vous, grogna l'un des molosses du mafieux. »
Mais Calliope prenait son temps, collée contre son amant, ses mains venant chercher les siennes pour les serrer avec tendresse.
Elle n'arrêta que lorsqu'une main s'abattit sur son épaule. Méprisante, la rousse jeta un regard peu amène au gardien, mais elle lui emboîta quand même le pas, serrant toujours l'une des mains du policier.
D'autres hommes vinrent derrière eux. Calliope souffla alors à Gabriel :
« Ne t'en fais pas. Tant que c'est avec toi, c'est plus que plaisant. »
Un petit sourire en coin souligna sa phrase, et elle se mordit la lèvre en jetant un regard taquin à son amant.
« Je te promet qu'on oublieras ces petits tracas plus tard... »
Son regard était plein de promesses, et son sourire était si doux qu'il ne pouvait que la croire.
Ils revinrent dans la pièce d'où Brava n'avait pas bougé.
« Vous trouverez l'adresse dans le sac des alliances que je vous offre gracieusement, puisque je suppose, étant donné votre réaction, que vous n'en avez plus souvenir. Ne me décevez pas, je saurais vous retrouver. Et cette fois, je ne me montrerais pas aussi clément. »
Fronçant le nez, l'air peu amène, Calliope ignora superbement Brava, et prit le sac du bout des doigts.
D'un signe de tête, le mafieux fit signe à ses chiens de garde de reconduire le couple dehors, ce dont Calliope se réjouit. La présence du Russe commençait à lui sortir par les trous de nez, à défaut d'autre choses.
Une fois dehors, un seul homme resta avec eux. Il semblait garder l'extérieur. Tirant Gabriel avec elle, Calliope revint près de la moto, respirant alors plus librement.
Elle se tourna vers lui, un sourire tendre illuminant ses traits.
« Tu sais, ça n'a pas été si désagréable que ça... »
Un petit clin d'oeil suivit sa réplique, et elle s'assit aussi confortablement qu'elle le put sur la moto, attendant que le policier enfourche lui aussi sa monture. Ses doigts piochèrent le papier avec l'adresse, et elle reconnut la seconde adresse qu'avait donnée Gabriel un peu plus tôt. Elle le lui tendit. Il contenait aussi les instructions. Elle devait retirer les sachets, une fois dans les toilettes de ce qui était apparemment un bar, et les cacher dans le support à papier toilette.
« Bon, acquittons-nous de ce regrettable travail, et nous pourront passer à des choses plus sérieuses, plus... Réconfortantes, sourit-elle. »
-
Comme toute réaction à sa phrase, elle sembla gémir et se cambrer davantage pour que Gabriel avait plus de champ libre pour faire ce qu'il devait faire. Alors que le policier passait sa langue sur son petit anneau rectal, il la doigtait doucement, jouant de son autre main sur son petit bouton de plaisir. IL était amusé par la situation alors qu'il insérait sa langue dans son orifice anal, commençant à bien le lubrifier alors qu'il augmlentait le choc électrique, légèrement plus fort, pour plus de plaisir. Il faisait monter cela graduellement alors que sa langue, puis son doigts venaient élargir son fondement pour accepter sans trop de difficulté le premier petit sachet…
IL aimait la voir comme ça, même si c'était dégradant, elle faisait un peu penser à une chienne en chaleur, et il aimait cela, et dire qu'il ne s'agisait que de ses doigts de sa langue… il laissait son imagination saisir si elle pouvait, la différence avec une vraie pénétration de la part de son engin, lui donner l'impression que ce n'était rien en comparaison. Il lui sourit et continua son travail, jouant avec assez de courant pour la rendre dingue et en même temps pour la dilater assez pour qu'il… ah, ça devait être bon… IL sourit et envoya une puissante décharge de niveau orgasmique…
Et en l'entendant gémir, crier il envoya le coup de grâce et profita de la dilatation en cours pour lui insérer le premier sachet. Lke suivant vint, et le suivant, et le suivant, et le suivant, et ce, jusqu'au dernier, dernier qui sembla coïncider avec la fin de cette longue jouissance de sa part. Il avait fait vite aussi, mais en gardant le courant, il avait pu suffisamment prolonger l'orgasme pour que tout passe… et c'est à ce moment là qu'ils furent interrompus… cela voulait-il dire que dix minutes s'étaient déjà écoulées?Il fallait croire, car apparemment l'un des molosse ouvrit la porte…
… pendant que, comme une promesse de sacrées parties de jambes en l'air, Calliope lui roulait le patin de sa vie. Gabriel y répondit avec empressement, serrant son corps nu contre lui, et alors que les molosses regardaient, Gabriel ne put retenir une remarque, sur un ton provocateur et en même temps amusé, qui ressemblait à une manière de leur rappeler leur position de vulgaire molosses.
« Vous avez vu comme elle est gaulée ? Et elle est à moi, rien qu'à moi... »[/b][/color]
Et il ponctua ça par une petite claque sur le fessier hâlé… le plus ravissant fessier qu'il ait jamais dilaté, soit dit en passant… il lui sourit et l'embrassa sur la joue avant de lui remettre sa robe, sa jolie robe qu'il ne rêvait plus que d'une chose : lui ôter de nouveau… oui, il la voulait nue juste pour lui, tout seul… maintenant, là, tout de suite, pour lui faire des tas de choses peu catholiques…
Le jeune homme sourit devant les propos de Calliope. Et doucement, il lui saisit la main doucement et la garda dans la sienne, croisant ses doigts avec les siens en revenant dans le salon, fortement attendus… il regarda la jeune femme et l'embrassa sur la joue alors qu'il écoutait les dernières recommandations de Brava ainsi que l'information sur les nouvelles alliances. Mais il n'écoutait pas. Il n'écoutait pas vraiment, surtout après les propos de Calliope. Il avait docn la tête à moult autres pensées, malgré l'explication importante de Brava. Il accompagna Calliope vers la sortie pour finalement se retrouver dehors, Ils devaient y aller… Il egarda la jeune femme et rpit dans le sac une fois qu'elle eut récupéré le papier et passa l'un des anneaux au doigt de la jeune femme.
« Tu sais, je t'ai entendue, alors je m'en doute que tu as aimé... »
Il la taquinait un peu, gentiment, alors qu'il imaginait mille et un scénarios alors qu'il approcha de sa moto pour la démarrer alors que la miss montait en croupe de la moto, juste derrière lui. Il lança la moto et se rendit directement vers la deuxième destination que la jeune femme lui donnait. C'était à deux pas, et pour une fois, il ne se comporta pas comme un malade au guidon ; même si ça avait comme avantage de la sentir plus contre lui.
Il conduisit néanmoins assez rapidement jusqu'à atteindre l'adresse en question, il s'agissait d'un bar un peu mal famé et la cachette était dans le dévidoir à papier toilette… vive la cachette à chier… il regarda la jeune femme et l'enlaça alors qu'il la faisait descendre. Il lui sourit et lui dit, dans le creu de l'oreille…
« Tu sais, j'ai pensé à quelque chose… quand je vais te retirer lentement les sachets du cul, ça va s'élargir, se refermer, s'élargir, se refermer et ça va bien préparer car je pourrais te prendre par là dans la cabine des toilettes, comme ça, de suite après te les avoir enlevé… comme ça tout sera déjà prêt... »
Il l'embrassa avec fougue, y mettant la lange avant de finalement la plaquer contre le mur devant l'entrée pour laisser sa fougue l'emporter dans ce baiser interminable, et ce ne fut qu'à regret qu'il arrêta pour lui dire :
« Bon, quand il faut y aller... »
-
Assise près de la moto, Calliope observa Gabriel récupérer le sac une fois qu'elle en eut tiré le papier. Surprise, elle le vit prendre les alliances, et en passer une à son doigt. Un sourire tendre courut sur ses lèvres alors qu'elle lisait le papier par la suite, le complimentant par ailleurs sur sa performance qui avait rendu la tâche moins ardue.
« Tu sais, je t'ai entendue, alors je m'en doute que tu as aimé... »
Elle rit doucement, et s'installa du mieux qu'elle le pouvait sur la moto, s'accrochant une nouvelle fois à son amant et au réservoir de sa monture. Il conduisit vite, instinctivement, et finalement, les lieux du "rendez-vous se dessinèrent sous les yeux de la jeune femme. Elle descendit un peu maladroitement de la moto, un peu gênée par ces sachets de drogue qu'elle sentait en elle. Heureusement, il était là pour l'aider à poser les deux pieds sur terre sans trop de dégâts.
« Tu sais, j'ai pensé à quelque chose… quand je vais te retirer lentement les sachets du cul, ça va s'élargir, se refermer, s'élargir, se refermer et ça va bien préparer car je pourrais te prendre par là dans la cabine des toilettes, comme ça, de suite après te les avoir enlevé… comme ça tout sera déjà prêt..., lui susurra-t-il au creux de l'oreille. »
Un grand sourire se dessina alors sur les lèvres carmin de la rousse, tandis que son regard pétillait d'impatience. Elle ne put lui répondre verbalement, mais se chargea de lui montrer tout l'assentiment qu'elle pouvait en répondant au baiser avec ardeur, l'attirant contre elle au même instant où il la poussait contre le mur de l'entrée. Elle lâcha un petit gémissement d'impatience étouffé quand il se recula, mettant un terme à l'échange langoureux.
« Bon, quand il faut y aller... »
Elle hocha la tête, et prit sa main dans la sienne, serrant ses doigts avec chaleur.
Quand ils entrèrent dans le bar, il n'y avait pas un bruit. Pas une mouche qui volait. Un vieux barman se contentait d'essuyer des verres à la propreté douteuse avec un torchon dont la propreté était tout aussi douteuse. Nul doute, Calliope ne prendrait jamais un verre ici.
Deux clients, deux soudards, prenaient un verre, près de l'unique fenêtre du bouge. Ils se regardaient dans le blanc des yeux, sans dire un mot. Un frisson parcourut la rousse, et elle se rapprocha de Gabriel pour lui susurrer un petit mot :
« Tu crois que l'on devrait prendre des consos et faire semblant d'aller aux toilettes après ? Si jamais on est suivi... »
Elle s'interrompit un instant, notant le regard insistant du barman. Apparemment, peu lui importait s'ils consommaient. Il devait être au courant pour la drogue. Ce devait être lui le client de Brava.
« En fait, peu importe je crois... »
Et elle l'attira à sa suite, se dirigeant vers le fond du bar, vers le panneau où était indiquées les toilettes. Elle entra dans la petite pièce, constatant qu'il y avait deux cabines. Un coup d'oeil sur le papier la renseigna. C'était la gauche qu'ils devaient prendre. Elle s'y glissa, fronçant le nez en voyant l'état des lieux, mais redressant la tête, et attendit que Gabriel ferme derrière lui pour se placer face à la porte, en appui sur ses avant-bras. Tournant la tête de moitié, elle eut un sourire aguicheur en trémoussant un peu ses fesses.
« Je crois que j'ai quelque chose qui me gêne... Vous pourriez regarder monsieur l'agent ? »
Elle darda la pointe de sa langue entre ses dents, déplaçant un bras pour venir remonter légèrement sa robe jusqu'à sa taille, dévoilant ses fesses rebondies et un peu rougies par le trajet en moto.
-
Ils entrèrent ensemble dans le bar… et qualifier cet endroit de bar miteux, ça aurait été insultant pour les véritables var miteux… cet endroit n'était pas miteux, c'était crade et il y avait un rat qui devait avoir crevé sous un meuble enfin, ils n'étaient pas là pour ça… il ne répondit que par une négation de la tête à l'idée de prendre une conso : il ne toucherait pas aux verres de ce lieu, c'était courir à l'indigestion, voir à l'intoxication pure et simple, et il n'en avait guère envie, d'autant que le regard même du barman - qui nettoyait un verre crade avec un chiffon au moins aussi crade - était assez dissuasif, et le blondinet préféra ne pas y penser et se contenta alors de se rendre avec la joli rousse dans le fond de la salle, suivant les indications pour aller aux toilettes.
Toilettes qui, eux, étaient propres. Au moins. Comme si le lieu en lui-même de l'échange avait plus d'importance que le bar en lui-même. Ce qui devait être le cas. Ils devaient bosser pour le russe ou pour des alliés à lui, voir simplement des partenaires commerciaux, si on pouvait appeler cela comme ça… purée, il notait de donner un tuyau pour ce bar… juste histoire de faire chier le russe… et vu à quel point Gabriel était doué, ce serait une bonne colique… une colique qui ne serait pas des plus tendres…
Tiens, d'ailleurs, quitte à parler de cette zone de l'anatomie, Gabriel entra dans la cabine de gauche, suivant la jeune femme qui semblait avoir été emballée par son idée… en même temps, si elle avait pu sentir à quel point il était lui même emballé, ce n'était pas complètement étonnant, elle semblait au moins aussi délurée que lui, et ce n'était pas pour lui déplaire… IL lui sourit alors qu'elle se calait contre la porte de la cabine, exposant son fessier si joliment rebondi et musclé en même temps… et alors qu'elle l’entraînait dans un délicieux jeu de rôle, il ne put s'empêcher de sourire à la proposition qu'il lui faisait alors qu'il regardait le joli petit trou frémissant d'envie qu'elle dévoilait en remontant sa robe sur sa taille. Lui aussi frémissait d'envie, d'envie de voir chaque petit sac forcer le passage dans l'autre sens, voir l'entrée de derrière se dilater, se refermer, se dilater, se refermer, laissant juste assez de temps de pause entre chacun, juste assez pour que son petit anneau rectal se referme après chacun… il en frissonna. Il frissonnait aussi d'envie de sentir sa turgescence se planter ici, se frayer un chemin, en forçant entre ses parois anales, sentir le frottement interne, en sentir l'étroitesse…
Il s'ébroua légèrement alors qu'il lui remontait la robe jusqu'aux aisselles alors qu'il venait se saisir de sa poitrine, un sein pour chaque main, qu'il se mettait à masser sans grande douceur, mais sans violence non plus, avec fougue, tout au plus, avant de s'emparrer de ses pointes de chair et de leur faire subir un traitement un poil brusque alors qu'il se penchait entre les fesses de la jeune femme pour saisir entre ses dents le brin de ficelle ui dépassait, pour retirer les petits sacs, et alors qu'il continuait son traitement sur ses jolies mamelles dorées par le soleil.
IL tira doucement jusqu'à ce que le premier sac soit à moitié sorti et le laissa comme ça, regardant son sphincter dilaté autour de celui-ci avant de tirer un coup sec pour le retirer en envoyant un courant électrique par ses doigts pour lui offrir un premier orgasme… il attendit un peu et recommença avec le deuxième, même procédé total, et il réitéra cela pour chacun… oui, il voulait que ce soit inoubliable et qu'elle se souvienne de ça pendant longtemps… car malgré les emmerdes, il se demandait si après ça, il ne ferait pas en sorte de la revoir… Il sourit à cette pensée alors qu'il lui lâchait les pointes de chair durcie pour reprendre son « rôle ».
« Hum, détention de stupéfiants… et en masse… je vais devoir vous emmener au post... »
Il dégaina ses menottes et lui saisit fermement les bras, l'un après l'autre, pour la menotter dans le dos avant d'ajouter, sur un ton moquerur et amusé :
« Et je vais devoir exécuter une fouille plus poussée... »
Il approcha de nouveau son visage des fesses de son « épouse » avant de lui lubrifier la rosette avec de grands coups de langue et se baisser son froc et son cale-butte pour révéler son membre joliment gonflé et veiné, déjà près à l'emploi. Il appuya sur le dos, plus précisément les omoplates de la jeune femme, alors qu'il posait sa verge contre le joli derrière de Calliope, faisant glisser celle-ci le long de la raie de ses fesses, la montant assez haut, quitte à ce que ce soit un peu sport, pour que son gland lui effleur les doigts… et enfin, il se pencha contre elle et lui mordilla le cou alors qu'il forçait un peu pour entrer la première partie de sa lance, pour pourfendre son fondement, laissant entrer le gland en elle alors qu'il lui offrait un nouveau « choc orgasmique » (hum, le nom sonne bien…) .
« Prépare toi à te faire enculer comme jamais... »
Il commença à aller et venir en elle, lentement, d'abord, pour « forer » le passage et ensuite plus fougueusement, plus brusquement, variant les rythmes, la tenant par la hanche, d'une main, l'autre jouant avec son intimité… il ne distillait de légères doses de courant électriques, pas d'orgasme, juste davantage de plaisir, en fait, c'était la garder au bord de l'orgasme tout en le lui refusant, d'une certaine manière... douce torture, n'est-ce pas ?
Il trouvait cet endroit serré à souhait et se disait bein qu'il espérait que cela durerait, et qu'il aurait l'occasion d'y revenir...il sentait les parois anales se refermer autour de sa virilité, il en soupira, en gémit même de plaisir...
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Elle ne savait pas comment il s'y prenait, mais quand il la touchait, elle se sentait électrisée. Une excitation bienvenue parcourait son corps, la rendant déjà moite, prête à l'accueillir. Et pourtant, il ne faisait que la caresser. Puis il commença à retirer les sachets, avec les dents, en continuant de masser sa poitrine. Un gémissement quitta la gorge de Calliope, alors que les sachets quittaient son antre sacrée, un à un.
« Hum, détention de stupéfiants… et en masse… je vais devoir vous emmener au post... »
Un petit sourire naquit sur ses lèvres, et elle se laissa docilement entraver par le policier. Dire qu'auparavant, elle avait presque une phobie des menottes... Mais avec Gabriel, ça passait, étonnamment.
« Et je vais devoir exécuter une fouille plus poussée... »
Maintenant plaquée contre la porte de la cabine, sans autre appui que sa poitrine et son front, elle avait un peu de mal à se tenir correctement cambrée. Mais son amant sut gérer ça, et elle frissonna de plus belle en sentant ses lèvres contre ses fesses, sa langue humidifier son petit trou.
Creusant les reins lorsqu'il appuya entre ses omoplates, elle lâcha un nouveau gémissement, et ses doigts purent caresser un gland chaud, humide, avant qu'il ne commence à forcer l'entrée. Elle soupira de plus belle, appréciant de le sentir écarter ses parois anales pour se frayer un chemin. Fermant les yeux, elle se laissa totalement aller, et le plaisir se répandit dans tout son corps alors qu'il était à peine entré en elle, qu'il lui mordillait le cou pour la détendre en même temps.
« Prépare toi à te faire enculer comme jamais... »
Oh, elle était déjà prête, et la cyprine coulait lentement le long de ses lèvres intimes, venant glisser contre ses cuisses. Elle haleta bientôt, entravée mais comblée de sa présence, et le rythme qu'il adoptait, si lent qu'il fut au début, devint bien vite plus passionné. Il alternait entre différents rythmes, si bien que dès que la rousse s'approchait du septième ciel, il changeait, et l'excitation retombait un peu, pour remonter de plus belle.
C'était frustrant. Délicieusement frustrant et agaçant. Mais c'était tout le piquant de la chose.
Elle gémit de plus belle, et ondula doucement, comme elle le pouvait, contre lui. Ses muscles se serraient pour l'emprisonner en elle.
« Ah, Gabriel.... Mmm... »
Elle s'arquait de plus en plus, appréciant la fougue qu'il mettait dans ses coups de reins. Elle était plus que trempée, et le plaisir montait toujours, stagnait, montait... De quoi la rendre folle.
« Gabriel... Aaah ! »
Elle soupirait son nom, se tortillait contre lui, les joues rougies, haletante et ses muscles se contractant à un rythme irrégulier autour de la virilité qui l'empalait comme elle aimait.
« Aaah, Gabriel.... Je ne... Mmm... Je n'en peu- aaah... Plus... »
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Gabriel savourait chaque petite chose qui intervenait durant cette petite gâterie qu'il soffrait dans le corps de la jolie rousse. Elle avait le fondement suffisamment serré pour qu'il y soit entrer sans grande difficulté – et donc sans grande douleur pour elle - ce qui lui donnait la possibilité, donc, de se mettre rapidement à un « rythme de croisière ». Mais n'allez pas croire que tout était simple, bien au contraire, en effet, maintenir le courant en continu à la bonne dose pour juste maintenir le plaisir proche de la limite sans pour autant lui offrir le droit à l'orgasme… le retarder était plus amusant… même si c'était un peu comme le lui en dénier le droit…
Il galérait un peu à garder le contrôle et par conséquent en plus des coups de reins, il étai notable qu'il y avait une tempréature qui augmentait lentement ici, et plus encore : en effet, une jolie petite pellicule de sueur s'abattait lentement sur lui, lentement sur son front avant de commencer à dévaler vers ses yeux, tombant parfois sur la croupe ou le dos de la perfection faite femme (en même temps, elle était le parfait alliage de la lubricité, de la beauté, de l'intelligence, que demander de plus ?).
Il jouai avec elle, avec ses sens, alors qu'elle semblait friser l'extase à chaque mouvement. Il ne pt s'empêcher de rire à cette pensée – intérieurement, bien sur - tout en variant le rythme et la puissance, juste assez pour « désamorcer » tant pour lui que pour elle… régulièrement, ses corones venaient claquer sur son intimité, comme un rappel de ce que son autre orifice endurait…
Brutal ? Il l'était parfois, en effet, il ne donnait pas complètement sa part au chat à ce niveau là, mais il n'était pas violent ou du moins, la seule forme de violence qu'il y eut, ce fut quand sa main abandonna don intimité pour venir lui mettre quelques claques sur les fesses, pas fort, juste assez pour qu'il n'y ai pas que ses joues qui soient rougies par la situation, en effet, entre les cheveux de la jeune femme, il pouvait entrapercevoir son visage et ne oput s'empêcher d'aller lui mordiller l'oreille alors qu'il relachait un peu la te,sio électrique pour se concentrer de manière plus manuelle sur elle, en effet, ainsi débarrassé de cette concentration, il pouvat se concentrer davantage sur son plaisir, leur plaisir commun : elle à se faire trousser, et lui à la trousser !
Il savourait le fait que son cul, en même temps apparemment habitué et encore assez serré se resserre autour de sa turgescence, et sa main, la « gifleuse », commença, au rythme de son bassin et de ses gémissements rauques à remonter le long de son corps, longeant ls côtes, remontant aux aisselles, passant sur la poitrine, non sans pincer affectueusement ses pointes de chair, avant de finalement venir lui enserrer la gorge. Pas fort, mais assez pour la maintenir et la cambrer davantage alors qu'il continuait sa besogne absolument délicieuse…
« Putain, c'est bon... »
Il se pencha sur elle, et, comme il la tenait, la força à tourner la tête pour l'embrasser avec fougue avant de finalement lui remettre une tape sur le fessier et reprendre d'assaut son corps de braises alors que lui-même se sentait comme au coeur d'un brasier, mieux encore, d'un volcan, oui, un sacré volcan, voilà ce qu'ils étaient, tous les deux…
IL l'entendait gémir au moins autant que lui, murmurant son prénom, alors que lui se retenait de ne pas lui rendre la réciproque. Pas par machisme, mais juste parce que ça faisait tellement moins cool quand c'était un mec qui le faisait… mais il ne put s'en empêcher bien longtemps…
« Ah… Callie… ta… ta jouissance…. Demande et tu l'auras... »
Il lui mordit doucement l'épaule.
« Où tu veux… quand tu veux... »
Et comme s'il avait pris les derniers propos de la jeune femme comme une demande, il envoya la dose alors que son propre plaisir ne pouvait être contenu bien plus longtemps… néanmoins, il réussit à lui adresser un dernier mot avant :
« Tu sais, c'est quoi, l'avantage de t'enculer ? »
Et là, il resta en elle alors qu'il laissait libre cours à sa jouissance, dans les tréfonds de son fondement il se laissa aller avant de se retirer, tout en sueur et les jambes tremblantes…
« Putain… c'était vraument le pied... »
Il la saisit par les épaules, lui plaqua le dos contre la porteet l'embrassa avec fougue…
« Et pas e risques, même sans capote... »
-
Et les gémissements montaient en volume au fur et à mesure que les caresses continuaient, que les claques s'abattaient sur ses fesses avec une certaine délicatesse, que la main remontait le long de son corps, pour venir tendrement enserrer sa gorge. Calliope n'était que plaisir, et son amant le ressentait bien, s'appropriant son corps avec savoir-faire et provoquant en elle un plaisir inouï.
« Putain, c'est bon... »
Oui ! voulait-elle crier, mes les mots se bloquaient dans sa gorge, et seuls les gémissements passaient ses lèvres. Elle les étouffa d'ailleurs dans le baiser qu'il lui offrit. Avant d'en lâcher des nouveaux dès qu'il reprit sa besogne, et qu'une nouvelle tape s'abattit sur sa chair tendre.
« Ah… Callie… ta… ta jouissance…. Demande et tu l'auras... »
Elle s'arqua un peu plus, presque ronronnante sous la douce morsure, et ne put articuler que son prénom d'une voix haletante, comme pour le lui demander. Elle n'en pouvait plus, elle était en nage, comme lui, et le plaisir se mêlait à la douleur, formant un mélange détonnant, délicieux.
« Où tu veux… quand tu veux... »
Maintenant, tout de suite, voulut-elle hurler, mais ça se transforma en un gémissement étranglé.
« Tu sais, c'est quoi, l'avantage de t'enculer ? »
Elle gémit son interrogation, rejetant sa tête en arrière tandis que Gabriel la maintenait contre lui en forçant le rythme, et que le plaisir courait à nouveau dans ses veines comme de la lave en fusion.
Elle gémit quand enfin, elle atteignit l'orgasme, et elle le sentit se répandre en elle également. Son cri devait se faire entendre du bar, mais elle n'en avait cure. Calliope n'était pas pudique, et puis, elle avait autre chose à penser. Comme crier encore sa jouissance, collant son corps contre celui de Gabriel.
« Putain… c'était vraiment le pied... »
Oui, pensa-t-elle, mais elle se contenta de reprendre son souffle. Toujours menottée, elle n'opposa de toute façon aucune résistance à Gabriel qui la retourna, la plaquant contre la porte pour l'embrasser. Elle répondit tout aussi fougueusement que lui, s'arc-boutant en sens inverse pour venir coller son corps contre le sien.
« Et pas de risques, même sans capote... »
Elle rit légèrement, comblée, encore rouge de plaisir. Ses yeux pétillaient quand elle les plongea dans les siens.
« Oui, c'est bien pratique, en effet... »
Elle se décolla légèrement de la porte, et se tourna à nouveau, se plaquant le dos contre Gabriel, ses mains agiles venant fouiller les poches de son amant pour en sortit une petite clé. Avec un sourire malicieux, elle défit les menottes en quelques secondes, et se retourna, les raccrochant à la ceinture du policier.
« Je crois que je n'ai plus besoin de ces jolis bracelets pour le moment, mm ? »
Elle sourit derechef, et prit un peu de papier toilette pour essuyer son entrejambe, ses cuisses, et le sperme qui commençait à couler. Puis, saisissant d'une main les sachets de drogue, elle les déposa soigneusement dans le dévidoir, et se retourna vers Gabriel. Elle l'embrassa à pleine bouche, en se mettant sur la pointe des pieds.
« Que fait-on maintenant ? »
Déjà, sortir de ce bar miteux, mais elle attendait que Gabriel se rhabille correctement. Pour elle, ça avait été rapide. Elle n'avait eu qu'à laisser la robe retomber sur son corps pour être présentable.
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Sa blague humoristique finale la fit rire. Elle semblait avoir encore une bonne dose d'énergie en réserve dites donc, ; et lui qui en avait donné pas mal… elle était pleine de surprises et des surprises agréables… elle lui donnait déjà envie de remettre le couvert, là, tout de suite, mais dans le sens contraire, qu'elle soit dos à la porte de la cabine et cuises enroulées autour de ses hanches, et en avant Guingamp ! Il aurait été près pour un second round… et elle, pour une autre bonne dizaine d'orgasmes… mais bref, peu importait ! Il sourit à la jeune femme et lui embrassa le bout du nez alors qu'elle se collait à nouveau à lui, dos à lui… décidément, elle semblait aimer être dos à ses partenaires… il comprit un peu tard qu'elle lui faisait les poches pour récupérer les clés des menottes…. Il la vit ensuite les enlever avec une certaine dextérité que laissaient à penser qu'elle avait eu l'occasion de le faire ainsi assez régulièrement…. Il lui sourit alors qu'elle lui remettait les menottes à la ceinture. Oui, elle n'avait plus besoin de cela pour le moment, pour la suite, ils aviseraient dans le feu de l'action…
Il lui sourit alors qu'elle lui posait la question finale et que lui-même finissait de remettre la boucle de son pantalon. Il savait déjà ce qu'il fallait faire pour la suite, car en effet, il y avait encore deux lieux non visités… et il voulait savoir ce qui s'y était passé… car vu ce qu'ils avaient pu faire là, il imaginait ce qu'ils avaient pu faire une fois encore plus déchirés…
Il répondit à son baiser avec une fougue et une envie de remettre le couvert non dissimulée. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin, non ? Mais voilà, ça l'emmerdait que ça prenne fin, d'abord, mais en plus ce qui l'emmerdait davantage, c'était de savoir ce que la suite des opérations allaient donner… il soupira et regarda l'extérieur de la cabine alors qu'il en ouvrait la porte, enlaçant de l'autre bras la jolie rousse, une main posée sur une de ses hanches, nonchalamment. Et alors qu'il venait de franchir la porte du bar, il l'embrassa à nouveau avant de lui dire :
« Tu sais que tu vas faire chuter mon égo si tu es aussi en forme que ça après tout le mal que je me suis donné pour que ce soit la sodo de ta vie ! »
Il avait sourire en coin, pour donner une impression amusée, mais seulement, cela ne suffisait pas à convaincre de cet amusement, il y avait dans la prunelle un rien de vexation devant son énergie actuelle…. Comme si il avait l'impression de ne pas avoir été à la hauteur ! Oui, il était un peu vexé, même si ça avait été exceptionnel, il était un rien chatouilleux sur son égo… mais bref, il n'allait pas insisté, quelque chose lui disait qu'il aurait sa revanche, quitte à ce que, si elle ne le propose pas, il la réclame…
« Bon, pour la suite, on a plusieurs choix Le premier, c'est d'aller chez toi ou chez moi, et remettre ça par tous tes trous et dans toutes les positions imaginables et paryout où c'est possible bien sur…. Même si, vu que je pense qu'on a fait ça chez moi hier soir, ça devrait être là bas aussi, pour la revanche…. »
Il sourit en lui pinçant les fesses et plus encore, en lui mordillant doucement l'oreille.
« Ou sinon, on se montre raisonnable, et on vérifie vite fait les deux autres adresses avant de faire comme dans la première proposition…. Ah et y a autre chose à voir…. »
Il montra sa main à l'anneau et celle de Calliope.
« Parce que me marier, c'était pas dans mes projets immédiats… mais bon, si c'est aussi chaud tous les soirs, je crois que je pourrai m'y faire…. On a jusqu'à quand pour décider au juste si on garde ou si on balance le certificat dans la poubelle ? »
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Calliope rit doucement, quand le blond s'inquiéta pour son égo en la voyant toujours en forme. Pour le rassurer sur ses performances, la rousse s'approcha de lui, glissant ses bras autour de sa taille, se frottant indécemment contre lui.
« Oh, mais ça, c'est parce que je masque bien mon épuisement, cher époux... »
Elle lui fit un clin d'oeil, avant de reprendre un peu de sérieux. Un peu. Elle ne put empêcher un sourire taquin de glisser sur ses lèvres alors qu'il lui pinçait les fesses. Ses dents sur son oreille sensible achevèrent de chasser le sérieux qu'elle s'était bâti, et elle se colla sensuellement contre lui, prête à remettre ça dès maintenant, s'il continuait.
Son regard, malgré tout, chassa un peu de légèreté quand il parla du mariage. C'est vrai. Il y avait ce point aussi.
« Mm... Je crois qu'on a jusqu'à quinze jours pour annuler. A moins que ce ne soit 48h. Je ne sais plus. Quoi qu'il en soit... On ferait peut-être mieux d'essayer d'être raisonnable, et d'aller checker les deux autres places où on s'est arrêtés hier. Histoire de ne pas découvrir de mauvaises surprises, plus tard... »
Ce serait bien leur veine...
Elle regarda longuement l'anneau à son doigt, réfléchissant encore aux conséquences qu'impliquaient leur soirée d'ébriété et de sexe débridé. Elle ne savait pas si elle était partante pour rester mariée. Il restait toujours le divorce, après... Mais... C'était cher. Et c'était long. Est-ce qu'ils réussiraient à bien s'entendre, tout les deux ? Ça avait l'air bien parti pour, en tout cas...
« On va rapidement checker les deux autres endroits, et on retourne chez toi pour la revanche ? On cherchera à ce moment-là pour la durée légale avant l'annulation... Non ? »
Elle lui sourit, presque tendrement, et déverrouilla la porte des toilettes.
« Allez, viens mon étalon héhé... »
Elle le tira avec elle, sortant des toilettes et du bar. Il pu remarquer que, contrairement à l'impression qu'elle donnait, la rousse ne marchait pas tout à fait avec naturel. Elle le cachait bien, mais ça ne pourrait sûrement pas échapper à l'oeil expert d'un homme qui se sentait un peu vexé.
Les regards, dans le bar, les suivirent avec convoitise le temps qu'ils sortirent. Calliope ne s'en préoccupa pas, et s'installa -avec un peu de mal- sur la moto, attendant avec un sourire que son cher amant ne la rejoigne.
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Gabriel n'était pas du genre à se vexer pour que dalle… sauf quand il s'agissait de son égo de mâle…. Ouais, un putain d'égo la con qui lui forçait la main en la matière : il se sentait vexé de la voir autant en forme… et même les paroles de la jeune femme ne suffisaient pas… c'était con à dire, mais c'était ainsi. IL était vexé de toute manière… il regarda la jeune femme qui essayait de le réconforter et de lui remonter le moral…. Enfin, c'était par le moral qui repiquait vers le haut… encore humide et souillé de leurs secrétions intimes respectives, il y avait un bonhomme qui avait repris du poil de la bête… même si ce n'était pas le moment… quoique s'il s'écoutait, il se taperait volontiers Callie à répétition jusqu'à ce que son coeur lâche ou qu'il se retrouve à tirer à blanc, ce qui était, heureusement, impossible tant qu'il pouvait mettre le doigt dans une prise… ou qu'elle pouvait continuer à se coller comme ça à lui...
Gabriel eut un petit sourire alors qu'elle parlait du mariage et du reste, en effet, il était préférable d'aller checker tout ça, car bon, elle était canon, mais elle le srait beaucoup moins avec un joli petit trou au milieu du front. Et si en prime il pouvait éviter de se faire faire un piercing au plomb, il préférait… il regarda la jeune femme à nouveau, la serra un bref instant contre lui, et finalement il la relâcha alor qu'elle déverouillait la porte des chiottes afin de pouvoir sortir. Finalement il la suivit, alors qu'elle lui envoyait une dernière petite gentillesse… son étalon… et qui lui disait que c'était pas plutôt elle sa pouliche… il souit et lui mit une petite claque sur le fessier, avant de remarquer sa démarche alors qu'ils avançaient dans le bar...
Il ne put d'ailleurs empêcher de faire un commentaire un peu graveleux dans le bar, assez fort, comme s'il n'y avait personne d'autres que… c'était peut être un rien grossier de sa part, un rien mesquin aussi… non, utrès mesquin, surtout, car il n'y avait en ces lieux que Gabriel qui s'était tapé cette pure bombe atomique, ou comme disait un de ses vieux potes, cet avion de chasse.
« Et ben, alors, je pensais pas t'avoir mis autant dans le cul... »
Il ricana en jetant un regard autour de lui, un petit air satisfait avant de la regarder, sortant à sa suite pour finalement la regarder s'installer sur la moto… et il nia de la tête… et s'approcha pour la pousser un peu, non sans un baiser… il avait envie de monter derrière… non… non, pas ce jeu de mot…. Bon, si d'accord, après avoir eu envie de lui démonter le derrière (et l'avoir fait, bien sur), il avait envie de monter derrière…
Après l'avoir bien émoustillé de la sorte, il ne pouvait s'empêcher de vouloir jouer un peu avec elle, non ? C'était à son tour de la chauffer un peu… non parce que s'il écoutait ses hormones, il aurait recommencé contre le mur, ou à même le béton et foutu pour foutu, sa selle en cuir poivait bien en avoir un peu plus… il devrait la changer, ça allait couter une blinde…
« Allez, monte devant, tu conduis, moi je monte derrière et je te guide sur le trajet… je le connais bien, même si je doute qu'on y trouve quelque chose… C'est une sorte de vieil entrep$ot désaffecté… il y a un an j'y ai flingué toute une bande qui voulait ma peau... »
Il monta derrière elle sans lui laisser beaucoup le choix et s'agrippa à elle.
« Profite, je crois pas que j'ai déjà laissé ma moto être conduite par quelqu'un d'autre que moi, et encore moins une femme… savoure… et je te promets que tu vas le savouer, ce trajet... »
Il sourit et lui saisit la poitrine, une main sur chaque sein, au travers du tissu… et il se mit à jouer avec ses pointes de chair…
« Regarde, c'est simple pour te guider : si je tire un peu sur le mamelon droit, tu tournes à droite, si je tire un peu sur le gauche, tu tournes à gache, et s'il y aune bonne ligne droite, je pense que j'irai jouer avec autre chose... »
Il laissa glisser une de ses mains sur son abdomen, vers le bas. Nul doute sur la destination il s'arrêta en cours de route et revint sur sa poitrine…
« Tu te sens d'attaque ou tu déclare forfait, ma tigresse ? »
Il lui mordilla doucement l'oreille avant de lui susurrer quelques mots à l'oreille.
« Je te jure qu'une fois tout ça fini, on va s'envoyer en l'air jusqu'à ce que tu puisses plus bouger les jambes ou le bassin, et moi que je puisse même plus ramper... »
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Un sourire avait orné les lèvres de la rousse après la remarque du policier, dans le bar. Elle avait juste continué son chemin, ignorant les regard lubriques qui se posaient sur elle et son déhanché. Elle avait réussi à s'installer sur la moto sans trop grimacer. Car, malgré son attitude bravache, elle ne pouvait nier que Gabriel lui en avait sacrément "mit dans le cul", pour reprendre ses mots.
La proposition qu'il lui fit alors la laissa sans voix. Un sourire monta bientôt sur ses lèvres, presque jusqu'aux oreilles. Elle n'avait pas le permis moto, mais elle en avait déjà conduit pleins de fois. Elle adorait ça. C'était grisant. Et à en croire le regard et l'expression de son amant, ça le serait d'autant plus.
Elle hocha la tête, ravie, et se mordilla la lèvre en le sentant s'installer derrière elle. Un petit rire s'échappa lorsqu'il annonça que c'était la première fois qu'il laissait quelqu'un, surtout une femme, piloter. Elle se sentit flattée. Mais en même temps, une réplique se glissa dans son esprit. Et elle souffla :
« Baisse ta culotte, c'est moi qui pilote..., avant de pouffer doucement. »
Elle sourit de plus belle lorsqu'il annonça sa façon de la guider. Un petit gémissement s'échappa de ses lèvres alors qu'il titillait ses tétons encore érigés et sensibles. Elle avait hâte de démarrer.
« Fin prête, chéri. Je vais faire rugir ton engin ! Glissa-t-elle avec un sous-entendu évident. »
Elle avait même d'autant plus hâte qu'elle pensait à la suite des opérations, une fois qu'ils seraient sûrs que rien ne viendrait plus les troubler.
Elle roula légèrement des épaules, et démarra enfin la moto. Elle partit dans la direction qu'indiquait le policier, frissonnant délicatement sous l'air frais et les attouchements délicieux qu'il effectuait. Cette façon de la guider était érotique et originale. Finalement, alors qu'elle était une nouvelle fois moite, et que la pauvre selle devait la supporter ainsi, ils arrivèrent à l'entrepôt mentionné.
A première vue, c'était vide. Coupant le contact, la rousse tourna la tête vers son copilote de génie, et mordilla ses lèvres. Puis, glissant à terre, essayant de reprendre une certaine contenance malgré ses seins tendus et son entrejambe humide, elle avança vers l'entrée.
A l'intérieur, tout était sombre. Un interrupteur sur le côté attira son attention, et elle appuya, illuminant de ce fait l'immense entrepôt. Un spectacle étrange se livra à ses yeux. A leurs yeux. Partout, des caisses ouvertes, remplies d'accessoires pour le moins déroutant. Des sex-toys, partout. Des déguisements aussi, sexy. Et au centre, un matelas improvisé, avec des couvertures et même du papier-bulle qui devait faire du bruit si on s'allongeait dessus. Autour du lit de fortune, quelques accessoires étaient sortis, abandonnés après usage.
« Bon... Je crois qu'ici, au moins, il n'y a pas eu de fusillades... »
Elle sourit, et ajouta, mutine :
« Peut-être était-ce là que nous avons célébré notre nuit de noce ? »
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Gabriel avait un sourire en coin alors qu'il commençait à donner les directives. En effet, la jeune femme semblait apprécier l'idée et il fut presque un peu déçu qu'elle ne balance pas une meilleure vanne que celle là, même s'il se mit à rire quand elle se mit à parler. Voilà une chose bien amusante que d'avoir à faire à elle. Il commençait à se demander s'il pouvait se lasser… ce qui n'était pas dit, étant donné la situation… en effet, il la trouvait torride et rafraîchissante en même temps, subtile combinaison qu'il ne pouvait, à première vue, que valider, que promouvoir…
Et une chose était sur, il y avait un autre engin qui ne demandait qu'à s'exprimer pleinement, mettant en avant son rugissement autrement plus intense que le vrombissement du moteur de sa gros cube… nul doute que sa moto serait aussi ravie que lui de passer entre les cuisse de la jeune femme… qui n'aimerait pas cela ? Il sourit et se mit à la guider à sa matière, allant jusqu'à lui remonter sur les hanches la robe afin de jouer avec la dernière petite pointe de chair qu'il sentait ravie d'être aguichée de la sorte pendant qu'elle conduisait…
À une ou deux reprises, il crut qu'ils allaient prendre un autre véhicule ou un panneau dans la tronche… une ou deux fois, il crut lui faire un peu mal car il serra ce qu'il avait sous la main devant le danger imminent. Fort heureusement, ils n'eurent aucun accident… il regarda la route et tenta de continuer son manège jusqu'à ce quei finalement, l'entrepôt soit tout proche… il ne fut pas mécontent e descendre, mine de rien, elle avait du d'ailleurs sentir, tant il calait son corps contre le sien sur le trajet que son petit soldat avait pris peur par moment, mais fort heureusement pour Gabriel, elle n'y fit pas allusion… il était sans peur et sans reproche ! En théorie…
Il la suivit vers l'entrée du lieu. Il y avait peu de temps il y avait fait le ménage, et il savait que c'était désaffecté en théorie… ouais, c'était une bonne chose, au moins ici, en théorie, il se ferait pas canardé et il aurait pas un deuxième trou du cul, et elle non plus… ouais, ça leur changerait. Il étaient plein de risques d'emmerde… il avait l'impression que la soirée avait été, non pas mouvementée, mais foutrement dangereuse…
Il mit un pas dedans alors qu'elle allumait la lumère. Elle n'était pas particulièrement vive et elle grésillait due à la présence de Gabriel. Il regarda attentivement, écoutant moins son épouse et s'approcha des caisses. IL les observa et les toucha avant de fouiller lesdites caisses, allant jusqu'à répandre le contenu de l'une d'elle sur le sol. Putain… Il recula et plaqua la jeune femme contre le mur en lui plaquant la main sur la bouche… IL tremblait et il était pâle… il regarda à nouveau la caisse renversée et s'en approcha pour tapoter au fond. Ça sonnait creux. Évidemment… Il se recula et rejoignit la jeune femme.
« Oh putain... »
Il regarda quelques instants les objets épars qui avaient du servir et finit par reprendre la parole sur un ton faiblard, une voix blanche si l'on pouvait dire… il regarda la jeune femme et eut un petit frisson avant de l'entrainer vers la sortie…
« On a du foutrement bien s'éclater et je pense qu'on a du profiter de la drogue du russe… parce que sinon, jamais on aurait touché à ça... »
Il n'avait pas envie de rire et cela se voyait…
« C'est un enfant de coeur comparé à eux... »
Il hésita un court instant avant d'ajouter.
« Hirokuga… un trafiquant d'arme… et ça, sous couvert des sex-toys… ce mec est super dangereux… j'espère qu'il y a pas la moindre arme qui manquera... »
IL serra la jeune femme contre lui…. Il était pété de trouille. Pire encore. Il était prêt à l'admettre…
« Faut qu'on se tire et qu'on oublie ça... vite... »
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La panique de Gabriel se répercuta lentement sur la jeune femme. A voir son air effrayé, ce devait être franchement dangereux. Elle serra ses bras autour d'elle alors qu'elle observait la caisse qu'il venait de vider. Il revint finalement vers elle, et elle le serra contre elle en retour. Un frisson la parcourut. Mais de peur, cette fois. Un frisson de terreur, imaginant sans peine les sévices qu'ils pourraient endurer si jamais il manquait quelque chose.
En sortant de l'entrepôt, ses bras entourant l'agent de police, elle cala sa tête contre son épaule, elle-aussi ayant blanchit d'un coup. Revenant vers la moto, elle le laissa s'installer devant. Elle avait bien senti que sa conduite lui avait un peu fait serré les dents (et d'autres choses) par moment, et elle ne se sentait pas particulièrement prête à conduire après les révélations qu'ils venaient d'avoir sur cet entrepôt.
« On... On va vite fait au dernier endroit, et on rentre oublier ces derniers instants ? »
Elle eut un pâle sourire, alors qu'elle le laissait s'installer. Ses yeux parcouraient nerveusement les environs. Finalement, elle se hissa derrière lui, et il démarra. Accrochée à sa taille, Calliope ne cessait d'observer autour d'eux, sans pouvoir se défaire de cette impression d'être observée.
Ils ne tardèrent pas à arriver au dernier endroit. Un terrain vague, où les clochards se réunissaient près des bidons où l'on avait allumé un feu pour se réchauffer. Un lieu où la drogue et les armes étaient en vente, en sous-main, et où la police ne venait jamais fourrer son nez. Il n'était pas rare, ici, de disparaître de la circulation pour ne jamais revenir. La mort, ou pire, attendaient ces gens-là.
Un autre frisson parcourut Calliope. Elle s'apprêtait à demander à Gabriel de redémarrer quand une voix puissante rompit le brouhaha ambiant :
« Hey, Mr and Mrs Smith ! Vous êtes déjà de retour ? »
Les épaules de la rousse s'étant raidies, elle tourna doucement la tête pour observer le géant qui leur avait parlé. Il devait avoisiner les deux mètres dix, facilement. Le regard qu'il lui jeta était évocateur. Il s'était passé ici quelque chose qui pourrait la faire rougir.
A ce moment-là, il fit un signe de tête vers la tente aménagée au fond du terrain vague. Tout un attirail de caméra était présent, presque comme si la tente avait été le lieu de tournage d'un film. D'un film porno, sans doute. L'irlandaise se sentit rougir jusqu'à la racine de ses cheveux de feu.
« Oh merde. Dis-moi qu'on a pas fait ce que je pense... »
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Gabriel avait tendance en général à garder la panique pour lui et à la tenir éloignée des apparences derrière un peu trop d’insouciance. Mais là, il s'était laissé déborder, et il le regrettait.. en effet la panique c'était un sentiment foutrement communicatif ! Il ne pouvait s'empêcher de trembler un peu et quand il regarda la jeune femme, elle était dans le même état que lui.. ça sentait pas bon… pas bon du tout… genre soufre ou sapin… il soupira et regarda la bécane qu'il enfourcha non sans avoir serré un peu la main de la jeune femme dans sa pogne, comme pour lui donner un peu de courage avant de finalement démarrer… c'était con à dire, mais sentir la jeune femme contre lui, bien accrochée derrière lui convenait somme toute assez bien, le rassurait me un peu, ne pas se savoir seul dans cette galère le tranquillisait suffisamment pour qu'il ne la tue pas en même temps que lui en conduisant…
Il n'avait pas besoin, encore une fois, qu'on le guide, il connaissait le chemin, ou il en avait une idée, sachant où il devait arriver… et il ne se souvenait peut être pas de l'endroit, mais en y allant, il se rendait compte qu'il n'avait pas vraiment de boule au ventre… en même temps, la trouille lui nouait bien assez les tripes comme ça… alors du coup, inutile de tergiverser… allez, on fonce et on verra bien…
Quand il arrêta la bécane et descendit avec elle, il se sentait moins tenu, même s'il serrait la main de la jeune femme peut être un peu trop fort… il soupira et regarda la jeune femme un court instant avant de se dire qu'il pouvait très bien ne rien se passer ici… et puis, elle semblait ne pas vouloir s'attarder… aussi inutile de s'attarder, rien en vue, et la soirée n'aurait pas existé, comme si de rien n'était… allez, on rentre et on tâche d'oublier ça sans se reprendre de murge… ouais, pas d'autre murge de sa vie… enfin… pas avant au moins quelques mois… semaines… jours ? Enfin bref !
Il s'apprêtait à repartir quand une puissante voix les arrêta net et instinctivement, Gabriel porta la main à son holster… vide… il n'avait pas pu le récupérer chez le russe… l'enfoiré l'avait gardé… il laissa retomber sa main et se retourna… ça venait d'une tente avec des caméras… mouais, bon, okay… il se dit que ce devait être un film ou un truc du genre.
Et si la jeune femme eut la même impression que lui, il ne put s'empêcher de lui sourire et lui caresser doucement les reins, un rien soulagé… oui, définitivement, elle avait compris comme lui, mais il n'était pas complètement gêné, loin de là, même… il eut un petit sourire avant de lui embrassr la joue et lui dire, sur un ton qui montrait à quel point il était soulagé…
« Putain… j'avoue que je préfère ça que de nouvelles emmerdes… même un film de cul bien hard… ce serait toujours mieux que de manque de se faire trouer la peau… et franchement, après ce qu'on a fait dans les chiottes, et le nombre de sextoys de sortis, j'ai envie de dire que de toute manière, ça m'étonnerait qu'on puisse être surpris par nous même, non ? Je suis à peu près sur de ce dont je suis capable de faire… la seule chose qui a été vraiment un choc, c'est l'alliance… »
Il lui sourit et l’entraîna vers le gars… il avait une idée comment résoudre le problème… il inspira à fond et partit dans le baratin.
« Salut mec, désolé, j'étais torché...je lme souviens pas de ton nom… et je voudrai une copie des scène où on apparaît ma femme et moi, ainsi que les originaux… chuis de la police et ça devient des preuves dans une enquête criminelle… chuis désolé mec... »
Le gars fronça les sourcils avant que Ganbriel ne montre sa plaque, ce qui fait qu'il s'exécuta rapidement… mais quand il revint, emmerdé…
« Chuis désolé, mais après vot' départ d'hier, on a un soucis, les ordis et la caméra nous ont claqué dans les doigts avant même qu'on ait pu mettre les scènes en VOD… donc on a que cette clé…. Mais bon, si vous voulez, on recommence et je vous double vot'commission… surtout que pour un premier film… bah vous y êtes pas allés doucement… tellement que vous avez filé les miquettes aux trois autres personnes qui jouaient avec vous... »
Gabriel prit la clé USB et regarda Calliope avant de se tourner vers l'Urluberlu.
« Non, merci, on va s'en passer… bonne bourre ! »
Il lui serra la patte… il avait la main moite. Aussitôt fait il embraqua Calliope à l'écart avant de lui lancer :
« Bon, ça s'est fait, on se casse vite fait… mais je suis curieux… regarder un peu ce film une fois à l'appart ça pourrait être intéressant… je me demande ce qu'on a fait pour leur foutre la trouille… une chose est sur, c'est qu'on doit être de vraies bêtes... »
Il lui roula un énième patin...
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Trois autres personnes ? Calliope fronça les sourcils. Décidément, cette nuit avait été riche en émotions. Elle n'eut pas le temps de s'interroger plus que déjà Gabriel revenait vers elle, l'entraînant avec lui. Il lança l'idée de le regarder, une fois à l'appartement. Elle approuva immédiatement. Ne serait-ce que pour voir la tête de ces trois autres personnes. Mais un frisson d'appréhension la parcourut, comme si, sur ce film, il risquait d'y avoir une partie de la nuit encore complètement loufoque. Dangereuse. Qu'est-ce qu'ils allaient pouvoir trouver dessus ?
Elle secoua la tête pour chasser ses pensées, et répondit avec fougue au baiser qu'il lui offrit. Ses doigts s'entrelacèrent derrière la nuque du policier alors qu'elle collait ses formes contre son corps. Puis, le couple étrange remonta sur la moto et démarra dans un rugissement presque effrayant.
La distance était avalée par la moto à grande vitesse. Le bitume en mauvais état apparaissait sous les roues, puis disparaissait pour en laisser place à d'autres. Le temps passa rapidement, et ils arrivèrent à l'appartement du blond en un rien de temps. Ravie de revenir à l'abris, malgré les marques de coups de feu dans la porte, Calliope refit le chemin jusqu'au lit, mutine, et s'affala avec un soupire sur les draps entortillés. C'est qu'elle avait un peu froid, à force, dehors. Et la peur qui résultait de ces flash-back de leur nuit n'y était pas étrangère non plus.
Elle était sur le dos, son regard observant un instant le plafond, avant de rouler sur le ventre, tournant la tête à moitié vers Gabriel. Son regard se fit chaleureux. Presque lubrique, si c'était son genre. Haussant un sourcil, elle se défit de ses chaussures en un rien de temps, et remonta les jambes, agitant ses pieds en l'air. Elle était plus ou moins dos au blond, et son regard l'appelait.
« Tu viens me rejoindre ? Ou tu préfères voir le film d'abord ? »
Elle sauta soudain sur ses pieds.
« Je sais ! Le mieux, pour se poser à regarder ce film, ce serait une bonne bière, non ? »
Sans attendre de réponse, la volcanique jeune femme se glissa dans le coin cuisine de l'appartement, ouvrant le frigo. Par chance, il restait quatre bières. Elle en sortit deux, et revint vers la chambre après avoir glissé un mouchoir entre ses cuisses, histoire de chasser l'humidité de leur étreinte. S'appuyant au montant de la porte, elle aguicha Gabriel d'un regard de braise.
« Tu veux une bière, chéri ? »
Battant des cils comme une petite poupée, Calliope glissa une des bière entre ses cuisses. Le contact de la bouteille froide la fit frémir, mais elle ne renonça pas. Elle glissa le goulot juste à l'entrée de son intimité, et contracta ses muscles vaginaux avec force pour réussir à décapsuler la bouteille. Elle s'y reprit à deux fois, mais elle finit par réussir, et le bouchon tomba au sol dans un tintement.
Elle tendit la bière ouverte à Gabriel, et ouvrit la sienne. Elle s'y reprit plusieurs fois également, mais au final, le résultat était là. Elle effleura le cou du policier de ses lèvres, et alla se caler sur le lit, contre les oreillers, remontant ses genoux contre sa poitrine. Sa robe se plissa, se souleva, et dévoila la chair de ses cuisses et de son antre intime.
« Tu mets le film ? »
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Il ne mit pas trop longtemps à rentrer, tout simplement parce qu'il allait vite et il avait assez hâte de rentrer, inutile de vous dire pourquoi cette hae ! Après tout, elle avait de jolis boobz, un cul à damner tous les seins du paradis, et un sourire ravageur… mieux encore, elle était assise derrière lui sur la moto ! Plus encore ! Elle était complètement à lui… ou du moins, pour le moment… il jeta un regard à l'alliance qui ornait son doigt avant de finalement sourire et garer sa moto en bas de chez lui… il était assez impatient, il fallait le reconnaître… se taper cette femme était un vrai fantasme ambulant… il n'avait pas souvenance de connaître aussi sexy, aussi délurée et aussi belle qu'elle. Attention, il ne s'agit pas d'une déclaration d'amour… mais elle le supportait depuis plusieurs heures, ils s'étaient pas foutus sur la gueule malgré le fait qu'elle ne manque pas de caractère. Bref, elle avait tout pour plaire...
Il descendit et attendit un peu pour monter, lentement, les marches pour rejoindre son logement, son petit appart qui aait pas de mine à l'entrée, mais c'était douillet, alors il n'y avait pas de problème de son point de vu. Il était certain que tout se passerait bien. Et puis, il se promettait de s'envoyer en l'air avec elle jusqu'à être complètement incapable de bouger et elle aussi… jusqu'à ce que ses couilles crient à l'aide… il lui sourit et la suivit jusqu'à la chambre et la regarda, sur le lit, avachie et il se laissa tomber à côté d'elle… ouais, un film, une fille, une bonne bière… c'était génial ! Surtout que c'était un film porno…
Il mit la clé usb dans l'emplacement prévu sur la télé, dans la chambre et la laissa aller chercher les bières. Il pouvait difficilement trouver mieux… il le reconnaissait volontiers… le mariage, c'était pas si mal… enfin bref, inutile d'en rajouter car à partir du moment où il l'avait vu sur le lit, il avait bien volontiers dit merde à toute raison… Il sourit et attendit qu'elle revienne non sans un certain plaisir. Une copine pareil, n'importe qui serait envieux… il la regarda revenir avec les deux bières…
La suite le prit complètement de cours, pas en mal, mais, oh ça non, il commençait à penser qu'elle ne pourrait pas le décevoir, mais tout de même… elle avait le don de le surprendre énormément… surtout avec des bouteilles de bière… c'était assez impressionnant… et ça juste avec ses cuisses… enfin, son entrecuisse… il lui sourit et prit la bière qu'il porta à ses lèvre pour en prendre une bonne lampée avant de la regarder avec plaisir !
« Merci… c'est sympa ce que tu fais avec tes cuisses je trouve… j'ai hâte de voir ce que tu sais faire avec ta bouche.... mais méfies-toi, tu vas être ma décapsuleuse en chef ! »
Taquinerie alors qu'il prenait la télécommande et la lui donnait, la lançant un peu. Il devait se lever… il se connaissait. S'il regardait un porno avec elle, il était presque sur qu'il serait assez excité pour une bonne turlute… aussi, il préférait aller chercher les capotes dans la salle de bain… à moins que… il ouvrit la table de chevets et chercha les capotes. Mais niet. Il n'en avait plus ici…
« Attends trente secondes, je vais chercher des capotes dans la salle de bon, car je me connais, si on commence avec un porno, je ne garantie pas de pas te refaire l'intérieur… et vu notre pot actuel, je sais pas pourquoi, je sens que comme par hasard, je te foutrais en cloque ! »
Il sourit et se pencha pour lui prendre un baiser léger avant de se relever et se diriger vers la salle de bain.
« Quoique j'ai envie de dire quavec tout ce qu'on a fait cette nuit, si t'es pas enceinte tu le seras pas avec un peu plus... »
On l'entendit farfouiller dans les tiroirs. Il en avait encore ? Non, putain de merde, non, non, non, et con… ça lui faisait vraiment chier. Il lança alors à la jeune femme.
« Bon, j'en ai plus, on prend le risque ou je file en acheter ? Y a un distributeur à deux pas… c'est toi qui choisis ! Perso, moi, ça me ferait chier de ressortir…. Oh merde... »
Il y avait dans la cabine de douche un gros boîtier noir de la taille d'une ciliaire familiale…. Et il n'y avait pas de minuteur, il y avait juste un cliquetis régulier…. Curieux, il s'approcha et regarda attentivement…. Il eut un air concentré avant de remarquer qu'il ne pouvait pas la désactiver comme ça… merde…. Il se rua hors de la pièce pour se rendre dans la chambre. IL saisit la jeune femme par la main et la tira vers la porte à toute allure. Il se foutait qu'elle renverse de la bière et la porta presque dehors avant de se jeter dans les esclaiers sans jamais la lâcher pour finalement arriver au rez de chaussée et sortir jusq'à temps. Il y eut un puissant bruit d'explosion et l'apprat vola en fumée, il la plaqua au dessus de lui alors que le souffle les projetait au sol…
« Bah maintenant on est fixés sur la soirée d'hier et l'entrepôt... »
IL se redressa péniblement. IL n'avait pas été blessé, heureusement…
« Bon, chinois ou chez toi ? »
Il avait eu une trouille monstre… et en lâchant la jeune femme il se rendit compte que c'était peut être la première fois qu'il ne se barraitr pas tout seul des emmerdes comme ça... ouep, c'étyait la merde... de tous les côtés...
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Elle attrapa la télécommande avec agilité. Un sourire aux lèvres, elle le laissa se lever. Oui, s'ils commençaient à regarder un porno, surtout tourné par eux... Il était plus que certains que ça ne finirait pas en scrabble. Elle s'assit donc sur le lit tandis qu'il filait à la salle de bain après l'avoir embrassée. Son regard le suivit un instant, avant de se poser sur la télé. Vraiment, elle se demandait comment elle avait été, derrière la caméra. Ce serait intéressant à regarder. Enrichissant, peut-être même.
Mais Gabriel revint assez vite, l'air un peu ennuyé. Il annonça qu'il n'avait plus de préservatif. Elle hésitait. Elle était prête à prendre le risque de faire sans, mais quand elle ouvrit la bouche pour abonder dans le sens du policier, il la coupa, s'exclamant brusquement. Elle n'eut pas le temps de le questionner en plus, comme il finit par revenir, affolé, et l'entraîna avec lui pour fuir l'appartement. Elle le suivit sans poser de questions, dévalant les escaliers quatre à quatre, avant de se retrouver projeter au sol, autant par l'explosion qui l'assourdit brutalement que par son amant qui la protégeait.
Elle se redresse difficilement, avec Gabriel, et se frotte les tempes. Le bruit de l'explosion laisse une espèce de résonance aigu dans ses oreilles, mais elle n'a rien de grave.
« Oh... Ouais... Ce devait être... Vraiment pas cool... »
Elle était terrifiée aussi à présent. Elle serra convulsivement la main de son amant. Elle sourit faiblement à sa blague, et se blottit contre lui, tremblante. Elle voulait rentrer chez elle à cet instant, en sécurité.
« Tu... Tu viens ? Faut pas qu'on appelle tes collègues, ou un truc comme ça ? On peut aller chez moi bientôt ? »
Elle ne savait pas exactement la procédure à suivre, mais elle était pressée d'aller au chaud, avec lui, pour se remettre de ses émotions.
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Il se releva péniblement, y avait un truc qui l'avait frappé dans le dos… il ne savait pas quoi exactement, mais il avait une douleur sur l'omoplate…. Alors qu'il se redressait il vit quoi, car ça dégringolait : son téléphone…. Boarf, pour ce que ça allait changer dans son quotidien, de ne pas avoir de téléphone… il eut un soupire et plongea son regard dans les yeux bleus de la jeune femme, comme pour tenter de la rassurer… lui même était en train de pétocher à mort… ça vous étonne ? Non mais comprenez bien, d'habitude, Gabriel état un trompe la morte et si les autres étaient entraînés avec lui, il s'en cognait.. là, Gabriel se demandait s'il n'avait pas trompé la mort un peu trop souvent et qu'elle cherchait à se rattraper… un peu plus et il ayrait eu les guibolles tremblantes… vous imaginez ? LuI ! Gabriel Valmy ! Avoir peur ! Autant vous dire que ça n'arrivait pas souvent !
Machinalement, il serra les doigts de la jeune femme dans sa main, un peu fort sans doute avant de commencer à marcher… à tituber, même, plutôt, en reprenant ses esprits… il n'avait plus rien… il ne lui restait plus qu'à rentrer chez son vieux une fois qu'il aurait eu sa nuit avec la jolie Calliope… sa réaction est étonnante ? Pas du tout, il se comporterait comme d'habitude… pas question de changer des années de traditions ! Il regarda la jeune femme, deserra la prise sur ses doigts, inspira, et expira un grand coup…
« Oui, on va appeler les collègues, ou mieux, les pompiers… et je veux pas qu'on aille chez toi… d'abord, je veux qu'on envoie une équipe de déminage… je veux pas d'un deuxième apartement qui explose... »
Il essayait de agrder la tête froide jusqu'à ce qu'il dise, sur un ton sec, mais qui n'était pas destiné à Calliope.
« J'ai besoin d'un verre... »
Lentement, il commença à se mouvoir, tentant d'esquiver les curieux qui étaient en train d'envahir les lieux… laissant a mot derrière, il ne se sentait pas de conduire, il entraina la jeune femme vers un bar miteux où la bière sentait la sueur...et goutait la pisse… mais il avait besoin d'un whiskey, et il y en avait un pas mauvais… il s'arrêta à peine pour le commander, le but cul sec et se tourna vers Calliope.
« Y a déjà les pomplards qui sont là, je vois Takeo, là bas, on va lui parler, et il arrangera tout ça, tu verras… et on va rester dans ce bar, au moins, pn nous emmerdera pas, ça te va ? »
Il regarda le barman et lui indiqua le gars à qui il voulait parler, lui glissant un bifton dans les pattes pour que son gosse aille le chercher… et en l'attendant, voyant la mine de Callie, il l'enlaça doucement, la laissant reposer sa tête sur son épaule, lui caressant document l'épaule en caant sa tête contre la sienne, commandant un nouveau verre au barman.
« Mets nous deu veuves esseulées… y a rien de tel pour se réconforter... »
Le cocktail était fort et brulait un peu la tuyauterie, mais en général, il faisait du bien… et oui, le nom udu cocktail tait un jeu de mot graveleux : il y avait toute une histoie, mais il n'avait pas envie de la raconter… il voulait juste aller dans un endroit tranquille, s'allonger sur un bon lt, faire l'amour à calliope, et dormir. Encore.
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Tremblante, la rousse se tenait serrée contre son amant. Elle était un peu en état de choc. Elle hocha la tête en réponse à Gabriel, et le suivit sans faire d'histoire vers le bar où il se dirigeait. Elle ne le quitta pas non plus quand il commanda son verre, ou quand il le but cul sec. Elle resta près de lui tout du long, et se tâtait à demander un verre de whisky elle-aussi.
« D'accord. Je te fais totalement confiance pour ça. »
Lâchant finalement le blond, elle s'appuya un peu contre le bar dégoûtant, se massant distraitement les tempes. Pendant ce temps, le policier graissa la patte du barman pour que le nommé Takéo soit conduit ici.
Se blottissant dans les bras de Gabriel, Calliope reprenait lentement ses esprits. Elle assimilait enfin l'explosion, et à la constatation qu'ils auraient pu être tués, ça la terrifia d'autant plus. Fini le jeu à présent. C'était très réel. Douloureusement réel.
« Et je crois qu'on a bien besoin de ça en ce moment... Sourit-il faiblement. »
La seule chose qui ne soit pas tragique, dans cette histoire, c'est finalement leur mariage. Valide ou pas, la rousse estima que c'était quand même la meilleure chose qui aurait pu lui arriver. Et surtout, c'était le meilleur homme qu'elle aurait pu trouver.
Tendant la main pour attraper le verre, elle le but cul sec également. Secouant la tête lorsque la brûlure de l'alcool la sortit un peu de sa torpeur, elle esquissa un pâle sourire.
« En attendant d'être sûr que mon appartement soit sain... Que dirais-tu d'un petit hôtel ? »
Pas un motel miteux, un bel hôtel, classique, où ils pourraient se reposer tout leur soûl. Elle ne demandait pas un cinq étoiles, quoiqu'elle ne serait pas contre, mais ils n'avaient sûrement pas les moyens. Et puis, du moment qu'il y avait une chambre propre, une salle de bain et un room service, pourquoi demander plus ?
Elle n'eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion que l'homme envoyé quérir par Gabriel arrivait.
« Ah, Valmy. Ça m'étonnais aussi, de ne pas t'avoir vu dehors. Quand j'ai entendu que ton quartier était victime d'une explosion, j'me suis dit que tu avais dû t'attirer quelques emmerdes hahaha. »
Puis il jeta un œil sur la rousse, et son sourire s'élargit.
« Et pas que des emmerdes à ce que je vois. Joli petit lot, mon gars. Un peu trop typé occidentale pour moi... Mais les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas hein... Tu lui as promis de ne pas l'envoyer en tôle si elle te faisait des passe gratuites, hein ? C'est p'tet son mac qui a fait exploser ton appart... »
Humiliée, offusquée, Calliope se redressa. Et le coup partit tout seul. Pas une gifle, comme le font les petite nénettes d'ordinaire. Non. Un bon direct du droit, en plein dans la mâchoire. Et la force n'était pas négligeable, malgré le faible gabarit de la rousse.
« Je. Ne. Suis. Pas. Une. Prostituée ! Déclama-t-elle en détachant ses mots, et dans un japonais parfait. »
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Il la serrait doucement contre lui alors que le barman leur servait un truc bien fort, genre tord boyaux, mais au moins, ça vous détendait un peu… bon, Gabriel ne comptait pas se mettre une mine, mais il se doutait que Calliope était dans le même état d'esprit… en effet, il avait compris un détail bête, un détail simple : plus jamais une mine comme celle de la veille… vu l'état général, c'est hors de question… il regarda la jeune femme, lui sourit faiblement et la cala davantage contre lui, comme s'il voulait la protéger…. Le voulait-il ? Vite fait… il regarda la jeune femme et doucement lui baisa le front du bout des lèvres…
« Ouais, un hôtel ce serait une bonne idée… »
Même s'il se doutait qu'au final, ils rentraient aussi crevés l'un que l'autre… et de toute manière, isl n'avaient pas choix ks'il voulait dormir… il se sentait d'un seul coup particulièrement las… comme si la fatigue de quarante huit heures lui tombait d'un seul coup sur le coin de la tronche et qu'il serait bien allé faire un somme… après une bonne douche… il lui sourit et l'embrassa doucement… il ne cessa qu'en voyant du coin de l'oeil arriver le policier. Takeo. Un collègue. Il se contenta de lui dire bonjour d'un mouvement de tête alors qu'il écoutait les diuscours de son collègue… ouais, dans la merde… comme d'habitude…
Par contre, le reste, il l'eut un peu de travers…. Mais Calliope fut plus rapide que lui, à lui mettre une droite, Gabriel siffla.
« Pas vilaine la droite, tu as eu un entrainement pour frapper comme ça, trésor ? »
Il lui embrassa la joue et lui serra doucement la main, lui faisant lentement desserrer le poing avant de regarder Takeo qui se remettait du coup qu'il avait amplement mérité… il ne l'encouragea pas, ne l'aida pas, mais le fusilla un peu du regarda avant de lancer sur un ton qui ne souffrait aucune réplique, aucune répartie quelle que soit son ton ou sa forme :
« Redis encore une seule fois ça à ma femme et je te jure que la tienne ne te reconnaitra pas, au même titre que ta mère… bon, puisqu'il faut faire les présentations, Takeo, Voici Calliope. Callie, voici Takeo »
Il sourit et finalement aida le policier à se remettre avant de lui expliquer la situation sur un ton sec mais courtois, lui faisant comprendre l'urgence de la situation… celui-ci, bien que vexé, ne fit pas le difficile, et si Gbriel passa sous silence les événements trop impressionnants de sa nuit, il ne put néanmoins pas taire le pasage dans le hangar du trafiquant d'armes… Takeo sembla se montre compréhensif et lui laissa les clés de sa propre voiture avant de lui donner un nom d'hôtel pas trop loin, juste hors du quartier de la Toussaint, qui leur offrirait un bon lieu de repos qui s'avérait apparemment nécessaire… pour les vêtements, ils devraient par contre se débrouiller… il les pria de ne pas quitter l'hôtel avant que l'appartement ait été entièrement fouillé – pour ne pas dire retourné… Gabriel serra la paluche du flic qui se tourna alors vers la jeune femme pour lui présenter ses excuses, un joli bleu ornant sa mâchoire…
« Ça te dit on fout le camp d'ici, trésor ? Par contre, je te préviens, je conduis... »
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Flattée qu’il reconnaisse la beauté du geste, Calliope sourit largement.
« Disons que j’ai un passé assez trouble, et qu’il fallait bien que j’apprenne à me défendre… »
Elle serra sa main en retour, fermant à peine les yeux quand il déposa ses lèvres sur sa joue. Quand il annonça, par la suite, à son collègue qu’ils étaient mariés, elle vit les yeux ronds de Takeo. Il était surpris. Choqué, même. La rousse rit sous cape, amusée.
Une fois que le policier eut remis un jeu de clé de voiture, la sienne, à Gabriel, et qu’il se soit excusé, le blond se tourna vers elle.
« Oui. Oui, on y va. Je te laisse conduire avec plaisir, ne t’en fais pas pour ça, sourit-elle en prenant sa main. »
Ensemble, ils se dirigèrent vers la voiture. Elle monta côté passager, et boucla sa ceinture. Ils n’avaient pas de vêtements de rechange. Mais à vrai dire, ils pourraient voir ça le lendemain, après s’être bien reposés à l’hôtel.
Sur le chemin, d’ailleurs, Calliope fit part de son avis, pour leurs vêtements. Elle proposa qu’ils s’en occupent demain. Puis elle ajouta, regardant par la fenêtre :
« Tu peux t’arrêter ici un instant ? Je n’en ai pas pour longtemps. »
Quand il se fut garé, en double file, elle descendit de la voiture après l’avoir embrassé rapidement. Elle avait vu une enseigne qu’elle connaissait bien, de restauration rapide. Elle connaissait le patron, qui lui était redevable d’un service. Aussi, leur commanda-t-elle à tous les deux à manger. Assez pour un régiment. Et elle repartit, avec les sacs de nourritures gracieusement offerts, vers la voiture.
Le fumet qui s’échappait des sacs lui donnait l’eau à la bouche. Elle avait vraiment la dalle. Ils ne tardèrent pas à arriver à l’hôtel, et Calliope laissa Gabriel s’occuper de demander une chambre. Les sacs remplis et odorants dans la main, la belle attendait près de lui, jusqu’à ce que la carte magnétique de la chambre soit remise au policier.
Le suivant dans l’ascenseur, et puis dans les étages, la rousse repensait à leur folle nuit. Dans son malheur, elle avait quand même eu la chance de tomber sur Gabriel. Et puis, mariés, ce n’est pas si terrible… Ils s’entendaient bien, après tout.
Arrivés dans la chambre, elle posa les sacs sur la table de l’entrée. C’était plutôt spacieux, et le lit avait l’air tout à fait confortable. Mais elle désirait manger avant tout. S’asseyant sur un fauteuil, elle déballa alors le contenu des sacs sur la table. C’était un McDonald. Aussi gras que ceux qu’il y avait en Europe. Moins que ceux qu’il y avait aux USA, mais plus que ceux qu’on trouvait habituellement au Japon. C’était d’ailleurs le seul McDonald de Seïkusu qui soit plutôt traditionnel, et pas à base de tofu ou elle-ne-savait quelle autre merde végétarienne.
« Bon appétit ! »
La jeune femme mordit à pleine dents dans son hamburger. Elle avait pris quatre hamburgers différents, en tout, avec deux boîtes de vingt nuggets, et quatre grandes frites. Pour la boisson, du coca faisait l’affaire. Et évidemment, elle avait pris pleins de sauces différentes.
Elle mangea deux des hamburgers, affamée, avant de se calmer un peu, et de picorer dans les frites en buvant son coca. L’une des deux boîte de vingt nuggets partit aussi vite que les burgers, et elle put finir ses frites et son coca.
Rassasiée, elle se cala sur sa chaise, retenant un soupir de bien-être.
« Je vais à la douche. J’ai bien besoin de ça je crois… Une looongue douche chaude… »
Il pouvait d’ailleurs tout à fait la rejoindre, mais le but premier, c’était de se décrasser un peu. La suie, ce n’était pas très glamour.
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De toute façon, il ne lui laissait pas le choix, il conduisait un point c'était tout ! Il ne lui laissait pas le choix… il eut un petit sourire avant de finalement monter dans la voiture, qu'elle s'installe avec lui, là il avait envie de se délasser, de bouffer et de dormir, avec peut être une bonne dose de baise entre chauqe, mais sinon, il s'en passerait très bien… il regarda la jeune femme et démarra pour se rendre à l'hotel indiqué... il regarda la jeune femme t lui sourit, cessant régulièrement de regarder la route pour cela, prenant sa main dans la sienne et savourant le plaisir des bagnoles automatiques pour ce genre de petits détails fort sympathiques… il pila quand elle lui demanda de s'arrêter… oui, les vêtements attendraient, mais la bopuffe… elle avait bien raison de la prendre pour l'emmener… ilavait une dalle monstre si il avait été seul, il aurait déjà commencé à bouffer dans la bagnole…. Sans la moindre hésitation, et sans la moindre gêne, meêm si c'était pas sa caisse… en plus il y avait l'odeur qui flottait dans la bagnole…. Putain ce que ça sentait bon… il en avait le ventre qui gueulait famine au lieu de juste crier…
Fort heureusement, l'hôtel n'était pas loin… oui, fort heureusement, ça l'aurait fait chier qu'il en soit autrement… il regarda la jeune femme et lui sourit alors qu'elle prenait les sacs il voyait le m qui dansait devant ses yeux en chantant « mangez-moi »…. enfin… y avait aussi callie dans le lot… oh et puis zut… impatient, il montra le numéro de chambre à l'accueil et à cause de sa tenue, on commença à refuser, puis il leva les yeux et sorti les derniers billets de son portefeuille et redonna le nom du policier… enfin seulement on lui remit la carte magnétique de la chambre…. Il la leur arracha des mains, ni merci ni merde, et se rua avec elle vers les ascenceurs…. Croisant les doigts que ça merde pas, et ils montèrent, premier, deuxième, troisième… bref, ils arrivèrent au bon étage et là encore, il la força presque à courir avant de finalement entrer dans la chambre, virer son cache poussière désormais bien misérable et regarder un peu comment ça se passait ici… sifflant devant le côté plus lucxueux que chez lui, et là, il était sur de pas avoir de bestioles…
Voyant Calliope déjà installée et prête à attaquer, il lui rendit la politesse, commençant par les premier burger qui lui tombait sous la main, et le savourait presque tant ça faisait du bien à son ventre de manger… putain… il avait jamais été aussi heureux de grailler de sa vie ;.. indépendamment de la compagnie, parce qu'il ne parla pas, se contentant de se montrer voprace et sans pitié avec toute nourriture qui lui tombait sous la main… il regarda la jeune femme et lui sourit alors qu'il finissait, laissant un rot un peu trop sonore, avant de mettre la main devant la bouche… putain il s'était fait péter le bide et il était calé… malgré bien sur les steacks en semelle de pompes et la salade pas fraiche, mais il ne pouvait pas tout avoir, n'est-ce pas…
« Putain ça fait du bien... »
Il opina du chef quand elle parla de la douche, se doutant qu'il y avait une invittion là dessous, mais bon, sincèrement, il n'avait pas envie d'en savoir plus, même pas envie de la rejoindre, là, il voulait juste se doucher lui aussi, et se coucher… la sentir contre el, et dormir des jours et des jours d'affilée… rien de plus… la baise, ptetre plus tard…. Il commença à entedre l'eau couler, et lui laissa le temps nécessaire pour prendre une bonne douche bien reposante, se débarrassant de ses fringues à l'avance…. Il les foutut dans un coin, le plus discret possible, et attendit que la douche se coupe pour y aller à son tour, non sans une petite claque un rien possessive sur le derrière de la jolie rousse.
« Bon, j'y vais, et j'en ai moins pour une hure, mets-toi à l'aise... »
Il en profita lui aussi, beaucoup, se frottant vigoureusement, se délasant en sentant l'eau ruisseler sur son corps, il avait l'impression que c'était la meilleure douche de sa vie, même s'il en avait connu de plus animées, là, même lui il voulait riend e plus que de se doucher, de se sentir propre et un bon lit avec de draps propres…. Il regrda le miroir plein de buées en sortant… bon, il risuait d'avoir une nouvelle petite cicatrice au dessus de la tempe, il mit un etit pansement et retourna dans la chambre… directement vers le lit...
« Putain ça fait du bien... »
IL se répétait un peu, non ?
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En sortant de la douche, Calliope se sentait vraiment bien. Détendue. Un peu plus apaisée. Elle ne rêvait plus que de se coucher dans ce lit qui lui faisait de l’œil. Gabriel prit sa suite, à la douche, et elle lui sourit. Elle le laissa à sa douche, et parti de glisser sous les draps. Elle s'étendit de tout son long, prenant toute la place. Elle réchauffait les draps.
Pendant que la douche coulait, elle somnolait. Elle bâillait par moment, mais restait malgré tout éveillée. Plus ou moins. Elle se retourna deux ou trois fois, et finit par se rouler en boule sur un côté du lit. A cet instant, l'eau cessa de couler. Gabriel ne tarda pas à revenir dans la chambre.
« Tu radote, sourit-elle, ensommeillée. »
Elle leva la couette sur le côté libre du lit, l'invitant à s'installer. Et elle se blottit contre lui après, sombrant enfin dans un sommeil mérité.
FIN.