(http://nsa33.casimages.com/img/2014/05/03/140503065917669588.jpg) (http://www.casimages.com/img.php?i=140503065917669588.jpg) | << - Sue ? Tu es là, chérie ? >> Il n'y a pas de réponse. Il n'a pas parlé fort non plus. Pas un soupir, pas un murmure, pas un soupçon de réponse. C'est tellement délicieux ce silence. Faire croire qu'on va entendre une réponse alors qu'on sait que personne n'aura la force de parler. Il se sent fort. Il aime le silence teinté de fatigue. Il aime être la personne qui tient les ficelles de la marionnette. Lourd. Le silence est peut-être un peu lourd. Aussi lourd que le souffle de la dénommée Sue. Il avance un peu dans la pièce, se glisse aux côtés du corps allongé. Assis à côté d'elle, il enroule doucement une mèche des cheveux bicolores de la jeune femme autour de son index. << - Là, dors mon ange …>> Que veux-tu qu'elle fasse de plus ? Il continue de caresser cette douce mèche de cheveux entre ses deux doigts. Remontant au départ de la mèche, il cherche quelque chose des yeux. Il se relève, lâche les cheveux et attrape la paire de ciseaux. Il coupe à la racine des cheveux et retire la mèche qu'il enroule doucement autour de son poignet. Il la porte à son nez. Délicieux. Il s'enivre de son parfum, il goute la mèche du bout de la langue. Les cheveux iront s'enfouir dans une de ses larges poches. Il effleure une dernière fois le front de la jeune femme, du dos de la main, glissant ses doigts sur sa peau douce. Elle est chaude. C'est sa faute à lui. Il pose un baiser sur la commissure des lèvres de Sue, remplissant une dernière fois ses poumons de son odeur si sucrée. Il se relève enfin. Il s'éloigne, ferme doucement la porte de la chambre derrière lui. Et il disparaît dans l'Empire de Vapeur, comme une ombre de plus, un inconnu de plus, une silhouette sans nom. Au revoir, Sue. |
(http://nsa34.casimages.com/img/2014/05/03/140503070734173804.jpg) (http://www.casimages.com/img.php?i=140503070734173804.jpg) | << - Sue ? Tu fais quoi, chérie ? - Je .. - Lâche cette clé à molette. >> Mais maman ! Sue ne dira rien. Elle lève les yeux au ciel et pose la clé à molette sur le sol en se renfrognant. Son nez légèrement en trompette, à la pointe arrondie se redresse pour exprimer son profond mépris pour les paroles de son mère. Elle se recroqueville à même le sol. Y'en a marre ! Elle a un peu plus de douze ans. Elle jette un nouveau regard à sa mère qui soupire. << - Ce n'est pas pour faire ça que je t'ai élevée, Sue. Va rejoindre ton frère, allez. - Mais maman, Flitz ne connaît rien en mécanique, ni en ingénierie ou en engrenage ! Il est ennuyeux avec ses livres. - Sue, c'est un ordre ! Va rejoindre ton frère. Je ne veux pas que ni l'un, ni l'autre, vous vous retrouviez dans la situation de votre père. L'Empire m'a déjà volé un mari, il ne me prendra ni ma fille, ni mon fils. Est-ce bien compris, Sue ..? - Hein ? >> Elle est concentrée sur l'engrenage qu'elle est en train de monter, cherchant à trouver un moyen pour lier les deux engrenages sans les lier par l'acier. Elle tente certains mouvement et rattrape sa clef à molette pour faire rentrer une vis à un endroit clef des deux engrenages. Elle va pour tourner la vis mais sa mère lui enlève le tout des mains avec brutalité. Elle donne une gifle du dos de la main sur la joue de Sue. Sa pommette rougit immédiatement, et de lourdes larmes montent aux yeux de la petite. Elle essaie de rattraper ses engrenages, saute sur ses pieds, ses minces sourcils bruns se fronçant. << - Maman, rends moi ça ! J'ai trouvé du Sosciticium, je vais pouvoir faire fonctionner une machine avec ces engrenages ! Je les ai crées toute seule, ne les touche pas ! Il sont fragiles ! - Je t'ai dit non, Sue. Si jamais je te revois essayer quelque chose dans la mécanique de ce pays, je te promets que tu le regretteras. >> Elle casse les engrenages. Sue reste un instant bloquée alors que les engrenages tombent sur le sol. La réaction ne se fait pas attendre. Sue est quelqu'un de rapide, à l'esprit vif et aux réactions et émotions trop instantanées. Elle ne réfléchit pas. Jamais, même à 19 ans, elle ne réfléchit pas. Ce jour-là, le cri qu'elle lâcha, l'insulte qu'elle lança au nez de sa mère fut trop irréfléchi. Sue se détourne rapidement de sa mère, murmurant avec rage. << - De toute manière, tu n'es qu'une pute ! Et tout l'Empire le sait !TOUT L'EMPIRE T'ES PASSE DESSUS ! C'EST COMME CA QUE T'HONORE LA MÉMOIRE DE PAPA ?! SALE GARCE ! >> Et ce n'est pas une baffe que la jeune fille aux cheveux bicolore se prit dans son minois tendre. Elle ressent soudainement comme un une chaleur brûlante sur sa joue droite. Puis rapidement sur sa joue gauche, puis de nouveau sur sa joue droite, et encore sur sa joue gauche. Et cela encore deux trois fois. Sue tombe en arrière, elle s'étale sur le sol. << - Maman, arrête ça ! Arrête, tu vas la blesser ! - Elle ne mérite que ça ! - Maman, arrête. >> La main de Flitz se pose sur l'épaule de sa mère, calmement, fermement. Les joues de Sue sont écarlates, la trace blanche des doigts de sa mère apparaît sur sa peau douce. Ses cheveux noir et blanc se sont emmêlés, Elle pleure. Ses yeux sont grands ouverts, elle fixe le sol devant elle. Son grand-frère vient poser ses mains sous ses aisselles pour la relever, elle se laisse faire comme un poids mort. Elle ne dit rien, son grand-frère parle, elle n'écoute pas, sa mère continue de parler, Mais elle n'écoute plus rien. Elle n'entend plus rien. Elle a juste posé sa main sur sa joue droite, sans un mot. Sans une moue non plus. Sans un bruit. C'est des sons qui passent dans son cerveau mais ne s'impriment pas, des sons qu'elle ne comprends pas, que son cerveau ne veut pas traiter. Les informations défilent, elle ne les saisit plus. Sue sent les larmes qui glissent lentement sur ses joues brûlantes. Son souffle rapide monte crescendo, sa gorge est nouée, sa poitrine parait vouloir éclater, son cœur tambourine violemment contre sa cage thoracique, ses mains tremblent, sa bouche reste entrouverte. Et le chapelet d'insulte continue, encore et encore. Elle éclate. Elle rattrape les engrenages en morceaux, elle les montres, elle hurle, elle explique, elle donne les raisons, elle les jette de nouveau au sol, Son frère écoute, répond calmement, essaie de faire baisser le ton entre les deux femmes, rattrape la main de sa mère qui retourner gifler la joue de Sue. L'enfant baisse les yeux, ses poings sont fermés. Elle ne dira plus rien. De toute manière, comment sa mère pourrait-elle comprendre qu'elle a une passion ? Que c'est ce qu'il lui plaît ? Non, pour elle, ce n'est rien que la mort de Papa. Mais pourquoi ne pense-t-elle pas que la thermodynamique est bien plus importante que tout ce que Flitz peut lui apprendre dans ces bouquins ?! Non, elle ne peut décidément pas comprendre. C'est quelque chose qui lui passe en dessous. Et sa mère a beau la pousser vers des métiers qui ne sont ni dangereux, ni honteux, elle a beau lui dire d'apprendre à écrire parce qu'à 13 ans, elle doit savoir le faire, Sue ne veut rien entendre. Elle part. Elle laisse tout tomber, se défaisant brutalement de son frère en se détournant, envoyant sur sa mère le reste des engrenages. Elle dévale les quelques marches qui donnent sur la rue, et disparaît dans la foule. Sa mère soupire et essuie de son pouce la larme qui fait couler son noir. Elle est peut-être une prostituée, mais elle n'a pas d'autre travail. Ce n'est pas sa faute ! Il faut bien qu'elle gagne sa vie et de quoi nourrir ses deux gosses, non ? Certes, Flitz aura bientôt un bagage intellectuel assez élevé pour pouvoir postuler dans des postes à la Cours de l'Empereur, mais en attendant … Elle se sacrifie. Et c'est pour se faire ainsi remercier ? Bien sûr que Sue aime l'ingénierie… Elle est comme son père. Têtue, butée, tête brûlée, rusée mais juste pour ce qui l'intéresse. Quand prendra-t-elle la peine d'apprendre quelque chose d'utile ? Faire la cuisine, coudre, lire, écrire ! Si, elle sait lire … Mais elle écrit comme un enfant. Sa fille est décidément trop dégourdie et lui échappe tout le temps. Elle a les idées claires, elle sait ce qu'elle veut et elle est prête à tout pour l'avoir. Prête à sacrifier sa mère, son frère, sa jeunesse pour vivre sa passion. Elle ne réfléchira donc jamais aux conséquences de ces actes ? Maria passe une main dans ses cheveux, Flitz lui lance un sourire qu'il veut rassurant mais lui-même ne sait pas où est encore aller se fourrer sa sœur cadette. Cette capacité qu'elle a à trouver les problèmes ! On va encore la retrouver noire de suie, à voler un ou deux engrenages comme elle le fait si souvent ! Il paraîtrait que ça s'appelle de la kleptomanie … Il ne manque que ça pour que Sue attire tous les ennuis du monde. Maria agite sa main vers la porte d'entrée, sans un mot. Elle n'a pas envie de parler. Cette engueulade l'a encore fatiguée. Elle en a marre. Marre de se battre contre sa fille. Sue n'a qu'à faire comme elle veut, comme toujours. Désobéir, c'est dans sa nature. Ne jamais prendre en compte l'autre ! Son égoïsme la tuera. Quand elle sera toute seule avec ses caprices, quand elle n'aura plus personne sur qui compter pour la sortir des pétrins où elle se met, et d'où effectivement, elle arrive quand même à s'échapper, un jour elle regrettera son attitude. Et elle reviendra voir sa mère. Maria se laisse tomber sur la chaise et s'étire. Elle va aller se maquiller… Il est vraiment temps qu'elle se prépare, les autres filles vont avoir pris les plus bonnes places pour faire le tapin. Flitz rattrapera bien sa sœur, à un moment ou à un autre. Lui qui est si proche d'elle. Et ce n'est pas si simple, finalement de la comprendre, cette gamine. Elle parait toujours concentrée sur quelque chose qui échappe aux autres, elle ne répond que par monosyllabe. Elle n'est pas fermée au monde, froide, non ce n'est pas le mot .. Elle est inaccessible. C'est exactement ça. Pourtant, elle est loin d'être cultivée, trop intelligente, ou quoi que ce soit ! Mais pourtant Maria ne peut qu'avouer sa fille reste quelqu'un d'incompréhensible, surtout pour elle. Cette adoration de la "thermodynamique", comme elle appelle ça. Sa passion pour les engrenages, les ballons, les ailes de vapeur ! Peu de femmes s'y intéressent autant. Elle, elle ne vit que pour ça. Elle n'apprit à lire que pour ça, après tout. Il faudra lui expliquer, que la vie, ce n'est pas créer un dirigeable, ou un bateau volant ! La vie, ce n'est pas perdre sa jeunesse et s'user pour mourir bêtement dans les airs comme l'a fait son père. Mais bien sûr, qui est-elle, Maria, pour donner un conseil à sa fille ? << - Tu ne veux vraiment pas aller l'arrêter avant qu'elle ne nous ramène encore des problèmes, Flitz ? - J'en ai marre de m'occuper d'elle comme s'il s'agissait d'une enfant, Maman. Elle a bientôt 14 ans, il est temps que tu fasses quelque chose pour la faire rentrer dans une vie normale. - Dis-moi clairement que tu veux la marier ! Mais qui voudrait d'une enfant qui ne sait rien faire ? Vas la chercher, s'il te plaît. - Non, j'ai pas envie. J'en ai vraiment marre … Pourquoi tu ne la punis jamais ? Ca la changerait un peu de ta gentillesse habituelle. - La punir ..? Que veux-tu que je lui fasse ? La seule chose qui lui importe, c'est seulement ses engrenages. Alors, je peux tout tenter, mais elle trouvera encore quelque chose pour créer de l'énergie, ou une merde du genre. Et tu sais combien cela me coute de la battre. Je ne sais toujours pas ce qu'il m'a pris en la giflant de cette manière. J'ai peur qu'elle m'en veuille terriblement .. J'ai honte de m'être emportée de cette manière. Tu as vu la couleur de ses joues ? - Maman … Tu es irrécupérable de gentillesse. Tu sais .. >> Sa voix se baisse un peu, il approche de sa mère et s'agenouille devant elle pour prendre ses deux mains entre les siennes. Elle le regarde, un sourcil haussé, croisant doucement ses jambes sur la chaise. << Je peux m'occuper de la punir un peu. Il est temps qu'elle grandisse. Vraiment temps, Maman. Tu me laisses faire …? - Je .. Si tu veux, après tout. Tu ne vas pas lui faire, mal n'est-ce pas ? Tu restes la figure paternelle que tu as toujours été pour elle. >> Il ne répondra pas. Se relevant, il posera juste un baiser sur les mains liées de sa mère, un sourire fin et légèrement cruel se dessinant sur ses lèvres. Finalement, il ne fera pas ça tout de suite. Il attendra le bon moment. |
(http://nsa34.casimages.com/img/2014/05/03/140503080230957377.jpg) (http://www.casimages.com/img.php?i=140503080230957377.jpg) | << - Allez, Sue, s'il te plaît ! Fais un effort. Je te demande que de venir avec moi. - Non. J'ai dit non ! - J'ai quelque chose qui devrait t'plaire. - … C'est quoi ? - Surprise. Mais tu vas adorer .. - Non. J'ai pas confiance en toi. T'es toujours en train d'obéir à Maman, c'est toujours à cause de toi si je suis partie de la maison. - Allez, sois gentille, un peu. Viens avec moi, on va pas à la maison. J'ai quelque chose à t'montrer. Je te promets que tu vas être super contente ! - Bon, très bien. Je te suis. Mais je te suivrais pas chez maman. >> Il hausse les épaules et attrape enfin la main de la jeune femme. Du temps à passer depuis qu'elle a traité sa mère de pute. Ce jour là, elle est partit de chez elle, directement. Elle a quitté le foyer familial et elle a trouvé un moyen de se faire loger chez sa meilleure amie. Mais nous y reviendrons. Aujourd'hui, elle a 17 ans. Elle retrouve son frère. Elle ne sait toujours pas écrire. Mais par contre, elle a lu à la Grande Bibliothèque beaucoup de livres sur la thermodynamique. Elle est parfaitement au point en mécanique, si bien qu'elle gagne sa vie en reprenant les engrenages défaillant des nombreuses machines de l'Empire. Elle cherche aussi un moyen de rendre plus léger, plus résistants, plus novateurs les dirigeables. Elle a une vraie passion pour les dirigeables et pour les voltigeurs. Elle aurait bien fait ça, elle aussi, mais elle et bien douée pour créer de nouveau monstres des airs. Elle a de grands projets et compte même aller toquer à la porte de l'Empereur lui-même pour lui faire part de ses inventions. Et elle a une petit idée de ce que veut lui montrer son frère aîné. Après tout, ça fait des années qu'elle y pense, à ça … Eux deux le savent, l'invention de Papa a été gardé par leur mère, jalousement. Et elle a encore les plans. Suivant son frère, Sue le détaille mentalement, s'attarde sur ses formes d'homme. Elle n'est plus une enfant pure, et son frère est loin de lui déplaire. L'inceste n'est pas interdit dans l'Empire de Vapeur et il est clair que ça ne lui déplairait pas de passer quelques temps en la compagnie de son frère. |
(http://nsa33.casimages.com/img/2014/05/03/140503080635351082.jpg) (http://www.casimages.com/img.php?i=140503080635351082.jpg) | Sue a toujours eu une grosse préférence pour les hommes. Mais au fur et à mesure de ses aventures, elle a bien compris que c'était une préférence pour le membre masculin. Oui, elle est arrivée à cette subtile conclusion en couchant avec sa meilleure amie qui avait la nette particularité d'avoir un membre masculin. Cette femme a été tellement importante pour Sue ! Quand elle est partie de chez sa mère, quand elle n'a plus pu supporter d'être ainsi traitée, qu'on ne considère pas sa passion comme une vraie chose importante, Constance n'a pas rechigner à lui ouvrir les portes de sa chambre où elle l'a caché deux mois avant d'avouer à ses parents qu'ils avaient une invitée. Et depuis, Sue loge chez cette jeune femme tout simplement merveilleuse. Eduquée, fantastiquement belle, les parents de Constance ont accepté Sue le jour où la jeune femme a trouvé un moyen astucieux de remplacer le bras que Constance avait perdu dans un regrettable accident. Sue a passé des heures à chercher comment relier le corps de Constance au mécanisme du bras qu'elle avait imaginé et prenant en compte l'aisance de la famille, elle a trouvé un moyen d'utiliser le Solsticium de manière assez économique. Les plans qu'elle a dessiné n'avaient aucune indication en mot, Sue ne sachant toujours pas écrire, ce qu'elle ne saura jamais vraiment faire puisqu'elle ne prend pas la peine d'apprendre réellement. Elle avait tout détaillé avec des dessins d'une précision assez extraordinaire et avait tout donné à un chirurgien assez expert dans les engrenages. Elle a ainsi créé le double bras de Constance. Depuis, Sue fait partie intégrante de la famille Lorringer. Mais revenons au présent. Elle lâche la main de son frère qui lui indique une descente vers une cave. Elle passe devant lui. Flitz s'arrête un instant, se perdant dans la contemplation de sa sœur. Grande, un corps fin et pourtant aux formes d'une générosité agréable à l'œil, il parcoure les courbes parfaites de ses fesses, de ses seins qui paraissent si fermes. Il a envie de passer sa main dans sa longue chevelure bicolore. Un côté d'un noir comme le charbon et l'autre d'un pureté légèrement livide, comme si elle était une vielle femme. Et pourtant, son visage … Elle a des yeux d'une pureté sans comparaison, d'un marron tellement envoutant. Ses cils recourbés sont fins quoique légèrement épais sur le bord. Ses lèvres, pulpeuses, jamais maquillées paraissent sucrées et dévoilent quand elle parle des dents d'ivoire. Son teint est un peu mat, sa peau est douce. Ses oreilles sont percés par plusieurs endroits et recouvertes de bijoux d'or qu'elle a acheté sans doute cher. Son cou est celui d'une biche, souple et juste assez long pour dévoiler une cambrure à se damner. Son ventre plat, sa poitrine rebondie … Flitz a envie de croquer dedans. Elle a de longues jambes, musclées. Ses doigts sont crasseux mains fins. Il sait qu'elle est souple, elle a toujours voulu être souple. Ses pommettes sont un peu creusées par la fatigue mais son nez recourbé reste d'une élégance hautaine qui parait ne pas aller à une femme du peuple. Il la laisse entrer de sa démarche rapide, décidée. La cave est claire. Il y a les plans de Papa dedans. Les mains de Flitz effleure la peau de sa soeur, il esquisse un sourire. Sue se retourne vers lui. Sans un mot, dans une entente parfaite, les lèvres de cette dernière viennent frôler celle de son frère. Elle se blottit contre son tarse, il l'entoure de ses bras et perd son nez dans ses cheveux profitant de son si doux parfum. Ses mains changent de position, la droite vient tater le fessier de la demoiselle alors que l'autre la serre un peu plus contre lui. Sue étouffe un gémissement, elle caresse le torse du jeune homme avec sa main. Enfin, elle vient réellement chercher sa langue avec la sienne, ses lèvres pressées contre celles de Flitz. Son gout est délicieux, la douceur de ses lippes tirent un frisson à Sue qui le pousse un peu. Elle n'a pas le temps de faire un mouvement de plus, son frère la bloque contre la table où sont étalés les plans des ailes de leur défunt père. Il la fait se cambre et vient perdre sa min sous son haut, découvrant la douceur de sa peau, sentant sous ses doigts un anneau sur le nombril de sa sœur. Elle s'en offre des choses .. Il l'embrasse de nouveau, il perd son souffle, leurs parfums se mélangent. Sur le sol, ils s'endormiront. Et il viendra l'embrasser une dernière fois après avoir bien pensé à l'épuiser sexuellement. Il prendra une mèche de ses cheveux et disparaîtra. Sans un bruit, sans une trace. |
(http://nsa34.casimages.com/img/2014/05/11/140511061000608886.jpg) (http://www.casimages.com/img.php?i=140511061000608886.jpg) | Ca, c'est Constance. C'est ... La femme de ma vie. Il n'y a pas d'autres mots. Cette femme, elle m'a aidé à survivre, à vivre, à évoluer ! Le mauvais côté ? Constance est du genre possessive. Maintenant qu'elle sait que je peux être reconnue en tant qu'inventrice, elle voudrait bien que je le soie tout en restant seulement sa Sue, à elle, dans sa vie qui serait fidèle. Mais c'est pas vraiment mon genre, en fait. Même si Constance a une importance indéfinissable pour moi, ben, faut pas déconner. Si j'dois aller me foutre dans le lit d'un mécanicien de l'Empereur, ou ce genre là, même ma Constance ne pourra rien y faire. Et elle le sait ... Et ça la rend assez garce, quand elle est au courant d'une relation particulièrement longue, ou influente. Les mauvais coups, les racontars, les caprices, les mensonges, les engueulades et les coups de putes sont devenus assez courants dans ma relations avec Constance et c'est quand même un peu lourd ... Mais je l'apprécie comme ça et pourtant l'instant, elle reste une des personnes les plus importantes qui soit. J'aurais bien mille et unes chose à vous dire sur elle, combien son caractère de petite fille riche la rend désagréable, combien elle peut-être horrible et horripilante quand on s'en prend à ses défauts, à quel point elle déteste s'excuser, et comment elle se considère comme bien supérieure intellectuellement à la moyenne, même à moi, parfois. Mais quand on en arrive à ce point de gentillesses, je la remets souvent à sa place, parce que je ne supporte pas cette part de son caractère. Elle est pourtant adorable quand sa bonne humeur prend le pas sur son orgueil, et peut paraître totalement inoffensive à un inconnu : seulement une petite poupée souriante. Mais alors, si jamais vous la contrariez d'une manière ou d'un autre, la poupée de porcelaine se transforme en Démone assez dégoutante. |