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« Vous finirez les exercices que nous venons d’étudier... Et, en complément pour la prochaine fois, vous lirez l’article que je vous ai photocopié sur les récentes découvertes concernant la présence d’hydrogel dans l’argile, et vous me ferez un petit commentaire de texte là-dessus. Nul besoin de faire un plan, contentez-vous de m’expliquer l’apport de cet article, et l’importance que de telles informations sont susceptibles de revêtir, aux yeux de la biologie.
- Mais... Pardonnez-moi, sensei, mais… Je ne suis pas sûr que l’argile fasse partie du programme que nous avons à…
- Avez-vous un diplôme de l’académie d’Harvard vous permettant de déterminer ce qui figure dans le programme ou non, Mizushi-kôhai ? »
L’élève blêmit sur place, rougissant, et baissa poliment la tête.
« Non... Non, bien sûr, Isley-senpaï, veuillez me pardonner.
- Ça ira pour cette fois. Vous accomplirez donc ce travail pour la prochaine fois, et, si j’estime que vos réponses ne sont pas assez satisfaisantes, il y aura une interrogation écrite. »
Les élèves n’émirent aucun soupir, mais Pamela les connaissait assez pour savoir qu’ils allaient encore parler dans le dos de leur senseï, cette redoutable femme, aussi belle que cassante. Pamela les laissa sortir, respirer. Deux d’entre eux au moins avaient joui pendant le cours. Deux heures d’affilée avec Pamela, c’était une épreuve, et, tandis qu’ils sortaient, elle s’écarta pour aérer un peu. Ça sentait la sueur, ainsi qu’une légère odeur de sperme par moment. Elle ne fut guère surprise de voir quelques gouttes sur certaines chaises, le signe que certains élèves n’avaient pas pu supporter les aphrodisiaques de leur prof’, et s’était débrouillé pour trouver un moyen de se masturber directement. D’autres avaient, quant à eux, une formidable érection, qu’ils essayaient vainement de dissimuler, ce qui faisait que Poison Ivy, une experte, les remarquait bien plus facilement. Elle s’en amusait plus qu’autre chose. Après tout, comme son cours était un calvaire, il fallait que bien que ses élèves aient au moins la chance de bander en imaginant ses fesses.
*De toute manière, si j’étais trop gentille envers eux, je passerais pour une pute... Alors, dans l’absolu, autant passer pour une prof’ stricte et exigeante.*
Ivy émettait naturellement des spores aphrodisiaques, et, même si elle pouvait en contrôler l’intensité, plus ou moins, elle ne pouvait nullement les arrêter. Elle rangea ses affaires, puis entreprit de se rendre vers son bureau. Son cours se finissait à 17h, et, à 17h30, elle avait un rendez-vous dans son bureau avec un politicien. Elle avait été assez surprise quand elle avait reçu, il y a quelques jours, un courriel. L’homme était un activiste écologique, qui prétendait avoir lu avec grand intérêt les articles que Pamela diffusait sur une ONG écologiste japonaise qui luttait contre le nucléaire, et militait pour une vision traditionnelle de la société japonaise, où l’Homme serait plus respectueux de la Nature, ainsi que le Japon traditionnel l’était. L’homme avait expliqué son désir de mener une campagne politique et souhaité que Pamela l’assiste, car il était convaincu que son aide pouvait lui être cruciale, non seulement parce qu’elle était une activiste engagée, intelligente, mais aussi parce qu’elle était une femme étrangère, et que son insertion dans son équipe de campagne permettrait de casser les critiques comparant son parti à une bande de néoconservateurs de la pire espèce.
Après quelques hésitations, Pamela, curieuse, avait donné rendez-vous à cet homme pour en savoir plus. Depuis Gotham City, elle avait tendance à se méfier des politiciens Poison Ivy rejoignit donc son bureau, dans sa blouse blanche, et s’assit dans son fauteuil en cuir. Le bureau comprenait pas mal de plantes, une bibliothèque comprenant de nombreux livres, et une pile de dossiers, de lettres, et de requêtes. Elle recevait parfois des parents d’élèves inquiets de la forte pression que Pamela faisait peser sur leurs épaules. Concrètement, ceci arrivait rarement, car l’éducation scolaire, au Japon, était très élitiste, et les parents considéraient qu’un fils se plaignant d’une surcharge de travail était un bon-à-rien. Cependant, ça arrivait parfois.
Sa porte était ouverte. Elle n’avait donc plus qu’à attendre ce mystérieux homme.
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Voilà une bonne quinzaine d'années que Jun Ishimura s'était engagé en politique. Ancien militant de Greenpeace dans sa jeunesse il avait pris sa carte de militant au parti écologiste Japonais, un petit parti qui défendait la vie animale et végétale contre les méfaits de l'urbanisation, de la pollution et de l'industrie à outrance. Il n'était pas nombreux au départ, mais avec les différents scandales qui avaient éclaboussé les grands partis ces dernières années ajouté à la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, les gens devenaient sceptiques quant à l'avenir du pays. Ils arrivaient maintenant à presque 20 % dans les sondages.
Après avoir été conseiller au parti, Jun était devenu député avant d'intégrer la direction du bureau politique. Il désirait maintenant briguer la mairie de Seikusu. Il savait que sa ne serait pas facile et c'est pour cela qu'il désirait s'entourer des meilleurs dans le domaine que sa soit des amis ou bien des scientifiques, des conseillers, des économistes ou bien des activistes. Il savait également que cette campagne ne serait pas de tout repos car bien des gens ne voulait pas de changement dans la société et surtout pas d'écologie et de décroissance. Jun avait lu bien des livres durant sa formations et sa carrière politique, des livres de sciences politiques classiques comme Karl Marx, Carl Schmidt, Hannah Arendt, Hobbes, Adam Smith mais également des livres écrits par des altermondialistes, des paganistes, des résistants, des anarchistes ou bien des philosophes. Il avait donc un solide bagage culturel qui lui permettait d'argumenter ses propos.
Il commençait à être connu au Japon et il était justement apprécié pour sa franchise et son sang froid au cours de débats télévisés. justement ce jour la, il devait se rendre dans une université afin de rencontrer une scientifique et militante écologique. Il avait entendu parler d'elle en lisant ses études scientifiques sur la micro synthèse, les organismes végétaux et les relations entre l'homme et la biosphère. Des études et ouvrages parfois assez difficile d’accès mais qu'il avait grandement apprécié.
Il arriva en métro avant de marcher une dizaines de minutes pour arriver à l'université en question. Il était habillé d'un jean d'une chemise et d'une veste de costume classique. Ses cheveux blonds bruns étaient attachés par un élastique à l'arrière. Il arriva tant bien que mal à se diriger dans l'établissement avant de toquer à la porte qui était ouverte.
- Bonjour, Excusez moi, je cherche Mademoiselle Ivy, Pamela Ivy. J'ai rendez vous avec elle. Mais serait ce vous ?
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Dans son bureau, Pamela attendait donc. Hors-de-question d’aller observer la manière dont ses planes étaient en train d’évoluer, que ce soit dans son petit laboratoire, dans l’arrière-salle de sa salle de cours, ou dans les profondeurs du lycée, dans son antre. Elle espérait que ce rendez-vous ne serait toutefois pas trop long, car elle devrait quand même vérifier si Seika (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1329759) était toujours en vie. Elle était dans la plante depuis maintenant trois jours. À chaque fois, les périodes s’allongeaient de plus en plus, Seika étant de plus en plus résistante. La belle lycéenne était une nymphomane qu’Ivy avait réussi à obtenir en contrepartie pour son silence, suite à un cours qui avait dégénéré en gigantesque orgie lycéenne*, stimulée par l’une de ses plantes, ses aphrodisiaques... Et une sorte de club sexuel secret, Le Cercle. Seika était une membre du Cercle que la responsable du Cercle avait affecté aux services de Pamela, afin d’éviter que Pamela ne parle d’elles... Ce que Pamela, de toute manière, n’envisageait nullement de faire. Seika était une talentueuse lycéenne, motivée, énergique, et pleine d’une sorte d’amour immense et profond pour la nature et les plantes vertes. Sa cyprine servait à alimenter ses plantes, à les nourrir, et elle était ainsi enfermée dans une plante, nourrie par intraveineuse, pénétrée à longueur de journée. Un sexe total, aliénateur, qui pouvait la tuer, si on ne faisait pas attention.
Cependant, d’un autre côté, la possibilité de se lancer dans la vie politique... Ce n’était pas spécialement discret, mais, à sa manière, Pamela avait toujours essayé de changer les choses, de faire en sorte que les gens prennent conscience du fait que la Nature leur était supérieure, qu’ils n’étaient pas les maîtres du monde, mais simplement l’enfant le plus talentueux, si talentueux qu’il en était devenu irrespectueux, et se prenait pour ce qu’il n’était pas. Sans cesse, les catastrophes naturelles rappelaient aux hommes à quel point ils étaient insignifiants face à la colère de la Terre, et, au-delà de ça, ils dépendaient tout simplement de la Terre pour survivre. Pamela était donc passablement excitée à l’idée de travailler avec cet homme, ce Jun Ishimura. Elle s’était renseignée sur lui.
Il était membre de la Diète, et perçu comme une pointure par ses collègues. C’était un diplômé de l’université de Tokyo, un spécialiste en sciences économiques, sociales, et politiques. Un homme au dossier parfait, sans aucune faille. Aucun scandale avec une quelconque maîtresse, ni avec une secrétaire, une étudiante... Il briguait un double mandat en essayant d’obtenir les élections municipales de Seikusu. Un dossier brillant. Ivy le soupçonnait d’être un homme ambitieux. Elle espérait juste que son ambition ne masquait pas une sorte d’arrivisme politique. Tout était parfait chez lui, trop parfait. Pour une femme venant de Gotham, une telle perfection ne pouvait exister en politique. Ce Jun avait sûrement un défaut. Elle savait qu’il cherchait probablement à avoir une base électorale solide à Seikusu. C’était une ville assez petite par rapport aux grandes communes japonaises, mais elle était assez influente. Proche de Kyoto, Seikusu était un grand port, et, outre ça, l’une des villes accueillant le plus d’immigrés de l’Archipel japonais. Seikusu ne manquait pas d’arguments... Connus comme officieux.
*Suis-je prête à me lancer dans une carrière politique ? Je sais que j’en ai les épaules, mais j’ai un passé assez lourd... Les journalistes trouveraient sans difficulté que la gaijin que je suis est une reprise de justice.*
Au Japon, comme ailleurs, c’était le genre de choses qui faisaient tâche. Quand Ishimura-san avait abordé Pamela, cette dernière avait été relativement honnête. Elle lui avait dit être une militante active, passionnée, convaincue que l’Homme courait à la ruine, et qu’elle avait fait de la prison pour ses engagements politiques. En un sens, ce n’était pas faux. Elle préférait occulter le fait qu’elle avait empoisonné quantité de gens, dont ses psychiatres, le Procureur, un asile entier...
Elle réfléchissait encore quand elle entendit des bruits de pas se rapprocher de son bureau. On toussa à la porte, et elle vit un homme s’approcher, similaire aux clichés et aux films qu’elle avait vus. Pamela se leva en voyant Jun Ishimura entrer dans son bureau.
« Bonjour, Excusez-moi, je cherche Mademoiselle Ivy, Pamela Ivy. J'ai rendez vous avec elle. Mais serait ce vous ? »
Pamela lui sourit. Ses phéromones se répandaient naturellement, et elle tendit sa main, recouverte d’un gant vert. L’homme était habillée de manière détendue : un jean, notamment. Il voulait la mettre en confiance.
« En effet... Mais c’est Isley, le reprit-elle rapidement. Vous pouvez m’appeler Pamela, Monsieur Ishimura. »
Elle s’écarta un peu, et lui proposa de s’asseoir. L’homme dégageait indéniablement un certain charisme. C’était bien un politicien, mais il ne ressemblait pas à un requin. Pamela retourna s’asseoir derrière son bureau.
« Je vous proposerais bien un rafraîchissement, mais je n’ai malheureusement que de l’eau... Et le café est loin d’être excellent ici. »
Elle se fendit d’un léger sourire poli. Pamela portait toujours sa blouse de scientifique, dissimulant sa tunique verte. Elle cherchait comment aborder la conversation, et décida de commencer très simplement :
« Je dois bien vous admettre que je ne pensais pas vraiment que vous iriez jusqu’à me rencontrer... Non pas que je dénigre mes propres qualités, mais je sais combien une élection politique peut être artificielle, et jouer sur les espérances. Or, je suis une femme, étrangère, de surcroît. Pardonnez ma curiosité, mais... Pourquoi avoir voulu vous tourner spécifiquement vers moi ? »
* : RP « Un cours insoutenable (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=8183.0) »
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- Ah désolé...
Jun entra dans le bureau de la professeur pour venir serrer sa main.
- Enchanté Pamela, vous pouvez m’appeler Jun, si vous voulez.
Il s'assit en face de son bureau avant qu'elle ne lui propose a boire.
- J'aurais bien pris un café, mais si vous me dites qu'il est mauvais...de l'eau sera très bien, merci
Il y avait avait une odeur bizarre ici. Quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, une sorte de parfum floral ou quelque chose dans le genre, c'était très agréable en tout cas. Sans doute un parfum d’intérieur. La jeune femme en blouse blanche ne devait pas passer inaperçu avec sa belle chevelure rousse, surtout au Japon. Elle était très mignonne, on aurait même pu dire canon.
- Oui, vous n'avez pas tort, c'est un milieu assez artificiel en soi. C'est aussi pour cela que je veux y apporter un peu de naturel. C'est justement parce que vous êtes une étrangère que j'aimerais vous avoir a mes cotés. La jeune génération d'aujourd'hui n'est plus la population de Japonais fermés sur eux même hostile aux étrangers, ils ont envie d'apprendre et de s'ouvrir aux autres. Il faut juste s'y prendre en douceur.
Il s'adossa à sa chaise avant de reprendre.
- J'ai lu nombre de vos articles, certes j'avoue ne pas avoir tout compris, je n'ai pas les compétences pour, mais votre vision du monde et de la place de l'humain en général me plait beaucoup. Certaines de vos publications sont même assez originales...
Il parlait de certaines expériences un peu étranges qu'il avait lu.
- Ah et j'ai aussi eu de bon échos de la part d'un avocat de mes amis, un certain Mr Kent, Americain lui aussi. Cela vous dit il quelque chose ?
Il bu une gorgée d'eau
- Mon parti a beau avoir le vent en poupe, il n'en demeure pas moins que sa ne sera pas une partie de plaisir. Je préférè être honnête avec vous et vous prévenir tout de suite. Le programme en sera éprouvant et c'est un milieu ou on ne se fait pas de cadeau. Les conservateurs me voit comme un challenger néfaste qui abolirait leurs privilèges de nantis et les feraient descendre de leurs piédestal. Ils sont aussi des relations et des moyens que je n'ai pas...
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Silencieusement, Pamela écouta Jun parler. Ce dernier ovulait d’elle, précisément parce qu’elle était une étrangère. C’était un pari risqué, mais les différents sondages d’opinions iraient probablement en son sens. Seikusu n’était pas une ville très conservatrice, loin de là. Elle comprenait un certain nombre d’immigrés, et se voulait comme une commune moderne, ouverte vers le monde extérieur. Avoir, dans son équipe de campagne, une étrangère, ce serait un message fort de modernité... Tout en voulant respecter la tradition, puisque Jun affirmait le respect des valeurs écologistes, ce qui était un élément classique des conservateurs japonais. Le message politique qui se dégageait de ce choix était assez évident.
Pamela accepta sans sourciller les compliments sur la qualité de ses articles. La jeune scientifique était effectivement intelligente, très intelligente... Suffisamment douée pour avoir fait de son corps une mutante, et avoir fini à Arkham. Sa sévérité à l’égard de ses élèves n’était pas sans raison. Elle avait tout à fait le niveau requis pour enseigner dans les plus prestigieuses universités de la planète, que ce soit les grandes universités de l’Ivy League américaine, les grandes écoles européennes, ou encore l’université de Tokyo. Autant d’endroits qui intéressaient fort volontiers Pamela Isley.
« Ah et j'ai aussi eu de bon échos de la part d'un avocat de mes amis, un certain Mr Kent, Americain lui aussi. Cela vous dit il quelque chose ? » lui demanda-t-il alors.
Pamela cligna des yeux. Kent ? Elle réfléchit., tandis qu’il buvait une gorgée d’eau, et se rappela alors un certain Johnson Kent. Rien à voir avec un certain journaliste de Métropolis, Johnson était un avocat commis d’office qui avait choisi de défendre Poison Ivy lors d’un procès, après une action biologique à sa manière. L’Empoisonneuse avait été poursuivie pour empoisonnement, justement, et pour avoir tenté de détruire la ville. Johnson était un jeune avocat ambitieux, qui avait vu dans cette affaire l’occasion de se faire connaître. Généralement, les délinquants de l’asile d’Arkham tombaient toujours sur de très bons avocats, soit parce qu’ils les payaient grassement, soit parce qu’ils y voyaient un moyen de se faire une publicité, en bénéficiant d’un procès très médiatique. Ivy avait décidé d’avoir Johnson Kent pour avocat. Il avait réussi à plaider la démence, à soulever l’irresponsabilité pénale. Johnson avait joué la défense NGRI, le fameux slogan pour « Not Guilty by Reason of Insanity ». Il avait joué sur le fait que Pamela avait été victime de l’arrivisme dévorant d’un professeur de fac’, qui avait exercé une forte influence sur une femme alors en détresse psychologique. Johnson avait également joué sur le système de nomination des jurés, spécifique aux États-Unis, le Voir Dire, pour bénéficier d’un jury essentiellement composé de mâles.
Durant son procès, Pamela avait eu comme jurés neuf hommes sur douze. Neuf qui avaient une érection fulgurante quand Ivy était à la barre. Elle avait couché à plusieurs reprises avec son avocat pendant le procès. Le jury avait, à la surprise générale, face aux réquisitoires de l’accusation, lourdes, déclaré qu’Ivy était NGRI.
Tandis que Jun buvait de l’eau, ce souvenir lui revint en mémoire, et elle hocha lentement la tête.
« Oui, ça me dit quelque chose. Un très bon avocat. Je pense qu’il a du bien réussir. »
Ce procès médiatique lui avait assuré une forte clientèle, et ses aventures extraconjugales avec Pamela n’avaient pas été connues de sa femme. Il avait été gagnant sur tous les tableaux.
Reposant son verre d’eau, Jun reprit.
« Mon parti a beau avoir le vent en poupe, il n'en demeure pas moins que sa ne sera pas une partie de plaisir. Je préfère être honnête avec vous et vous prévenir tout de suite. Le programme en sera éprouvant et c'est un milieu ou on ne se fait pas de cadeau. Les conservateurs me voit comme un challenger néfaste qui abolirait leurs privilèges de nantis et les feraient descendre de leurs piédestal. Ils sont aussi des relations et des moyens que je n'ai pas... »
Ivy hocha lentement la tête, avant de lui répondre.
« Puisque vous vous êtes renseigné sur moi, vous savez que je suis membre d’une ONG, et que je participe souvent à des meetings politiques, et même à des manifestations. »
En Mars 2013, plusieurs manifestations avaient eu lieu au Japon contre le nucléaire. Pamela avait fait partie des milliers de manifestants à la suite du deuxième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.
« Les pressions politiques ne me font pas peur, Jun. Je suis une femme de caractère, déterminée, et motivée. Votre programme me paraît tout à fait intéressant, notamment ce qui concerne le nucléaire, ou la pollution atmosphérique. Je vous avouerai que c’est un sujet qui me tient à cœur. »
Pamela s’éclaircit la gorge. Elle était légèrement penchée en avant, et poursuivit :
« Ce qui m’intéresse est de savoir ce que vous attendez de moi, bien précisément. Voulez-vous que j’inspecte votre programme écologique pour trouver comment l’améliorer ? Que je vous apporte le soutien des gens que je connais ? Quel sera mon rôle dans votre programme ? Comment envisagez-vous ma contribution ? »
Pamela doutait qu’une experte scientifique puisse avoir un très grand rôle, mais il lui semblait normal de poser la question.
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- Oui, j'ai déjà rencontré le président de votre ONG, nous avons des visions communes. Je crois me souvenir vous avoir vu à la télévision...
En réfléchissant un peu, il se rappela l'avoir effectivement vu lors d'une manifestation à la télé, après la catastrophe de Fukushima.
- Cela fait plaisir à entendre, rare sont aujourd'hui les personnes qui sont capables d'aller jusqu'au bout de leurs idées, sachant les risques encourut. Voyez par exemple l'affaire Tepco à Fukushima. Je sais de source sur que derrière l'entreprise Tepco, il y a le clan Takeda, une puissante famille affilié au groupe Yakuzas Yamagushi Gumi qui se trouve être l'un des principaux financiers du groupe. C'est pourquoi la plupart des gens préfèrent se taire.
Il s'arrêta un instant pour boire une gorgée d'eau.
- J'espère juste que vous êtes consciente des risques auxquels nous serons exposé lorsque nous entrerons en campagne : intimidation, menace de mort, et autre pratiques mafieuses seront employés pour nous faire plier. Cela ne me dérange pas. Au moins si je ne suis plus sur terre, j'aurais pu faire avancer le débat...Mais je vous rassure, ce n'est pas pour cela que je vais foncer tête baisser !
Non, il n'avait pas peur de la mort, car si il tombait, il avait pris ses précautions et il avait de nombreux documents qui seraient diffusé a grande échelle sur radio, télé, journaux, flyers, conférences et internet. Ainsi la totalité des élites serait vu comme des corrompus, des serviteurs du pouvoirs, des flambeurs et des traîtres. Il espérait ainsi créait un énorme scandale qui ferait basculer le pouvoir aux mains du peuple. Il préférait ne rien dire à la jeune femme pour l'instant. La confiance était longue a venir mais quand il la donnait complétement, c'était pour toujours.
Jun ecouta les propositions de la jeune femme.
- Oui, c'est intéressant. Voici mon programme et mon plan d'action si je suis élu. Je serais ravi d'avoir votre avis sur la question.
Il sortit un gros dossier de son attaché case avant de le poser sur la table
- Vous serez mon conseiller dans le domaine scientifique. Vous aurez trois assistants avec vous. Les domaines sont vastes : biologie, écologie, agriculture et bien d'autres !
- Quand a votre rémunération, je suis prêt a payer la somme que vous désirez dans la mesure du raisonnable bien entendu. La campagne s'étendra officiellement sur dix mois. Mais nous commencerons bien entendu avant, un an avant. Cela équivaudra à un salaire de 3 000 euros net par mois durant la première année avant de passer a 5 000 euros durant la campagne. Vous conviendrez quand tant que petit parti pour l'instant, nous ne pouvons pas nous permettre de donner des salaires mirobolants à nos personnels. Mais je suppose que ce n'est pas ce qui vous attire le plus n'est ce pas ?
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Au moins, il était honnête dans sa manière d’aborder les choses. Intimidation, menaces de mort...Voilà, en réalité, qui faisait furieusement envie. Pamela savait que le crime organisé, au japon, était particulièrement bien implanté. Les Yakuzas avaient su profiter de la Seconde Guerre Mondiale pour étendre leur influence sur le territoire japonais, avec la bénédiction des Américains, qui y voyaient là une excellente occasion d’affaiblir l’influence communiste depuis la Chine maoïste. Face à un gouvernement affaiblie t désorganisé, les Américains avaient fait confiance à des gens peu recommandables pour venir à bout de leurs adversaires du moment... La même politique, dans le fond, que celle qu’ils avaient observé durant la guerre en Afghanistan, en soutenant les talibans contre les communistes, avec les résultats qu’on connaît.
La Tokyo Electric Power Company, abrégée TEPCO, était bien connue des écologistes japonais, et ceux-ci n’avaient pas attendu Fukushima pour la critiquer. En 2002, la NISA, l’agence de sûreté nucléaire, avait révélé que, selon ses investigations, TEPCO avait falsifié plus d’une trentaine de rapports concernant l’intégrité et la sécurité de ses centrales. La firme nippone avait notamment dissimulé plusieurs accidents, des fissures dans la structure de treize de ses réacteurs nucléaires, ainsi que, fait encore plus dommageable, la survenance, en 1978, d’un accident nucléaire dans la centrale de Fukushima. De manière plus générale, TEPCO était l’archétype d’une société capitaliste, cherchant à faire du profit, au détriment de la sécurité de ses employés ou de ses installations. Tout ça sentait effectivement l’influence des Yakuzas.
*Comment cet homme en sait-il autant ? Il a l’air bien informé...*
Bien informé, et sans doute un peu trop pragmatique et lucide pour être un politicien classique. La perspective de se heurter aux Yakuzas était souvent très inquiète, surtout le Yamaguchi-gumi. L’organisation comprenait plus de trente mille membres, ce qui en faisait l’organisation yakuza la plus importante au monde. Kenichi Shinoda, aussi appelé Shinobu Tsukasa, était l’actuel Oyabun du Yamaguchi. Emprisonné en 2005, il était sorti de prison en 2011, pour reprendre ses activités illégales. Pamela savait tout ça. Elle venait de Gotham, après tout, et elle savait que la pègre locale avait déjà du se heurter aux rivaux, notamment le Yamaguchi, qui s’implantait progressivement aux Etats-Unis.
« Vous serez mon conseiller dans le domaine scientifique. Vous aurez trois assistants avec vous. Les domaines sont vastes : biologie, écologie, agriculture et bien d'autres ! »
Silencieusement, sans rien dire, Pamela attrapa le lourd attaché case. Il y avait plusieurs rapports, et de nombreux tableaux. Le programme était ambitieux, bien trop ambitieux pour un simple mandat de maire. Concernant l’énergie, le programme prévoyait une réduction progressive de l’énergie nucléaire, par le développement d’énergies renouvelables. Le programme envisageait la construction d’un barrage hydraulique pour alimenter Seikusu en énergie électrique, ainsi que le développement d’éoliennes dans les montagnes. Un programme très complet, avec différents avis émis par des commissions, ou dont leur rapport était attendu.
Jun poursuivit ensuite en parlant du salaire. Pamela cligna légèrement des yeux, tout en refermant le lourd attaché case.
« Mais je suppose que ce n'est pas ce qui vous attire le plus n'est ce pas ? »
La professeur de biologie esquissa un sourire. Qu’il parle de son salaire en euros était curieux. Pourquoi pas en yen, tout simplement ? Ou en dollars ? Il fallait croire qu’il estimait que l’euro était une monnaie sûre.
« Non, en effet, reconnut-elle. Je suppose que travailler bénévolement serait autant un avantage qu’un inconvénient dans votre programme. Les uns diront que vous avez su trouver des individus dévoués, suffisamment motivés pour vous épauler, les autres que vous nous exploitez, ce qui serait la preuve formelle que vous êtes, sous vos beaux airs et vos beaux vêtements, une sorte d’individu tyrannique. Le mieux me semble donc d’accepter un salaire, même si je ne demande pas forcément à ce qu’il soit mirobolant. »
Pamela tourna la tête, et caressa de la main l’une de ses plantes. La manche de sa blouse s’abaissa légèrement, permettant de constater que son gant vert n’était pas court, et qu’il remontait le long de ses bras.
« Tant que je peux m’occuper de mes plantes, je ne demande pas grand-chose. Je suis une femme simple : que pourrais-je faire avec une montagne d’argent ? »
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La jeune femme envoutait littéralement Jun qui rougissait un peu quand elle se pencha vers lui, offrant une vue sur son décolleté. Il détourna le regard.
- Il y aura beaucoup de travail et tout travail mérite salaire. C'est pourquoi, même si le salaire est secondaire entre guillemets, je ne puis comme vous le dites ne pas vous verser un salaire. Vous n'aurez qu'a me dire quel salaire vous conviendra.
Il remarqua qu'elle avait une sorte de combinaison verte en dessous sa blouse. Il n'en tenu guère compte.
- Oh bien entendu, je ne vais pas vous faire travailler à la chaîne. J'aurais besoin de vos conseils lors de réunions, de préparation d'entretiens ou pour préparer des débats. Vous serez prévenu à l'avance, bien entendu.
Il fini son verre d'eau.
- Bien si vous êtes d'accord, que diriez vous de venir rencontrer mon équipe de campagne la semaine prochaine au sein de nos bureaux ? Nous pourrions ainsi faire plus ample connaissance et vous pourriez me donner quelques conseils sur notre programme.
Ils se séparèrent alors, Jun faisant un baise main à la jeune femme avant de s'en aller.
...
Une semaine plus tard, Jun était dans son bureau il attendait Pamela qui devait venir le rencontrer lui et les membres de sa campagne. Bien entendu, même si elle venait rencontrer son équipe, cela ne voulait pas dire qu'elle s'engagerait à leurs cotés. Cela, Jun le comprenait bien, mais la présence de la jeune femme lui serait vraiment très utile, car elle avait un peu le même parcours que lui, enfin de ce qu'il en savait.
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Pamela Isley, politicienne ? Poison Ivy, rejoindre un bureau politique ? Qui l’aurait cru ? Sûrement pas elle ! Il y a à peine quelques années de ça, Ivy était une écoterroriste, une femme sensuelle et vénéneuse qui croupissait à Arkham, connue pour empoisonner ses amants, et pour avoir une vision intransigeante du respect à apporter à la Nature. Hors-de-question, pour elle, de transiger là-dessus. Elle avait été absolutiste, elle le reconnaissait volontiers. Quelque chose avait changé en elle, depuis lors. Certes, elle continuait à kidnapper des gens, et à les empoisonner, mais il ne s’agissait plus de les tuer, simplement de les éduquer davantage, de les aider à mieux comprendre qu’il fallait respecter la Nature, car l’Homme n’était pas au-dessus de la Nature. Il se glissait dessus, il s’en imprégnait. Il était son enfant le plus évolué, le plus responsable, et le plus dangereux.
Le manque d’agressivité de Pamela, de son point de vue, tenait sans doute essentiellement à l’atmosphère du Japon. Ce pays était beaucoup plus respectueux de la nature que ne l’était la municipalité de Gotham City. Point d’air toxique, point de nuages chargés de gaz néfastes. Il faisait bon vivre, et Poison Ivy pensait que, dans une certaine humeur, le lien unique qui l’unissait à la Nature en était modifié, ce qui se ressentait sur son humeur.
Dans la semaine qui s’écoula avant son nouveau rendez-vous avec Jun et son équipe de campagne, Poison Ivy tua le temps à sa manière. Elle continua à enseigner au lycée, et à superviser le fonctionnement des individus qu’elle kidnappait. Ils restaient chez elle un ou deux jours, le temps que leurs esprits soient légèrement remodelés, afin qu’ils prennent conscience de l’importance qu’il y avait à soutenir l’écologie. Elle ne leur faisait aucun mal, bien au contraire. Ils sortaient de ses plantes heureux, sexuellement épanouis, et retrouvaient avec joie leur famille. Ce n’était rien de plus qu’une forme d’éducation. Elle était forcée, certes, mais, dans le fond, toute forme d’éducation se devait toujours d’être forcée.
Le bureau de Jun se situait près du parc central de Seikusu, une vaste étendue de gazon. Ivy, pour le coup, avait laissé tomber sa blouse scientifique, estimant qu’elle ne serait pas assez convenable pour venir. Il avait logé son bureau de campagne dans un appartement de la ville. Ce n’était pas le quartier le plus huppé de la ville, mais ce n’était pas non plus la Toussaint. Pamela portait un long manteau gris (http://i2.cdscdn.com/pdt2/6/9/8/1/700x700/mp00421698/rw/manteau-long-a-capuche-fermoir-p-gris.jpg) laissant apercevoir des collants verts sombres. Ses lèvres étaient légèrement rouges, et, tandis qu’elle marchait, elle pouvait voir l’habituel foisonnement des Japonais. Il y avait des hommes d’affaires, mais aussi un groupe de gyaru, des adolescents déguisés en vampire, des lolitas dans des tenues rose bonbon, d’autres filles portant sur le corps des talisman kawai, et quantité d’autres choses. Il s’agissait d’autant d’éléments témoignant de l’excentricité japonaise.
Sous ce long manteau, Pamela portait un corset vert et des gants s’arrêtant à hauteur des mains (http://nsa31.casimages.com/img/2012/11/10/121110053830298109.jpg). Ses ongles étaient verts sombres. Le portier à l’accueil la dévisagea en clignant des yeux. Le parfum sensuel d’Ivy s’infiltra dans ses narines, déstabilisant cet homme, assez âgé.
« Pamela Isley, se présenta-t-elle. Je crois que je suis attendue. »
Silencieusement, l’homme déglutit, et hocha lentement la tête. Il lui indiqua dans quel appartement se trouvait Ishimura-san, et comment y aller. Pamela le remercia, puis s’avança dans le hall, rejoignit l’ascenseur, et monta à l’étage où se trouvait l’homme.
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Jun travaillait sur des dossiers importants relatant la pêche. Des actions de l'association Greenpeace qui avait repéré des chalutiers japonais avaient réussi a filmer ces derniers embarquant plusieurs baleines, à des fins soi disant scientifiques. Cela le mettait hors de lui de voir ainsi des bateaux de son pays bafouer ainsi des traités et surtout mettre encore plus en péril des espèces en voie d'extinction. Il estimait les reporters et membres de l'association, car il en avait fait partie durant longtemps. Il téléphona au ministre de l'écologie afin de lui faire part de sa déception au sujet de son action contre les braconniers. Alors qu'il raccrochait, l'une de ses secrétaires vint toquer à la porte. Il la fit entrer et cette dernière lui annonça la venue de Pamela.
- Ah oui, j'allais oublier, merci Mademoiselle Kamada.
Jun se leva de son siége avant de se recoiffer un peu. Puis il sortit de son bureau, accompagné de sa secrétaire. Il était habillé d'une chemise violette à manche courte et d'un pantalon noir ainsi que de chaussures noires. Il n'avait jamais été au top pour savoir s'habiller à la mode ou comme il fallait suivant les codes, mais pour lui, qu'importe l'apparence tant qu'on avait les idées. Il avait tout de même fait bien des progrés depuis le temps. Il arriva dans le hall, avant d'apercevoir Pamela
- Ah bienvenue Pamela ! Je vous attendais...
Il vint la saluer de la main.
- Oh mais vous êtes ravissante ! Voudriez vous me corrompre ?
Il lui souria en plaisantant.
- Bien je vais vous présenter nos bureaux ainsi que notre équipe...
Il la mena ainsi a travers les bureaux, la présentant à ses responsables ainsi qu'a tout les membres de son équipe de campagne. Certains membres furent ravis de reconnaître Pamela Isley, la scientifique écologiste. Il y eut quelques discussions sur le fonctionnement du groupe puis Jun amena Pamela dans son bureau. Il referma la porte avant de lui indiquer une place ou s'assoir en face de son bureau.
- Voulez vous un thé ou un café peut être ?
Il lui indiqua sa gamme de thé, étant un amateur de thé fin
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« Oh mais vous êtes ravissante ! Voudriez-vous me corrompre ? »
Un sourire poli étira les belles lèvres de Pamela, qui accepta la salutation de Jun. Il l’avait salué à l’occidentale, et leurs mains se touchèrent brièvement, tandis que les beaux yeux de Pamela se plantaient dans ceux de l’homme politique.
« Allons, Jun, nous savons tous très bien que la corruption n’existe pas en politique. »
C’était une boutade, bien évidemment. Elle se permettait de l’appeler par son prénom, car lui-même le faisait ainsi. Pour un Japonais, il était... Plutôt troublant. De manière générale, les Japonais respectaient un code particulièrement strict au niveau des politesses et des cordialités. C’était sans doute sa manière à lui de montrer son relâchement, une sorte de façon décomplexée d’envisager le 21ème siècle, et de montrer qu’il constituerait un maire ouvert aux étrangers. Seikusu était une ville très cosmopolite, il ne fallait pas l’oublier. Pamela ignorait si elle pouvait lui faire confiance, ou si tout cela n’était pas un piège. Elle avait envie de le faire, mais elle avait tellement connu la corruption à Gotham City, qu’elle peinait à croire que les choses pouvaient être différentes ici. Le Japon était gangréné depuis des années par les Yakuzas, et le phénomène était observable à Seikusu. La ville était devenue un port militaire pendant la guerre, et avait été ruinée. Les Yakuzas de Seikusu s’étaient remplis les poches, notamment les Guramu. L’actuel Oyabun des Guramu, Akihiro Guramu, était d’ailleurs considéré par certains comme le « véritable maire » de Seikusu, en raison de son influence notable dans les affaires de la ville.
Le duo s’avança à travers les différents couloirs du grand appartement. Pamela ne laissait personne indifférent, que ce soit les hommes ou les femmes. Même les femmes farouchement hétérosexuelles ne pouvaient s’empêcher de loucher sur son corps, généralement pour la jalouser. Elle parla avec quelques individus, les reconnaissant. Il y avait pas mal de monde, chacun gérant différents pôles. Ils travaillaient en petits comités, que ce soit à élaborer des fiches, prévoir l’agenda électoral de Jun, les affiches, les slogans, les discours, ou à discuter des propositions de Jun pour la mairie de Seikusu. L’ensemble était plutôt bien organisé, et l’équipe était motivée, comprenant aussi bien des Japonais que des étrangers, illustrant la volonté de Jun de lutter contre le conservatisme japonais à l’égard des étrangers. Comme certains le lui dirent, l’isolationnisme japonais était responsable, historiquement, de la faiblesse de cette dernière durant le 19ème siècle. Leur isolationnisme avait entraîné un retard technologique qui avait permis aux Occidentaux de s’imposer, et conduit le Japon à l’ère Meiji, et à la chute des Tokugawa. Pamela, naturellement, connaissait l’histoire. En 1616, le puissant shogun Tokugawa Ieyasu était mort, après avoir mis fin à la guerre civile. Le clan des Tokugawa devait régner sur le Japon jusqu’à l’arrivée des étrangers, et à une guerre civile qui marqua la fin des samouraïs, et une aube nouvelle, sous le règne de l’Empereur Meiji. En somme, la question du rôle à donner aux étrangers était loin d’être anodine.
Pamela y songeait silencieusement avant de se retrouver dans le confortable bureau de Jun, qu’il ferma derrière elle. Elle s’était délestée de son manteau en entrant dans l’appartement, et apportait une forte touche de féminité à l’ambiance de l’appartement. Elle regarda autour d’elle. Une belle fenêtre permettait de voir toute la ville, et elle s’avança un peu.
« Voulez vous un thé ou un café peut être ? »
Pamela lui sourit, notant sa collection de thés.
« Je pense que je vais opter pour votre collection, Jun. Offrez-moi donc du thé. »
Elle observa les livres sur une bibliothèque. Il y avait de nombreuses revues de National Geographic, des livres « écologistes, des rapports scientifiques... Pamela attrapa un livre consacré au shark finning, la pêche aux requins. Un sujet qui était de plus en plus grave, et dans lequel le Japon avait un rôle important. Les pirates des mers qui chassaient les requins les tuaient pour les ailerons, qui étaient très appréciés des Japonais. Les cadavres étaient ensuite balancés à la mer, formant un triste spectacle, tout en désorganisant profondément l’écosystème maritime. Une exaction parmi tant d’autres, qui justifiaient les agissements d’Ivy.
Elle reposa le livre, tout en s’asseyant sur le rebord du bureau, croisant nonchalamment les jambes, dans une posture très sensuelle. Ses aphrodisiaques continuaient à se répandre, et, avec son corset, il était encore plus aisé de deviner sa poitrine. Cherchait-elle à le séduire ? Peut-être était-ce là une manière jusqu’à quel point la politique d’ouverture de Jun était ouverte, justement.
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Pamela avait l'air d'être le genre de femme qui se faisait passé pour une idiote au corps parfait, jouant de cela pour mieux tromper son monde, mais Jun restait toujours sur ses gardes, car il ne savait jamais ce qui pourrait arriver. Il y avait notamment quelques blancs dans sa vie qu'il comptait essayer de découvrir. Ce n'était pas le fait qu'il découvre qu'elle ait un passé judiciaire qui l'inquiétait, mais surtout qu'elle ait changé de bord ou qu'elle travaille pour quelqu'un d'autre qui le préoccuper. Car en plus de son physique à tomber par terre et de son charme à couper le souffle, elle était surement très intelligente au vu des études qu'elle avait publié et de son cursus.
Une fois dans son bureau, il choisit un thé à la rose et au jasmin d'Inde, bien entendu bio. Il chauffa l'eau avant de mettre un peu de thé dans une boule à thé et de le faire trempé dans une tasse d'eau chaude. pour sa part il choisit, un thé vert Japonais classique sans sucre aux arômes puissants agrémenté d'un peu de fleur de lotus.
- Vous m'en direz des nouvelles. Il vient d'une espèce de fleur qui avait pratiquement disparu et que nous avons réussi à sauver. Les pétales sont très aromatiques et ont la particularité de ne pas faner sur la fleur. Il suffit de ramasser les pétales qui tombent tous les jours, de les sécher, avant de les compacter. Peut être reconnaitrait vous la fleur dont je parle ?
Jun était un amateur de thé depuis maintenant plus de quinze ans. une passion qui lui venait de sa grand mère, maître dans la préparation de thé. Jun lui servit sa tasse de thé avant de prendre la sienne. Elle ne s'assit pas sur la chaise en face de lui, mais carrément sur un coin de son bureau ! Bon si elle voulait lui faire un numéro de Pin up, c'était réussi. Il se sentait attiré par la jeune femme, c'était plus fort que lui.
- Je sais pas pourquoi, mais il fait chaud aujourd'hui je trouve...
Il déboutonna un deuxième bouton de chemise. Bien évidemment il posa son regard vers son décolleté, avalant sa salive en le voyant.
- Mmmmh...bon, avez vous réfléchi à ma proposition ?
Heureusement qu'il avait du savoir vivre et surtout qu'il se retenait car sinon, il aurait pu sauter sur la jeune femme, en échange de conseillère adjointe ou de maire adjointe si il était élu...
- J'avais une autre question, peut être un peu plus délicate, mais j'aimerais que les choses soient claires entre nous et qu'il n'y ait pas de mauvaises surprises. Avez vous déjà fait l'objet de condamnation sur le territoire Japonais ou sur un autre, pour quelque raison que se soit ?
- Pardonnez mon indiscrétion, mais comme vous êtes étrangère, les gens seront plus méfiants. je ne voudrais pas non plus qu'éclate un scandale si on apprenait dans la presse que l'une de mes conseillères ou adjointes ait un passé judiciaire. Les gens auraient tôt fait de nous classer dans les politiciens aussi pourris que les autres.
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Si la Nature avait considéré que les hommes et les femmes devaient s’envoyer en l’air pour se reproduire, on ne pouvait pas aller contre. Pamela était une femme dont le comportement était assez sexuelle, parce qu’elle estimait que c’était ainsi qu’une femme devait l’être. La nature avait doté les femmes de beaux attributs, c’était bien pour qu’elles s’en servent. Il était difficile de déterminer quand elle agissait normalement, ou quand elle essayait d’emballer quelqu’un. Les spores aphrodisiaques qu’elle dégageait continuellement, ainsi que sa grande beauté, étaient autant d’éléments qui faisaient qu’il était assez difficile de déterminer ce que la femme pensait, et ce qu’elle comptait faire. Jun lui offrit un thé à la rose, lui parlant de la fleur qui avait servi à le composer. Elle n’eut pas vraiment le temps de réfléchir à sa question qu’il se mit à lui parler, déboutonnant quelques boutons de sa chemise.
Si Pamela agissait aussi, c’était aussi pour voir sa résistance. Elle devait bien admettre qu’il s’en sortait bien. Comme quoi, la réputation des Japonais, des individus capables de se contrôler, n’était pas surfaite. Il leur faisait honneur. L’homme savait rester calme, et continua à aborder les sujets politiques avec lesquels il désirait s’entretenir. Jambes croisées, buvant un peu du thé, Pamela l’écouta sagement, silencieusement craquante dans sa tenue des plus exotiques.
« J'avais une autre question, peut être un peu plus délicate, mais j'aimerais que les choses soient claires entre nous et qu'il n'y ait pas de mauvaises surprises. Avez-vous déjà fait l'objet de condamnation sur le territoire Japonais ou sur un autre, pour quelque raison que se soit ? »
Cette question, inattendue, amena sur les lèvres de Pamela un sourire. Devait-elle y chercher un quelconque sous-entendu, ou la question était-elle posée uniquement à des fins politiques ? Elle ne dit rien, tandis que l’homme préféra un peu développer ce à quoi il pensait. Pamela répondit en buvant encore un peu de thé, son regard dévisageant celui de Jun. Elle cligna des yeux, puis lui répondit.
« Non. Contrairement aux apparences, aucun policier ne m’a encore arrêté pour attentat à la pudeur. »
S’il posait sa question, c’est qu’il devait savoir qui avait été Pamela Isley auparavant. Jun devait donc savoir se renseigner, car on ne trouvait pas ce genre d’informations si facilement. Quand elle s’était rapprochée du SHIELD, l’agence lui avait promis de cacher l’ardoise. Il serait impossible d’effacer son casier judiciaire, mais il était tout à fait possible d’en rendre l’accès plus difficile. Bien sûr, si jamais Ivy devait faire l’objet de poursuites pénales, et qu’un juge d’instruction demandait à l’ambassade américaine de produire une copie du casier judiciaire de Poison Ivy, le SHIELD ne pourrait pas s’y opposer. Cependant, en temps normal, aucun fonctionnaire de l’administration, mis à part certains agents du SHIELD hautement accrédités, ne pouvaient y accéder.
La question de Jun n’était pas anodine. Il pouvait toutefois très bien s’agir d’une forme de remarque sur ses manières. Habillée comme ça, Ivy risquait en effet clairement l’attentat à la pudeur.
« Quant à votre proposition, s’il s’agit pour moi de vous rejoindre, disons que je veux bien m’y lancer. Dans tous les cas de figure, j’aurais au moins l’occasion de pouvoir faire passer mon message, et peut-être même de pouvoir être interviewée par quelques journalistes... Ce qui n’est jamais une offre à refuser. »
Elle reposa la tasse de thé sur la petite assiette servant à la soutenir, et esquissa un sourire.
« Très bonne infusion. Et vous, Jun ? Avez-vous un secret à me cacher ? Quel politicien n’en a pas, aurais-je pu dire, si j’avais été un tantinet plus cynique... Mais je ne partagerais pas un thé avec vous, si c’était le cas. »
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- Ah bien, c'est bon de le savoir...pour ma part j'ai eu quelques problèmes dans ma jeunesse quand je faisais parti de Greenpeace. Nous avons plusieurs fois alpagué et arraisonné des bateaux de pêches qui ne respectait pas les règles internationales et qui pêcher des baleines et du requin. Je me suis fait arrêter et j'ai plusieurs fois fait de la garde à vue, sans compter deux jugements. La première fois nous avons gagné mais la deuxième nous avons du payer une amende, sans compter les deux mois de prison avec sursis. Sa refroidit un peu les convictions quelques fois...mais bon je ne regrette rien de ce que je fais !
En tant qu'activiste, il avait était extrême par le passé, mais bon la il s'était calmé et surtout il avait compris que l’extrémisme ne menait a rien, la seule chose qui pourrait faire changer le monde, c'était la politique et les associations.
- Oui bien sur et puis vous pourrez aussi rencontrer des personnes de touts bords et ainsi augmenter votre carnet d'adresses eu Japon. Je connais de très bon scientifiques qui travaillent sur les énergies renouvelables, les algues ou encore l'utilisation de résidus polluants en énergies. Bien entendu, bon nombre de ses personnes ne sont encore qu'au stade expérimental dans leurs projets, mais ils sont très prometteurs !
- Méfiez vous tout de même des journalistes, bon nombre d'entre eux ne pensent qu'a leurs carrières et n’hésiteront pas à tronquer des interviews ou a dire du mal de vos actions juste pour plaire à leurs patrons et aux actionnaires qui les gouvernent.
La jeune femme essayer de le charmer, c'était sur et il avait du mal à lui résister, tellement la jeune femme était désirable.
- Bien, mais a condition que vous me disiez un secret sur vous. Pour ma part j'ai une femme dont je suis divorcé et une fille, mais qui n'habitent plus au Japon, question de sécurité. Je ne voudrais pas qu'on les menaces pour faire pression sur moi.
Le jeune homme bu une gorgée de thé avant de reposer ses yeux sur la jeune femme désirable.
- Eh vous, Pamela, quel est votre secret ?
....
Au même moment, dans un autre immeuble de la ville, un groupe d'hommes de tout ordre étaient rassemblé en réunion secrète. Il y avait un haut fonctionnaire de police, un secrétaire d'état, le responsable de la sécurité du premier ministre, un responsable de banque, un président de groupe de yakuzas et d'autres. Ils étaient vingt en tout. parmi eux, il y avait un homme à la peau noire, bien habillé. il prit la parole.
- Bien messieurs, nous pouvons commencer...
-
Il avait bien le profil d’un écologiste militant... Pamela ne s’était pas suffisamment renseignée sur Internet pour le savoir. Jun devait cacher autant que possible de ce genre d’informations, qui passaient plutôt mal dans une campagne. Poison Ivy, elle, trouvait ça plutôt intéressant. Cet homme était-il donc vraiment un politicien de conviction ? Elle avait presque envie de le croire, mais elle savait aussi que, comme aux Etats-Unis, le milieu politique japonais était infesté par les Yakuzas, et ce phénomène était encore plus important au Japon. Elle soupçonnait que la relative impunité des pirates de la mer, et le développement du shark finning, se justifiaient au moins en partie par la corruption importante qui régnait au sein du Japon. Pendant des décennies, le crime organisé avait été perçu comme quelque chose de normal, un moyen de pallier aux défaillances du système en permettant, par le biais de criminels connus des services de police, de lutter contre l’influence néfaste des communistes ou des criminels chinois. Officiellement, cette vision des choses avait évolué, mais l’évolution était encore très récente, remontant aux années 1990’s. La démission en octobre 2012 du Ministre de la Justice, Keishu Tanaka, illustrait tout à fait cette mainmise du pouvoir criminel. Affronter des gens qui contrôlaient tout et étaient présents dans tous les domaines, c’était une sorte de variante moderne de David contre Goliath.
L’homme lui recommanda également de se méfier des journalistes. La belle professeur esquissa un léger sourire. Elle n’avait pas grand-chose à craindre des médias. Les rares qui chercheraient à l’interviewer avaient toutes les chances de lui faire l’amour, ou de finir dans ses plantes, où leur cerveau serait légèrement modifié, afin qu’ils voient Pamela Isley sous le meilleur œil possible. Poison Ivy avait assez peu de scrupules. Jun lui avoua ensuite être divorcé, ce qui amena brièvement un sourire sur les lèvres d’Ivy. Ça, c’était une grande marque de modernité. Le Japon était encore un pays où le divorce était assez mal vu, et où la finalité de la société était de se marier. La plupart des Japonaises étaient éduquées ainsi, non pas pour trouver le meilleur boulot possible, mais pour former la plus belle épouse. Il était ainsi fréquent de trouver, dans les sociétés, des agences matrimoniales, se chargeant de réconcilier les couples dont l’un des deux membres, au moins, travaillait dans l’entreprise, ou, inversement, d’aider les salariés célibataires à trouver une femme, ou un homme. Ce problème était naturellement surtout grave pour les femmes, où il était considéré comme inconvenant d’être encore célibataire à la trentaine. Malgré l’influence occidentale, les mentalités avaient du mal à évoluer.
Que Jun soit divorcé serait donc logiquement un point que ses contradicteurs soulèveraient contre lui. Il but une nouvelle gorgée de son délicieux de thé, avant de lui poser une question :
« Et vous, Pamela, quel est votre secret ? »
Pamela, qui avait toujours les jambes croisées, reposa sa tasse de thé en souriant, un ravissant sourire, qui découvrit ses belles dents blanches.
« Mon secret ? Vous ne devinez pas ? »
Elle était plus ou moins sûre que l’homme était tombé sous son charme. À moins d’être un homosexuel convaincu (et encore), il ne pouvait pas lutter contre ses hormones. Or, vu qu’il avait été marié, et avait eu une fille, il était probable qu’il soit au moins hétérosexuel. Pamela décroisa ses longues jambes, et se posa sur le sol, avant de s’avancer, d’une démarche élégante, vers l’homme. Il n’était encore que candidat, mais elle pouvait discerner en lui le pouvoir, l’autorité. Les femmes étaient attirées parles hommes de pouvoir, disait-on, a fortiori quand ces derniers étaient intègres.
Un sourire sur les lèvres, Ivy s’avança vers l’homme, tandis que la couleur de sa peau se mettait à changer.
« Il y a des années, j’étais étudiante à Harvard, et j’étais alors une timide étudiante, brillante, mais facilement influençable. J’avais comme professeur Jason Woodrue, également passionné par la botanique, l’écologie, et par la préservation de la nature. Woodrue aimait faire des conférences dans le monde entier pour inviter les gens à une prise de conscience... Et il a réalisé sur mon corps une expérience qui m’a... Transformé. Transcendé. »
Tandis que Pamela parlait, sa peau devenait verte, et des fleurs semblaient pousser sur son corps. Elle se délesta de ses gants, ainsi que de son bas, n’ayant ainsi plus que son corset, et se rapprocha de l’homme, tendant une main verte pour caresser ses lèvres.
(http://nsa33.casimages.com/img/2013/04/18/mini_130418100050216925.jpg) (http://nsa33.casimages.com/img/2013/04/18/130418100050216925.jpg)
Pamela alla ensuite s’asseoir sur le fauteuil, se heurtant à Jun, ses jambes repliées sur elle-même, ses mains posées sur le dossier, ses seins à hauteur du visage de l’homme.
« Ni humaine, ni plante, je suis devenue hybride, mélange des deux... Une nymphe, en quelque sorte. »
Elle esquissa un léger sourire.
« Vous comprenez donc mieux maintenant, j’espère, l’intérêt que je voue aux plantes. »
-
La jeune femme s'approcha plus encore de lui lorsqu'il interrogea sur un potentiel secret. Qu'est ce qu'elle pouvait bien manigancer ? Il la regarda s'approcher. C'est alors qu'il vit la couleur de sa peau changer de couleur ! Il écarquilla les yeux, restant bouche bée devant la métamorphose de la jeune femme. Elle ne fut soudainement juste vêtue que d'un corset vert, soulignant encore plus ses formes fort appétissantes. Voila qu'en plus des plantes apparaissaient de nul part, serpentant sur sa peau !
- Mais qu'est ce que sa veut dire ? Qui êtes vous réellement ?
Il l'écouta ensuite parlé de son passé et d’expériences réalisé sur elle quand elle était encore étudiante. On aurait dit l'histoire d'un mauvais scenario de série B.
- Une...nymphe ? Je ne savais pas que sa existait...
Elle vint s'assoir sur lui, ne ressentant aucune gêne a lui faire du rentre dedans. Cependant il ne se sentait pas vraiment à l'aise, mais qui l'aurait été en venant de voir cela ?
- Oui, oui bien sur...je comprends
Bien entendu, avec un décolleté pareil, Jun ne pu s'empêcher de regarder le creux de ses seins juste devant lui.
- Je suppose que vous avez des plans ? Vous attendez quoi de moi ?
C'était assez étrange car il avait l'impression d'avoir déjà entendu parlé d'une femme plante lors de certaines activités criminelles. Mais bien la jeune femme ressemblait à la description qu'il avait lu quelque part, mais il n'en était pas sur et vu ce qu'elle semblait pouvoir faire, il n'avait pas tellement envie de la courroucé.
.....
Le responsable de la réunion se leva avant de prendre la parole. Il fit sortir un écran du plafond avant de présenter un power point. Il revint ensuite s'assoir à sa place avant.
- Bien voila le contenu du plan, numéro 4 c'est a vous !
Un autre homme se leva habillé d'un costume marron. Il fit un exposé sur le financement du plan. avant de passer la main à un autre homme du nom de numéro 7.
-
« Je suppose que vous avez des plans ? Vous attendez quoi de moi ? »
Ivy esquissa un léger sourire, tout en assurant lentement sa position sur le corps de Jun. Elle remua un peu, ses jambes filant à gauche et à droite de l’homme, et lui laissa encore l’occasion d’observer ses seins, tout en enroulant ses bras autour de sa nuque. Elle se rapprochait aussi un petit peu de lui, et frotta tendrement son nez contre le sien, poussant un long soupir de plaisir, légèrement exagéré. Entre ses cuisses, elle pouvait sentir une certaine tension croître entre les jambes de l’homme. Elle aurait presque été jusqu’à l’embrasser, mais, au lieu de ça, elle finit par se redresser, et posa chacune de ses mains sur le corps de l’homme, à l’emplacement de ses abdominaux, éprouvant cette veste. Il était très bien habillé, et, bien qu’Ivy soit une femme appréciant la nudité, elle appréciait aussi les hommes de pouvoirs.
Elle se rappelait à qui cet homme lui faisait penser... À un lointain souvenir de Gotham City, Harvey Dent. Le fringant Procureur avait été le petit ami de Pamela, et même son fiancé. Il avait été le Procureur de Gotham, un homme talentueux, plutôt doué au lit, mais ils avaient fini par rompre, à cause de Batman, qui avait remarqué qu’Ivy utilisait ses phéromones pour droguer Harvey, afin d’avoir un homme d’influence dans sa main pour l’aider à mener ses expériences chimiques.
« Je n’ai pas de plans, ce n’est pas moi qui mène une campagne politique, répliqua-t-elle, en remuant un peu sur son corps, d’avant en arrière, toujours aussi sensuelle, toujours aussi désirable. Mais il y a bien une chose que je veux de vous... Une chose dont je tiens à m’assurer... »
Poison Ivy prenait tout son temps pour s’exprimer, jouant délibérément avec les nerfs de l’homme, avec ses pulsions. Il était un pur Japonais dans l’âme, résistant face aux pulsions sexuelles, zen et calme. Pourtant, elle le sentait instable, de plus en plus nerveux. Un doigt vint se poser tendrement sur les lèvres de l’homme, glissant dessus, le titillant. Elle sourit lentement, et poursuivit, tandis que son autre main alla glisser le long de la cravate de Jun, filant le long de ce tissu.
« Je viens d’une ville où les promesses ne sont que des mots... Gotham City. Une ville où la pollution est aussi élevée que la corruption, où les hommes politiques n’ont aucune conviction, aucune foi dans leurs propos... Vous comprendrez donc toute ma suspicion à l’égard de la classe politique. ».
Son doigt se faufila dans la bouche de l’homme, jusqu’à la première phalange.
« Je ne supporte pas les menteurs et les hypocrites, Jun... Tu es venu demander mon aide, et tu l’auras... Si tu me prouves ton honnêteté. »
Elle retira son doigt de sa bouche, et attrapa les pans de la veste de l’homme, puis alla l’embrasser, se plaquant contre lui. Elle soupira faiblement, prolongeant le baiser pendant quelques secondes, avant de rompre légèrement son baiser, pour conclure :
« Laissez-vous aller. Montrez-moi votre honnêteté et votre fougue... »
-
Jun ne se sentait pas très à l'aise avec cette femme ou plutôt cette mutante puisqu'elle apparaissait comme tel. Il se laissa faire, un frisson lui parcourant l'échine quand elle rapprocha son visage du sien, sentant son souffle parfumé.
- Je...Je vous ecoute !
Il n'avait pas trop le choix. Elle devait connaitre toutes sortes de poison venant de plantes, sans compter que les plantes semblaient lui obéir. Il n'avait pas envie d'être empoisonné et il ne faudrait donc pas lui décevoir. Il avala sa salive, sa gorgé devenant sèche.
- Gotham City ? Je crois en avoir déjà entendu parler.
Et pour sur ! c'était une ville gangrené par le crime et la corruption ou les seigneurs du crimes tous plus dingues les uns que les autres rivalisaient de perversité pour mettre la ville à feu et à sang. Il avait déjà entendu parler de certains de ces criminels : Clowns, double face et homme mystère. Et puis il y avait cet homme mystérieux, un super héros chauve souris qui luttait contre le crime. Mais alors, cela voulait dire que la femme plante de cette ville était la jeune femme qui était assise sur lui ?
Il suça le doigt de la jeune femme, fin et délicat mais avec un goût étrange.
- C'est d'accord...
Il ne pouvait nier qu'elle était désirable, d'ailleurs il commençait déjà à bander. Il avait beau être sur ses gardes et essayer de résister, la jeune femme l'inciter à céder à ses pulsions. Elle enleva sa veste avant de l'embrasser. D'abord passif, il vint l'enlacer, succombant à son parfum entêtant.
- De toute façon, je ne pourrais pas résister plus longtemps...J'ai envie de toi Pamela !
Il lui redonna son baiser, l'embrassant sauvagement, avant de venir descendre dans son cou, caressant sa belle tignasse rousse. Son autre main descendit sur ses hanches et son corset vert. Elle avait vraiment un corps de rêve. Il vint caresser ses seins a travers le corset, avant de le faire descendre pour libérer sa poitrine plutôt généreuse. Il ne put s'empêcher de les fixer, avant de les caresser tendrement avant de les saisir et de lécher ses tétons. Les Japonaises étaient en général assez menue avec peu de forme mais la c'était la première fois qu'il voyait d'aussi gros seins en vrai.
- Comment on enlève ce corset ?
Il essaya de le déboutonner ou de faire descendre un zip de fermeture éclair sans succès. On aurait dit un adolescent encore vierge...
Il avait une trique d'enfer maintenant et il décida de ne plus se retenir. Il se leva avant de déposer la jeune femme sur son bureau, écartant son ordinateur et ses dossiers pour laisser de la place. Il ouvrit rapidement sa chemise en se levant avant de déboutonner son pantalon et de libérer son membre en érection. Puis il revint embrasser la jeune femme frottant son membre contre son bas ventre en caressant ses seins.
-
Elle le vit lentement retirer sa veste, révélant la chemise blanche avec la cravate. Blottie contre l’homme, Pamela était amusée. Ça, c’était un domaine qu’elle connaissait presque aussi bien que l’écologie et la défense des plantes. Jun la trouvait belle, et il avait raison, car elle le savait. De mémoire, elle ne connaissait qu’un seul homme qui ait jamais réussi à résister à ses charmes : Batman. Or, ce n’était pas faute d’avoir essayé. À force de se faire battre par cet homme, on finissait par en développer un syndrome. Que ce soit sur les simples malfrats, les policiers, ou même les psychiatres d’Arkham qui se chargeaient de la soigner, aucun homme n’avait jamais réussi à lui résister, et même les femmes étaient troublées. Batman, en revanche... Une énigme qui l’avait longuement travaillé, car elle estimait être suffisamment belle pour que n’importe qui fantasme sur elle... Surtout les hommes de puissance. Après tout, quitte à choisir, autant opter pour ceux qui ont du pouvoir.
Entre ses cuisses, elle sentit l’érection naissante de Jun, une belle érection. L’homme alla l’embrasser, et elle répondit à ce baiser sans la moindre once d’hésitation, fermant les yeux, ce qui accrut l’érection de l’homme. La salive de Pamela était également chargée, aphrodisiaque, et elle enfonça sa langue dans sa bouche. Le nez de l’homme devait respirer la bonne odeur de son corps, autant de sensations enivrantes qui allaient le rendre beaucoup plus conciliants. Dans le fond, les arguments avancés par Pamela pour lui faire l’amour étaient avant tout des histoires. La véritable raison, c’est que c’était surtout une raison, pour elle, de lui montrer son assentiment. Comme elle le lui avait expliqué, Pamela était plus proche de la Nature que les humains, et la nature avait pour elle d’être relativement honnête. Cet homme lui plaisait, et, avec une femme comme Poison Ivy, le sexe n’était jamais loin quand quelqu’un lui plaisait. Elle le sentait s’exciter contre lui, réveillant la bête qui dormait en lui. Un homme civilisé, instruit, qui laissait peu à peu parler ses pulsions, rappelant ainsi que, sous tout honnête homme, il y avait une bête qui dormait. L’image était alléchante. Il tira un peu sur son corset végétal, amenant les lourds et généreux seins entre ses mains, qu’il pétrit. Il les caressa lentement, tout en ayant rompu le baiser.
« Haaa... »
Pamela soupira lentement, avant de sentir l’homme se rapprocher, et elle posa une main sur ses cheveux, les caressant, tandis qu’il jouait avec ses tétons, les léchant. Il fourra les tétons dans sa bouche, mimant l’éternel geste du bébé qui venait quérir le lait maternel. Ici, il s’agissait d’une autre forme de soif à satisfaire, et les seins d’Ivy se durcirent lentement, tandis que ses doigts se crispèrent sur la tignasse du Japonais. Elle sentit les mains de l’homme se promener sur son corps, la caressant, la palpant, ce qui continua à l’exciter. Elle savait ce qu’il cherchait à faire.
*En voilà un qui ne perd pas de temps...*
Après quelques palpations, Jun dut cependant s’avouer vaincu, en regardant la femme, pour lui avouer, pâteux :
« Comment on enlève ce corset ? » grommela-t-il.
Sa réponse fut un simple sourire, car Jun la souleva alors, pour l’envoyer sur le bureau. D’une main, il poussa son écran plat, et quelques dossiers, et elle se retrouva en plein milieu du bureau, se sentant à la place d’une jeune secrétaire en jupe trop courte, qui se retrouverait face à un patron ayant enfin décidé de sauter le pas. Une lueur malicieuse ne quittait pas son regard, alors que, devant elle, Jun entreprit de se déshabiller. Son pantalon glissa, entraînant son sous-vêtement, révélant un membre tendu, une verge appétissante, tandis qu’il déboutonna également sa chemise. Non, décidément, cet homme ne traînait pas en longueur.
Il revint contre elle, et elle soupira en sentant ses lèvres se presser contre les siennes. Son dos se tendit légèrement en arrière, sous la musculature de l’homme, et elle releva ses jambes, venant frotter le corps de l’homme, les enroulant autour de son bassin, s’appuyant à ce dernier, gémissant de plaisir. Avec son sexe, il vint mimer des gestes de pénétration, tapant contre ses cuisses, et elle se crispa lentement contre lui, ses doigts s’enfonçant contre sa nuque. Sa cravate pendouillait entre eux, et ce fut elle qui la retira, déplaçant l’une de ses mains pour jouer sur le nœud, retirant ensuite la cravate, qu’elle balança sur le bureau.
En réponse à la demande de Jun, le corps d’Ivy se mit à agir, avalant tout simplement le corset, qui disparut dans son corps, révélant sa peau nue, verte. Elle rompit brièvement le baiser, afin de délivrer quelques explications :
« C’est mon propre corps qui génère ces excroissances végétales. Maintenant, pénétrez-moi... »
-
Jun vit alors le corset de la jeune femme tout simplement disparaître ! Comme si il s'était mêlait à sa chair.
- Ben sa alors...
Décidément cette femme n'était vraiment pas comme les autres, mais c'était aussi cela qui faisait une partie de son charme et surtout son originalité. Il revint rapidement à la réalité en voyant la femme nue devant lui qui venait frotter ses cuisses contre les siennes en lui disant de venir la prendre sur son bureau. Il revint l'embrasser avant de diriger le bout de son gland entre les lèvres de l'intimité de la jeune femme, la pénétrant lentement en gémissant. Quelle délicieuse sensation que de pénétrer le vagin d'une femme pensait il.
Oui car sa faisait un moment qu'il n'avait pas eu de relations avec une femme. Il avait mis du temps à se remettre du divorce avec sa femme. Il avait même surement toujours des sentiments pour elle, mais la vie de politicien ne laissait que peu de place pour la vie privée. Il avait beau passer le peu de temps qu'il lui restait avec sa femme et sa fille, cela ne lui avait pas suffit et se sentant délaissé, elle l'avait trompé. Cela l'avait broyer le cœur mais il était prêt à lui pardonner cet écart, mais il était déjà trop tard et trois mois plus tard, le divorce était prononcé d'un commun accord.
Depuis lors il avait bien eu quelques aventures a droite a gauche mais rien de transcendant, juste du cul pour du cul...sans sentiments. D'un autre coté, maintenant qu'il ,avait rencontré Pamela il se dit qu'heureusement il était divorcé car même en étant fidèle, il ne savait pas si il aurait pu résister et ne pas craquer un jour...
- Au moins avec vous, la politique devient beaucoup plus intéressante...
Il vint coller son bassin au sien sentant de douces sensations au niveau de son membre. Puis il commença à aller et venir en elle en la prenant par ses hanches généreuses. Il revint l'embrasser mêlant sa langue à la sienne dans un échange de salives sucrés et parfumé. Il vint caresser ses fesses et ses cuisses, agrippant le bureau de son autre main juste derrière Pamela afin d'accélérer la cadence.
Avec une bombe comme cela dans son équipe, la campagne n'en serait que plus intéressante. Il espérait juste que la jeune femme n'essaye pas de l'empoisonner comme son surnom l'indiquait...
...
Autre endroit dans un immeuble de Seikusu, la réunion prit fin et les différents participants se levèrent avant de prendre congé. Chacun des membres du groupe était appelé par un numéro du numéro vingt au numéro un par ordre d'importance. Ils avaient tous signé un pacte en se tatouant ce nombre sur un endroit de leur corps. Cependant, le numéro un n'était pas présent ce jour la, d'ailleurs personne ne savait qui il était en réalité. Son visage était inconnu et seul les numéros deux et trois connaissaient son identité. Il ne venait jamais aux réunions autrement que sous la présence d'une escorte et étant caché.
Le numéro 2, l'homme à la peau noir bien habillé vint demander au numero 5 de venir le voir à la fin de la réunion.
- Vous avez fait du bon travail numéro 5, le maître sera content de vous.
- Que faisons nous de la cible ?
- Ne faites rien pour l'instant, laissez vos agents en suspens mais en alerte. Nous attendrons qu'il commence à bouger et puis nous sommes en avances...De toute façon numéro 6 à la main pour l'instant. Soyez patient, laissez le temps faire son travail...
Le numéro 5 un homme en costume bien taillé le salua avec respect avant de s'en aller
-
Pamela ne savait pas grand-chose des problèmes de cœur de Jun. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il était divorcé, et elle avait assez de jugeote pour savoir que, au Japon, le divorce n’était pas une banalité. Le pays était encore très conservateur, et, pour beaucoup de Japonaises, le mariage était encore la voie naturelle de s’épanouir. Dans les sociétés sud-asiatiques, il était encore très largement admis que le rôle normal d’une femme était de servir au foyer, cette dernière se chargeant de la gestion interne du ménage, tandis que le mari, lui, se chargeait de la gestion externe. Les femmes célibataires au-dessus de la trentaine étaient plutôt mal perçues, et le mariage était si important qu’il était fréquent de rencontrer, au sein des sociétés japonaises, des agences matrimoniales se chargeant d’épauler les salariés toujours célibataires. On divorçait assez peu. Alors, autant offrir à Jun un petit réconfort féminin...
Il la pénétra, et elle soupira de plaisir, en enroulant ses jambes autour de son bassin, posant ses mains en appui sur ses épaules. Les deux vinrent s’embrasser brièvement, avant que Jun ne lui lâche un délicieux compliment :
« Au moins avec vous, la politique devient beaucoup plus intéressante... »
L’intéressée esquissa un sourire, répondant du tac-o-tac, tout en sentant les mains de l’homme glisser vers son bassin, se rapprochant de ses fesses :
« Pour ne rien vous cacher... Hum... Je crois que même moi, j’arriverais à rendre un cours de finances publiques passionnant. »
Elle remuait lentement son bassin, accompagnant les coups de reins de l’homme. Il finit par s’appuyer au bureau, y trouvant là un appui supplémentaire pour pouvoir mieux la prendre, et cette dernière soupira, basculant sa tête en arrière, serrant ses jambes autour de la taille de l’homme, agrippant solidement ses cheveux, s’y cramponnant. Le bas de ses fesses vint heurter le rebord du bureau, s’y enfonçant, et elle commençait à soupirer, gémissant de plaisir, tandis qu’elle mouillait, recouvrant la verge de l’homme en elle.
« En... Encore, haaaa... Encore !! Hummmm… Ouuiii, haaaaannn !! »
Elle ne hurlait pas comme une folle, car elle savait que l’homme ne voulait sans doute pas qu’on sache qu’il culbute des minettes dans son bureau. De plus, ce n’était pas son genre. Nul doute que l’expérience sexuelle d’Ivy aurait fait rougir de honte un curé si elle avait du le confesser. Elle avait senti bon nombre de chibres en elle, même avant Seikusu, où elle empoisonnait des hommes. Ils devenaient alors ses hommes, l’aidant à accomplir ses projets, et, pour les moins moches d’entre eux, occasionnellement ses amants. Qui aurait pu lui résister ? Elle avait déjà empoisonné Jun, mais pas dans le sens où allait en mourir. Sa toxine n’avait fait que réveiller ses frustrations, abaisser ses inhibitions. Et, vu l’état dans lequel Ivy se trouvait, ça avait manifestement plutôt bien marché. L’homme la prenait de plus en plus fougueusement, et, en basculant sa tête en arrière, elle avait relevé son buste, lui permettant d’avoir accès à ses seins.
Les jambes d’Ivy, elles, continuaient à se serrer, et, si on avait pu les regarder, on verrait que des espèces de veines vertes sombres remuaient à leur surface, glissant le long de ses jambes. Sa peau avait également tendance à se verdoyer, passant progressivement de cette couleur beige classique à un vert pâle, qui recouvrait intégralement son corps, lui donnant, maintenant, clairement l’apparence d’une nymphe, d’un de ces esprits de la forêt dont on faisait le ciment des contes et de l’imagination populaire.
-
Le jeune quadragénaire accélérait progressivement ses aller et venus dans l'antre de la jeune femme mutante. Il était excité comme jamais, ayant l'impression d'être sur une autre planète, ne plus être dans la réalité, cédant complétement à ses pulsions et ses instincts primitifs de mâles. Pamela se releva un peu offrant sa poitrine à Jun qui vint y loger son visage, léchant ses seins, laissant des filets de salives dessus. Il vint sucer ses tétons. Il contractait ses muscles offrant par la même occasion une belle vue sur les muscles de ses abdominaux et ses pectoraux saillants
- Pamela tu me sers trop ! Je ne vais pas pouvoir me retenir pendant longtemps si tu continues
En effet, il sentait le sexe de la jeune femme entourait et serrait son membre, l'aspirant presque en elle, comme si elle voulait le maintenir prisonnier et le vider de sa semence. Il revint embrasser Pamela dont la couleur de peau avait changé, virant au vert, mais bon, il n'était plus a cela prés après ce qu'il avait vu précédemment.
- Je vais te donner ce que tu veux alors
Il accellera la cadence, la pénétrant complétement. Il la laboura violemment, faisant trembler le bureau. Heureusement qu'il y avait des travaux a cotés sa couvrirait les bruits suspects. Il continua ainsi pendant quelques minutes, ralentissant de temps en temps pour reprendre son souffle avant d'emprunter la dernière ligne droit, sentant le plaisir monter en flèche. Il donna quelques derniers coups violents butant contre le fond de son vagin avant de jouir en gémissant, libérant plusieurs longs jets de sperme en elle, inondant son antre
- Ohhh....Ahhh...
L'orgasme fut puissant et particulièrement bon, puis il diminua progressivement. il regarda la nymphe le regardait et il vint l'embrasser en lui souriant avant de se retirer
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Au moins, le politicien restait fidèle à la tradition des hommes politiques : savoir faire l’amour avec les femmes. L’intéressé finit par comprendre que Pamela le serrait, et il lui demanda de desserrer sa prise, ce que cette dernière, naturellement, ne fit pas. Elle voulait sentir le mâle dans le corps de cet homme, le prédateur, l’homme sauvage et fougueux, qui la prendrait avec la passion d’un homme préhistorique venant se vider sur sa grosse après avoir chassé un mammouth gigantesque. Elle le serrait ainsi, mais, en toute honnêteté, si Ivy avait voulu l’immobiliser, elle n’aurait eu aucune difficulté à le faire. Son propre corps pouvait secréter des tentacules, et elle aurait tout à fait pu les utiliser pour encercler l’homme. Cependant, ce n’était pas son intention. Elle voulait sentir l’homme la prendre, et c’est ce que ce dernier fit, accentuant ses coups de reins, Ivy se mordant les lèvres pour ne pas hurler, afin de ne pas attirer l’attention des autres membres de son bureau. Il avait beau y avoir des travaux dans la rue, lorsqu’une femme se mettait à hurler, généralement, tout le monde l’entendait.
Pamela avait toujours aimé les hommes de pouvoir, et il était donc normal qu’elle se rapproche de Jun de cette manière. Elle était proche de la Nature, et, par ailleurs, restait, à la base, une étudiante frustrée. Poison Ivy était mille fois plus belle que Pamela Lilian Isley ne l’avait jamais été, une petite étudiante timide, incapable de se mettre en valeur, sous la vénération de son professeur, Warren. En un sens, à travers ce coït, c’était l’ancienne Pamela qu’on retrouvait, cette femme qui appréciait les hommes forts, cette femme qui, secrètement, rêvait de se faire sauvagement baiser par son prof’ dans le laboratoire, de le sentir lui arracher les vêtements, pour lui labourer le cul. Jun était en train de faire ce qu’Ivy voulait : la défoncer. Il fallait que ce soit intense, car ce plaisir-là ne s’épanouissait pleinement que dans l’intensité. L’Empoisonneuse mouillait délicieusement, faisant baigner la verge de l’homme, une verge qui aurait battu en brèche tous les préjugés sur la petite taille des sexes japonais.
Au bout de plusieurs minutes, elle finit par avoir un orgasme. Sa tête basculait alors en arrière, et elle la releva subitement, embrassant le cou de l’homme, venant lui faire un ardent suçon. Tout son corps fut traversé par une onde de plaisir insoutenable, et son hurlement mourut dans le cou de l’homme. On aurait alors pu la prendre pour une espèce de vampire essayant de sucer le sang du cou de son amant, mais c’était tout simplement une manière de ne pas hurler. Elle s’écrasa contre le corps de l’homme durant son orgasme, tous ses muscles se tendant comme une corde de violon, avant de se relâcher d’un coup. Elle accueillit ensuite en elle le sperme de l’homme, et s’affala sur son bureau.
Les cris succédèrent aux soupirs et aux gémissements. Ivy avait dans le corps du sperme, et, tandis que Jun la regardait, distraitement, elle caressa son ventre, heureuse à cette idée. Du foutre dans son ventre... Sans pouvoir se l’expliquer, cette idée la ravissait, même si elle savait qu’elle ne serait pas enceinte. En échange de ses capacités surnaturelles, Ivy était devenue stérile, inféconde. Elle soupira lentement, répondant au baiser de l’homme, puis se remit sur pied.
« Et bien, finit-elle par lâcher, dans un bureau dont la chaleur avait monté de quelques degrés, si vous faites preuve de cette même fougue lors de votre campagne, je pense que vous avez toutes vos chances. »
Ses bras s’enroulèrent délicieusement autour du cou de l’homme, et elle alla, à son tour, l’embrasser. Ce fut également un bref baiser, et elle rajouta alors, confirmant ce que l’homme pouvait maintenant espérer :
« Je vous prêterais assistance dans votre course aux élections. »
-
Jun s'assit sur son fauteuil, reprenant son souffle tranquillement, avant de soupirer. Il alluma ensuite la climatisation
- Merci de votre soutien Pamela
....
Deux semaines passèrent et Pamela avait commencé a travailler dans les locaux de Jun. Elle semblait bien s'arranger avec tout le monde. Ils avançaient petit a petit sur le projet de campagne. Il y avait malgré tout quelques faits étranges qui se produisirent durant ses deux semaines. Un soir, alors qu'il venait de rentrer chez lui, Jun retrouva un serpent Taipan dans sa salle de bain. Les serpents n'étaient pas très courants dans les villes du Japon. Il fallait aller dans la campagne pour en trouver. Le plus étrange c'est que ce serpent cuivré ne vivait qu'en Australie, dans les régions arides. Il était le serpent le plus venimeux au monde et sa présence ne signifiait qu'une chose : On voulait attenter à la vie de Jun
Une autre fois, c'est Pamela qui retrouva des menaces de morts parmi son courrier. Enfin, un matin, ils découvrirent les locaux de campagne en désordre. Quelqu'un était venu fouillé et d'étranges marques et symboles étaient inscrits sur les murs. On aurait dit des symboles cabalistiques. Heureusement, les fichiers que le voleur cherchait n'était pas au bureau, Jun les gardait dans plusieurs endroits secrets connu de lui seul. Des fichiers, photos, rapport, documents très embarrassants concernant des hommes politiques, des artistes, des intellectuels...
Un matin alors que Pamela arrivait au bureau, Jun vint vers elle avec le journal
- Bonjour Pamela, comment vas tu ?
Il avait lu une dépêche dans la rubrique fait divers concernant la mort d'un avocat Américain. L'homme avait été retrouvé nu dans une chambre d'hôtel, plusieurs sachets de cocaine ainsi que des bouteilles d'alcools dans la chambre. Tout laissait croire à une overdose, pourtant, cet avocat n'était autre que l'avocat qui avait défendu Pamela dans le passé.
- Tu devrais lire cela, c'est étrange...
Il lui tendit le journal, lui montrant l'article
....
Pendant ce temps, dans le bureau du superintendant de police en charge de l'affaire de l'avocat Américain. Il reçut un coup de téléphone venant du bureau du Superintendant supervisor, lui demandant de lui transmettre l'affaire au plus vite. Il se demandait bien pourquoi, mais comme sa venait du numéro deux de la police, il n'avait pas le choix...
Dans le bureau du superintendant supervisor.
- Oui, N° 3 ? Oui le cas de l'avocat est réglé, il ne nous causera plus d'ennuis, je me suis personnellement occupé des preuves, l'affaire sera classé rapidement...Entendu, ce sera fait
-
La partie de sexe scella leur alliance plus efficacement, aux yeux d’Ivy, qu’aucun bout de papier. La scientifique ne croyait pas en la puissance coercitive des mots, mais surtout en leur puissance manipulatrice. Elle fut donc relativement rassurée, tout en sachant, parallèlement, que s’associer avec un politicien ne risquait que lui amener des problèmes. Elle accepta pourtant de le faire, et partagea son emploi du temps entre ses cours au lycée et ses séjours au bureau de campagne de Jun. Les élections étaient assez éloignées, mais il était important d’agir rapidement. Le caractère indépendant de Jun risquait de ne pas plaire à ceux qui détenaient véritablement le pouvoir à Seikusu. Les Yakuzas n’aimaient pas les nouveautés, et le système mafieux reposait en grande partie sur la corruption du système politique. Qu’un nouveau coq tente de rejoindre la cour était problématique, mais les Yakuzas savaient très bien qu’ils ne pouvaient pas se permettre de l’abattre. Il fallait trouver un moyen de briser sa réputation aux yeux des électeurs, trouver un moyen pour qu’il soit déclaré inéligible. Le tuer, ce serait en faire un martyr, car Jun commençait à être populaire... Si tant est que, même au bout d’une semaine, alors que Pamela s’évertuait à respecter la neutralité politique du service public, un élève lui posa quand même une question sur son implication dans la campagne électorale de Jun, ayant vu son nom dans les premières affiches de campagne qui commençaient à circuler officieusement sur la Toile. Elle n’en dit pas plus, se contentant juste de confirmer les rumeurs. Son soutien serait autant une bonne chose qu’une mauvaise : les mentalités japonaises étaient lentement en train d’évoluer. Pamela savait qu’un Japonais originaire de la Finlande avait réussi à se faire élire au sein de la Diète, Marutei Tsurunen, et qu’il militait activement pour la reconnaissance de droits politiques à accorder aux étrangers. Une manière de battre en brèche l’isolationnisme japonais.
Assez rapidement, Pamela constata que ses prédictions avaient été justes. Elle reçut des courriels lui demandant de se retirer de la course électorale sous peine de subir de fâcheuses conséquences, ainsi que des courriers jetés dans son casier de la salle de profs. Ceci laissait comprendre que du personnel de Mishima était lié avec les Yakuzas, ce qui, en soi, n’avait rien de surprenant. Pamela avait maquillé son passé en venant au Japon, mais il était probable que les Yakuzas, en creusant bien, finiraient par savoir que Jun était avec une ancienne écoterroriste... Ce qui reviendrait à torpiller définitivement sa campagne électorale. Plusieurs quotidiens locaux étaient directement financés par des Yakuzas, et ils s’empresseraient de placarder le passé dangereux de Pamela, et le fait que Jun s’acoquinait avec des criminels.
Poison Ivy se rendit au bureau de campagne un matin où elle n’avait pas de cours, toujours aussi belle et sulfureuse. D’autres membres du bureau avaient pu profiter de son superbe jeu de jambes, et elle avait également renoué un contact intime avec Jun à plusieurs reprises... Notamment lorsque ce dernier avait avoué qu’on avait tenté de le tuer à l’aide d’un serpent. Ils avaient hésité à porter plainte, mais l’idée n’aurait fait que leur poser des problèmes. Il aurait été facile, pour leurs contradicteurs, de faire passer cette plaine pour une « victimisation » de Jun, une sorte de populisme visant à attirer la sympathie de la base électorale. Tout était délicat et nuancé en politique. Au bureau électoral, seul Jun savait qui était réellement Pamela.
Ce matin donc, Jun lui montra un quotidien national, mentionnant, dans une de ses pages, la mort d’un membre de la société d’avocats Johnson, Kent. Pamela fronça lentement les sourcils, et parcourut l’article. Il avait été retrouvé dans une chambre d’hôtel sordide, imbibé de drogue et d’alcool, et la presse optait pour un suicide. L’un des confrères de Kent assurait que le cabinet était en deuil pour la perte d’un « talentueux confrère », tout en soulignant que ce dernier avait des problèmes dans sa vie privée, et suivait une thérapie. Ils assuraient que sa mort était un choc pour eux. La police, elle, avait indiqué ne négliger aucune piste, tout en suivant celle du suicide.
« Kent m’est apparu comme un homme sain d’esprit quand il m’a défendu, expliqua Pamela. Et, rassure-toi, les phéromones que je dégage ne vont pas jusqu’à créer un lien de dépendance pouvant pousser à la dépression. »
Une brève petite note d’humour, mais pas tant que ça, car elle savait que les phéromones que son corps émettait naturellement créaient pour elle une sorte de doucereuse fascination.
« Je sais que tes ennemis de campagne veulent en savoir plus sur moi, mais... S’ils ont été jusqu’à tuer un avocat américain, c’est qu’ils sont plus influents que je ne le pensais... »
Pamela ne croyait pas à la thèse du suicide, même s’il était aussi possible que ce ne soit le cas. Elle n’avait pas connu son avocat pendant une longue période, mais il lui avait semblé robuste. Cependant, il fallait aussi dire que ça remontait à quelques années. Or, pendant un tel laps de temps, un homme pouvait radicalement changer.
-
Jun réfléchit un instant....
- Je ne crois pas au suicide, ce mec s'est fait assassiner mais je ne comprends pas pourquoi. Ou alors ils voulaient obtenir des informations sur toi ? ou bien peut être savait il des choses qui pourraient compromettre certaines personnes.
- J'ai un ami dans la police, je vais lui demander ce qu'ils sait la dessus, peut être pourra t il nous éclairer la dessus.
Tout cela était plus qu’étrange et Jun avait l'impression que cette affaire allait être révélatrice dans grand chaos. Quelque chose d'indicible et de pernicieux avançait masqué et pour le moment il avait juste l'impression d'être un pion.
Ils retournèrent travailler, avançant petit a petit, les sondages restant assez stable pour l'instant.
Cet après midi la Jun et Pamela avaient rendez vous avec un militant écologiste Américain qui venait au Japon pour donner une conférence. Après avoir déjeuner, ils s'y rendirent, assistant à la conférence avant de passer une heure d'entretien en compagnie de l'homme. Puis ils quittèrent le centre d'études en sa compagnie. C'est alors qu'une voiture déboula en trombe, une grosse berline noire aux vitres teintés. Une vitre s'ouvrit a l'arrière et un fusil mitrailleur de type HK G36 apparut. Il mitrailla l'entrée du centre d'études ou se trouvaient Pamela et Jun, ce dernier sautant en avant pour plaquer Pamela au sol.
La voiture repartit rapidement en crissant des pneus et Jun roula au sol, touché a l’épaule gauche et dans le dos
- Merde...C'est quoi ce bordel !
Le militant, lui ne bougeait plus, touchait à la tête. Hun regarda ses blessures qui saignaient mais il n'avait pas vraiment mal. On appela une ambulance et ils furent transporté à l'hôpital
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Pamela ne croyait pas non plus vraiment à la thèse du suicide. Mais qu’est-ce que ça signifiait ? Que des gens étaient suffisamment influents pour vouloir faire échouer Jun en allant jusqu’à assassiner des avocats américains ? Pamela n’avait jamais été adepte de la théorie du complot, et elle trouvait que le lien était un peu trop gros. Il pouvait tout à fait s’agir d’une simple conférence. Elle laissa donc Jun enquêter là-dessus. De son côté, elle aurait peut-être pu contacter le SHIELD, mais, de manière générale, Pamela essayait de limiter ses contacts avec l’organisme de défense international. Le reste de la journée se déroula plutôt bien, et, en début d’après-midi, Jun invita Pamela à un entretien avec un écologiste américain en visite à Tokyo. Il était membre de Greenpeace, tout en étant aussi un homme d’affaires, quelqu’un qui essayait d’amener son pays à essayer de changer de mode d’industrie, et à se tourner vers les énergies renouvelables, non seulement pour des raisons écologiques, mais aussi économiques, en essayant de leur expliquer la rentabilité des énergies renouvelables sur le long terme. Pamela savait cependant que, en économie comme en politique, on raisonnait sur le très court terme, n’envisageant concrètement les choses qu’entre deux périodes électorales.
Le duo rejoignit donc l’université de Seikusu, où l’homme menait une conférence, en proposant son modèle écologique, reposant sur l’utilisation de complexes industriels impliquant des éoliennes et des panneaux solaires. Un projet ambitieux, reconnaissait-il, mais qui, selon ses modèles, pouvait, sur le long terme, être extrêmement bénéfique. Au Japon, les écologistes prêchaient souvent des convaincus, surtout après la catastrophe de Fukushima, où bon nombre de Japonais continuaient fréquemment à manifester pour la sortie du nucléaire, et pour l’usage d’une industrie qui soit vraiment saine et harmonieuse avec la Nature, conformément à la vision japonaise traditionnelle. La conférence reçut une ovation de la part des étudiants, et Ivy eut droit aux habituelles œillades des étudiants proches, peinant à lutter contre les phéromones que la belle plante sécrétait.
Le duo rejoignit ensuite l’Américain, et ce dernier accepta une discussion avec eux à la cafétéria de l’université. Elle était au rez-de-chaussée, donnant sur la rue, et le trio s’assit. Ivy attirait bien des regards, avec sa tenue, qui la rangeait indubitablement dans la catégorie des cosplayeuses, donnant l’impression à certains étudiants de ne pas être à Seikusu, mais dans un quartier de Tokyo, Akihabara, paradis des geeks et des gamers. L’Américain lui-même avait du mal à observer les yeux d’Ivy, louchant à chaque fois sur sa poitrine quand il rehaussait ses lunettes. Encore une fois, rien d’étonnant. Pamela mettait naturellement en valeur son corps. Si la Nature l’avait rendu belle, ce n’était pas pour qu’elle le cache, n’est-ce pas ?
L’homme leur expliqua qu’il essayait de convaincre le gouvernement japonais de lancer son projet, et qu’il envisageait justement de mettre sur place une usine-prototype à Seikusu. Pamela commençait à voir un lien se faire avec les élections municipales, et le trio sortit de l’université. L’homme était ravi d’avoir pu discuter avec Jun et Pamela, et allait sans doute ensuite se ruer dans sa chambre d’hôtel pour se masturber en pensant à la belle plante. Le regard d’Ivy se tourna alors vers une voiture qui approchait à basse allure. Comme dans un mauvais polar de série B, elle vit une vitre s’abaisser, et le canon d’une arme dépasser.
Jun fut plus rapide, et poussa Ivy, alors que la rafale jaillit du canon de l’arme. Le conférencier poussa un hurlement de douleur en lâchant son attaché-case, et s’affala sur le sol, tandis que Pamela vit la voiture démarrer dans un crissement de pneus. Elle essaya de lire la plaque d’immatriculation, mais le corps de Jun s’affala sur elle. Tout alla bien trop vite, et, le temps qu’elle y réfléchisse, elle voyait la voiture au loin faire crisser ses pneus sur le bitume en prenant un virage serré sur la gauche, disparaissant au loin.
Pamela réalisa alors que Jun était blessé, que des gouttes de sang étaient tombés sur son corset, mais que, en revanche, en ce qui concernait l’Américain... Barry, de son nom, avait été tué. Une balle en pleine tête avait fait voler la moitié de sa cervelle sur le sol, et des étudiants hurlaient de manière hystérique.
« Merde...C'est quoi ce bordel ! » grogna Jun.
Ivy n’en avait pas la moindre idée.
« Détends-toi, Jun, les secours ne vont pas tarder à arriver... »
Il restait une question en suspens : qui les tueurs avaient-ils visé ? Jun, Barry ? Ou les deux ? À moins que ce ne soit elle.
En attendant, elle espérait que les blessures subies par Jun ne serait pas trop profondes.
-
Les secours arrivèrent et Jun fut transporté en ambulance a l'hôpital. La balle a l'épaule gauche avait traversé de part en part mais on du l'opérer pour lui enlever l'autre balle. Il se réveilla dans la salle de réanimation avant d'être conduit dans une chambre. On prefera le mettre sous protection policière et deux policiers furent ainsi a garder sa chambre. Il avait la tête dans le pâté et il était tout endolori. Il enrageait qu'on ai voulu le descendre.
- Ah les enfoirés, si je les tenais...
Pamela vint le voir ainsi les membres de son équipe, lui offrant des cadeaux pour son rétablissement. Il découvrit la mort d'un grand chef Yakuza dans le journal, cela laissait penser a une règlement de comptes, mais qui oserait s'attaquer au président du Yamagushi Gumi, le plus grand groupe de Yakuzas du Japon.
Jun eut aussi la visite d'un capitaine de police de ses amis qui faisait partie de la police criminelle. Il lui annonça que la mort de l'avocat Américain avait été classé. Il en avait été de même pour deux journalistes d'investigations et un accident bizarre concernant la mort d'un ancien directeur de rédaction. Quelque chose se tramait derrière les élections qui ne semblait être qu'une diversion, une opération de façade servant a masquer certaines opérations plus obscures. Il resta seul avec Pamela pour lui parler de cela
- Bonjour Pamela !
Il discutèrent de choses et d'autres et notamment de son ètat et de la mort du militant Américain.
- Il semble que sa ne soit plus complexe que prévu. Il y a eu plusieurs morts suspectes depuis quelques temps. Des personnes qui sont a des postes clés. Il semble également qu'on ait retrouvé des liens entre trois personnes mortes récemment : Un chef Yakuza, président du Yamagushi Gumi, l'ancien directeur du journal : L'Asahi Shinbun ainsi qu'un Colonel responsable du groupe d'intervention des forces spéciales adjoint.
Il lui donna les dossiers. les trois responsables portaient un numéro en lettres romaines sur l'épaule : 5, 16 et 13
-
Jun mit plusieurs jours à vraiment se rétablir, mais ses jours n’étaient pas en danger. Le bureau de campagne, pendant cette période, était inquiet. La nouvelle fit le tour des médias locaux, et même les médias nationaux y consacrèrent une tribune. Les Yakuzas semblaient être la cible de prédilection des médias, car Jun avait développé un programme contre la corruption. Pamela en profita surtout pour se renseigner sur le complexe industriel dont le militant avait voulu parler à Jun. Elle apprit ainsi que ce projet avait pour origine une société allemande spécialisée dans les énergies renouvelables. L’écologie était un terrain dont l’Union Européenne avait voulu s’emparer, développant un important programme écologique visant à progressivement diminuer l’émission des gaz à effet de serre, et développer les énergies renouvelables, par le biais de l’énergie solaire, des éoliennes, ou de l’énergie hydraulique. Des entrepreneurs européens envisageaient d’utiliser la fibre écologique pour séduire différents États du monde, notamment la Chine et les Etats-Unis. La société était une société allemande, avec un nom anglais, New-Gen. Le militant qui était mort travaillait pour le compte de New-Gen, et faisait partie d’une commission envoyée au Japon envoyée pour proposer au gouvernement la construction d’usines. Les Européens espéraient que la récente catastrophe de Fukushima aiderait le gouvernement japonais à accepter leur projet. Ils rendaient visite aux maires des communes japonaises, et Ivy, en consultant leur site Internet, apprit notamment que la firme cherchait à construire une usine à Sapporo, une ville connue du Japon pour être une véritable cité verte, avec un concours annuel de statues sur glace. Dans la foulée, Ivy apprit également la mort de l’actuel Oyabun du plus grand yakuza du Japon, le Yamaguchi-gumi. Aucun lien apparent entre Jun et New-Gen, mais cette nouvelle éclipsa rapidement les blessures par balles d’un candidat à la mairie d’une commune japonaise de taille moyenne.
Pamela se retrouva quelques jours après seule avec Jun, dans sa chambre d’hôpital. Deux policiers montaient la garde, et laissèrent entrer sans difficulté Pamela. Elle portait un long manteau brun couvrant ses formes ainsi qu’un long chapeau d’été, et, quand elle fut seule, elle se permit de retirer son manteau, se retrouvant à nouveau dans son habituelle tenue verte. Elle croisa les jambes en s’asseyant sur une chaise, devant l’homme. Jun semblait aller mieux, et restait toujours alerte. Le temps continuait à avancer, le monde à tourner, et il soupçonnait des choses graves.
« Il semble que sa ne soit plus complexe que prévu. Il y a eu plusieurs morts suspectes depuis quelques temps. Des personnes qui sont à des postes clés. Il semble également qu'on ait retrouvé des liens entre trois personnes mortes récemment : Un chef Yakuza, président du Yamagushi Gumi, l'ancien directeur du journal l'Asahi Shinbun, ainsi qu'un colonel responsable du groupe d'intervention des forces spéciales adjoint. »
Le lien entre ces trois morts était un numéro romain qui avait été gravé sur l’épaule. Pamela contempla les dossiers des morts, et regarda l’homme.
« C’est effectivement troublant... Mais qu’est-ce qui lie ces hommes à nous ? À notre élection ? »
De son côté, elle lui expliqua ensuite que le militant était un homme d’affaires travaillant pour le compte d’une société européenne, New-Gen.
« La firme essaie de s’implanter au Japon. Il est possible que ce soit les Yakuzas qui cherchent à empêcher New-Gen de s’installer, mais j’ai du mal à voir le lien entre cette société, le Yamaguchi, le Shinbun, et ce colonel décédé. »
L’Asahi Shinbun était l’un des plus grands quotidiens du Japon, et également l’un des journaux les plus lus dans le monde. Il était connu pour ses analyses critiques de la société, et ses articles en profondeur. Il se passait visiblement quelque chose de grave, et même Ivy pouvait le sentir.
La seule question qu’elle se posait était de savoir ce qu’on voulait à Jun.
« Pourquoi est-ce que tu te sens concerné par ces histoires, Jun ? Y-a-t-il des choses que tu me caches ? » demanda alors Ivy.
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Il la regarda alors qu elle lui expliquait plus en detail le passe du militant decede. Il s etait donc reconverti en hommes d affaires. C etait plutot etrange pour un militant juge radical il y a encore quelque annes. Il s etait fait rachete ou peut etre avait il cede au pouvoir et a l appat du gain
- Il faut avoir du courage pour s attaquer a un parrain, surtout quan ikl s agit du boss du plus grand syndicat du crime. je n oses imaginer ce que peuvent faire les membres du syndicat si ils trouvaient les responsables. Le ou les meurtier doivent avoir un gros soutien, quel qu il soit. Pour ma part j ai appris que le redacteur avait ete mouille dans une affaire assez sordide, il ya quelques annes. Une partie fine qui avait mal tournee entrainant la mort du une jeune femme de 16 ans. L affaire avait ete bien entendu occulte pour ne pas eclabousser la carriere du redacteur en chef
La seule chose qui liait ses hommes c etait ses numeros, mais pour quelle raison ?
- Je dois t avouer que j ai recu des menaces de morts concernant mon ex femme et ma fille, c est pour cela que je prefere faire attention, je m en voudrais qu il leur arrive quelque chose a cause de mon ambition
- Je suis peut etre parano mais j ai l impression que quelqu un essaie de se mettre des personnes hauts places dans la poche et quoi de plus efficace que de faire assassiner les personnes reticentes et de les remplacer par des allies dociles dont on aurait sponsorise et dope la carriere
- J ai decouvert un autre truc etrange...
Il lui montra trois autres fiche designant un chef du Yamagushi Gumi, un haut place des forces speciales et un directeur de redaction
- Voici les remplacants probables des trois personnes decedes et figures toi que comme par hasard ils font tout les trois partie d un meme club " La fraternite d Horus" Une sorte de loge maconnique mais dont tres peu d informations filtrent. Maintenant je te le demande, qu est ce qui pourrait amener tropis personnes radicalement oppose a trouver un interet commun pour frequenter un meme club ?
Oui bon, il y avait la vieille idee du complot Maconnique dirigeant le monde ou ayant le pouvoir et dirigeant dans l ombre, mais la c etait assez surpre
nant
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Même dans son lit d’hôpital, Jun était sur le pied de guerre. Il expliqua à Pamela avoir reçu des menaces de morts concernant son ancienne famille. Ivy fronça les sourcils, ayant l’impression de se retrouver à Gotham City. On retrouvait le même scénario lors des élections municipales : la corruption gangrénait tout, et celui qui gagnait la campagne était le candidat qui avait réussi à acheter le plus de voix en obtenant le soutien des grandes familles de la pègre locale. Il y avait une époque, avant que Batman n’arrive, où les maires étaient, soit un soutien de la famille Maroni, soit un soutien des Falcone. La mafia contrôlait tout, et, sur ce point, le Japon n’était malheureusement pas différent. Les Yakuzas avaient profité de la reconstruction japonaise suite à la Seconde Guerre Mondiale pour étendre leur influence, contrôlant ainsi des secteurs-clefs de l’économie, ainsi que des postes hauts placés dans les administrations publiques. Ce système permettait ainsi aux Yakuzas de faciliter la corruption, notamment en obtenant sans problème des marchés publics, et en bénéficiant d’exemptions fiscales injustes.
Est-ce que tout ça n’était qu’une affaire de Yakuzas ? Pamela se le demandait, mais ce que cet homme dit, au sujet de la Fraternité d’Horus, laissait entendre d’autres choses. Tout ça ressemblait à une espèce de complot issue de l’imagination d’un paranoïaque postant sur son blog. Les Yakuzas, toujours ? Mais, si c’était le cas, alors, c’est qu’une guerre intestinale ravageait le Yamagushi-gumu.
« Je t’avouerais que je ne sais pas trop quoi en penser... Je ne suis qu’une professeur de biologie, après tout. »
Pour sa paisible retraite à Seikusu, les choses commençaient à déconner. Le SHIELD aurait certainement des réponses sur ce club, ou Barbara, mais Pamela préférait éviter d’avoir affaire à eux. Ils continuaient à voir en elle une criminelle, et elle n’allait les voir que quand elle y était contrainte et forcée. De plus, si elle venait leur dire qu’elle était maintenant mêlée à une espèce de variante japonaise de la franc-maçonnerie, le SHIELD risquait de s’énerver. Elle se doutait bien qu’ils n’avaient pas du apprécier de la voir rejoindre une campagne électorale, tout comme ils n’appréciaient pas ses activités de militante écologique, craignant que toute cette activité n’amène les gens à comprendre que l’innocente prof’ dissimulait en réalité une sensuelle mutante dotée de redoutables capacités florales.
Croisant les jambes, elle hésitait. Jun lui faisait confiance, et ils avaient fait l’amour ensemble. Elle aussi aurait tendance à dire qu’il était un type honnête et intègre. Pouvait-elle se détourner de lui ? De plus, ce militant qui avait été tué cherchait à œuvrer pour un monde meilleur, un monde en harmonie avec la nature. Pamela était très sensible à ce genre d’arguments. Seule sa lâcheté l’inciterait à refuser d’aller plus loin, et la femme se refusait à être lâche. On comptait sur elle, et elle comptait bien arrêter ces types.
« Je suis assez douée pour délier les langues, comme tu as pu le remarquer. Ce club doit bien avoir une adresse, un endroit où ils se rencontrent... »
La fraternité d’Horus... Avec ce nom pareil, elle s’attendait à des passionnés d’égyptologie, des types qui connaissaient toute la mythologie de l’Égypte antique sur le bout des doigts, le Sphinx, Gizeh, et tous ces trucs. Pamela n’en savait pas plus que la moyenne sur l’Égypte antique et sur Horus, le Dieu du Soleil.
« Tu as un plan ? Car j’imagine que contacter la police n’en fait pas partie... »
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Il regarda Pamela, avant de soupirer, refermant le dossier, réfléchissant, ne sachant trop quoi penser
- Je ne sais pas Pam...c'est très étrange, ce genre de truc par ici, j'en ai jamais entendu parler. J'avais bien un contact, celui qui m'a donné des infos, mais il m'a prévenu il y a peu qu'il arrêtait tout. Il ne semblait pas a l'aise et on aurait dit qu'il avait était menacé. J'ai bien essayer de le recontacter...aucune nouvelle...Il m'a juste donné un nom " le bazar du mage ". je sais pas trop ce que c'est : un bouquin, un journal, un lieu, qui c'est ?
Il avait remarqué que depuis quelques mois les choses changeaient très vite dans la ville, le crime exploser, les étrangers affluaient...Dans la mentalité Japonaise cela ne faisait aucun doute que la criminalité grimpante était l'affaire des étrangers, mais pour Jun, cela était tout autre, car il savait que les chiffres étaient plus ou moins truqués...Sans compter les réseaux de migrants clandestins.
- Dis moi quand tu auras des nouvelles, je sortirais d'ici peu et j'ai bien envie de mettre tout cela au clair
Il vint l'enlacer, avant de l'embrasser, venant caresser ses fesses arrondies.
- On rattrapera le temps perdu plus tard, t'inquietes pas
Il lui fit un clin d'oeil
Pendant ce temps, dans les sous sol très spacieux d'un certain magasin appelé le bazar du mage, une réunion avait lieu réunissant des gens de tout bord sous la férule d'un homme d'affaires , dont le visage restait caché et qui fumait le cigare. Un homme aux yeux rouges et aux cheveux blancs argentés, coiffés en arrière
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Après un baiser sur les lèvres de Jun, et une main de ce dernier négligemment posée sur son postérieur, Poison Ivy se retrouva hors de l’hôpital. Il y a quelques semaines, elle était encore une simple prof’ de biologie, sans grande histoire, qui se rendait parfois sur Terra pour y mener ses expérimentations. Elle y avait initialement été pour se ressourcer, et, progressivement, les rencontres qu’elle avait fait lui avaient permis d’améliorer ses potions et ses fioles. Elle avait aussi rencontré des personnes nuisibles et nocives, et avait découvert que, derrière les apparences, Terra et la Terre entretenaient d’étroites relations. Elle était retournée sur Terre, et avait continué à exercer sa profession. Se rendre sur Terra la ressourçait, restaurait ses batteries, et, à partir de là, elle se sentait plus à même de mener des actions pacifistes et engagées contre les grands groupes pétrochimiques et contre la pollution mondiale. Ce qui se passait ici en était un exemple. Jun était un candidat aux élections municipales, quelqu’un que Pamela estimait suffisamment droit et respectueux des enjeux écologiques pour avoir rejoint sa campagne, et pour être devenue son amante. Le pauvre n’avait eu aucune chance de lui résister, les spores aphrodisiaques de Poison Ivy continuant à prouver leur ravage. Jun avait succombé avec plaisir, et venait encore de le prouver à l’hôpital. Quant à Pamela, elle se sentait maintenant personnellement engagée dans cette affaire.
Ceux qui avaient tenté de le tuer étaient apparemment des tueurs engagés par un mystérieux club influent au Japon, « La Fraternité d’Horus ». La Fraternité incluait, d’après les informations de Jun, des personnalités aussi influentes qu’un puissant chef yakuza, un militaire haut-gradé, et un journaliste qui était rédacteur-en-chef. De quoi offrir à n’importe quel théoricien du complot de quoi remplir son blog. Pamela ne savait pas trop quoi en penser, tant tout ça était énorme… Cependant, elle venait de Gotham City, une ville qui était bien connue pour ses complots et ses conspirations secrètes. Pourquoi n’y aurait-il pas la même chose à Seikusu ? Ressortant de l’hôpital, Pamela se mit donc en recherche de ce nouvel indice : « Le Bazar Magique ».
Pour obtenir des informations, elle choisit de se rendre dans le plus proche cybercafé du coin, et se connecta sur Internet. Attirant sur elle les regards libidineux d’une faune en chaleur qui préféra se désintéresser de leurs jeux en ligne et de leurs pages Internet pour observer la belle plante, elle vit qu’il s’agissait d’un magasin de jouets pour enfants… Des farces et attrapes, proposant des panoplies de magiciens, des costumes de sorciers, des cartes, des tours magiques. Si cet endroit dissimulait le repaire d’un club, alors c’était l’endroit parfait ! Il était tout simplement insoupçonnable ! Cependant, Pamela se rappelait des informations que Félicia, la fameuse Chatte Noire, lui avait dit sur Manhattan, et sur Wilson Fisk, le Caïd. Ce grand criminel avait installé à New York un certain nombre d’entrepôts secrets abritant ses centres de recherche, ses armureries et ses zones de stockage. Le repaire d’un de ses anciens associés, Allistair Smythe, un spécialiste en robotique, se trouvait ainsi derrière un magasin de jouets lambda.
*Il y a sûrement quelque chose là-bas…*
Elle se redressa, et remercia le vendeur en lui caressant la joue, déclenchant une solide érection. En d’autres circonstances, elle lui aurait peut-être offert un petit extra’… Mais Pamela devait enquêter. Elle sortit donc, et héla rapidement un taxi. Le chauffeur tomba également sous son charme, et lui proposa de s’asseoir à côté d’elle. Avec un sourire éblouissant, Pamela s’installa donc, et il se mit à rouler. Lui aussi ne tarda pas à avoir une érection, ce à quoi Pamela était habituée, et elle lui conseilla de regarder la route. Il la déposa à l’adresse susmentionnée, et Pamela se dressa devant.
Elle y était donc… « Le Bazar Magique ». Qu’allait-elle bien pouvoir trouver dedans ? Le mystère était entier, et sa curiosité était attisée. Au pire des cas, Pamela avait toujours avec elle ses spores. Elle s’avança, et ouvrit la porte, pénétrant à l’intérieur, se dirigeant vers le comptoir, en espérant tomber sur un caissier.
Ses spores marchaient toujours mieux sur les hommes que sur les femmes.
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Ce jour la une réunion se tenait dans les quartiers secrets de l'organisation de la fraternité d'Horus, situé dans des souterrains de la ville. Le grand maitre avait fait le déplacement, mais son identité resté caché. Une vingtaines d'hommes et de femmes étaient assis autour d'une table a discuter, une carte du Japon en écran géant devant eux. Le grand maitre se trouvait en hauteur, caressant un chat blanc dans ses bras. Bien entendu l'endroit était gardé par des gardes du corps et de sécurité.
- Bien messieurs, mesdames vous savez ce que vous avez affaire, nous passons à la troisiéme étape.
Tous se levèrent avant de saluer en direction du grand maître et de quitter la salle. Ils empruntèrent différents chemins afin de ne pas sortir tous en même temps. Les sous sols comportaient plusieurs portes solidement blindé avec différentes entrées sécurisés par code digitale ou empreinte rétinienne
Un homme noir coiffé d'un haut de forme et borgne resta un peu plus longtemps. Le grand maître s'adressa a lui
- N°1 vous savez ce que cela veut dire, chaque membre restera en stand by jusqu'aux élections. N° 9, N°7 et N°3 commenceront a agir une semaine avant en organisant des inspections de l'armée d’autodéfense et en donnant de nouveaux ordres a notre encontre
L'homme bien habillé le salua en s'inclinant, avant de quitter la salle
- Bien maitre...
Il emprunta plusieurs passages et portes sécurisé avant d'ouvrir le rideau qui séparait le magasin de la réserve. Il passa devant une jeune femme rousse, la regardant avec curiosité et il passa la porte.
L'un des vendeurs vêtu d'un tablier le salua avec révérence se tournant vers la cliente
- Bonjour mademoiselle, que puis je faire pour vous ? Vous cherchez quelque chose en particulier ?
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Le magasin méritait bien son nom... À travers les rayons et les étalages, Ivy voyait un peu de tout. C’était un paradis pour magiciens, avec des jeux de société, des costumes de magiciens, des boules de cristal truquées. En voyant ce décor, Pamela ne pouvait s’empêcher de penser à cette vieille figure de Gotham, Zatanna, une puissante magicienne qui faisait toujours un tabac dans les cabarets et les spectacles auxquels elle se produisait. Une magicienne redoutable, oui... Elle aurait probablement adoré un endroit comme ça. Pamela marchait vers la caisse. Elle aurait pu enfiler sa combinaison du SHIELD, mais elle avait préféré venir avec sa tenue végétale. Même au Japon, un pays où il était habituel de voir des gens habillés n’importe comment, Poison Ivy faisait sensation. Les quelques adolescents qui se tenaient dans la boutique louchèrent instinctivement sur le postérieur de Pamela, rougissant poliment en détournant la tête, tout en jetant quelques œillades. Pamela, elle, se demandait si les liens entre la Fraternité d’Horus et ce magasin étaient fondés, et si elle n’était pas en train de suivre une fausse piste. Peut-être bien que, finalement, elle aurait dû aller voir les Américains... Pamela, par nature, se méfiait du SHIELD, qu’elle voyait comme un organisme corrompu refusant de s’en prendre aux bonnes personnes, attaquant les symptômes, et non les véritables causes des problèmes qui faisaient que le monde était en train de mourir. De plus, elle savait que le SHIELD désapprouvait ses méthodes, et que l’organisation ne la tolérait que parce qu’elle pouvait leur être utile, par son implication au sein du lycée Mishima, et par ses importants pouvoirs floraux.
Elle en était là de ses réflexions quand elle vit un homme en costume sortir de l’arrière-boutique. Leurs regards se croisèrent brièvement, et Pamela fronça les sourcils, en le voyant partir, une intuition se mettant à naître en elle. Elle ignorait qui était ce type, mais elle était convaincue qu’il était tout, sauf ce qu’il prétendait être. Il était tout simplement tropbien habillé pour un magasin de ce calibre. Et, comme elle y songeait, elle vit un vendeur se rapprocher... Un homme qui avait salué avec révérence l’homme costumé, ce qui signifiait que cet homme devait travailler par ici.
*J’ai trouvé ma piste...*
Pamela regarda le vendeur s’approcher d’elle, et laissa le jeune homme ouvrir la conversation :
« Bonjour mademoiselle, que puis je faire pour vous ? Vous cherchez quelque chose en particulier ? »
Ivy le regarda lentement, puis se rapprocha de lui, et souffla. Ses spores aphrodisiaques sortirent de son corps, et rentrèrent dans celui du serveur. Elle n’avait pas envie de prendre son temps, et laissa donc planer quelques secondes, le temps que ses spores agissent, et le rendent beaucoup plus docile à son égard :
« Bonjour, jeune homme... Je suis potentiellement intéressée par ce magasin, et j’aimerais rencontrer votre patron pour discuter avec lui d’un important projet d’achat, qui serait profitable pour tous les employés. »
Elle se rapprocha encore un peu de lui, conservant sur ses lèvres un tendre et mielleux sourire. Sa main finit par se lever, et ses doigts glissèrent sur la joue de l’homme, dans une approche évidente visant à le séduire.
« Qui était cet homme en costume ? Votre patron ? Je suis sûre qu’il serait ravi de pouvoir me voir rapidement. »
Ses lèvres se rapprochèrent encore de l’homme, ses seins vinrent caresser son torse, et elle souffla à nouveau, répandant une dose un peu plus important d’aphrodisiaques en lui... La technique usuelle qu’elle faisait pour contrôler les hommes, et qu’elle maîtrisait toujours aussi bien.
-
Le vendeur, une jeune homme qui n'avait pas trente ans ne comprit pas ce qui lui arrivait. il resta un moment sans rien dire comme hypnotiser par la jeune femme. Il se sentit soudain très attiré par elle et toute volonté fut brisé en lui. Une délicieuse sensation l'envahit, il se sentait joyeux et comme sur un nuage, prenant un sourire béat.
- Mon patron...n'est pas la mademoiselle. Il sera la cet après midi. J'aimerais beaucoup travaillez avec vous et que vous deveniez ma patronne...
Il ne pouvait plus trop cesser de parler, même si dans son fort intérieur, il savait qu'il ne pouvait tout dire
- Non...c'est un puissant homme d'affaires étranger qui est arrivé ici il y a peu, il est très riche et très puissant. Il se fait appeler "le baron". Il nous envoie certains marchandises qui ne sont pas a la portée de tout le monde...
Il était complétement soumis a elle, et il avait l'impression d'être dans un rêve. Il avait rencontré la femme de sa vie
- Il est spécialisé dans la magie noire et le vaudou...
Il lui montra quelques articles, potions et ingrédients : une poupée vaudou, des signes et sceaux vaudous et d'autres artefacts plutôt dangereux à utiliser.
Il ne se contrôlait plus sentant bientôt les seins plantureux de la belle jeune femme contre son torse ce qui l'excitait et il eut bien vite une érection, créant une bosse au niveau de son entrejambe.
- Vous êtes une vraie déesse...je vous ai enfin trouvé, la femme de mes rêves !
Il se prosterna devant elle, venant baiser sa main....
- Faites de moi ce que vous voulez du moment que je suis avec vous, sa ne fera que mon bonheur
Il se releva, lui prenant les mains, avant d'essayer de l'enlacer et de l'embrasser
-
Les spores d’Ivy fonctionnaient différemment sur chaque homme. Autrement dit, aucun individu ne réagissait de la même façon. Si certains étaient complètement subjugués à sa volonté, d’autres, ayant des personnalités fortes, résistaient. De fait, ses spores fonctionnaient aussi sur le sexe féminin, mais elle se heurtait ici à des barrières sexuelles et naturelles : il fallait tomber sur une lesbienne ou sur une bisexuelle, ce qui n’était malheureusement pas aussi fréquent que l’Empoisonneuse le voudrait. Néanmoins, elle constata que ses spores avaient fonctionné à merveille avec le vendeur, qui ne pouvait s’empêcher de la regarder avec une lueur de profonde admiration, louchant volontiers sur sa poitrine en salivant sur le corps de Pamela. Il lui expliqua que l’homme qu’Ivy avait aperçu n’était pas le chef, mais une sorte d’homme d’affaires, surnommé « Le Baron », et qui était versé dans le vaudou et la magie noire. Jadis, elle en aurait rigolé. Maintenant qu’elle était une mutante ayant de la chlorophylle dans les veines, Pamela était un peu plus ouverte au mysticisme. L’homme lui montra des poupées vaudou, des grigris, et d’autres artefacts. Pamela le serra contre elle, et elle sentit l’érection du vendeur taper contre ses cuisses.
*Diable... J’ai peut-être forcé la dose...*
Encore un peu, et elle allait perdre l’homme... Il ne pourrait plus lui dire quoi que ce soit, dominé par ses hormones. C’est précisément ce qui arriva. Quand l’homme chercha à l’embrasser, Ivy accueillit ses lèvres, et sa salive sécréta une nouvelle toxine. Un anesthésiant efficace. Le vendeur tourna de l’œil, et ne mit que quelques secondes avant de tomber par terre, venant s’affaler contre le mur, profondément assoupi. Quand il se réveillerait, il se dirait probablement que la vue de cette vénéneuse femme verte n’était qu’un produit de son imagination. Et, si ça n’était pas le cas, Pamela serait de toute façon très loin. La femme hésita un peu. Elle pouvait aller par là où était parti ce Baron, mais elle voulait rester prudente. Certes, il était un homme, mais, si c’était un mage, il devait avoir des sorts pour le protéger d’empoisonnements.
Après quelques hésitations, Pamela finit par aller de l’autre côté du bureau, et écarta le rideau menant à la réserve. Elle regarda autour d’elle. Il y avait une caméra de sécurité qui pivotait sur elle-même. Prudente, elle se débrouilla pour raser les murs, tout en observant l’intérieur de la réserve. Apparemment, elle avait tout d’une réserve normale, avec des rangées d’étagères abritant de multiples produits divers et variés. Pamela se déplaça un peu, allant vers le mur opposé, et tâtonna contre ce dernier, jusqu’à ce que ce dernier sonne creux à un moment.
*Bingo !*
Elle appuya sur un interrupteur secret, et un pan du mur s’ouvrit en deux, menant face à un escalier. Prudemment, Pamela entreprit de le descendre, et se retrouva dans un couloir, face à une solide porte blindée avec une serrure magnétique à droite. Elle vit une fente pour une carte magnétique, un scanner rétinien... Et comprit qu’elle n’arriverait jamais à passer sans tricher un peu. Poison Ivy s’abaissa, et posa ses doigts au niveau du sol. La porte s’ouvrait en remontant vers le haut, et il y avait donc une légère interstice à hauteur du sol. Pamela y rapprocha ses doigts, et ses ongles se mirent à pousser, devenant de fins tentacules qui réussirent à passer dans l’interstice, et à remonter. Ils creusèrent pendant de longues minutes, jusqu’à ce que plusieurs clics se fassent entendre. La porte s’ouvrit alors dans un long grincement métallique.
Dieu seul sait ce qu’elle avait trouvé là-dedans. Plus elle avançait dans cette histoire, et plus elle avait l’impression de se heurter face à quelque chose de gros. Tout ça ressemblait fortement à une conspiration.
-
Le vendeur ne comprit pas ce qui lui arrivait et il s'effondra au sol se sentant soudain très fatigué avant de tomber sans connaissance. Il affichait un grand sourire sur son visage, la dernière chose qu'il est vu allait surement lui procurer de beaux rêves érotiques.
Des gardes patrouillaient surveillant les sous-sols qui se transformaient en une sorte de bunker sous terrain en dessous de la cave du magasin. Ils ne virent pas l'intrus, mais après tout ce n'était que des humains. Plusieurs hommes hauts placés s'entretenaient après la réunion. On pouvait distinguer un général Américain, un amiral et un colonel Japonais, plusieurs hommes d'affaires ou hommes politiques dont certains pas inconnus.
Le baron lui était dans son bureau révélant sa véritable identité alors qu'il était seul. Sa peau épousa la forme de ses os devenant squelettique alors qu'il n'était plus vêtu que d'un pantalon et une veste de costume, pieds nus. Des peintures blanches zébraient son corps en forme de squelette. Le vrai Baron samedi, esprit des mort Vaudou se révélait être le fameux investigateur du complot. Il y avait plusieurs de ses gardes avec lui. Ils étaient rapiécés de partout, des blessures pourrissantes sur le corps, de vrais zombis mais modifié
Adramelech lui fumait un bon cigare dans son bureau, caressant un chat démoniaque à ses pieds. Qui pouvait imaginer qu'il avait chapeautait tout ce plan machiavélique. Soudain une caméra repéra l'intrus et une mitrailleuse sortit du plafond lâchant une salve de balles très rapides dans sa direction. L'un des gardes qui surveillait les caméras sonna l'alarme et bientôt un escadron de soldats de forces spéciales se mit en marche parcourant les couloirs afin de l'intercepter. Ils avaient cependant quelques détails qui trahissaient une nature non humaine. Certains avaient des cornes, d'autres des yeux rouges, une mâchoire de reptile ou bien deux paires de bras. Ils étaient armés jusqu’aux dents et ils portaient une combinaison de combat qui ressemblaient un peu à ceux des gardes du corps ninjas du démon.
- Cible repéré dans le secteur 4 !
Ils arrivèrent à la suite de la jeune femme commençant à attaquer, lui tirant dessus. Le baron sentait que quelque chose ne tournait pas rond et aprés avoir consulté les caméras de surveillance pour voir qui était l'intrus, il décida d'aller à sa rencontre. Il avait toujours son haut de forme et il avait aussi sa canne il intercepta la jeune femme , prenant la direction opposé des gardes accompagnés de certains de ses gardes et serviteurs zombies.
- Halte la ! Qui êtes vous ?
-
La porte s’ouvrit, et la cavalerie arriva, confirmant que Pamela avait mis la main sur quelque chose de gros et d’important. Une tourelle de sécurité apparut depuis le plafond, larguant une salve qui atterrit à ses pieds, l’empêchant d’aller plus loin, et, au bout de quelques minutes, voire même moins, une escouade de commandos en armure débarqua depuis le couloir venant de s’ouvrir. Ivy s’écarta un peu, venant en retrait, et vit une myriade de pistolets et de fusils pointés sur elle. À travers les masques des gardes, elle voyait des yeux rouges, des souffles profonds, des cornes, voire des queues caudales jaillissant de leurs postérieurs. Pamela entendit alors du bruit dans son dos, et, en se tournant, vit un homme arriver, dans l’autre sens. C’était l’individu qu’elle avait aperçu tantôt… Et qui avait changé de forme. Le Baron Samedi… Outre être un vilain d’un film de James Bond, c’était aussi un personnage iconique de la religion vaudoue, un aspect du Lwa Baron. Pamela s’était un peu renseignée sur le vaudou, une religion très différente des religions monothéistes. Les Lwas étaient ainsi vus comme des esprits, servant d’intermédiaires entre le divin et le mortel. Le Baron Samedi était l’un d’entre eux, et son attribut était celui de la Mort.
Autrement dit, un homme dangereux, confirmant que Jun s’était visiblement mis à dos des menaces redoutables et très puissantes. Ivy se retrouva donc encerclée, et comprit qu’elle affrontait des forces surnaturelles… Et, fort heureusement, elle était aussi une telle force. Elle avait affaire à des démons, et leva les mains, en signe de reddition, tout en laissant ses phéromones se déployer autour d’elle. Elle les contrôlait bien, à force, et les développait, afin de perturber l’esprit des démons… Au risque de les rendre plus agressifs, mais surtout de les corrompre, ce qui était l’objectif recherché par Pamela. Elle savait l’obéissance des démons faible, versatile, dépendant beaucoup de leurs pensées du moment.
« Qui je suis ? Je dirais… Juste une simple femme qui s’est égarée par mégarde en cherchant les toilettes. »
Sa voix, sensuelle, roula le long des murs, chargeant des phéromones dans tous les sens. Cependant, elle doutait qu’un Lwa puisse se faire atteindre par eux. Cet homme, s’il était vraiment le Baron Samedi, devait très certainement avoir des moyens de lutter contre les phéromones de Pamela, mais ça ne l’empêchait pas de les utiliser.
« Vous ne me tireriez quand même pas dessus, non ? Je n’ai pas la moindre arme sur moi… »
…Mis à part son corps envoûtant.