Le Grand Jeu
Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Mariam le samedi 07 décembre 2013, 22:38:13
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Minako est une jeune fille bien singulière. Elle est de petite taille, à de longs cheveux bruns avec des yeux de la même couleur...Est ce doit être tout ce qu'elle a de normale chez elle. Elle s'habille déjà un étrangement, elle a dans les cheveux des perles bleus et roses, des rubans blancs, un serre tête noir, elle a aussi de grosses boucles d'oreilles en forme de pendentifs or avec des motifs bleus, elle a plein de chaînes au cou, dont une noire, à ses poignets elle possède d'innombrables bracelets en tissus, cuire, métal, un bracelet de force en cuire brun sur le bras droit et autres... Elle à une très courte robe marron à petites fines brettelles avec le jupon qui s'arrête au début des cuisses mais en dessous elle porte une jupe forme jupon bouffant noire avec un collant rayé violet et blanc troué. En chaussure elle prend souvent des rollers, un blanc et l'autre bleu. Si on revient vers le haut elle porte une veste brun clair en cuire et aussi une cape en velours violet. Elle porte une large ceinture bleu foncé à laquelle sont attaché une hache de taille moyenne, différentes sucreries comme des sucettes ou sucre d'orge, un paquet de cartes et une étoffe pourpre avec une boule de cristal à l'intérieur, elle y a aussi une peluche à laquelle elle parle souvent. Elle arbore toujours un visage souriant et charmant.
Elle es toujours d'humeur joyeuse voire euphorique, elle vit dans son monde , n'a aucune notions de la réalité et dicte ses propres règles à elle même.
Elle est née on ne sait où (et on ne sait quand...) et grandit dans un orphelinat sur Tera, elle en partit très tôt pour vivre sa vie, dans son monde bien singulier, elle n'avait jamais sut s'y faire d'amis, ni là bas ni ailleurs. Depuis elle parcours les rues, explore les lieux, va quelque fois sur Terre.
Elle joue les voyantes et les chasseuse de vampires...Sans n'avoir aucun pouvoirs. Oui, une charlatan en gros, sans qu'elle en ai conscience. Elle se fait passer ainsi pour voyante bohémienne, y croyant, ou pas ça dépend, en tout cas elle ne pense qu'à s'amuser. C'est une gamine et son terrain de jeux c'est la vie. Elle chasse aussi le vampire...Enfin tout ce qu'elle croit être vampire, c'est à dire la moindre personne s'y apparentant, y ressemblant de loin ou de près, aillant la moindre rumeur ou juste une allusion entendu au hasard, ou encore juste par envie... Et pour cela elle utilise sa hache, et là elle est très habile ! Elle a un corps souple et fort ! Je vous ai dit qu'on se savait ni où ni quand elle est née...Eh bien en réalité elle a une centaine d'années, en fait elle n'a aucune idée de l'âge qu'elle a, d'où elle vient
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Donc voilà, vous pouvez proposer vos trames, j'accepte tout, n'importe quoi (hentai, social, combat) et n'importe où, ou sinon...
Minako joue les voyantes avec vous, installée dans une tente.
Minako vous prend pour un vampire et décide de vous trucider, tout simplement.
Minako rentre dans votre maison pour y voler quelque chose, décidant de jouer à la cambrioleuse
Minako décide de jouer encore à la voleuse dans la rue, dommage c'est vous qu'elle choisie ..ou vous la surprenez,
Minako décide de faire une ballade nocturne...sur les toits, vous la surprenez
Vous rencontrez/apercevez une jeune fille au look..un peu étrange et décidez de la suivre
....Que ferrez vous ??
Voilà, des idées toutes connes...Je suis ouverte à toutes propositions !
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Il ne lui avait pas fallu longtemps pour prendre ses marques. Le vagabond est désormais un pro de l'installation rapide, de l'accaparement des lieux, de la mise en œuvre de l'auto-suffisance. Le parc est son havre de paix, et le lycée est son geyser de désirs. D'un côté les petits oiseaux qui chantent, de l'autre les jupettes qui volent au vent. Mais, au bout de deux jours, il y a comme un vrai manque qui le ronge, et il va lui falloir se mettre en quête d'une proie féminine, qu'elle soit volontaire ou à persuader. Jusqu'à présent, il n'a eu guère de souci à rassasier son appétit en la matière, grandissant autant que grandissait son irrépressible besoin de cette liberté enfin obtenue.
Et, si elle n'a pas de demeure ou bien qu'elle soit mariée et donc interdite de le recevoir chez elle, il a tout prévu ; c'est aussi l'une de ses manies désormais, dès qu'il arrive quelque part, prévoir un endroit pour se planquer car les policiers n'aiment guère les vagabonds voire abusent de leur faiblesse, et un endroit pour baiser car il n'envisage aucune relation avec quelque lendemain amoureux. Mais, à Seikusu, décidément unique en son genre, les deux endroits n'en sont devenus qu'un. Il a réussi à trouver un vieil atelier désaffecté, qui plus est proche de ses terrains de chasse, dont la porte arrière a peu résisté à l'un de ses passes.
Un atelier intact, avec des coins et des recoins, avec un bureau vitré en surplomb d'où l'on peut voir venir l'ennemi ou bien où l'on peut culbuter une imprudente dans le canapé moelleux dont on se demande ce qu'il fait là à part avoir accueilli les parties de jambes en l'air de la secrétaire d'autrefois. Mais cet atelier est plein d'autres ressources encore, de vieilles voitures aux sièges préservés sous des housses, des pièces en coins et recoins à l'infini, et même des chaînes de palan qui pourraient fort bien devenir persuasion pour retenir quelque impudente voulant fuir. Rien qu'à cette idée, il sait que le cadre dynamique parisien est définitivement mort !
D'ailleurs, c'est la fin de l'après-midi, et il est l'heure de repartir en chasse. La nuit passée, il a fracturé un distributeur et une vitrine, et a stocké de quoi boire et manger plusieurs jours. Donc, pas de souci pour ce genre de mission, la prochaine nuit n'en sera que dédiée à la première femme de Seikusu qui tombera dans ses bras... à moins que ce ne soit dans ses griffes. Et il sort malgré le soleil encore vif. Il aime de moins en moins la journée, elle est trop dangereuse pour lui. Il préfère mille fois la nuit, pour se déplacer sans bruit dans les rues ou sous les fenêtres, pour épier une femme qui se déshabille ou pour cambrioler quelque épicerie, pour écouter des lycéennes ivres ou espionner des amoureux qui se croient seuls.
Le jour déclinant... Le parc apaisant... Le lycée bruissant... Il avance, observe, scrute, épie. Elle est là, pas loin, cette proie. Il ne veut pas rentrer bredouille ! Qu'il la culbute vite fait dans une ruelle sombre, ou qu'il la baise toute la nuit, il lui en fat une. Sinon...
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Dans le cliquetis d'accessoires abondants, Minako avançait, ses rollers à ses pieds, une sucette à la bouche. Elle roulait sur la route, déserte à cette heure-ci, le soir tombé lentement pour engloutir Seikusu dans les griffes acérées de la nuit cruelle. Minako aime la nuit sur Terre, c'est un contexte très amusant et un terrain de jeu particulièrement plaisant ! C'est une vraie gamine, sa taille déjà, ne l'avantage pas beaucoup, elle a en plus une façon de s'habiller très singulière mais comme si ça ne suffisait pas, son attitude était des plus enfantine ! Il n'y avait un détail qui pouvait tromper, la petite hache à sa ceinture.
Elle se dirigea vers les ruelles, cherchant un jeu à faire, quand une silhouette familière de ces derniers temps la fit stopper, avançant un peu plus loin devant. Elle se colla à un murs et regarda discrètement, c'était bien lui ! Ses yeux bruns s'illuminèrent et un large sourire étira ses lèvres, il ne s'était montré que le soir (du moins quand elle l'avait vu mais pour elle cela voulait dire que s'était son habitude), il rôdait près du lycée et des étudiante (pareille, pour la seule fois où elle l'avait aperçu mais..ça lui suffisait) et elle ne l'avait jamais vue auparavant ici, pour les nombreuses fois où elle était venue. Elle prit la peluche qui était à sa ceinture, un lapin à qui il manquait un oeil, d'un blanc sale et tâché de sang, et commença à lui chuchoter
-Vous le voyez Mr. Lapinou ? Je savais bien que s'en était un ! Il n'en a pas l'air, mais moi je vois bien, c'est un vampire, c'est évident ! Alors nous faisons quoi ? Nous allons le tuer évidemment ! Laisser son sang impur s'écoulait jusqu'à ce qu'il s'en vide totalement !
Elle eut un petit rire puis commença à le suivre discrètement jusqu'à pouvoir se rapprocher. Une fois que ce fut possible, elle se mit quelques pas derrière lui, brandit sa hache et la lança, visant son bras.
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Plus les minutes défilent, moins les espoirs persistent ! Le vagabond avait pourtant eu un coup de cœur pour Seikusu, et c'est, pour le moment, la grande désillusion. Encire une soirée sans proie... Et soudain, un bruit, nul doute n'est permis. Ce sont des talons qui claquent sur le sol ; un pas alerte, sans nul doute celui d'une femme seule qui se hâte de rentrer, pour éviter une mauvaise rencontre. Oh, elle ne devrait pas s'inquiéter, même si elle ne sait pas encore que son chemin va croiser celui d'un homme hors du commun.
Un prédateur ! Un homme en chasse de sa proie, qui se glisse dans l'intervalle d'un porche, tandis que les pas se rapprochent. Vite, très vite, son esprit travaille. Quelle approche ? Quelle attaque ? Il est presque pris de court, il sort de sa cachette, il improvisera. La victime, pardon la femme, apparaît à l'angle de la rue, sur le trottoir d'en face. Marcher à sa rencontre, traverser à sa hauteur, il hésite. Pourtant, la proie est belle, une longue chevelure brune, une silhouette gracile qui ondule au gré des pas.
La proie n'a pas fait attention au prédateur ; soit elle est inconsciente, soit elle se sent en sécurité. Il avance, s'arrête et se tourne un peu pour regarder avant de traverser. Et soudain, son bras gauche, une violente douleur, un coup ou autre, dans un grand bruit de ferraille. La violence du choc l'en a même déséquilibré, et il se rattrappe in extremis à une voiture stationnée. Son bras lui fait mal, mais le pire n'est pas là, car sa proie s'enfuit, tandis qu'il essaie de comprendre.
Le bruit de métal, son sac ! La boîte, oui la boîte de fabrication de clefs qu'il avait dérobée à un serrurier. Le bruit, c'était ça ! Mais pourquoi ? Son sac est déchiré, le couvercle de la boîte est défoncé comme par un choc, et, à terre... une hache ! Pourtant, il sent encore son bras, juste une douleur comme si un coup l'avait fracturé, sans doute le choc, la violence, mais pourquoi cette hache ?
Il en oublie sa proie, cette fois. Il y a un danger, et c'est lui la proie ! Oh, il n'a pas longtemps à chercher. Mais s'il s'attendait à ça ! Madame Irma, c'est la première impression qui lui vient à l'esprit, des colliers et des breloques, mais avec une tenue anachronique et des couleurs dépareillées. Enfin, Madame Irma en rollers, ce serait original ! Il n'y a personne, ce ne peut être qu'à elle qu'appartient cette hache. Une folle, oui la folle du quartier. Et là, pas de doute, il faut juste fuir. Non par peur, mais parce qu'il est dans une ville étrangère où il faut se faire discret. Comment expliquer dans un japonais quasi nul qu'une folle habillée mi bijoux mi flashy lui a lancé une hache en pleine rue ? Elle a déjà abimé son kit de clefs, inutile d'en rajouter, car cela intriguerait les policiers. Une seule solution, fuir ! L'atelier n'est pas loin. Même en rollers, elle ne pourra pas le rattrapper, surtout qu'il y a des marches et aussi un petit escalier. Fuir, juste fuir, après on verra.
Alors, se relevant, saisissant son sac à moitié en lambeaux, il se met à courir, comme si sa vie en dépend. Oui, c'est ça, il est tombé sur il ne sait quoi, et il pourrait bien mourir ici, après avoir pourtant affronté bien des dangers !
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Minako entendit un bruit métalique retentir quand elle toucha le "vampire" qu'elle visait. Elle avait visé son bras pour le trancher mais apparement son lancé n'avait pas suffit, même si elle l'avait touchée. Elle gonfla les joues, les mains sur ses hanches
-Ah zut alors ! Manqué !
L'homme sembait pour le moins désemparé et surpris, se raccrochant à une voiture, c'est alors que la jeune fille aperçut une femme non-loin qui fuyait, ce qui dans l'esprit de Minako, lui rajouta une preuve suffisante, elle lui lança
-N'ayez crainte ! Je vais éliminer ce vampire !
Elle baissa les yeux, il n'était plus là ! Eh ben mince alors ! Elle tourna la tête et le vit courir, elle sourit et reprit sa hache avant de le suivre, roulant vite mais...Tournant quelque fois, ce qui la ralentit. Mais elle gardait un oeil sur lui pour ne pas perdre sa trace. Elle restait tranquille, frivole, la tête en l'air, il ne semblait pas terrible pour un vampire d'après sa fuite.
Sa course la mena jusqu'à à un veil entrepôt...Tient...Il lui semblait qu'il venait d'ouvrir il n'y pas si longtemps que ça...ou si...Elle ne se souvenait plus et oublia vite de savoir quand elle l'avait vu la dernière fois et pénétra dans l'enceinte. Elle dut ralentir dans les escaliers et ça lui prit de temps de les mener un à un avec ses rollers,
-où te caches-tu petit vampire..?
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Il s'en veut ; il a été assez stupide pour ne pas refermer la porte à clef, en entrant dans l'atelier. Et maintenant, voilà que cette folle est derrière lui. Folle ? Oui, assurément, car, pour le traiter de vampire, il faut avoir les neurones en bouillie. Mais, pour se balader avec une hache, il ne faut pas non plus être sain d'esprit. C'est dépassé, ça, à moins de croire qu'on ne peut chasser les vampires qu'avec un instrument béni d'on ne sait qui. Mais, pour le moment, c'est à lui qu'il faudrait une bonne étoile car, avec l'autre cinglée qui rôde dans les lieux, ça va être coton.
Il a tout juste réussi à se faufiler dans le bureau vitré qui domine l'atelier. Les partie basses, faites de bois, le cachent à la vue de cette folle. Et, au prix de furtifs regards par les vitres supérieures, il peut l'apercevoir. Encore plus secouée qu'il ne l'avait pensé, de prime abord ! Déjà que les rollers dépareillés sont du dernier absurde, les chaines et les bracelets ne sont pas non plus d'une féminité exacerbée, même si chacun a dû être dédié à l'adoration de de quelque divinité chasseuse de vampire.
Mais justement, à propos de féminité, l'esprit du vagabond commence à se dire que... la proie de la nuit est peut-être là, venue s'offrir bien malgré elle. Sa tenue ne peut vraiment dissimuler un fessier qui paraît bien tentant. Et, au lieu que ce soit elle qui l'exorcise, ce pourrait être lui qui la vampirise. Le canapé qui traine dans ce bureau en est même providentiel ; il se prend déjà à l'imaginer, attachée dessus, jusqu'à ce qu'il s'en lasse et la jette dehors. Peu de danger qu'elle aille déposer plainte, car elle finirait aussitôt à l'asile !
Il suffirait qu'elle lance encore aussi mal sa hache et, une fois qu'il l'aurait récupérée, ce serait un jeu d'enfant que de la prendre en la menaçant de la tuer. Il cherche, vite fait, dans le bureau, un outil capable de lui procurer une arme. Juste un pied de biche, étrange ustensile dans un bureau d'ailleurs, mais ça devrait faire l'affaire. Après tout, il est plus grand et plus fort qu'elle. Et puis, en combat singulier, ce ne sont pas ses stupides rollers qui vont l'aider.
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C'est avec peine qu'elle réussit enfin à monter jusqu'au bout de l'escalier, mais elle gardait son sourire. Elle regarda à droite et à gauche, la hache à la main. Il y avait une porte droit devant elle, et comme c'était celle directement vue en prenant l'escalier, elle se dit que s'était un bon endroit pour commencer les recherches.
Elle ouvrit la porte lentement et pénétra dans la pièce. Elle regarda rapidement, l'allure abandonné de la pièce lui plaisait bien...Elle leva ensuite la tête sur la vue panoramique et apprécia la lumière vive du crépuscule lançait par le soleil qui se mourrait dans l'horizon.
Elle fit quelques pas, aimant aussi le silence de l'endroit. Elle posa ses yeux sur le bureau...Evidemment...c'était tentant, très tentant...trop tentant
Elle regarda sa hache, secoua un peu le poignet, agitant ses bracelets. Puis d'un mouvement vif et brutal elle lança sa hache sur le devant du bureau.
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Elle est là, la folle est dans le bureau, il ne doit pas faire un bruit. Il a son arme improvisée, mais elle a l'air de savoir manier une hache, autrement plus dangereuse. Un tintement de ses breloques, un sifflement, et un choc violent, comme celui dans la rue. La lame de la hache vient de s'encastrer dans le bois.
« Argh, salope ! » hurle le vagabond, la hache venant de lui entailler l'épaule gauche. Et le bureau, vraiment de la camelote, vient quasiment de se briser en deux, lui faisant tomber sur la tête le plateau supérieur. Il parvient à s'extirper de sa cachette, avant que les panneaux de bois ne se disloquent tout à fait, faisant rouler le fauteuil au loin, et se relevant face à son agresseur.
Mais, même si son épaule lui fait mal, et s'il est un peu sonné, il tient dans la main droite son arme improvisée... et l'autre n'a plus sa hachette ! Il ricane :
« Alors, espèce de petite salope, tu croyais que tu allais m'avoir comme ça ? Je vais t'apprendre, moi, à m'attaquer, et tu vas te prendre une de ces telles volées que tu ne seras pas prête de l'oublier. Et tiens, dans ma grande bonté, je te baiserai même après ; au moins, ça me fera une compensation. Et tu pourras toujours aller te plaindre chez les flics ; avec ton look de foldingue, et tes histoires de vampires à la con, soit ils se marreront soit ils t'enfermeront ! »
Le vagabond a craché toute sa haine, mais il n'oublie pas que son épaule lui fait mal. Même si la blessure est superficielle, il perd du sang, et il y aura un moment où il sera trop faible. Il doit vite attraper cette vermine, il trouvera sans souci de quoi l'attacher. Tiens, suspendue dans le vide à un palan, ligotée et bâillonnée, il va pouvoir la cingler à coup de câbles et, quand elle aura les fesses bien rouges, il la sodomisera. Ah oui, bien sûr, pour la fouetter, il faudra qu'il déchire ses fringues avant. Oui, quelques cinglements de câbles sur les seins nus lui feront un bon châtiment aussi. D'ailleurs, elle semble avoir une poitrine pas trop mal.
Et c'est les yeux injectés de haine et l'envie de baiser sauvagement, qu'il avance vers cette demi-portion 100% folle.
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Minako eut la confirmation de sa touche par un délicat,
-Argh, salope !
Un sourire satisfait apparut sur ses lèvres. Le "vampire" s'extirpa du bureau qui se fendit en deux puis se dressa en ricanant, l'épaule gauche en sang, un pied de biche dans l'autre mains,
« Alors, espèce de petite salope, tu croyais que tu allais m'avoir comme ça ? Je vais t'apprendre, moi, à m'attaquer, et tu vas te prendre une de ces telles volées que tu ne seras pas prête de l'oublier. Et tiens, dans ma grande bonté, je te baiserai même après ; au moins, ça me fera une compensation. Et tu pourras toujours aller te plaindre chez les flics ; avec ton look de foldingue, et tes histoires de vampires à la con, soit ils se marreront soit ils t'enfermeront ! »
Elle cligna des yeux, elle le regarda, maintenant qu'elle le voyait bien en face. Il était plutôt grand, les yeux bleus, la chevelure brune et assez longue, une pilosité qui faisait assez sexy...Mais ce qu'elle voyait surtout c'était cette impression de..nature, qu'elle n'avait pas l'habitude de voir chez les terriens. C'est vrai que ce peuple était tous assez faux et superficiel...Oui d'accord pour parler superficiel, Minako était mal placé mais chez eux ça avait pour habitude de déteindre carrément sur leurs physique voir physionomie !
Mais elle fut encore plus absorbait par ses mots.. ses paroles la faisait réfléchir...Il y avait quelque chose à y interpréter, mais quoi donc..? Tandis qu'il s'approchait d'elle, l'air très sérieux disant qu'il comptait bien faire ce qu'il avait annoncé, elle sortit tranquillement sa boule de verre, assez lourde et la regarda l'air pensif,
-Hum...pas de doute, tu es bien un vampire...
Elle lui lança directement sa boule sur la tête et se rapprocha rapidement de lui pour le frapper juste sur sa blessure avant d'enchaîner sur un coup de pied retourné.
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Le Vagabond tient sa vengeance ; cette demi-portion n'a aucune chance. Déjà qu'elle est en équilibre sur ses rollers,même pas de même couleur, un bon coup de pied de biche va la ramener à ce qu'elle est, une chose à sa merci. Mais sa blessure lui fait mal, et il va lui falloir trouver de quoi la soigner. Boh, une fois cette chose assommée et attachée, il aura le temps d'aller dévaliser quelque distributeur pharmaceutique. Elle ne risque pas de partir, et il aura toute la nuit pour s'en occuper.
Il aime cette situation, cette impression de dominer, ce sentiment d'invulnérabilité. Quand il n'était qu'un petit cadre sans envergure, il n'osait pas s'imposer. Mais, depuis qu'il a pris les chemins, il a pris de l'assurance, parce qu'il ne suffit pas de vouloir vivre ses rêves ou fuir une terne vie, et qu'il faut aussi se battre pour survivre même quand on n'est qu'un vagabond sans le sou.
Seul problème, c'est que cette folle semble toujours aussi éthérée. Elle ne semble même pas avoir peur, et ne cherche même pas à s'enfuir. Et ce n'est pas avec le ridicule globe de verre qu'elle sort, que sa défense sera assurée ! Folle, folle à lier, folle à causer à une boule, folle à encore parler de vampire. Celle-là, quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas dans le cul. Tiens, justement...
« Tu as raison, miss secouée. Je suis un vampire mais moi, je ne vais pas te piquer ton sang. Je vais plutôt t'injecter... »
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que, sans même qu'il n'ait eu le temps de s'en rendre compte, et encore moins de préparer la moindre parade, la boule décrit un léger arc de cercle pour lui atterrir sur l'arcade, le déséquilibrant vers l'arrière, et surtout le faisant lâcher son pied de biche. A vouloir porter la main à la tête, il en a oublié sa blessure au bras gauche que la main de l'assaillante frappe avec violence, lui arrachant un hurlement de douleur, aussitôt étouffé par un coup de pied qui le fait s'écrouler dans l'armoire métallique.
C'est le cas de dire qu'il voit trente-six mille chandelles. Sa vue est trouble, son corps lui fait mal de partout, mais il ne doit pas se faire avoir par cette espèce de demi-portion de clown à roulettes. Mais son appui sur le bras gauche fléchit, et il retombe encore plus enfoncé dans l'armoire. La folle s'approche.
« Mais tu veux quoi, à la fin ? Je m'en fous de tes histoires de vampires. Vas jouer avec les autres tarés de ta tribu ! »
Il éructe, hors de lui, comme si le volume de sa voix pouvait être une arme.
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L'homme qui semblait si sûr de lui, juste parce qu'elle n'avait plus sa hache, s'était écroulé sur l'armoire métallique sur le côté, l'ouvrant au passage, faisant tomber des câbles en plastique noirs. Il semble mal au point, déboussolé en tout cas. Minako ne releva pas ses insultes d'un ton fort puis ricana, une main sur la hanche, l'autre sortant sa sucette de sa bouche pour parler plus librement
-ça ne sert à rien de se donner des grands airs quand on sait pas se battre, Mr le Vampire...Moi qui croyais être tombé quelque chose d'autre de plus valeureux qu'un terrien...Je suis déçue
Et c'est l'air désolée qu'elle recula vers le bureau pour décoincer sa hache puis s'avança vers lui, elle se mit à genoux, l'air impassible, et lui enfonça sa sucrerie dans la bouche. Elle déchira ensuite sa chemise et haussa sa hache en soupirant
-Et maintenant je vais arracher ton cœur pour te libérer de ce corps et que tu retourne dans les profondeurs de l'enfer...
Elle leva le bras, s'apprêtant à frapper sa poitrine.
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Celle-là, pour être secouée, elle est secouée! Pour lui sortir un "Monsieur le vampire", c'est qu'elle est d'une autre planète.
"Un terrien? tu espérais trouver quoi, espèce de malade? Ta déception tu peux te la... groupmph!"
Cette onomatopée est le seul son qui lui vient, tandis que l'autre cinglée lui enfonce son sucre d'orge dans la bouche. C'est pour l'empêcher de hurler! Il comprend quand il voit la hache remonter. Il y a quelques secondes avant que... qu'elle lui arrache le coeur. Ouais ben, sa version de Dracula, elle se la jouera un autre jour! Rassemblant toutes ses forces, il serre le poing droit et le lance du plus violemment possible en avant, vers cette poitrine qu'elle a laissé à découvert en levant sa hache. Il se moque de lui broyer un sein avec cette violence; c'est sa propre survie qui est en jeu.
Et son poing claque avec un bruit assourdissant dans le silence ambiant, amplifié par l'élan que prend le corps de son adversaire sous la force du coup. Le vagabond recrache aussitôt l'infâme sucrerie.
"Ah ouais, on ne sait pas se battre" lance-t-il, véhément en se mettant à genoux.
"Je ne me bats pas contre des femmes; mais, toi, je ne suis même pas sûr que tu en sois une" poursuit-il, en parvenant à se mettre debout.
"Et, sitôt que je t'aurai chopée, je vais vérifier ce que tu as sous ta culotte!" éructe-t-il en saisissant ds morceaux de câble tombés à terre, liens rêvés.
"Quand je t'aurai bien labouré le cul, tu me diras si tu es toujours aussi déçue" persiffle-t-il en avançant, grimaçant de son bras entaillé et de son arcade fendue, le regard noir de haine, les poings serrés par cette rage folle et incontrôlable.
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Dans une dernière tentative, l'homme élança son poing vers elle. Minako reçu le coup en plein dans la poitrine, partie sensible. Elle ouvrit grand les yeux, le souffle coupé, le temps sembla s'arrêter une fraction de seconde. Elle lâcha sa hache qui tomba entre elle et lui et tomba en arrière. Puis tout repris, l'homme se releva en crachant toute sa haine,
-Ah ouais, on ne sait pas se battre. Je ne me bats pas contre des femmes; mais, toi, je ne suis même pas sûr que tu en sois une. Et, sitôt que je t'aurai chopée, je vais vérifier ce que tu as sous ta culotte! Quand je t'aurai bien labouré le cul, tu me diras si tu es toujours aussi déçue"
Il avançait vers elle, des câbles dans les mains. Elle recula en s'aidant de ses bras, ne pouvant utiliser ses pieds car avec les rollers, elle ne pouvait pas se relever directement. Les yeux légèrement écarquillés, elle commençait à appréhender. Elle chercha de quoi se défendre autours d'elle, rien ! Elle le regarda encore, il avait l'air terriblement sombre et haineux.
-Euh...ah..mince...
Mais pourquoi donc était-il si en colère ?? Il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat ! Une entaille et une petite plaie ouverte à l'arcade...Elle jeta un coup d'oeil à la porte, avait-elle le temps d'avancer à genoux jusqu'à là et se relever ? Elle en doutait et même elle sentait qu'elle allait avoir chaud aux fesses...
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D'un geste rapide, le Vagabond essuie du revers de sa manche gauche le sang perlant de son arcade. Mais, si le sang disparaît, ça tire sur son autre plaie, et il pousse un cri de douleur. Énervé, il arrache sa chemise blanche tachée de sang rouge vif sur ce blanc si pur pourtant. Mais, après tout, ce sera mieux d'être torse nu pour s'occuper de cette petite peste. Et c'est en jetant la chemise à terre qu'il aperçoit la hache, et la ramasse. Une arme dans une main, de quoi ligoter dans l'autre, c'est une chance inespérée.
« Alors, mademoiselle la passionnée de vampires, on fait moins la fière ! »
Il ricane, sûr de son ascendant désormais.
« Un geste de travers, et je me sers de ta hache ! Mais, si tu sais te montrer compréhensive, je saurai être clément. Comme je ne suis pas aussi stupide que tu le penses, je vais néanmoins utiliser ces bouts de câble pour t'éviter de t'enfuir. »
Mais son bras le fait trop souffrir. Il doit stopper les saignements. S'éloignant de sa proie, tout en la gardant à l’œil, il farfouille dans l'armoire métallique à moitié déglinguée, et en extrait un bout de tissu blanc apparemment propre et, comble de chance, un flacon d'alcool. Ça ira pour cautériser.
« Relève-toi, débrouille-toi avec tes trucs à roulettes. Tu vas venir poser un peu d'alcool sur cette plaie au bras que tu m'as faite, et attacher le torchon dessus. Et, si tu fais le moindre faux-mouvement, je te plante ta propre hache dans la tête. Tu vois, je te laisse une chance de te racheter ; alors, ne la laisse pas passer. »
Sa voix s'est un peu atténuée de colère, il maîtrise la situation et ça l'apaise. Il se prend même à regarder son adversaire d'un soir. Ses yeux sont vifs malgré la situation et sa longue chevelure lui donne un certain charme. Et, à terre, sa sorte de jupon à moitié relevée lui donne même un petit air provocateur, à condition qu'on ne regarde pas les rollers. Tiens, il se demande même si ça donnera une agréable impulsion aux hanches s'il la prend debout en faisant aller ses rollers, et ça lui donne un petit sourire.
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L'homme nettoya avec son bras sa plaie au dessus de l'oeil et finit par déchirer complètement sa belle chemise blanche, tâchée de sang. Il se pencha ensuite pour prendre la hache de Minako,
-Alors, mademoiselle la passionnée de vampires, on fait moins la fière !Un geste de travers, et je me sers de ta hache ! Mais, si tu sais te montrer compréhensive, je saurai être clément. Comme je ne suis pas aussi stupide que tu le penses, je vais néanmoins utiliser ces bouts de câble pour t'éviter de t'enfuir.
Elle le fixa, même elle comprenait que toutes tentatives de fuites étaient stupides. Elle ne le quitta pas des yeux, il alla apparemment chercher de quoi se soigner dans l'armoire métallique ouverte, il sembla trouver son bonheur,
-Relève-toi, débrouille-toi avec tes trucs à roulettes. Tu vas venir poser un peu d'alcool sur cette plaie au bras que tu m'as faite, et attacher le torchon dessus. Et, si tu fais le moindre faux-mouvement, je te plante ta propre hache dans la tête. Tu vois, je te laisse une chance de te racheter ; alors, ne la laisse pas passer.
Son ton était autoritaire mais pas aussi agressif que tout de suite, les yeux ronds, elle se relève non sans peine et s'avance vers. Bien sûr, elle avait déjà perdue des combats, même si ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé...Jusqu'à maintenant. Elle avait l'habitude que ses adversaires se vengent en la frappant ou en la torturant, mais elle n'avait jamais eu à les soigner...En même temps elle se demandait s'il était sérieux tout de suite et s'il allait vraiment la toucher.
Elle s'approcha donc et prit l'alcool et le tissus avant de verser le liquide dessus
-Attention..
Elle appliqua le tissus sur l'entaille pour la nettoyer puis fit un bandage avec en serrant fort, par pour lui faire mal, non, mais elle avait l'habitude de se soigner et faisait ça pour arrêter le saignement continuel et rendre un peu de force au membre, inconsciemment...
-
« Attention » le contact du liquide piqua sa plaie.
« Fais gaffe, espèce de conne ! » éructe le vagabond, serrant le manche de la hache, avec une soudaine envie de décapiter cette abrutie.
Mais il se ravise aussitôt. Elle l'avait prévenu avec une voix toute douce, elle frôle sa plaie avec la même douceur, elle applique avec délicatesse un bandage. Et, même si elle serre fort, il n'y a pas de violence.
Il s'apaise alors. Il la regarde faire, ses mains sont délicates, ses gestes sont précis. Qui se cache derrière cette foldingue ? Il y a quelques minutes, elle était prête à lui fracasser la poitrine à coups de hache pour extirper le cœur comme dans il ne sait quel rituel. Et là, elle fait montre d'une douceur toute féminine. D'ailleurs, c'est comme si son bras gauche reprenait aussitôt de la vigueur. Doucement, il pose sa main droite sous le menton de cette infirmière improvisée, et le relève pour la regarder les yeux dans les yeux.
« Merci. Même si c'est toi qui m'a fait ça, merci. »
Il a envie de voir autre chose que ses yeux exorbités quand elle chassait le vampire, envie d'entendre d'autres mots que ces histoires de vampires justement. Bon, il avait envie de se la faire, et ça, ça ne change pas. Mais, vu l'effort qu’elle vient de faire, il en fera un aussi.
Et pas question de quitter la hache des mains ; il n'a quand même aucune certitude quant à sa réelle bonne volonté.
Il vérifie les morceaux de câble qu'il a entre les mains :
« Mais pas question de te laisser fuir, quand même. Avec ça, je serai tranquille ; tu ne risqueras pas de t'enfuir. »
Puis, saisissant sa chemise maculée de sang, il ajoute :
« Et, avec ça dans la bouche, tu ne risqueras pas de beugler pour ameuter tout le voisinage ! »
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-Fais gaffe, espèce de conne !
Holà, fallait qu'il se calme le grand énervé ! Elle y était allé assez doucement, l'alcool brûle un peu, c'est normal ! C'est pas sa faute !
Mais l'homme sembla ce calmer et...regretter ses paroles ? Il lui releva le visage, plongeant ses yeux bleus d'en le sien
-Merci. Même si c'est toi qui m'a fait ça, merci. »
Minako ouvrit un peu plus les yeux, en rougissant légèrement. Jamais, jamais on ne lui avait démontré la moindre gratitude, la traitant toujours de folle alliée. De plus avec cette proximité il faisait encore plus bel homme...
Cet instant calme ne dura pas non-plus éternellement et il reporta attention sur les liens qu'il avait
-Mais pas question de te laisser fuir, quand même. Avec ça, je serai tranquille ; tu ne risqueras pas de t'enfuir.
Il saisit ensuite sa chemise tâché de sang
-Et, avec ça dans la bouche, tu ne risqueras pas de beugler pour ameuter tout le voisinage !
Elle hocha doucement la tête, elle admettait avoir perdu, mais ne s'attendait pas à ça
-Ah..alors vous allez vraiment le faire..
Il n'y avait pas de peur dans sa voix, elle était simplement perplexe et un peu éperdue, elle cligna des yeux
-Vous me rendrez ma hache après ? Vaut mieux être armé là d'où je viens...
Puis lentement elle leva les mains jointes devant elle, en signe de soumission
-
"Ah... alors, vous allez vraiment le faire."
La folle a un air tellement apeuré que le Vagabond marque un temps d'arrêt. Est-ce une nouvelle ruse de sa part? Vu comment elle est secouée, il n'y aurait guère de surprise; mais, en même temps, elle semble avoir une telle sincérité. Et puis, ce serait mieux de la culbuter avec son consentement!
"Comment pourrais-je te faire confiance, alors que tu voulais me tuer à coups de hache?"
Et justement, à propos de cette hache dont le vagabond ressent encore le tranchant dans le bras gauche.
"Vous me rendrez ma hache après? Vaut mieux être armé là d'où je viens..."
Alors, là, c'est la stupéfaction totale. Mais l'inquiétude aussi. Elle ne viendrait donc pas de l'asile; sinon, ils ne lui laisseraient pas sa hache, car elle n'est vraiment pas en plastique.
Le vagabond voulait juste passer une bonne soirée, de la bouffe, de la picole, de la baise. Il ne voulait pas se prendre la tête, mais il a envie de savoir. Cette folle a peut-être un peu de bon sens, quand même.
"Et serait-il indiscret de te demander d'où tu viens? Ca a l'air si dangereux. En plus, tu parlais de vampires!"
Cette fois, il n'y a aucune arrière-pensée dans ses mots. Même s'il a toujours la hache et les câbles en mains, il a un peu baissé sa garde.
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L'homme parut déconcerté et surpris parce qu'elle venait de déclarer. Ah oui, c'est vrai. Terra est un monde vraisemblablement plus sauvage que celui-ci..Même si la vie sur terre n'est pas particulièrement douce, enfin pour tous ceux qui ne se plie pas aux règles, et même eux ont des soucis qui pour Minako étaient...futiles et incompréhensibles...Enclavés dans une politique compliqué et restrictives, ils se mettent eux-même dans un bourbier dont il y a vraisemblablement aucunes issus...Ils visent la liberté et l'égalité mais s'enferment dans des tonnes de règles et de lois totalement contradictoires avec ses objectifs !
Enfin bref, elle trouvait ça tout simplement pitoyable mais après tout elle n'était qu'une pauvre folle donc n'en avait que faire...
-Je viens d'un endroit que vous ne pouvez, sans doute, pas connaître...Un monde parallèle au votre, avec de vrais danger à l'état brut
Elle haussa les épaules,
-C'est vrai qu'il y a peut-être moins de vampires que je ne le prétend mais..
Elle lui montra son coude en relevant la manche de sa veste, des marques de dents avec des canines avaient laissé leurs traces. Minako ne savait plus si c'était vraiment un vampire qui lui avait fait ça...il lui semblait que ça remontait à longtemps mais elle ne se souvenait plus de quand exactement...En tout cas, ce n'était pas un humain ordinaire qui lui avait fait cela.
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A part son idée farfelue de lui trancher la poitrine pour prélever son coeur, cette folle n'a pas que des défauts; elle parle même de manière structurée. Certes, son discours est farfelu; elle viendrait d'un autre monde, une autre planète, ou quelque chose comme ça. S'il n'y a que ça pour lui faire plaisir, le Vagabond partagera son intérêt.
Ca le fait néanmoins hésiter. Le plus simple serait de l'attacher avec les bouts de câble et de tirer un coup. Après, il verrait ce qu'il en fait, mais le plus sûr serait de la tuer avec sa propre hache et de laisser son cadavre bien caché dans cet atelier abandonné. Qui se soucierait d'une telle tarée? Il devrait même être décoré d'en avoir débarrassé l'humanité.
Pourtant, elle l'apitoierait presque.
"(...) il y a peut-être moins de vampires que je ne le prétends..."
Hélas, de ce côté-là, rien à espérer! Du moment qu'elle ne le prend plus pour un vampire, il devrait courir moins de danger. Mais, quand elle lui montre son bras balafré d'une morsure impressionnante, il en reste coi. Non par la taille de la trace, mais par le dessin; il y a encore des trous symétriques d'incisives, et des traces définies de canines. Mais le pire est que la forme correspond à une mâchoire humaine.
"Tu plaisantes! Ca n'existe pas les vampires, ce n'est que dans les livres."
Il veut se persuader qu'elle nage en plein délire. Lui-même se demande s'il n'est pas en plein cauchemar, mais sa blessure le lance soudain avec violence, et il pousse un cri de souffrance en grimaçant à l'appui. Pourvu que cette folle n'ait pas profité de le soigner pour lui injecter du sang vampirique! D'ailleurs, même s'il a envie de se la faire pour passer le temps, est-ce qu'il ne risque pas une contamination? déjà que sa raison commence à être contaminée par ses délires...
-
"-Tu plaisantes! Ca n'existe pas les vampires, ce n'est que dans les livres.
L'homme cria de douleur en s'appuyant, apparemment, sa blessure le lançait
-Calmez-vous, sinon votre blessure va s'aggraver. Pourquoi les humains ont toujours une réaction violente dès qu'on chamboule leur petite bulle de réalité ??
Elle soupira
-Moi qui vous prenez pour quelqu'un de plus valeureux que les autres.
Elle eut un air peiné en rebaissant sa manche, elle trouvait ça assez pitoyable en fait.
-Et puis, de plus, les vampires ne sont pas que dans les livres, ils sont présent dans toutes vos cultures et depuis des lustres
Elle s'approcha doucement
-Reprenez votre souffle et fermait les yeux, soufflez bien..
-
« Moi qui vous prenais pour quelqu'un de plus valeureux que les autres. »
La phrase lui fait instantanément oublier toute douleur ou presque. Voilà quelques minutes qu'elle allait le tuer à coups de hache, et maintenant elle parle de sa supposée bravoure. Pas de doute, il doit être dans l'un de ces comptes farfelus, à mi chemin entre rêve et cauchemar, rêve parce qu'il est seul avec une nana un peu foldingue mais pas trop mal et dans un endroit parfaitement isolé, cauchemar parce qu'elle est tellement barrée qu'elle délire gravement sur les vampires et aussi parce que sa blessure lui fait quand même mal.
« Les humains, quoi ? Et toi, t'es quoi ? Pas humaine ? »
La phrase est sortie, à nouveau agressive d'intonation. Mais il s'en veut aussitôt, et la regarde, presque avec attendrissement, pour la première fois. Mis à part sa tenue et ses propos, elle serait plutôt mignonne. Mis à part sa hache et ses envie de le trucider, elle serait sans doute d'excellente compagnie. Peut-être son esprit s'est-il juste enfui dans des ailleurs où elle est heureuse, et que, s'il l'y accompagnait, elle en serait plus heureuse encore.
« Tu as peut-être raison ; je croyais que les vampires n'étaient que des inventions. Mais, même s'ils existent vraiment, je n'en suis pas un. Il ne te reste plus qu'à m'en montrer... »
Il se veut, cette fois, apaisant et rassurant. Entrer dans son jeu ou dans sa folie, peu importe. A sa manière, il est seul au monde. A sa manière, elle est seule hors monde.
Et peut-être qu'ils pourraient rompre ensemble leurs solitudes réciproques.
D'ailleurs, elle semble avoir perçu cet adoucissement.
« Reprenez votre souffle et fermez les yeux (...) »
Il s'apaise et elle l'apaise ; il ferme les yeux, détendu, en confiance.
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Bien que ça première réplique soit assez...agressive, elle eut juste un petit mouvement de recule
"-Je suis humaine aussi, enfin je crois, mais je suis une terranide.."
Mais, pour la seconde fois et plus apparent cette fois, son regard s'adoucit d'un coup, la regardant. Elle plongea avec fascination dans ses yeux, presque gêné en rougissant, sentant son regard sur elle. Elle détourna la tête, on ne l'avait jamais regarder ainsi, aussi longtemps et avec autant d'insistance.
"-Tu as peut-être raison ; je croyais que les vampires n'étaient que des inventions. Mais, même s'ils existent vraiment, je n'en suis pas un. Il ne te reste plus qu'à m'en montrer..."
Pas sûr, vu la réaction qu'il venait d'avoir juste avec la marque de la morsure...
Il suivit ses conseils et sembla se calmer, la tension dans la pièce retomba. Elle écouta un instant le silence, briser par le souffle de l'homme qui s'apaisait doucement. Elle le fixa, en fait il était vraiment beau et...séduisant ? Elle n'avait pas l'habitude d'avoir ce genre d'attirance envers qui ce soit.
Elle s'approcha et posa sa main sur son épaule, intacte, son coeur battait plus vite. Puis elle posa son front dessus. Minako, en plus de son apparence et de sa taille, se comporte un peu comme une enfant...ou une folle, selon les points de vus. Quoiqu'il en soit, elle ne se pose jamais trop de questions et agit par instincts et envies, et là, elle avait envie physiquement de cet homme, pas comme les autres.
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Terranide chassant les vampires, il faudra faire avec, inutile d'en discuter pendant de longues heures. De toutes façons, Stephen n'est pas là pour tenir salon ! Il aimerait ne pas passer la nuit seul et, à défaut de grives, autant se contenter de merles. L'endroit n'a rien de romantique, mais il a le mérite d'être éloigné de tout, et meublé autrement qu'un simple bureau d'accueil.
Il la regarde, la détaille presque ; si ce n'étaient ses propos farfelus et sa tenue fantasque, elle serait très mignonne. Non, pas pour se marier ; c'est fini tout ça ! Enfin, pour un petit bout de chemin, pour occuper ses nuits à Seikusu. Au moins pour une nuit, celle-ci justement. Demain matin, il verra quoi faire, si elle ne l'a pas découpé en morceaux pendant son sommeil.
« Ça te va bien d'être toute douce ainsi », il ne pensait pas que sa phrase aurait un tel effet, et la main puis le front de l'inconnue, se posant sur son épaule, viennent comme en écho.
Instinctivement, il en oublie sa douleur, la blessure qu'elle lui a causée, passant la main dans ses cheveux ; ce n'est plus la rencontre de hasard d'une folle et d'un errant dans un taudis lugubre, et il flotte dans la pièce un étrange parfum de total désir, pas bestial mais touchant, comme si leurs solitudes s'étaient rencontrées pour venir s'oublier ici.
Stephen passe la main dans les cheveux de cette douce compagne, empêtrant ses doigts dans les colifichets et autres fanfreluches. Elle n'a plus sa hache et semble même avoir capitulé ; il lui serait si facile de la violer sur place, mais tout sentiment de violence s'est enfui. Cinglée elle est sans doute, mais femme elle est encore plus sûrement. « J'ai envie de toi, simplement de faire l'amour avec toi », les mots sont sortis comme une évidence, comme un appel aussi.
Si elle est aussi barrée avec tous les hommes, il doit y avoir longtemps qu'aucun ne l'a touchée. Et Stephen a envie de lui faire rattraper le temps perdu...
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L'homme passa des doigts dans les cheveux de Minako, elle ferma les yeux. C'était très agréable et elle se sentait bien...Apaisée. Elle respira profondément , il y avait un quelque chose dans l'air de doux, de calme et c'était la première fois qu'elle sentait cela. Elle vit toujours à cent à l'heure, sa vie n'est que recherches, course-poursuite et coups de hache. Une course continuelle, elle en a même oublié depuis combien de temps...
Il parle d'une voix douce et profonde, il a envie de...lui faire l'amour ?? Elle releva la tête et recula en ouvrant grand les yeux, surprise
- Faire...faire l'amour ..??
Répète-t'elle d'une voix incrédule et légèrement apeurée. Apeurée, car c'est une chose qu'elle ne connait pas. Elle s'est déjà faite violée, une ou deux fois, mais rare sont ceux qui en ont même envie, avec elle et ses propos délurés rajouté à sa tenue farfelue.
Elle regarda autours d'elle, totalement perdue, elle ne sait absolument pas ce qu'elle doit faire, ce qu'elle peut faire...Son regard se pose un instant sur la porte, la peur de ce terrain inconnue lui donne envie de fuir mais...Une autre part d'elle, l'envie de découvrir, l'en empêche. Elle ne sait plus où poser son regard, sa respiration s'accélère légèrement, un peu en panique. Confuse, elle balbute
-Qu...qu'est-ce que vous allez me faire ??..Qu'est-ce que...je dois...faire ?