Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Don le mardi 27 janvier 2009, 21:40:08
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Même les méchants doivent manger un jour. Et don était un méchant qui était bien affamé, ça faisait un moment qu'il était occupé avec ses diverses affaires et n'avait pas le temps de prendre un break, il profitait de ce jour apparement normal ou aucune jolie fille n'allait lui tomber dessus pour remplir son garde manger, car après tout il avait bien besoin de ça aussi. Le marchand d'esclave avançait dans la foule de japonais qui le regardaient, Don non seulement était incroyablement grand, pour un européen, mais il était européen également, et dans une foule de japonais, il avait trois têtes de plus que tout le monde. C'était rigolo. Il y avait également un écart d'un bon mètre autour de lui quand il avançait, car Don ne se contentait pas de faire près de 2mètres de haut, il avait sur le dos 150 kilos de muscles et tordait des barres de fer comme si il s'agissait de vulgaires bretzel. Il avait la peau ambrée ainsi que des cheveux et des yeux noirs comme le charbon, sa peau bronzée montrait de toute évidence qu'il était étranger, il ressemblait a un brésilien. Mais si les gens savaient, ils seraient loin du compte...Hah.
Bref, est ce que ça n'allait pas casser le mythe?Non, pas qu'il le sache. Après tout il n'allait quand même pas mourir si ses contacts dans les diverses mafia de Seikusu le voyait remplir son panier de boites de conserves, le meilleur pour conserver longtemps tout. Il acheta des choses diverses et variées, pour lui, il fut tenter d'acheter également pour ses esclaves mais Don n'était pas stupide, il allait passer a la caisse, et si les gens voyaient des objets louches, ils allaient se poser des questions, ce n'était pas grâve. Don avait acheté également un poulet grillé entier qu'il comptait manger en rentrant, avec les sous qu'il gagnait par ses affaires il pouvait se le permettre, de son sac en papier émanait un doux parfum de viande rotie qui viens juste de sortir du four, de quoi faire fondre n'importe quel passant affamé. La vie réussissais toujours aux enfoirés se dit Don alors qu'il arrivait aux caisses et sortait son porte-monnaie pour payer. Il savait se lever tôt pour attraper l'avenir et bien que ses méthodes soient répréhensibles, eh, la vie était cruelle, chacun survivait comme il pouvait.
Qui plus est il n'était pas si méchant que ça. Car après tout la loi de Terra autorisait l'esclavage, il n'était donc qu'un honnète marchand qui faisait son travail, les gens n'allaient pas lui repprocher d'aimer son travail non?A la bonne heure. Don aimait beaucoup son travail, ses esclaves une fois formatées étaient d'accord pour l'approuver, il faisait toujours très bien les choses, ou bien il ne les faisait pas. Il avait toujours un plan, une marche a suivre, un moyen précis d'arriver a ses fins.
Alors qu'il sortait des caisses il arracha une cuisse du poulet et commença a la manger tout en se dirigeant vers la sortie du super marché.
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C'était un joli après-midi de 12 Juin. Dans le supermarché, l'ambiance rendait plutôt mal à l'aise la pauvre fillette: ca faisait 3 heures qu'elle était restée debout derrière son stand de limonade bon marché, en essayant d'accoster les clients pour pouvoir vendre quelques bouteilles, mais rien à faire: ca n'allait pas. Armelle n'avait vraiment pas le sens des affaires...
Tout du contraire qu'une autre personne. Il faisait environ 29° centigrades à l'extérieur, et même dans l'ombre du parc à caddies, Armelle avait du mal à supporter la chaleur. De plus, étant une habitante de la Maison, cette vieille baraque abandonnée où elle habitait avec les autres enfants, elle avait eu du mal à se procurer des vêtements en conséquences: un chemise autrefois blanche qui étais devenu gris pâle, un cadeau d'un des plus grand de la Maison, le vêtement étant trop grand pour elle elle flottait, et les manches étaient bien trop longues. Mais ca ne l'avait pas empêchée d'ouvrir quelques boutons de la chemise pour éviter de se sentir comprimée...
Même si elle le désapprouvait, elle s'était vue porter un minishort en jeans, un cadeau d'une adolescente de la Maison qu'elle considérait comme sa "grande soeur", en quelque sorte. C'était un minishort en jeans qui lui avait servi pendant longtemps pour échapper aux policiers quand elle allait voler sur les marchés, pour apporter de la nourriture aux enfants.
D'ailleurs, ces enfants, elle en avait deux avec elle. Benjamin, 7 ans, et Manon, 8 ans. Ils avaient tenu à accompagner celle qu'ils appellaient "grande soeur" et l'avaient aidée à fabriquer ce stand bancal de limonade.
" Il est déjà 2 heures de l'après-midi, et on as toujours rien vendu... "
" Armelle, j'ai faiiim ! "
" Allez Benjamin, je sais bien ça. Tout le monde as faim. C'est pour ça que j'essaie de vendre de la limonade, tu comprends ? "
Elle lui fit un doux sourire, avant de se tourner vers la porte automatique: un grand homme bronzé venait de sortir, alors qu'elle ne l'avait même pas vu rentrer, et l'odeur se fit percevoir immédiatement par son odorat pas si extraordinaire: l'odeur de poulet... Son ventre en gargouilla affreusement et, essayant d'oublier ça, elle se releva et agita du bras en direction de l'européen qui devait faire au moins 2 mètre, au bas mot. Elle ne faisait vraiment pas la fière du haut de son 1m58.
" Monsieur ! Monsieur ! Il fait chaud, venez donc goûter un peu de limonade ! "
A désespoir de cause, Armelle devait bien tenter n'importe quoi pour attirer le client.
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Don avait tôt fait de sortir de la superette que déjà on l’abordait. Décidément la rançon de la gloire (Et du poulet rôti) n’était plus a suspecter. Le marchand d’esclave tourna la tête vers le stand de limonade. Ah, c’est vrai qu’il faisait bien chaud, mais Don a la peau basanée aimait ce qui était chaud…Sans ambigüité, c’était pour ça qu’il mangeait un poulet rôti là om un humain normalement constitué aurait mangé de la glace. Qu’importe, il n’était pas d’ici de toute façon, les japonais s’offusqueraient de le voir manger aussi grossièrement dans la rue mais franchement c’était le cadet de ses soucis, pas plus gros que son petit orteil auquel il ne prêtait pas le moindre intérêt. En revanche ce qui se ramenait au bout de la rue attirait son attention, il tourna la tête pour regarder de loin une jeune fille très bien faite dans des vêtements un peu trop courts l’interpeller et lui demander si il n’avait pas soif. L’homme massif avait les yeux rivé sur elle mais ceux-ci étaient cachés par sa crinière de cheveux crépus. Lui donnant l’air de regarder sans regarder.
On dirait qu’il n’aurait jamais l’occasion de se reposer…Décidément le devoir l’appelait qu’importe où il était et il y avait bien des jeunes femmes qui avaient encore besoin de son « aide ». Si par aider on voulait bien sur dire « Réduire en esclavage » bien sur. Maintenant au risque de le répéter il n’était pas méchant. En comparaison avec ses collègues, il était même le plus gentil des marchands d’esclaves de Nexus, a savoir que ses marchandises arrivaient toujours au client sans avoir été malmenées (Ou un minimum) avec toutes leur dents, leur nez non aplati, tous leurs membres, et une soumission sans borne. Ce qui était il fallait l’avouer un miracle pour un vendeur d’esclave de Nexus. Oh et puis, ça ne sert a rien de se justifier, ce qui arrivera arrivera, que cette petite qui avait eu le malheur d’attirer son attention le veuille ou non c’était déjà trop tard pour elle. Il évalua un peu, avec elle se trouvait deux enfants, tout dépendrais de la manière dont cela allait se passer mais elle ne les abandonnerait surement pas pour partir avec lui.
Pas grave, il avait un plan, et ça ne le dérangeait pas de prendre les petiots avec lui, le garçon il pouvait en avoir un bon prix auprès de ses receleurs et la fille aurait surement beaucoup de succès auprès des bons nobles quand a l’adolescente, il se la réservait. Tout ce dialogue mental dura quelques secondes a peine, Don s’approcha du stand, un petit stand de limonade minable et s’accroupit au niveau de l’adolescente pour qu’elle puisse voir son visage, il lui demanda.
« Bien sur, combien est ce ? »
Fit il en observant les réactions, il finit par demander
« Vous êtes installés devant le centre depuis longtemps ? Pourquoi vendez vous cette limonade ? »
Pour susciter plus d’intérêt de la part des trois vendeurs il commença a ouvrir son portefeuille ou des liasses de billets étaient clairement visibles
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L'inconnu tourna bien évidemment la tête, et Armelle put le distinguer plus clairement: un homme qui d'âge plutôt mur aux cheveux mal faits en bataille autour de sa tête, cachant ses yeux dans l'ombre crée par sa tignasse noire et brune. Cet homme bronzé était sans l'ombre d'un doute sûrement pas un japonais, peut-être un européen, un africain du nord ou un sud-américain, si elle se souvenait bien des rares cours de géographie qu'elle avait retenu.
Ses grand yeux noisette le fixaient d'un air un peu surpris en constatant la taille et la carrure de l'homme. Sûrement un sportif, ou un déménageur, quelque chose comme ça. Bref, quelqu'un qui valait mieux avoir avec soi en cas de coup dur... Et les coups dur, elle s'y attendait. Ce n'était pas pour rien qu'Armelle avait pris Benjamin et Manon avec elle...
Lui offrant un radieux sourire, la jeune fille s'inclina fortement en avant en tenant son chapeau de paille dont le tissu bleu flottait doucement au vent, et elle déclara d'un air heureuse:
" C'est 25 cents monsieur ! "
Elle continua de sourire, visiblement aux anges d'avoir enfin un client qui s'y intéressait. Pour une fois, il y avait au moins quelqu'un de bon dans cette foule de gens pressés et désagréables, même si après tout elle ne leur en voulait pas: ils avaient autre chose à faire, probablement. Grave erreur que de croire cet homme basané gentil...
L'homme a la peau foncée lui posa une question, sur le coup elle s'étonna: c'est rare que l'on pose ce genre de question, mais elle se fit un grand plaisir d'y répondre en pointant son index sur son menton, les yeux ailleurs, en se tenant le coude.
" Eh bien, on vient de s'installer ce matin. On essaie de ramasser de l'argent pour pouvoir acheter à manger aux enfants avec nous. "
Elle montra Benjamin et Manon avec un sourire, la fille était très timide tandis que le garçon arborait un sourire fier. Qui d'ailleurs s'était transformé en envie en voyant les gros billets du portefeuille de Don, ce qui interloqua Armelle: jamais un ouvrier aurait autant d'argent. Il devait probablement sagir d'un grand sportif.
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Un sportif, on pouvait dire ça comme ça, si on considérait la chasse a l'homme comme un sport bien sur. Et on pouvait puisque c'était autant cérébral que physique. Don avait reçu un corps comme celui ci c'était pour l'exploiter, aussi il n'avait pas eu peur de se muscler. Il ne savait pas se battre, mais sa force était généralement suffisante pour étaler n'importe quel expert. La force brute, ce n'était pas son unique méthode, pour se procurer sa "marchandise" il avait également suivi beaucoup de cours de théatre et étudié la psychologie, la sociologie, et autres trucs en logie, bref, en rencontrant une personne il pouvait dire quelque chose simplement en la regardant dans les yeux, hors, bien que ça soit presque impossible de regarder Armelle dans les yeux a cause de sa poitrine, Don y arrivait très bien. Pourquoi?Parce que garder une attitude désinteressée était une des clefs pour ne pas passer directement pour ce qu'il était, Don se persuadait qu'il aurait tout le temps pour examiner sa marchandise une fois qu'il l'aurait mis en sécurité, il regarda les deux gamins avec un sourire bienveillant.
Oui, Don était très fort pour paraître ce qu'il n'était pas, et le démon qu'il était, elle lui demanda 25 cents, il rit interieurement en pensant que décidement, au prix auquel il allait payer Armelle, elle était vraiment donnée, il ne se baladait normalement qu'avec des coupures de 500 mais Armelle avait de la chance, il venait de faire les courses et il avait donc de la monnaie, et au lieu de lui donner 25 cent il lui donna un bon gros euros. Il aurait bien sur, pu lui donner la liasse de billet entière, mais ce n'était pas dans les plans de l'esclavagiste. Si il se contentait de regler son problème en lui donnant de l'argent la petite ingrate lui filerais entre les doigts toute contente et sans demander son reste, non, il devait se montrer généreux, mais pas assez pour qu'elle achete de quoi bouffer a ces marmots. Ainsi Armelle restait nécéssiteuse, et ils pourraient négocier convenablement. Il fomentait déjà de nombreux plans pour s'emparer de la jeune fille sans aucun problème. Don se mit néanmoins a reflechir. Bien sur, il serait facile de la ramener chez lui et là elle serait perdue pour de bon...Il fallait quelque chose de plus risqué.
Son analyse psychologique lui donna ça:Ils étaient encore des enfants, la petite, bien que mature, n'avait pas 18 ans, et ils vendaient pour acheter de quoi manger:il était évident que soit: Ces mineurs avaient des parents qui se souciaient peu d'eux, soit ils avaient fugué, et dans les deux cas ça l'arrangeait beaucoup.Parce qu'une chasse dont on connait le vainqueur a l'avance n'est pas interessante. Il fallait un peu de suspens...Il avait bien une idée...Don eut un large sourire qui sembla être un sourire emerveillé devant la naïvetée de ces enfants et leur innocence. C'était tout a fait ça. Car Don allait surement beaucoup s'amuser aujourd'hui.Il saisit la limonade et répondit avec un sourire radieu a l'enthousiasme de la jeune fille.
"Vraiment?Vous avez bien du courage a vendre de telles choses dehors..."
Fit Don avec un sourire alors qu'il plissait soudain des yeux, l'idée était arrivée et il tapotta la tête de la petite fille gentillement
"Vous êtes une grande soeur très courageuse, prenez soin des petits!"
Fit Don avant de s'éloigner avec la limonade pour disparaître au coin d'une ruelle, là il cracha le peu de Limonade qu'il avait ingurgité pour son jeu d'acteur et jetta le gobelet a la poubelle, il n'aimait pas le sucré. Il sortit son portable et appella rapidement un numéro
"Allô Romano?Ici Don. Je crois que tu me dois une faveur non?Voilà ce que tu va faire."
Avoir ses contacts dans les sociétés les plus vereuses de la ville avait ses avantages. Quelques minutes après, trois vigiles sortaient du super marché et se dirigeaient vers le stand de limonade d'Armelle
-Mademoiselle veuillez me suivre, emmenez ces enfants avec vous.
-Il est interdit de vendre devant notre établissement c'est la loi.
Armelle avait deux solutions, fuir, ou suivre les hommes...
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Elle continua de le fixer, dans le silence le plus complet. On aurait dit qu'elle était obnubilée par la pièce que sortait Don de son portefeuille, comme si son regard était attiré par ça et uniquement ça. Non pas parce que l'envie la prenait ou l'avarice, simplement c'était le premier euro symbolique de cette journée. Et même si c'était vraiment rien, elle n'allait pas se décourager et ils finiraient par amasser assez d'argent pour pouvoir acheter quelque chose à ramener pour la Maison.
C'était encore loin du compte, mais un bon début somme toute. Elle accueillit la pièce dans la paume de sa main et la donna à Benjamin qui s'était mis à trépigner de joie dans le dos d'Armelle, le petit garçon fut vite réprimandé par Manon et se mis à bouder par simple jeu. Comme d'habitude.
Encore une fois, elle remercia la générosité de cet homme en le laissant prendre sa boisson et en s'inclinant fortement en avant en signe de respect, avec un grand sourire:
" Merci beaucoup Monsieur ! "
Elle se redressa, et se mit à réfléchir sur les paroles de Don...
*Du courage ?... *
Malgré tout elle ne laissa pas paraître ses soupçons et continua de sourire pour la bonne et due forme, on ne se mettait pas à douter d'un client bienfaiteur. Elle sourit toujours en le laissant lui caresser les cheveux d'un air protecteur, ce qu'elle apprécia intérieurement.
" Je le ferai, Monsieur. "
A peine le client eut-il disparut, quelques minutes plus tard les ennuis arrivaient... Armelle savait très bien ce qu'on allait leur reprocher et était prête à répondre de ses actes, seulement Benjamin et Manon eux, n'étaient pas d'accord et tiraient déjà sur le bras d'Armelle:
" Armelle, viens ! "
" Vite vite, ils vont nous attraper ! Armelle, donne le sifflet à hibou ! "
Il fallait bien les suivre, ils ne supporteraient pas ça. Sortant un appeau à hibou qu'elle avait caché - à contrecoeur - entre sa poitrine, elle le tendit à Benjamin et ils se mirent immédiatement à détaler. Les trois enfants allaient bien vite, seulement il était clair qu'Armelle avait bien plus de mal à cause de son problème hormonal et le manque de soutien-gorge étant, sa poitrine était très déséquilibrante et la forcait a ralentir si elle ne voulait pas tomber. Benjamin et Manon tiraient toujours sur ses bras en l'incitant à courir plus vite.
Benjamin sifflait de toutes ses forces dans l'appeau à hibou, étant le signe d'un "danger immédiat", et ils espéraient qu'un des enfants de la Maison entendrait ce signal pour tendre un piège à leurs poursuivants. Ils avaient imaginé ce système depuis longtemps, et ca leur avait bien servi: les jeunes dans la Maison étaient nombreux.
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La fuite c'était une des deux options probables a la suite des opérations. Elle n'était pas forcement préférable mais c'était celle qu'Armelle avait choisi, Romano était le bras droit du patron du magasin et il avait eu des problèmes a garder son emploi suite a une bavure un peu génante, il avait appellé Don qui avait réglé le problème en trois tour de mains ce qui lui avait vallu cette promotion, et ce qui avait également donné a Don le droit de réclamer une faveur auprès de celui ci. Il était le moment de se faire repayer. Don leur avait signalé les enfants a l'entrée du super marché ainsi que leur signalement, si ils avaient choisi de le suivre eh bien...Ils auraient découvert surement certaines facettes inconnues, mais la fuite était également une option amusante, parce qu'Armelle ne portait de toute façon pas de soutien gorge et de là où il était c'était agréable a voir. Don sourit. A la fuite il avait proposé cette solution a Romano: Le plan était simple, si jamais Armelle devait fuir...Voilà ce qui devait se passer le cas échéant, quelque chose de plutôt amusant.
Les vigiles s'étaient engouffré a la poursuite des enfants pour les capturer, et surement qu'Armelle ne tiendrais pas bien longtemps a ce rythme là, les vigiles étaient des adultes entrainés a ce genre de situations, et Armelle une jeune fille qui avait du mal a courir et se déséquilibrait, les enfants partant en avant et la laissant derrière. Don lui, se trouvait a une rue de ça et suivait l'histoire de la fuite d'assez loin pour ne pas être vu par les enfants, de toute façon, courrant trop vites et étant trop obsédés par leur fuite pour prendre en compte que quelqu'un les suivrait discrètement. Don avait tout prévu, a part peut être l'usage de l'appeau dont il ne voyait pas l'utilité...C'était comme un cor, ils appellaient quelqu'un a l'aide. Mais qui?Il l'ignorait completement, il essaya de remettre en place les pieces du puzzle, ces gamins étaient en fuite...Mais la fille ne ressemblait pas aux deux marmots. Elle n'était donc pas sa grande soeur...Mais quelqu'un qui était chargé de la protéger. malgré les mamelles dont était pourvue Armelle elle ne pouvait pas être leur mère, elle aurait eu ces enfants trop jeune le cas échéant.
Ce qui lui restait avec une organisation de marmot en fuites, mais c'était trop absurde, trop irrationnel et Don ne pouvait imaginer une telle chose. Qu'un tel repaire existe, ça serait impossible, irrationnel.
Quoi qu'il en soit les vigiles finalement réussièrent a attraper Armelle qui trainait a l'arrière en posant une main sur son épaule tandis qu'ils criaient
-Arrêtez vous maintenant avant d'avoir de gros ennuis!
Fit le vigile, montrant qu'il "détenait" Armelle, et que la course était terminée
-Hj-Ton post m'a donné une idée géniale :) par ailleurs j'essaye de nouer le contact avec toi par MP si tu pouvais me répondre pour que je t'en parle!Si ça passe on s'amusera comme des fous jte le promet :)-Hj-
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Armelle en avait peur mais c'était bien ça: elle ne pourrait pas leur échapper. C'était une des raisons qui l'avaient poussée à vouloir les suivres. Mais fort heureusement, si elle avait pris Benjamin et Manon avec elle, c'était de un parce que c'était ses protégés personnels mais aussi des enfants avec une très bonne intuition qui la sortirait de ce mauvais pas.
Ils venaient de foncer à travers toute l'allée principale du centre commercial, devant des passants qui hurlaient des jurons et autres vieilles personnes se mettre à radoter devant "ces jeunes voyous", surtout que certaines avaient été sévèrement offusquée en voyant la plus grande des trois poursuivies, et ce pour une raison bien évidente...
Elle sourit, et au final, après avoir couru à en perdre haleine et Benjamin avoir soufflé de toute ses forces dans l'appeau à hibou, elle lâcha ses mains, même si elle était tenue aux poignets.
" Laissez-moi. Je vais les laisser m'arrêter. "
" Quoi ? Non, Armelle, je veux que tu restes ! Continues à courir ! "
" Armelle, ne fais pas ça, ils sont méchants ! "
Elle continua de parler en courant, d'une douceur dont elle est une des rare à en savoir faire preuve.
" Ce n'est pas grave. Ils vont juste me poser des questions, et puis si vous arrivez très vite à la Maison, vous leur direz ce qui s'est passé. Je suis sûre qu'ils viendront me sauver. Mais si on ne se dépêche pas, ils n'auront pas le temps. Alors courez aussi vite que vous pouvez jusqu'à la Maison, moi je les empêche de vous poursuivre. "
" Armelle ! "
" Vite, Benjamin ! "
Elle les obliga à relâcher ses poignet, et s'immobilisa en les regardant s'enfuir en souriant d'un air bienveillant. Elle espérait que les enfants de la Maison arriveraient très bientôt...
Elle sentit une main se poser sur son épaule, et se retourna: on venait enfin de la rattraper.
" C'est bon, Monsieur. Vous m'avez attrapée. "
Elle ne perdit pas son sourire, car elle faisait confiance à Manon et Benjamin. Même si la peur restait au fond de son ventre...
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Les deux autres vigiles arrivèrent derrière le premier mais ils avaient déjà perdu la trace des deux autres enfants, Don lui n'en perdait évidement pas une miette, comme il était facile de les voir sortir du magasin et de suivre deux marmots qui courraient de toutes leur force pour lui qui pouvait les rattraper sans efforts. Il avait été invité par le dit Romano a rentrer par une entrée différente et s'asseoir au poste de surveillance pendant la pause du gardien et regarder la fuite des marmots, ils étaient doués, ils arrivaent a utiliser l'environnement a leur avantage, ils ne devaient pas en être a leur premières fuites. Distancer des vigiles n'était pas donné au premier venu, vraiment...Plus le temps passait plus cette Armelle soulevait des questions et de l'intrigue. Ca lui plaisait beaucoup, et il pouvait difficilement attendre pour l'avoir dans sa collection. Quand les enfants furent sorti Don se demanda un instant si il devait les receptionner et les enfermer le pour s'occuper d'Armelle, histoire d'être bien sur que rien ne se passerait, mais il effaca cette idée de son esprit.
Rien ne se passerait, il avait la situation bien en main, il décida de sortir du poste de surveillance et d'aller se faire un café. Pour le moment il organisait cette petite piece de théatre comme il le souhaitait mais il n'était pas encore temps qu'il entre en scène. Il devait laisser faire les seconds rôles, jusqu'a ce qu'il soit temps pour lui de faire son apparition. Ca faisait aussi partie de la chasse, menager le suspens, faire que la victime ne se doute de rien jusqu'au dernier instant pour ensuite fondre sur elle et dévoiler le dénouement de l'histoire, dans la situation qui sera telle, qu'elle ne pourra rien y faire. En attendant Don sortit son téléphone portable.
Les vigiles ammenèrent Armelle dans le centre de sécurité et la firent asseoir dans un bureau tandis que le chef des vigiles s'asseyait sur son fauteuil devant la jeune fille, derrière lui au dessus de sa tête, une fenètre qui donnait sur le trotoir, tout en haut d'une bibliothèque, car le centre de sécurité se trouvait au rez de chaussé et creusé légerement sous la rue, il s'agissait donc de ces petites fenètres qu'on peut voir en bas des maisons et qui permettent, si on se glisse dedans, acceder au sous sol. Le chef lui passa une paire de menotes dont il garda les clefs avant de commencer a l'interpeller
-Vous vous rendez compte mademoiselle que vous avez pris la fuite devant votre délit?C'est très grâve et...!
Le téléphone sonna alors, le vigile le décrocha
-Allô centre de sécurité a l'appareil?...Oui Mr le Vice-Predisent...Je suis avec une jeune délinquante Mr le Vice-Précident....Sauf votre r...Oui je comprend...Oui Mr Le Vice-Président il en sera fait ainsi.
Le vigile se leva et lança a Armelle
-Le Vice-President va venir se charger de toi en personne
Fit il avant de sortir et de fermer la porte derrière lui
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"Romano, je te jure que si tu la touche, je te bute. Tu as remplis ta part du marché, alors va te faire foutre, tu as bien compris ça?J'ai le pouvoir de faire que tu te retrouve avec la tête a 500 mètres de ton corps."
Don était en train de discuter amicalement avec le dénomé Romano
-Oh allez, je t'ai rendu un service tu peux bien me donner ça, elle a l'air si naïve, et sa poitrine est si grosse!Je vais juste m'amuser un peu et après je te la rend
Don pour toute réponse posa la main sur le Magnum dans sa poche arrière
"Si tu crois que ça me gène de te descendre ici et maintenant devant tout ce peuple, alors tu te fourre le doigt dans l'oeil, je n'ai plus besoin de toi."
Romano soupira
-De toute façon j'ai déjà pris mes dispositions. Je dois y aller d'ailleurs. T'inquiète pas, j'y toucherais pas, là voilà, t'es content?
"Tu abime ma marchandise, et ton centre commercial deviens ma propriété ou bien sera détruit. J'ai les moyens d'arriver a mes fins."
Romano se leva et se dirigea au poste de commande après avoir payé l'addition pour le café.
Armelle avait 5 minutes d'esseulement complet. a profiter
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Elle avait jusque là suivi sagement les vigiles, en subissant avec un peu de honte le regard inquisiteur des clients et visiteurs, ne sachant pas tellement quoi penser de cette jeune fille étrange qui se faisait emmener par les vigiles. " Une jeune vandale, sûrement. Ca se voit bien que cette jeune fille respire la délinquance. " put-elle entendre avec douleur sortir de la bouche d'une des clientes, une vieille dame trapue.
Elle, une criminelle ? Non, pas du tout. Elle avait fait ça dans le but de sauver des enfants de la faim, et en désobéissant aux instructions des "Grands" de la Maison: voler. Armelle ne pourrait jamais verser dans le vol, et puis elle savait très bien qu'elle était trop peu discrète naturellement pour pouvoir voler. Bien sûr, Manon et Benjamin savaient très bien faire les pickpockets, mais ils préféraient suivre les manières d'Armelle afin de gagner de l'argent. Parce que ce qu'Armelle voulait avant tout, c'était aussi de quoi donner à manger aux enfants mais aussi à pouvoir redorer leur blason et ne plus se faire considérer comme des "orphelins délinquants".
Des menottes ? Pour ce qu'elle venait de faire ? Elle n'avait volé ni frappé personne, alors pourquoi prendre autant de mesures pour elle ? Elle n'était pas dangereuse, pourtant, et pire elle s'était volontairement immobilisée, prouvant sa coopération. Elle commença à se douter de quelque chose mais...
* Non, c'est absurde. Pourquoi ils m'en voudraient tellement ? *
" Mais enfin, je ne comprends pas, je n'ai rien fait de si grave... Je ne faisais qu'aider ses enfants à pouvoir se nourrir de manière honnête... "
Elle fut coupée par une sonnerie de téléphone, qui fut vite arrêtée à son tour par le vigile qui décrocha, et sembla avoir une conversation brève mais claire avec un certain Vice-Président.
" Pardon ? Mais pourquoi moi ? Qu'est ce que j'ai fait ?! "
Elle n'eut aucune réponse. Il sortit, et ferma la porte. C'est là qu'Armelle put enfin lâcher ces larmes qui se retenaient depuis longtemps: cette sensation de culpabilité était dure à supporter pour elle. C'était toujours assez effrayant, même pour un si petit délit. Une bêtise d'enfant, somme toute. Mais assez grave pour prendre des proportions pareilles...
" Armelle ? "
" Marie ! "
Son visage rayonna en voyant une jeune fille de 15 ans, assez fine et élancée, au visage un peu étiré et aux cheveux coupés en garçonne. Elle donna un coup dans la vitre qui se brisa, en débarassa les morceaux de verre pour éviter de se couper et passa après quelques contorsionnement dans le petit passage pour aller au sous-sol: c'était pas la première fois qu'ils sortaient un camarade des griffes des vigiles du centre commercial, un terrain bien connu des enfants de la Maison. Benjamin et Manon avaient bien rempli leur rôle...
" S'il te plaît Marie, aide-moi ! Ils vont faire venir un Vice-Président, j'ai peur ! "
" Oui, une seconde. "
Avec une épingle à cheveux tordue, elle n'eut aucun mal à déverouiller les menottes et libérer les poignets endoloris d'Armelle. Aussitôt Marie tira Armelle vers la fameuse fenêtre, et passa la première sans difficulté, pour ensuite y tracter Armelle... Qui elle eut beaucoup plus de mal: sa poitrine coincait.
" Oh non ! S'il te plaît, tire plus fort ! "
" Je fais ce que je peux, Armelle ! En plus, t'es lourde ! "
" Ben merci, c'est gentil... "
" C'est pas ce que je voulais dire ! "
Ca dura quelques minutes, assez pour que le Vice-Président assiste à l'évasion d'Armelle qui avait enfin réussi a passer la fenêtre, et se retrouvait au niveau de la rue, et les deux filles se mirent à détaler.
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Romano arrivait a la traine, il venait de prendre son kawa, et était relaxé. Il allait s'occuper de cette petite que voulait tant Don. Don était bien connu dans le milieu pour fournir des filles de qualitée irréprochables. Il était sur que si il s'amusait un peu avec elle avant de le refourguer il ne lui en voudrais pas, après tout il pesait un gros paquet de thunes dans la balance du marchand d'esclave qui perdrait un de ses alliers principaux si jamais il venait a le descendre. Il avait toujours eu envie de faire un truc comme ça, bosser comme PDG d'un super marché stimulait un max l'imagination et on pensait a beaucoup de choses quand on avait des délinquants juvéniles a traquer. Notament quand ceux ci étaient aussi précoces que l'était Armelle. Mais la réputation du centre en patirait le cas échéant. Néanmoins il était certain que si Don avait choisi cette gamine, c'est qu'il ne risquait rien a la tripotter un peu, c'était pour ça qu'il avait appellé le vigile et lui avait demandé un entretiens privé dans le but de "Mettre un peu de plomb dans la tête de la jeunesse"
Ca c'est sur, et pas que du plomb d'ailleurs...Sa barre de plomb en tout cas avait du mal a attendre. Il avait regardé cette petite courir depuis son bureau d'une manière tellement affriolante qu'il pouvait difficilement se controler. Romano n'avait envie que d'une chose: entrer et se débraguetter, mais néanmoins il ne put faire qu'un des deux, car a peine entrait t'il au poste de sécurité qu'une alarme sonnait, la vitre avait été forcée, aussitôt les vigiles bondirent et Romano cria
-Laissez moi régler ça!
Il prenait peur que sa proie se soit échapée et il ouvrit la porte pour voir l'arrière train d'Armelle se faufiller au dehors, il attrapa une de ses jambes et tenta de la ramener a l'interieur
-Tu ne t'en tirera pas comme ça!
Mais, trop hypnotisé par la vue qu'il avait de l'arrière train de la jeune fille, il se prit un coup de pied mal placé et arracha la chaussure d'Armelle a son pied avant de tomber sur le bureau en arrière. Les deux jeunes filles prirent la fuite. Quelqu'un entra a la suite de Romano dans la salle et il lança sans se retourner
-Ne restez pas là!Attrapez les!
Cria t'il, alors que les gardes s'agitaient dans le bureau celui qui était entré après lui resta là
-Vous êtes bouché ou quoi?!Je vous ait dit que...
Don avait braqué son Magnum sur Romano. Celui ci fit un bon en arrière
-Eyh!Eyh!J'y suis pour rien!
"La ferme. A cause de toi ma chasse est compromise."
Romano recula et se mit a longer le mur
-Eyh d...Du calme Don OK?On a toujours été poteau tous les deux, on se rend des services, tu peux pas me flinguer, je suis trop important pour toi!
"Ah oui?"
Quand la balle traversa le front de Romano, Armelle était déjà loin et poursuivie par quelques vigiles, un pied nu dans la rue, les menottes toujours en place, car a cause de l'alarme elles n'avaient pas eu le temps de les enlever.
-Hj-Je me suis permis de laisser les menottes pour la cohérence :)-Hj-
-
Elle n'eut pas le temps de dire "désolée", Marie la traînait déjà dehors et elles s'étaient mises à détaler comme des lapins. Le pied nu d'Armelle commençait déjà à lui faire mal lorsqu'elles commencèrent à courir dans les sentiers pavés, une vraie torture en fait.
" Marie, j'ai mal !... "
" Ne t'arrête pas ou alors ils vont encore nous attraper ! Contente toi de courir ! "
Elle avait du mal à se concentrer sur sa course, tant son pied commençait à la meurtrir. Seulement, l'idée de se faire attraper encore une fois et enfermée dans ce bureau étroit la répugnait, et elles arrivèrent enfin à sortir de la zone du centre commercial. De là, les vigiles ne pourraient plus rien faire, du moins elle l'espérait.
" On rentre à la Maison, hein ? "
" Evidemment ! Allez, cours ! "
En se faufilant dans une foule compacte de passants, ca permettrait de ralentir leurs poursuivants eventuels tandis qu'elles, vu leur petite taille, passaient plus facilement, d'ailleurs Marie trouva même l'occasion de subtiliser quelques portefeuilles au passage, fortement désapprouvé par Armelle qui n'avait pas pu objecter les actes de Marie vu qu'elle se concentrait à ne pas se plaindre.
-
Don pour sa part n'avait pas perdu de temps. Il courrait a droite et a gauche depuis qu'il était sorti du centre commercial. Là ce n'était plus permis, les gamins avaient du revenir pour l'aider a s'en tirer. Eventuellement les vigiles avaient perdu leur trace, et retournèrent au magasin. Don lui, était bien décidé a ne pas laisser tomber sa proie, la chasse ne faisait que commencer, devrait t'il écumer toute la ville pour remettre la main dessus il ne la laisserait pas sortir d'ici a présent qu'ils avaient croisé leur regards, elle était a lui. Aucune de ses proies aussi difficile l'handicap eut été ne lui avait jamais échappé. Il allait devoir s'occuper d'Armelle très sérieusement, ce petit bout de femme pouvais berner les cons au service de Romano, mais pas lui. En parlant de Romano il ferait surement des heureux, sa place de vice président venait de se libérer, et elle faisait beaucoup d'envieux. Quand une roue ne tourne pas bien, on la change, tout simplement, il avait été stupide de se croire au dessus de son système de priorité qui était pourtant clair: La marchandise passait en premier. Tout simplement.
Elle passait même avant tout. Désolé mais Don était peu préteur, et même très rancunier. Si il avait été a la place de Romano, rien ne se serait passé.
Don était donc sorti, pas de trace de sa présence dans le bureau, il avait désactivé les caméra et refermé la porte, on l'avait pas vu rentrer de toute façon.
Il avait une chasse a finir.
Don mit le contact de sa camionnette et sortit du parking, il amena celle ci un peu plus loin dans la rue et se posa. Il avait déjà traqué des voleuses dans Nexus, il en avait extrait leur mode de fonctionnement :toujours chercher un endroit où on pouvait se perdre dans la foule. Il y avait un grand marché pas loin. Don gara sa voiture a un paté de maison de là et mit a avancer dans la foule. Il ne voyait rien, c'était probablement sans espoir, il se balada tout de même, il valait mieux tenter ça que réaliser l'inévitable :elle s'était enfuie.
Quand aux gamines, elles ne pouvaient que voir la tête de Don qui dépassait de la foule comme une montagne mais qui semblait plus interessé par les établis que par elles, pour la bonne raison qu'on peut se cacher sous les établis et qu'il comptait voir si il n'y avait pas de mouvements anormaux
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Les passants poussaient des exclamations surprise et certains en bousculaient d'autres, on pouvait entendre des jurons divers et autres exclamations à l'égard des deux jeunes fuyardes. C'était vraiment le cadet de leurs soucis, elles voulaient avant tout savoir si on continuait à les poursuivres.
Pour de simple raisons: elles n'étaient pas des machines et une telle course fatiguerait bien vite n'importe qui, même Marie qui était entraînée du haut de ses 15 ans commençait à faiblir doucement, alors qu'Armelle était gravement handicapée à cause de certains détails bien connus.
Marie continua de pousser badauds et clients avant d'enfin déboucher vers une petite ruelle derrière un traiteur chinois, où les poubelle sentaient la vieille sauce aigre-douce et autres nourritures orientales périmées, avec quelques chats qui s'en délectaient bien.
Elles profitèrent de cette halte pour s'arrêter, et reprendre leur souffle, Armelle s'adossa au mur, mains sur les genoux.
" C'est encore loin, Marie ? "
" Non, plus tellement. On doit encore faire quelques rues et on va enfin arriver à la banlieue. De là, la Maison est à trois pas. "
" J'espère, je me demande si ils nous poursuivent toujours. "
" Ils nous ont sûrement perdues. Mais j'ai une drôle d'impression, comme si on nous cherchait toujours. "
" On va encore courir ? "
" Oui, il faut rentrer à la Maison tout de suite. Les connaissants, ils vont sûrement te chercher pendant quelques semaines dans tout le centre commercial, c'est pas nouveau. Mais ces types sont tellement stupides que même Benjamin en as rendu un presque fou. "
" Donc... Je vais devoir rester à la Maison ? "
" Je crois. Il faudrait demander aux "Grands" ce qu'ils en pensent. Mais tu ferais mieux de rester à la Maison: tu cours pas vite et tu sais pas voler. Donc, tu ferais mieux de rester à la Maison pour pas avoir d'ennuis. "
" Ah, je comprends. Je risque d'être encombrante, si il m'arrive quelque chose... "
Sur ces mots, elle reprit la main d'Armelle et courut à nouveau, mais cette fois dans des rues peu fréquentées, de temps en temps une camionette qui passait mais quasi aucun badaud qui pouvait les observer. Elles filaient droit vers la banlieue...
-
-Hj-Pense aussi que si je découvre tout de suite l'emplacement de la maison il n'y aura pas de script :). Ou alors Armelle réussit a fuir pour cette fois-Hj-
Soudain, Don apperçut la foule qui s'écartait sous le passage de deux gamines qui prenaient la fuite. L'esclavagiste ne crut pas a sa chance. C'était bien elle, et en plus, elle avait ramené une copine de son âge!Finalement Romano n'avait pas été si inutile que ça, parce que dans son inutilité rituelle il avait apporté quelque chose de bien plus interessant, il avait apporté une seconde proie pour le jeu. Quel domage pour Marie...Mais elle allait devoir se joindre au jeu. Don les avait dans sa ligne de mire, il ne les perdrais pas de vue. Loin de s'imaginer qu'il risquait de perdre sa proie pour un long moment Don sortit de la foule et repartit pour emprunter des rues parallèle a celles que prenaient les jeunes filles. Il les aurait. Ou sinon il n'était pas le meilleur marchand d'esclave de Nexus. Laissons tomber la camionette, elle ne servirait qu'a se faire remarquer. Pour le moment Don se contentait de courir a la poursuite des deux jeunes filles, en se promettant une récompense aussi grosse que la peine qu'ils lui avaient donné. Il se débrouilla donc pour remonter les rues, courrant lui aussi quand il était sur d'être hors de vue et prenant une bonne longueur d'avance sur les filles.
Finalement arrivé plus loin dans les rues, il avait calculé que les filles allaient surement passer par là, si elles continuaient a prendre les petites ruelles, elles devaient en toute logique ressortir au détour de la 5ème avenue dans quelques minutes a peine, Don décida donc de se mettre a marcher le long de celle ci d'une manière nonchalente, esperant voir les deux jeunes filles sortir de la rue d'a coté et lui rentrer dedans, après quoi il aurait tout le temps qu'il lui faudrait pour les interpeller et retourner la situation a son avantage, la chasse serait finie au moment où elles lui tomberaient dessus, parce que Don se faisait confiance, et qu'il savait que ses talents de diplomate étaient tels qu'elles ne se méfieraient pas, parlez d'arrogance ou de confiance en soi, mais le marchand d'esclave lui, se contentait de déscendre l'avenue tranquillement, en priant pour qu'il ait bien calculé et qu'Armelle sorte de celle ci. Plus personne ne la poursuivait, les vigiles avaient surement mieux a faire avec le cadavre de Romano et avaient été appellés au supermarché surement dans le but d'enqueter là dessus et danser sur sa tombe. Celà était bien égal pour Don: Il ne faisait plus affaire avec lui de toute manière
Quoi quil en soit on eut vraiment dit qu'il venait d'arriver et faisait son possible pour poursuivre sa balade. Si Armelle déboulait il pouvait l'empecher de rejoindre la banlieu, ou bien continuer a la suivre, il esperait juste que ça soit le cas et qu'il puisse récupérer quelque chose...Il bouillait d'impatience a l'idée de s'occuper des deux gamines.
-
Mais seulement, l'intuition de Marie qui ne cessait de la titiller allait compromettre les plans de Don. Malheureusement, même si Don était le meilleur marchand d'esclave de tout Nexus, il était tombé sur des jeunes gens qui allait très bientôt lui donner beaucoup de fil à retordre: les habitants de la Maison. Des jeunes gens qui, il l'apercevrait à ses dépens, avaient bien plus de ressources que ce que Don pouvait penser.
Le calcul de Don était, indubitablement, exact. Seulement, si Marie n'aurait pas fait autant confiance en son intuition, Don aurait eu la charmante surprise de voir son plan réussir.
" Une seconde. "
" Qu'est ce qu'il y a, Marie ? "
" J'ai l'impression qu'on nous suit. "
" Quoi ? Mais il n'y as personne. "
" Ecoute. Mon intuition m'as jamais trompée, et puis un excès de prudence n'est jamais de trop. Alors dépêche toi de rentrer dans cette impasse, je te fais la courte échelle. "
" Euh, d'accord... "
Tout ce que Don put entendre ensuite fut le bruit provoqué par un chat qui s'enfuis apeuré et une poubelle qui tombe ainsi qu'un cri d'Armelle. Elle venait juste de mal se réceptionner et, si il avait couru, Marie était déjà de l'autre côté de l'impasse en tôle, et elle s'étaient mises à courir droit vers la banlieue. Vu où elles étaient, Don aurait été obligé de faire le pâté de maison, et ca leur laissait assez de temps pour pouvoir être intraçable. Encore une fois, les enfants de la Maison avaient brillament réussi leur sauvetage. Le hibou les protégeait.
-
Don avait entendu un cri et s'était précipité dans la ruelle, il aurait pu prétexter qu'il avait cru a une agression pour justifier le fait qu'il se dépéchait, mais il ne trouva personne quand il arriva, il eut a peine le temps de lever la tête pour voir les jeunes filles s'échapper par le toit. Don etouffa un juron dans sa barbe et se précipita pour faire le tour en désespoir de cause, mais trop tard, les deux jeunes filles avaient disparu...Une rage sans nom envahit alors le marchand d'esclave. Il les avait perdu!Si près du but!Don frappa dans une poubelle et se mit a reflechir. Il devait utiliser sa tête si il voulait réussir a les récupérer, mais où étaient t'elles parties?Le marchand d'esclave l'ignorait completement, il savait qu'elles étaient dans le périmètre, mais il n'avait aucune idée d'où elles auraient pu partir. Don s'appuya contre un mur et se mit a reflechir. Là où ses muscles ne pouvaient pas l'aider c'était toujours sa tête qui l'avait tiré d'affaire, il devait trouver un moyen de les faire revenir. Il tomba sur un clochard qui dormais ici et lui marcha sur la jambe sans faire attention alors que celui ci criait
-Bordel de putain de bon dieu d'merde vous pouvez pas faire attention?
Don se retourna vers le badaud et lui lança un regard noir avant d'avoir une idée géniale. Il posa une main sur l'épaule du clochard et lui lança
"Ca vous dit de vous faire 500 billets facile?"
****
-Allez!Rentre la dedans sale petit crétin!Arrête de te débattre comme un abruti!Ou on pourrait t'entendre!Crétin!
Don avait payé le clochard pour que lui et son chien plein de puces aillent faire un tour pour aller vers la place de la ville, un endroit dégagé loin d'ici. Alors que le clochard faisait rentrer son chien dans un sac et le faisait rentrer dans la camionette Don lui, faisait le cri du hibou, il le mima avec ses mains avec précision pour faire croire qu'un membre de la maison avait des ennuis, car après tout, ils avaient utilisé les appeau non?
Il le fit une ou deux fois et s'éclipsa des lieux en faisant mine de rien, Armelle et Marie auraient surement entendu le signal, il devait faire mine de rien.
Quand elles arriveraient elles auraient l'impression que le clochard kidnappait un des enfants. Celui ci referma l'arrière de la camionette et y posa un gros cadenas numérique avant de monter et de mettre le contact pour commencer a conduire lentement. Ca faisait partie de son contrat, il devait prendre son temps...Pour qu'on ait bien le temps de le suivre...
-Hj-A toi de voir si le plan marche ou pas, si il marche pas accepte tu de faire un autre sujet avec moi :)?-Hj-
-
Armelle et Marie avaient réussi à se hisser jusqu'aux toits, et de là leur progression était plus que simple: le chemin était tout tracé, par les enfants de la Maison. La banlieue ouest était leur territoire et en conséquences ils l'avaient préparé pour que toute fuite soit un jeu d'enfant, puisqu'il en est question. Ainsi, ils avaient déployé des "ponts" fabriquée à partir de tôle et autres éléments solides et clouée aux toits, pour permettre des passage aisé. A tout hasard, un dispositif y était administré à certaines passerelles pour que le pont s'écroule, en cas de poursuivant tenace.
Seulement, un élément vint perturber leur fuite: le bruit du hibou. Pourquoi, lorsque Marie avait eu cette bizarre intuition, on entendait le hibou ? Marie prit cela pour une "preuve" de son intuition: on voulait les attirer et on leur en voulait.
" Mais... Tu ne va pas les aider ? "
" C'est un piège. Viens. "
" Quoi ?! Et si c'en était pas un ? "
" Et si c'en était un ? On ne sait pas. Maintenant, mieux vaut jouer la prudence et nous enfuir. Si possible, on ira demain voir si il y a des traces pour voir si un enfant a été kidnappé ici: si il as bien suivi ce qu'on lui as dit, il aura jeté l'appeau par terre. Ca nous permettra de confirmer qu'on en as capturé un. Et tu sais qu'on peut les retrouver. "
" Mais... "
" Dépêche toi ! "
Au fond d'elle, Armelle n'y croyait pas. Elle était persuadée qu'il y avait quelqu'un en danger là bas, mais elle se forca à suivre Marie. Elle en parlerait aux autres enfants, et irait les compter si il ne manquait aucune de ses connaissances. Mais ca ne suffirait pas pour se certifier... Elle irait voir si il y avait quelqu'un, la nuit tombée et une fois ses vêtement changés. Pour l'instant, elles continuaient de disparaître parmi les toits et se rapprocher de la Maison...
-Hj- On va en refaire un, durant la nuit, c'est à dire Armelle reviens sur les lieux du présumé incident. -Hj-
-
-HJ-D'accord pas besoin de changer de sujet alors :P-HJ-
Don avait passé les heures restantes a retrouver le clochards qui avait ammené sa voiture non pas a la place prévue mais avait essayé de la revendre. Manque de pot, Don avait prévu le coup, il avait trouvé le clochard, flanqué la frousse de sa vie au concessionnaire, puis il s'en était débarassé. Au final il n'avait pas perdu son argent, qu'il avait du passer au séchoir quand même pour enlever cette odeur de crasse, il avait arrété sa camionette a coté du fleuve et avait balancé le clébard et le clodo dans la rivière, tous les deux pliés en 4 dans un sac poubelle. On se foutait pas de sa gueule impunément. Don était d'humeur massacrante. Il avait envie de faire la peau a tout le monde, Romano pour avoir foutu son plan si bien ficelé en l'air par ses conneries, c'était la première fois qu'il n'arrivait pas a avoir ce qu'il voulait. Mais Don n'en restait pas là. il allait revenir et attraper plus de renseignements grâce a ses contacts, au final elle ne lui échapperais pas eternellement. Ce qui l'enrageait aussi c'était qu'il était tombé sur une bande organisée. Il ne pensait pas celà possible et celà l'avait fait rater la chance de sa vie.
Ils s'étaient méfiés, ils étaient donc assez rusés pour voir venir les pieges...Don fulminait, il allait bientôt obtenir sa revanche. Il fallait juste attendre un petit moment...Il l'aurait. Le marchand d'esclave repassa par le quartier où il avait perdu la trace d'Armelle et regarda si il n'appercevait pas par chance, une fenètre ouverte où elle aurait pu, elle et sa copine, se faufiller pour lui échapper pas de réponses. En passant devant il arriva devant une bande de jeunes délinquants qui jouaient au basket dans un terrain entre deux immeubles et faisaient enormement de bruit. Il se leva, il avait envie d'être méchant un peu. Il entra dans le terrain, immédiatement il fut assailli par trois loubards qui vinrent lui demander des comptes
-Zyva y veut quoi lui?
Don sourit. Si primaire, si stupide.
"Filez moi votre ballon et barrez vous les clowns, ou je vous fait entrer en piste."
L'un des deux loubards sortit son opinel et le cala sous le nez de Don
-T'as un problème le vieux?
Don sortit son Magnum légèrement caché par son manteau et le braqua sur le truant
"Non, c'est toi qui a un problème, petit con."
Le gars pallit et se mit a reculer en chouinant alors que Don récupérait le ballon
"Allez cassez vous bande de merdes."
-Oui Monsieur, faut pas s'enerver là msieur, la vie d'ma mère msieur chavais pas que...
"Du VENT!"
Les malfrats mirent les boues et Don saisit le ballon qu'il envoya dans le pannier du premier coup...Il devait réfléchir, il ne supportait pas l'échec, où est ce que cette fille était partie?
Pendant ce temps les malfrats remontaient la rue et virent quelque chose qui les interessèrent plus qu'une partie de basket, les cinq truant se ramenèrent près de la source de leur interêt
-Ben alors ma belle?Tu fais quoi toute seule dehors a cet heure hein?
-
Il était environ 23 heures. Déjà, la plupart des enfants s'étant baladés la journée dormaient et, d'après les comptes de Marie, aucun n'y manquait. Pourtant, Armelle restait persuadée qu'il y avait eu un problème près de cette cinquième avenue, et elle voulait en avoir le coeur net, ca ne cesserait pas de lui trotter dans la tête.
Après avoir changé de vêtement et troqué ses linges déchirés contre un t-shirt trop court qui couvrait a peine la moitié de ses seins et qui laissaient dépasser un peu les auréoles, un short emprunté à Marie et des chaussures en cuir offertes le jour même par Benjamin qui avait su en voler quelques paires chez un marchand.
Elle avait pu pratiquer une sortie inaperçue dehors et, connaissant l'emplacement des pièges, put sortir de la zone de la Maison sans encombre. Elle grimpa rapidement aux toits, et avança prudemment vers l'endroit présumé de la disparition de l'enfant.
Elle descendit l'escalier de service relié au toit doucement, descendant calmement vers la rue vide, elle s'était mise à regarder au sol si il n'y avait rien de suspect, comme un appeau à hibou ou des vêtement déchiré.
* Si il ne s'est rien passé, pourquoi on as entendu le hululement du hibou ? Ca ne pouvait pas en être un vrai: on était en pleine journée.... Alors, qu'est ce qui s'est passé ? *
Elle se remis à fouiller, à quatre pattes sur le bitume, alors que plusieurs bruit de pas retentissaient derrière elle, et une voix brisa le silence. Constatant qu'elle était à quatre pattes de dos aux individus, elle se redressa en s'asseyant sur ses mollets et leur répondit.
" Je... Je cherche quelque chose, comme un appeau à hibou... Quelqu'un l'as perdu ici... Vous voulez bien m'aider ?... "
Même si ils n'avaient pas une manière et un faciès qui inspirait la confiance, Armelle ne pouvait pas leur en tenir rigueur d'un tel point et ne pas s'enfuir devant eux.
-
Don marquait des paniers avec frénésie, bon sang, si près du but c'était frustrant. Il détestait perdre le nord. C'était plus frustrant pour lui que n'importe quoi, il avait déjà de grands plans pour cette petite. Qui plus est il était le plus mauvais des perdants, il patrouillerais surement dans les jours qui suivront dans ce quartier, histoire de tenter de la croiser a nouveau par "mégarde". Il sentait qu'elle allait repasser et si ils se recroisaient alors il avait toutes les chances de son coté, après tout elle ignorait completement qu'il était derrière tout ça et même qu'il voulait lui nuire a la base. Il n'aurait aucun mal a l'attirer dans les mailles de son filets si l'occasion se représentait, et au marchand d'esclave d'imaginer cent plans plus complexes les uns que les autres. Finalement il laissa tomber le basket. Ce n'était pas un sport pour lui, il n'y avait pas assez de destruction. Il avait besoin de se défouler, de briser quelque chose et d'entendre hurler, un peu comme la colone vertébrale de ces voyous qui trainaient dans le coin. Don reflechit une seconde.
Avec un peu de chance ils étaient toujours dans le coin a attendre qu'il ait fini avec leur ballon.
Don eut un sourire cruel et sortit du terrain de basket, il n'aimait pas la méchanceté gratuite, pas quand elle était infligée a ses marchandises tout du moins. Il avait tendance a apprecier fortement celle ci quand il s'agissait de branleurs comme ces voyoux
Pendant ce temps Armelle devait en découdre avec les voyous qui étaient déjà dans un état d'excitation plus qu'avancée et vérouillaient les portes de sortie d'Armelle, l'un lança dans le ton de la conversation
-Ah ouais ouais, bien sur, j'ai ramassé un truc comme ça, il est dans ma poche tu peux le prendre.
Fit l'un des garçons alors qu'il faisait signe a Armelle de plonger sa main dans la poche de son survetement, où elle ne trouverais rien de plus que ce qui pendait entre ses jambes et qu'elle pourrait tater en guise de préliminaires. Néanmoins avant qu'Armelle ait pu prendre une initiative...
"Vous avez interêt a déguerpir ou ça va mal finir."
Fit Don qui apparaissait au tournant d'une rue et avait apperçu qu'ils agressaient une fille, avec un peu de chance elle allait être aussi bien faite que celle de cet après midi, mais il ne se faisait pas d'illusion:il était difficile de faire mieux. Les voyous commencèrent a protester mais Don montra les dents et haussa le ton. Et ceux ci partirent il s'approcha d'Armelle et lança
"Est ce que ça v..."
Il eut un moment de surprise. C'était elle. Oui elle, quelle chance!Mais quelle chance monstrueuse!Un peu il arrivait trop tard et il la laissait a ces ordures, quel gachis!Quel gachis!Don était aux anges. Non seulement il avait surpris un morceau de la conversation a propos de l'appeau, lui signifiant que son plan avait effectivement bien marché, mais en plus Armelle lui était revenue!Pour signifier sa surprise il lui lança
"Mais tu es la jeune fille du super marché!Que fais tu dehors si tard?"
Demanda Don avec innocence
-
Elle se releva doucement en frottant ses genoux endoloris par sa marche à quatre pattes, et les frotta, couvert de gravier et autres petit résidus du sol, Armelle eut l'air bien contente d'avoir trouvé des gens aussi aimables.
Ils affirmaient avoir retrouvé l'appeau à hibou: c'était donc ça, elle avait eu raison; il y avait eu une attaque de gosse ici. Pas plus tard que dans la journée. En récupérant cet appeau, elle pourrait le prouver. En remerciement, elle s'inclina fortement en avant et les remercia d'un sourire
" Merci ! Est ce que je peux le récupérer ? "
Elle les regarda d'un air perplexe quand il lui demanda de mettre la main dans la poche: pourquoi ne pas lui donner ? Bah, après tout, tant qu'elle récupérait l'appeau, c'était le plus important.
" Bon, d'accord... "
Elle s'approcha et mis sa main, avant de sentir quelque chose de chaud et dur, de forme cylindrique.
" ...Mais qu'est ce que c'est ? "
Elle fut surprise par la voix forte d'un homme et retira immédiatement sa main, effrayée, et recula en tombant sur les fesses. Elle resta là, surprise, à regarder l'ombre de l'homme s'approcher d'elle avec frayeur: qu'allait-il lui arriver ?
" Vous, monsieur ?! "
Elle se releva doucement, balayant ses longs cheveux qui allèrent onduler dans son dos comme une belle écharpe, et s'inclina.
" Monsieur, pourquoi avoir effrayé ces gens ? Ils ne faisaient rien de mal, ils voulaient me rendre un objet... "
Elle regarda la position de la lune: il était déjà une heure avancée de la nuit. Bientôt, les "Grands" allaient sortir de la Maison pour faire leurs tours quotidien et dérober quelques trucs. A coup sûr, ils allaient la repérer.
" Je... Je suis vraiment désolée monsieur, mais je dois vite partir. "
-
Tout était là, encore un peu et les voyou lui aurait fait siffler sur une toute autre sorte de sifflet. Ces sales petits merdeux le dégouttaient. Après tout, Don ne souhaitait pas la voir siffler dans un autre que le sien. Il aurait tôt fait de le présenter, Don ne s'inquiétait pas pour ça, il allait avoir tout le temps pour qu'ils fassent les présentations, il fallit manquer a sa règle N°1 en voyant la tenue dans laquelle sortait Armelle et il se concentra sur la jeune fille plutôt que sur ses attributs naturels. Don décida de continuer sa petite comédie et de jouer son rôle d'adulte responsable, nuançant néanmoins le ton, si Armelle était bel et bien Orpheline comme il s'en doutait ou en fugue, elle ne se sentirais surement pas a l'aise devant quelqu'un de trop "adulte" le tout allait être de savoir gérer les nuances entre les deux et convaincre Armelle que, de 1 il valait la peine de lui faire confiance, de 2, l'interesser assez pour qu'elle accepte de le suivre. Alors qu'elle était tombée il l'aida galament a se relever. Si seulement Armelle savait...Si elle avait été violée ici et maintenant par ces malfrats, c'eut été moins pire que la situation où elle se trouvait a présent.
"Eh, ne me regarde pas comme ça, je suis aussi surpris que toi."
Fit il en plaisantant, ce qui n'était pas faux, il était vraiment surpris de la voir, mais il l'était bieeen plus qu'Armelle. Don avait bien vu comment les jeunes avaient commencé a chercher des noises a Armelle, heureusement il avait pu préserver ce sentiment: Cette naïveté qu'aimait tant Don, elle ne comptenait même pas encore ce qu'elle avait touché a travers les vetements du loubard. C'était très bien. A Don de ne pas faire l'erreur de lui expliquer pourquoi il avait crié, et d'inventer un pretexte
"Ah, mais il m'a cru reconnaître certains jeunes gens que je connaissait et qui sont de vulgaires voyous, je ne voulais pas qu'ils te causent des problèmes, comme j'ai entendu qu'un enfant avait été impliqué dans une grosse affaire au centre commercial. J'ai pensé que ça pourrait être toi mais tu es saine et sauve."
Armelle commença a présumer qu'elle devait partir, mais il sortit bien rapidement les mots magiques
"En tout cas celui qui a été attrapé au centre commercial aujourd'hui n'avait pas de famille. Je me demande pourquoi les vigiles sont allés aussi loin pour le chercher..."
Fit il, histoire de culpabiliser Armelle et de la mettre dans sa poche plus facilement
-
En fin de compte, il n'eut pas vraiment l'air que quelqu'un avait été attaqué ici. Si ces voyous avaient menti pour on ne sait qu'elle raison, elle en était soulagée: au moins, aucun enfant avait disparu ici. Elle avait la conscience tranquille.
Mais il subsistait une question: et le hibou, alors ? Comment avait-elle pu entendre le hibou et Marie aussi, alors qu'elles étaient en pleine journée et qu'aucun enfant n'avait été attaqué ? C'était tout simplement impossible. Il y avait quelque chose là dessous, et déjà des hypothèses défilaient dans sa tête. Et si... Et si le soi-disant "poursuivant" dont Marie avait eu des soupçons de son existence avait fait le hibou ? Non, impossible, il devait être au courant pour les appeaux, ce qui était strictement impossible... Il y avait quelque chose sous cette affaire, mais quoi ? En premier lieu, elle devait impérativement rentrer à la Maison avant de se faire repérer par les Grands, ou elle se ferait sévèrement gronder.
" Pardon ?! "
Un enfant capturé au centre commercial ? Finalement il y avait bien eu un rapt d'enfant. Mais qui? Benjamin et Manon étaient rentrés, et lorsque Benjamin avait soufflé dans l'appeau, personne n'avait accouru. Qui étais cet enfant, alors ?
" Au centre commercial ? Il faut que... "
Sa phrase fut coupée par un hululement d'hibou. Mais différent du hululement normal de l'animal: c'était des hululements longs et coupés en plein milieu, comme un magnétophone qu'on s'amuserait à faire "marche/arrêt" sans cesse. C'était le signe que les Grands se séparaient, seuls eux connaissaient un espèce de code à partir de ces hululements qui permettaient de communiquer, comme du morse.
" ...Il faut que je rentre tout de suite ! "
* Je dois vite les prévenir de la disparition d'un enfant au centre commercial avant que les Grands ne me voient ! *
" Je suis désolée, monsieur ! Vraiment, vraiment désolée, merci pour votre aide ! "
Elle tourna les talons et se mit à filer dans les ruelles, laissant un Don surpris.
-
Décidement...Décidement Armelle ne le laisserais pas jouer la carte de la subtilité leur organisation était trop bien pensée pour que ça soit le cas. Don pouvait suivre Armelle, mais comme il savait qu'elle n'était plus seule dans les rues il serait surement repéré par ses petits congénaires avant qu'elle ait atteint leur repaire. Et Don était quelqu'un de très méthodique, il était bon pour capturer une jeune fille, voir deux a la foi, et bien qu'un troupeau entier était tentant il savait qu'au delà de deux filles a la fois il avait du mal a les manipuler toutes assez bien pour les faire tomber entre ses griffes. Après tout, deux têtes valent mieux qu'une, c'est ce que disait le proverbe...Maintenant il devait trouver un moyen d'empecher Armelle de fuir tout en l'empechant d'alerter les secours. Plusieurs plans se décrivaient dans sa tête dont un qu'il choisit de suivre. Il fallait a tout prix entrainer le poisson encore frétillant dans ses filets, ou sinon il serait perdu pour de bon. Le cerveau de Don reflechissait très rapidement pour trouver une contre partie a présenter et il la trouva
"Tu as l'air surprise, tu ne compte pas aller au centre commercial j'espère?La police bloque l'accès."
Tout ce qu'il disait était la plus stricte des vérité. Après le meurtre de Romano il était clair que le centre commercial serait bloqué pendant quelques jours et que, même si des inspecteurs ne se trouvaient pas actuellement sur les lieux du crime a cause de l'heure avancée, le secteur était bloqué.
Evidement, on aurait pu se dire que Don aurait pu tout simplement attraper Armelle par la tignasse, l'empecher de crier et l'emmener dans sa camionette pour que l'affaire soit close. Mais où était l'excitation, l'amusent de la chasse?Nulle part, on avait une victime qui savait plus ou moins ce qui l'attendait, il lança
"Si tu dois absolument y retourner, ce que je comprendrais si un de tes frères est là bas, je travaille de nuit là bas."
Mentit t'il.
"Je peux t'y amener si tu le désire."
Une autre thématique très importante chez Don, le si tu le désire était là pour bien montrer a Armelle qu'elle faisait le choix de ce qui allait lui arriver et que si il lui arrivait quoi que ce soit, c'était de sa faute. La présence des policiers étaient une aubaine, car même une bande d'ado soudés ne prendrait pas le risque de forcer un barage de policier sans voir celui de se faire tous capturer sur le coup et mettre un terme a leur fugue
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Ca allait être difficile de la retenir: Don ne savait pas du tout ce qu'elle comptait faire, et surtout en partie causé parce qu'il ne savait pas non plus qu'elle faisait partie d'une organisation d'enfants des rues.
C'était donc là le hic entre les plans de Don et le destin d'Armelle... C'est qu'ils ne se rejoindraient pas.
" Non, je ne vais pas aller au centre commercial... "
Répondit-elle sagement et en souriant. C'était vrai, elle n'irait pas au centre. Il fallait prévenir Marie d'abord, ainsi que les Grands. Elle ne pourrait pas aller voir cet enfant toute seule, et de plus, vu que Marie avait raconté aux Grands ce qui s'était passé au centre, ils ne manqueraient pas d'aller y jeter un coup d'oeil... Et y voir Armelle.
" Non, je n'ai pas de frère. Mais je dois rentrer très vite pour tout expliquer ! Il faut qu'ils aillent chercher cet enfant ! "
Elle restait rationelle dans son raisonnement: mieux valait en parler d'abord, au lieu d'agir maintenant. Encore une fois, la tentative venait d'échouer, et Armelle venait à nouveau de se tourner pour se remettre à courir.
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En effet, il y avait trop de zones d'ombres, trop de chose qu'il ignorait, et qu'il ne pouvait pas prendre en compte dans sa strategie. Il ne faisait que présumer alors forcement il passait a coté de bien des choses et Don se retrouvait au même point de départ : soit il arrivait a mettre la main sur Armelle par la parole, ce qui semblait de moins en moins possibles plus les minutes avançaient, soit il mettait la main sur elle par force. Et Armelle aurait gagné la bataille. Don détestait perdre l'avantage sur le domaine de la manipulation, mais il était bien obligé de reconnaître qu'il était a cours d'idées pour la faire sortir de sa cachette...Certes, il aimait prendre son temps dangereusement même, mais si il la ratait ici et maintenant il n'était pas sur de remettre la main sur elle. Il ne pouvait pas s'avouer vaincu par une jeune fille, il devait la forcer a sortir de sa retraite et charger...Un plan se dessina dans sa tête, mais celui ci était encore vague et Armelle, elle, était là bien devant lui, désirable et bien en chair, alors que son plan qui lui semblait aussi génial que les précédents allait peut être encore échouer.
Il avait envie de l'attraper, de la prendre sous son bras et de mettre les voiles, mais c'était bel et bien impossible pour le moment sans perdre la face. Aussi le marchand d'esclave lança simplement
"Je ne comprend pas, tu m'avais bien dit qu'il s'agissais de ton frère et de ta soeur cet après midi non?"
Fit Don en essayant de gagner du temps pour pouvoir penser, soudain, la providence fit irruption et les cartes jouèrent en faveur de Don. Une voiture de police entra dans la rue par laquelle Armelle allait s'enfuir...Quelle aubaine, nul doute que celle ci allait s'arrêter et poser quelques questions a la jeune fille, du genre la raison pour laquelle une mineure se balade seule le soir et pourquoi elle porte des vetements aussi impudiques, ils la coffreraient peut être en pensant qu'elle se prostituerais et appellerait ses parents, se rendraient compte du pot au roses.
Armelle n'avait pas trente six solution, Don pointa la voiture du doigt
"Ah voilà des policiers, tu va peut être pouvoir leur expliquer."
Fit il innocement, il n'attendait qu'une chose, qu'Armelle lui signale qu'elle voulait les fuir pour qu'il l'embarque
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Armelle ne pouvait pas rester éternellement ici, et plus le temps avançait, plus elle s'inquiétais. Il fallait qu'elle s'en aille, le plus vite possible, il fallait absolument qu'elle prévienne tout le monde de la disparition d'un enfant, et avant que les Grands ne la surprennent.
Il n'y avait pas qu'à propos des Grands qu'elle commençait à s'inquiéter. Ca faisait deux fois qu'elle avait tenté de rompre la conversation, et deux fois qu'il l'empêchait de s'en aller. De plus, elle avait comme l'impression qu'il lui voulait quelque chose, mais quoi ? Elle en avait aucune idée.
" Ils ne sont pas vraiment mon frère et ma soeur, mais je les considère tout comme... "
Le bruit d'un moteur parvint aux oreilles d'Armelle qui recula, effrayée, et constata une voiture de police dans la rue. Nul doute que si ils la trouvaient, elle allait se faire embarquer et immédiatement renvoyer a l'orphelinat. Surtout pas...
" Désolée monsieur, je dois partir très très vite ! "
Elle sprinta vers une échelle suspendue à côté d'un bâtiment, dans une petite impasse à quelques mètres, bondit et attrapa les barreaux, avant de commencer son ascension. Même si Armelle n'était pas une pro a la course, elle avait appris à être agile malgré ses handicaps, et savait donc s'enfuir. Mais forcément, elle avait eu beaucoup de mal pour y parvenir.
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Don n'avait plus le choix, Armelle était attrapable mais la police circulant dans le coin moins. Il décida donc d'abandonner la poursuite, pour l'instant. Il avait assez d'indice, il allait rentrer chez lui et...
Non serieusement vous y avez cru?Don était quasiment sur a 100% que les malfrats de la dernière fois trainaient dans le coin, régulièrement qui plus est, alors si Armelle avait eu de la chance cette fois, elle n'en aurit pas deux!C'était ce soir ou jamais. Don reconnaissait sa défaite. Armelle avait gagné, il allait utiliser la manière forte, bien que celà le répugnait, c'était ça où laisser partir son esclave vers d'autres horizons sans pouvoir en profiter. Don se faufilla donc et utilisa une ruelle étroite pour passer de l'autre coté de l'immeuble où se trouvait garé sa camionette. Là bas, il saisit a l'arrière de celle ci un sac. duquel il sortit de quoi attraper Armelle il s'arrêta un moment.
Etait t'il vraiment fait?
Il pouvait avoir peut être toute la confrérie en un coup.
Hm. Les plans se bousculaient dans sa tête, pour une fois et pour une des seules fois de sa vie, Don hésita sur la marche a suivre.
Puis il revint a la réalité: Si Armelle continuait, elle se ferait violer, mais pas par lui.
Alors autant en profiter maintenant.
Lorsqu'Armelle descendit de l'immeuble depuis l'autre coté elle fut brusquement saisie par l'arrière alors qu'un chiffon s'étalait sur son visage.
Du chloroforme.
Quand elle eut bien perdu connaissance Don fit attention a ce que personne ne le regarda et rentra le corps dans la camionette, prenant soin avant celà de subtiliser l'appeau pour
1°)Eviter les mauvaises surprises
2°)pouvoir tendre lui même des pieges
*Ca t'apprendra a sortir sans l'autorisation de tes pairs*
Fit Don, avant de refermer la porte du camion. Elle avait pour deux heures, largement de quoi la raccompagner chez lui et l'enfermer.
Don ne la toucherais pas. Pas pour le moment, il avait une meilleure idée...
-Hj-Fin du topic, début du script de la maison :) je te laisse poster ta conclusion et continue chez moi ^^-Hj-
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Une fois aggrippée à l'échelle, Armelle commença son ascension en vitesse, sans se douter qu'en laissant l'homme derrière elle, elle venait de sceller son destin. Qui n'aurait pas changé même si elle était restée.
A peine avait-elle croisé cet homme qu'il ne l'aurait jamais lâchée jusqu'à arriver à ses fins, des desseins qu'elle allait comprendre bientôt.
Une fois arrivée en haut du toit, elle regarda en se penchant en avant: la voiture de police avançait lentement, avec deux hommes à l'intérieur qui guettaient toute personne suspecte. C'était passé près...
* Maintenant, vite à la Maison ! *
Déjà le hululement de hibou saccadé se rapprochait dangereusement. Mieux valait ne pas traîner, ou elle allait se faire voir par un Grand. Elle décida de foncer droit devant elle, et descendre de l'autre côté du toit. Une fois en bas de l'échelle, elle n'aperçut pas Don qui s'était approché dans son dos, et lui avait collé un chiffon imbibé de chloroforme sur la bouche. Elle n'eut le temps que de battre des bras.
" Mais que... "
Elle ne put même pas voir le visage de son aggresseur: elle était déjà tombée dans les pommes, partie pour un profond sommeil...
Alors qu'elle se faisait embarquer, un hululement de hibou s'arrêta net. Du haut d'un toit, on pouvait voir une ombre bondir ailleurs, comme un ninja. Un ninja qui avait peut-être tout vu...