Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Law le lundi 08 avril 2013, 11:20:10

Titre: Master of Puppets
Posté par: Law le lundi 08 avril 2013, 11:20:10
Law triomphait pour de bon. Qu'on apprête l'avenue principale menant au palais de Nexus à ses couleurs, qu'on couvre les pavés de fleurs et de lauriers, qu'on dresse une arche à sa gloire, et qu'on harnache un char ! Il faut qu'il défile pour montrer sa grandeur !

Il enroule sa main autour de la laisse, tirait l'esclave vers lui. Son visage, tout proche de celui de son acquisition, était encore plus jolie maintenant qu'elle était à lui. Un sourire sadique anime son visage, ses yeux perçants tentant de capter toute la peur dans le regard de la jeune fille. Il ne pipera mot, ne faisant que la fixer. Un signe à Isaac pour qu'il règle les détails avec le vendeur, lui glissant au passage qu'il faudrait passer un contrat avec lui, pour se faire pardonner d'avoir été agressif dans l'achat. Puis il tendra la laisse à l'un de ses gardes, prenant la direction de son immense casino à l'orée des bas-fonds, où se trouve ses appartements principaux et son bureau.



On l'avait faite s'asseoir sur une chaise face au bureau, attachée à une chaise. Law n'était pas réapparu depuis le marché. Un long moment dans un silence des plus oppressants, avec un unique garde mi-homme mi-tigre, massif comme un volcan, taillé comme une grange, les muscles saillants couverts de sa fourrure or et noire. Bras croisé, ce cube torse nu, beau gosse bestial capable d'écraser entre ses pattes puissantes trois crânes alignés, la fixe sans émotion, et ne répondra pas à d'éventuelles questions qu'elle pourrait poser. Elle aura le temps de passer en revue la décoration sobre mais luxueuse de sa salle de travail, avec de nombreuses étagères pleines soit d'artefact, soit d'ouvrages ou de dossiers.

La porte s'ouvre derrière elle. Une servante entre, portant un plateau d'argent rond rectangulaire. Elle le dépose sur le bureau, souriant à la nouvelle esclave. Elle dispose devant elle une tasse, où elle verse un peu du breuvage sentant la rose, et fera de même devant l'imposant siège – presque une trône – appartenant supposément à son nouveau propriétaire. Un homme entre à sa suite, déposant un dossier sur le bureau impeccablement rangé du boss, juste à côté de sa tasse en train d'être remplie. Il sort promptement.


Le tigre se dresse soudain, droit comme un i, frappant son cœur de son poing droit. Voilà Law qui entre. Il fait l'abandon du grand manteau qui le calfeutre, le remettant à la demoiselle qui venait seulement de déposer la théière. L'échange est cordial. Il pose une main sur l'épaule de sa servante, puis lui sourit.

Tu pourras me nettoyer ça, s'il te plaît ? Et merci pour le thé.

Baiser sur les lèvres. La demoiselle rougit, puis s'incline, et sort. Le boss va s'asseoir à son bureau, puis fait signe à son garde de s'approcher d'elle.

Détache-là de cette chaise, Kaylan. Elle n'est pas dangereuse. Laisse-la menottée, par contre, mais devant. Qu'elle puisse boire. J'ai demandé un thé, mademoiselle, j'espère que vous aimez ça. J'en suis personnellement friand.

Le tigre s'exécute. Law sourit, puis ouvre le dossier qui l'attend. Il en parcoure les quelques pages. Un autre pan du rapport financier, qui est plus réjouissant que ce qu'il attendait. Tant mieux. Le voilà dans de bonnes dispositions. Il prend sa plume, appose deux signatures à des endroits différents, puis abandonne la paperasse sur le côté. Il joint ses deux mains entre elles, pose ses bras sur la table, et sourit à son esclave.

Allez, parle-moi de toi. Ton nom, ton prénom, ce que tu fais dans la vie. J'ai cru entendre tout à l'heure que tu étais une princesse ?... Tes passions, tes envies, tes objectifs dans la vie, ce que tu aimes et ce que tu n'aimes pas. Laisse-moi apprendre à te connaître, je te prie.

Finalement, le type n'a pas l'air si méchant. Elle aurait sans doute pu tomber sur pire !
Titre: Re : Master of Puppets
Posté par: Anya Talla le jeudi 18 avril 2013, 11:43:07
Anya ne savait pas trop quoi penser de tout ça. Sortit du bouge, on la conduisait dans cet endroit avec une certaine violence. En réalité, il régnait ici une atmosphère pesante faussement détendue. Le stress que ressentait l'elfe à cet instant précis était des plus grand et qui sait ce qui pouvait l'attendre au moins incident. Un écart de langage et une fausse manip et hop... Ca pouvait vite passer au cauchemar. C'est donc avec une retenue et une maîtrise de soi qu'Anya resta silencieuse et passive. Le garde du corps lui faisait peur... Elle détestait les terranides. Quoi qu'on dise d'eux, peu importe comment on les nommaient, que ce soit hybrides ou furry, elle les haïssait. Sa noblesse lui faisait clairement comprendre que ces êtres étaient "sales" et indignes de poser les yeux sur elle. Mais quand Law arriva ce fut une autre histoire. Trop de décontraction, trop de calme et de gentillesse. Il devait jauger d'elle ou quoi que ce soit. En apprendre sur elle ? Que pouvait-il savoir qui lui attirerait quelque chose de bénéfique ? Ce qu'elle préféra faire, une fois ses menottes ramenées devant elle et face à Law, c'est de nier.

"J... Je ne suis qu'une humble elfe des bois... J'ai dit que j'était une princesse pour qu'on me libère, voila tout... Il faudrait vraiment que vous me libéreriez et que je puisse rembourser la dette que j'ai envers vous... Qu'en pensez-vous ?..."

Marchander était le recours le plus commun à faire dans ce genre de situation. Il ne lui restait que ça car, très certainement, sa disparition serait remplacée dans le Royaume Elfe très vite. Il y avait des princesses encore mieux gaulées qu'elle qui allaient séduire le prince et elle... bah... perte acceptable. Le pire était de soutenir le regard de Law. Rembourser 20 000 pièces d'or n'allait pas se faire facilement... Ce serait même super compliqué... Et encore fallait-il qu'il accepte, ce n'était pas donné... Sa vie actuellement ne tenait qu'à un fil. Elle refusa cependant de toucher à son thé, de peur qu'on put y glisser n'importe quelle substance. C'était une paranoïa classique dans la cour, d'y glisser du poison dans une boisson. Elle n'avait aucun rustre sous la main pour goûter son thé et voir s'il y avait un quelconque produit illicite dans ce breuvage qui lui aurait causé du tord. Sa virginité valait encore quelque chose !
Titre: Re : Master of Puppets
Posté par: Law le jeudi 18 avril 2013, 18:29:10
Il portait calmement sa tasse à ses lèvres. Légèrement trop chaud... C'est dommage. A quelques degrés près, le breuvage était parfait. N'étant pas du genre à punir pour des broutilles de ce genre, il ne se formalisait pas de la température du thé. Par contre... Sa non-réponse ?

Vous n'êtes pas une princesse ?... Dommage. Vous semblez pourtant avoir ces manières, ce genre d'attitude qui trahit une éducation un peu trop... Enfin, vous me comprenez, je pense. J'espère cependant que vous n'osez pas me mentir, si ?... Il serait bon que tu me dises toute la vérité. Et, au passage, que tu répondes aux questions que je t'ai posé auparavant. Parce qu'entre nous, et pour faire dans l'euphémisme... Qu'on m'ignore, ça m'irrite quelque peu.

Law se lève, puis se positionne devant Kaylan. Une bête de guerre qui fait trois fois son gabarit. L'un de ses gardes les plus fidèles, les plus dévoués. Il n'hésiterait pas à exécuter chaque volonté de son maître, même les plus folles.
Quant aux manières dont il parlait auparavant, il ne peut nier que ça l'excite pas mal, de l'imaginer en petite princesse sainte-nitouche, dans son trip de noblesse, exécutant les cours de maintiens qu'on lui a imprimé dans le cerveau. En tant qu'esclavagiste, ce sont sans aucun doute ses proies préférées. Ravager une nobliaute trop à-cheval sur ses principes, la défoncer, l'humilier, la soumettre... Le genre de péché mignon dont on ne se prive pas, dans sa position.

Il finit par se place derrière elle, posant ses deux mains sur ses épaules.  Parfaitement flippant.

Quant à votre proposition de me rembourser... En effet, ce serait judicieux. Mais j'ai payé cher pour acquérir le droit de vous priver personnellement de votre liberté. Et, si, justement, vous n'êtes pas une princesse... Je ne vois pas ce que vous pourriez être d'autres pour moi qu'un vil sac à foutre que je livrerais à mes mercenaires comme défouloir pour déstresser avant ou après des combats. Comme de nombreuses femmes que j'achète... C'est ainsi que je me rembourserai. En revanche, si vous êtes bien de noble extraction, mes desseins seraient tout autre. Et l'argent que vous me devez reviendra bien plus vite dans mes poches.