Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Darkred Zero le mercredi 20 février 2013, 16:59:30

Titre: Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 20 février 2013, 16:59:30

Une main sur le front, l’autre au niveau de l’estomac, je titubais plus que je ne marchais le long du boulevard. J’errais sans être vraiment conscient ou j’étais… De grosses gouttes de sueurs perlaient sur mon visage blême de Ketake. Mes yeux fous regardaient rapidement à gauche, à droite… Zero a faim, Zero a très faim!

Si bien que je n’avais plus de forces. J’ai même presque tombé au sol en bousculant un couple… Je ne les ai même pas regardés, de peur de ne pouvoir contrôler mes bas instincts. Partout ou je regardais, je voyais des proies potentielles…Mais aucunes de celles-ci n’avaient la qualité que je recherchais chez mes victimes; Soit les casse-croûte potentiels étaient en groupes, soit ils étaient assis dans leur voitures, j’imaginais bien que tous ces témoins trouveraient louche que je me transforme ici pour chasser une voiture… Non, je devais trouver quelqu’un qui était loin des regards, un clochard ou encore un dealer…

Je fis encore plusieurs mètres ainsi, gardant mon équilibre en me soutenant des revêtements extérieurs des buildings. À chaque ruelle, c’était un combat désespéré pour éviter de me vautrer au sol comme une loque… Bon sang, j’aurais tout donné pour pouvoir me transformer en véritable moi et pouvoir marcher sur mes quatre membres!

Malgré les apparences, la chance était avec moi, car, au détour d’une ruelle, j’entendis un « psst! ». D’instinct, je tournai la tête, pour voir une jeune femme aux shorts beaucoup trop courts pour le temps qu’il faisait, un petit manteau de cuir sur le dos et un chandail transparent sous son manteau. Beaucoup trop de maquillage cachait son visage…

 Hé, toi, t’as pas l’air d’aller, tu veux que je te réconforte?

D’un mouvement de bouche et de main, elle imitait une fellation… J’imagine que ça pouvait exciter plusieurs terriens?... Moi, je n’avais pas trop la tête à ça, tout ce que je voyais, c’était ma chance de me nourrir de quelqu’une qui ne manquerait à personne… Un petit sourire naquit sur mes lèvres alors que j’entrai dans la ruelle.

 D’accord… Je crois que… j’ai bien besoin…de chair…

J’étais vraiment content de tomber sur une prostituée… Certes, elle goutera un peu le produit déjà utilisé, mais c’est tout de même mieux qu’un clochard, qui n’a pas eut de bains depuis des lustres, ou encore les rats de mon appartement, qui, comme une salade, n’ont servit qu’à aiguiser mon appétit! À peine dissimulé derrière un conteneur à déchet que je la forçai à se mettre à genoux.

 Ouvre bien grand, je veux le rentrer bien profond.

Un peu surprise, mais elle s’exécuta en fermant les yeux, signe que ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce genre de choses. Pour ma part, je n’en pouvais plus, et ce n’était pas mon gourdin qu’elle reçut au fond de sa gorge, mais bien le poing de Zero, l’empêchant de crier, de respirer.

Je n’ai pas menti quand j’ai dit que j’avais besoin de chair… Seulement c’est au sens littéral dont je parlais!


Après l’avoir couché au sol, je commençai mon festin, dévorant l’estomac, les poumons, le cœur, dans un jouissif bruit d’entrailles écharpées. À ce stade, la victime n’était plus vivante, donc inutile de la retenir plus longtemps. Je sortis la main de sa gorge et entrai ma tête dans son corps, par le trou creusé de mes griffes. Si je n’avais été de la même couleur, la partie supérieure de mon corps serait déjà rouge sang de ma victime, qui n’en avait déjà presque plus.

Généralement, je retire les nerfs et les os, mais j’étais tellement affamé que je ne prenais presque pas le temps de mastiquer, avalant les viscères comme s’il sagissait de spaghettis. Le repas était si délicieux que je devais faire de grands efforts pour ne pas rugir de joie.

Mais une ombre sur le tableau venait tout juste de faire son apparition. Maintenant que j’étais repu, j’avais retrouvé les facultés qui faisaient de moi un être proche des Dieux. En effet, un « Toc » à peine audible, même pour moi (ce n’est pas parce que je n’ai pas d’oreilles que je n’entends pas), indiqua qu’une personne m’épiait. La tête tournée vers la cage d’escaliers de secours, l’endroit d’où provenait le son, je fis une mise en garde :

Ne restez pas caché, je vous ai entendu. Vous vous montrez, et je vais considérer votre vie comme étant sauve.

Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le mercredi 20 février 2013, 19:58:04
Le soir commençait à tomber sur la ville. Lentement, dardant ses rayons orangés, le soleil commençait sa courbe descendante, qui laisserait la place à la nuit et à l’obscurité. Ville cosmopolite, Seikusu était, comme bien des commues japonaises, très peuplée, voire même surpeuplée, donnant lieu à un foisonnement de gens. C’était l’heure de pointe, celle où les gens rentraient chez eux, celle où les dispositions du Code de la route laissaient place à une sorte de Far West généralisé, où les ronds-points comprenaient des trentaines de véhicules, et où les trottoirs étaient surchargés. Félicia avait fini sa journée assez tôt, et était sur un toit, savourant, dans sa combinaison noire moulante, l’air frais venant de la mer. Ses longs cheveux argentés remuaient dans son dos, et elle se mit à sourire, voyant le crépuscule. Bien que Félicia n’ait jamais vraiment été portée sur le romantisme, elle avait toujours aimé les couchers de soleil. Sa moto, avec laquelle elle était venue, était rangée dans un coin, le long d’une série de ruelles, paysage urbain assez typique des villes japonaises, oscillant, à l’image de cette indescriptible nation, entre un traditionalisme exacerbé autour de l’honneur, et une forte modernité s’articulant autour de la technologie. On trouvait ainsi dans les villes ces grands boulevards étouffants vous faisant penser à la 5ème Avenue, avec quantité de magasins, de vendeurs ambulants, de cafés, de librairies, et ces petits quartiers assez discrets, avec des rues étroites. Félicia était près de l’un de ces quartiers, à la lisière de la Toussaint, endroit où les mafias avaient une certaine autorité, et où on croisait dans les ruelles des putes de bas étage. Le Japon, sur ce point, était un pays dont la législation était virtuellement assez hostile à la prostitution, en raison d’une loi de 1956, interdisant autant le fait de se prostituer, que de devenir client. C’était un paradoxe japonais, car, dans les faits, la prostitution était assez forte, avec des réseaux parallèles et potentiellement pédophiles, et, même dans le texte de la loi, cette dernière manquait de précision, et permettait de nombreuses interprétations.

Félicia y songeait car elle voyait justement plusieurs prostituées le long des ruelles, faisant des fellations avec les clients. La loi interdisait formellement le coït, mais tout ce qui tournait autour du sexe, comme la fellation ou la sodomie, étaient autorisés. Néanmoins, Félicia se demandait bien pourquoi ces femmes agissaient dans la rue, dans la mesure où il existait des salons où on pouvait avoir des fellations sans problème, les fameux « pink salon ». Encore un autre de ces paradoxes japonais incompréhensibles pour les Occidentaux. La Chatte Noire laissait ainsi son esprit divaguer quand elle entendit... De curieux grognements et des cris étouffés portés par le vent. Tournant la tête, elle avança le long de son toit, approchant d’une autre ruelle, et eut un haut-le-cœur en voyant un spectacle particulièrement macabre.

Contre le mur, un individu en rouge était en train de se laisser aller à des envies anthropophages, déchiquetant le corps sans vie d’une prostituée, avalant ses organes, la tête dans son ventre. Une position à la fois grotesque et horrible, le sang ayant éclaté un peu partout autour d’eux. Mais, outre cette scène, ce qui l’inquiétait surtout, c’était de voir que la tenue de cet homme était, sans hésitation, celle d’un symbiote.

*Et merde ! Pourquoi diable faut-il que les Occidentaux apportent toujours leurs merdes là où ils vont ?*

Félicia descendit sur un escalier de service, et envisagea de demander du renfort auprès de ses coéquipières. Dans la mesure où elle était recensée, et où elle faisait partie d’un programme de protection du SHIELD, elle avait découvert les autres programmes du SHIELD dans la région sud-est asiatique. La Chatte Noire se tenait sur l’escalier de service, hésitant à appuyer sur un petit bouton lui permettant d’obtenir de l’aide, mais elle n’en eut pas le temps, que le monstre releva la tête, ayant probablement senti sa présence. Il ressemblait énormément à Carnage, et rappelait surtout à Félicia la fois où Venom lui avait rendu visite. Une visite dont elle se serait bien passée.

« Ne restez pas caché, je vous ai entendu. Vous vous montrez, et je vais considérer votre vie comme étant sauve. »

Trop tard pour appeler les renforts. Elle se redressa, et sauta dans les airs, se recevant sur une barre traînant sur l’immeuble à côté. Si elle avait été Spider-man, elle aurait sans doute sorti une blague, une répartie, et balancé de la toile sur le visage de ce Carnage anthropophage, mais elle ne voyait rien à dire d’autre qu’une sourde envie de vomir.

« Tu sais, mon gars, quand on a un petit creux, les gens normaux vont au fast food. Tu es en état d’arrestation.  On peut faire ça de manière tranquille, ou alors, je peux te foutre quelques poings. »

Elle rajouta alors, sautant vers le sol.

« Et c’est pas l’envie qui m’en manque... »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le jeudi 21 février 2013, 18:32:00

J’avais deviné juste; on m’avait repéré… Merde, ça ne fait même pas trois mois que je suis sur Terre que quelqu’un m’a déjà démasqué! Bon… Je tue cette fille et, même si je suis rassasié, je la mange… Dommage, elle est mignonne, j’aurais bien aimé jouer avec.

Mes monstrueuses lèvres s’étirèrent, s’écarquillèrent dans un sourire horrible, arborant mes dents noires tel un terrible collier. L’inconsciente descendit de son perchoir, m’assurant que j’étais mis aux arrêts… Mais pourquoi au juste? Ce n’est pas comme si la catin allait manquer à qui que ce soit. Et par ailleurs, elle n’avait pas du tout l’air des gendarmes terriens que j’avais eut la chance de croiser. Sans bruit, mes pattes musclées entreprirent une démarche sur le béton froid, m’approchant de la femme-chat.

Parce que tu trouves que j’ai l’air normal? Et puis, ça m’as pris 30 secondes lui vider l’intérieur… Ça, c’est que, moi, j’appelle un fast food!

J’aime le petit sursaut de stupeur que les gens ont lorsque je parle de ma véritable forme; mes lèvres ne bougent jamais. Les pattes arrières se transformèrent en pieds sans orteils (mais tout de même capables de me garder en équilibre) et je pus me mettre debout, dominant l’héroïne de toute ma longueur.

Tu sais que je suis beaucoup plus fort que toi? Et tu penses quand même pouvoir me mettre en état d’arrestation? Tu sais, même après la prostituée, j’ai encore de la place pour un dessert! Ouais, je vais essayer la manière forte.

C’est quand même étrange qu’elle ait décidé de me confronter comme ça, sans une once de crainte… Se pourrait-il que les tékhanes aient envoyés sur ce plan une unité dont la mission serait d’effacer les erreurs commises par le département scientifique? Personnellement, j’en avais tellement vu et entendu sur la « Haute Sphère Tékhane » que plus rien ne m’étonnerait de la part de ces femmes imbues de leur personne…

Quelques pas vers l’arrière, mon bras gauche se transformant en une espèce de hache rouge, je me préparais au combat.  La hache vers l’arrière et le bras droit vers l’avant, mes jambes compressées et tendues à la fois comme des ressorts, je pouvais déjà gouter son sang, si bien que je me léchais déjà les babines, poussant un petit grognement d’excitation mêlé à l’appréhension.

C’est quand même drôle de voir que tu veux m’affronter sans même y repenser, soit t’es courageuse, folle ou simplement stupide! Mais je me donne une minute pour jouer avec toi et après tu seras très passée!

Un rire d’outre-tombe résonna en écho entre les deux murs de briques, alors que je riais de ma propre blague.

Oui, je sais, mon sens de l’humour est merdique, mais j’aime mes blagues!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le mardi 26 février 2013, 10:12:25
« Tu sais que je suis beaucoup plus fort que toi ? Et tu penses quand même pouvoir me mettre en état d’arrestation? Tu sais, même après la prostituée, j’ai encore de la place pour un dessert! Ouais, je vais essayer la manière forte. »

Elle savait que els individus symbiotiques étaient forts, bien plus forts que la moyenne, et, si ce sosie de Carnage était aussi dérangé que pouvait l’être Cletus, Félicia risquait en effet gros en l’affrontant. Cependant, la Chatte Noire n’était pas une lâche, et elle ne pouvait décemment pas laisser un tel individu en liberté. Mais était-ce du courage de l’affronter, de la témérité, ou simplement de l’inconscience ? Après tout, cette créature n’avait pas tort en disant que Félicia n’était pas la femme la mieux placée pour l’affronter. Ses récentes mésaventures contre Venom lui avaient prouvé qu’elle n’était pas aussi forte qu’elle l’espérait, mais elle se plaisait à croire que cette créature était inexpérimentée, et, partant de là, plus facile à surprendre. Les autres questions qui remuaient dans la tête de Félicia étaient de connaître les points faibles de la créature. Était-elle sensible au feu et aux ultrasons, comme Venom ?

Félicia réfléchissait, tandis qu’elle vit le bras du symbiote se transformer en une longue hache rouge sanglante, son visage se déformant parfois par un sourire hideux révélant deux rangées de dents noirâtres. La créature était en totale situation de confiance, ce qui, dans le fond, avait toujours été le point faible des symbiotes. Quand on les mettait en situation de difficulté, ils s’énervaient vite. Toute la difficulté, en réalité, était de les placer dans cette situation. Félicia plia légèrement ses jambes, prête au combat.

« C’est quand même drôle de voir que tu veux m’affronter sans même y repenser, soit t’es courageuse, folle ou simplement stupide ! Mais je me donne une minute pour jouer avec toi et après tu seras très passée ! »

Un rire complètement débile fusa entre ses lèvres, et Félicia, imperméable à ce genre d’humour depuis qu’elle avait connu Peter Parker, en profita pour attaquer. Elle bondit en avant, ses mains heurtant le sol, et leva haut sa jambe, frappant la tête du monstre, bénéficiant de son effet de surprise. Elle se releva rapidement, et opta pour un coup de pied renversé sur la tête du monstre, l’envoyant contre le mur. La Chatte Noire essaya de profiter encore de son court avantage en bondissant vers l’ennemi, mais elle dut se replier, évitant de justesse un fouet jaillissant du symbiote, qui fendit légèrement le bitume. Elle avait les poings levés, et eut un rôle défensif, évitant les charges du monstre, dans cet espace très étroit. La hache s’abattit entre ses jambes, qu’elle évita à l’aide d’un grand écart, avant de reculer en arrière, se mettant en position de féline assise. Le symbiote l’attaqua à nouveau, et elle esquiva en bondissant sur le côté, s’appuyant contre le mur, évitant in extremis le monstre, et en profita pour lui griffer le visage. Les symbiotes, malheureusement, disposaient d’une quasi-immunité face à la douleur, et elle atterrit derrière lui, avant de se recevoir un coup qui ‘létala sur le sol. Félicia se releva rapidement, et passa le manche de sa main sur ses lèvres, voyant des gouttes de sang tomber par terre.

*Il frappe fort... Et je crois que le moment est venu de le provoquer un peu...*

Félicia se redressa, et se remit en position de combat.

« Allez, viens, gueule-de-raie ! Je vais te ventiler et te disperser dans tout Seikusu en petits bouts façon puzzle ! »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 05 mars 2013, 22:05:40
-Ce n’est pas du jeu, tu m’as surpris alors que je rigolais de ma blague… T’es dure à attraper, je le reconnais, mais je peux au moins goutter ton sang!

Je la regardais, assis comme un félin, ou encore un canidé, la tête légèrement penché sur le côté, comme si j'essayais de comprendre ce qu'elle disait... En fait, c'était tout à fait ça...

-Façon puzzle?... Oh, j'ai compris, c'est une blague!! Mais elle est nulle...

Il y avait déjà des marques de notre combat un peu partout sur le bitume et la brique des bâtiments nous entourant, mais je commençais à peine à me réchauffer! J’approchai mon bras-hache du visage, et une longue langue vint, presque, caresser l’arme aussi chaude qu’un corps humain… Ça avait beau être une arme, ça restait mon bras!

-Maintenant que j’ai ton odeur en moi, tu ne pourras plus m’échapper!

Avec toute la puissance qui m’habitais, je chargeai avec tant de violence que le bitume ou mes pieds se trouvaient il y a quelques minutes se retrouva avec plusieurs fissures. S’il y avait eut des fenêtres décorant les bâtiments formant la ruelle près de moi, elles auraient toutes éclatées.

La hache bien haute, l’autre bras tendu vers l’avant redevenu ‘’humain’’, je fonçai à pleine vitesse sur mon adversaire, un sourire malsain aux lèvres monstrueuses. Alors que je relâchai le coup, visant bien la carotide, la chatte repoussa mon bras droit, avant de légèrement se baisser, ainsi elle éviterait le coup de hache et profiterais de l’ouverture causée par l’attaque ayant échouée.

Ma main gauche se posa sur son épaule et, les deux jambes bien droites et collées l’une contre l’autre, j’effectuai une roue latérale, me servant de la super-héroïne comme tremplin. Une fois mon corps légèrement dépassé la position verticale, je relâchai mon support avant de ramener mes pieds vers le sol. La gravité fit son effet : mes deux pieds étaient à  l’horizontale, et je n’ai eut qu’à exercer une pression sur son dos. La puissance de cette pression fit projeter la chatte noire vers l’avant. Je me serais arrêté là, et elle aurait eut assez de temps pour riposter; il faut l’admettre, même si mon attaque était en apparence impressionnante, il ne s’agissait en fait que d’une simple poussée!

Les deux pieds à peine au sol que la bête furieuse que je fusse fonça vers sa cible. Joignant les deux mains ensemble, une fois le corps rattrapé, j’abatis mes poings fusionnés  contre son estomac.

-Je te le disais, tu aurais dû te sauv…

Un talon me frappa directement en plein visage, dans l’œil pour être précis. Diantre, elle est encore plus forte que tout ce que j’ai pu voir en ce moment, assez pour pouvoir tenir quelques minutes contre moi.

Je n’ai pas eut le temps d’atterrir que qu’un poing vint s’écraser contre ma mâchoire, me faisant faire quelques tour sur moi-même avant de toucher le sol sans douceur. Je me remis sur trois pattes, l’une de mes supérieures se chargeant de frotter vigoureusement mon membre oculaire afin de retrouver la vue.

-Je t’ai sous-estimé… Je ne commettrai pas cette erreur une autre fois

Lâchant un cri qui était loin de l’humain, mais pas animal non plus, je fonçai sur ma future victime, je ne pensais pas à comment violer son cadavre, quel morceau manger en premier. Non, je me concentrais sur le combat… Elle n’avait aucune chance.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le mercredi 06 mars 2013, 13:53:45
« Façon puzzle?... Oh, j'ai compris, c'est une blague!! Mais elle est nulle... »

Michel Audiard s’en serait retourné dans sa tombe. Ou alors, c’est que Félicia le reprenait mal... Elle préféra donc se dire que ce type, quel que soit son nom, n’était rien de plus qu’un détraqué à l’humour minable, comme tous les détraqués. Félicia allait devoir faire attention, car elle avait saigné, ce qui sembla faire plaisir à l’homme, qui lui avoua qu’elle ne pourrait plus lui échapper. Voilà qui allait la contraindre à en terminer ici et maintenant, tout en sachant que ses chances s’amenuisaient progressivement. Il n’était pas que fort, il était aussi robuste, et, contrairement à lui, elle n’avait pas de symbiote protecteur, qui régénérait ses cellules. Rien d’autre qu’une combinaison moulante en cuir, et une peau légèrement améliorée par un sérum que le Caïd lui avait inoculé il y a des années pour la rendre plus forte. On faisait vite le tour de ses compétences. Le monstre bondit vers elle, chargeant avec force, faisant trembler le sol, provoquant des vibrations qui remontèrent le long de l’échine de Félicia. Prudente, cette dernière évita le coup en s’abaissant, mais le monstre réagit. Il l’agrippa à l’épaule, et bondit au-dessus d’elle, utilisant sa force pour le balancer sur le sol. Poussant un léger cri, déchirant son costume par endroits, Félicia se retrouva à terre, sonnée, et réagit par instinct. Elle leva son pied en arrière, et le planta dans l’un des deux yeux blancs du monstre, avant de rapidement se relever, et d’opter pour un uppercut qui le fit tomber. Elle en eut mal à la main, et secoua cette dernière, avant de prudemment se reculer, et d’opter pour une décision censée : les renforts. Félicia appuya sur un discret petit bouton dissimulé dans sa tenue, qui envoyait un message de détresse. Il ne lui restait alors plus qu’à attendre que la cavalerie arrive... Ce qui serait nettement plus facile à dire qu’à faire.

Le monstre se redressait lentement, manifestement énervé. Elle banda les muscles, et le vit se ruer vers elle. Un véritable char d’assaut. Heurtée de plein fouet, Félica décolla du sol, et quitta la ruelle, s’écrasant sur une voiture à l’arrêt, enfonçant les portières, et déclenchant l’alarme. Ayant mal au dos, elle bondit derrière la voiture, évitant les griffes du monstre, qui s’enfoncèrent contre cette dernière. Elle entendit les pneus éclater, se retrouvant sur le trottoir, avec le dos en chou-fleur, les quelques piétons se trouvant dans le coin poussant des hurlements de panique. La voiture ne fut guère une protection suffisante, et Félicia tenta à nouveau de le frapper, à l’aide d’un coup de pied renversé, mais son coup ne le fit pas broncher, maintenant qu’il s’y attendait. Son pied se logea dans son cou, et il la frappa à la tête. Poussant un cri, la Chatte Noire tomba sur le sol, du sang s’échappant de son nez. Son corps s’envola à nouveau, l’envoyant désormais passer à travers la vitre d’une épicerie. Elle s’écrasa au milieu de fruits de mer et de légumes, le coude plongeant dans un bac d’eau.

*Il est fort, bordel !*

Elle s’extirpa de cette zone, ayant mal un peu partout, secoua la tête, et opta pour ce que tout bon chat faisait face à un prédateur plus dangereux : se cacher sous la voiture, ou fuir. Elle fila vers la porte arrière, l’enfonçant d’un coup, pour débarquer dans une sorte d’entrepôt de stockage, avec un portail. Fort heureusement, ce dernier était ouvert, et certains employés étaient occupés à fumer. Elle les esquiva, sans tenir compte de leurs questions, et atterrit dans une ruelle, regardant autour d’elle. On n’était pas à New York. Pas d’escaliers de sortie à l’extérieur des bâtiments. Néanmoins, Félicia vit des points d’accroche. Elle grimpa sur une canalisation, continuant à monter, puis s’appuya sur un interstice, sortant ses griffes, bandant ses muscles. Un autre saut l’amena à s’accrocher à une fenêtre, et elle atteignit ainsi assez rapidement le toit, son cœur battant la chamade.

*Heureusement que j’ai des tenues de rechange...*

Félicia savait qu’elle ne pouvait pas le fuir. Il le lui avait dit, mais elle ne cherchait pas à fuir. Simplement à gagner du temps.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le lundi 11 mars 2013, 21:02:32

Visiblement agacé par cette chasse qui n’était pas la principale, je finis par rattraper les derniers fuyards avant qu’ils n’atteignent une artère principale de la ville, auquel cas ma présence en milieu citadin ne serait plus un secret, et mon anonymat m’est indispensable, surtout sur le plan terrien. Trois hommes qui, plus rapides que les autres, avaient réussi à fuir leur groupe avant que je les retrouve et les force au silence.

J’avais freiné, mais la vitesse que j’avais atteinte, en plus du bitume trempé, m’avait fait glisser deux mètres dépassé les trois hommes, qui avaient stoppés leur course, leur corps tombant, puis vint au tour d’une espèce de rondelle d’environ quinze centimètres de haut, environ du haut du nombril juste avant l’organe reproducteur humain, de rejoindre le sol dans un bruit appétissant de viande fracassant l’asphalte. Tout en regardant les neuf morceaux de viande, je secouai la tête, et dit d’un ton désolé :

-J’aurais aimé vous déguster, sincèrement, mais des choses qui dépasse votre entendement me force à vous jeter aux rebuts… Au moins vous ferez l’affaire des rats!

Je n’avais pas quitté la ruelle qu’on pouvait déjà entendre le gloussement des rats se délectant de la chaire humaine.

En un saut, j’avais atteint les toits, faisant bien attention d’amortir mon atterrissage en fléchissant les genoux, seul un « toc » avait été créé par mes pieds touchant le béton du sommet de l’immeuble. Droit comme un poteau, je fermai les yeux, et pris de grandes bouffées. Plus je suis haut, et mieux j’arrive à traquer mes proies… Les yeux toujours fermés, mon corps pivota vers sa droite et s’élança dans une folle course, avant d’atterrir sans brut sur une cheminée, derrière la chatte en question, qui semblait avoir eut du mal avec ma dernière attaque « Berserk », qui me faisait entrer en transe animale, déchaînant une puissance que je n’arrive pas toujours à contrôler, mais qui se calme après quelques coups… Merci à la technologie tékhane qui a réussi à mettre dans mon corps une spécialité formienne.

-Tu sais, tu as un corps magnifique, quand tu te donnes la peine de le découvrir un peu!...

Je m’étais déplacé, désormais, j’étais sur l’un des remparts de la cheminée de brique rectangulaire, mes yeux blancs rivés sur mon adversaire, ma rivale du moment.

-J’ai toujours eut du mal à vous comprendre, les humains. C’est vrai, je t’ai dit que si tu tenais à la vie, il fallait que tu partes avant qu’on ne commence à se battre, mais ce n’est que lorsque tu as vu que j’étais beaucoup plus fort que toi que tu as décidé de fuir, comme une lâche… Humains, orgueilleux au départ, mais sans honneur devant la défaite… Je t’avais pourtant dit que tu ne pouvais plus m’échapper! Alors, qu’est-ce que je pourrais bien faire de toi, hmmm? Te tuer me semblerais une bonne idée, mais trop expéditif, je vais donc prendre mon temps…

J’avais désormais atteint la même hauteur qu’elle, marchant sur mes quatre membres lentement, savourant l’instant de victoire, avant de pouvoir savourer sa chair…

Une explosion me fit mal… En fait, elle dégomma plutôt une bonne partie de ma cage thoracique, m’envoyant bouler un peu plus loin, jusqu’à ce que je frappe le muret anti-suicide. Je me relevai, affolé, alors que mes côtes à vif me brûlaient, mais aussi se régénéraient, lentement, mais assez vite pour qu’on puisse voir les résultats de la peau rouge sang qui reprenait ses droits.

Mais qu’est-ce que…?!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le lundi 11 mars 2013, 23:22:07
Plutôt que de la poursuivre directement, le monstre préféra attaquer les quelques témoins qui l’avaient vu, bondissant sur eux. Les hurlements agonisants que Félicia entendit lui firent mal au cœur. Serrant les poings, elle hésita à intervenir, avant de se raviser. Seule, elle était impuissante. Les hurlements cessèrent fort heureusement vite, le monstre ne traînant pas, avant de la rejoindre, la traquant sans difficulté. Il tournait autour d’elle, victorieux, tandis que Félicia le regarda, une lueur de rage dans les yeux, l’écoutant parler. Il se moquait d’elle, lui certifiant qu’il allait prendre le soin de la torturer, avant de lui offrir le droit de mourir.

« Je n’ai pas cherché à fuir... Simplement à trouver un endroit isolé pour que les civils ne soient pas tués... »

Avançant à quatre pattes, le monstre s’avançait, prêt à attaquer, et elle se mit en position de combat, afin qu’il ne voit pas ce qui s’approchait derrière lui. Arrivant depuis le ciel, une petite lueur reflétée par la lumière se rapprochait rapidement. Un canon explosif frappa le monstre, le repoussant sur plusieurs mètres, et Iron Girl apparut, actionnant ses propulseurs pour se stabiliser, flottant en l’air. Félicia vit que l’attaque plasmique avait eu de beaux résultats sur son symbiote, et elle put voir la peau du porteur, rouge, à vif, tandis qu’Iron Girl, tournant la tête, vit les cadavres. Félicia connaissait suffisamment Rachel pour savoir qu’elle bouillonnait de rage.

« Je... J’ai fait ce que j’ai pu, tenta vainement de se justifier Félicia.
 -  C’est ma faute, j’ai mis trop de temps à arriver. Je vais m’occuper de lui. »

Elle tendit sa main vers l’homme, et envoya une autre décharge à plasma qui explosa une partie du toit. Les hostilités d’usage ayant déjà été formulées, Iron Girl pouvait attaquer l’ennemi. En contrebas, les massacres perpétrés par le monstre avaient eu pour effet d’amener une foule nombreuse. Les gens parlaient entre eux, et appelaient la police, poussant des hurlements horrifiés en voyant les cadavres déchiquetés. Félicia, de son côté, s’écarta prudemment, tandis qu’Iron Girl, restant en hauteur, continuait à balancer ses tirs plasma. Une énième explosion fit basculer le monstre, qui tomba dans une ruelle, s’écrasant sur une série de poubelles. Rachel était toujours aussi efficace, une gardienne de fer, terriblement puissante.

« Fais attention, Rachel...
 -  C’est à lui de faire attention. Je ne compte pas le laisser survivre, pas après ce qu’il a fait. »

Iron Girl commença à descendre, utilisant sa vision infrarouge pour repérer le symbiote. Elle envoya de nouveaux tirs, qui firent exploser les poubelles, répandant des détritus un peu partout. Sous les explosions, les badauds crurent à une attaque à la bombe, et se mirent à courir en hurlant. Depuis le toit, Félicia les regarda en se mordillant les lèvres. Ces gens n’allaient rien arranger, et offriraient même une couverture parfaite pour permettre au symbiote de fuir. Contre Rachel, il ne pouvait rien faire. Son armure avait été conçue pour répondre à ce genre d’adversaires. Son armure avait été pensée à la suite du conflit entre super-héros, pour que le gouvernement ne soit plus spectateur du développement de tels ennemis, mais dispose d’unités d’élite qui soient en mesure de les repousser.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 13 mars 2013, 15:31:01
Bon sang, ce nouvel arrivant ressemblait étrangement aux ‘’peace keepers’’ tékhannes, un humain à l’intérieur d’un robot, pouvant agir comme ce dernier, et se permettre de s’exposer, tant sa seule combinaison était une couverture suffisante. Mais avait-elle une armure aussi résistantes que le métal créé de toutes pièces en laboratoires, et ce, à l’aide de technologies qui n’existe même pas sur Terre?

Il n’y a pas trente-six moyens de le découvrir!

Mais je n’ai même pas eut le temps d’agir qu’elle détruisit une bonne partie du toit, l’explosion me soufflant dans une ruelle, ou je détruisis, avec mon écrasement, une ou deux poubelles. La regardant descendre avec cette manière si stoïque, les propulseurs nécessitant une stabilité hors du commun pour pouvoir fonctionner de manière adéquate, je ne pus m’empêcher de sourire.

-Tu es plus forte que l’autre, je l’avoue. Mais tu es simplement une souris face à un tigre!

En un éclair, j’avais quitté la ruelle, mais je n’étais pas dans la rue, non. J’avais carrément défoncé le mur de brique du bâtiment à locataires, vidé à cause des hurlements et des explosions. En silence, mais aussi avec rapidité, j’avais monté un étage, pour être au niveau de l’androïde, qui était en train d’atterrir pour fouiller l’immeuble. Un autre mur de briques défoncé, alors que j’étais désormais rendu à son niveau.

Une expression de surprise afficha mon visage alors que le coup de ma hache avait été bloqué par l’amure de sa taille. J’étais faible et mon nouvel ennemi l’avait remarqué… Un éclair bleu me frappa le visage, m’envoyant une nouvelle fois valser à travers la ruelle, m’écrasant contre une voiture, ce qui déclencha son système d’alarme.

Enragé, je fonçai à la manière d’un footballeur, plaquant avec toute ma force un métal beaucoup trop dur. Une nouvelle explosion, suivie d’un éclair bleu qui m’enfonça de plusieurs mètres dans la terre. Peu importe les attaques que je faisais, à la vitesse que je les exécutais, rien ne faisais même égratigner cette armure. Même mes attaques lentes, mais puissantes qui faisaient mouche à chaque fois n’affectaient pas mon adversaire… Je me relevais difficilement d’une série de missiles qui avaient même détruits les deux murs complètement, j’étais sur les genoux et les coudes, je venais de réaliser ce qui se passait.

-Tu n’essaies même pas d’éviter mes coups…Mais quelle est donc la faiblesse de ton armure?

Je n’avais aucune chance contre elle… Soudain, du coin de l’œil, je vis des flashs… Des journalistes à potins qui voulaient se faire beaucoup d’argent en revendant des images et des articles aux journaux de tout le pays…

Je n’avais pas d’autres choix. Je me suis enfui. Elle était plus forte que moi, mais j’étais plus rapide. Je pouvais tout de même la sentir derrière moi, même si elle me perdait de vue à quelques reprises. Non, je ne courais pas sans buts, je tournais en rond…

Je ne la sentais plus. Elle m’avait probablement perdu de vue alors que j’avais zigzagué entre les bâtiments, elle devait être dans les airs à me chercher… Voilà ce que moi, je cherchais! L’un des journalistes était là, se demandant ce qui venait de se passer. J’arrivai lentement derrière lui avant de lui murmurer à l’oreille :

-Hurle.

D’un mouvement sec, je lui arrachai le bras qui tenait son appareil-photo, alors qu’un cri de douleur retentit en écho dans le quartier. À ce moment, mon bras traversa sa cage thoracique. Son corps devint une masse rouge informe avant de se glisser dans mon corps, alors que je devenais le photographe. J’écrasai la caméra de mes talons avant de m’accoter contre un bâtiment, assis, tremblant et pleurant comme un enfant qui a fait un cauchemar. Quatre lignes rouge et dégoulinantes apparurent sur le pectoral gauche, alors que le vêtement à cet endroit disparût en lambeaux, laissant croire à une attaque de la bête.

Si je comprenais qui elles étaient, l’androïde ne résisterait pas à l’idée de se porter au secours d’une personne, surtout si celle-ci peut lui permettre de retrouver la créature qu’elle semblait s’être mis un point d’honneur à détruire!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Iron Girl le mercredi 13 mars 2013, 18:27:07
Félicia restait sur le toit, tandis que Rachel flottait en l’air, regardant autour d’elle. La Chatte Noire s’avançait le long des toits, impuissante. Rachel, de son côté, mémorisait l’adversaire. Elle pouvait le suivre, et l’ordinateur avait mémorisé, outre sa signature thermique, son symbiote. Impossible de lui échapper. Elle n’avait qu’à activer une sorte de vision spéciale, une sorte de vision infrarouge, où sa proie apparaissait clairement, comme une sorte de point rouge vibrant cerclé de veines noires. Ainsi, quand il tenta de l’attaquer, elle l’accueillit en balançant depuis ses doigts des arcs électriques, une arme secondaire très efficace de son armure. Le monstre s’écrasa sur une voiture, et l’attaqua à nouveau, bien inutilement encore.

« Tu n’essaies même pas d’éviter mes coups…Mais quelle est donc la faiblesse de ton armure ? »

Elle ne répondit pas, et s’apprêta à envoyer un nouveau tir plasma, avant d’entendre du bruit à côté d’elle. Tournant la tête, elle vit des journalistes qui, bravant le danger, la photographiaient, elle et le monstre. Rachel pinça les lèvres, et Félicia atterrit. Elle se posa sur la carcasse de la voiture, derrière le symbiote.

« Foutez le camp, abrutis ! »

Le monstre tenta alors de s’enfuir, se mettant à courir rapidement, utilisant sa force herculéenne pour détruire les murs. Les journalistes, nullement terrifiés, se tournèrent vers Félicia, essayant de la photographier. S’énervant, cette dernière envoya son pied, pulvérisant l’un des appareils photos.

« Hey ! Je vais vous coller un procès !
 -  Va te faire foutre, connard ! » répliqua une Félicia exaspérée.

Rachel remonta, et entendit un hurlement. Elle flottait au-dessus des toits, et s’approcha d’une cour, où elle vit un journaliste. Il était dans une sorte de petit square, contre le mur, comme si le monstre l’avait blessé. Rachel baissa lentement, venant vers lui. Il devait la prendre pour une idiote... D’une part, elle savait que le monstre n’attaquerait pas quelqu’un sans le tuer, et, d’autre part, elle pouvait le pister avec les capteurs de son armure. Il avait beau changé de forme, le symbiote était toujours là, et Rachel le percevait. Elle descendit vers la cible, tout en cherchant une manière de le neutraliser. Si elle se souvenait de ses informations concernant les symbiotes, notamment Venom, ils étaient sensibles au feu et aux ultrasons. Rachel ne pouvait pas produire d’ultrasons, mais, le feu, en revanche... On pouvait entendre des gyrophares un peu partout. La police était là, ainsi que les journalistes, et plusieurs hélicoptères approchaient rapidement, notamment des journalistes.

« Ne vous inquiétez pas, Monsieur lâcha-t-elle pour ne pas inquiéter l’assassin, les infirmiers ne vont pas tarder à arriver. Savez-vous par où la créature s’est enfuie ? »

Elle se posa juste devant l’homme, et attendit qu’il tourne la tête pour l’attaquer par surprise. Depuis ses deux poignets, deux jets de feu jaillirent, et incendièrent l’homme, le transformant en torchère.

« En réalité, je le sais déjà. Peu importe ton apparence, mon ordinateur repère les signes vitaux de ton symbiote. »

Profitant de l’effet de surprise, elle envoya un autre tir plasma qui balança le corps en feu, l’envoyant s’écraser à travers une fenêtre. Il s’écrasa dans un studio, et Rachel, sans attendre, envoya deux missiles qui filèrent en sifflant vers l’appartement. Il s’écoula quelques secondes avant que les missiles ne pulvérisèrent le studio, provoquant une superbe explosion. Ce serait regrettable pour le locataire du studio, mais il serait remboursé... Et c’était nécessaire pour neutraliser le monstre. Elle s’avança lentement, tout en voyant, sur sa gauche, Félicia approcher, se posant sur une branche d’arbre. Il y avait un début d’incendie dans le studio.

« Tu l’as eu ?
 -  J’espère.
 -  Je veux la même armure à mon anniversaire.
 -  Malheureusement, le modèle en cuir n’est pas encore disponible. »

Affronter Iron Girl était suicidaire.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le jeudi 14 mars 2013, 15:18:19

Me…Merci beaucoup… I… Il est parti par là, je crois

J’ai à peine eut le temps de pointer une direction que mon corps fût victime de combustion spontanée. Non, ça n’était pas sans cause; La femme-robot m’avait fait prendre feu!

-Maudit sois…

L’impolie, elle ne m’avait même pas laissé terminer ma phrase qu’elle m’avait encore projeté dans un immeuble. Après avoir traversé deux murs, en plus de celui de béton du revêtement extérieur, je m’arrêtai sur une table de cuisine en marbre… Hm, plutôt classe comme habitation, faudrait que je pense à changer d’appartement, l’autre est trop crade, pas assez de vie… Au fait, faudrait peut-être que je commence à penser à un moyen de survivre, si je veux changer de lieux de vie? C’est mal, je me vois assez mal utiliser l’évier du résident pour éteindre le feu… Ouille, je peux sentir la peau brûler, mais je n’ai pas envie de me relever, juste de retourner chez moi, et me lever demain pour aller travailler…

Oui, mon ancienne vie d’humain ordinaire me manque cruellement, maintenant.

Soudainement, comme dans une version ultra-ralentie du moment présent, je vis deux missiles, parfaitement parallèles et coordonnés passer devant moi, pour atteindre le mur plus loin. Comme j’aurais aimé voir l’immeuble s’écrouler de l’extérieur, au lieu de voir le toit s’effondrer sur ma gueule!

J’ai survécu, contrairement à ce qu’elles pouvaient espérer. Comme je savais qu’elle aurait pu me repérer, j’ai creusé très profond, avant de foncer à ma droite. Je ne pus expliquer plus ou j’étais, car tout autour de moi était béton, pierre et terre. Les yeux fermés j’utilisais la perception des humains, mes sens de chasseur, pour pouvoir prendre ma proie par surprise… La voilà, elles m’avaient probablement déjà détecté, mais ce serait plutôt dangereux pour le robot de tirer si près de sa compagne.

Je cassai le bitume comme du verre, mais apparemment elles s’en attendaient, car je reçu un coup de talon en plein thorax. Malheureusement pour elle, le coup était si bien logé dans mon corps que je pus aisément l’empêcher de retirer son pied de mon corps, du moins avant que je ne réussisse à me saisir d’elle. Une seconde paire de bras vinrent enserrer la taille de la chatte noire, forçant ses bras à longer le corps qui les mouvait, alors que ma paire de bras ‘’originaux’’ s’étaient changés en épaisses lames d’épées, mesurant chacune 1m 50cm, les faisant former un X sur la gorge de la petite chatte sans défense. M’adressant à Iron girl, je ne pus m’empêcher de réprimer un petit sourire.

-Cours de chimie 101 : Le feu se nourrit principalement d’oxygène. Une explosion souffle tout oxygène, ou plutôt tout air, hors de son champ d’action. Une anecdote cocasse que j’ai découverte en absorbant un pompier il y a quelques mois mentionne que lors d’incendie de forêt, les pompiers ont tendance à utiliser, lorsque l’eau s’avère inefficace, des explosions, justement pour couper les vivres à l’incendie. Tu es douée, mais tu devrais en apprendre un peu plus sur les armes que tu utilises…

D’un mouvement de mes quatre bras, j’enserrai légèrement mon emprise sur mon otage, lui faisant bien comprendre qu’elle n’avait moyen de s’échapper.

-Ne tombe pas dans le cliché en me demandant ce que je veux… Je suis comme tout animal existant, je veux simplement survivre. Quelque chose me dit que vous êtes les gardiennes des humains, empêchant les êtres comme moi d’exister… Assurer la suprématie humaine, sans doute. Vous n’imaginez même pas à quel point les créatures sont nombreuses, et toutes plus puissantes les unes que les autres… Je ne cherche pas à asservir personne, je veux simplement vivre ma vie. C’est pourquoi je vais vous demander de simplement me laisser partir…J’ai une bonne connaissance des systèmes informatiques, et je sais très bien que tu peux effacer ma signature symbiotique de ton système. Fais-le, et jamais vous ne me reverrez.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le vendredi 15 mars 2013, 12:34:09
« Il est vaincu ?
 -  Ce serait trop facile.
 -  Nous voilà bien, avec une version améliorée de Venom... »

Rachel ne dit rien, tan dis que Félicia restait debout, près d’elle, se rapprochant de l’immeuble. Il y avait un début d’incendie. Les missiles avaient soufflé tout le studio, faisant trembler l’immeuble sur ses fondements, mais ce dernier était solide. Iron Girl regardait autour d’elle, cherchant la trace du monstre, quand ses capteurs de mouvement l’avertirent d’un danger proche... Venant du sol. Elle eut à peine le temps d’y songer que le monstre apparut dans le dos de Félicia. Réactive, cette dernière réagit rapidement, et son pied se logea dans la poitrine de l’homme... Mais elle jura en voyant que son pied était coincé dans le symbiote. Deux bras supplémentaires jaillirent du corps du monstre, qui immobilisa Félicia avec sa puissance, ses deux premiers bras se transformant en longues lames qui glissèrent le long du cou de Félicia. Cette dernière poussa un léger gémissement, essayant inutilement de se libérer. La prise de l’homme était trop forte. Elle vit Rachel se retourner vers eux, cherchant probablement une entrée, mais il n’y en avait aucune. Les lames glissaient contre son cou, l’étouffant à moitié, et elle sentait le costume visqueux glisser son corps, comme une sorte de flaque qui remuait le long de son corps.

« J’ai une bonne connaissance des systèmes informatiques, et je sais très bien que tu peux effacer ma signature symbiotique de ton système. Fais-le, et jamais vous ne me reverrez. »

Félicia se sentait couverte de honte... Elle ne pouvait rien faire contre la force de cette créature, et gênait Rachel. La femme en armure était assez réticente à l’idée de laisser partir un tueur, mais la priorité était de secourir Félicia. Elle ne dit rien pendant quelques secondes, avant de répondre :

« Lâche-là, et je te laisserais partir. »

La Chatte Noire pouvait entendre des bruits venant des ruelles. Des policiers se rapprochaient rapidement, afin de déterminer l’origine de l’explosion. Iron Girl s’écarta un peu, et, comme pour prouver sa bonne foi, l’armure autour de sa tête disparut, révélant son visage avec ses longs cheveux roux.

« Lâche-là », répéta-t-elle.

Rachel, comme Félicia, ne croyait pas du tout que le monstre disait la vérité en prétendant ne plus jamais revenir... Et, de toute façon, quand bien même ce serait le cas, il avait massacré de nombreuses personnes. Iron Girl n’avait nullement envie de le laisser survivre après un tel spectacle. Cependant, elle ne pouvait pas non plus mettre la vie de Félicia en danger, qui était l’une de ses partenaires. Elle espérait juste que le monstre serait assez stupide pour la relâcher, de manière à ce qu’elle l’attaque. Cependant, elle craignait surtout qu’il ne cherche à s’enfuir avec elle, ce qui, à vrai dire, serait le plus probable.

« Tu... Tu me paieras ça, enfoiré... » réussit à balancer la Chatte Noire.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le lundi 18 mars 2013, 18:03:24

Des pas venaient à nous. Je pouvais entendre leur respiration haletante, leur cœur qui battait la chamade, et même sentir l’odeur âcre de la sueur froide qui glissait dans leur dos. M’assurant qu’elle comprenne qu’elle est toujours en danger en raffermissant ma poigne sur sa gorge de mon bras droit, le gauche redevint humain, avant de transformer la main ainsi que la moitié de l’avant-bras en fusil d’assaut, dépourvu de gâchette ou encore de poignée, le canon vers une ruelle plus loin.

-Tu n’es pas vraiment en mesure pour me faire des menaces, petite chatte… Écoute, la robote : Je ne suis pas spécialiste dans la prise d’otage, mais j’ai bien vu la majorité des fonctions de ton armure : Beaucoup d’attaques à longue et courte portée, toutes très efficaces, mais peu, voire aucune, possèdent une précision chirurgicale. Si tu essaies de me tuer avec l’unes ou autres de tes armes, la petite ici présente va mourir avec moi… L’autre choix : tu laisses le temps s’écouler, je tire sur les deux policiers innocents qui vont déboucher de cette ruelle, je tranche la gorge à ton amie ici présente et je fuis… Tu me retrouveras probablement, mais au moins j’aurai porté un coup à la seule faiblesse de ton armure.

Les voix se rapprochaient, je sentais de plus en plus l’odeur de la peur, émanant du policier-stagiaire qui semblait n’avoir qu’une ou deux journées d’expérience. Les yeux verts du journaliste plantés dans ceux de la rouquine, une expression de marbre au visage, je savais bien que je n’avais qu’un moyen de m’en sortir. Étant une créature qui en avait bavé tout au long de sa création, je n’allais certainement pas me laisser crever ainsi. Non, j’avais prévu de vivre une vie longue et palpitante!

-Dernière chance, si tu fais ce que je te dis, tu auras évité trois morts inutiles. Reboot ton système : vos systèmes terriens les plus rapides prennent environ trente secondes pour le reboot, mais quelque chose me dit que le tien n’en prendra pas plus de dix. Si je vise juste, ton système ne reconnaîtra pas ma signature des autres dans le coin, dix secondes est plus que suffisant pour vous semer. Je te l’ai dit : La prise d’otages n’est pas ma spécialité, loin de là. Mon bras fatigue et j’ai bien envie de passer l’arme à gauche, si tu me permets l’expression!

Mon corps se retransforma en Zero. Il semblerait que j’aie épuisé toutes les cellules du journaliste, et qu’elles fassent désormais partie intégrante de mon être. Les brûlures, aidées par les nouvelles cellules, avaient complètement disparues. La force, si pathétique soit-elle, de cet homme était venue s’ajouter à celle que je possédais déjà. Soudain, une idée traversa mon esprit, celle d’expliquer à mes adversaires mes particularités biométriques.

-Vous savez, mesdames, j’ai la possibilité aussi d’ingérer un corps vivant, humain ou non, et de gagner sa vitalité, sa puissance ainsi que sa vitesse, toutes ces caractéristiques venant s’ajouter aux miennes… Peut-être que si j’ingérais la chatte noire, nous nous battrions à armes égales? Mais mes autres offres tiennent toujours, Robot-girl! Choisis bien, mais vite, car le temps commence à te manquer!

Des faisceaux de lampes-torche commençaient à poindre à l’embouchure de la ruelle, signe que les représentants de la loi étaient près.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le mercredi 20 mars 2013, 22:17:25
Gérer une situation tendue comme celle-ci n’était pas une mince affaire. Rachel hésitait sur la conduite à tenir. Si elle désactivait son système pour le rebooter, il y avait indéniablement un risque que le symbiote, non content de s’enfuir, cherche aussi à l’attaquer. Mais, d’un autre côté, si elle laissait la situation se prolonger, d’autres gens risquaient d’être tués, incluant Félicia. Rachel n’avait jamais véritablement été confrontée à une situation comme ça. Dans l’armée, la vie de ses hommes n’avait jamais été menacée, et on lui avait appris à ne jamais céder face aux menaces. Cependant, quelle autre solution avait-elle ? Félicia était coincée, peinant à se débattre, le symbiote agissant comme une espèce de glu qui l’immobilisait. L’expression de son visage témoignait de sa fureur à être ainsi piégée, et elle n’osait pas donner de véritables coups au monstre, de peur de finir avec la gorge tranchée.

*Même si je l’attaque, le moindre faux mouvement est susceptible de la tuer... Quelle merde !*

Les policiers se rapprochaient, le temps défilait trop rapidement, et Rachel referma son casque, puis déclencha ses propulseurs, s’écartant prudemment.

« Sache que, si tu me joues un tour, je te retrouverais, et tu me la paieras. »

Une menace bien creuse, car, même si le monstre tenait sa parole, Rachel le poursuivrait quand même. Elle s’écarta prudemment de quelques mètres, et utilisa les commandes vocales de l’armure pour enclencher la réinitialisation de l’armure. Ceci effacerait les données de Zero de son armure, mais, dans l’absolu, ce n’était pas trop grave, puisqu’elles avaient déjà été transmises à la base de données du SHIELD, à laquelle l’armure était, tant qu’elle était sur Terre, intimement liée. Un petit bouclier bleu se forma autour de Rachel, afin de la protéger, et les lumières de la visière s’éteignirent, tandis que l’armure devenait inerte. La réinitialisation ne prendrait pas que dix secondes, et, à dire vrai, pour Rachel, chaque seconde devenait infernale, sans fin. Chaque seconde était une occasion de s’angoisser, car l’armure devenait une sorte de sarcophage étouffant. Tout était noir, il n’y avait plus aucun HUD, et elle ne pouvait pas en sortir. Le système devait s’éteindre pendant quelques secondes pour être relancé. Pendant cette période, elle ne voyait rien, ni ne pouvait rien faire. Elle était comme dans un sarcophage oppressant.

Cette situation, bien naturellement, inquiétait fortement Félicia. Prise au piège, elle se sentait surtout frustrée. Elle s’était fait avoir comme une bleue, ce qui lui rappelait toutes ces fois, à new York, où, alors qu’elle combattait avec Spider-Man des adversaires, elle se retrouvait dans un état critique. Le sentiment d’être un boulet s’emparait d’elle, et justifiait peut-être sa manie d’être seule. Félicia avait sa fierté, et il était indéniable que, en suivant Rachel, elle avait offert à ce monstre une opportunité de s’enfuir. Malheureusement, le symbiote était plutôt intelligent dans sa folie, et avait bien compris que le meilleur moyen pour lui de s’en tirer était de faire pression. Rachel était désactivée, inerte, mais impossible à attaquer, en raison de son halo bleu, une sorte de bouclier énergétique.

« Tu... Tu ferais mieux de décamper rapidement... »

A dire vrai, rien ne pouvait l’empêcher de l’égorger. Menacée, Félicia sentait son cœur battre la chamade, une sorte de panique instinctive, comme à chaque fois qu’elle sentait le souffle de la mort glisser sur son échine. Une sensation particulièrement désagréable. Elle se rappelait dans sa tête la dernière proposition du monstre : l’avaler pour obtenir ses forces. Si c’était vrai, alors il était encore plus dangereux que Carnage ou Venom.

« Iron Girl a été... Conçue pour stopper des criminels comme toi... M’avaler n’y changera rien, tu ne peux rien contre elle... »

Pendant ce temps, les policiers remontaient rapidement la ruelle, armes aux poings.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le jeudi 21 mars 2013, 20:58:26

Finalement, l’androïde se décida à accepter ma proposition. Elle se décala sur le côté, alors qu’on pouvait entendre les moteurs des propulseurs, ainsi que l’ordinateur interne, s’arrêter. Une aura bleuté entourait désormais une statue valant plus d’une dizaine de milliards de Yens. Comme quoi, l’humain, peu importe qu’il soit entouré d’une armure hyper sophistiquée, reste faible. D’un sourire je relâchai la chatte, nous savions très bien que je n’avais rien à craindre de celle-ci.

-T’avaler n’y changera rien? Si je devais ingérer toute vie dans ce quartier pour te prouver que tu as tort, je ne vois aucun problème à ça. Mais, chaque chose en son temps… Je vous ai fait une promesse, et moi, je ne suis pas comme les humains, je tiens mes promesses!

Pour illustrer mes propos, je fis un signe de tête vers la statue de métal. Je ne suis pas dupe. Je savais pertinemment bien qu’Iron girl, comme la chatte noire l’appelait, qu’elle, d’une manière ou d’une autre, avait gardé une trace de ma présence, soit dans son système, soit sur un disque dur externe, connecté probablement par ondes satellites. On entendait les policiers arriver, leurs pas incertains résonnaient comme un écho dans ce quartier bien silencieux, tout d’un coup.

-Bon, j’y vais, je te laisse t’occuper de ceux-là? N’oublie pas ce que je t’ai dit, je te retrouverai, peu importe où tu te caches, si jamais tu dévoiles mon existence…

D’un saut, je me retrouvai deux pattés de maison plus loin.


Deux jours plus tard

-Tu vas marcher putain de machine?!

-Ketake, calme-toi… Bon sang, vieux, toi et la technologie, ça fait deux! Tiens, va là, fait ça et là… Voilà! C’est le communiqué pour les nouveaux formats de bulletins.

-Depuis quand ils envoient ça sur nos téléphones?! Une copie papier aurait amplement fait l’affaire!

D’un grand rire mon soi-disant collègue me frappa l’épaule, avant de se rendre à son propre bureau, tout juste en face du mien.

-Je verrai ça plus tard…Je vais aller faire un peu de course dehors! J’ai besoin de me changer les idées, j’ai cours tout à l’heure! Donc je crois pas qu’on va se revoir? Si?

-Nah, moi j’ai des cours demain, mais pas aujourd’hui! Je suis simplement venu entrer quelques notes, histoire de me préparer pour les bulletins… Tu devrais le faire aussi, au lieu de te faire crier dessus par la direction, comme à chaque fin de trimestre!

Sans répondre, je me levai, posant mon téléphone intelligent sur mon bureau avant de  sortir de l’école, me dirigeant directement à l’arrière, là où il y avait un grand anneau de 400 mètres, tout en béton, fait exprès pour la course. Alors que je tournai le coin nord-est à l’extérieur du bâtiment, je tombai nez à nez avec le professeur Harmon et ses étudiants.

-Oh, bonjour Sensei Harmon! Bonjour vous tous!

« Bonjour Sensei! » lancèrent tous en cœur  les étudiants qui m’avaient comme professeur, les autres se contentant d’un « Bonjour » bien timide.

-On fait cours à l’extérieur?

Si ce n’était pas le cas, je crois que je venais juste de donner l’envie aux étudiants… Je devrais m’excuser à Mlle Harmon après son cours, si elle n’avait pas envie d’un cours en nature!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le vendredi 22 mars 2013, 14:32:53
Ça avait été un désastre. Une dizaine de morts, de nombreux blessés, et une soirée qui dura très tard dans la nuit. Félicia se retrouva dans la base américaine de Seikusu, où le responsable de la section du SHIELD à Seikusu passa de nombreux coups de téléphones. Il s’adressa à la police de Seikusu, à des responsables militaires, politiques, tandis que Rachel et Félicia attendaient en pansant leurs blessures. Félicia se sentait effectivement responsable. Sans elle, il était probable que Rachel aurait pu arrêter ce type. Elle avait estimé nécessaire de la suivre, sans tenir compte des conséquences. Se sentir comme le boulet de l’équipe n’était jamais très agréable. Son rapport, elle avait du le redire plusieurs fois. Visiblement, la police suspectait le SHIELD d’être responsable de la création de ce monstre. A la télévision, la presse nationale parlait sans relâche de ce monstre, que les médias associaient déjà à la présence américaine. Les Japonais étaient de plus en plus hostiles à l’existence des bases américaines, héritages de la Seconde Guerre Mondiale, puis de la Guerre Froide. Sur certaines images, on pouvait voir un abominable monstre rouge se balader dans les rues.

En revanche, dans cette débâcle, il y avait de bonnes nouvelles. Rachel avait certes réinitialisé son ordinateur, mais les données du monstre étaient bien dans les bases du SHIELD. Il serait donc possible de travailler dessus pour voir qui était cette créature. Plusieurs scientifiques étaient déjà dessus, et auraient probablement une nuit encore plus courte que celle de Félicia. On ne lui reprocha rien, car elle avait fait son devoir, et Rachel, à aucun moment, ne vint lui reprocher quoi que ce soit. Mais elle se sentait coupable malgré tout. Un sentiment qu’elle n’aimait pas, car il n’était pas trop conforme à ce qu’elle était. Elle s’était faite avoir comme une bleue, en se reposant sur ce sentiment illusoire de protection que fournissait à ses côtés l’armure de Rachel. Si elle avait été plus prévoyante, elle aurait senti le monstre derrière elle, et aurait réagi en conséquence. Au lieu de ça, elle s’était fait avoir.

« Nous rattraperons cette créature. Une créature aussi puissante et dangereuse ne doit pas rester dans la nature. »

Quand le chef avait dit ça, la Chatte Noire avait compris qu’elle ne serait pas de la partie, ce contre quoi elle ne pouvait pas s’opposer. Rachel aurait des acolytes plus puissants. Sûrement Nathan. Elle, elle rentra chez elle, et s’affala dans son lit. Demain, elle avait un cours l’après-midi, ce qui lui permit de faire une grasse matinée. Sa nuit fut entrecoupée de rêves curieux, des flashbacks de son passé, où elle se revoyait brisée par Octopus, tandis que Spider-Man la conduisait à l’hôpital... Sauf que le docteur de l’hôpital était en fait le monstre, et il avalait Peter sous ses yeux, avant de s’attaquer à elle. Félicia se réveilla à onze heures du matin, seule dans son grand lit.

Les journaux du matin parlaient encore du monstre, établissant un bilan des victimes. La police avait naturellement assuré être sur cette piste, et Félicia se lava, puis alla en cours. Son corps s’était remis des nombreux hématomes qu’elle avait reçus, et la journée se déroula sans incidents particuliers. Elle avait reçu plusieurs appels de Rachel pour s’assurer qu’elle allait bien, ce à quoi Félicia avait répondu par l’affirmative. Elle n’était pas non plus une jeune fille peureuse qui passait son temps à se retourner. Ce n’était pas la première fois que la Chatte Noire avait croisé des super-vilains. Seul son orgueil avait été maltraité.

Deux jours après ces évènements, Félicia revenait au lycée, où son identité d’emprunt était Felicity Harmon. A la base, Félicia faisait l’objet d’un programme de protection du SHIELD pour la protéger de la vengeance de Wilson Fisk. Quand bien même ce dernier avait été chuté, et incarcéré, le Caïd restait toujours une menace, un homme qui n’oubliait pas ceux qui l’avaient trahi, comme Félicia. Par conséquent, son identité civile était différente de son véritable nom. En tant que prof’ de sport, elle avait cours dehors, et appréciait ce moment. Faire du sport l’aiderait à se détendre. Cette nuit, elle avait encore fait un cauchemar.

Félicia/Felicity était en débardeur, avec un minishort noir, ses cheveux noués en une queue-de-cheval.

« Allez, on se remue ! »

Il était neuf heures du matin, et les pauvres élèves semblaient encore, pour certains, endormis. Ils savaient que Félicia était une prof’ exigeante, mais elle avait pour elle, outre un superbe corps et de belles jambes fuselées, de participer activement aux séances de sport, au lieu de rester assise sur un banc à chronométrer le temps mis par les élèves. Ils faisaient des tractions, des étirements, des entraînements, afin d’éviter les claquages, lorsque Félicia entendit d’autres personnes se rapprocher. Elle reconnut un nouveau professeur de sport : Urominy-senseï.

« On fait cours à l’extérieur ? »

Mishima avait un véritable complexe sportif, avec de nombreuses cours. Félicia/Felicity se tenait sur l’une des cours principales, avec un long anneau de piste. C’était un terrain olympique.

« J’avais prévu de faire du sport à l’extérieur, reconnut-elle. Il n’y a rien de mieux que l’air frais pour réveiller ces jeunes gens. »

Elle se rappela alors d’une chose, et cligna des yeux.

« Oh, au fait... Bienvenue à Mishima, Urominy-senseï. »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le lundi 25 mars 2013, 18:06:01

-Ça, c’est une excellente idée, Harmon-sensei! Rien n’aide au réveil comme un bol d’air frais!
 
Un sourire, tant au sensei qu’aux étudiants, alors que je m’éloignai du groupe, ne voulant pas déranger non plus le cours.
 
-Au fait, bienvenue à Mishima.
 
Oh, c’est vrai… Bien que j’aie été chargé de la paperasse pour la section gym depuis trois mois, je n’ai mis les pieds ici qu’il n’y a quelques semaines, à avoir des classes et des cours. D’un sourire je la remerciai avant de la laisser continuer son cours.
 
Assis au centre de l’anneau, dans la grande étendue verte, je posai ma main contre le bout de mes baskets, les deux jambes en pleine extension. Bien qu’il me soit inutile de m’échauffer et m’étirer avant une course qui s’avérerait être pour moi l’équivalent de passer du salon à la cuisine pour un humain normal. Mais ça me permettait de réfléchir… J’avais causé une sacrée pagaille, il y a quelques jours. Je devais m’assurer de ne plus jamais me retrouver dans un état où je devais absolument me nourrir, au point de ne même plus prendre les précautions d’usages… Mais je devais encore faire des tests sur moi, il apparaîtrait que je n’ai pas tout à fait maîtrisé toutes mes capacités… Le mulot-mutant qu’il y a entre quatre murs de bétons chez moi en était bien la preuve… Il faudrait que je me trouve un cobaye humain… Non, pas à ce stade; je dois m’exercer plus sérieusement sur des petits sujets que je n’aurais pas de mal à me débarrasser.
 
-Bon, ça suffit… On se lève and it’s running time!
 
Malgré le masque de personne sociable que je revêtais en étant Ketake, j’aimais la solitude, le silence… Le problème, c’est que la faune humaine méprise ce genre de comportement, ça n’est pas normal pour un humain de Terre que d’avoir besoin de s’écarter un peu, semble-t’il… Aussi bien agir comme un humain « normal ».
 
Les mains sur les anches, je regardais le sensei et ses étudiants suivre leur cours, ses derniers ne semblaient pas vraiment bien se marrer. On pouvait même sentir un certain ennui. Mais bon, ça, ce sont les gamins de nos jours, mes étudiants aussi n’aiment pas vraiment mes cours le matin, se plaignant qu’ils venaient tout juste de se lever… Dans ces cas là, je leur affirmais qu’ils auraient du se lever plus tôt! Le genre de blague dont je suis le seul à rire, mis à part quelques lèches-bottes.
 
J’avais décidé de les rejoindre
 
-Harmon-sensei! Vos étudiants semblent manquer de motivations…Peut-être devrions-nous leur montrer ce qu’un corps en santé devrais faire?

D’un signe de tête, je lui montrai l’anneau de course… Une invitation au défi ne pouvait pas faire de mal, si?

-Disons un rapide sprint de 100 mètres? Après, je ne vous embarrasse plus de ma présence dans votre cours, promis!

Lorsque qu’on a injecté en moi la cellule Zero, tous mes sens se sont graduellement améliorés, et un sens aigue de la curiosité est né en moi. Lorsque je n’étais qu’un humain, comme tous ces élèves et cette sensei ma foi bien roulée, j’étais convaincu que l’Ordre avait raison, qu’il ne nous était pas utile de savoir des choses, car le Dieu donnera la réponse à l’élu sans même l’avoir cherché. L’intelligence formienne implanté dans mon cerveau m’avait permis de découvrir qu’il n’y a aucune vérité trouvée sans la recherche de celle-ci, et que pour tout savoir, il faut le rechercher le plus possible.

Pourquoi je vous dis ça? Pour que vous compreniez la raison pour laquelle j’étais curieux de connaître les aptitudes physique de la jeune femme… Même si je les connaissais déjà, mais je ne le savais pas; Le vent dans mon dos portait l’odeur de chaque membre de la classe dans la direction opposée à mes narines, mon sens olfactif ne percevant que les bourgeons qui explosaient un peu partout.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le jeudi 28 mars 2013, 10:26:24
Motiver les élèves à faire du sport était toujours un exercice difficile, et ça l’était encore plus le matin. Félicia fit les exercices physiques réguliers, afin de se préparer. Tractions, génuflexions, étirements. Elle était devant ses élèves, qui se réveillaient péniblement en s’activant.

« Allez, allez, les enfants, on se remue ! Shii, mieux que ça !
 -  O-Oui, sen... Senseï… » répliqua l’intéressée, les joues rouges, en sautillant sur place.

L’échauffement dura dix minutes, pendant lesquels Félicia regardait de temps en temps l’autre classe. Mishima était le plus grand lycée de la ville, et ressemblait presque à une université. De manière exceptionnelle, on dispensait même des cours pseudo-universitaires à certaines classes élitistes, afin de mieux les préparer aux études supérieurs. La Chatte Noire n’était donc pas étonnée que plusieurs cours aient lieu en même temps dans le même endroit. Urominy-senseï était un nouveau professeur, qui remplaçait un autre, parti du lycée. Il était plutôt bien foutu, mais Félicia avait d’autres soucis en tête que la drague. Faire son rôle de professeur l’aidait à oublier le cauchemar qu’elle avait vécu il y a quelques jours avec ce monstre. Elle espérait que l’enquête du SHIELD avancerait, que les scientifiques auraient des résultats probants, et qu’on réussirait à mettre la main sur ce tueur anthropophage. La grande expérience de Félicia en matière de super-vilains psychotiques l’amenait à considérer qu’ils ne restaient jamais inactifs, ni spécialement discrets. Le plus dur, pour elle, ce serait de savoir si elle devait intervenir ou non, considérant son succès dans sa dernière intervention. Rachel était bien plus adaptée qu’elle. Sans Félicia, il était d’ailleurs probable qu’Iron Girl aurait réussi à le capturer.

*Bah, ne repense plus à ça, concentre-toi sur tes élèves...*

C’est ce qu’elle choisit de faire, sans jamais se douter que ce brave Ketake à côté d’elle était l’homme qu’elle recherchait. Elle continua à motiver ses élèves, revenant souvent auprès de Shii. La lycéenne était une intellectuelle, assez brillante, très respectueuse, mais qui avait du mal en sport, ne voyant probablement pas l’utilité de cette discipline. On ne pouvait pas le lui reprocher, dans la mesure où beaucoup de professeurs de sport restaient généralement assis sur le banc, à aboyer des ordres, faisant preuve d’une pédagogie minimaliste à l’égard de leurs élèves. Elle y pensait lorsque Ketake revint vers elle. Constatant le manque d’engouement de leurs élèves respectifs, il lui fit une intéressante proposition :

« Disons un rapide sprint de 100 mètres ? Après, je ne vous embarrasse plus de ma présence dans votre cours, promis ! »

La Chatte Noire esquissa un léger sourire, étudiant cette proposition. Ce n’était pas conventionnel, mais Félicia n’était pas vraiment ce genre de femmes qui accordaient une grande importance

« Hum... Pourquoi pas... Ça me fera du bien. »

Et ça lui permettrait de jauger des capacités sportives de Ketake. A cette idée, les élèves de Félicia se mirent à regarder les deux professeurs.

« Faites attention, sensei, Harmon-senseï n’a jamais perdu une course. »

Félicia sourit, puis se rapprocha de la ligne de départ. Un 100 mètres, ce serait rapide. Elle savait que le record du monde était de 9 secondes et 58 dixièmes. C’était un record qu’elle-même ne pouvait pas atteindre, à moins d’utiliser ses capacités surhumaines, ce qu’elle ne comptait pas faire. Shii tenait entre ses lèvres le sifflet, et se mit en position. Elle se racla la gorge.

« Pré... Préparez-vous ! »

Et Shii siffla. La course put commencer.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le jeudi 28 mars 2013, 18:16:27
-Attention, sensei, Harmon-senseï n’a jamais perdu une course

-Bah, ça prend toujours un début à tout! Bonne chance, Harmon-senseï!

Je retirai à ce moment deux chronomètres qui étaient accrochés à mon cou de dessous mon chandail avant de les décrocher d’un ruban bleu royal, décoré d’un « Mishima, Seikusu » de couleur jaune serein. Choisissant deux étudiants au hasard, je leur remis les chronomètres avant de leur indiquer l’endroit où se poster.

-Vous voyez, vous appuyez là, et le chrono part… Vous ré-appuyez, et il s’arrête. Vous le faites deux fois de suite pour remettre le compteur à Zéro. Toi, tu vas me chronométrer, et toi, Harmon-senseï! Vous arrêtez le temps quand nous sommes rendus à cette ligne… Tout est clair?

D’un hochement de tête, les étudiants désignés partirent se poster près de la ligne, pour bien s’assurer de prendre le temps le plus précis possible. D’un sourire de voir des jeunes aussi minutieux, j’allai à ma place, dans le corridor à gauche de mon adversaire.

Finalement, je trouvai ce qui m’échappait depuis le début, et ce, sans m’en rendre compte. Nous étions désormais côte à côte et, à moins qu’un ouragan ne se soit déferlé sur nous, il n’y avait aucun vent assez puissant pour ne pas me faire sentir son odeur… C’était la chatte noire que j’avais combattu et qui m’avais fait autant de publicité non désirée.

De surprise, je tournai le regard vers la chatte noire en tenue de professeur de gym, alors qu’on annonça le début de la course. Je n’avais pas le temps de me remettre de ma surprise, il fallait quand même continuer ma mascarade.

Tous deux nous foncions à plein régime… Enfin, nous avions l’air de foncer, pour jeter de la poudre aux yeux à nos étudiants, mais je savais bien qu’elle pourrait aller beaucoup plus vite, et moi encore plus… Après tout, je l’avais déjà battu en termes de vitesse, il y a deux jours!

Le sprint s’était finalement achevé, et les deux juges improvisés regardaient leur chronomètre ensemble et comparait les résultats… L’étudiante prénommée Shii vint rejoindre ses camarades, qui avaient décidé qu’elle serait l’arbitre jusqu’au bout. On pouvait entendre cependant quelques : « Wow… » et des yeux surpris :

-Urominy-senseï… Vous… Vous avez fait 9 secondes 75 dixièmes… Quand… Quand à vous, Harmon-senseï… Le… le chrono indique 9 secondes et 64…

- Ah bon sang!... Harmon-senseï, je dois avouer que vous êtes assez rapide! Je vais essayer de m’entraîner fort pour pouvoir vous surpasser! Vous voyez tous? L’importance de faire de l’exercice? Pas que pouvoir sprinter 8 secondes pour un 100 mètres vous sera demandé tous les jours, mais connaître une bonne forme physique est vitale pour l’esprit! Alors, faites un peu un effort, en plus vous vous sentirez bien! Ah, et être bon joueur est aussi important!

Peu importe que vous puissiez faire ce temps pour sprinter, je vous aurais déjà tous mangé… Enfin bref, j’allai voir le senseï, tendant le bras pour lui serrer la main.

- Félicitations, je n’avais moi non plus jamais été vaincu en course, mais il faut dire que nos collègues ici ne sont pas tous friands de sport!

D’un petit sourire je fis un signe de tête vers un autre cours qui avait lieux à l’autre bout du terrain, où on pouvait voir le professeur assis sur une chaise de parterre alors que ses étudiants jouaient au football. Ce senseï était un con, et si je n’avais pas peur de faire du cholestérol, il y aurait longtemps qu’il ne serait plus de ce monde!


Si on y portait une certaine attention, on aurait pu croire qu’on était dans l’univers, mais sans planète, sans étoile, sans galaxie… Bref, le vide intersidéral.

En fait, non, il y a quand même trois êtres qui semblent flotter dans ce « rien » tout noir : Un humain aux cheveux bruns, qui semble passablement énervé, les bras croisés, une jeune femme à la peau bleue, totalement sereine, et une créature rouge excitée.

-C’est elle!!! C’EST ELLE!!! Ketake, nous sommes près d’elle, laisse-moi me transformer et l’absorber!!

-Combien de fois devrais-je te le répéter, Zero? NON, on ne peut pas se permettre de griller notre couverture sur Terre! Mais je suis d’accord avec toi, il nous faut une solution…On pourrait lui faire cracher des infos sur l’androïde, ça serait La seule solution possible…

-Son assimilation serait certes le plus simple, Zero, mais nous serions exposés à la vue de tout le monde. La seule solution, Ketake? Suis-je la seule qui ne dit pas que des conneries ici? Elle est beaucoup trop dure pour qu’une torture ne la fasse parler! Par ailleurs, on sait très bien qu’il y a un ordinateur, qui sait où, qui a nos informations biométriques… Même Zero le sait! Il suffit seulement d’avoir sa location

-Ouais!!... Attends, qu’est-ce que t’insinue par là?!?

-Ça suffit vous deux…Alors, qu’est-ce qu’on peut faire pour avoir cette information?

Les voilà tous les trois biens embêtés… Après quelques minutes de réflexion, Shino leva la tête, une mine radieuse au visage.

-Les gars, j’ai un plan! Écoutez bien-ça


Alors que les étudiants de la chatte noire avaient entrepris eux aussi des sprints, apparemment plus motivés qu’avant, pendant qu’ils n’écoutaient pas, je fis une proposition à la jeune femme.

-Après les cours, je fais un peu de jogging, sur quelques kilomètres… Ça vous dirait de m’accompagner?

( À noter que ce qu’il y a entre les tirets se passe en une fraction de secondes, pas comme si Ketake restait planté là pendant dix minutes, le regard dans le vide XD)
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le dimanche 31 mars 2013, 12:34:24
Un petit sprint après l’échauffement, il n’y avait rien de mieux. Félicia était en position, sans savoir à quoi s’attendre, et décida de donner tout son potentiel. Contrairement à Ketake, elle ne fut pas surprise par sa présence, car elle ne percevait pas d’odeurs particulières. Elle voyait juste un nouveau senseï qui voulait jouer ave celle, probablement pour tenter de la séduire, ou de l’impressionner. Félicia s’élança dès le coup de sifflet, et comprit que l’homme n’était pas normal. Elle dut courir rapidement, utilisant son endurance surhumaine, se ruant le long de la ligne, vers le bout, où plusieurs élèves avec des chronomètres les attendaient. Ketake la suivait de près, et les deux passèrent presque en même temps la ligne d’arrivée, des gouttes de sueur coulant de la tête de Félicia. Elle s’arrêta, et se mit à respirer longuement, appliquant ensuite ses préceptes. Après un effort physique intense, il ne fallait pas s’asseoir, mais marcher, afin de permettre au rythme cardiaque de se réguler. C’est ce qu’elle entreprit de faire, tout en ayant le cœur battant follement la chamade. Interloquée, elle contemplait Ketake.

*Un humain normal ne peut pas obtenir cette vitesse... A moins de participer aux Jeux Olympiques...*

9 secondes et 75 dixièmes... Encore un peu, et Ketake aurait, comme elle, dépassé le record du monde. Félicia soupirait longuement, mains sur les hanches, tandis que les élèves commentaient entre eux, un peu interloqués par une telle pointe de vitesse. Initialement, la Chatte Noire avait voulu aller moins vite, mais elle avait senti Ketake décoller, ce qui l’avait forcé à faire de même. Était-il possible que ce dernier soit un mutant ? En soi, ce ne serait pas étonnant, Mishima, en raison des Portails dimensionnels la reliant à un autre monde, avait une forte concentration d’individus ayant des capacités paranormales, ce qui, d’ailleurs, expliquait la présence du SHIELD en ces lieux, ainsi que d’autres forces gouvernementales secrètes. Il aurait été intéressant de savoir combien d’organismes gouvernementaux étaient présents à Mishima. Sûrement un bon paquet.

Ketake lui tendit sa main, que Félicia prit dans un léger sourire :

« Félicitations, je n’avais moi non plus jamais été vaincu en course, mais il faut dire que nos collègues ici ne sont pas tous friands de sport !
 -  Félicitations à vous aussi, vous avez une bonne accélération. »

A aucun moment, il ne venait à l’esprit de Félicia que cet être pouvait être le symbiote qui avait manqué la tuer il y a quelques jours. Dans son esprit, ce symbiote était une variante de Carnage, et elle imaginait son porteur comme un individu asocial, paranoïaque, vivant terré dans un studio minable. Il était impensable que ce soit un professeur, un collègue. Après cette course, le cours reprit normalement. Perturbée, Félicia se consacra assez rapidement à sa tâche, participant avec les élèves, et les deux heures, du moins pour elle, s’écoulèrent assez vite. L’air frais faisait du bien, et Félicia les observait faire un sprint quand Ketake la rejoignit, lui faisant une proposition qui la fit sourire :

« Après les cours, je fais un peu de jogging, sur quelques kilomètres… Ça vous dirait de m’accompagner ? »

Elle tourna la tête vers lui, bras croisés.

« Je fais généralement du jogging au parc, vers 17/18h. Ce sera avec plaisir, Ketake-san. »

L’homme était plutôt beau, avec sa chevelure brune, et son apparence athlétique. Physiquement, il rentrait dans les standards de Félicia. Et la Chatte Noire n’était clairement pas opposée à l’idée de mélanger vie professionnelle et vie privée. Elle connaissait suffisamment Mishima pour savoir que les professeurs étaient généralement des individus intéressés par le sexe. Sur ce point, Mishima faisait souvent l’objet d’attaques de la part d’associations de parents d’élèves, mais elles n’aboutissaient jamais. Entre les rumeurs sur des infirmières droguant sexuellement leurs élèves, des esclaves sexuels dans les dortoirs, et une directrice qui faisait passer des exercices pratiques aux professeurs récents, on ne pouvait que s’étonner que le lycée n’ait pas encore été fermé.

*Et puis, ce Ketake attire ma curiosité... Il faut que j’en sache plus sur lui...*

Bien qu’elle n’avait pas pour mission de rechercher des individus paranormaux, contrairement à Rachel, Félicia avait quand même un trait commun à la plupart des super-héros : elle était curieuse. Et ce serait autre chose que de se renseigner sur le symbiote anthropophage. Elle ignorait alors toute l’ironie de la chose.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 03 avril 2013, 15:53:16

Dans l’univers vide, Zero pencha légèrement la tête, assis à la manière d’un chien.

-Tu aurais dû aller moins vite, Ketake. Maintenant, on peut sentir une certaine hésitation dans sa voix. Elle doute que tu puisses être humain.

Ketake, quand à lui, marchait de long en large, visiblement contrarié.

-Merci, Zero, j’avais remarqué! Mais ne pas aller assez vite ne m’aurait pas beaucoup avantagé, j’aurais atteint une vitesse d’humain normal en marchant! Et là, ça aurait été pire! Mais bon, désolé Shino, j’ai fait foirer ton plan…

- Au contraire. Elle se doute bien que tu, enfin nous, ne sommes pas humain. Suffirait que tu lui joues le jeu de l’ESPer qui a atterrit sur Terre et qui ne sait pas ce qu’il est. Ça attirera sa sympathie et tu pourras plus facilement travailler son esprit!

-Hé… Et si on allait voir le rat, histoire qu’il ne foute pas tous l’appartement en bordel?


J’avais complètement oublié le rat, baptisé Mr Rotomplon. Une expérience que j’avais entrepris sur la création de copies symbiotiques, « d’infection » à partir de mon propre virus…

En effet, j’avais découvert qu’il m’était possible d’infecter tout autre être vivant, créant une copie de mon virus vivant à travers un autre organisme… C’était bien utile, si mon but avait été de conquérir le monde des vivants… Un gros dilemme, c’était que je n’avais aucune idée de comment réagirait un humain infecté. La seule chose que j’avais découverte en infectant  Mr Rotomplon, c’était qu’il m’était impossible de contrôler le virus, et donc que l’organisme infecté resterait avec les mêmes caractéristiques psychiques; comportement, caractère, personnalité…

Donc, après mon dernier cours, qui se termina dans les alentours de 15h00, je me changeai en Zero, après bien sûr m’être assuré que personne ne me voyait ni suivait. Les quelques kilomètres qui me séparait de mon loft d’un triplex totalement vidé de vie par mes soins.

Une petite pièce, complètement construite de béton. À l’intérieur, une petite chose rouge sang se promenait, buvant de l’eau, courant dans une roue d’acier (la petite roue de plastique avait été détruite par ses griffes tranchantes et ses pattes musclées.).

Ça me faisait toujours rire de me regarder dans la glace en Zero, arborant comme unique vêtement un sarrau blanc, mais je devais bien être professionnel, et Mr Rotomplon n’aimait que mon apparence de Zero, alors… Un enregistreur dans la main, je regardais le rat rouge se promener peinardement dans sa pièce.

-72 heures après l’infection au virus Zero : le sujet No 8 semble s’être accoutumé à ses nouveaux pouvoirs. Malgré que son appétit ait considérablement augmenté, il semblerait qu’il ne soit pas plus agressif qu’avant sa mutation… Le virus fait son effet sur tout ce qui est physique et visible, mais la personnalité reste la même, comme constaté dans les heures précédentes… Il ne semblerait pas non plus que le porteur principal du virus ne puisse contrôler le virus dans les sujets secondaires, ils restent alors totalement indépendant l’un de l’autre… Il est temps pour un contact.

Assis au beau milieu de la pièce à la manière d’un indien, je regardais le petit rat trottiner sur ma main, parfois se levant sur ses pattes postérieures pour sentir dans ma direction. De mon autre main, j’appuyai sur le bouton « record » du magnétophone.

-Même avec le contact d’un autre infecté, le virus semble rester passif, n’affectant aucunement la personnalité du sujet… Maintenant, le test de résistance.

Déposant le magnétophone au sol, je fis transformer ma main en hache.

-Vraiment désolé, Mr Rotomplon…

Alors que je donnai un petit coup sec, mon bras-hache se retransforma en une main ordinaire, avant de s’arrêter au dessus de mon cobaye. Interloqué, je fis quelques tests supplémentaires. Après quelques minutes, je repris le magnétophone.   

- Nouvelle caractéristique découverte : il semblerait que les virus, bien qu’ils soient indépendants l’un de l’autre, ne peuvent se faire du mal. J’ai fait quelques tests et peu importe la vitesse, la force ou encore l’arme utilisée, je n’arrive pas à frapper le sujet. Je l’ai énervé un peu en lui grattant le ventre, et, au moment où il a voulu me mordre, il s’est ravisé, sans raison apparente. J’en conclus donc qu’aucun de nous ne peut faire du mal à l’autre.

Mais pour ma part, j’avais cependant le pouvoir de reprendre le virus que j’avais offert au rat, chose que je fis… Mr Rotomplon n’était plus utile pour mes tests, il fallait désormais que je tente quelque chose de plus gros… Mais quoi?

Le moi humain pris alors le rat, ayant retrouvé sa belle couleur noire. À ce moment, je pris une note, remarquant que le rat donnait de rapides coups de langue dans ma paume.

-Dernière constatation : Le sujet infecté préférait mon apparence de Zero. Il semblerait que guérit du virus, le sujet semble aimer ma forme humaine…Assez intéressant comme constat. Allez, Mr Rotomplon, il est temps de retourner dans ta cage, j’ai rencard!

Il devait être 17h 30, alors que j’entrais dans le parc, shorts de sport marines et t-shirt jaune-orange, un écriteau  jaune « Fire burnin’ »  ornant le buste. D’après son odeur, elle avait passé ici au pas de course il y a de ça quelques minutes… Aussi bien la rejoindre!

Un petit jogging rapide pour arriver derrière elle, et je lui attrape l’épaule

-Harmon-senseï!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le vendredi 05 avril 2013, 10:39:45
« Il s’agit vraisemblablement d’un organisme alien...
 -  Hum... Tu ne m’apprends rien, Rachel, là...
 -  Tu es occupée ?
 -  Je bois une cannette de jus d’orange, ne t’en fais pas. Donc, un organisme alien ? Similaire à Carnage ?
 -  Oui et non. Disons qu’il en présente fondamentalement les caractéristiques, mais qu’il semble appartenir à une famille différente. L’inconvénient, c’est qu’on a aucun échantillon à analyser. Tout ce que les scientifiques ont à se mettre sous la dent, ce sont mes relevés.
 -  Et les échantillons du symbiote de Nathan ?
 -  Comme je te l’ai dit, ils n’appartiennent pas à la même famille. Et les scientifiques n’ont toujours pas réussi à créer un antidote qui soit suffisamment fort pour neutraliser les effets du symbiote de Nathan. »

Félicia poussa un soupir. Elle avait noué ses cheveux en queue-de-cheval, et portait un débardeur court montrant son estomac, ainsi qu’un pantalon de jogging. Elle avançait dans les allées du parc, au milieu d’une rangée de sakuras, ses cheveux remuant légèrement au vent, tandis que des pétales des arbres tombaient en masse sur le sentier. Avant d’aller faire son jogging, elle avait estimé nécessaire de s’entretenir avec Rachel des avancements concernant « Carnage 2 ». Rachel n’avait toutefois pas grand-chose. Le satellite du SHIELD avait essayé de pister Carnage 2, mais, sans aucun échantillon du symbiote, la recherche scientifique était nulle. Iron Girl n’avait donc pas avancé, et souhaitait surtout savoir si Félicia allait bien. Cette dernière répondit par l’affirmative, et apprit que Nathan Joyce était sur le coup. Il faisait partie de l’enquête concernant le « Cannibale », comme le surnommait la presse.

« C’est un choix judicieux. »

Nathan Joyce possédait en lui un puissant symbiote, qui le rendait terriblement fort. Heureusement, à la manière de Toxin, il contrôlait ce dernier. Félicia la remercia, puis raccrocha, et regarda sa montre. 17h30. Il allait être temps de commencer. Elle se tenait devant un sentier qui filait le long du parc. Le parc central de Seikusu ressemblait assez à Central Park, par sa grande taille. Manhattan... Elle avait tant aimé courir dans Central Park, surtout lors de l’hiver, quand le parc était recouvert de neige. On s’amusait à faire des boules de neige, on faisait de la patinoire, des bonhommes de neige, et on prenait de superbes photos. Félicia se rappelait des promenades romantiques qu’elle avait fait le matin avec ses amants, emmitouflée dans des vêtements noirs, avec une cagoule sur la tête.

La Chatte Noire y songeait. La neige tombait aussi au japon, mais de manière bien moins fréquente qu’à Manhattan. Et Seikusu, quoi qu’on en dise, n’avait nullement le charme de cette grande et belle ville qu’était New York. Times Square, Central Park, la Statue de la Liberté, Chinatown... C’était pour elle la plus belle ville du monde. Félicia commençait à courir, plongée dans ses pensées, quand elle perçut une tape dans son épaule.

« Harmon-senseï ! » s’exclama une voix familière.

En tournant la tête, elle revit Ketake, et se rappela qu’elle l’avait convié à ce jogging. Elle lui fit un sourire, et s’arrêta près d’un banc, avant de se mettre à marcher. Il portait de curieux vêtements. C’était vraiment un type particulier...

« Je crois que tu peux m’appeler Félicity, Ketake. »

Ne pas oublier sa couverture. Elle se mit à courir, inspirant et expirant, tout en se dirigeant vers le cœur du parc. Il y avait un grand et beau lac avec une sorte d’auberge champêtre en plein milieu. Un endroit très romantique.

« Alors... Ketake... Pourquoi être venu à Seikusu ? »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le vendredi 05 avril 2013, 18:49:20

-Oui… Félicity…Désolé, je suis un peu trop formel de nature!

Je lui rendis son sourire, alors que nous commencions à jogger. Je ne connaissais pas cet endroit, donc je la laissais mener la petite expédition… Qui nous mena à un endroit romantique à en gerber! Un beau petit lac-mirroir, une auberge pour amoureux en manque de sexe… Ils ont même poussé l’audace du mauvais goût en installant un pont de style japonais médiéval…

L’envie d’arracher l’arbre devant lequel je passais pour le lancer sur l’auberge était forte, mais le bémol était que ça aurait ‘’un peu’’ démoli ma couverture, en même temps que celle du bâtiment…

*Faudra que je pense à revenir ici et tout démolir, un beau jour!*

Alors que nous nous étions arrêtés pour marcher, histoire de reprendre un rythme cardiaque plus régulier, devant le lac, mlle chatte noire-Félicity de son nom- me demanda ce qui m’avait amené à Seikusu. Le regard vers le lac, alors que nous nous arrêtions pour profiter du spectacle du soleil fichant le lac incolore. Je croisai bras et jambes à ce moment, prenant une mine un peu plus sombre que celle que j’avais l’habitude de prendre, tout en posant mon épaule contre un arbre.

- Je suis né et ai grandi à Tôkyô, dans un orphelinat. Sans me plaindre de mon enfance, je puis dire que je ne l’ai pas eu facile; la vie d’une personne différente des autres, dans n’importe quelle école urbaine, consiste à faire rire d’elle, se faire battre... Même à l’orphelinat, on n’était pas très bien traité.

Je serrai les dents, alors que je ressassais de vieux souvenirs de mon temps humain, à l’orphelinat de Tekhos. La seconde d’après, un sourire radieux était sur mes lèvres, essayant d’effacer toute trace sadique.

-Mais j’ai grandit, j’ai commencé à faire du sport, à m’y intéresser de plus en plus, et je suis venu m’installer à Seikusu, avoir une vie rangée dans une petite ville paisible… Enfin, je pensais jusqu’à ce matin, lorsque j’ai vu les journaux…

Une petite apostrophe sur l’affreux monstre qu’était « Le Cannibale »… Décidément, j’avais bien fait de garder le nom que les scientifiques Tekhannes m’avaient trouvés, bien que ça fasse un peu militaire en manque d’imagination, personnellement je l’aimais bien!

Je me penchai, attrapant un galet qui gisait au sol, pour le lancer à l’horizontale sur le lac. Trois ricochets ont été faits, avant de laisser la pierre retrouver ses semblables dans le fond de l’eau… Si je ne me décide pas, on va passer la soirée à discuter banalités, et le plan que j’avais conçu ne pourrait pas se faire avant des mois à cette vitesse! Et qui sait quand son équipe me découvrira? Je n’avais pas encore réussi à prouver l’existence d’une équipe, mais la technologie que la fille-robot avait utilisé contre ma personne ce soir là état beaucoup trop évolué pour que seules deux personnes aient travaillé dessus! Aussi bien revenir au sprint de ce matin, peut-être me confrontera-telle sur l’impossibilité pour un humain normal et peu entraîné d’atteindre ce genre de vitesse? Enfin, je l’espérais beaucoup.

-Et toi? C’est drôle qu’une Américaine comme toi, qui selon mes sources, vient de son pays d’origine pour faire des cours à des jeunes japonais, alors que d’après ce que j’ai constaté plus tôt dans la journée, une Américaine qui mériterait un ticket pour les jeux Olympiques, qui plus est!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le vendredi 05 avril 2013, 19:56:57
Félicia et Ketake rejoignirent l’auberge champêtre. Elle était près du lac, et il y avait quelques couples qui étaient ici, ainsi que des enfants. Des petites pancartes interdisaient formellement de pêcher les poissons se trouvant dans le lac. Félicia arrêta provisoirement son jogging, et commença à discuter un peu avec Ketake, histoire de faire connaissance, mais aussi d’oublier les problèmes du « Cannibale », ou Carnage 2. Félicia ignorait le nom que ce monstre avait choisi pour son image publique. A défaut, la presse japonaise, bien moins imaginative que la presse occidentale, en avait trouvé un. Ketake expliqua à Félicia qu’il venait d’un orphelinat, et qu’il avait quitté Tokyo pour trouver une « petite ville paisible ». A cette idée, Félicia eut un léger sourire amusé. Elle avait connu bien plus paisible... Seikusu était, avec ses Portails, le contraire même d’une ville tranquille. La pègre, au sens large du terme, y exerçait une forte influence, la corruption était forte, et la plupart des États du monde avaient des espions dans la ville, afin de comprendre le fonctionnement des Portails. Que le monde entier n’est pas encore explosé à cause de Seikusu relevait en soi du miracle. Seikusu était l’une des villes les plus dangereuses du monde, selon le SHIELD. Ce n’était pas une question de taux de criminalité, mais de taux d’anormalités. Il y avait quantité de mutants dans la ville, chacun engendrant une insécurité avec laquelle il fallait jongler. Non, vraiment, Félicia n’aurait jamais utilisé l’adjectif « paisible » pour parler de cette ville. Elle était convaincue que Ketake lui cachait quelque chose, mais elle était loin d’imaginer qu’il soit le monstre qu’elle recherchait. Dans l’absolu, elle s’imaginait plutôt l’histoire du mauvais garçon ayant traîné dans des gangs à Tokyo, qui avait eu des problèmes judiciaires, et avait choisi de s’enfuir à Seikusu. Du point de vue de Félicia, et de son expérience personnelle, ça en faisait un homme normal, ce qui était presque ironique.

La Chatte Noire le vit balancer un caillou sur le lac, et tourna la tête. Non, elle n’arrivait pas à se sortir de la tête ce monstre, et son échec face à ce dernier. Il fallait qu’elle coure encore. Ce fut à cet instant que Ketake lui rendit la pareille :

« Et toi? C’est drôle qu’une Américaine comme toi, qui selon mes sources, vient de son pays d’origine pour faire des cours à des jeunes japonais, alors que d’après ce que j’ai constaté plus tôt dans la journée, une Américaine qui mériterait un ticket pour les jeux Olympiques, qui plus est ! »

Elle esquissa un léger sourire, rajoutant rapidement :

« Ma réputation me précède... »

Elle ne pouvait décemment pas lui dire qu’elle avait été obligée de quitter les Etats-Unis suite à un divorce, et dans le cadre d’un programme de protection du SHIELD à l’encontre de Wilson Fisk, alias le Caïd. Fisk avait beau être en prison, et avoir perdu son empire, il n’en restait pas moins un homme rancunier et influent, qui pouvait à tout moment se venger. En réalité, Félicia avait aussi été emmenée ici pour travailler avec la cellule du SHIELD, et les aider à contrôler la population mutante de Seikusu, ce qu’elle avait réalisé bien plus tardivement.

« C’est une longue histoire, répliqua-t-elle. Et assez personnelle... Je te la raconterais peut-être une autre fois. »

Mieux valait noyer le poisson, plutôt que de se lancer dans une histoire alambiquée qui pourrait se retourner contre elle.

« Bon ! On y retourne ? »

Et, sans vraiment attendre sa réponse, Félicia se mit à courir, reprenant son jogging, tout en se disant qu’elle allait sérieusement devoir se remettre à l’entraînement, afin d’éviter des mauvais coups de ce genre dans le futur.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 10 avril 2013, 22:25:50

-Ahh, je comprends…

Une histoire de cœur, vraisemblablement… Soit c’est ça, soit sa véritable identité de justicière, parmi une équipe de collègues vengeurs masqués, l’a amené à Seikusu, histoire d’empêcher les habitants de Terra de semer la terreur sur Terre, comme moi, en fait.

- On s’y remet?

- Avec plaisir!

Nous nous étions remis à courir dans le parc, suivant un chemin d’asphalte, qui semblait sillonner entre les arbres. *Pourquoi ont-ils fait ça ainsi? Ils auraient tout aussi bien fait d’en faire une ligne droite, détruisant les arbres!* me demandais-je, gardant mes pensées pour moi-même. Après une petite centaine de mètres, une grande pancarte blanche avec écriteau vert forêt annonçait fièrement : « Ce milieu est protégé par le gouvernement Japonais! »… Lisant cette pancarte, je compris bien vite que ce n’était pas par manque de vision qu’ils avaient fait une route de cette façon, mais bien car ils avaient les mains liées légalement…

- Tu habites ici depuis longtemps?

Ce satané parc semblait interminable, voilà bientôt quelques minutes que nous courions en silence, et nous n’avions vu âme qui vive, nous n’avons même pas vu deux fois le même arbre, ni repassé devant le lac… Cet endroit est plutôt grand, et c’est peu dire! Le voir mis à feu et à sang serait plutôt marrant!

Maintenant, il est temps de reprendre le rôle là où je l’avais laissé, et laisser mes sombres dessins de côtés. J’étais à côté d’elle, à sa droite pour être précis, alors que je m’arrêtai subitement, l’air visiblement contrarié, les bras croisés, me mettant à marcher vers la jeune femme qui, probablement interloquée, avait arrêté sa course.

-Bon, suffit les politesses d’usage. Qui es-tu? Comment as-tu pu réussir là où même un jaguar dopé aux stéroïdes aurait échoué? Je n’ai pas été à 100 pourcent de mes capacités, mais une institutrice, même d’éducation physique, ne serait jamais capable de passer à peine 8 dixième d’une seconde du record officiel du monde!

Je la regardais d’un regard dur, mais aussi avec une certaine curiosité (C’est hallucinant la qualité du contrôle que j’exerce sur mon corps, la précision et facilité avec laquelle je peux changer chaque partie du corps!).

-Si tu es comme moi, tu as dû te douter qu’il y avait quelque chose qui clochait, sur la piste… J’ai tort?

Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le vendredi 12 avril 2013, 11:56:35
Et ils recommencèrent leur course. Félicia était en tête, empruntant un sentier qu’elle connaissait plutôt bien, et qui s’enfonçait dans le cœur du parc, conduisant de l’autre côté, près d’un arrêt de bus, et de la zone de sport, avec des courts de tennis, des stades de football, et d’autres activités, incluant un parc de loisirs. A cette heure-ci, il devait probablement y avoir du monde par là-bas, mais le chemin s’enfonçait dans une zone assez silencieuse du parc, où il y avait peu de randonneurs. C’était, en ce sens, un sentier que Félicia affectionnait bien. En temps normal, elle le traversait avec Styx ou R.E.M. dans les oreilles, mais, ici, comme elle avait un partenaire, elle ne pouvait guère se permettre ce genre de choses. Ils approchèrent parfois de rondins de bois et d’épreuves de sport formant les différentes étapes d’un parcours forestier. Félicia l’aurait bien fait, mais il était un peu trop simple pour elle. Tout en courant, elle observait le soleil à travers les branchages, et se rappela la fois où elle s’était presque arrêtée pour observer cette scène, Come Sail Away rugissant dans ses oreilles. Elle se remit dans sa tête les musiques en boucle. Tout avait été parfaitement synchro’. Elle avait vu les rayons de soleil alors que le long air musical se terminait, et que la troisième partie de cette musique mythique s’engageait avec force, sous un air bref de synthé. I Thought That They Were Angels... Et dire que certains prétendaient que la poésie était morte.

Perdue dans ses pensées, elle n’entendit tout d’un coup plus les bruits de pas de son partenaire, et, surprise, s’arrêta sur place. Que signifiait ceci ? En le regardant, elle comprit d’emblée que leur conversation allait être moins badine que sur les quelques questions qu’il lui avait posé, comme savoir pourquoi elle était venue à Seikusu, ou depuis combien de temps elle était là. Elle avait distraitement répondu à ces questions, sans même y faire vraiment attention, mais, là, elle comprit que la question serait sérieuse. Et, comme elle s’y attendait presque, Ketake revint sur leur course de ce matin.

« Si tu es comme moi, tu as dû te douter qu’il y avait quelque chose qui clochait, sur la piste… J’ai tort ? »

Elle aurait pu nier, mais ce serait inutile. Certes, Felicity Harmon n’existait pas sur les registres édictés par le gouvernement américain et ses alliés suite à la « Civil War », mais elle ne voyait aucune raison de mentir. Elle haussa les épaules, et répondit rapidement. Encore une fois, il ne lui venait nullement à l’esprit que cet homme pouvait être celui qu’elle recherchait, le meurtrier cannibale symbiotique, et ce quand bien même il lui apparaissait comme étant bien plus menaçant :

« Oui... Et non... Tu as sans doute du en entendre parler, non ? Seikusu est une ville qui regroupe de plus en plus de personnes aux capacités paranormales. J’en fais partie. C’est aussi simple que ça. Je suis une mutante, et toi aussi. Malheureusement, je n’ai pas le pouvoir de voler, ou de balancer des boules de feu. »

C’était dit sans faux-détour, mais, pour une Américaine, dans un pays où les super-héros étaient monnaie courante, ce n’était pas particulièrement surprenant de l’avouer. Les mutants rentraient progressivement dans la norme, même si les relations entre mutants et non-mutants restaient encore très conflictuelles. Elle haussa les épaules.

« Tu en un, toi aussi, pas vrai ? Il n’y a aucune honte à savoir... Même si je préfère éviter que ça s’ébruite, je n’ai pas envie qu’on me considère comme un phénomène de foire. »

Surtout qu’elle était censée ne pas attirer l’attention sur elle... Ce qui était relativement difficile pour elle, vu qu’elle était justement du genre à se faire remarquer.

« Alors, de quoi tu es capable, toi ? Quels sont tes petits secrets ? »

Parfois, il y avait des questions qu’il valait mieux ne pas poser... Et, tout en le disant, Félicia s’était rapprochée de l’homme...
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 17 avril 2013, 20:26:26

Malgré qu’elle m’ait annoncé son secret sans négociation, je savais qu’elle cachait quelque chose, étant donné que je savais la chose en question! Mais elle, malgré le fait que je ne sois pas humain, et qu’elle le sache, la petite chatte sous couverture ne semble pas être plus impressionnée que ça… Signe que je ne suis pas le seul à avoir franchi l’un de ces fameux portails. Mais je suis probablement l’être le plus complexe de cet univers… Et de l’autre!

Les yeux écarquillés je la regardais, l’air surpris de ce qu’elle avait dit… Mes bras se décroisèrent lentement, alors que ma bouche répéta le mot « mutant ». Mes yeux perdus dans le vide, je fis mine de pas remarquer qu’elle s’était rapprochée.

-Tu… tu dis qu’il y en a plusieurs? Personnellement, je savais que j’étais différent, sans savoir ce que j’étais réellement… Et tu m’annonces que je suis un mutant, et que je ne suis pas seul?

D’un soupir de soulagement je laissai afficher un large sourire…

-Si tu savais ça fait combien d’année que je transporte ce secret tel une croix! Oh, oui, mes pouvoirs… En fait je n’ai que celui-là, la vitesse… J’imagine que, comme tu es d’Amérique, tu connais Flash Gordon? Le héros de BD? Eh bien, disons que je suis l’équivalent japonnais!... Mais il semblerait que je ne sois pas encore aussi rapide que lui!

Je ne pus m’empêcher de la prendre dans mes bras, comme si j’étais fou de joie.

-Merci Felicity… Ah, oui, il y a aussi quelque chose que je ne t’ai pas encore dit sur moi…

Je la regardai dans les yeux, avant de lui sourire doucement

-Je te trouve très mignonne… Non… C’est plus que ça… À mes yeux, tu es magnifique. Tu ne m’as probablement jamais remarqué avant aujourd’hui. Je n’étais qu’un simple chargé de cours qui s’occupait de la correction des travaux jusqu’à il y a une semaine… Mais dès le premier jour je t’ai remarqué…

Je ne l’avais pas laissé parler, que je fichai mes lèvres contre les siennes, serrant son corps de mes bras.


-Mais qu’est-ce que tu fous, bordel? Tu n’étais pas censé lui chanter la pomme!

-Relaxe, je sais ce que je fais… Assieds-toi avec Zero, et laisse moi gérer, d’accord?

-J’aime pas ça…

Moi non plus Zero, moi non plus…
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le jeudi 18 avril 2013, 21:26:01
« Tu… tu dis qu’il y en a plusieurs? Personnellement, je savais que j’étais différent, sans savoir ce que j’étais réellement… Et tu m’annonces que je suis un mutant, et que je ne suis pas seul ? »

Félicia fronça les sourcils, sceptique. Est-ce que ce type venait de sortir de sa grotte ? Aux Etats-Unis, et par conséquent dans le monde entier, il était depuis longtemps admis qu’il existait des mutants. Surtout depuis l’adoption de la loi sur le recensement des super-héros, et c’était d’autant plus vrai qu’il existait à Seikusu des super-héros en collants qui volaient dans le ciel. Pour ne pas être au courant, il fallait le faire... Félicia vit les yeux de l’homme s’écarquiller de stupeur et de soulagement, avant qu’il ne la prenne dans ses bras, lui exprimant sa joie et son soulagement... Et Félicia sentit son instinct féminin se réveiller. Il y avait... Il y avait quelque chose qui clochait dans le comportement de l’homme, qui semblait... Bien trop exagéré, comme s’il surjouait. Ce n’était pas un très bon comédien, et son excès de joie donnait l’impression à Félicia qu’il exagérait, et qu’il n’était, en réalité, pas du tout surpris.

*A quoi est-ce qu’il joue ?*

Un doute commença à naître dans l’esprit de la Chatte Noire, qui se demanda si Ketake n’était pas, en réalité, l’un des tueurs du Caïd. Elle savait que le Caïd avait beaucoup souffert à cause d’elle, et qu’il n’était pas du genre à pardonner facilement. S’il voulait réinstaurer son autorité sur New York, il était probable qu’il s’attaquerait à ses anciens ennemis, à ceux qui l’avaient fait tomber, que ce soit Matt Murdock, ou Félicia Hardy. Félicia sentit un léger frisson d’inquiétude la traverser, avant que Ketake, à sa grande surprise, ne l’embrasse. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise, et elle fut tellement étonnée qu’elle ne réagit pas pendant quelques secondes.

L’homme lui avait, pour ainsi dire, déclaré sa flamme, et l’embrassait. Tout simplement. Elle finit par réagir, et s’écarta lentement de lui. Félicia ne savait toujours pas quoi en penser. Il y avait toujours quelque chose qui sonnait faux avec lui, mais elle n’arrivait pas à dire quoi.

« Hum... Si j’ai bien compris, tu es un admirateur secret ? J’en suis flattée, mais, de là à me sauter dessus comme ça... »

Elle s’écarta un peu, méfiante. Se pouvait-il que ce soit un déséquilibré ? Elle le voyait mal comme tueur envoyé par le Caïd, il était... Bien trop prévisible, et bien trop menaçant pour ça.

« Et, simple conseil... Quand une femme te plaît, évite de lui sauter dessus. Ça donne plutôt envie de fuir, des baisers comme ça... Même si tu as de belles lèvres. »

A dire vrai, Félicia avait été trop surprise pour apprécier le baiser, mais elle ne voulait pas le décevoir, car ses réactions étaient imprévisibles, et donc, partant de là, dangereuses. Mieux valait donc éviter de jouer avec le feu. La Chatte Noire était encore éprouvée suite à son combat contre Carnage-02. Félicia se rappela alors que l’homme lui avait dit être né à Tokyo...

*Il est tout simplement impossible qu’il ait grandi à Tokyo sans jamais avoir entendu parler des mutants. Impossible...*

Même dans un orphelinat, il ne devait pas être coupé du monde.

*Il y a définitivement quelque chose qui cloche avec lui...*

Une femme plus avisée, aimant moins le risque, aurait probablement cherché à partir. Mais Félicia n’était pas une femme normale, elle n’était pas une femme qui aimait le calme, et décida donc de continuer à rester près de lui, afin de se renseigner, et de percer son secret :

« Néanmoins, je suis toujours flattée d’avoir un nouvel admirateur. »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 23 avril 2013, 18:51:43
Se grattant la région derrière l’oreille, s’il en avait eut, avec sa patte arrière, Zero s’amusait à regarder les déboires de son hôte. Même si la jeune femme n’avait rien dit de ses doutes, les êtres séparés en trois pour à peine une fraction de seconde avaient bien sentis qu’elle ne croyait absolument rien de ce qui venait de se produire.

-Merde…
-Ouaip. C’est le mot juste.
-Bravo! T’a détruit mon plan!
-En fait, il l’a plutôt explosé… C’est à moi maintenant, de faire mon plan?

Ketake et Shino savaient très bien qu’il fallait que Zero reste tranquille. Il n’avait pas vraiment de plan, c’était plutôt un massacre en règle, suivi d’un festin de viscère, dans le cas le moins horrible. Il était évident qu’il ne pouvait laisser mourir la seul piste qui pouvait le mener à la femme-robot et aux informations que son équpe possédait.

Soudain, Ketake frappa ses mains ensemble. Non, ce n’était pas une action de quelqu’un qui avait trouvé une solution infaillible… Mais plutôt celle d’un homme qui se résignait à un plan foireux.

-Bon…On va faire comme tu veux, Zero…
-T’es sérieux? Shino, t’es daccord?
-C’est pas comme si on avait le choix! …Mais sers t’en comme cobaye, n’oublie pas ma condition!


D’un petit sourire je pris une sucette en forme de boule aux cerises de ma poche, retirai l’emballage pour la mettre dans ma bouche. C’était comme si mon masque venait de tomber, et que désormais, j’arborais mes vraies couleurs.

-Un admirateur, moi? Non! Pas du tout! Il y a une phrase que je t’ai dis, il y a quelques jours, qui a dû marquer ton esprit… «  Maintenant, tu ne peux plus m’échapper ». Ça te dit quelque chose?

Avant même qu’elle ait eut le temps de comprendre ce que je voulais dire, je m’étais déjà changé en ma véritable forme, me suis saisi de sa gorge avant de la plaquer contre l’arbre le plus près, ses pieds ne touchant même pas le sol.

-Vraiment désolé de t’avoir menti avec aussi peu de raffinement, la manipulation, c’est loin d’être mon fort! Moi ma force, c’est la puissance brute! Au fait, tu ne trouves pas que je suis plus fort? J’ai dû absorber au moins trois combattants de combat extrême pour avoir cette force en plus!

Je souris, bien que ça ne parût qu’un immonde rictus aux dents noires à la chatte, encore sous couverture.

-Bien que ça puisse paraître étrange, je ne suis pas ton ennemi, en ce moment. Non, en fait, je crois qu’on  pourrait bien s’aider… Je connais ton genre, Felicity, ou tout autre nom par lequel tu réponds, et je sais surtout que tu en as marre d’être la princesse qu’on sauve! Tu veux avoir plus de puissance, ne serait-ce que pour te défendre, ou encore pouvoir défendre ceux que tu aimes. Or, j’ai la possibilité de t’offrir cette puissance.

Bien que, deux jours plus tôt, elle avait interrompu mon déjeuner, en plus, accessoirement, de m’avoir combattu et donc appris mon existence à la population mondiale, je n’étais pas son ennemi aujourd’hui… Peut-être même serais-je son allié?... Si jamais elle acceptait.

-D’un autre côté, je n’offre jamais rien pour rien… J’aurais besoin que tu effaces les données que tes petits copains ont réussi à amasser pour moi. Fais ça et une puissance aussi grande, peut-être même encore plus, que la fille-robot sera à ta portée… Imagine cette force coulant dans tes veines, avec le plaisir de pouvoir l’utiliser pour faire le bien… Ou encore tout autre connerie à laquelle tu t’abaisserais pour l’utiliser.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le mardi 23 avril 2013, 23:05:09
« Un admirateur, moi? Non! Pas du tout! Il y a une phrase que je t’ai dis, il y a quelques jours, qui a dû marquer ton esprit… « Maintenant, tu ne peux plus m’échapper ». Ça te dit quelque chose? »

Hein ?! Félicia eut à peine le temps de tourner la tête et de sentir son cœur battre dans sa poitrine que Ketake se transforma sous ses yeux. Le symbiote ! Carnage-2 réapparut devant ses yeux, et elle n’eut pas le temps de réagir qu’il l’attrapait par la gorge, et l’envoyait s’écraser contre un arbre. N’étant pas sous sa forme super-héroïque, Félicia poussa un cri de douleur, en sentant son dos souffrir, et s’écrasa violemment contre l’arbre, incrédule. Ainsi donc, le prof’ était le symbiote ?! Elle n’arrivait pas à y croire ! Ce devait être une mauvaise blague ! Forcément ! Mais le symbiote se mit à lui parler, de cette voix caverneuse et visqueuse, qu’il avait déjà employé, et qu’elle connaissait si bien.

*Putain, tu parles d’une veine !*

Coincée contre l’arbre, Félicia était à moitié étranglée, et se tortillait faiblement, sans pouvoir vraiment réagir. Le symbiote était fort, elle le savait, mais ce dernier, visiblement, n’avait pas envie de la tuer. Autrement, il l’aurait déjà fait. En d’autres termes, elle avait encore une petite chance de s’en tirer. Au lieu de ça, il se mit à lui promettre d’améliorer sa puissance, si elle l’aidait à supprimer les informations que le SHIELD avait à son sujet. Elle se demanda s’il était sérieux en lui faisant cette proposition. C’était grotesque ! Elle n’avait aucune envie de se retrouver avec ce truc sur le corps. Félicia cessa de se tortiller, afin de mieux se contrôler, de mieux respirer, et répondit assez lentement, en prenant son temps.

« Je ne voudrais jamais fusionner avec un symbiote, martela-t-elle. J’en ai assez vu comme ça pour savoir que ces saloperies font des cadeaux empoisonnés. Ils... Ils pervertissent ton esprit, et vous font perdre la raison. »

De tous les porteurs, Félicia savait que seul Toxin avait réussi à contrôler son symbiote, mais l’hôte de Toxin, Patrick Mulligan, était un homme bien moins instable qu’elle. Félicia connaissait ses faiblesses, et ses penchants prononcés pour la luxure la rendait très fragile envers un symbiote. Et, pour avoir vu dans quel état Peter avait fini quand le symbiote avait pris possession de lui, ce n’était clairement pas une hypothèse qui la passionnait. Elle se concentrait, réfléchissant à une stratégie. Sous sa forme normale, elle n’avait pas toute sa puissance, et Ketake, ou quel que soit le nom sous lequel il s’appelait, croyait qu’elle était faible... Elle pouvait le piéger, et se défaire de cette emprise, en prenant son apparence de Chatte Noire. Ses muscles seraient décuplés, et elle aurait en elle la force suffisante pour se défaire de cette emprise.

« Et, du reste, les infos te concernant ne peuvent pas être effacées. Elles sont stockées dans les serveurs du SHIELD, dans un endroit où je n’ai aucune idée de leur localisation. Et, pour conclure, je dirais que tu as encore bien des choses à apprendre pour savoir comment faire un rencard avec une fille ! »

Et, disant cela, Félicia se transforma. Son débardeur craqua dans son dos, ainsi qu’à hauteur de sa poitrine, et sa minijupe se serra. Ses cheveux changèrent de couleur, et elle sentit une puissance nouvelle l’envahir. Immédiatement, Félicia réagit. Elle posa ses pieds contre le tronc de l’arbre, banda ses muscles, puis se catapulta en avant. Son pied frappa la tête du symbiote, et elle tomba sur le sol. La prise sur sa gorge se défit, elle roula sur le sol, et se releva rapidement. Le combattre serait tout simplement inutile et suicidaire. Il fallait qu’elle s’échappe, et qu’elle appelle les renforts. Elle fit une roulade en arrière, puis se mit à courir vers les arbres, utilisant de son agilité pour fuir. Félicia restait une chatte, et, face à un prédateur plus puissant, le félin préférait agir par la ruse.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 30 avril 2013, 21:25:12

Je la regardais se sauver, l’absence de lèvres faisaient en sorte que mon visage avait l’air d’afficher un affreux rictus, et ce, constamment. En un clin d’œil, alors qu’elle se croyait à l’abri, Ketake se tenait devant elle, l’attrapant par la gorge.

-Tu es lente, beaucoup plus que lors de notre dernier affrontement…Oui, le changement de tempérament est assez courant pour les hôtes de symbiotes en libertés. Mais pas pour ceux créés en laboratoires. Eh oui, les grosses têtes qui ont travaillé sur le virus Zero, celui que j’ai en moi, semblent avoir éliminé tout changement de comportement. À la base, je ne devais être qu’une arme pour gagner une guerre dont tu n’as jamais entendu parler. Mais j’imagine que tu comprends que je me suis enfui?

D’une vitesse considérable, qu’un humain normal n’aurait été capable d’apercevoir, mon bras se leva d’un coup, l’avant-bras se butant contre le tibia de la jeune femme. D’un petit rire fou, je la regardai directement dans les yeux.

-Tu es plus faible aussi… Oh, non! C’est moi qui suis plus fort et rapide! HAHAHAHA!!!... Enfin bref : tu seras toi, plus forte que jamais et bien sûr, beaucoup plus efficace, tant au combat qu’à l’infiltration… Ta petite organisation ne pourra plus se passer de toi! Allez accepte, ne serait-ce que pour ton orgueil de petite fille New-yorkaise! Par ailleurs, ça ne sera pas difficile pour toi de remplir ta part du contrat, vu que tes petits amis doivent avoir pleinement confiance en la petite chatte?

Mon sourire disparaissant des lèvres, laissant un petit rictus quasi-diabolique le remplacer, montrant mes dents encore plus pointues devenir noires, alors que mes yeux devinrent blancs, s’étirant de plus en plus.

-Mais, je t’en prie, refuses! Si tu le fais, je vais pouvoir lâcher mon fou, détruire cette ville et absorber toute personne dans mon champ de vision! Je serai plus fort que tous tes petits copains réunis!

Je relâchai soudainement la jeune femme aux cheveux blancs, mon apparence humaine se frottant les mains.

-Mais bon, je n’aime pas trop être sous les projecteurs… Donc… je te laisse 24 heures pour te décider? Tu sais de quoi je suis capable, et je crois que tu sais déjà que je respecte toujours ma parole; Si tu acceptes et que tu remplis ta part du contrat, tu obtiendras la puissance recherchée, et tu n’entendras plus parler de Zero… Ketake, cependant, restera un prof à Seikusu… Tu vois, je ne peux pas vraiment me permettre de quitter mon travail ainsi! Rendez-vous ici demain à la même heure pour me donner ta réponse, d’ici là, notre rencard est terminé!

Alors que je me retournai pour quitter le parc, je figeai.

-J’imagine qu’il est inutile de te dire que si j’apprends que tu as raconté quoique ce soit à tes petits copains, notre marché est annulé, et je m’occupe personnellement de votre organisation?... Tu me trouvais fort l’autre nuit? Tu n’as pas encore vu quand je m’y mets…

D’un petit sourire, je quittai le parc en quelques secondes, ce qui nous avait pris une vingtaine de minute à franchir en joggant.

Il devait être trois heures du mat’, et je n’arrivais pas à dormir. Sur le dos, les mains derrière ma tête, je fixais le poster de Styx que j’avais accroché au plafond.

-Vous croyez qu’elle va accepter? Moi j’ai un doute…

-C’est pas comme si elle avait le choix. Sinon on fait ce qu’on a dit; on absorbe tout le monde, on aura la force de les combattre!

-On ne sait même pas combien ils sont… Et peut-être y a-t-il d’autres organisation pour nous contrer… Si elle refuse, ce sera le début d’une guerre à mille contre un!... Shino, t’en dis quoi?

- Je n’en sais vraiment rien…Vous avez raison tous les deux; On ne peut se permettre une guerre ouverte et plonger le monde dans le chaos… mais elle est aussi le meilleur spécimen pour notre étude… Bref, je crois qu’il ne nous reste plus qu’à espérer!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le mercredi 01 mai 2013, 17:26:22
Sa fuite fut courte, plus courte qu’elle ne l’aurait voulu. Carnage 2 était rapide, et la rattrapa, l’immobilisant, avec une force herculéenne. Félicia essaya de se débattre. Une résistance inutile, qui amena alors Ketake à lui fournir de plus amples explications sur ce qu’il était. Un virus... Le virus Zero... Une arme... Dans une guerre dont elle n’avait probablement jamais entendu parler... Et cette forme qu’il prenait... A tort, Félicia avait pensé qu’il s’agissait d’un dérivé de Venom, mais... Au fur et à mesure que Zero lui parlait, et lui faisait une proposition complètement stupide, Félicia commençait à comprendre, et à enfin avoir des réponses sur l’identité de ce monstre. Elle avait fait fausse route en le prenant pour un symbiote échappé d’un centre de recherches top-secret, à partir des embryons de Venom. Non, ce Zero était relativement différent. Il finit par la relâcher en lui soumettant une offre simple. Soit elle se sacrifiait, soit il tuerait toute la ville. Rendez-vous serait donné au parc. Félicia resta au sol, ayant mal à la gorge, alors que le symbiote avait foutu le camp. Elle se massa la gorge, reprenant son souffle, puis se dépêcha de rentrer chez elle, là où elle était sûre que personne ne la dérangerait.

Elle attrapa son téléphone, et appela immédiatement Rachel Hawkes. Pour elle, le choix était rapidement fait.

« Oui, Félicia ?
 -  Le symbiote. Je sais qui il est, et ce qu’il est. »

Il y eut un léger moment de silence, un flottement.

« Pardon ? » lâcha tout simplement Rachel.

Félicia soupira, et lui expliqua tout. Elle ne parlait pas d’une voix fébrile ou inquiète, car elle n’avait pas peur. Elle déballa tout ce qu’elle savait : Ketake, un nouveau professeur, qui était l’hôte d’un virus.

« J’ai de bonnes raisons de penser que Carnage-2, ou Zero, provient des éprouvettes tekhanes. Vu sa forme, je dirais qu’il a été probablement conçu à partir de gènes formiennes, ce qui tendrait à expliquer pourquoi il veut que je le rejoigne.
 -  Pour copuler ?
 -  Il doit me trouver à son goût. Et n’oublie pas que les Formiens cherchent avant tout à se reproduire.
 -  En effet... Mishima... Pourquoi est-ce qu’il faut que toutes nos pistes, de près ou de loin, nous ramènent à ce lycée ? »

Félicia n’ajouta rien. Elle s’assit sur son fauteuil, et caressa distraitement l’un de ses chats. Pour le coup, il semblait que la chance féline ne soit pas avec elle. Elle aurait sans doute du se sentir honorée qu’un homme ait flashé sur elle, mais, un symbiote... Et qu’avait espéré Zero en la relâchant ? Qu’elle réfléchirait à son offre ? Ce type devait être le roi des idiots... Mais un idiot imprévisible et terriblement dangereux. Pour rien au monde, Félicia ne voulait être contaminée. Elle savait qu’elle n’était pas aussi forte qu’Hulk, mais sa puissance actuelle lui convenait. Zero s’était mis dans la tête qu’elle faisait des complexes, ce qui était totalement faux... Mais ce n’était pas la peine de lui dire, après tout.

« Tu es sûre que tu ne crains rien, Félicia ?
 -  Je ne suis pas non plus une gamine, Rachel... répliqua l’intéressée.
 -  Et il t’a donné rendez-vous dans le parc, demain ?
 -  Yep.
 -  OK. Écoute, je vais réfléchir, mais... J’ai une idée, mais il faut que je la mette en application. Je te rappelle, okay ?
 -  Okay... »

La conversation s’interrompit. Félicia soupira, ferma les yeux, et sentit plusieurs chats se frotter contre elle. Avec un léger sourire sur les lèvres, elle attrapa Ruby, sa petite chatte qui adorait manger des crevettes, et qui se mit à ronronner. Elle continua à le caresser. Félicia avait beau prétendre ne pas être inquiète, elle redoutait quand même, à chaque instant, de voir Ketake débarquer. En rentrant chez elle, elle avait emprunté un maximum de transports publics, alternant rapidement entre le métro souterrain, des stations, repartant en arrière, sautant plusieurs stations... Elle savait comment semer ses poursuivants, car elle avait appris à faire cela, du temps où elle travaillait pour Wilson Fisk.

Le téléphone sonna environ une heure après.

« Félicia ?
 -  Alors ?
 -  On le neutralisera demain.
 -  Il peut encore s’enfuir, tu sais... Et je n’ai pas envie que...
 -  Il ne s’enfuira pas. Il sera neutralisé demain. Tu es prête à m’écouter ?
 -  Mmmh-hmmm...
 -  Alors, voici comment ça va se passer... »

Et elle écouta.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 21 mai 2013, 19:02:50

Le casque d’écoute sur les oreilles, les yeux fermés, je marchais tranquillement mais sûrement au retour du lycée, chantonnant l’air d’une chanson qui me semblait heureuse, alors qu’elle aurait été déprimante pour le reste des humains.

-Don’t take your eyes off the triger! I’m not to blame if your world turns to black…

La journée avait été tranquille, j’avais eut mes cours, correction de devoirs, petite engueulade avec l’un des directeurs administratifs à cause d’un élève qui avait échoué le cours, mais qui avait tellement fait de progrès que je voulais qu’il puisse passer à la prochaine étape des cours, chose que l’homme déjà mentionné avait refusé de façon catégorique. Enfin bref, le plus merdique, c’est que je n’avais même pas rencontré la chatte noire, peut-être avait-elle prit la journée pour s’empêcher de me voir, ou encore pour penser à la proposition faite…

L’heure H arrivait à grands pas, et mon excitation face à ce moment ne faisait qu’augmenter à chaque seconde, si bien que je n’arrivais même plus à faire mes propres expérimentations, je me surprenais souvent à fixer intensément l’horloge, espérant secrètement de faire avancer l’heure inscrite… Je n’étais plus du tout concentré.


-Et si elle refuse?

-Bah on la tue après avoir fait ce qu’on a dit!

-Tu ne me rassures pas vraiment…

-Moi non plus je n’aime pas ça, mais ce n’est pas comme si on avait vraiment le choix…


Tiens? C’est l’heure! Il est temps de se rendre au parc!

Trop vite pour qu’un humain ordinaire ne puisse me voir, je bondissais gaiement sur les édifices, laissant parfois des traces de mon passage sur les bâtiments plus vieux, donc plus fragiles.

Elle était là, observant le lac, dos à moi. Tête en bas, les griffes bien plantées dans une solide branche je regardais sa chevelure blanche, et je n’avais envie que de la noyer, pour me servir un royal festin… Non, il fallait que mes instincts animaliers soient réprimés.

-Salut, petite chatte, alors, on a pris une décision?
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le samedi 25 mai 2013, 14:07:29
Sa journée avait été longue. Elle n’avait pas été au lycée, préférant appeler le lycée pour invoquer un quelconque empêchement de dernière minute. Elle ne voulait pas croiser Ketake, et qu’il lui impose sa proposition dans les vestiaires. Jouant la carte de la prudence, chose assez rare pour elle, Félicia Hardy avait donc décidé de rester chez elle, jusqu’à ce que l’heure approche. La Chatte Noire était inquiète, mais pas terrifiée. Ce ne serait pas la première fois qu’un malade essayait de s’en prendre à elle, même symbiotique. Et, si elle avait survécu à chaque rencontre, ce n’était toutefois pas des expériences qu’elle désirait renouveler. Prenant sa moto, elle avait filé vers le parc, portant un jean et un blouson en cuir. Elle s’était rendue près d’un des lacs du parc, le long d’un sentier. Ce n’était pas l’endroit le moins fréquenté du parc, mais, à cette heure-ci de la journée, il n’y avait pas grand-monde. A sa gauche, il y avait, sur quelques mètres, un couple avec un enfant, qui distribuait des miettes de pain. A sa droite, sur un banc en bois, un homme âgé lisait tranquillement un journal. Dans le lac, des canards barbotaient. Aucune présence d’agents du SHIELD, ou d’une femme en armure rouge. Accoudée contre l’accoudoir, les cheveux de Félicia flottaient légèrement. En entendant du bruit derrière elle, elle sentit ses mains se crisper involontairement sur l’accoudoir.

Il était là.

Elle entendit rapidement sa voix, et ferma brièvement les yeux, réprimant un soupir. Fidèle au rendez-vous... Dans un sens, elle en était presque navrée. Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était que le plan de Rachel fonctionnerait. Elle n’avait pas vraiment de raisons d’en douter, mais, dans ce genre de situations, la peur peut rapidement émerger, et vous faire penser n’importe quoi.

« Oui, répliqua-t-elle en se retournant, j’ai pris une décision. »

Elle l’observa ensuite. Ce type était un déséquilibré, un psychopathe. Rien que sa proposition en témoignait. Il lui avait proposé de devenir comme lui, un dingue qui ne pouvait pas se contrôler, un schizophrène... Elle avait vu trop de fois les ravages qu’un symbiote engendrait pour pouvoir accepter cette offre. Bien qu’il existe des exceptions, comme ce brave Toxin, elles n’étaient pas assez nombreuses, surtout pour une femme comme elle.

« Et c’est non, enchaîna-t-elle rapidement. J’ai déjà des superpouvoirs, et ils me suffisent amplement comme ça sans devoir avoir un symbiote sur le dos. J’ignore comment tu t’es retrouvé avec ce symbiote en toi, Ketake, si c’est là ton nom, mais je connais des gens qui peuvent t’aider à le retirer. Tu devrais le faire, avant qu’il ne soit trop tard. »

Félicia savait qu’elle parlait dans le vent. Extraire le symbiote de l’hôte demandait généralement un miracle, vu que l’hôte ne désirait jamais vraiment s’en débarrasser. Et elle ne voyait pas pourquoi celui-là serait une exception. Félicia l’observait bien dans les yeux, sans rien dire, se refusant à baisser la tête.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le samedi 08 juin 2013, 00:09:19
Je la regardais, sans aucune émotion. En fait, si mon visage aurait pu exprimer quelque chose d’autre qu’une terrible impassibilité, dû au fait que mes muscles faciaux étaient beaucoup moins nombreux que ceux des humains, ça aurait été de l’incompréhension. Pourquoi refusait-elle une si belle chance de pouvoir en mettre plein les yeux à tous les membres de son petit groupe de super-héros?

-Tu… Me demandes de retourner dans une pièce stérile, blanche et froide, pour me faire retirer la chose la plus gratifiante de ma vie? Et j’imagine qu’à cet endroit, il va encore y avoir des femmes en blouse blanche qui vont me regarder de haut, comme tu fais en ce moment?

J’étais toujours avec la tête en bas, le crâne légèrement tourné sur le côté alors que mes yeux blancs sans pupilles la fixaient intensément.

-Jamais! Jamais je ne retournerai dans cet endroit!! Tu m’entends bien? JAMAIS! Tu n’as aucune idée de ce que j’ai enduré… Je ne parle pas de la transformation, car ça été la plus belle chose de ma vie! Je parle du Ketake d’avant, un mendiant, à la botte des femmes qui daignaient l’engager pour des travaux de défrichage ou encore pour jouer les Majordomes…

Mes griffes devinrent des ongles et un corps humain se retrouva au sol, les deux pieds posés sur l’herbe verte.

-Ma vie n’a été que souffrances, et ce n’est qu’au moment de ma fusion avec le virus Zero que j’ai trouvé la moitié de mon âme! Je n’ai aucune intention de laisser partir la chose qui fait de moi un être à part entière!!

Je marchai jusqu'à elle, avant de la dépasser et aller vers le lac, regardant mon propre reflet.

-Le feu en moi te remercie, car désormais, je pourrai détruire tout ce qui existe dans cette lamentable ville! Penses-y, lorsque tu seras démembrée, que tout ce qui va en résulter, ça n'est que de ta faute!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le dimanche 09 juin 2013, 14:36:20
La bête se confiait un peu plus. Félicia savait qu’elle prenait des risques, mais ce n’était pas son genre de fuir. Elle observait l’homme, ce monstre qui tuait sans pitié. Elle lui avait proposé de régler tout ça à l’amiable, mais il était trop tard. Le symbiote le contrôlait totalement, comme à chaque fois. Il fallait avoir une force de caractère exceptionnelle pour le repousser, pour repousser ce pouvoir et cette ivresse qu’il vous donnait. On se sentait invincibles, Félicia était bien placée pour le savoir. Après tout, elle avait déjà vu d’autres symbiotes à l’œuvre. Quoiqu’il en soit, ce que Ketake disait en s’énervant confirmait qu’il avait été le sujet d’expérience de scientifiques tekhanes. C’était probablement une piste qu’il faudrait creuser, mais obtenir des informations sur une expérience secrète obtenue dans un autre monde ne serait pas facile. Le SHIELD était plutôt préoccupé par empêcher les objets et les créatures issues de Terra de semer le chaos sur Terre, que par envoyer ses propres troupes sur Terra. Ketake refusa donc l’offre de Félicia, regardant le lac, en promettant mort et destruction.

La Chatte Noire soupira. C’était un phénomène de pensée classique des criminels : se décharger de sa responsabilité en la mettant sur d’autres. C’était la faute de la société, c’était la faute de ma mère, c’était la faute de ce policier qui s’acharnait sur moi. Accuser les autres, plutôt que reconnaître ses propres torts, c’était toujours plus facile.

« Non, Ketake, répliqua Félicia en croisant les bras. Tu ne tueras plus personne. »

Elle parlait sur un ton catégorique, qui ne souffrait pas de contestation. Des bruits de pas se firent alors entendre le long du sentier. Un homme s’approchait. Seul. Il avait une forte carrure, des épaules larges, et observait Ketake.

« Tu ne m’as pas laissé le choix, s’expliqua Félicia. Puisque tu ne veux pas entendre raison, eux le feront. »

L’homme sortit de la poche intérieure de sa veste une carte de police.

« Ketake Urominy, ou quel que soit votre véritable nom, vous êtes en état d’arrestation pour avoir volontairement provoqué la mort de plusieurs personnes... Entre autres choses. »

Autour d’eux, la forêt semblait comme se mettre à bouger. Félicia pouvait le sentir sous ses pieds, car elle s’était légèrement écartée du sentier. Elle lui avait dit qu’Iron Girl ne serait pas là, et elle avait tenu parole. Rachel n’était pas dans le parc, mais ailleurs, prête à intervenir. Cependant, la force d’intervention du SHIELD ne se résumait pas qu’à Rachel.

« Je vous aurais bien proposé de vous rendre, mais, vu votre comportement, et vos antécédents, quelque chose me dit que vous n’avez pas envie d’obtempérer. Aussi, je vais vous laisser le choix... »

L’homme avait rangé sa carte, puis retira sa veste, révélant une chemise blanche glissée sous son jean. Il commença à la déboutonner, tout en marchant. C’était un Occidental, avec des cheveux bruns courts. Il finit par ôter sa chemise.

« ...Le choix entre la manière forte ou ma manière... »

Et son corps se transforma alors. Des espèces de tentacules noirs jaillirent le long de ses bras, alors qu’il se débarrassait de son jean. Son corps sembla grossir sur place, tandis qu’il se recouvrait d’une seconde couche de peau. Une peau grisâtre avec des rayures dorées (http://img88.xooimage.com/files/a/a/b/mech-venom-389b1ea.jpg) se mit progressivement en place.

« Ce qui, à peu de choses près, revient fondamentalement au même ! » rugit alors une voix sombre et caverneuse.

Nathan Joyce, policier officiant à Seikusu, et abritant dans son corps un symbiote extraterrestre similaire et à la fois différent de celui de Ketake, bondit vers son adversaire. Il atteignit une vitesse prodigieuse, et envoya son poing vers lui, en étant à plus de trois mètres. Son bras s’allongea alors de manière démesurée, et frappa avec violence le ventre de Ketake, soulevant ce dernier pour l’envoyer s’écraser en plein milieu du lac. Nathan bondit à son tour, un saut vertigineux, et s’écrasa à son tour dans le lac, bien décidé à ne pas laisser la proie s’enfuir.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 12 juin 2013, 16:08:34

Je la regardai... Je ne voulais pas entendre raison? Mais c’est elle qui ne comprend pas! Ma proposition lui permettait d’obtenir  une plus grande puissance et en plus d’augmenter cette puissance à chaque absorbation!

Un homme arriva… Probablement un autre pantin de son organisation. Il me montra  sa plaque d’identification, me disant que j’étais mis en état d’arrestation. Un sourcil haussé, je posai mes mains sur mes hanches.

- En état d’arrestation? Tu te fous de ma gueule?

C’est à ce moment que son corps se muta en une créature. Même si je n’avais jamais senti d’autre odeur de symbiotes, mis à part les copies de reproduction que j’avais pratiquées sur les rats et chiens,  je savais pertinemment bien que celle que j’avais aux narines présentement était bien celle d’un symbiote.  Mais, une différence qu’il y avait était que l’odeur était plus forte, plus âcre…

*Un Symbiote à l’état naturel? Je n’en avais jamais vu auparavant!*

Enfin, si, une fois, dans le souvenir d’une scientifique tekhane, mais il n’était qu’un simple virus, une particule à titre exemplaire, sur lesquelles les recherches de Zéro étaient basées…

Celui-ci était rapide et puissant, je n’avais pas réagit lorsqu’il m’avait frappé, pour doser le symbiote. Si le premier coup que j’avais prit était planifié les autres dans le lac ne l’étaient pas vraiment… Je ne m’étais même pas encore changé en Zéro.

Soudain, aux yeux des passants encore là, ou encore  de la chatte noire,  il y eut comme une bombe  sous l’eau, faisant s’éjecter du lac le symbiote-policier avec une pluie d’eau saline.  J’étais à l’épicentre de cette explosion, du sang coulant de la commissure de mes lèvres.

Je n’avais rien fait de spécial, seulement détruit toute résistance de l’eau avec la seule vitesse de mes membres supérieurs et postérieurs, résultant de ce qui aurait pu être une explosion de six kilotonnes.

L’eau dégoutant de mes cheveux, se mêlant à mon sang pour finalement retomber dans la marre qui, autrefois, me submergeait de trois bons mètres, mais son niveau en est désormais réduit à mes genoux. Essuyant mon menton, je me mis à rigoler.

- T’es puissant. Et t’as une sacré force mentale pour contrôler un symbiote naturel. Le mien, par contre, est carrément sous ma volonté…

Un nouveau petit rire alors que tout mon corps se muta à la vitesse d’un clin d’œil.

-… Et, sans fausse modestie, je me débrouille quand on parle de force brute!!
La bête rouge que j’étais bondit de la marre aux canards pour se retrouver devant le symbiote gris et or. Quelques coups de poings sur son corps nous firent traverser trois arbres. Mon bras s’était changé en hache et, alors que j’allais frapper, une racine d’arbre nouée autour de l’endroit où était censé se trouver mon poignet.

Ma surprise donna juste assez de temps à mon adversaire direct pour me fracasser le crâne.  J’avais compté sur le lien pour pouvoir revenir en force vers le policier, mais elle m’avait relâché, m’envoyant paître plusieurs mètres plus loin, me faisant détruire cinq arbres et trois rochers, pour finalement m’encastrer dans un séquoia, le seul arbre de cette espèce dans le parc et, pour être précis, le seul au japon.

*- Mais qu’est-ce qui  se  passe? Pourquoi la nature s’attaque à moi?
Ils n’en restèrent pas là, des lianes puissantes et solides s’étaient emparées de mes bras et jambes… J’avais beau essayé, je n’arrivai pas à les briser, et je pouvais voir dans la pénombre les lignes d’or de mon ennemi s’approcher à grande vitesse…
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le mercredi 12 juin 2013, 21:33:16
Le plan de Rachel et du SHIELD était sans failles. Le SHIELD avait monté sur pied une petite équipe de choc, afin de pouvoir appréhender et neutraliser Ketake, en ne lui laissant aucune chance de survie. On avait choisi Nathan Joyce, car ses capacités  symbiotiques en faisait un excellent rival contre Carnage 2. Il ne le laisserait pas s’enfuir, car il pouvait le traquer, le renifler, le pister. Mais on avait souscrit une autre assurance. Ketake avait choisi le parc comme lieu de rencontre, un endroit rempli d’arbres et de plantes... Un endroit où, depuis des mois, une professeur de biologie du lycée de Seikusu, ancienne éco-terroriste de Gotham City, menait des recherches et des expériences afin de renforcer la résistance des arbres contre les pollutions naturelles. Cette femme, plus connue sous le nom de Poison Ivy, était un atout maître, car elle contrôlait toute la forêt. Ketake était piégé, et commençait à le réaliser.

Nathan se reçut quelques coups, et leur combat arracha plusieurs arbres. Depuis sa position, Félicia sentait les feuilles trembler. Toucher aux arbres, aux précieux arbres d’Ivy, c’était jouer un jeu dangereux... Poison Ivy était bien connue pour ne supporter aucune atteinte à ses beaux et magnifiques arbres. Elle fonctionnait ainsi, et, en voyant les deux symbiotes arracher plusieurs arbres, elle ressentit un frisson. Poison Ivy allait passer à l’action. Ketake allait donner un coup de hache à l’homme, quand des tentacules jaillirent, et s’enroulèrent autour du symbiote, jusqu’à le bloquer contre un séquoia, de nombreux tentacules venant s’enrouler autour de son corps, l’immobilisant fermement. Les tentacules serraient fort, à en broyer les os. Nathan fit plusieurs bonds, rejoignant son adversaire. Il l’attrapa au cou, et les lianes le relâchèrent. Il le souleva, et l’envoya s’écraser violemment sur le sol, faisant voler de la poussière et de la terre tout autour.

« Tu ne peux pas t’enfuir. »

Comme pour avancer les propos de Nathan, des racines jaillirent du sol, s’enroulant autour des membres de Ketake, et Nathan en profita, abattant violemment son pied sur son ventre, provoquant des lézardes sur le sol. Les racines serraient fort. La langue de Nathan se mit à siffler dangereusement. Les racines ne retiendraient toutefois pas éternellement le symbiote, et Nathan leva alors son poing. Son bras se transforma en une sorte de masse, se soulevant en l’air, et il l’abattit sur le corps de l’homme. Un choc violent et fort.

Félicia, de son côté, pouvait entendre des hélicoptères d’assaut se rapprocher, tandis que des commandos d’intervention spéciaux débarquaient rapidement dans le parc. Même Rachel ne devrait pas tarder à débarquer. Avec son armure, elle rejoindrait assez rapidement l’endroit. La Chatte Noire s’autorisa un petit soupir. Elle avait servi d’appât pour attirer la bête, et le piège s’était refermé à la merveille. Le monstre était bloqué, piégé, et elle sentait les vibrations des coups que Nathan abattait sur lui.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 12 juin 2013, 23:40:16

Les coups étaient violents, même pour moi. Je sentais chacune des attaques contre ma monstrueuse personne, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant. Les racines et liens me retenaient fermement, et les coups pleuvaient. Alors qu’il s’arrêtait pour une raison X, je recrachai du sang, mon effroyable rictus figé en permanence.

- Ce n’est pas mal, mais j’aurais espéré plus de la part d’un symbiote qui parle beaucoup!

Chaque muscle de mon corps se bandait, et simplement avec ça, les racines se déchiraient un peu… Mais là n’était pas mon but; On m’avait appris un jour que lorsqu’un lien est trop solide, le meilleur moyen de se libérer est de s’attaquer à la base des liens… Ces racines devaient bien être liées à un arbre quelconque; ça ne serait pas la première fois que j’arracherais un arbre de la terre par une des racines… Surtout que je me doutais bien que celles-ci avaient vu leur résistance augmenter. J’empoignai de premier abord les racines qui retenaient mes poignets

D’un coup raide, je tirai sur les racines, celles retenant mes bras avaient été tirés de la terre; j’avais utilisé toutes mes forces restantes… Deux arbres de chaque côté de moi furent entrainés, voire propulsés, vers moi… Le plan avait marché à merveille, les deux arbres s’écrasèrent sur le symbiote gris et doré!

Sachant très bien qu’un impact aussi mineur que celui-là ne ferait que ralentir le policier, je me dépêchai à trancher les liens de mes jambes, évitant celles qui tentaient de me retenir; les racines avaient beau être plus résistantes, les armes que j’avais dans mon organisme sont conçues pour trancher dans et au travers de n’importe quoi.

S’il y avait le symbiote, une personne cachée quelque part qui se sert de la nature pour m’attaquer, il devait y avoir la femme-robot planqué quelque part… Tiens, une unité de commandos qui descendent en rappel d’un hélico! J’ai utilisé toutes mes forces simplement pour me défaire de l’emprise de la nature, et je dois me refaire une beauté…

Ils avaient à peine tous mit pied au sol qu’une explosion retentit au-dessus d’eux, l’hélicoptère dérivant dans les airs, hors de contrôle. Ils n’eurent pas le temps de réagir que j’étais déjà derrière eux, décapitant et dévorant tous les hommes à portée de main. Ceux que je n’ingérais pas, je les absorbais, leur force et connaissance s’ajoutant aux miennes. Même avec deux ou trois humains de plus dans ma force, je n’avais aucune chance de survivre, encore moins de m’échapper. Il faudrait que je me rende, mais je devais faire une chose auparavant.

Heureusement qu’un des hommes s’était souvenu avoir vu Félicia battre en retraite vers l’extérieur du champ d’action, probablement pour ne pas se mettre dans le chemin de ses coéquipiers… Raison de plus pour elle d’accepter ma proposition…

Tiens, la voilà! Elle m’avait déjà aperçu, et elle était en mode attaque… Bien qu’elle ne veuille pas se mettre dans le chemin des autres, elle n’hésitait pas à attaquer un ennemi plus puissant qu’elle qui fonçait dans sa direction. Plutôt courageuse, la petite chatte… Mais là, je venais à elle avec la ferme intention de la tuer, un fusil d’assaut en place de mon bras droit, une hache en remplacement du gauche… Elle n’avait aucune chance; je l’affaiblissais, ou du moins la ralentirais, avec le fusil et, une fois assez près pour l’atteindre avec la hache, je m’occupe d’elle.

Une explosion m’atteignit au visage, me faisant bouler sur le côté. Alors que je tentais de retrouver mes esprits, j’entendis un déclic répétitif. Lorsque le trouble de ma vision fût dissipé, je vis que toutes les ouvertures pour missiles sur l’armure de la femme-robot étaient chargés et prêts à faire feu. En arrière, j’ai vu que la bête avait rattrapé ses copines, en plus d’une femme verdâtre, probablement celle qui avait un pouvoir sur la nature.

-Encore toi? T’as vraiment le don de me faire chier! … Si vous ne m’avez pas encore tué, c’est que votre patron vous a demandé de me neutraliser : ‘’Capturer si possible, tuer si nécessaire…’’ doivent être ses mots?

D’un coup, je levai des mains humaines vers le ciel.

-Dans ce cas, je me rends
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le samedi 15 juin 2013, 14:26:31
« L’enfoiré est rapide !
 -  Il a descendu l’un des hélicos !
 -  Ne paniquez pas, on a de quoi calmer cet enfoiré ! »

Les commandos militaires étaient nerveux et entraînés. Ketake s’était échappé à la surveillance de Nathan, ainsi qu’à celle de Poison Ivy, et avait bondi vers l’un des hélicoptères en hauteur, tuant le pilote. L’hélicoptère s’était mis à dériver, tournoyant dans les airs, avant de s’écraser sur le sol. Les commandos furent surpris, et Ketake les massacra rapidement. On entendit leurs hurlements dans les radios, encourageant les commandos à agir plus rapidement. Félicia Hardy, de son côté, se repliait prudemment, et sentit Ketake se rapprocher. Il était furieux, fait comme un rat, et refusait de se rendre. Elle se transforma immédiatement en Chatte Noire, déchirant légèrement ses vêtements. Elle n’allait pas se laisser faire ! Félicia en avait assez de ce mec. Il courait rapidement vers elle, une main transformée en hache, et l’autre... En fusil d’assaut ? Il n’allait sûrement pas tirer des balles mortelles, probablement des projectiles pour la retenir. Elle banda ses muscles, prête à se battre... Quand quelque chosa explosa juste devant elle, la surprenant. Elle sentit la déflagration faire remuer ses cheveux et ses vêtements, et mit une main devant elle, se protégeant le visage de la poussière. Une partie du symbiote explosa, révélant le corps de l’hôte, avant que la peau rougeâtre ne le recouvre.

Volant dans les airs, Iron Girl venait d’arriver, déployant ses canons de lance-missiles droit sur Ketake. Il se mit à lui parler, et elle ne répondit pas sur le coup, avant de le voir lever les mains.

« Nous ne sommes pas des animaux, répliqua l’armure volante. Il y a des lois à respecter, même face à des monstres comme toi. Vous êtes en état d’arrestation. »

Les commandos se rapprochaient, et se mirent à faire feu sur Ketake. Ils n’utilisaient pas des armes classiques, mais des espèces de canons électriques, qui frappèrent le monstre dans le dos, le forçant à se coucher sur le sol, tandis que la douleur se mit à le traverser. Les canons électriques stimulaient tout son système nerveux, et, à moins de souffrir du syndrome de l’analgésie congénitale, n’importe quel être vivant ne pouvait pas se relever, ni survivre face à une telle décharge électrique. Les canons l’immobilisaient, et, peu à peu, le symbiote était en train de partir, révélant la peau de l’homme. Les commandos se rapprochaient prudemment.

« Méfiez-vous, on ne sait pas de quoi il est capable.
 -  C’est incroyable, il se débat encore ! Continuez ! Continuez, merde !
 -  N’arrêtez que quand il sera neutralisé ! »

Rachel se posa sur le sol, tout en pointant ses canons plasma vers le corps de l’homme. Félicia regardait autour d’elle. C’était donc terminé ? Elle espérait y croire, et se rapprochait lentement de l’homme. Il continuait à faiblement se tortiller. Elle nota alors que Nathan n’était pas là... Où diable était-il passé ? Elle s’avança un peu, mais Rachel tendit une main vers elle.

« Reste en retrait.
 -  Écoute, je crois qu’il y a un problème... Je... »

Félicia se retourna alors, et vit une forme sombre débarquer derrière les commandos. Des lames jaillirent, et tranchèrent les corps des hommes. Les soldats poussèrent des hurlements d’agonie et tombèrent sur le sol, les canons électriques se taisant subitement. Au milieu des commandos, une espèce de créature sombre avec des orbites noires se dressait. C’était une femme sexy, mais qui avait l’air dangereuse. Ephemera, la Dame des Ombres, venait de débarquer.

Pile au même moment, un aboiement furieux se fit entendre dans le dos de la Chatte Noire. Elle se coucha sur le sol, évitant de justesse une énorme masse d’acier ressemblant à un loup, qui heurta violemment le corps de Rachel, renversant cette dernière. Félicia se releva, et vit qu’il s’agissait d’une espèce d’énorme robot.

« Renforts ennemis ! Renforts ennemis ! »

Crying Wolf se mit à hurler, et plusieurs balles ricochèrent sur son armure. Elle émanait d’autres soldats, qui s’avançaient rapidement, en faisant feu sur eux. Félicia, de son côté, courut vers Ephemera, et tenta de la frapper à l’aide d’un coup de pied retourné. Cette dernière sembla alors disparaître, et Félicia frappa dans le vide.

*C’est qui, ces types ?!*

La dame aux longues lames arriva devant Ketake.

« Relève-toi, mon beau, et dépêche-toi ! »

Il y eut des vibrations, et, quelques secondes après, deux créatures noirâtres et visqueuses entremêlées atterrirent lourdement sur le sol, renversant l’herbe. Félicia reconnut Nathan... Ainsi qu’une autre créature symbiotique qui était sur lui.

« Nathan... Quelle joie de te revoir !
 -  Syl... Sylvie, aaaaahhh... !! »

Nathan parlait difficilement, et était visiblement tombée sur sa femme. Il la frappa à la tête, la renversant sur le sol. Sylvie se releva rapidement, et répliqua en tendant sa main. Ses doigts se transformèrent en longues pointes noirâtres qui frappèrent Nathan au torse, le poussant, l’envoyant s’écraser sur le sol, à plusieurs mètres. La langue de Sylvie se mit à claquer. Félicia courut vers elle, et envoya son pied dans son visage.

« Aïe ! Petite pute ! » cracha la femme.

Félicia se mit en position de combat, et tenta à nouveau de la frapper. La peau symbiotique de Sylvie se transforma alors, formant une espèce de marée visqueuse, qui attrapa Félicia à la jambe, et la fit tournoyer dans les airs, avant de l’envoyer s’écraser douloureusement contre un arbre.

« Il faut partir, vite ! » intima Sylvie.

Crying Wolf se mit à couiner, et s’écarta de l’armure de Rachel, qui activa ses propulseurs, s’envolant dans les airs. Crying Wolf se mit à décamper rapidement. Des lianes jaillirent alors des arbres, et filèrent vers les adversaires. Sylvie les esquiva prudemment, et envoya un tentacule attraper Ketake, le soulevant.

« On fout le camp ! »

Elle se retourna quand un canon électrique l’atteignit dans le dos, de la part d’un commando. Sylvie poussa un hurlement de douleur, et tomba sur le sol, son symbiote se mettant à se distordre. La femme sombre disparut à nouveau, et arriva dans le dos du commando, l’empalant d’un coup sec, avant que son autre lame ne vienne le décapiter, arrachant sa tête dans un geyser de sang. Elle le poussa ensuite du pied. Un tentacule s’enroula alors autour de son cou, et la jeta au sol. Elle se téléporta à nouveau, arrivant de l’autre côté. Rachel, de son côté, pointa son arme vers les deux symbiotes, s’apprêtant à balancer un tir plasma... Quand son armure l’avertit d’un danger immédiat. Tournant la tête, elle vit l’espèce de loup mécanique bondir sur elle, en ayant sauté depuis un arbre. Elle s’écarta prudemment, et se reçut un coup de queue électrique à hauteur du ventre. Crying Wolf retomba sur le sol, et se mit à faire feu sur elle à l’aide d’une tourelle fixée sur son dos, les balles se mettant à pleuvoir dessus.

« Allez, vite ! » réitéra Sylvie.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le dimanche 16 juin 2013, 00:27:22
Pas des animaux… Les humains de la Terre se prenaient vraiment pour les rois de l’univers… Les hommes n’ont pas plus de règles que les lions; les seules règles présentes dans la société humaine est pour empêcher les plus forts de prendre le pouvoir à l’aide de leurs atouts!

Dans un état de semi-conscience, alors que mon corps n’était pas en mesure d’agir, merci aux fusils électriques humains, le conseil se réunit dans mon esprit.


-Un monstre? Je suis outré! L’homme n’est il pas soumi à la même règle que moi?

-Non… Pas tout à fait. En fait, l’homme Terrien, d’après les recherches qu’on a faites, semble avoir perdu presque toutes les notions animalières qu’il possédait au départ…

-Presque?

-Ouais... Il semblerait que, si on creuse assez profond dans le subconscient humain, l’homme aurait encore quelques instincts animaux, qu’ils appellent le sixième sens. Les habitants de Tékhos en sont dépourvus, car il y a trop longtemps que leurs ancêtres vivent en dehors de ce cercle.

-…C’est pour ça que vous dites toujours que la Terre est le passé de Terra?

Les bras croisés, Ketake soupira, lâchant un ‘’Oui!!’’ impatient. Shino et lui passaient toujours le peu de temps qu’ils avaient séparés à expliquer tout au virus. Quoiqu’il fût d’origine formienne, donc il n’avait pas vraiment de connaissances des primates évolués.

Avec toute la douceur du monde, on me réveilla. Une main fine, douce… Féminine… Je m’attendais à voir six points lumineux tout juste au-dessus de ma tête, que je ne puisse pas bouger le petit orteil, dans une salle stérile… Mais non.  La brise fraîche du parc soufflait encore sur ma peau.
-Hein? Je ne suis pas attaché?

Me levant sur mes coudes, je pus apercevoir un combat à grande échelle avoir lieu… Un autre symbiote?? Bon sang, j’ai passé un bon six mois dans cette ville, que je n’ai pas vu un seul autre monstre et là, en une nuit, je rencontre deux de mes semblables, et d’après ce que j’ai pu voir, ils se connaissaient. Tous occupés  à combattre, je battis en retraite, à côté de la symbiote qui beuglait à son unité de quitter les lieux.

-Les questions attendront… Vous avez un plan de sortie, au moins?

Un bruit de plasma qui se charge ressortit de ce vacarme, ne le rendant que plus dérangeant pour mes tunnels auditifs… Je savais, sans même me retourner la tête, que la fille-robot nous visait avec son canon; je l’avais déjà reçu en pleine gueule et je n’avais pas envie de recommencer!

-ATT… Hein?

Un loup mécanique sauta sur la rousse, nous laissant le temps de fuir.

Le symbiote femelle était, de loin,  plus rapide que moi, mais elle se contentait de rester à l’avant, histoire que je puisse la suivre sans mal. Les autres étaient probablement restés à l’arrière, couvrant notre fuite, et la rattraperait plus tard. De toute façon, ils semblaient mieux connaître les techniques du SHIELD que moi…

-L’autre mec, il va pas nous rattraper?
 
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Félicia Hardy le dimanche 16 juin 2013, 12:14:43
Le coup de la femme symbiote avait surpris Félicia, mais il en fallait tout de même un peu plus pour la neutraliser. Secouant la tête, elle vit que la femme symbiote, dont elle ignorait l’identité, était en train de s’enfuir avec Ketake. La Chatte Noire ne pouvait pas le permettre. Elle se mit à courir vers les deux, et bondit dans les airs. Ses deux pieds heurtèrent le dos de Sylvie, qi tomba sr le sol, roulant par terre, tandis que Félicia se reçut sur le sol.

« Navrée, ma chérie, mais celui-là est à nous ! »

Sylvie se releva rapidement, énervée.

« Puisque tu y tiens tant, chérie, je vais me faire une joie de te massacrer ! »

Elle tendit sa main, et envoya de nouveaux tentacules... Mais, cette fois-ci, Félicia était avertie. La Chatte Noire roula sur le côté, se recevant sur le sol avec sa main, et les tentacules claquèrent dans le vide. Sylvie courut alors vers elle, et tenta de la frapper avec un coup de pied retourné. Félicia bloqua avec son bras, mais elle sentit alors une sorte de glu enrouler son avant-bras. Le symbiote s’enroulait autour, et, quand Sylvie abaissa sa jambe, Félicia tomba également. La femme l’attrapa ensuite, son bras se déformant pour s’enrouler autour du bassin de la Chatte Noire, la soulevant dans les airs... Quand l’un des tirs plasma de Rachel atteignit la femme symbiote dans le dos. Elle poussa un cri de surprise, et relâcha Félicia, en tombant sur le sol. Iron Girl avait aperçu Félicia en danger, et avait réagi. Malheureusement, les balles de l’énorme loup mécanique l’occupaient plutôt bien, tandis que la créature esquivait ses tirs plasma en bondissant à gauche et à droite.

Le symbiote de Sylvie la recouvrit rapidement, mais elle n’eut pas le temps de souffler qu’une puissante main s’enroula autour de sa gorge, la soulevant, avant de l’envoyer s’écraser, la tête sur la première, sur le sol, dans des monticules de poussière. En clignant des yeux, Félicia vit que Nathan était revenu dans la partie.

« Sylvie ! Que fais-tu là ?! »

Le corps de Sylvie sembla alors se transformer en une sorte de hérisson, des pointes noirâtres énormes jaillissant de tout son corps, repoussant Nathan, qui hurla de douleur, et s’écrasa sr le sol. Sylvie bondit dans les airs, et atterrit sur le corps de Nathan.

« Tu n’arrives toujours pas à le contrôler, mon pauvre Nathan... Tu es tellement décevant, mon amour... »

Nathan poussa un rugissement. Félicia, de son côté, se releva, et vit que la créature pleine d’ombres avait rejoint Ketake. Félicia bondit à nouveau, mais la femme d’ombre sembla disparaître, et ses pieds heurtèrent des ombres. Elle se rétablit, et sentit un déplacement d’air dans son dos. La Chatte Noire fléchit les genoux, évitant deux longues lames qui fendirent l’air, puis envoya son pied dans le ventre de la femme. Elle remarqua alors que cette dernière semblait ne pas avoir de yeux.

« Sympa, la tenue ! s’exclama Félicia. Tu t’es échappée de quel bordel ? »

La femme sembla sourire, un sourire narquois et moqueur.

« Toi, ma belle, je sais dans lequel tu rentreras... » rétorqua-t-elle.

Ephemera s’élança vers Félicia, tentant à nouveau de la découper, mais la femme était agile, et fit plusieurs roulades en arrière, évitant les coups de lames, qui sifflaient dans le vide. Elle repartit en avant, et ses deux pieds joints atteignirent Ephemera à la tête, l’envoyant sur le sol. Elle disparut encore, évitant le genou de la Chatte Noire.

« Lâche, arrête de te cacher ! » s’exclama-t-elle.

Elle entendait des bruits de pas, signe que les renforts arrivaient. Leurs renforts. Ephemera apparut à côté de Ketake, encore, tandis que Sylvie avait balancé Nathan sur le sol. Elle se mit à courir, à grande vitesse, et bondit dans les airs. Félicia vit alors des ailes noirâtres jaillir de son corps, des ailes formées par le symbiote. De son ventre, un tentacule jaillit, et attrapa Ketake, avant que, telle une espèce d’oiseau sinistre, Sylvie ne se mette à s’envoler, s’éloignant en transportant Ketake, le tentacule se collant à son symbiote. Félicia était estomaquée.

*Voilà qu’ils volent, maintenant !*

Rachel ne pouvait pas les suivre, car elle continuait à affronter Crying Wolf, qui se mit à partir dans une autre direction, lorsque les agents du SHIELD débarquèrent. Ils se mirent à faire feu sur le monstre, mais il était trop rapide, et fila à travers les arbres, rejoignant une rue animée, écrabouillant une voiture stationnée, avant de se mettre à courir. Ephemera, de son côté, avait également disparu, profitant des ombres environnantes pour s’échapper.

« Mais c’est quoi, ce bordel ? » s’exclama un agent du SHIELD.

Cette interrogation résumait tout ce que Félicia pensait.

« Ils ne s’en sortiront pas si facilement, grognait Rachel. Je pars à la poursuite des symbiotes. »

Quant aux hélicoptères, ils s’élançaient à la poursuite de l’énorme loup mécanique. Félicia vit les propulseurs d’Iron Girl vrombir, avant que la femme ne s’élance vers l’endroit où Sylvie Joyce et Ketake avaient disparu.

Sylvie ne pouvait pas voler trop longtemps, et elle déposa Ketake sur le toit d’un immeuble, avant de le rejoindre. Le symbiote se retira légèrement, laissant apercevoir une tête brune.

« Les réponses à tes questions viendront pour plus tard, petit symbiote. Pour l’heure, il faut semer nos poursuivants. »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 18 juin 2013, 02:21:34
Note pour moi même: à l’avenir, m’assurer de jamais ne faire ch*** la bande qui m’a sauvé des griffes du SHIELD.

Pourquoi une telle note? Partout où je regardais, je pouvais voir chaque membre de l’organisation anti-démons se faire défier par le groupe de ce qui pouvait sembler être rival…  Les filles et le loup métallique réussissaient là où j’avais échoué lamentablement.  Moi qui me croyais un symbiote puissant, je constatais à présent que je n’étais qu’un simple monstre à peine plus puissant qu’un escadron humain… Eh bah, j’en avais des choses à apprendre!

Encore là, je pus constater en un éclair toute la puissance d’un symbiote naturel, alors que la fille déploya des ailes plus noires que noir, m’agrippant avec une de ses tentacules, pour finalement m’emmener au loin. À ce moment, je me souvins de la mémoire d’une scientifique tékhanne, qui écrivait dans son rapport que toute la force brute et les capacités d’un symbiote faisaient de lui un être difficile à contrôler. Pour avoir un esprit stable et pour que le sujet puisse obtempérer aux ordres, il fallait que le virus voit sa force, ainsi que ses capacités, diminuer. Pas étonnant que j’ai l’air d’un bambin symbiote à comparé à ses deux là!

-C’est drôle, c’est exactement ce que je me disais, aussi…

La voix des airs n’était pas une bonne idée, n’importe qui avec un peu de jugeote lèverait la tête et verrait la chose qui n’avait pas lieu d’être dans un ciel terrien… Donc, à la suite du symbiote tout noir, je m’élançai sur les toits…

Enfin, une discipline que je dépassais mes congénères symbiotes; la vitesse!

Quelques heures suivant le combat  -- La base secrète des supers-vilains

Les bras croisés,  j’étais accoté sur un  mur dans une pièce sombre, métallique, d’une base qui semblait assez high-tech… Probablement pour contrer celle de l’organisation qui voulait me disséquer. Mes doigts tapaient impatiemment contre le bras opposé, et mon visage démontrait clairement que je n’avais aucune gratitude envers mes libérateurs.

Tous étaient là, dans le silence. Soit ils attendaient quelqu’un, soit ils se demandaient comment me parler. Peu importe, je ne leur laissai pas l’occasion de placer le premier mot.

-Il y a deux choses à savoir sur moi. Primo : si vous croyez que j’ai un code d’honneur ou je ne sais pas quoi à respecter, détrompez-vous. Ce n’est pas parce que vous m’avez sauvé la vie que je vous dois quoi que ce soit. Secundo : je ne suis pas un fan du proverbe humain l’ennemi de mon ennemi est mon ami… Donc, si vous n’avez rien d’intéressant à me proposer, je vais demander à l’un d’entre vous de me montrer la sortie!

Ce n’était pas comme si je n’ai rien d’autre à faire. Après tout, deux femmes attendent patiemment ma vengeance!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 20 juin 2013, 22:20:13
Y avait-il du mérite à avoir coincer ainsi le SHIELD ? Sylvie Joyce (http://img89.xooimage.com/files/1/1/2/sylvie-joyce-389b289.jpeg) aimait à le penser, mais, en réalité, ce qui leur avait permis de réussir avait été l’effet de surprise. Le SHIELD avait concentré d’importantes forces sur Darkred Zero, et, pour Sylvie, il était évident que ce dernier n’aurait aucune chance d’en réchapper. C’était un jeune symbiote, vif, fougueux, mais inexpérimenté, qui laissait trop de traces, et qui, par ses massacres, avait du les amener à sortir de l’ombre. Ce n’était pas, en soi, problématique. Certes, le SHIELD connaissait désormais l’existence d’une organisation de super-criminels, mais ils n’avaient vu que la surface émergée de l’iceberg. Ils n’étaient qu’une gêne temporaire, dans le fond, et, pour Sylvie, prédatrice avant tout, le défi était encore plus excitant.

De toit en toit, les deux symbiotes avaient réussi à s’enfuir, filant par les égouts, en bondissant du sommet d’un toit pour débarquer dans une ruelle. De plus, Sylvie ne pouvait pas se reprocher son intervention. N’avait-elle pas vu son vieil amant ? Nathan ? Jadis, elle aurait aimé l’impliquer dans le projet, et elle l’envisageait toujours... Mais Darkred pourrait être un très bon substitut pour ses projets. Tout s’était très bien passé. Crying Wolf serait une diversion efficace, et s’échapperait, comme prévu, par le métro, avant de les rejoindre tranquillement dans leur base. Le mage leur avait dit que tout se passerait bien, tant qu’elles s’assureraient d’être rapides, de ne pas perdre trop de temps, et d’attendre le moment opportun. C’est ce qu’elles avaient fait, et tout avait bien fonctionné. Le SHIELD en était encore à panser ses plaies, et Sylvie et Darkred pénétrèrent dans le repaire, par les égouts.

Le repaire se découpait en deux parties. La partie inférieure, le bunker, ressemblait à une sorte de station militaire. Il faisait partie des anciens bunkers militaires conçus par l’Empire japonais durant la Seconde Guerre Mondiale, par crainte d’un débarquement américain. Si beaucoup de bunkers étaient encore référencés dans les bases de données de la mairie, on s’était assurés que celui-ci disparaisse. Ce bunker comprenait un Portail permanent permettant de relier ce monde à l’autre, Terra... Dans un endroit où personne ne songerait à aller les retrouver.

La partie supérieure était un élégant manoir, une grande ville se dressant dans les collines de Seikusu, et qui appartenait officiellement à une riche femme d’affaires occidentale, passant ses vacances à Seikusu. La sécurité du manoir était assurée à l’extérieur par des agents de sécurité qui ignoraient tout de ce qui se passait dans ce qu’on avait coutume d’appeler le « Site ». Le manoir était très beau, avec une piscine interne en marbre, une piscine externe, un héliport, plusieurs ailes. Il s’agissait d’un hôtel privé ayant autrefois appartenu aux Guramu, des Yakuzas, avant que ces derniers n’emménagent dans le château médiéval de Seikusu, Muramasa-jo. C’était un très bel endroit, et, fort heureusement, personne ne savait ce qui se tramait à l’intérieur.

C’est dans la partie inférieure que notre regard devait se porter, car c’est ici que les membres de l’organisation se réunirent, dans la salle de réunion. C’était une pièce aux murs métalliques, avec une grande table légèrement ovale, et où plusieurs membres étaient assis. Il n’y avait aucun garde, et Darkred était dans son coin, bras croisés.

« Il y a deux choses à savoir sur moi. Primo : si vous croyez que j’ai un code d’honneur ou je ne sais pas quoi à respecter, détrompez-vous. Ce n’est pas parce que vous m’avez sauvé la vie que je vous dois quoi que ce soit. Secundo : je ne suis pas un fan du proverbe humain l’ennemi de mon ennemi est mon ami… Donc, si vous n’avez rien d’intéressant à me proposer, je vais demander à l’un d’entre vous de me montrer la sortie ! »

Sylvie, qui s’était assise, sourit légèrement. Quel homme arrogant... Mais, malheureusement pour lui, il était un peu ridicule. Ephemera était également là, reconnaissable aux volutes d’ombre qu’elle envoyait. Ici, il n’y avait que des psychopathes, égocentriques, des fous dangereux. La seule idée de les voir travailler ensemble était en soi une sinistre plaisanterie. Quel être génial avait réussi à les unir ainsi ? Quand on avait proposé à Sylvie de les rejoindre, elle avait eu la même réaction que Darkred... Mais elle avait fini par comprendre qu’il était dans son intérêt de les suivre.

« Personne ne te force à rester, rétorqua Ephemera. Tu es libre de partir... Mais, si tu voulais vraiment faire cavalier seul, tu serais déjà parti, petit symbiote... »

Un autre homme se mit à intervenir. C’était un démon, répondant au nom de Koth (http://img92.xooimage.com/files/e/d/7/koth-3c7d4ac.jpg).

« Tu as la langue bien pendue, pour une demi-portion. Si nous n’avions pas jugé utile de t’inclure dans nos projets, tu ne serais rien de plus, en ce moment, qu’un pathétique humain à chercher son symbiote comme un eunuque cherche le bout de sa petite queue.
 -  Tempérez vos hormones, Monsieur, notre cher Ketake est tout simplement vexé...
 -  Ce n’est pas une raison pour mettre en danger notre opération, par ses agissements irréfléchis. »

La voix venait du dos de Ketake. Un nouvel individu entra dans la pièce : le Chevalier noir Zolder (http://azazel1944.deviantart.com/art/Dark-Knight-Zolder-115363545?q=gallery%3Aazazel1944%2F1776020&qo=55), qui portait un long manteau noir flottant dans son dos, avec une capuche recouvrant son visage.

« L’Œil Rouge s’est intéressé à toi, petit, expliqua Zolder. Sois heureux. »

Une femme se leva alors. Elle représentait le Magicien. C’était Screaming Mantis (http://nsa33.casimages.com/img/2013/05/26/130526093526599618.jpg).

« Nous t’avons secouru parce que l’Homme-En-Noir l’a demandé. Et l’Œil parle par son intermédiaire. Tous, autant que nous sommes, nourrissons chacun des désirs qui nous sont propres. Zolder cherche à briser son ancien ordre de paladins. Koth est un démon qui recherche le pouvoir pour se venger de certains de ses ennemis. Et Ephemera désire l’appui de l’Œil pour augmenter son influence en Enfer. Toi, Ketake, tu es la pièce qui nous manquait dans un plan de longue date, un plan qui ne pourra pas s’accomplir sans toi, et qui te permettra d’obtenir ta vengeance auprès de ces femmes qui t’ont traqué, acculé, et blessé... Tu as le choix de partir, mais tu as vu de quoi tes ennemis étaient capables. Sans nous, sans notre aide, ils te retrouveront, et nous ne serons pas là pour te sauver. Nous avons pu les prendre par surprise, mais un tel exploit ne saurait se reproduire à l’avenir. C’est à toi de décider, Darkred, si tu acceptes notre offre, ou si tu préfères repartir. »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le vendredi 21 juin 2013, 22:46:41
-La demie-portion, mon gros… Tu sais ce qu’elle te dit?

D’un regard noir vers le paladin, levai légèrement le menton, supérieur.

-Pour qu’un aie une décision irréfléchie, il faut qu’il ait eut une connaissance du plan préparé. Mon cul était sur le bio, j’ai donc improvisé

Ils me traitaient tous comme si je n’étais qu’un moins que rien, un humain qui avait réussi à se dégotter une place parmi les dieux… Mais s’ils savaient que l’humain en question pourrait tous absorber les particularités de chacun, probablement qu’ils déchanteraient!... Soudainement, une femme se leva, nous empêchant de continuer d’argumenter…

Un plan? Et le plan nécessiterait ma participation? Quel genre de plan pourrait avoir besoin de moi? Ils ont déjà un symbiote, je ne vois pas en quoi je leur serais utile… Quoique s’ils pouvaient m’aider à me venger du SHIELD…

-Un plan de longue date, hein? En autant qu’on me livre la chatte noire et la fille-robot sur un plateau d’argent, vous pouvez compter sur moi.

Soudain, je levai la tête vers le plafond, réfléchissant. Mais c’est trop vrai! J’ai fui une organisation qui connait mon visage humain, mon endroit de travail et justement  ont l’occasion de trouver l’endroit où je menais mes expériences…

-J’y pense, ils me connaissent, et doivent être en train de mettre mon appartement en pièces, à la recherche du mec, juste là…

Refermant mon poing, je l’amenai au-dessus de ma tête, le pouce pointant ma personne.

-J’aimerais avoir un endroit où dormir et… Un laboratoire. J’ai des recherches à faire.

Le mage hocha légèrement la tête en direction de Sylvie. Cette dernière se leva, me faisant signe de la suivre. Le hall d’entrée me faisait penser aux grandes maisons luxueuses dans les vieux films américains… Le bois, bien que vieux, était parfaitement ciré et sombre. Des armures vides faisaient office de gardes, de chaque côté de l’escalier central.

-Comment on peut garder ce genre d’endroit caché au reste du monde…?

 Après quelques secondes de marche,  on se retrouvait dans une pièce avec le même cachet que la pièce d’avant : une pièce aux murs sombres, recouverts d’antiquités, un grand lit baldaquin aux couvertures blanches et rouges. D’un sourire, je me laissai choir sur un des deux fauteuils. Je ne pus m’empêcher de me verser un verre de bourbon, une bouteille de cristal apposée sur un plateau d’argent, accompagnée de deux verres du même matériel.

-Merci… Sylvie, je crois? Tu veux bien rester, un peu? J’aimerais que tu m’expliques ce fameux plan de longue date… Ainsi que la raison pour laquelle il ne peut avoir lieux sans moi… Tu es symbiote, comme moi, mais tu es plus puissante que Zero. En quoi un symbiote n’ayant pas atteint sa maturité peux vous être utile?
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le lundi 24 juin 2013, 07:18:24
Il n’y avait aucun doute que Darkred accepterait cette offre. Sylvie connaissait ses classiques. C’était une offre qu’on ne pouvait pas refuser. D’un côté, il pouvait rejoindre une puissante organisation secrète, où il bénéficierait d’une solide assistance ; de l’autre, devenir un fugitif qui n’avait quasiment aucune chance de survie contre les forces du SHIELD. Sylvie ne se faisait aucune illusion, et Darkred accepta, sous réserve de disposer d’un « laboratoire » pour ses petites recherches. Screaming Mantis hocha légèrement la tête.

« Je vous trouverais ça, mon cher symbiote... En attendant, je pense que Sylvie sera plus qu’heureuse de vous présenter les lieux... »

Sylvie se contenta d’un léger sourire, puis hocha la tête. Les deux symbiotes filèrent ensuite, et quittèrent le bunker, rejoignant le manoir. Ils arrivèrent dans l’un des grands halls de ce dernier. C’était vraiment une belle bâtisse, avec un style occidental assez prononcé. On pouvait presque croire que c’était un manoir hanté, tant il était grand, et semblait vide. Le duo rejoignit rapidement une chambre, avançant le long de somptueux couloirs avec de grandes fenêtres donnant sur la ville, permettant de voir toute cette dernière. Il y avait de beaux tableaux, des armoiries. La décoration rappelait les anciens occupants de ce manoir, ceux qui étaient là avant les Guramu, à savoir des marchands occidentaux qui avaient bâti cet endroit pour centraliser leurs activités commerciales dans la région.

La symbiote ne disait rien en avançant, adoptant une démarche sensuelle et féline, remuant ses hanches. En réalité, elle exultait. Elle avait enfin trouvé l’hôte qu’elle recherchait, le symbiote qui pourrait l’aider à accomplir ses projets. Il ne restait plus qu’à le convaincre, mais ça ne devrait poser aucune difficulté. Elle le conduisit dans une chambre, et constata, sans surprise, que Ketake prenait assez rapidement ses aises. Il lui demanda comment un tel endroit pouvait rester caché aux yeux du monde.

« Nous ne sommes pas aussi bruyants que toi, Ketake... » répliqua-t-elle simplement, comme si ça expliquait tout.

Il avait néanmoins, en un sens, raison d’être sceptique. Il fallait un véritable génie pour réussir à conserver tout cela secret, si secret que même le SHIELD n’en savait rien... Jusqu’à maintenant, en tout cas. Sylvie ignorait qui était derrière tout ça. Elle savait que cette personne était un magicien, et qu’elle s’adressait par l’intermédiaire des femmes-machines, qui étaient au cœur du projet. Elle savait aussi que la propriétaire des lieux, qui n’était pas là, était hautement impliquée, et en savait plus qu’elle, ou que les autres, mais Sylvie savait que toute cette organisation reposait uniquement sur les épaules d’une seule personne : l’être qui agissait dans l’ombre, le Magicien. Screaming Mantis l’appelait parfois « Père », mais quand il fallait lui donner un nom, elle expliquait qu’il se faisait appeler « Randall Flagg », et qu’il arriverait.

Concrètement, Sylvie se moquait du Magicien. Il lui donnait l’occasion de faire ce qu’elle souhaitait, et c’était tout ce qu’elle souhaitait.

« Merci… Sylvie, je crois ? Tu veux bien rester, un peu ? J’aimerais que tu m’expliques ce fameux plan de longue date… Ainsi que la raison pour laquelle il ne peut avoir lieux sans moi… Tu es symbiote, comme moi, mais tu es plus puissante que Zero. En quoi un symbiote n’ayant pas atteint sa maturité peux vous être utile ? » s’enquit-il.

Il buvait du bourbon, très bon, et elle croisa les bras, devant lui, avant de lui répondre, de satisfaire sa curiosité :

« Je suis un symbiote puissant, mais mon symbiote est de sexe féminin... Là où le tien est masculin. Et, pour des raisons assez complexes, un symbiote féminin ne peut pas se reproduire. La seule solution serait que mon symbiote m’abandonne pour prendre le contrôle d’un mâle, mais... Il fait partie intégrante de moi. Si elle part, elle mourra, et moi aussi. »

Elle continuait à parler, tout en se rapprochant de lui. Du bout de ses jambes, de petits tentacules commençaient à apparaître, se rapprochant de Zero, caressant. Elle l’aimait. Elle le désirait.

« Tu es issue de gènes formiennes, Zero. Et les Formiens sont comme une immense banque de données universelle. Les symbiotes comme toi ne sont pas nombreux au sein de la Fourmilière, et les cellules qui ont permis de te concevoir proviennent d’un monde extrêmement éloigné, là d’où mon symbiote est issu. Et j’ai des ambitions assez riches... Je suis comme toi. Je méprise l’humanité pour sa bassesse, et j’adore les dévorer... Même si ma méthode laisse moins de traces que la tienne... »

Elle laissait parler son symbiote, tout simplement, et ce dernier avalait littéralement le corps de la victime, permettant d’ingérer ses souvenirs, ses capacités, et aussi son apparence, enrichissant ainsi son symbiote. Difficile de dire combien de personnes Sylvie avait déjà tué, que ce soit sur Terre, ou sur Terra. Pour elle, dévorer quelqu’un était aussi excitant que le sexe. Elle se rapprochait toujours plus de Zero, et finit par s’asseoir sur lui, posant ses mains sur ses épaules.

« Nathan aurait du être mon hôte, celui qui aurait enfanté, qui aurait procrée... Mais, comme tu l’as vu, il refuse notre héritage... Mais pas toi, Zero... Toi, tu acceptes pleinement ce que tu es... Je te veux pour le substituer... »

Elle caressait sa nuque, se plaquant contre lui, et une longue langue violette jaillit de sa gueule, caressant la peau symbiotique du monstre. Elle le trouvait exquis, tout simplement. À son goût.

« La reproduction des symbiotes est simple... Contrairement aux humains, elle ne nécessite pas de procréation, simplement trouver des hôtes... La femme trouve les hôtes, et le mâle les féconde... »

Sa bouche vint se rapprocher de sa tête, et elle lécha sa joue.

« Et je t’ai trouvé une proie... »

Elle se redressa alors, libérant Zero. Ce serait pour plus tard... Pour l’heure, elle avait un cadeau à lui montrer. Elle ne pouvait pas encore tout lui expliquer, mais, quand elle avait appris que le groupe irait libérer le symbiote, elle avait été voir l’une des nombreuses femmes qui étaient capturées dans le manoir, et l’avait amené ici, dans une salle jouxtant cette chambre. Sylvie s’avança vers une porte latérale, donnant sur une salle de bains, et en attrapa une femme, qui gémissait à moitié, un bandeau autour des lèvres. C’était une belle brune, avec de longs cheveux formant une queue-de-cheval. Elle était toute nue. Sylvie l’envoya s’étaler sur le lit.

« Elle est vierge... précisa-t-elle. Et tu veux la féconder. C’est ça que j’attends de toi, Zero... Que tu formes une grande famille qui régnera sur ce monde. »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le lundi 15 juillet 2013, 21:15:39
Elle était si près de moi  que je pouvais sentir le souffle chaud contre ma peau, me faisant légèrement frémir, ses jambes de chaque côté de mon corps… Sa langue léchant ma peau… Je ne pu dire si c’était à cause du fait que nous étions de la même race, mais je sentais un désir poindre en moi. Pas un petit désir humain, comme à mon habitude, mais le désir semblait venir de plus profond de moi, comme si Zero n’avait pas que besoin de se nourrir, il devait aussi se reproduire…

-Co… Comment savez vous que je suis d’origine formienne? Vous avez dû m’étudier depuis longtemps…
Elle quitta la pièce quelques instants, ramenant une jeune femme en pleurs. Je la laissai m’expliquer le plan, dont j’étais la pierre angulaire... Un reproducteur? C’était tout ce qu’ils attendaient de moi? C’est donc pour ça que je ne pouvais pas vraiment contrôler mes copies, elles ne sont que des sous-produits, une reproduction faite à moitié…

J’étais impassible. Je n’étais pas le plus fort, et loin d’être le plus imposant du groupe, mais je serais rapidement à la tête d’une armée, et à ce moment, je le deviendrais, et je pourrais cracher sur tout ceux qui se croyaient être au-dessus de moi. C’était une bonne idée!

D’un bon, je me levai. J’attrapai la taille de la femme-symbiote, l’attirai vers moi et l’embrassai goulument, de manière presque bestiale. Me retournant vers la captive en pleurs, j’attrapai sa cheville, la ramenant vers moi.

En un éclair, j’étais désormais le monstre, un grand phallus trônait entre mes cuisses, un but purement utilitaire pour la cause.

Sous les hurlements et les pleurs, j’avais forcé l’intimité de la jeune prisonnière, mes puissants bras écartant ses jambes dans une position vulgaire. Chaque va-et-vient de mon barreau dans son antre ensanglanté lui arrachait des cris de douleurs, et elle ne pouvait même pas supplier de la laisser en paix, le bâillon faisant son travail.

D’un coup, je l’attrapai par la gorge, me retirant d’en elle, pour la retourner sur le ventre,  sur ses genoux. Ensuite, je plaquai mon torse contre son dos, me renfournant  en elle pour continuer ce viol si horrible et exquis à la fois.

Quelques minutes suivant le début du coït, je poussai un bestial rugissement, alors que j’ensemençai ma victime, la laissant pleurer toutes les larmes de son corps, couchée sur le côté, du sang s’échappant de ses lèvres inférieures.

Je retournai auprès de celle qui semblait être ma seule alliée dans cette organisation.  Je lui annonçai, pointant la victime de la tête:

- Si c’est ce que tu attends de moi, je le ferai, mais à une condition : Trouve-moi Félicia Hardy…
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le mardi 16 juillet 2013, 11:11:34
Le baiser sauvage et inattendu de Zero ne dérangea nullement Sylvie, au contraire. Elle sentit le plaisir remonter le long de ses entrailles, un plaisir vorace, bestial, symbiotique. Depuis qu’elle avait accepté sa véritable nature, et s’était unie pleinement avec ce symbiote, elle avait une sexualité débridée. Le symbiote était, selon les critères terriens, extrêmement puritains et antinaturels, un pervers. Ceci revenait à dire qu’il fantasmait beaucoup, et que Sylvie couchait avec beaucoup de femmes. Curieusement, le symbiote préférait le sexe féminin au sexe masculin chez les humains normaux, ce que Sylvie expliquait par le fait qu’elle était une femme, et que le symbiote connaissait plus les femmes que les hommes. En revanche, elle ressentait pour Zero une forte attirance, ce qui expliquait bien des choses. Ce désir fulgurant, qui la faisait trembler, et excitait le symbiote, elle ne l’avait ressenti qu’avec Nathan, et avait toujours cru que c’était parce qu’ils étaient, autrefois, mariés. Mais Sylvie Joyce n’avait aucun lien avec Ketake. L’attirance qu’elle ressentait pour Nathan n’était pas humaine, mais symbiotique. C’était... Et bien, c’était comme une libération, la preuve qu’elle n’était plus une vulgaire humaine retenue par ces liens frivoles et intangibles qu’était l’amour, mais une femme évoluée, une créature symbiotique, supérieure à tous ces êtres gluants et stupides qui pullulaient dehors.

Sylvie répondit donc avec une joie évidente au baiser passionné de Darkred, frissonnant quand il posait ses mains sur son corps, agissant en mâle bestial. Elle aurait bien couché avec lui, là, maintenant, mais elle voulait le voir à l’action sur cette humaine. Plus que le sexe encore, plus que son besoin de chair, elle voulait voir le mâle reproducteur à l’action. C’était la seule principale raison pour laquelle Sylvie avait tenu à ce que l’organisation aille le secourir : elle avait besoin d’un mâle reproducteur pour ses plans. Le Magicien n’y avait vu aucune difficulté, et c’était tant mieux. Il fallait croire que les symbiotes l’attiraient, même si elle ignorait qui était le Magicien, à défaut de ne l’avoir jamais vu.

Se détachant d’elle, Zero se rapprocha de la femme, qui avait un bâillon symbiotique autour des lèvres. Elle avait beau utiliser ses mains, le bâillon ne se retirait pas. Elle était nue, belle, désirable, avec des seins fermes, des hanches solides, et un regard apeuré. C’était une Amérindienne, qui venait de loin. Elle était venue à Seikusu faire ses études, et perdre sa virginité. Ce n’était probablement pas de cette manière qu’elle imaginait la perde, mais elle la perdrait avec un morceau de choix. Le symbiote de Zero se réveillait. Darkred découvrait des sensations qu’il n’avait encore jamais du expérimenter. Sa rage naturelle était sans doute liée à un état de frustration formien. Les Annexiens les plus cruels entretenaient ainsi la rage de leurs troupes, en les empêchant de baiser pendant des jours avant de lancer un assaut. Les résultats étaient très efficaces.

Les yeux de l’Amérindienne était baignés de larme, alors que les tentacules immobilisant ses membres se retiraient. Elle se tortilla sur le lit, mais ne put aller bien loin. Zero l’agrippa par les hanches, et la pénétra sauvagement. Un gémissement s’échappa des lèvres de la femme, dont tout le corps sembla se tendre. Sylvie restait dans le dos de Zero, et se rapprocha, se blottissant contre lui, caressant ses hanches avec ses griffes, léchant le creux de sa nuque, tandis que l’humaine gémissait en pleurant. Elle hurlait de douleur, son hymen explosé, son intimité défoncée sauvagement. C’était un viol, aux yeux des humains. Aux yeux des Formiens et des symbiotes, cette notion n’existait pas, car la notion de consentement était inopérante dans un rapport sexuel. C’était un rituel naturel, quelque chose qu’on ne pouvait pas refuser, car c’était illogique de la refuser.

« Là... Ressens le pouvoir, le contrôle, la puissance... N’est-ce pas grisant ? »

Elle parlait contre son oreille, tout en approchant l’une de ses mains, caressant le ventre de l’homme, ses griffes se dirigeant vers l’extrémité de son long membre gélatineux. Le lit tremblait et craquait, et les yeux de l’Amérindienne étaient révulsés. Zero se retira, et Sylvie restait dans son dos, posant ses mains sur son dos. Son sexe pulsait à l’air libre, remuant légèrement, de haut en bas. Une belle queue rouge, grosse, avec des veines qui saillaient le long de son membre. Il saisit la femme à la gorge, et la retourna. Elle gémit, les fesses ressortant en hauteur, et son membre s’enfonça encore en elle, alors qu’il s’aplatissait sur elle, l’écrasant. Sylvie vit les mains de l’Amérindienne serrer les couvertures, tandis que Zero continuait à la prendre.

Il finit par s’abandonner en elle, jouissant fermement, son sperme filant dans le ventre de la femme, avec de longues giclées. Il la féconda, puis se retira d’elle, du sang s’échappant de ses lèvres intimes. Elle gisait sur le lit, prostrée... Et de la mouille s’échappait de l’intimité de Sylvie Joyce, qui avait un sourire ravi sur les lèvres. Zero se retourna, et exposa ses conditions. Sylvie sourit, un beau sourire carnassier, et se blottit contre le corps du symbiote. Sa peau symbiotique remua un peu, gesticulant pour se mélanger avec celle de l’homme, et elle l’embrassa, fourrant sa longue langue de serpent dans sa bouche.

« Tu tiens à cette femme, hum ? Ne t’en fais pas, nous nous occuperons d’elle... Mais nous ne la tuerons pas, non... Elle est trop précieuse pour qu’on la tue... Sois patient, et je te l’offrirai, mon amour... »

Elle parlait sur un ton tendre et enjôleur, alors qu’une fille pleurait à côté d’eux. Elle avança son doigt, et caressa les lèvres édentées de Zero. À hauteur de leur entre-jambes, des tentacules jaillissaient du corps symbiotique de Sylvie. Ils étaient petits, délicats, et s'enroulèrent délicatement autour de sa verge, afin de la caresser, de le masturber, de lui faire plaisir. Sylvie n'était-elle pas une femme adorable ?

« Je vais achever de la transformer... Ton sperme est bon, mais il lui faut encore goûter à ma propre semence... »

Elle la transformerait ainsi en femme symbiotique. Sylvie s’écarta de Zero, et marcha sensuellement, roulant des hanches et des fesses, vers le lit. Sa main caressa la jambe de l’Amérindienne, qui trembla. Elle la retourna, la couchant sur le dos, tandis que des tentacules sortaient du dos de Sylvie. Trois, exactement. Ils s’enfoncèrent à tour de rôle dans son vagin, la pénétrant pour attraper sa mouille, tandis que ses doigts griffus caressaient la bouche de l’Amérindienne, jusqu’à ôter le bâillon.

« Tu as peur, ma beauté... C’est normal... Mais ton corps est parfait pour être notre première fille... »

Les tentacules se glissèrent alors. Un s’enfonça dans son vagin, un autre dans ses fesses, et un troisième dans sa bouche. L’Amérindienne gémit, et Sylvie se redressa, un sourire ravi, puis fit remuer ses tentacules, lentement, avant de les enfoncer profondément. Le tentacule dans sa bouche fila dans sa gorge, puis le long de sa trachée. La femme gémit, tandis que le tentacule dans son anus s’enfonçait très profondément aussi, dans les entrailles de son corps, allant chercher les spermatozoïdes de Zero pour les féconder.

« Là, voilà, ma belle... Hum... »

Les tentacules crachèrent de la mouille, et se retirèrent de son corps. De la salive s’échappait des lèvres de la femme, et Sylvie entreprit de s’allonger à côté d’elle, sur le flanc, sa main caressant la joue de la femme. Elle l’embrassa sur les lèvres, se débrouillant pour offrir la vue de son corps à Zero.

Elle avait envie de lui.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 16 juillet 2013, 23:01:30
J’avais beau avoir  joui il y a de ça une ou deux minutes, le simple baiser de Sylvie et le contact de sa peau symbiotique contre la mienne suffit à faire renaître mon envie, et même à l’amplifier! Cependant, elle me quitta, affirmant qu’il fallait aussi qu’elle féconde la victime pour que la reproduction soit complète. Si j’étais sous la forme humaine, j’aurais haussé les sourcils, souriant à pleine dents d’avoir enfin compris pourquoi je ne pouvais créer que des copies de mon virus… C’était parce que la reproduction que j’avais faite n’était qu’à moitié complète! Il me fallait aussi un symbiote femelle pour que le fruit de la reproduction soit totalement indépendant.

Si j’avais déjà une envie présente en moi, regarder sylvie féconder la semence, que j’avais  mis en la jeune femme à l’allure exotique,  à l’aide de ses tentacules dans tous les orifices m’eut touché encore plus… Mais je n’osais pas aller les rejoindre, du coup où ma présence déconcentrerait ma chère symbiote.

Après quelques minutes, Sylvie termina la fécondation,  embrassant la jeune femme suite au retrait des tentacules, me laissant admirer une vue qui rendit mon érection à son apogée. Je m’approchai en silence derrière le symbiote, posant une main griffée sur sa hanche exposée.

-Tu fais exprès pour me faire de l’effet comme ça?

Ma langue, gluante et pointue, glissa contre la peau de son cou, alors que ma main fit son chemin vers le bas, continuant vers son intimité. Alors que son bras entourait ma nuque, je murmurai à son oreille.

-Maintenant que j’ai rempli mon rôle de reproducteur, peut-être qu’on pourrait passer à une étape plaisante de reproduction?

Sans attendre sa réponse, je m’agenouillai sur le lit, lui arrachant un baiser bestial ( ma capacité polymorphe me permettant de faire pousser ou modifier des organes, Zero ne possédant généralement pas de lèvres).  Avec  un mouvement très consentant d’éloignement des genoux, je pus glisser ma main entre ses cuisses, caressant son intimité, glissant un ou deux doigts en elle.

-La fécondation m’a mis d’humeur pour m’amuser avec autre qu’un humain, et je suis sûr que tu en as aussi envie que moi…
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 17 juillet 2013, 19:09:06
À la bonne heure, Zero avait compris les différents symboles et autres messages que, subtilement, Sylvie lui avait envoyé. Du moins, subtilement... Pour un symbiote, en tout cas. À côté d’elle, l’Amérindienne se tortillait sur le lit, en grande souffrance. Il n’y aurait pas de période d’incubation à attendre. Maintenant que Sylvie avait envoyé ses ovules, la transformation avait commencé. Le symbiote naîtrait directement dans son corps, et fonctionnerait comme n’importe quelle symbiote. Il fusionnerait à elle, et la transformerait, l’améliorerait, la transcenderait. Sylvie l’envierait presque. Ce moment, où on passait du statut de vulgaire proie humaine à celui de prédatrice, était tout simplement exquis. Le pouvoir affluait en vous, avec cette sensation d’omnipotence et de liberté totale qui caractérisaient les puissants. Elle serait au sommet de la chaîne alimentaire, maintenant. C’était le plus beau cadeau qu’on pouvait lui offrir.

Et Sylvie allait recevoir sa récompense, chèrement méritée. Elle lui offrait la vue de son corps, et Zero n’allait pas passer à côté. Il était sous le charme, comme elle s’y attendait. Pour lui aussi, c’était une première fois. L’attirance des corps était ici doublée et amplifiée par l’attirance naturelle des symbiotes. Sylvie avait toujours couché avec des hommes, des incompétents, qui n’avaient jamais vraiment su combler sa symbiote, et qui la répugnait un peu. Coucher avec des êtres inférieurs, c’était, dans le fond, presque une forme de zoophilie. Elle avait du s’y abaisser pour satisfaire ses pulsions, mais, maintenant qu’elle avait enfin un symbiote sous le nez, un symbiote consentant, pas comme cet imbécile de Nathan, elle comptait bien en profiter.

Sentir ses mains sur son corps l’excita furieusement, faisant frémir son symbiote. Elle ferma les yeux en gémissant, et répondit avec passion à son baiser gourmand. Leurs longues langues se caressèrent, leurs symbiotes se cherchant, frottant l’un contre l’autre. Ses doigts s’approchaient de sa cuisse, de son intimité, mais Sylvie aussi était gourmande. Ce n’était pas de ses doigts qu’elle avait besoin, mais de son sexe, de cette grosse queue dont il s’était servi pour fourrer cette Amérindienne qui tremblait à côté d’eux.

« Non, Zero... »

Cette réplique pouvait paraître bizarre. Son symbiote s’enroulait autour de son pénis, envoyant des petits tentacules noirâtres qui avaient pour fonction de le masturber.

« Pas autant que toi... Tu t’éveilles à la sexualité, tu découvres la nature de ce que tu es... Moi, j’attends depuis des mois de rencontrer mon pair. Nous sommes une race collectiviste, Zero. Un symbiote seul ne peut pas survivre indéfiniment sans se reproduire, et, si certains symbiotes peuvent le faire seul, ce n’est pas notre cas... J’ai été conçue pour copuler avec un autre, et cet autre naturel me refuse... »

Comment Nathan faisait-il pour ne pas devenir fou ? Ce symbiote devait le dévorer de l’intérieur, une lutte perpétuelle entre son humanité et le symbiote, une lutte futile et ridicule. Nathan était fort, oui, mais aussi bête et idiot. Il refusait d’admettre tous les bienfaits du symbiote. Elle ne le comprenait pas, et ça la frustrait. Elle avait même cru en devenir folle.

« J’ai du m’abaisser à copuler avec de stupides humains... Ça a été terrible... Alors, ne me fais plus attendre, Zero, j’ai assez attendu comme ça... »

Le ton était sérieux. C’était presque une nécessité médicale, à ce stade. Elle agrippait l’homme, son symbiote se collant contre le sien, et s’allongea sur le lit, se couchant sur le dos. Ses mains s’enfonçaient dans la chair symbiotique, à hauteur de ses épaules, n’attendant qu’une chose : qu’il la pénètre. Ses tentacules continuaient à presser son membre dans ce sens.

« Viens... Viens, prends-moi, je suis toute chaude... »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 17 juillet 2013, 22:34:29
Ses tentacules étaient si douces, enroulées autour de ma verge, me faisant pousser des grognements bestiaux.  Je n’écoutais déjà plus les mots s’écoulant de sa bouche… Zero voulait s’accoupler, mais pas avec n’importe qui!

Elle finit par se tourner sur le dos, ses tentacules attirant mon corps par mon barreau de chair vers elle, vers son intérieur… Elle n’avait pas à me supplier, il me fallait déjà une grande concentration et faire de surhumains efforts pour ne pas me mouvoir et la pénétrer sur le champ.

-Mon corps est à toi, mon amour…

Je ne pris aucune seconde de plus avant de pénétrer l’intimité de Sylvie, un rugissement satisfait écarta mes mâchoires. À chaque centimètre que ma queue rouge s’enfonçait dans son intimité, la peau symbiotique de mon abdomen et de mon torse se liait à celle de Sylvie, nous unifiant dans un plaisir qui me parcouru l’échine.

Les coups de bassin brutaux et bestiaux que je donnais en ma partenaire me faisait, de temps à autre, lever la tête, lâchant des rugissements, exprimant mon plaisir.  Rabaissant la tête vers le corps de ma partenaire, je mordillai, d’une force qui aurait fait hurler n’importe quel humain moyen, son cou, le bruit de l’acte me rendant fou.

-J’ai aussi dû m’abaisser à coucher avec des humaines, mais je dois avouer qu’il n’y a aucune comparaison à faire!

Après quelques secondes, je me relevai, sur mes genoux, pour attraper ses genoux et les éloigner au maximum, admirant la vue de son intimité s’étirer, laissant la place à mon gourdin, afin qu’il puisse continuer son va-et-vient.

-Tu es si confortable!... Je crois que je vais…

Un rugissement alors que ma semence se répandit en elle. Tout semblait parfait, et ma verge rouge était encore raide, je n’avais même pas eut le temps de ressortir d’elle!

-Bon… Deuxième Round! Tu ne croyais quand même pas que j’allais m’arrêter là!

Je passai ma langue sur mes dents coupantes comme des lames de rasoir. Mes bras enlacèrent la symbiotine, puis je la soulevai, laissant la victime en pleine agonie évolutionnaire seule sur le lit, pour la retourner dos à ma monstrueuse personne et finalement la plaquer contre le mur le plus près, quelques fissures apparaissant sur ce dernier.

Faisant en sorte qu’elle ait les fesses bien tendues vers moi,  je la coinçai entre moi et le mur, une main griffée à sa gorge, histoire d’ajouter un peu de plaisir. Le mouvement bestial et sauvage repris,  une main à sa gorge, et l’autre à l’un de ses seins, le pelotant avec joie.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 18 juillet 2013, 14:50:14
Sentir Zero en elle fut comme une douce libération, une jouissance en elle-même. Les symbiotes étaient des créatures très sexuels, à moins que ce ne soit l’atmosphère de la Terre qui les ait contaminé ainsi... Zero ne pouvait pas faire exception, et ce d’autant plus qu’il avait été conçu à partir de souches génétiques formiennes. Pour Sylvie, il était d’une beauté incomparable, mais il répondait à ses propres critères de beauté. C’était un symbiote gélatineux agressif, qui la prenait avec rage et avec passion. Elle se laissait faire, poussant des cris de plaisir, n’opposant pas la moindre forme de résistance, sentant le plaisir exploser en elle, comme elle ne l’avait jamais ressenti. Aucun amant humanoïde ne pouvait lui procurer une telle sensation. Leurs symbiotes fusionnaient ensemble, réagissant eux-mêmes pour se mélanger, se plaquant l’un à l’autre. Elle sentait sa gueule sur son cou, arrachant une partie du symbiote, et n’en avait cure. Étalée sur le lit, elle poussait de puissants hurlements, des cris fougueux et énergiques. Le lit craquait, et elle eut, dès les cinq premières secondes, un orgasme. Fulgurant. Exquis. Il était l’expression de son impatience, et ne serait que le premier d’une longue liste.

Lui et elle formeraient une grande famille. Une grande et belle famille symbiotique. Sylvie Joyce était une femme symbiote, et n’aspirait qu’à une chose : se reproduire. C’était la fonction d’être des symbiotes : des parasites, qui contaminaient l’univers en se multipliant. Et Sylvie avait trouvé son reproducteur. La femme à côté d’eux était le symbole absolu de ce qui se passait, de leur connexion. Elle se tortillait sur le lit en se transformant, le symbiote commençant à la remplir, sortant de ses orifices pour la recouvrir, formant des lignes rouges semblables à des serpents. Les lignes sortaient de son intimité, de ses fesses, et de sa bouche, pour se rejoindre, comme de grosses veines pulpeuses. Le symbiote serait de couleur rouge.

Zero ne tarda également pas à succomber. Pour lui aussi, ce devait être une expérience féérique. Sylvie jouit encore, sentant à chaque fois tout son corps se détendre. Il n’y avait pas que l’hôte qui était satisfaite, mais aussi, et surtout, le symbiote, ce qui était la chose essentielle, dans la mesure où le symbiote contrôlait totalement l’hôte. Elle n’arrivait pas à parler, pas à lui répondre. Ses mains étaient écrasées sur le lit, ses bras enroulés par quelques tentacules rougeâtres, et le bout de ses doigts griffus caressait distraitement les cheveux de l’Amérindienne. Zero s’abandonna en elle, jouissant, ce qu’elle sentit bien mieux que n’importe quelle humaine, car son symbiote le ressentit, et le plaisir remonta dans toutes ses fibres, provoquant un troisième orgasme. Sous cette forme, Sylvie était extrêmement sensible.

Trois orgasmes, et elle était toujours aussi en manque, d’autant plus excitée qu’il y avait, à côté d’eux, leur première fille. Le symbiote continuait à la recouvrir, des filaments sortant des grosses lignes cardinales pour s’étaler sur tout son corps. L’Amérindienne gargouillait et se tortillait, ses bras s’écartant.

« Bon… Deuxième Round! Tu ne croyais quand même pas que j’allais m’arrêter là! lâcha alors Zero.
 -  Qu’est-ce qui te fait croire que je t’aurais laissé t’arrêter là ? » rétorqua une Sylvie espiègle.

Elle sentait en elle le sperme de Zero. Le symbiote retenait les spermatozoïdes, les empêchant de se diluer dans son corps, pour son pur plaisir. Zero la souleva, et elle se laissa faire, se retrouvant plaquée contre le mur. Ses griffes s’enfoncèrent dans le papier peint du mur, alors qu’elle sentait les tentacules du symbiote de Zero s’activer sur son corps, étirant ses jambes. L’une des mains de Zero s’agrippa à la gorge de Sylvie, une autre lui pétrit l’un de ses seins, et son sexe retourna s’enfoncer en elle... Par son fondement. Sylvie poussa un cri sifflant en sentant cette grosse verge dans son anus. Le symbiote avait du, pour prendre possession de son corps, conserver autant que possible la morphologie du corps de base, ainsi que les différentes sensations qui en découlaient.

« Haaaa, haaa !!! Encore, encore !! » hurlait-elle.

Son symbiote s’emballait, et, pendant ce temps, sur le lit, la fille transformée tomba sur le sol. Le symbiote l’avalait totalement, et elle finit par rouvrir les yeux, la douleur disparaissant. C’était... C’était comme une sorte de seconde naissance. Elle restait allongée sur le sol, et leva la main, voyant des doigts griffus. Sa respiration était lourde et précipitée, alors qu’elle percevait des vibrations sur le sol. Tournant la tête, la femme aperçut les jambes de deux autres symbiotes, pour lesquels elle ressentit un fort élan d’affection. C’était son père et sa mère !

Dans sa tête, son ancien nom n’existait plus, et elle savait quelle était le nom qui convenait le mieux : Atira, l’épouse de Tirawa, qui était une divinité des Pawnee, une tribu d’Amérindiens que la femme connaissait bien, puisqu’elle était, à la base, originaire d’une réserve des Pawnee. Tirawa était, dans la mythologie pawnee, le créateur de tout chose existante, et Atira était sa femme.

Ce nom lui convenait plus bien.



Apparence d’Atira : Image 1 (http://img97.xooimage.com/files/5/7/b/female-carnage-1-3fa44b7.jpg) – Image 2 (http://img98.xooimage.com/files/c/8/1/female-carnage-2-3fa44c6.jpg) – Image 3 (http://img99.xooimage.com/files/8/1/1/carnage-woman-3ee33a2.jpg).
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 23 juillet 2013, 16:37:38

J’étais tellement pris dans mes propres sensations, que j’avais à peine remarqué que les cris de l’Amérindienne avaient stoppés… Et un nouveau symbiote s’était approché de nous. Je sursautai légèrement quand je sentis cinq griffes glisser dans mon dos, me faisant tourner la tête.  Déconcentré de mon travail  je stoppai mes va-et-viens, alors que j’enfonçai mon phallus profondément en elle.

-Tiens, regarde qui est réveillée! C’est  bien, je suis déjà fier, elle porte mes traits!

Le symbiote nouvellement formé ne dit mot, mais esquissa un léger sourire, passant sa main contre mon torse, jusqu’à mon bas-ventre, collé contre le derrière de ma partenaire à la peau noire, continuant les caresses sur le corps de sa mère. Je changeai alors mon visage, reprenant les traits de Ketake… Mais gardant des traits de Zero : Les grands yeux pointus sans pupilles, les dents noires et aussi quelques plaques rouges sur les pommettes, un peu comme notre nouveau-né, déjà en manque d’affection. Retirant ma main droite du sein de Sylvie, je la glissai sur les fesses de la nouvelle arrivée, l’approchant encore plus de mon corps, et l’embrassai goulument.

Mais je me rendis compte que je n’avais pas de plaisir, présentement… J’avais stoppé mes coups de reins! Il devait y en avoir une sur le point de hurler sa rage. Je ne voulais pas lui en laisser le temps, et repris mon houlement de bassin, faisant ressortir mon membre et le rentrant avec force dans l’orifice à plaisir de la mère de mon premier enfant.

Soudainement,  quelque chose de doux, mais aussi de griffu, avait saisit mes burnes, les caressant, ce qui fit augmenter mes cris bestiaux de plaisir. Mes deux mains s’étaient saisis de celles de Sylvie qui étaient plaqués contre le mur. Soudainement, ses cris se furent plus puissant, plus fréquents… J’en déduisis donc que l’ancienne humaine s’était glissée  en dessous de nous, rendant notre relation plus plaisante!

Je n’étais plus là mentalement, j’étais sur une toute autre planète… Je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais en train de défoncer la partie du mur auquel mes mains étaient posées. Une complexe toile d’araignée en fissures se formait autour de mes mains.

La relation familiale entre symbiote n’est pas comme celle des humains… Depuis mon arrivée sur Terre, je vois des scandales dans les journaux, clamant qu’un homme est un monstre pour avoir violé ses enfants… L’inceste, pour l’humain terrien, c’est mal.

 Pour les symbiotes, comme leur enfant ne nait pas de leurs entrailles, mais bien d’un autre être vivant, l’inceste n’a rien de tabou… Au contraire, en fait! Je me voyais déjà assis sur une chaise, entouré de ma progéniture.

Je calai mon visage hybride mi-symbiote mi-humain dans le cou de ma belle symbiotine, faisant de gros efforts pour ne pas lacérer sa chair quand je sentais une langue glisser sur mes burnes et la partie ‘’immergée’’, quand je m’apprêtais à donner un coup de bassin.

-Doucement, petite! Je ne vais pas tenir bien longtemps si tu continues à faire ça!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 24 juillet 2013, 12:02:05
Le symbiote recouvrit rapidement tout le corps d’Atira, ainsi que son visage, et elle se sentit... Psychiquement et physiquement liée aux deux symbiotes qui l’avaient créé. C’était un lien fort, qui venait du fait que deux symbiotes l’avaient mis au monde, et que l’un des deux était un symbiote très entraîné. Il arrivait souvent que le nouveau-né se sente empreint de haine à l’encontre de son père, et veuille le tuer, mais Atira ne sentait qu’une franche admiration, autant pour son père que pour sa mère. Elle se releva, et sentit surtout la souffrance de sa mère, une souffrance sexuelle qui lui déchira le ventre. Pauvre mère... Sylvie se crispait contre le mur, et Atira se rapprocha donc, découvrant une partie de son visage, avec ses longs cheveux noirs. Atira ne ressentait plus aucune peur, rien d’autre qu’un franc amour pour ses deux parents... Bien que le concept d’amour ne soit pas assez fort pour exprimer ça. C’était une sorte d’adulation, de vénération, qui prenait ses racines dans ce qu’Atira était devenue... L’Amérindienne se sentait pleine d’une force vibrante faisant d’elle une Déesse invincible, complètement libre... Comment ne pas leur être reconnaissante ?

Elle caressa ses parents, et Zero s’intéressa à elle, l’embrassant, ce qui lui fit très plaisir... Elle répondit à son baiser, tout en sentant main de Sylvie caresser son corps... Sensation particulièrement exquise et délicieuse... Elle frissonnait, son symbiote se tortillant le long de son corps... Cependant, la couleur de son symbiote indiquait clairement qu’elle était proche de son père, ce qui s’expliquait très certainement par le fait qu’elle était , à la base, hétérosexuelle...

« Faites-lui l’amour, Père... Laissez-moi vous motiver... »

L’entendait-il seulement ? Elle l’ignorait. La vue de sa fille semblait le remplir de joie, et il retourna se plonger dans le corps de Sylvie, déchiquetant le mur, ne contrôlant plus sa force, faisant hurler sa mère. Oh, ces hurlements de plaisir, de plaisir sauvage, la remplissaient de la plus profonde des joies ! Elle se mit à genoux, et s’attaqua au sexe de son père. Elle titilla la base de sa verge, faisant sortir de sa bouche une longue langue rose, avant d’embrasser ses deux testicules, deux belles boules rouges qu’elle attrapa entre ses griffes, les léchant avec plaisir. Elle finit par écarter ses mains, en posant une sur l’aine de sa mère, et une autre sur le fessier de son père. L’inceste entre symbiotes n’existait pas. Elle continuait à jouer avec ses beaux testicules, les avalant, gémissant de plaisir, mouillant de plaisir, un plaisir intime qui était plus lié à celui que ressentait sa mère qu’au sien. Dieu, que c’était enivrant ! Elle se sentait empreinte d’une telle vigueur, d’une telle énergie ! Si énergique qu’elle mordilla un peu trop les testicules de son père, ce dernier la repoussant.

« Doucement, petite! Je ne vais pas tenir bien longtemps si tu continues à faire ça ! »

Sylvie finit par avoir un orgasme, un beau et fulgurant orgasme, et Atira, sans attendre plus longtemps, fila entre ses jambes, léchant sa mouille, qui tombait sur le sol, formant de belles flaques. Elle avait aussi enfoncé ses griffes dans le mur, et Atira, comme une chienne, léchait. Mère allait bien mieux et elle se retourna, le cul écartelé. Elle avait enfoncé un tentacule dans son vagin pour se faire jouir, et se retourna vers Zero.

« Mon bel amour... » sussurra-t-elle.

Elle l’embrassa fiévreusement, frottant sa jambe contre la tête d’Atira.

« Nous avons une fille... Envers les autres, elle sera agressive et sadique, mais, envers nous, aussi docile que le plus doux des mentons... N’est-ce pas une franche réussite, mon amour ? Son esprit est lié au nôtre, elle est incapable de se révolter... Et elle n’est que le début de notre lignée... »

Atira était soumise, ce qui semblait étonnant pour une femme symbiotique, mais ce n’était qu’une apparence. Sylvie le sentait, et elle était furieusement excitée à cette idée : sa fille était une prédatrice, une tueuse impitoyable.

« Relève-toi, Atira... »

La symbiote obtempéra, et Sylvie l’embrassa, tout en lui pétrissant les seins, leurs corps se touchant l’un à l’autre. Un beau baiser, comme seule une mère savait en faire avec sa fille.

« Ta fille a besoin de ta queue, Zero...
 -  Oui... Hum... Je veux que mon père... Me baise... Et que ma mère... Me baise aussi... »

Elle haletait, tandis que Sylvie avait enfoncé un doigt dans la bouche d’Atira, qui le suçotait, tout en posant l’une de ses mains sur le postérieur de Sylvie, le pressant avec amour et envie.

« Comment veux-tu faire, Zero ? Nous voir baiser comme des salopes et la perforer ? Ou la laisser te baiser tandis que je défoncerai son petit cul de pute ? La couleur de son symbiote indique que tu as plus d’influence sur elle que moi, alors... Donne tes ordres, mon amour, et ta première fille y obéira... »

La première, oui, car Atira serait le début d’une longue lignée.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le jeudi 25 juillet 2013, 16:48:18

Donc, la couleur de nos enfants nous indiquera qui, des deux parents, a le plus d’influence sur celui-ci? Intéressant! À peine les avais-je regardé se caresser que mon phallus se raidit à nouveau. Cependant, comme c’était la deuxième fois que j’avais joui de la soirée, mon organe inférieur n’était qu’à moitié, niveau grandeur et fermeté.

-Tu rigoles? Je n’ai jamais été un spectateur, je suis plutôt un acteur!

D’un sourire, je m’approchai des deux femmes, passant mes bras autour des tailles. Suite à un baiser bestial avec ma chère symbiotine noire, je tournai la tête vers ma fille.

-Tu dois en avoir assez de sucer les doigts de ta mère… Tu peux t’occuper de moi, ma grande? Ton père a besoin de ça pour pouvoir s’occuper de toi!

-Bien sûr, père.


Tranquillement, la jeune femme se mit à genoux, puis, sans attendre, elle enfourna mon membre dans sa bouche. La sensation était telle qu’elle me fis expirer tout air qui se trouvait dans mes poumons, et ça me prit quelques secondes avant de reprendre de l’air…

Alors que notre fille Atira me suçait, je continuais à caliner ma belle noire, l’embrassant et passant le bout de mes griffes sur tout son corps. La sensation d’avoir un symbiote collé contre son corps était inhumaine, mais en avoir deux, ça, c’était carrément divin! De plus que  sa longue langue pointue me faisait faire des mouvements involontaires, mes  muscles se tendant sous le plaisir. Si elle avait continué, j’aurais probablement  joui dans la bouche de ma fille.

-Bon! Passons maintenant aux choses sérieuses! Si tu veux bien, Atira…

La jeune femme relâcha son emprise sur mon sexe. Une fois libre, bien qu’une sensation de manque entourant mon bassin m’avait capturé, je marchai jusqu’au lit, où je me couchai sur le dos. D’un geste, je fis signe d’approcher à notre fille, ce qu’elle fit. Elle monta même à califourchon sur moi.

-Tu as bien compris ce que je voulais!

D’un petit sourire, la jeune femme entreprit d’onduler son corps entier, nous faisant tous les deux soupirer d’aise, des petits rugissements bestiaux sortant de la bouche d’Atira. Attrapant une fesse dans chaque main, je les écartai, laissant apparaître un petit trou, alors que je regardais Sylvie.

-Ne te fais pas prier, ma belle symbiotine… Notre fille avait aussi envie de toi!

Alors qu’elle s’approchait, je perdis la vue de ma belle noire, mais je sentis une nouvelle pression sur mon corps, alors que je sentis ce qui ressemblait à deux mains s’apposer sur les miennes. Je ne sus ce qu’elle avait fait, mais les petits rugissements timides qu’Atira émettait au début devinrent des grands hurlements bestiaux, rendant aussi ses mouvements moins réguliers.

-Tu entends, ma douce? À peine formée que notre fille a déjà la voix d’un symbiote bien mature!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 28 juillet 2013, 12:57:08
Comment résister au spectacle de Sylvie et d’Atira en train de se livrer à des attouchements ? Sylvie embrassait sa fille avec plaisir, serrant son corps contre le sien, et Zero les rejoignit, les faisant frissonner toutes les deux. Le désir de Zero était là, mais Atira sentait que l’humain en lui était un peu fatigué, et avait besoin d’un peu de stimulant. Zero et Sylvie s’embrassèrent, leurs bouches symbiotiques se collant, tandis que leurs longues langues jouaient entre elles. Atira frissonnait, sentant avec plaisir la main de son père sur son dos, son symbiote remuant le long de son corps, alors qu’elle continuait à mouiller. Zero lui demanda ensuite de s’occuper de son sexe. Atira sourit, joyeuse, et s’exécuta immédiatement, fléchissant les genoux. Elle caressa la verge de l’homme, et entreprit ensuite de le sucer, ses lèvres glissant sur son membre. Il avait une belle queue, et elle sentit rapidement l’érection de Zero revenir. Atira déplaça ses mains, les posant sur ses jambes, puis les écarta pour s’appuyer sur ses fesses. Sur ses cheveux, elle sentit la main de Sylvie, sa mère, alors que ses parents s’embrassaient fiévreusement. Elle entendait leurs bruits de succion, les soupirs, les gémissements, la chair symbiotique qui se caressait et se mélangeait... Atira se faisait plaisir, et sentit même un liquide chaud s’écouler sur ses cheveux... La cyprine de sa mère !

Elle luttait contre l’envie de son symbiote de faire pousser des tentacules pour se soulager. Son sexe était en feu, c’était terrible. Même humaine, Atira n’avait jamais ressenti une telle soif, un tel désir. Elle mordait cette verge, glissant sur le symbiote, faisant une forte gorge profonde, à tel point que sa bouche devenait une gueule symbiotique lui permettant d’avaler aussi les testicules de Zero. Atira se faisait plaisir, et sentit les mains de sa mère la rejoindre sur le postérieur de Zero, pressant la chair symbiotique entre ses doigts. Ils s’embrassaient rageusement, et elle continuait à sucer son sexe, jusqu’à ce que son père lui parle.

Atira libéra alors le membre de l’homme, de son père, tandis que ce dernier allait s’allonger sur le lit. Elle avait réveillé son érection, et une jolie verge rouge se dressait fièrement, un irrésistible phallus, qui renforça son manque, sa situation terrible et insoutenable. Atira déglutit, et sentit une main se poser sur ses fesses. Sa mère retourna l’embrasser.

« Vas-y, ne fais plus attendre ton père, il n’attend que ça... »

Soupirant faiblement, Atira grimpa sur le lit, pensant être comme dans un rêve, et s’empala sur son père, son gros sexe s’enfonçant dans son vagin trempé. Elle poussa un cri de plaisir, long et fort, en sentant cette belle queue, et se mit à danser dessus, de haut en bas, s’empalant fièrement sur sa chair, tout son symbiote en ébullition. Elle eut un orgasme au bout de dix secondes, tant son corps était en manque, et ce fut un bel orgasme, des litres de mouille se mettant à descendre sur la hampe de chair, tandis qu’elle continuait à remuer, faisant craquer le lit, qui tremblait et gémissait. Yeux clos, elle se laissait pleinement aller, et Sylvie, naturellement, les rejoignit.

« Ne te fais pas prier, ma belle symbiotine… Notre fille avait aussi envie de toi ! »

Sylvie sourit, tout en se rapprochant.

« Ne t’en fais pas, mon amour, j’avais prévu d’intervenir... »

Après tout, elle était aussi sa mère. Ses tentacules ne sortirent pas de son corps, et elle posa ses mains sur les hanches symbiotiques d’Atira, tout en se concentrant pour faire sortir une verge de son corps. Être une symbiote présentait bien des avantages, et elle avait violé de nombreuses femmes ainsi, sans se ménager. Ici, ce serait différent, car Atira pouvait l’endurer. Son membre turgescent était strié de veines noirâtres, pulsant, exprimant tout le plaisir et toute la souffrance que Sylvie ressentait. Elle l’enfonça dans le fondement d’Atira, qui poussa un couinement, en se tortillant un peu, avant de reprendre sa danse, rythmée aussi par les coups de bassin que Sylvie donnait, se plaquant contre son corps, ses seins heurtant le dos de sa fille.

« Aaaaahhh... HAAAAA PUUUUUUTAAAAIN RAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!! OUUUUUUIIII, HAAAAAAA !!! »

Tout son symbiote était en fureur, agité, tremblant, et elle eut un second orgasme, sans que cela ne l’arrête.

« C’est... Hummpppfff... C’est normal, elle... Son corps est mâture, ferme... »

Le symbiote n’avait eu aucune difficulté à s’implanter, et ce d’autant plus que Sylvie choisissait ses proies avec soin. Plus la proie était en situation de détresse psychologique, et plus elle succombait facilement à l’appel du symbiote.

Les trois symbiotes se faisaient plaisir, et c’était l’essentiel.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le samedi 24 août 2013, 23:45:05
Les cris que poussait notre fille étaient délicieux, m'encourageant à accélérer les coups de bassin. Nous, symbiotes, poussons des cris de jouissance proche de celui des hurlements que nous poussons lors d'un combat.coincidence? Je ne crois pas!

Nous sommes des machines à tuer, de véritables bouchers venu d'une planète lointaine, barbare. Certes le plaisir que je ressens lors des combats est moindre de celle que je ressentais en ce moment, mais elle était assez grande pour me faire rugir de satisfaction

-Mpf...!oui, je sens bien que son corps est mature...!

Le virus en moi n'avais jamais eut de tel comportement; jamais ma peau symbiotique avait prit l'apparence d'un ectoplasme, agissant comme un être hors de moi... Il avait toujours été comme ma peau humaine, légèrement élastique mais sans vie, inanimé, alors que là... Sans vraiment m'en rendre compte, je procédais à une étude plus approfondie des pouvoirs insoupçonnés du virus Zero.

J'étais en transe, je ne sentais même pas mon corps entier être secoué de spasmes, tout ce que je ressentais, et voulais sentir, c'était cette merveilleuse sensation dans mon bas ventre. Glissant ma main griffue derrière la nuque de Sylvie, je décalai nos têtes de celle de notre fille pour pouvoir l'embrasser.

-Même si on doit s'occuper de notre nouvelle fille, on peut bien aussi se faire un peu plaisir, non?

Mes mains quittèrent alors la nuque de ma promise pour les poser sur ses fesses. Les mains rouges se mirent alors à caresser les petites montagnes de chaire noire, les aventurant même encore plus loin, m'amusant à passer un doigt dans sa raie, avant d'y enfoncer. Pendant ce temps,notre fille hurlait de plus en plus, ma dernière action avait serré nos trois corps encore plus étroitement.

-...Oh non... Pas bon... Je vais jouir!!

Un rugissement se fit encore plus intense, suivi d'autres hurlements, aussi de jouissance... Tous dans le bunker avaient du les entendre, si ce n'avait pas déjà été fait.

Nous restâmes ainsi, les deux femmes couchées par dessus moi pendant quelques minutes, soufflant tous les trois,notre fille ayant la tête posée sur mon torse. Alors qu'elles prenaient chacun un côté  de ma personne pour s'y reposer, je souris.

-Ça serait bien que vous restiez ici pour la nuit...  


Le lendemain matin


Depuis que nous nous étions endormis elles avaient toutes les deux changées de position, le lit étant si grand qu'il pouvait accueillir au moins trois personnes, et ce, sans qu'aucun d'entre eux ne se touche jamais durant leur sommeil.

Je m'étais réveillé tôt, je voulais prouver ma valeur a certaines personnes.

Le bois du mur se mis soudainement à craquer tira le paladin déchu de son sommeil. Au-dessus de sa tête se trouvait celle de Zero, mon corps étant maintenu en l'air par les griffes, solidement planté au mur.

-La belle aux bois dormants se reveille? T'inquiète, tout ce que je veux, c'est que t'appelle le démon...je l'aurais bien fait tout seul mais je me suis perdu en cherchant sa chambre... Et du coup j'ai trouvé la tienne!
 
Il n'avait aucune raison de refuser, ça serait un bon spectacle et je gagnerais finalement le respect qui m'est dû.

Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le lundi 26 août 2013, 02:44:36
Zero, Sylvie, et leur première fille, Atira, firent joyeusement l’amour, à en faire trembler les murs. Le sexe entre les symbiotes était particulièrement fort, et les deux femmes finirent par se coucher sur le torse de Zero, Atira à sa droite, Sylvie sr sa gauche. Les corps élastiques et gluants remuaient entre eux, se collant presque, en symbiose et en harmonie parfaite. N’était-ce pas ça, le sexe, après tout ? L’harmonie, l’union, la fusion ? Sylvie s’endormit paisiblement contre le corps de l’homme, son amant pervers et vigoureux... Enfin, elle avait trouvé quelqu’un pour remplacer Nathan. Elle ne pardonnerait jamais à son ancien époux de ne pas l’avoir choisi, mais, maintenant, elle n’était plus en situation de dépendance vis-à-vis de lui. Grâce à Zero, elle pouvait avoir une progéniture, et elle comptait bien le faire. Atira... La belle Atira ne sera que le début de sa grande famille, car c’est à quoi elle a été conçue : enfanter, se répandre, et dominer l’humanité... Faire des humains les esclaves de sa propre famille, ce rêve qu’elle caressait des doigts était en train de devenir réalité, de s’accomplir. Ses doigts glissèrent donc sur la poitrine du symbiote, et elle s’endormit en paix, rêvant de mort, de désolation, de sexe, d’humains asservis, d’une grande famille composée qui dirigerait le monde.

Les rêves de Zolder, le Paladin noir, furent bien différents. Plus sombre, plus tragique, il rêvait de ses anciens camarades tombés au combat, du Chapitre, de son ancienne famille... De Lisa, qui fut sa femme, une magnifique blonde qui forgeait ses armes, et le bénissait avec ses baisers. Il pensait à Nexus, ses cauchemars le montrant en train d’échouer, enserrés de chaînés, sous le regard des prélats et des bourgeois, qui riaient en se moquant de lui. Il revoyait ses échecs, toutes ses frustrations : la maladie qui emportait Lisa, l’impuissance du Chapitre, la corruption quand le Chapitre nommait Paladins des inspirants, simplement parce qu’on graissait les pattes des Grands Maîtres, il voyait la mort de Kyle, celle de Jubair, tout ce sang qu’il n’avait su empêcher... Ses rêves n’étaient pas très joyeux. Là où Sylvie rêvait de chaos et de destruction, lui rêvait de souffrance. Torse nu, délesté de son armure, l’imposant paladin dormait seul dans cette chambre, loin de sa Nexus adorée. Il n’aimait pas la Terre, il n’aimait rien d’autre que Nexus, Nexus et le Chapitre où il avait grandi, et où il avait combattu tant de menaces pendant tous ces siècles de service, avant de finalement réaliser que l’ennemi, le véritable ennemi, était à l’intérieur, au sein-même du Chapitre.

Une présence étrangère le réveilla, et il ouvrit les yeux... Pour avoir droit à une vision d’horreur. Cet autre monstre qui faisait désormais partie de son quotidien. Zolder ne s’estimait pas membre d’une quelconque organisation, ni être soumis à l’autorité d’un quelconque Magicien. Il reconnaissait sa puissance, il reconnaissait l’intérêt de cette organisation dans le complot qu’il était en train d’ourdir à Nexus, mais il ne se voyait pas comme un laquais... Plutôt comme un associé. Le monstre, l’abomination de la nature, vint lui parler, et Zolder serra les dents, un regard de pur haine inondant ses yeux.

« Tu me prends pour ton larbin, l’abomination ? »

Zolder se releva d’un coup, balançant la couverture. Torse nu, on pouvait voir ses épais muscles, ainsi que les cicatrices traversant son corps. Bien bâti, le paladin était un redoutable guerrier. Mais, outre son torse, il fallait aussi s’attarder sur sa main gauche, qui brillait. Un éclair en jaillit, frappant le symbiote, le décrochant du mur, l’arc électrique agissant sur les terminaisons nerveuses du symbiote pour le raidir. Il tomba sur le sol, et Zolder se releva.

« La prochaine fois, frappe avant d’entrer » lâcha Zolder.

L’arc électrique ne ferait pas effet longtemps, car l’abomination était résistante. Il avait dit vouloir voir le démon ? À qui faisait-il allusion ? Koth ? Pourquoi voulait-il le voir ? Zolder haussa les épaules, et s’avança vers la terrasse. C’était une belle pièce, une chambre luxueuse, avec un lit énorme, et d’autres pièces. Il ouvrit la porte menant à la terrasse, le vent frais lui faisant du bien. Depuis sa chambre, il voyait l’intérieur de la propriété, un jardin étouffant avec une grande piscine.

« Koth... À cette heure-là, il est sûrement en train de s’entraîner au gymnase, en bas... Maintenant, disparais d’ici, le monstre. J’ignore pourquoi le Magicien tient tant à avoir des saloperies comme vous auprès de lui, mais je vois assez l’autre salope comme ça, sans avoir à me rajouter son penchant masculin. »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le jeudi 31 octobre 2013, 07:06:53
Les muscles de mon corps encore atrophies par l’électrocution a laquelle j’avais été victime, il y a de ça quelques minutes. Je n’avais pas assiste au monologue du paladin, c’était inutile parce que je savais déjà ce qu’il allait dire; il ne m’aimait pas et, a vrai dire, c’était réciproque  Je n’avais pas besoin de l’amitié de personne ici, ni même de leur confiance, tout ce que je pouvais utiliser, c’était leur collaboration. Mais pour ça  j’avais besoin de leur montrer ce que je valais.
 
Vous savez comment un loup Alpha se fait respecter de sa meute? Il bat le chef en duel, qui est généralement le plus fort de celle-ci. Le démon noir semblait être l’un des, sinon le plus fort de cette meute peu commune.
 
Le talon de mes pieds nus sur le bois haut-de-gamme formait un petit bruit, se perdant dans l’immensité de ce complexe qui, tel un iceberg, ne formait qu’une petite pointe visible au reste du monde. Chaque muscle de mon visage était engourdit, j’aurais presque cru qu’une colonie de fourmis avait élu domicile a l’intérieur de mes sinus. De temps a autre, je massais mes joues et mon front pour faire taire cet engourdissement, m’arrêtant a la hauteur de mes tempes pour appuyer plus fort, m’aidant ainsi a chasser un mal de tête qui commençait a poindre.
 
-Merde
 
Je m’étais retrouve a la croisée de deux couloirs, une intersection. Je m’étais justement perdu en prenant le mauvais couloir, a la recherche du démon noir. Mes yeux, dans ce manoir, m'étaient aussi utiles que l’était une femme avec un bonnet A pour Sentinel Prime…
 
Je me souvins alors dans cette fameuse pièce  ou je pus rencontrer mes sauveurs… Je n’en avais pas fait de cas a ce moment, mais l’aura de ce démon rendait l’air lourd… Je savais que c’était lui, car cette suffocation n’était guère mieux quand j’avais approche la bête.
 
Donc, voila mon idée; me diriger avec ma perception de ce poids, ou plutôt de son aura… Bon sang, j’avais entendu parler certains autres sujets d'expérience a propos de la capacité de sentir l’aura chez certains mage; On racontait que plus le détenteur d’une aura était puissant plus l’aura était perceptible, mais pour que quelqu’un qui n’ait aucune aptitude magique tel que moi… Ce démon aurait du mal a passer inaperçu dans un congres de mage!
 
Je fermai alors mes yeux, portant mon attention sur… Sur quoi au juste? C’est vrai, je n’ai aucune idée de ce que je dois chercher! C’est comme faire du tir a l’arc, assis sur un cheval, mon devant pointant vers son cul! C’est vraiment une idée deb…
 
*Je sens quelque chose!*
 
 
Je changeai ma direction, revenant sur mes pas. Plus je suivais cette sensation, plus elle s’intensifiait en moi… L’air semblait beaucoup plus lourd a chaque pas que je faisais, encore plus que lorsque je me tenais devant lui, auparavant… Mais bon sang, qu’est-ce qu’il fait?
 
 
J’atteignis alors la salle d’entrainement, ou il se trouvait. Histoire d’attirer l’attention sur moi, je décapitai un représentant de la race “Mannequin”. La tête de métal roula jusqu’aux pieds du démon  On pouvait voir que ce groupe avait le sens du détail  ils avaient même des stations d’entrainement Heavy Duty; tout était fait d’acier trempe, de diamant incassable ou tout autre matériau assez robuste pour supporter un entrainement effectue par l’un de ces monstres… Moi compris. On pouvait cependant voir que les outils nécessaire a leur entrainement deviennent de plus en plus amoches; C’était la première fois que je voyais une vitre de diamant de dix centimètres d'épaisseur fendue sur toute sa longueur!
 
-Je crois que tu me dois des excuses, mon gros… Alors je vais me montrer gentil et te donner le choix: Soit tu t’excuses gentiment et j’oublie ton affront, ou je sors moi meme ces mots de ta bouche… Avec cette pince!
 
Ma main droite était désormais celle d’un crabe, l’avantage d’absorber des choses qu’on trouve trop répugnante a manger, quoi!
 
Zero était prêt au combat, et j’attendais que mon adversaire le soit aussi. Si jamais il ne me considérerais pas comme un combattant digne de ce nom, je n’aurais qu’a l’absorber, et sa puissante aura serait mienne!
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 01 novembre 2013, 01:31:48
Tandis que Sylvie veillait sur Atira, l’exploration du manoir conduisit Zero près de Koth. Le démon basané s’entraînait dans le gymnase à manipuler la Terre, son élément magique de prédilection, qu’il combinait souvent avec le Feu. Le puissant démon pouvait ainsi créer des séismes d’amplitude variable. Il avait rencontré le Magicien aux Malterres de la Discorde, il y a plusieurs mois, car on lui avait dit que cet endroit redoutable le mettrait à rude épreuve. Koth était un démon assez puissant, suffisamment pour faire preuve d’arrogance. Il avait rencontré le Magicien dans les Malterres, et ce dernier lui avait infligé une amère correction. Il aurait pu tuer Koth, ce qui avait effrayé ce dernier, mais, avant de l’achever, le Magicien lui avait dit qu’il pouvait l’aider à s’améliorer, et qu’il était lui-même l’inférieur du maître des Malterres, un individu dont la puissance défiait l’entendement. Blessé dans sa fierté, mais excité par l’idée d’affronter une telle puissance, Koth avait accepté de se soumettre à l’autorité du Magicien, suivant, en ce sens, le code de l’honneur propre aux démons nobles : se soumettre à plus fort que soit, jusqu’à avoir la force nécessaire pour renverser son supérieur, et prendre sa place. Depuis l’aube des temps, l’Enfer fonctionnait sur ce schéma, et il n’y avait aucune raison pour que Koth change les choses. Il était un guerrier, et il ne s’épanouissait que dans la guerre... Ainsi que dans le con des femmes qu’il soumettait à son autorité.

C’est en s’entraînant qu’il perçut une présence : la créature que Sylvie avait amené dans leur petit gang. Sans éprouver la répulsion de Zolder, Koth ne voyait pas pourquoi le Magicien avait accepté de telles engeances. En réalité, le démon s’en moquait. Son seul souci était de détruire le Magicien. Si les symbiotes voulaient l’en empêcher, alors il les tuerait, c’était aussi simple que ça. L’homme arrêta de s’entraîner quand le symbiote débarqua devant lui. L’abomination se mit à lui parler, l’irritant rapidement :

« Je crois que tu me dois des excuses, mon gros… Alors je vais me montrer gentil et te donner le choix: Soit tu t’excuses gentiment et j’oublie ton affront, ou je sors moi-même ces mots de ta bouche… Avec cette pince ! »

Koth fronça les sourcils. Un défi ? Bien ! Ce serait toujours mieux que de taper sur des mannequins d’entraînement. De plus, il devait justement passer à la pratique. Il avait passé des heures à contrôler sa magie. Le Magicien lui avait expliqué que Koth commettait beaucoup de gaspillage, ce qui faisait qu’il se fatiguait assez vite. Pour mieux contrôler ses réserves d’énergie magiques, il devait réussir des exercices de méditation longs et difficiles, imposant un certain calme spirituel. C’était ce que les magiciens appelaient l’équilibre. Il fallait respecter une sorte d’équilibre magique pour que ses forces ne le dévorent pas.

« J’ai une autre proposition à te faire, tas de gelée... »

Koth abattit alors son pied, utilisant sa magie, et créa ainsi une fissure, fonçant droit sur la créature. Il savait que le monstre l’esquiverait, car il l’avait anticipé. Ainsi, dès que la bête bondit, Koth tendit sa main, et, depuis sa paume, une boule de feu jaillit, fondant droit sur la créature. Koth en profita pour se déplacer rapidement. Il connaissait les capacités des symbiotes, et savait que le feu était sensible. Un symbiote n’était rien de plus qu’un tas de chair, soit une matière combustible très efficace. Koth savait donc que la créature l’esquiverait, et il fut au point de rendez-vous. Son bras droit se recouvrit d’une excroissance pierreuse, et il frappa le monstre avec.

Le coup était tel qu’un humain normal aurait eu tous ses os brisés, et serait mort sur le coup. Le choc frappa le monstre à hauteur du crâne, et l’envoya s’écraser contre le mur en face. Koth n’en avait toutefois pas fini avec sa démonstration, et le monstre ne put même pas s’affaler sur le sol, car un pieu vint le transpercer à hauteur de l’estomac.

« ... Va te faire enculer, et crève, sous-merde raclure de bidé. »

Koth avait déjà eu l’occasion d’affronter Sylvie, et, s’il avait noté une chose, c’était qu’un symbiote masquait très bien la douleur, ce qui rendait assez difficile de savoir si les attaques blessaient ou pas l’adversaire. Il n’y avait pas de sang, par exemple, et il pensait que toute cette couche de gelée anesthésiait le système nerveux. Koth allait devoir se calmer. Il ne voulait pas détruire tout ce bâtiment non plus.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le samedi 16 novembre 2013, 23:45:27

Ce démon était beaucoup plus fort que prévu; je n'avais même pas le temps de riposter à ses attaques qu' il avait déjà foncé sur moi, utilisant sa magie pour me mettre en échec.

À vrai dire, je n'avais pas vraiment agit en pleine conscience de cause; c'était plus mes reflexes symbiotiques s'étant éveillés qui m'avaient permis se rester en vie,  même si je devais admettre que pour l'instant, avec ce pieux traversant mon abdomen,j'étais en mauvaise posture!

Jamais n'avais-je crain pour ma vie auparavant, mais mes combats s'étaient résumés aux soldats humains,  et les super soldats tekhans...depuis le fatidique combat contre la chatte noire,  je ne xess de rencontrer des etres plus puissants que moi... Hé, mais pourquoi est-ce que je me sens si calme tout à coup?

Je...je ne suis plus maitre de mon corps?! Une toute autre créature m'a remplacé...Je suis le témoin d'un combat que j'ai moi même causé!

Ce Zero ne possede aucune humanité; les seuls sons sortant de sa bouche étaient des grognements et rugissements. Malgré toute la douleur que j'avais ressentie empalé sur la pierre, le monstre qui avait pris possession de mon corps s' en était défait comme s' il ne s'était retiré une écharde du pied. Ses griffes déchiraient la pierre que le démon avait fait apparaître comme si ça n'était que du papier...

Ils étaient a une vingtaine de mètres l'un de l'autre et pourtant je ne pus voir sa patte transformée en masse de chair sanguine s' abattre sur mon opposant d'une force telle que les murs en tremblèrent. Ce combat allait rapidement alerter les autres membres de cette organisation...

Hors de mon propre corps, j'observais, dans l'incompréhension la plus totale, un combat qui dépassait de loin mes compétences: le symbiote attaquait le démon, encaissant chaque coup du démon, sans dévier les siens.

Je vois une lueur incandescente; le démon charge son attaque de feu, conscient de la faiblesse des symbiotes pour cet élément.Mais Zero ne fuit pas, au contraire, il s' avança vers le démon... Mais qu'est ce qu'il fait?

Tout d'un coup, des tentacules soeitirent se son buste, contournant de chaque côté et passant au dessus de Koth pour se joindre dans son dos. Chacune d'entre ellesse transforma en lame rouge... La stratégie était claire; bien que puissant, je suis léger, un coup de cette boule de feu et le symbiote irait valser à l'autre bout de la pièce...et les lames agiraient comme une guillotine. L'art de retourner la force d'un ennemi contre lui, quoi.

J'étais encore sous le choc de ce changement autant physique que psychique, mais je  reconnaissais cette posture. ..

Zero voulait  absorber le démon!

Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le lundi 18 novembre 2013, 03:27:33
Koth trouvait ce nouvel entraînement amusant. Il avait l’occasion de se défouler. Cet individu avait indéniablement quelque chose de formien. Le démon ne savait pas grand-chose sur eux, si ce n’est qu’il existait plusieurs rumeurs affirmant qu’il existait des Formiens dans certains cercles infernaux. Que ce soit vrai ou non, Koth n’en avait jamais vraiment rencontré. Sur Terra, il allait parfois à Tekhos, du côté des Badlands, mais rarement du côté de la Fourmilière. Pour l’heure, il vit que la créature semblait bien encaisser. Des griffes énormes déchiquetèrent la pierre, et le monstre le chargea, semblant complètement surexcité. Le corps de Koth se durcit, et il utilisa des boucliers en pierre, formant des excroissances de ses bras. Les griffes particulièrement tranchantes du monstre heurtèrent la roche, la découpant, faisant grincer Koth.

*Il est puissant et rapide...*

La faiblesse de ce monstre, son talon d’Achille, semblait être, pour le coup, son inexpérience. Il se contentait de charger comme un taureau, sans même chercher une quelconque stratégie. Koth devait juste trouver une faille, un moment de battement, pour frapper. Les griffes giclèrent sur son bras, et il poussa un grognement, avant d’agir subitement, voyant ce battement. En réalité, quand les griffes heurtèrent la roche d’un de ses bras, elles s’y enfoncèrent, s’y coinçant provisoirement, suffisamment pour que Koth, en écartant son bras gauche, puisse frapper le monstre avec le bras droit. Un tel coup aurait brisé quantité d’os sur un être humain normal, mais il se contenta de repousser le symbiote, l’envoyant se vautrer sur le sol. Profitant de ce moment, Koth concentra une boule de feu, qui se matérialisa entre ses doigts.

Il vit alors des tentacules jaillir du symbiote, pour filer dans son dos. S’il envoyait sa boule de feu, les lames se planteraient dans son dos. Un léger sourire s’arqua sur les lèvres de Koth devant cette situation.

« Tu encaisses bien les coups, petit... Mais tu manques d’expérience. »

La boule de feu jaillit alors de sa main, et, le temps qu’elle frappe le symbiote, le balançant contre le mur, Koth se protégea. La roche se trouvant sur son torse fila dans son dos, formant une série de pointes de roche qui s’étalèrent sur un bon mètre, lui formant, en quelque sorte, un dos de hérisson. Les lames rouges se brisèrent contre la Terre, tandis que, sur le torse de Koth, à l’emplacement de son cœur, une sorte de boule de feu venait d’apparaître. Quand on connaissait Koth, on savait qu’il avait toujours un point faible, se situant, soit dans son dos, soit sur son torse, selon l’endroit où il utilisait sa magie de Terre.

Koth s’avança vers le monstre, et concentra une autre boule de feu, dans sa main.

*CLAP ! CLAP !*

Koth tourna la tête en sentant une odeur bien familière. Le gymnase était plutôt grand, avec des petits gradins, et il vit une femme qui s’y avançait. D’une démarche lente et sensuelle, elle avait une peau violette en chitine, et descendit sur le sol, ses longues pointes ressortant de son dos.

« Belle démonstration de testostérone, Messieurs. »

Sarah Kerrigan (http://nsa31.casimages.com/img/2013/02/01/130201070742606537.jpg), la Reine des Lames. Koth fit disparaître sa boule de feu, et haussa les épaules.

« Je ne faisais que m’entraîner. »

Sarah se rapprocha du symbiote.

« Je sens quelque chose en toi... Comme si tu étais des nôtres... »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le samedi 23 novembre 2013, 20:51:39

Un énorme trou avait fait son apparition dans mon torse, on pouvait entendre le Zero respirer plus fort, probablement souffrait il chaquecement... Pris dans cet état second, je n'avais pas remarqué l'autre spectateur, si bien que ses applaudissements me firent sursauter.

Après avoir écouté les quelques mots que la nouvelle venue et le démon echangèrent, je pus comprendre qu' elle devait être l'une des chefs de cette organisation... Ladite chef se retourna vers   Zero, affirmant qu'elle sentait quelque chose en moi... ou serait-ce en lui?

 Inutile, ce n'est plus qu'une bête

Je ne m'attendais pas a ce qu'on m'entende, j'étais emprisonné a l'exterieur de mon corps après tout!

Comme je l'avais prédit, Zero ne répondit que par un hurlement... mais ce qui se produisit me laissa sans voix; le corps de chair rouge se recouvrit d'une épaisse carapace écailleuse de même couleur. Même le visage se couvrit de cette carapace, les coins des yeux devinrent plus ronds gardant toujours leur forme longiligne ... Zero semblait en savoir beaucoup plus que moi sur c corps!

La transformation ne s' arrêta pas là: chaque vertèbre à partir du bas de la nuque transperça la carapace dans une fine pointe noire, pour finalement s' arrêter à la pointe des quatre queues qui avaient poussé à la base du coccyx, et mesurant d'un bon mètre... Zero n'avait plus l'air d'un symbiote, mais plutôt d'un véritable formien... Bon sang, c'est quoi cette transformation?

Était-ce vraiment qu'une question de défense et d'apparat?

Non... sa puissance avait augmenté aussi... je pouvais le sentir. Il poussa un rugissement d'une telle ampleur que les murs en tremblèrent!

Passant à côté de la femme, Zero fonça vers le démon le frappant de toutes ses forces.
.Mais ses coups n'étaient plus aléatoires; il frappait des deux poings en même temps à deux endroits différents,  comme s' il avait remarqué quelque chose.

Chaque coup qu' il portait était fait par paire, le plus éloigné l'un de l'autre...

Un point lumineux avait apparu au niveau du torse du démon et Zero s' en rendit aussi compte, trois des quatre queues s' élancèrent de chaque côté, en direction de ce point lumineux tout en continuant dw garder son bouclier occupé en continuant de frapper son dos.

Il semblait bien avoir raison car Koth dû se protéger avec ses bras, les queues lacérant sa protection...Après l'attaque le démon attrapa Zero par la gorge pour le lancer vers le mur, où Zero atterit lourdement. Cependant,  lorsque la poussière se dissipa, il était  sur ses quatre pattes les queues ondulant vers le haut, sans jamais se toucher... on aurait dit un reptile essayant d'agir comme un félin...

Si seulement je savais comment reprendre possession de mon corps...
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le lundi 25 novembre 2013, 02:12:39
Le petit nouveau était hargneux, et semblait complètement surexcité. Koth se mit presque à craindre qu’il ne s’attaque à Kerrigan, mais la créature préféra, en se transformant encore, se ruer vers lui. Zero s’était recouvert d’une sorte de nouvelle armure, et se rua vers son adversaire, le frappant avec force. Koth se mit à grincer des dents, se retrouvant à un rôle défensif. Il bloquait les attaques de l’ennemi, et contrait, mais, à chaque fois, Zero, comme s’il était insensible à la douleur, revenait à la charge. Le brave Koth se débattait comme il pouvait, mais devait aussi tenir compte des espèces de tentacules que Zero émettait, afin de l’attaquer dans le dos. Visiblement, la créature avait repéré son point faible, et plusieurs tentacules le frappèrent dans le dos, à l’emplacement de sa source magique. Koth hoqueta, avant de recevoir un coup dans le ventre, qui le souleva, et le propulsa au loin. L’homme roula sur le sol, rebondissant à plusieurs reprises, sonné. Il avait mal dans tout le corps, mais le symbiote, déjà, le pourchassait, bien décidé à ne lui laisser aucun répit.

Allongé sur le sol, couché sur le ventre, Koth roula sur lui-même, et frappa rageusement le sol, provoquant une vibration sismique qui défonça ce dernier, provoquant de belles lézardes. Le symbiote, indifférent, lui sauta dessus, et Koth l’accueillit en le frappant au menton. Les tentacules acérés lacérèrent sa peau, mais il réussit à repousser la créature. Koth chercha alors à créer une boule de feu,, et la balança sur le symbiote. Malheureusement, sa nouvelle armure semblait assez résistante, et, si elle se fissura, le sort ne fut pas suffisant pour repousser la créature.

« Foutue saloperie... »

Koth avait les nerfs à vif, ses instincts de démon galvanisés par ce combat rythmé, qui avait déjà dévasté le gymnase. Ce Zero était fort, indiscutablement. Jeune, mais fort. Inexpérimenté, mais doté d’une rage de vaincre qui faisait de lui un vrai démon. Comment justifier une telle haine ? Koth ne lui avait véritablement rien fait de mal. Pourquoi est-ce que ce psychopathe lui tombait dessus ? Cette question le traversa brièvement, avant qu’il ne l’élude. Quel intérêt ? Il était là, savoir pourquoi il l’attaquait n’avait pas d’importance pour le moment. En ce moment, la seule chose qui importait était de remettre ce tas rouge à sa place, de lui infliger une correction digne de ce nom, pas de chercher à comprendre ses raisons.

« Allez, viens, tas de gelée, je vais t’éclater ta sale gueule d’amour ! »

Le combat aurait probablement pu se poursuivre si Kerrigan n’avait pas été là. Sans prévenir, elle tendit sa main vers Zero,e t un canon jaune jaillit, formant un rayon lumineux qui frappa de plein fouet le corps du symbiote, le soufflant comme un fétu de paille. Le canon le recouvrait totalement, formant un halo lumineux et éblouissant autour de lui. De sa démarche lente et sensuelle, Sarah Kerrigan s’avança vers la créature, tandis que le symbiote semblait, comme par magie, être en train de se rétracter, révélant le corps humanoïde se dissimulant dessous.

« Vos singeries me fatiguent... Et je n’ai pas encore envie que vous ravagiez ma petite maison... Tu ne peux pas lutter, Zero. »

Sarah attendit encore quelques longues secondes, avant que le canon ne disparaisse.

« Tu n’es rien de plus qu’un Formien, et tu réagis ainsi, Zero, entama la femme. Tu as attaqué Koth en percevant inconsciemment sa nature démoniaque, et en pensant qu’il était l’homme le plus fort de notre petite bande... »

Koth ne répondit pas, mais perçut le ton légèrement ironique de la femme, alors qu’elle se rapprochait de l’homme. Visiblement, Sarah avait réussi à rétracter le symbiote, qui n’arrivait pas vraiment à sortir du corps de Ketake, ne produisant que quelques excroissances rouges. Sarah se pencha vers lui, et lui caressa la tête, délicatement.

« C’est une réaction normale... Tu as rencontré Sylvie, et vous avez enfanté un symbiote...Tu agis comme les Formiens le font, fondamentalement, en cherchant à te créer un lien, et à t’imposer sur le reste de la meute. »

Sarah se redressa alors.

« Seulement, c’est le genre de comportements que je ne peux pas tolérer chez moi. Si vous voulez vous battre, faites-le dans un endroit calme. Notre petite entreprise repose avant tout sur la discrétion que nous suscitons. Si vous vous mettez à tout casser, un risque subsiste pour que des femmes en tenue moulante débarquent ici, et se mettent à tout saccager... Ce que je tiens à éviter. »

Koth grommela en haussant les épaules.

« Mon sort a provisoirement paralysé ton symbiote, mais le tien est jeune et vigoureux... Il reviendra à lui. Je te recommande de rester auprès de Sylvie, elle t’apprendra comment maîtriser les élancements de ce dernier. Autrement, je devrais à nouveau intervenir. »

Elle se retourna alors, observant Ketake, et lui offrit un petit sourire malicieux.

« Et tu découvriras que c’est moi, la Maîtresse des lieux. »
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mercredi 22 janvier 2014, 17:20:47

Je ne pourrais savoir ce que cette femme m’avait fait, mais je pus finalement recouvrer le contrôle de mon corps. Mes yeux humains s’ouvrirent en sursaut alors que je pris une inspiration telle qu’on aurait dit que c’était la première de ma vie. Le corps entier en sueur, la tête me tournant légèrement, je l’écoutais à peine me faire la morale sur ce que j’étais et les raisons qui m’avaient poussé à affronter Koth le démon. À vrai dire, je me foutais pas mal de sa psychanalyse à deux balles… Bon sang, mais qu’est-ce qui avait bien pu m’arriver.

D’un bon, je me relevai, faisant mine d’être enragé d’avoir été arrêté avant d’avoir terminé de faire mes preuves. Ce qui était arrivé n’était pas volontaire ni voulu, mais je ne voulais pas qu’ils le sachent; la connaissance de cause que je ne suis pas en totale maîtrise de mon symbiote éventerait mes plans de vengeance sur le SHIELD, et ça, je ne pourrais pas l’accepter, être surpuissant hors de contrôle ou pas.

-Merci pour la belle morale, mais je n’ai pas attaqué le démon pour combattre le mâle alpha, simplement parce qu’il m’a traité comme un insecte sans la moindre puissance! Je voulais seulement lui prouver qu’un insecte sait faire mal!

D’un pas décidé, je sortis de la pièce, pour m’arrêter, passé le pas de porte, entièrement détruit par le combat, pour me retourner vers les deux membres de ce qui semblait un culte satanique.

-Et pour info, mon contrôle sur Zero est parfait!

Je retournai alors à ma chambre sans vraiment d’encombre, bien qu’un mal de crâne et des étourdissements passagers me forçaient parfois à m’arrêter pour m’appuyer contre un mur ou un meuble… Le pouvoir de la femme m’avait vraiment mis dans un sale état.

Une fois revenu dans ma chambre provisoire, je vis les deux symbiotes à leur apparence humaine, endormies dans le lit, blottit l’une contre l’autre… Je n’avais pas vraiment envie de me coller contre quelqu’un, je pris alors la partie inoccupée du lit avant de poser ma tête contre l’oreiller pour fermer les yeux…


Je ne savais pas où j’étais, mais ça ressemblait à des ruines anciennes; des tas de gravats ici et là,  quelques gravures sur le peu de murs restants et la nature qui recommençait à reprendre ses droits…. Nature que je reconnaissais très bien, la flore était en tout point identique à celle qu’il y avait autour de la méga-cité qu’était Tekhos. Une ombre se tenait devant moi, à une dizaine de mètres plus loin, assis sur les vestiges d’un ancien trône. À en juger par les queues qui ondulaient, je savais qui était mon interlocuteur.

-C’est drôle, j’ai toujours cru que le background dans lequel nous discutions était de mon bon vouloir… Zero. Tu peux me dire où on est, bien que j’en ai une petite idée?

Un rire bestial retentit en écho dans le hall, alors que le symbiote se leva, se découvrant ainsi à la faible lumière qui arrivait à traverser.

-Un des nombreux halls dans la fourmilière galactique. Et pour répondre à ta remarque condescendante, on n’est pas dans ta tête, cette fois ci, Ketake, on est dans la mienne.

-Alors, j’ai un tas de questions à te poser. D’abord, qu’es-tu au juste, un formien?

J’avais beaucoup trop de questions à lui poser, et j’étais convaincu que je n’aurais pas assez de temps pour toutes les poser.
- Un symbiote! En plus d’avoir d’être en partie les vestiges d’un des premiers formiens de l’histoire…  Ils étaient désorganisés, et plusieurs se sont fait capturer et analyser. Mais ils étaient beaucoup plus puissants que les formiens qui patrouillent dans ce repaire!

-Pourquoi ai-je perdu le contrôle de mon corps? Et pourquoi as-tu attendu si longtemps avant de dévoiler ta véritable forme?

Un nouveau rire sortit de la bouche de mon interlocuteur.
-Car je veux m’habituer à mon nouveau corps! Le Zero que tu as connu n’était que la moitié de ma personne, et a disparu. Pour ce qui est de ta seconde question, Zero était trop fort pour que je puisse prendre le dessus sur lui. Mais ta défaite contre les agents du SHIELD m’a permis de prendre le contrôle sur Zero, et ta peur de perdre contre Koth m’a autorisé de me présenter au grand jour! Au fait, tu ne peux rien contre moi, je suis ton symbiote, et même si tu essaies de te changer, rien n’y fera

Je n’aimais pas ce nouveau Zero, il était beaucoup trop Alpha pour moi… Et si j’ai bien compris, la défaite me ferait basculer vers lui, et je devrais passer du côté passager de mon propre corps, et ça, je ne voulais pas.

- Je sais à quoi tu penses, et la beauté dans ce monde, c’est que tu vas toujours rencontrer des êtres plus puissants que toi… Tôt ou tard, ton corps sera à moi, et tu ne peux rien y faire pour le changer. Ne t’inquiète, je te laisse ta forme de symbiote, histoire que tu puisses essayer de me résister le plus longtemps possible!

La dernière chose que j’entendis, fut un claquement de doigt.

La seconde que j’ouvris les yeux, je dus me lever en trombe pour aller aux WC. La porte fermée, à genoux devant la toilette, les deux mains sur la porcelaine, pour la première fois de ma vie, je vomissais. Du sang. Qu’est-ce qui déconnait chez moi?

Descendant en trombe, après m’être rafraîchit et rhabillé, je découvris  quelques membres de l’organisation dans un boudoir luxueux, quelques divans hauts de gammes et des meubles antiques décorant la pièce, ainsi que quelques tableaux,  griffés, sur les murs. Parmis les membres présent,  il y avait Sarah et Sylvie, les autres je m’en foutais un peu.

-Dites, ça urge un peu… Le labo est prêt?
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 24 janvier 2014, 01:48:59
Sylvie et Atira firent tendrement l’amour en se réveillant, comme on pouvait l’escompter d’une mère symbiotique et de sa fille. Sylvie savait que Ketake était parti, mais elle vit l’homme revenir. Comatant à moitié, le corps chaud et nu de sa fille contre elle, elle ne songea pas à le gêner, et, en le voyant s’écarter, Sylvie comprit que l’homme était occupé, et avait visiblement des soucis. Elle pouvait sentir en lui un trouble, et se dit qu’il avait du avoir la chance de rencontrer Sarah Kerrigan. La Reine des Lames avait un indéniable talent pour calmer les symbiotes, car elle était, après tout, une Annexienne. De plus, Kerrigan était, à la base, une Tekhane. Ce faisant, elle avait, profondément ancré en elle, des préjugés à l’égard des hommes, des mâles. Ce fut peu de temps après que Ketake ne se couche qu’Atira entreprit de se réveiller, donnant lieu à une séance de sexe entre les deux femmes, de caresses et de baisers.

Atira se sentait presque dans la peau d’une femme venant de renaître. Elle avait en elle une telle force, une telle vitalité, une telle envie de croquer le monde à pleines dents. Le symbiote la contrôlait, et elle se transforma sous les caresses de sa mère, le symbiote la recouvrant de cette peau rouge et fraîche, semblable à une sorte de confortable cocon. Sylvie se retira ensuite du lit, et rejoignit le salon principal de ce vaste hôtel.

Lorsque Ketake dut les rejoindre, Sylvie et Atira étaient affalées sur un grand divan, et continuaient à se faire l’amour, Atira sous le corps symbiotique de sa mère, leurs symbiotes se mélangeaient entre eux, des tentacules jaillissant de leurs corps pour se mélanger aux autres, dans une sorte d’union symbolique et sensuelle, tandis que Sylvie pénétrait sa fille avec une verge symbiotique, créée par son symbiote. Sarah Kerrigan était également là, observant cette scène. Koth était dans un coin, mangeant, tandis que des servantes, dans des tenues affriolantes, s’avançaient. Des femmes capturées par Sarah, que ce soit ici, sur Terre, ou à Terra, de la part des touristes s’égarant dans les tunnels longeant la Fourmilière, contournant le blocus militaire. Il y avait aussi des Formiens, et, parfois, quelques soldates tekhanes, dont l’esprit avait été transformé par les attouchements sexuels et mentaux de la Reine des Lames. Elles constituaient les gardes du corps et les prostituées de la redoutable Annexienne.

Sarah était assise sur un fauteuil, jambes croisées, et tourna la tête lorsque Ketake se planta devant elle. Elle délaissa son regard du dos noir et de la croupe de Sylvie, tout en continuant à entendre les soupirs étouffés que sa récente fille poussait. Elle se contorsionnait sous le corps de sa mère, aventurant l’une de ses mains pour presser ses fesses, tirant un peu syr le symbiote, tandis que l’autre pétrissait l’un des seins de Sylvie.

« Dites, ça urge un peu… Le labo est prêt ? »

Kerrigan l’observa silencieusement, reprenant ses esprits. Il était vrai que l’homme avait demandé la possibilité de bénéficier d’un laboratoire. Elle fit signe de la main à une soldate de venir. La jeune femme, qui répondait au doux nom de Pénélope (http://gooloo0-o.deviantart.com/art/Commission8-260711999?q=gallery%3Agooloo0-o%2F14001384&qo=31), s’avança. C’était encore une adolescente, qui avait perdu sa virginité au contact de la Reine, et avait progressivement décidé de la servir. Elle était une esclave, au même titre que la plupart des autres humaines qui avaient un jour eu la folie de croire qu’ils pouvaient défier impunément la Reine.

« Je crois que le laboratoire de Mantis devrait vous convenir, mon brave Zero... Pénélope vous y conduira, il se trouve au sous-sol, dans le bunker. »

Ce laboratoire était assez grand, et était surtout utilisé par le « Beauty And The Beast Corps » pour réparer leurs armures. C’était donc un laboratoire assez robotique, très cybernétique, avec des assistantes virtuelles, des espèces de cyborgs inspirés de modèles tekhans. Concrètement, le laboratoire avait été construit sur une technologie tekhane, avec du matériel défectueux, qui avait été rafistolé par cette petite organisation, notamment par le mystérieux Magicien. Les cyborgs étaient donc jadis des androïdes sexuels. Il y avait aussi une partie magique, et une partie chimiste, qui conviendrait sûrement plus à Zero.

« Veuillez me suivre, Monsieur » demanda poliment Pénélope.

Elle s’avança ensuite, recevant une claque sur les fesses de la part de Sarah. Le petit cul bien moulé de Pénélope était un véritable régal à voir. Elle quitta le salon, s’engageant dans un couloir, jusqu’à rejoindre un ascenseur. Elle fila à l’intérieur, passant près de deux gardes costauds, des malabars avec des lunettes noires et d’élégants costumes. Elle appuya sur un bouton de l’ascenseur, qui se mit à descendre.

Il conduisait directement au laboratoire.
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Darkred Zero le mardi 04 février 2014, 19:49:53

J’étais si préoccupé par la question qui me tourmentait, à savoir si ce Zero m’avait dit la vérité ou non, ou encore si ce n’était qu’un rêve, que je n’avais même pas remarqué ce que Sylvie faisait avec notre fille… Semblerait-il que les symbiotes naturels soient plus assoiffés de luxure que je ne pouvais bien l’être.

Une jeune femme, une tekhanne, fût assignée à la tâche de m’escorter jusqu’au laboratoire… Rapidement, en chemin, mes instincts symbiotiques revinrent au galop, et mes yeux dévoraient mon escorte, sa tenue moulante me donnait encore plus envie de prendre possession d’elle. Mais je devais reprendre mes esprits…

Nous nous tenions dans l’entrée du laboratoire; un labo tékhan… C’était le paradis! J’avais assez ingéré de scientifiques pour savoir comment utiliser chaque instrument qu’il y avait ici… Passant mes lunettes sur mon nez, je passai dans la pièce de stérilisation. Alors que je me lavais les mains, je tournai la tête vers le soldat, toujours présente.

-Donc, on vous a demandé de me garder à l’œil… Tant qu’à y être, venez avec moi, je vais avoir besoin de vous… Lavez vous les main et mettez un sarrau.

D’un petit sourire,  je pris le mien, l’attachant jusqu’à la base du cou, avant de pénétrer dans le laboratoire. Farfouillant à gauche, à droite, je pus finalement mettre la main sur un sachet d’aiguilles laser, ainsi que quelques fioles vides. En assemblant une fiole et seringue, je la tendis à ma gardienne.

-Venez ici, mettez moi ça dans le bras, et appuyez sur le petit bouton, sur le dessus de la fiole… Je le ferais bien, mais le symbiote en moi empêche toute auto-mutilation, aussi petite soit-elle.

Je repensai alors au monstre qui avait affronté Koth… J’avais besoin de sa puissance, mais je ne pouvais pas me résoudre à lui laisser mon être, je voulais rester maître de mon corps…

Une fois la fiole remplie de sang, la jeune femme retira la seringue de mon bras, me demandant quoi faire par la suite…

- Ça va aller, merci…

Prenant la fiole de ses mains, je retirai une petite partie,  pour mettre le contenu sur une lamelle de verre, avant de la glisser dans un scanneur ADN… Il y avait quatre bases de données dans lesquelles je pouvais faire l’analyse du sang : le CIA, Interpol,  SHIELD et la TIT, Tekhos Institute of Technology… Cette dernière serait plus que suffisante, mais la curiosité me fit choisir les quatre, histoire de voir s’il y aurait bien une autre descendance, sur Terre.

Comme prédit, la CIA et Interpol n’avaient aucune donnée, la TIT avait une entrée, le SHIELD aussi… Tékhos avait la fiche d’une autopsie, un spécimen PAX-12 on aurait dit le monstre dans le hall annexien, et le SHIELD avait Carnage, un symbiote tout à fait ressemblant à Zero…

Regardant les deux photos, et lisant les deux documents, je posai mes mains sur ma tête… Putain, non seulement j’ai un père, mais j’ai aussi un frère?! Donc, ce que le Zero avait parlé, la perte de mon contrôle face à lui en cas de défaite serait donc bien vrai? Je me sentais abattu, du coup…

- Hé, la Tékhanne, on t’aurait pas demandé de faire ce que je te demande? Parce que j’aurais vraiment besoin de faire diminuer la pression…
Titre: Re : Déjà un faux pas (PV: Félicia Hardy)
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 06 février 2014, 01:59:04
Il fut une époque, lointaine, où Pénélope avait appartenu au corps militaire de Tekhos Metropolis. Dans l’armée de terre, elle avait été affectée aux unités souterraines de la Fourmillière, un terme désignant les patrouilles s’avançant dans les grottes souterraines et les multiples galeries longeant la Fourmilière, que les Formiens utilisaient pour quitter la Fourmilière, et, soit attaquer les Tekhanes, soit les contourner. Pénélope avait fait partie d’un groupe attaqué par des Formiens, et avait été capturée. La mort n’avait cependant pas été ce qui l’attendait, mais une servitude au sein de la Fourmilière, auprès de la Reine des Lames. Après des mois d’asservissement psychologique et physique, et d’innombrables viols, Pénélope avait eu l’esprit brisé, avant d’être progressivement reconstruite, pour devenir une servante fidèle de la Reine des Lames, accueillant avec joie la semence de sa Reine et des autres Formiens. En héritage de sa formation militaire, elle suivait le mystérieux invité sans poser de questions. On lui avait fait comprendre que son corps était l’hôte d’un organisme formien important, et que son Annexienne y tenait. Le reste n’avait pas beaucoup d’importance ; seul comptait la volonté de sa Reine, une volonté que Pénélope suivait avec dévotion.

Le duo sortit de l’ascenseur, et elle suivit les instructions de l’homme, rangeant son fusil d’assaut, enfilant une blouse, et faisant un prélèvement sanguin. Elle ne disait rien, restant très professionnelle. Tekhane de base, Pénélope ne ressentait aucune attirance particulière envers les hommes, mais, quand ceux-ci étaient Formiens, c’était différent... Il y avait chez elle une sorte d’attirance inconsciente, profonde, envers ces créatures, un désir très profond, que Sarah avait su, à sa manière si particulière, réveiller, ce qui avait progressivement scellé le sort de Pénélope. Elle s’imaginait l’homme prendre sa véritable apparence, celle d’un symbiote vorace qui la baiserait contre le mur. L’homme faisait des recherches par ordinateur dans l’une des pièces du laboratoire de recherches. Il n’y avait que lui et Pénélope dans cette partie du complexe, les parties du laboratoire consacrées aux armures du B.B. Corps se trouvaient plus loin, et Pénélope n’y avait personnellement pas accès. On disait que ces parties étaient très automatisées, fonctionnant essentiellement par le biais de machines. Pénélope s’imaginait des tentacules métalliques qui pénétraient joyeusement les femmes ayant le courage d’y pénétrer... Ce qui constituait un très bon moyen de l’inciter à y entrer.

Le dos bien droit, Pénélope attendait. Elle ne quitterait pas ce laboratoire avant que le mâle ne soit pas parti également. Il analysait les résultats sanguins à l’aide d’un ordinateur, et elle le vit se prendre la tête entre ses mains. Visiblement, il avait vu des informations qui l’avaient choqué, suffisamment pour qu’il se retourne vers elle, et ne lui donne un ordre, qui ne se livrait qu’à peu d’interprétations :

« Hé, la Tékhanne, on t’aurait pas demandé de faire ce que je te demande ? Parce que j’aurais vraiment besoin de faire diminuer la pression… »

Pénélope réfléchit brièvement.

« Ma Reine m’a demandé de vous conduire au laboratoire, mais je ne sers qu’elle. »

Elle n’avait donc aucune obligation quelconque de suivre les demandes de cet homme. Si jamais il se mettait à vouloir inspecter d’autres parties du laboratoire, ou à endommager le matériel, elle devrait lui tirer dessus, et sonner l’alarme. Cependant, la Tekhane n’était plus à l’armée, et étudia lentement les choix s’offrant à elle. Elle réfléchit donc un peu, puis dégrafa sa blouse, la faisant tomber sur le sol. Le laboratoire comprenait des tables scientifiques, des rangées d’ordinateurs, des étagères remplies de bocaux, et un sol froid, avec un carrelage blanc, dans un environnement aseptisé, et continuellement nettoyé et purifié, en vertu des normes tekhanes.

Elle s’avança un peu vers l’homme, assis sur son fauteuil, dans sa combinaison moulante.

« Cependant, il serait possible que nous parvenions ensemble à une sorte d’arrangement... Qui nous serait mutuellement bénéfique... »

Elle s’était rapprochée de l’homme, laissant une main filer le long de son pupitre, ses jambes venant effleurer les siennes. La respiration de Pénélope s’était alourdie, se précipitant légèrement.

« Je suis Tekhane avant tout, et j’ai eu ouï-dire que votre symbiote avait la capacité de prendre la forme d’une femme... »

Elle poursuivit alors, tout en continuant à se rapprocher :

« Montrez-moi la forme la plus susceptible de me plaire, et je vous aiderais à relâcher autant que possible votre tension... »