Note pour moi même: à l’avenir, m’assurer de jamais ne faire ch*** la bande qui m’a sauvé des griffes du SHIELD.
Pourquoi une telle note? Partout où je regardais, je pouvais voir chaque membre de l’organisation anti-démons se faire défier par le groupe de ce qui pouvait sembler être rival… Les filles et le loup métallique réussissaient là où j’avais échoué lamentablement. Moi qui me croyais un symbiote puissant, je constatais à présent que je n’étais qu’un simple monstre à peine plus puissant qu’un escadron humain… Eh bah, j’en avais des choses à apprendre!
Encore là, je pus constater en un éclair toute la puissance d’un symbiote naturel, alors que la fille déploya des ailes plus noires que noir, m’agrippant avec une de ses tentacules, pour finalement m’emmener au loin. À ce moment, je me souvins de la mémoire d’une scientifique tékhanne, qui écrivait dans son rapport que toute la force brute et les capacités d’un symbiote faisaient de lui un être difficile à contrôler. Pour avoir un esprit stable et pour que le sujet puisse obtempérer aux ordres, il fallait que le virus voit sa force, ainsi que ses capacités, diminuer. Pas étonnant que j’ai l’air d’un bambin symbiote à comparé à ses deux là!
-C’est drôle, c’est exactement ce que je me disais, aussi…
La voix des airs n’était pas une bonne idée, n’importe qui avec un peu de jugeote lèverait la tête et verrait la chose qui n’avait pas lieu d’être dans un ciel terrien… Donc, à la suite du symbiote tout noir, je m’élançai sur les toits…
Enfin, une discipline que je dépassais mes congénères symbiotes; la vitesse!
Quelques heures suivant le combat -- La base secrète des supers-vilains
Les bras croisés, j’étais accoté sur un mur dans une pièce sombre, métallique, d’une base qui semblait assez high-tech… Probablement pour contrer celle de l’organisation qui voulait me disséquer. Mes doigts tapaient impatiemment contre le bras opposé, et mon visage démontrait clairement que je n’avais aucune gratitude envers mes libérateurs.
Tous étaient là, dans le silence. Soit ils attendaient quelqu’un, soit ils se demandaient comment me parler. Peu importe, je ne leur laissai pas l’occasion de placer le premier mot.
-Il y a deux choses à savoir sur moi. Primo : si vous croyez que j’ai un code d’honneur ou je ne sais pas quoi à respecter, détrompez-vous. Ce n’est pas parce que vous m’avez sauvé la vie que je vous dois quoi que ce soit. Secundo : je ne suis pas un fan du proverbe humain l’ennemi de mon ennemi est mon ami… Donc, si vous n’avez rien d’intéressant à me proposer, je vais demander à l’un d’entre vous de me montrer la sortie!
Ce n’était pas comme si je n’ai rien d’autre à faire. Après tout, deux femmes attendent patiemment ma vengeance!