Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Gymnase en plein air et piscine => Discussion démarrée par: Yumena A. le samedi 29 décembre 2012, 19:07:28
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Je tapai violemment sur mon réveil qui venait de lancer sa sonnerie si stridente et insupportable. Argh, encore un réveil difficile... Lachant un soupir, je renfonce ma tête dans mon coussin, encore groggy. Une chose humide et moelleuse vint baver dans ma nuque.
- Arrggghhhh.. Prato, c'est bon c'est bon.. je suis réveillée..
Je grognais, mais j'étais bien heureuse d'avoir ce chien chaque matin pour m'empêcher de retomber dans les bras de Morphée. Je finis ainsi par me redresser, m'étirant de tout mon longs, bras levés au ciel. Je me frottais un peu les yeux avant de caresser furtivement la tête du braque, pour ensuite le lever pour de bon. Je ne pris pas la peine de prendre une douche, un brin de toilette m'eut suffit. Bien oui; je n'allais tout de même pas prendre une longue douche chaud avant mes quelques heures de sport imposées par le lycée. Je prendrai une douche après la séance, aux vestiaires. J'enfilais directement une culotte, un jogging, une brassière, un débardeur blanc, et un sweatshirt par-dessus le tout. J'attrapais mon sac de sport, ne vérifiant même pas si j'avais pris toutes mes affaires, de rechange et de douche. Je filais dans la cuisine, où Louise renait déjà son petit déjeuner depuis au moins un quart d'heure. Je n'arrivais pas à comprendre comment elle pouvait autant manger dès le matin. Elle faisait exprès, tous les jours, de se lever bien plus tôt que d'habitude pour prendre un long petit déjeuner, bien complet. Moi, si je devais ingurgiter tout ce qu'elle avalait, je pense que je vomirai tout sur le champs. J'aimais beaucoup manger et étais très curieuse culinairement, mais le matin, j'étais toujours incapable d'avaler quoique ce soit, ne serait-ce qu'un café et un bout de pain ou de brioche. Je m'assis à table, aux côtés de ma demi-soeur, vêtue de son uniforme scolaire qui lui allait si bien.
Une fois sorties de table, un rapide brossage de dents, et on s'engouffrait, ma mère, Louise et moi, dans la voiture. Tous les matins, c'était le même train-train. Sauf les quelques fois où j'avais sport dès la première heure, et là, le trajet différait légèrement. Ma mère me déposait d'abord Louise à l'entrée, et ensuite elle me déposait au gymnase. Lorsque Louise descendait de la voiture, c'était toujours ma petite dose de bonheur de ma matinée. Lorsqu'elle se glissait du siège, ses cuisses se découvraient, toute en sensualité. Une fois descendu, elle avait ce petit geste léger, où elle passait un coup de main sur sa jupe pour la remettre en place. Elle se retourne, fais au revoir de la main, et file vers le portail. Je la regarde partir, pensive.
A mon tour de descendre. Je suis arrivée tôt au gymnase aujourd'hui; il n'y a qu'une élève déjà présente, je suis la deuxième. Enfin, tôt, tout était relatif. En général les élèves arrivaient à l'heure, mais lorsque je dis à l'heure, c'est à pile. Très peu prenaient de l'avance.. Et moi, je faisais partie de ceux qui arrivaient tôt. Beaucoup traînaient car ils n'aimaient pas le sport; moi, cela a toujours été un moyen de me défouler. Et l'on dit; un esprit sain dans un corps sain. Je n'avais pas l'esprit sain, autant que je fasse un effort pour le corps, non ?
Je saisissais mes longs cheveux entre mes mains, les nouant en une queue de cheval haute sans un mot.
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Comme tous les jours, Asuka était levé des six heures trente du matin pour prendre un petit déjeuner copieux tranquillement. Car contrairement à la plupart de ses collègues, elle se dépensait sans compter toute la journée et en redemandait même! Le repas du matin était un concentré de fruit, sucre lent et protéine pour pouvoir fournir des gros efforts en continu. Sans pour autant que ce soit lourd à digérer pour l’estomac, ce qui affecterait bien évidemment ses capacités physique. Il était sept heures quinze et elle devait y aller, après avoir rangé précipitamment la vaisselle dans la machine avant. La jeune prof de sport pouvait utiliser une voiture pour venir au lycée bien sûr, mais elle ne trouvait que peu d’intérêt pour ce genre de déplacement. Elle préférait largement pouvoir venir à pied, dans un trot soutenue. Elle en avait alors pour exactement vingt-cinq minutes de trajet à sa vitesse de croisière. Elle en profitait pendant le chemin pour saluer les quelques connaissances qui partaient aussi pour leur travail.
Quelques de temps avant la sonnerie du début des cours, elle passa devant divers groupes d’élèves qui la regardaient, certains avec envie d’ailleurs à la vue d’une très joli prof. Asuka savait très bien que certains élèves avaient envie de faire d’autre « sport » avec elle, bien différents de ceux qu’elle pourvoit en cours. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la jeune prof de sport ne dirait pas non si on lui en faisait la demande. Elle prenait le plaisir là où c’était possible. De plus, ça donné toujours un gout spécial au rapport, le moment où elle initiait le jeune homme ou la jeune fille à ces « exercices » physique était intense.
Mais ce n’était pas le moment de penser à cela, elle avait un cours à donner et elle arrivait avec seulement quinze minutes en avance. Il y avait déjà une jeune fille qui était arrivée, une de ses meilleurs élèves. Elle faisait partie du duo qu’elle appréciait beaucoup pour leur rigueur et leur volonté. De plus, elles avaient aussi des corps plus qu’agréable à regarder, entretenu par leurs activités sportives. Elle saluait cet élève tout en s’étirant doucement après son petit footing. Puis elle commença à préparer le matériel pour l’activité d’aujourd’hui : le handball.
C’est à ce moment-là qu’elle vit Yumena arriver, elle salua d’un petit signe de la main et lui demanda dans le même temps si elle allait bien. Asuka pouvait profiter des dix minutes qui restaient avant l’arrivée des élèves au gymnase.
Ça me fait plaisir de vous voir, qu’est-ce que vous avez fait de tout votre weekend ?
Pendant qu’elle discutait avec ses élèves, elle faisait rebondir machinalement les ballons pour tester leur bon état.
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Lorsque je me redressai, queue de cheval bien serrée, je vis notre professeur sortir les grands filets à maille épaisse qui contenaient les ballons de handball, sport que nous allions apparemment pratiquer aujourd'hui. L'élève qui était avec moi se rapprochait d'elle, et je fis de même.
- Ça me fait plaisir de vous voir, qu’est-ce que vous avez fait de tout votre weekend ?
Je la regardai saisir un ballon pour le faire rebondir au sol, et entrouvris mes lèvres, prête à répondre, mais la demoiselle à mes côtés me prit de court et se mit à nous détailler toute sa liste d'achats effectuée ce samedi après-midi, qui était, à l'évidence, un moment féminin de shopping intense. Je la regardai et l'écoutai, un sourire aux lèvres. Bien qu'elle pouvait avoir l'air du stéréotype de la bimbo pipelette au visage et au corps parfait qui soigne tout ce qui peut être soigné sur son corps, y compris ses ongles qu'elle ne voudrait pas casser, elle savait être une excellente sportive. Enfin, cela dépendait; justement, en sports de ballons, elle n'excellait pas réellement car il s'agissait là de risquer une french manucure parfaite et toute neuve. Mais lorsqu'il s'agissait de courses, et qu'il n'y avait qu'un seul risque, suer, elle était bien endurante. Moi, c'était tout l'inverse; je supportait mal des sports comme l'endurance où il fallait trotter à une allure rythmée. Pourquoi ? Tout simplement parce que ma brassière n'enserrait pas assez ma poitrine pour que je ne sente pas le mouvement de mes seins, monter, descendre, monter, descendre, monter, descendre... ah, mais qu'est-ce que la nature avait-elle fait pour pourvoir les femmes de ces deux globes de chair lourds ? Enfin, je me contredisais quelque peu en pensant ainsi, puisque ces deux globes de chair encombrants, comme je le pensais, étaient de réels délices pour les yeux. Je ne parlais pas des miens, car modeste, je ne voulais admettre l'effet qu'ils avaient sur les autres. Mais j'avais sous mes yeux, à chaque cours de sport, l'exemple parfait de la poitrine que tout homme aimerait tenir entre ses mains pour s'endormir (ou non) serein. Madame Ayame avait, en effet, une poitrine digne de ce nom. Oh, qu'ils étaient jolis à voir ! lorsqu'elle portait ce haut blanc et court, qui laissait percevoir - les plus petits observateurs étaient les plus chanceux, pour une fois le décolleté n'était pas au rendez-vous mais tout se passait en-dessous ! - la courbe de ces deux merveilles féminine. La tenue était provocatrice, mais les courbes de cette dame était si harmonieuses, qu'il m'était devenu naturel de la voir accoutrée ainsi. Et par cette tenue, elle affirmait son statut de grande sportive, ses muscles abdominaux exposés en étant témoins. Oui, Ayame-senseï était une bien belle femme.
Je sortis de mes pensées en sentant deux regards sur moi. Ah, ma compagne de cours avait fini sa liste d'achats en beauté, achevant sur une nuisette qu'elle avait hâte de faire découvrir à son homme. Parfois, je l'enviais. Je l'enviais de pouvoir être si à l'aise dans son corps, si coquette, et si... hétérosexuelle. Lorsqu'on avait un corps comme le sien, et que l'on vient séduire un homme; rien de plus aisé ! mais lorsqu'il s'agit d'attirer une femme dont on ne sait même pas les convictions sexuelles, cela devient un peu plus compliqué... J'aurais aimé, moi aussi, un jour être attirée par un homme et l'avoir sous mon joug; ou bien, si j'étais chanceuse, attirer la femme qui hantait mes pensées... Louise... Mais ça, c'était ce qu'il y avait de plus beau de possible; si encore, seulement, je pouvais m'attirer une belle femme, comme, si je voulais prendre un exemple à ma portée, Ayame-senseï. Une belle femme jeune mais plus âgée, qui sache son affaire, qui sache guider, mener la danse. Au corps beau et endurant, entreprenante. S'il pouvait exister des femmes ainsi qui me feraient oublier ma demi-soeur, si belle, mais si hors d'atteinte... Mais mon professeur de sport n'était qu'un exemple, et je doutais qu'une telle relation avec un professeur était possible.
J'entrepris de répondre, un sourire en coin.
- Rien de bien spécial, à part quelques balades dans le parc.
Je n'en dis pas plus; la sonnerie retentit.
Les cours allaient commencer.
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La jeune professeur de sport aurait bien voulu demander plus de détail à Yumena, puisque ça collégue a quasiment parlé pour les deux. Mais l'élève fut sauver par le gong avec la sonnerie du début des cours. Un flot d'élève entra pile à ce moment, la plupart des élèves (essentiellement des garçons) n'était intéressé dans le cours que par la plastique de l'institutrice. Asuka le savait fort bien et en jouai même pour créer des vocations dans la matière.
Asuka salua tous les élèves, demanda à toute la classe si le weekend c'est bien passé, la réponse fut généralement positive. Ayame regarda rapidement sa classe, il y avait un large panel de diversité dans son groupe. Certains étaient sveltes ou musclés, d'autres enveloppés, certaines filles étaient manucuré ou plutôt naturelle. Quelques uns et unes était assez attirants pour qu'elle est envie de faire un "sport" bien plus plaisant. Mais elle se recentra sur le cours pour éviter de se faire remarquer.
La jeune femme lança ensuite un petit trot autour de la salle cinq fois, histoire de réveiller les muscles à défaut d'éveiller les élèves. Après sa petite course matinale ce n’était vraiment rien, mais certains dans la classe commençaient déjà à s’essouffler. La prof allait avoir vraiment du mal pour faire quelques choses de ses personnes, en tout cas cela risquait d’être très long avant d’y voir une quelconque amélioration. Le cours continua tout simplement avec des étirements, autant éviter que ceux qui n’apprécient pas le sport se font mal, ça ne va pas les aider à l’apprécier plus. Pour sa part, Asuka s’amusait follement à faire ses étirements, car elle montrait ainsi ses courbes les plus avantageuse. Elle gloussa pour elle même au souvenir d’un garçon pas très adroit, qui en voulant mieux regarder ses forme pendant l’assouplissement, perdit l’équilibre et tomba la tête la première sans se faire de mal. La jeune hermaphrodite en profitait de même pour se rincer l’œil, autant chez les garçons que chez les filles d’ailleurs. Sa particularité physique lui permettait de prendre du plaisir chez tout le monde. D’ailleurs, Yumena avait un physique particulièrement plaisant, sa poitrine entre autre était très agréable à regarder et sûrement plus à toucher. En plus, la jeune prof avait cru voir que Yumena était aussi attiré par sa poitrine imposante pendant la discussion avant les cours. Peut être qu’il y a une touche de possible pour Ayame, qui serait bien cruelle si elle ne tentait pas alors.
De toute manière, il faudrait attendre la fin du cour qui durait toute la matinée. Celui se passa rapidement au final, la plupart se sont quand même amusé et il n’y avait pas à regretté de blessé pendant ces heures. Pourtant au handball une foulure de doigt est très vite arrivé si on s’y prends mal pour essayer de rattraper le ballon. La fin du cours sonna, la plupart des élève repartirent rapidement pour prendre une courte douche, ainsi ils pouvaient rentrer chez eux pour manger ou à la cantine. Elle remarqua encore une fois que la poitrine de la jeune fille secouait un peu trop pour que ce soit agréable, surement encore des brassières pas très adapté à sa généreuse poitrine. Pour Asuka c’était différent, ses seins étaient très ferme, ce qui faisait croire à certain qu’elle était siliconné alors que ce n’est que du naturel. Pour éviter qu’elle en soit gêné, la jeuen prof mettait toujours ces hauts sur mesure qui enserraient parfaitement sa gorge.
C’est à ce moment là qu’Asuka prenait tranquillement une douche, non pour éviter les élèves, même si beaucoup gens venaient à voir son "sexe" en même temps, il risquait d’y avoir un phénomène de rejet. C’est plutôt son coté prédatrice qui apparaissaient à ce moment là. Soit elle prenait une douche coté filles, dans ce cas elle attendait souvent le dernier moment pour se révéler, vu qu’elle prenait la température avant. Du côté garçon c’était souvent moins compliqué, la plupart se concentraient sur ses seins, puis dans l’excitation du moment, soit ils ne prenaient en compte que son coté féminin, soit ils se laissaient tenter à l’interdit.
Asuka avait envie de tenter sa chance chez les filles, pour voir si Yumena prenait un peu plus son temps pour se laver. Ce qui fut le cas, Asuka avait ceinturé autours de sa taille pour dissimuler son intimité et entra dans les douches communes aux filles.
Tiens ! Tu es encore sous la douche Yumena ?
Bien que ses paroles semblaient tout à fait innocent, elle jeta rapidement un regard appréciateur. Elle devait en faire baver bien des garçon, même si sa timidité ne lui permettait pas d'être à son potentiel maximum.
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La sonnerie amena avec elle une soudaine troupe de lycéens, qui arrivait lentement au gymnase, et en boucan, puisque tous discutaient sans doute de leur week-end. Notre professeur savait attirer l'attention sur elle, puisqu'elle sut capter les yeux et les mots de tout le monde, en demandant simplement comment s'était passé leur week-end à tous, sujet que justement tous avaient sur les lèvres. Maintenant que tout le monde était retourné vers elle et qu'elle avait toute l'attention dont elle avait besoin pour commencer les cours, elle débuta l'heure avec de classiques échauffements... un petit trot banal, qui heureusement pour ma poitrine ne dura pas longtemps, pour laisser place aux étirements. Ah, les étirements. Je ne pus m'empêcher d'afficher un large sourire en voyant que a plupart de la classe, en majorité des garçons, s'évertuaient à se tordre dans tous les sens possibles pour avoir la meilleur vue qu'il soit des courbes de notre cher professeur de sport. Car oui, lorsque votre professeur est de dos, jambes écartées, et se penche en avant pour que ses mains s'aplatissent au sol, tête à l'envers et ainsi poitrine tombante, avec au premier plan un merveilleux fessier bien musclé, difficile pour nos camarades masculins de se concentrer... Parfois c'était incontrôlable, l'un d'entre eux tombait à force de déconcentration et s'affalait au sol, tirant un fou-rire à la classe entière. Aujourd'hui, pas de matage raté, uniquement quelques déséquilibres rattrapés de justesse. Les étirements étaient un bon moment à passer pour moi; ma souplesse, déjà naturelle, était accentuée par quelques cours de yoga que j'avais pratiqué il y a des ça quelques temps. D'ailleurs, une reprise ne me ferait pas mal. Ces étirements me rappelaient un peu mes anciennes séances de yoga, qui me détendaient bien agréablement. Inspirer, expirer, tout en effectuant de mouvements lents avec souplesse; on avait l'impression de prendre contrôle de son corps et de son esprit, détendu. Et cela ne faisait jamais de mal avant une bonne partie de handball, qui se déroula dans la bonne humeur, comme à chaque cours de sport concernant des jeux de ballon.
Une fois le cours terminé, regardais les élèves se ruer vers le bâtiment où se trouvait les douches et les vestiaires. Je pris le soin de récupérer mon sac et de trottiner jusqu'au bâtiment. Peut-être avais-je une chance de... eh non. Une fois rentrée dans la salle des douches des filles, après avoir croisé le regard rieur de quelques garçons qui allaient rejoindre leur salle de douche mais ne pouvaient s'empêcher de traîner des pieds lorsqu'ils passaient devant la porte de celle des filles dans l'espoir d'y apercevoir un bout de sein ou de fesse, je pus me rendre compte que toutes les places étaient prises. Voilà pourquoi certaines personnes s'y ruaient, parce qu'il n'y avait pas toujours assez de douches pour tout le monde. Je soupirais. Tant pis, je n'aimais pas me presser, j'allais attendre qu'elles s'en aillent. Certaines se douchaient ensemble pour ne pas avoir à traîner. Je n'étais assez proche d'aucune de ces filles pour me le permettre, et même; cela était assez gênant.. mon premier souvenir d'une douche commune était bien trop fort pour que je me permette d'en refaire une sans avoir d'arrières pensées. Certaines d'entre elles, pudiques, préféraient porter un maillot de bain pour se doucher, ou user d'une cabine fermées, mais il y en avait que trois ou quatre. Etant assez timide, il m'arrivait d'user de cette technique du maillot de bain, mais aujourd'hui, mon sac avait été vite fait et je n'avais pas pris mon bikini. Tant pis, j'attendrais que les douches se vident. De toute façon, les filles avaient tellement faim après le cours de sport qu'elles se dépêchaient pour rejoindre le réfectoire.
J'attendis que les filles sortent, une à une, des douches. Je commençais à me dévêtir lorsque la dernière sortit des vestiaires; je soupirai. Enfin seule. Je pus me mettre entièrement nue, la salle des douches déjà chaude de vapeurs des précédentes douches. Je pouvais y faire ce que j'y voulais; personne ne pouvait me déranger. Je souris, appréciant cette sensation de tranquillité. Je me dirigeai vers le mur où les pommeaux de douche s'alignaient, et pressais sur le bouton qui en alluma une. Un frisson parcourut mon corps lorsque je sentis les premières goutes d'eau perler le long de mon dos. Brrr. L'eau était un peu tiède, en tout cas pas assez chaude à mon goût. Être seule dans la salle des douches avait son prix; en attendant que tout le monde sois parti, on se faisait pomper toute l'eau chaude et on finissait à l'eau froide. Tant pis, une douche froide, ça revigore. Je fermais les yeux sous le jet d'eau, tête levée vers le plafond, face au mur, passant mes mains dans mes longs cheveux détachés qui se collaient à mon dos étant trempés.
Une voix résonna dans mon dos.
- Tiens ! Tu es encore sous la douche Yumena ?
Je ne me retournais as tout de suite. Je sortis d'abord ma tête de l'eau, et m'essuyais les yeux d'un rapide coup de main, et ne retournais pas mon corps entier. Je me contentai de tourner la tête et légèrement le buste sur le côté, juste histoire de jeter un oeil derrière moi. Oh, c'était mon professeur, qui venait de faire irruption dans la salle, serviette roulée autour de ses hanches. Je lui adressai un sourire timide avant de me retourner, ne voulant pas insister du regard sur son corps semi-nu, poitrine découverte. C'est donc de dos que je lui répondis, tout en shampouinant ma longue chevelure lisse et sombre, penché légèrement pour ne pas que ma tête soit sous l'eau.
- Oh, je préfère être tranquille pour me doucher, prendre mon temps, ça me revigore.
Je repassais ma tête sous le jet d'eau, yeux fermés, pour laver mes longs et lisses cheveux couverts de mousse.
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La jeune professeure de sport souriait devant la réaction de son élève, la jeune adolescente n'osait pas se retourner entièrement. Elle était vraiment timide en osant à peine tourner la tête pour savoir qui c'était. Ce qui est dommage pour la jeune adulte, car Asuka ne pouvait voir que le dos de son élève. Elle appréciait ce qu'elle voyait, un corps bien entrainé et qui montrait bien que Yumena ne se laissait pas aller comme certains élèves. Asuka en profitait même pour regarder les beau fessier dont l'eau qui dégoulinait les mettaient en valeur. En plus une belle chevelure qui lui tombait entre les épaules, la jeune hermaphrodite en était quelque peu jalouse en effet.
Moi aussi j'aime la tranquilité, c'est pour ça que je viens que maintenant. Mais ne t'inquiète pas je pense qu'on va pas se gêner.
Asuka s'éloignait un peu pour prendre une douche de libre. La jeune futanari se posait la question quand à révéler ses formes dans toute leur nudité. Après une courte réflexion, autant laisser la jeune fille découvrir si elle avait la curiosité de regarder, sans pour autant s’exhiber. La jeune professeure de sport tournait donc le dos à son élève pour enlever sa serviette. Ainsi, à moins de regarder dans la direction et de faire très attention, Yumena n’allait pas remarquer immédiatement. L’adulte ouvrait ensuite les robinets pour mettre une eau chaude, la vapeur faisant ainsi un écran léger à son corps.
Asuka soupirait d’aise quand l’eau commençait à couler sur sa peau, enlevant en partie les toxines qu’elle c’était crée pendant son cours. Elle se penchait la tête en arrière pour mieux apprécier encore la chaleur qui tombait sur son visage. Ayame en profitait dans le même temps pour se masser les muscles encore endoloris malgré les étirements en fin de cours.
Aaaah ça fait vraiment du bien…
Puis, se disait qu’il était temps de passer au savon, la réserve d’eau chaude n’était pas sans fin. Asuka farfouillait donc dans sa trousse de toilette, pour remarquer qu’elle n’avait ni gel douche ni champoing. C’était la première fois que cela lui arrivait. La jeune prof regardait sur le support au mur s’il n’y avait pas au moins un de ces savons que fournissait l’établissement. Encore une fois, elle ne trouvait rien, il ne lui restait qu’une solution. Elle sortit là tête sous le jet pour appeler Yumena.
J’ai oublié mon gel douche et le shampoing, est ce que tu auras la gentillesse de me prêter les tiens ? Tu me ferais vraiment plaisir.
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Je massais lentement mon crâne chevelu sous le jet d'eau tiède, chassant les dernières onces de shampoing que j'avais soigneusement fait mousser dans mes cheveux. J'en prenais grand soin, de cette longue chevelure sombre. Je trouvais que la beauté d'une chevelure était un facteur important dans le charme d'une personne, particulièrement chez les femmes, aussi je prenais grand soin de garder les miens dans un parfait état. Bien plus que les cheveux, les yeux étaient la première chose que je retenais chez les personnes. D'ailleurs, Ayame-sensei était une de ces personnes dont ce n'était pas un petit détail qui faisait tout le charme, mais toute une accumulation de caractéristiques physiques qui faisaient d'elle quelqu'un d'unique. Sans doute le savait-elle, puisqu'elle en jouait énormément lors de ses cours, comme ç'avait encore été le cas aujourd'hui. Seulement, en jouait-elle également lorsque celle-ci prenait la douche ?
Elle déroula la serviette de ses hanches généreuses. Je risquais un regard discret vers la jeune femme alors qu'elle passait la tête sous l'eau, profitant alors qu'elle ne puisse remarquer que je l'observais. C'était une femme au physique remarquable. Premièrement de part sa musculature marquée sans que ce soit excessif, musculature se dessinant sous des formes métissées dont parfois je me demandais d'où pouvaient-elles bien venir. Une peau mate, dont ressortait de façon impressionnante un regard aux tons d'émeraude qui ne laissait que très peu de personnes indifférentes, quelque soit le sentiment que l'on pouvait ressentir face à de tels iris. Ses cheveux était d'un blond qui contrastait bien trop avec avec le reste, mais dont l'assemblage donnait étrangement un mélange, un accord exotique, qui était d'un charme indéniable. Malgré qu'ils soient courts, le professeur ne perdait en rien sa féminité, qui de toute façon ne pouvait qu'être révélée par ses courbes plus que généreuses, que ce soit à la chute de ses reins que dans le plongeant de sa gorge.
Et, pour accentuer la sensualité de la scène qui se déroulait devant mes yeux, elle était sous l'eau ruisselante de la douche, et bien qu'elle fusse de dos, chaque goutte se glissant le long de ses formes semblait rendre ce corps bien plus parfait qu'il ne l'était. Comme si elle avait deviné que je l'admirais, elle se massa légèrement, s'étirant. Chaque muscle se dessinait au fil de ses gestes. Oui, elle était belle.
Je ne pus pourtant pas m'attarder trop longtemps sur la beauté de son corps, car je détournais rapidement le visage dès que son visage émergea du jet d'eau. Songeant au fait qu'elle aurait très bien pu me surprendre, je sentis mes joues devenir chaude, sans doute devait-elles être rouges.
- J’ai oublié mon gel douche et le shampoing, est ce que tu auras la gentillesse de me prêter les tiens ? Tu me ferais vraiment plaisir.
Arf. Elle ne facilitait pas vraiment les choses, à vrai dire. Ma timidité me poussait à ne pas trop la dénuder du regard, enfin, dénuder... nue, elle l'était déjà. Disons, à ne pas trop me rincer l'oeil, si je voulais encore jouer sur les mots et la situation.
- Bien sûr, pas de problème...
D'un geste maladroit, je saisissais shampoing et gel douche, dans leurs étuis de plastique de petite taille. Ma mère prenait le soin d'acheter ceux-ci en petits formats, pour ne pas prendre trop de place dans mon sac, soucieuse que je garde celle allure que j'avais alors que je me tenais toujours droite, portant la tête haute.
Je sortis du jet d'eau chaude, et m'approchais d'Ayame-sensei, lui tendant ce qu'elle m'avait demandé, regardant ailleurs pour ne pas qu'elle aie l'impression que je l'observais.
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Asuka ayame souriait presque avec ses yeux, s’empêchant le plus possible de plisser ses zygomatiques devant la timidité de la jeune fille, qui ne savait pas où se mettre. La professeure de sport pouvait le voir facilement avec Yumena qui essayait tellement de paraitre indifférente qu’elle montrait le contraire. Elle aurait put se contenter de la regarder dans les yeux si elle n’avait rien à se reprocher.
D’un côté, cela arrangeait l’adulte pour l’instant, malgré qu’elle mettait en avant sa poitrine en se penchant et que le bas du corps était en parti dissimulé par l’eau, Yumena aurait pu apercevoir quelque chose de peu courant chez un corps bien féminin. La prof en profitait quand même pour taquiner gentiment son élève.
Je suis si laide que tu n’oses pas me regarder ?
L’adulte prit les deux flacons pour se mettre dos à l’élève, comme si elle boudait du fait de cette réaction qu’elle semblait prendre comme particulièrement vexant. Elle commençait à se savonner, le dos légèrement tourné de profil de temps en temps, histoire que Yumena puisse voir la poitrine de sa prof en train d’être malaxer. Puis Asuka se remit de dos et interpellait son élève.
Tu pourrais quand même m’aider à nouveau en me savonnant le dos ? Je ne dois pas être trop moche quand même de ce coté ?
Si Yumena ne comprenait pas l’invitation, alors Asuka serait bien en peine de trouver une idée pour que la jeune fille puisse se permettre d’aller au-delà de sa timidité. La jeune professeure n’aimait pas vraiment faire dans du rentre dedans, mais au pire elle le ferait, histoire de décoincer cette jolie adolescente et surtout la caresser. Cela faisait quelques temps que l’adulte regardait avec envie cette fille, il serait malheureux que rien ne se passe parce que la jeune fille était bien trop timide pour faire le premier petit pas.
En contre partie je t’aiderai pour tes cheveux, ça ne doit vraiment pas être simple de s’occuper des si beaux et si long cheveux toute seule.