Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Mori Sakuya le jeudi 20 décembre 2012, 23:36:38
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« Le Sôdaina », c'est LE bar tendance du moment. Enfin, c'était ce que Sakuya avait entendu entre deux lycéens après les cours. Récemment installé, il ressemblait à ces bars « importés » par les Européens, surtout Français, pour faire fortune. Évidemment que le charme Européen a opéré sur les consommateurs nippons... En a peine deux semaines, ce bar avait fait un chiffre d'affaires plutôt impressionnant ! Ça, ça devait être grâce à la touche « occidentale » : la déco, la musique, les cocktails... De son parcours, Sakuya savait qu'il y avait anguille sous roche. La Kumo pouvait parfaitement se tromper, hein, mais généralement : bar à succès = bar à vampires. Puis peut-être qu'elle tomberait sur quelques conversations intéressantes, qui sait.
Elle n'avait rien à perdre d'y aller.
Les préparatifs furent... difficiles. Une Yokai Zhong Lung, répondant au charmant nom de Sing Chen, vint aider Sakuya à se préparer. Malgré ses refus et ses plaintes, la Kumo fut maquillée, coiffée et habillée spécialement pour cet événement.
« Sing, tu me fais mal, làààààà ! »
« Écoute, Sakuya, laisse-toi faire ! »
« Mes cheveuuuuuuuuux ! »
Après quelques longs moments de torture, Sing Chen tourna le miroir vers sa comparse, visiblement fière d'elle :
« Tadaaaaaaa ! »
« C'est, euh... Conceptuel ? »
« Tu es adorable, mon chou ! »
Sakuya se contempla dans le miroir, habillée d'une légère robe noire ainsi que d'une paire de talon. (http://img15.hostingpics.net/pics/668700Lg0021561855.jpg) Ses cheveux bruns ondulaient jusqu'à ses reins et sa frange était moins bordélique que d'habitude. Sing avait ajoutée une toute petite pointe de maquillage : un peu d'eye liner, de mascara et de rouge à lèvre très léger. C'était la première fois qu'elle était habillée aussi léger en tant qu'humaine.
« Ça va passer parmi les humains, tu penses...? »
« Mais oui, ma tarentule ! »
« Je suis pas une tar- »
« Tu vas attirer tous les regards ! »
« C'est pas le bu- »
« Je dois filer maintenant, je passe le bonjour à Yuong de ta part ! »
La porte de sa chambre claqua aussitôt, laissant Sakuya livrée à elle-même face à tant de féminité. Là, vraiment, elle ne savait pas quoi faire ni comment réagir. Qu'à cela ne tienne, elle allait embrayer le chemin jusqu'à ce bar. C'était la seule chose à faire. D'ailleurs, elle ne comprenait pas ce principe « d'intégration » dont Sing lui avait parlé ; si elle arrivait à se faire des connaissances ici, peut-être qu'à un moment ou un autre elle finirait par remonter jusqu'à la source de tous les soucis qui ont lieu en ville. Le principe de socialisation lui était légèrement inconnu.
Rapidement elle arriva sur les lieux. La Kumo était assez... intimidée ; beaucoup de bruits, beaucoup de gens, beaucoup d'hormones... En se frayant un chemin parmi la foule, beaucoup de regards se posèrent sur elle, et la Yokai se contenta de baisser la tête pour se trouver un coin où s'asseoir. Finalement, son chemin l'amena au comptoir et elle prit place sur l'un des sièges en face de celui-ci. L'ambiance sombre et tamisée laissait penser que ce bar était un minimum bien fréquenté sans entrer dans le « huppé ». Les lieux étaient bondés ; grâce à son odorat sur développé, Sakuya put sentir qu'une odeur salée d'hormones et de transpiration s’émanait du carré servant de piste de danse. La décoration était peut-être un poil trop moderne pour elle... Elle était visiblement mal à l'aise ici, il n'y a aucun doute, cela se voyait sur son visage, dans sa posture.
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Habituellement, trainer dans les bars branchés n’était pas le truc de Gabriel, un bar à putes à la limite, ou alors un bouiboui bien miteux, mais sinon, il évitait, on ne mélange pas vie professionnelle et vie privée…. Non en fait il mélangeait souvent les deux, mais bref ! Il n’aimait pas pour autant ce genre d’endroit, trop de bruit, trop de mauvaise musique, trop de cons aussi, mais ça, c’était comme partout… d’ailleurs, son vieux avait un proverbe sympa là-dessus… il disait toujours « chaque année, y a un lot de con qui débarque, mais cette année, ceux de l’année prochaine sont déjà là… mais t’inquiète pas gamin, t’es le pire d’entre eux… apporte moi la clé à molette tout de suite ! » Il ne l’utilisait pas pour bricoler ! Il n’en avait plus de marque, mais il le détestait toujours, post mortem ou pas !
Enfin, revenons à nos moutons ! Il n’allait pas souvent dans ce genre d’endroit, mais il allait faire une exception, il voulait un peu d’alcool, non, une bonne rasade, et mieux que ça, un bon morceau de chair fraiche assez éméché pour pas lui faire chier avec des sentiments dès qu’il aurait fini de prendre son pied en intégralité ! C’était le bon côté de la beuverie en fait, il suffisait de faire boire une jeune femme juste assez… et au pire, si elle avait bien bu, forcer le passage de ses cuisses ne serait pas un problème…
Il regarda l’heure, il n’était pas tard ! Loin de là… bon et bien… il s’assit au bar et lança un sonore :
« Une bière pour moi patron ! »
Oui, il avait commandé une bonne bière et on ne tarda pas à le servir, il avait déjà bien fait chier il y avait de cela une paire de jours avec une question d’enquête, et le patron se doutait bien que s’il y avait enquête, il aurait des problèmes de réglementation, notamment quand on voyait l’âge des personnes qui buvaient de l’alcool… Sous la pinte était glissé un joli petit billet comme preuve de silence. Gabriel opina du chef et laissa le trou du cul reprendre son travail en bataillant pour atteindre le bar et passer derrière, la populace des lieux augmentaient rapidement !
Il regardait à droite, à gauche, savoir quelle petite dinde emballer, matant les culs qui passaient, mais beaucoup étaient trop jeunes, pas intéressants…. Il finit néanmoins par voir quelqu’un qui pourrait lui convenir… oui… pas mal du tout ! Il sourit et se déplaça vers elle, faisant un crochet par le bar pour prendre un verre de bière de l’ambrée, prit son ton le plus charmeur et l’accosta, rivant de suite son regard pétillant dans celui de la jeune femme en noir.
« Je me suis permis de vous prendre un verre… j’espère que je n’ai pas mal fait… »
Y en a une qu’il comptait bien faire passer sous le bureau… enfin, métaphoriquement car il n’avait pas de bureau à disposition… enfin bon… il comptait bien la convaincre…. Quitte à forcer un peu sur la fin ! Il n’était pas venu pour parler… enfin, ce n’était pas la finalité ! Il fallait juste faire chauffer la casserole avant de faire un festin...
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Là, la jeune femme était perdue dans ses pensées. Que faire ? Qui voir ? Où aller ? Et si je m'étais trompée d'endroit ? Elle fit brièvement le tour de la salle du regard : a priori, pas de suceurs de sang. Ainsi elle avait dû se méprendre, mais soit, peut-être qu'elle trouverait quelques informations à grappiller çà et là ! Oui, Sakuya était vraiment perdue dans ses pensées : « Et puis, cette musique, elle est un peu forte, non ? Mais comment font ces vils êtres humaines pour supporter une telle cacophonie ! Et ceux qui sont agglutinés les uns aux autres, là ! Ils appellent ça danser ? Moi j'appelle ça gesticuler comme si on vous avais mis un serpent dans vos sous-vêtements, tiens ! C'est pas croy- »
Elle fut tirée de ses rêveries par un jeune homme venant lui proposer un verre, manifestement. Il lui avait adressé la parole d'une étrange manière, pour elle ; elle ne saurait trouver le mot correspondant, mais elle l'avait déjà entendu quelques fois, quand des hommes essayaient de « s'approcher d'elle », dirons-nous. La Kumo lui lança un regard d'abord étonné, étonnement qu'elle réussit à cacher derrière un sourire.
« Ah euh... non non, du tout ! »
Son ton était fort peu assuré, mais on va dire que ça lui donnait un petit air... timide ? Ouais, timide, c'est ça. En tout cas, la Yokai se félicitait intérieurement pour sa « magnifique » répartie. Si elle le pouvait, là, elle se lancerait des fleurs. Délicatement elle saisit le verre qu'on lui proposa. Sakuya sonda quelques secondes le liquide ambré avant de rediriger son regard vers... vers qui ?
« Merci beaucoup en tout cas ! Au fait, moi c'est Sakuya, et c'est quoi ton nom ? »
… Waouh ! Elle s'était souvenue de tous les cours de sa comparse Sing ! Des cours « d’interactions sociales en milieu urbain ». La Kumo était elle-même étonnée de ce qu'elle venait de dire, mais là encore elle cachait ses véritables pensées derrière une légère timidité qu'elle allait bien vite laisser tomber. Qui plus est, elle était même passée au tutoiement ! De toute façon, elle ne vouvoiera jamais un humain, jamais.
Enfin, Sakuya porta le verre à ses lèvres légèrement maquillées ; elle s'arrêta de suite à la première gorgée. De l'alcool. Et merde. La jeune femme sonda le goût dans sa bouche quelques instants avant de reprendre une autre lampée de la boisson. « Par Rati, c'est franchement pas mauvais ! ». D'autres Yokai aiment l'alcool et le consomment comme des humains, à des fins inhibitrices. En revanche, les Kumos ne tiennent pas l'alcool car leur corps produit un poison qui réagit très mal avec ce genre de boisson. Quand je dis très mal, je n'exagère pas : après un verre, Sakuya sera cuitée. Au moins, la cuite ne lui revient pas cher, d'autant plus que ça n'est pas elle qui paye. Enfin, pour le moment, son début d'état d'ébriété ne se voyait pas. En revanche, l'alcool attisait son désir de jouer, ainsi son visage afficha une expression qui se voulait légèrement aguicheuse. Instinctivement, son corps se mit à produire des phéromones en légère quantité. Est-ce que ça allait avoir son effet ?
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Oh ! Elle était timide ? Incroyable ! ça la rendait plus attirante encore ! Et le charme de la timidité était particulièrement efficace ! Oui, il avait tendance à aimer les timides, c’était souvent celles qui avaient moins connues le lion, mais une fois bien débridées, elles étaient étonnamment dociles et avaient soif d’apprendre…
Le passage au tutoiement tranchait avec le reste, mais il n’était pas étonné… enfin si, mais il se disait que c’était la déstabilisation qui voulait ça… oui, ce devait être cela ! Parce que sinon, cela voulait dire qu’elle jouait bien mal la comédie, et il n’aimait pas cette idée… il préférait penser don c à la première solution !
Elle sembla étonnée du gout, mais il trouvait ça particulièrement amusant et en même temps attirant, il trouvait quelle avait un truc qui lui donnait tout simplement envie d’elle, et ce, quoiqu’on en dise ! Il ne savait pas pourquoi, mais elle l’attirait… bon, il était déjà en recherche pour se « vider », donc au fond, c’était juste une manière d’exacerber son envie, mais pour cela, il fallait qu’elle boive plus d’une gorgée, quelques verres, quatre ou cinq au moins !
« Je m’appelle Gabriel, Sakuya …. Très joli prénom… »
De toute manière, c’était un prénom qu’il aurait vite oublié une fois qu’il l’aurait tronché… enfin bon, il trinqua et vida son verre cul sec, l’invitant d’un très léger mouvement de tête.
« Vous savez, cette bière et vraiment pas mauvaise, même si elle n’a rien d’exceptionnelle, alors profitez ! Comme je dis, le premier verre pour la soif, le deuxième pour savourer… autrement dit, le premier, cul sec, et le deuxième, on savoure, on garde longuement la gorgée en bouche et on observe l’arôme, le gout la quantité de gaz ! D’ailleurs, c’est l’heure pour savourer… »
Il fit signe au barman en montrant son verre vide et il lui en apporta un deuxième, reprenant le vide, lui laissant le plein… Il se serait bien moqué de sa servilité, mais il hésitait… ça pourrait lui foutre en l’air son hypothétique plan cul ! Oh et puis merde, il allait la bourrer au sens propre ET au figuré, enfin, c’était ce qu’il avait l’intention de faire…
« Je trouve le personnel particulièrement serviable, ne trouves-tu pas, Sakuya ? »
Il lui sourit, si elle le tutoyait, il n’vait pas de raison de ne pas faire de même !
« Tu es particulièrement ravissante, Sakuya… »
Il appuyait son prénom, comme pour y mettre plus de charme, plus de séduction…
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À nouveau son regard rougeâtre se dirigea vers le contenu du verre. Le... le boire cul sec ?! Ça, cul sec ?! C'était quelque chose d'assez problématique pour elle... Enfin, qu'à cela ne tienne ! Sing lui avait « permis » de s'amuser ce soir, et n'était-ce donc pas dans l'intérêt de son sentaï, après tout ? Sakuya porta donc sa bière jusqu'à ses lèvres dans le but de la finir d'une traite. Ce fut plus difficile que prévu mais elle réussit à la finir. C'est avec soulagement qu'elle constata sa réussite. La Kumo porta son index et son majeur à sa bouche pour enlever les dernières gouttes de bière perlant sur les commissures de ses lèvres.
Là, elle ne se sentait déjà plus en pleine possession de ses moyens. Son hémolymphe n'allait pas tarder à avoir un goût de liqueur si elle continuait dans ce sens-là. La Yokai sentait que son poison commençait à se diluer dans l'alcool ; ce n'étaient donc pas avec ses crocs qu'elle ferait grand mal aujourd'hui. Les araignées vivant dans son corps ne semblaient pas apprécier le traitement non plus. Le dit Gabriel lui parlait, mais ses paroles semblaient assez lointaines bien que compréhensibles. Son système immunitaire semblait tout faire pour diluer l'alcool au maximum. Un peu perdue, Sakuya fixait le jeune homme droit dans les yeux.
« C-c'est vrai qu'il est plutôt docile... pour un hu- p-pour un barman, je veux dire ! »
La Yokai n'avait absolument aucune idée de ce qu'elle était en train de dire ou de faire. De plus, converser avec un humain ne lui arrivait pas souvent, c'était de la totale improvisation pour elle. Elle porta une main sur sa tempe, la massant légèrement. C'est bon, ses vertiges liés à l'alcool s'était estompés même si elle était toujours en état d'ébriété, manifestement. La Kumo usa de cette même main pour s'éventer un peu. Par Rati, qu'est-ce que l'atmosphère s'était réchauffée !
Yuong avait toujours dit à Sakuya de bien prendre les compliment et de les accepter. Si bien qu'avec son tact légendaire elle répondit :
« Hum, je... M-merci, toi aussi ! »
Avec son plus grand sourire, le tout d'un naturel assez incroyable, surtout venant de Sakuya. Elle n'avait vraiment aucune idée de ce qu'elle était en train de faire.
« Enfin, euh... non, c'est pas ce que je veux dire... roh... puis zut. »
Ajouta-t-elle en continuant de s'éventer de la main. Elle se contenta de baisser la tête pour que quelques mèches brunes viennent cacher son visage. Ah, la magie de l'alcool...
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Elle but cul sec comme il lui avait conseillé, non sans une petite hésitation. Brave fifille ! Il la trouvait de plus en plus adorable ! Et surtout de plus en plus à portée pour tirer un bon coup ! Ouais, elle semblait, enfin, il avait l’impression qu’elle était déjà un peu éméchée ! Qu’est-ce qui lui faisait dire ça ? Il ne savait pas trop, peut être était-ce dû à un certain éclat dans son œil, peut être était-ce un peu sa manière de se tenir droite à sa manière… ou peut être était-ce le balbutiement de sa voix…
Oui, c’était sans doute cette raison en fait, bien plus que le reste, même si ses propos étaient encore relativement cohérents… elle aussi trouvait le barman docile ! Et elle allait voir, il avait bien envie de s’amuser avec cette autorité… comment ça de l’abus de pouvoir ? Mais parfaitement ! Avait-on quelque chose à redire là-dessus en face, devant sa plaque de flic ? Non ? Alors tout allait bien !
Elle continua d’ailleurs en le complimentant à son tour, toujours de cette manière quelque peu balbutiante, comme si elle n’était même plus maitresse de sa voix… amusant, très amusant ! Il lui rendit son regard, plongeant l’azure de ses yeux droit dans le vermillon des siens.
Elle semblait se perdre dans ses propres propos ! Hop, un peu de lucidité qui prenait la clé des champs ! Follement divertissant, bientôt elle ne serait plus qu’une putain juste bon à être troussée sur le bar tellement elle ne saurait plus ce qui se passerait autour d’elle à cause de l’alcool… mais merde, elle n’avait bu qu’une demie-pinte de bière ! C’était complètement hallucinant !
Il eut un léger sourire en se disant que cela faisait une baise pas chère ! Puis il lui fit un clin d’œil d’un air complice alors qu’il lançait à la jeune femme :
« Regarde un peu sa docilité ! »
Il siffla pour commander une nouvelle bière… avec une moue des plus explicites sur le fait qu’il était écœuré de son propre comportement, le barman apporta à la jeune femme un autre verre.
«Maintenant on savoure ! »
Il lui tendit le verre que le barman lui avait donné. Non, il ne profitait pas du tout de la situation, il se contentait de saisir une opportunité et ceux qui diraient que cela revenait au même et bien… ils avaient raison Mais bon, mieux valait voir l’opportunité que l’abus…
« Allez, hop, une gorgée et on s’en délecte ! »
Allez, bois naïve crevette, vas y, bois, bois, et tu comprendras pourquoi il t’appelait crevette en pensée… uen crevette, par principe, on lui bouffe le cul et on oublie le reste…
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Quand Gabriel lui tendit une nouvelle bière, Sakuya la regarda avec de grands yeux. « ...Encore ?! Je... est-ce que je vais tenir ?! » Non, autant être honnête, tu ne tiendras pas. Après ce verre, c'était mort ; jamais elle n'arriverait à se contrôler à ce stade. Se rappellerait-elle de ce qui va lui arriver ? En partie, et seulement de manière très floue. De toute façon, la Kumo ne pensait pas à ça en ce moment, si bien qu'elle porta à nouveau le verre à ses lèvres tout en fixant le jeune homme dans les yeux. Elle lui obéissait, sirotant cet alcool en se délectant de son goût. Ainsi elle pouvait ralentir la cadence afin que son organisme arrive à traiter l'alcool d'une manière ou d'une autre. Après sa première gorgée, la Yokai poussa un long soupir.
« C'est... c'est bon... »
C'est la seule chose qu'elle sut dire en cet instant. Elle baissa les yeux jusqu'à son verre, comme pour en examiner le contenu. Finalement, elle sourit.
« Au moins quelqu'un ici connaît les bonnes choses ! »
Sakuya but à nouveau. Et encore. Et encore... Elle posa son verre, à moitié vide, sur le comptoir. Hop, on fait une petite pause ! De sa main droite elle continuait de s'éventer ; l'alcool l'avait comme qui dirait réchauffée, peut-être un peu trop. Et cette musique de sauvage... c'est comme si l'alcool avait amplifié son effet « prise-de-tête ». La Kumo ne se sentait plus maîtresse de ses faits, gestes et dires, et elle ne pouvait rien faire contre ça ; son système immunitaire faisait ce qu'il pouvait mais il lui faudrait quelques heures (et une bonne sieste) avant de reprendre un état convenable. Son subconscient priait intérieurement par pas que son maître Yuong soit au courant de ça. C'est un dragon, après tout, et les dragons sont connus pour leur caractère un peu grognon.
Tout naturellement, son corps continuait à sécréter des phéromones, toujours en petite quantité ; hors de question que tous les hommes de la pièce se jettent sur elle pour essayer de la tringler. C'était surtout pour la sécurité de ces hommes, quand on sait de quoi la Kumo est capable (quoique, ça n'était pas sûr, compte tenu de tout l'alcool qu'elle avait dans le sang).
« J'aime pas cet endroit. La musique m'agace. »
Fit Sakuya en faisant une moue légèrement déçue. Elle reprit son verre pour reprendre une autre lampée. C'était mal, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Au fait, elle était venue dans ce bar pour quoi, déjà ?
« Et il y a trop de monde. Il fait trop chaud. »
Ajouta-t-elle en s'éventant à nouveau. C'est vrai que la présence de beaucoup de personnes la dérangeait dans un sens : en tant que prédatrice, elle ne voyait que des snacks ambulant. Hélas, les nippons ne sont pas connus pour avoir énormément à manger dessus, bien que la viande soit de qualité. En revanche, elle ne voyait pas Gabriel comme un snack, tout du moins pas dans le ce sens là. Oui, ses pulsions animales remontaient mais pour son cas, ça n'étaient pas ses instincts de prédatrice qui resurgissaient : c'étaient ses véritables pulsions animales et son besoin d'être fécondée. L'alcool l'avait complètement désinhibée. Pour le coup, Sakuya était à la limite de se lever et de prendre sa proie (ou plutôt son prédateur) par la main pour lui dire « Tu viens ? » avec un petit air d'enfant perdu qui lui faisait faire mouche beaucoup trop souvent. Aussi bien elle ne se contenta que de le fixer dans les yeux avec un léger air implorant. En toute honnêteté, elle ne savait pas qu'être facile était mal vue dans la société actuelle, mais soit, après quelques temps à Seikusu elle reprendrait sa vie normale et plus personne n'entendrait parler d'elle.
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Il suffisait de voir à quel point la jeune femme semblait avoir chaud pour comprendre que l’alcool était loin de la laisser indifférente, et il en salivait, il s’en réjouissait ! C’était peut être un peu redondant tout cela mais au moins c’était intégralement vrai ! Il ne servait à rien de mentir tout comme de se mentir, d’autant qu’il avait envie de se la taper sans la moindre hésitation ! Oui, il en avait très envie…
Le jeune homme sourit, elle disait que ça c‘était bon, mais trouverait-elle bon après aussi quand elle serait dans l’incapacité de marcher ou de s’asseoir pendant quelques jours….. oui, jouer les coqs ne faisait pas de mal, ça faisait du bien à l’ego !
Revenons à nos moutons ! Donc, oui, la boisson était bonne, mais bon, il ne lui offrait pas vraiment deux verres pour avoir juste le plaisir de lui faire découvrir cette saveur de la bière, oh non ! Et il ne comptait pas continuer à juste picoler avec elle, il n’y voyait aucun intérêt… une beuverie entre potes, était faite pour picoler, picoler, et encore picoler jusqu’à plus pisser droit dans le meilleur des cas, pas ça !
Il l’écouta parler du fait que la musique était agaçante, non, sans dec’ ? Elle n’aimait pas cette musique ? Lui non plus, cela n’avait aucun intérêt sonore, c’était juste du bruit pour du bruit, sans art, sans intérêt et trop fort qui plus est ! Et ça commençait à être trop peuplé, en effet ! Quant à la chaleur, ah les doux effets de l’alcool… voilà quelque chose d’efficace pour faire monter la température…
« Oui, c’est vrai, ça devient pénible… »
Il n’avait pas besoin de mentir pour dire ça…
« Et bien ce que je propose c’est qu’on aille prendre l’air, qu’en penses-tu ? »
Il sourit et finit son verre non sans un toast muet à son occupation de la soirée, à son bouche trou en somme ! Le jeune homme, par ce geste c’était encore une fois une invitation à finir son verre avant de sortir. Il déposa un billet sur le comptoir et en avisa d’un sifflement le barman… ah il adorait son boulot !
Il se leva et quand elle eut terminé son verre il la saisit par la taille pour l’entrainer vers la sortir et vers l’air frais de cette belle soirée…
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Tout de suite la Kumo se leva de sa chaise et se laissa volontiers faire par le jeune homme. Elle fut prise d'un rire nerveux, on peut mettre ça sur le compte de l'alcool. Son corps fut parcouru d'un frisson quand elle sentit le contact de sa peau sur son corps : malgré l'état dans lequel elle était, elle failli se retourner pour se jeter sur lui à des fins... nutritives. Il faut aussi mettre ça sur le compte de la foule, dense et oppressante : se frayer un chemin jusqu'à la sortie n'était pas tâche aisée. Le bar était bien plus bondé que quand elle était arrivée, chose qu'elle pensait impossible. Toute cette foule la fascinait et l'effrayait en même temps : imaginez-vous dans une pièce remplie de steaks saignants et frais se dandinant devant vous ! You see ?
Jusqu'à la sortie du bar, Sakuya faisait en sorte d'onduler assez les hanches pour ne pas perdre sa proie : les humains aiment bien ce genre de chose, c'est quelque chose que le temps lui a appris. Une fois dehors, la Yokai pris une grande inspiration d'air frais, pollué, mais frais. Quelques fumeurs étaient là, à la sortie du bar, observant les entrées et les sorties des clients avec cet air propre à ceux qui cherchent les ragots. Ce n'était pas tant leur présence qui gênait la jeune femme, mais plutôt l'odeur de la cigarette toute faite : c'est bien trop industriel pour elle. Elle s'éloigna quelque peu de la sortie du bar avant de se retourner vers Gabriel :
« On va oùùùùùùùù ? »
Demanda-t-elle d'une voix naïve frôlant honteusement l'innocence. Un léger sourire animait son visage. Sakuya savait où toute cette histoire allait la mener, mais elle était sans doute trop cuite pour pouvoir se souvenir de ce qui se serait réellement passé... Là, elle n'était pas dans l'état de regretter quelque chose. De toute façon, dans cette histoire, ça ne serait pas elle la plus à même de regretter quoique ce soit. Son sourire s'étira, et la jeune femme ajouta d'une voix un peu moins audible :
« Je ne suis pas difficile... »
Même dans son état d'ébriété, la situation lui plaisait... Et peut-être qu'après coup, ses instincts pervers et malsains reprendront le dessus. Néanmoins la Kumo cachait ces idées infâmes derrière son plus magnifique sourire. Malheureusement l'alcool n'allait pas lui rendre la tâche plus facile...
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Le façon qu’elle avait d’onduler les hanches avait de quoi laisser rêveur surtout quand la main était posée sur la taille de la jeune femme, on sentait son corps bouger, c’était vraiment le paradis, mais là tout de suite, il avait une idée simple : si seulement il pouvait mettre une fessée à la salope qu’il avait dégoté pour quelques instants de plaisir… ouep, c’est con, mais un bon dandinement dues hanches, et voilà ce qu’il pensait… ; assez restrictif je vous l’accorde… mais quand on pouvait faire jouir sa partenaire d’un simple contact on pouvait se permettre d’avoir un esprit plus restreint sur d’autres choses !
Elle l’emmena dehors, l’éloignant des fumeurs… dommage, un peu de nicotine lui aurait fait le plus grand bien… mais il était obligé de s’en priver… enfin… fallait choisir en somme et son choix était déjà fait, tirer un coup ou une latte… il avait vite mis fin à ce dilemme Cornélien…
Elle lui demanda naïvement ou aller… bah il avait d’abord pensé à un motel, mais après, il trouvait que ça faisait cher pour les instants de baise… du coup, il envisageait de la prendre contre un mur dans une ruelle sombre, ça suffirait amplement… ouais, ce n’était qu’un coup sans avenir… il tirerait un coup, prendrait son pied intégralement et la laisserai là, la laissant tomber comme une merde. Comment cela ce n’était pas correct ? Depuis quand il devait faire preuve de force morale ? Il n’était pas un saint et préférait de toutes manières une jolie paire de sein à toute morale… en fait on aurait pu dire que bon nombre de ses partenaires sexuelles avaient comme second prénom morale : il enculait la morale à tout va !
Elle n’était pas difficile ? Il se demandait s’il devait prendre cela bien parce qu’en un sens, il était peut être ce qu’elle appelait le pas difficile, le faute de mieux, et si coller cette étiquette à cette salope ne le dérangeait pas outre mesure… Pour lui, oui, c’était une fille facile… en un sens, une chaudasse qui tentait de le cacher… c’était juste un coup pour combler le vide et se vider…
« Pour être franc je n’ai pas envie d’attendre…. On va dans la première impasse venue, qu’elle soit ou non éclairée… »
Il l’attira contre lui et l’embrassa avec fougue, joignant le geste à la parole pour la pousser d’une main sur le fessier dans une ruelle sombre et déserte… avant de la plaquer contre un mur et l’embrasser à nouveau avant de poser ses mains sur ses épaules et lui offrir l’immense privilège de recevoir ce que l’on qualifiait presque de spécialité chez Gabriel : un courant électrique parfaitement mesuré, fait pour provoquer un foudroyant et immédiat orgasme chez l’autre en temps normal, chez une personne normalement constituée et ce faisant il vint lui lécher le cou, en même temps, se calant contre elle comme pour imprimer un fait simple : tu n’as pas voix au chapitre ici…
Dire qu'il aurait été impatient dans cette histoire n'était pas moins que la vérité....
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C'était gagné pour elle.
La Kumo n'émit aucune résistance et se laissa faire, se laissant guider dans cette ruelle sombre à l'abri des regards. Un autre frisson lui parcouru l'échine : par Rati, qu'est-ce qu'elle pouvait aimer ce genre d'endroits ! Petits, sombres, humides... Ses sens d'araignées appréciaient beaucoup. Elle se sentait plus animale, plus prédatrice. Les apparences sont parfois trompeuses... Sakuya n'était pas effrayée de ce que Gabriel pouvait penser d'elle : c'était le moindre de ses soucis. De toute façon, il ne voulait qu'elle se souvienne de lui que pour une chose, et ce quelque chose, il le découvrirait bien assez tôt. Pour le moment il pouvait s'imaginer beaucoup de chose : était-elle une salope aux tendances nymphomanes ? Une vierge effarouchée cherchant à se faire démonter le caisson pour faire comme toutes ses copines ? Une nana en colère voulant à tout pris se faire surprendre par son mec dans les bras d'un autre à la sortie d'un bar ?
Elle répondait à son embrassade, palliant son manque d'expérience par un instinct très sûr. Même ainsi traitée elle n'énonça aucune plainte, comme si cette brutalité lui plaisait. Au fond d'elle, cela la faisait rire, oui, tout à fait, elle trouvait cela drôle. Soudainement elle sentit quelque chose parcourir son corps ; elle poussa un long soupir languide tout en se crispant sur son partenaire. Sakuya reprit rapidement ses esprits, sans trop comprendre ce qui venait de lui arriver. Elle secoua brièvement la tête avant de se re-concentrer sur ce cher Gabriel, ne voulant pas chercher plus longtemps ce que cela pouvait bien être. Sous le contact de sa langue sur sa peau d'albâtre, elle roulait les épaules en émettant un son se rapprochant du ronronnement. Je dis « se rapprochant » car ce son n'était pas vraiment humain pour celui ayant une oreille attentive. Tandis qu'elle levait la tête, semblant apprécier ces doux traitements, ses propres mains se glissèrent le long de son torse, lentement, appréciant les formes sous ses habits. C'était en effet un beau mâle et certaines de ses collègues auraient apprécié le rencontrer. Ses mains glissèrent le long de son corps fort, sensuellement, jusqu'à ses hanches puis s'enfuirent dans son dos afin de caresser le haut de ses fesses, le tout en « ronronnant ».
De ses mains, la Kumo semblait vouloir garder son « ravisseur » contre elle. Comme une gentille fille docile, elle ne chercha pas à renverser la situation, continuant ses douces caresses même si elle avouait griffonner légèrement sa peau en-dessous ses vêtements. Cependant elle s'aida d'une main pour regagner la bouche de son partenaire, l'embrassant à pleine bouche à son tour. Naturellement, sa langue alla à la recherche de sa semblable alors que ses deux mains se dirigèrent maintenant en direction de la ceinture du flic, commençant à la défaire avec quelques maladresses. « Voyons voir ça... ».
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Il continuait de lui lécher le cou, descendant même sur la gorge pour la mordiller alors qu’il montrait qu’il était le maitre à bord… il ne voyait pas les choses évoluer autrement que dans ce sens ! Il était le maitre à bord, enfin, c’était ce que le jeune homme se plaisait à croire. Il continuait ses attouchements, continuant d’envoyer par intermittence ce fameux courant orgasmique dans le corps de la jeune femme, il allait la forcer à s’effondrer sous la succession d’orgasmes !
Il sentait la jeune femme tenter de le garder contre elle… bon dieu, pourvu qu’elle ne s’enamourache pas ! Ce serait vraiment chiant… il frissonna en sentant les mains de la jeune femme se ballader sur son corps au travers du tissu et même dessous parfois… il sentit même ses ongles le caresser, griffant très légèrement son corps avant qu’elle ne vienne quémander un nouveau baiser…
Le plus étrange était le son qui venait de sa gorge, pon aurait dit un ronronnement, comme celui que font les chats quand ils étaient particulièrement heureux ou bien installés. Cea ne renforçait que davantage l’idée que le jeune homme se faisait de la situation… il comptait bien la posséder entièrement.
Elle glissa ses mains vers sa ceinture, il ne l’en empêcha pas dans un premier temps avant de finalement chasser les mains de la jeune femme de là. Il avait d’autres idées là-dessus… il préféra de loin mener les choses à sa manière. Il avait bien d’autres idées en tête. Il sourit et mordit modérément les lèvres de sa putain gratuite - c’était ainsi qu’il voyait les choses…
« D’abord, je veux que tu retires tes vêtements, déshabille toi… allez ! »
Il glissa la main dans le décolleté de la jeune femme pouraller lui caresser un de ses globes mammaires allêchants puis, dans la foulée, lui envoyer un nouveau courant électrique. Ce devait être le sixième ou le septième qu’il lui faisait subir, juste pour la voir céder complètement au plaisir…
Il voulait la voir réduite à l’état de vulgaire chienne en chaleur particulièrement obéissante… c’était réducteur comme état, mais c’était ce qu’il trouvait de particulièrement jouissif… il voulait faire, dans cette rue en cet instant de cette femme, jeune timide effarouché, la salope qu’elle était au fond et qu’elle ne demandait, il en était sur, qu’à montrer.
Une dernière fois avant de la laisser libre d’obéir, il vint lui mordiller la gorge… une forme de domination en somme, lui montrer qu’il avait accès à l’un de ses points les plus vulnérables…
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La surprise l'envahit quand son compagnon lui enleva les mains de sa ceinture. N'était-ce pas ce que les humains appréciaient ? Soit, là encore elle ne chercha pas plus, comme pour ces quelques vagues de chaleur venant l'envahir de temps à autre, lui faisant découvrir des sensations qu'elles n'avaient jamais vraiment connue avant : le coït n'est avant tout qu'un moyen de se reproduire et non un moyen d'avoir du plaisir. Pour ça, il y a chasser ou traumatiser les proies. La Kumo haletait, à sa plus grande surprise, et elle en voulait plus. Elle ne savait pas ce que Gabriel avait de plus que ses anciens partenaires, mais quelque chose n'était pas pareil. De toute façon ce qu'elle voulait en cet instant était simple : en vouloir plus, de ça. Du plaisir, oui, ça doit être ça.
Il commença à caresser son corps avec plus d'insistance et Sakuya se cambra légèrement comme pour le lui offrir, lui donner un accès plus facile à chaque parcelle de peau. C'est incroyable comment certaines parties du corps humain sont sensibles... Elle n'avait jamais senti ça auparavant ! Ses ronronnements furent remplacés par de longs soupirs produisant une légère buée dans l'air froid de la nuit. La Yokai n'était pas inquiète par le bruit qu'ils pouvaient tous deux produire, là encore ça n'était pas un détail auquel elle prêtait grandement attention. À vrai dire, sa nature animale ne la rendait pas vraiment pudique et elle n'avait aucune notion de ce que l'on appelle « pudeur ». En sentant ses dents sur sa gorge, Sakuya soupira de plus belle, plus fort. Elle se crispa un peu plus : elle n'aimait pas ça, cela lui rappelait les vampires et Rati seule sait ô combien elle déteste les suceurs de sang.
Face à cet ordre, elle s'exécuta sans vergogne. Sa main se glissa dans son dos et tira sur la fermeture éclaire de sa petite robe noire qui glissa le long de de ses flancs. Une fois à ses pieds, elle la décala avec le talon de ses escarpins. En dessous de sa robe, elle ne portait qu'un petit ensemble noir en dentelle très simple : un soutien-gorge sans bretelles ainsi qu'un string. On pouvait maintenant voir un tatouage (http://img15.hostingpics.net/pics/65364746fe701a1.jpg) le long de son flanc droit jusqu'à mi-cuisse, ressemblant à une estampe japonaise traditionnelle. Sakuya porta à nouveau son regard vers celui de Gabriel.
« Tout ? Je dois tout enlever ? »
Demanda-t-elle de façon outrageusement naïve. En revanche, malgré cette présence physique, la Kumo fut prise d'un frisson à cause du froid environnant. De toute façon, ce n'étaient pas ses sous-vêtements qui allaient lui tenir bien chaud en cet instant. Finalement, à cette pensée, ses deux mains vinrent défaire les agrafes de son soutien-gorge qui rejoignit bien vite sa robe au sol. La voilà maintenant à moitié nue devant son « ravisseur », et elle ne tentait même pas de cacher sa nudité. Sakuya était faite comme la plupart des jeunes japonaises malgré sa pâleur – qui en soit n'a rien de choquant ; elle tenait plus du « mignon » que de la bombasse. Néanmoins elle possédait quand même quelques formes que ses phéromones savaient mettre en valeur... Une taille fine, un joli petit cul rebondi, des jolis petits seins fermes légèrement tendus par le froid et l'excitation, des hanches faciles à attraper, une belle bouche au grand appétit (hélas pas dans le sens dans lequel on entend, dans cette situation)... Malheureusement c'est ce à quoi les hommes se contentent de regarder chez elle. Ce sont ses atouts de prédatrice qu'elle n'utilise qu'au sein de la population humaine, et qui ont une efficacité remarquable.
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Il la voyait frissonner et il jubila en entendant les ronronnements se changer en soupire de plaisir… déjà ? Elle était plus que sensible à l’électricité… intéressant ! Le flic l’observait sous toutes les coutures, réflexe professionnel, l’un des rares qu’il avait… parce que ce n’était pas son côté travailleur qui allait l’étouffer, loin de là…. Sans être une putain de bonnasse à damner un saint congtre deux seins, elle n’en restait pas moins des plus attirantes.
Elle se retrouva bien vite devant lui en sous-vêtements noirs qui contrastaient avec le diaphane de sa peau… ce n’était pas sans charme, un soutif et un string en dentelle… vous connaissez l’avantage de la dentelle ? Ça se déchire aisément ! Ouais, il se ferait plaisir de lui arracher son string… il la voyait bien forcée de rentrer en talons et sans aucun vêtement ni habit… toute nue…
La naïveté de sa question le fit sourire et même tousser comme s’il s’en était étranglé. ! Nom de Dieu ! Elle avait posé une question à laquelle il ne s’attendait pas forcément. non en fait il ne s’y attendait pas du tout ! Il abvait pensé à beaucoup de saloperies, mais pas celle là !
Heureusement, elle laissa bien vite tomber le soustingue, se retrouvant en string devant lui… il fallait vraiment qu’il lui dire de l’enlever aussi ? Non, il se ferait un plaisir de le lui déchirer, ou de le faire sauter au couteau… ah en fait elle cachait un corps magnifique, la salope ! Un joli tatouage aussi… ouais, il était pas mal, lui les seuls tatouages qu’il possédait étaient des cicatrices mal refermées, blanchies par les ans, merci papa...
Il la regarda ainsi, seins nus, les boutons de chairs pointant dans la froideur de la nuit… il n’allait pas gêner pour ne sortir que le minimum syndical ! Il ne voulait pas prendre froid… elle, il s’en foutait comme d’une guigne si elle chopait la mort… mais une chose était sure, elle n’avait eu que trop longtemps du répit, il la ferait tomber à genou de plaisir, elle s’effondrerait au sens propre avant qu’il n’ait lui-même pris son pied…
« ça ira pour le moment ma belle petite catin… »
Il lui faisait très clairement comprendre son rôle et qu’elle n’était rien du tout, juste de quoi se vider les bourses… il s’approcha d’elle et lui saisit les seins, un dans chaque main et les soupesa avant de venir pincer les deux boutons de chair. Il en profita pour lui envoyer encore des orgasmes, deux paires d’orgasmes, tous successifs, il s’amusait à savoir combien de temps elle allait tenir debout à ce rythme… et de toute manière, si elle s’effondrait, il raffermirait sa prise sur ses tétons pour la retenir par là ! Oui, ça ferait mal, et alors ?
« Tu sais quoi ? Je crois que tu devrais commencer par te soulager toute seule avant que je ne fasse plus…. Parce que tu veux une bonne queue, tu vas devoir me prouver que tu la mérite… »
Il lâcha un sein et lui tapota la tête, comme à un toutou…
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Pour le coup, la Kumo était déconcertée. En général, quand elle cherchait à fricoter avec les humains, ceux-ci ne se contentaient que de la besogner et rien de plus. Elle, en revanche, prenait un plaisir malsain à les traumatiser après l'acte grâce à son esprit plus que tordu. Pendant peut-être un quart de seconde, son regard se fit meurtrier : bien que Sakuya appréciait jouer avec les gens, elle n'appréciait pas forcément que l'on joue avec elle, si ce n'est en plus par un humain. Néanmoins le taux d'alcool dans son sang n'était pas favorable à une tentative de riposte sous n'importe quelle forme. Et si on final, elle prenait goût à ce genre de situation ? Peut-être au début, mais la Yokai se lasserait très vite de se sentir dominée.
À vrai dire, elle ne comprit pas. Se soulager ? Elle ne voulait qu'être remplie, c'est simple pourtant ! Pour être sincère, cela agaçait la Kumo : elle n'était pas de nature patiente. Et son inexpérience resurgissait ; qu'est-ce qu'elle devait donc faire pour pouvoir acquérir enfin son objectif ? Heureusement pour elle ses instincts reprenaient très vite le dessus face à cette incompréhension. Sa main droite glissa le long de son ventre plat pour se diriger jusqu'à l'intérieur de son dernier vêtement ; Sakuya était légèrement hésitante. Avant même que sa main n'ait atteint son pubis, son corps étaient pris de tressaillements. Qu'est-ce que c'était ? Pourquoi sentait-elle ça dans son corps ? Quelque chose clochait... Tout ça n'était pas normal. En soi, ça n'était pas désagréable non plus.
Sa main de libre s'en alla à la rencontre d'un de ses orbes de chair qu'elle caressa non sans une point d'hésitation. Le rouge monta à ses pommettes. Son autre main se faufila dans son string à la recherche de ses chairs. Elle ne savait pas comment s'y faire alors elle prenait son temps. Son index et son majeur vinrent flatter ses lèvres intimes, guidés par ce doux nectar imbibant les dentelles de son seul habit. Sakuya poussa un léger gémissement plaintif, presque inaudible entre tous ses longs soupirs languissants. Pourquoi faisait-elle tout ça...? Elle même ne le savait plus... Sa main s'engouffra un peu plus et ses deux doigts vinrent frôler l'intérieur de son autre. Un autre gémissement se fit entendre ; ses jambes tremblaient et c'est à se demander comment elle pouvait encore tenir debout. Malgré l'alcool, elle était partagée entre deux sensations : était-ce agréable ou désagréable ? Son corps semblait apprécier le traitement qu'elle lui donnait mais c'était comme si son subconscient lui hurlait « Il joue avec toi. Tu n'es pas là pour ça. ». C'est vrai, elle n'était pas là pour ça, la Kumo n'était là que pour se faire engrosser et ainsi pour faire vivre l'une des pires frayeurs à son ravisseur.
Son index et son majeur continuèrent leurs aller-retours dans son antre aux plaisirs et son autre main était plus occupée à flatter sa petite poitrine. Enfin elle commençait à y mettre du sien – c'était encore là une preuve de son impudicité, bien que tout cela passait horriblement lentement pour elle. Pourtant, elle semblait prendre plus de plaisir qu'elle n'y songeait. Malgré ce traitement de faveur, Sakuya avait l'impression de perdre son temps.
« Je ne veux pas jouer... »
Haleta-t-elle à bout de souffle, tout en continuant d'honorer son entrecuisse de douces faveurs. La Yokai avait l'impression d'avoir la tête qui tourne sans compter ses jambes n'arrivant presque plus à soutenir son poids. Instinctivement son corps continuait à produire des phéromones pour qu'enfin elle ait sa « délivrance ». Après, cela allait-il marcher ?
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Et bah elle semblait hésiter… mais elle obéissait ! C’était déjà ça ! Il sourit et la regarda faire ! C’était follement amusant ! Il la regarda se caresser la poitrine menue qu’elle possédait… bon, okay, ça ce n’était pas folichon, mais elle n’était pas si mal que ça… juste que ce n’était pas chez elle qu’il verrait un décolleté plongeant, c’est tout ! Après, il ne dénigrait en rien son côté un poil plate, non, les petits seins, ça avait son charme…
Il souriait en la regardant descendre sa main vers son string. Et il la regarda soupirer de plaisir pour la suite au point de voir ses jambes trembler… il y était presque… vu les tremblements, elle s’effondrerait bientôt à terre…. Oui, ce n’était qu’une question de minutes et ensuite les choses sérieuses commenceraient… oui, ensuite il lui ferait comprendre qu’elle n’était qu’une chienne et qu’elle n‘avait droit à rien de mieux que d’être besognée sur le trottoir comme une trainée…
Elle haleta quelque chose, il ne comprit pas directement, il ne comprit qu’après… elle ne voulait pas jouer ? Mais il n’appelait pas cela jouer, il appelait cela préparer le coït… oui, tout à fait, sans bonne mouille, ce n’était pas facile de passer entre ses cuisses… la préésence de cyprine était toujours préférable !
Il sourit et lui lança, en réponse à ses paroles :
« Le sexe, c’est se faire plaisir, et ça fait partie de la manière dont je prends mon pied, ce n’est pas vraiment un jeu ma petite chienne… »
Il s’approcha d’elle et l’embrassa avec fougue en lui mordillant les lèvres, un baiser =fiévreux, impérieux, il avait envie d’elle et ne le cachait pas, mais plus il se retenait, plus ce serait violent et sauvage, et en arriver là, ça l’amusait follement. Pendant qu’il l’embrassait, il monta le voltage, rendant plus puissant et plus intense l’orgasme qui suivit cette légère électrocution, sa bouche avait du la picoter légèrement…
Il revint saisir sa poitrine qu’il malaxa durement, envoyant ces orgasmes deuxième génération à la chaîne., se faisant il vint pincer entre ses ongles ses tétons pointant dans le froid et l’excitation ambiante…
« Tu vois, m’obéir n’est pas si mal petite chienne…. »
Il sortit son couteau de sa ceinture et lacéra le string de la demoiselle par simple plaisir avant de tirer dessus, vers le haut pour qu’il cède en lui rentrant entre les lèvres, qu’il frotte aussi son petit trou qui était son objectif…
« Alors, ce plaisir, ça te plait, tu en veux plus ? »
Il l’embrassa sauvagement à nouveau alors qu’il se remettait à maltraiter sa poitrine de ses deux mains.
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De toute façon, elle n'avait même plus la force de se débattre. Son corps entier était parcouru de fourmillements d'intensité variantes. Son système immunitaire ne voulait plus lutter ; entre encaisser le choc et évacuer l'alcool, il n'en pouvait plus. C'est là que l'on voit les limites du corps d'un métamorphe une fois sous l'emprise d'une substance qu'il ne tolère que peu. Sakuya voulait contredire Gabriel : au contraire, elle, elle n'était pas là pour ça. Elle le lui aurait dit si elle en avait la force, ce qui hélas n'était pas le cas en cet instant.
La Yokai répondit mollement à son baiser, monopolisant ses forces pour rester debout. Un autre gémissement plaintif s'émit d'entre ses lèvres, étouffé par celles de son partenaire. Elle pouvait sentir de léger picotements dans le bas de son visage et elle ne pouvait dire si cette sensation était agréable ou non. Pourquoi pas les deux ? Un autre petit cri, plus fort que ses précédentes plaintes, s'échappa de sa bouche et résonna quelque peu dans la ruelle sombre. La Kumo se cambra tandis que de ses mains elle vint s'accrocher à son partenaire pour éviter de choir au sol. Ses articulations se raidirent, son corps entier se crispa et c'était comme si elle vivait une douce libération, un doux répit. Répit hélas de courte durée pour elle. À peine elle reprenait son souffle que Gabriel continuait ses langoureux assauts sur la pauvre et délicate personne qu'elle était. Sakuya pouvait sentir ses fluides dans le creux de ses cuisses ; elle était bien assez prête pour l'accueillir, non ? Elle adressa un nouveau regard suppliant à son ravisseur.
Elle ne réagit pas quand elle vit Gabriel sortir un couteau. La Kumo devait avouer qu'elle avait vu des lames bien plus impressionnantes que ça. Non, cela semblait l'amuser. En revanche, elle poussa un léger couinement en sentant son sous-vêtements humide rentrer en contact avec ses chairs. Sakuya, interloquée, continuait de fixer le flic dans les yeux, les yeux plissés et la bouche grande ouverte avant qu'il ne vienne l'embrasser à nouveau. Entre deux embrassades, quand elle pouvait enfin reprendre son souffle, elle souffla :
« O-oui... »
Son corps tremblait toujours sous toutes les sensations qu'il recevait. Cela devait être ça, le plaisir. Malheureusement pour elle, l'alcool l'avait déjà rendue dans un état second et une fois sortie de son emprise, Sakuya ne se souviendrait de rien. En revanche, elle espérait que Gabriel se souvienne de cette nuit et pas forcément en bien.
Deuxième essai : ses mains redescendirent jusqu'à la ceinture du flic. Là, elle n'en pouvait vraiment plus, il poussait sa patience à bout.
« S'il te plaît... »
Se contenta-t-elle de dire entre deux baisers, quand ça n'était pas un long soupir plaintif et languissant qui s'extirpait d'entre ses lèvres.
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Ohoh, elle commençait donc à vraiment flancher ? Il la sentit commencer à choir, s’agrippant à lui pour s’en empêcher…. Quel dommage, elle aurait été tellement mieux à ses pieds… enfin, il ne chercha pas à la faire changer de position, non, il l’enlaça pour aller saisir chacune de ses fesses avec fermeté et les malaxer, la calant contre lui. Il pouvait sentir ses pis venir frotter contre sion t shirt. Barrière simple entre l’amant véritable et le simple coup d’un moment qui ne fait même pas un soir !
Il la regardait, elle était complètement changée en chienne, il ne manquait plus qu’elle se fasse troncher à quatre pattes et elle le serait complètement ! Il sourit et l’écouta, oui, elle en voulait davantage ! Et pas juste comme ça, mais en plus, elle le lui demandait avec un « s’il te plait » ! Il en avait des chances dites donc !
Il sourit à ses propos, profitant de chacun de ses gémissements, chacun de ses soupirs, chacun de ses légers couinements ! Quel plaisir que d’entendre tout cela ! putain il avait envie d’elle et ce con il se retenait comme un marteau alors qu’il crevait d’envie de la tringler et de lui exploser les reins sous les coups des siens !
Il lui mordit l’oreille, puis les lèvres avant de se saisir de l’un de ses tétons entre ses dents et il se mit à le mordiller, le téter, le lécher, bref, jouer avec sans ménagement. Pendant ce temps, un doigt venait caresser la rosette anale de sa partenaire, il ne pipait mot, se concentrant sur ses actions et ne prit la parole qu’une fois qu’il eut bien joué ainsi.
« Tu sais quoi ? Je vais t’accorder ce que tu désires, je vais te baiser comme la chienne que tu es, si tu es bien gentille…. Je vais te remplir tous les trous les uns après les autres… je vais commencer par ta bouche… puis ton cul d’enfer, et enfin ton con… je vais faire en sorte que tu déborde de semence de partout… tu en penses quoi ? »
Question stupide, quoiqu’elle en pense, il le ferait… il sourit et la regarda se débrouiller de manière assez malhabile… pour la déconcentrer il lui mordit le sein, envoyant par là-même un nouvel orgasme à la salope qu’il allait farcir de foutre… il allait encore bien s’amuser… et elle aussi sans doute !
« Une fois que tu auras trouvé la bonne queue que tu vas prendre, je veux que tu me la suces et me la lèche comme la vraie salope que tu es ! »
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Pendant quelques instants, Sakuya resta le fixer avec un pseudo air d'incompréhension. Savait-il combien la tâche qu'il lui assignait était terriblement difficile pour elle ? Pouvait-il se douter de tous les risques qu'il encourraient en demandant à cette jeune femme de faire ça ? Oh non, oh bien sûr que non, il n'en savait que trop peu à propos d'elle. Pourquoi diable confierait-on un corps organique spongieux gorgé de sang à une créature dévoreuse de chair et d'hémoglobine ? La réponse est évidente : on ne le fait pas ! À moins d'être terriblement masochiste. C'était comme vouloir donner sa main à un crocodile...
Ah, si seulement il savait...
Ses paroles ? Elle n'y fit pas attention ; la Kumo hochait la tête, mine de dire « oui oui, continue », aussi simple que cela soit-il, mais tout ça avec le sourire. Au fond, elle savait que cela allait prendre un certain temps mais elle arriverait bien à un moment ou un autre à ses fins. Et à sa faim. Sakuya parvint à défaire sa ceinture et elle s'attaqua au bouton puis à la braguette du flic. C'était dans ses moments là qu'elle regrettait ses deux autres bras m'enfin elle ne pouvait pas tout avoir. Ce fut une tache assez difficile compte tenu de l'alcool qu'elle avait dans l'hémolymphe mais la Yokai arriva à se débattre assez avec la fermeture pour l'ouvrir.
Elle sourit : elle s'approchait de son but. Sakuya tremblait toujours, d'excitation et de hâte ; enfin les choses avançaient. Voilà ! Elle dégageait cette hampe de chair de sa prison de tissu ; un beau spécimen que voici ! La caressant du bout des doigts, elle se baissa jusqu'à se retrouver à genoux devant son entrejambe. Ni une, ni deux, elle se pourlécha les babines avant de commencer à lécher cette verge avec un certain entrain. De la chair... C'était une véritable torture pour sa nature de prédatrice. La jeune femme continua de lécher l'organe, de jouer avec avec sa langue, le tout en fixant toujours Gabriel dans les yeux. Pendant quelques secondes l'idée de le faire languir à son tour la frôla mais à nouveau elle n'avait pas la patience pour ça. La main droite empoignant fermement son membre, elle le léchait de sa base jusqu'au gland, s'attardant dessus quelques secondes avant de continuer ses allers et retours avec sa langue. Un léger filet de salive coulait au coin de ses lèvres. Elle était décidé à le remettre d'aplomb !
Tout cela attisait son appétit, dis donc. Malgré l'alcool, tout cela lui donnait presque un petit creux ; ses étranges envies de Kumo resurgirent et elle savait de quoi elle voulait se repaître. De ses propres enfants. De petits araignées à peine sorties de leurs œufs. Sakuya sourit quand cette idée infâme lui vint en tête ; elle en jubilait d'avance ! Sa main gauche alla flatter les bourses de son ravisseur, le sourire toujours aux lèvres. Sa main fut vite remplacée par ses lèvres alors que de sa main droite elle astiquait cette hampe de chair raidie par les traitements qu'elle lui infligeait. Elle entamait de légères succions sur la peau avant de venir les cajoler de chauds coups de langue pendant de longues minutes. C'était si dur de lutter contre sa faim de chair et de sang.
C'en était trop. Sakuya retira son attention des bourses pour en revenir à ce membre de bonne taille. À nouveau elle sourit en voyait cet engin, puis se regard alla de nouveau se plonger dans celui de Gabriel, toujours toute souriante. La Yokai ne disait pas un mot. Finalement, elle finit par prendre le membre en bouche, l'accueillant ainsi dans sa douce et chaude cavité buccale. Elle suçait d'abord avidement le gland, allant presque jusqu'à le téter. De sa main droite elle continuait toujours de le masturber tout en guidant sa verge dans sa bouche. Non, elle ne pouvait pas se retenir ; Sakuya finit par engloutir son sexe. Elle suçait goulûment cet organe avec une vivacité hors pair. Par moment elle poussait un petit gémissement, signe de manque d'air, mais elle parvenait toujours à reprendre son souffle. Sa langue parcourait la moindre parcelle de peau de phallus, le dévorant presque. La Kumo y prenait peut-être un peu trop goût : ses pulsions faillirent ressortir et elle dut se retenir comme jamais pour éviter de déployer ses mandibules. Ses efforts se manifestèrent par un léger hoquet qu'elle dissimula derrière un gémissement signifiant qu'elle en voulait plus encore. Elle accélérait le rythme tandis qu'elle essayait d'engloutir ce membre dans son intégralité ; ce n'était pas une tâche bien compliquée pour notre Yokai. Sakuya s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle et elle continua sa besogne de bon cœur, usant de sa langue et pinçant les joues pour garder cette verge le plus au chaud possible. Les mouvements de sa tête continuaient de gagner en vitesse : elle espérait pouvoir voir la vie grandir en elle bien vite. Sa hâte était manifestement belle et bien présente : son unique vêtement était de nouveau imbibé de son propre jus.
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Elle en mettait du temps à virer le futal… elle était donc tellement bourrée ? Sans blague, à peine deux verres de bière ! et bah ! il avait une sacrée chance ! Une fille bourrée pour si peu… par contre si elle ne se dépêchait pas de virer le bouton et la braguette il allait le faire parce qu’il avait bien assez fait languir les choses et il voulait passer à la suite ! Allez, dépêche toi salope, raz le cul de te voir lambiner ! Vite ou il le faisait ! Enfin ! Et bah putain elle avait mis du temps ! L’essentiel, elle y était parvenue : il avait le boxer à l’air !
Bien vite, même le boxer ne fut plus un obstacle pour lui, il se retrouva bien vite queue à l’air devant la jeune femme qui s’agenouillait devant lui…. Il la dominait de toute sa hauteur… et elle, elle avait beau le regarder, il savait très bien ce qu’elle voulait, elle le tenait entre ses doigts fins… et il espérait qu’elle n’allait pas simplement la tenir… il voulait qu’elle lui donne du plaisir, vu la quantité de plaisir qu’il lui avait donné !
Elle se jeta dessus sans hésiter… ah la salope, elle ne demandait que ça depuis le début de la soirée, il était persuadé que s’il avait appelé deux potes elle aurait écarté fesses et cuisses pour les recevoir en même temps tellement cette fille était une salope, pas une salope comme il s’y attendait, juste une salope comme celles qui en ont besoin n’importe quand… enfin, c’était ce qu’il se mettait à croire alors qu’elle léchant son phallus avec envie… putain elle devait aimer ça dites donc ! putain, soit elle avait soif, soit elle faisait du zêle, dans les deux cas, elle donnait une putain de bonne dose de plaisir !
« Oh putain tu lèches comme une vraie chienne ! A croire que tu as fait ça toute ta vie ! »
Oui, c’était un compliment… une manière de lui dire qu’elle léchait vachement bien ! que ce soit sa queue ou ses boules, elle savait y faire, à croire qu’elle faisait cela toute sa vie ! Oh putain ce qu’il prenait son pied dans sa bouche ! Il espérait que ce serait pareil dans son cul et dans son vagin ! Non, il n’avait pas à espérer, il savait que ce serait aussi bien !
Et quelle voracité ! Il n’en revenait pas, mais dans cette impatience cette ardeur, il ne prenait que toujours mieux son pied… elle voulait le prendre en entier dans sa bouche au gré des vas et viens et vous savez quoi ? Il avait bien l’intention de l’y aider. Il prit les choses en mains… quelles choses ? Ses cheveux, et les tenants, il commença à lui imprimer un violent mouvement d’aller et retour dans sa bouche, comme s’il avait voulu, dans un accès de sauvagerie, lui briser la mâchoire. Ses bourses vinrent claquer contre son menton alors qu’il commençait des vas et viens bien plus rapide que ceux qu’elle imprimait dans sa bouche.
Son putain de gosier était bien chaud, bien humide, une vraie moule du haut en somme chez elle…. Quand il se retira de la bouche de sa putain, il la laissa reprendre son souffle en lui caressant le visage avec la queue bien enduite de salive… il la fortta avant de la remettre bien vite au chaud entre ses lèvres…
« J’hésite … je me sais pas si je me vide dans ta bouche ou sur ta gueule et sur tes petits seins….tu as une préférence ? »
Il se fichait un peu de ses paroles… en fait sa décision était prise… il sourit et repris ses violents assauts buccaux sur la jeune femme, stoppant tout mouvements dans sa gorge plusieures secondes pour la sentir suffoquer avant de reprendre. Il continuait ainsi à intervalles réguliers jusqu’à ce que finalement, il lui lance :
« Allez, je te laisse faire les derniers efforts pour que tu te prenne tes giclées bien méritées ! »
Il laissa la laisse sur le cou à sa chienne bien sage….
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Au vu de la tournure de la situation, elle n'allait quand même pas le remercier pour ces compliments. De toute façon ils ne firent aucun effet sur sa personne. En revanche, ce qui fit plus d'effets à Sakuya, c'étaient les assauts répétés de son bassin dans sa petite bouche. Ses gémissements geignards furent bien vite étouffés par la virilité du flic entre ses lèvres. Avec cette cadence elle n'arrivait presque plus à respirer si bien qu'elle s'approcha dangereusement de la suffocation à plusieurs reprises. Exténuée, ses joues étaient cramoisies, ce que l'on peut aussi mettre sur le compte de l'excitation et de l'alcool. Le manque d'air dans ses poumons lui arrachait des larmes et deux filets de baves coulaient de sa bouche remplie de cette grosse queue violant sa cavité buccale sans aucune vergogne.
Bien qu'il devait s'en foutre royalement, la Kumo avait une préférence. Il lui fallait de la matière organique pour se nourrir un minimum ; peut-être que ça serait assez nutritif pour aider son système immunitaire à diluer l'alcool, allez savoir. En tout cas, c'est ce qu'elle espérait de tout cœur. Mais pitié, que Gabriel arrête, elle allait bientôt mourir étouffée à ce tarif là et ce n'était absolument pas ce qu'elle souhaitait ; la mort par suffocation, en plus d'être l'une des morts les plus horribles, est l'une des morts les plus déshonorantes pour les métamorphes. Oui, Sakuya était plus soucieuse de mourir que de se faire souiller de la sorte, comme en cet instant. Quoique, elle n'appréciait pas qu'on la domine ainsi, mais qu'importe ; voir un simple humain penser pouvoir la dominer était assez drôle. Elle rit intérieurement : comme si un humain pouvait penser avoir de l'emprise sur elle ! Ses pensées restaient quand même très floues mais elles commençaient à s'éclaircir, très lentement, et ses jambes tremblèrent d'excitation à cette pensée morbide. Le choc, sans doute.
Puisqu'elle devait fournir les derniers efforts, la Kumo ne se fit pas prier. Elle posa une main sur la hanche de Gabriel afin de garder un certain équilibre et de l'autre elle saisit sa verge humide et tendue pour la re-guider dans sa bouche souillée et violée. Sakuya reprit ses mouvements de va-et-viens avec sa bouche le long de ce membre de chair avec un rythme plus soutenu. Elle voulait en finir le plus vite possible, si bien qu'elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour pouvoir recueillir son jus. On ne pouvait pas dire le contraire, elle suçait vaillamment tout en s'aidant de sa main.
Tellement prise par son geste, la Yokai ne prit pas garde. Ses yeux s'écarquillèrent et elle sentit un liquide envahir sa bouche. Par réflexe elle délogea ce membre de sa bouche tout en le gardant toujours dans sa main de manière ferme. Bien que le flic venait de jouir dans sa délicate bouche, le visage de la jeune femme – son nez et ses joues – était légèrement couvert de son jus. Elle avala ce qu'elle put, mais elle ne s'attendait pas forcément à ce qu'il vienne à cet instant : elle s'était ainsi étouffée avec son sperme qu'elle avait avalé de travers. Tout naturellement elle toussa, portant le dos de sa main à sa bouche. Elle toussa, fort, un liquide blanchâtre qui venait maintenant recouvrir sa main, coulant le long de ses doigts pour tomber au sol. Sakuya sonda le goût dans sa bouche ; ça n'était définitivement pas du sang, mais au moins ça restait organique. Après, de là à ce que ça la nourrisse... Ça n'était pas sûr.
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Hoho ! Voilà qu’elle repreait son travail ! La belle petite pute en avait les larmes aux yeux tellement il y était allé fort ! Qu’est-ce que vous voulez que ça lui foute ? Le cafard ? Il prenait son pied et c’était amplement suffisant à son gout, ou plutôt, son plaisiromètre buccal montait en flèche, il était gros, dur et ^prêt à libérer le verdict blanchâtre…
Apparemment la paire de juges délibéra bien vite, car s’il avait eu pour objectif de se retirer pour lui éclabousser le visage, apparemment ça n’avait qu’à moitié bien marché en effet, elle en avait reçu une bonne majorité dans la bouche… ou plutôt dans la gorge, heureusement, il avait pu finir ses éclaboussures sur son joli minois. Elle avait les joues tâchées de son fluide corporel, chouette ! ça lui donnait un teint superbe… blanc sur blanc…
Oh il semblait que c’était trop pour elle ? Elle avait avalé de travers ? Pauvre choupette…. Voilà qu’elle toussait et en recrachait… il lui aurait bien demandé de lécher que qui n’était pas tombé sur sa main, mais il savait qu’il y aurait des limites… par contre, qu’elle reprenne ce qu’elle avait sur sa main, si, ça ce n’était pas négociable…
« Allons, ne gaspille pas ! Tu en as plein sur les doigts…, nettoies les avec ta langue ! C’est la moindr des choses…. Et tourne toi aussi, que je continue à m’occuper de ton cas, pupute ! »
Il la prit par l’épaule pour la relever et la cala face au mur pour avoir une vue parfaite sur sa croupe… il la massa un peu avant de révélée la vallée entre les deux monts de chair à faire damner un saint… il glissa un doigt contre son petit trou et força le passage pour y entrer…
« Houlà, c’est serré ! ça va faire mal ! »
Et ça lui plaisit… ce bel enfoiré se complaisait dans cette forme de sadsime… il sourit et approcha son visage de l’endroit visé, et il y lança un superbe crachat pour lubrifier…
« Trois ! Deux ! Un ! Et hop ! »
Il pénétra non sans difficulté son anus qui n’avait pas encore été dilaté. Putain c’étaiot étroit, c’était serré, c’était dur de passer… il n’avait pu faire entrer que son gland, hélas, mais ça allait venir… il forçait pour avancer davantage en elle… putain… mémo, lub’ en tube pour la prochaine fois…
« Putain, t’es encore plus serrée que je ne le pensais, mais c’est trop bon ! »
Il força encore pour entrer davantage, son anus bien serré stimulait au maximum son phallus dans les frottements forcés, alors il commençacommença de laborieux et lents vas et viens.
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De toute façon, cela faisait partie du pourquoi elle était là, hein (si elle se souvenait un tant soit peu de ce qu'elle foutait ici). Sakuya obéit machinalement à Gabriel sans poser de questions, se levant et se mettant dos à lui de manière à lui offrir sa croupe. Elle prit quand même quelques instants pour se pourlécher les doigts, bien en vue de son ravisseur. Puis là encore, il fallait bien qu'elle se nourrisse. En revanche, elle ne s'attendait pas à ce que les événements prennent cette tournure. Même si Gabriel avait eut l'extrême amabilité de l'informer quelques temps auparavant de ses desseins, la jeune femme n'avait pas fait forcément attention à ses dires, si bien que lorsqu'il s'approcha de son petit trou, elle fut parcourue d'un frisson qui remonta le long de sa colonne vertébrale.
Ça, c'était une expérience inédite pour elle ; qui d'ailleurs ne comprenait absolument pas ce qu'il venait jouer là. Quand le flic inséra un doigt dans le creux de ses fesses, Sakuya ne put retenir un cri. Court, mais un cri quand même, causé par la surprise de cette pénétration et de la sensation qu'elle procurait qui n'était pas vraiment agréable. « Ce n'est qu'une porte de sortie, pourtant... ». Si bien que quand il retira son doigt, elle poussa un soupir de soulagement. Oui, c'est ça, quel soulagement ! Soulagement de courte durée : son visage se déconfit quand elle entendit le bruit d'un crachat suivie d'une présence humide et gluante auprès de son petit trou. La métamorphe entendit un décompte et à la fin de celui-ci elle poussa un nouveau cri, plus puissant. Si quelqu'un rodait dans les parages, il l'aurait entendu à coup sûr.
« N-non ! »
Ne put-elle s'empêcher de piailler. « Ça ne passera jamais ! » pensait-elle avec une certaine certitude. Hélas, si elle savait... Gabriel forçait et cela ne lui plaisait absolument pas. Si lui prenait son pied en la violant ainsi, alors elle souffrait le martyr. Ses coups de reins étaient lents, saccadés, rendant cette expérience encore plus incommodante qu'elle ne l'était déjà. Non, Sakuya n'appréciait absolument pas. Elle serrait les mains, espérant que la douleur s'apaise d'elle-même. En réponse à cet assaut, la Kumo tentait de bouger son bassin de manière à que Gabriel lâche son emprise sur son fondement.
C'était sa première sodomie, et elle allait s'en souvenir un moment ça c'est sûr – ou pas, car il faut aussi compter le facteur alcool. La métamorphe n'allait pas s'en souvenir en bien en revanche. Là, c'était impossible de se retenir : ses mandibules se déployèrent. De dos, cela n'était pas visible et ses cheveux cachaient bien la chose. C'était une façon comme une autre de lutter contre la douleur et surtout de lutter contre l'humiliation. Ses cris étaient maintenant étouffés et pouvaient être confondus avec des lamentations de plaisir. Mais qu'il vienne l'engrosser, par Rati ! Il était si près du but !
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Elle venait de crier, oui, de crier…. Elle ne voulait pas ça ou était-ce juste de la douleur ? Non pas que la réponse ne changeat grand-chose à la situation… et c’était même davantage excitant par le simple fait que ce cri avait pu alerter possiblement un piublic pour le voir sodomiser cette chienne… qui sait, il la laisserait peut être aux mains dudit public s’il se manipersait…
C’est alors qu’il eut sa réponse… un non…. Elle voulait pas de ça… non… Comment ça non ? Il l’avait prévenue ! Et elle n’avait alors pas refusé ! Il se souvenait très bien de lui avoir dit qu’il allait passer par là ! Et elle n’avait pas refusé siur le moment, donc il s’engageait complètement dans cette histoire ! elle avait accepté en ne niant pas tout à l’heure, et on ne revenait jamais en arrière ! Surtout quand il s’agissait du plaisir de Gabriel Valmy. C’était un plaisir égoïste, et c’était ce qui le rendait si agréable ! Il n’aurait sans doute pas autant apprécié l’étroitesse des lieux si elle n’avait pas voulu oublier cela au dernier moment…
Si ses mouvements de bassins étaient là pour empêcher Gabriel de faire davantage…. Et bien c’était loupé, les frottements provoqués sur son attribut viril par les gestes de la jeune femme étaient très plaisants…. Il avait bien envie de la détendre pour l’enculer proprement et efficacement…
L’ennui de se tendre c’était qu’en un sens, elle empêchait toute dilatation… oui, mais si ça continuait adieu les reins en compote pour la demoiselle… il laissa glisser ses mains sur ses hanches et le fit remonter en caresses sur sa poitrine menue qu’il se mit à malaxer avec force, la griffant légèrement, la pinçant aussi, de temps à autres et ce faisant, iul lui envoyait des orgasme… c’était copn,, mais c’était un bon moyen pour aider, voir forcer, les muscles à se relâcher…
Il lui en envoya… mais pas des fulgurants et foudroyants, non. Alors qu’il continuait à tenter lentement mais surement, et surtout douloureusement, le passage anal de la putain qu’il besognait sans qu’elle n’ait son mot à dire, il lui envoyait de sondes de plaisirs assez fortes pour la pousser loin dans les affres du plaisir, mais pas complètement aux orgasmes. L’intérêt ? Outre le fait de se détendre, elle en arriverait ptêtre même à croire qu’elle avait ce qu’elle voulait, qui sait !
Les gémissements de douleur se muèrent en une sorte de gémissements étouffés qui ressemblaient à s’y méprendre avec du plaisir… bon et bien autant lui parler… il se voutra sur elle dans une violente pénétration qui le fit avancer davantage dans son cul d’enfer et lui murmura à l’oreille, venant enfoncer ses ongles dans l’un de ses seins, alors que de l’autre main, il dévalait le ventre vers son entrejambe… il allait aussi l’aider à se détendre par là.
« Allez, détends toi pupute, desserre les fesse et laisse moi mieux m’y engouffré tu verras que tu jouiras comme une salope et tu en redemanderas ! »
Il pinça son appendice clitoridien, y envoyant une décharge orgasmique.
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C'était quelque chose de con, hein, mais jamais la Kumo n'aurait pensé souffrir d'une telle expérience. C'était affreux et humiliant, de surcroît. Les choses tournaient mal pour elle qui pensait que ça irait comme elle le voudrait. Faux. Oh non elle ne voulait pas qur son ravisseur pense avoir le dessus sur elle (bien que ça soit déjà le cas), elle ne voulait pas lui laisser le plaisir de se délecter de sa souffrance (et de son cul, aussi). Sakuya tentait d'étouffer ses cris au maximum mais ses mandibules ne lui facilitaient pas la tâche : elle était obligée de se mordre pour éviter de hurler et c'est ainsi que ses crocs noirs se plantèrent sous sa mâchoire, de chaque côté de son menton. Ses cris étouffés étaient en revanche saccadés par les coups de reins de Gabriel qui tenait tant à insister.
Enfin la métamorphe se calma et commença à prendre de grande inspiration pour faire dissiper ce mal-être l'envahissant. Avec les secondes, les minutes, la douleur s'estompait, enfin. Sakuya était moins crispée mais elle ne bougeait plus et elle ne produisait plus aucun bruit. Elle desserra les mâchoires et du sang coulait sur son menton : c'est ça d'avoir de trop grosses mandibules... Lorsqu'un gémissement s’échappa de la gorge, trois petites araignées noires imbibées de sang – ou plutôt d'hémolymphe – en profitèrent pour s'échapper elles aussi de sa bouche, fuyant le long de sa joue pour descendre jusqu'à son flanc et jusqu'où leur instinct les mènerait.
Il continuait de la besogner et la douleur s'estompait peu à peu, d'autant plus qu'il était reparti en exploration dans ses formes peu développées. Elle sentit une main venir flatter ses chairs encore humides ce qui eut pour effet de la faire se cambrer légèrement. C'était un supplice, elle n'avait pas signé pour tout ça ! Ses mandibules s'agitaient dans le vide tandis que chaque accoups de rein lui arrachait un petit gémissement. Sakuya pouvait sentir que sous sa frange, une autre paire d'yeux était apparue. Cela commençait à être vraiment problématique.
Pitié, qu'il finisse ! Bon sang ! La Kumo devenait de plus en plus impatience et elle commençait même à griffer le mur de pierre sous ses petites mains blanches. Hélas au bout de ses doigts ne se trouvaient plus des ongles mais des griffes d'une dizaine de centimètres, noires et rigides. L’œil averti remarquera que ses bras avaient trois articulations et non deux comme chez les humains. Si elle ne pouvait pas avoir ce qu'elle voulait dans les prochaines minutes, elle allait devoir le réclamer elle-même.
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Putain que son cul était agréable ! Il était même délectable tellement il prenait son pied dedans. Il n'y allait certes pas de main morte par contre, non pas que cela gêne qui que ce soit à par elle, mais au pire, il s'en cognauit. Les coups saccadsé avaient peu à peu cédé le pas sur la violence des coups, qu'il lui cause une déchirure anale n'était pas u programme, mais si ça arrivait... et bien ça arrivait, tant pis pour elle, le reste, ça ne le regardait pas :! Au moins il aurait pris son pied.
Et pendant qu'il la besognait, tenant toujours son corps grâce à sa main posée sur la hanche droite de la putain, de la main gauche, il commençait à fouiller les chairs encore humide entre ses cuisses, pinçant son bouton de rose avant de glisser deux doigts en elle et commencer à frotter cette zone comme pour encourager à continuer... histoire qu'elle se motive et y mette du sien aussi... parce que là, il besognauit violemment, mais elle, elle faisait pas grand chose, voir rien du tout..
Changement de plan.
Lui qui voulait la faire crier il allait laisser à son anus le temps de se refermer, de se resserrer, le pénétrer à nouveau serait laborieux, mais ce serait d'autant plus plaisant. Et alors qu'il pinçait fortement et violemment son appendice clitoridien, il se retira d'un mouvement de bassin du cul de sa pupute. Il avait la queue à l'air et il observa ainsi son anus ouvert et forcé, son anus violé par sa belle queue.... dieu que de la voir dans cet état était beau ! .
Il lui murmura alors, bien qu'il ne regardait nulle part ailleurs que son cul :
« T'étais si serrée, à croire que tu avais jamais fait ça... ^pourtant ton cul est d'enfer, salope ! »
Il sourit et lui lâcha la hanche pour lui flatter le cul, non sans y entrer deux doigts, puis il changea légèrement de position et d'un coup sec, il profita des dernières traces d'humidité entre ses cuisses pour y entrer das un râle de plaisir et commencer de longs et amples vas et viens qui gagnaient petit à petit en puissance. Pendant ce temps, ses doigts continuaient leur ouvrage, maltraitant son clitoris sans vergogne, lui envoyant de violente s ondes orgasmiques à répétition.