Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sha

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Dictature d'Ashnard / Re : Une grande famille [Sophiana Caldo]
« le: lundi 01 octobre 2018, 00:58:48 »
Luxuria sourit doucement devant Sophiana. Elle lui faisait découvrir une situation assez exceptionnelle, forniquant avec elle à l’aide de sa robe slimesque. Une robe très particulière, car elle n’avait de « robe » que le nom. Luxuria s’était alliée il y a fort longtemps avec une Slime, une Slime qui avait choisi de rester proche d’elle. Sophiana avait donc face à elle une amante redoutable, très douée. Elle n’était pas une championne de Lust, la Déesse de la luxure, pour rien. La belle queue de la démone terranide remuait dans ce slime, et Luxuria frémissait en la sentant remuer contre ses cuisses. Sophiana se blottissait à elle, et la jeune femme finit par avoir un orgasme, se mettant à jouir dans le slime. Luxuria sentit son partenaire se tortiller sur place, provoquant une délicieuse onde de plaisir qui résonna dans tout son corps.

« Hmmmm... ! »

Pour ne rien arranger, Sophiana s’attaquait avec appétit au sein de Luxuria, qui était dénudé. Le slime s’estima toutefois comblé après cet orgasme. Il venait de se nourrir, et, tandis que Sophiana s’inquiétait d’un éventuel retard auprès de Sha, ce qui amena un nouveau sourire sur les lèvres de l’Homoncule, sa robe partit, se réduisant rapidement pour se concentrer à hauteur des gants de Luxuria. Nullement dérangée par cette transformation, Luxuria pinça les fesses de Sophiana, ses longs doigts griffus les serrant énergiquement. Ainsi nue, Luxuria exhibait à sa partenaire son corps magnifique et voluptueux, celui d’une femme d’âge mur, avec une magnifique chute de reins... Un corps parfait, en quelque sorte.

Mais, pour l’heure, Luxuria se devait de rassurer Sophiana, ce qu’elle fit à sa manière. L’une de ses mains s’appuya sur les cheveux de la femme, et elle redressa son visage, pour aller l’embrasser. Leurs lèvres se scellèrent ensemble pendant quelques instants avant qu’elle ne poursuive :

« Elle l’accepte... Seulement si tu me baises bien comme il faut ! »

Si Sophiana croyait qu’une simple décharge dans la robe de slime de Luxuria allait suffire pour épancher la soif de l’Homoncule... Ses lèvres intimes caressaient la très belle verge de son amante, attendant impatiemment le moment où Sophiana viendrait la pénétrer puissamment.

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Zara lui faisait juste comprendre qu’il y avait une limite à ce que la femme pouvait entendre. En soi, il ne s’agissait pas d’affirmer la supériorité d’un culte sur un autre, mais juste d’inculquer à ce cinglé les bonnes manières. D’un autre côté, elle doutait vraiment d’arriver à rationaliser ce type. L’influence néfaste de Zerrikania n’aidait pas à garder une certaine stabilité émotionnelle. En tout cas, le cultiste réagit à son attaque, et Zara sentit le sol vibrer autour d’elle, puis des séries de racines jaillirent brusquement, venant immobiliser ses bras et ses jambes.

*Bon sang, s’il a un pouvoir lié à la flore...*

Un tel pouvoir ne devait que le rendre encore plus malléable, encore plus influençable à la corruption rampante qui régnait ici. Face à elle, le cultiste se dota d’une protection faite en bois, tout en récupérant un coutelas. Elle fronça les sourcils sous son armure, se rappelant que les cultes toltèques prévoyaient la tenue de sacrifices rituels pour honorer leurs Dieux. Zara se concentra alors, et son corps se recouvrit cette fois de flamme, enflammant les racines qui l’immobilisaient. Elle se concentra ensuite, car son armure améliorée permettait d’amplifier sa force physique, et se libéra ainsi des racines l’entravant.

Plus concentrée, Zara le regarda ensuite. Le cultiste de Quetzalcoatl était toujours face à elle, et elle n’allait pas commettre l’erreur de le sous-estimer. Zara était fort heureusement l’une des sorcières les plus efficaces de Sha. Elle n’avait certes pas le niveau de Kiriko, mais la jeune femme était loin d’être une novice. Même elle restait toutefois soumise à l’influence de Zerrikania, ce qui affectait sa psyché, et expliquait sans doute aussi son manque de patience.

« Ma dernière chance ? Un sol sacré ? Ne me fais pas rire, tu t’illusionnes, si tu crois que Quetzalcoatl peut considérer quoi que ce soit ici comme ‘‘sacré’’. Seuls les Dieux Noirs pourraient apprécier cet endroit, et le Serpent à Plumes s’est dressé contre eux.  »

L’alliance historique des panthéons et des Dieux contre les Grands Anciens, ces Dieux hostiles à tout, les Dieux Noirs... Zara connaissait ce lointain mythe terran, qui était une réalité manifeste. Zara se déplaça lentement, redressant les mains, en position de combat, faisant désormais soigneusement attention au sol, afin de se protéger d’une nouvelle attaque de racines.

« Cet endroit t’influence. Je ne suis pas venue pour te combattre, mais pour t’aider... Ne me force pas à devoir aller plus loin dans l’escalade de la violence. »

Certes, elle l’avait attaqué la première, mais, dans son esprit (embrumé), il ne s’agissait que d’une frappe préventive...

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: mardi 25 septembre 2018, 07:50:51 »
Quand Kiriko manipula les runes, des espèces de lianes métalliques jaillirent brusquement, et s’empalèrent sur Lictolis, jaillissant à hauteur de ses pieds pour remonter le long de ses jambes, se plantant ensuite dans son torse.

« Ouuuh, ça me châtouille ! Tu as peur que je m’enfuie, amour ? Tu sais pourtant que mon cœur t’appartient ! »

Après les lourdeurs de Milka, Kiriko tombait visiblement sur un autre amour... Mais, si Milka avait bon fond, chez Lictolis, la chose semblait être plus délicate. Difficile de comprendre ses intentions, mais il aurait sans aucun doute été très dangereux de lui faire confiance, ou de croire dans la sincérité de ses intentions. Quoi qu’il en soit, Lictolis resta silencieux ensuite, pendant que Kiriko découvrait une autre de ses personnalités enfouies, et s’en servait pour tenter de résoudre l’énigme. Un changement qui se manifesta, non seulement à travers ses pouvoirs, mais aussi à travers sa manière de se mouvoir... Comme si une aura différente venait d’animer le corps de la jeune sorcière.

Lictolis observa tout cela avec une étonnante fascination, fronçant lentement les sourcils en voyant Kiriko se déplacer, inspectant à nouveau les runes avec des lunettes magiques ensanglantées. Elle inspecta donc la porte, avant de se tourner vers Lictolis, expliquant à ce dernier qu’il sera libre une fois la porte déverrouillée... Ou quand son cœur cessera de battre.

« Voyons, amour, ne dis pas n’importe quoi, je ne serai plus jamais libre, maintenant que j’ai posé les yeux sur toi. »

Sha avait dit à Kiriko que l’aura de la femme était imprégnée par celle de la Déesse. Peut-être était-ce là les raisons de l’étonnant comportement de Lictolis ? En tout cas, les pointes ne semblaient nullement lui faire mal, ce qui confirmait son étonnante résistance à la douleur.

« Ouvre donc la porte, Kiriko, je suis sûr que tu peux le faire » susurra-t-il doucement.

Semblant totalement inoffensif, Lictolis attendait... Et commença même à siffloter lentement. Un adversaire pareil était assurément une surprise pour Kiriko ! En tout cas, il ne restait plus à Kiriko qu’à ouvrir la porte... Pour constater qu’il y aurait derrière un autre candidat à l’allure bien plus menaçante...

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« Oui, la Déesse Sha surveille cette jungle, et... »

Zara se tut subitement quand l’homme face à elle poursuivit dans son insolence, la traitant de « sotte »... Ce qui amena Zara à froncer les sourcils. Elle le regarda alors sans rien dire, se demandant si cette agressivité venait, soit de sa nature même, soit du fait de rester trop longtemps à Zerrikania. Tout était malsain dans cette jungle, ce qui incluait aussi l’air qu’on respirait. Un air vicié, toxique, qui amenait les gens aux portes de la folie. Ceux qui arrivaient tant bien que mal à survivre aux prédateurs ambiants en étaient ainsi rendus à s’entretuer sauvagement, dans une boucherie absurde.

La sorcière savait qu’elle ne devait pas rester trop longtemps ici, et son sang ne fit qu’un tour. Son armure se mit à s’illuminer dangereusement, des lueurs violettes jaillissant des interstices, tandis que le heaume sur son visage se referma, la protégeant totalement.

« Soit... Ça ne me dérange pas d’opter pour la manière forte. »

Ce cultiste dément allait apprendre qu’on ne se moquait pas impunément d’une sorcière ! Au demeurant, Zara se demandait vraiment s’il ne fallait pas juste le tuer. Elle savait que Sha cherchait à nouer des alliances avec de puissantes divinités anciennes, afin de combattre l’influence des Olympiens, mais, de là à s’allier avec n’importe qui... Ceci dit, elle avait fait le choix de s’allier avec une ancienne Olympienne devenue une Déesse démoniaque, Sanguilia. Partant de là, tout était possible.

L’air se concentra autour de Zara... Puis la femme bondit brusquement en avant, s’envolant dans les airs, laissant derrière elle une bulle violette. Elle s’abattit ensuite sur le cultiste, et frappa violemment le sol au passage, provoquant une onde de choc qui renversa le cultiste, puis concentra une onde d’Air dans sa main, avant de la déployer. Une violente onde de choc frappa devant elle, et l’homme s’envola sur plusieurs mètres, terminant son envolée contre un tronc d’arbre.

« Allez... Ne me dis pas que tu ne peux pas faire plus que ça... »

Zara leva ses mains, et des éclairs violets jaillirent de ses doigts par intermittence, crépitant devant elle. Toute son armure s’électrifia ensuite, et elle se prépara à la suite de cet affrontement, visiblement nécessaire pour ramener ce cultiste à la raison...

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: mercredi 19 septembre 2018, 21:26:05 »
Face à Kiriko, Lictolis était à l’image de ce qu’on pouvait attendre. Le Champion de la Folie était instable, mais le sous-estimer aurait été une grave erreur.

« Tu dis ça parce que j’ai des cornes, hein ? Mais, ma chérie, je ne suis pas un bélier ! »

Il marcha lentement, devant cette porte, et disparut alors brusquement dans une volute de fumée, se retrouvant brusquement dans le dos de la femme, son visage proche de son cou. Il renifla alors sa peau, s’électrisant de l’aura magique de Kiriko. Non seulement elle était une sorcière puissante, mais, comme on le lui avait souvent fait remarquer, son aura transpirait de celle de Sha, ce que Lictolis semblait ressentir. Sa langue claqua même en l’air, et, quand Kiriko se retourna pour le repousser, l’homme s’était déjà écarté, inspectant à nouveau la porte.

« Oui, tu sens bon, tu pourras m’aider. Il y a des runes sur cette porte, mais...  Je crois que c’est la langue des sorcières. »

La main de Lictolis s’illumina alors, et éclaira le mur, permettant de révéler divers gravures. Des runes ancestrales. Depuis Caelestis, Kiriko n’avait jamais eu l’occasion d’apprendre l’ancienne langue des sorcières, mais ses personnalités enfouis, ses précédentes réincarnations, connaissaient cette langue. Somme toute, la Maîtresse l’avait bel et bien envoyé sur la bonne voie, car il n’y avait que Kiriko qui pourrait déverrouiller cette porte... Ce qui amenait nécessairement à se demander si la présence de Lictolis ici avait été calculée par la Maîtresse, ou si, derrière ses apparences, l’homme était bien plus dangereux qu’on ne le pensait.

Après tout, Lictolis avait survécu à Rose Red, et aux redoutables épreuves de Wallündrill. C’était donc là une preuve claire de sa dangerosité... Ça, et le fait qu’il était capable de se téléporter sans difficulté, et de masquer l’étendue de ses pouvoirs.

« Allez, ma chérie, ouvre-nous la voie ! »

En puisant dans ses souvenirs, Kiriko arriverait sans doute à pouvoir lire ces runes, et ainsi à trouver la formule magique permettant de déverrouiller la porte...

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: lundi 10 septembre 2018, 08:37:09 »
La Maîtresse avait un gros coup de cœur sur le corps de Kiriko, de sorte qu’elle la prit à nouveau. L’âme de cette femme suintait le vice et la luxure, ce qui était un vrai régal pour elle. Elle la prit donc en levrette, consciente que Kiriko faisait un gros effort pour accepter cette position, qu’elle ne réservait qu’à sa Déesse. Un geste dont la Maîtresse tenait compte. Après cela, après cette énième séance, Kiriko se retrouva vautrée sur le lit, et demanda à la Maîtresse des informations utiles. Celle-ci sourit doucement, et tendit sa main droite vers le mur. Un vortex apparut alors.

« Ce que je peux te dire, ma chérie, c’est de ne pas te fier à ceux qui restent là. Même Nausicaa... Elle n’est pas fiable, tu sais. Son clan est rival du clan Magoa, qui est proche du culte de Sha. »

La Maîtresse claqua des doigts, et la combinaison de Kiriko se reconstitua toute seule, grâce à la magie, puis la femme marcha vers le vortex, attrapant la main de Kiriko. Ce fut l’occasion d’un dernier baiser, assez long, de sorte que Kiriko put presque craindre un retour de flammes, que la Maîtresse ne la jette à nouveau sur le lit, mais, au lieu de ça, elle s’écarta doucement, et désigna le vortex.

« Je n’ai pas de conseils à te donner, ma chérie, si ce n’est de croire en toi... Et de te méfier du héraut du Roi Cramoisi. J’ignore ce qu’il est venu faire ici, mais ce n’est clairement pas pour cette compétition. En vérité, ma beauté, je crains que tu ne sois sa cible... »

Sa cible pour quelque sinistre méfait que la Maîtresse ne pouvait guère qu’imaginer... Elle s’écarta ensuite.

« Le vortex te ramènera dans le labyrinthe de Lockwood. Suis le chemin pour trouver son trésor et sortir de là... »

D’une manière ou d’une autre, les deux femmes se retrouveraient. Kiriko emprunta donc le vortex, et se retrouva dans un couloir, dans une architecture rappelant celle du manoir de Lockwood. Le couloir donnait sur un escalier, qui redonnait accès au labyrinthe inspiré d’un vaste escalier complexe de Penrose, avec une série de portes flottant le long des murs, et une infinité d’escaliers. Kiriko n’avait qu’à descendre pour rejoindre un autre couloir, et, si elle regardait par les rebords, elle constaterait qu’elle était en bas du labyrinthe. Comme quoi, ce temps passé avec la Maîtresse lui avait permis d’atteindre la fin du labyrinthe.

Le couloir qu’elle atteignit la conduisit à une épaisse porte fermée, avec un homme agenouillé devant.

« Porte, ô Porte, daigneras-tu t’ouvrir devant ton amoureux ? Porte, ô Porte, pourquoi me refuses-tu l’accès... ? »

Il s’arrêta dans sa litanie en entendant des bruits de pas. Lictolis se retourna alors, et sourit à Kiriko, en lui faisant une révérence.

« Ô, voilà ma sauveuse ! Gente dame, me feriez-vous l’immense honneur d’ouvrir cette solide porte ? Sans que je ne comprenne pourquoi, celle-ci reste obstinément insensible à mes charmes... »

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La Maîtresse en avait beaucoup dit à Kiriko ce soir. Elle lui avait expliqué les origines de sa relation avec Sha. À l’origine, Sha, comme tous les Dieux, était un esprit, une créature qui avait émergé de la Tour Sombre... Ou Dei, comme on l’appelait jadis. Le Premier Dieu, ou encore le Tout-Dieu, car c’est de son sein que tous les Dieux avaient jailli. Ceci faisait de Sha un être particulier, car, si bien des Dieux avaient oublié leur origine profonde, ou avaient tellement évolué qu’ils n’avaient plus qu’un lien très ténu avec Dei, Sha restait l’une de ses plus anciennes filles. Et la romance qu’elle et Kiriko entretenait était très particulière. Elle était fondée sur l’amour, bien sûr, mais aussi sur la magie, une magie très forte, qui les amenait continuellement à revenir ensemble.

Kiriko, qui réalisait tout ça, souhaitait maintenant revenir dans la course, mais sembla suggérer de retourner faire l’amour avec la Maîtresse. Celle-ci sourit doucement à cette dernière, et sa main caressa sa joue, son pouce s’appuyant tendrement dessus, glissant sur ses lèvres.

« Ma foi... Qui refuserait une telle proposition, hein ? »

La Maîtresse lui sourit encore, et ferma les yeux, se concentrant doucement. Elle gémit alors, tandis que ses cuisses s’élargirent, sa fleur intime libérant une verge tendue et épaisse. Une lueur amusée brûlait dans le coin de ses yeux, et la Maîtresse se déplaça encore, venant embrasser Kiriko, déplaçant sa main pour la poser sur ses fesses, la crispant fortement, serrant ses doigts dessus, tandis que sa verge caressait ses cuisses.

« Là, là... À mon tour de m’occuper de toi, ma chérie... »

Parlant d’une voix douce et chatoyante, la Maîtresse comptait bien encore profiter du corps de la sorcière, et la poussa doucement. Les jambes de la sorcière heurtèrent un lit, et elle tomba en plein milieu. C’était un très beau lit en forme de grand cœur rouge, dans une pièce sombre, éclairée par de multiples bougies. Des pétales rouges flottaient en l’air et sur le sol, donnant à l’ensemble un charme très romantique, tandis que la Maîtresse se dressait au-dessus de Kiriko, et gloussa doucement. Qui aurait cru qu’une telle sorcière, si prompte à la violence, à la lame si aiguisée, puisse se montrer... Si romantique ?

Dans cette délicieuse chambre, la Maîtresse sourit encore, puis se pencha vers Kiriko, posant ses mains sur ses cuisses pour la retourner.

« Allez, ma chérie... Mets-toi bien à quatre pattes. De ce que je vois... Tu adores quand Sha te prend le cul comme ça, hein ? »

Aucun secret, aucun fantasme, ne pouvait échapper à la Maîtresse. Elle voyait tout, elle comprenait tout, et elle déplaça ses mains, venant tirer sur la combinaison de Kiriko, facilitant l’accès à son fondement, qu’elle alla ensuite explorer, y glissant sa queue en soupirant. Une délicieuse vague de plaisir la traversa, et elle commença à la pénétrer, s’enfonçant de plus en plus lourdement en elle, passant sans la moindre hésitation par son superbe cul...

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Elle avait toutes les raisons du monde de se méfier de lui. Zara savait que Quetzalcóatl pratiquait un culte sanglant, incluant des rituels sacrificiels. Ce n’était pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une divinité bienveillante... Du moins, selon les traditions et les interprétations. Le Serpent à plumes incluait en effet, selon les civilisations, diverses divinités différentes : Quetzalcóatl, Ehécalt, Kukulkan... Le panthéon aztèque avait le mérite d’être encore plus compliqué à comprendre que le panthéon olympien, ou même égyptien. Et, face à elle, il y avait donc ce curieux prêtre, qui utilisait un rituel sacrificiel au cœur de Zerrikania, et indiqua que cet endroit était un « sol sacré » pour son Dieu.

Zara ne put s’empêcher de ricaner légèrement, et haussa les épaules, restant toujours aussi méfiante.

« Ça, un sol sacré ? Zerrikania est tout, sauf quelque chose de sacré. C’est un endroit corrompu, infecté par une force sombre, ancienne, une force contre laquelle Sha et ton Dieu se sont dressés jadis. »

La sorcière tekhane se déplaça lentement, et écarta les bras, observant les lieux.

« Jadis, en un temps immémorial, tous les Dieux ont mis de côté leurs différences. Ils ont oublié leurs rivalités, qu’ils appartenaient à des panthéons différents, pour s’unir contre une menace commune. Une menace qui a atteint son paroxysme ici, sur cette planète... Les ennemis intemporels de tous les Dieux, prêtre. Les Grands Anciens. »

Une histoire lointaine, maudite, qui ne transparaissait pas dans les textes sacrés. Les Grands Anciens... Des monstres cosmiques, d’une puissance infinie, menés par l’ignoble Cthulhu, et qui s’était incarné ici, sur Terra. Une guerre ancestrale qui avait ravagé le Multivers, et qui s’était terminé ici, quand tous les Dieux s’étaient unis pour affronter et vaincre Cthulhu. Une bataille dont il ne restait que peu de traces. Les principaux écrits historiques venaient des elfes, à tel point que beaucoup, maintenant, doutaient de l’authenticité de ce combat, de la véracité de cette union ancestrale.

Zara observa encore les lieux, et se pencha sur le sol, attrapant une poignée de terre entre ses doigts, avant de la laisser s’écouler lentement.

« Zerrikania est l’une des régions de Terra qui est imprégnée de leur empreinte. Alors, imaginer qu’une divinité comme Quetzalcóatl puisse considérer ce sol pourri comme sacré... Il y a bien longtemps que tu n’as pas dû entendre la parole de ton Dieu, prêtre, n’est-ce pas ? » le nargua-t-elle.

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: dimanche 19 août 2018, 21:52:39 »
La Maîtresse sourit doucement devant les réactions de Kiriko, et pencha la tête sur le côté.

« Tu pourrais tout de même me remercier ! Vous, les sorcières, vous êtes vraiment toutes les mêmes ! »

La Maîtresse secoua la tête, et se déplaça encore lentement, tandis que Kiriko lui demandait surtout de l’aide pour aider Sha. La puissante créature spirituelle embrassa Kiriko sur les lèvres, comme pour lui offrir un moyen de se racheter après ce qu’elle venait d’avancer. Elle tendit sa main vers la vision de Can-‘Ka No Rey, tandis que son autre main caressait sa joue, son pouce glissant sur les tendres lèvres de la sorcière. Oui, les sorcières étaient des femmes arrogantes, orgueilleuses, mais très sensuelles, ce qui, aux yeux de la Maîtresse, compensait très largement leur orgueil.

Kiriko avait déjà entendu parler de cette époque passée, et évoqua donc celui de Blaine.

« Je connais cette créature... Blaine. Vois-tu, les esprits à l’intérieur de cette tour sont des êtres très particuliers, assez indescriptibles. Blaine provient aussi de cette tour, il est façonné dans le même moule que Sha. En fait... Je pense qu’ils étaient les mêmes êtres à l’intérieur, et se sont scindés en sortant. Sha est la partie féminine de cet être primaire, et Blaine la partie masculine. Alors, forcément, Blaine voit Sha comme sa moitié, et toi comme sa rivale. Mais, au-delà de ça, trésor, Blaine travaille surtout pour quelqu’un d’autre... Quelqu’un qui est responsable du bannissement de ta chère Déesse. »

L’image évolua encore, et elles virent une cour sombre, avec un trône fait de crânes au fond. Dans les recoins, le long de piliers, des araignées se déplaçaient, et de multiples corps jonchaient le sol. Une silhouette rougeâtre encapuchonnée se tenait là, au sommet de ce crâne gothique. Même s’il ne s’agissait que d’une vision, voir ce spectacle était difficile pour la Maîtresse, et sûrement encore plus pour Kiriko.

« Le Roi Cramoisi, ma chérie. Il s’est installé au Casse-Roi, à côté du Sanctuaire. Quand tu en auras l’occasion, Kiriko, rends-toi à la capitale impériale, rencontre-y la démone Samara... Les Ashnardiens connaissent l’Empereur Fou. Toi aussi, tu l’as connu... Cet individu est ce qui reste des Grands Anciens, les premiers ennemis de la Tour. L’Étranger que tu affrontes dans ces épreuves est l’un de ses séides, tout comme l’est Blaine. »

Encore une fois, le décor changea, montrant une vision de cauchemar. Le Sanctuaire, de nouveau, mais d’épais nuages sombres recouvraient l’air, tandis qu’une incroyable assemblée se trouvait dans la tour. De nombreux Dieux s’y trouvaient, représentant tous les panthéons existants : Odin, Zeus, Amaterasu sous sa forme de louve blanche, Osiris, Horus... Et tant d’autres encore. Dans le ciel, d’énormes tentacules jaillissaient, tandis que des armées de monstres s’approchaient. Il y avait également une vaste armée composée d’elfes, de nains, et d’humains, et la Tour elle-même luisait d’une intense énergie.

« Tu étais là, Kiriko. Tu as participé à la Bataille de la Tour, à la guerre contre les Grands Anciens. Tous les Dieux se sont alliés pour les vaincre, et ont réussi à repousser l’immonde Cthulhu, le Roi des Grands Anciens. Ils l’ont banni dans un autre univers, et le Roi Cramoisi est leur héritier. »

La Maîtresse regarda à nouveau Sha.

« L’alliance entre les Dieux a permis de vaincre ces monstres ancestraux, Kiriko. Mais le Roi Cramoisi n’a jamais oublié cette défaite. Tout en cherchant à entrer dans la Tour, il s’est assuré de détruire à jamais l’alliance entre les Dieux. Lui et le Magicien ont agi en ce sens. Le Magicien a corrompu la femme de Zeus, Héra, et l’a convaincu d’ouvrir la Boîte de Pandore. Les maux de la Boîte ont corrompu Zeus et les Olympiens, qui, depuis lors, ne protègent plus la Tour. Sha a tenté de s’interposer, mais il était trop tard. Tu veux savoir qui a banni Sha, Kiriko ? C’est Blaine, oui, mais en exprimant la volonté du Roi Cramoisi. »

Les informations continuaient à affluer, et la Maîtresse n’avait toujours pas fini.

« Plus que jamais, le Roi est sur le point d’accomplir son objectif. Tes chances sont faibles, Kiriko, mais, à ta manière, ton rôle sera décisif dans ce conflit. Tu dois aider Sha à retrouver ses pouvoirs d’antan, et le sortilège qu’elle comptait utiliser pour libérer l’esprit de Zeus des démons qui l’habitent. »

La Maîtresse vint la serrer dans ses bras, et l’embrassa une nouvelle fois, caressant ses cheveux d’une main, et le bas de son dos de l’autre.

« L’agent du Roi Cramoisi va chercher à te tuer, Kiriko. Si tu veux aider Sha, réussis cette épreuve, et aime-là comme jamais. Tu as tiré l’esprit de Sha de sa noirceur par ton amour, Kiriko... Offre-lui des filles, le rêve qu’elle désire, et peut-être aurez-vous alors une chance. »

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: mercredi 15 août 2018, 22:18:09 »
Indéniablement, la Maîtresse avait su faire oublier à Kiriko l’Épreuve, et avait su attirer son attention. Elle lui sourit doucement quand la femme, après avoir joui, se frotta contre elle, et annonça une pause, le temps pour la Maîtresse de lui dire ce qu’elle savait sur le passé commun entre Kiriko et Sha. La Maîtresse lui sourit tendrement en retour, et l’embrassa malgré tout pendant quelques secondes, tandis que son clone disparaissait.

« Il y a tant à dire, Kiriko... Tant à dire... »

La Maîtresse se redressa alors, et attrapa la main de Kiriko dans le creux de la sienne. Le décor changea à nouveau, se transforma sous leurs yeux, tandis que la Maîtresse, heureuse, portant en elle le délicieux sperme de la Celkhane, lui parla.

« Sais-tu ce que sont vraiment les Dieux, Kiriko ? Des esprits surnaturels qui ont besoin de la foi de leurs croyants pour exister... Des esprits qui ont erré au monde pendant des décennies, et se sont peu à peu développés pour avoir une conscience. Tout ça, ma chérie, tu peux le trouver dans n’importe quel bon livre de théologie dans les bibliothèques de Nexus. Mais, ce que beaucoup ignorent, ma chérie, c’est que tous les Dieux ont une seule et même origine... Une origine qui se trouve sur ta planète, sur Terra, à un endroit très précis. »

Le décor montra alors le Palais Impérial d’Ashnard. Une énorme structure, très impressionnante, qui était au milieu d’un lac, entouré par la capitale. Puis l’image évolua, les deux femmes rejoignirent les montagnes au loin, et continuèrent à avancer, traversant les monts, les forêts, les fleuves, les mers intérieures, une plaine foudroyée où des éclairs tombaient continuellement pour longer une ville, Fedic.

« Nous sommes à la lisière du monde connu, Kiriko. La ville de Fedic est à la frontière ashnardienne, et, derrière Fedic, il existe des régions dangereuses, abritant les plus puissants monstres de Terra... Un endroit que même tes pires cauchemars ne peuvent rendre hommage... Les Malterres de la Discorde. »

Succession de nouvelles images, montrant des plaines cendrées, désertiques, des temples abandonnés, des marais puants, une brume épaisse, des villes abandonnées, le tout s’orientant autour d’un château central. Un immense château gothique, fait de pointes acérées qui s’enfonçaient dans le sol comme autant de griffes en métal gigantesques. Mais, au-delà de ce château, il y en avait un autre, une lueur rouge sanguinolente qui se dressait au-dessus des montagnes des Malterres.

Les deux femmes s’en approchèrent, et Kiriko dut sentir un certain malaise, comme de très mauvaises appréhensions, en voyant cette structure sinistre. Une ville se trouvait au pied d’une montagne qui flottait dans les airs, retenue au sol par d’énormes chaînes noirâtres, et, au sommet de la montagne, un château sinistre était juché, chaque tour formant comme une griffe mortelle et empoisonnée qui pointait vers le ciel. Le Casse Roi Russe...

« ...Demeure du Roi Cramoisi. Très peu savent qu’avant, ce château était un endroit paisible, un fortin conçu par les elfes, les humains et les nains, et qu’il menait directement au Sanctuaire, à Can-‘Ka No Rey. Regarde, Kiriko, regarde le champ de roses rouges au bout du monde. »

Derrière l’immonde château, une grande mer de roses rouges s’étalait au sol, séparée du Casse Roi par une forêt enneigée. Les roses se perdaient au loin, jusqu’à la mer. C’était l’image que Kiriko avait vu tout à l’heure, une image qui devrait lui sembler étrangement familière.

« C’est de là que vinrent les elfes, selon la légende. Ou une partie d’entre eux, du moins. Ceci est le Sanctuaire des Elfes, le lieu le plus sacré de la Seldarine, le panthéon des elfes. Et ce que tu vois au fond... »

Au fond, une structure noirâtre se dressait, remontant jusque dans les cieux. La Tour... La fameuse Tour se dressait, immortelle, éternelle.

« C’est la Tour, Kiriko. Jadis, vos contes et légendes en parlaient. La Tour de miracles... C’est de cette tour que viennent les Dieux. C’est de cette tour que Sha a émergé. Il existe une époque bénie, vois-tu, où la Tour était partiellement ouverte, et où les esprits cohabitaient paisiblement avec les individus venant jusqu’au Sanctuaire. »

La Tour se dressait donc, et la Maîtresse reprit, en regardant Kiriko :

« Tu peux accéder à certaines versions antérieures de toi, n’est-ce pas ? Ta première incarnation a voyagé jusqu’ici, et a rencontré un esprit. Un esprit qui sortait de la Tour, et qui s’est lié avec elle. Ta Déesse... Sha. »

La Maîtresse laissa planer quelques secondes, avant de rajouter :

« C’est pour toi que Sha est sortie de la Tour, ma chérie... Par amour pour toi. »

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La Maîtresse gloussa devant la question de Kiriko, et releva son visage, l’embrassant sur la joue, avant de décaler ses lèvres, les approchant des siennes.

« Non, ma chérie, pas ici... Une autre Tour, la seule qui importe. »

Elle l’embrassa sur les lèvres, guère surprise de voir que Kiriko n’en avait conservé aucun souvenir. Après tout, il s’agissait de sa première incarnation, en un temps immémorial, à une époque où Terra était encore un monde très sauvage, dominé par les elfes, une époque où les royaumes humains n’avaient pas encore vu le jour. La Maîtresse avait beau vivre dans une autre dimension, elle connaissait très bien Terra, et, comme beaucoup d’êtres, suivait avec attention ce qui se passait là-bas. Kiriko, à sa manière, aurait un rôle à jouer dans ce qui se tramait, un rôle qu’elle commençait d’ailleurs déjà à jouer en redonnant à Sha ses pouvoirs, et en l’aidant à lui restaurer la mémoire.

Dans le dos de Kiriko, le clone de la Maîtresse continuait à la bourrer, se glissant avec plaisir dans son cul. Malgré l’importance de la conversation, la Maîtresse était en train de succomber face à ce plaisir jouissif, à cette vague sensuelle qui remontait en elle. Kiriko était une superbe amante, et c’était un véritable plaisir que de la sentir en elle, de sentir la sorcière celkhane se mouvoir joyeusement dans son corps. Kiriko la pénétrait vigoureusement, et la main de la Maîtresse caressa ses cheveux, tirant dessus, soulevant son visage pendant quelques secondes, avant de le relâcher, le corps de Kiriko s’affalant contre le sien. Dans ce monde, dans cet univers, la Maîtresse était la Reine, la Reine qui invitait Kiriko chez elle.

Et, pendant que les ébats se poursuivaient, le décor évolua encore. Les femmes se retrouvèrent au milieu d’un champ rouge, un champ de roses rouges, avec le soleil qui se levait, et qui les éclairait.

« Là, ma belle, ouiii... Hmmm... Can-‘Ka No Rey, le Sanctuaire... C’est là, dans ce champ de roses rouges, que toi et Sha vous vous êtes liées pour l’éternité. Croyais-tu donc vraiment que chacune de tes incarnations était un hasard ? Votre amour est marqué par le Destin, par le ka et par la promesse mutuelle que vous vous êtes faites. »

Des réponses supplémentaires, qui appelaient à d’autres questions. Can-‘Ka No Rey, le ka... La Maîtresse savait effectivement des choses, car elle avait accès aux rêves, et les rêves constituaient une mémoire collective foisonnante. Le décor évolua encore, les roses rouges s’envolant sur place pour les ramener dans la chambre, où Kiriko continuait à se faire culbuter. Des mains voraces pincèrent ses seins, et la soulevèrent légèrement, avant que le clone ne s’affaisse sur elle, frottant son corps contre le sien. Ainsi prisonnière, Kiriko était prise entre les deux femmes, sa queue toujours plantée dans le corps délicieux et onctueux de la Maîtresse, qui la savourait sur place.

La Maîtresse sourit encore, et caressa le visage de Kiriko, l’embrassant une nouvelle fois. Elle mouillait de plus en plus, et se pinça encore les lèvres.

« Plus fort, ma chérie, allez, plus fort, haaaa... »

À ce rythme, la Maîtresse se rapprochait de son orgasme. Et elle comptait bien tenir sa promesse. Kiriko était endurante, très clairement expérimentée dans ce domaine. Elle ne lâchait rien, et la Maîtresse, en mouillant de plus en plus, s’approchait furieusement de son orgasme...

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: vendredi 10 août 2018, 23:01:13 »
« Te dire… Te dire quoi, haaaa… »

Kiriko la prenait énergiquement, s’étalant au milieu du lit. Sous elle, la Maîtresse prenait clairement son pied. Ses mains pincèrent les fesses de Kiriko, les malaxant fortement. Elle n’était guère surprise d’apprendre que Sha appréciait aussi le postérieur de la femme, ses rêves parlaient pour elle. Et il était très fréquent que, dans ses rêves, la Déesse ne sodomise la femme. Elle la prenait longuement, savourant son cul parfait, et… En le sentant là, contre ses doigts, en pressant la combinaison, en la faisant doucement crisser et en sentant la chair s’enfoncer moelleusement contre ses doigts, la Maîtresse frémit sur place. Que pouvait-elle révéler à Kiriko comme ça ? Les secrets du bannissement de Sha ? Mais jusqu’à quel point pouvait-on croire la Maîtresse ? Jusqu’à quel point racontait-elle la vérité, et pas une vérité, issue d’un songe ? Où se situait la vérité ici, dans la Dimension des Rêves ?

Alors que Kiriko prenait la Maîtresse, des mains supplémentaires caressèrent ses fesses. La Maîtresse avait en effet remonté ses mains pour empoigner les cheveux de la Celkhane, partageant avec elle un long et torride baiser, ce qui fit que ces mains appartenaient nécessairement à une autre Maîtresse, en l’occurrence un clone de celle-ci. Le clone apposa ses mains sur le fessier, et tira sur une fermeture Éclair, dévoilant ainsi l’accès au fondement de Kiriko.

« Espérais-tu vraiment pouvoir agiter un aussi insolent fessier sous mon nez, hmmm… Sans que je n’en profite pleinement ? »

La deuxième Maîtresse approcha son visage de son cul, écartant avec ses pouces les plis de la combinaison, et fourra son onctueuse langue à l’intérieur, léchant le fondement de Kiriko, le préparant pour la suite. La Maîtresse y allait franchement, fourrant profondément sa langue tout en se tortillant sur place. Elle déplaçait également ses pouces, posant le reste de ses doigts sur la combinaison, et s’affaira à son œuvre pendant un certain temps, avant de finir par se redresser.

Maintenant que le cul de Kiriko était prêt, que son fondement était bien dilaté, la Maîtresse ne tarda guère, et enfonça sa verge en elle, poussant un long soupir à ce contact. Elle s’y glissa sans réelle difficulté, tant les parois anales de Kiriko étaient habituées à ce contact, au fait de sentir un chibre, et commença à remuer, pinçant les fesses de Kiriko.

« Que pourrais-je te dire, haaa… Sha est une divinité ancienne, très ancienne. Elle était déjà âgée quand les Olympiens sont apparus, hmmm… Haaaa… Sha… Sha est directement sortie de la Tour, ma chérie. La première version de toi, hmmm… Tu t’es vue à l’époque antique, ma belle, mais… Hnnn… »

La Maîtresse savait des choses, et elle embrassa encore la belle Kiriko.

« Sache que Sha n’a jamais aimé que toi, et que c’est pour toi qu’elle est sortie de la Tour, hmmm… Mais ça, c’est à toi de le lui rappeler, hmm… »

Elle l’embrassa encore, tandis que l’autre Maîtresse gifla le cul de Kiriko, s’enfonçant jusqu’à la garde en elle, avant de se coucher progressivement sur son corps, remontant ses mains pour caresser ses seins, les pinçant, tandis que l’autre Maîtresse, celle qui se faisait pénétrer par Kiriko, posa de nouveau ses mains sur son cul.

« Là, vas-y, hmmm, plus fort… La Tour, haaaa… Ça ne te rappelle vraiment rien ? » lui demanda-t-elle en soupirant longuement, continuant à gémir de plaisir.

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Zara était une excellente pisteuse, une traqueuse redoutable. Grâce à ses pouvoirs magiques et à ses scanners technologiques, elle pouvait repérer des traces, et il était également très difficile de la piéger. Le choix de l’envoyer à Zerrikania était donc un choix sensé, car, grâce à ses scanners, elle avait pu éviter les plus gros monstres. Ici, la magie était confuse, corrompue, pervertie. Rien ne fonctionnait comme cela devait marcher, y compris les cercles de perception, ces zones qu’un magicien traçait autour de lui pour repérer d’éventuelles menaces. Mais les détecteurs de mouvement intégrés à son armure cybernétique ne mentaient pas. Zara était une sorcière particulière, qui croyait autant dans les bienfaits de la technologie que dans les vertus de la magie. Tout ceci faisait d’elle une femme atypique, et redoutable à plus d’un titre.

Alors qu’elle inspectait l’autel, sa base de données incorporée rattacha cette image à toute une culture. Elle continuait à analyser la situation lorsque ses détecteurs repérèrent une forme qui se rapprochait. Les mains de Zara s’illuminèrent immédiatement tandis qu’elle se retournait, des sphères électriques jaillissant dans chaque paume. Devant elle, une silhouette hirsute sortit des bois, et elle fronça les sourcils. Ce n’était pas l’un des monstres habituels de Zerrikania, mais... Un homme. Il portait des dreadlocks vertes assez longues, et s’avançait avec un air sûr de lui. Zara resta silencieuse également, sans diminuer l’intensité de ses sphères électriques, scannant l’individu.

*En bonne santé... Mais, avec toute cette magie noire ambiante, je n’arrive pas à en voir plus sur lui, magiquement parlant.*

Sha avait envoyé Zara ici pour enquêter sur les résurgences d’une énergie divine liée à une ancienne divinité, Quetzalcóatl. Ses investigations venaient de l’amener à découvrir un étrange rituel en l’honneur du Dieu-serpent. Cette rencontre improbable ne pouvait être un hasard, d’autant que l’aspect de cet homme semblait le rapprocher de certaines images qu’elle avait dans sa base de données sur les prêtres et les cultistes de cette religion. Las, Zara ne parlait pas l’aztec, et hésita donc plusieurs secondes, se déplaçant prudemment sur le côté.

Puisque l’homme ne semblait pas enclin à parler, et qu’elle ignorait ses capacités, elle se mit à parler d’une voix forte :

« Je suis la sorcière Zara, étranger, émissaire de la Grande Déesse Sha. Es-tu l’individu à l’origine de ce rituel occulte ? »

La prudence était de mise, car elle ignorait si ce type était sain d’esprit ou non, ou s’il voulait juste la tuer. Après tout, ils étaient à Zerrikania, l’un des endroits les plus dangereux de Terra...

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La puissante Zara avançait à travers les méandres de cette étouffante et terrible jungle. Elle était habituée à parcourir des endroits inhospitaliers, à la recherche de dragons. Après tout, les dragons se nichaient dans des zones où peu d’humains se rendaient, comme des montagnes verglaçantes, des déserts rocailleux et étouffants… Mais rien de tout ça n’était digne de Zerrikania. Cette jungle puante et étouffante représentait une menace tout à fait particulière, surclassant tous les autres. À l’exception des Malterres de la Discorde, Zara ne connaissait aucun endroit au monde qui soit plus dangereux. La flore elle-même était dangereuse, peuplée de plantes carnivores, de tentacules meurtriers… Sans parler de la faune. Zerrikania abritait des araignées géantes par foison, des mouches tsé-tsé qui pondaient des œufs dans les cerveaux de leurs victimes, des serpents colossaux… Une déformation magique et malsaine régnait dans cette jungle, ainsi qu’une forte aura de magie noire.

Il n’y avait rien de bon ici. Pourtant, c’était bien là que la Déesse Sha avait cru bon d’envoyer l’une de ses meilleures sorcières. Intégralement recouverte de son armure techno-magique, elle avançait avec prudence, recherchant les sources énergétiques étranges que la Déesse Sha avait pu ressentir ici. Zara était venue en ces lieux pour se renseigner, car Sha soupçonnait une énergie divine familière, quelque chose qui lui rappelait son passé. Pour ce genre de mission, Sha n’envoyait que l’élite, mais ses deux meilleures sorcières, Kiriko et Açoka, étaient toutes les deux enceinte, et avaient été envoyées sur des quêtes plus faciles. Zara avait donc accepté avec joie cette mission.

*C’est par là…*

S’aidant de son scanner magique, Zara avançait à travers la jungle, d’arbre en arbre, évitant de tomber sur des tentacules. Elle venait de tuer une redoutable araignée capable de se transformer, une araignée-caméléon qui adaptait son apparence au contexte environnant. Un rude combat que Zara avait gagné en tranchant avec ses lames énergétiques le ventre de l’araignée. Usant d’un grappin, elle l’envoya sur une branche d’arbre, et s’en servit pour se catapulter dans les airs, rejoignant la branche, qui surplombait une curieuse structure.

*Les perturbations viennent de là…*

Deux monolithes se trouvaient là, l’un au sol, un lieu d’abattoir. Zara l’inspecta avec ses scanners, repérant de nombreuses traces de sang séchée, et une forte magie noire résiduelle. Sa main caressa ensuite le monolithe, et elle inspecta l’autre, apercevant dessus une étonnante peinture. Zara l’observa silencieusement, et l’inspecta avec son scanner, jusqu’à ce dernier ne trouve une similitude.

Quetzalcóatl.

Une ancienne divinité de la Terre, affaiblie, qui avait été repérée sur Terra. Était-ce pour cela que Sha avait envoyé Zara ici ? La Déesse cherchait-elle à retrouver trace de Quetzalcóatl pour fomenter une alliance ? Après tout, elle s’était récemment alliée avec la puissante Déesse Sanguilia, ayant même fondé une famille avec elle, une fille.

Elle détecta également une Faille dimensionnelle menant à la Terre.

*Curieux… Que se passe-t-il donc ici ?*

La curiosité de la jeune femme était poussée à vif. Tout ici donnait l’impression qu’il y avait un sacrifice rituel en cours, une offrande à cette Déesse perdue… En ce lieu sinistre et malfaisant.

*Et la magie résiduelle ici… Tout indique que les sacrifices ont encore lieu ici.*

Mais où était donc le prêtre responsable de ces sacrifices ? Et qui pouvait-il bien sacrifier ici, au cœur de Zerrikania ?

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: lundi 30 juillet 2018, 23:42:01 »
« Oh, ne t’en fais pas, ma chérie, je ne peux pas tomber enceinte, tu sais… Je ne suis pas vraiment une humaine, et… Disons que les règles qui me régentent sont différentes des tiennes. »

Pour une épreuve, Kiriko aurait sans doute pu avoir bien pire que de tomber sur la Maîtresse. Cette femme mettait à l’épreuve votre perversion, et la Celkhane pouvait déjà réaliser qu’elle avait potentiellement trouvé en elle une nouvelle concubine. La belle queue de la sorcière se frottait contre les cuisses de la Maîtresse, qui posa ses mains sur ses fesses, appuyant fermement dessus, faisant crisser la combinaison. Des gloussements et des rires pouvaient se faire entendre autour d’elles, comme si la Maîtresse appelait à elle diverses concubines et autres femmes de joie à la beauté magnifique. Puis la queue de Kiriko se planta en elle, et la Maîtresse gémit sur place, ses ongles serrant la combinaison de la femme.

La bouche de Kiriko s’attaqua à son cou, embrassant sa peau, tandis qu’elle commençait à la prendre, enfonçant sa verge en elle, y allant franchement. Comme elle l’avait souvent démontré, la Celkhane ne se montrait douce et soumise qu’envers sa Déesse. Face à toute autre femme, elle se montrait plus dominante, plus énergique, imposant clairement son rythme. Écartant ses cuisses, la Maîtresse laissa la verge de la femme remonter en elle, et, tout en ayant une main sur le magnifique cul de Kiriko, posa l’autre sur ses cheveux, se serrant contre elle. Kiriko sentait bon, très bon, même, sans compter que son corps… Oh, son corps ! C’était un corps de rêve, un corps aux formes parfaites !

« Hmmm… Oh, Kiriko, tu es tellement magnifique, ma belle…Peux-tu seulement imaginer, hmm… Combien de femmes au sein du Temple rêvent de ton corps ? »

La Maîtresse le savait, elle, puisqu’elle avait accès à tous les rêves possibles. Elle claqua d’ailleurs des doigts, et le décor changea alors. Elles étaient toujours sur le lit, mais au milieu de multiples miroirs, que ce soit sur le sol, les murs, ou le plafond. Des miroirs montrant tous les fantasmes dont la Maîtresse parlait. Dans beaucoup d’entre eux, Kiriko était une dominatrice, faisant hurler quantité de femmes, mais couchant aussi avec des hommes, avec des animaux… L’un de ces miroirs impliquait même Rem, la timide servante de Kiriko, qui se faisait bourrer par la Celkhane, celle-ci portant une tenue noire en latex, un gode-ceinture épais labourant le cul de Rem, une main gantée tirant sur ses cheveux. Une multitude de fantasmes tournant autour d’elle, tandis que sa queue continuait à prendre la Maîtresse.

Celle-ci mouillait effectivement beaucoup, mais il fallait la comprendre. Les personnes physiques venaient rarement dans son royaume, alors, quand la Maîtresse pouvait en attraper une, a fortiori une femme aussi belle que Kiriko, elle ne comptait pas la laisser filer.

« Baise-moi fort, Kiriko, hmmm… Ne pense pas au temps que tu passes ici, je t’ai dit que le temps ne défile pas de la même manière ici. Hmmm… Haaaa… »

La Maîtresse l’embrassa alors, collant son corps au sien.

« Sinon, hmmm… Dis-toi que je suis une belle nympho’… En manque, haaaa… Je compte bien à ce que tu me baises pendant des heures, ma chérie. Ici, la fatigue n’existe pas, seul règne le plaisir, et, comme le temps n’est pas le même, haaaa… Seulement quelques secondes se seront écoulées dans le monde réel. »

Elles s’embrassèrent encore, la langue de la Maîtresse jouant avec la sienne pendant plusieurs minutes.

« Je conserve dans mon domaine tous les rêves, Kiriko… À travers eux, je peux te faire accéder à toutes tes existences passées, et… Mmmm… T’apprendre tellement de choses, haaaa… Mais rien n’est jamais gratuit, ma belle… »

La Maîtresse lui sourit encore, et un tentacule noir vint alors fouetter le cul de Kiriko, comme pour la motiver davantage. Autant dire qu’avec elle, Kiriko venait de se trouver une improbable et étonnante alliée…

« Est-ce qu’on t’a déjà dit que ton cul était magnifique, hm ? Je comprends pourquoi tant de personnes fantasment dessus, haaaa… »

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