Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Lucy le mardi 19 novembre 2013, 19:52:02
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Qu'est-ce que c'est grand !...
Pour la première fois de sa vie, Nyu était seule devant un lycée. Enfin, seule est un bien grand mot pour une fille comme elle. Nyu a besoin de quelque chose ou de quelqu'un vers qui se raccrocher. Et cela avait pris du temps avant qu'elle parte de la maison "familiale".
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Nyuuuu ! Je veux rester ici avec vous ! Pourquoi je partirais dans un endroit que je connais pas ?
Nyu, on en a déjà parlé, et tu le sais bien. Si tu ne vas pas au lycée, tu seras ignorante toute ta vie. C'est ce que tu veux ?
Mais tu peux m'apprendre, hein Kouta ? Tu peux m'apprendre !??
Je t'ai déjà dit qu'on avait beaucoup de travail au lycée. On a pas le temps de t'apprendre. C'est pour ça qu'il faut que tu y ailles.
Mais pourquoi vous venez pas avec moi ?
Ne t'inquiète pas, nous reviendrons te voir aussi souvent que possible.
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Kouta, pour la rassurer, lui avait offert la boîte à musique (http://www.youtube.com/watch?v=HZgLt_PaVMM), celle qui avait bercé son enfance et qui avait marqué leur première rencontre. C'est en l'écoutant qu'elle avait aperçu pour la première fois le lycée où Kouta et sa cousine l'avaient inscrite. Tout ce qu'elle voyait était une grande façade semblant aller jusqu'à l'infini. Le bâtiment faisait plus de 10 mètres de hauteur avec 5 étages qu'elle pouvait compter. Une masse grouillante d'élèves semblaient se presser vers un seul point. Nyu se dit que c'est par ici qu'elle devait aller. Elle était assez nerveuse, voire très nerveuse. Si bien que lorsqu'elle sentit qu'elle ne pouvait plus bouger que dans une seule direction, elle se mit à avoir peur et à courir à l'opposé du portail d'entrée.
Pourquoi tout le monde va au même endroit ? C'était pas aussi grand à Kamakura ! Et pourquoi ils m'ont interdit de revenir d'ailleurs ?! Elles sont mignonnes mes cornes non ?
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Je t'avais dit que tu aurais du garder ton bonnet...
Nyuuuuu ! Kouta... Pourquoi... ?
Parce que tu es différente. Tout le monde a peur de toi avec ces cornes tu sais.
Nyu...
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Depuis ce jour, elle garde toujours sur la tête un bonnet (http://images.ados.fr/1/medias/photo/hd/8425311842/116822ea1/img_title-big.jpg) qui lui cache entièrement ses cornes. Et ça lui allait plutôt bien selon elle ! Toujours habillée de couleurs flash comme du rose bonbon ou du vert pomme, ce bonnet allait à la perfection avec le reste. Tout dans l'originalité et dans le visible. Pour rien au monde, elle se serait habille autrement. Mais ça ne servirait à rien si elle restait ici à se lamenter... Il fallait qu'elle rentre dans ce lycée. Sinon, Kouta ne serait pas content. Elle se mit donc en route, prête à aller jusqu'au bout. Étrangement, elle ne ressentit plus aucune crainte cette fois-ci, et passa le portail noir séparant la cour de la rue. Mais c'est maintenant que ça allait se corser. Elle était bien dans le lycée... C'est bien d'être dans un lycée, mais quand on a strictement aucune idée d'où se diriger... Elle tenta d'aborder un jeune homme :
Excusez-moi, je suis totalement perdue. Vous savez où je dois aller ?
Désolé, j'ai pas le temps, je suis déjà en retard ! fut la seule réponse qu'elle obtint. Elle retenta deux ou trois fois, mais eut toujours des réponses similaires. Elle se sentait seule. C'est donc tout naturellement qu'elle s'assit au beau milieu de la cour, par terre, sortant sa boite à musique de son sac et se consola avec.
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C'était un lundi... Un de ces jours que Chikako détestait le plus. Pas uniquement parce que c'était la reprise des cours... mais aussi parce que, bien souvent, la lutteuse avait des matchs le week-end, et qu'elle en ressortait avec un nombre pas croyable de courbatures et que celles-ci ne disparaissaient pas avant au moins le mercredi... Ce lundi là, c'était donc le cas. Elle avait mal partout et en plus de ça, les cours qu'elle avait ce matin étaient les plus chiant : philosophie et physique... Elle hésitait alors à sécher les cours... C'est alors qu'elle vit une jeune fille assise seule, au beau milieu de la cour de récré. Elle était plutôt jolie et... avec ses cheveux roses et ses yeux rouges, elle lui faisait penser à sa petite Megumi chérie... Esquissant un sourire, Chikako s'avança vers elle.
-- Salut ! T'es nouvelle ici ? Je t'ai jamais vue auparavant...
Le quotient de luxure de Chikako étant assez élevé, il ne lui fallut pas longtemps pour avoir envie de se taper cette jolie nana... Mais chaque choses en son temps... D'abord, il fallait mettre la miss suffisamment en confiance. Aussi se présenta-t-elle :
-- Je m'appelle Chikako. Ishikawa... Enchantée de faire ta connaissance... ?
Comment s'appelait cette mignonne demoiselle, nul doute qu'elle ne tarderait pas à l'apprendre...
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Focalisée sur la boite et la musique qui en sortait, Nyu ne vit pas arriver la femme qui s'approchait d'elle. A vrai dire, elle était comme une goutte d'eau dans une pluie torrentielle.
Salut ! T'es nouvelle ici ? Je t'ai jamais vue auparavant...
Hein ? La boite parle maintenant ?...
Elle mit bien une seconde à remarquer qu'une jeune femme bien en muscles s'était approchée et la regardait. Nullement surprise, elle répondit :
Salut !
Elle était en train de lui sourire, ce qui était plutôt bon signe pour Nyu. Elle lui rendit son sourire au centuple (lui semblait-il), et se leva en époussetant ses fesses qui avaient traîné par terre d'une main tout en gardant la boite dans l'autre. Une fois satisfaite, elle referma la boite.
Je m'appelle Chikako. Ishikawa... Enchantée de faire ta connaissance... ?
Moi c'est Nyu ! Enfin, je crois... En tout cas, c'est le seul nom que j'aie.
Elle réfléchit deux secondes. Qu'est-ce qu'elle faisait là déjà ? Ah oui ! Il fallait absolument qu'elle aille en cours. Enfin, selon Kouta. Elle, elle ne savais pas du tout pourquoi. En vérité, c'était la troisième fois de sa vie qu'elle allait dans une salle de classe. La première, elle avait été prise à parti par un prof, puis le trou noir... Avant de se réveiller dans les bras de Kouta. La seconde, elle s'était faite virer à cause de ses cornes.
Dit, tu peux m'aider ? Je sais pas du tout où je dois aller.
Elle regarda Chikako qui ne semblait pas vouloir lui répondre immédiatement. En une seconde, elle comprit pourquoi.
Ah, suis-je bête !? Je dois avoir un papier ou c'est écrit "Emploi du temps" dessus ! Mais j'ai pas tout compris en fait.
Joignant les actes à la parole, elle posa son sac à terre, l'ouvrit, en profita pour ranger sa boite à l'intérieur, et sortit un petit classeur. Lorsqu'elle l'ouvrit devant la lycéenne... Enfin, c'était une lycéenne ? Elle ressemble plus au militaire qu'elle avait aperçu qu'à une lycéenne en fait... Elle secoua la tête. Ce n'était pas le moment de penser à des vieux et moches souvenirs. Elle ouvrit le classeur, qui ne contenait en fait qu'une seule feuille.
Voilà. Là, à 11h, je dois aller en salle 42 pour... Sciences. Mais avant, ce ne sont que des cases vides. Je sais pas du tout ce que je dois faire du coup.
Elle dit plus bas, sur le ton de la confidence :
Dis, tu crois que c'est une salle spéciale ?
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-- Salut ! Moi c'est Nyu ! Enfin, je crois... En tout cas, c'est le seul nom que j'aie.
Chikako lui souriait toujours, alors que la jeune fille se relevait en époussetant son popotin. C'était mignon comme prénom, ça, Nyu. Ca lui faisait penser à certaines Neko qui ne pouvaient s'empêcher de miauler entre deux phrases.
-- Dit, tu peux m'aider ? Je sais pas du tout où je dois aller. Ah, suis-je bête !? Je dois avoir un papier ou c'est écrit "Emploi du temps" dessus ! Mais j'ai pas tout compris en fait.
La demoiselle lui sortit alors le planning en question... Chikako en venait à se demander si la miss avait déjà fréquenter un bahut avant... Ne pas savoir se servir d'un emploi du temps... Cela l'intriguait beaucoup...
-- Voilà. Là, à 11h, je dois aller en salle 42 pour... Sciences. Mais avant, ce ne sont que des cases vides. Je sais pas du tout ce que je dois faire du coup. Dis, tu crois que c'est une salle spéciale ?
Chikako éclata alors de rire. Non pas par moquerie, mais parce que cela voulait dire qu'elle était bien trop en avance ! La lutteuse lui répondit alors, sur un ton taquin.
-- Hé hé ! Et bien ! Tu devais avoir sacrément peur d'arriver en retard, toi ! Parce que là, il n'est un petit peu "que" 8h00... Hi hi ! Enfin, bon...
Elle marqua une brève pause avant de reprendre :
-- En ce qui me concerne, j'avais l'intention de sécher les cours ce matin... Si tu veux, je peux te faire visiter vu que tu as trois heures de libres devant toi. La salle de science... spéciale... Ca dépend...
Elle regarda l'emploi du temps...
-- Hum, non... Ce doit être dans ta salle de classe, vu qu'il n'y a qu'une heure de cours. Donc ce doit être la théorie. En général pour les T.P. il faut deux ou trois heures. Enfin, ça, ça dépend surtout de tes options... T'es en quelle classe exactement ?
Ca, manque de bol, ce n'était pas marqué sur l'emploi du temps...
-- Moi je suis en seconde en options scientifiques... Mais comme il y a plusieurs classes, je pense pas qu'on soit dans la même... Mais cela dit, ce serait plutôt cool... comme t'es plutôt mignonne, ça nous permettrait de faire plus ample connaissance... Hé hé !
Ajouta la lutteuse, tirant la langue pour la taquiner. C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de draguer... Mais elle reprit vite un ton sérieux.
-- Tu veux voir quoi en premier ? Ta classe ? Ou le laboratoire ?
Chikako attendit que la miss lui réponde pour se diriger vers l'endroit qu'elle voudrait voir en premier.
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A ces mots, la fille qui lui faisait face éclata de rire, un rire haut et clair. Nyu se demanda si elle avait fait une bêtise.
Nyu ?
Elle avait toujours gardé ce tic. Depuis que l'esprit de Nyu avait fait son apparition chez cette fille, le mot "Nyu" lui revenait souvent à la bouche. D'abord seul mot qu'elle pouvait dire, elle a ensuite appris à parler japonnais presque normalement. Cependant, quand elle ne savait pas quoi dire, c'était "Nyu" qui ressortait la plupart du temps. Un... tic de langage.
Hé hé ! Et bien ! Tu devais avoir sacrément peur d'arriver en retard, toi ! Parce que là, il n'est un petit peu "que" 8h00... Hi hi ! Enfin, bon...
Elle fit une petite pause, ce qui permit à Nyu de réfléchir rapidement. Elle était arrivée en avance ? Pourtant, le premier horaire marqué sur l'emploi du temps était 8h. Même si la case était vide... case vide... Oh zut ! Elle n'avait pas pensé que ça pouvait vouloir dire qu'elle ne commençait que plus tard !
En ce qui me concerne, j'avais l'intention de sécher les cours ce matin...
Hein ? "Sécher" les cours ? Durant sa brève existence (un an), Nyu avait vécu surprotégée par un Kouta voulant éviter à tout prix les derniers carnages de Lucy en faisant en sorte qu'elle ne soit pas en danger. Elle avait donc entendu que très peu d'expressions. Et "sécher les cours" n'en faisait pas partie. Dans son esprit, elle voyait déjà Chikako, équipée d'un sèche-cheveux, en train de sécher le maître de conférence. Cela lui faisait tout drôle...
Si tu veux, je peux te faire visiter vu que tu as trois heures de libres devant toi. La salle de science... spéciale... Ca dépend...
Quelle bonne idée ! Comme ça, cela lui permettrait de ne plus se perdre ! Avant même qu'elle aie pu formuler cette pensée, Chikako enchaîna, les yeux rivés sur l'emploi du temps de Nyu :
Hum, non... Ce doit être dans ta salle de classe, vu qu'il n'y a qu'une heure de cours. Donc ce doit être la théorie. En général pour les T.P. il faut deux ou trois heures. Enfin, ça, ça dépend surtout de tes options... T'es en quelle classe exactement ?
Je sais pas, c'est la première fois que je viens ici. Je pense qu'on me le dira plus tard.
Moi je suis en seconde en options scientifiques... Mais comme il y a plusieurs classes, je pense pas qu'on soit dans la même... Mais cela dit, ce serait plutôt cool... comme t'es plutôt mignonne, ça nous permettrait de faire plus ample connaissance... Hé hé !
Puis elle lui tira la langue. Ne sachant quoi répondre, Nyu la regarda avec les yeux rond comme deux billes. Elle hésitait entre la remercier et la pousser légèrement. La reprise rapide de parole de la part de la lutteuse lui enleva toute possibilité de faire un choix :
Tu veux voir quoi en premier ? Ta classe ? Ou le laboratoire ?
Euh... Pourquoi pas la classe ?
Cependant, Nyu avait encore beaucoup de questions sans réponses. Elle décida donc, pendant le trajet, de bombarder Chikako de questions. Mais avant, il fallait répondre à son compliment :
Merci, mais t'as pas encore vu le plus mignon chez moi ! C'est...
Tout le monde a peur de toi avec ces cornes tu sais.
Les mots de Kouta lui martelèrent l'esprit. Mince ! A peine arrivée, elle avait failli déjà déclencher une émeute ! A moins que... Chikako ne semblait pas être très encline à la peur. Peut-être qu'elle pourrait accepter ce qu'elle était, elle ! Mais pas au milieu de la cour ! Il fallait déjà attendre d'arriver à la salle de classe.
C'est pour plus tard ! lui fit-elle tout en lui faisant un clin d’œil, sans penser une seconde que ces paroles puissent être mal interprétées. Dis, je peux te révéler quelque chose ? En fait, y'a un an, j'ai perdu la mémoire... C'est pour ça que je peux te sembler un peu ignorante. Alors j'aimerai que tu m'en apprennes le PLUS POSSIBLE s'il te plaît ! Déjà, pourquoi tu sèches tes cours ? Ils sont mouillés ?
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Chikako, bien qu'elle trouvait le tic de langage de la demoiselle très mignon, commençait à se demander si elle n'était pas un peu simplette... Elle ne connaissait même pas le nom de sa classe !? Ca allait être coton, tiens, pour savoir où elle devait se rendre... Normalement, la théorie voulait qu'elle ait reçu toutes les informations quelques jours avant son entrée en classe... Elle regarda encore son emploi du temps... Même dessus ce n'était pas marqué. Il y avait juste marqué 2nde... Mais pas de lettre pour définir de laquelle des cinq classes il s'agissait...
-- Je sais pas, c'est la première fois que je viens ici. Je pense qu'on me le dira plus tard.
*Ben ça promet...*
Pensa la lutteuse avant de la complimenter sur son physique en lui tirant la langue... La tête déconfite que fit la demoiselle à ce moment là, avec les yeux grands ouverts, fit battre le coeur de Chikako à toute allure. Qu'elle était mignonne ainsi ! Malgré son petit côté niaise, il fallait reconnaitre qu'elle était une très jolie fille. Et puis bon... Comme ses cheveux et ses yeux étaient des mêmes couleurs que ceux de sa petite Megumi chérie, ben forcément... Il en fallait pas plus pour la faire craquer !
-- Euh... Pourquoi pas la classe ?
Répondit Nyu, à la question de Chikako. C'est alors que Chikako se mit à réfléchir...
*Salle 42... La deuxième salle du quatrième étage... Ce serait pas la classe de cette prof rousse bizarre ?*
Se demanda-t-elle, soudain... Elle avait un doute... D'ordinaire, chaque classe de Mishima avait sa propre salle attitrée, et c'était les enseignants qui défilaient selon la matière... La salle 42 était, dit-on, la seule salle de classe où c'était les élèves qui se déplaçaient et la prof qui restait toujours la même... Son nom lui échappait, mais d'après les rumeurs, il s'agissait d'une prof assez spéciale... Enfin... Pour l'heure...
-- Merci, mais t'as pas encore vu le plus mignon chez moi ! C'est...
Chikako la regarda, intriguée...
-- Hein ? Okay, va pour la classe alors...
*Elle est bizarre cette fille... Mais si c'est bien à la salle à laquelle je pense qu'elle a son premier cours, sa prof va l'adorer... ou l'inverse... Ou les deux de façon réciproque, tiens...*
Chikako lui montra le chemin pour aller jusqu'à la salle 42. Il fallait déjà commencer par monter au quatrième étage du bâtiment. L'avant dernier étage, en fait.
-- Qu'est-ce que tu as voulu dire au fait ?
Demanda-t-elle, vraiment intriguée. Mais Nyu la laissa sur sa faim...
-- C'est pour plus tard ! Dis, je peux te révéler quelque chose ? En fait, y'a un an, j'ai perdu la mémoire... C'est pour ça que je peux te sembler un peu ignorante. Alors j'aimerai que tu m'en apprennes le PLUS POSSIBLE s'il te plaît ! Déjà, pourquoi tu sèches tes cours ? Ils sont mouillés ?
-- Okay !
Répondit Chikako en explosant de rire à nouveau. Elle était pas croyable cette fille ! Enfin, ceci expliquait cela...
-- Nan, ah ah ! Ils sont pas mouillés... Comment pourraient-ils l'être !? Ah la la ! Tu es une fille vraiment amusante, Nyu ! Je t'aime bien ! Hé hé !
Elle lui fit un grand sourire, appréciant sincèrement sa candeur.
-- En fait... "sécher" les cours, ça veut dire ne pas les suivre, ne pas y aller. Je comptais ne pas venir en cours ce matin... Ce sont des matières qui m'ennuient au plus haut point...
Elle arrivèrent enfin au quatrième étage.
-- Je suis d'accord pour t'apprendre plein de choses nouvelles...
Mais chassez le naturel, il revient au galop... Chikako avait déjà des envies lubriques... Et elle était joueuse...
-- Mais c'est donnant-donnant, ma belle...
Elle s'approcha alors doucement d'elle et lui prit la main, avant de lui glisser à l'oreille :
-- Je veux bien t'apprendre des trucs mais... d'abord, je veux savoir ce que tu considère comme la chose la plus mignonne chez toi... Ce dont tu voulais me parler tout à l'heure...
Elle lui lâcha alors la main et ria de bon coeur, fière d'être aussi taquine.
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Okay ! fit Chikako avant de repartir dans un autre fou rire. Nan, ah ah ! Ils sont pas mouillés... Comment pourraient-ils l'être !? Ah la la ! Tu es une fille vraiment amusante, Nyu ! Je t'aime bien ! Hé hé ! En fait... "sécher" les cours, ça veut dire ne pas les suivre, ne pas y aller. Je comptais ne pas venir en cours ce matin... Ce sont des matières qui m'ennuient au plus haut point...
Oh, je vois ! lui répondit Nyu, bien qu'elle ne saisissait pas l'intérêt d'aller au lycée tout en ratant volontairement des cours.
Lorsqu'elles arrivèrent enfin en vue du 4ème étage, Nyu était essoufflée. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'exercice, et bien que celui-ci aie été assez bien entretenu par Lucy durant les moments où elle prenait le contrôle, Nyu restait loin, très loin d'être une sportive.
Pfiew ! C'était haut !
Chikako la mena vers la salle 42. Elle s'arrêtèrent devant la porte, et l'athlète lui annonça :
Je suis d'accord pour t'apprendre plein de choses nouvelles... Mais c'est donnant-donnant, ma belle...
Nyu ?
Qu'est-ce que Nyu pouvait bien donner à Chikako qui lui semblait si important ? Elle lui prit la main et lui murmura dans le creux de l'oreille :
Je veux bien t'apprendre des trucs mais... d'abord, je veux savoir ce que tu considère comme la chose la plus mignonne chez toi... Ce dont tu voulais me parler tout à l'heure...
Nyu ne remarquait pas les efforts de séductions mis en place par Chikako, tout simplement parce que sa seule définition de l'amour se résumait à l'amour paternel et maternel, et ne savait strictement rien des choses du sexe. D'ailleurs, celle qui lui faisait face lâcha sa main et se mit à rire, encore une fois. Nyu aimait bien l'entendre rire. Cela faisait passer pour quelque chose de léger ce qu'elle s'apprêtait à lui révéler. Tout de même, le visage de Nyu prit une teinte plus sombre. Elle ne semblait plus dans le même était de gaieté permanent que Chikako avait pu constater sur la jeune schizophrène. Elle se mit à chercher dans son sac tout en lui disant d'un ton plus grave :
Dis, tu peux me promettre de ne pas avoir peur ? Je... Tu es la première personne que je rencontre depuis très longtemps, et c'est pour ça que j'ai envie de te dire la vérité...
Elle trouva enfin ce qu'elle cherchait. La boite à musique. Celle-ci jouait un effet apaisant sur Nyu, et dès qu'elle l'ouvrit, elle respira d'un grand coup. Elle s'assit en tailleur, devant son amie, et retira son bonnet. Chikako pouvait dés lors voir sur la tête de Nyu deux petites cornes grises ressemblant à deux cristaux, de part et d'autre de la tête de la lycéenne. Elle baissa la tête, préférant ne pas voir la réaction de celle qui l'avait aidée.
Je ne sais pas pourquoi j'ai ces cornes. D'après Kouta, c'est de naissance... Même si mes souvenirs ne remontent pas plus loin qu'une année, je sais qu'elles ne m'apporteront pas le bonheur. Même si je les trouve mignonnes... Là où j'était avant, on me traitait de monstre. A l'époque, j'étais fière de porter ces cornes, et je n'hésitais pas à les montrer à tout le monde. Mais j'ai été exclue dès le premier jour... Et...
A ces mots, une larme coula le long de la joue droite de la mutante...
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Devant la salle 42, qui était vide, fort heureusement, la jeune fille allait peut-être oser lui montrer ce dont elle lui avait parlé, ce qui avait attisé la curiosité de la lutteuse... Nyu chercha donc quelque chose dans son sac... Pourtant, cela ne semblait pas être la chose en question...
-- Dis, tu peux me promettre de ne pas avoir peur ? Je... Tu es la première personne que je rencontre depuis très longtemps, et c'est pour ça que j'ai envie de te dire la vérité...
-- D'accord, c'est promis...
Il en fallait beaucoup pour effrayer la catcheuse, après tout ce qu'elle avait pu connaitre sur Terra... Mais bon... Cela, Nyu ne pouvait pas le savoir... Celle-ci s'assit donc en tailleur, au milieu du couloir et ôta son bonnet. Chikako pu alors voir deux jolies cornes... La lutteuse sourit. Ce n'était que ça ? Pas de quoi en faire un drame... Certes, sur Terre ça risquait de faire jaser du monde mais... Ca n'avait rien de vraiment effrayant...
-- Je ne sais pas pourquoi j'ai ces cornes. D'après Kouta, c'est de naissance... Même si mes souvenirs ne remontent pas plus loin qu'une année, je sais qu'elles ne m'apporteront pas le bonheur. Même si je les trouve mignonnes... Là où j'était avant, on me traitait de monstre. A l'époque, j'étais fière de porter ces cornes, et je n'hésitais pas à les montrer à tout le monde. Mais j'ai été exclue dès le premier jour... Et...
Et la mignonne Nyu se mit à pleurer. Même si Chikako était parfois vue par les autres comme une brute épaisse, elle n'en demeurait pas moins une jeune femme. Et avait donc une certaine sensibilité féminine... Alors voir la miss toute tristounette lui pinça le coeur. Elle s'accroupit alors pour être au même niveau que la belle et prit son visage entre ses mains.
-- Hé... Pleures pas, ma puce, ça sert à rien...
Elle sécha ses larmes avec ses pouces, les faisant glisser sur ses pommettes.
-- T'es toute mignonne et tu avais raison : tes cornes sont adorables. Je comprend que tu aies besoin de les cacher ici... Mais ne sois pas triste pour le passé, d'accord ? Ce qui compte, c'est le présent et l'avenir. Okay, ma belle ?
Chikako lui sourit alors et déposa un bref mais doux baiser sur ses jolies et fines lèvres roses. Mettant rapidement fin au baiser, elle eut une idée...
-- Puisque tu voulais apprendre des choses nouvelles, je peux peut-être t'enseigner un truc ce matin... Si tu es d'accord pour me suivre sans poser de question...
Oui, c'était salaud de sa part... Chikako comptait bien abuser de la naïveté de la jeune Nyu mais... Elle avait bien trop envie d'elle pour ne pas tenter sa chance ! Et puis bon... Elle voulait rejoindre le Sex Slave Club, alors il fallait bien qu'elle mérite sa carte de membre, non ? Elle se souvenait qu'à cet étage, se trouvait une salle de classe jamais occupée, car l'on disait qu'un meurtre y avait eu lieu. Aussi, personne, enseignants comme élève, ne voulait y mettre les pieds, comme une sorte de superstition... Et la pièce n'était jamais fermée. Les seules personnes qui osaient y mettre les pieds... c'était les obsédé(e)s en manque... Car oui, la pièce était convertie en mini-baisodrome...
-- Suis moi, jolie Nyu. Je vais te donner ton premier cours particulier... Hi hi ! Crois moi, ça va te changer les idées et tu te sentira bien mieux après ça.
Elle l'aida à se relever et prit la main de la belle pour l'amener jusqu'à ladite salle... A l'intérieur, elle ressemblait à n'importe quelle autre classe, sauf que la porte n'était pas vitrée et qu'au milieu de la salle trônaient plusieurs matelas relativement neufs permettant de se mettre à l'aise pour... enfin, vous voyez ce que je veux dire ? Chikako invita Nyu à s'asseoir sur l'un d'eux.
-- J'espère que... tu m'en veux pas pour t'avoir fait ce bisou, tout à l'heure... ?
Chikako lui sourit à nouveau, s'asseyant à côté d'elle, et caressant une de ses jolies cornes.
-- Elles sont vraiment mignonnes... mais tu l'es encore plus, Nyu... Et tu me plais beaucoup... J'ai encore envie de t'embrasser... mais plus longtemps cette fois...
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Nyu commençait à sombrer doucement, comme à chaque fois qu'elle pensait à un des seuls moments tristes. Une seconde, puis une troisième larme suivirent la première. Puis, elle sentit une douce pression sur son visage que Chikako incitait à se relever pour lui faire face.
Hé... Pleures pas, ma puce, ça sert à rien...
Nyu la regarda droit dans les yeux, les larmes continuant de couler sur ses joues. D'un geste, Chikako les chassa.
T'es toute mignonne et tu avais raison : tes cornes sont adorables. Je comprend que tu aies besoin de les cacher ici... Mais ne sois pas triste pour le passé, d'accord ? Ce qui compte, c'est le présent et l'avenir. Okay, ma belle ?
Nyu...
Avant même qu'elle ait le temps de réagir que Chikako lui déposa un rapide baiser sur ses lèvres. Rapide peut-être pour la lutteuse, mais pas pour la jeune fille. C'était en vérité son premier baiser. Et bien qu'elle ne saisit pas toute la teneur de cet acte, elle devinait que c'était quand même une étape importante. Et pour cause ! son cœur commençait à s'apaiser, se sentir bien...
Puisque tu voulais apprendre des choses nouvelles, je peux peut-être t'enseigner un truc ce matin... fit Chikako en rompant cet instant magique. Si tu es d'accord pour me suivre sans poser de question...
Je... Je crois bien, oui...
Suis moi, jolie Nyu. Je vais te donner ton premier cours particulier... Hi hi ! Crois moi, ça va te changer les idées et tu te sentira bien mieux après ça.
Un cours particulier ? Ah...
Pour Nyu, un cours particulier ressemblait à un cours normal, mais traitant d'un sujet dit "particulier". Et elle trouvait cela dommage. Elle aurait bien aimé rester seule un petit moment à approfondir ce qu'elle avait ressenti pendant cet instant magique avec la lutteuse. Quoi qu'il en soit... Chikako lui présentait sa main. Nyu reprit sa boite à musique, la glissa dans son sac puis se releva, aidée par la main tendue. Elles marchèrent jusqu'à une salle voisine de la salle 42. Elle était ouverte, ce que n'interpella pas la nouvelle lycéenne. A l'intérieur, c'était tout comme une salle de classe qu'elle avait déjà vu dans les bouquins et dans l'autre lycée qu'elle avait fréquenté, sauf qu'il y avait quelques matelas en plein milieu. Nyu s'interrogea sur leur utilité jusqu'à ce que Chikako l'invite à s'asseoir, chose qu'elle fit sans trop attendre.
J'espère que... tu m'en veux pas pour t'avoir fait ce bisou, tout à l'heure... ?
Non ! Je... Je crois pas...
La lutteuse s'assit près de la jeune fille et une de ses mains partit vers la tête de Nyu. Enfin, c'est ce qu'elle imaginait. Puisqu'elle ne ressentait strictement aucune sensation au niveau de ses cornes en kératine [[même matière que les ongles !]]...
Elles sont vraiment mignonnes... mais tu l'es encore plus, Nyu... Et tu me plais beaucoup... J'ai encore envie de t'embrasser... mais plus longtemps cette fois...
Au contraire ! Tu m'as fait découvrir une expérience totalement nouvelle pour moi. Et tu es la première personne que je puisse considérer comme une amie. En plus, tu as accepté mes cornes comme si ce n'était pas un obstacle, dit la jeune fille. Enfin, aurait du dire. Parce que les seuls mots qui sortirent de sa bouche furent : Nyu ! Nyu... La pauvre petite avant totalement perdu sa capacité de parler correctement. S'en rendant compte, elle enlaça fortement Chikako, la faisant s'allonger d'un coup sur le matelas, et se mit joue contre joue avec elle. Elle aurait voulu rester ainsi toute sa vie. Elle se sentait tellement bien, tellement... apaisée... Un doux sentiment commença à sortir le bout de son nez dans le cœur de Nyu. Très proche de celui qu'elle avait avec Kouta, son "père" de cœur. Mais différent, plus doux, plus intense.
Merci... réussit-elle à lui chuchoter dans le creux de l'oreille.
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La jolie Nyu avait donc suivit Chikako, après avoir rangée sa boite musicale dans son sac, et acceptant visiblement de ne pas poser de questions... La lutteuse esquissa un sourire coquin tout le long du chemin qui les menèrent jusqu'à la salle abandonnée. Et, s'asseyant sur l'un des matelas, elle lui répondit qu'elle ne lui en voulait pas pour le baiser. La lutteuse cligna alors brièvement des yeux, en espérant lui faire comprendre qu'elle trouvait que c'était tant mieux. Surtout que... Chikako avait nombre d'idées salaces en tête, pour la suite des événements...
-- Nyu ! Nyu...
Répliqua la miss du même nom. Chikako trouvait cela très attendrissant, et fut même agréablement surprise quand celle-ci l'enlaça, les faisant toutes deux renverser sur le matelas. Nyu la câlinait à présent ! Chikako était heureuse ! Finalement, elle ne serait peut-être pas non plus réticente pour ce qui allait suivre... Et c'était tant mieux ! C'était tellement plus simple quand elles se laissaient faire... La lutteuse la caressa alors à l'arrière du crâne, tout en savourant le câlin.
-- Merci...
Chuchota-t-elle. Chikako gémit avant de répondre :
-- Hmm ! C'est trop mignon ! Merci à toi, jolie Nyu...
Chikako, allongée sous Nyu, donc, plaqua sa main gauche dans le bas du dos de la miss, et celle de droite derrière sa tête. Puis elle déposa un nouveau baiser sur sa joue. Puis un second au coin de ses lèvres... et un troisième sur celles-ci... Et après quelques secondes, la lutteuse laissant sa passion la dévorer et chercha à fourrer sa langue dans la bouche de Nyu pour aller jouer avec la sienne. Lorsque leur deux langues se rencontrèrent dans un délicieux ballet, le désir de la lutteuse explosa. Elle ne mit fin au baiser qu'un bref instant pour parler.
-- Oh Nyu ! J'ai tellement envie de toi ! Ce sera ça, ton premier cours particulier...
Et la lutteuse reprit le baiser avec un mélange de passion et de tendresse. Au bout de quelque instants, la main gauche de Chikako descendit le long du dos de Nyu, puis sur ses fesses qu'elle caressa un instant, avant de relever sa jupe pour finir par s'introduire dans sa petite culotte. Elle joua à caresser la raie des fesses avec son majeur tout en continuant le baiser. Chikako ignorait encore comment et pourquoi, mais depuis que Sya lui avait apprit de nouveaux sorts, elle était désormais capable de ressentir les jeunes vierges, filles comme garçons... Et si ce n'était pas conscient, cela l'avait attirée vers Nyu. Son instinct donc, lui disait que Nyu n'avait jamais connu l'amour et elle ne se trompait pas. Elle se faisait alors un devoir de lui faire son éducation...
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Chikako laissa entendre un gémissement avant de répondre :
Hmm ! C'est trop mignon ! Merci à toi, jolie Nyu...
Nyu se sentit rougir. On ne l'avait pas remercié depuis... depuis... Elle ne se souvenait même plus de la dernière fois où on l'avait remercié !... Elle sentit les mains de Chikako sur elle : une sur son dos, l'autre sur sa tête. Puis elle commença à la baiser. Sur la joue, sur le coin des lèvres, sur les lèvres... Puis soudainement, tout s’accéléra. La lutteuse se mit à l'embrasser fougueusement, sans plus aucune retenue. Elle força même les lèvres de Nyu, bien qu'elles n'opposèrent qu'une maigre résistance dû à la surprise, pour que leurs langues se rencontrent. Le sentiment de la jeune femme était partagé : d'une part elle savourait ce baiser, mais d'un autre coté, elle commençait à s'agiter intérieurement, entre l'envie et la crainte, entre le désir et la peur.
Oh Nyu ! J'ai tellement envie de toi ! dit Chikako, rompant provisoirement le baiser. Ce sera ça, ton premier cours particulier...
Nyu sentait qu'elle perdait totalement le contrôle de la situation. D'ailleurs, l'avait-elle déjà eu ? Depuis le début, c'était Chikako qui la menait et la guidait. Elle se mit à réfléchir intensément tout en continuant le baiser, puisqu'il semblait qu'elle commençait à y prendre goût, jusqu'à ce qu'un autre événement imprévu survienne : la main de Chikako qui était dans son dos était en train de descendre dangereusement vers sa culotte. D'ailleurs, c'était le but de cette main baladeuse : s'introduire sous la culotte de la lycéenne. Chose qu'elle fit assez vite après avoir écarté l'autre pan de tissu nommé jupe. Elle sentit un doigt, peut-être deux, chauds, caresser la zone entre ses fesses.
Nyu n'y comprenait plus rien. Chikako avait pourtant jusque-là fait preuve d'une assez bonne patience et compréhension pour elle, mais là ça allait trop vite. Elle ne comprenait pas du tout le revirement de situation de la forte femme. Et cela commençait à lui faire un peu peur. Elle ne savait pas du tout comment le lui faire comprendre.
Je... S'il te plait... Tu... dit-elle pendant un des rares moments où elle pouvait respirer.
La femme proche d'elle commençait à devenir entreprenante. Peut-être trop pour la jeune mutante, qui était en train de s'affoler sérieusement. Elle chercha Chikako d'un regard apeuré, espérant la faire redevenir plus douce, plus lente. Ses bras était entravés par le sac à dos qu'elle portait toujours sur le dos, et les mains de la lutteuse était très... dissuasives pour tout ce qui concernait les manœuvres d'esquive. Elle se sentait piégée. Le pire, c'est qu'elle commençait à sentir une douce chaleur au niveau de son bas-ventre, conséquence de la palpation au niveau de la raie de ses fesses...
Tu me fais peur...
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Hélas pour elle, Chikako ne se rendit pas compte tout de suite de l'appréhension de sa jolie partenaire...
-- Je... S'il te plait... Tu...
C'est seulement alors que la lutteuse pu ressentir la peur panique de Nyu.
-- Tu me fais peur...
Aussitôt, Chikako se pinça les lèvres et enleva sa main de la culotte de Nyu. Son instinct lui disait de pas pousser le bouchon trop loin. Comme une impression étrange... C'était quelque chose qu'elle ne pouvait pas expliquer. Le Hadou, par quelques aspects, ressemblait beaucoup à la Force des Jedi ou au Cosmos des Chevaliers Divins et conférait une sorte de Sixième Sens permettant de pressentir un grand danger. Certes, Chikako n'était que très rarement réceptive à ce genre de choses mais elle ne se trompait jamais quand ça lui arrivait...
-- Je comprend... Je... suis peut-être aller un peu trop vite...
Chikako tenta de prendre quelques distance avec Nyu, ce qui n'était pas évident vu qu'elle se trouvait sous elle. Elle lui sourit alors, posant délicatement une main sur sa joue.
-- Je ne veux pas te faire peur... J'ai seulement envie de te faire l'amour... Mais je comprend que tu veuilles aller à ton rythme...
Elle rigola alors, repensant à pourquoi elle avait tant de désir pour Nyu.
-- Tu me rappelle une personne que j'aime beaucoup... Vous avez la même couleur de yeux et de cheveux. Ca doit être pour ça que j'ai tellement envie de toi... Ca doit te paraitre bizarre, non ?
La lutteuse, ne perdant pas son objectif de vue, posa alors un chaste baiser sur les lèvres de Nyu.
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Lorsqu'elle dit ceci, Chikako enleva la main de sa culotte et desserra presque inconsciemment son emprise sur Nyu au niveau du dos, tout en arrêtant le torride baiser. Cette dernière souffla comme si elle avait couru un sprint.
Je comprend... Je... suis peut-être allée un peu trop vite...
A ce moment, Nyu comprit qu'elle pouvait enfin respirer. Elle roula légèrement sur le coté pour se retrouver sur le flanc, regardant Chikako. Elle aurait aimé regarder le ciel, mais son sac à dos lui empêchait cette posture. Elle sentit la main de la lutteuse sur sa joue :
Je ne veux pas te faire peur... J'ai seulement envie de te faire l'amour... Mais je comprend que tu veuilles aller à ton rythme...
Puis elle rit jaune.
Tu me rappelle une personne que j'aime beaucoup... Vous avez la même couleur de yeux et de cheveux. Ça doit être pour ça que j'ai tellement envie de toi... Ça doit te paraître bizarre, non ?
C'est à ce moment que Chikako revint à la charge, en embrassant à nouveau Nyu. Cette dernière se sentait déjà étouffer à nouveau, mais apparemment, la lutteuse avait décidé de ne plus la bousculer. Elle se contenta d'effleurer ses lèvres avant de repartir en arrière. La jeune mutante était contente. Elle n'avait pas envie d'accuser sa nouvelle amie de ce qui venait de se passer. Elle avait seulement envie que cela ne recommence pas. En tout cas, pas aussi vite. Elle se laissa quelques secondes de réflexion tout en pensant aux paroles de Chikako : faire l'amour ? Elle ne connaissait pas cette association de termes. Elle savait que l'amour était un sentiment fort entre deux personnes, mais elle ne l'avait jamais vraiment connu. Et concernant l'acte sexuel, Nyu était totalement ignorante. Elle ne savait même pas que c'était possible. De plus, elle lui avait dit qu'elle ressemblait à une de ses connaissances, en expliquant que c'était certainement pour ça qu'elle avait... envie d'elle ? Encore un idée inconnue. Il fallait absolument qu'elle en sache plus pour ne pas paraître totalement ignorante. Elle répondit donc :
Non, tu me paraît pas... Bizarre. Par contre, tu as dit certaines choses que je comprend pas, comme me faire l'amour, ou encore envie de moi. Si c'est le but de ce cours particulier, je veux bien essayer, enfin si ça s'essaye, mais explique moi s'il te plaît. J'ai pas envie d'avoir peur. Pas avec toi...
A ces mots, Nyu, instinctivement, se rapprocha de Chikako et lui déposa un petit baiser sur ses lèvres. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Serait-ce ça, faire l'amour ? A présent, Nyu sentait qu'elle pouvait faire totalement confiance à son amie pour l'initier. Elle n'avait plus peur.
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La lutteuse regardait Nyu en souriant. Cette petite nenette était trop adorable ! Et si, d'une certaine manière, son coeur n'avait pas déjà été prit par Megumi, Chikako serait probablement tombée amoureuse de Nyu rien qu'en la regardant.
-- Non, tu me paraît pas... Bizarre. Par contre, tu as dit certaines choses que je comprend pas, comme me faire l'amour, ou encore envie de moi. Si c'est le but de ce cours particulier, je veux bien essayer, enfin si ça s'essaye, mais explique moi s'il te plaît. J'ai pas envie d'avoir peur. Pas avec toi...
Le bref et doux baiser de Nyu sur les lèvres de Chikako soulagea celle-ci. Cela voulait dire que Nyu n'était pas totalement contre l'idée d'essayer quelque chose de nouveau pour elle... Ce quelque chose d'assez intime...
-- D'accord, beauté. Alors on va le faire tranquillement... D'abord, pour commencer, nous allons nous embrasser longtemps, en nous caressant mutuellement. Puis, dès que l'une en a envie, nous enlèverons un vêtement à l'autre. Nous ferons ça jusqu'à être toute les deux toutes nues...
Elle laissa à Nyu le temps de digérer les informations.
-- Quand ce sera fait, je te caresserai là...
Dit-elle en montrant à Nyu son intimité.
-- Ca te donnera surement beaucoup de plaisir... Je te caresserai soit avec mes mains... ou peut-être avec ma langue... On verra... Ensuite...
En fait... ce n'était jamais trop bon d'intellectualiser l'acte... Aussi lui dit-elle...
-- En fait, le mieux, c'est de pas trop réfléchir... Je te dirai le moment venu ce que je compte faire. Mais si par hasard tu as idée toi aussi, n'hésite pas : l'amour ça se fait à deux.
Dit-elle, en lui faisant un clin d'oeil. Elle porta ses mains sur les bretelles du sac à dos de Nyu.
-- Par contre, ton sac, tu peut l'enlever maintenant. Ce sera mieux pour être à l'aise.
Dit-elle en souriant, faisant glisser les bretelles lentement sur ses épaules.
-- Ce qui compte le plus, quand on fait l'amour, c'est de se laisser aller et se laisser guider par son instinct...
Dit-elle en embrassant de nouveau Nyu, avec la langue cette fois.
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Lorsque, à la fin de son baiser, Nyu releva la tête, Chikako semblait avoir retrouvé une meilleure mine. Elle ne semblait plus désolée pour elle, comme si elle avait repris de l'aplomb. Celle-ci préférait ce regard : il inspirait moins la pitié pour elle-même.
D'accord, beauté, fit la lutteuse. Alors on va le faire tranquillement... D'abord, pour commencer, nous allons nous embrasser longtemps, en nous caressant mutuellement. Puis, dès que l'une en a envie, nous enlèverons un vêtement à l'autre. Nous ferons ça jusqu'à être toute les deux toutes nues...
Nues... Sans vêtements ? Oh... Nyu n'avait encore jamais fait ça avec une autre personne, excepté Kouta lorsqu'il la lavait avant qu'elle puisse le faire toute seule, bien évidemment. Peut-être pour la première fois de sa vie, elle se sentit un peu gênée.
Quand ce sera fait, je te caresserai là... continua-t-elle en montrant son entre-cuisses. Ca te donnera surement beaucoup de plaisir... Je te caresserai soit avec mes mains... ou peut-être avec ma langue... On verra... Ensuite... En fait, le mieux, c'est de pas trop réfléchir... Je te dirai le moment venu ce que je compte faire. Mais si par hasard tu as idée toi aussi, n'hésite pas : l'amour ça se fait à deux.
Je... D'accord, je vais essayer.
Chikako lui lança un petit clin d’œil, répondu par un grand sourire de Nyu. Celle-ci sentit les mains de son amie au niveau de ses épaules :
Par contre, ton sac, tu peut l'enlever maintenant. Ce sera mieux pour être à l'aise.
Et elle sentit les bretelles de ce sac à dos glisser de ses épaules, se dirigeant vers ses bras.
Ce qui compte le plus, quand on fait l'amour, c'est de se laisser aller et se laisser guider par son instinct...
Ce fut ainsi que Nyu pris sa première leçon de sexe : se laisser guider par son instinct. Cette règle allait certainement la suivre pendant un petit bout de temps. Mais elle n'y voyait aucun inconvénient. La pratique fut d'ailleurs vite rattachée à la théorie puisque Chikako, répondant certainement à son instinct, se mit à embrasser plus fougueusement Nyu, et cette dernière sentit la langue de la lutteuse forcer la barrière de ses lèvres. Cette fois-ci, elle était prête. Elle répondit à ce baiser avec une fougue toute nouvelle. Elle ne savait strictement pas ce qui allait arriver, ni ce qu'elle allait faire, mais cela lui était égal. Elle lui faisait désormais confiance.
Le baiser dura une bonne minute. Elles étaient toutes deux allongées sur le lit, côte à côte, et Nyu, dans la passion de l'action, avait passé une de ses mains délicatement dans la nuque de Chikako. Loin de la forcer, elle se contentait de la caresser, de l'effleurer. Elle devait certainement avoir une sensation de froid, périodique, à cet endroit. La jeune mutante mettait tout son cœur dans ce baiser, voulant faire bonne impression, et y prenait un plaisir certain. Les lèvres de son amie étaient douces, et leurs langues étaient en plein ballet passionné.
Rompant le baiser, presque à regrets, Nyu se redressa et dit à sa belle :
Deux secondes...
Elle enleva définitivement son sac de son dos et le déposa par terre. Elle l'ouvrit, repris sa boite à musique, et activa celle-ci. Aussitôt, une douce mélodie (http://www.youtube.com/watch?v=HZgLt_PaVMM) retentit dans toute la pièce. Elle déposa la boite par terre, à coté de son sac à dos, enleva chaussures et chaussettes et s'allongea à nouveau sur le lit de fortune. Cette fois-ci, elle était dos au matelas et face au plafond. Se décalant pour avoir Chikako dans son champ de vision, elle lui fit, d'une voix étrangement sensuelle :
Si tu veux pas parler, montre-moi. Je n'ai plus peur.
Puis elle lui sourit, tout en écartant légèrement et involontairement ses cuisses.
-
La gêne de Nyu lui donnait un petit côté trop mignon, trop.... kawaii !
-- Je... D'accord, je vais essayer.
Répondit-elle, un peu hésitante, quoique souriante. Durant le nouveau baiser, Nyu fit preuve d'un peu plus de passion que celui d'avant. C'était bon signe ! Tandis qu'elles s'embrassaient, Nyu passa une main sur la nuque de la lutteuse. Celle-ci sourit alors tout en l'embrassant.
*C'est bien, ma belle Nyu. Laisse tes sentiments s'exprimer à travers ton corps...*
-- Deux secondes...
Demanda Nyu pour enlever son sac à dos. Puis, après avoir mit la boite à musique en marche, elle se rallongea sur le dos. Chikako se rapprocha en souriant, prête à reprendre le baiser.
-- Si tu veux pas parler, montre-moi. Je n'ai plus peur.
Ajouta Nyu, écartant un peu ses cuisses. Chikako était aux anges. Elle commençait enfin à se donner à elle ! Elle se dit qu'à l'occasion, elle remercierai Sya pour lui avoir apprit ces quelques nouveaux sorts. Elle avait l'impression que depuis qu'elle les connaissait, les jeunes filles vierges étaient plus enclines à se laisser faire par la lutteuse. Elle savait les mettre suffisamment en confiance.
-- D'accord, ma belle.
Dit-elle en reprenant le baiser, et en se plaquant le plus près possible de Nyu. Elle posa alors une main sur le tibia de la belle qui était de son côté, et elle commença par la caresser avant de lentement remonter vers sa cuisse. Là, elle s'arrêta pour simplement la caresser. Mais il y avait probablement des zones très érogènes sur cette cuisse.
Au bout de quelques instants, la main de Chikako quitta la cuisse pour venir sur le ventre de Nyu. Lentement, elle releva le haut de son sailor fuku (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sailor_fuku), caressa un peu son ventre au passage, puis le lui retira. Une fois le haut d'enlevé Chikako fit glisser ses lèvres de celle de Nyu jusqu'à son cou. Elle lui fit alors un suçon sur la zone la plus sensible.
Soucieuse de savoir si Nyu y prenait du plaisir, elle le lui demanda.
-- Ca va ? Ca te fait du bien ?
-
D'accord, ma belle.
Disant ceci, Chikako se mit au-dessus de Nyu et entama un énième baiser. Leurs langues reprisent leur valse, tandis que la main de la lutteuse se mit à caresser le tibia nu de la jeune lycéenne. Sa main n'était ni brûlante, ni gelée, mais elle ressentit un doux frisson lorsque cette main monta lentement le long de la jambe de la mutante et ne s'arrêta qu'arrivée à sa cuisse. Nyu avait passivement passé une de ses mains derrière le dos de Chikako, tandis que la seconde restait le long de son corps, agrippant le drap de toutes ses forces, comme pour ne pas s'envoler. Sa seule peur pour l'instant était que cet instant totalement magique s'interrompe brutalement. La douce chaleur refit surface tout d'un coup, alors que la main de sa compagne s'attardait sur cette cuisse. Sa langue toujours en train de danser, elle se mit à respirer un peu plus vite.
Lorsque le doux contact de sa main sur sa cuisse cessa brutalement, Nyu eut une rapide interrogation : Pourquoi ? Avant même qu'elle eut le temps de formuler cette pensée dans son esprit, la réponse apparut. Le contact avait repris, ailleurs. Cette fois-ci, il était sur son ventre. La chaleur au niveau de sa partie intime monta tout à coup, et la jeune fille se tortilla légèrement, accompagnant le mouvement de la main de Chikako. Mais elle ne semblait pas vouloir la caresser durablement. Pas maintenant en tout cas. Elle sentit son haut se relever alors que sa main sur son drap forçait de plus en plus, à s'en faire blanchir les phalanges. Elle n'avait jamais ressenti un plaisir tel, et voulait continuer. Coûte que coûte. Sinon, elle savait qu'elle le regretterait. Elle facilita d'ailleurs le retrait de son haut en se décollant du matelas. Lorsqu'il fut enlevé, sa main collée aux draps intercepta celle redescendant de la lutteuse pour la déposer délicatement sur son ventre, entre son nombril et le haut de sa jupe. En parallèle, elle sentit la bouche de Chikako dévier de ses lèvres, pour aller sur son coup. Elle y fit un suçon, ce qui arracha un autre frisson de la nouvelle lycéenne.
Ca va ? Ca te fait du bien ?
Nyu ne répondit pas. Elle ne voulait en aucun cas briser cet instant de magie. Pour le faire comprendre à sa compagne, elle l'encercla de ses deux mains. Elles étaient désormais en bas de son dos, remontant légèrement le haut de Chikako pour atteindre le petit bout de chair entre celui-ci et sa jupe. Doucement, elle l'attira à elle, tout en faisant monter ses mains le plus haut possible dans son dos, jusqu'à ce que la poitrine nue de Nyu se colle à celle de la lutteuse. En effet, elle oubliait une fois sur deux de mettre un soutien-gorge. Et cette journée en faisait partie. Point par perversité, mais tout simplement elle n'y pensait pas. Sa poitrine, bien que d'une taille tout à fait normale, ne tombait pas. Petit à petit, sans même s'en rendre compte, elle enlevait le haut de Chikako. Jusqu'à ce qu'elle atteigne ses bras avec ses mains. Là, elle l'enleva complètement, avant de baiser doucement son épaule.
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[HRP : En fait, techniquement, Chikako n'est pas complètement au dessus de Nyu. Son torse est bien au dessus mais ses jambes sont toujours à côté d'elle ^^ Enfin, ce n'est qu'un détail et je vais y remédier de ce pas ^^ ]
Nyu semblait étrangement à moitié détendue et à moitié crispée, à en juger la manière dont elle s'agrippait au matelas. Néanmoins, vu que sa respiration s'accélérait, elle semblait tout de même réceptive au plaisir charnel. D'ailleurs, la façon dont elle se tortillait montrait clairement qu'elle l'était. Cela excita d'autant plus la lutteuse. Après avoir ôté le haut de Nyu, Chikako put s'apercevoir que Nyu n'avait pas de soutien-gorge ! Et qu'elle avait une très jolie poitrine toute plate toute mignonne comme elle les aimait ! Puis Nyu attrapa sa main pour la reposer sur son ventre, sous le nombril et au dessus du pubis. Chikako reprit alors les caresses à cet endroit et en profita même pour déboutonner la jupe, juste histoire de prendre un peu d'avance.
Nyu ne répondit pas à question, se contentant de simplement l'enlacer. Chikako passa alors sa jambe droite par dessus le cors de Nyu, afin de se retrouver à quatre pattes au dessus d'elle. Ou plutôt à trois, vu que sa main restait posée sur le ventre tout doux comme le velours de Nyu. La lutteuse quitta le cou pour reprendre le baiser au niveau de sa bouche et jouant à nouveau avec cette langue si délicieuse.
Puis Nyu retira à son tour le haut de Chikako. Celle-ci rompit le baiser le temps d'aider Nyu à enlever le vêtement. Elle en profita d'ailleurs pour regarder avec attention les seins de sa partenaire de jeux.
-- Oh ! Tu as de si jolis mamelons ! Ils sont trop mignons !
Dit-elle, en lui faisant un sourire coquin. Mais, afin d'être sur un "pied" d'égalité, Chikako ôta également son soutien-gorge.
-- Nous voila à égalité, ma chérie ! Hé hé !
Puis elle reprit le baiser, toujours sensuellement, frottant ses tétons contre ceux de Nyu en faisant de petites vagues de son torse sans pour autant cesser de caresser le ventre. En ressentant autant de plaisir dû à la caresser des tétons de Nyu sur les siens, Chikako ne put s'empêcher de gémir, en aspirant parfois de grandes mais brèves bouffées d'air.
-- Haaaa ! Nyu !
La lutteuse sentit alors son intimité s'humidifier. Elle cessa donc de remuer son torse afin de calmer ses ardeurs , mais elle avait tant envie de faire jouir Nyu qu'elle mit fin au baiser pour se séparer d'elle un bref instant, descendant un peu, le temps de temps de se retrouver la bouche au milieu de ses seins qu'elle embrassa ensuite. Puis elle se mit à caresser celui de droite avec sa main gauche, et léchouilla le téton du sein gauche, tandis qu'elle s'appuya sur la main droite.
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[HRP : Ah... Oups !!]
Lorsque Chikako se redressa pour enlever son haut plus facilement, elle semblait regarder avec attention la poitrine nue de Nyu. Elle fit d'ailleurs cette remarque :
Oh ! Tu as de si jolis mamelons ! Ils sont trop mignons !
Manque de chance, Nyu ne savait pas ce que sont des mamelons. Elle n'avait jamais entendu ce terme auparavant. Mais elle s'en fichait complètement. Le principal était que sa belle lui avait fait un compliment, et elle se sentait rougir. Puis celle-ci lui fit un sourire aguicheur et enleva son propre soutien-gorge.
Nous voila à égalité, ma chérie ! Hé hé !
Nyu ne voulait pas parler. Rester silencieuse pour être concentrée. Silencieuse pour accepter les autres bruits, les autres sensations. Silencieuse pour pouvoir ressentir tous les contacts possibles et imaginables sur son corps. Et le plus dérangeant était celui du tissu entourant son endroit intime. Cela la... démangeait. Fortement. Et la main de Chikako juste au-dessus n'aidait pas du tout. Sa pensée principale était : Plus bas, plus bas... Ses mains se dirigèrent sans réfléchir vers les fesses de la lutteuse, les pétrissant avec passion. C'est comme si elle ne se contrôlait plus, prise dans une spirale de plaisir et désir. Elle ne se fiait plus qu'à son instinct.
Puis, un baiser de plus belle. Cependant, il y avait comme un plus. Et elle mit un petit moment à comprendre quoi : ses seins étaient désormais directement en contact avec ceux de sa compagne. C'est à ce moment qu'elle comprit à quel point cet endroit pouvait être érogène : elle ressentait de plus en plus de plaisir. Son souffle devenait rauque, sa respiration haletante. Enfin, dans la folie du baiser, cela ne se ressentait pas trop. Elle arrivait à reprendre son souffle pendant les intermèdes, de plus en plus nombreux dû à la montée de l'excitation des deux cotés. Mais la chaleur de son bas-ventre devint humidité, et elle commença à mouiller sa culotte de sécrétions intimes. Elle commença à bouger ses jambes pour les frotter l'une contre l'autre, en espérant soulager ses ardeurs.
Haaaa ! Nyu !
Contrairement à Chikako, Nyu ne pouvait piper mot. Elle était totalement concentrée sur sa respiration et ce qu'elle ressentait. Ce fut lorsque la lutteuse rompit le baiser qu'elle commença à respirer bruyamment. Elle avait du mal à reprendre son souffle, dévorée petit à petit par le désir. Quand elle sentit la bouche adorée sur ses seins, Nyu commença à gémir. Mais ce furent plus des cris étouffés qu'autre chose :
Nyuuu... Nyuuuuuu...
Et au moment où cette bouche alla directement à son téton gauche, et qu'une main s'empara de son autre sein, qu'elle se sentit partir. Un véritable hurlement sortit de sa bouche :
OUIIIIIIIIIIIIIIII !!!
Une sensation indescriptible s'empara d'elle. Déferlante. Puissante. Délicieuse. Nyu avait son premier orgasme. Ses mains, par réflexe, serrèrent violemment ce qu'elles touchaient, c'est-à-dire le fessier de la lutteuse. Tout son corps hurlait au bonheur, au désir et à la luxure. Sa vision devint trouble. Elle avait l'impression de regarder un kaléidoscope rose. Elle ferma les yeux, presque par réflexe, et s'abandonna au plaisir donné par ce premier orgasme foudroyant.
(http://s27.postimg.org/kiyxodsgj/Sans_titre.png)
Lucy avait l'habitude d'être "réveillée" lorsque Nyu avait des ennuis. Quand Kouta avait besoin de lui parler, il se contentait de faire peur à Nyu. De toute façon, elle oubliait tout le temps la cause pourquoi elle avait perdu conscience. Quel ne fut pas son étonnement quand... Quoi ??
Elle transpirait. Enfin, elle avait l'impression de transpirer. Une fille était sur elle. Mais Lucy ne ressentait aucune douleur ou peur. Bien au contraire ! Elle ressentait un plaisir indescriptible. Comme si... Elle avait un orgasme ? Nan... Mais si !! Elle ressentait la même chose quand elle se touchait pour se détendre la nuit !...
Puis elle arrêta de réfléchir. Elle n'avait plus trop le choix. Elle était en plein orgasme tout de même ! Elle redressa la tête et regarda la personne qui lui donnait tant de plaisir.
Qu'est-ce que...
Elle ne put rien rajouter. Elle sentait qu'elle allait défaillir. Laisser sa place. Avec un large sourire, elle murmura pour la seconde partie d'elle-même, bien que sachant qu'elle ne l'entendrait pas :
Nyu... Profite bien...
Si cette personne était attentive, elle pourrait remarquer le changement dans le timbre de voix de la schizophrène. Mais si elle était autant rongée par le plaisir, elle en doutait fortement, même si elle ne pouvait plus avoir d'autres sentiments que le plaisir intense. Elle sombra doucement, sans douleur, sans crainte...
(http://hentai.forum-rpg.net/index.php?action=dlattach;attach=4680;type=avatar)
Nyu laissa retomber sa tête sur le matelas. Elle était essoufflée, et avait besoin de respirer. Chose qu'elle fit d'ailleurs sans se priver. Elle rabattit ses bras le long de son corps portant encore les traces de son précédent orgasme. Sa culotte était définitivement trempée et bonne pour une machine dans pas très longtemps. Après bien une minute, elle murmura à Chikako :
Merci...
-
Sentir les mains de la belle Nyu sur ses fesses, celles-ci étant palpées sans vergogne, faisait plaisir à Chikako. Pour la lutteuse, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : Nyu était réceptive à ce que Chikako lui faisait et l'appréciait. C'était tout bon ! Cela voulait aussi dire que, désormais, quoi qu'elle fasse Nyu la laisserait faire !
-- Nyuuu... Nyuuuuuu...
Gémissait-elle, haletante. Chikako continua alors à suçoter, mordiller et léchouiller ces petites boules de chair roses.
-- OUIIIIIIIIIIIIIIII !!!
La lutteuse fut flattée de savoir qu'elle l'avait déjà -et si vite- amenée au bord de l'orgasme : cela promettait pour la suite ! Elle continua donc alors pendant plusieurs minutes. Elle était si absorbée par sa besogne, qu'elle n'entendit pas de suite le subtil changement de voix de Nyu.
-- Qu'est-ce que... Nyu... Profite bien...
Une fois l'orgasme de Nyu terminé, celle-ci reposa sa tête sur le matelas. La lutteuse l'embrassa alors tendrement. Presque... amoureusement. Chikako laissa son regard parcourir le corps moite de transpiration de sa partenaire et remarqua très vite que sa jupe s'était relevée d'elle-même ainsi que l'effet mouillé de sa petite culotte, ce qui la fit sourire.
-- Merci...
Ajouta Nyu. Chikako déposa un nouveau baiser sur ses lèvres. Et elle répondit :
-- Pourquoi me dis-tu merci, beauté ? Ce n'est pas encore fini, hé hé !
Dit-elle, en faisant un grand sourire.
-- Je vois que ça t'a plu : ta culotte est toute mouillée... Laisse moi arranger ça.
Délicatement, elle se redressa, et se plaça entre les jambes de Nyu, glissant ses doigts sur ses cuisses pour aller chercher la petite culotte de la belle.
-- Je t'ai dis que je voulais te faire l'amour... Ca, ce ne sont que les préliminaires, ma chérie. Ca ne fait que commencer ! Hi hi !
Pouffa-t-elle, sur un ton bienveillant, presque maternel.
-- La prochaine leçon portera sur le cunnilingus... Sais-tu ce que c'est ?
Demanda-t-elle, faisant glisser la culotte le long de ses jambes. Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu'aussitôt la culotte enlevée, elle plongea sa tête entre les cuisses de Nyu et déposa un baiser sur son intimité avant de la lécher. Qu'elle sentait bon la virginité !
-- Hum ! Nyu ! ♥
Marmonna Chikako, entre deux coups de langue.
-- Ta chatte est si délicieuse ! ♥
Tout en s'affairant, la lutteuse laissait ses mains se balader sur le ventre de sa belle Nyu adorée.
-
Chikako se mit à embrasser la jeune mutante d'un baiser rapide.
Pourquoi me dis-tu merci, beauté ? Ce n'est pas encore fini, hé hé !
Elle se demanda alors ce qu'il pouvait se passer d'autre. Elle avait senti la fin instinctivement, mais elle s'était apparemment trompée. Elle vit alors le grand sourire de Chikako et en fut persuadée. La lutteuse n'en avait pas fini avec elle. Elle confirma :
Je vois que ça t'a plu : ta culotte est toute mouillée... Laisse moi arranger ça.
Sa culotte... Derrière elle se trouvait l'endroit qui la démangeait depuis un petit moment maintenant. Sa tête glissa doucement entre les jambes de Nyu, excitant une nouvelle fois ses sens. Elle savait, non, elle "sentait", que le meilleur était à venir. Et elle l'attendait presque avec impatience. Ce cours particulier était décidément fichtrement intéressant...
La jeune femme sentit une main sur sa culotte, en train de commencer à la retirer.
Je t'ai dis que je voulais te faire l'amour... Ca, ce ne sont que les préliminaires, ma chérie. Ca ne fait que commencer ! Hi hi !
Pré... liminaires ? Encore un mot totalement inconnue pour la jeune diclonius. Elle comprit juste que c'était seulement un début.
La prochaine leçon portera sur le cunnilingus... Sais-tu ce que c'est ?
Euh... Ahhhhhh...
Aussitôt la culotte enlevée, elle sentit un contact avec son intimité. Un contact doux et gluant à la fois, désireux de lui faire du bien. Nyu sentit alors le plaisir monter en flèche quand ce petit bout de chair fut, apparemment, léché par Chikako. Car elle ne voyait que la tête de la lutteuse entre ses jambes. Elle se dit pendant une seule seconde que ça pourrait être sale, car c'était par ici qu'elle urinait. Mais elle abandonna très vite cette idée avec les bouffées de plaisir qu'elle recevait continuellement. C'était... Exquis ! Elle poussait de long gémissements grâce à ce traitement divin contre son appareil génital. Sa respiration devint plus rapide, plus saccadée. Elle expirait et inspirait de plus en plus rapidement, en proie à ce plaisir. Instinctivement, les mains de la diclonius se mirent en mouvement. Alors que la main gauche de la diclonius repris le drap sur le matelas, l'autre main se saisit de la jupe qu'elle portait et se mit à la serrer. Elle avait juste besoin de quelque chose entre les mains, quelque chose à serrer, pour pouvoir fermer le poing et contrôler ses pulsions.
Hum ! Nyu ! ♥ Ta chatte est si délicieuse ! ♥
Seuls les gémissements continuels de Nyu lui répondirent. Elle n'était plus en état de parler, dévorée littéralement par ce plaisir encore nouveau. Alors que son premier orgasme était dû à la découverte du plaisir et d'un désir charnel puissant, le second serait uniquement grâce au plaisir qu'elle ressentirait. En effet, son corps était prêt pour le plaisir charnel depuis un an mais Nyu, ignorant cela, ne le satisfaisait jamais. Et son corps semblait en redemander. Sans même s'en rendre compte, elle se mit à onduler légèrement du bassin, en voulant encore plus. Elle sentait qu'il manquait quelque chose. Les mains de Chikako caressant son ventre étaient certes douces mais elle ne se sentait pas pleine. "Pleine". C'était le mot qui trottait dans sa tête, sans qu'elle sache pourquoi. Comment pourrait-elle être pleine alors qu'elle découvrait un plaisir comme cela ? Que cela signifiait-il ? Et pourquoi ce mot l'excitait encore plus ?
Sans savoir exactement la signification de ce qu'elle disait, elle lui glissa entre deux gémissements :
Haaaannn... Fais-moi... Me sentir... Ouuuhhhhhhhh... Pleine... Nyyyuuuuuuuuu...
Elle espérait que la lutteuse lui montre ce que cela faisait de se sentir pleine. "Enfin", lui hurlerait son corps.
-
[HRP : lol ! La fin du post est... surprenante, disons ::) ]
Chikako jouait de sa langue sur chaque centimètre carré de la peau et des muqueuses du vagin de Nyu. Elle la trouvait si délicieuse, son nectar de jeune vierge l'excitant de plus en plus. La lutteuse fut flattée d'arriver à donner autant de plaisir à cette jolie jeune fille qu'était Nyu. Il fallait dire aussi qu'elle avait une sacrée expérience, désormais. Et elle aimait donner du plaisir aux novices, surtout. Ce qui signifiait qu'elle s'appliquait à la tâche avec rigueur. Et cela semblait porter ses fruits, étant donné la manière que Nyu avait de gémir. C'est alors que Nyu lâcha une phrase bien étrange...
-- Haaaannn... Fais-moi... Me sentir... Ouuuhhhhhhhh... Pleine... Nyyyuuuuuuuuu...
-- Heu ?
Chikako s'arrêta un bref instant. Pleine ? Que voulait-elle dire par là ? Songeuse, Chikako reprit le cunnilingus. Mais bien vite, son propre désir monta et...
*Pleine ? Est-ce que... ? Non... Comment aurait-elle pu savoir que... C'est pourtant son premier jour au lycée...*
Mais l'excitation se faisant trop forte, la lutteuse s'arrêta juste avant un second orgasme de Nyu, pour lui répondre.
-- D'accord ma belle. Je vais te faire sentir pleine... Pleine de mon désir pour toi...
Elle se releva alors et baissa sa jupe en même temps que sa culotte, puis retira la jupe de Nyu, tout en lui souriant. Ce n'était peut-être pas la même signification que Nyu donnait au mot "pleine" mais pour Chikako son idée était tout à fait logique... Une fois toutes les deux entièrement nues, Chikako vint s'allonger sur elle et commença à frotter son pubis imberbe contre celui de Nyu, afin de faire monter un peu plus leur excitation mutuelle. Puis la lutteuse l'embrassa de nouveau, avant de se redresser un moment. Tout en caressant son propre clitoris, elle prononça une formule de Magie Rose apprise grâce à Sya...
-- Aaaah... Quod ad fertilitatem momenti est !!!
C'est alors que son clitoris se mit à grandir, jusqu'à atteindre la taille d'un pénis de mensurations raisonnables : 6 cm de diamètre pour une longueur de 16cm. Elle sourit alors Nyu.
-- Prête à te sentir... "pleine"... Nyu ?
Elle l'embrassa une fois de plus, frottant sa pseudo verge contre les lèvres intimes de Nyu. Puis elle lui caressa le front pour la rassurer.
-- Ca risque de te faire un peu mal. Ou peut-être beaucoup. Alors n'aies pas peur, Nyu, d'accord ? Je vais prendre mon temps. Okay, ma belle ?
Elle fit alors glisser son gland jusqu'à l'entrée du vagin de Nyu et commença à la pénétrer tout doucement. Pour rassurer Nyu le plus possible, elle l'embrassa de nouveau à pleine langue, tout en titillant ses tétons avec ses pouces pour l'exciter. Elle continua à avancer lentement sa verge dans le vagin de Nyu, sentant la fine membrane de chair céder peu à peu... jusqu'à ce que celle-ci finisse par se rompre pour de bon. Ca y était. Chikako était entrée en elle ! Inquiète de savoir comment allait sa partenaire, la lutteuse lui demanda :
-- Ca va ? Je t'ai pas fait trop mal, beauté ?
Mais, étrangement, Nyu semblait ailleurs...
-- Nyu ?
Demanda-t-elle, sans cesser de faire glisser ses doigts sur les tétons de la belle Nyu. Mais était-ce toujours elle qui lui faisait face ? Mystère...
-
Chikako s'était alors arrêtée momentanément. Avait-elle dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Allait-elle faire totalement autre chose ? La question était entière. Avant qu'elle ait pu dire quoi que ce soit, la lutteuse reprit ce qu'elle était en train de faire, soit son cunni... li... son léchage intensif de son intimité. Elle recommença presque immédiatement à gémir de plaisir, le plaisir que la lutteuse lui donnait avec cette action. Elle n'arrivait plus à penser correctement, et les mouvements de son bassin furent plus prononcés. Jusqu'à ce qu'elle sente à nouveau qu'elle allait bientôt partir. Pour le 7ème ciel. Ses gémissements s'étaient transformés en petits cris. Mais Chikako arrêta son traitement de rêve pour lui dire :
D'accord ma belle. Je vais te faire sentir pleine... Pleine de mon désir pour toi...
Elle se sentait mitigée. Elle aurait voulu qu'elle continue pour ressentir à nouveau cet état d'extase, mais d'un autre coté, elle avait dit qu'elle allait se sentir pleine. Enfin. Elle n'avait strictement aucune idée de ce qu'elle allait faire, mais cela l'excitait davantage. La lutteuse se redressa et retira sa jupe ainsi que sa culotte. La diclonius put alors voir l'intimité nue de tout vêtement et de tout poil ruisselante de désir, puis releva une nouvelle fois ses fesses pour faciliter le retrait de sa jupe par son amie. Celle-ci s’allongea alors sur Nyu, frottant son pubis contre le sien. Tout comme Chikako, elle était imberbe, même si elle ne savait pas ce que cela signifiait. Elle sentit alors une autre forme d'excitation. Pour la première fois, elle faisait du bien à sa compagne, et ça la satisfaisait. Elles s'embrassèrent une énième fois, pour le plus grand plaisir de la mutante qui appréciait ces baisers.
Mettant fin au baiser, la lutteuse se redressa. Elle se caressa tout en prononçant quelque chose de totalement incompréhensible. Nyu vit alors avec stupéfaction quelque chose grandir, jusqu'à atteindre une assez belle taille. Elle n'avait aucune idée de ce que c'était, et de ce qu'elle comptait faire avec. Elle regarda Chikako d'un air étonné, alors que celle-ci lui souriait.
Prête à te sentir... "pleine"... Nyu ?
Elle sentit alors son excitation remonter d'un cran alors que sa compagne s'était à nouveau allongée sur elle et frottait sa nouvelle protubérance contre son appareil intime.
Ca risque de te faire un peu mal. Ou peut-être beaucoup. Alors n'aies pas peur, Nyu, d'accord ? Je vais prendre mon temps. Okay, ma belle ?
Un peu mal ? Devant le plaisir qu'elle ressentait, avoir "un peu mal" ne signifiait rien pour la jeune mutante. Un mal pour un bien, comme dit le proverbe. C'est alors qu'elle sentit la protubérance "rentrer" dans elle. Elle poussa alors un petit cri de plaisir. Elle sentait que cela commençait réellement. Le plaisir qu'elle avait ressenti n'était rien comparé à celui qu'elle ressentirait grâce à cette protubérance. Et elle le sentit dès le début de la première pénétration. Chikako se remit à l'embrasser, jouant avec sa langue. Nyu le lui rendit volontiers. Elle continuait à avancer, et la jeune mutante sentit ses mains jouer avec sa poitrine.
Quand soudain la douleur commença. Elle n'était rien au début comparé au plaisir ressenti, mais petit à petit, elle inhiba toute sensation de plaisir. Quelque chose se rompait en elle, et cela lui causait une douleur extrême. Sa bouche s'ouvrit, ses yeux s'arrondirent d'étonnement. Elle n'arrivait plus à prendre du plaisir à cette pénétration. Elle qui n'avait jamais connu la douleur la ressentait démultipliée. Elle n'arriverait pas à tenir, elle le savait. Elle le sentait. Elle émit un gémissement de douleur et ferma les yeux. Elle ne voulait plus avoir mal. Elle n'en pouvait plus... Nyu sombra.
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Dès que Lucy repris le contrôle de son corps, elle ressentit une douleur intense à son entre-jambes. Intense et encore totalement inconnue. Comme une sensation de remplissage. En effet, il y avait quelque chose entre ses jambes. Quelque chose de chaud et qui bougeait, lui causant cette douleur.
Ca va ? Je t'ai pas fait trop mal, beauté ?
Hein ? Lucy ouvrit les yeux, et se retrouva en face de la même femme qu'à sa précédente "réapparition". Elle retint de justesse le vecteur réflexe qui était parti la décapiter. Puis elle comprit d'où venait sa douleur. On l'avait dépucelée. Elle avait entendu dire que la première relation sexuelle était douloureuse au début. Cette douleur avait certainement assommé Nyu.
Attend voir... Mais c'était une FEMME en face d'elle ! Depuis quand une femme disposait d'un pénis ?? Elle recula précipitamment, comme mordue par un serpent. Juste d'une trentaine de centimètres, histoire de voir ce qui l'avait pénétré. Et elle le vit. Cette femme avait un pénis. Qu'est-ce que c'était que ce bordel ? Les yeux rivés sur ce morceau de chair, elle marmonna :
Ok... On se calme...
Puis elle leva les yeux. Cette femme la regardait avec un air inquiet. Elle n'avait cure de ses sentiments. Elle voulait juste comprendre.
T'es qui toi ? Et comment ça se fait que tu as ce... truc ?
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Chikako commençait alors à se demander ce qui n'allait pas chez Nyu. Elle semblait comme... évanouie ! Alors que la lutteuse achevait de la pénétrer, lui demandant si ça allait, la jolie jeune fille aux cheveux roses et aux yeux rouges émergea. Mais elle parut aussitôt bien différente... Sa réaction parla d'ailleurs d'elle-même, puis qu'elle se recula en précipitation, faisant ainsi se retirer le membre de Chikako. Un léger filet de sang s'écoula alors de l'intimité de Nyu... ou de quelqu'un d'autre ?
-- Ok... On se calme...
Sa voix était différente... Très différente... Et sa façon de réagir moins... "innocente", dirons nous... Elle la regarda alors, intriguée par un tel changement... C'était comme si elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait là...
-- T'es qui toi ? Et comment ça se fait que tu as ce... truc ?
-- Euh ?
S'interrogea Chikako.
-- Qu'est ce qui ne va pas, Nyu ? Tu voulais que je te fasse te sentir pleine, tu ne rappelle pas ?
La lutteuse était perplexe mais... elle se rappelait d'un certain film américain, avec un type assez connu, dans lequel le protagoniste incarnait un gentil policier qui parfois pétait les plombs et devenait un enfoiré de première... Peut-être que la jeune fille en face d'elle était dans ce cas là, souffrant d'une personnalité multiple ?
-- Tu... tu n'es plus Nyu, je me trompe ?
Demanda-t-elle, convaincue de connaitre déjà la réponse...
-- Voila qui est embêtant... J'ai encore très envie de toi, ma beauté... et j'ai encore envie de te donner bien du plaisir !
Déclara Chikako, sans se douter un instant de ce dont était capable nouvelle jeune fille en face d'elle.
-- Au fait... Pour te rafraîchir la mémoire : je m'appelle Chikako et j'ai utilisé une formule magique pour me faire pousser ce bel engin.
D'humeur coquine, la lutteuse se mit à quatre pattes, et s'avança lentement vers l'alter-ego de Nyu.
-- Quel que soit ton nom, ça ne fait rien... Dis moi juste, si tu as pris la place de Nyu... Veut-tu la remplacer ? Ou bien peut-tu redevenir celle de tout à l'heure ?
Dit-elle, lui souriant d'un air aguicheur. Elle était bien trop excitée pour s'arrêter en si bon chemin.
-- Parce que qui que tu sois... tu me plait vraiment de trop...
Et, à ses risques et périls, Chikako déposa un nouveau baiser sur les lèvres de... Comment s'appelait cette autre nana, déjà ?
-
Euh ? Qu'est ce qui ne va pas, Nyu ? Tu voulais que je te fasse te sentir pleine, tu ne rappelle pas ?
Se... Sentir pleine ? Hein ? Que voulait-elle dire ? Se faire pénétrer ? Ou se faire mettre enceinte, comme lui hurlerait sa malédiction ? Commençait-elle à y devenir réceptive ? Cela devenait dangereux pour elle. Si elle faisait comme Lucy lorsqu'elle a découvert ses pouvoirs, plus personne autour d'elle n'était en sécurité. Elle ne pourrait donc plus lui laisser le contrôle en toute sécurité.
Tu... tu n'es plus Nyu, je me trompe ?
C'était une question purement rhétorique. Dans son ton, elle annonçait qu'elle savait déjà que c'était ça. Lucy fut impressionnée. Cette femme avait réussi à discerner sa bi-personnalité. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Nyu était le clone parfait de Lucy lorsqu'elle était petite. Douce, ignorante, toujours joyeuse. Avant qu'elle soit discriminée à cause de ses cornes, dans l'orphelinat où elle vivait.
Voila qui est embêtant... J'ai encore très envie de toi, ma beauté... et j'ai encore envie de te donner bien du plaisir !
Dans l'absolu, avec l'orgasme qu'elle a vécu juste avant, elle n'aurait pas été contre une relation sexuelle. Cependant, il y avait toujours cette histoire de pénis sur une femme.
Au fait... Pour te rafraîchir la mémoire : je m'appelle Chikako et j'ai utilisé une formule magique pour me faire pousser ce bel engin.
Quoi ? Lucy la regarda avec des yeux ronds. La magie existe ? Depuis quand ? Elle réfréna un bond en arrière quand la dénommée Chikako s'approcha lentement de la diclonius. Elle furent à nouveau au même niveau, comme lorsque Lucy s'était réveillée. Finalement, cela ne la gênait pas tant que ça que ce soit Lucy et pas Nyu en face d'elle. Si elle savait, elle aurait certainement pris ses jambes à son cou...
Quel que soit ton nom, ça ne fait rien... Dis moi juste, si tu as pris la place de Nyu... Veut-tu la remplacer ? Ou bien peut-tu redevenir celle de tout à l'heure ?
Son regard la cloua sur place. Elle était nue, juste en dessous d'une femme qui s'était fait pousser un pénis pour l'occasion. Rien que d'y penser, elle sentit un début d'excitation pointer du bout de ses lèvres intimes. Elle pouvait la tuer en moins d'une seconde. Pourtant, elle n'arrivait pas à détacher son regard de celui de la lutteuse.
Parce que qui que tu sois... tu me plait vraiment de trop...
Et elle l'embrassa, ce qui eut pour effet de réveiller la jeune mutante. Elle avait désormais deux choix. Soit elle cédait à cette délicieuse tentation, soit elle s'en allait dès maintenant, non sans la menacer assez violemment. Il y avait bien une troisième alternative, le meurtre direct de cette femme, mais elle s'y refusait. Déjà, elle avait promis d'arrêter les bains de sang. Ensuite, avec l'orgasme qu'elle lui avait procuré, elle lui était presque redevable. Enfin, elle ne semblait pas dangereuse.
Le souvenir de son précédent orgasme mit fin à son débat interne, et elle décida d'accepter le baiser. Alors elle voulait absolument du sexe ? Elle en aurait, et pas uniquement ce à quoi elle avait pensé ! Elle sortit trois de ses vecteurs, qui traversèrent le matelas sans contact, avant de se retrouver à trois endroits stratégiques. Les deux seins et la verge. Alors que les mains emprisonnant sa poitrine étaient entreprenantes et n'hésitaient pas à malaxer ses seins, la troisième pris juste sa verge et la présenta face au vagin de la diclonius. Celle-ci lui annonça, presque comme un avertissement :
Si tu veux me satisfaire...
Elle posa ses deux mains dans le dos de la lutteuse, la ceinturant presque, et s'attendit à la pénétration.
-
Face à elle, la jeune fille semblait perplexe. Mais alors que Chikako l'embrassait, celle-ci sentit alors de minuscules mains invisible la peloter sur ses seins et sa verge. La lutteuse sourit alors. Tiens donc ? Alors comme ça, elle avait des petites particularités elle aussi ? Elle était peut-être originaire de Terra, allez savoir. En tout cas cela ne l'étonna pas le moins du monde ! Après tout, avec tout ce qu'elle avait vécu ces cinq dernières années... La jeune fille aux cheveux roses, avec sa nouvelle personnalité, lui parla alors sur un ton quelque peu sévère.
-- Si tu veux me satisfaire...
Chikako, alors enlacée par sa partenaire, lui sourit alors.
-- Avec plaisir, ma beauté.
Elle la pénétra à nouveau, son phallus improvisé entrant plus facilement que la première fois. Une fois qu'elle fut entrée assez profondément, Chikako commença à remuer son bassin. Elle fit d'abord de lents va-et-viens, afin que l'anatomie de la demoiselle s'adapte à ce "corps étranger". Pendant l'acte, Chikako ponctua le cou de la miss de doux et sensuels baisers, ou bien allait mordiller un de ses lobes d'oreilles. La lutteuse cherchait également le meilleur angle afin de stimuler son point G le plus possible. Au bout d'un certain temps, la lutteuse bougea un peu plus rapidement.
[HRP : Un peu court, désolée. Je manquais un peu d'inspi ^^' ]
-
Avec plaisir, ma beauté.
Elle l'aurait franchement prit mal si elle avait refusé... Après l'avoir tentée, en cas de refus, elle ne se serait pas gênée. Chikako - puisque c'est son nom - lui fit un beau sourire et la pénétra à nouveau. Quand elle sentit ce sexe en elle, elle fut transportée par une vague de plaisir imprévue. Elle qui n'avait jamais eu de relations sexuelles, le plaisir de Lucy la transportait au septième ciel. Le contrecoup était qu'elle commençait à entendre des voix, tels des murmures. Elle se contentait de les ignorer, se concentrant sur le plaisir qu'elle ressentait, ce plaisir qui la faisait gémir, et lui fit encercler les jambes de Chikako avec les siennes pour qu'elle ne se retire pas. Ces lents va-et-viens à l'intérieur de son intimité étaient juste exquis. Elle jeta sa tête en arrière pour être en proie aux baisers de Chikako sur son cou et sur les lobes de ses oreilles. Ses vecteurs massaient les seins de la lutteuse vigoureusement, titillant ses tétons. Le vecteur placé sur sa verge se rétracta.
Durant plusieurs minutes, le rythme fut constant, et la respiration de Lucy était de plus en plus rapide, saccadée, à cause de ce qu'elle ressentait. Son souffle s'efforçait, et ses gémissements étaient de plus en plus rapprochés. Jusqu'à ce que Chikako accélère. Elle sentit ce délicieux bout de chair s'enfoncer de plus en plus rapidement, et le plaisir de Lucy augmentait encore plus. Mais les sensations ne furent pas les seuls choses amplifiées. Les murmures devenaient une voix, puis, au fur et à mesure qu'elle augmentait la cadence, devenait des cris. Incompréhensibles. Cherchant à s'emparer de son corps. Lucy sentit qu'elle ne tiendrait pas longtemps cette cadence. Bien que rongée par un plaisir grandissant et essayant le plus possible d'y faire abstraction, le danger arrivait. Non seulement pour elle, mais aussi pour Chikako.
Au moment où elle se sentit partir, elle lâcha un dernier gémissement. Qui ressemblait plus à un cri. Non pas le cri de plaisir auquel aurait pu s'attendre la lutteuse, mais un cri de protestation. Dans un prodigieux réflexe, elle poussa Chikako avec les deux vecteurs placés sur sa poitrine d'une telle force qu'elle fit un vol plané de trois mètres avant de heurter un mur, encore à un mètre de hauteur. Un coup qui aurait assommé certainement une personne d'une corpulence normale. Dans le cas de la lutteuse, une grande douleur, notamment à la tête, et elle serait peut-être désorientée pour une quinzaine de secondes. Lucy, elle, était en train de perdre le contrôle d'elle-même.
Les deux vecteurs rétractés fusèrent vers l'endroit où se trouvait Chikako il y a moins d'une seconde et fendirent l'air pour la maudire. Lucy n'avait pas envie de la tuer aujourd'hui et la malédiction voulait qu'elle soit une porteuse et, malgré ses capacités magiques, elle aurait de grandes chances de mourir lorsque le pouvoir de ses enfants se révèlerait. En plus qu'il s'agirait d'un futur ennemi potentiel pour la diclonius... Son hurlement continuant à fendre l'air, elle s'assit, jambes repliées, mains sur la tête, et ferma les yeux. Pour une fois, la malédiction ne lui parla pas, mais elle continua à chercher à attraper l'autre jeune fille, sans succès. Après avoir essayé pendant un couple de secondes, ses vecteurs se mirent à s'agiter dans tous les sens, frappant les tables et les chaises dans un rayon de 2 mètres autour d'elle, les découpant ou les envoyant valser.
Pendant une vingtaine de secondes, cette mascarade mortelle continua, jusqu'à ce que la malédiction s'affaiblit et que Lucy puisse enfin reprendre le contrôle. Elle s'allongea sur le matelas, face contre terre, à l'intérieur de son coude du bras droit, et se mit à pleurer doucement. Elle ne pourrait donc jamais connaître le plaisir ? Elle avait déjà sacrifié une grande partie de sa vie pour ne pas sombrer, et voilà qu'elle ne pouvait pas avoir de relation sexuelle sans mettre en danger son ou sa partenaire ?
Pourquoi ?...
-
Chikako se sentait si bien à l'intérieur de l'intimité de la jolie demoiselle qui l'encerclait à présent de ses jambes. Avec les mains invisibles qui lui caressaient les seins lui donnaient beaucoup de plaisir, en plus de celui qu'elle ressentait déjà par la pénétration.
Elle sentait son plaisir augmenter proportionnellement à celui de sa partenaire. C'est alors qu'une chose étrange arriva : la demoiselle aux cheveux roses cria, mais pas vraiment comme l'on cri de plaisir, et les mains invisibles la projetèrent violemment. Si bien que, malgré son poids, Chikako fit un vol plané jusqu'à trois mètres, et percuta un mur de la salle avec autant de force que si elle avait fait une chute du haut d'une cage à l'extérieur du ring dans un match à stipulation...
Instinctivement, elle serra les poings et fronça ses sourcils en un regard mauvais qu'elle jeta à sa partenaire. Son Hadou s'éveilla malgré elle... C'était dangereux. Pour l'une comme pour l'autre... Chikako ne tenait pas à laisser son double maléfique prendre le dessus sur elle. Heureusement pour elle, Chikako était habituée à en prendre plein la tronche durant un combat. Ce n'était donc pas ça qui allait la mettre KO. Elle avait toutefois un peu mal à la tête et au dos.
Elle se releva et allait se mettre en garde quand elle vit les mains... Oui... Grâce à son Hadou, elle pouvait voir les mains qui étaient invisibles en temps normal. Et celles-ci fusaient vers elle. Elle se téléporta alors à l'opposé de la pièce pour les esquiver. La lutteuse ne savait pas trop comment réagir face à cette situation... A voir comment la miss était prostrée alors que ses "mains" invisibles s'en prenaient aux tables et au chaises, la lutteuse comprit que ce n'était pas le fait de sa propre volonté... Tout se calma, et la miss se mit à pleurer en cachant son visage dans son matelas.
-- Pourquoi ?...
Chikako n'était certes pas d'une nature à se laisser aller à la sensiblerie mais ce tableau pathétique la toucha tout de même. Elle s'approcha lentement, un peu sur ses gardes, la frustration la faisant "débander". Le pseudo-pénis redevint donc un clitoris de taille tout à fait normale. Elle s'allongea alors sur le matelas à côté de la demoiselle et posa une main bienveillante sur l'épaule de sa partenaire pour la rassurer.
-- Ca va aller... Tout va bien... Je t'en veux pas...
Elle la caressa alors pour lui faire comprendre que ce n'était pas grave. Elle ne savait pas trop quoi faire d'autre, de toutes manières. La laisser là, en plan, seule n'était pas trop son genre.
-- Moi aussi j'ai quelque chose de mauvais en moi... Je sais ce que c'est que d'avoir à lutter contre ça...
Elle faisait là référence au Satsui no Hadou. En effet, lorsque celui-ci la consumait, la lutteuse devenait plus que l'ombre d'elle-même. Evil Chikako n'était plus dominée que par ses pulsions guerrières et la faisait s'attaquer à n'importe qui... Mais elle tenait à faire comprendre à la demoiselle qu'elles avaient -plus ou moins- un point commun...
-- Je te promet que ça restera entre nous... Dis moi ce que tu es, ma belle...
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Le destin semblait s'acharner contre elle. Alors qu'elle ne voulait qu'une vie tranquille comme les autres, elle avait vécu les pires horreur qu'il soient. Quant au bonheur, il était totalement inaccessible à cause de Lui. La diclonius s'était jurée que si elle Le trouvait ailleurs, elle Le tuerait sans aucune hésitation et sans pitié.
Elle continuait à pleurer quand elle sentit une main sur son épaule. Lucy ne réagit pas. Elle n'était maintenant plus en danger. Il n'empêche qu'elle était surprise qu'elle soit restée et qu'elle ne cherche pas à s'enfuir ou à combattre. Elle l'avait quand même projetée assez violemment.
Ca va aller... Tout va bien... Je t'en veux pas...
Si la lutteuse savait qu'elle s'en foutait totalement de son avis... Elle venait juste d'apprendre qu'elle ne connaîtrait jamais le bonheur. Désormais, le seul moyen de retrouver le sourire était de voir les actions de Nyu. Elle sentit la main frotter son épaule, comme pour la rassurer. La rassurer de quoi ? Que tout irait bien ? Dans sa vie, rien n'était jamais allé correctement ! Elle avait cumulé les erreurs et bêtises en tout genre, se trompant sur toutes les personnes qu'elle croisait, et semant la mort et la destruction sur son passage.
Moi aussi j'ai quelque chose de mauvais en moi... Je sais ce que c'est que d'avoir à lutter contre ça...
Hein ? Lucy releva sa tête pleine de larmes et plongea son regard dans celui de Chikako. Le regard de la diclonius exprimait toute la souffrance à laquelle elle était condamnée, une espèce de non-vie. La femme semblait sérieuse, même si elle sous-estimait certainement l'entrave que sa malédiction lui infligeait. Douloureuse et impossible entrave.
Je te promet que ça restera entre nous... Dis moi ce que tu es, ma belle...
Un sourire malsain apparut sur le visage de Lucy, tranchant totalement avec son visage larmoyant. Décidément, cette femme avait l'art de poser des questions dérangeantes...
Je suis juste une personne qui peut te tuer en moins d'une seconde sans même s'en rendre compte. C'est tout ce dont tu as besoin de savoir.
Elle se releva et commença à s'habiller. Elle savait bien qu'elle ne répondait pas à la question de la lutteuse, mais pour elle, en dire plus revenait à la mettre en danger. Elle commença à mettre sa culotte quand une idée lui vint à l'esprit. Elle était magicienne non ? Pour se faire pousser un pénis comme ça... Elle s'interrompit en plein milieu de son geste et se retourna vers elle, pleine d'espoir.
Attend un peu... Tu peux enlever une malédiction d'un corps ??
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Le sourire mauvais qu'esquissa alors la demoiselle aux cheveux roses navra Chikako. Elle vint à se dire que ça lui apprendra à montrer de la compassion...
-- Je suis juste une personne qui peut te tuer en moins d'une seconde sans même s'en rendre compte. C'est tout ce dont tu as besoin de savoir.
Chikako fit une moue de désapprobation. Cette personnalité là était bien moins charmante que celle de Nyu... Cela dit, elle ne lui jeta pas la première pierre pour autant. Après tout, la lutteuse était elle aussi capable des pires atrocités sous l'influence du Satsui no Hadou. C'est alors que la jeune fille commença à se rhabiller qu'elle se retourna vers la lutteuse.
-- Attend un peu... Tu peux enlever une malédiction d'un corps ??
Chikako fit alors une tête qui en disait long...
-- Hhhhmm... Malheureusement, je crains que non... Je suis pas super super calée en Magie. Je connais deux trois sorts comme ça, mais c'est tout... Mais... !
Car il y en avait un...
-- Il se trouve que j'ai trouvé un grimoire de sorts. J'ai déjà utilisé un de ses rituels et ça a fonctionné, donc je peut regarder si je trouve un truc sur les malédictions. Si je trouve un truc, il me faudra peut-être un peu de temps pour réunir les différents ingrédients mais si je peut vous aider Nyu et toi, alors je le ferai volontiers.
Il restait aux demoiselles quelques heures avant que les cours de Nyu ne commencent. Aussi Chikako lui proposa :
-- Tu veux qu'on aille voir maintenant dans le grimoire ? Faut juste faire gaffe à pas se faire griller par les pions...
-
Au moment où elle parla de la possibilité de se faire désenvouter, une voix hurla dans sa tête. Lucy y fit abstraction pour le moment, attendant la réponse. Mais elle sentait qu'elle allait s'effondrer d'un instant à l'autre. Elle voulait savoir.
Hhhhmm... Malheureusement, je crains que non... Je suis pas super super calée en Magie. Je connais deux trois sorts comme ça, mais c'est tout...
La voix dans sa tête se calma, rassurée.
Mais... ! Il se trouve que j'ai trouvé un grimoire de sorts. J'ai déjà utilisé un de ses rituels et ça a fonctionné, donc je peut regarder si je trouve un truc sur les malédictions.
La voix reprit de plus belle, hurlant aux oreilles de la diclonius. Lucy s'écarta vivement de Chikako. Enfin, essaya. Elle se prit les jambes dans sa culotte à moitié mise et tomba à la renverse. Alors allongée, elle se mit sur les fesses et s'éloigna de deux bons mètres, n'entendant pas la suite de sa réponse. Ses vecteurs repartirent au combat, détruisant tout le mobilier dans un rayon de deux mètres. La diclonius ramena ses genoux contre sa tête, s'entoura de ses bras, tout en essayant le plus possible de résister à Son appel. Elle ferma les yeux et Le vit. Celui qui voulait vivre à travers elle. Celui qui prônait la destruction totale des humains. Il lui parlait dans sa tête, elle répondait à haute voix.
Tu ne peux pas m'échapper. Tu deviendras comme moi, et nous créerons un monde idéal !
Lucy lâcha un petit cri de rage, de défi à Cette Entité Maléfique.
Je... Ne... Veux PAS !!
Il ricana. Il sentait qu'Il était puissant par rapport à la diclonius. Enfin, c'était elle qui le sentait. Un jour, elle perdrait totalement le contrôle, elle le savait.
Combien de temps peux-tu résister à l'appel de ta condition, diclonius ? Ne veux-tu pas vivre dans un monde où tu serais parmi les tiens ? Seulement les tiens, et non ces lâches d'humains ?
Les humains... Ne méritent pas... Tous de mourir...
Oh que si, et tu le sais très bien... C'est pour ça que tu vas TOUS les tuer !
NOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNN !!!
Elle hurla, la tête relevée vers le plafond. Elle perça sa vision, et rouvrit les yeux alors que ses vecteurs cessaient de tout briser autour d'elle. Lucy était épuisée et lasse d'avoir à résister autant. Elle aurait voulu s'abandonner, mais elle savait très bien ce qu'il se passerait. Un bain de sang. Une véritable hécatombe. Absolument toutes les tables et chaises avaient été détruites. S'il y avait des gens en dessous, ils avaient certainement entendu ce qu'il se passait, bien que la diclonius n'entendait aucun mouvement. Elle tourna la tête vers Chikako et dit à son attention, d'une voix faible :
Fais... Tes recherches... Mais ne dis rien à Nyu... ça la tuerait...
Elle eut une quinte de toux particulièrement violente qui dura une bonne minute.
Prend... Soin d'elle...
Lucy s'effondra, ses dernières forces ayant été ponctionnées par sa résistance à sa malédiction.
[HRP : Nyu se réveillera dans environ 5 minutes :) ]
-
Alors qu'elle pensait apporter un faux-semblant d'aide à la demoiselle, Chikako ne fit que réveiller les espèces de petits bras étranges et la jeune fille se lova en boule. Elle était terrorisée. Elle semblait parler à quelqu'un d'autre... A la voir ainsi, un simple quidam la jugerai totalement folle. Mais Chikako, elle, pouvait parfaitement voir les bras psychiques grâce à son Hadou. La demoiselle aux cheveux roses, bien que souffrant d'un dédoublement de la personnalité, n'était donc pas folle.
Je... Ne... Veux PAS !! Les humains... Ne méritent pas... Tous de mourir... NOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNN !!!
La lutteuse grimaça. Elle qui n'était pourtant pas enclin à la compassion, elle en éprouvait pourtant pour cette malheureuse jeune fille. Après tout, elle aussi avait quelque chose de malsain en elle et contre lequel elle avait elle aussi à lutter. Quoi que son cas était différent... parce qu'elle ne pouvait jamais lutter sans succomber à cette part d'ombre qu'était le Satsui no Hadou. Cette demoiselle avait au moins plus de volonté que la lutteuse... Pour ça, Chikako la respectait grandement.
-- Fais... Tes recherches... Mais ne dis rien à Nyu... ça la tuerait...
-- Qu... ?
Prend... Soin d'elle...
La miss tomba alors dans les pommes. Elle n'avait pas compris ce qu'elle avait voulue dire par "ça la tuerait"... Est-ce que cela signifiait que lui dire reviendrait à faire disparaitre la personnalité de Nyu ? Dans ce cas, la lutteuse décida de ne rien lui dire. Elle avait connue Nyu en premier et c'était un risque qu'elle ne voulait pas courir. Toutefois, l'heure n'était pas aux questionnements philosophique. Vu le boxon qui avait eu lieu ici, mieux valait ne pas s'éterniser. Il ne faudrait pas longtemps avant que quelqu'un du personnel ne vienne voir ce qui s'était passé... Chikako ramassa tout les vêtements, les siens et ceux de Nyu, les roula en boule dans son sac, ramassa celui de sa nouvelle copine et s'approcha de cette dernière...
*Si on sort par la porte on se fera tricard...*
La lutteuse avait un moment de "panique"... Il n'y avait qu'une option pour sortir de cette pièce tel un courant d'air : la téléportation. C'était une technique qu'elle avait pu apprendre indirectement grâce à son maitre, Gouki, lorsqu'elle avait sombré pour la première dans le Satsui no Hadou peu de temps après sa rencontre avec Pendulum et Sibulla... Mais c'était une technique utilisée principalement lors d'un combat, et à courte distance... et en solo... Est-ce qu'elle pourrait franchir une distance aussi énorme que celle qui séparait cette pièce du dernier étage du bâtiment principal de son dortoir, situé dans un autre bâtiment ? Et pourrait-elle emmener une autre personne avec elle ? Il n'y avait pas trente six façons de le savoir...
-- Pardonnes-moi si ça foire...
Dit-elle, en se blottissant contre Nyu le plus possible. Elle entendait déjà des bruits de pas dans le couloir. Elle ferma fort les yeux en laissant son Hadou s'agiter... Les bruits de pas cessèrent. Et ceux qui les avaient provoqués entrèrent dans une pièce en désordre, au mobilier détruit, mais vide... Cela alimenterait grandement les rumeurs de fantômes... Chikako ouvra lentements les yeux, un peu apeurée, s'apprêtant à découvrir une Nyu à moitié arrachée... mais non ! Elle était bien entière et apparemment toujours vivante, quoi qu'encore inconsciente !
-- J'ai réussi !
Chikako se félicita, c'était bien la première fois qu'elle tentait un truc pareil. Et elle bien peu envie de renouveler l'expérience... Se remettant de ses émotions, elle couvrit Nyu de sa couette puisqu'elles avaient "atterri" sur son lit. Elle prit ensuite le grimoire qu'elle avait volé à la bibliothèque pour invoquer Sya et commença à rechercher un rituel de désenvoûterment... Elle veilla de temps à autre sur la jolie Nyu. En la regardant, une petite larmichette perla aux coins de ses yeux... L'autre personnalité était apparue alors qu'elle la dépucelait... Chikako se sentait donc en partie responsable... et cela lui rappela Haruna, sa petite soeur décédée... Elle se leva alors et s'avança vers la jolie Nyu, endormie, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres si fines et si douces. Puis elle retourna fouiner dans le grimoire, bien résolue à trouver un moyen de lever le maléfice.
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Lorsque Nyu se réveilla, elle vit qu'elle était ailleurs. Cela ressemblait à une chambre. Et elle était dans un lit, couverture posée sur elle. Elle ne savait pas du tout où elle se trouvait et, en regardant autour d'elle, rien ne l'aida à se localiser. Elle fouilla dans sa mémoire. Son dernier souvenir était qu'une fille lui faisait un... euh... Un cu... nicu... Un léchage de parties intimes. Elle se souvenait du plaisir immense qu'elle avait ressenti à ce moment, puis... Plus rien, le trou noir total ! D'ailleurs, elle reconnut cette fille, assise sur une chaise de bureau, en train de feuilleter un livre. Rien que de se souvenir de ce qu'il s'était passé raviva un peu l'envie de la mutante, mais Chikako, si elle se souvenait bien de son nom, semblait concentrée sur ce qu'elle faisait. Elle s'assit sur le lit, la couverture tombant et révélant ainsi sa poitrine, et s'étira bruyamment, espérant ainsi attirer l'attention de la lutteuse.
Où on est ?
Elle se leva et constata qu'elle était entièrement nue. Mais cela ne la gênait pas le moins du monde. La seule particularité physique contraignante de la mutante était ses cornes, et Chikako les avaient acceptées. Elle s'approcha de la lutteuse, toujours assise, et la cercla de ses bras au niveau de ses épaules, collant sa poitrine contre le dos de l'humaine. Elle essaya ainsi de jeter un oeil par-dessus son épaule et regarda le vieux grimoire qu'elle lisait. Nyu avait appris à lire un peu, mais c'était encore trop brouillon dans son esprit pour comprendre un traître mot de ce qui était raconté dans ce bouquin.
Qu'est-ce que tu fais ?
[HRP :Désolé, un peu court, mais j'ai strictement aucune idée de ce qu'elle pourrait faire d'autre...]
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[HRP : Pas grave, c'est pas la taille qui compte ;D ]
Chikako parvint à trouver plusieurs rituels possibles pour aider Nyu et celle dont elle ignorait encore le nom. Seulement certains semblaient bien dégueulasses et tendre vers la Magie Noire... La catcheuse se pinça les lèvres. Elle ne voulait pas risquer de voir Nyu disparaître. Elle continua donc à chercher, en espérant trouver moins horrible...
*Il doit bien y avoir un truc possible à trouver là dedans ?*
-- Où on est ?
Dit alors Nyu, si c'était bien elle, en s'étirant.
-- Hey ! Salut, beauté !
Chikako lui sourit alors que la demoiselle marchait vers elle et lui fit un câlin dont l'étreinte peau contre peau réveilla son excitation.
-- Qu'est-ce que tu fais ?
-- Et bien... Je cherche à aider une copine...
Dit-elle en fermant le grimoire qu'elle mit dans un tiroir qu'elle ferma à clé.
-- Mais ça peut attendre... Nyu ? Tu es bien Nyu, n'est-ce pas ?
Demanda Chikako, se levant sans trop rompre le contact entre elles.
-- Viens...
Elle marcha alors vers le lit pour s'y allonger. Quelque part, même si c'était Nyu qui était là, elle craignait que si elle lui faisait de nouveau l'amour les bras invisibles reviennent à la charge pour tout casser aux alentours. Mais elle voulait tout de même passer un instant câlin avec elle.
-
[ :P ]
Elle vit la femme musclée fermer le livre avant de le mettre dans un tiroir en disant :
Et bien... Je cherche à aider une copine...
Elle ferma ensuite le tiroir. Nyu n'avait encore jamais vu un tiroir qu'on pouvait fermer à clé, et était plutôt étonnée.
Mais ça peut attendre...
Elle se leva sans chercher à se détacher de l'emprise de la jeune mutante. Elle dit ensuite quelque chose qui l'interpella :
Nyu ? Tu es bien Nyu, n'est-ce pas ?
Elle réfléchit pendant deux secondes, encerclant toujours la lutteuse. Aux dernières nouvelles, oui, elle s'appelait bien Nyu. A défaut d'avoir retrouvé son vrai nom, bien entendu... Elle répondit :
Oui, je suis Nyu... Pourquoi ?
Elle semblait un peu moins enthousiaste que tout à l'heure. Peut-être s'était-il passé quelque chose dont elle ne se souvenait plus... La jeune mutante commençait sérieusement à se poser des questions, ce qui lui faisait mal à la tête. Heureusement, Chikako brisa sa réflexion en soufflant un Viens..., en se libérant de l'emprise de la diclonius et en s'allongeant sur le lit où elle se trouvait quelques instants plus tôt. Mettant fin à tous ses doutes, et se souvenant avec un certain plaisir de ce qu'il s'était passé entre elles plus tôt et du plaisir qu'elle avait ressenti, elle sauta littéralement sur le lit, manquant de peu de percuter Chikako. Elle s'allongea alors par-dessus sa partenaire et commença à l'embrasser langoureusement, leurs langues repartant dans un ballet désormais familier à la jeune diclonius. Elle maintint le baiser pendant deux longues et douces minutes, avant de se détacher et de poser la question fatidique :
Dis, il s'est passé quoi ?
Elle voulait vraiment mettre un terme à ces questions qui lui taraudaient l'esprit, et le plus simple semblait de lui poser directement la question. Ce n'était certes pas la première fois qu'elle avait un de ces trous noirs, mais la plupart du temps, il y avait une raison précise.
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La demoiselle aux cheveux roses lui répondit alors.
-- Oui, je suis Nyu... Pourquoi ?
La lutteuse sourit alors. Son amie. Enfin nouvelle amie, pour être exact, était bel et bien de retour. Elle était sans conteste de compagnie plus agréable que l'autre personnalité qui ne s'était même pas présentée et qui avait bien faillie la tuer... C'était bien Nyu, avec sa candeur si sexy, qui était là et cela rassurait Chikako.
-- Oh, pour rien... Oublie ça !
Dit-elle en riant, alors que l'intéressait sauta sur le lit. Plus exactement sur Chikako... et de nouveau elles échangèrent un langoureux et doux baiser. La lutteuse sentit son excitation revenir, surtout que leurs deux corps entièrement nus se frottaient l'un contre l'autre !
-- Dis, il s'est passé quoi ?
-- Oh !? Et bien...
Chikako ne savait pas trop comment gérer le truc... Elle prit un bref instant pour réfléchir.
-- C'est un peu délicat...
Elle repensait à la mise en garde de la personnalité alternative de Nyu. Ne pas lui dire...
-- Hum, vois tu, ça a commencé quand tu voulais te sentir pleine... Tu te rappelle que j'ai fait poussé un endroit de mon corps pour te faire du bien ? Tu te rappelle aussi que je t'avais dis que tu risquais d'avoir mal la première fois ? Et bien malheureusement tu as du avoir trop mal et tu ne l'as pas supporté je crois, parce que tu es tombé dans les pommes. Dans ton sommeil tu as fait une sorte de crise de somnambulisme et tu as cassé plein choses sans faire exprès. Alors pour qu'on se fasse pas disputer, je t'ai amenée dans mon dortoir.
Chikako s'inquiétait un peu... Même si elle lui faisait l'amour sous cette forme, elle avait peur que le cirque des bras invisibles ne reprenne. Toutefois, il n'y avait qu'un moyen de vérifier... Elle reprit le baiser avec Nyu et glissa sa main gauche entre leurs pubis, paume vers le ciel, afin de caresser les lèvres intimes de sa belle partenaire.
-- Oh Nyu ! Ca fait plaisir de te revoir éveillée à nouveau !
Elle glissa alors son majeur dans le puits d'amour de Nyu et remua un peu afin de tester. Ayant été déjà dépucelée, elle ne devait plus avoir mal, en principe... Voyant qu'il n'y avait apparemment rien à craindre sous l'identité de Nyu. Elles restèrent un moment, là, à s'embrasser, se câliner, se toucher... Puis...
-- Ho, Nyu chérie ! Tu es si belle... ! Es-tu prête à reprendre là où nous en étions tout à l'heure ? Ou bien préfères tu que je te lèche entre les cuisses ?
Demanda Chikako, avide de sexe.
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[HRP : Pas de bol, j'avais décidé de la reprendre juste avant que la malédiction influe sur son cerveau... (http://www.youtube.com/watch?v=oavMtUWDBTM)]
C'est un peu délicat... commença-t-elle. Hum, vois tu, ça a commencé quand tu voulais te sentir pleine... Tu te rappelle que j'ai fait poussé un endroit de mon corps pour te faire du bien ? Tu te rappelle aussi que je t'avais dis que tu risquais d'avoir mal la première fois ? Et bien malheureusement tu as du avoir trop mal et tu ne l'as pas supporté je crois, parce que tu es tombé dans les pommes. Dans ton sommeil tu as fait une sorte de crise de somnambulisme et tu as cassé plein choses sans faire exprès. Alors pour qu'on se fasse pas disputer, je t'ai amenée dans mon dortoir.
...
...
...
Hein ?? Nyu n'avait strictement rien compris. Elle avait voulu se sentir... pleine ? Comment ça ? C'est quoi "Pleine" ? Et ça avait quoi a voir avec ce qu'il s'était passé ? Bon... Pleine, c'est rempli. Peut-être elle avait eu faim... Ou soif... Ou alors elle avait eu envie d'aller aux toilettes. Le mystère était encore plus épais. Et la suite aidait encore moins à la résolution de son problèmes. Chikako s'était fait pousser une partie du corps ? Comment ? Pourquoi ? Et surtout, pourquoi elle ne s'en souvenait pas ?! Avoir du mal la première fois... Mais quelle première fois ? Elle vivait, pour l'instant, la première fois de tout ! C'était la première fois qu'elle venait à Seikusu, la première fois qu'elle se faisait une amie, la première fois qu'elle s'était faite lécher, et encore plus ! La première fois qu'elle vivait seule, la première fois qu'elle se trouvait seule en compagnie d'une fille qu'elle ne connaissait pas... Oh là là ! Nyu commençait franchement à avoir mal à la tête ! Ensuite, il y a eu une histoire de pommes. Pommes... Le fruit ? Pom pom pom ? Euh... Bon, si c'était le fruit, elle avait peut-être eu tellement faim qu'elle lui a offert une pomme. Mais de là à tomber dans une pomme, c'était quand même assez peu imaginable. Comme l'histoire de sécher un cours, en fait. Ensuite, y'a la crise de somanan... soname... Truc. Elle ne connaissait pas ce mot. Casser des choses, ça elle avait compris, même si elle en gardait strictement aucun souvenir. Et elle l'avait donc amenée dans son dortoir... Où est-ce qu'elle avait entendue ce mot déjà ? Ah oui, c'est une chambre !...
Avant même qu'elle puisse lui répondre, Chikako avait glissé une main au niveau de ses parties intimes, ravivant la flamme du désir dans les yeux de la diclonius, tout en reprenant le baiser que la mutante avait interrompu. Après tout, les explications pouvaient attendre. Ce qu'elle vivait en ce moment dépassait largement les mots.
Oh Nyu ! Ca fait plaisir de te revoir éveillée à nouveau !
Elle vécut ensuite une expérience qu'elle n'était pas prête d'oublier : Chikako venait d'insérer un doigt à l'intérieur de son vagin. La réaction de la belle fut immédiate : elle releva la tête, rompant le baiser torride, et lâcha un très long gémissement de plaisir, fermant les yeux. Elle regarda ensuite Chikako avec des yeux pleins d'amours, et se remit à l'embrasser. Elle commençait doucement à prendre des initiatives, à la caresser un peu partout, s'attardant sur sa poitrine, ayant constaté un peu plus tôt à quel point cette zone était érogène. Après quelques minutes, la lutteuse rompit comme elle put le baiser pour lui dire :
Ho, Nyu chérie ! Tu es si belle... ! Es-tu prête à reprendre là où nous en étions tout à l'heure ? Ou bien préfères tu que je te lèche entre les cuisses ?
La jeune mutante ne savait pas du tout où elles en étaient tout à l'heure. Elle se souvenait qu'elle la léchait entre ses cuisses, justement, mais ne se souvenait plus rien d'après. Elle en déduisit qu'elles étaient passées au stade supérieur, bien qu'elle ignorait totalement de quoi cela tenait. Mais l'excitation de Nyu était telle qu'elle répondit :
Ce... Ffffffuuuuuuuu... Que tu veux... Nyuuuuuuu...
Ne contrôlant plus tellement ses pulsions, elle se remit à l'embrasser sauvagement.