Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Edean

Pages: [1] 2
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Vous nous quittez déjà ? / absence pour l'éternité
« le: lundi 03 novembre 2014, 07:46:46 »
je suis la maman d'Edean, autrement dit Colin et je profite qu'il soit resté connecté sur votre forum pour vous annoncer son décès...
Colin a fait une hépatite fulminante, entré à l’hôpital samedi dernier à 22h30 il est parti dans mes bras dimanche 26 octobre à 17h...
il n'a pas souffert, il ne s'est rendu compte de rien, il était sédaté...
voilà vous ne pourrez plus lui écrire, le lire, échanger avec lui...  :'(

2
Les terres sauvages / sainte croisade ou sombre vengeance ? [Orbrea]
« le: dimanche 10 août 2014, 19:32:41 »
Je flottais avec aisance dans le ciel bleu et dégagé des terres sauvages, mes deux ailes d’un blanc ivoirin me permettaient de voler au dessus de cette immense contrée particulièrement peu hospitalière. Sous mon corps défilait une plaine verdoyante et légèrement vallonnée j'aimais la liberté sauvage qui empreignait ce lieu peuplé de ceux que les hommes appelaient les Terranides. Les Terranides étaient là bien avant les hommes, mais lorsque ceux-ci sont arrivés avec leurs besoins machiavéliques de dominer leurs voisins, les hommes les ont réduits pour la plupart en esclavage. Depuis lors nombreux sont les aventuriers qui, en quête de gloire et de fortune, partent dans les terres sauvages pour ramener des nouveaux esclaves à vendre au plus offrant sur la place du marché le plus proche.

Aujourd’hui j’étais bel et bien partis pour me battre, j’avais revêtu pour l’occasion une armure de cuir simple qui ne protégeait que peu, mais me laissais une certaine liberté de mouvement que je n’aurais pas avec une armure lourde. J’avais également des jambières, des bottes et un ceinturon de la même matière, mais je n’avais pas pris de casque car je ne voulais surtout pas restreindre mon champ de vision. De ce fait mes cheveux blancs volaient au vent tandis que mon regard bleu ne quittait pas la colonne de fumée au loin vers laquelle je filais tel un aigle, cela ne signifiait qu’une seule chose : il y a eu des combats par ici.

Bientôt je pus apercevoir une caravane comprenant trois ou quatre chariot sur lesquelles étaient   monté des cages rempli de prisonnier escorté par une bonne dizaine d’hommes armés se rendre vers Nexus. Il était peut être trop tard pour aider les villageois à défendre leurs maisons, mais je pouvais encore sauver ceux qui avait été fait prisonnier, ce qui est sûr c’est que des têtes d’esclavagistes vont tomber. Je pris alors un peu plus d’altitude pour ne pas être vu, puis je dégainais les deux sabres katana accroché à ma ceinture, l’un dans la main gauche, l’autre dans la main droite, avant de fondre sur le convoi.

Avant même qu’ils ne puissent réagir, j’éventrais d’un seul coup de sabre l’un d’entre eux, celui devant lequel j’avais atterris tandis que j’en décapitais un deuxième avec mon autre sabre. Après une seconde de stupeur pendant laquelle mes deux premières victimes tombèrent au sol, sans vie, leurs compagnons ripostèrent et je dû faire une roulade sur le coté pour esquiver un coup de hache qui m’aurait sans doute été fatal. Tout en me relevant de ma roulade, je décrivis un arc de cercle avec l’un de mes katana qui sectionna l’artère fémorale d’un de mes adversaires avant de recevoir le premier coup qui me déstabilisa un peu. Heureusement pour moi mon armure de cuir amortit bien le choc et au ce n’était qu’une égratignure, mais mon deuxième coup manqua sa cible, il ne fallait surtout pas les sous estimer ces esclavagistes. L’un des hommes me fit face, il avait un grand bouclier qui le protégeait de la tête aux pieds et armé d’une grande lance qui m’aurait aisément embroché, un sourire naquit sur mon visage et je décollais grâce à mes ailes d’ange.

Je ne fuyais pas le combat ce n’était pas mon genre même si c’est ce qu’ont dû croire les esclavagistes, arrivé à bonne hauteur je redescendis les pieds joint sur le bouclier l’homme à la lance que j’envoyais à terre. Puis je parais un coup d’épée qui venait par la gauche, tranchais la gorge de l’homme à ma droite avant de faire un petit bond en arrière pour esquiver deux coups de haches et riposter en éventrant trois adversaires en deux coups circulaires. Il n’y avait plus que trois esclavagistes encore debout, mais l’un deux m’envoya au sol d’un violent coup d’épaule dans mes côtes.

Puis il leva sa grosse hache à deux mains pour me trancher la tête, mais au moment où il allait l’abattre, je me servis de mon pouvoir de télékinésie pour le repousser et ouvrir les cages sur les chariots…

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Vous nous quittez déjà ? / les études... what else ?
« le: dimanche 16 février 2014, 16:12:13 »
Alors voilà certains on (peut être) remarquer que je ne venais plus sur le flood, je tient à préciser que ce n'est pas parce que je fais une crise de misanthropie, mais parce que je suis submerger par le boulot...

je ne flood plus, je ne RP plus, mais ça veut pas dire que je suis mort... promit je me remet à RP dès que j'ai du temps, quant au flood ben on verra et pour la CB depuis qu'elle existe je n'ai jamais trouvé le moyen d'aller dessus.

voili voilou :)

4
Sur ces terres sèches et rugueuses des landes dévastées, une caravane de marchand entreprenait l’intrépide périple de la cité état de Nexus, qui était la plus grande puissance économique de Terra et l’empire d’Ashnard qui était la puissance la plus étendue de Terra. Ce voyage était périlleux car, pour faire la jonction entre ces deux royaumes, il fallait nécessairement passer par les landes dévastées dans lesquels errait des monstres plus ou moins sanguinaire et dangereux. De ce fait, pour protéger la caravane, les marchands avaient investi dans une compagnie de mercenaire dans laquelle je m’étais incrusté en tant qu’homme d’arme pour une paye de 30 pièces d’or une fois arrivé, il faut bien vivre. Nous étions une dizaine de mercenaire à composer cette petite milice marchande, il y avait des soldats d’expériences ayant déjà servi dans plus d’une bataille et qui à présent offraient leurs service eux plus offrant. Les rois levant de grandes osts en temps de guerre, mais une fois la paix retrouvé, débauche un grand nombre d’homme et ceux qui n’arrive pas à revenir à la vie civil ou qui se plaise à se battre et à piller des villages, deviennent mercenaires.

Nous étions donc en route vers Ashnard, le début du voyage c’était plutôt bien dérouler, mais nous étions encore loin de notre destination et nous approchions d’une zone à risque au pied d’un immense volcan, il fallait donc rester sur nos gardes. J’étais assis à sur le dernier chariot pour sécurisé l’arrière du convoi, avec une légère cotte de maille sur le dos, un casque simple et mon fameux sabre  la ceinture, ainsi que des jambières et des bottes de cuir, j’étais paré au combat. Je ne m’étais jamais aventurer aussi près des volcans et malgré que j’essayais de ne rien laissé transparaitre, au fond de moi j’avais peur, comme tous le monde j’avais entendu des histoires sur les dragons qui hantaient ces lieux aux temps jadis. Cependant passer par là va nous faire gagner une demi-journée de voyage et pour les marchands qui nous employais, « le temps, c’est de l’argent » et depuis le temps je crois avoir saisi la mentalité des négociant Nexusiens qui pensent que tous est monnayable.

Soudain je vis une flèche passer sous mon nez pour abattre le sergent monté juste en face de mon chariot, celui-ci fut touché à la gorge et n’émis qu’un petit gargouillis d’agonie avant de tomber de cheval. L’instant d’après j’entendis d’autres cordes claquer et siffler en direction du convoi, pour éviter de finir transpercé par une flèche sortie d’on ne sait où, je dépêchais de me cacher derrière le chariot à l’abri duquel j’attendis, sous le choc, que cesse cette pluie de projectile meurtrier. Au bout d’un moment je n’entendis plus rien, je relevais la tête hors de ma cachette vis une poigné de grand humanoïde à la peau plus noire que la suie, aux cheveux plus blanc que les miens et aux oreilles pointue se diriger vers la caravane. Pendant quelques secondes, je fus quelques peu tétanisé à la vue de ce qui me semblait être des elfes sombres, bientôt, les quelques survivants de la pluie de traits durent se battre au corps à corps, mais les elfes sombre maîtrisaient encore mieux l’art de l’escrime que celui du tir à l’arc.

Ce qui me tira de mon état fut quand l’un d’eux sauta pardessus ma cachette pour atterrir juste devant moi, vif comme l’éclair il me balança un coup de taille visant à me sectionner en deux au niveau du bassin que réussi à parer au dernier moment. Cela provoqua un grand bruit de métal frappant le métal, l’elfe face à moi sourit avant de faire un pas sur le coté pour assener une pluie de coups d’épée, en l’espace d’une milliseconde j’étais désarmé, à genoux et blessé à divers endroit ou le fer de l’épée était parvenue à mordre ma chaire. Mon adversaire allait m’achever quand le mélange de douleur insupportable de désespoir et la proximité de la mort me fit venir un mot inconnu des tréfonds de mon être, mot dont je ne souviens même plus.
Je le chargeais de toute la force de ma haine avant de le crier, je criais si fort que ça me déchira la gorge et sentant mes dernières forces se consumées, je perdis connaissance.

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Gymnase en plein air et piscine / En Mai fais ce qu'il te plait (Runesansuki)
« le: vendredi 10 janvier 2014, 19:09:14 »
Le mois de Mai, mon mois préférer dans l’année, le froid de l’hiver est loin derrière nous, les arbres sont en fleurs, le soleil rayonne de mille feux au travers des quelques nuages blanc qui traverse l’horizon… J’étais nonchalamment assis sur un banc en bordure du gymnase inondé de soleil en ce bel après-midi, on pouvait dire que je faisais le plein de vitamine D, que je prenais le soleil dans ce gymnase vide. Apparemment il n’y avait aucun cours de sport à cette heure ci, je pouvais donc profiter pleinement de ma pause sans être sans cesse déranger par des cris, des sifflements et des chocs de balles. Non pas que je n’aimais pas le sport, mais je souhaitais juste décompressé un bon coup, de plus, je ne sais pas si c’est le printemps ou l’abondance de soleil, mais mon système hormonal était en ébullition.

Alors que j’avais les yeux fermés dirigés vers le soleil dont je recevais les rayons en pleine figure, je ne pouvais empêcher mes penser de glisser sur le doux corps nu de mon ex petite amie que je me plaisais à imaginer à portée de main. Perdu dans mes pensés, je restais un petit moment sur mon banc au pied de l’arbre qui se dressait si fièrement au fond du gymnase en plein air, mais peu habituer à végéter ainsi, je fini par me lever pour ne pas prendre racine. Les mains dans les poches je traversais le gymnase pour au moins me dégourdir les jambes  et je pus voir à l’autre bout du terrain trois jeune filles qui discutait avec animation, enfin deux d’entre elles discutaient avec animation tandis que la troisième avait vraiment l’air de s’ennuyer à mourir.

Celle-ci était bien la plus belle des trois, jolie rousse au corps harmonieux que je me mis à dévorer des yeux sans même me cacher, de toutes manière me dis-je elles étaient bien trop absorbé dans leurs conversations pour me percevoir. De plus mon coté angélique tachait de conserver une certaine allure et un faciès détaché, mais je ne pouvais pas la lâcher du regard, au moins je n’étais pas comme un de ces pervers qui serait resté la langue pendouillante devant la jeune fille. Cependant je ne peux nier que j’avais des penser peu catholique en voyant cette belle minette avec mes yeux gourmands, elle était comme une délicieuse sucrerie, un bonbon prête à se faire croquer.

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Vous nous quittez déjà ? / mauvaise chute
« le: lundi 08 avril 2013, 12:33:53 »
et oui comme le dit le titre du sujet, je suis... tombé et je me suis péter le pied. certains ne le savent peut-être pas, mais mon handicap fait que je suis hyper sensible des pieds en particulier, donc la raison pour laquelle j'écrit ici c'est pour dire que ma motivation à touché le fond.

Jamais depuis que je suis arriver sur ce forum je n'ai eu à écrire ici (et pourtant j'eu ai eu des coups de mou), mais là je me sens dans l'incapacité d'écrire convenablement pour une période indéterminé.

J’espère pouvoir revenir au plus vite pour continuer mes RPs... je suis vraiment désolé pour toutes mes partenaires, je ne vous oublies pas...

tout ça à cause d'une petite putain de pogné de merde... (désolé, fallait que ça sorte)

7
Les alentours de la ville / Between Heaven and Hell
« le: mardi 26 février 2013, 21:58:06 »
En moins d’un an passé dans cette ville, je commençais à la connaitre et j’aimais bien cette ville, mais j’étais toujours tourmenté par mon désir de vengeance qui me consumait de l’intérieur. Je caressais du bout des doigts la cicatrise qui me barrait l’œil gauche, un coup de sabre qui avait manqué de peu de me rendre borgne, mais je souriais, j’avais peut-être enfin trouvé quelqu’un qui  pourrait m’aider. Il y a peu de temps j’avais surpris une conversation entre deux démons dans un tripot, la peur se lisait dans leurs yeux et ils parlaient d’une jeune femme, une chasseuse de démons avaient-ils dit, et d’après leurs dirent cette jeune personne était très puissante et c’était mise à son compte elle pouvait leurs tomber dessus n’importe quand. J’avais donc décidé de rencontrer cette chasseuse pour lui proposer un ou deux contrats contre certains qui n’hésitaient pas à priver l’être humain de ses droits pour le réduire en esclavage. Mes ennemis n’étaient pas tous des démons, mais là pluparts en étaient et si elle pouvait à débarrasser le monde de ces vermines se serait déjà  un grand pas en avant et Le fait qu’elle soit à son compte m’arrangeais un peu dans le sens où elle n’était pas rattaché à une cause en particulier. Cependant, je ne savais pas bien ou je pouvais trouver cette formidable chasseuse et je ne savais pas ce qu’elle demandait en payement de ses services, mais je pense que nous réglerons cette question plus tard.

Avec cette idée en tête, je me promenais comme à mon habitude après les cours dans les rues autour de la ville, je portais toujours mon uniforme du lycée ce qui me donnait un air plus jeune que je ne l’étais en réalité. Mes deux grandes ailes blanches, seul trace visible de ma parenté angélique, étaient soigneusement repliées sous ma chemise pour cacher mon côté surnaturel aux autres humains lambda. C’était une belle soirée qui commençait, me dis-je en observant les étoiles qui brillaient comme des diamants alors que le soleil pas encore tout-à-fait couché, illuminait encore le firmament dans lueur orangée. Je me demandais ce que pouvait bien faire une chasseuse de démons à cette heure-ci, sans doute poursuivait-elle une cible, ou prenait-elle une pause bien méritée…

Je me promenais donc dans une des nombreuses rues entre le Lycée et le petit appartement que je louais quand soudain, la pluie se mit à tomber. D’abord des petites gouttes qui ne me dérangeaient presque pas, mais bien vite le petit crachin devint une vraie tempête et les petites gouttes devinrent des trombes d’eau glacée. Avant d’être gelé jusqu’à la moelle, je rentrai donc dans un petit café-bistrot et je m’assis au bar au centre de la pièce à côté du radiateur et je commandais un thé bien chaud avant de me lever pour me diriger vers une table inoccupée. Buvant une gorgée de thé, je fis promener mon regard sur la pièce à moitié vide et à côté des autres clients, mon regard fut attiré sur une jeune femme habillée d’un long manteau rouge. Elle était de dos, mais je sentais une aura démoniaque se dégager d’elle, une puissante aura de terreur, mais différente de celle d’un démon normal, comme si une part d’elle était familière…

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Ville-Etat de Nexus / missions anarchistes
« le: jeudi 13 décembre 2012, 21:45:47 »
Bonjour Madame,
Je vous écris car j'ai, par un hasard pur et simple, entendu des rumeurs à propos de votre "guilde" et je souhaite vous proposez un emploi. Si cela vous intéresse, je vous invite à me rencontrer pour que nous puissions nous mettre d'accord. Je crains cependant que notre affaire doive rester secrète, aussi je vous invite à venir chez moi. J’ai loué une petite maison sur l’avenue des forges, mais qui peut bien accueillir une petite dizaine de personne, aussi n’hésitez pas à venir avec vos collègues. Je ne vous cache pas que les missions que j’ai à vous proposer comportent certains risques, mais vous serez bien payé. Je ne peux vous révélez la teneur des tâches de je vais vous confier, mais prenez garde tous de même, si vous êtes prises je nierais vous connaitre, vous comprenez ?, je vous attends…
Cordialement
Edean


J’étais attablé dans mon chez moi et j'écrivais cette lettre, ce n’était pas bien grand ni très luxueux, mais ça me convenait pour le célibataire que je suis. Bien sûr j’ai déjà un appartement sur Terre à Seikusu, mais comme je me rends de plus en plus souvent sur Terra, j’ai éprouvé le besoin de louer cette maison. Globalement à Nexus le prix de l’immobilier est en hausse et atteint des sommets dans les quartiers huppés de la ville, mais ici dans l’avenue des forges, le prix reste plutôt bas. Pourquoi ? Et bien parce-que ici du lever au coucher du soleil on a des fracas de marteaux dans les oreilles, ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle l’avenue des forges. Mais d’un autre côté cela me permettait d’être à l’abri d’éventuelle oreilles indiscrète qui auraient pues faire échouer tous mes plans sur lesquelles j’avais travaillé des jours durant, maintenant il ne manquait plus que des hommes de mains pour finaliser le travail et ce pourrait bien être des femmes de mains. Car Nexus était avant tout un royaume, un royaume dont la reine âgée de quatorze ans ne peut gouverner convenablement.

Ainsi comme le veut la coutume lorsque le souverain ou la souveraine est déclaré inapte à régner : monseigneur le chancelier, Le grand lord du sceau privé, monseigneur le sénéchal et monseigneur le connétable, ainsi que les ducs membres du cabinet royal sont nommer au rang de régent et règne selon leurs bon plaisir au nom de sa majesté. Ce que je ne peux supporter c’est que ces despotes soutienne ouvertement le commerce d’esclave, cela peut se comprendre si je vous dis qu’une bonne part de leurs rentes vient de ces transactions ou ils peuvent une jeune et innocente Néko à des pervers pour un prix modique. Bien sûr je ne peux espérer les attaquer à découvert car en tant que régents ils pourraient se servir de l’armée royale pour me régler mon compte. Aussi je devais agir dans l’ombre, et je disposais pour cela d’une petite fortune acquise tout à fait honnêtement.

9
Les landes dévastées / la Démone elfique et le bâtard angélique
« le: vendredi 23 novembre 2012, 23:23:39 »
Ces Terres perpétuellement noires de suie, calcinées jusqu’à la moelle sont les fameuses Landes dévastées, frontière entre l’empire d’Ashnard et la ville-état de Nexus situé sur les versants de la chaîne montagneuse autour du mont Olympe. Ces landes étaient réputées pour abriter des monstres plus ou moins puissants, mais de nombreux bardes à Nexus racontaient des sagas plus ou moins fantastique sur des aventuriers qui aurait vaincu les monstres et rapporté d’immenses richesse. Mais ce n’était pas l’argent ou la gloire qui m’intéressais, mais plutôt la ville d’Ashnard elle-même. J’étais assis derrière un chariot d’une petite caravane qui roulait paisiblement sur l’unique route traversant ses landes, nous étions bien sûre entouré d’une troupe de solides guerriers qui éloignaient les monstres. Je voulais me rendre dans la capital impériale ni pour l’argent ni pour simplement la visiter, mais parce qu’elle abritait des esclavagistes que je m’étais juré de tuer, je voulais même plus que cela, je voulais les détruire, les découper en dés et les donner aux porcs…

Pour le voyage je m’étais mis mon sur le dos mon éternel chemise blanche avec un petit manteau de cuir noir, un vent frais soufflait en permanence ici en cette saisons. Pour compléter mon accoutrement, j’avais enfilé des braies noires et des bottes de cuir. A ma ceinture, dans son fourreau, reposait mon sabre Katana, une véritable relique à mes yeux, c’était mon unique héritage de mon père angélique. La nuit tombait sur les Landes dévastés et la caravane s’arrêta dans un petit virage, les chariots formèrent un cercle pour la nuit.

Moi je m’éloignai un peu du camp de fortune. Attitude certes pas très prudente, mais je ressentais le besoin de marcher un peu, de m’éloigner de ces marchands qui racontait leurs petite vie simulée sans but si ce n’est amasser toujours plus de richesses. Tout en plaçant un pied devant l’autre je m’éloignais nonchalamment de la caravane, jusqu’à tourner pour prendre un petit sentier détourner. Après une bonne dizaine de minute à marcher, me recentrer sur moi-même et surtout à réfléchir à ce que je ferais une fois à Ashnard, je me retournais pour me rendre compte que j’avais perdu de vue ma petite caravane, en pleine journée je me serais envolé pour la rejoindre, mais en pleine nuit noire, même avec la vue perçante qu’est la mienne, je n’aurais su me repérer. Après avoir tenté plusieurs fois en vains de retrouver mes traces, je me mis à entendre des pas qui se rapprochaient.

-   Et merde…

Soufflais-je entre mes dents en tournant sur moi-même, ne sachant pas d’où venait le  danger, la main posé sur la poignée de mon sabre…

10
Les terres sauvages / une succube liquide ? [Esmeralda Khareen]
« le: mardi 09 octobre 2012, 16:19:01 »
J’aimais bien cet endroit, les terres sauvages avaient une beauté exotique avec ses grandes plaines semi-arides, son ciel toujours d’un bleu éclatant et ses habitants toujours sympathique. La plupart des habitants des terres sauvages sont des Terranides, ils se sont éparpillé en plein de petit villages, mais parfois on pouvait croiser un humain ou plus rarement une créature. Moi j’étais ici, appuyer contre un arbre en haute d’une petite motte de terre entouré de yourte en feutre, c’était un camp provisoire le temps de la chasse. Je ne chassais pas, enfin pas ce gibier là… je dois l’admettre, je cherchais quelques distraction chez les Terranides pendant que les mâles chassait. Mais dois-je me justifier ? Après tout je ne suis qu’un pauvre petit Nïphal à l’esprit malade, malade d’une rage contenue depuis trop longtemps.

Dans ces terres si sauvages, je pouvais laisser libres mes deux grandes ailes d’un blanc ivoirin, elles battaient l’air de temps à autre, cela m’amusai. Il faisait chaud en cette après-midi ensoleillé et me décollant de mon arbre, je décidais d’aller me désaltérer à la rivière. Le camp provisoire n’était pas délimiter par des murs comme les villes humaines et à la lisière de celui-ci, entre un enchevêtrement de fourrés, un ruisseau d’eau clair serpentait.

Écartant les buissons un peu brutalement, je mis un genou à terre et commençais à m’abreuver lorsque je vis une créature des plus étrange assise nonchalamment au bord de l’eau. Ce qui me frappa en premier fut qu’elle semblait constituer d’eau… Grâce à son aura démoniaque, je pus la distinguer aisément comme étant une succube. Elle paraissait bien jeune pour une succube, son corps apparemment liquide était enveloppé d’une petite robe bleu un peu courte, mais pas vulgaire et ses cheveux, enfin ce qui était censé être ces cheveux, tombaient en cascade sur son corps… La démone semblait en pleine méditation et je rougis un peu de mon voyeurisme. Il est vrai qu’elle était belle, que de plus normal pour une succube ?

11
Le parc et son sous-bois / un cliché compromettant
« le: vendredi 07 septembre 2012, 21:52:21 »
Le soleil, astre du jour, était au-dessus de ma tête, il devait être non loin de midi. J’étais assis sur une souche dans une petite clairière dans le bois bordant Seikusu, un ruisseau coulait tout proche. J’étais torse nu laissant mes ailes ivoirines se déplier et se dégourdir. Pour ne pas révéler ma nature semi-angélique aux Terriens, j’étais obligé de cacher mes ailes dans mon dos, sous ma chemise. Mais cette position inconfortable m’ankylosait et m’incommodait. Alors je n’avais pu résister à l’envie de cette clairière bien éclairé, j’avais du sécher les cours afin de m’enfoncer dans les bois pour pouvoir être seul, enfin se fut ce que je crus…

Toujours assis sur ma souche, je fis remuer mes petites ailes en réfléchissant, je savais que le but de ma vie était le massacre des esclavagistes de Terra. Cependant, je ne savais toujours pas comment j’allais y arriver. Ma situation sur Terre était bien  précaire, je me faisais passer pour un simple lycéen en dernière et si je dévoilai mes origines célestes, j’étais bon pour le cirque ou pire, les labos de recherche militaire. Un frisson me parcourus les ailes à cette seul pensée. Que de tracas, j’avais besoin de me détendre un peu et de penser à autre chose. Je ne devais pas rester la à broyer du noir, en me morfondant sur mon sort, un singe qui marche ira toujours plus loin qu’un intellectuel assis.

Je me levais et allai jusqu’au court d’eau, je mis un genou en terre afin de ploguer mes mains dans le liquide clair et m’aspergeai le visage. L’eau était fraiche, revigorante et m’aidai à oublier pour un temps mes sombres pensée. Quand soudain, de l’autre coté du ruisseau, un buisson tressauta… le parc était bien apprécier des couples de jeunes, mais si profondément dans la forêt cela m’aurait étonné. Ce n’était peut être qu’une bête, me dis-je den me relevant et retournai dans la clairière en jetant toutefois un œil derrière moi. De toute façon si un seul Terrien m’a vu, ce n’était pas bien grave, au pire s’il ne se convainc pas lui-même qu’il à rêver, les autres ne le croirons pas de toute manière. Sauf s’il avait une preuve de mon existence, alors là… j’étais cuit….

12
Les alentours de la ville / la loi démoniaque à Seikusu ? [Keleth]
« le: jeudi 06 septembre 2012, 21:33:15 »
C’était le soir sur cette partie de la Terre, et comme d’habitude après une journée de cours bien remplie, je me promenai dans le une petite allé de Seikusu. L’endroit était agréable à souhait, mais bondée de monde à cette heure ci. Je portai encore le traditionnel uniforme du lycée, mes ailes soigneusement plié dans mon dos et caché sous le mince tissu de la chemise. Alors qu’une petite brise soufflait et paraissait s’engouffrer dans mes cheveux, le vent du soir était frai et eut la bonté de chassé l’odeur d’essence qui flottai sur la ville depuis ce matin. Les astres brillaient comme des joyaux dans le ciel crépusculaire, et comme toujours je cherchais des yeux, aux confins de diverses constellations, je cherchais les anges là hauts dans le ciel, pourtant dieu sait que je ne les envie point.

Soudain, la soif me tirailla, me ramenant sur terre. Je n’avais pas emporté à boire, j’aurais peut être dus ou au moins passer mon chemin quand je m’arrêtai devant un bâtiment de pierres blanche, au toit d’ardoise avec sur la porte, un panneau indiquant l’endroit comme étant une brasserie. Je me dis que si je continuais sans boire j’allais mourir de soif et me convainquis de la plus grande nécessité d’aller me rincer la gorge. Je poussai donc la porte et rentrai dans l’estaminet.

Un comptoir occupait le centre de la pièce, l’établissement était bien éclairé et plutôt sympathique, ça me changeai des tripots à moitié pourris du quartier de la toussaint. Cependant ce qui attira mon attention ne fut pas la déco et encore moins les diverses sortes de bières entreposées sur le comptoir, mais ce fut la jeune femme assise au fond de la salle. Ce qui attisa ma curiosité ne fut point son physique pourtant extraordinaire ni les armes qu’elle portait à la ceinture, mais l’énergie dégagé par cette créature, elle était démoniaque sans conteste, mais étais si puissante, si enivrante, si destructrice…

Je n’avais jamais rencontré une aura aussi puissante, seuls les quatre cavaliers de l’apocalypse ont une aura plus puissante voire égale. Ma soif qui l’instant d’avant m’obnubilai, avait été recalé au rang de besoin passager. J’eu un peu peur, je l’avoue, mais la démone était si intrigante qu’il m’aurait été difficile de tourner les talons et de fuir. L’aura de cette diablesse m’enveloppait tout entier exaltant tout mon corps, je me sentais plus fort que jamais et décida de l’approcher.

Avait-elle seulement ressentie ma présence ? Tandis-que je m’approchai, je ne pus empêcher mon regard de ce posé sur elle. Après tout les démons n’ont rien contre les Nephlim, si ?

13
Les terres sauvages / un poil, des plumes [mithra]
« le: vendredi 17 août 2012, 17:29:22 »
Je volai dans le ciel étoilé des terres sauvages, ce soir était frai à contrario de la chaleur étouffante qui a régner pendant tout le jour.  Les astres brillaient comme des diamants dans le firmament,

depuis mon retour sur Terra j’avais été recueilli par une chamane Terranide, au début, j’avais eu du mal à m’habitué à leurs structure sociale différente des humain, mais ils n’étaient pas pour autant des créatures sauvages comme on pouvait en croisés dans les landes dévastées. Pourtant, la capture et la vente d’esclaves étaient rentré dans les meurs des habitants dit civilisés de Nexus. Ces Terranides que l’on arrachait à leurs familles, leurs amis… pour amonceler richesse sur richesse, je ne comprenais pas, en tant qu’ancien esclave, qu’une pratique telle que la traite des Terranides puisse être toléré par le soi-disant parlement de Nexus. Il fallait que quelqu’un s’occupe de cela, mais je ne pouvais agir seul.

Je filai vers l’ouest, face aux derniers rayons du soleil couchant, à plus de 500 mètres d’altitude je suivais une rivière sinueuse au plus profond de cette savane. Je sentais la caresse du vent froid sur mon torse nu, mes longues ailes d’un blanc immaculé fouettaient le vent en battement régulier. Cela faisait près d’un an que je n’avais pas volé ainsi, ma vie avait retrouvé un sens, un but. Je ne pouvais mener à bien ma vengeance seul, il me fallait des alliés.

Je descendis vers le ruisseau jusqu’à toucher le liquide clair, une myriade d’étincelles m’éclaboussa alors que je me laissais glisser sur l’eau tel un cygne. Je repliai mes ailes dans mon dos pour me reposer quelque peu de ce vol. Sur la berge, entourée de roseaux et de petits nénuphars, je vis une jeune Terranide barboter dans l’eau de la rivière, comme un petit chat auquel on donnerait un bain. Elle parut fort étonnée de voir un Néphilim jouer ainsi les canards sur l’eau de sa baignade. Elle était mignonne, il n’y a rien à ajouter, belle comme un cœur palpitant, elle me jeta un regard qui voulait me demander « t’es mangeable toi ou pas ? »…

La queue au-dessus de sa tête battant l’air, les oreilles plaquées sur sa tête,  elle se prépara à me sauter dessus, sans doute est-elle arrivé à la conclusion qu’il fallait toujours gouter un nouveau met avant de pouvoir dire « je n’aime pas ! »… Comme toute proie qui se respecte mon instinct me dicta de fuir, Mais au moment où elle allait bondir, une horde de chasseur en armure sortit des fourrés, encerclèrent la Terranide et voulurent la capturer.

La chasseresse se retourna et balança ses mains griffues vers ses assaillants en un aboiement apeuré. Je décollai sans prévenir et, mon sabre dégainé, fondis sur un des esclavagistes dont la tête gicla  bientôt à travers la plaine. Je me retournais, parait un coup d’épée et découpa le bras de mon adversaire, en transperça un troisième avec un cri de guerre effrayant tout ce sang, toute cette violence assouvissait un désir profond de revanche, je pouvais enfin laisser éclater ma colère…

Je haïssais les esclavagistes, les reléguant au rang de créature sans âme. Les guerriers, bien que nombreux, faiblissaient face à nous. Me débarrassant d’un ennemis d’un coup de taille, je reculai d’un pas je me retournai et décapita un autre homme, ils sont partout ! je parai un coup d’épée qui aurait dû tuer la jeune Terranide, elle en fut surprise, remarquant pour la première fois ma présence à ses côtés et m’adressa un sourire carnassier en ricanant, d’un rictus sardonique de hyène. D’un coup de griffe bien vu, elle éventra l’un des hommes qui lui faisait face, déchirant l’estomac et faisant gicler les boyaux du pauvre homme. Moi je continuais ma moissons sanglante, ne recevant que de légères égratignures, les esclavagistes se firent moins nombreux et commencèrent à paniquer…

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L'auberge du Coucher de Lune / je sais ne rien savoir
« le: lundi 13 août 2012, 18:46:40 »
Nexus avait changé depuis la dernière fois que j’étais venu. Dans cette ville autrefois imposante et puissante, une révolte grondait. Ancien esclave, je n’y serais pas retourné sans raison, d’autant plus que les soldats, armés jusqu’aux dents, avaient sensiblement resserrés leurs gardes.

Je pensais m’être reconstruit une vie sur terre, cachant avec soin mes ailes aux terriens, mais il y a peu je me suis découvert de nouvelles aptitudes hors du commun, comme la possibilité de « plier » l’esprit des gens à ma volonté. L’ennui c’est que je ne maîtrisais pas du tout ses pouvoirs angéliques faute d’éducation en ce sens. Il me faillait un maître pour m’apprendre cet art. Comme je ne risquais pas de le trouver sur terre, j’abandonnai ma vie de lycéen, m’équipa de mon sabre, d’un pantalon  et d’un long manteau de cuir noir, dans lequel j’avais pratiqué deux trous dans le dos, faisant ressortir mes ailes et je sautai dans une faille qui menait à Terra.

Les anges m’ayant abandonné à la naissance, ils ne seront certainement pas d’accord de m’enseigner leurs pouvoirs. Je me dis alors que le tavernier devait tout savoir des potins et sur les gens qui les diffusent, pour quelques piécettes il pourrait sans doute me fournir un renseignement sur les gens qui maîtrisait la magie dans le royaume.

L’auberge du coucher de lune était un grand bâtiment relativement bien tenu, la grande porte en bois massif donnait une écrasante impression de petitesse. Une fois la porte franchis je rentrais dans une grande salle ou l’odeur d’alcools divers et variés attaqua mon organe olfactif. Je promenai mon regard sur la salle, elle était bondée. Des jeunes jouaient à un jeu de dés, les habitués cuvaient dans l’ombre leurs bière de trop, les excités s’isolaient dans un coin avec une ou deux jolies serveuses… et le reste des clients buvaient calmement leurs boissons alcoolisés. Mon capuchon relever sur ma tête, je me dirigeai vers le comptoir d’un pas décidé, le tavernier, un petit homme rondouillet, m’accosta d’un ton joyeux (surement ravi de voir un nouveau client) par un :

-   Qu’es ce qu’on lui sert au voyageur ?
-   Un cidre…
-   Et un jus de pomme qui pique ça roule !

Je fus servi en un temps record, le tavernier me dit en déposant ma chope :

-   Prenez voir une table, vous serez comme un coq en pâte…
-   Non merci, répondis-je, pourriez-vous m’aider ? demandai-je en déposant une pièce de platine sur le comptoir. L’expression du tavernier changea du tout au tout et sérieux comme la mort, il se pencha vers moi et me dit :
-   Je vous écoute…
-   Très bien, je cherche un magicien ou tout autre personne maîtrisant cet art.

Le tavernier parut réfléchir un instant en tapotant ma pièce toujours sur le comptoir, puis il me montra une table au fond de la salle, une femme y était assise et buvait tranquillement.

-   Elle sait elle, dit-il en fourrant la pièce dans sa poche…

Je me retournais, elle était face à moi, je m’approchai. Je distinguais le contour de son visage, sa longue chevelure noire en queue de cheval, sa poitrine généreuse… c’était sans conteste une belle femme. Arrivé à portée de voix je lui déclarai :

-   Puis-je m'asseoir à vos côtés ?

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Les terres sauvages / combat aérien [Kazuha Hitara]
« le: dimanche 05 août 2012, 19:57:59 »
Je me promenais le long d’un ruisseau dans les terres sauvage de terra, j’avais reconstruis ma vie sur terre, néanmoins j’aimais me balader ici. La terre sauvage étant presque déserte, je pouvais me dégourdir les ailes tranquillement.

Je volai à seulement quelques centimètres du sol profitant de la sensation de liberté qui n’avait d’égale dans une vie humaine. Sentant le vent frotter mes cheveux, s’engouffrer dans ma bouche ouverte.  Je pris un peu d’altitude, regardant les villages terranides :

-   Ils sont tous petit en bas ! m’exclamais-je tout heureux que j’étais.

Croyant être seul dans les airs je partis divers en acrobaties aérienne : loopings, tonneaux,  plongeons... cela faisait près d’un an que je n’avais pas volé comme aujourd’hui, le ciel était clair et dégagé, le temps était favorable à un long périple. Je prenais de plus en plus d’altitude, voulant aller le plus loin possible. Je manquais bientôt d’oxygène, cependant je voulais aller plus loin jusqu’à toucher les cieux, rejoindre rien qu’un instant mes compatriotes anges. Donnant des grands coups d’ailes je sortis de la stratosphère, soudain la température chuta et je retombais sur terra en chute libre. C’était presque jouissif, je retombais comme une pierre en prenant toujours plus de vitesse, encore ! je planais littéralement, j’aurais bien pu me tuer, m’écraser sur sol, la tête la première, les paupières fermés pour ne pas m’abimer les yeux. Mon instinct de survie me souffla de redresser, je le fis taire, je savourais la sensation provoquer par la chute libre. C’était une sensation extrême, encore plus que faire l’amour dans le bureau du proviseur à Seikusu. Soudain alors que je sentais le parfum des fleurs sauvage se rapprocher de mon visage, je redressai mon buste d’un coup sec. Et à toute vitesse je repris de l’altitude, je ne la vis pas.

Je heurtai un obstacle en vol, le choc, soudain et surtout inattendu nous firent perdre connaissance à tout deux, et nous tombâmes… dans la rivière.

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