Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Green Grass le lundi 24 décembre 2012, 00:03:00

Titre: Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le lundi 24 décembre 2012, 00:03:00
Je m'ennuie Ham.

Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse Gram ?

Moi aussi je m'ennuie.

Et si on butait quelqu'un ?

☠ ☠ ☠

Les sept nains ayant quitté le repère qu'ils occupaient dans les beaux quartiers de la ville, cachés chez Grâce, ils se sont dirigés vers le quartier de la Toussaint. Ils étaient devenus de grands criminels ici, et avait fait le ménage parmi les petits dealeurs de merde qu'il y avait avant.

On les retrouve, à l'instant présent, en train de joyeusement éventrer un concurrent qui se croyait plus malin qu'eux. Et que ça chantonne en découpant des bouts de doigts, et que ça boit un coup en tressant l'intestin autour de ce qui reste de gorge du malfrat, etc... Ils s'amusaient comme des petits fous. Mais ils avaient hâte de retourner sur Terra, prendre part à de vrais grandes batailles légales !

Ils furent interrompus dans leur joyeux étripage par des sirènes de police, et ils se retrouvèrent très vite cernés. Ils s'entre-regardèrent et soupirèrent de dépit. Un des habitants de la ruelle avait encore cafté... La scène aurait pu être comique, mais les policiers ne plaisantaient pas du tout eux.

Je vous l'avais dit qu'on aurait dû être plus discrets les mecs. Et le ramener dans la cave de Gracie !

Ils n'opposèrent pas de résistance, à la grande surprise des policiers, quand ont leur passa les menottes. Ils auraient facilement pu écarter les poignets sans forcer et foutre en l'air les cercles métalliques, mais ils se conduisirent sagement.

Arrivés au poste de police, ils furent tous entassés dans une même cellule, avec quatre autres criminels en détention. Cole, qui était le seul "à peu près raisonnable" de la bande aujourd'hui, héla un des flics :

Hey les poulets ! On a le droit à un appel !

A contrecœur, les policiers firent sortir Cole pour le mener au téléphone mural. Ce dernier composa alors un numéro bien connu.

Oui, Gracie ? On a besoin de ton aide là... On est au commissariat.. Oui.. oui.. Ben on s'ennuyait... Mais je leur avait dit que dans la cave c'était moins voyant.. Oui oui.. Okay. A tout de suite.

Il raccrocha, et le flic le ramena en cellule.

☠ ☠ ☠

Bonjour. Je suis Grâce Ashfield. Je viens voir mes clients. Les sept nains emprisonnés il y a peu...

L'avocate, superbe dans son tailleur noir et stricte qui soulignait ses formes, avait une petite mallette contenant divers papiers, et avait remonté ses cheveux en un chignon lâche. Elle n'a pas poussé le vice jusqu'à porter de fausses lunettes pour faire professionnel, mais son regard vert n'admettra aucune critique et aucun refus.

Veuillez patienter ici maître Ashfield, je me dois de prévenir l'officier concerné par cette affaire...
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 24 décembre 2012, 01:17:47
Il avait à faire à des cas d’école…. Oui, exactement des cas d’école… il n’en revenait pas de ce qu’il avait vu, des meurtres, il en avait regardé sans sourciller, mais ça… putain c’était glauque, et le pire, c’était qu’ils avaient tout avoué en bloc !  Quand la patrouille l’avait appelé pour lui demandé de venir, il avait pesté et une fois sur place, il avait carrément gerbé !  Putain… il se considérait comme hors norme, mais ça, c’est pire qu’hors norme, c’était hors de l’estomac !

Personne n’avait nié !  Non mais il n’en revenait pas ! Sept nains qui avaient tiué quelqu’un comme ça !  Non mais il n’en revenait pas !  Heu sept nains ? Ouais, aucun ne dépassait le mètre, ils ne pouvaient faire ni télésiège tout seul ni grand huit !  C’est con hein ? Mais sept nains quoi !  SEPT, bordel !  Il ne manquait plus qu’une gonzesse au milieu et blanche fesse retrouvait les sept mains… euh… blanche neige retrouvait les sept nains !

Gabriel était toujours un peu palot, cette putain de scène de crime lui avait foutu le cœur et l’estomac, ainsi que le reste des trips, en vrac, mais bon, il survivrait, il était un dur à cuire de chez dur à cuir ! l n’était cette tapette de gars de la patrouille qui était tombé dans les pommes, pour la peine c’était sur le mec évanoui qu’il avait gerbé… bien fait !

On l’informa que l’un des nabots avaient demandé un passer un coup fil… il n’était pas ignorant des lois et savait qu’un avocat débarquerait bientôt et ferait régner la loi et l’ordre au sein de ce commissariat… la loi et l’ordre… deux putains de mot qui lui filaient la migraine… ah il était loin le temps quand il était biker et que la loi était son crochet du gauche  et l’ordre son coup de boule dans le nez ! Oui, ce temps là était révolu… il était chez les gentils réglos maintenant… enfin, c’étaiyt ce qu’il aimait faire croire…

Au-delà de ça, les nains avaient dessoudé un criminel, donc bon, c’était moins grave… mais nul ne peut faire justice lui-même telle était la loi !  Et Gabriel rajoutait : sauf s’il porte une plaque de police et un bon calibre ! Oui, aussi simple que ça selon lui… pour la légitime défense on s’arrangerait toujours !

Enfin on lui annonça que l’avocat… enfin, l’avocate était arrivé… vous savez ce que Gabriel pensait des avocats ? Que ça se bouffe en salade au-delà de ça , ça sert à pas grand-chose ! Si en salade de fruit chez certains… ou cru avec de la mayonnaise… enfin bon, les avocat il en était dégouté avec de ces guignols en costard qui venaient foutre en l’air ses combines…

On vint le chercher pour l’emmener voir son pire ennemi : l’homme de loi… ou la femme en l’occurrence… il était ronchon et se promettait de pousser une gueulante aussi violente que nécessaire ! Mais il changea tout de suite de tête et de ton quand il vit l’avocate… putain quelle bombasse !  Bien foutue de partout des yeux magnifiques… en un mot : bandante…

Bon, penser avec ses couilles… check… gueuler… oup, oublié celui là !  Enfin bon. Il sortit sa plaque et la montra avant de parler.

« Inspecteur Gabriel Valmy, je suis responsable de l’enuête surle meurtre commis par les sept nab… individus… et vous, vous êtes leur blanche neige, c’est ça ? »

Il se retint de dire une vacherie du genre : celle qui se fait sauter par les sept nabots… il aurait ptêtre du… lui qui était si franc d’habitude… il y avait chez cette femme quelque chose qui ne lui plaisait pas… il en eut d’ailleurs un frisson glacé qui descendit l’échine…

« Bon, vous avez du boulot, moi aussi, vous lez voulez tous à la fois en salle d’interrogatoire ou un par un ? Que je sache à qui je vais avoir à faire… et au juste, vous pouvez me rappeler de votre nom, chérie ? »

Comment vexer une nénette en un mot…
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le lundi 24 décembre 2012, 02:00:02
Grâce patienta, un sourire avenant sur le visage. Elle voyait nombres de policiers lorgner sur elle, mais faisait mine de ne pas s'en apercevoir.

Quand l'officier responsable de l'enquête arriva, elle se composa un sourire professionnel.

C'est cela.

Oui, elle était leur Blanche Neige. Herbe Verte plutôt, mais bon. Elle retint un sourire moqueur, et écouta la suite avec son sourire d'avocate collé aux lèvres. Faux, mais poli.

Tous en même temps, ça serait bien. Et je suis l'avocate Grâce Ashfield, Inspecteur.

Vexée ? Loin de là. Elle avait même le coin de ses lèvres qui s'était étiré en un sourire amusé. Elle le toisa de son regard si particulier un instant, avant d'avancer en direction de la salle d'interrogatoire. Elle connaissait son emplacement. Elle venait souvent ici. Pas que pour les nains, d'ailleurs.

Un policier, celui qui avait ramené l'inspecteur Valmy pour qu'il voit Grâce, parti chercher les sept nains, les menotta, et les conduisit en salle d'interrogatoire sans qu'aucun d'eux ne dise un mot. Sans moufter, ce n'était pourtant pas dans leurs habitudes. Mais s'ils voulaient sortir de là, ils savaient quelle attitude adopter.

J'aimerais leur parler seule à seuls, pour le moment. Et qu'on ne nous écoute pas, bien entendu, comme la loi le stipule.

Elle lui fit un sourire qui oscillait entre l'amusement et autre chose d'encore indéfinissable. Elle planta l'inspecteur sur le pas de la porte et ferma la porte de la salle d'interrogatoire à son nez. Elle fit un signe de tête à Cole, qui ferma brièvement les yeux. L'écran des caméras, et les micros de la salle, furent soudainement en panne. Gelés. Elle s'assit.

Alors ? Vous... Vous ennuyiez ? C'est ça ?

Penauds, les nains hochèrent la tête. Elle soupira, et secoua la tête.

Bon. Théoriquement, vous êtes tout à fait coupable. Mais on n'est plus à ça prêt. Je vais voir ce que je peux faire avec ce flic qui s'occupe de l'enquête. Tout ce que je vous demande, c'est de faire ça dans la cave ou dans un entrepôt la prochaine fois, hm ?

Ils hochèrent la tête en bloc, un sourire ravi aux lèvres. Graham proposa d'hypnotiser le flic pour le forcer à classer l'affaire. Pic observa qu'un tremblement de terre détruirait le commissariat, et donc les dossiers seraient irrécupérables. Et les autres y mirent aussi de leurs idées complètement loufoques. Grâce leva la main droite pour leur ordonner de se taire.

Hey les gars. J'adore vos idées. Mais on est sur terre ici. Laissez-moi m'occuper du flic. Il n'est pas un très gros problème.

Elle parla encore un moment avec eux, puis elle ordonna à Cole de cesser ce qu'il faisait, et la glace fondit rapidement, rendant leur fonctions aux caméras et micros en tout genre. La vitre-miroir laissa à nouveau passer les sons, et Grâce se leva. Elle sortit de la pièce d'un pas lascif, allant retrouver l'inspecteur Valmy.

Puis-je m'entretenir avec vous seule à seul, inspecteur ?

Elle lui jeta un regard amusé, avec cette lueur indéfinissable au fond des yeux.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le mercredi 26 décembre 2012, 22:03:51
Foiré… les boules, lui qui espérait la faire réagir, ou au moins tiquer, mais même pas ! Elle avait juste un sourire en coin !  Bordel ce que ce genre de choses pouvait lui faire hier !  Enfin, il fallait s’y faire sans doute ! Aussi difficile que ce soit, elle semblait plus posée ou plus ouverte aux surnoms… l’un comme l’autre lui déplaisait… se débarrasser d’un avocat gueulard était plus facikle car il faisait plus vite chier les collègues…

Même si entre nous, il avait bien envie de la coffrer juste pour admirer sa plastique de rêve…. Justement en parlant du plastique, ça devait en être… la chirurgie esthétique faisait apparemment des miracles de nos jours… enfin bon, ta tête pas tes couilles Gaby ! Crénondidju ! Oui, mais les couilles, c’est bien aussi…. Quand c’est le bon moment, là il devait penser au flic car y avait une avocate en face et une plainte pour harcèlement sexuel faisait désordre sur un dossier…. Mais depuis quand avait-il la moindre conscience professionnelle ? Depuis qu’il avait réentendu son nom pardi !

Cette garce d’avocate était une vraie saloperie dans son genre !  Une vraie salope pendant les procès, avec une langue de pute particulièrement efficace ! Se la mettre à dos était une connerie que Gabriel lui-même voulait éviter de faire… pour une fois qu’il voulait éviter de faire une connerie… d’autant que le connaissant il la ferait malgré lui… chassez le naturiste, il revient au bungalow… heu, non, c’était plutôt : chassez le naturel il revient un grand galop ! Oui, c’était plus ça que l’autre expression !

Il acquiesça quand elle lui lui dit qu’elle voulait tous les voir en même temps… mais bien qu’anodine, cette idée le fit sourire, en effet, il avait joué plus subtilement qu’un avocat cette fois :  il avait joué sur un double sens bien tordu et bien salace et hop les deux pieds dedans… il s’autorisa à son tour un petit sourire amusé et laissa son collègue se charger de cela, pour ce qu’elle demandait, il n’avait pas besoin de rester là, planté comme un piquet, droit comme une queue devant une belle croupe…. Oui, il inventait des expressions si ça pose un problème à quelqu’un qui vienne il comprendrait ce que c’était que la fête de la châtaigne !

En parlant de châtaigne, il avait faim, et l’avocate mi crevette (même si la tête n’était pas à jeter pour une fois) en avait sans doute pour un bon moment avec sept trou du cul pareils à s’enfiler … fin bon… il signala juste qu’il partait acheter un kébab en face et sortit, clope au bec. Quand il revint, sans kébab, ils avaient refusé de lui faire une ristourne, c’était l’effervescence… ou, comme l’aspirine dans le verre d’eau !

En effet, une partie du système électrique semblait dysfonctionner ! Ah mais cette fois Gabriel n’y était pour rien : Ce n’était pour une fois pas à cause de lui que les lois de la physique foutaient le camp pour leur système électrique !  Surtout que, comme par hasard, c’était seulement les systèmes, qui de toute manière avaient été coupés, mais les détecteurs donnaient des relevés assez spéciaux… enfin, non pas qu’il veuille espionner, mais bon, la coïncidence était amusante, ou plutôt troublante… venant renforcer le malaise de Gabriel.

Quand elle ressortit, tout redevint à la normale, tout aussi étrange… et Gabriel n’avait pas l’intention de se laisser faire.   Ça allait gueuler ! Elle vint, comme par magie directement vers lui, lui demandant un entretien en particulier, seule à seul…. Les sept nabots n’avaient pas suffi à la combler ? Il frefoula cette idée salace. Non pas qu’il soit contre, mais bon…. Plus sérieusement, si elle voulait le corrompre, elle n’avait aucune chance, elle n’avait pas les moyens de se payer le silence et la tranquillité de Gabriel… personne n’est incorruptible, il y a juste des gens plus chers que d’autres !

« Bien sur, je vous en prie, suivez-moi ! »

Il la précéda dans les couloirs jusqu’à son bureau. Guère plus qu’un box séparé par une sorte de placoplatre des autres… isolation parfaite, si, si, vous ne me croyez pas ?

« Je vous en prie, asseyez-vous ! »

Le bureau était basique, l’ordinateur une antiquité, tout comme le téléphone, et tranchait avec les autres, il y avait des post-it sur les murs en abondance et de la paperasse qui s’entassait à même le sol derrière lui… paperasse en retard donc qui n’était plus urgente ! Il attendit qu’elle se soit exécutée pour prendre la parole, en s’asseyant à son tour.

« Que puis-je faire pour vous, maitre Ashfield ? Si c’est classer le dossier… je ne peux pas aller contre les faits et rien n’a été nié… donc je me vois difficilement classer le dossier quand tout accuse, apparemment à raison, vos clients… le meurtre en réunion n’est pas un crime anodin… »

Il sourit et appuya sur le bouton du seul objet personnel ici : la bouilloire.

« Voulez vous boire un petit thé ou un café ? Le chauffage aurait apparemment eu quelques problèmes dans la salle d’interrogatoire… »

Voilàç, continue de te montrer correct et poli et tout se passera bien… mais aller contre sa nature n’était pas facile…
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le samedi 29 décembre 2012, 19:17:11
Il accepta l'entrevue. Grâce le suivit sans broncher, et l'observa sans se gêner. Il faut savoir avoir ses petits plaisirs. Et de dos, il n'était pas mal non plus le petit inspecteur.

Elle s'installa, sans faire attention à l'appareillage électronique dépassé depuis des années. Elle disposa sa petite sacoche à ses pieds, et croisa les jambes. Son tailleur la mettait en valeur, et croiser les jambes ainsi dévoilait le haut de ses cuisses grâce à la jupe légèrement trop courte pour les âmes décentes.

Un café, noir, s'il vous plaît. Et.. Non, classer le dossier serait inutile. Je ne vais pas me fatiguer à essayer. En fait, je pensais plutôt aux circonstances de ce meurtre. Si c'en est un. Ils ont avoué l'avoir tué, bien sûr. Mais personne ne peut affirmer que cet homme n'était pas accompagné de petites racailles qui auraient alors mit mes clients en position de faiblesse, les obligeant à se défendre. Le reste... Ils ont bien sûr fait un peu de zèle, mais ils sont très susceptibles et irritables, vous savez ?

Elle sourit par la suite. Bien sûr que le chauffage avait eu des ratés. Elle n'y était pas étrangère, d'ailleurs, ainsi que Cole, sans qu'elle n'ait besoin de le lui demander. Mais le froid ne la gênait pas. Et puis, elle maîtrisait la chance et la pierre pour sa part. Avec la chance, elle pouvait trouver un bon manteau bien chaud si jamais elle avait froid.

Vous savez, bien sûr, que la légitime défense serait difficile à plaider si l'inspecteur chargé de l'enquête n'y met pas un peu du sien. Je suis tout à fait disposée à faire ce qui est en mon pouvoir pour que vous acceptiez de corroborer cette version. Interroger à nouveau mes clients, en posant des questions approprié, pourrait être profitable, et ainsi vérifier si la légitime défense tient, ou pas.

Elle tentait de le corrompre, sans toutefois que -si l'entretien était enregistré- ce soit clairement dit. Et si la légitime défense n'était pas retenue, elle trouverait bien un vice de procédure pour les faire abandonner les charges. Mais autant que l'inspecteur en charge de l'enquête soit coopératif.

Elle sortit la déposition qu'avaient fait les nains, et la relut une fois pour être sûre. Non, ils n'avaient pas fait mention de l'avant-meurtre. Goupiller l'histoire de légitime défense allait être du gâteau. Surtout que Pïk et Cole comprendrait aisément ce qu'elle voudrait qu'il fasse, rien qu'avec un échange de regard.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 29 décembre 2012, 22:03:57
Oh, un café noir, elle voulait un café noi, comme si c'était pas mignon... elle aurait ce qu'il y avait, s'il n'y avait rien, elle n'aurait rien, ce n'était ^pas plus compliqué que _ça ! Il lui sourit en l'écoutant, se taisant. Il savait très bien que ça ne mènerait à rien, absolument à rioen, mais elle pouvait toujours essayer de discuter... si elle voulait perdre du temps....

Lui par contre appréciait cet entretien pour une raison diamétralement opposée : la remontée du tailleurs strict découvrant de magnifiques cuisses parfaitement galbées pour ce qu'il en voyait... miam !  Il en aurait bien vu plus ! Qu'est-ce qui l'en empêchait au juste ? Hum, le fait qu'elle soit avocate sans doute. Oui, ce devait être pour cette raison ! 

La légitime défense était une bonne méthode pour contrer un meurtre... ou pas, ils étaient sept et ils s'étaient acharnés, alors bon courage pour prouver la légitime défense !  Ça allait être du gâteau ? Mon cul, ouais ! Elle allait en chier et ça l'amusait !  Il avait d'ailleurs une question sur le fait de s'amuser. Il la garda pour lui bien évidemment et se tut. Il se demandait en combien de temps elle en arriverait à parler corruption !

Mais parlons légitime défense !  Bien évidemment !  Il fallait trouver et prouver que les pauvres nabots n'avaient rien fait ! A d'autres !  Il n'avait pas encore eu de réponse à ses questions et elle n'en aurait pas si elle ne savait pas allonger l'oseille, pour obtenir quelque chose de Gabriel, il fallait en payer le prix ! De l'oseille en somme...

Elle aurait bien sur les pièces du dossier, mais juste parce qu'il voulait être sur d'être le seul corrompu dans l'histoire, celui qui s'enrichit le plus, il  surveillerait tut comme un chien de garde ! Par contre il la trouva un peu rapide en besogne... espérons simplement qu'elle ne jouissait pas aussi vite qu'elle se laissait aller à proposer de corrompre, car elle aurait eu tous ses orgasmes avant qu'un précoce ne finisse son œuvre du premier tir !

Il sourit et regarda la jeune femme droit dans ses magnifiques yeux. Il ne l'appréciait pas, pour une raison inconnue, ou alors c'était parce qu'elle était avocate... oui, c'était sans doute ça, mais le fait qu'elle puisse se montrer prête à allonger l'oseille, potentiellement, il était intéressé... Il avait le regard qui pétillait de malice.

« Écoutez, maître, je ferai ce qu'il est nécessaire de faire pour que la vérité soit établie ! Mais je ferai attention de  respecter en tout point les procédures, vous serez mise au courant des pièces versées au dossier. Après, il faudra faire ce qu'il faut de votre côté pour les consulter. Ça ne me regarde pas ! »

Façon de montrer qu'on ne me prendrait pas en défaut. Il sortit deux taches et posa devant elle la tasse ébréchée, gardant celle qui avait son intégrité physique pour lui et vers a l'eau avant d'ajouter une dosette de café, un banal café soluble... il se servit la dernière de café noir sous son nez aussi, juste pour narguer...; rien qui puisse jouer contre lui...

« Désolé, je n'ai plus de café noir, chérie ce sera donc un café banal ! Je n'ai plus que ça ! »

Il sourit ironique... il montrait juste qu'il faisait apparemment preuve d'intégrité.

« Je ne changerai pas mes impression et ma manière d'enquêter ^pour vos beaux yeux, fussent-ils magnifiques. Je suis un homme intègre, revenir dessus maintenant saperaiot lesz fondations de l'enquête ! »

Putain de mensonge, vu comment l'enquete avait vite été menée, pas dur quand on chope les suspect en train de s'amuser...
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le lundi 31 décembre 2012, 12:52:19
Rassurez-vous, je n'aurais aucun mal à les consulter, ces pièces que vous ajouterez au dossier.

Elle l'observa sortir deux tasses, une ébréchée et une entière, sans s'offusquer de voir qu'il lui refilait celle qui n'était pas entière. Elle fut légèrement irrité de voir qu'il se gardait la dernière dosette de café noir pour lui, alors qu'elle lui avait demandé puisqu'il avait proposé, mais garda un visage impassible.

Je ferais avec, n'ayez crainte.

Elle passa outre le "chérie" encore une fois, et réfléchit à un surnom qu'elle pourrait lui donner. "Mon poulet" ? "Mon canard" ? "Coco" ? Elle remit à plus tard cette entreprise, et se contenta d'aller effleurer la tasse du bout des doigts. Elle détecta quelques matières minérales, et les amplifia doucement pour que le morceau manquant se reforme. Mais ça prit du temps, et elle en profita pour parler :

Je ne vous demande pas de changer, soyez-en sûr. Mais peut-être désirez-vous menez à nouveau un interrogatoire et poser des questions sur l'avant-meurtre ?

Elle n'attendit pas sa réponse en fait. Elle quitta la tasse des doigts et se leva, avec la ferme intention de retourner en salle d'interrogatoire.

Vous venez ?

Pendant ce temps, la tasse retrouverait son intégrité. Comme par magie.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 31 décembre 2012, 15:09:05
Il nz savait pas depuis le début de cet entretien comment prendre ses propos, un coup elle semblait vouloir le corrompre, l'instant d'après elle n'en avait plus rien à faire... il était des plus sceptiques quant à la situation... essayait-elle de le jauger ? Et bien bon courage pour le prendre à défaut... il allait se montrer exécrable niveau politesse, mais pour le reste il serait impeccable !  Il n'enfreindrait pas la procédure d'un iota ! Il allait la jouer sérieusement.

A chaque instant, à chaque insulte délibérée envers la personne de l'avocate, il attendait l'irritation. Il avait hâte de voir ça ! Il voulait vraiment l'irriter au point qu'elle perde son sang froid. Il la regarda amusé par son dépit devant le café et se contenta de l'écouter, oui, elle ferait avec. Elle n'aurait pas le choix...

L'ennui des femmes c'est qu'elles savent ce qu'elles veulent et elle, elle voulait qu'il réexamine tout cela. Il soupira et se leva pour la suivre, se foutant royalement qu'elle ait bu le café de merde ou pas, ce n'était pas son intérêt ! C'était même tout le contraire d'ailleurs ! Il lui céda le pas, pouvant ainsi de nouveau observer sa plastique de rêve... décidément, rien à jeter...

Mais merde, il allait arrêter de la suivre comme un tout ? Il soupira et se stoppa dans le couloir. Avant de faire quoique ce soit il lui lança un  :

« Attendez, chérie ! »

Il atteditb qu'elle se retourne pour continuer.

« Avant un quelconque interrogatoire, j'aimerai que nous retournions à mon bureau le temps que je demande au geôlier de les séparer de sorte qu'ils n'aient pas le moyen de maquiller un meurtre en légitime défnese en se décidant ensemble sur une version... question de bien faire mon enquête, vous comprendrez j'en suis certain ! »

Il sourit. Il venait de rappeler qui menait l'enquête, et ça, c'était particulièrement essentiel à ses yeux, elle semblait agir comme si elle dirigeait l'enquête, mais non, ce n'était pas ainsi qu'allaient les choses, elle pouvait même crever pour que les choses se passent ainsi.

« Vous me direz que c'est peut être une manière d'intimidation, mais moi je vous répondrai, chérie, , empêchez moi légalement d'agior de la sorte ? Je n'enfreins aucune règle... »

En plus d'être réellement une bonne idée, ça l'agacerait sans doute plus !
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le lundi 31 décembre 2012, 16:43:02
Elle s'arrêta lorsqu'il reprit la parole, et se retourna. Que voulait-il encore ? Elle sourit, lorsqu'il parla, masquant ainsi l'agacement qui la chatouillait. Qu'il fasse ceci. Elle jouerait avec la chance pour que ses amis coordonnent leurs versions.

Intimidation ? Je n'y pensais même pas. Faites donc votre travail, inspecteur.

Elle savait qu'il cherchait à l'irriter, mais ça ne marcherait pas. Elle en a vu des plus coriaces que lui. Des plus tordus aussi. Et pendant que les geôliers iraient séparer les guerriers, elle en profiterais pour évaluer le potentiel de chance de l'inspecteur Valmy.

Si ça ne vous ennuie pas, j'aimerais voir Cole en premier, puis Graham.

Une simple requête. Tant pis s'il n'approuvait pas. Elle ferma un instant les yeux, comme si elle cillait, mais lorsqu'elle les rouvrit, sa vision avait changé. Tout étaient en nuances de vert et de bleu. Un peu comme des lunettes à vision thermique, mais elle distinguait les plus chanceux des plus malchanceux. Son iris d'émeraude avait prit la forme d'un trèfle à quatre feuilles. C'était infime, et n'importe qui ne le remarquerait pas.

Elle vit alors qu'il était plutôt chanceux en général. Très bien. Elle veillerait à ce que sa chance baisse durant les interrogatoires. Qui sait alors ce qu'il pourrait se passer. A contrario, elle se concentra légèrement pour augmenter le potentiel de chance des nains. Et puis, elle profiterais du pouvoir de Cole pour geler les caméras et le son, ainsi que la vitre sans teint, pour proposer un marché au blondinet qui se sentait si supérieur.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 31 décembre 2012, 17:27:50
Mais elle allait s'irriter oui ? Nom de dieu, a contrario, c'était elle qui l'irritait, l'agaçait, malgré son malaise, il avait envie de lui mettre une bastos en pleine tronche, une bonne gifle et lui dire de se la boucler et de laisser son homme aller travailler pour mieux l'attendre quand il rentrerait à quatre pattes sur le carrelage pour satisfaire ses besoins ! Oui, c'était du sexisme, du machisme et tout ce qui va avec... mais il était de ce genre ! Et il emmerdait quiconque allait contre ça ! C'était son droit à penser ce qu'il voulait !

Après, pour le reste; il n'allait pas faire le difficile... il regarda la jeune femme droit dans les yeux alors qu'elle lui parlait, d'abord un puis un autre ? D'accord, ça pouvait le faire... oui, il pouvait bien donner une preuve de bonne foi ! Allez, d'accord, d'abord Cole puis Graham ! Il acquiesça d'un mouvement de tête.

Après tout, il n'avait pas grand chose, voir même carrément rien si ce n'est une folle envie de la contrarier, dans le fait de vouloir un autre nabot d'abord !  Il sourit et repris la route, ouvrant la voie cette fois, vers une autre salle d'interrogatoire ! Celle ci venait d'être vérifiée aussi, il savait, il était sur qu'aucun dysfonctionnement n'aurait lieu !  Sinon ce serait une sacrée coïncidence, même peut être trop pour une coïncidence... il entra.

Le nain était déjà là, dument menotté, sur une chaise, devant une table quand Gabriel entra avec l'avocate. Il eut un sourire amusé devant le nain, avec une note de mépris qui était tout sauf feinte ! Oui, il le méprisait, mais quoi de plus normal ? Pour lui un nain était une difformité autant qu'une aberration !

« Je vous en prie, asseyez vous, chérie... »

Il lui sourit, un sourire complètement innocent et très amusé sur les lèvres. Puis il prit la parole sur un ton sec et direct, pas d'animosité, juste un arrière goût de mépris...

« Alors, Cole, c'est ça ? Bon, très bien, alors.... vous n'avez pas nié les faits... en même temps, seul un idiot aurait tout nié en bloc, mais vous n'êtes pas de ce genre, surtout quand on vous retrouve à vous acharner sur la victime. Ma grande question est pourquoi ? Vous vous ennuyez ? Le zoo était trop loin ? La salle d'arcade aussi ? Vous aviez envie de baigner dans du sang ? De sentir les tripes bien fraiches se répendant sur le sol , Vous vouliez voir cette personne hurler de terreur et de douleur ? Vous aviez quelque chose contre lui ? »
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le vendredi 22 février 2013, 20:20:25
Comme vous êtes aimable.

Un sourire en coin flottait sur ses lèvres. Elle s'assit, à côté de Cole. Le blondinet commença enfin l'interrogatoire. Cole resta stoïque durant tout le temps où les questions s'amoncelèrent. Puis il jeta un regard à Grâce, et l'éclat de ses yeux opalescent lui indiqua qu'il comprenait ce qu'elle voulait. Le flic n'y verrait sans doute rien d'étrange à ce coup d'oeil. N'importe qui jetterait un coup d'oeil à son avocat avant de répondre.

Il était venu, avec une dizaine de mecs à lui, saccager notre jardin et nous menacer pour nous braquer. Quand ils ont vu qu'on ne se laissait pas faire, les autres se sont enfuis. Lui aussi. Mais on leur a couru après. On n'a réussi qu'à le choper lui.

Grâce pinçait les lèvres. Elle aurait préféré qu'il invente un scénario où on pouvait les prendre pour des victimes Elle posa sa main aux doigts agiles sur la cuisse du nain, signe qu'il était temps qu'il se taise. Il redevint alors coi. La brune posa son regard d'émeraude sur le flic. Ses pupilles étaient toujours en forme de trèfle à quatre feuilles. La nuance de vert qui entourait le blond se ternit, devenant peu à peu bleue. Un pied de sa chaise craqua alors, et les autres se dérobèrent à leur tour.

Un petit sourire aux lèvres, Green Grass pressa un peu plus la cuisse du nain à ses côtés. Il comprit ses intentions, et une plaque de givre couvrit les écrans des caméras, empêchant le son de passer et insonorisant ainsi la pièce.

Tout va bien, monsieur l'agent ?
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 22 février 2013, 21:18:40
Putain mais on se foutait de sa gueule ! Putrain, ça allait mal se passer !  Lui il bossait réglo et lui, en face il se foutait de sa gueule ! ça allait mal se placer !  le pire, c’était sans doute le fait que v qu’il y avait l’avocate il pouvait pas balancer ce qu’il pensait réellement ! Il ne pouvait pas non plus jouer sur l’intimidation avec lui. Et hors de question de faiblir devant cette femelle… Plutôt crever.

Il regarda le nain droit dans les yeux, le nain avait au moins la décence de ne pas tenter de légitime défense, là il l’aurait étranglé sur place. Mais encore une fois, y avait la femelle avocate qui lui barrait le passage… ils avaient fait un truc horrible et ils se justifiaient. C’était vraiment du n’importe quoi ! Il soupira et finalement saisit la chaise pour s’asseoir.

CRAC BIM PAF OUILLE !

Il avait mal aux fesses. Et au coccyx en général même… Mais bon, c’était une douleur qui pouvait passer  assez vite. Il se releva, époussetant son fessier des salissures du sol en maugréant inintelligiblement. Putain ça faisait mal !  Et comme si ça ne suffisait pas, voilà qu’il sentait qu’on se foutait, ou plutôt que l’avocate se foutait de lui avec cette question.

Est-ce que tout allait bien ? Bien sur que tout allait bien ! Qu’est-ce qu’elle croyait, qu’il était un bureaucrate. C’était rien comparé à une balle dans lard, ou une chute de moto. Ce n’était rien. Du pipi de chat !  Du crachin, que dalle ! Il n’était pas question que la jeune femme ait la moindre satisfaction à le voir aller mal !

« T’inquiète pas, chérie, ça va très bien, c’est rien du tout ça, par contre, quitte à détruire une chaise autant y aller franco ! »

Il prit la chaise à moitié pétée et la fracassa contre le mur le plus proche.

« Là, ça va mieux, reprenons, nabot ! Donc si je t’écoute, c’est une vengeance !  Mais dis moi, pourquoi avoir joué ainsi, une plainte à la police aurait bien fait l’affaire, et saccager le jardin, quelles sont les dégâts. Des nains en céramique ? Allez y, dites moi ce qsue sont les saccages  de votre jardin qui justifierait une telle agressivité ? »

Il se frictionna légèrement il faisdait pas chaud et il était énervé.

« Et ils foutent quoi avec la chauffe bordel ! On se les pelle »
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le vendredi 22 février 2013, 22:05:54
Si tout va bien, j'en suis heureuse.

Le sarcasme ne se ressentait pas dans sa voix, non. Mais dans ses yeux. Ils pétillaient de malice. Même Cole réprimait un sourire sous son air imperturbable. Grâce, qui le connaissait bien, reconnaissait les petites rides au coin de ses yeux laiteux.

Je crois, Inspecteur, que mon client n'aime guère le terme que vous venez d'employer. Il serait plus avisé d'utiliser son nom.

Cole pourrait en effet tout à fait porter plainte pour discrimination, racisme, ou insultes. L'officier devrait en effet employer le terme de "personne de petite taille" ou carrément "Cole". Quoiqu'il accepterait aussi "Monsieur Cole".

Le jardin a été entièrement retourné. Les plantes et les arbustes ont été brûlés. Les décorations, pouvant atteindre le prix de plusieurs centaines d'euros, ont été réduite en miettes. Quant aux statues de marbres, elles sont dégradées et morcelées.

Il avait gardé un ton calme. Sans émotions. Grâce savait qu'il ne mentait pas pour les dégâts. Elle n'imaginait pas qu'il y aurait vraiment pu avoir de provocations pour un tel acte. Savoir que son jardin était à ce point dégradé la faisait bouillir de l'intérieur. Elle serra les dents, et crispa ses doigts autour de la cuisse de Cole.

T'en fait pas Grâce, on lui a fait payer ce qu'ils ont fait.

Elle fronça les sourcils. Elle aurait voulu demander pourquoi ils ne l'en avait pas informée plus tôt. Il avait juste mentionné qu'ils s'ennuyaient, au téléphone. Elle se promettait de leur passer un savon plus tard. Elle n'aimait pas qu'on lui mente. Fusse par omission.

Inspecteur ? Je voudrais vous proposer quelque chose.

Elle dédaigna ostensiblement Cole, qui comprit qu'il aurait dû le lui dire plus tôt. Il renforça la couche de givre pour qu'aucun son ne passe, et désactiva ainsi tout appareil d'enregistrement dans la pièce.

J'aimerais que vous classiez ce dossier en légitime défense. Après tout, mes clients n'ont fait que ce défendre. Et puis, vous me rendriez un grand service en faisant cela. J'ai... Pas mal de boulot en ce moment... Je pourrais vous dédommager pour votre bonne volonté...

Son ton était progressivement passé de professionnel à quelque peu lascif. Son regard se planta dans celui du flic avec détermination.

Mh.. ?
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 22 février 2013, 23:10:24
Bon, merde il y avait vraiment des dégâts… mais ce n’était pas une raison pour avoir joué les barbares de cette manière, il en avait gerbé, et pas qu’un peu ! Non, il avait vidé son estomac ! De bout en bout, seuls des cinglés faisaient un truc pareil. Quand bien même ils avaient le droit de tuer, ils s’étaient acharnés à un rtel pint que l’on ne pouvait plus douter du fait qu’ils avaient leur place en prison, en secteur d’isolation.

Pour le reste, rien à branler que le nain soit offusqué par ses propos, il jactait comme ça, il n’allait pas modifier son habitude pour un demi homme, sans doute avec une demi b…. enfin bref… mais apparemment les révélations énervaient Grâce, il nota que donc il y avait un lien autre que professionnel…

Et ça, ça le faisait sourire, il avait du coup des bon moyens d’enquiquiner le monde, enfin, le monde, non, cette putain d’avocate… il avait du coup un sourire narquois sur le bout des lèvres…si ça lui faisait chier, ça lui ferait plaisir de le ressortir au plus mauvais moment. Le moment qui lui briserait le plus les coui…. Euh les ovaires !

D’ici là, il écouta, avec à peine plus de patience qu’il en avait. Soit presque pas, ça se voyait d’ailleurs, ça se lisait dans tout son être. Il était en train de pianoter sur la table du bout des doigts, et ce, jusqu’à ce qu’elle veuille lui poser une question. Il leva un sourcil interrogateur. Que voulait-elle ? Il n’était pas à vendre, ou du moins, n’était pas un flic que l’on payait peu… non, il n’était pas le ripoux à deux cent yens…

Et pourtant, elle semblait croire que si… amusant, d’autant que le ton avait complètement changé… maintenant, il trouvait son ton carrément plus sensuel… carrément plus adorable, mais bref, ça n’allait pas le faire craquer, il fallait en montrer bien plus que ça pour le faire céder, et de loin ! Surtout pour faire classer l’affaire, et de loin ! Ce n’était pas simple de classer comme ça un meurtre pareil…

« C’est que… si j’était potentiellement achetable, et je dis bien potentiellement,, classer un meurtre en réunion aussi odieux et aussi sanglant, ce n’est pas facile… il y a le procureur à corrompre, les collègues à faire taire, bref, beaucoup de bruit à enlever, trop sa,ns doute pour classer l’affaire sans que ça ne me tape sur les doigts par la suite… mais vu que l’on ne m’achète pas, le problème ne se pose pas, n’est-ce pas… d’autant que le nabot ici présent balance tout devant les caméras… »

Hors de question de devenir respectueux maintenant, il ne changerait pas de méthode pour les beaux yeux d’une minette qui avait du écarter les cuisses, les fesses et les lèvres – pas forcément dans cet ordre –, pour avoir son job…

« Désolé chérie, ça ne marche pas comme ça… après, il se peut que je trouve des preuves les disculpant, mais ça ne sera pas aisé, surtout que je n’ai aucune raison d’agir ainsi…. »

Allez, à toi de jouer, chérie… trouve moi un os à ronger, un bon prix, et ça marche, mais d’ici là, tu peux crever pour que je te lâche… voilà à quoi se résumaient les pensées de Gabriel en cet instant. Ça et le fait qu’il se gelait les miches.

« Je ne chercherai pas non plus à vous donner un moyen de me décrédibiliser devant mes collègues, sous couvert de caméras et de micros, je suis loin d’être aussi stupide ! »

Putain ça pèle vachement…
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le vendredi 22 février 2013, 23:27:05
Grâce Ashfield n'était pas une avocate de renom pour rien. Célèbre pour avoir libérer plus de criminels en une semaine que ce que les flics en arrêtait, et aussi pour l'avoir fait de manière tout à fait légale. Elle savait corrompre tout ce qui était procureur et autre, mais elle laissait ça à son cher allié. Bâal, le démon. Elle allait sans doute devoir faire appel à lui cette fois-ci d'ailleurs. Elle ne doutait pas qu'il accepte. Parce que faire libérer les sept nains alors qu'ils ont commis un crime atroce, ça lui apporterait de la renommée, à elle. Et donc à lui aussi, d'après ses dires.

Elle sourit calmement, et haussa les épaules.

Vous savez, vous ne risquez pas de vous dé-crédibiliser devant vos collègues. Je crois que la couche de givre insonorise totalement la pièce...

Elle s'adossa à son siège, flattant la cuisse de Cole pour le féliciter du froid qu'il faisait régner. Elle, elle y était presque insensible à force. Ses joues gardaient donc leur teinte habituelle, légèrement rosées.

Comme Cole n'apprécia pas l'utilisation, à nouveau, du terme "nabot", il força la dose de froid sur le flic. Ce dernier aurait l'impression d'être dehors, un soir d'hiver.

Auriez-vous froid, Inspecteur ?

Elle arrêta les sarcasmes, et se concentra sur ce qu'il lui demanda. Lui trouver des preuves les disculpant. Elle eut un sourire. Graham pourrait sans mal hypnotiser les gens du voisinage pour les rendre dociles. Ou bien son allié de l'ombre pourrait également s'en charger, comme de corrompre le procureur.

Avez-vous interroger mes voisins ? Ou les habitants proches de là où ils ont été arrêtés ? Je suis certaine qu'on pourra y trouver des témoignages en faveurs de mes clients.

Du genre "Non, mais ils ont été provoqués ", et autre. Elle croisa les jambes, dévisageant le blond.

Vous désirez peut-être mon adresse, pour constater vous-même les dégâts, et interroger les voisins...
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 23 février 2013, 00:04:13
Sourire en coin de la part de Gabriel. Ceci expliquait cela, le froid était aussi ce qui avait du faire péter les caméras et micros la dernière fois… bon, maintenant qu’il le savait, il préféra =faire un petit test, juste au cas où, quoique cela ne soit pas urgent, autant la laisser finir de parler avant de s’attaquer à ses dires.

Et ça pelait de plus en plus… putain mais lequel des deux faisait ça ? Le nabot il en étrait sur !  Non pas qu’il ait une preuve particulière de son action, disons plutôt qu’elle avait du mal à passer pour ce genre de femme, il était persuadé que si elle avait eu ce pouvoir elle lui aurait bien plus brisé les couilles que ça, donc c’était le petit teigneux avec son regard torve et son air libidineux ! Oui, c’était forcément lui avec sa face de porcin dégénéré… forcément !  Comme,n ; ça n’avait aucune logique ? Et alors ? Il ne s’embarrassait plus de cela depuis un sacré bout de temps !

Sa remarque sur le froid fit cependant naitre le doute, elle ne semblait pas le ressentir, donc il pouvait tout à fait venir d’elle, après tout… c’était faisable… fin bon bref, garder le groupe à l’œil pouvait être une bonne chose. Il commençait même à se demander si la chaise avait cassé à cause de l’usure…. Trop tard, elle était en miette de toute manière…

Il sourit et regarda la jeune femme droit dans les yeux, il avait toutefois une information supplémentaire, au moins maintenant, il savait qu’outre tout son cabinet de travail, sept nabots, sept morceaux d’hommes lui passaient entre les lèvres, cuisses et miches. Oh la salope !  Alors elle ça devait être une sacrée chaudière !

Il sourit à cette pensée avant de commencer à parler. Mais juste avant de parler, il se concentra une fraction de seconde, l’air crépita et de petit claquements lui apprit que les caméras et les micros étaient définitivement morts, tout comme le téléphone portable de la jeune femme si elle en avait un sur elle. L’air avait crépité autour de lui tandis qu’il s’exécutait. Il n’aurait certes pas été discret, mais rien à foutre…

« Soit vous êtes malentendante, soit vous êtes stupide, put être les deux en même temps…. Vous n’avez rien compris, chérie »

Nouveau sourire et il fit le tour de la table pour venir poser les mains sur le dossier de la chaire de la jeune femme. Et il lui expliqua comme à un enfant un peu bébête qu’il fallait éduquer…

« Vous comprenez, là on a sept morceaux d’homme qui sont coupable, il ne faut pas les disculper il faut trouver quelqu’un de possiblement coupable et pouf !  Il faut qu’on croit que c’est lui le méchant qui a fait ça ! Vous comprenez ? »

Il sourit et retourna de son côté.

« Prouver qu’ils sont  innocents serait trop compliqué, il ne faut pas être stupide pour croire que c’est plus facile de votre manière… j’ai des listes longues comme le bras de personnes potentiellement coupables, ou qui aurait pu faire ce genre de stupidité… qu’ont commis les nains… - d’ailleurs en parlant de nains, je cherche à en embaucher pour une fête, comme attraction dans un lancer de nains, ça vous branche ? »

Oui, encore une méchanceté…
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le samedi 23 février 2013, 00:18:31
Ni malentendante, ni stupide. Juste fatiguée. La journée avait été longue pour Grâce. Elle n'était pas spécialement en forme. Juste assez pour l'agacer quoi..

Elle haussa discrètement un sourcil en entendant les claquements des caméras qui rendirent l'âme, et se félicita d'avoir laissé son portable dans la voiture. Elle n'avait pas envie d'en changer maintenant.

Cole s'échauffa rapidement alors que le flic se montrait encore une fois grossier avec sa nature. Grâce posa sa main sur son épaule.

Shh..

Il ne montra pas de signe extérieur d'énervement, mais les quelques gouttes de sueur qui avaient pu rester sur le flic cristallisèrent alors qu'il semblait faire encore plus froid.

Cole.

Il la regarda, et ses épaules s'affaissèrent. Le froid retomba, et une douce chaleur envahit la pièce. Pas encore rétabli à son niveau primaire. Pas assez pour que le givre fonde. Mais assez pour ne pas faire mourir le blondinet d'hypothermie.

Je saurais vous trouver un coupable parfait.

Elle en avait même plusieurs en tête. Des criminels qu'elle avait libéré, mais qu'elle regrettait un peu de l'avoir fait. Et qui habitait dans les environs. Oh oui. Un sourire vint s'installer sur ses lèvres.

Voudriez-vous venir dîner à la maison ce soir ? Pour constater les dégâts.;. Il y aura du poulet au menu...

Allez hop, petite revanche pour le lancer de nain. Mais l'invitation restait tout de même valide.

Et je pourrais vous indiquer une ou deux adresses susceptibles de vous intéresser.

Bon, les nains devraient rester au frais ce soir. Mais elle s'arrangerait pour qu'une audience ait lieu dès le lendemain, et qu'il soit possible de les libérer sous caution.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 23 février 2013, 00:47:39
Oh, le petit Cole était énervé ? La nouvelle vague de froid permit à Gabriel de ne plus douter de qui tenait les cordons de la bourse du pouvoir. C’était le nain dont il ne retenait jamais le nom… et au fond, il s’en foutait. Depuis quand un demi-homme avait droit au même respect qu’un homme complet ? Eh oui, la loi… bah la loin, elle s’enfonçait au même titre que le code pénal et le code civil en travers du cul de cette putain d’avocate. Et il était sur qu’il y aurait encore pléthore de place !

Il crut qu’il était dans un congel, la sueur cristallisait à même le front. Mais cela s’estompa, c’était bien de Cole. Ah oui, c’était Cole son nom. Putain, dur à retenir, il aurait pas pu avoir un nom japonais ? ça aurait été plus simple ! Putain d’immigrés ! Bon, allez, on oublie et on se concentre sur les paroles de la donzelle…

Si elle lui fournissait le coupable et la rémunération adéquate, alors il falsifierait les preuves toutes autant qu’elles soient. Ce n’était pas si dur, quelques clics, et hop, c’était fait… c’était très facile ! Il ne prendrait pas la peine de beaucoup se fatiguer pour en faire le coupable idéal. Le seul truc à faire gaffe, c’était l’alibi,mais quand on savait s’y prendre, en démonter un était facile…

Une invitation à diner ? Louche tout ça. Mais bon, pourquoi pas, ça le changerait de ses boites toutes prêtes dont il commençait à saturer. Et puis, le jeu de mot le fit sourire, il en était particulièrement amusé… il ne le prenait pas mal, il avait été dans le camp adverse si souvent qu’il trouvait amusant qu’on lui lance une pique similaire à celle-ci, pique qu’il aurait lancé en étant à cours d’argument ! Voilà la raison de son sourire. Mais il prenait la proposition pour argent content… et elle avait intérêt à préparer du poulet. Sinon, elle allait se faire charger…

« Merci, ce sera avec joie, et nous seront plus libres de clarifier certains points, notamment les raisons qui font que je ferait ça pour vous, je ne bosse pas gratuit, même quand une minette bien gaulée me le demande poliment. Ah et pour le poulet, faites attention que le poulet ne soit pas trop farcis, quand quand il est farcis, il est parfois gaché… une poulette serait bien mieux à farcir. »

C’était l’instant graveleux de Gabriel…

Un homme toqua à la porte avant de lancer sans ouvrir.

« Gabriel, on a besoin de toi en urgence, t’es le seul taré du commissariat qui osera intervenir ! Et de toute, les caméras sont mortes ici on ne peut rien enregisrter … »

Le blondinet regarda les deux andouilles qui lui faisaient face et il lança, sur un très professionnel qui ne collait pas au personnage.

« Très bien, j’arrive, maitre, nabot, ce sera tout, qu’on le racompagne et cellule. »

Plus bas, il lança :

« Et à ce soir, chérie… »
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le samedi 23 février 2013, 01:33:40
Elle esquissa un sourire amusé, inclinant la tête en direction du flic. Elle appréciait les joutes verbales, et la bonne répartie. Elle apaisa Cole, par son contact, tandis qu'une voix lançait quelques phrases. Elle lança un coup d'oeil à son client avant qu'un flic ne vienne le chercher pour le ramener en cellule.

Restez calme. Pas de grabuges. Je vous sors d'ici dès demain.

Puis, après un sourire réconfortant, elle se tourna à nouveau vers l'Inspecteur Valmy. Elle inclina à nouveau la tête, et esquissa un rictus amusé. Sur le même ton, elle rétorqua :

20h, au 16 Peyron Street. Ne soyez pas en retard, Inspecteur. La viande risquerait d'être trop cuite...

Après un signe de la main, elle laissa un flic raccompagner Cole tandis qu'elle quittait la pièce.

☠ ☠ ☠

Il était 19h45. Grâce était fin prête. Le poulet était au four, arrosé régulièrement pour ne pas qu'il sèche, et les pommes de terres doraient dans la poêle. Elle avait été acheter le poulet rapidement, en rentrant, et avait failli le jeter à terre, de rage, en constatant l'état de son jardin. Elle qui en prenait tant soin !

Mais elle s'était calmée. Elle avait soigneusement éviter de marcher dans le jardin pour emprunter l'allée contournant la demeure. C'était un petit manoir, semblable à celui qu'elle avait sur Terra. Plus petit, parce qu'on était en ville, et sans les écuries ou les mines attenantes. Les dépendances, en générales, n'étaient pas reproduites ici. Elle était donc entrée par l'arrière, chez elle, et avait mis le poulet au four après avoir épluché les pommes de terre.

Elle avait ensuite été prendre une longue douche chaude, pour se détendre. Et, tout en descendant régulièrement arroser le poulet et remuer les pommes de terres sautées, elle s'habillait, se maquillait légèrement, et se parfumait. Elle avait, pour l'occasion, revêtu une longue robe noire, moulant parfaitement son corps, dont la jupe -fendu à mi-cuisse sur la droite- frôlait le sol. Des arabesques vertes, brodées sur la ceinture de la robe, tranchaient avec l'obscurité de la soie noire. Le décolleté était échancré. Presque ravageur. On pouvait aisément voir l'absence de soutien-gorge, sa poitrine restant haute et ferme naturellement. Entre ses seins reposaient les chaînes en or du sautoir qu'elle avait mit pour orner son cou. Des boucles d'oreilles pendantes, représentant des serpents, agrémentaient ses oreilles.

Pour finir, elle enfila ses bas noirs, opaques et autocollants. Sur sa cuisse droite, on voyait la dentelle qui marquait le début de la lingerie dès qu'elle bougeait. Elle chaussa ses escarpins émeraudes par-dessus, et retourna arroser le poulet. Elle était prête. Elle sentait bon, elle était bien habillée et légèrement maquillée. Sa crinière d'ébène était ramenée en un chignon sophistiqué sur le dessus de son crâne.

Elle avait rarement l'occasion d'avoir des soirées "chic", alors elle profitait. Il ne manquait plus que l'invité. Le couvert était mis pour deux sur la table du grand salon, une flambée brûlait dans l'âtre et la télé était mise en sourdine. Tout était Par-Fait.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 23 février 2013, 02:04:59
Bous savez ce qui ets sympa dans le boulot de flic ? Quand y a plus de taff y en encore. Dix neuf heures trente, il espérait pouvoir se rentrer pour se laver et se changer, bah non, il avait du courir à l’autre bout de la ville. Super, il était arrivé chez lui à dix neuf heures quarante cinq et savait qu’il ne serait jamais à l’heure au rendez vous… sauf s’il se magnait. Résultat, douche à l’eau froide, pas de rasage, pas de parfum, de toute façon il n’en avait plus, juste un t-shirt propre et il avait remis son trench coat usé, il n’en avait pas d’autre de toute manière.

Il fit ronfler le moteur de sa bécane qui répondit au quart de tour, le pot d’échappement trouvé lui rappela à quel point aimait la moto et sans même se donner la peine de ragrder si il pouvait sortir du parking de l’immeuble, il déboula dans la rue au guidon de son monstre. Son monstre rappelait à tout monde que l’inconscience de Gabriel n’avait aucune limite étant donné la vitesse que beaucoup considéraient comme insensée étant donné les routes qu’il empruntait.

Mais aujourd’hui tout était allé de travers depuis son entrevue avec l’avocate, du coup, il roula prudemment. Résulta, il ne fut sur place, au 16 Peyron Street que vers vingt heure dix. Pire encore, il avait mis un casque pour conduire, lui qui n’en mettait jamais. Sur le trajet, il avait aussi manqué d’écraser une vieille dame… il aurait du la percuter, une retraite de moins à payer… c’était la méthode pragmatique de voir les choses. Mais bref, il avait cumulé les poisses… bref, n’y pensons plus.. il était là ce soir pour négocier, aussi, il avait vidé sa cave pour une bouteille de vin loin d’être mauvaise. Du rouge, un beaujolais ! maias pas de fleurs… il fut tenté de se servir, le  jardin du 22 était bien garni, mais finalement il se retint et il avança vers le manoir, ne pouvant se retenir de siffler devant la taille du lieu de vie… bon en même temps y avait blanche fesse et les sept langues – il doutait qu’ils en aient assez dans le froc pour parler d’autre chose… – qui  vivaient là…


Il sonna. Il resonna. Non, il n’était pas pressé de rentrer mais vu l’état du jardin… c’était vraiment dévasté… ils avaient fait venir un bulldozer ou quoi ? au moins les fondations seraient faciles s’il fallait construire une piscine vu que tout avait été retourné... finalement on lui ouvrit.

Elle était habillée de manière plus que chicos, il faisait tache, mais il avait l’air d’un con en costard et celui qui ferait passé une chemise n’était pas né ! Aussi, il avait un simple t-shirt blanc avec une énorme tête de mort noire aux yeux rouges similaire à celle du punisher dessus.

« Désolé du retard, chérie, le temps d’un flic ne lui appartient pas toujours. »

Il  entra, elle était putain de sexy er apparemment ne portait pas de soutif… la salope… il était sur que du coup elle ne portait rien sous la robe… si tirer faisait partie du programme… ce n’était pas plus mal… ça avait le don de détendre…

Mais il se truvait quand même tâche sur le décor richoux…

« J’ai apporté une bonne bouteille pour aller avec le poulet. »

Il sourit mais n’était pas à l’aise… il venait piquer la tv chez les richoux autrefois, il venait pas diner… il sentait qu’il aurait mieux faut de pas venir… mais au fond de ses prunelles il y avait toujours cette lueur de défi et de moquerie...
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le samedi 23 février 2013, 02:26:53
Il était en retard. Grâce s'en fichait un peu en fait. Elle arrêta le poulet juste à temps, mais le laissa dans le four pour qu'il reste au chaud. Elle arrêta les pomme de terre aussi, bien dorée, cuite à point, et les versa dans le plat du poulet, tout autour. Elle patienta dix minutes, quand enfin la sonnette retentit.

Lissant un pan de sa robe, elle alla ouvrir. C'était bien lui, l'Inspecteur. Rapidement, elle regarda son taux de chance. L'aura était encore bleuâtre. Elle avait oublié de lui rendre son taux de chance initiale. Il devait sans doute avoir eu quelques catastrophes à cause de cela.

Se mordillant la lèvre, légèrement penaude, elle augmenta à nouveau le taux de chance qu'il avait. Elle en rajouta même un peu, comme pour se faire pardonner.

C'est aimable à vous, Inspecteur. Et ça tombe bien, je n'avais plus de vin.

Elle s'effaça de l'entrée.

Ne restez pas dehors, entrez.

Elle ferma soigneusement la porte derrière lui. A clé, comme toujours. Mieux valait être trop prudent que pas assez. Elle le guida jusqu'au salon où la pièce était disposé les couverts.

Laissez-moi vous débarrasser de votre manteau.

Elle ne le laissa pas approuver et refuser. Elle s'occupa de le lui retirer, en parfaite hôtesse.

Vous pouvez poser votre casque sur le divan.

Elle accrocha son trench-coat au porte-manteau dans l'entrée, et partit chercher le plat avec le poulet et les pomme de terres sautées. Elle le posa sur le dessous de plat, soufflant de soulagement lorsque le plat quitta ses mains. Il était lourd mine de rien. Elle retira les gants, et lui indiqua de s'asseoir.

Vous nous servez un verre, Inspecteur ?

Elle avait tout disposé sur la table. Des verres à pieds, des couverts d'argents, et un couteau affûté pour couper le poulet.

Vous avez trouvé facilement ?
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 23 février 2013, 10:49:08
Il entra et se laissa dévêtir sans rien dire. Quand on ne savait pas quoi dire on se la fermait. En général, Gabriel n’avait rien à foutre de ce genre de dictons, mais pas aujourd’hui, pas avec toutes les poisses qu’il avait accumulé… il était plus prudent ce soir. Et il avait sans doute raison d’être prudent, car après tout, elle avait tout intérêt à se débarrasser de lui pour faire libérer ses clients, ou ses gigolos, il n’en savait rien et s’en foutait !

Il accrocha le casque sur le porte manteau, par-dessus son trench coat et se dirigea vers la table pour déboucher la bouteille en attendant qu’elle arrive, et sans se montrer servile, mais poli, faut pas déconner non plus, il leur servit à chacun un verre, faisant danser le spiritueux dans les verres au fur et à mesure où il les remplissait.

Le plat était appétissant, il ne manquait plus de voir si c’était à la hauteur du fumet ou si il était écoeurant… avec prudence il s’assit, regardant les couverts en argenterie. Fichtre et foutre, avait-elle vraiment besoin de ça pour manger, elle n’avaitpas pu faire les choses normalement la donzelle… saloperie de repas.

Il se contenta de pester en silence avant de se saisir du couteau à découper le poulet avec précision et efficacité, il savait y faire avec une lame. Et ce faisant il répondit à la jeune femme, entre deux coups de couteau.

« Quand on a grandi dans les rues de Seikusu, trouver le coin des rupins n’est jamais difficile… »

Il y était venu souvent avec son gang. Oui, pour des cambriolages, vous croyez quoi, que Gabriel était un enfant de cœur, désolé, il courait trop vite pour que les curés lui mette le grappin dessus, tout comme les flics. Et au pire, il jouait l’anguille. Av ec ses dons, il était un taser ambulant quand il le voulait et même parfois quand il ne le voulait pas…

Mais que cachait ce diner, qu’y avait-il derrière ? Il ne savait pas à quoi s’attendre en fait de ce diner et restait sur ses gardes, ne serait-ce qu’au cas où…  quoique demander  ne coutait rien.

« Mais ça rien à quoi tout ça ?  M’inviter moi, qui ne cherche à qu’à te faire chier et faire chier tes clients, à diner ? Bon, certes il y a toujours mon aide à leur libération à négocie, mais pouvais le faire par téléphone, non ? Alors pourquoi ? »

Il laissa tomber le couteau àç découper dans le plat et croisa les bras attendant sans doute une réponse alors que la lueur de défi s’intensifiait dans son regard.

« Tu penses que pour cela tu as besoin de m’en mettre plein la vue ? Raté, chérie…. »

En effet, s’il n’était pas à l’aise, il n’était pas non plus  assez mal à l’aise pour se la boucler plus longtemps…
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le samedi 23 février 2013, 14:16:46
Ainsi, il avait grandi ici. Elle ne devrait pas en être étonnée. Mais il ressemblait si peu aux natifs de Seïkusu que ça la surprenait. La majorité de la population était petite, brune, et frêle. Lui était grand, blond, et fort.

A quoi ça rime ?

N'était-ce pas évident ? Elle observa le couteau qui retomba dans le plat lorsqu'il le lâcha, et fit la moue.

Je ne comptais pas t'en mettre plein la vue. je profite juste de l'occasion pour dîner tel que je l'ai toujours voulu. Avec mes autres amis, c'est plus difficile de sortir l'argenterie et les tenues chic. D'ordinaire, c'est ripailles et musique folkloriques, agrémenté de quelques bastons amicales.

Elle soupira, et prit une gorgée de vin.

Pas mauvais. Plutôt bon même. Enfin. Je n'ai pas le droit de vouloir un peu de luxe et un dîner ordinaire ?

Elle replongea son regard dans le sien.

Et je pensais que ce que j'avais en tête te serais plutôt évident. C'est plus difficile de le faire par téléphone.

Sa main gauche partit dans sa nuque, massant un peu cette parcelle de peau dégagée par ses cheveux relevés. Une mèche glissa soudain du chignon, venant couvrir son oeil et sa joue gauche, ondulée et soyeuse. Le regard aussi vert que l'émeraude de Grâce observa rapidement la carrure du flic. S'il ne comprenait pas ce qu'elle désirait... Il était sûrement homo. Surtout avec la robe qu'elle avait mis, et qui laissait deviner pas mal de choses.

Tu es sûr de ne pas voir où je veux en venir, Inspecteur ?
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 23 février 2013, 14:54:45
tiens donc elle le tutoyait maintenant. Depuis quand au juste ? Depuis quelques instants et si lui se faisait un plaisir de le faire par pure provocation, pourquo s’y mettait-elle ? Avait-elle envie de provoquer elle aussi ? Elle ne faisait que le rendre un poil perplexe. Il ne savait pas trop comment réagir à la situation.

Non pas qu’il n’ait pas compris où elle voulait en venir, loin de là, c’était évident, mais pensait-elle qu’il ne valait que cela ? Pensait-elle qu’il suffisait d’écarter les cuisses pour qu’il aboie comme un tout dressé ? Non, il n’était pas un pantin et il serra les poings et les dents avant de finalement se taire pour se servir, ne touchant pas à son vin, ne la regardant pas, non pas qu’il soit gêné, elle aurait pu se ballader à poil qu’il ne l’aurait pas été, mais s’il la regardait il risquait de vouloir la foudroyer sur place.

Oui, elle avait le droit de l’écraser sous son pognon, sa richesse, il n’avait pas envie de se laisser avoir avec ça ! Oh non, il bouillait de rage intérieurement. Mais il se tut et enfourna une bouchée de pommes de terre rageuse, mastiquant fortement. C’était trop chaud, brulant, mais qu’importe ! Il finit son assiette en silence, il ne ferait pas le plaisir de remuer la queue à ses paroles.

Il ne serait pas le petit tout qu’elle mènerait par le bout de la queue, hors de question ! La regardant, il finit par sourire avant de lui parler, une fois son assiette finie.

« Je sais ce que tu veux, chérie, mais ne crois pas que tu l’auras juste parce que tu le veux. A ma connaissance te troncher comme une salope ne payera pas mes fins de mois… »

Oui, il était cru, et alors, ça posait un problème à quelqu’un ? Pas à lui et comme il se foutait des autres, on faisait ainsi vite le tour de qui ça gênait, personne selon le flic.

« On peut peut-être acheter mes services, mais je ne suis pas le mec qu’on ne se donne même pas la peine de payer pour son taff. Ce genre de chose, c’est seulement un supplément…. »

Il eut un sourire, la lueur lubrique était bien présente, et son idée qu’il la sauterait avant la fin de la soirée semblait avoir fait son bonhomme de chemin. Mais il avait sans doute tout fait tomber à l’eau avec ses paroles. Tant pis, il irait trouver une chaudière en boite sur le chemin du retour…

« Les pommes de terre sont à tomber ! »

Un compliment ça fait pas de mal !
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le samedi 23 février 2013, 15:38:43
Le dîner se passa dans une ambiance tendue. Grâce était déçue de ne pas avoir eu le dîner dont elle rêvait depuis un moment. Elle ne demandait rien de romantique, ou autre. Elle voulait juste un dîner convivial, où on rit, on parle et ne voit pas le temps passer.

Là... Là, le dîner semblait s'éterniser. Le poulet paraissait presque fade à la brune. Elle n'avait plus tellement d'appétit, et se contenta de picorer. Elle ne toucha même plus au vin. Loin de bouder, ou d'être vexée, elle s'ennuyait juste.

Elle leva la tête quand il parla à nouveau, le fixant d'un regard dépourvu de toute émotion. Elle avait abandonné le ton lascif. Elle restait imperturbable. L'avocate, en chair et en os. Elle esquissa un sourire elle-aussi. Mais ce dernier n'atteignait pas ses yeux.

Qui a dit qu'il n'y avait que ce que je voulais en jeu ? Pour un flic, tu n'es pas très observateur, Inspecteur.

Elle désigna, d'une main, le canapé un peu plus loin. Une espèce de malle y était posée. Elle se leva, et porta le plat dans la cuisine. Elle le remit dans le four. Le temps qu'il refroidisse. Elle le mettrait au frigo après. Pour l'instant, elle sortir un assortiment de pâtisserie de ce dernier, qu'elle apporta sur la table.

Et voici le dessert.

Elle se rassit, et chopa un éclair au chocolat. Il y avait de tout. Éclair au chocolat, au café, à la vanille, des glands, des chouquettes, des tartes aux fraises, etc...

Café après ? Thé ? Chocolat chaud ?
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 23 février 2013, 16:25:46
Ouais, bon, niveau diner on faisait mieux, mais merde elle n’aurait pas du balancer. Un truc pareil comme ça ! elle aurait pu jouer le jeu, mais même pas quoi ! Et si elle voulait un diner presque parfait, elle avait qu’à se trouver un mec qui arriverait en limousine et costard assorti pour l’emmener au restaurant.

Lui il était là par intérêt, d’autant que laz bouffe lui éviterait de cuisiner un repas, sans cela il ne serait pas venu. Tout simplement, rien que sa tenue à lui par rapport à la sienne montrait qui n’en n’avait rien à foutre, simple t-shirt et jean troué d’un côté, robe de soirée de l’autre. Le contraste était flagrant. Si elle voulait de la classe, il fallait d’abord prévenir, il aurait mis un t-shirt plus classe, et ensuite si elle avait voulu assurer aussi, bah elle aurait évité de parler de ça maintenant, elle aurait menti, joué le jeu, le jeu était quelque chose que Gabriel appréciait, et si il n’y avait pas de jeu, il ne voyait aucune raison de faire un quelconque effort.

De même il n’état pas dupe de son sourire. Il n’était pas dupe d’elle, il savait qu’elle tenterait à un moment ou à un autre de le pigeonner, la petite malle n’&était là que pour attirer son attention, comme un papillon était intéressé, attiré par les flammes d’une flamme. Il n’était pas un papillon. Il se méfiait, lui.

Il caressait l’espoir ne pas partir les mains vides pour autant. Il n’était pas un prince charmant et était sur le point de lui demander de le dédommager pour l’essence. Il n’en fit rien. Il la laissa faire se service, apportant un magnifique plateau de desserts assortis. Il savait qu’il allait dire une bêtise mais qu’importe, il avait beau se méfier, il pouvait essayer de lui faire baisser sa garde.

« C’est toi qui les a fait, chérie ? »

Toujours cette note de provocation et d’ironie là dedans, surtout que même s’il n’y avait pas eu ce ton particulier, il y avait toujours ses yeux qui lançaient des éclairs… au sens figuré bien évidemment, autant garder le sens propre pur d’autres circonstances plus dangereuses… d’autant qu’il préférait électrocuter par les mains, car sinon ses yeux le démangeaient…

« Café, bien fort s’il te plait, chérie… »

Il n’en avait pas vraiment besoin, mais il avait ainsi le plaisir de la voir se déhancher vers la cuisine, docile et bien élevée, obéissante en fait… c’est con non ? Il prit un éclair à la vanille et le dévora, très bon dites donc ! Mais plutôt crever que de refaire un compliment ! Il ne voulait pas flatter quelqu’un qui semblaiot le prendre pour un con.

« Si j’ai quelque chose à gagner c’est quoi ? Car franchement, là je n’ai aucune idée de ce que tu me propose d’autre que de faire ce que tu fais avec sans doute tous tes collègues, les nabots et tous ceux qui passent… »

Oui, à demi mot il la traitait de putain, mais si elle avait pas laissé supposer cette idée comme ça dès le début il n’en serait peut être pas arrivé là… c’était de sa faute.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le mercredi 27 février 2013, 19:29:40
Son sourire n'atteignit toujours pas ses yeux lorsqu'elle répondit, d'une voix suffisante :

Evidemment que je les ai fait. Comme si j'allais chez le pâtissier du coin, comme n'importe qui...

Elle laissa le plat sur la table quand elle partit faire du café. Elle avait une vue parfaite sur la salle à manger depuis la cuisine. Ainsi, si conversation il y avait, elle n'en manquerait rien. Les gestes machinal pour préparer le café prirent le relais alors qu'elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire pour amener le blond à être coulant avec les nains, quand il prit la parole de nouveau.

Heureusement, elle était de dos. Il pourrait à la limite voire la crispation de ses épaules à l'énonce de l'insulte à peine voilée, mais il ne verrait pas ses yeux brûlant de rage, ni ses dents serrées et sa moue hargneuse. Il ne perdait rien pour attendre. Elle ne couchait pas avec tout le monde déjà. Elle avait une certaine éthique quand même. Et puis elle ne le faisait que si elle en avait envie. Pas pour obtenir de l'avancement, malgré les bruits qui couraient. Son avancement, elle ne le devait qu'à son talent et à Bâal, son allié secret.

Elle finit rapidement le café, laissant chauffer pendant qu'elle se faisait un vrai chocolat chaud pour elle, et apporta les deux tasses sur la table. Son visage avait retrouvé sa neutralité. Il n'y avait guère que ses yeux qui semblaient plus brillants, comme si elle voulait lancer des éclairs avec.

Ce que tu pourrais y gagner ? Oh, et bien. J'ai vu plusieurs dossiers concernant un certain Gabriel Valmy au bureau. Certains étant plus compromettant que d'autres. Rien que des copies, évidemment. Mais trouver les originaux ne devrait pas me poser de problème. Et puis tu pourrais aussi avoir droit à des invitations à dîner comme celle-ci, si ça te chante.

Elle oublia volontairement de mentionner qu'elle le trouvait assez à son goût pour pouvoir passer plusieurs nuits avec lui. Si toutefois elle l'excitait, mais elle ne doutait pas trop sur ce dernier point.

Mais après, si tu n'es pas intéressé Inspecteur, j'ai pleins de contacts. Je pourrait officier au niveau supérieur. Et tu aurais ta tranquillité d'esprit.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le mercredi 27 février 2013, 20:49:46
Gabriel éclata de rire à la fin de son discours, elle avait peut-être plus d’intérêt que lui en définitive. Il eut un sourire d’une oreille à l’autre alors que dans ses yeux vifs un amusement relativement important se montrerait. Il ne le cachait pas, il commençait à être intéressé. Oui, selon lui les négociations commençaient maintenant. C’était sans doute trop manipulateur  pour lui. Mais le fait qu’elle soit, il l’espérait, agacée pourrait lui faciliter les choses. Il obtiendrait des choses intéressantes avec cela.

Sans le vouloir, il espérait s’être mis en position de force vis-à-vis de la jeune femme, avoir la position de force pouvait être un sacré avantage.  Si elle était agacée elle réfléchirait peut être moins… et le fait que, étant avocate, elle soit capable de garder la tête froide pour ça… noooon, pas possible, elle était comme tous les autres ! Forcément ! Oui, elle allait être moins attentive !  ça allait marcher !

Ainsi il y avait des dossiers compromettants sur lui ? Il y en avait toujours eu et Tsubahana avait beaucoup à se faire pardonner ! Aussi, elle faisait obstruction à ces histoires. Ça faisait quelque chose de se retrouver dans cette situation. Et il avait toujours réussi à passer entre les mailles du filet au bon moment. Gabriel était poissard sauf quand ça pouvait lui permettre de continuer à avoir la poisse en paix
Oui, c’était comme ça que ça fonctionnait.

Il l’écouta jusqu’au bout, si elle proposait cela d’entrée, c’était qu’elle pouvait donner bien plus, c’était comme cela dans des négociations. Il attendit quelques instants, sourire aux lèvres.  Il choisissait ses mots avec un soin très particulier. Le jeune homme ne voulait pas rater son coup, il ne voulait pas se planter. Allez, on croise les doigts et on se lance après avoir inspiré lentement.

« Les originaux n’existent plus depuis belle lurette, t’es pas la seule à avoir des contacts. Je savais que les bœuf-carottes ont tout essayé, pas la moindre preuve, pas la moindre piste, que dalle ! Ça allait coton pour m’avoir ! Donc l’inspecteur Valmy est en paix ! Une paix royale ! Les disques durs ont grillé et le contenu avec !  Une surtension… »

Tu parles, il avait provoqué la surtension ! Donc il savait qu’il n’y avait plus aucun original. Les copies papier ne permettaient rien, pas de quoi montrer un vrai dossier… il se sentit d’un seul coup plus content que jamais d’avoir fait ça en temps et en heure… il aurait soupiré de soulagement dans d’autres circonstances.

« Donc des diners à proposer… c’est tout… c’est maigre… et je ne suis pas si mauvais cuisinier que cela… et vue la tension… si les diners sont tous comme ça… »
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Si, il cuisinait sui mal que cela. Mais ça, elle ne mle savait pas, et elle n’avait pas à le savoir… cela nuirait aux négociations… surtout vu ce qu’il comptait dire. C’était grossier, c’était trop cher, mais en négociez ardument pour le premier cheval et le second sera peu cher. C’était une technique courante !

« Imaginons donc que vous me fassiez économiser des dépenses conséquentes… disons l’équivalent d’un loyer… là nous pourrions commencer à parler… votre piaule est grande… et sept demi-hommes, ça prend pas tant de place que ça… une personne de plus à la maison… ça ne vous dérangera pas vraiment… si ? »

Sourire en coin, yeux qui pétillaient ; oh il était ravi de ce qu’il disait, même s’il était sur qu’elle refuserait...

« Et puis, qui sait vous avez bien quelques avantages à m’avoir chez vous. A disposition…un flic à la maison... ça a des intérêts... »
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Green Grass le jeudi 28 février 2013, 14:45:28
Les originaux n'existent plus, vraiment ? C'est ce qu'il croyait ? Mais Grâce les avait vu, ces originaux. Sur papier, évidemment. Sur disque dur, il n'y avait que des copies, qu'on avait fait passer pour des originaux. Histoire d'éviter tout risque de tout perdre à cause des caprices de l'informatique. Bien évidemment, la police ignorait ce dernier fait. Et c'était tant mieux, vu comment l'Inspecteur Valmy traitait ce sujet... Le sourire de Grâce s'élargit, et cette fois il atteignit ses yeux.

Mais la proposition du blond mit un terme à celui-ci. Il proposait, ni plus ni moins, de venir loger ici gratuitement ? Grâce avait bien compris. Et elle n'aimait pas du tout ça. Et puis quoi encore ? Rien n'est gratuit en ce monde. Elle pinça les lèvres en braquant un regard dur sur son invité du soir.

Vous pensez sérieusement que je vais accepter de vous loger, gratuitement, en plus de mes amis ?

Déjà qu'avec les sept nains, le manoir devenait étroit... Et puis, même si elle était plutôt riche, elle n'allait pas loger gratuitement quelqu'un. L'inviter à dîner, okay. Coucher avec lui, d'accord. Qu'il reste la nuit et reparte vers midi ? Ça pourrait se faire. Mais qu'il vive ici, tout aussi insupportable et machiste, méprisant envers les nains et envers elle... Hors de question.

Je crains que ça ne puisse pas se faire. Il y a des frais. L'électricité, l'eau, le gaz, les impôts, les autres différentes taxes... Les nains participent aux frais, savez-vous ? Alors non, ce ne sera pas gratuit. Même en échange de ta collaboration.

Elle se leva, et ramena les pâtisseries à la cuisine.

Si nous ne pouvons aboutir à un accord, alors tu devrais partir. Je me débrouillerais beaucoup mieux seule.

Quitte à demander une faveur à Bâal, ou à franchir les limites de la légalité et à les faire disparaître quelque temps.

Elle retourna dans la pièce de vie. Elle savait qu'il avait escompté sa fureur pour qu'elle accepte sans réfléchir le marché qu'il proposait. Mais elle était trop maline. Elle savait réfléchir, même si elle était en rogne. Elle n'acceptait jamais n'importe quoi.

Elle se rassit, finissant son chocolat.

Quant à la tension de ce dîner, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même, avec tes réflexions insultantes et ta manie à vouloir à tout prix jouer au macho sans coeur et qui se fout de tout.
Titre: Re : Arrangement à l'amiable.
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 28 février 2013, 15:43:50
Bingo ! Elle mordait à l’hameçon. Et pas qu’un peu, à pleine dents, elle l’avait gobé avec une facilité déconcertante ! Aussi, normal qu’il sourit jusqu’aux oreilles, tout en dent. Un sourire carnassier. Il estimait avoir gagné, il savait quelle trouverait que cette idée était inacceptable, avant même  Elle avait beau sourire vraiment, elle s’ »tait faite avoir ! Il en était certain ! Oh si seulement elle savait. Mais el pire, c’était que s’il fallait qu’elle marche, elle se mettait à courir !

Qu’elle coure, qu’elle coure, ça lui faisait du bien ! Un bien fou quand on ne se dépensait pas assez, et apparemment, elle avait de la tension à revendre ! Faut se détendre !  Il connaissait de très bons laxatifs, ça lui ferait ^peut être du bien… et il lui refilerait l’adresse de son médecin, il pouvait lui fournir ce qu’il lui fallait. Oui, ça lui ferait le plus grand bien. Voyez, il est capable de penser aux autres.

Apparemment il y avait été un peu fort. Mais bon, il fallait s’en douter, demi-mesure et Gabriel, ça faisait au moins deux ! Oh et puis merde !  C’était aussi sa faute, déjà, soirée habillée apparemment, ensuite tout en drague et elle voulait qu’il pense du bien d’elle, qu’il agisse comme tel ? Non mais fallait pas déconner ! D’ailleurs il ne put le retenir !

« Non mais faut pas déconner, comme si j’étais responsable de tout !  C’est bien les femmes ça… jamais leur faute… putain ça fait chier. Tu veux que je te dise ? Si t’avais aussi évité de m’inviter comme ça, déjà aux yeux des collègues c’est apparu louche, mais habillée comme ça, dîner chez toi, sans même te connaitre, sans même t’apprécier particulièrement. Tu t’attendais à quoi ? Que je joue un role ? Que je m’éclate toute la soirée en imaginant que je t’apprécie assez pour un diner en tête à tête ! Non mais tu crois quoi ? Que tu me donnes une bonne impression de toi en agissant comme ça ? Que je dois te considérer comme charitable de m’avoir invité ? Non, je peux pas ! Je suis pas le jambon que tu crois. T'as du pognon et je suis qu'un flic, peut être, mais au moins, j'ai de la dignité. Et vu que tu te laisse insulter, toi pas. »

Il souffla profondément pour éviter de montrer que ses grands chevaux, au moins maintenant, c’était fixé ! Au moins, on ne lui reprochait pas sa franchise. Il se leva pour aller mettre sa veste avant de lui balancer au visage, comme si ce n’était pas suffisant ce qu’il avait déjà dit, sentant qu’il avait besoin d’en rajouter une couche :

« Je vais t’apprendre un truc, chérie, je vois pas qui pourrait apprécier de vivre ici avec sept mecs sans se les taper régulièrement. Alors tu m’excuseras de  constater quelque chose qui puisse être logique. Tu veux jouer franc jeu ? D’accord, j’ai rien vu là dedans à gagner. La charité pour quelques repas, des dossiers qui sont tombés sous prescription ou qui ne sont pas assez étoffés pour mériter le moindre intérêt du proc. Donc en plus de la charité y a les menaces de rouvrir les dossiers. J’aime déjà pas qu’on me prenne en pitié pour m’amadouer, j’ai pas besoin non plus qu’on me menace. A un moment ça aurait mérité d’être trainée derrière ma bécane ça si je ne m’étais pas rangé !

Sourire figé, froid, tenant davantage du rictus que du sourire avant d’ajouter, sur un ton plus doux plus posé et plus poli. Comme s’il parlait cette fois à un enfant et pas à une femme faite qui faisait bander d’un regard.

« Franchement si ça vous amuse de tenter de m’humilier sous couvert de négoications…. J’ai déjà eu mon lot, et le tien avec. Je crois que j’habiterai pas ici même contre tout l’or du monde. Cet endroit fout les jetons, et j’ai déjà bien assez les jetons en voyant certains cadavres… si tu veux vraiment négocier alors tu sais que t’as plutôt intérêt à commencer par faire croire à l’&égalité… mais même pas. A peine arrivé entre la tenue et la baraque, plein les mirettes et tu as diu te dire que ça me ferait flancher sur le terrain, planté. Si tu voulais que j’arrête les insultes et autres réflexions que t’as pas apprécié, t’avais qu’à y répondre. Car le respect c’est mutuel. »

Commençant à boutonner son manteau il marmonna encore, plus bas.

« J’ai eu mon lot d’enfoiré pour deux vies au moins. –puis, plus haut. -  Je renonce pas à trouver un accord, et je n’ai jamais parlé de loger à l’œil, mais c’était une manière de vérifier quelque chose de simple. Si y avait moyen de se respecter. »