Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Edrusba Snes-non

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Qu'il ait rêvé ou pas, elle termina rapidement de s'occuper du cheval, quelques minutes à peine et ce dernier lui juta en pleine bouche et sur le visage. Elle soupira un rien, puis frotta les traces sur son minois avant de se retirer de sous le cheval. Son travail, si elle pouvait le nommer ainsi, était accompli. Lui en profitait pour équiper l'animal de sorte de pouvoir le diriger sans aucun doute. Elle était toujours intriguée par l'ingéniosité humaine, c'est que ces petits gars savaient se débrouiller. Enfin il partit, sans prévenir, mais sans doute pour un besoin solitaire. Elle resta donc proche du cheval et continua de le brosser de ses doigts, le temps sembla être long tout d'un coup. Finalement il rentra avec son équipement et de la nourriture, elle hoche la tête et le laisse la tirer vers lui. Elle l'observe sans piper mot et puis monta avec son aide sur le grand cheval, les deux partirent donc direction la ville proche sans doute.

Et une fois le soleil couchant il descend encore, prépara le camp et elle pour sa part resta à ne rien faire dans les parages, s'il voulait tout faire lui-même après tout... Mais aurait-il sucé le cheval lui même ?Voilà une question qu'elle était intéressante pour la déesse. L'observant elle hausse les épaules, s'il n'avait pas besoin d'elle pour autre chose que séduire un cheval et bien... C'était bien son droit.

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Elle se mit donc en route avec lui, jouant la comédie de la petite servante adorable. Elle le suivit et comme lui remarque les chevaux dans la plaine, voilà de bien belles futures montures ! Encore fallait-il en attraper une ! Cela était certainement une tâche compliquée, même à deux, elle hoche la tête se disant que pour elle ça serait simple. Mais elle préféra ne pas le laisser paraitre, elle le regarda jeter le lasso, tirer comme un dingue et étaler le cheval ? Cet homme était dingue ? Un cheval ne doit jamais se coucher à terre, sauf s'il est malade et encore, cet animal dort même debout ! Elle l'observe donc et voit le cheval se redresser doucement, heureusement le pauvre ne semblait pas avoir de pattes cassées, chance. Elle l'approcha, lui caressa la joue et le calma déjà un petit peu, la bête semblait répondre favorablement, nul doute qu'elle sera vite docile avec un peu de nourriture. Elle entendit alors son maitre lui parler, voilà bien une demande étrange.

- Très bien, si vous pensez cela nécessaire.

Puis elle calma encore un peu l'animal, alla vers son flanc et continua de le caresser pour le garder calme. Enfin elle lui caressa le ventre, le torse, puis doucement s'accroupis pour être à bonne hauteur. L'animal restait calme, et se mit à frémir quand elle lui caressa la verge. La déesse n'en était pas plus gênée que cela, après tout pour elle ce n'était qu'un ordre parmi tant d'autres à venir. Elle lécha enfin la verge tendue, puis continua de la branler à deux mains tout doucement. Le cheval parfaitement calme se laissait faire, elle prit alors l'avant de sa verge en bouche, s'enfonça dessus et lécha avant de ressortir et la lécher.

- Hmm maitre, je pense qu'il fera une bien belle monture pour vous !

Elle continua de sucer ensuite sans dissimuler un certain amusement, le cheval lui sembla regarder un instant le chevalier, puis lui fit un clin d'oeil et un sourire. Ou alors le chevalier venait-il de rêver ?

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Bien sûr qu'elle était morte ! Mais visiblement l'entendre lui avait fait subir un drôle de choc. Il s'en alla, elle ignorait trop pourquoi, ne le suivit pas non plus et ne chercha pas à savoir. En fait quand le temps passa elle se posa sur le rocher, observa autour un peu lasse. Que faisait-il ? Il était parti en direction du camp des bandits, elle sourit un peu. Elle avait compris et profita de ce temps seule pour sceller une autre partie de ses pouvoirs, histoire de ne pas attirer tous les mages de la région. Elle le vit finalement revenir, lui toucher la tête, puis le bassin, elle le regard sans un mot. Avant de l'écouter et hocher la tête, avant de sauter hors du rocher et se mettre à le suivre.

- Je suis à vos ordres maitre, ravi de voyager et vous servir !

Elle semblait dire la vérité, elle l'écouta encore et hoche de nouveau la tête contente qu'il voie en cela une bénédiction. Elle l'écouta encore, puis chercha un nom qui pourrait être plus facile que le sien.

- Appelez-moi Claire, et faites de moi ce qu'il vous plait jusqu'à la prochaine lune.

Elle sourit et alla regarder autour, mais aucuns cheval, aucun sac n’a porté pour l'aider dans sa tâche. Elle répondit ensuite à sa proposition que ça sera selon ses souhaits, mais pourquoi des trésors, a-t-il une direction ? Elle approcha pour regarder son bout de papier, hoche encore la tête et pointe la direction à prendre :

- En route maitre ! Il y a peut-être encore de l'or dans les coffres !

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Ce fut un match rapide, la pauvre demoiselle ne faisait pas le poids, elle vit le chevalier charger, était-il si cruel ? Elle espérait au moins une once de compassion, un "je suis désolée" ou autre... Mais rien, en silence il leva son épée et bien qu'elle tenta de bloquer le coup ce fut fatal. Coupée en deux, elle perdit instantanément conscience, le corps chuta et fut encore frappé dans la chute. Pourtant la déesse souriait, jubilait de voir cela, cette douleur incroyable qu'elle venait de sentir. Elle regarda le corps tomber au sol, puis l'y laissa. Elle pourrait revenir immédiatement, mais quelque chose lui disait qu'il existait un moyen plus amusant de le faire. Après tout le pauvre bougre ignorait que la jeune femme qu'il a tuée n'était autre que la déesse sous une apparence mortelle. Déesse qui était encore présente en ce lieu sous forme d'esprit, invisible imperceptible et déphasée de la réalité pour ne pas l'affecter. Elle regarda donc l'homme, sortir victorieux du combat, mais quelque peu perturber, personne n'osa le retenir.

Elle le fixa donc, le suivit alors sans se manifester. Elle le vit retourner à la pierre ou il avait prié un peu plus tôt. Souriante elle se matérialisa dans son dos, sous les traits de la jeune femme qu'il venait de tuer, elle s'approcha doucement et lui dit alors :

- Vous avez fait ça vite maitre ! Je n'ai même pas senti la douleur.

Avait-il entendu une voix, une folie ? Elle souriait presque amusée de la situation, elle l'avait appelée maitre pour qu'il comprenne à qui il avait à faire, on ne sait jamais. Mais cela ne suffira peut-être pas allez savoir, de plus elle était sous forme humaine, donc moins de pouvoirs perceptibles autour d'elle. Pas de fleur poussant subitement, pas de déformations dans l'air ou les décors alentour.

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Edrusba n'avait rien vue venir, d'ailleurs en y pensant elle n'avait pas encore donné son vrai nom à l'homme. Aveuglé par la lumière divine il n'avait pas vu venir les malfrats, elle encore moins. Une fois la lueur calmée et sa forme humaine prises, la déesse fut sauvagement frappée. Elle s'effondra jouant la jeune humaine en péril, ses pouvoirs étaient encore actifs, aussi elle décida d'en sceller une partie pour jouer la comédie des humains. Abattue elle fut emportée comme lui, direction un drôle de lieu... Un camp de bandit le plus simple du monde, des barricades, des maisons de fortunes et des feux de camp. C'était un endroit parfait pour s'attirer des ennuis. La déesse resta assommée un moment, elle vit pourtant tout ce qui arrivait, surprise qu'elle fût de ne pas être violée d'ailleurs... Réveillée pour de bon par des coups de pierre et de fruits rouges, quelle douce ironie... Elle se redressa, vêtue d'une robe rouge grenat intégrale, avec quelques plus noirs cela dit, c'était bon pour danser, mais surement pas pour se battre.

Elle regarda donc Almarik, resta perplexe, elle comprit très vite qu'il ne la reconnaissait pas, sans doute même pensait-il affronter une simple roturière. La déesse sourit un peu, intérieurement tout du moins, car son visage actuel était plutôt terrifié. Elle tenta de prendre l'arme, une épée de fabrique assez grossière... Trop lourde pour ses petits bras, elle parvenait à peine à la soutenir sans perdre l'équilibre... Elle regarda le guerrier opposé à elle... C'était un match à sens unique, pourquoi même devoir le faire ? Elle fixa son opposant, tenta de tenir son épée comme il faut et le regard avec rage, après tout pour une humaine normale, si elle perdait c'était la mort... Mais rien ne disait que ça ne serait pas pire avec les brigands... L'un deux hurla d'ailleurs à la donzelle qu'elle pouvait toujours avoir un remplaçant balaise, mais faudra qu'elle se fasse passer dessus par tout le camp... Ca les faisait rire, mais pas elle ! En garde, ou du moins comme pouvait avec une épée trop lourde, elle tenta d'attendre le cavalier priant pour pouvoir au moins parer un coup.

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La déesse écouta donc l'homme, évidemment qu'une compagnie de tout instant n'était pas plaisante, mais elle ne voyait pas la chose en ce sens. Dans ses souvenirs on l'avait déjà fait être l'esclave sexuelle de tout un groupe de pervers durant une vie entière, eh oui, sa vengeance fut terrifiante. L'enfer, n'était qu'un paradis à côté de ce subirent ces jeunes gens... Elle resta souriante, puis se recula à peine de lui, tendant le flirt interdit, une simple pomme rouge au gout succulent synonyme de tentation. Elle entend son voeu, quelques jours seulement ? Dieu que cet homme était pieux, sans doute en avait-il un de coincé là où le soleil ne brille jamais. Mais bon, elle savait les hommes de certains dieux très prude et abstinent. Il devait en faire partie, aussi elle joua le jeu.

- D'accord, je serais cet écuyer que tu désires ardemment.

Bon pour le côté ardent ça sonnait faux, mais il semblait profondément vouloir cette aide dans la vie de tous les jours. Lustrer son épée, ferrer son cheval, faire à manger et s'entrainer... C'est les principales choses qu'elle parcourait dans son esprit pieux, il oubliait clairement toute la partie intime qu'il obtiendrait...

- Je vais t'offris le meilleur écuyer qui soit, obéissant, sage, servile, et surtout qui ne pourra absolument rien te refuser jusqu'à la prochaine lune !

Ce qui tombait rudement bien ! Car la pleine lune c'était hier qu'elle se finissait ! Ça lui donnait donc un mois lunaire de pur plaisir en compagnie d'une écuyère de talent. Mais qui ne pouvait rester sous cette forme, aussi elle se reposa au sol, des fleurs poussèrent très rapidement, et puis la silhouette de la déesse sembla briller, un blanc nacré. Elle allait changer de forme et cherchait actuellement ce qui correspondait le mieux à ce rôle, ni trop jeune, ni trop vieux. Pas trop forte ou musclée non plus, une femme simple, une roturière asservie serait idéal... Et durant cette recherche elle sembla perdre toute conscience de ce qui l'entourerait, lui pour le moment ne voyait qu'une lueur capitavante et douce alors que la silhouette semblait presque prendre une forme définitive...

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Terre, terra, l'hésitation de la déesse était grande, occupée qu'elle fût dans son autre dimension à regarder ces deux planètes tourner. Laquelle choisir ? Elle s'était déjà pas mal amusée sur Terra, à se prendre pour une aventurière de renom. Mais aussi sur la Terre à jouer des farces aux créatures qui n'y avaient pas leurs places. Toujours posée à l'envers, défiant toute forme de gravité, elle flottait avec sa chaise, regardait autour d'elle sans trouver de réponse satisfaisante. Elle ne pouvait s'en remettre au hasard, c'était son pire ennemi ! Aussi elle passa un temps long, très long à méditer la question, chaque monde avait ses avantages, mais finalement la question fut tranchée assez facilement. En bas un homme priait, elle vit la prière passer dans le flot insensé des requêtes de mortels pour leurs dieux. C'était comme un fil divin qui reliait ce monde et le leur, enfin, lui pour sa part était entre les deux. Elle n'aimait pas faire affaire avec les mortels, encore moins avec les dieux, aussi elle restait dans une dimension entre les deux plans. Finalement comme dit, parmi toutes ces prières, une attira son attention.

Souriante, un sourire pervers, presque diabolique, elle quitta sa chaise, chaise qui disparut sans rien dire. Elle sourit un peu plus encore, écouta la fin de la prière et sauta alors dans le sol. Elle le traversa comme s'il était intangible, puis elle chuta droit vers la planète Terra, une chute digne d'un météore, sans les effets néfastes pour l'environnement. Elle tomba alors du ciel, quoi que descendit était plus approprié. Elle marchait dans les airs, comme si un escalier invisible le lui permettait. Elle avait une grande robe gothique noire, très révélatrice sur sa féminité, des cheveux blancs, des yeux rouges sang luisant... Et avec cela un collier muni d'un authentique crâne d'elfe de maison bouillit. Elle se posa sur le rocher, son chapeau fut alors affecté par le vent, les plumes dessus se plièrent aux lois de la physique, comme le reste de sa robe et ses cheveux. Le contact avec la terre en était le déclencheur, elle sourit à l'homme qui se tenait à genoux.

- Désolé, le tout "puissant" est actuellement occupé, mais moi j'ai du temps libre !

Elle sourit un peu plus, ses dents blanches d'un blanc nacré bien visible. Ses lèvres étaient d'un rouge assez prononcé, elle sauta alors hors du rocher, et atterrirent sans déplacer une once de poussière. Cet homme cherchait donc le chemin, c'est ce qu'il semblait en tout cas, elle le regarda fixement, pénétrant son esprit pour mieux comprendre ce qu'il voulait. Un signe ?

- Ohh, je vois, fâcheuse habitude de ce petit gars-là haut, oublier de montrer à ses disciples le chemin.

Elle leva alors une main, et une ligne de fumée colorée fonça dans la direction d'où venait Almarik, comme si elle regardait tout le chemin déjà accompli. Puis la déesse rabaissa sa main approcha du mortel et se stoppa quand leurs visages furent assez proches pour sentir son souffle.

- Almarik, tu as fait un bout du chemin, mais je sens qu'il te reste encore beaucoup à accomplir, bientôt une épreuve te tombera dessus, tu devras faire des choix difficiles.

Elle se recula alors un rien, puis fit apparaitre une pomme, rouge, normale, de belles tailles et juteuse certainement

- Croque ce fruit, et j'exaucerais l'un de tes souhaits quel qu'il soit, sauf être à toi pour l'éternité, j'ai mieux à faire quand même...

Oui sur cette précision on sentait le vécu, l'expérience négative de suivre une vie avec un mortel et d'attendre qu'il meure pour être libre à nouveau. Bien sûr il se pouvait que l'idée de croquer le fruit ne plaise pas à ce croyant d'un autre dieu, mais n'était-ce pas là un signe qu'il venait de demander ?

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Edrusba, la grande déesse de l'absurde, grande provocatrice de chaos en tout genre et meneuse du désordre sans fin... Que venait-elle faire sur terre ? Pourquoi diable revenait-elle se poser sur Terre ? Elle qui portait était partout à la fois, elle qui pouvait répondre à n'importe quel appel juste pour jouer un peu. Elle était curieuse, elle avait entendu parler d'une convention sur les dessins animés japonais. Ce n’était pas du tout son truc, mais quand elle apprit que là-bas les hommes se déguisaient en fille de leurs fantasmes et que les filles se déguisaient parfois en animal de compagnie ? Elle fut captivée, et s'y rendit sans attendre, au lieu de simplement errer sans but elle découvrait ce monde à présent. Et en bonne déesse du non-sens débutait par les choses les plus absurdes. La convention se passa heureusement sans grand problème malgré sa présence, deux trois tables volantes, de cosplay ayant changé de couleur, mais rien qui ne révéla vraiment sa présence. Et pour cause, elle avait décidé de prendre l'apparence d'un personnage de dessin animé !

Ainsi elle était encore dans son costume ce soir, la convention avait fini tard, elle était restée jusqu'à la fermeture. Ses pouvoirs étaient scellés à fin de mieux se confondre dans la masse humaine. Elle portait une arme bien réelle bien que tout le monde prit cette dernière pour une réplique. Pourtant le poids important de l'arme aurait eu de quoi faire tomber une humaine de cette corpulence. Mais la déesse avait heureusement de la réserve. Même, sceller son pouvoir débordait de ce petit corps trop frêle pour la contenir totalement. C'est aussi la raison principale qui la forçait à changer d'apparence de temps en temps. En moyenne elle parvenait à garder une apparence une semaine, parfois plus quand tout se passait pour le mieux. Aussi elle avait encore six jours à passer sous cette forme au minimum. Posée dans son canapé, son short ouvert tenu par une ceinture, elle regardait la télévision.

Elle ne dormait pas, la déesse ne dormait presque jamais, le corps ressentait une fatigue, mais son pouvoir le maintenait en forme directement. Aussi elle était tout le temps alerte, bien sûr cela était un choix de sa part pour profiter au mieux du temps passé dans ce monde. Et cette nuit son petit doigt lui disait qu'il valait mieux rester éveillée. Force des choses, ou influence directe de son subconscient, mais un évènement eut lieu. Alors qu'elle s'était levée et se faisait une tasse de chocolat chaud, un boum se fit entendre ! Quelqu'un venait de prendre une faille sur terra, transporté la personne du sentir le trajet se modifier. Comme si l'on avait brusquement tiré le conduit dans une autre direction. La déesse sans le savoir avait attiré à elle ce qui était transporté par le portail. Et au lieu de finir au milieu d'une rue, le paquet tomba sur son canapé, assis presque à son aise.

Toujours déguiser la jeune déesse fit donc paraitre un second cacao. Car oui, fallait pas rêver, elle ignorait comment on fait un cacao chaud, pour elle s'en faire signifie simplement y penser et le créer par la pensée. C'est ainsi qu'elle revint dans le salon de son appart, deux tasses dans la même main, elle en lança une à son invité. La tasse vola et se pencha, le liquide risquait d'ébouillanter son invité ! Mais non ! venait-il de rêver ? Le contenu de la tasse ne semblait pas avoir été affecté par l'inertie du contenant. Mais une fois qu'il l'eut en main, tout était redevenu normal. Surement une petite hallucination causée par la peur de se faire bruler vif au chocolat chaud ! la déesse adossée à un mur l'observa avec une nonchalance totale.

- Salut, bienvenue chez moi, j'suis Yoko Littner.

Oui et non, ça c'était le personnage du dessin animé qu'elle incarnait, mais pouvait-il seulement le savoir ? Surement pas, pas sans connaitre la culture mangas et dessins animés japonais.

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La déesse était donc prise par deux slimes à la fois, enfin un slime tellement en manque qu'elle ne manquait d'aucune astuce pour tenter de se donner du plaisir. La déesse fut même embrassée et forcée à gouter son propre plaisir, ce qui à défaut de la marquer lui donna surtout une plus grande envie de se venger. Une vengeance sans pareille, non pas qu'elle était énervée ou quoi que ce soit de ce genre, non juste une longue et douloureuse vengeance pour apprendre sa leçon à la slime. C'est sans grand mal qu'elle avala son propre jus, elle n'en était pas vraiment perturbée, étrangement ça lui semblait un bon compromis, dans la mesure ou le slime ne pourrait sans doute produire ce même jus d'elle-même. Elle observa donc toujours sous le choc le regard pervers de la créature, cette dernière tentant de forcer le petit passage menant à son utérus, une très mauvaise idée cela dit ! Ça faisait un mal de chien à la déesse.

Cela semblait donc devenir toujours plus sauvage, les deux slimes la violant profondément de chaque côté et sans trop de retenue. Impossible pour elle de ne pas crier douloureusement. Son corps semblait même sur le point de céder sous ces énormes choses. Encore des baisers, mais cela devenait inutile tant la colère montait chez la déesse qui sentait son enveloppe corporelle prête à céder. Elle était violée de tous les côtés, touchés partout et sans limites. Bref, ce viol n'en finissait pas et une troisième se joint alors à la partie. Trop c'était trop, la déesse se devait d'intervenir, mais son corps refusait de lui obéir. Violée désormais par la bouche elle ne pouvait plus rien faire, ni parler pour se plainder, ni laisser échapper les gémissements affreux de son corps. Ne pouvait plus rien faire d'autre que d'attendre une ouvreuse elle continua donc de souffrir du plaisir de ce corps.

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Décidément cette drôle de créature ne comptait pas se stopper. Elle la violait clairement sans la moindre pitié. Mais la déesse s'en réjouissait pour le moment, sentir son corps se faire écarter, dilater et défoncer par ces tentacules était un plaisir sans limites. Puis elle était très excitée de sentir cela, un plaisir qu'elle avait cru oublié depuis longtemps, celui de se faire baiser comme la pire des chiennes. Car là elle était pire qu'une chienne en rut, elle ne pouvait pas parler, mais ces gémissements de plaisirs étaient chargés et lourds d'envie, sentant même grossir encore les tentacules elle grimaça un rien de douleur. Puis elle entendit haleter la créature qui semblait proche de ses limites, elle ignorait que les slimes pouvaient respirer, ou qu'ils en avaient le besoin. Criant fort quand son ventre se déforma elle crut un instant que la créature voulait la tuer, l'empaler avec son liquide qui parfois semblait pourtant si dur... Elle adorait cette sensation, aucune ne bite humain n'avait réussi à lui faire ressentir la moitié de cela, ça valait bien la peine de partir en aventure de temps en temps.

Gémissant de façon inintelligible elle sentit pousser la créature, plus loin que jamais en elle, comme pour la finir tout en disant qu'elle ne tenait plus. Cette fois elle était finie, la chose se déversa en elle, partout en elle ! Bouche, gorge profonde, le cul, ses intestins et bien sûr tout son utérus. Elle déborda de liquide et manqua un instant d'en perdre connaissance tant l'orgasme fut puissant pour elle aussi. Un court instant où, elle faillit laissez sortir une partie de ses pouvoirs tant le plaisir l'avait fait perdre ses moyens. Un temps trop court sans doute pour que ça se ressente autour d'elle, et heureusement, car la créature semblait ne pas en avoir fini avec elle. Toute disparue lentement, elle toucha enfin le sol du lac et observa vaguement autour sans réellement faire attention. Elle nota la couleur du liquide qui brillait dans cette pénombre. Elle sentit aussi les gestes de la créature qui se redressait et la fixait avec envie. Mais Évelyne l'aventurière devait faire, semblait-elle, de ne plus trop en vouloir, un air inquiet sur le visage.

Elle vit bouger la bête, écouta la menace sans oser répondre, intérieurement elle hurlait de rire, se retournait dans tous les sens, car sa vengeance serait au moins deux fois plus longue ! Puis elle regarda la verge, grosse, mais pas de quoi détruire son corps factice ? Elle sentit alors le geste, puis vit la seconde verge ignorant quelle créature était la vraie. Mais visiblement elle serait encore prise, tombant un peu elle sentit la poitrine froide du slime. Puis elle cria en sentant les choses rentrer en elle et frapper si fort, endolorie elle subissait de son mieux, mais elle ne sut se retenir de jouir rapidement cette fois tant c'était... puissant !

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La déesse adorait cela, sentir un pauvre corps humain perdre tous ses moyens sous l'attaque d'un monstre sans foi ni loi. Un monstre oui, ou tout du moins une créature étrange et difforme, bien qu'elle n'ai réellement de forme. La déesse continua de jouer le rôle, sentant l'effet de la drogue secrétée par la masse de liquide. Enfin elle se fit élargir, puis prendre encore et encore forcée alors de gémir sous l'attaque du monstre. D'un côté ce n'était pas déplaisant, non certainement pas, aussi elle continua de profiter à sa manière. Mais la créature commençait à aller trop loin en elle, tant de drogue n'était pas nécessaire, pourquoi tenter de rendre une humaine accroc à ce viol ? Le plaisir naturel ne suffisait plus ? Voilà bien une chose qui tiqua chez la déesse, que ce soit les monstres ou les humains, tous pensaient qu'il fallait droguer une femme pour lui donner un orgasme... Ou la rendre dépendante au sexe, sexe qui pourtant est dans leur nature depuis la naissance.

Entendant la créature parler elle ferma les yeux se laissant encore violer et remplir par tout les trous. Trop de tentacules dans son petit corps, cela devenait douloureux tout de même. Sentant la chose bien excitée en elle elle soupira de plaisir. Impossible de ne pas aimer au moins une partie de ce traitement bestial, car oui ce slime ne valait pas mieux pour elle qu'un animal. Et elle comptait bien se venger une fois qu'elle aura joui avec la créature. Car l'air de rien c'est son petit plaisir que de subir cela, toute malaxée intérieurement comme extérieurement. Elle poussa de plus gros gémissements et regarda l’élime un moment, avant de crier plus fort tendis que son anus se faisait écartelé par tous ces tentacules. Elle pouvait sentir cette aventureuse créature la violer profondément encore et encore, et la remplir aussi de substance étrange, mais elle réservait un traitement encore pire à cette future victime, car après tout... Elle n'était pas la seule prédatrice ici...

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La déesse prenait gout à cette fausse vie d'aventurière, reprenant une fois encore son apparence humaine et guerrière elle fit un bout de chemin sur le sol. Car oui elle avait déjà appris que marcher sur le sol la rendait plus discrète, elle scella même une partie de ses pouvoirs pour ne pas se faire griller par le premier magicien venu. Cacher sa vraie identité était un vrai tour de force comptes tenus des déformations inconscientes qu'elle pouvait infliger à la réalité. La guerrière qui se faisait nommer Évelyne fit donc route vers des pleines dans ce monde peu clément. Elle avait en effet atterri dans les contrées du chaos, un endroit ou la nature semblait avoir repris les droits et les forces du mal les rennes. Tout ici empestait le danger, et encore plus les terres sauvages. Pas de civilisation en vue, parfois des ruines ou des villages au loin. La déesse plutôt satisfaite de la vue et de son corps de chair décida donc d'explorer un peu plus, trouvant parfois des indigènes qui l'évitèrent soigneusement. Sans doute, car l'équipement de la déesse était des plus correct et dans ce monde semblait clairement en avance sur le temps actuel. Pourtant elle n'avait qu'une épée longue et large, une armure de fer et d'écaille. Rien ne semblait hors du commun pour un aventurier lambda, ça pouvait sembler hors de prix avec sa jupe en tissus de bonne qualité, son bandeau frontal de bonne facture et ses armes clairement d'un grand artisanat.

C'est ainsi qu'Évelyne fit sa route, marchant sur les sentiers pensant là imiter une chose courante chez les aventuriers. Sans doute que l'idée de s'aventurer hors des sentiers battus ne lui venait pas naturellement. Elle fit donc son chemin, marchant du matin au soir, le soir elle sentait le poids de la journée sur ce corps fabriqué de toute pièce, et donc partait se coucher. C'était tout un rituel d'enlever son armure, trouver un lieu adapté et s'y abriter. Mais la plupart du temps elle y arrivait, ici pas d'auberge à portée de vue ni de compagnon avec qui faire la route. Elle s'ennuyait clairement un peu, alors au bout de quelques jours de voyage sous cette forme elle décida qu'il était temps de laver ce petit corps de chair et de sang. Elle se stoppa au matin pour ce faire, au bord d'une rivure et pris une bonne heure avant de remonter au campement chercher son outre. Elle laissa l'armure sur place pour le moment, ne voyant aucun danger particulier dans la région, de même que son épée. Son campement était au bord d'une petite falaise, abrité des regards et à moins d'un quart d'heure de marche de la rivière.

Aussi elle et son outre firent le chemin, une outre en cuir de bête assez classique, elle se posa à genoux sur le bord et la plongea dans l'eau pour qu'elle commence à se remplir. C'est pourquoi elle ne vit pas venir la suite, ne portant sur elle qu'une culotte et une bande pour cacher sa poitrine elle était la victime idéale. Mais si le danger était humain, elle l'aurait vu venir, là... Elle ne sentit qu'une chose étrange, froide, collante... Surprise elle commença à se retourner au moment ou la chose fonça sur elle. Impossible de dire ce que c'était, jamais elle n'aurait imaginé un flan bleu venir l'attaquer. Et rapidement l'aventurière fut capturée, écrasée sur le sol elle resserra un peu les cuisses, mais cela fut sans effet. Elle sentit étrangement des choses flasques et froides s'enfoncer dans tout son corps... C'était une sensation très perturbante, pas vraiment excitante non plus pour elle, sa poitrine nue désormais se faisait malaxer comme de la pâte à pain... Elle regarda autour et finalement après le choc initial vit un visage dans cette masse de liquide insensée... Elle tentait bien de se débattre, mais la force d'un corps humain ne valait rien, mais entendant les paroles et la voix de la créature elle prit un air apeuré...

Oui elle jouait bien la comédie, son coeur battant à tout rompre, son corps fébrile perdant toute force durant le viol, elle gémissait un peu sous les assauts, mais ne pouvait crier... À cause d'un tentacule dans sa bouche elle était réduire au silence, et elle ne voulait pas encore montrer ses pouvoirs, au contraire elle avait envie de se laisser faire. Bientôt elle cessa doucement de résister montrant qu'elle comprenant sa faiblesse face à l'assaillante... Elle prit une mine de perdante, faible, misérable qui devait se laisser violer pour survivre... Prise de tout les côtés elle était toute rouge de honte, il ne fallut pas longtemps pour qu'elle mouille entre les cuisses, ignorant même si cela se verrait avec tout le liquide déposer par la slime...

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Les contrées du Chaos / Re : Sortons d'ici ! |PV|
« le: mardi 12 juillet 2016, 10:23:26 »
Non non, c'était bel et bien de la bêtise pure, elle les provoquait dans le seul but de les voir courir à une mort certaine. Mais à sa grande surprise, l'autre était un magicien, ce qu'elle comprit dès qu'il prononça quelques mots, sorcier ou magicien ? Elle se fichait pas mal de la différence, l'un comme l'autre pour elle était capable d'user de la magie. Reculant sous son geste elle l'observa donc fini son incantation, tendre les mains et pouvoir ! Tant de pouvoir ! Des éclairs bleu droit vers le sol et les ennemis, ou plutôt du sol à sa main, elle n'en était pas certaine. Mais elle comprit bien vite qu'il comptait leur envoyer tout cela dans la figure et que ça ferait mal. Le plus surprenant était de voir que ses idiots de gardes n'avaient rien vu venir du tout. Malgré les incantations ils courraient vers leurs morts, peut-être la préférait-il à l'épée de l'aventurière ?

En tout cas la guerrière n'en manqua pas un morceau, les voir griller lentement et sentir leur peau se roussir était un plaisir incommensurable. Elle aimait bien cette odeur de viande cuite en plus, elle serait presque tentée d'en prendre un bout pour le chemin... Mais ça serait mal vu, non ? C'est donc rempli d'hésitations sur une bonne bouffe qu'elle le regarda et l'écouta, sa vengeance ? Tant pis, sortir d'ici semblait en effet plus important. Elle hocha donc la tête et fit quelques pas cette fois sans fissurer le sol, où peut-être avait-il rêvé de cela ? Elle ne tout cas ne se rendait compte de rien, sauf qu'elle avait le coeur plus léger avec cette vengeance accomplie. Frappant un coup dans l'air pour retirer le sang de sa lame elle écouta encore. Avec le boucan des éclairs, il pensait encore trouver le temps de dormir ?

Elle avait déjà fait le tour de la pièce, donc dur de rester ici, sauf qu'avec les cadavres ils pourraient bloquer la porte... Elle hocha la tête doucement le regarda et répondit au sourire doucement, encore l'esprit pris par l'avenir et les soucis actuels. Elle alla donc vers la grande porte, mais se stoppa face à la main tendue, voilà un souci pour elle. Il était gentil certainement, mais pouvait-elle lui serrer la main sans risque ? Un sorcier et un contact direct avec elle ? Elle hésita un court instant puis lui serra la main, rien ne se passa, pour elle comme pour lui finalement. Après tout elle avait scellé ses pouvoirs au début de son voyage, même si une légère partie débordait encore dans sa force herculéenne ou son impact variable sur l'environnement. Mais après tout le monde entier n'était-il pas rempli de rencontre extraordinaire, n'avait-elle pas là une épée possiblement magique ?

Elle la remit sur son dos et alla alors vers le fond de la pièce face à la porte, elle voulait voir venir le danger, mais se mit dans l'angle mort d'un pilier. Puis elle se laissa tombe au sol, ses bras étaient déjà lourds, elle le regarda fatiguée et du doigt pointa l'emplacement vide à côté d'elle comme pour dire qu'elle ne dormira pas seule ! Puis ainsi en cas de soucis l'un pourra réveiller l'autre efficacement d'un petit coup d'épaule. Dormir en armure sera éprouvant, mais elle ne pouvait plus l'enlever sans une bonne raison en territoire ennemi. Puis aucune raison de penser que le donjon était très grand ou profond, non aucune... Sauf dans la tête de la princesse à présent endormie, elle était tombée de sommeil comme une brique vers le sol. Ses petites lèvres fermées, un air sans défense, son épée dans le dos de travers, qui pourrait croire qu'elle avait la force de fracasser des crânes ?

Durant son sommeil rien ne se passa de particulier, autour d'elle en tout cas, dans sa tête par contre c'était une autre chose... La déesse ne ressentait pas la fatigue, l'ennui oui ! Mais grâce à cette incarnation de chaire et de sang, elle pouvait se reposer, chose impensable pour une déesse capable de déformer même le temps et l'espace autour d'elle. Ainsi elle resta dans le sommeil et tomba même profondément dedans, combien d'heures ça elle l'ignorait, en plus son petit ventre était creux et vide... Se promener en armure n'était pas de tout repos, enfin pour le magicien voyageur ça devait aller, mais elle portait de la maille et du cuir à renfort d'acier... Sans compter sa mystérieuse lame qui semblait très lourde et démesurée pour une si jeune femme. Qui diable forgerait cela pour une jeune guerrière ? Tout forgeron digne de ce nom lui aurait conseillé la rapière ou encore l'épée courte, voir les dagues...

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Les contrées du Chaos / Re : Sortons d'ici ! |PV|
« le: vendredi 08 juillet 2016, 11:48:08 »
Elle lui avait dit tout ce qu'elle savait sur les agresseurs, mais ne pouvait pas trop détaillé pour deux raisons. L'une étant qu'elle voulait jouer la victime parfaite, la seconde elle, est qu'elle avait eu des périodes d'absences durant les viols et d'autres où elle avait en fait aimé cette situation. Mais tout cela était gardé au fond d'elle pour le moment, elle regardait Adel de temps en temps et clairement le gardait à l'oeil. Mais pas avec méfiance, il n'avait rien fait qui justifie une peur irrationnelle de lui, pour le moment. Elle l'écouta donc tout en tournant dans la pièce et examinant encore et encore les lieux cherchant une entrée moins évidente que la grande porte en bois ornée de métal. En effet suite à sa remarque elle nota que pas mal de petits bouts de métaux pouvaient former une armure. Elle se pencha même pour ramasser un insigne d'un temps aujourd'hui oublié. Un soleil radieux qui pouvait faire penser à une rose des vents également.

Elle laissa là le métal usé et tourna encore tombant sur la mâchoire qu'elle lui présenta précuisant la race, en effet c'était curieux. Elle écouta alors sa remarque, l'endroit était ancien, mais peut-être que les fondations l'étaient encore plus ? Ce ne serait pas la première fois qu'un château change de propriétaire suite à des dégâts et soit entièrement reconstruit. Elle se retourna encore laissant là l'ossement et puis le vit arriver et fut emportée dans son mouvement, que voulait-il ? La violer aussi ? Elle tenta de se débattre un peu au début, mais les bruits de pas la firent se calmer rapidement. Un groupe de gens arrivait, des humains peu recommandables. Ils rotaient, semblaient avoir un peu de bouteilles dans le sang aussi. Sans doute quelques-uns des brigands occupant le lieu. Entendant l'homme respirer plus fort elle se détacha doucement de lui pour ne pas faire de bruit.

Elle écouta donc avec lui la conversation des hommes qui se riaient d'elle et ce qu'elle subissait. Elle les fusilla du regard une cour instant, avant de lentement sourire de façon démente, mais elle ne s'en était pas rendue compte de ce sourire... Mais une fois qu'elle sentit bouger Adel, elle cessa de sourire ainsi et reprit un air sérieux. Il était temps de passer à l'action en tout cas, mais comment faire sans user de ses pouvoirs ? Cette épée était horriblement lourde pour ce petit corps tout fragile, bien que musclé. Il est certain que pour elle ce corps était trop fragile, il pouvait mourir en un coup. Elle mit la main sur la garde de son épée, la main gauche sur l'arme la plus forte tendis que la droite sortait une dague. Elle lui fit de l'index le signe de ne pas parler, les gars allaient vers le sous-sol.

Comme prévu ils descendirent en lançant des invitations perverses à la jeune femme, tous les quatre et ils laissèrent comme à leur habitude la trappe ouverte. Inutile de s'enfermer après tout... ce serait tellement con ! La déesse marcha doucement sur le sol, pourtant chaque pas semblait faire craqueler la pierre sans raison. Sans doute que sa colère s'échappait un peu. Mais une fois son pas levé la pire reprenait son air normal, un phénomène certes étrange, mais visible seulement si l'on faisait bien attention. Par contre le truc étrange était que les gardes, les violeurs... N'avait pas remarqué la descente du donjon dans les profondeurs de la terre, donc ils devaient être à un étage très proche, peut-être juste au-dessus, ou peut-être ici.

La déesse approcha sans mot de la trappe, les gardes avaient noté son absence et elle se planqua dans l'angle mort de l'escalier quand elle l'entendit courir en beuglant l'alerte. Sa tête passa la hauteur du sol et ... plaf ! Un bon coup de sa lourde épée fit craquer le crâne du pauvre être vivant, sa nuque broyée se détacha presque du dos et le corps tomba vers ses camarades qui paniqués, mais ivre montèrent sur leurs gardes. La guerrière et déesse sourit à son partenaire et se recula pour laisser monter les brigands. Se faisant encore insultée par eux elle avait hâte de voir ce que ferait son partenaire, mais une chose était certaine, la vengeance d'une guerrière violée n'était pas belle à voir et encore... Elle restait gentille pour le moment.

Ses deux armes en mains elle se plaça en défense près d'un pilier, les épées courtes des trois restants n'avaient pas de quoi lui faire peur une fois équipipée et en état de se battre.

- Allons allons, vous avez encore l'avantage du nombre ! Mais cette fois j'suis en état de me battre !

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Les contrées du Chaos / Re : Sortons d'ici ! |PV|
« le: mercredi 06 juillet 2016, 18:12:11 »
Dur de mimer la fille violée et endolorie quand on est aussi peu humain que la déesse, mais elle faisait son possible pour avoir l'air d'une femme forte, une belle guérir en somme. Elle l'écouta dire qu'elle était la première arrivée, et la déduction logique qui disait qu'elle était souvent visitée... Elle rougit un peu, le faisait-il exprès ? Elle avait de la visite, recevait des visites peu arables, mais se faire visiter c'était clairement... Les viols... elle n'avait pas compté non plus ni pour les attouchements et préférait bien ne pas trop s'en rappeler en fait. Elle entendit la suite et contions son tour, la trappe était sans doute le passage le plus évident, mais il était fermé. Le puits était trop haut pour être accessible, et monter les parois serait très difficile, puis le plafond est haut quand même.

Quant à savoir si les vilains allaient revenir s'occuper d'elle, c'était une autre histoire, personne ne pouvait le deviner. Elle regarda aussi la nourriture et en prit un peu pour le moment, mais ne mangeote pas précisant qu'on l'avait nourrie hier et que ce n’est pas le moment de se faire une bouffe. Elle nota pour la magie et le sort de propulsion, mauvais plan en effet. Elle hocha un peu la tête, puis continua d'examiner les lieux, il ne faisait pas vraiment sombre, elle ramassa une torche au cas où, mais ne l'alluma pas. Elle le suivit alors à son signe, et l'observa ouvrir la trappe, voilà qui était pratique ! Une porte-clé magique ! Elle serra ensuite le manche de son épée, prête à bondir au besoin, mais finalement ils arrivèrent dans une grande salle totalement vide de monde. C'était joli certes, des fanions inconnus pour la déesse, mais un lieu imposant.

- On est dans un château, je pense...

Oui pour elle l'évidence ne venait qu'à la vue de cette salle de pierre démesurée. Enfin elle marcha un peu en silence et finalement observa de près un vieux pilier de pierre. Entendant la question elle essai de se souvenir :

- Hmm, dans les bois je ne me souviens pas de grand-chose, on m'a assommée par-derrière, je n'ai rien entendu venir, sauf des branches, je crois...

Tombé de la branche pour l'assoce, l'homme savait s’y prendre. Peut-être était-ce le repère d'une guilde de voleurs ? Ou des brigands assez malins ? Enfin elle s'adossa au pilier faisant tomber un peu de poussière du plafond :

- je fermais les yeux quand ils me violaient... mais je pense au moins une dizaine, enfin, ceux que j'ai vu dans le sous-sol pour... voilà...

Elle ne savait pas trop, dix au moins l'avaient prise, mais peut-être plus, elle précisa avoir entendu des chiens aussi pendant les nuits. Sentant le regard elle se décolla doucement du pilier qui sembla osciller un peu. Et encore une fois de la poussière tomba d'en haut sur le sol, rien de grave, mais ça indiquait bien que l'endroit était vieux. Elle soupira doucement et avança alors dans la pièce, fouillant méticuleusement.

- Repose-toi, je vais voir si y'a une autre sortie, passer par la porte et leur tomber dessus ne serait pas à notre avantage.

C'était tellement vrai, elle fouilla donc le tout, les lampes encore allumées à base d'huile, la lumière exétieures faible et venant d'en haut. Ils étaient encore sous le niveau de la terre, mais à quel niveau ? L'inquiétude rapide de la déesse passa, mais cela dit les effets de ses pouvoirs eux se déclenchèrent un petit moment, juste assez pour que la lumière qui vient d'en haut change d'angle. Comme si toute la pièce était descendue plus loin dans la terre. Elle n'y prêta pas attention voyant cela comme normal, puis elle se stoppa devant la porte principale.

- Si c'est une salle d'armes, où sont donc les armes ? Bancs, mannequins ?

Ce n’était drôlement vide tout de même, puis surtout depuis le début pas un bruit de pas, de dialogue, de présence... Elle nota enfin un os sur le sol qui devait être là depuis des siècles, elle le ramassa et retourna vers l'homme qui devait normalement se reposer.

- Ce n’est pas humain ça... on dirait plutôt une mâchoire naine...

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