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Messages - Dylan E. Ellison

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: lundi 11 novembre 2013, 21:40:25 »
La passion sauvage qui unissait le couple avait atteint sa plénitude. Stephen bougeait encore en elle, mais dans un rythme devenu plus saccadé, sortant à peine son chibre hors de son vagin qui retourna aussitôt chercher la surface de son col. Mêlée de fougue et de bestialité, le coït s’engageait dans les dernières allées et venues. Stephen se mit à grogner plus rudement derrière elle, resserrant son emprise autour de son buste avec ses bras pour comprimer le contact de leur corps. La belle sentit une douce chaleur remplir l’intérieur de son bas-ventre. Une quantité phénoménale de sperme immergeait ses parois intimes sous l’extase intégrale de son beau diable que Dylan considéra une fois qu’il se retira d’elle. Elle pouvait sentir le liquide blanc et brûlant couler en dehors de son intimité. C’était impressionnant…
   


C’était si bon. Libérée de tout ressentiment envers son ravisseur, elle est au cœur même de l’épanouissement. Ils se laissèrent tomber sur le lit, entrelacés, fatigués, mais comblés. De doux frissons lui parcourent les formes, sous les caresses tendres du boxeur. Dylan se tourna doucement vers lui, toujours marquée par le plaisir et le regarda longuement avant de venir l’embrasser. Il était si beau, exquis. Ce Road Trip promettait d’être plus plaisant qu’elle ne l’aurait imaginé. À son tour, elle ne laissera pas son compagnon partir aussi facilement… 



Bonne nuit Stephen…



Il n’en fallait pas plus. Allongé sur le côté, face à lui, elle agrippa un oreiller pour y déposer sa tête. Elle ferma les yeux. Sa respiration s’approfondit très vite et avant de s’endormir, elle perçut faiblement les voix venant de la télévision… Et elle rêva de John Coffee.






Day 2 | Nashville 



L’interstate 81 s’arrêtait à Dandrigde et à partir de là, ils prirent la 40 qui allait les mener à Nashville. Ils avaient roulé toute la journée, évitant le plus possible les arrêts sauf évidemment pour les cas d’extrême urgence, c’est-à-dire les arrêts pipi.
La matinée fut assez mouvementée, surtout pour la psychologue. D’abord, ils s’étaient réveillés assez tard et Dylan n’avait plus souvenance de Stephen pendant quelques secondes. Ce qui suffit à la faire sursauter lorsque son amant vint pour l’enlacer. Le pauvre devait être étonné de la voir se débattre brusquement avant qu’elle ne s’excuse bêtement. Dylan se souvient d’avoir ri… Après quoi, elle se leva d’un bond, car il était passé neuf heures. À peu près trois quarts d’heure leur suffit pour qu’ils quittent la chambre, après une douche, un café et le rangement de leurs affaires dans la voiture. La psychologue avait enfilé quelque chose de décontracté, un short en jeans court et foncé, un débardeur noir et une chemise à carreaux rouge et noir aux manches retroussés. Sa combinaison d’hier était dans un de ses états et que dire du lit… souillé de foutre, de fluide corporel. 
Dylan souriait en y repensant. Elle avait quand même rangé son vêtement détruis dans sa valise en guise de souvenir. Ils roulaient en silence depuis quelques minutes, alors que la chanson How you like me now de The heavy résonnait de la radio.



J’aime bien cette chanson…



Il fallait dire que c’était devenu plus détendu entre eux, après leur soirée à l’hôtel. Les conversations s’étaient alignées au courant de la route et ils se découvraient petit à petit. Un moment donné, ils avaient passée de la radio à leur smartphone, offrant à Stephen la chance de lui faire découvrir ses gouts musicaux. Ils n’eurent nul besoin de s’arrêter pour manger dans un restaurant, vidant au lieu de ça les provisions de la glacière.



Ahhh, enfin…



Dylan se mit à sourire en voyant l’affiche qui annonçait les prochaines sorties. Ceux de Nashville. Il était bientôt 18 heures et elle commençait franchement à fatiguer du bassin, remis quand même des mouvements fougueux de la veille, mais là elle avait besoin de se dégourdir les jambes. Malgré que la route a été agréable, elle en avait assez de conduire…



Tu me dis quelle sortie prendre… D’ailleurs, on fait comment pour cette nuit ?

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: dimanche 10 novembre 2013, 18:53:04 »
Les mouvements fougueux offraient un plaisir divin à la belle. Essoufflée, elle en redemandait encore. Chaque fois que Stephen sortait d’elle, il revenait en diable semant sa longue et large queue dans le fond de sa chatte. Il se démontrait impétueux avec sa verge qui visitait chaque recoin de son vagin, ne négligeant aucune zone sensible de son anatomie. Par ailleurs, il pinçait de manière sulfureuse le bout de ses seins. Dylan gémissait au roulement de son téton entre les doigts de son amant. Il s’attardait voluptueusement à cette région, érogène. Ses plaintes se joignaient harmonieusement aux grognements bestiaux que rugissait le beau diable. Elle n’avait pas lâché son regard, délicieux et profond, tout comme ses coups de bassin ravageur.



Son emprise phallique coulissait avec insistance sur son col, guidant très vite la jeune femme vers les cimes du plaisir. Ce n’était plus qu’une question de temps et d’effort. Tous son corps étaient sollicités, galvanisés par les courants d’extase qui augmentait au fur et à mesure. Stephen pouvait sentir les muscles de son ventre se resserrer autour de son barreau de chair, mais aidé par la mouille abondante, il continuait à se glisser facilement entre ses parois. De long sillon de cyprine chaude coulait hors d’elle à profusion, recouvrant les doigts imposantes du beau diable et l’intérieur des cuisses de la psychologue. Elle allait jouir, il n’y avait plus aucun doute. Stephen voulait en faire autant, lui mentionnant qu’il voulait se vider en elle.  Dylan tira doucement sur sa nuque pour rapprocher leurs bouches ensemble, lui offrant un bref baiser mais tendre. Comme c’était bon de l’entendre dire cela, de l’entendre lui murmurer son prénom de sa voix suave et grave.



Ça doit être… une vraie torture… Murmura-t-elle, sa voix entrecoupée par ses souffles plaintifs. MHHH, remplit-moi Stephen… Libère-toi.



Une ondulation de ses hanches appuya ses dires bourrés d’ardeur. Elle allait se libérer également, laissant les vagues emporter son être vers l’extase. Elles oscillaient dans son ventre, pour heurter de plus en plus fort son esprit. Dylan perdait peu à peu l’équilibre, mais résista contre Stephen, voulant sentir la force de son torse et de ses bras lorsqu’elle savourera son orgasme. Il était imminent. Il se mit à envahir tout son corps, poussé par les impacts de la hampe imposante. La belle agrippa la main posée sur son sein, en venant appuyer son crâne sur l’épaule de son amant. Ses cheveux collaient sur la peau moite de son front et sur le torse du beau diable. Son visage traduisait l’enivrement de son plaisir. Un dernier élan passionné immergea ses sens dans une jouissance totale et libératrice. Sa voix surélevait, déployant un gémissement rauque qui ne semblait plus finir, tout comme l’orgasme qui la possédait. Le tout partagé d’un sentiment plaisant, reconnaissant, doublé d’affection pour son beau mâle. Comment pourrait-elle le remercier de cet orgasme saisissant ? En le laissant se déverser en elle, déverser tout son sperme brûlant dans l’étroitesse de son intimité.



Ohhh, Stephen !


Jouit Stephen, jouit avec moi…

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: samedi 09 novembre 2013, 20:22:54 »
La température ambiante n’avait pas cessé de grimper dans la chambre. Dylan ne comprenait pas comment un homme pouvait dégager autant de chaleur. Oui, l’effort physique est une source et à voir comment Stephen se démenait sur Dylan, ce n’était pas étonnant. Sauf qu’il était plus brûlant que la jeune femme. Leur peau contrastait grandement. La belle recueillait cette ardeur jaillissante qui transperçait sa chair pour qu’à son tour elle en transpire. Le goût salé de la sueur saturait peu à peu sur leurs langues, qui dansaient follement hors de leur cavité respective. Les cuisses de la psy s’écartèrent davantage, écrasé sous le poids de Stephen, qui continuait à marteler ses parois intimes vigoureusement. Elle ne masquait pas qu’elle aimait ce traitement. La façon dont son amant plantait son gland au tréfonds de sa chatte pour ensuite onduler sensuellement des hanches pour bien lui faire sentir son calibre, il frottait son chibre sur les aspérités sensibles de son intimité.   



Soudain, Stephen se redressa en ramenant l’une des jambes de Dylan vers l’autre. Elle se retrouva allongée sur le côté, les genoux collés, alors que son bel amant lui ordonna de lui faire voir ses fesses. Mais incapable de faire un seul mouvement, la jeune femme se mit à gémir plus fort plaquant une main sur le torse du beau diable tentant en vain de le repousser. Les muscles de son intimité se contractaient solidement dans cette position, resserrant ainsi la prise autour de la colonne de chair toujours semé au plus profond de ses entrailles. Mais son amant ne s’en préoccupa aucunement, se contentant de palper les galbes généreux et arrondis de son fessier et de sa poitrine. L’une des grandes mains du boxeur bordaient la rondeur de ses fesses qui lui remplissaient bien les paumes, tandis que sa verge infligea de nouveaux coups de butoir à l’intérieur du bassin de la femme, secouée de spasmes. La voix plaintive de la psychologue s’étouffa dans un doux couinement, son visage déformé par l’éprouvant plaisir qui l’irradiait.



Putain, Stephen !



Elle voulait qu’il cesse de la torturer ainsi, même si elle savait que ses supplications l’exciteraient surtout. Le bras longé sur le lit, ses doigts viennent vers ses lèvres, voulant étouffés ses cris, mais elle mordilla tendrement ses jointures, cherchant à absorber les impacts en elle. Mais Stephen mania Dylan de nouveau, la retournant complètement cette fois. Son visage contre le lit, elle souffla vivement, la pression sur son col ayant diminué considérablement, mais son plaisir était loin de s’être évanouit. Cette posture était celle dont la psy raffolait, car les remparts délicats de sa chatte étaient plus accessibles. Ses genoux hissèrent ses hanches, pour faire fondre ses formes sur l’aine de son ravisseur qui complimenta la vue. Il claqua une main sur l’une des fesses aux formes prodigieuses de la belle qui couina finement. Les puissantes mains attrapèrent ses hanches pour reprendre le rythme effréné du coït.   



Souple, la psychologue n’eut aucun mal à se redresser sur ses coudes, dirigeant pour la première fois les allées et venues du barreau de chair. Elle ondulait des reins, pour faire visiter le gland là où elle le désirait, cherchant les meilleures sensations qu’elle pouvait s’offrir. Les clappements de leur peau résonnaient sans cesse, démontrant toute la force qu’usait le boxeur en la baisant. Sa verge dilatait l’intérieur de son vagin qui regorgeait de cyprine. Sa mouille émergeait hors d’elle, recouvrant sa vulve et ses lèvres et débordait sur le drap. À son tour, elle faisait rouler les muscles fins de son dos, ses omoplates bougeant lascivement sous les yeux de Stephen.  Ses hanches en donnaient autant, accompagnant les mouvements de son amant. Ses plaintes étaient tendres, à l’image de l’extase qui l’enivrait.



MHHH, jamais on ne m’a fait… l’amour de la sorte…



Embrouillé, l’esprit déréglé de la psychologue ne prenait pas le temps de choisir les mots. Ils sortaient tel qu’ils venaient. Elle s’exprimait donc sans réfléchir, sans filtrer ses propos. La sensation d’avoir mal décrit la situation ne lui venait pas, car pour elle, elle ne confondait pas faire l’amour à une baise endiablé. Par ailleurs, le contact charnel lui manquait, celui qu’offrait les bras musclés de son beau diable. Elle se brandit sur ses mains, lentement mais surement et dans un élan, elle alla plaquer son dos sur le torse râblé de Stephen. Une main vient rapidement se nicher derrière sa nuque, suspendant le buste de la jeune femme devant lui. Ses petites fesses tendaient toujours vers le boxeur, gardant l’entrée béante de son intimité à son membre. Elle ne pourra pas tenir longtemps cette position, mais c’était assez pour qu’elle pivote sa tête vers le cou appétissant maintenant à la portée de sa bouche. Elle le dévora goulument, aspirant la peau chaude et moite de son amant. Elle attrapa l’une des mains posées sur ses hanches et l’abattit sur son sein.



Regarde-moi…



Son visage au-dessous du sien, elle huma lentement son odeur, sa respiration. De ses yeux bridés dévoilait tout le plaisir qu’elle éprouvait à cet instant.

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: vendredi 08 novembre 2013, 22:18:38 »
Il fallait dire que Stephen offrait un spectacle de toute beauté. Tout son corps était ficelé de muscle turgescent, lui donnant une forme à la fois athlétique et barbare, très attrayant pour la gente féminine. La forme de ses fesses laissait présager une force inouïe qui culbutera en elle. De plus, il était un être indompté qui ne lésine pas sur les mots. Les propos lubriques qu’il envoyait à la belle concordaient à la force de ses coups de rein qui secouait l’anatomie de la psy. Sa verge colossale étonnamment dure coulait en elle par des mouvements amples, loin d’être attentionné. Chaque collision de leur sexe la remplissait d’un plaisir accu qui enivrait son esprit de pensée obscène. Dylan fixait le boxeur droit dans les yeux. Jamais un tel regard, aussi pénétrant et profond, n’avait croisé le sien. Jamais un corps aussi puissant n’avait possédée son être, gracile, mais non-démuni de résistance. 



MHH, Stephen…



Sa voix résonna dans la pièce, sans aucune gêne, sans peur de déranger les voisins. Il était assez tôt par ailleurs. C’était une excellente façon de terminer cette journée mouvementée et hors de l’ordinaire. Dylan ne pouvait plus se retenir, évacuant chaque plainte qui naissait de sa gorge. Le boxeur la baisait si rudement que les puissantes pénétrations retentissaient dans sa voix. Les muscles de son bas-ventre se contractaient offrant une cavité bien étroite au beau démon. Les fluides intimes débordaient entre chaque mouvement de queue, coulant lentement sous ses fesses, souillant le drap du lit. Dylan ramena le plus possible ses cuisses contre elle, allongeant ainsi l’allé de ses parois intimes.



MHHH… J’aime te sentir comme ça. Continue ! Plus fort… Bon sang.



Elle allait crier, mais la langue du prédateur s’enfouit entre ses lèvres. Il lui offrait un tendre et délicieux baiser avant d’inviter sa langue à virevolter avec la sienne. De ses mains fines, elle trace de longues ondes de douceur sur le dos de son amant, partiellement couverte de sueur. Elle s’attarde sur les roulements de muscles sollicités, exalté de sentir toutes leur robustesse. Il sentait bon. Son odeur de mâle inondait ses narines. Ses ongles font à leur tour leur chemin de ses omoplates vers le bas de son dos, longeant ses côtes. L’une de ses paumes enveloppe le galbe tendu de la fesse qui roulait, raclant le tréfonds de son vagin avec son gland. Il était habile avec sa queue. Ces mouvements impétueux ravivent les sensations de la psychologue et la rapproche de l’extase.



Son visage près de celui de son ravisseur, leurs souffles s’entrecroisent. La paume libre de la belle fonde sur la joue de Stephen. Ses doigts glissent vers l’arrière de sa tête en traversant sa chevelure, puis viennent se nicher sur sa nuque. Elle l’embrasse encore, explorant ardemment l’intérieur de cette bouche, caressant du bout tendre de sa langue le palais, les gencives et sa consœur. Le corps sculpter de Stephen bougeait toujours au-dessus du sien, pilonnant fermement sa petite chatte. Son torse épousait sa poitrine et maintenait immobile son bassin. Elle reçut un coup massif de sa verge qui la pénétrait jusqu’à sa base, dans un claquement de peau. Dylan ne pouvait réprimer un long gémissement, freinant une envie de mordre les lèvres de son partenaire.



Je vais devenir folle… Excuse-moi.



Le sommet de sa tête avait machinalement basculé vers l’arrière, ahuri par ce coup de rein absolument prenant. Elle rouvrit les yeux pour croiser ceux de Stephen qui continuait à la prendre sans honte, sans tendresse. Dylan dirigea ses mains dans l’ensemble du dos de son bel amant, conduit par le plaisir exaltant qui encombrait sa personne. Ses gémissements changèrent étrangement, plus soutenue, poussée à partir de son diaphragme. L’esprit embrouillé, elle sentait perdre la raison, mais elle était bien. Une extase totale bombardait ses sens. 

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: jeudi 07 novembre 2013, 23:24:24 »
Un mélange de domination et de douceur balaya les cheveux de la belle, pendant qu’elle reprenait son souffle. Un homme aussi fort que Stephen aurait pu la forcer à reprendre, sans lui donner de répit. Mais il consentit à ce qu’elle prenne une légère pause. C’est ce qu’elle aimait avec lui. Leur complicité. Ils s’entendaient bien sur la route, ils s’entendaient d’autant plus sur le plan sexuel. Elle voulait évacuer le stress accumulé, avoir le plaisir de mettre à l’épreuve ce corps bien bâti. Lui, avait le loisir de profiter de ce moment charnel, tel un devoir pour sa conductrice, mais surtout tel un échange bienveillant. Malgré que Dylan démontre un appétit pour la sauvagerie de son partenaire, elle sentait qu’il respecterait ses limites… Même si au fond, ces limites n’existaient pas réellement.



Elle se voulait résistante, à la hauteur du plaisir de Stephen. La prise qu’il exerça sur sa tête démontrait une autorité ferme et annonçait qu’il n’allait plus la relâcher aussi facilement. Du moins, pas tant qu’il aura remplit sa petite bouche de sa jouissance. Dylan ouvrit les lèvres, sans résistance, accueillant cette verge plus profondément. Maintenue fermement au-dessus de ce chibre, sa bouche recevait chaque assaut au rythme et à la vigueur du boxeur. Elle pouvait sentir son gland heurter le fond, tandis que ses lèvres atteignaient la base de son membre. Les grognements jouissifs de son amant se haussèrent, accentués par l’abondance de ses coups de bassin de plus en plus sec. Il était déchaîné. Mais la belle résista, offrant l’effort ultime à son bel amant au bord de l’orgasme.



Elle était également attirée à se laisser jouir contre la jambe de Stephen. La pulpe de ses doigts palpait sa vulve liquéfiée de mouille, mais son clitoris roulait contre la jambe de son partenaire qui ne cessait de gigoter, comme s’il l’invitait à jouir. Cela devenait insoutenable. Elle tentait par tous les moyens de remonter son bassin, mais la jambe revenait à l’assaut et le plaisir galvanisant  l’alléchait. Le plaisir heurta son bas-ventre, résonnant dans tout son être. Ses plaintes s’étouffèrent, mais s’exprimèrent par ses doigts qui sillonnaient vivement le ventre du beau mâle. Au même moment, le barreau de chair se mit subitement à gicler de longs salves de sperme à l’intérieur des joues de Dylan. Elle avala le tout, comme on lui ordonna, le membre toujours en bouche. Le goût de foutre sur sa langue l’excita davantage et allongeait les secondes de son propre plaisir. Ses lèvres glissèrent sur la longueur une dernière fois avant qu’elles n’abandonnent cette verge dans un bruit de succion.



La jeune femme s’écroula sur le dos, en émettant un profond gémissement libérateur. Les lunettes désaxées sur son visage, elle les ôta lentement pour les envoyer vers le fond du lit. Sa poitrine palpitait de sa respiration ample. Ses joues étaient empourprées par sa jouissance et son effort. Il faisait une chaleur torride dans la chambre. Mais l’envie était toujours là. L’impression de ne pas être totalement satisfaite lui martelait l’esprit.



Stephen… ? Lança-t-elle faiblement.



Il était en train de se déshabiller. Dylan le regarda faire, la tête penchée sur le côté, envieuse de le voir entièrement nu. Il l’attira aussitôt vers lui en agrippant ses hanches. Son corps délicat glissa aisément sur le lit. Ses cuisses s’ouvrirent entre temps, accueillant le boxeur entre elles.  Sa combinaison céda sous les mains robustes de son amant qui déchira facilement le tissu de son habit. Sa culotte finit de la même façon. Se foutant pleinement de la perte de ce vêtement, elle était animée par la bestialité de ce mâle qui enfouit son visage entre ses cuisses. Elle sentit sa langue épaisse sur les aspérités de sa vulve, recouverte de cyprine. Dylan soupira d’aise, sans s’empêcher de se cambrer de plaisir en enfouissant ses doigts dans la chevelure de Stephen. Des soubresauts se mirent à ébranlé son bassin et son ventre, encore marqué de son orgasme clitoridien. Après plusieurs coups de langue habile, le bel homme se redressa au-dessus d’elle rapprochant son bassin du sien en lui demandant si elle était prête… Sa colonne de chair fièrement dressé au-dessus de l’abdomen de la jeune femme.



Endurant le beau diable…



Un petit surnom qui lui allait fort bien à son avis. La main fine de la psy empoigna le tissu des draps lorsqu’elle sentit l’entrée de son vagin s’étirer au passage du gland de Stephen. La première pénétration irradia totalement le corps de Dylan d’un plaisir fabuleux mêlé à un apaisement des plus absolues. Une profonde plainte se déploya de sa gorge, alors que son beau diable pilonnait son vagin de sa massive queue, élargissement ses parois intimes au fil de ses allés et venues. Il dévorait goulument sa gorge de baiser ardente, elle, s’accrochait à lui de ses bras et ses jambes, l’incitant à la baiser hargneusement.   

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: mercredi 06 novembre 2013, 17:22:06 »
La psychologue ne semblait pas être le genre de femme lubrique avec ses vêtements vintage, ses lunettes et sa délicatesse naturelle qu’elle dégageait. En fait, tout dépend de la façon qu’un homme manipule son désir, jusqu’où il la guidera. Stephen dégageait cette force animale et charnelle dont Dylan était séduite, mais il détenait le secret pour l’émoustiller, de par ses gestes et ses mots. De ce fait, le boxeur attisait le côté érotique chez la psy, celui qui la poussait à la débauche, à la soumission. Elle voulait lui plaire sur tous les angles, à commencé par son corps puis ses caresses, tactile et buccales. D’ailleurs, sa bouche entama une première descente accueillant le sommet de la hampe entre ses lèvres étroites. Mais sa grosseur l’obligea à remonter la tête, n’étant pas encore habitué à son calibre. Elle joua de la langue qui virevolta plantureusement autour du gland. Comme c’était délicieux de sentir sa dureté en bouche. Mais Stephen en voulait plus. Sa main épaisse agrippa le sommet du crâne de la psy, le poussant vers le bas avant de la maintenir ainsi et d’un roulement de hanche, il enfonça sa massive queue vers le tréfonds de sa cavité buccale. Un mouvement de stupeur insuffla la jeune femme, mais qui se laissa faire. Elle frôlait l’étouffement, mais malgré cela elle le suçait avec toute la dextérité du monde.



L’une de ses mains alla se planter sur le torse, magnifiquement contracté de muscle. Ses doigts s’enfoncèrent dans la peau brûlante de son bel amant, tandis que sa bouche subissait les assauts lents, mais puissants de sa verge. Stephen l’encouragea à se toucher, à s’occuper de sa mouille et qu’elle imagine sa langue imposante lui écarter ses lèvres vaginales. Dylan ne se fit pas prier et guida sa main vers l’antre chaud et humide qu’était sa chatte. Si ses doigts étaient la langue charnue du boxeur, elle aurait débuté par un lapement de cyprine qui couvrait entièrement sa vulve. Son clitoris était gonflé d’excitation et écarter ses grandes lèvres suffisait à la galvaniser de plaisir. Elle enfonça deux de ses doigts en elle, étirant les parois vaginales, mais ceci provoqua une vague de plaisir qui finit en gémissement étouffé. Sa chatte serait prête à recevoir cette colonne de chair à l’instant et on pouvait aisément supposer que la sensation serait phénoménale si c’était sa queue qui la pilonnait au lieu de ses doigts.



Stephen la massait, tout en baisant sauvagement sa bouche. Il aidait Dylan dans sa performance. Mais sa mâchoire se fatigua très vite. Il fallait dire qu’il était vigoureux et que la grosseur de son chibre était saisissante. Dylan résista sous les grandes paluches du boxeur pour un instant de répit. Elle haletait, écroulant sa tête sur le bassin de son amant, ses lèvres toujours en contact avec le barreau de chair reluisante de salive. Elle stoppa également ses doigts, ne voulant pas jouir trop vite. Elle se languissait elle-même. Une image traversa son esprit, celui où Stephen déchirait le reste de sa combine pour la prendre immédiatement. Cette image résultait d’une très forte excitation.



Bon sang… Stephen… Encore.



Sa bouche se referma sur ses bourses qu’elle aspira tendrement, durant de longue seconde. Sa langue escalada sa chair tendue jusqu’à la cime d’où gicla un épais filet de pré-sperme. Gourmande, elle n’en laissa aucune goûte. Le gland au bord de ses lèvres, seul son appendice lingual reprit les caresses. C’était comme si elle attendait que Stephen reprenne le contrôle de ses mouvements, qu’il lui impose son rythme. Les yeux de Dylan visaient ceux du bel homme. Son être est vidé de retenu, de résistance. À ce moment précis, elle se donnait entièrement à lui, enivré de désir luxurieux.



Encore…



C’était plus une demande qu’un ordre.
Le haut de son corps redressé, son bassin fonda sur l’une des jambes du boxeur. Ses doigts furent écrasés par la jambe de son ravisseur pressant ses doigts sur son clitoris et l’entrée de son intimité. Un gémissement plus aigu que les précédents résonna dans la pièce. Mais d’autre suivront, plus fort que le dernier…

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: mercredi 06 novembre 2013, 04:12:41 »
Stephen incarnait parfaitement la puissance, un mâle à l’état brute. On se sent vulnérable dans ses bras, sous ses mires et on doit le ressentir principalement si l’on est une femme. Dylan n’arriverait sûrement pas à le contenir si jamais elle décidait d’en arrêter là. Elle pouvait facilement imaginer le sort qu’il lui réserverait si elle osait l’abandonner dans la frustration. Mais la jeune femme n’avait aucunement l’intention d’agir de la sorte, à moins de vouloir jouer… À voir ses mains s’affairer sur sa combinaison, elles étaient chargées de vigueur. Imposantes, rudes et chaudes, elles étaient maîtresses de Dylan qui se laissaient manipuler par elles. Leur chaleur pénètre à travers sa peau, comme un léger courant électrique. Cette sensation plaisante que Stephen rependaient sur le ventre de la psy, montèrent à présent vers ses seins. Le haut de la combinaison était maintenant sur ses hanches, dénudant en partie le buste de la jeune femme. Son ravisseur malaxait vigoureusement les galbes délicats de sa poitrine à travers le soutien-gorge en dentelle noire. Un profond soupire franchit les lèvres de la métisse, emporté par la volupté de ces caresses.



Stephen…



Les doigts fins de la psychologue se plaisaient à sentir ses muscles rouler sous cette peau ardente. Comme pour le boxeur, ses mains se font de plus en plus insistantes et explorent en caressant sans vergogne sa chair brûlante, gambadant vers d’autre recoin. Son cou, ses épaules, ses bras, elle ne se privait d’aucune limite. Par ailleurs, son bassin reposait sur le membre tendu de Stephen qui manœuvrait ses hanches pour lui illustrer sa forme. Mais en voyant comment sa verge s’étalait sur son aine, elle pouvait facilement deviner sa taille. La psy pinça sa lèvre inférieure, en poussant un gémissement fiévreux. Sa vulve subissait le frottement de ce chibre massif qui amplifiait son désir.



Il y a beaucoup de chose que j’aimerais goûter à l’instant…



Solliciter les sens augmente l’excitation. Dylan regarda le bel homme, souriant à moitié. Elle se pencha vers son visage, mais leur taille différée l’obligea à onduler du bassin afin de remonter un peu plus son corps. Un autre soupire s’extirpe de ses poumons au doux roulement de son clitoris contre cette colonne de chair. Au même moment, son visage plane au-dessus du sien. Leurs souffles s’entremêlent. La jeune femme agrippa ses épaules d’une poigne ferme et passa finement le bout de sa langue sur les lèvres charnues de Stephen, comme pour l’attiser. Puis elle lapa plus amplement, jusqu’à sceller leurs lèvres ensemble. C’était un baiser à l’image de leurs échanges, fébrile et intense et qui dura un long moment. La langue de Dylan explorait sa bouche, cherchant sa consœur pour la goûter et la palper lascivement.



Ses caresses reprirent entre temps. L’une de ses mains dévala son torse pour aller saisir le sommet de sa verge. Son pouce s’activa sur le gland qui était aussi embrasé que le reste du corps et qui était couverte de moiteur. Un mélange de sueur et d’effluve corporelle, mais pas seulement celui du bel homme. La combine de la psy était trempée de sa propre excitation et de liquide séminal.



En appétit… Répéta-t-elle dans un murmure. C’est le cas de le dire.



Suite à ses dires, ses baisers penchèrent vers son menton s’y attardant pour baiser tendrement la barbichette. La descende continue vers son cou que Dylan dévora goulument, aspirant sa peau bruyamment. Lorsqu’elle aboutit à son torse, elle mordilla l’épiderme ferme, lécha l’un de ses tétons et picora par-ci par là son corps musclé de baiser langoureux. Le tout s’approchant tranquillement mais sûrement de sa massive verge. Elle voulait le faire languir, qu’il lui exprime sa frustration, qu’il lui enfourne -s’il le faut- son membre dans sa petite bouche. Son bassin ayant quitté le sien, était encore électrisé par les ondulations viles de Stephen, mais au moindre mouvement cela provoquait une vague de plaisir en elle.



Son visage maintenant au niveau du membre de son amant. Elle le fixait à travers ses lunettes, tel une féline prête à se jeter sur sa proie. Sa queue impressionnante était affreusement comprimée dans sa prison de tissus. Dylan n’eut qu’à défaire le bouton pour la libérer. Sa main la souleva, écartant l’élastique de son boxer. Stephen était complètement dur. Son membre tressautait entre les doigts de la psy. Après un long regard, elle passa sa langue contre le gland où elle retrouva le goût du pré-sperme. Elle alla le récolter sur toute la surface de sa chair avant de faire disparaître le bout de son membre entre ses lèvres.

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: mardi 05 novembre 2013, 01:39:14 »
La canette ne fit pas l’effet escompté. Ce qui devait surprendre Stephen réveilla plutôt chez lui toute l’ardeur qu’il semblait avoir contenu depuis le début du voyage et prenait pour cible la jeune psychologue. Dylan ne s’arrêta pas pour autant, glissant la bière sur la peau de son ventre. Sous ses yeux se contractaient les muscles du boxeur dont les sillons se firent plus creux. L’aine était à découvert et ne fut pas épargné par la fraîcheur qui roula délicatement vers elle, frôlant la ceinture.  En l’espace de quelques secondes, le rythme cardiaque de la psy s’affola mais, elle conserva sa contenance, attiré à aller plus loin encore. Elle pouvait sentir le souffle lourd de Stephen, qui rependait ses effluves virils autour de lui tel un fourneau.



Dylan pinça discrètement sa lèvre inférieure, envoûtée et fascinée de ce qui se déroulait devant elle, entre eux. La chaleur grimpait en elle à force, mais une main complice vint défaire quelques boutons de sa combinaison au niveau de son ventre. Elle stoppa son jeu quelques instants, obnubilé par la voix grave de Stephen. Elle déglutit. Son regard timide monta vers le sien, le soutenant. Laisse le faire. Laisse toi faire. Ces mots raisonnèrent longuement dans son esprit et s’évanouirent au moment où la paume brûlante de son ravisseur s’étala sur son abdomen. Tout son être se figea quelques secondes. Seule sa poitrine gonflait sous sa respiration vigoureuse. Ce contact galvanisait son corps, son bas-ventre et la chaleur donnait un contraste fort excitant.



La réponse était là, dans son regard. Elle adorait le voir réagir à ses provocations, naturelles, mais au fond recherchées. C’est pourquoi elle prit plaisir à reprendre, mais en abandonnant la canette laissant sa main fraîche à même la peau.



Tu l’as cherché Stephen…



Sa main courut le long de son torse, de l’aine aux pectoraux dans une lenteur calculée. Elle découvre la douceur de sa peau, la dureté de ses muscles turgescents et observa les réactions de son compagnon. Sa consœur ne resta pas immobile, tirant sur sa ceinture imprégnée de la même chaleur, cherchant à la défaire. Ce qui ne prit pas de temps. Son pantalon avait déjà bien entamé sa descende. Dylan pouvait percevoir l’élastique de son boxer et plus encore… Elle s’humecta les lèvres à la vue de la bosse qui déformait le pan de son sous-vêtement.



Tu l’as bel et bien cherché…



Suite à ses mots, elle appuya ses paumes contre le milieu du torse et dans un élan, elle se rapprocha de lui, glissant l’un de ses genoux vers l’autre côté de Stephen, se retrouvant à califourchon sur son bassin. Cette position était propice aux attouchements mutuels. Ils pouvaient davantage profiter de l’un et l’autre. D’ailleurs Dylan ne s’en priva pas, dévalant ses mains sulfureuses sur ce corps sculpté, pinçant légèrement les tétons entre ses doigts, le tout accompagné d’un mince sourire. 



C’était bien une première. Dylan dans toute sa splendeur de séductrice devant son kidnappeur. Cette vision avait tous les airs d’un fantasme, mais qui se réalisait directement.  Cependant, c’était pour elle l’occasion de relâcher toute la pression, toute la colère et la peur qu’elle avait enfouit dès le début. Ils en tiraient chacun leurs bénéfices…

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: lundi 04 novembre 2013, 19:56:16 »
Of course… songea la jeune femme n’osant pas lui donner le plaisir de le dire tout haut. De toute manière, c’était évident qu’elle appréciait. Mais c’est d’un œil discret qu’elle observa Stephen, ne pouvant pas monter plus haut que son ventre sans qu’il s’en aperçoive, sans qu’elle en rougisse. Son regard redessinait les formes viriles de son abdomen, tandis que son compagnon défilait les chaînes devant eux. Elle en profita pour le regarder plus attentivement tandis qu’il terminait sa bière d’une traite. À ce propos, elle a dû le mettre au défi de manière innocente, à la vitesse qu’elle avait bu la moitié de sa canette. Une distance infime les séparait et Dylan s’attarda sur le cou appétissant du boxeur, ayant un faible pour cette partie du corps. L’une des choses sur laquelle elle était attentive chez un homme était le cou, car elle prenait plaisir à y enfouir ses lèvres. Celui de Stephen ne lui était pas indifférent.



Ils finirent par tomber sur un film, « la ligne verte » que la psy connaissait très bien. Elle ne put éviter de penser à sa faculté de se régénérer, étant donné que le personnage de John Coffey pouvait guérir les gens autour de lui en aspirant leur maladie. Ça lui rappela qu’à une époque, elle aurait aimé avoir ce don et qu’elle aurait échangé avec le sien si elle avait pu…
Bref, ce film l’avait touchée. Elle reprit  quelque gorgée de sa bière, bientôt achevé.
Songeant à aller chercher une autre, elle fut interrompue. Son corps fut secoué de surprise et de frison, alors que Stephen ferma son bras autour de sa nuque. Est-ce qu’il le faisait exprès ? Elle n’arrivait pas à réfléchir correctement, perdant l’équilibre sous le poids de son bras. Le haut de son corps bascula vers lui et sa main alla malencontreusement se poser sur son torse. Il était brûlant, elle qui avait plutôt chaud… Au moins elle savait pourquoi il avait retiré son t-shirt. Ce n’était pas uniquement pour l’aguicher. 



Elle n’écoutait plus vraiment le film, ni Stephen. Sa main quitta -avec regret- son torse, s’excusant faiblement. Elle tenta de se remettre droite, en évitant de lui faire croire que son bras la gênait. Pour la peine, elle bu les dernières lampées d’alcool en espérant que ça l’aide dans sa contenance. Son odeur envahissait ses narines, qui s’en délectaient tel un aphrodisiaque. Il troublait son esprit, qui tentait de se concentrer sur la conversation, mais c’est à peine si elle écoutait. Dylan essaya d’assimiler au moins la dernière phrase.



Euh… Hein ? Ah, ben ça va… Jusque là, ça va. La question, la remarque narcissique, tout lui revint d’un seul coup ! J’ai hâte de tout voir, mais en même temps je veux prendre mon temps… Le pays je veux dire !



Comme si elle avait parlé du corps de Stephen, elle avait senti le besoin de le préciser. Dylan voulait disparaître sous les couvertures, dans le fond du matelas. Elle se sentait tellement ridicule qu’elle sentit ses joues s’enflammer de rougissement. Trouve quelque chose Dylan. Ah ! Oui, la bière…



Je vais me resservir ! Tu en veux une autre ?



Elle se leva d’un bond et s’approcha de la glacière pour prendre sa bière à elle. C’était une autre sorte, une importation irlandaise. La glace fondait doucement à l’intérieur du compartiment isolant. Elle imagina ce qui pourrait arriver à l’un des glaçons s’il glissait sur la peau brûlante de Stephen… Il ne ferait pas long feu. Le bout de ses doigts était encore fraîchement marqué par sa chaleur. Les idées atténuées, le rouge quittant ses joues, elle revient près de lui, en s’agenouillant sur le lit.


Peut-être que cette bière sera plus à ton goût… Elle lui tendit la canette à bout de bras, mais avant même qu’il ne la prenne, elle alla le coller brièvement sur le ventre taillé de muscles de son ravisseur pour le surprendre de sa fraîcheur et peut-être ainsi calmer ses ardeurs… Sourire malin aux lèvres, elle regardait sa réaction.

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: dimanche 03 novembre 2013, 19:14:37 »
Au lieu de profiter pleinement du confort de la chambre, elle resta planter au milieu de la pièce face au lit. Celui qu’elle devra partager. Elle n’osa pas exécuter le fameux rituel qui consistait à tester le lit en sautant dessus et s’y laisser choir… Non ! Poliment, elle attendait. Son regard se porta sur Stephen qui venait de déposer la glacière près de sa valise. Ça lui fit pensée qu’il n’avait pas de bagage. Il comptait voyager avec seulement ses vêtements sur le dos ? Elle se demanda s’il voudra qu’ils s’arrêtent quelque part pour qu’il puisse s’acheter de quoi se changer. Oh my… Dylan s’arrêta subitement de pensée, distraite par le corps saillant que venait de dévoiler Stephen. Torse nu, il s’était installé sur le lit, laissant juste assez de place pour la psy. Elle rougit, les lèvres entrouverte dissimulés derrière ses doigts, impressionnée par sa musculature saisissante. Il fallait s’y attendre après tout, il était boxeur. Elle avait remarqué plus tôt sa taille colossale, qui lui fit sentir minuscule à côté de lui, mais l’effet était amplifié face à la nudité du torse.



Contrairement à elle, il n’était pas incommodé qu’il n’y ait qu’un seul lit. Après tout, Stephen devait être de nature libertin, quelqu’un qui se mettait facilement à l’aise avec les gens qui croisaient sa route. Par exemple, il invitait Dylan à prendre place à ses côtés et regarder un film. La jeune femme tentait du mieux que possible de détourner son regard du corps du boxeur. Une chance, elle remarqua une canette posée plus loin, à son intention. C’est justement ce qu’il lui fallait après ces longues heures de route. Elle ne pouvait plus contenir sa fatigue.



D’accord…



 Sa voix était légèrement enrouée par sa timidité et Dylan se racla la gorge en contournant le lit.  Elle posa sa bourse à côté, les clés sur la table de chevet et attrapa la canette pour la déboucher. D’infime éclaboussure éclata de l’ouverture. La glacière avait fait son travail, la bière était fraîche. Elle s’installa sur le lit, s’adossant au mur, tentant de paraître décontracté… Elle prit de longue et grande gorgée, démontrant une bonne descende, même si cette sorte manquait de saveur. Un rot –discret- s’échappa de ses lèvres, suivi d’un souffle.



De la mauvaise bière… Mais qui fait du bien. Rigola-t-elle.



Elle en reprit un coup, sentant une douce euphorie jaillir de son être. L’alcool la prenait facilement quand elle était fatiguée. Mais en général, elle tenait bien.
Elle regarda la télé, laissant à Stephen le soin de choisir une chaîne. La télévision américaine était variée, avec des émissions de toute sorte. Elle a eu la chance de zapper un peu ses premières nuits à New York. Mais au final, ce n’était rien comparé ce qu’on pouvait retrouver au Japon qui proposait souvent de drôle et d’étrange émission.



Ça t’as manquée les États-Unis ?



Il fallait bien se relancer sur quelque chose. Ça lui évitera de trop réfléchir et pensée au moment où elle devra se mettre en pyjama et dormir...

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: dimanche 03 novembre 2013, 04:14:32 »
Dylan avait effectivement tout prévu. De A à Z... Sauf Stephen. Elle n'avait pas prévu faire le voyage avec un boxeur bad boy, présumé mort dans son propre pays et qui arrivait du même coin qu'elle. Dans l'ensemble, c'était génial. Tu devrais te considéré comme étant chanceuse ma chère. Stephen connaissait le pays, parlait le japonais et il était gentil avec elle. Un autre aurait pu la maltraiter dès le début, l'abandonner sur la route, se servir d'elle de manière horrible. À la place, elle avait affaire à un homme qui lui proposait de lui faire visiter son pays et gratuitement... Pas tout à fait gratuitement, car elle l'amenait avec elle. C'était un échange plutôt équitable.



Eh puis, il y avait les conversations. C'était bien plus agréable que de faire le vide toute seule. Mais là, ils s'aventurèrent sur quelque chose de plus personnel. Du moins, la psy avait prit les devants cette fois. Stephen ne paraissait pas dérangé ou gêné. Il lui raconta son parcours, de l'université à la boxe, qu'il avait gagné un titre. Un sourire étira les lèvres de Dylan, devinant aisément le sentiment de fierté que ça devait amener. Sauf qu'une pointe d'amertume se manifesta dans la voix de Stephen et dans son récit. Il n'entra pas dans les détails et la psy n'osa pas demander quelles était ces complications qu'il avait mentionnées. Il faut respecter un certain rythme quand on fait connaissance. Le mieux était de le laisser y aller avec le sien.



La chanson qui résonna de la radio venait égayer l’ambiance. Son compagnon reprit, lui indiquant son âge. 29 ans. Plus vieux qu’elle, mais pas une très grande différence. C’était à son tour d’étaler un peu son histoire. Quoi qu’elle le trouve plutôt monotone en l'absence de la partie « faculté régénératrice ». Mais c’était mieux que rien !



Eh bien, j’ai grandi au Japon avec mes parents. Mon père était militaire et a rencontré ma mère qui était infirmière. Mais pour des raisons professionnelles, il est revenu ici avec ma mère. Moi je venais de terminer mes études. Ils viennent me rendre visite dès qu’ils le peuvent, mais maintenant que j’ai l’occasion de m’offrir un voyage… Il connaissait la suite. Et je viens d’avoir 28 ans… Je n’ai pas… Une vie aussi palpitante que la tienne.



Le coup de la fatigue avait fait résonner la dernière phrase hors de ses lèvres. Elle soupira profondément, alors qu’elle ouvrit légèrement la fenêtre, se ravivant du vent tonique. Par chance, Stephen lui signala qu’ils allaient bientôt croiser un motel. Il avait manifestement remarqué sa fatigue. Dylan devait avouer qu’un peu de repos ne lui ferait pas de tord. Une vague de chaleur s’émana depuis son épaule, lénitive. C’était la main de Stephen. Une grande inspiration emplit ses poumons quand elle le remarqua, appréciant qu’il l’encourage à s’arrêter. Elle s’engagea sur la voie de droite pour quitter l’Interstate et suivit les panneaux pour le motel.



Ils ne seront pas les seuls à occuper la place en voyant le stationnement bondé. Ce n’était pas un motel trop pourri. Il était même convenable et le prix raisonnable.  Dylan s’arrangea préalablement avec Stephen, lui spécifiant qu’elle désirait partager la note du motel. La jeune femme à la réception les accueillit chaleureusement. La jeune psy s’empressa de demander une chambre avec deux lits. La réceptionniste pianota vite fait sur son ordinateur, mais une légère moue déforma ses lèvres. Il ne leur restait plus qu’une chambre avec un lit. Dylan resta immobile un instant et se tourna vers Stephen pour tenter de voir ce qu’il en pensait. Il avait bien dit que le prochain motel serait à 4 h de route. Elle ne voulait pas faire demi-tour au risque de tomber sur des motels sans aucune chambre de disponible. Elle ne voyait pas d’autre choix et la fatigue n’aidait pas. Elle décida de prendre quand même la chambre…
Une fois les clés récupérées, Dylan ne tarda pas plus. Elle retourna à la voiture pour la garer devant la porte de leur chambre.



Jusqu’ici, tout va bien… Inspectons maintenant la chambre ! Fit-elle, sur un ton romanesque.



À première vue, rien d’alarmant. C’était un trois étoiles, donc le motel offrait juste ce qu’il fallait. Dylan alluma quelques lumières et se dirigea vers la salle de bain. Le même niveau que le reste de la chambre. Ça semblait propre. Elle revint dans la pièce principale, voyant qu’il y avait une télé avec le câble, l’accès internet et des draps et des oreillers en plus au cas. 



C'est plutôt correcte... Même si il n'y a qu'un seul lit. Elle sourit, en frottant son front. Ça la gênait, mais l’amusait en même temps. Qu’est-ce qu’ils allaient faire maintenant… ?

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: samedi 02 novembre 2013, 16:42:56 »
La psychologue s’apprêtait à fouiller dans sa bourse pour sortir son argent, mais Stephen avait déjà pris les devant et paya leurs repas. Sur le coup, ça lui parut bizarre. Son kidnappeur qui lui payait quelque chose. Adorable n’est-ce pas ? Ceci venait franchement changer la donne, du moins pour l’instant présent. En effet, elle ne se voyait plus comme un simple otage, elle était la conductrice de Stephen et lui, un compagnon imprévu qu’elle avait prit en stop. Dylan le regarda régler la note, d’un air curieux mais pour une fois marqué de considération…



Il commanda un pack de bière que la serveuse ramena aussitôt. Ils pouvaient à présent partir, en remerciant et souhaitant une bonne journée à la jeune femme, visiblement ravie de recevoir le généreux pourboire. Une fois hors du restaurant, Stephen répondit à sa question concernant ses études.  Il était en Art et science, mais il expliqua que c’était principalement pour la bourse offerte aux sportifs prometteurs et qu’avec ça, il bénéficia d’un bon coach pour la boxe. Tout semblait s’être déroulé comme il l'aurait voulu rien qu’à la façon très simple qu’il relata son histoire. Dylan supposa qu’il fut obligé de se faire passer pour mort durant sa carrière de boxeur… D’ailleurs, a-t-il eut une longue carrière ? Il semblait être plutôt jeune, peut-être le même âge qu’elle.



Le tintement métallique de la canette attira l’attention de Dylan, suspicieuse et dérangée par le son de l’ouverture. Il ne compte pas boire ça dans la voiture… ? Dans un premier temps, elle stoppa net devant l’action de Stephen qui se contenta de lui lancer une taquinerie concernant sa bière. Par la suite, elle se ravisa et se dit qu’il pouvait bien faire ce qu’il voulait, qu’elle aurait fait pareil si elle avait eut l’occasion. 



Bof, je risque déjà mon permis en te laissant boire dans ma voiture, je peux bien me permettre d’en boire une ! lança-t-elle, dans le même ton que Stephen. Elle déverrouilla les portières et se glissa dans la voiture. Une fois installée, elle poursuivit : Mais plus tard. Tu peux les mettre dans la glacière si tu veux les garder au frais.



Stephen pourra remarquer qu’elle était déjà fournie en bière, une chose qu’elle ne trouva pas nécessaire de préciser. Elle lui sourit et démarra. Donc, va pour rouler encore un bout. Here we go !




L’Interstate 81 ne fut pas aussi bondé qu’ils l’auraient supposé, à part au début après leur départ du restaurant. Ils avaient évités les bouchons. Ils étaient engagés sur l’autoroute qui devait les mener directement vers Nashville et ce depuis un bon moment. Par contre, la fatigue affecta légèrement la psychologue, pas encore tout à fait habitué par le décalage horaire. Elle était endurante, mais le repas bourratif lui donnait une légère envie de sieste. Une chance que Stephen était là pour la tenir éveillée. Entre la musique de la radio et le paysage à couper le souffle sous leurs yeux, elle tenait bon.


Et si tu me racontais un peu ta vie de boxeur… Venant d’une psychologue, cette phrase pouvait paraître comme une formalité professionnelle, mais ce n’était pas le but. Dylan préféra quand même se reprendre. Je m’endors un peu… Parle-moi de ce que tu veux. Tiens, quel âge as-tu ?    ... Et autant apaiser sa curiosité.

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: mardi 29 octobre 2013, 22:52:39 »
Les plats ne tardèrent pas à arriver. Quel service ! Dylan sourit face à son assiette généreusement garnit de frite. Elle saisit le sel, tandis que Stephen lui parla de Nashville. La ville de la Country comme il disait où se produisait un tas d’artiste rock local. Il enchaîna sur les nombreux artistes qui étaient originaires de cette ville, notamment le descendant de Hank William. Elle sourit davantage suite à cette déclaration et imagina les spectacles qu’il pourrait y avoir à leur arrivée. S’il y en a un d’intéressant, ils pourront songer à y aller. Mais comme l’avait mentionné Stephen, ils aviseront pour la suite.


En tout cas, ça a l’air intéressant de s’y arrêter.



Là, elle n’avait qu’une envie : s’attaquer à son hamburger. Les Américains ne lésinent pas sur les portions. Le burger était assez démesuré comparé à ceux des fast-foods connus. Dylan avait peine à le tenir entre ses mains et au moment d’en prendre une bouchée, elle aurait pu se déboîter la mâchoire, si elle n’avait pas comprimé le pain. Mais c’était un délice. La viande était tendre, le pain fade mais moelleux et la garniture venait ajouter juste ce qu’il fallait niveau saveur. Dylan se régala du reste de son plat.
Elle s’accouda sur la table, terminant le reste de ses frites tranquillement. La serveuse revint pour débarrasser leurs assiettes. Stephen proposa de se rendre à une salle de concert, près de son ancienne université. Alors, il avait fait des études aux États-Unis. C’était à se demander comment il avait abouti à voleur et soi-disant décédé. Qu’est-ce qui avait pu le pousser à s’exiler ? Visiblement, il était en voie de se faire une vie en Amérique…



Entre temps, la serveuse était revenue avec leur dessert. Pendant qu’elle se questionna –encore-, son compagnon la tira de ses pensées par une question directe. Elle était encore en train de le fixer. Elle s’excusa mollement en regardant ailleurs, mais d’un air surpris elle s’exclama soudainement :


Il y avait du persil dans ton sandwich ?


Elle n’avait pas fait attention, ni à sa question, ni au fait qu’elle le regardait depuis tout à l’heure. C’était plus fort qu’elle, réfléchir, sur Stephen, sur la situation. C’était quand même curieux son histoire. Mais toute suite, elle se contenta de baisser le regard sur ses gaufres. Elle en prit une bouchée, suivit d’une deuxième. C’était encore plus délicieux que le plat principal que cela aurait été dommage de ne pas le finir. Stephen avait terminé de manger aussi. Il revint au sujet du motel, que Dylan reçut un peu mieux qu’au début du repas. Mais cet hôtel lui semblait être un vrai cauchemar à la description du jeune homme. Néanmoins, il lui demanda si ça lui convenait. Dylan réfléchit un moment, glissant le bout de son index sur son assiette encore couverte de chantilly et le ramena à ses lèvres. Avant de répondre, elle regarda autour d’eux, cherchant une horloge…


Il est 15 h… Elle reprit un peu de chantilly sur son doigt et se lança enfin. Pour le motel, ça me va bien sûre. Seulement, celui que tu me décris ne me botte pas… trop… Mais si on n’a pas le choix, autant faire avec, surtout si tu dis connaître le proprio.


C’était sincère. Elle sourit en refermant ses lèvres autour de son doigt. Elle se dit qu’il faudrait peut-être songer à y aller bientôt.


Donne moi seulement la route à suivre et on s’y rend… Il commence à avoir pas mal de monde.


Le bruit ambiant avait augmenté d’un ton. Tout portait à croire qu’ils n’étaient pas les seuls voyageurs de la journée et que la circulation sera dense d’un moment à un autre. La serveuse les rejoignit, leur demandant s’ils prendraient autre chose. Dylan demanda la note, avec un léger accent japonais. Elle s’exprima doucereusement, timide à l’idée de se tromper dans son anglais ou qu’on ne la comprenne pas. Mais heureusement, la serveuse paraissait avoir saisie et repartit avec leurs dernières assiettes.


… Tu as fait tes études en quoi ?

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: lundi 28 octobre 2013, 22:32:56 »
Dylan sentit ses jambes flageoler, alors que le sang lui montait à ses joues. Elle se raidit un instant devant la table, à l’écoute des directives de Stephen. « Passer du temps dans un motel » impliquait qu’ils seront seuls dans une chambre pour la nuit ? Il n’allait sûrement pas la laisser dormir seule de son côté. Elle ne l’avait pas vraiment envisagée de cette manière. Dans sa tête, le malaise était inévitable, pour son cas du moins. Bon qu’est-ce que t’as ? Peut-être que c’était les circonstances qui la mettaient dans cet état. Il l’avait menacé d’une arme, forcé à accepter de le côtoyer pour quelques jours. Dylan avait omis de songer comme il faut aux nuits qu’ils passeront. Avant qu’il ne remarque quelque chose, la psy se ressaisit en se forçant à sourire, ravalant son angoisse.



Finalement, ils allaient rester manger. La serveuse disposa les menus sur la table en servant des verres d’eau. Dylan s’installa sur la banquette et attrapa le menu. Ses narines se délectaient de la bonne odeur de nourriture, l’aidant à retrouver son calme. Elle avait faim et savait ce qu’elle allait prendre. Attendant que Stephen termine de commander, son choix s’arrêta sur un hamburger, garni de fromage, bacon et des condiments à ses goûts, servit avec frites. Elle prit également un dessert, des gaufres avec fruits et chantilly. La serveuse prit en note leur commande en note avant de les laisser.



Dylan soupira longuement et massa ses jointures, -petite manie en signe de nervosité-. Elle regarda vaguement autour d’eux, appréciant la décoration et l’ambiance typiquement américaine des lieux. Son regard croisa celui d’une ou deux personnes toujours indiscrètes, mais elle se contenta de leur sourire. Ça ne l’affectait plus pour l’instant. Ses pensées allaient et venaient sur le motel, c’était sa principale préoccupation du moment. Enfin… Ce n’est pas comme si elle allait passer un moment pénible. C’est le fait qu’elle n’avait jamais partagé sa chambre avec une personne à peine rencontré. Sa tête pivota pour faire face à celui de Stephen. Elle élabora des idées de conversation, mais elle se rendit compte que les verres de ses lunettes étaient un peu souillée par les empreintes de ses doigts. Alors qu’elle s’affaira à les nettoyer, elle lui lança :


Il y a des jolis trucs à visiter à Nashville ?


Elle plaça le verre entre ses lèvres, soufflant copieusement dessus pour l’embuer et frotta délicatement une serviette en papier pour enlever les taches. Elle fait de même sur le suivant avant de les remettre. Son regard revient sur celui de Stephen, remarquant une certaine particularité dans sa figure, peut-être la dureté de ses traits ou ses yeux qui pouvaient percer les siens. Il avait un-je-ne-sais-qwhat d’assez curieux. 


Qui sait, on pourrait visiter si on a le temps… 

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Les alentours de la ville / Re : Take me away | PV
« le: lundi 21 octobre 2013, 22:07:32 »
Une certaine peine lui traversa le cœur quand elle imagina si elle ne pouvait plus revoir sa famille. Elle ignorait les raisons exactes qui avaient poussé Stephen à simuler sa mort, mais elle pouvait très bien imaginer la tristesse qu’il pouvait ressentir. Elle le décelait dans sa voix, même s’il semblait être préoccupé par autre chose. Autant éviter de chercher d’en savoir davantage. Dylan devait quand même se rappeler qu’elle était en présence d’un « hors-la-loi », sans permis, sans doute bourré d’argent volé et armé d’un pistolet. Elle craignait de pousser le bouchon trop loin…
Ceci étant dit, la psy avait accepté de voyager avec lui durant un temps, ce qui risquerait de créer un certain lien entre eux, sauf s’ils ne s’entendent pas en bout de ligne.


Jusqu’à maintenant, ils s’adressaient l’un à l’autre sans vraiment donner de détail précis, ils restaient vagues dans leur explication. Stephen disait qu’il tentait de reprendre la boxe entre ses « petits boulots en intérim » et « les choses » qu’il devait faire ailleurs. Malgré qu’elle ait du mal à imaginer ces choses, elle hochait de la tête en signe d’attention. Au fond, autant laisser ça à son imagination. C’était la vie à Stephen… Et puis, elle garderait sûrement ses petits secrets pour elle-même de son côté. Du moins ceux qui concernent ses facultés spéciales. Elle tâchera d’être prudente à ce niveau…
Un sourire étira les lèvres de la psy. Stephen avait réussi à la faire imaginer une séance avec lui à son cabinet. Ce serait amusant… Mais elle préférerait éviter de le considérer comme son patient. Les formalités tout ça, elle ne verrait plus l’intérêt  de les utiliser maintenant qu’ils allaient vivre, un peu, ensemble…


Très bien… Il n’y a pas moyen qu’on s’arrête plus tôt ? Il faudrait qu’on fasse un arrêt…


Elle avait la vessie pleine à cause du café. Puis, ils pourraient songer à manger un petit quelque chose. Elle ne savait pas si Stephen avait faim, mais quant à elle, un casse-croûte serait la bienvenue. Dylan ne manqua pas de vérifier les affiches qu’ils croisaient espérant voir un air de repos ou une station-service. Elle repéra une enseigne qui ressemblait à celui d’un restaurant. Tout en prévenant son compagnon, elle mit le clignotant pour signaler qu’elle allait sortir de l’autoroute. Le restaurant fut facile à trouver. C’était un petit établissement plutôt aisé et bondé de gens qui, eux aussi, devaient faire une pause de voiture.
Après avoir stationné son véhicule, Dylan prit soin d’amener ses clés, au cas et sortit en éteignant sa cigarette qu’elle avait fumée entre temps. Elle s’étira en regardant Stephen, constatant mieux l’allure de son visage. Plutôt beau gosse. Souriant discrètement, elle n’osa pas trop le fixer dans les yeux. 


Tu as faim ? J’ai des trucs dans ma glacière… Ou on peut prendre quelque chose là-dedans.


Dylan devait se l’avouer, la nourriture américaine était excellente et elle adorait les hamburgers. En venant ici, elle s’était jurée d’en goûter de toutes les sortes. Son métabolisme lui permettait de manger beaucoup sans qu’elle prenne du poids. C’était peut-être un autre avantage lié à sa capacité de guérir. Elle s’approcha tranquillement du restaurant, songeant qu’ils ne risqueraient pas de se faire arrêter… Jusqu’à maintenant, aucune voiture de police ne les avait poursuivit.  Une fois à l’intérieur, elle évita les regards indiscrets et partit à la recherche des toilettes. Bien que Stephen trouve qu’elle n’avait pas des airs japonais, d’autres pensaient le contraire ce qui expliquait le fait qu'on la fixait. Quelques minutes passèrent, le temps qu’elle se rafraichisse et lorsqu’elle revint, elle alla retrouver Stephen pour lui demander ce qu’il comptait faire.


Alors… ?


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