- Vous n’êtes pas familière avec les maid-café, je me trompe ? Nous nous adressons aux clients et clientes par maître ou maîtresse, il s’agit d’une des bases de ce genre d’établissement.
J'ai eu un petit sourire qui avouait pour moi ma méconnaissance des lieux, mais son regard langoureux me laisser pantoise. C'était devenue une évidence, je la voulais.
- Effectivement, je fréquente ce café-bar depuis peu, à peine deux semaines et encore, je n'avais jamais vu de serveuse comme toi...
Son visage se faisait plus doux et plus attirant encore, son non-verbal était devenu tellement puissant que j'avais l'impression que mon esprit me parlait à sa place. Je devais me calmer, sinon j'allais sauter par dessus le bar et lui faire sa fête.
- Je n’ai pas le droit de donner mon prénom pendant le service. Appelez mois Furette, maîtresse.
Je lui souris doucement.
- Enchantée Furette... Un surnom tellement mignon mais si puissant... Serais-tu aussi fourbe que le furet ou as-tu son agilité pour certaine chose?
Mais Furette me rendait mon sourire avant de m'annoncer que son service se terminait à 23h00. Mince, il n'est que neuf heure du matin... Pas de soucis, je devais attendre.
- Je dois prendre mon service à 10h00, je finis à 20h00 et je serais là pour te prendre avec moi ma belle.
J'étais descendue du siège du comptoir tout en laissant les 2500 yens (20€) de monnaie pour mon café et je m'étais rendue vers la sortie en me déhanchant bien langoureusement. Me voilà partie avec pleins d'images salaces dans la tête...
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Il était 22h50 quand j'étais rentrée dans le bar-maid, il n'y avait plus de client et au comptoir en train de faire la vaiselle: Furette. Dans la pénombre, son visage était devenue plus ténébreux mais toujours attendrissant. J'avais attendu tellement longtemps que maintenant j'étais une chienne en rute et cette serveuse allait me servir de défouloir.
- Bonsoir ma belle, j'espère que journée s'est bien passée. Je suis prête pour aller prendre une verre, sauf si tu as meilleure idée à me soumettre...