-
Elle passa de nouveau sa main sur ses jambes, n'en revenant pas. Que venait-il d'arriver ? Elle l'ignorait, elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle savait,c'est qu'elle portait une toge blanche, douce sur la peau, qui sentait beau l'écume fraiche et bouillonante. La sirèné admira le paysage.
Autour d'elle, la mer, les gens...et pas de dauphins, de crabes, de poissons, de... " Oh...tout ça me manque ..." Elle se releva lentement.
- Uargl !
Et tomba, s'affalant sur le sable. Elle fronça les sourcils et voulut se relever. Et retomba.
" Mince...je fais comment moi ? " Elle se redressa sur le sable et commençant à avancer en rampant, comme un serpent.
-
Aujourd’hui était une journée sans cours, rare moment de détente pour les lycéens, normalement, ce genre de jour, les jeunes se retrouvent entre eux pour s’amuser mais Saika était quelque peu indésirable du fait de sa « mauvaise manie » de provoquer des catastrophes. Des jours comme ça, où il faisait beau, il aimait se promener sur la plage et profiter du paysage. Ici au moins, il y avait moins de risque de provoquer quoique ce soit.
Soudain, son regard fut attiré par une forme, une jeune fille qui, aux yeux de Saika semblait faire un malaise, vu qu’elle tombait à chaque fois qu’elle essayait de se lever et semblait ramper au sol. Ni une, ni deux, il se précipita vers elle pour l’aider.
Est-ce que ca va ?
La fille lui semblait un peu… étrange vu de près. Elle devait avoir son âge et arborait de longs cheveux blancs mais le plus curieux était qu’elle était vêtu d’une simple toge blanche.
Tu as fait un malaise ?
-
La jeune femme regarda d'un air surpris le jeune homme, le dévisageant. Elle fronça les sourcils. Que voulait-il au juste ? Elle tenta de reculer.
Puis se stoppa.
- Comment...comment tu fais ?
Elle donna une tape sur les jambes du garçon.
- Comment tu tiens debout ? Dis-moi !
Elle se redressa, s'appuyant sur ses coudes. Mais elle glissa de nouveau.
-
La jeune fille agissait bizarrement, c’était le moins que l’on puisse dire. Elle sembla d’abord se méfier de lui puis elle le regarda ensuite d’un air curieux et lui demanda comment il faisait pour tenir debout. Elle ne savait pas marcher mais si c’était le cas, comment était-elle arrivé là ? La plage était déserte. Saika n’y crut pas une seconde, pensant avoir à faire à une folle ou quelque chose dans ce goût là mais en la voyant tenter de se redresser et chuter à nouveau, il comprit qu’il n’y avait aucun jeu là-dedans, elle ne savait vraiment pas marcher… Il lui fit d’abord un sourire doux pour tenter de la rassurer.
Tu ne sais pas marcher ? Tu veux que je t’aide ?
Plus tard les questions métaphysiques, la priorité était d’aider cette jeune fille.
-
La jeune fille eut une moue étrange. Elle ne comprenait pas un des mots que le jeune homme venait de prononcer...
- Mar...marcher ? C'est quoi ? ça se mange ?
Elle avait les cheveux couverts de sables et les yeux grands ouvert, brillants, étonnés... elle se tourna sur le côté légérement, afin de mieux dévisager le jeune garçon.
- J'ai faim.
Elle continua à avancer en rampant.
[ tu ne sais pas sur qui tu es tombé xD ]
-
Sacré numéro, c’est tout ce que pouvait dire Saika sur le coup, elle ne savait même pas ce que voulait dire marcher. Action de se tenir sur ses jambes et de se déplacer sur la terre ferme. Pour lui, c’était logique, tellement logique mais il ne savait pas qu’il avait à faire à une sirène, sinon il aurait tout de suite compris. La jeune fille fit en suite un drôle de rapprochement et signala qu’elle avait faim. Saika allait peut-être pouvoir l’aider pour ça, il avait une barre chocolaté dans sa poche, il la sortit, la déballa et l’offrit à la sirène.
Tu as faim ? Tiens, je te la donne.
Elle avait un air… innocent, comme si le monde entier lui était inconnue et elle donnait vraiment envie de la protéger, c’est pourquoi Saika, aussi étrange était la situation, voulut aider la jeune fille.
Je vais t’apprendre à te tenir debout, tu verras c’est pas si difficile quand on a le coup.
Il lui parlait tout sourire, se faisant le plus amical possible. Maintenant il n’y avait plus qu’à espérer qu’il ne provoque pas encore une catastrophe capable de traumatiser cet être en apparence si fragile.
-
« C’est pas difficile ? » Elle attrapa la barre chocolatée. Et l’avala d’un coup. Puis grimaça. Quel goût…étrange ! Elle fronça les sourcils, regarda le reste de la barre et lui redonna.
- C’est…quoi ?
Elle fixa le jeune homme. Elle ne comprenait pas…elle était sur Terre ? C’était vraiment, bizarre. Bizarre…il fallait qu’elle vérifie une chose. Elle attrapa le garçon et le lança dans l’eau. Et poussa un cri.
- Qu’est ce qu’ils ont fait à ta queue de poisson ?
Elle plongea elle aussi, et le jeune homme put admirer la disparition de ses jambes, qui devinrent une chose époustouflante, une queue de poisson. Sa toge avait disparue, et elle n’avait plus que cette « chose » à la place des jambes, cette queue brillante et belle. Et elle regardait les jambes du garçon, qui restaient des jambes .
-
La jeune fille avala un bon morceau de la barre chocolaté et fit une drôle de tête avant de lui demander ce que c’était.
Ben, c’est du chocolat.
Elle était vraiment très étrange, elle ne savait pas marcher, elle ne connaissait pas le chocolat, d’où venait-elle ? Elle intriguait vraiment le jeune homme. Puis tout d’un coup, il se fit balancer dans la mer. Et en plus, elle avait une force monstrueuse…
Queue de poisson ? Pourquoi tu me parles de queue de poisson ?
La réponse lui vint toute seule quand la jeune fille plongea dans l’eau et que ses jambes furent remplacées par une magnifique queue de poisson aux écailles beige-orangés luisantes. Il en resta sans voix…
Zen mon vieux, respires et analyses calmement la situation… Je ne crois pas rêver, je ne rappelle pas avoir bu, fumé ou ingurgiter quoique ce soit d’extraordinaire… Mais alors… Ca expliquerait tout.
Dis-moi… tu ne serais pas une sirène par hasard ?
Saika était assez gêné, d’une part, à cause du côté fantastique de la situation et d’autre part… en se transformant en sirène, la toge de la jeune fille avait disparut et si le bas était pisciforme, le haut était humain. Elle était très belle et seule ses cheveux masquaient sa poitrine, ce qui gênait pas mal ce pauvre Saika qui était également comme attiré par le regard malicieux de cette beauté des océans.
-
" Donc c'est un humain, ? " Cyanne n'en revenait pas. Elle était donc bien sur Terre...son rêve était réalisé. :)
Cyanne adressa un regard étrange à ce garçon.
- Vous dites siréne quand vous parlez de nous ? Je ne savais pas.
Elle fit jouer sa queue de poisson dans l'eau éclaboussant autour d'elle. Elle était étonnée de voir des gens qui n'avaient pas cette capacité de respirer et de vivre sous l'eau.
- Je suis donc...chez les humains ?
-
Des trucs dingues, il lui en était arrivé beaucoup, généralement des catastrophes à rendre barges tout ceux qu’il croisait, il n’avait d’ailleurs jamais tenu le compte mais alors là ! Rencontrer une sirène, car il ne voyait pas trop ce que ca pouvait être d’autre, c’était ce qu’il avait jamais vécu de plus dingue dans sa vie et cette fois, difficile de faire l’indifférent.
Euh oui… Tu es chez les humains. Je m’appelle Saika… enchanté…
Le pauvre garçon était encore sous le choc et en plus la beauté à nu de la sirène ne l’aidait vraiment pas à garder son calme…
-
La jeune fille le fixa, les yeux etincellant. Elle devait le mettre mal à l'aise... elle remonta, s'aidant de ses bras, et revint sur la plage.
Aussitôt, la toge réapparut. Et la petite eut un sourire.
- Saika ? Etrange nom... je me nomme Cyanne.
Elle fit bouger ses jambes et les fixa, étonnée. Comment pouvait-on se servir de ça ? C'était scientifiquement impossible ?
Elle leva son visage et regarda autour d'elle.
- C'est bizarre chez vous...C'est vrai que vous vous bouffez la langue quand vous êtes amoureux ?
Elle eut un sourire et un petit rire nerveux. Les yeux pétillants...
-
La sirène se décida à retourner sur la terre ferme, aussitôt ses jambes et ses vêtements revinrent, Saika allait pouvoir lui parler un peu plus calmement et sortit donc à son tour de l’eau. Pourquoi, à chaque fois qu’il rencontrait une jolie fille, il fallait qu’il finisse trempé ? Il s’essora comme il put et regarda la jeune fille qui regardait ses jambes comme une curiosité.
Cyanne… c’est très jolie comme nom.
Sa dernière remarque interloqua quelque peu Saika. Il réfléchit quelques instant et finit par comprendre où elle voulait en venir et ne put s’empêcher de rire devant cette probable et étrange déformation du baiser.
Non, on ne se mange pas la langue mais quand les gens sont amoureux, il s’embrasse. Vous en faites pas ça chez les sirènes ?
Saika semblait revivre « rencontre du troisième type » tant la situation était étrange pour l’humain à peu près normal qu’il était. Mais au fond, la situation n’avait rien de désagréable…
-
Cyanne ouvrit de grands yeux effarés. Il parlait vite, elle avait du mal à tout comprendre.
Ellle se rapprocha du garçon, le fixant dans les yeux, trés prés.
- Chez nous, on ne fait pas ça, non. Chez nous on fait ça.
Elle lui tomba dessus, le plaquant carrément sur le sol en l'embrassant. Mais simplement en posant ses lèvres sur les siennes. Mais à ce contact, de petites lumiéres bleues étincelérent autour des deux bouches.
Cela dura 10 secondes, puis elle recula.
- Je ne comprends pas trés bien...chez nous, on dit que chez vous, vous êtes des étres étranges. Que vous ne vivez pas en respect avec la nature, que vous ne respectez que l'ar...hum...l'argent, oui. Je ne connais pas.
Elle eut un sourire et les yeux brillants.
- ça se mange l'argent ?
-
Dans ce genre de situation, il pouvait s’attendre à tout mais il ne serait jamais attendu à CA ! La jeune sirène lui avait carrément sauté dessus pour lui coller un baiser des plus étranges. Saika ressentit comme un étrange afflux dans sa tête qui dura un instant et elle rompit le baiser.
Euh… c’est à peu près ça… enfin pas vraiment… mais pas loin quoi…
Le jeune homme était déboussolé par l’étrange expérience et si par-dessus, on rajoutait le charme naturel de la sirène…
Elle lui posa ensuite une question des plus étrange mais qui invitait Saika à se poser des questions sur la nature humaine et ses pensées lui firent prendre une mine bien triste malgré le sourire de la sirène.
Malheureusement, c’est souvent vrai… le cœur des humains est un mélange de lumière et de ténèbres. Ils peuvent faire le bien comme le mal et beaucoup choisissent la facilité et le confort… C’est assez triste en réalité… L’argent, c’est… comment t’expliquer ça ? C’est une sorte de pouvoir… un pouvoir matériel… qui a souvent tendance à pervertir le cœur des gens… mais dont notre système ne peut se passer.
Saika reprit son visage souriant, il ne voulait pas effrayer la sirène.
Désolé, mes explications ne doivent pas être très claires.
-
C'est simple. La sirène n'avait pas tout compris. Elle ne connaissait ni les mots argent, pouvoir matériel, pervertir et système. Elle afficha un air troublé.
Et fixa l'horizon. S'inquiétant. Où était sa maison à présent ? Où était le chemin pour revenir ? Elle fronça les sourcils.
- Je n'ai pas tout compris. C'est étrange ici. Vous parlez vite, avec des mots nouveau... on dit vrai alors quand on parle d'autre monde ?
Elle eut un air triste et fixa le jeune homme. Tout cela était étrange.
- On nous dit que vous balancez du noir dans les nuages, et que le ciel devient gris. Plein de choses restent à voir ! Je ne connais pas ce monde, moi ! Je fais comment ?!
Sa voix était presque implorante.Elle ne comprenait rien...
-
Excuses-moi, je ne me suis pas rendu compte que c’était très dur pour toi.
Saika prenait peu à peu conscience des différences importantes entre elle et lui. Dans la mer, elle était dans son monde, ici, elle n’était qu’une petite chose fragile et même incapable de marcher. Saika ne pouvait ni ne voulait la laisser seule, il voulait l’aider et la protéger…
Malheureusement, il y a des choses qui sont vrais, pour faire simple, parmi les hommes, il y en a qui sont mauvais et même parfois sans pitié.
Mais il ne voulait pas troubler la sirène d’avantage avec tout ça, il voulait d’abord lui rendre son sourire.
Ne t’inquiètes pas, je vais te protéger. D’abord je vais t’apprendre à tenir sur tes jambes et à marcher. Marcher, c’est ainsi que les humains se déplacent sur la terre de la même manière que tu te déplaces en nageant dans la mer.
Il espérait que cette comparaison aiderait la sirène à mieux le comprendre et il accentua sa phrase d’un grand sourire amical.
Et si tu veux, je t’apprendrais même comment les humains s’embrassent.
Saika se mit à rougir fortement en se rendant compte de se qu’il venait de dire. Le charme quasiment envoutant de la sirène devait y être pour quelque chose, il ne pouvait qu’espérer qu’elle ne l’ait pas mal prit.
-
La jeune fille eut un sourire émue. Il allait l'aider, c'était merveilleux...elle se sentait moins seule. Elle attrapa son épaule pour se lever, risquant de glisser.
Et entendit sa dernière phrase.
Et lui colla une gifle magistrale.
- Je veux garder ma langue !! Veux pas !!
Elle s'effondra sur le sol. Les gens autour d'eux les regardaient bizarrement, prenant sans doute le jeune homme pour un cannibale ou quoi que ce soit d'autre.
Elle se releva, s'appuyant sur son épaule et posant les pieds sur le sol, avec une délicatesse presque exagérée, comme si le sol allait s'ouvrir.
-
Bon d’accord celle-là, il ne l’avait pas volé mais la sirène avait oublié sa force et le pauvre Saika était sonné par terre. Les quelques personnes qui virent cette scène sortie tout droit d’un autre monde décampèrent aussi sec dès qu’elles reconnurent le grand seigneur des catastrophes, préférant laisser la nouvelle victime à son sort. Quand il eut retrouvé ses esprits, il se releva, non sans tituber un petit peu.
Cyanne… Je t’ai déjà dit que les humains ne se mangeaient pas la langue, un baiser ca ne fait pas de mal du tout au contraire. Bon je crois qu’on va oublier les baisers et qu’on va passer à la marche. D’abord debout.
La jeune sirène s’appuyait sur son épaule pour prendre appuie sur ses jambes flageolantes.
Tiens-toi fermement, il faut mettre un peu plus de force dans les jambes. Sur terre, tout est une question d’équilibre, une fois que tu seras habitué, tu le feras instinctivement.
Il changea ensuite de position pour rendre l’apprentissage plus aisé. Il se tenait debout l’un en face de l’autre à mi-longueur de bras. Cyanne avait les deux mains posées sur les épaules de Saika qui la tenait fermement par les hanches pour l’empêcher de tomber.
Déplaces tes jambes l’une après l’autres. On y va doucement, ne t’inquiètes pas, je te tiens, allons-y.
Ils commencèrent sous le sourire encourageant de Saika. Tout doucement, un pas après l’autre. La sirène ne semblait pas trop sûre d’elle et Saika dut la retenir une ou deux fois mais dans l’ensemble elle semblait comprendre les bases.
Tu vois, ce n’est pas si difficile.
-
C'était comme si elle marchait sur du coton. Elle ne comprenait pas tout, encore une fois, mais elle se déplaçait avec une lenteur et une douceur infinie, comme si elle dansait. Chacun de ses pas lui demandait une concentration extrême, et elle ne pouvait pas penser à autre chose.
Mais elle y arrivait. Elle avait un bon professeur, et elle comprenait bien le principe. Chaque pied, chaque pas...elle y arrivait, non sans se dire qu'elle trouvait la queue de poisson plus esthétique que les pieds.
Elle sautilla sur place, voulant tester la force de ses jambes flageolantes, et eut un sourire en voyant qu'elle retombait sur ses pieds. Elle avait des grands yeux émerveillés et heureux, pétillants de bonheur à l'idée de savoir marcher.
- C'est...facile...en fait.
Elle bafouillait, fixant ses pieds, ne voulant rien perdre du moment où elle était comme les humains, où elle marchait comme eux. Elle avait l'impression de connaître une chose merveilleuse, une nouvelle technologie.
- Tu veux que je t'apprenne à nager ?
Dit elle avec un sourire et une voix d'enfant.
-
Une enfant… c’était ce à quoi elle ressemblait sur le moment. Une enfant découvrant une des merveilles de la vie. Sa marche était encore assez sommaire et elle se tenait toujours à Saika mais dans l’ensemble elle se débrouillait bien.
C’est un coup à prendre, tu verras, bientôt tu marcheras aussi bien que tu nages.
Elle lui proposa de lui apprendre à nager, son sourire était d’une telle pureté que Saika ne put s’empêcher de lui caresser gentiment le visage pour lui répondre avec un grand sourire.
C’est très gentil Cyanne mais moi je ne peux pas nager comme toi. Tu as des jambes quand tu viens sur la terre ferme mais moi je ne me transforme pas dans l’eau et je ne peux pas respirer sous la surface. Si j’essayais de te suivre au fond de la mer, je mourrais. Mais si tu veux aller dans l’eau, je peux t’y accompagner tant que je reste à la surface et près de la plage.
A un moment, Cyanne voulut faire un pas trop grand, il en résultat qu’elle marcha sur le pied de Saika qui n’avait pas eu le temps de le retirer. Cela les déséquilibra tout les deux et Saika se retrouva allongé sur le dos, Cyanne, étalée sur lui, son visage à peine à quelques centimètres du sien. Les joues du jeune homme trouvèrent soudainement très amusant de jouer à « qui rougira le plus ».
-
La jeune siréne eut un petit sourire triste en apprenant qu'elle ne pourrait pas lui apprendre les joies de la mer, des poissons... elle se frotta le nez avec ses mains, toute triste puis voulut apprendre à marcher elle même, en faisant un trés grand pas.
Et ce qui devait arriver arriva. Elle glissa, s'étalant sur le jeune homme. Elle fronça les sourcils, les paupiéres fermées, en massant son front. Elle était un peu sonnée...
- Oh ! Tu as les joues rouges !!
Elle eut un sourire attendrissant et un petit rire. il était adorable quand il était rouge comme ça... elle lui caressa les joues du revers de la main, souriante.
- T'es mignon comme ça.
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Avoir cette charmante sirène contre lui ne l’aidait pas à retrouver son calme et son cœur commençait à faire dans sa poitrine un concert digne du batteur de Metallica. Ces joues étaient toujours aussi rouges, si ce n’est plus, à cause des gestes doux de la sirène, qui semblaient également empreints d’une certaine sensualité.
Euh… Merci… Toi aussi tu es très belle, les autres sirènes doivent être jalouses de toi devant ta beauté.
Pauvre Saika, il ne savait plus trop quoi faire et c’est à peine s’il savait ce qu’il disait. Pendant un instant, l’idée de poser ses lèvres sur celles de la sirène lui traversa l’esprit et sa tête avait même commencé à bouger inconsciemment mais il craignait un peu ces réactions naïves et n’avaient pas envie d’une autre paire de baffes, c’est pourquoi il restait coincer comme un idiot, ses bras enlaçant doucement la sirène.
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[ En parlant de Metallica, tu savais que Scorpion était passé a la Star Ac ? C'est pitoyable ... Une légende comme Scorpion ]
La jeune fille continua de le regarder dans les yeux, comme si c'était tout à fait logique et normal de fixer une personne comme ça, avec ses yeux brillants et pétillants. On aurait cru qu'ils étaient des petites perles.
La jeune femme eut un sourire en entendant le compliment. Sa seule réaction fut d'empoigner le jeune homme et de rouler dans l'eau jusqu'a les mettre tout les deux dans l'eau. Elle se transforma de nouveau, toute souriante, et cessa de l'empoigner.
Et elle eut un petit rire cristallin, qui finit en une crise de fou rire. Elle plongea sous l'eau, s'éloignant du jeune homme, puis revint.
- Saika ... tu sais où est ma maison ? Je veux rentrer chez moi. Je veux dormir, manger.
Elle le regarda avec des yeux implorant.
-
Cyanne ne semblait pas plus gêné que ça par cette position. Rien ne semblait la gêner tout court. Elle se contenta de lui rendre un joli sourire à son compliment puis elle roula pour les emporter tout les deux dans l’eau, la faisant allègrement rire, Saika un peu moins, il était trempé pour de bon. Une fois passé la crise de rire, il sentit ses joues reprendre leur belle couleur tomate quand il se rendit compte quand se transformant, la poitrine si magnifiquement sculpté de la sirène était de nouveau à nu. Elle plongea sous l’eau puis revint à lui, l’air paniqué.
Tu es venue sans savoir comment rentrer ? Désolé, je ne peux t’aider pour ça… le monde de la mer m’est inconnu…
La pauvre sirène semblait tout d’un coup paniquée et Saika la prit alors dans ses bras pour essayer de la rassurer.
Ne t’inquiètes pas, je ne vais pas t’abandonner. Le temps que tu trouves une solution, je vais t’aider. On va trouver un endroit où tu pourras être tranquille. Tu peux venir chez moi, ma maison est par là-bas et mes parents ne sont pas là pour plusieurs jours. Ou si tu préfères rester près de la mer, on va trouver un lieu isolé et je viendrais t’apporter à manger. D’accord ? Qu’est-ce que tu préfères ?
Saika lui parlait avec un grand sourire, il voulait lui montrer que même dans ce monde inconnu, elle n’était pas seule. Il continuait en même temps de s’essorer la cervelle pour essayer de trouver autre chose à faire. Jusqu’à sa concentration soit brisée lorsqu’il sentit la poitrine de la sirène contre son torse et qu’il recommença son imitation du homard trop cuit. Décidemment, on ne se refait pas et il ne sera pas dit que cette journée aura été avare en émotion.
-
Elle fut surprise. Surprise en sachant que personne ne savait où elle devait aller pour rentrer chez elle, et surprise en sentant que les joues du jeune homme se réchauffaient et virait au rouge tomate.
Mais elle ne s'en préoccupa pas, ne sachant pas ce que signifiait cela.
Et revint à la question de où vivre ? Elle fronça les sourcils et se recula, fixant le jeune homme dans les yeux.
- Je veux bien....vivre chez toi. J'ai toujours rêvé de voir ce qu'était une maison d'humain.
Elle arbora un sourire ravi, toute heureuse à l'idée de vivre chez lui. C'était pour elle comme un jeu... elle sortit rapidement de l'eau, s'étalant sur la sable, et se releva non sans mal sur ses deux jambes fines.
Elle épousseta sa toge, fit quelques pas et s'agenouilla prés du jeune homme.
- Merci Saika.
-
Si tu veux venir cher moi, ce n’est pas un problème, par contre il faut que tu me promettes quelque chose Cyanne. Tu ne dois pas dire que tu es un sirène, moi je suis gentil mais il y a des humains qui peuvent être très méchants et qui te feraient du mal. Mais fais-moi confiance, tout se passera bien.
Cyanne était naïve face au monde qui l’entoure, Saika se devait de lui dire la vérité pour pouvoir l’en protéger. Cependant, il gardait toujours son grand sourire amical afin de ne pas trop lui faire peur non plus.
Tu n’as pas besoin de me remercier Cyanne, ça me fait plaisir de t’aider.
Même si la jeune sirène avait comprit le principe, sa marche était encore assez hasardeuse et durant le trajet, elle se tenait à son bras. Cyanne semblait émerveillé par tout ce qu’elle voyait et fort heureusement, ils ne croisèrent personne, vu que Saika habitait un quartier tranquille. Arrivés chez lui, il l’invita à entrer.
Bienvenue dans ma maison Cyanne, normalement, je vis avec mes parents mais ils sont en voyage pour quelques temps. Même si c’est temporaire, tu es ici chez toi.
-
La jeune fille eut un sourire rai, fixant tout autour d'elle. Les objets brillants à roues, les hommes qui semblaient occupés, et rien qui ne ressemblait à chez elle. Elle était tout simplement étonnée, si ce n'est triste.
Elle ne pouvait plus aller chez elle. Même si on lui offrait une maison, elle n'irait plus jamais chez elle. Ses yeux cessèrent de briller comme avant, un voile de tristesse passant sur son visage. Elle resta muette, en entrant, avant de voir un merveilleux aquarium. Elle bondit prés de l'aquarium et...
- Bonjour toi ! et toi ! et vous !!
Tout les poissons s'aglutinérent autour de la belle. Ils semblaient parler - ils parlaient ! - et Cyanne, répondait, riait, amusée. Elle était heureuse de parler à ces poissons. Mais elle revint vers Saika.
- Nous autres, sirènes, pouvont dialoguer avec les poissons et animaux marins sans aucun danger ni problème. Contrairement à ici,nous vivons tous en respect les uns envers les autres. Les sirènes ne mangent pas de poissons, et les poissons ne mangent pas les sirènes. Sauf certains cas dangereux mais rares... evidemment, il y a des ratés partout!
Elle tourna son visage vers Saika.[/i]
- Ils sont contents, tu t'occupes bien d'eux. Ils te remercient.
Un grand sourire illumina son visage tandis qu'elle discutait tranquillement avec les poissons.
-
Saika ne fut pas trop étonné de la voir sauter sur l’aquarium dès qu’elle eut mis les pieds chez lui, elle restait une sirène, un être de la mer, les poissons l’attiraient. Non le plus drôle, ce fut quand elle se mit à leur tailler la bavette, à laquelle il répondait ! Bof, après tout, il avait rencontré une sirène donc il n’en était plus à ça près.
Tu peux parler avec les poissons ? C’est génial, enfin je suppose que pour quelqu’un qui vit dans la mer, ce n’est pas étonnant.
Bon, déjà pour le déjeuner, on pouvait d’emblée éliminer les sushis et les sashimis. Mais Saika remarqua une chose, malgré son air joyeux, la sirène semblait triste, elle était seule, loin des siens et sans moyens de retour pour le moment. Saika voulait la réconforter, lui montrer qu’elle n’était pas toute seule. Il laissa son instinct le guider et enlaça gentiment la sirène.
Ne t’en fais pas Cyanne, tu n’es pas toute seule, je resterai avec toi pour te protéger. Dis-moi, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaites savoir sur les humains ? Je serais ravi de te renseigner.
S’agissant pour elle d’un monde inconnu, elle devait sans doute avoir des tas de questions et la journée promettait d’être animé surtout si elle en avait des trucs en tête aussi loufoque que le coup du baiser. Faudra qu’il songe à lui expliquer la différence aussi…
-
Cyanne s'éclaircit la gorge, cherchant dans sa tête. On disait tellement de choses sur les humains, tellement de rumeurs, de choses que l'on affirmait véridique... Cyanne cligna des yeux violemment, réfléchissant toujours.
- Et bien... c'est vrai que vous mangez du sang ? Que vous êtes cannibales ? Qu'il existent des animaux volants ? Que vous êtes des cinglés opportunistes ? Que vous allez dans des bâtiments dans les nuages ? Que vous avez des animaux volants en fer ?
Elle s'était retournée vers lui, les yeux brillants, le visage souriant. Elle voulait savoir, tout savoir, tout depuis le début... chaque chose que l'on disait, chaque chose...
- Que vous voulez tout contrôler - ça, c'est ma mère qui le dit - et que vous êtes des gens étranges, bizarre ? Que vous ne connaissez pas toutes les espèces de poissons ? Que vous inventez des mots comme liposuccion ? Que des femmes peuvent changer leurs visages ?
-
Il s’était attendu à une avalanche de questions loufoques et il était servi. Pour le moment, il ne pouvait pas répondre à tout sans rentrer dans des détails trop techniques, il allait devoir y aller dans les grandes lignes.
Nous ne sommes pas cannibales Cyanne et nous ne buvons pas de sang.
Vu qu’elle vivait au fond de la mer et qu’elle ne mangeait pas de poissons, elle ne devait pas connaître la viande donc inutile de lui dire que les humains en mangeaient pour lui faire peur.
Je vais te donner un exemple, tu te rappelles quand je t’ai parlé du baiser humain ? Et bien ça ressemble à ce que tu as fait, on pose nos lèvres contre celles de la personne qu’on aime et on essaye de caresser sa langue à la nôtre. Tu vois ? Il n’y a rien de cannibale là-dedans ? C’est plutôt doux au contraire.
Déjà, le côté monstre sanguinaire devait être partit à la trappe. Il allait pouvoir essayer de répondre méthodiquement au reste.
C’est vrai qu’il existe des animaux volants, on appelle ça des oiseaux. Il est vrai aussi qu’on peut faire beaucoup de ces choses. Je vais essayer de t’expliquer ça de manière simple. Nous les humains, pour survivre, nous utilisons notre savoir, on appelle ça la science, et elle évolue au fil des siècles. Grâce à la science, nous avons apprit à faire plein de choses, mais avec beaucoup de difficultés.
Saika eut une petite mine triste quand elle lui parla des travers de l’humanité.
Tu sais Cyanne, tous les humains sont différents, aucun ne ressemble à un autre, il y a en des gentils et des plus mauvais. Et c’est malheureux à dire mais des cinglés opportunistes qui veulent tout contrôler, il y en a. Mais là encore, ça dépends des gens, tous ne sont pas comme ça. Honnêtement, je t’envie Cyanne, le monde d’où tu viens à l’air d’être un véritable paradis…
-
Cyanne s'écroula sur une chaise, apprenant toute ces choses violemment. Toutes les idées reçues tombaient à la renverse, se fracassant pour laisser place à la réalité. Elle aurait aimé pouvoir raconter tout cela a Claire et ses amies, mais elle ne pouvait pas.
Et elle apprenait. Il était comme un professeur pour elle. Elle allait savoir ce que c'était qu'être humain, elle allait connaître tout cela... elle eut un sourire de satisfaction.
- Mon monde est un paradis à sa manière. Ce n'est pas comme chez vous. On vit dans des ruines d'un lieu enfouit sous la mer, un endroit gigantesque. Nous y vivons bien et ne cherchons pas plus loin. Et vous,vous voulez plein de choses, c'est étrange. Un jour, j'était petite, on a du partir parce que une marée noire nous était tombée dessus. et ça a mis des années pour nettoyer.
Elle eut un instant un air sérieux.
- Quand je parle de cannibalisme, c'est parce que vous manger des trucs rouges bizarres. De la ... hum...vidan ? viande !! oui, viande ! C'est bon la viande ?
Nouveau sourire enfantin.
-
La pauvre sirène se prenait un choc cultuelle en pleine face, elle qui était gentille, douce et innocente allait devoir affronter la triste et cruelle vérité du monde. Mais ce qu’il l’intriguait c’était quand Cyanne faisait référence à la terre natale des sirènes, de gigantesques ruines englouties, cela avait peut-être à voir avec de vieilles légendes comme Atlantide ou Mû.
Dis-moi Cyanne. Ces ruines enfouies sous la mer, est-ce que tu connais leur nom ou un nom que leur auraient donné les humains ?
La jeune sirène posa ensuite la question vraiment gênante. Mais Saika avait promit d’être honnête avec elle, à lui maintenant d’arrondir les angles.
C’est un peu compliqué Cyanne. Nous autres humains, nous sommes omnivores, pour survivre, nous sommes obligés de nous nourrir de choses variées. Nous mangeons de la nourriture issue de plantes mais nous sommes aussi obligé de consommer de la nourriture d’origine animal, c’est ça la viande. Toi qui vit sous la mer, tu sais déjà que pour survivre, certains poissons doivent en manger des plus petits, ca y ressemble mais les humains ne se mangent pas entre eux.
Avait-il dit dans un grand sourire, espérant que la sirène ne le prendrait pas trop mal.
Tu souhaites savoir autre chose ?
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Cyanne baissa les yeux, toute surprise, si ce n'est choquée par tant de révélations. Elle comprenait l'idée, mais pas les humains et leur façon de vivre. Elle était tout simplement perdue. Comme si c'était un autre monde, un autre univers, glauque et morbide.
Mais c'était à son tour de répondre aux questions du jeune homme. Elle inspira un grand coup.
- Non, elles n'ont pas de noms. Mais on dit que tout a était crée par le grand Cthulhu. Ou on parle de Neptune ou Poséidon, toutes ces choses bizarres. Je ne suis pas trés religion. Mais je crois en Cthulhu. Il paraît qu'un jour, quand les étoiles reprendront une certaine place, il reviendra régner sur le monde. En attendant, vous autres humains, avaient entendus un Bloop, je crois. Cela lui correspond sûrement.
Elle eut un petit sourire et fixa le jeune homme. Il était vraiment étrange. Pas comme les autres. Bizarre et attirant. Elle eut un sourire attendrit.
- décidément, j'ai l'impression d'être sur une autre planète !
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Tout concordait aux yeux de Saika qui décidément, ne s’étonnait plus de rien.
Des ruines créées par Poséidon… c’est bien ce que je pensais, tu vis dans les ruines de l’Atlantide, si ce que j’en sais est correct, tu vas avoir du mal à rentrer chez, c’est de l’autre côté de la planète, en plein océan Atlantique.
Voulant la rassurer, Saika la prit délicatement dans ses bras et lui caressa les cheveux.
Ne t’inquiète pas Cyanne, même si mon monde te semble étrange ou effrayant, je resterais avec toi, je te protégerais et un jour tu rentreras chez toi. Alors fais-moi confiance d’accord ?
Lui dit-il dans un grand sourire sympathique tout en gardant la sirène contre lui pour l’aider à se sentir en sécurité.
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Cyanne eut un sourire et se mordit les lévres. Tant d'attentions, d'un seul coup violent... Elle n'en revenait pas.
Pourquoi ce garçon était-il si gentil, si adorable envers elle ... ? Pourquoi ? Elle passa ses mains dans le dos du garçon et serra quelque peu son étreinte.
- Je ne connais pas le mot confiance.
Elle ressera encore ses bras, se rapprochant encore plus de lui.
- Mais je te fais confiance tout de même.
Dit elle d'un voix douce, quelque peu émue et portant des larmes, des larmes émues.
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La sirène lui rendit son étreinte, son sourire était doux et cela faisait fondre Saika qui ne voulait plus la lâcher.
Restes avec moi.
Il lui essuie délicatement ces larmes, dans un geste d’une infinie tendresse puis se sentant attiré par elle, il pose ses lèvres délicatement sur les siennes. Il rompt le contact rapidement et la regarde dans les yeux.
Cyanne…
Il plonge de nouveau ces lèvres pour un baiser plus tendre, cherchant la langue de la sirène avec la sienne. Inconsciemment, elle sembla avoir comprit car elle répond à son baiser avec douceur. Il lâche finalement ses lèvres à regret.
Tu vois, c’est comme ça que les humains embrassent ceux qu’ils aiment… Est-ce si dégoutant ?
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Ses petites mains eurent des soubresauts bizarres et étranges. Une sensation qu'elle ne connaissait pas, comme si une baleine venait de chanter dans sa cage thoracique et qu'elle était secouée, qu'elle frissonnait.
Durant ce baiser, elle n'avait pas tout compris et avait eu peur qu'il vienne lui bouffer la langue -les vieilles superstitions, on y croit - mais elle avait ressentie un sentiment d'apaisement, une douce sensation.
Alors elle l'avait embrassée et s'était collée à lui, laissant choir sur le sol la seule robe blanche qu'elle possédait, sans s'en rendre compte, sans peur ni pudeur. Elle venait de comprendre le mot confiance.
Au fond d'elle, elle savait qu'il n'allait pas l'agresseur sauvagement, lui faire du mal, encore et encore. Comme on disait sous l'eau. Et au moment où il avait posé la dernière question, elle l'avait embrassée. Une drogue. Elle ne pouvait plus lâcher ce baiser et n'avait pas peur de sentir les mains du jeune homme sur son dos nu, sur sa peau nue.
Elle avait entourée le cou de Saika avec ses bras et se tenait sur la pointe des pieds, pour l'embrasser encore.
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Durant leur baiser, la petite robe fine de la sirène tomba au sol, faisant rougir Saika qui put constater après qu’elle possédait sous cette forme tout ce qui faisait une femme humaine. A peine lui demanda-t-il si elle aimait qu’elle lui sauta au cou pour l’embrasser fougueusement, visiblement, elle était devenue accro et Saika avait bien envie de combler ses envies. La sirène exerçait sur lui une irrésistible attirance.
Du calme Cyanne, inutile de te précipiter, nous avons tout notre temps et je reste avec toi.
Il l’entraine alors vers le canapé, pour ne pas l’effrayer, il s’affale à moitié sur le dos et amène gentiment la sirène sur lui avant de lui offrir à nouveau un de ces baisers dont elle semble maintenant raffoler. Pendant ce temps, ces mains parcourent délicatement la peau nue de la sirène, lui caressant les cheveux, le dos, avec une gentillesse et une petite pointe de sensualité…
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Il était vraiment rassurant. Par son ton, ses gestes, ses paroles... il était rassurant. Elle n'avait pas peur de lui, non. Et elle ressentait autant d'excitation que quand elle allait taquiner les grands requins blancs, surtout le grand dangereux de la côté ouest qui lui avait un jour donné un coup de dents dans le dos, laissant une cicatrice étrange, quelques trous dans la peau symétrique mais peu violent.
Enfin, toujours était-il qu'elle était bien, contre Saika. A l'embrasser. Elle n'avait pas peur qu'il abusât de sa naïveté de sirène perdue dans le monde des humains, non. Il inspirait la confiance.
- D'accord... murmura t'elle d'un ton doux et enfantin tandis qu'elle l'embrassait encore.
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Elle avait beau dire, elle continuait de l’embrasser avec fougue, réclamant encore plus de ses délicieux baisers auquel le jeune homme répondait toujours. Ces mains continuaient de parcourir le corps de la sirène. Inconsciemment, il se demanda si sous sa forme humaine, la sirène était pourvue d’une anatomie féminine normale. Et c’est pourquoi inconsciemment, l’une de ses mains se glissa entre les cuisses de la sirène pour aller constater la présence de son intimité. Se rendant compte de ce qu’il faisait, il retira sa main et recommença à la caresser le plus gentiment du monde. Leurs langues continuaient de danser l’une autour de l’autre et Saika réussit enfin à rompre le contact pour venir plonger sa bouche le long du cou de la sirène, lui offrant de nouveau baisers à cet endroit…
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Ce que faisait le jeune humain ne la tracassait pas plus que ça. Elle ne connaissait rien à l'art de " la coucherie " comme on disait si bien sous l'eau. Les sirènes étaient comme les oursins. Aucun rapport sexuel. A part ceux qui voulaient vraiment aller sur la plage, retrouver leurs jambes et coucher ensemble, pour ensuite rentrer chez eux. Mais peu le faisait, leur ville étant loin des côtes. Alors elle ne savait pas comment on faisait. Non, elle n'y connaissait rien du tout.
Mais cependant, elle continuait à le caresser et à l'embrasser, réagissant avec plaisir aux doux baisers dans son cou frais. Elle était bien, là, en ce lieu. Ses mains vagabondaient avec timidité sur l'anatomie du jeune homme, lui offrant quelques caresses douces en des zones érogénes de son dos.
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Saika continuait d’embrasser le cou de la sirène pendant que cette dernière promenait ses mains sur le corps du jeune homme. Tout cela était très plaisant, la jeune fille était douce et innocente, Saika, qui ignorait le mode de reproduction des sirènes, continuait sur sa lancée mais sans vouloir la brusquer, il était gentil après tout.
Si je te fais mal… dis-le-moi…
Il continuait d’embrasser son cou avec douceur puis il commença à descendre. Il embrassa d’abord ses épaules puis il continua jusqu’entre les seins de la sirène et il remonta dessus, commençant à les couvrir de baisers sensuels et léger. Pendant ce temps, les mains du jeune homme continuaient de parcourir son dos avec douceur…
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Réellement, c'était une sensation étrange qu'elle ne connaissait pas. Non, elle ne connaissait pas ce plaisir, cette envie, sinon dans les livres que les jeunes sirénes volaient sur les bateaux et qu'elles lisaient, où cette envie était si bien décrite, mais qu'elle ne connaissait pas. Le mot sexe n'était d'ailleurs même connu que des téméraires qui allaient sur des plages avec leurs petites amies.
- Non mais...ça va aller...
Elle glissa ses mains sous le tee-shirt de Saika, soupirant à ses baisers, sentant l'épiderme de Saika, ses doigts frais sur son dos doux et sur sa peau blanche, effrayante par cette blancheur extrême. Pas de bronzage pour cette petite princesse de l'eau.
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Il sentit les mains de la sirène coururent sur son torse et il retira son t-shirt pour lui faciliter le travail et lui offrir de jouer avec son corps tant qu’elle le souhaitait…
Il revint ensuite embrasser la sirène, d’un de ces baisers dont elle était accro et dont il prenait plaisir à lui offrir. Il les retourna et allongea délicatement la sirène sur le canapé. Il continuait de l’embrasser avec douceur et finit par lâcher ses lèvres pour venir embrasser son cou de nouveau. Il prenait son temps, savourant la douceur de cette peau douce sous ses lèvres. Il continua de descendre et arriva sur ses seins qu’il agrémenta de nouvelles caresses. L’une de ses mains venaient en masser un gentiment pendant que sa langue allait s’occuper de l’autre, le prenant en bouche et jouant avec de plusieurs manières douces.
Il continua ainsi un petit moment puis reprit sa descente, embrassant son ventre, titillant son nombril jusqu’à arriver entre ses jambes et avoir la jolie fleur de la sirène devant son visage. Il commença par passer sa langue dessus, délicatement, comme s’il savourait une glace, prenant le temps de faire monter le désir de la belle Cyanne.
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Oh oh ... elle sentit un frisson traverser son corps pendant cette instant délicat. Elle avait un grand sourire aux lèvres, et son corps pâle était parcourut par des frissons d'envies délicieuses.
Le jeune homme était calme, délicat, et pas brusque, ni violent. Un réel plaisir, vraiment ... une des ces choses savoureuses que l'on garde dans un coffret, et que l'on n'oublie pas.
Ce moment en faisait partie, et toute la douceur qui l'enveloppait aussi ...
[ RP minable, désolé, j'ai la tête vidée par le boulot ]
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Les frissons parcourant le corps de la sirène semblaient indiquer qu’elle appréciait ce qu’il faisait, il était heureux. Il ne voulait pas abuser de la sirène ni de sa naïveté, elle lui faisait confiance après tout mais elle exerçait sur lui une envie irrésistible, comme un coup de foudre qui ne s’explique mais un peu différent. Il avait envie de lui faire découvrir des plaisirs nouveaux, de la rendre heureuse même quelques heures pour lui faire oublier la solitude d’être loin des siens…
Il continua de caresser l’intimité de la sirène avec sa langue. Il commença à se faire un peu plus fougueux, sa langue entrouvrit légèrement les lèvres intimes de la belle fille des profondeurs pour lui offrir plus de plaisir et venir chercher son petit fruit d’amour. Saika le trouva rapidement et commença à titiller le petit muscle générateur de plaisir du bout de la langue, avec délicatesse, pour faire monter le désir de sirène. Ces mains continuaient de parcourir le corps de la belle, lui offrant mille caresses brûlantes avant de remonter vers ses seins et les titiller délicatement pour lui donner encore plus de plaisir…
[pas grave^^]
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On ne lui avait jamais accordé ce soin. Non,jamais. En ce doux instant de plaisir, la belle priait pour que sa blessure ne se régénéré pas violemment et ne brise cet instant. Elle soupirait délicatement, des petites prières de sirène sortant de sa bouche , des prières de protection, la belle étant tout de même craintive. Et elle caressait les mains du jeune homme en soupirant, sentant sa langue jouer avec une de ses zones les plus sensibles de son corps.
Ignorant que la pierre incrustée au niveau de sa colonne vertebrale commençait à se réveiller et à rougoyer.
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Saika se laissait aller mais prenait quand même son temps, sans se précipiter, il ne voulait pas que Cyanne ait une mauvaise impression sur ce qu’il faisait. Elle qui était tellement craintive, il ne voulait pas la brusquer, peu importe jusqu’où ils iraient, il avait seulement envie qu’elle y prenne un maximum de plaisir, il avait envie de lui faire l’amour gentiment, avec envie. Sa langue continuait de taquiner cette zone si sensible de son corps, savourant le délicieux nectar qui commençait à en sortir…
Il remonta ensuite délicatement le long de son corps, embrassant son ventre, venant se perdre quelques instants sur sa poitrine si délicieuse avant de lui offrir de nouveau un de ces baisers auquel la jeune sirène semblait totalement accro.
Cyanne… si tu ne le sens pas… dis-le moi et j’arrêterais tout de suite…
Ce disant, il revint embrasser délicatement le cou de la jeune sirène, inondant sa peau pâle de ses baisers doux et attentionnés…
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Bien qu'elle ne comprenait pas tout ce qu'il disait -ce surplus d'émotion et de sensations diverses - elle acquiesça, comprenant un minimum tout de même se qui se passait. Elle fit glisser ses mains le long du dos de Saika, et tendit la tête pour l'embrasser de nouveau. Ignorant la brûlure au niveau de son cou.
Cette pierre qui rougissait, tout comme ses iris qui devenaient rouges flamboyantes au fur et à mesure des instant passés avec Saika.
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Délicatement, il l’embrassa à nouveau après lui avoir offert son plus doux sourire, cette sirène si belle et délicate donnait l’envie de la serrer dans ses bras pour la protéger de tout. La douceur entre eux était à son comble, de même que l’excitation. Saika avait pu sentir le délicieux jus d’amour de Cyanne couler à flot et lui-même se sentait très à l’étroit dans son pantalon. Délicatement, il sortit sa virilité durci et amena en douceur la main de Cyanne dessus, la faisait faire quelques mouvements léger, pour lui faire découvrir cette chose nouvelle.
Détends-toi… Tu verras que c’est un délice.
Il continuait à lui caresser délicatement le visage alors qu’il commençait à la pénétrer avec une infinie douceur, ne la brusquant pas et faisait tout pour qu’elle n’ait pas mal. Il agrémentait cela de ces baisers délicieux qu’elle aimait tant, pour lui faire sentir toute la magie de cet instant. Une fois en elle, il la regarda dans les yeux avec un sourire toujours plus doux et commença de très lents et langoureux mouvements de bassins, voulant lui faire savourer chaque instants passé entre eux.
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Qui avait vécu de pareils moments, de pareils bons moments délicieux ? Personne sûrement. Personne n'était tombé sur quelqu'un d'aussi compréhensif et gentil que Saika. Elle posa ses mains sur les hanches de Saika, doucement, comme une plume, et caressa ces mêmes hanches et son dos à ce niveau. Elle ne comprenait pas tout ce qui lui arrivait, mais elle savait qu'elle était bien, là, dans ces bras. Elle sentit doucement monter en elle les vas et viens, qui touchait son intérieur et brisait ce qui restait de sa virginité sans aucun probléme, ni douleur. Elle était tellement bien, se fichant de savoir qu'elle saignait. Elle ne lâchait plus ses lèvres, ses mains glissant sur lui, et sa bouche effleurant la sienne, repartant et revenant.
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Il était difficile d’exprimer par des mots ce que ressentait le jeune homme, la sirène l’accueillait en elle sans problème et Saika se sentait lui aussi transporté dans un mon de plaisir et de douceur. Lentement, il continuait ses mouvements de bassins sous les caresses si délicates de la jeune femme qui faisait jouer ses lèvres sur les siennes avec une infinie sensualité…
Délicatement, Saika changea de position. Tout en continuant à embrasser Cyanne, il l’invita à se redresser en lui caressant le dos et il se mit en position assise, les fesses au bord du canapé alors qu’il installait la belle sirène sur ses genoux, jambes écartés face à lui. Avec tendresse, il caressait ses fesses pour la faire se lever et descendre en rythme et continuer ces si délicieux mouvements de son membre dans l’intimité de la belle alors qu’il profitait de la position de son visage pour prendre en bouche un sein de son amante, puis l’autre, faisant jouer délicatement sa langue en même temps.
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Cyanne sentit un sourire naitre sur ses lévres. Un frisson terrible agitait son organisme, la pierre etincelait, envoyant des bouffées de chaleur à elle et son amant. Ses gémissements s'agitaient, toujours aussi sensuels et délicieux , comme un chant, et elle se sentait quelque peu ... retrouvée !! Comme si elle avait sa barriére de corail qui la protégeait, et qu'elle était dans ses eaux chaudes et tendres qui la transportait ..