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Messages - Emilia Deneville

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: mercredi 21 février 2018, 10:54:27 »
L'ambiance se fit plus pesante, ne serait-ce que l'espace d'un moment. De mon côté, je m'imaginai déjà en train de jouir de mon immortalité tandis que Desmina, plus réaliste, voulut me faire part de tous les aspects d'une telle transformation, même les plus négatifs. Par principe, je me fis la plus attentive possible et je fus forcée d'admettre que tout n'était pas aussi rose que je l'avais imaginé. Mourir pour renaître ? Dans l'état actuel des choses, je ne me voyais pas mourir, le fait est que la douleur et l'absence de quoi que ce soit après me terrifiait secrètement. Comme tout être humain, je suppose. Je déglutis et pris le temps de peser le pour et le contre, de voir si c'était réellement autant envisageable pour moi. Je me dis alors que la démone me fit part de tout cela non pas pour me dissuader ou m'effrayer, mais surtout pour que je sache ce qui m'attendrait si jamais je venais à accepter. Il y a peu, elle m'aurait sans doute fait part de cette éventualité sans me parler des inconvénients, ne serait-ce que pour me tromper ou encore s'affranchir de son invocation, aussi foireuse avait-elle été. Mais là, c'était différent. Le fait qu'elle prenne le soin de me prévenir, de me mettre en garde sur ce qui pourrait arriver... Tout cela me fit, d'une certaine façon, chaud au cœur.

Je pris une grande inspiration et patientai quelques secondes, le temps de trouver mes mots. Pendant ce temps, je refermai la grande armoire murale et me retournai pour faire face à mon amante. Je plongeai mon regard dans le sien, tout en m'approchant, et posai un genou au sol une fois devant elle. Je me saisis de l'une de ses mains que je serrai alors fermement entre les miennes, toujours sans la lâcher du regard.

C'est effrayant de mourir, Desmina. Je t'avoue que cette clause est sans doute celle qui m'enchante le moins. Mais c'est tout aussi effrayant de faire face à la dure réalité de la vie sans pouvoir y faire quoi que ce soit.

J'y crois pas. Personne n'avait eu droit à ce genre de morales de ma part, absolument personne. Non seulement je n'aimais pas me confier ainsi mais j'estimais également que personne n'en avait jamais valu la peine. Comme quoi les choses changent, les gens aussi. Ils font des rencontres qui bouleversent leur quotidien. Serait-ce mon tour ? Je ne le savais pas vraiment. En tout cas, la simple utilisation de ces mots alignés de telle sorte me rappela immédiatement tout ce que j'avais pu subir. Je n'étais certainement pas la personne la plus malheureuse du monde mais j'estimai au moins avoir du vécu dans le domaine. Entre mes échecs scolaires, ma vie dans la rue et le fait que mon connard d'ex ait failli me tuer au beau milieu d'un viol, je me pensais comme expérimentée en terme d'effroi et de difficulté. Quelques années plus tôt, j'aurais sans doute pleuré à la simple idée d'évoquer mon passé. Heureusement pour moi, ces épreuves m'ont en quelques sortes endurcie, et c'est notamment ce qui me permit d'encaisser la réalité que me décrivit Desmina avec tant de calme apparent. Pourtant, j'étais humaine. La démone devait être en mesure de ressentir mon hésitation ; autant que je ne me mente pas à moi-même.

Quant à cette sorte de compétition malsaine qui pourrait me détruire, c'est la chose que je crains le moins. Tu sais, elles sont beaucoup, les pimbêches qui me jalousent et tentent de me faire les pires crasses pour prendre ma place. Ce ne sont pas des créatures infernales assoiffées de pouvoir, je suis d'accord, mais elles ont au moins le mérite de m'avoir habituée à cette ambiance nocive.

Il ne fait aucun doute que je cherchais à relativiser. J'en avais bien besoin, mieux vaut ne pas le cacher. Cependant, je devais prendre une décision. Là, ce n'était vraisemblablement pas du même acabit que choisir une tenue pour plaire à une personne particulière, ça non ! Ce choix pouvait ne rien changer à ma vie ou, au contraire, la faire basculer de façon irréversible. Je déglutis une nouvelle fois, n'ayant certainement pas l'habitude de devoir faire face à un tel dilemme. D'un côté, je voulais goûter à l'éternité en compagnie de Desmina, je voulais devenir quelque chose que je n'étais pas et qui me fascinait. De l'autre, j'avais toujours aussi peur, en particulier de la mort. J'aurais presque préféré ne pas connaître cet aspect, pour ne pas hésiter ainsi sur quelque chose que je désirais.

Une nouvelle fois, je pris une grande inspiration et soufflai longuement. Je me redressai quelque peu, prenant un appui fébrile sur les jambes de la démone pour me rehausser. Et finalement, j'osai afficher ma faiblesse pour la première fois en m'élançant et me jetant littéralement contre mon amante, cherchant du réconfort en son sein. Je la fis doucement basculer sur le lit, me posai doucement sur elle et calai ma tête entre l'une de ses épaules et son cou.

Est-ce que tu peux me promettre... que tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour que j'aie une mort immédiate et quasiment indolore ?

Dit comme ça, cela aurait pu paraître morbide. Néanmoins, j'avais besoin de l'entendre pour me décider, j'avais besoin de réconfort pour faire face à la chose qui effrayait le plus les humains. Je trouvais tout de même ça ironique ; la personne avec laquelle je voulais paraître la plus forte possible était également celle qui, d'une certaine manière, venait de parvenir à me faire me révéler sous mon véritable jour.

Mieux encore, c'est une des choses que je vais te demander de réaliser pour moi, en plus de rester avec moi quoi qu'il arrive. C'est évident, je veux être avec toi.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Ton Idole [Emilia Deneville]
« le: lundi 19 février 2018, 12:09:52 »
Brave petite chose. La voir ainsi allongée juste en dessous de moi était un véritable régal pour les yeux. Je dévorai chaque parcelle de son corps de sa peau parfaite du regard, alors que mes lèvres l’exploraient en détail. Je sentis cependant que quelque chose avait changé, comme si la tension était montée d’un cran. Un frisson me parcourut alors que je crus sentir des ongles bien plus résistants et menaçants que ceux d’un humain tracer leur route sur mon dos. À vrai dire, cela n’en fut que plus excitant pour moi, si bien que je m’apprêtai à envahir de nouveau l’antre de ma jeune amante, mais cette fois-ci avec la langue. Je n’en eus cependant pas le temps.

Autre chose avait changé. C’est comme si Mélinda s’était parée de ces fausses canines de vampire pour l’occasion. Blanche, parfaitement pointues et semblant prête à transpercer ma peau, elles me parurent presque authentiques. Je n’eus même pas le temps de méditer sur la question que l’étudiante se montra soudainement plus entreprenante, s’immisçant sous les pans de ma robe pour venir déchirer – littéralement – ma culotte et provoquer mes cuisses par quelques griffures. Avant même que je ne fasse la moindre remarque là-dessus, Mélinda s’occupa d’inverser nos positions. Elle était désormais celle qui chevauchait et profita de sa nouvelle position pour me souffler quelques mots avec plus d’aisance. Spontanément, je lui répondis.

Quoi que tu sois, j’aime ça...

Aussitôt, la lycéenne qui prétendait être “bien plus que ça” me retourna avec une facilité déconcertante, m’obligeant à me reposer sur mon ventre tandis qu’elle malmena mon dos avant de mettre le dos de belle robe en lambeaux. Cette force et cette sauvagerie me poussèrent à douter sur l’apparition soudaine des canines précédemment mentionnées. Il y avait bien trop d’éléments concordants pour que ce ne soit qu’un simple déguisement. Et, même si cela était effrayant, c’était aussi hautement excitant !

Mais il n’y avait pas que ça. Alors que je me crus finalement au bout de mes surprises, je ressentis quelque chose de familier se dresser contre mes fesses. C’était chaud, épais, plutôt long et surtout dur. Je ne m’accordai même pas le bénéfice du doute et déterminai qu’il s’agissait d’une queue. Comment ? Je ne le savais pas moi-même, mais cela ne semblait pas être un jouet. La sensation de chaleur, de chair et de croissance contre mon postérieur étaient beaucoup trop réelles pour que ce ne soit pas une véritable verge. Et enfin, Mélinda révéla son véritable visage, me soufflant tout un tas de mots on ne peut plus évocateurs.

Un souffle chaud s’échappa de mes lèvres alors que je tournai la tête, collant ma joue contre le matelas pour apercevoir ne serait-ce que l’ombre de la manipulatrice. Je libérai mes bras et les tendis vers l’avant, me saisissant de la première prise à portée pour essayer de me tracter hors de l’emprise de Mélinda. Je ne faisais pas ça par peur – quoi qu’un peu tout de même – mais par jeu. De ce que j’ai constaté, je pouvais tout mettre en oeuvre pour me débattre puisqu’elle possédait une force en tous points supérieure à la mienne. Je tentai donc me retourner, jouant des hanches et des coudes pour essayer d’atteindre cet objectif, et me cambrai parfois pour donner une impulsion contraire plus puissante et ainsi me libérer. Enfin… Ça, c’était dans la théorie. Dans la pratique, je ne faisais que frotter mon cul contre la queue en érection de Mélinda. J’étais réellement esclave de mon propre plaisir, au point de chercher délibérément à ce qu’elle me fasse tout regretter…

Il faudrait encore que tu en sois capable. Tu n’as pour le moment été qu’une docile petite poupée, après tout.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: lundi 19 février 2018, 03:43:40 »
Je me délectai de l’instant présent. Même si, au fond de moi, je savais que ce roleplay n’était qu’une couverture, une simple façade à la véritable position que j’occupais au sein de cette relation, je ne pus m’empêcher d’apprécier le moment. La sensation de m’élever, de dominer ne serait-ce qu’un instant cette ravissante démone… Tout n’était que tentant, excitant mais surtout horriblement orgasmisque. Le fait que Desmina finisse enfin par jouir fut d’ailleurs la combustible de trop au feu qui animait ma passion. Je me mordis la lèvre et étouffai un petit rire au fond de ma gorge alors que je retirai enfin mes doigts de son antre dégoulinant. Et, comme mon amante l’avait suggéré auparavant, je lui offris mes doigts un à un pour qu’elle puisse se délecter de son propre nectar.

Après un long soupir, je me redressai de tout mon long, toujours dans l’optique de la surplomber, et fis mine de vouloir lui retirer ses nouveaux jouets, soit mes seins. Ce serait mentir que de clamer ne pas aimer ces petites attentions. Voilà pourquoi je ne me repliai pas réellement et me contentai de reculer suffisamment pour que Desmina soit en mesure de revenir à la charge si elle le souhaitait. Mais pour le moment, elle devait d’abord s’occuper de mes doigts souillés. J’endossai donc à nouveau mon rôle de régente tyrannique et portai mes doigts à ses lèvres, forçant l’entrée pendant quelques secondes avant de finalement lui fourrer mes doigts souillés dans la bouche, peu après qu’elle m’ait proposé de l’accompagner en enfer. Je lui répondis tout d’abord par un sourire et profitai du fait qu’elle soit occupée à nettoyer ma main pour réfléchir à cette proposition.

En vérité, le choix n’était pas dur à faire, loin de là ! La belle créature m’offrait l’opportunité de quitter ma condition de simple humaine, de devenir immortelle et de ne pas être affectée par la vieillesse et les maladies. Ces dernières ne m’avaient pas particulièrement gênée, même au cours de mon enfance, mais je devais avouer que le fait de ne pas vieillir, même seul, était déjà bien trop intéressant pour ne pas que je me penche dessus un long instant. Quels inconvénients y aurait-il à ne pas vieillir ? Voir les personnes que j’affectionne mourir, peut-être ? Du vent ! Je n’appréciais aucun amant autant que Desmina. En l’instant, la perdre elle me paraissait plus douloureux que de voir tout Seikusu mourir. Autant dire qu’après cette réflexion, je ne pouvais faire qu’un seul et unique choix. Et quitte à ce qu’elle trouve ma prise de décision trop hâtive, qu’importe ! Si j’avais fait partie de ces personnes qui prennent tout leur temps à se décider, nous ne serions certainement pas en train de nous étreindre aussi sensuellement.

Je t’autorise à m’emmener en enfer et à me changer en démone. En évoquant la jeunesse éternelle, tu parles à mon coeur. Qui plus est, si je reste aussi belle pour l’éternité, ne serais-je pas la fleur parfaite pour toi ?

Après quoi, je m’abaissai finalement pour me retrouver à la même hauteur qu’elle et l’enlaçai contre moi, profitant de sa chaleur corporelle pour réprimer les frissons qui s’emparaient de moi. Maintenant que je n’étais plus occupée à la maltraiter, mon esprit divaguait et se rendait finalement compte des effets de la disparition de l’eau ; j’avais froid. J’embrassai alors Desmina pour, sans doute, la millième fois de cette soirée et me détachai à contre-coeur de son étreinte. Je quittai ensuite la grande baignoire, non pas sans caresser délicatement les épaules de mon amante pour l’inviter à me suivre. Me dirigeant de nouveau vers ma chambre, je fis évidemment profiter ma compagne en lui offrant un aperçu de toute mon expérience en terme de roulage de fessier. Après tout, mon métier m’obligeait à savoir marcher comme une pimbêche princière en toutes circonstances, ne serait-ce que dans l’optique de mettre mon postérieur en valeur lors des sessions vidéo. Quoi qu’il en soit, nous arrivâmes enfin dans mon antre. J’y ouvris un grand placard mural dans lequel s’alignaient la plupart de mes ensembles de lingerie.

J’ai vu que tu étais en mesure de te créer les habits de ton choix par la pensée. Dis-moi, est-ce que ma garde-robe deviendra inutile après ma transformation ? Non pas que je regrette l’argent investie dedans, mais c’est plutôt que j’en tire une certaine fierté. Je fis un pas de côté afin de laisser une vue libre et globale à la démone. Et de cette manière, il est plus facile pour toi de me conseiller quoi porter. Après tout, il est préférable que je te fasse le plus grand effet possible, et cela pour les siècles à venir, non ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: lundi 22 janvier 2018, 10:04:06 »
L'eau s'échappa progressivement de la baignoire jusqu'à ce que le niveau soit assez bas pour me révéler les petites cachotteries de ma tendre démone. Depuis combien de temps se touchait-elle alors que nous parlions ? Je n'en avais pas la moindre idée et n'estimais pas nécessaire de lui demander cela. En revanche, s'il y bien une chose que je ne comptais pas laisser tomber en si bon chemin, c'était notre nouveau sujet de conversation. Et même si mon amante me demanda de la satisfaire, je conservai sa suggestion dans un petit recoin de mon esprit afin d'en tirer profit par la suite.

Je lui souris après avoir libéré son téton de mes lèvres et remontai doucement mes lèvres en passant entre ses deux seins et longeant lentement son cou jusqu'à atteindre ses lèvres et l'embrasser langoureusement. Je libérai alors une de ses cuisses, surtout dans l'optique de pouvoir faire ce que je voulais de l'une de mes mains, et portai cette dernière à l'intimité humide de ma partenaire. Je lui attrapai ensuite le poignet et tirai dessus, la forçant ainsi à se retirer pour que je puisse prendre sa place. J'en fus tout particulièrement satisfaite puisque cela me permit de redécouvrir l'entre chaud et humide de Desmina. J'y aventurai mon index mon majeur, les séparant ensuite dans ce confortable intérieur pour en étirer les parois, et laissai mon pouce vagabonder maladroitement entre ses grandes lèvres, en quête du bouton de chair. Il le trouva sous peu et le caressa d'abord doucement, puis plus vigoureusement au détriment des deux autres doigts qui raclèrent l'intérieur de la démone avec moins de force et d'intensité. Dans un même temps, je laissai de nouveau ma poitrine s'écraser contre celle de mon amante, recueillant ainsi sa chaleur corporelle qui m'empêcha de prendre froid suite à la disparition totale de l'eau. Et, au milieu de deux baisers, je lui accordai quelques mots.

Tu n'aurais rien à me révéler si tu ne me cachais rien. Je vais te punir pour ça, vilaine.

Aussitôt, j'extirpai mon index de son antre et le fis joindre mon pouce pour venir pincer maladroitement le clitoris de Desmina. Je le torturai et le libérai à intervalles réguliers, ré-attaquant aussitôt que la démone ait repris son souffle. Je voulais l'entendre haleter, gémir et supplier, ne serait-ce que pour ces quelques cachotteries. Et pour cela, je n'hésitai pas à redoubler d'efforts quitte à solliciter davantage mon poignet. Je courbai mon majeur pour m'accrocher à son intérieur et mouvai mon index et mon pouce comme si les deux cherchaient à s'embrasser, sauf qu'il y a avait ce petit être sensible au milieu, pour tout recevoir. J'y mis une fois les ongles, l'espace de quelques secondes, avant de reprendre avec plus de douceur pendant que je m'attaquai désormais à maltraiter les lèvres de ma partenaire, leur faisant aussi bien subir des morsures que des coups de langues. Cela ne fut cependant que de courte durée puisque, après quelques secondes, je me redirigeai vers l'une de ses oreilles pour m'y pendre et en mordiller allègrement le lobe tout en soufflant de nouveaux mots.

N'ose même pas souiller la main de ta reine. Endure, perverse.

J'estimai le roleplay comme un déclencheur principal de l'imagination, comme quelque chose qui éveillait les sens pour faire succomber l'adversaire plus rapidement. Sans même savoir s'il en allait de même pour ma partenaire, je me permis d'endosser pleinement ce nouveau rôle de régente sadique qui torturait sexuellement ses serviteurs. Cela m'enchanta au plus haut point. Je me redressai et surplombai Desmina en me maintenant sur mes genoux après avoir libéré son pauvre lobe et profitai de cette position pour enfouir son visage entre mes seins. Mon bras tendu éprouva étrangement moins de difficulté à maintenir la cadence quant au niveau musculaire, ce qui me permit de ne pas lâcher en si bon chemin. Au contraire, j'arrêtai de pincer le clitoris de ma proie pour le stimuler par de rapides mouvements de l'index, de haut en bas et de bas en haut.

Clame-le pendant que tu te ruines sous mes yeux : qui domine ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Ton Idole [Emilia Deneville]
« le: dimanche 21 janvier 2018, 13:04:55 »
Pour mon plus grand plaisir, Mélinda et moi nous rapprochions au point d'en devenir rapidement intimes. Mes gestes ne semblaient pas la gêner plus que ça, au contraire, et cela ne m'arracha qu'un sourire empreint de satisfaction et de luxure. Elle était adorable, parfaitement à mon goût, et je comptais bien la dévorer, la faire mienne. Il manquait cependant un petit détail à cette scène pour qu'elle soit idyllique ; j'étais encore habillée. Et, bien que cela asseyait une sorte de domination dans laquelle je me complaisais sans mal, j'avais encore de ressentir le corps de ma jeune invitée contre le mien. Évidemment, la dernière révélation de ma poupée ne me laissa pas de marbre, ne faisant qu'accentuer ce désir irrépressible de me retrouver dans mon plus simple appareil, tout comme elle. Je lâchai donc le cou de ma belle pour remonter à mon tour mes lèvres le long de celui-ci, cherchant à atteindre son oreille. Je déposai alors un chaste baiser sur son lobe et soupirai une réponse à la fameuse oreille.

Montre-moi ça, ma belle. Déshabille-moi, fais-le de la façon qui te plaira.

Je n'avais cependant pas pour projet de lui rendre la tâche facile. Si je comptais ne pas opposer la moindre résistance directe à ce qu'elle me déshabille, j'avais bien envie de la provoquer pendant qu'elle s'exécutait. Ainsi remontai-je quelque peu mon poignet et tendis mes doigts présents en elle pour les faire avancer au plus profond. Ils caressaient doucement les parois chaudes et humides de Mélinda, récoltant de temps à autre un peu de lubrifiant naturel et jouant avec sans la moindre pudeur. Dans un même temps, je remontai mon autre main et contournai habilement le corps de ma ravissante invitée jusqu'à atteindre ses seins. Je me saisis de l'un d'entre eux, le pétrissant et malaxant avec douceur et fermeté tout en écrasant le creux de ma paume contre son téton. Je m'esquivai alors de nouveau, reculant mon visage du sien pour le dissimuler à nouveau dans son cou, descendant néanmoins lentement jusqu'à ce que je sois en mesure de titiller la base de celui-ci. Après quoi, mes lèvres trouvèrent leur chemin jusqu'à l'une des épaules de ma partenaire, que j'embrassai avec dévotion et tendresse, marquant un contraste avec les mouvements plus secs et rapides que ma main effectuait en elle. Je ne me fis que tardivement la réflexion que cela serait potentiellement compliqué pour elle de suivre le rythme, surtout si je l'empêchai indirectement d'accomplir sa tâche. Je m'en serais presque excusée, mais c'était plus fort que moi.

Pour calmer un peu le jeu, je la tirai doucement vers moi et ouvris une lente marche vers mon grand lit à baldaquins. Je pris néanmoins grand soin de ne pas retirer cette main exploratrice que j'avais en elle, à un tel point que cela fut compliqué de la coucher sans que je ne retire ladite main. J'y parvins néanmoins après quelques secondes de maladresse fondante et me penchai jusqu'à ce que je me retrouve au dessus de Mélinda, à califourchon. Depuis cette position, il fut bien plus aisé pour moi de titiller son intérieur, mais aussi d'atteindre son clitoris sans avoir à tâter un peu au hasard jusqu'à tomber dessus. Je ne me privai donc pas pour caresser le bouton de chair du bout de mon index alors que je m'emparai à nouveau des lèvres de ma jeune amante. Je demeurai cependant curieuse ; maintenant que j'étais au dessus d'elle, comment allait-elle faire pour me retirer ma robe ? Je souris, presque satisfaite de lui rendre la vie dure. Néanmoins, il ne fallait pas que je pousse le niveau trop loin sans savoir ce dont elle était capable. Je me redressai alors, m'asseyant sur son bassin après avoir retiré mes doigts d'elle et léchai ces derniers avec un sourire en coin tout en la dévisageant ouvertement.

Fais-toi plaisir, ma perverse, je t'offre mon corps.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: lundi 15 janvier 2018, 13:57:15 »
La fourbe osait me tenter alors que je prenais soin d'elle ? Pourtant, je devais admettre l'évidence : mon ambition et ma folie des grandeurs me poussaient à garder cette éventualité dans un coin de ma tête, d'autant plus que je réfléchissais de façon bien plus déraisonnée, maintenant que la démone avait toute mon attention et aussi mon plus grand et sincère intérêt. C'est d'ailleurs pour cela que je daignais m'occuper d'elle ; elle l'avait bien fait avec moi, sans parler de notre délicieuse aventure d'il y a peu. J'aurais pu me souiller juste en y repensant. Heureusement, ce bain chaud m'aidait à garder une certaine contenance. De plus, m'occuper ainsi de mon amante détournait mon esprit du terrible chemin de l'imagination, celle qui m'aurait mise dans un nouvel état d'excitation monstre. Je poursuivis donc mon oeuvre avec dévotion, faisant tout pour que Desmina se sente bien. Je l'embrassai, la caressai, la cajolai... J'avais presque pour espoir de la rendre encore plus accro à moi.

Dans un même temps, je me montrai attentive à la moindre de ses réponses, bien curieuse quant au sujet des enfers. C'était un tout autre monde, quelque chose de fantastique ! Je ne pus m'empêcher de m'y intéresser et d'y porter un enfantin et lourd intérêt, je voulais en savoir plus. Je n'oubliai néanmoins pas ma tâche actuelle et m'assurai que la moindre parcelle de peau de ma chère et tendre ait été savonnée, bien qu'il me restait encore la partie submergée de son corps à faire. Pour l'heure, j'étais surtout tentée de lui répondre à mon tour et je rêvais surtout de voir ce qu'elle pensera de ma proposition, bien que laissée sur le ton de la blague. Intérieurement, je souhaitais cependant que ce soit vrai.

Je te ferai expérimenter tous ces plaisirs. Après quoi, je me taperai l'incruste en enfer pour que tu ne sois plus seule dans ton palais. C'est un bon plan, non ?

Je me reculai quelque peu et posai mes mains contre les seins de la démone, les massant délicatement alors que je plongeai mon regard dans le sien. Je me permis alors de prendre tout mon temps pour ce massage, offrant à mon amante un bouquet de douces sensations que j'avais également l'impression de ressentir, rien qu'à imaginer ces gestes sur ma propre personne. Je constatai cependant quelque chose de différent, comme si un élément propre à cette situation m'échappait. Lequel ? Je n'en savais rien, j'étais simplement prise d'un curieux pressentiment mais aussi d'une sensation... chatouilleuse ? Oui. L'eau me caressait me ventre et s'agitait un peu plus qu'à l'accoutumée alors que ni Desmina ni moi ne faisions de gestes suffisamment restreints et répétitifs pour générer de tels courants. Par réflexe, je baissai les yeux et remarquai aussitôt la présence de mousse qui obstruait mon champ de vision, justement là d'où provenaient les étranges afflux d'eau. La main de ma partenaire s'y trouvait, serait-ce donc son oeuvre ? J'eus un petit instant de doute avant de pouvoir estimer où est-ce que la main en question pouvait se trouver. Réellement ? Je ne fis pas la moindre remarque et gardai cela pour moi, ne comptant pas en tirer profit pour le moment. Je jouai la carte de l'ignorante et remontai discrètement les yeux, les rivant sur la poitrine de la démone pour faire comme si cela avait été ce que je regardais depuis le début.

Je me demande tout de même qui a donné naissance à la superbe créature que tu es. Comment naissent les démons ? Et est-ce que vous êtes volontairement séduisants pour nous leurrer plus facilement, nous les humains ? Je souris et trempai une de mes mains dans l'eau pour en recueillir et rincer ensuite la poitrine de Desmina. Ceci fait, j'y portai aussitôt mes lèvres après m'être penchée vers l'avant et m'amusai à lécher un des tétons de ma belle, d'humeur vraisemblablement joueuse. Si c'est le cas, je me suis faite avoir en beauté.

Je plaçai alors mes deux mains sous l'eau pour prendre appui sur la baignoire, mais pas que. L'une de mes mains s'aventura discrètement près du bouchon qui gardait fermé le siphon. Je tirai discrètement dessus pour laisser l'eau s'échapper progressivement. En temps normal, j'aurais eu peur d'avoir froid dans la seconde qui suivait, mais puisque Desmina et son corps étaient là pour me réchauffer, je n'eus aucune inquiétude quant à cela. Qui plus est, je ne faisais pas ça pour mettre un terme à ce bain mais plutôt pour la prendre de court et l'observer en train de paniquer, si jamais elle faisait réellement ce à quoi je pensais. Un sourire espiègle se dessina tout naturellement sur mes lèvres alors que je remontai mes mains pour les plaquer contre les cuisses de mon amante. J'avais la ferme intention de la retenir dans cette position, bien qu'elle pouvait largement s'échapper si elle le souhaitait réellement. Et pendant ce temps, la baignoire se vidait prématurément de son contenu.

Si c'est le cas, il est donc tout naturel que je veuille prendre ma revanche et t'avoir à mon tour, n'est-ce pas ? Révèle-moi donc ce que tu faisais ; ta reine t'ordonne de ne pas bouger.

Comme je savais pertinemment qu'elle pouvait ne pas m'écouter, je portai de nouveau mes lèvres autour d'un de ses tétons et y exerçai cette fois-ci une pression largement perceptible dans l'optique de la gêner et l'empêcher de faire le moindre mouvement. Allez, montre-moi tes mains, ma belle.

7
Le coin du chalant / Re : Des charmantes pestes ont besoin de compagnie
« le: lundi 15 janvier 2018, 12:38:46 »
Kolgrim > MP !


MàJ : je ne prends plus de RP pour le moment, ceux en cours et ceux prévus sont actuellement suffisants !

8
Le coin du chalant / Re : Des charmantes pestes ont besoin de compagnie
« le: samedi 13 janvier 2018, 11:47:59 »
Aldebaran > Avec du retard ; MP envoyé !

9
Centre-ville de Seikusu / Re : Ton Idole [Emilia Deneville]
« le: samedi 13 janvier 2018, 05:41:56 »
D'un œil curieux, j'observai la jeune demoiselle sous toutes ses coutures alors qu'elle s'offrait ainsi à moi. C'était presque trop beau, bien que je ne doutais aucunement de mon expérience en terme de séduction. En plus de cela, la petite était fan de moi, ce qui devait faciliter les choses. Je n'allais certainement pas m'en plaindre ! Au contraire, j'en étais ravie. Je me rapprochai au plus près de Mélinda et passai derrière elle pour poser mes mains sur ses épaules et les caresser lentement. Dans un même temps, elle continua d'alimenter cette tension sexuelle naissante et retira sa culotte. Je repassai évidemment devant pour avoir une vue d'ensemble. Celle-ci m'arracha un sourire pur, loin de toutes les ténèbres de la déception. La jeune avait effectivement le potentiel nécessaire pour devenir mannequin, je n'allais certainement pas contester ce fait. Mais pour le moment, elle était ici, avec moi, entièrement à ma disposition. Mélinda se livra même plus en profondeur à ce petit jeu de rôle, m'attribuant un surnom faisant de moi la dominatrice. J'esquissai un nouveau sourire, cette fois-ci plus pervers que sincère, et m'approchai jusqu'à ce que nous puissions chacune sentir le souffle de l'autre. Désormais, je n'avais même plus envie de la rhabiller, ni même de refréner mes pulsions. Elle était à moi.

Je me l'appropriai aussitôt, passant un bras derrière son dos pour ensuite descendre une main et la poser sur le fessier de l'étudiante. J'exerçai alors une pression contre ma prise, une pression suffisamment forte pour coller la poupée à moi mais aussi assez douce pour ne pas lui faire perdre l'équilibre ou la brusquer. Je remarquai d'ailleurs que je la surplombai physiquement, que ce soit grâce à ma taille naturelle ou à ma paire de talons, et que cela ne faisait qu'accentuer ma posture dominante. Dans un élan d'audace et de désir, je baissai suffisamment la tête pour coller mon front à celui de Mélinda avant que ce ne soit au tour de nos nez de se rencontrer. Je laissai cependant un petit espace entre nos lèvres et passai mon autre main dans son dos pour la caresser en cercles lents. De cette position, je pus lui susurrer quelques mots, comme pour créer une atmosphère intime entre nous, alors qu'il n'y avait déjà personne d'autre ici.

Brave petite poupée. Je vais jouer avec toi et t'aider à devenir mannequin. Je serai à la fois ta maîtresse et ton mentor. Quoi qu'il arrive, tu écouteras et obéiras sans discuter.

J'avais d'ailleurs une petite idée derrière la tête, quant à ce petit jeu. La pression que j'exerçai sur son fessier se fit soudainement plus forte, presqu'au point de pincer la prise, et ma main cajoleuse traça son propre chemin. Elle descendit le long du dos de Mélinda, toujours en le caressant, puis contourna son bassin en traçant la courbe d'une de ses hanches et descendit plus encore jusqu'à trouver refuge entre les cuisses de l'étudiante. J'en caressai délicatement l'intérieur tout en m'approchant lentement de son entrejambe parfaitement entretenu. Je déployai respectivement mon index et mon majeur que j'envoyai alors en reconnaissance aux portes de la vulve de ma chère et tendre poupée. J'écartai délicatement et délicieusement ses grandes lèvres avec un sourire clairement pervers et me décidai enfin à l'embrasser sur la bouche, la dévorant littéralement. Je fus cependant obligée de remettre ce contact à plus tard et le rompis quelques secondes plus tard. Après tout, c'était nécessaire pour que je puisse parler et la provoquer à nouveau.

Le secret d'un mannequin en dehors de sa beauté naturelle, c'est sa prestance. Je t'interdis de pousser le moindre couinement ; montre-toi digne.

Ceci dit, je fis brusquement rentrer le bout de mon index en elle, m'arrêtant cependant avant que l'entièreté de ma première phalange ne soit à l'intérieur. Je l'agitai quelque peu, ne cherchant pour le moment qu'à la faire mouiller pour la mettre dans l'inconfort. Ce faisant, je baissai de nouveau la tête, cette fois-ci pour porter mes lèvres à son cou que j'embrassai et que je mitraillai alors de délicats suçons, ne laissant derrière moi que des traces de rouge à lèvres. Si besoin est, je la marquerai davantage.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: vendredi 05 janvier 2018, 20:35:28 »
Je n'eus aucun mal à trouver du plaisir dans la situation actuelle. Je me reposai contre ma belle amante alors qu'elle prenait soin de mes corps, lui accordant de nombreux massages qui m'aidèrent effectivement à me relaxer. Je fermai les yeux et expirai bruyamment en réponse à tout cela ; c'était réellement relaxant. J'en eus même quelques difficultés à ne pas trop sourire, ne voulant pas paraître trop contentée par si peu. Et pourtant, je l'étais. Ce n'était pas le même type de plaisir que celui de notre partie de jambes en l'air, mais ça restait tout aussi plaisant, d'une certaine façon. Voir Desmina se plier en quatre pour me faire plaisir était une vision particulièrement attendrissante et hautement satisfaisante puisqu'elle m'assurait que mes charmes avaient effectivement fonctionné. Je ne regrettais rien ! En l'instant présent, j'étais également prêt à lui concéder énormément de choses. Autant dire que sa question faisait partie de ces choses, sans hésiter.

Je suis mannequin pour de la lingerie. On me paye pour que je sois séduisante, je n'ai qu'à poser en petite tenue devant un appareil photo qui coûte probablement autant que cette baignoire. Et, sans me vanter, je me considère comme la meilleure. Ce n'est pas pour rien que je représente aujourd'hui la boîte pour laquelle je bosse.

Je lui déclamai cela avec un sourire, fière de ma propre performance. Combien de rivales avais-je écrasées pour en arriver là ? Je ne les comptais même plus, déjà que me rappeler d'elles était un effort bien trop considérable... Heureusement, je n'avais plus aucun effort à faire, que ce soit pour travailler ou même pour me laver, puisque la ravissante démone s'en occupait à merveille pour moi. Sans hésitation, je lui offris la moindre parcelle de mon corps aussitôt qu'elle eût besoin d'y passer. Je dissimulai mon envie générée par tous ces contacts derrière de nombreux soupirs d'aise et un comportement enfantin ; je trempai une de mes mains dans l'eau, formai un cercle avec mon index et mon pouce et ressortis ma main pour souffler dans ledit cercle. Une grande bulle de savon naquît, bulle que je réceptionnai aussitôt avec la paume de mon autre main. J'en souris et la fixai intensément après m'être rendue compte que j'étais en mesure d'apercevoir la silhouette de la démone se dessiner sur le flanc luisant de la bulle de savon. La savoir ainsi derrière moi, en train de s'appliquer à récurer mon corps nu, me procurait sans nul doute une certaine satisfaction. J'adorais l'observer à la tâche et fus presque déçue qu'elle ait finalement terminé. Pourtant, c'était là le point de départ de ma nouvelle attaque.

Ta reine t'estime méritante. Sur ces mots, je me redressai sur mes genoux et me retournai pour lui faire face, enlaçant par les suites son cou de mes bras. Elle t'accorde un traitement privilégié.

Je me rapprochai alors lentement de Desmina, jusqu'à ce que ma poitrine vienne s'écraser doucement contre la sienne. Je la frottai aussitôt contre le buste de la démone et la savonnai de façon. Cela avait beau être maladroit, j'appréciais tout de même le geste qui créait une nouvelle proximité entre elle et moi. Je déposai alors mes lèvres sur celles de mon amante et fermai les yeux pour en profiter davantage, alors que je m'asticotai contre elle sans la moindre gêne. Je ne pouvais pas vraiment faire plus à cause de la fatigue encore récente, mais ne pus pourtant m'empêcher de profiter de tout ce que j'avais à disposition pour offrir un nouvel instant de plaisir à ma belle.

Je montai, descendis et appliquai précautionneusement le savon recueilli par mes seins sur le corps de ma ravissante partenaire. Et lorsqu'il y en eût suffisamment, je libérai le cou de Desmina et plaçai mes mains sur les hanches que je commençai aussitôt à caresser pour faire mousser le produit. Je contournai ensuite cette partie du corps et commençai par son dos, endroit qui m'était bien plus accessible qu'à elle, et m'assurai qu'il soit intégralement couvert de mousse avant de me reconcentrer sur l'avant de son buste, plus particulièrement sur les délicieux contours de sa poitrine.

Et toi, raconte-moi. Comment est la vie en Enfer ? Est-ce que tu t'y plais suffisamment pour vouloir m'y emmener plutôt que de rester ici ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: dimanche 31 décembre 2017, 19:52:58 »
Les mots de Desmina me rassurèrent. Je me sentis aussitôt réconfortée et fière d'avoir une sorte d'exclusivité sur elle, tout comme elle en avait une sur moi. Je pouvais estimer mon objectif comme accompli, puisque c'était là ce que je cherchais depuis un moment. Mais en dehors d'avoir agi de sorte à ce que nous en arrivions là, la situation actuelle m'emplissait d'un certain contentement, comme si cette tentative de manipulation avait porté des fruits si succulents que je me faisais désormais un plaisir de croquer dedans à pleine bouche. C'était le cas ! Je me sentais bien, et pas seulement physiquement puisque mon mental, également mis à rude épreuve, semblait hypnotisé par la démone. J'étais effectivement obsédée, il faut croire. Autant dire que le moindre baiser qu'elle m'accordait se révélait être une source de bonheur absolu, pour moi. Si j'en avais encore eu la force, je l'aurais certainement tirée vers moi pour une nouvelle partie de jambes en l'air. Je devais malheureusement reporter ça à une autre fois, mon corps me faisant savoir qu'il n'était pas capable de plus pour le moment.

Je me suis déjà faite à cette idée. Attache-moi, grande folle ! lui lançai-je avec un grand sourire. Et ne me dis pas ça, je serais bien tentée de bouger juste pour te voir me chercher partout.

Je ne le fis cependant pas, n'ayant certainement pas l'envie d'aller embrasser le sol par manque d'énergie. À la place, je me remémorai les derniers instants passés en compagnie de la démone et frissonnai, alors qu'un sourire continuel et sincère s'était emparé de mes lèvres. Je me sentais si bien. Néanmoins, j'étais curieuse. J'avais réellement envie de me lever, quitte à forcer, et suivre Desmina pour voir ce qu'elle faisait. De toute façon, je ne tarderai pas à le savoir, d'autant plus qu'elle avait la faculté impressionnante de se déplacer à grande vitesse. Je me dis donc que je n'allais pas attendre bien longtemps et en profitai pour me reposer, fermant les yeux et respirant lourdement. Je fus sortie de méditation quelques minutes plus tard, et par un compliment que je reçus à la bonne, bien sûr. J'ouvris les yeux et me tournai vers Desmina, supportant ma tête dans le creux d'une main et positionnant l'autre sur ma hanche.

Je suis toujours séduisante. Et bien sûr que je m'inquiétais. Je ne suis pas vraiment en état de venir te mettre une laisse, alors tu devais revenir.

Je la laissai alors me soulever et ne m'étonnai même plus de la facilité déconcertante avec laquelle elle réalisait cela. Je m'approchai pour l'embrasser une énième fois et la laissai me porter royalement et me déposer dans une eau chaude et ô combien relaxante pour moi. Elle était à la température idéale. Je m'y posai naturellement et émis un long soupir de satisfaction tout en laissant mon amante s'installer. Celle-ci m'accorda d'ailleurs de nouvelles attentions, cette fois-ci plus douces et aimantes. C'est fou à quel point en une nuit seulement, la démone en ferait plus pour moi que mes deux parents réunis en plus de quinze ans. Cela m'arracha un énième sourire alors que je me sentis mentalement faible, presque comme l'une de ces filles de tous les jours qui lui aurait sauté au cou en s'exclamant de joie. Dommage, je n'étais pas comme ça. À la place, je me mordis la lèvre inférieure et taquinai l'une des cuisses de Desmina avec les pieds, créant quelques courants d'eau d'une puissance négligeable.

Je dois avouer que c'est une façon bien plaisante de t'approprier mon âme. Si c'est ça, je te l'offre volontiers, puisque tu as déjà eu mon corps.

Ce faisant, je me laissai glisser jusqu'à ce que seule ma tête soit au dessus de l'eau. J'avais l'avantage de vivre dans le luxe et d'avoir un grand bain à disposition, pourquoi ne pas en profiter ? Je sentis mes membres flotter sous l'eau, comme en apesanteur. C'était relaxant de ne plus avoir ce lourd impact de la gravité pour un instant, je m'en délectai littéralement. Qui plus est, cet instant si agréable était passé en bonne compagnie. Je m'approchai d'ailleurs de ladite compagnie et me calai près d'elle, laissant ma tête se reposer sur son épaule. Sous l'eau, j'attrapai une de ses mains et la fis prisonnière de la mienne, entremêlant mes doigts à ceux de Desmina. Ses attentions me charmaient, tout comme ses mots. En l'instant, je ne désirais que plus de contact et d'intimité avec elle, non pas sans oublier de la taquiner quand il le fallait.

Maintenant que tu m'as portée jusqu'ici comme une princesse, j'attends de toi que tu me laves comme une princesse. Et bien sûr, je te rendrai la pareille tant que tu ne te savonnes pas avant d'en avoir fini avec moi.

Évidemment, j'avais une idée derrière la tête. Même si je ne comptais pas m'épuiser de nouveau (je reprenais tout juste mes forces, il faut dire), je me voyais déjà en train de me coller et me frotter à elle pour la savonner. Cette pensée agréable et amusante m'arracha un nouveau sourire alors que je libérai la main de la belle et passai doucement entre ses jambes, dos à elle. Je penchai ma tête vers l'arrière et la laissai une nouvelle fois reposer sur son épaule.

Fais attention quand tu passeras tes mains. Tu m'as rendue très sensible, ma belle.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: samedi 30 décembre 2017, 22:55:04 »
Si les préventions de ma tendre démone n'avaient pas été lancées sur le ton de la provocation, j'aurais presque pu trouver ça mignon. À la place, cela en devenait quelque chose de hautement excitant. Elle savourait ses instants de domination tout comme moi je pouvais les apprécier depuis ma position. Je me reposai et m'abandonnai à elle sans la moindre hésitation, la libérant afin qu'elle puisse descendre aisément, même si elle n'avait pas réellement besoin de mon autorisation pour y parvenir. Et, encore une fois, la démone se fit désirer. De mon côté, je me cambrai et laissai fuiter quelques gémissements d'impatience. Mon corps, tout à elle, ne parvenait plus à opposer la moindre résistance physique. J'écartai les cuisses en signe de capitulation et baissai les yeux pour observer mon amante à l'oeuvre. Cette vision me ravit évidemment et me fit un instant oublier ce que je voulais. D'ailleurs, Desmina m'offrit finalement ce que je désirais. Je posai allègrement mes mains sur son fessier et approchai nez et bouche de son intimité, respirant désormais ce doux parfum symbole de notre union.

À peine avais-je eu le temps de goûter à ce fruit que je fus prise de nouveaux spasmes. Non seulement mon intérieur était de nouveau exploré et torturé, mais mon autre trou se contractait également après l'intrusion d'un doigt fureteur. Prise des deux côtés, j'eus bien du mal à ne pas perdre à nouveau pied dans cette mer de plaisir. Je m'agitai et gémis mais fus évidemment retenue, n'ayant aucune échappatoire à cela. Grand bien m'en fasse, j'adorais ça ! Pour preuve, mon corps entier se tortillait de plaisir. Vite, il me fallait quelque chose pour me calmer. Une prise, un défouloir concret. Et justement, j'avais de quoi faire juste sous le nez. Maladroitement, j'écartai les grandes lèvres de mon amante avec la langue et me frayai difficilement un chemin en son intérieur chaud et humide. Était-il aussi chaud que le mien ? Après tout, ma partenaire s'amusait à le réchauffer bien plus encore, sans doute par l'un de ses nombreux pouvoirs. Et bon sang, que j'aimais quand elle s'en prenait à moins ainsi, en tirant profit de capacités auxquelles je n'avais pas accès. Cela ne faisait que me rappeler à quel point elle pouvait me contrôler si elle le souhaitait, et aussi à quel point j'avais envie de la défier pour en payer le prix.

Submergée par mon ressenti, je ne pus m'empêcher de planter mes ongles dans le fessier rebondi de mon amante, calmant ma hargne et mon excitation par quelques mouvements désordonnés mais énergiques de la langue, alors que je recueillis toute cette mouille pour m'en délecter. Dans cette confusion, je cherchai le bouton de chair de la démone afin de lui infliger le même traitement et parvins enfin à passer le bout de ma langue sur le sésame. Je le contournai à répétition et le titillai de temps à autre, tâchant d'être en harmonie avec les mouvements de bassin de ma partenaire. Affamée, j'essayai également d'aller toujours plus loin en elle et exprimai mon désir par un petit grognement discontinu qui fut soudainement interrompu par mes cris de plaisirs, eux-mêmes étouffés. Faible, je sentis mon corps céder une nouvelle fois sous les assauts. Ce nouvel orgasme m'électrisa au point que je fusse obligée de ralentir mes propres mouvements pour pouvoir l'encaisser. Un long râle plus tard, la pression que mes doigts exerçaient sur le fessier de Desmina s'affaiblit au point d'en devenir dérisoire. Je rassemblai néanmoins tous mes efforts pour que ma langue ne s'arrête pas avant que je n'aie obtenu ce que je souhaitais. Je la roulai, l'agitai, la tortillai et amassai le plus de nectar possible. J'en sentis même couler depuis les commissures de mes lèvres, puis rouler très lentement jusqu'à mon cou pour le contourner et finalement s'échouer sur mes draps déjà bien souillés. Cependant, tous ces longs efforts commençaient à peser sur mon corps humain, et je fus bientôt obligée de rétracter ma langue, non pas sans laper une dernière fois les parois de ma belle partenaire.

Eh bien bravo. Si ton objectif est de m'assommer de plaisir pour me dresser, tu es sur la bonne voie... Le pire, c'est que je finirai par t'en redemander. Tu m'obsèdes...

Je respirai difficilement et éprouvai quelques difficultés pour me situer dans l'espace. Mon lit était large, et je me sentais si perdue que j'aurais pu tomber par terre à n'importe quel moment si j'avais été seule. Je restai pourtant provocatrice jusqu'au bout et fis glisser une main le long d'une des hanches de ma partenaire, la caressant sensuellement. Mes dernières onces de force me servaient désormais à onduler très légèrement contre le corps chaud de Desmina. Je n'étais même plus assez vigoureuse pour refréner les soubresauts de plaisir de ma fleur intime.

J'aimerais tant que tu ne sois qu'à moi. Que vais-je faire si mon corps te réclame sans que tu ne sois là ? Me toucher sera si fade.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: vendredi 29 décembre 2017, 19:03:55 »
Ne pas être déçue ? J’y comptais bien ! Je devais d’ailleurs avouer que cette séance de torture me faisait un bien fou. Comment pouvais-je être déçue d’une telle performance ? J’en avais littéralement du mal à me tenir à quatre pattes et j’aurais sans doute perdu l’équilibre plusieurs fois si mon amante n’avait pas été là pour me retenir contre elle. Néanmoins, ces assauts à l’intérieur de moi m’avait vraisemblablement rendue hypersensible, si bien que je ne pus m’empêcher de frissonner au simple contact des mains de la démone. Mon imagination y était aussi pour quelque chose ; alors que je me faisais prendre d’une façon entièrement méritée, je me perdais en créations de scénarios tous plus masochistes les uns que les autres. Être la propriété de Desmina stimulait mes sens et ma créativité au point où tous mes précédents orgasmes – provoqués par des humains, c’est-à-dire cent pour cent d’entre eux – me paraissaient aujourd’hui fades.

Ce fut effectivement un flot de sensations agréables et paralysantes qui m’handicapa. En un instant, je fus plus trempée que jamais et n’eus aucun mal à sentir la cyprine ruisseler difficilement en dehors de mon intimité. Les quantités qui n’avaient pas été se coller au jouet se déversèrent allègrement le long de mes cuisses, me salissant et me prouvant par la même occasion à quel point j’avais aimé. Je tremblai, je sus que mes membres allaient lâcher d’un instant à l’autre. Mon champ de vision fut obscurci l’espace d’un instant, puis flou. Ma respiration, aussi chaotique que bruyante, gonflait et dégonflait ma poitrine sur laquelle des gouttes de sueur s’amusaient à rouler. Si ma partenaire n’avait pas été là pour me replacer, je me serais contentée de m’assoupir dans l’instant, assommée par ce plaisir invincible. Et même si j’appréciai grandement cet énième baiser que la démone m’offrit, j’eus grand mal à y répondre mais fis tout de même de mon mieux. Je passai mes bras derrière son dos et l’enlaçai difficilement alors qu’un étrange sourire béat s’empara de mes lèvres.

Ce n’est pas aussi long mais durant toute ma petite vie, je n’ai jamais ressenti ça. Et pourtant, j’ai eu bon nombre d’amants. Tu es aussi privilégiée...

Haletante, je repris longuement mon souffle peu après cette réplique, alors que je n’avais plus que mes yeux pour voir la démone lécher sensuellement mon jouet et mes oreilles pour l’entendre me provoquer ouvertement. À l’instant, j’avais voulu exprimer mes mots par de nouvelles griffures dans son dos, mais je n’en eus même pas la force. À la place de ça, je peinai à relever un genou que je plaquai aussitôt contre le flanc de mon amante et ondulai quelque peu du bassin.

En attendant… ta pauvre petite créature fragile est sale et te fait partager ça...

J’avais effectivement pour but de partager ce que j’avais sécrété avec elle, l’étalant contre sa propre intimité par quelques mouvements maladroits et clairement empreint de fatigue. Je comptais lui faire prendre ses responsabilités, ne serait-ce que pour qu’elle cesse de me provoquer, même si j’adorais secrètement cela. Je levai difficilement une main et la posai sur une des épaules de Desmina, l’encourageant à descendre pour qu’elle dévore cet endroit trempé et devenu bien plus que sensible.

Nettoie-moi, et offre-moi quelque chose à me mettre sous la dent, ou plutôt la langue...

Aussi ardu que cela puisse être de bouger, je n’allais certainement pas la laisser me narguer plus longtemps ; il y avait encore un peu à faire, et je comptais également m’occuper l’esprit afin de mettre de côté cet orgasme m’ayant littéralement sonnée. De ma main libre, je me permis donc de lui ôter ce jouet des lèvres, bien que cette vision eut été des plus plaisantes. Je lui jetai ensuite un regard qui voulait tout dire, tout en me léchant les lèvres par principe, mais aussi pour les humidifier ; je parlais bien trop pour mon état, je me déshydratais. Et j’étais justement impatience d’avoir droit à un pseudo breuvage, si bien que je le fis savoir par une claque fébrile sur le fessier de la démone.

C’est ta responsabilité de me nourrir, chère maîtresse.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Ton Idole [Emilia Deneville]
« le: jeudi 28 décembre 2017, 18:08:31 »
Je notai la remarque de la jeunette dans un coin de ma tête avant de me faire la réflexion que du vert lui irait effectivement, même si j’avais une nette préférence pour l’or. Je partis alors en quête d’habits arborant lesdites teintes avant de me retourner vers mon invitée lorsque celle-ci attira mon attention. Quelle surprise eus-je en découvrant qu’elle n’était plus qu’en sous-vêtements ? Ceux-ci étaient d’ailleurs basiques mais efficaces et charmants. Si j’avais eu à imaginer Mélinda dans ce simple appareil, je ne lui aurais pas attribué de dessous aussi érotiques, surtout pour son âge. Pourtant, ce n’était pas pour me déplaire. Au contraire, j’y trouvai bien vite une certaine satisfaction et m’avançai lentement pour passer derrière l’étudiante. Je posai mes mains sur ses épaules découvertes, glissai délicatement le long de ses bras et approchai mes lèvres de son oreille.

Tout ce que tu voudras, Mélinda. Laisse-moi juste estimer tes mesures pour que je puisse choisir quelque chose qui mettra ton corps en valeur.

Je laissai ensuite glisser mes mains le long de son corps, commençant d’abord par ses hanches que je caressai avec attention pour ensuite remonter le long de son buste, contournant son ventre et remontant doucement afin d’atteindre ses délicieuses formes encore couvertes. N’était-ce pas trop osé ? Non. Elle m’a laissée une ouverture et a désiré être ma poupée. Or, je fais ce qui me chante de mes poupées.

Je crains cependant que tu ne doives également m’emprunter de la lingerie. J’aimerais te faire porter quelque chose qui mettra en avant ton décolleté.

Je la libérai finalement, profitant du fait qu’elle soit dos à moi pour jeter un coup d’oeil à son fessier jeune et rebondi en me mordant la lèvre. Après quoi, je recadrai partiellement mon attention sur le choix d’un habit adapté et ne tardai pas à trouver le petit sésame en la présence d’une robe dorée se prolongeant en relief voilé et transparent à partir des cuisses, pour ensuite descendre jusqu’aux genoux. Elle ne couvrait que très peu le dos par quelques croisement réguliers et harmonieux de rubans de soie et s’ouvrait sur le devant en un décolleté plongeant. Fière de moi, je partis déposer la robe sur mon grand lit à baldaquins blanc et m’en allai aussitôt fouiller dans un grand tiroir de meuble marbré pour trouver les dessous adéquats. Mon choix se porta sur un ensemble à priori émeraude qui portera aisément les formes de Mélinda. Cet ensemble, en dehors d’être coûteux, avait la particularité d’être couvert d’un petit voilage peu opaque qui rappellera les sublimes rideaux de la robe. Je pris évidemment l’ensemble avec moi, ainsi que la robe, et rapportai le tout près de mon invitée en petite tenue. Avant même qu’on attaque le plat de résistance, nous allions tout de suite en venir au dessert.

Avant d’enfiler tout ça, il faut retirer ce que tu portes actuellement. Tout. Et si tu tiens tant à être ma petite poupée, détends-toi et laisse-moi faire. Je vais prendre soin de toi, Mélinda.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Drag me to Hell [Emilia Deneville]
« le: jeudi 28 décembre 2017, 17:32:14 »
Touchée. J’étais haletante, gémissante et n’avais envie que d’une seule chose : qu’elle me prenne. Pourtant, aussi peu crédible que ce soit, je m’efforçai de lui offrir une certaine résistance. Peu importe qu’elle la brise ou non, je serai satisfaite dans les deux cas. Néanmoins, le fait qu’elle me fasse attendre ainsi était insupportable. Mon corps, à ses limites, encaissait beaucoup moins bien les provocations physiques de mon amante, si bien que me retenir de m’empaler sur le jouet me demandait des efforts considérables. Je maltraitai ma langue, me faisant ostensiblement violence pour ne pas céder à cette horrible mais orgasmique tentation. J’étouffai un nouveau gémissement au fond de ma gorge à chaque claque portée sur mon fessier, ne laissant fuiter qu’un bref son inintelligible et pourtant symbole de mon état de faiblesse.

Dix heures, hein ? Facile, tu me sous-estimes...

Et pourtant, c’était énorme. Dans l’état actuel des choses, je me savais incapable de tenir autant. Néanmoins, c’était ce genre de remarques qui allait pousser Desmina à tirer profit de toutes ses capacités pour me torturer, et je ne voulais que ça. J’avais d’ailleurs obtenu ce que je voulais par cette simple mise au défi de sa part, ce qui impliquait qu’elle ne voudra pas perdre. Parfait ! Aussi dur que cela puisse être, je lui résisterai autant que possible. Orgueilleuse, j’avais évidemment confiance en mes capacités et n’hésitai donc pas à me redresser quelque peu une fois que j’en eus l’opportunité. J’étais maintenant à califourchons sur mon lit, prenant solidement appui sur mes mains et genoux, et me mordis la lèvre inférieure pour étouffer mes soupirs d’envie alors que le gland titillait joyeusement les portes de mon intimité.

Desmina continuait naturellement de me provoquer, m’infligeant un douloureux plaisir aussi bien physique que psychologique. Oui, j’étais sa petite chose, la sienne. Pourtant, cela ne m’empêchait pas de vouloir gagner pour inverser la situation, bien que celle-ci était Ô combien jouissive. Je m’apprêtai d’ailleurs à répondre à la démone mais fus interrompue par l’ouverture des hostilités. Je fermai les yeux, m’enfonçant ainsi volontairement une épine dans le pied en accentuant ce ressenti, et ouvris la bouche en grand. Heureusement, j’avais réussi à changer le cri anticipé en un long soupir. Le seul côté négatif de la chose était que je ne pouvais actuellement pas répondre à ma délicieuse maîtresse, j’étais bien trop occupée à ne pas perdre ce défi si tôt alors que mon amante multipliait les tortures et donc les sensations que je pouvais expérimenter.

Affaiblie, je sentis mes bras trembler sous les assauts. Ils n’étaient plus très loin de lâcher et de laisser ma tête se poser sur le lit. Mon corps entier était parcouru de frissons puis d’importantes chaleurs, mes sens s’éveillaient à leur paroxysme et ne facilitaient aucunement ma vaine tentative de résistance. J’agrippai fébrilement les draps de mon lit et me réhaussai du mieux que je le pouvais. S’il m’était encore possible de ne pas crier, je ne pouvais néanmoins plus retenir mes gémissements. Cela devenait évidemment de pire en pire au fur et à mesure que la démone accélérait ses gestes en moi. Je ne tardai pas à perdre pied, ignorant toutes les autres sensations pour me focaliser sur celles qui m’accordaient du plaisir. Bientôt, je sentis de chaudes larmes rouler sur mes joues rosées, des larmes qui traduisaient évidemment mon nouvel orgasme en approche.

Encore… encore… n’arrête pas… pitié !

Je l’avais suppliée, oui. M’avait-elle au moins entendue ? Après tout, mes mots étaient si marmonnés et étouffés par mes gémissements discontinus qu’il était fort probable qu’elle n’ait pas perçu mes supplications. Peu importe, au diable les mots ! J’étais sa chose, elle devait bien s’en rendre compte tant mon corps n’était plus capable de bouger, littéralement paralysé et pris de spasmes à cause de ce plaisir grandissant. Je creusai mon dos et relevai la tête en ouvrant finalement les yeux. Je ne pouvais plus me concentrer sur toutes ses sensations, il n’y avait déjà plus que ça. Présentement, je n’avais l’impression de vivre que pour cet instant, pour subir les tortures de Desmina. Et finalement, même s’il n’avait pas été si fort que ça, je laissai fuiter mon premier cri dans un râle d’agonie orgasmique.

Putain ! Achève-moi ! Je peux plus attendre !

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