Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Adelheid Friedrich le lundi 21 juin 2010, 21:58:31

Titre: Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le lundi 21 juin 2010, 21:58:31
   La fin d'année scolaire, c'est toujours la période que l'on apprécie le plus lorsque l'on est étudiant (après les vacances, cela va de soi). Mais c'est aussi la période où les examens pointent le bout de leur nez en cette joyeuse agitation saisonnale. Beaucoup de lycéens profitent de la chaleur pour trainer dans la cour, à l'ombre. Mais d'irréductibles travailleurs préfèrent le frais et l'ombre de la bibliothèque. C'était le cas de Frig, mais elle se trouvait à la bibliothèque pour d'autres raisons. N'ayant pratiquement pas suivit le programme cette année, et de plus, en une langue étrangère, elle était vraiment en retard sur le programme. Heureusement pour elle, elle n'avait aucun soucis dans les matières scientifiques, qui nécessitent plus une démarche logique que culturelle ou littéraire. C'est le cas des cours d'histoire et de géographie. Un cours en japonais ne lui donnais même pas envie de suivre, et ses prises de notes laissent vraiment à désirer.

   Adelheid était affalée sur une table au fond de la bibliothèque, une main servant à reposer sa tête et l'autre tenant un dictionnaire de kanji. Un mikado dans la bouche, elle essayait de comprendre quelque chose au chapitre concernant l'occupation du Japon au XIXe siècle. Mais hélas le ministère aimait bien choisir des manuels compliqués pour ses élèves chéris. Et des fois, la traduction du kanji laissait à désirer... C'est pourquoi qu'un peu plus loin sur la table se trouvait un dictionnaire anglais-norvégien, au cas où il y aurait un kanji un peu récalcitrant... La norvégienne traduisait l'essentiel des pages de cours du manuel en un norvégien simple et clair afin de pouvoir repasser au japonais lors des examens. C'était long et compliqué, mais cela allait porter ses fruits. Enfin, normalement...

   Une dizaine de manuels toutes matières confondus furent passés au peigne fin pendant la matinée que Frig s'était permise de prendre sur ses heures de cours. C'était maintenant le début d'après-midi, et c'est à ce moment qu'elle s'octroya une pause, fermant son dictionnaire de kanji. Elle se redressa sur sa chaise et essuya ses lunettes de geekette dans sa chemise. De la main droite la jeune femme desserra la cravate de son uniforme scolaire qui était composé d'une chemise blanche à manche courte ainsi que d'une jupe noire simple. Avec cet ensemble, Frig optait pour des jambières noires ainsi qu'une paire de doc martens noires à 10 trous.

   Elle posa ses lunettes sur la table et s'en alla au distributeur de boisson chaude pour se payer un thé au citron. Ceci fait, elle retourna à sa table, sa boisson en main. Elle s'installa sur sa chaise sur laquelle elle s'affala avant de boire une gorgée de thé, qui la réveilla un peu. Après tout, elle avait travaillé toute la matinée, elle avait bien le droit de se reposer un peu.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mardi 22 juin 2010, 23:55:43
Depuis ma rencontre avec Adelheid, je reste préoccupé, elle m’a réellement touché, et m’a fait vivre quelque chose que je n’avais jamais connu. Loin de la haine dont j’ai été la victime durant toute mon enfance. Alors j’ai prit une décision. Pour la première fois, depuis des années, je vais apparaître à quelqu'un sous une forme que je n’ai pas copié. Je ne vais bien sûr pas me présenter sous ma vraie forme, mais je vais me modéliser en tant qu’humain. Je vais gommer les traits tirés de mon visage, la couleur de ma peau, mes membres trop imposants, pour que de mon corps extraterrestre il ne reste qu’un humain normal. Bien sûr j’aurais pu faire ça depuis longtemps, et tenter de m’intégrer dans ce monde. Mais de ce que je connaissais des humains, il n’y avait que moquerie, bassesse, haine pour ce qui est différent, bref, je n’avais pas envie de me mêler à eux.

Mais il n’y a rien de tout ça chez Frig... Au contraire, pourtant je l’ai fait horriblement souffrir sous la peau de son grand frère, mais même après ça, elle à continuer de l’aimer. Puis elle m’a fait partager un moment inoubliable, de tendresse… et… d’amour ? J’osais évoquer ce sentiment. Ce sentiment que je croyais être une illusion inventée par les humains, comment ces êtres si méprisables pourraient-ils vivre quelque chose d’aussi fort ?

Pour la première fois j’en suis venu à regretter d’avoir fait souffrir une humaine, je veux me rattraper, je veux passer du temps avec Adelheid, mais cette fois de manière plus honnête. C’est pourquoi je compte la rencontrer sous ma nouvelle forme humaine, sans jouer de jeux, en étant moi-même. Il m’a été simple de me faire inscrire au lycée en prenant la forme d’un grand responsable administratif de la région, ainsi, en étant un étudiant comme la jeune Norvégienne, je pourrais facilement nouer le contact.

                                           ____________________

Et me voilà pour mon premier jour dans le lycée en tant que réel élève, vêtu de l’uniforme scolaire obligatoire, pantalon noir, chemise blanche et cravate noire. Des cheveux noirs tombent en bataille sur mon front, jusqu’à mes yeux claires de couleur grise. J’ai déjà vue plusieurs étudiantes se retourner vers moi, où me regarder avec insistance. Il est vrai que pour le standard humain, je devais être plaisant physiquement. Mon corps avait gardé ses proportions avantageuses, j’étais plutôt musclé, et gardait un membre au dessus de la moyenne d’un humain lambda.
Je trouve Adelheid à la bibliothèque, mais je ne vais pas tout de suite la voir, je prends le temps de l’observer. Elle était superbe, l’uniforme scolaire, était loin de la desservir, et les lunettes sur son nez, lui donnait un petit air de secrétaire sexy qui n’étais pas pour me déplaire. Je frissonne en repensant au dernier moment passé avec elle, mon corps contre le sien, ses bras autour de mon cou, son piercing dansant sur ma verge, nos sexe l’un dans l’autre. Je me ressaisis, je suis un inconnu maintenant pour elle, je ne suis plus son grand frère. Je m’approche doucement, et esquisse un sourire à la Norvégienne qui vient de me remarquer.

Bonjour… Excuses moi de te déranger mais je suis un nouvel élève… Je m’appelle Franz Nielsen.

Je passe nerveusement une main derrière ma tête, en croisant mon regard gris avec le noir de celui de Frig.

J’ai suivis des cours à domicile cette année, et vue que les examens approchent, je me demandais si… tu pouvais me montrer tes cours pour que je puisse voir ce qui me reste à apprendre… ?
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le mercredi 23 juin 2010, 01:02:04
   La jeune femme porta de nouveau son gobelet aux lèvres, buvant toujours un peu plus de thé au citron, mais à petite gorgée afin de ne pas se brûler. Cela lui faisait grandement de bien, un peu de réconfort. C'était toujours trop chaud. Frig posa le gobelet sur la table et remit ses lunettes en place, le travail allait bientôt recommencer...

   Son attention fut attirée par une présence près d'elle. Elle leva ses yeux afin de voir le visage de son interlocuteur. C'était un lycéen, un lycéen qu'elle n'avait jamais aperçu nul part encore. Ce qui se justifia lorsqu'il se présenta, c'était bel et bien un nouvel élève. Frig lui rendit son sourire avant de se présenter à son tour.


- Enchantée, moi c'est Adelheid. Adelheid Friedrich.

   Le sourire qu'elle affichait était un sourire sincère, ce qui est rare parmi les jeunes de son âge. Il est rare de trouver une personne honnête en notre époque si dépravée. Survivre, c'est ne faire confiance à personne, car personne ne se lèvera pour te tendre la main lorsque tu seras au fond du gouffre. La franchise est une grande qualité, qui permet de tisser des liens voir beaucoup plus. C'est se révéler sous sa vraie face, et non pas montrer ce que les autres voudraient qu'on leur montre. Faire plaisir aux autres, dans le sens flatter leur ego, n'est qu'inutile lorsque cela ne vient pas du fond du cœur. Hélas, l'hypocrisie remplace cette bonne vielle valeur...

   Le jeune homme demanda à ce qu'elle lui montre ses cours de cette année. Adelheid voulait bien, mais cela était un peu problématique... Ses seuls cours lisibles et propres étaient tous écrit en norvégien, et à moins d'un miracle, Franz ne pourrait pas les lire. En réfléchissant, la norvégienne porta son stylo à sa bouche. Finalement, elle avait trouvé une alternative.


- Mmmh... eh bien... je ne pourrais te montrer que le plan de mes cours, car il y a un... « soucis » avec mes cours eux-même...

   Elle jeta un coup d'œil à ses cours ainsi qu'à son dictionnaire engelsk/norsk. La jeune femme se sentait désolée de ne pas pouvoir aider son interlocuteur comme elle le devrait. Elle attrapa sa feuille où étaient indiqués le nom des différents chapitres ainsi que les thèmes abordés, le tout en japonais, puis la tandis vers le jeune homme afin qu'il puisse lire ce qui était marqué dessus.


- Eumh... j'ai traduit tous les cours en eux-même à partir des manuels scolaires... Ils sont toujours sur la table, je pourrais te montrer les pages de cours... je suis désolée, c'est tellement compliqué quand on est étrangère...

   Son sourire s'élargit.

- Tu as de la chance d'avoir eux des cours à domicile, vraiment. Au moins tu n'avais pas besoin de venir dans un endroit comme... celui-ci... Ah et aussi, tu peux t'assoir, je t'en prie!
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mercredi 23 juin 2010, 12:16:34
Le rouge me monta un peu aux joues en voyant le stylo d’Adelheid venir taquiner ses superbes lèvres, durant sa réflexion. Après ce que j’ai vécu avec elle, ça allait être dur de maitriser mes émotions. Elle me montre gentiment son plan de cours, et je le consulte, passant une main dans la noirceur de mes cheveux.

Merci Adelheid, c’est déjà très gentil.

Elle me dit que j’ai de la chance de ne pas avoir au à venir au lycée, et à ces mots je reporte mon regard sur elle avec un sourire involontairement charmeur, alors qu’elle m’invite à m’asseoir. Je prends place sur la chaise près d’elle, mon regard jonglant entre le cahier et les yeux de la norvégienne.

Oh tu sais… Ce n’est pas vraiment ce qu’on peut croire les cours à domicile… On ne voit personne, et on ne travaille pas quand on veut, on a quand même des obligations de cours… Personnellement je me sens mieux ici, mais je dois avouer que je suis un peu perdu, le lycée est si grand.

Je souris à nouveau, peut être en imaginant une possible visite des lieux avec ma nouvelle collègue ?

Alors… Tu es étrangère ? De quel pays tu viens ?


J’enchaine avec une moue trahissant la blague que je vais dire.

Je suppose que ce n’est pas l’Egypte !

Effectivement Adelheid était loin d’être typée Egyptienne, mais cette phrase n’avait pour seul but, de la faire rire. C’est fou… Alors qu’il y a quelques jours je voulais que lui faire du mal…
Je reporte mon regard sur le plan de cours, et j’affiche une mine préoccupée, puis je souffle à voix basse pour moi même, comme si je ne voulais pas embêter Frig avec mes soucis.

J’ai toutes les dernières notions de cours à assimilés en à peine une semaine…
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le jeudi 24 juin 2010, 19:33:32
   Cela faisait grandement plaisir à Adelheid de pouvoir aider quelqu'un, que ça soit d'une quelconque manière. Le jeune homme s'assit sur la chaise près d'elle avant de lui faire part de son avis sur ses cours à domicile.

- Je douer avouer qu'il est plutôt grand comme lycée, en effet...

   Frig ne s'en était vraiment pas rendu compte avant. La plupart du temps, elle suivait les autres afin de trouver sa salle de classe, et si c'était la bonne salle, c'était bien, sinon tant pis, on réessaye. Mais en six mois, elle avait réussi à se souvenir un peu de la structure du bâtiment malgré son sens de l'orientation frôlant le zéro.

   Son interlocuteur arriva au sujet de sa nationalité. C'était toujours la question à laquelle Adelheid avait affaire. Cela se voyait bien qu'elle ne venait pas d'un pays comme le Japon, c'était évident. Elle fut réceptive à la plaisanterie de Franz à laquelle elle laissa échapper un petit rire. Elle attrapa son gobelet et reprit une gorgée de thé avant de lui répondre:


- Je dois avouer que tu supposes bien!

   Elle sourit de plus belle.

- Je viens de Norvège. Ce n'est pas la porte à côté...

   En effet, c'était presque à l'autre bout du monde. De plus, rencontrer une personne norvégienne est quelque chose de rare, car c'est une population peu nombreuses de quelques cinq millions de personnes, soit vingt-cinq fois moins que le Japon, pour une superficie quasiment identique à 50000 km² près (ce qui en réalité n'est pas si énorme que ça). Son apparence laissait bel et bien penser qu'elle était européenne, d'une quelconque manière, sans pour autant pouvoir définir de quel pays en particulier elle venait. Sa pâleur et sa blondeur naturelle la trahissaient beaucoup, elle ne pouvait être qu'une fille du nord.

   L'air préoccupé du jeune homme attira l'attention de Frig. Entendant ses messes basses, elle ne put se retenir d'afficher un air désolé après avoir ravalé une autre goulée de sa boisson chaude dont le gobelet à moitié vide reposait à présent sur la table..


- Aïe...

   Elle ne savait pas vraiment que faire pour lui, car ayant amassé un retard considérable, elle était dans la même mouise que lui. La jeune femme porta un doigt à sa bouche dans une mimique spécifique à une personne en moment de réflexion intérieure.

- J'ai une proposition... En premier lieu je te fais visiter notre établissement, et ensuite on pourra travailler ensemble! J'ai besoin de faire une petite pause, avant de me remettre au boulot, et à ce qui paraît le travail de groupe, pour les révisions, c'est pas mal efficace.

   Frig afficha un sourire engageant afin d'insister en toute subtilité.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le vendredi 25 juin 2010, 11:22:05
J’écoute attentivement la proposition d’Adelheid, et je n’en espérais pas tant, je vais pouvoir passer du temps avec elle, apprendre à la connaître, et peut être tisser des liens, du moins je l’espère. Je réponds à son sourire, puis je me redresse.

Eh bien… C’est avec plaisir. Merci beaucoup Adelheid.

Elle se lève à son tour, puis nous quittons la bibliothèque et la visite des lieux commence. Je fais semblant d’être perdu, mais depuis le temps que je me balade dans cet établissement, aussi bien en tant qu’élève que professeur, je dois même mieux connaître cet endroit que la Norvégienne elle-même. En tout cas tout se passe pour le mieux avec elle, le courant passe bien entre nous, j’arrive même à la faire rire de temps à autres. Je n’aurai jamais pensé vivre ça un jour, c’est vrai que je triche un peu, ce n’est pas ma vrai forme, mais au moins ce n’est pas celle de quelqu'un d’autre.
Je profite de notre petite visite pour essayer d’en savoir plus sur elle.

Alors dis-moi… Ça fait longtemps que tu vis au Japon ? Toute ta famille est restée en Norvège ?

J’écoute sa réponse, même si je sais déjà une chose, que son frère Théodor est ici. Elle n’a pas l’air traumatisée par ce qui s’est passé, et ce peut être grâce au moment de douceur qui a suivit l’abus. Je me demande quand même si elle a revu son frère depuis, et comment à pu se passer cette rencontre.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le vendredi 25 juin 2010, 11:53:13
   Ils quittèrent la bibliothèque et commencèrent à arpenter les couloirs vides de l'établissement. Quand ces couloirs sont vides, ils en ont presque l'air sinistre, par leur couleur grise et parfois leur obscurité. Leurs pas résonnaient sur le carrelage grisâtre et immaculé de toute poussières et saletés. À l'intérieur il faisait beaucoup plus frais qu'à l'extérieur où la chaleur était vraiment pesante. Les deux jeunes gens commencèrent par visiter le département scientifique où se trouvaient les salles de physique, chimie, ainsi que les salles de biologie. Tandis qu'ils continuaient leur chemin, Franz commença à engager la conversation en la questionnant sur la longueur de son séjour ici.

- Je suis ici depuis le mois de novembre, et je retournerais en Norvège lorsque j'aurais atteint ma majorité, c'est à dire au mois de novembre prochain...

   Adelheid afficha un maigre sourire. Cela se voyait dans sa façon de parler que son séjour au Japon ne lui plaisait pas plus que ça et qu'elle souhaiterait trouver une situation stable entre tous ces voyages.

- Je ne suis ici qu'avec mes parents, je n'ai qu'eux comme famille, si on peut appeler ça comme ça... La plupart du temps je vis avec mon frère, lorsqu'il n'a pas trop de travail...

   Cela en disait long sur sa vie familiale, qui n'était pas tout le temps joyeuse. La seule personne sur qui elle pouvait compter, c'était son frère, et c'est toujours le cas, malgré les derniers évènements qui se sont déroulés il y a quelques jours.

   Frig se retourna vers son interlocuteur, un faible sourire s'affichant sur son visage, tandis que les deux lycéens continuèrent d'arpenter les couloirs vides du lycée.


- Et toi, ta famille?

   Il y avait une chose que la norvégienne redoutait dans ce genre de questions, c'était que la personne à qui elle faisait face avait un passé douloureux. Et le pire, ces que ces questions sortaient toutes seules de sa bouche, elle n'avait pas vraiment le temps de réfléchir à ce qu'elle disait.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le vendredi 25 juin 2010, 14:33:35
Je fixe Adeleheid, alors qu’on vient de quitter la section des sciences, elle n’est pas ici depuis longtemps, mais je trouve son Japonais impeccable, même si elle garde un léger accent, que je trouve tout à fait charmant. Apparemment sa structure familial n’en est pas vraiment une, et je comprends mieux maintenant le lien fort qui l’unis avec son frère. En tout cas, si je serai ce dernier, je ferai tout pour passer le plus de temps possible avec ma sœur, si elle était aussi exceptionnelle que Frig.
Elle me retourne la question que je lui avais précédemment posé, et bien sûr j’aurais pu inventer toute une vie de famille, mais je me suis décidé à être honnête avec elle, elle le mérite.

A vrai dire… Je n’ai jamais eu de famille, je suis orphelin. Dis-je en étirant un faible sourire.

On m’aurait trouvé dans un champ, et j’aurais été conduit dans un orphelinat, où j’ai passé mon enfance.

Je parle au conditionnel, parce que c’est ce que la directrice de l’orphelinat m’a dit. Je ne sais rien de comment je suis arrivé là, de qui est ma famille, m’ont pouvoir aussi grand soit-il ne m’est d’aucune utilité pour éclaircir les zones d’ombres sur mon origine.
Je sens Adelheid un peu gênée de m’avoir posé cette question, mais elle est légitime, donc j’étire un peu plus mon sourire, et je détourne la conversation.

Eh bien c’est un véritable labyrinthe ici…

Nous arrivons devant le réfectoire, qui doit être complètement vide à cette heure-ci, il est normalement interdit aux élèves d’y entrer en dehors des heures de repas, mais je suis censé être nouveau, et ne pas être au courant. Alors je pousse la porte et y entre, avant qu’Adelheid n’ait le temps de me dire que c’est interdit.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le samedi 26 juin 2010, 00:36:17
   Malheureusement, Adelheid avait fait le pari intérieurement que son camarade aurait quelque chose de gênant à dire sur sa famille. Hélas, elle avait parié juste... Elle savait qu'elle n'aurait jamais du poser la question, jamais. Maintenant, elle se sentait tout simplement bête.

- Je suis vraiment désolée...

   Dit-elle en baissant la tête en signe de culpabilité.

   Les deux jeunes gens voguèrent de couloirs en couloirs et leur trajet les amena finalement au réfectoire du lycée. Frig jeta un coup d'œil discret à l'extérieur via la fenêtre, ne remarquant pas de suite que Franz entrait dans le réfectoire. Quelque chose au coin de sa vision attira son attention et en tournant la tête, elle put apercevoir que son camarade allait leur attirer des ennuis. Elle se faufila furtivement derrière lui, mais c'était trop tard, ils se trouvaient maintenant dans la pièce « interdite » tandis que la grande porte se refermait derrière eux.


- Normalement l'endroit est interdit en dehors des horaires... si on nous trouve ici, on risque d'avoir des soucis...

   Murmura-t-elle dans le dos de son interlocuteur. Les deux lycéens firent quelques pas sur le carrelage de la grande pièce vide, le bruit se répercutant sur les murs. Mais brusquement, la poignée de la porte tourna et quelqu'un allait rentrer dans la pièce, ce qui pouvait autant être une personne de l'entretien qu'un élève s'étant perdu.. Le temps qui leur était mis à disposition pour trouver une endroit à l'abri des regards était relativement court. Heureusement, il y avait non loin d'eux un local où se trouvait les produits d'entretiens, et peut-être que par chance on ne viendrait pas les chercher ici.

   Adelheid posa ses mains sur les épaules de Franz et elle le poussa légèrement afin de lui faire comprendre silencieusement qu'il devait reculer. Elle ouvra doucement la porte du local le temps qu'eux deux puissent s'y cacher avant de la refermer toujours aussi délicatement. L'endroit était sombre et étroit, la jeune femme devant se serrer à son nouveau camarade afin de ne pas faire tomber les produits reposant sur les étagères. Cette proximité fit rougir la norvégienne, mais cela ne se voyait pas dans l'obscurité du local.


- Désolée, je n'avais pas d'autres idées...

   Chuchota-t-elle à son oreille, à l'abri des autres oreilles pouvant potentiellement les entendre.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le samedi 26 juin 2010, 14:54:44
J’entends Adelheid me murmurer que nous n’avons normalement pas le droit d’être ici, et qu’on risque de s’attirer des problèmes. Et alors que je suis ses pas pour quitter les lieux, la poignée de la porte s’abaisse, signifiant l’entrée imminente de quelqu'un. Je sens les mains de la Norvégienne se poser sur mes épaules et me pousser sans un bruit. Je recule, et elle ouvre la porte d’un petit local, dans lequel je m’engouffre, suivit de près par ma collègue, qui referma aussitôt la porte.

Il faisait sombre dans cette pièce recluse, qui n’était pas sans me rappeler l’étroitesse de la cabine d’essayage, dans laquelle je me suis retrouvée quelques jours auparavant avec cette même personne. Nos corps sont collés l’un à l’autre, alors que Frig me murmure avec un air désolé, qu’elle n’avait pu trouver meilleur solution pour nous sortir de cette situation.

Mon membre se gonfle doucement d’envie dans mon pantalon, en sentant à nouveau le contact du corps d’Adelheid, je me retiens de ne pas poser mes mains sur elle, et m’emparer de ses formes avantageuses. Mais est-ce qu’un garçon, qui connait à peine cette jeune femme se permettrait ça ?...
J’entends les bruits de pas résonnés dans le réfectoire, puis je vois qu’en haut de la porte, il y a de fines ouverture rectangulaires, laissant passer un mince filet de lumière. La Norvégienne ne pouvant l’atteindre de part sa taille, je me hisse sur la pointe de mes pieds pour pouvoir glisser mon regard par ses petites ouvertures.

Je vais essayer de voir qui s’est…

En me hissant, ma cuisse droite vient frotter par inadvertance l’entrejambe de ma collègue, alors que ma chemise s’est étirée un peu, dévoilant une partie de mon ventre, et mes abdos superbement sculptés.

Mince… C’est une des surveillantes du lycée…

Je laisse mes pieds retoucher complètement le sol, ma cuisse passant une nouvelle fois sur l’entrejambe de la jeune femme. Puis je regarde Adelheid avec un petit sourire, pour essayer de dédramatiser la situation.

J’espère qu’elle ne va pas rester là une heure…


Je remarque qu’elle rougit, et je me doute que ce n’est pas seulement du faite que la surveillante soit dans le réfectoire, alors d’une voix suave, mon visage proche du sien, je murmure :

Ça va ?...
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le dimanche 27 juin 2010, 12:55:27
   La situation était quelque peu embarrassante, sûrement à cause de la proximité... Et sûrement aussi le fait que cela rappelle quelques gênants souvenirs chez la norvégienne. Et s'il arrivait quelque chose dans ce petit endroit sombre? Est-ce que c'était une bonne idée, finalement, de s'être caché là? Frig se répondait négativement, dans le simple but de calmer ses peurs, qui étaient assez improbables selon elle.

   Afin que son camarade puisse observer qui était présent dans la pièce, il dû se mettre sur la pointe des pieds, leurs corps serrés l'un contre l'autre. Le contact de leurs corps donna un frisson à Adelheid, ce rapprochement corporel était plutôt inconvenu dans ce genre d'endroit... Mais elle profita de cet instant pour observer de plus près le corps de son compagnon. Lorsqu'elle se rendit compte de ce qu'elle était en train de faire, Frig secoua légèrement la tête pour oublier ce qu'elle venait de faire tout en s'empourprant. Tandis que Franz reprit sa stature normale, leurs corps se touchèrent insistement à nouveau. Malgré le rouge qui teintait ses joues, la jeune femme leva sa tête vers son interlocuteur lorsqu'il essaya dédramatiser la situation, pouvant voir un sourire s'afficher sur son visage.


- Oui, je l'espère aussi...

   Adelheid baissa la tête afin que le jeune homme ne puisse apercevoir la gêne marquant son visage de porcelaine. Mais ce qui fut un grand échec, car celui-ci vint lui demander si tout allait bien d'un air doux. Hésitante, elle murmura à son tour:

- Hum... Oui oui, ça va... C'est juste qu'on étouffe là-dedans...

   Une excuse tout à fait plausible, car l'air était vraiment pesant de cette petite pièce sombre. La norvégienne ne savait trop que faire dans ce genre de situation, alors que la mise en scène n'avait  en aucun cas l'air de déranger Franz. Elle remit bien une place ses lunettes et prêta une oreille attentive à ce qui se passait à l'extérieur.

- Qui sait combien de temps nous seront coincés ici, c'est problématique...

   Dit-elle en essayant toujours de fuir le regard de son interlocuteur.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mercredi 30 juin 2010, 18:57:02
C’est bien la première fois depuis longtemps, qu’une proximité très « intime » avec une jeune femme aussi charmante, ne se transforme pas en ébat intense, comme ce fut le cas la dernière fois avec cette même femme. Je ne la perçois pas de la même manière depuis ce jour là, bien sûr elle m’attire toujours, mais je ne veux plus la faire souffrir comme je le fais d’habitude avec les humains. Elle a réussit à me faire quelque peu changer d’avis sur cette race, peut être ne sont-ils pas tous aussi mauvais, quoi qu’il en soit, elle mérite à être connue.
Les bruits de pas commencent à devenir de plus en plus sourds, jusqu’à ce que celui de la poignée de porte de la sortie du réfectoire arrive comme une libération. Je souffle en affichant un air soulagé à ma collègue, je l’invite à sortir la première par politesse, nos corps se frottant l’un à l’autre pour la dernière fois.

Eh bien c’était moins une…

Je passe une main derrière ma tête avec un air désolé, je m’en serai voulu qu’elle ait une punition par ma faute, déjà qu’elle doit être bien préoccupée par ses révisions.

Pardon c’est ma faute, je n’aurais pas dû entrer comme ça.

Je souris à Frig, et je marche vers la porte, pour lui ouvrir avec galanterie.

Si on allait commencer nos révisions avant que je nous attire d’autres ennuis ?


Je rejoins avec elle la bibliothèque, où l’on peut entamer nos dures révisions. Enfin c’est un bien grand mot, voilà un moment que je traine au lycée, et je maitrise la plupart des notions de cours. Je  feins quelques ignorances, et je m’arrange en fait pour aider de mon mieux Frig.
 Et les deux heures qui suivent, me font encore plus apprécier ma nouvelle collègue Norvégienne, on jongle entre sujets sérieux de cours, à blagues ou potins sur l’actualité, le courant passe vraiment à merveille. Mince … Aurais-je une amie ? En tout cas, le temps passe à une vitesse folle, c’est déjà l’heure de ranger nos affaires.

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Voilà plusieurs jours d’affilés que je rejoins Adelheid pour ses révisions, je crois que j’ai finit par m’attacher un peu à elle, si bien que je m’en voudrais de louper notre rendez vous hebdomadaire. Jusqu’ici nous avions pris l’habitude de partir chacun de nos côtés après nos deux heures de révisions, mais ce jour là, nous avons avancé dans nos révisions largement plus que ce qui était prévu, et vue le beau temps qu’il fait sur Seikusu, je décide de franchir le pas, et d’inviter ma nouvelle amie à faire une petite promenade.
Je lève mes yeux de mon bouquin pour fixer le visage angélique de ma collègue, emprunt de ce charme si particulier que lui donnait ses lunettes sur le bout de son nez.

Eh bien… Dire qu’il y a quelques jours je pensais ne jamais réussi à être au point pour l’examen… Grâce à toi je reprends espoir ! On a vraiment bien avancé !

Je marque une pause en lui souriant, puis je lui soumets mon idée.

Dis-moi… Vu qu’on a bien avancé aujourd’hui, peut être qu’on pourrait finir plutôt, et en profiter pour aller se promener un peu sur le campus ?...

Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le mardi 06 juillet 2010, 12:35:29
   Une fois sortie de l'étroitesse de l'endroit et les excuses de son compagnon, Frig ne put se retenir de relativiser les faits.

- Non non, je te jure, ça n'est pas grave! Ça peut arriver à tout le monde, tu sais...

   C'était dans sa nature. Rien n'est de la faute de personne, rien n'est grave, rien ne la contrarie et rien ne l'ennuie. Elle faisait toujours preuve d'une certaine soumission face aux évènements qui s'annoncent devant elle. Les choses arrivent comme elles arrivent et rien n'y changera, hélas... Oui...

   Leur période de révision fut fructifiante pour les deux lycéens. La jeune femme s'aperçut bien vite que son camarade en savait plus long sur le sujet qu'elle, si bien qu'elle se sentait presque idiote à des moments. Au moins, elle avait repris espoir, peut-être qu'elle arriverait à réussir ses examens, après tout! C'est avec le sourire que leur rencontre se renouvela le lendemain, dans le même but: réviser. N'étant pas toujours sérieux ils s'autorisaient quelques écarts, parlant de tout et n'importe quoi.

   Les jours passèrent et les révisions de même. Adelheid comprenait enfin tous les mots de ses cours et les notions abordées dans chacun de ceux-ci. Elle s'étonna même lorsqu'elle remarqua qu'elle avait dépassé l'objectif qu'elle s'était déterminée pour les révisions. Tout devrait bien se passer pendant la période d'examens, du moins elle l'espérait.


- Je pourrais dire la même chose à ton sujet, c'est surtout toi qui m'a appris des choses et non l'inverse!

   Lui répondit-elle le sourire aux lèvres. Lorsque Franz lui exprima l'idée qu'il avait en tête, le sourire de la jeune femme s'agrandit.

- Oui, pourquoi pas! Ça nous changera un peu les idées après « tout » ce travail...
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mardi 06 juillet 2010, 20:30:41
J’étire un large sourire à la réponse positive de ma nouvelle collègue, j’apprécie vraiment sa compagnie, et cette promenade nous permettra d’être dans un cadre un peu plus sympathique qu’une école. Après avoir rangé nos affaires nous quittons donc le lycée, pour marcher tranquillement vers un parc situé au centre du campus. La journée était vraiment belle, le soleil sans trop assommer par sa chaleur, illuminait les fleures, et les oiseaux chantaient des sons mélodieux. Une fois arrivé au parc, mon regard est attiré par un marchand de glace situé sur le bord, je repose mon attention vers Adelheid, qui me regarde également, et avec un échange de sourire, nous comprenons tous les deux qu’une glace nous fait très envie.

Laisses-moi t’en offrir une ! Dis-moi quel parfum tu veux ?

Après que Frig m’ait dit le parfum qu’elle souhaitait pour sa glace, je me dirige vers le marchand, et achète les deux. Pour moi je choisis une glace à l’italienne vanille/fraise, je lui tends la sienne, et nous marchons en direction d’un banc où nous prenons place. Je soupire d’aise, cela fait bien longtemps que je ne me suis pas sentit aussi bien. Une brise tiède caressant notre peau, une bonne glace pour me rafraichir, et cette si charmante femme à mes côtés. Plus je la regarde, et plus mon cœur s’emballe, je crois que ce que je ressens pour elle va au-delà de l’amitié. Elle ne peut que ressentir la même chose pour moi pas vrai ? Forcément, je vois bien comme elle se comporte, elle ne peut que m’aimer moi aussi !
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le mardi 06 juillet 2010, 22:05:08
   Une fois qu'ils eurent rangés leurs affaires, les deux lycéens abandonnèrent l'établissement scolaire pour rejoindre un parc non loin d'ici. Le cadre était idyllique, l'environnement faisait resplendir sa plus belle facette en cette journée tout à fait banale, mais tellement agréable. La pause avait du bon, surtout sur le plan mental. Cela permettait de faire le vide quelques instants sur la tonne de travail à faire qui les attendait à la maison, bien que ce n'était pas sûr qu'ils se motivent à le faire. Lors de leur petite ballade leur regard s'arrêta sur un marchand de glaces au bord du chemin. Franz proposa alors à Frig de lui en offrir une et lui demanda quel parfum elle souhaitait.

- Eh bien... Je dirais vanille, pour une fois...

   Ceci dit, le jeune homme s'en alla chercher les glaces avant de revenir les mains pleines. Il donna la sienne à Adelheid puis ils continuèrent leur route le long du sentier. Les deux jeunes gens finirent par s'assoir sur un banc non loin de là afin de se « reposer » de leur « dure » marche. Il faisait bon, ni trop chaud, ni trop froid. Le vent rafraichissait l'atmosphère pesant afin de le rendre supportable, même agréable. Une fois assise, elle commença à manger sa glace lentement afin d'éviter le mal de tête pouvant accompagner la nourriture froide.

   Adelheid eut une impression étrange, une impression qui l'envahit en quelques temps. Quelque chose la faisait se sentir mal à l'aise et elle jeta un coup d'œil à son camarade.


- Quelque chose ne va pas...?

   Demanda-t-elle en toute insouciance. Elle ne savait pas vraiment si c'était elle oui lui qui n'allait pas, mais il y avait quelque chose qui clochait, du moins c'était l'impression que Frig avait.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mercredi 07 juillet 2010, 12:07:51
Je regarde la langue d’Adelheid passer sur la glace, et je ne sais pas si c’est la chaleur ou bien ce qu'elle est entrain de faire, qui me aussi chaud. Je peux apercevoir de temps à autre son piercing, venir laisser une trace un peu plus profonde sur la boule de vanille. Et ce qui rend cela d’autant plus excitant, est le fait qu’elle mange sa glace en toute innocence. Apparemment elle vient de remarquer que quelque chose n’allait pas et elle me le demande.

Oh c’est rien… J’ai juste un peu chaud…

Elle est vraiment superbe, je nous imagine déjà ensemble, qu’on se marrie, qu’on achète notre maison, qu’on fonde notre famille, ce sera magnifique ! Pour une fois toutes les autres n’ont plus d’importance, j’ai trouvé la femme dont je rêvais.
Alors que je mange moi aussi ma glace, un peu de ce sorbet vanille/fraise, vient se perdre au coin de mes lèvres et un peu sur ma joue gauche, ne l’ayant pas vue, je suis surpris d’entendre un petit rire de Frig alors qu’elle me regarde.

Qu’est ce que j’ai ?

Elle se met à rire de plus belle, et j’incline un peu la tête, en me demandant si elle n’est pas devenu folle.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le vendredi 09 juillet 2010, 01:35:18
   Bien évidemment, Frig ne pouvait savoir ce qui se passait dans les pensées de Franz, et à tout moment elle pouvait le blesser sans s'en rendre vraiment compte. C'était ça, le plus dangereux. Ils se considéraient comme amis, donc la jeune femme n'hésitera pas à parler de sujets un peu plus intimes, qui pourraient devenir bien vite des sujets qui fâchent, si l'on veut faire dans l'euphémisme...

   Adelheid se retourna vers son compère avant de laisser échapper un rire tout à fait innocent d'entre ses lèvres. Il ne semblait pas vraiment comprendre ce qui se passait.


- Rien, voyons!

   Plaisanta-t-elle avant d'essuyer la glace de son index et porter son doigt à sa bouche. Toujours toute sourire, Frig se retourna de nouveau vers le jeune homme.

- Tu vois, ça n'était rien.

   Le vent continuait de caresser leur peau de son souffle rafraichissant par cette magnifique journée d'été. Le vacarme de la ville paraissait bien loin de cette scène, laissant leurs oreilles en paix. Le cadre était tout à fait utopique, si l'on peut dire. Tout allait bien, tout était calme. La norvégienne réfléchit quelques instants à une question qui pourrait leur apprendre à se connaître un peu plus l'un l'autre.

- Quand tu auras fini tes examens... que comptes-tu faire...?

   Demanda la jeune femme toujours aussi innocemment. Puis c'était son droit de demander son genre de détail, ils n'avaient pas réviser pour rien.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le vendredi 09 juillet 2010, 09:34:06
Le rouge me monte légèrement aux joues en voyant Adelheid passer son index sur ma joue, pour essuyer la glace que j’y avais malencontreusement égaré, puis elle ramène son doigt dans sa bouche. Elle sourit en me disant que c’était rien, et quel sourire, il me fait chavirer.
Ensuite elle me demande ce que je compte faire après mes examens. Question difficile, je n’étais jamais resté assez longtemps sous une forme pour penser à un quelconque avenir. Mais quand j’étais enfant j’avais des rêves également, et depuis que Frig est avec moi, peut être qu’ils ne le seront plus, et que je pourrais les réaliser.

Eh bien… J’ai toujours voulu être avocat, donc j’espère intégrer une école de droit.


Je souris légèrement, en finissant ma glace, puis je retourne la question à la jeune femme.

Et toi ?

Je sais très bien qu’elle m’a dit qu’elle devait repartir en Norvège, mais je suis certains que bientôt elle m’aimera tellement qu’elle ne pourra plus partir ! Après avoir écouté sa réponse, j’enchaîne avec une autre question pour en savoir un peu plus sur ma future femme.

Dis-moi, tu pratiques un sport ?
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le jeudi 15 juillet 2010, 21:42:07
   C'est toujours une colle pour les étudiants de savoir ce que l'on veut faire plus tard. La plupart se contentent de rejoindre une fac qui correspond à leurs aptitudes en négligeant les diverses opportunités qui s'offraient à eux. De plus, une bonne partie des étudiants allaient s'octroyer une petite année sympathique, à tout les coups. Quel gâchis... Pour réussir dans la vie, il faut un minimum d'ambition et de projets, bien qu'il existe toujours des exceptions à tout. Du moins, c'était ce que pensait Frig qui même avec un un brin de bon sens n'était pas capable de suivre les principes qu'elle se fixait.

- Je ne sais pas vraiment... J'espère juste que mes parents me laisseront retourner en Norvège en début d'année scolaire si possible, sinon j'y retournerais quand ils n'auront plus aucun droit sur moi... Je pense continuer mes études afin de parfaire ma maîtrise du vieux norrois pour faire... je ne sais pas trop... Travailler dans un musée, ou alors travailler comme traductrice de textes anciens, ça reste à voir, du moment que ça reste dans le domaine nordique... Au pire, j'irais au conservatoire de musique d'Oslo, qui sait, un jour je deviendrais peut-être une artiste reconnue !

   Adelheid ria de bon cœur. C'était une possibilité qu'elle avait déjà envisagé il y a quelques temps, mais elle savait très bien que cela ne la mènerait guère loin. Après tout, il n'est pas interdit de rêver.

   De suite, Franz vint lui parler de ses habitudes sportives. En toute scandinave qui se respecte, bien sûr qu'elle faisait du sport, et pas qu'un peu. Le sport était une activité qui, quand pratiquée en groupe, faisait ressortir un trait de caractère inexistant en temps normal chez la norvégienne : la compétitivité, voir la violence. Malgré sa taille et son poids peu imposant, elle restait néanmoins un adversaire redoutable dans la plupart des sports collectifs. Mais bon, il faut la voire pour y croire...


- Je cours beaucoup, tous les matins et les soirs, si j'ai le temps. C'est un peu devenu comme une drogue, puis ça détend... Sinon je fait de la danse classique, depuis mes six ans.

   Comme les apparences le laissaient supposer, Adelheid était une personne qui entretenait son corps. Or c'est surtout pour se défouler de ses émotions qu'elle recourrait à ce genre d'activité.

- Puis-je te renvoyer la question ?

   Demanda-t-elle, étirant une nouvelle fois ses lèvres en son plus beau sourire.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le samedi 17 juillet 2010, 12:10:17
Apparemment, Adelheid voit son avenir en Norvège, mais elle va vite se rendre compte qu’elle ne peut pas me quitter, et restera ici avec moi ! On formera un superbe couple.
Même si ça se voit rien qu’à la regarder, elle me dit qu’elle fait beaucoup de sport, qu’elle courre beaucoup et fait de la danse, ce qui peut expliquer la fermeté de ses courbes. Elle me renvois la question, je souris légèrement, même si ces derniers mois mon sport principal à été le sexe.

Je fais beaucoup de natation, j’essaye d’en faire tous les deux jours, et sinon j’essaye de courir au moins une fois par semaine.


Je plonge une nouvelle fois mon regard dans le sien, alors que nous nous redressons du banc pour reprendre notre promenade.

Si tu veux… On pourra faire du sport ensemble si ça te tente ?

Tous les moments passés en plus avec elle, seront les bienvenus, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle est tombée amoureuse de moi, et que nous sommes fait pour vivre ensemble.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le samedi 17 juillet 2010, 18:58:49
   Lorsque Franz commença à se redresser, Adelheid compris qu'ils étaient sur le point de se lever pour continuer leur route ainsi elle fit de même. Il lui proposa si à l'avenir ils pourraient faire du sport ensemble, toujours sans sous-entendus bien sûr.

- Oui, pourquoi pas ! Ça pourrait être sympa...

   Répondit-elle le sourire aux lèvres. Ils continuèrent leur marche dans ce parc qui paraissait si loin de l'urbaine pollution. Frig repensa à ce que son ami lui avait raconté, sur ses habitudes sportives, et c'est à ce moment qu'elle ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil à son compagnon pour essayer de deviner comment se présentaient ses abdominaux sous sa chemise. La jeune femme secoua la tête tout en s'empourprant. Elle ne devait pas penser à ça, c'était totalement déplacé...

- Dis moi... Tu as une copine ? Enfin... Je demande ça... C'est juste pour savoir !

   Ça lui est sortit tout seul de la bouche. Après tout, elle avait bien le droit de savoir... Mais s'il s'imaginait des choses après ? Adelheid était en conflit intérieur. Rougissant de honte, elle avait peur de cette simple question qu'elle venait de lui poser. Ce n'est qu'une question... comme une autre. Tout à fait. Puis généralement on appréhende beaucoup trop pour rien. Elle se réconfortait en vain... Après tout, un bel homme comme lui ne pouvait qu'être en couple avec une magnifique femme, sinon ça serait une grande perte pour la gente masculine...
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le samedi 17 juillet 2010, 19:56:57
Je souris alors qu’elle accepte ma proposition de faire du sport avec elle, c’est maintenant certains qu’elle veut elle aussi passer plus de temps avec moi, et qu’elle est intéressée par moi ! Je vois bien comment elle me regarde, elle fixe mes abdos et mes muscles qui se dessinent à travers ma chemise, nul doute qu’elle est attirée par moi.

Pour confirmer tout cela, elle me demande avec le rouge aux joues, si j’ai une copine, ce qui veut dire qu’elle voudrait le devenir ! Je lui souris, et fais non de la tête.


Nan je n’ai pas de petite amie… Et toi ?


Je lui renvoie sa question, même si je connais déjà la réponse ! Comment pourrait-elle avoir un petit copain, alors qu’elle se comporte depuis le début comme si elle voulait être ma petite amie ! Ma main se rapproche déjà un peu de la sienne, j’attends sa réponse pour lui saisir, et ainsi lui montrer clairement que je ressens la même chose pour elle, et que je veux qu’on soit plus que des amis.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le samedi 17 juillet 2010, 20:31:45
   Contrairement à ce qu'elle pensait, Franz n'avait pas de petite amie, ce qui l'étonna. Comme elle s'en doutait, il lui posa la même question. Frig se passa une main dans les cheveux tout en énonçant sa réponse.

- Eh bien... Oui, j'ai un petit ami...

   Étrangement elle se sentait désolée pour son camarade, c'est pourquoi elle rougit de plus belle lorsqu'elle jeta un coup d'œil à la main de Franz qui se rapprochait dangereusement de la sienne. Était-ce volontaire ou non ? Maintenant la norvégienne se faisait des films dans sa tête. Son cœur battait fort. C'était stupide, elle le savait, mais elle s'inquiétait de sa réaction. Il est généralement difficile de savoir si une personne nous désire ou non, dans la vie de tous les jours. Il est aussi difficile de savoir si quand on se fait un ami, est-ce que lui nous voyait dès le départ comme amie ou comme cible. Les manières de son camarade étaient elles préméditées ? Voulait-il qu'elle tombe éperdument amoureuse de lui ? Peut-être. Et c'était peut-être pour ça qu'il se montrait anormalement gentil avec elle... Mais Frig se consolait en s'efforçant de se dire qu'il n'y a point besoin de sentiments amoureux pour être aimable avec une personne.

   Adelheid lui souriait. D'un sourire innocent et sans grande signification. Elle ne savait juste pas quoi ajouter, sans avoir l'air malpolie. Malgré tout elle appréhendait mais elle le cachait habilement.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le dimanche 18 juillet 2010, 01:54:52
Je faillis exploser en entendant ces mots, mon regard se fige, mais j’arrive tout juste à me contrôler. Elle s’est fichue de moi depuis le début ?!!! Moi qui pensais avoir trouvé un être humain, qui mérite enfin qu’on s’intéresse à lui. Mais enfait, elle est comme tous les autres ! Comme ceux qui m’ont humilié toute ma jeunesse ! Comment ai-je pus penser une seule seconde arrêter mes activités, parce que je pensais avoir trouvé le sens du mot amour avec cette femme ? Ce n’était qu’illusion comme d’habitude ! Mais elle va payer, je vais lui faire payer tout ça !

Je prends une longue inspiration pour me contrôler, si je veux que ma vengeance soit totale il faut que je prenne le temps de la planifier. Je la regarde et essaye tant bien que mal d’étirer un sourire sur mes lèvres.

Oh… D’accord. C’est bien, tu dois être heureuse.

Pff… Et ça ne t’empêche pas d’allumer le premier homme venu et de te laisser prendre par ton frère dans une cabine d’essayage ! Je fulmine intérieurement, ma haine pour les humains que je croyais éteinte, vient de se rallumer de plus belle.

Oh… J’ai oublié que j’avais un rendez vous ! Je dois filer ! On se voit plus tard !

Je sors en vitesse du parc, et je rejoins mon appartement, pour trouver la meilleure des façons pour faire payer à cette garce. Et la nuit me porte conseil, vu qu’au petit matin, j’ai mon plan bien en tête. Je vais trouver son petit ami, et je vais l’attirer jusqu'à mon appartement en me faisant passer pour une de ses connaissances.  Une fois à l’intérieur, je n’aurais plus qu’à l’assommer, puis je le ligoterais à une chaise, sur laquelle je placerai un dispositif d’électrocution. Ensuite, j’enverrais un sms depuis son portable à Adelheid, pour lui demander de venir à cette adresse. Et quand elle sera là… J’aurais une télécommande à la main, qui sera lié au dispositif d’électrocution. Donc soit elle fera tout ce que je lui demanderai, soit son petit copain en payera le prix.

____________________________________________________________________

Le soir venu, tout est en place. Plutôt dans la journée j’ai suivit Frig sous une autre apparence et elle m’a mené malgré elle jusqu’à son petit ami. Ils ont l’air très heureux, et je cru sortir de mes gongs quand je l’ai vue l’embrasser. Je n’ai pas eut de problème pour l’attirer à mon appartement en me faisant pour une de ses proches, et une fois à l’intérieur je l’ai assommé, et je l’ai ligoté à une chaise. Et il se trouve que l’un de mes fidèles clients est un électricien chevronné et à pu me modifier une chaise pour qu’elle puisse envoyer des décharge de courant à celui qui s’assit dessus. Qui plus est, il ‘a confectionné une petite télécommande, qui me permet d’envoyer des décharges de plus ou moins grande énergie, et je l'ai accroché à mon poignet droit. Bref, ma vengeance va pouvoir avoir lieu.
Nous sommes installé dans le salon, moi je suis assit sur le canapé, et le petit ami de Frig est à quelques mètres de moi, et à une vue globale sur l’ensemble du salon. D’ailleurs l’homme en question semble revenir à lui.

Petit ami : Hmm… Mais qu’est ce que je fais ici ?... Et qui êtes vous ?!

Je pose mon attention sur lui avec un sourire sadique.

Franz : Moi ? Je suis juste un bon ami de ta petite copine… Et je vais bien m’amuser avec elle.

Petit ami : Quoi ?! Vous n’avez pas intérêt à lui faire de mal ! Si vous touchez à un seul de ses cheveux je !

Franz : Tu quoi ? Ta petite Adelheid va me supplier de la prendre sous tes yeux dans même pas quelques minutes…

Petit ami : Que… Quoi ?! Salop ! Qu’est ce que vous manigancez !?

Il n’a rien le temps d’ajouter, que le bruit de la porte se fait entendre. Adelheid arrive dans le salon, avec un sourire innocent, qui se brise à la vue de son petit ami ligoté.

Petit ami : Frig nan ! Vas-t’en vite ! C’est ARGHHH !!!

Je viens d’appuyer sur le bouton, pour lui envoyer juste une petite décharge électrique, mais qui est déjà très douloureuse pour le corps humain. Je fixe Adelheid avec un regard sadique, qui ne dois pas comprendre ce qui se passe, comment la personne si gentille qu’elle avait connu pouvait faire une telle chose, et surtout, pourquoi ?

Franz : Ecoutes moi bien Adelheid… Ca ce n’était qu’une petite décharge. Si tu ne fais pas tout ce que je te dis. Ton petit ami mourra. C’est bien compris.

Mon regard, le ton que j’emploi, et surtout la démonstration que je viens de lui faire, ne peuvent que prouver à Frig qu’elle n’a pas le droit à l’erreur.

Franz : Maintenant viens au milieu du salon, et déshabilles toi lentement pour moi.

Ma vengeance était en marche.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le dimanche 18 juillet 2010, 21:15:54
   Ce sourire était forcé, Frig s'en doutait. Hélas, elle n'y pouvait pas grand chose, cela fait partie de la vie. Franz s'en alla, comme elle le supposa. Reviendrait-il la voir pour une quelconque occasion ? Peut-être, peut-être pas... Reste à voir. Ainsi elle rentra chez elle et passa une soirée paisible comme toutes les autres, entre un peu d'alcool et d'opium.

   La journée suivante, une journée libre, passa elle aussi, toute aussi accompagnée que la précédente mais pas de la même manière. Après cette journée toute à fait banale et paisible, les deux amoureux se quittèrent sans s'attendre à ce qui allait se produire cette même soirée.

   Adelheid était rentrée chez elle, un peu fatiguée de son après-midi pourtant paisible. Elle sortit une bouteille d'absinthe du meuble en bois de son salon puis une bouteille d'eau du réfrigérateur. Elle pratiqua le même rituel que chaque soir : une fois qu'elle eut versée une petite quantité du spiritueux à couleur verte, elle prenait le flacon de sa teinture d'opium pour en laisser couler quelques gouttes sur le morceau de sucre posé sur la cuillère tenant en équilibre sur le verre jaugé. Frig versa l'eau très délicatement avant de finir par faire fondre le sucre imbibé de sa drogue favorite dans le verre de cet alcool à l'anis. Délicatement elle but ce verre, puis un second et enfin un dernier. L'effet de l'opium l'avait légèrement assommée, mais toujours en toute gentillesse, façon de parler. Elle s'alluma une cigarette, histoire de ne pas faire les choses à moitié. Allongée sur son canapé, la norvégienne voguait dans ses pensées, jusqu'à ce qu'un bourdonnement atteint ses oreilles. Le portable qui se trouvait sur la table basse venait juste de vibrer annonçant la réception d'un message. La jeune femme l'attrapa d'une main engourdie, sa cigarette dans la main gauche puis y jeta un coup d'œil. Tiens donc ! Elle se leva, laissant son portable sur la table, pour sortir de chez elle et se diriger vers l'appartement de Franz.

   La jeune femme portait une jupe semblable à celle d'un tailleur, légèrement plus courte, ainsi qu'une chemise cintrée à manche courte. En dessous de cette chemise on pouvait voir la former d'un corset court lui arrivant au dessus du nombril et comprimant sa poitrine de manière à la faire ressortir d'une certaine manière. Avec tout ça, une paire de bas accompagnait le tout, retenu par les porte-jarretelle de son shorty. Le froid du soir ne lui faisait pas peur, et seul le bruit des talons de ses bottines résonnaient dans les rues sombres. Frig remonta ses lunettes de son index puis se dirigea vers l'appartement en question. Une fois devant le bâtiment elle jeta le mégot à terre puis l'écrasa afin d'éteindre la flamme. Cela la réjouissait, finalement son nouvel ami n'était pas si rancunier que ça. C'était à ça que pensait la norvégienne en montant les escaliers. Elle arriva devant la porte de l'appartement de Franz puis elle fit comme indiquer dans le message, elle entra sans frapper.

   Dans sa tête, elle perçut ça comme une mauvaise blague. Mais la réalité la frappas de plein fouet à une vitesse impressionnante. Adelheid regarda les deux hommes dans la pièce, l'un à un. Les cris de souffrance de son bien-aimé lui déchirait le cœur, mais ce qui la chagrina le plus était de voir que c'était Franz qui était aux commandes de ces viles manigances. Elle avait peur. Vraiment peur. Ce n'était point un cauchemar, non non, c'était bien la vie réelle qui était sous ses yeux. Tremblante, elle avança de quelques petits pas, avant que son ancien ami lui demande ô combien gentiment de se déshabiller devant lui. À cet instant, elle hésita. Frig ne voulait pas faire souffrir quiconque à cause d'elle. La situation ne laissait pas beaucoup de choix de solutions. Quelqu'un devrait se sacrifier ce soir, ce soir qui finira mal, très mal. Si elle obéissait à Franz, certes elle allait flâter son égo en se soumettant à ses ordres, mais elle perdrait l'amour d'une personne chère. Cependant, si elle n'obéissait pas, il souffrirait à en mourir. À ses yeux, c'était pire. Elle jeta un coup d'œil tantôt à l'ingénieux mécanisme et tantôt à son ravisseur. Ses moments de réflexions lui parurent interminable, mais elle céda sous le poids de cette tension abominablement lourde... Lentement, elle s'approcha de Franz.


- Je suis désolée...

   Prononça-t-elle tout bas sans jeter un regard à cette personne assise sur cette chaise. Maintenant, Adelheid allait faire quelque chose qu'elle n'appréciait pas vraiment faire : mettre son honneur de côté. Dès maintenant, elle n'agirait que pour que la situation se règle dans le « meilleur » des cas, malgré le prix qu'elle devra en payer. C'était honteux. Franz est un monstre. CQFD. Et le pire, c'est que c'était de sa faute à elle... Ô stupide et naïve jeune fille que tu es !

   Frig s'exécuta. Dans un premier temps elle enleva ses bottines quelle jeta dans un coin de la pièce d'un geste rageur du pied. Ses mains tremblantes se dirigèrent vers les boutons de son chemisier qu'elle défit un à un avec une atroce lenteur involontaire. Plus les boutons s'en allaient un par un, plus on pouvait avoir une vue des plus directes sur son décolleté, puis sur son corset noir contrastant avec son abominable pâleur et mettant en valeur sa poitrine de manière assez provocante. Elle aussi était un monstre, ce soir. Céder à la luxure pour accéder à l'amour. N'est-ce pas un peu contradictoire ?

   Sa chemise tomba au sol. Ensuite, elle s'attaqua à sa jupe en passant ses pouces à l'intérieur de celle-ci pour pouvoir la faire glisser le long de ses jambes dans un léger bruissement de tissu. Adelheid rougit de honte lorsqu'elle imaginait le regard de Franz s'attardant ses jambes magnifiquement proportionnées ainsi que sur ses sous-vêtements pour le moins aguichant. En temps normal cela ne l'aurait pas gêné mais les circonstances changeaient tout. Maintenant en sous-vêtement, elle se sentait presque à nue devant ce monstre qu'elle pensait aimer comme ami et réciproquement.

   La norvégienne redressa ses lunettes d'un coup de son index droit avant de croiser les bras, le regard rivé sur le sol.


- Alors, content ?

   Demanda-t-elle d'une même voix tremblante. Bien sûr, elle se doutait que cela ne satisferait pas Franz, mais autant retardé comme on peut ce mauvais moment qui n'allait pas tarder à arriver.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le dimanche 18 juillet 2010, 23:37:30
Depuis la dernière fois à la cabine d’essayage, je ne pense plus qu’à ça… Revoir ces formes généreuses se dévoiler. Et c’est encore plus excitant en ce moment, parce que son petit ami la voit directement lui être infidèle. Peut être qu’elle lui sauvera la vie, mais elle perdra son amour.

Mon membre gonfle d’envie au fur et à mesure que les vêtements d’Adelheid quittent son corps. Ses bottines d’abord, puis les boutons de son chemisier s’effacent un à un, pour mieux dévoiler la naissance de ses seins. Sa chemise tombe au sol, et sa jupe la rejoint peu après, me laissant le loisir d’apprécier la courbe de ses jambes. J’ai hâte d’y poser mes mains, mais il faut faire durer le plaisir pour mieux l’apprécier.

Elle est maintenant en sous vêtements devant moi, et elle me demande si je suis content. Oh que oui je le suis, mais je ne suis loin d’être satisfait de cela. Par contre son petit ami, semble désespéré, la femme qu’il aime est entrain de se dévoiler à un autre homme, devant ses propres yeux.

Petit ami : Frig non ! Ne fais pas ça je t’en supplie ! Je ne veux pas voir ça ! Vas-t’en ! Je t’aime ! ARHHHG

Je viens d’envoyer une nouvelle décharge à cet homme, pour que les choses soient bien en place. Si Adelheid refusent de m’obéir, il brulera sous les décharges électriques au bout de quelques secondes.

Franz : Oh mais Adelheid n’a pas envie de partir… Elle a très envie de retirer ses sous vêtements, avec un beau sourire… Pas vrai ?

Je la regarde avec un sourire sadique, et à la moindre expression de dégout, ou un simple geste de recul, j’enverrais une nouvelle décharge à son petit ami. D’ailleurs je repose mon attention sur ce dernier, parce que pour que ma vengeance soit totale, il faut qu’il ne loupe rien de ce qui va se passer. Il ne verra jamais plus Adelheid de la même façon.

Et toi gardes les yeux bien ouvert, parce qu’en plus d’une décharge c’est Adelheid qui en payera le prix.

J’étire à nouveaux mes lèvres, et repose mon regard sur la superbe plastique de la Norvégienne.

Approches toi, que je vois ça de plus près…
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le lundi 19 juillet 2010, 00:34:42
   Qu'est-ce qui est le plus égoïste ? Laisser en vie une personne chère pour la faire souffrir, ou bien l'épargner de cette souffrance en la tuant ? Finalement, quand on y pense, la seconde option est la plus agréable. Mais quand on est jeune, elle est inutile, et il y a encore tellement de choses à voir. Frig se consolait en vain, regrattant chacun de ses gestes. Comme elle voulait lui faire comprendre qu'elle obéissait à Franz contre son gré... Hélas, ça lui était impossible sur le moment mais après tout ça il sera trop tard. Adelheid faisait fi des plaintes de son compagnon. Cela ne ferait qu'aggraver les choses, elle le savait bien. En plus de mettre son honneur de côté, elle fit de même avec ses sentiments. En temps normal, elle ne l'aurait pas fait, mais le mélange de l'alcool et des alcaloïdes opiacés lui fessait agir autrement. Elle n'avait pas vraiment le choix non plus, de toute façon. Juste devenir un monstre, seulement pour une nuit...

   Après les propos déplacés de Franz, la norvégienne se sentit obligée de hocher la tête positivement, les yeux toujours rivés sur le sol. Et lorsqu'il mentionna le fait de la punir à chaque écart de conduite de son petit ami, elle fut prise d'un frisson. Elle payait déjà le prix en s'adonnant à son « ami » et en reniant son amour pour le « sauver » d'une certaine manière, non pas qu'elle était égoïste, mais Adelheid trouvait que cela faisait déjà beaucoup.

   La norvégienne s'approcha de ravisseur d'un pas lent, pas du tout sûre d'elle. Sa démarche restait cependant gracile et délicate malgré la tension qui régnait dans l'air. Lentement ses doigts vinrent dégrafer les agrafes de son corset pour libérer sa poitrine contrainte sous ces baleines de fer. Le sous-vêtement tomba au sol pour rejoindre le même sort que les autres vêtements. Maintenant, les bas. Frig appréhendait vraiment ce moment, mais elle n'eut pas d'autre choix. Elle posa d'abord son pied droit sur le bord du canapé puis retira son premier bas de manière lente et soignée. Elle reproduit le même geste avec son autre bas toujours sans accordé un regard aux deux hommes de la pièce. La jeune femme se déplaça pour se mettre face à Franz et c'est avec dégoût, dégoût qu'elle cacha derrière un petit sourire forcé, elle laissa glisser son shorty le long de ses jambes d'albâtre. Là elle était vraiment à nue, vulnérable autant physiquement que mentalement. Attendant les nouveaux ordres de son ravisseur, elle croisa les bras. Derrière les verres de ses lunettes ses yeux d'obsidienne de laissait rien transmettre, mais si on regarde de plus près on pouvait voir qu'ils étaient humides. Son corps était à l'identique de ce qui s'était passé dans la cabine d'essayage, sauf un petit détail. Entretemps la jeune femme s'était faite tatouée deux ouïes de violons dans le bas du dos, épousant parfaitement sa taille et ses hanches. Ce n'était qu'un détail, mais Adelheid ne voulait pas que Franz s'en rende compte. Certes ce n'était que pour un but esthétique, cela ne regardait qu'elle.


- V-voilà...

   Annonça-t-elle d'une petite voix timide, le regard sur ses pieds et ses lèvres parfaitement dessinées s'étirant en un mince sourire qui restait cependant hypocrite.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mercredi 28 juillet 2010, 17:03:58
Je mords ma lèvre inférieure pour retenir l’envie que fait naitre chez moi Adelheid, les dernières barrières de tissu quittent son corps, dévoilant sa généreuse poitrine, puis son intimité, au grand désespoir de son petit ami. Elle croise les bras, ce qui fait bomber ses seins, ne les mettant que plus en valeur, puis elle me lance un sourire forcé.

Petit ami : Frig ! Nan ! Ne lui montre pas ! Il n’y a que moi qui puisse te voir ainsi !

Des larmes commençaient à couler le long des joues de cet homme, pfff… Au moins il aura apprit que l’amour n’existe pas ! Je me lève, et commence à marcher autour de la Norvégienne, mon regard impudique et pervers prenant le temps de s’arrêter sur la moindre parcelle de son corps.

Franz : Ah parce que tu penses qu’elle t’aime ?! Mais regardes là, ce qu’elle veut c’est prendre son pied ! Et apparemment tu es loin d’être à la hauteur au lit, c’est un manque je vais combler d’ici peu…

Je suis maintenant derrière Adelheid, et je viens plaquer mon torse contre son dos, puis je pose ma main droite au dessus de ses fesses, sur le tatouage que je viens de découvrir, et qu’elle n’avait pas il y a quelques semaines. Je lèche le lobe de son oreille, et en profite pour murmurer :

Très joli…

Mes mains prennent possession de ses hanches, et descendent sur ses petites fesses, que j’agrippe, et que je commence à malaxer.

Petit ami : Non laissez là !  Frig je t’en supplie ne le laisse pas faire !

Je souris au désespoir de son petit ami, puis tourne un instant la tête vers lui, pour le provoquer d’avantage, et continuer de briser son cœur.

Franz : Elle a vraiment un cul d’enfer…

Je remonte lentement mes mains le long de son corps, pour mieux apprécier sa peau laiteuse, puis je les passe sur son ventre plat, pour le remonter jusqu’à son buste. Je viens soupeser ses seins dans les paumes de mes mains, avant de refermer mes doigts dessus et commencer à les caresser. Je frotte mon bassin contre ses fesses, lui faisant sentir la dureté de la barre qui se trouve à l’intérieur de mon pantalon, ainsi qu’une idée de sa taille. Je redescends doucement ma main droite, jusqu’à son sexe, que je me contente d’effleurer pour le moment, alors que les doigts de mon autre main commencent à jouer avec ses tétons, et que ma langue passe sur son cou.
Après quelques minutes de ce traitement, je pose enfin mes doigts contre sa vulve, et commence à la caresser avec de légers vas et viens, faisant par moment entrer le bout de mes doigts dans son vagin. Je veux qu’elle soit humide, parce que j’ai une petite surprise pour elle quand elle le sera…
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le mercredi 28 juillet 2010, 22:39:35
   C'était vraiment pas de chance. Second rapport forcé du mois. Chouette.

   Ce contact visuel révulsait Adelheid. Certes cela ne la dérangeait pas lorsque l'on se rince l'œil sur ses jambes dans la rue, mais ici, à nue devant cette personne immonde, c'était totalement différent. Le pire était qu'il prenait plaisir à la voir en état de faiblesse... Franz se leva, inspecta la scandinave sous toutes ses coutures. Elle ne profita pour secouer légèrement la tête, faisant tomber quelques mèches de ses cheveux blonds sur son visage pour dissimuler ses traits qui reprenaient une expression angoissée. Étant derrière elle, il ne pouvait voir son visage, du moins pour le moment. Frig tremblait. De peur, de panique, de tristesse. Tout était foutu. Même si elle n'aimait pas penser ce genre de chose, elle devait l'avouer. Tout était vraiment foutu.

   Comme si la simple vue de son corps dénudé ne lui suffisait pas, le polymorphe commença à la toucher (l'attoucher ?). L'étroitesse de cette position lui rappela ce qui s'était passé dans la cabine d'essayage avec son « frère », bien malheureusement. Elle ne s'attendait pas à ce que les choses prennent une tournure similaire à ce petit incident dont elle se souviendrait à jamais dans les moindres détails. D'abord, il s'en prendrait à ses hanches avant de commencer à jouer avec ses fesses, as espected. Le viol en devenait presque une scène standardisée... Ça doit être ennuyeux si tous les violeurs agissent de la sorte. Adelheid respirait doucement. Elle se jurait de ne plus produire le moindre son lorsque cela n'était pas nécessaire. Ses yeux étaient humides. Maintenant qu'ils étaient hors de vue de Franz, elle ne put retenir quelques larmes qui perlèrent sur ses joues empourprées de honte, qu'elle tentait en vain de dissimuler sous ses cheveux. Embarrassée, elle ne bougea point, ne résistant à aucun geste du jeune homme. Le désespoir la forçait à ne plus écouter ni l'un ni l'autre, c'était vraiment trop dur à supporter.

   Maintenant il commença à s'attaquer à sa poitrine. Ce contact chaud lui donna un frisson qui sensibilisa tous les muscles de son corps. La jeune femme leva légèrement la tête ainsi que le regard afin de ne pas voir Franz s'amuser avec tant de perversion avec son corps. La proximité de leur bassin fit comprendre à la norvégienne l'excitation qu'elle procurait à cet immonde personnage... Cela lui donna presque envie de vomir, et encore, ce n'était que le début. Sous le doigté diaboliquement habile de Franz, ses tétons ne pouvaient que se dresser. Trahie par son propre corps, mais où va le monde ? Adelheid déglutit avec difficulté lorsqu'une de ses mains descendait vers son entrejambe. Par réflexe elle était sur le point de serrer les jambes pour lui compliquer l'accès bien que cela soit inutile, mais si elle résistait, ça terminerait mal. Docilement, la belle ne rechigna pas lorsque le polymorphe commença à caresser ses chairs de doux allés et venus. Quand un de ses doigts commença à s'insinuer en elle, Frig se crispa, signe négatif en soi. Mais le pire, ce fut quand Franz s'attaque à son cou. C'est la zone la plus sensible chez la norvégienne, de loin. Au contact de sa langue sur sa gorge, elle se pinça les lèvres, étouffant une longue et chaude expiration. Elle tenta de faire le vide dans sa tête, malgré les sensations que son ravisseur lui provoquait. Roulant légèrement des épaules, la jeune femme aux cheveux blonds voulait faire arrêter ça de manière subtile pour éviter toutes représailles. Mais comme dit plus haut, tout était foutu.

   Et voilà que son corps la trahissait à nouveau, comme il y a quelques semaines de cela, comme il y a quelques minutes. Plus le polymorphe la stimulait, surtout au niveau du cou, plus les mouvements de sa main droite se trouvaient facilités par la cyprine qui commençait à s'écouler d'elle. Tant bien que mal elle se réchauffait, en particulier son bas-ventre qui commençait à devenir bouillant. Il était impossible à Adelheid de nier ce qui se passait en ce moment même. Les yeux levés au plafond, sa vision était légèrement altérée par ses larmes qui ne voulaient plus couler sur son visage. Sa bouche restait sempiternellement close, enfermant ses plaintes, ses insultes, ses excuses et ses gémissements. Quant à sa respiration elle se faisait de plus en plus saccadée et plus forte, parlant pour elle de ce qu'elle ressentait à cet instant. Pour l'instant la situation n'était « qu'humiliante » car Frig savait que ce qui l'attendait était bien pire. Qu'avait-elle fait pour mériter ça ? Elle n'avait rien fait de mal, jamais... Pourquoi faillait-il qu'elle soit à nouveau le bouc émissaire d'un pervers notoire ? Si elle le pouvait, la scandinave se débattrait, hurlerait de tous ses poumons. Elle aurait tout fait pour arrêter cette vicieuse mascarade.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le vendredi 30 juillet 2010, 00:36:00
Quel bonheur de sentir ce superbe corps réagir sous mes attouchements, alors que la personne qui le contrôle est en total opposition avec ce qui est entrain de se passer. Sous mes doigts, ses tétons se dressent de désir, et de son sexe s’écoule de la cyprine. Du coup, j’accentue mes caresses, deux de mes doigts allant et venant plus profondément dans son vagin, pour y caresser ses parois internes. Mes lèvres continuent de parcourir son cou, accompagné de ma langue qui danse sur cette peau douce et laiteuse.
Après quelques minutes sous ces caresses plus intenses, je m’écarte et je regarde à nouveau le petit ami de Frig. Je porte mes doigts enduits de cyprine à ma bouche, et je les lèche devant lui.

Franz : Eh bien je crois qu’Adelheid adore ça… C’est une vraie petite coquine.

Petit ami : Frig… Nan… Tu aimes ce qu’il te fait ? Je pensais que tu m’aimais !

Je ricane, et je viens déposer une claque sur la fesse droite de la Norvégienne, qui du blanc pâle, se teint de rouge.

Franz : J’ai un petit cadeau pour toi…

Je sors de ma poche un god d’une bonne t’aille, accompagné de sa petit télécommande, permettant d’inculquer 3 vitesse de mouvement à ce sextoy. Adelheid étant dos à moi, elle ne peut pas voir le « cadeau » que je m’apprête à lui faire. Je pose l’extrémité de se jouet sur sa vulve humide, et je l’y frotte, avant de le faire rentrer entièrement en elle.

Je t’interdis de le retirer…

J’appui sur la télécommande, et le god commence à bouger à la vitesse minimum, stimulant toutes ses parois a un rythme régulier. Je repasse devant la Norvégienne, et prend son visage entre mes mains pour lui voler un baiser. Puis je m’écarte, et retourne m’asseoir sur le fauteuil, reposant mon regard pervers sur elle.

Allez… Approches et montres à ton petit ami comme tu as faim de ce que j’ai là-dessous.

Je termine ma phrase en lui indiquant la bosse visible sur mon pantalon, si elle prend trop son temps, ou qu’elle fait un mouvement de recul, je suis prêt à envoyer une décharge à son cher et tendre…

Petit ami : Frig nan ! Ne fais pas ça !

Y a-t-il plus cruelle torture psychologique, que d’être forcé de regarder sa petite amie avoir un rapport sexuel avec un autre, si ce n’est d’être celle qui est obligé de le faire sans rechigner pour sauver la personne qu’on aime.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le vendredi 30 juillet 2010, 02:26:59
   Totalement impuissante, elle devait se laisser faire en toute docilité. Le corps de la norvégienne commençait à être des plus excité, mais ça n'était que physique. En rien elle n'appréciait cette torture qu'on lui faisait subir et plus son corps semblait réagir, plus Adelheid se sentait mal. Elle tenta en vain de garder ses derniers gémissements dans sa bouche en vain, mais ils se firent entendre. Pas très fort, certes, mais ils étaient audibles. Ce torture termina au bout de quelques minutes. Cela soulageait la jeune femme, mais ces quelques instants de répit furent court. Trop court. Ce rire, Frig s'en souviendrait toute sa vie. Même fini il commençait déjà à la hanter. Humiliée. Elle laissa échapper un petit cri de surprise lorsque Franz lui asséna une claque sur la fesse droite. Etant derrière elle, il pouvait se permettre beaucoup de choses. Au moins, elle n'avait pas à voir son visage, c'était une bonne chose. Mais il pouvait faire bien d'autre choses horribles. Quelques perverses idées lui vinrent en tête, mais non, il n'oserait pas ? Mais non... Il ne peut pas être si horrible que...

   … ça.

   Si, il pouvait.

   Adelheid sentit un contact différent sur son intimité, il ne lui a pas fallut beaucoup de temps pour deviner que son ravisseur avait apporter avec lui un certain ami à piles. Elle priait pour pas qu'il n'aille plus loin avec ce gode, en espérant que quelqu'un écoute ses prières. Sans succès, puisque le polymorphe inséra le jouet dans toute sa longueur en elle. Les yeux de la scandinave s'écarquillèrent et cette fois-ci, elle ne put retenir ses gémissements plaintifs. Ses jambes tremblèrent. Elle était morte de trouille. Franz revint devant elle pour l'embrasser. Frig pouvait sentir son haleine, la chaleur se dégageant de son corps... Cela lui fit penser au premier jour où ils se sont rencontrés, lorsqu'ils se sont planqués dans ce local. Elle regrettant tant de l'avoir rencontré...Et il fallut que ça soit ELLE qui le rencontre. L'homme se rassit à sa place, lorgnant son corps mis à nu devant lui. Toujours, elle détournait le regard, mais son corps commençait à trépigner à cause de ce foutu jouet. Adelheid se pinça les lèvres pour retenir ses soupirs mais ils se faisaient trop fort pour ne pas être entendus.

   Maintenant, son ravisseur voulait qu'elle lui accorde quelques faveurs plutôt humiliantes et rabaissantes. Hélas la norvégienne n'avait pas le choix... Toute tremblante, elle s'approcha lentement et se laissa tomber à genoux devant lui. Cela se voyait qu'elle se forçait, sa couverture, son masque était brisé. Cependant, le geste y était... Et ça dégoûtait la jeune femme d'être obligée d'agir ainsi. Ses mains se dirigèrent vers la ceinture de Franz qu'elle défit lentement de ses doigts fins. Le bouton de la braguette, puis la fermeture s'ouvrirent. Ça y est, Frig se débarrassa de la dernière barrière de tissu, dévoilant enfin la verge gonflée d'excitation de son ex-ami-d'une-semaine qu'elle saisit de la main droite. Son cœur tomba dans ses entrailles. La voilà dans une position totalement humiliante... Sa main commença à effectuer un petit mouvement d'allé et venu tandis que quelques soupirs s'échappaient encore de ses lèvres. Cette chose enfouie entre ses jambes n'arrangeait en rien les choses pour elle... Le mouvement allait crescendo, mais Adelheid savait que ça ne satisferait pas la faim de vengeance de Franz. Elle approcha ses lèvres du membre de celui-ci pour commencer à passer sa langue sur le gland quelques instants. Et voilà qu'elle regrettait de ne pas avoir enlevé ses piercings ce soir là... Elle s'en voulait, beaucoup. La jeune femme ne tarda pas à prendre en bouche la verge de son ravisseur afin d'étouffer ses gémissements indécents que provoquait cette saloperie de jouet. Elle avait beau ouvrir sa bouche le plus grand qu'elle pouvait, son membre était d'une taille considérable. Quelques fois elle retirait le sexe imbibé de salive de Franz pour pouvoir reprendre sa respiration et pour donner quelques secondes de répit à sa mâchoire. Derechef en bouche, elle jouait avec sa langue et malgré elle son piercing, lui donnant ce qu'il voulait tant. La norvégienne luttait pour que ses larmes ne coulent, préférant s'adonner à cette fellation à laquelle elle essayait de s'appliquer afin d'éviter toute sanction. Son entrejambe était trempé, elle était toujours aussi honteuse. Elle n'en pouvait plus, elle commença à intensifier ses mouvements de manière progressive sans que ça soit trop rapide.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le vendredi 30 juillet 2010, 14:28:06
Quel bonheur de voir cette jeune femme pour qui je ne suis « pas assez bien », s’approcher de moi entièrement nue, s’agenouiller comme une esclave, et commencer à ouvrir mon pantalon. Elle saisit mon membre avec sa main frêle, et inculque de doux vas et viens.
Je soupire de plaisir, alors que je sens ses lèvres fines, puis cette langue douce ornée d’un piercing, s’activer sur ma verge tendue près de son visage. Ce qui m’excite le plus c’est d’entendre ses gémissements de plaisir qu’elle a de plus en plus de mal à réprimer. Le contraste entre la chaleur et la tendresse de sa langue, par rapport à la froideur et la dureté du bout de métal, est vraiment incroyable. A peine s’est elle occupée de mon gland, qu’elle vient englober ma verge chaude dans sa cavité buccale. Un empressement certainement voulu pour étouffer ses gémissements, mais je ne rate pas l’occasion pour faire passer cela pour tout autre chose aux yeux de son petit ami.

OhMMH ! Regardes moi cette gourmande… A peine sortie elle ‘peut pas s’empêcher de l’engloutir… C’est vrai que ça doit lui changer de ton petit calibre.

Je finis ma phrase avec un rire sadique, alors que le petit ami d’Adelheid semble complètement anéantit, et ne sait même plus quoi dire, seul les larmes roule sur ses joues, et il y a de quoi, la femme qu’il aime, a en ce moment même le sexe d’un autre homme dans sa bouche. A cet instant, je ne sais pas si c’est l’envie d’en finir, ou bien l’excitation provoqué par le jouet qui bouge en elle, qui font activer la bouche de la Norvégienne sur ma verge. Elle tente de la prendre le plus profondément possible, m’arrachant des gémissements de plaisir, en sentant sa langue frotter contre ma peau chaude, et son piercing caresser ma hampe. Elle enchaine ses descentes, et retire mon sexe de sa bouche, pour reprende son souffle de temps en temps. Et c’est dans un de ses moments de répits que je profite pour lui demander de changer d’action, moi je compte bien faire durer ce plaisir le plus longtemps possible.

Allez… Caresses là, et vas te servir de ton piercing de catin plus bas…

Je lui demande assez explicitement de lécher mes bourses en masturbant mon membre, et heureusement pour elle, la copie humaine que j’ai faite de moi, est imberbe à ce niveau là, ce qui devrait lui simplifier les choses. Bien que si j’avais deviné qu’elle se jouerait de moi comme elle l’a fait, je me serais empressé d’incarner un humain tout ce qu’il y a de plus écœurant pour abuser d’elle, comme j’ai pu le faire avec d’autres de mes victimes.

Et après ça tu me feras du bien avec ta belle poitrine…

Bref, je voulais profiter le plus possible des atouts de Frig, qu’elle dégoute à jamais son petit ami d’elle, je veux briser leur amour et qu’elle souffre comme j’ai souffert. Pour accentuer d’avantage la douce mélodie des gémissements de ma victime, je monte d’un cran la vitesse du sextoy dans son vagin. Celui-ci remue du plus belle entre ses parois, les frottant, les faisant vibrer dans un rythme plus soutenu. Et a la deuxième vitesse un autre petit vibreur s’active au niveau son clitoris, y diffusant de douces vibrations.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le vendredi 30 juillet 2010, 18:34:07
   La jeune femme risqua un coup d'œil pour voir l'expression du visage de Franz. Une fraction de seconde lui suffit pour voir toute la perversité, tout le sadisme qui illuminait son visage en un rictus presque diabolique. Il était horrible. Un jour, elle se vengerait aussi. Elle savait que ça serait difficile, mais elle se vengerait, elle se l'était jurée. Frig entendait les gémissement de son ravisseur et cela la dégoutait profondément qu'il puisse prendre son pied dans une telle situation. D'ailleurs, elle le soupçonnait d'avoir déjà eu recourt à ce genre de chantage dans le passé, il avait l'air si... « professionnel » et sûr de lui, voir pire, habitué.

   La langue de la norvégienne s'activait autour du membre du polymorphe. Elle s'appliquait, il ne pouvait rien lui reprocher, à part qu'elle n'appréciait pas lui donner du plaisir. C'était beaucoup trop humiliant pour être appréciable. Un dernière fois elle enleva son sexe raide de sa cavité buccale, un léger filet de salive venant relier les deux organes. Adelheid reprenait son souffle en de fortes inspirations, sans accorder un autre regard à Franz, ça serait lui accorder trop d'importance... C'est à ce moment là que celui-ci lui demanda de ses services plus bas, tout en la traitant de cette insulte qu'elle détestait tant... Catin... Elle aurait bien voulu lui renvoyer l'insulte, mais cela n'aurait pas sûrement sonné aussi bien...

   Contrainte de lui obéir, la scandinave laissa glisser ses lèvres le long de la hampe dressée du jeune homme pour descendre jusqu'à ses bourses qu'elle commença à suçoter doucement tout en continuant ses mouvements sur sa verge de sa main droite. Qu'est-ce que des fois elle aurait tellement aimé être laide pour ne pas avoir à s'attirer de mauvaises rencontres.... et à subir ça... C'était tellement dégradant... Le pire, c'est qu'elle devait y mettre du sien... Sa main s'activait à une certaine cadence qui allait crescendo, s'imprégnant de sa propre salive qui avait servie à exciter sa verge quelques instants plus tôt. Sa langue faisait aussi le travail assigner avec une certaine délicatesse tout en jouant du piercing qui aurait mieux fait de ne jamais exister...

   Maintenant, Franz lui demanda de lui faire du bien avec sa poitrine, chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant. Frig fut un peu plus réticente à ce niveau là. Cependant lorsque le polymorphe augmenta la vitesse du sextoy d'un niveau, elle ne put retenir un gémissement plus fort que les autres, ce qui lui convainc à user de sa poitrine. Se fiant à son instinct, la norvégienne se redressa pour pouvoir placer le sexe de son « partenaire » entre ses deux seins qu'elle empoigna pour commencer un léger mouvement circulaire, s'animant pour monter du bas de sa hampe jusqu'à plus haut. Elle ferma les yeux. Qu'était-elle donc en train de faire...?

   Malgré sa respiration saccadée et ses longs soupirs qu'elle poussait, Adelheid se força à lever une nouvelle fois son regard vers Franz. Son regard était presque aussi froid que la glace, même si ses yeux étaient au bord des larmes (quand elles ne coulaient pas déjà...).


- Pourquoi moi ?

   Souffla-t-elle dans un élan de haine. Elle ne savait pas vraiment comment Franz réagirait face à cette question si soudaine, mais elle voulait vraiment le savoir.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mardi 03 août 2010, 17:16:40
Je fixe le corps nu d’Adelheid, alors que ses lèvres glissent sur toute la longueur de ma verge, pour que sa langue puisse venir flatter mes bourses gonflées. Elle s’applique et je prends mon pied, aussi bien mentalement de la voir ainsi soumise, que physiquement par la dextérité de sa bouche, et se piercing qui n’en finit pas de caresser ma peau.

Puis elle exécute mon deuxième ordre, ses seins généreux viennent englober ma verge, et elle commence à les faire aller et venir le long de ma hampe. Je lâche de longs soupirs de plaisir, en sentant ses globes de chaires doux et fermes frotter contre mon membre chaud, alors qu’elle a l’audace de lever les yeux vers moi, et de me demander pourquoi je lui fais subir tout ça.

Pourquoi ?! Tu n’as pas cessé de m’allumer depuis qu’on s’est rencontré ! Tu m’as fait croire que quelque chose était possible entre nous ! Tu t’es joué de moi ! Tu n’as que ce que tu mérites.

Je vais peut être même réussir à lancer le doute dans son esprit… Son frère… Maintenant son ami… Peut être va-t-elle finir par croire qu’inconsciemment elle allume les hommes et veut ce qui lui arrive. Pour bien lui faire comprendre que je suis toujours seul maitre de la situation, j’appuie sur le bouton déclenchant des décharges électriques à son petit ami, et ne relâche pas la pression.

Petit ami : AhhhrrrHHHHHRRR !

Franz : Je ne relâcherai le bouton que lorsque tu m’auras fait jouir dans ta bouche.

Alors qu’il y a quelques jours, Frig faisait naitre en moi des sentiments jusqu'à lors inconnus, ceci se sont envolés avec l’espoir de construire quelque chose avec elle. Je n’ai de nouveau plus aucune pitié pour les humains, et bien que les décharges parcourant le corps du petit ami de la norvégienne soient encore faibles, elles n’en restent pas moins douloureuses et mortelles sur la durée. Adelheid va devoir se surpasser pour le sauver.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le vendredi 06 août 2010, 20:40:21
   Pour des personnes normales, il est inconcevable de prendre son pied dans de telles situations. Mais il existera toujours des gens manipulateurs et faisant preuve de beaucoup de sadisme dans ce triste monde. Il y a tellement d'autres manières de se venger, pourquoi fallait-il que Franz choisisse celle-ci ? Avec appréhension, Frig attendait la réponse de ce dernier, qui lui reprocha des choses dont la jeune femme ne s'était même pas rendu compte. Jamais elle ne l'avait allumé et jamais elle ne lui avait fait croire des choses possibles entre eux. L'incompréhension la cernait, elle ne comprenait plus rien. Bien sûr, elle aurait voulut rétorquer à ces fausses accusations mais elle n'en avait pas le courage. Puis ça n'aurait servit à rien. Elle n'aurait fait qu'empirer les choses, comme elle sait si bien faire. Frig ferma les yeux à nouveau. Elle se sentait tellement innocente, mais les faits étaient maintenant tournés contre elle.

   La réponse cinglante de Franz fut suivi d'un horrible chantage (encore...). Adelheid n'avait pas le temps de réfléchir, il fallait qu'elle fasse cesser la douleur de l'être aimé au plus vite. La jeune femme reprit la verge de son ravisseur en main, la portant derechef dans sa bouche. Ses mouvements étaient un peu plus maladroits mais la « volonté » y était. S'activant de sa main et de sa langue autour du membre gonflé d'excitation, la scandinave n'était pas moins dégoûtée de ce qu'elle était en train de faire. Le rythme oscillait, plus ou moins rapidement, afin de mettre fin à cette torture le plus rapidement possible. Peut-être qu'on finirait par lui enlever cette chose qui se logeait entre ses jambes depuis ces quelques atrocement longs moments. Mais il ne fallait pas rêver.

   Les ordres étaient très clairs. Franz arrêterait (normalement) d'appuyer sur ce maudit bouton si elle le faisait jouir dans sa bouche. Soit... Sentant le moment fatidique arriver, Frig ferma les yeux le plus fort qu'elle pouvait. Qu'à cela ne tienne, elle sentit sa bouche se faire inonder de la semence du jeune homme. Étrangement il déversa une quantité plus grande que celle d'un être humain normal. Ne pouvant se débarrasser d'une telle quantité de liquide, elle dut se forcer à avaler ce qu'elle pouvait, toujours contre son gré. Enfin, elle retira son membre de sa bouche tandis que du sperme coulait encore des commissures de ses lèvres. La jeune femme essuya sa bouche du revers de la main, avant d'implorer Franz du regard.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le samedi 07 août 2010, 17:30:38
Adelheid n’a pas le temps de réfléchir, face à mon pouce appuyant sur le bouton du mécanisme qui envois des décharges à son petit ami. Elle saisit à nouveau ma verge imposante dans sa main frêle, et vient la prendre en bouche, pour effectuer des vas et viens soutenus. Je gémis de plaisir face à cette langue qui caresse ma verge, et ses lèvres qui massent mon phallus sur toute sa longueur. Au bout de quelques instants sous cette cadence, mon corps se crispe sous le plaisir, et Frig à l’air de le sentir, vu que ses yeux se ferment  comme appréhender ce qui allait suivre. Je la fixe, alors que me corps se libère de sa tension, et que ma verge inonde sa petite bouche de longs jets de spermes. Vue la quantité qui se déverse sur sa langue, elle est contrainte d’avaler comme elle peut, et je vois sa gorge se déformer sous les goulées de sperme qu’elle ingurgite. De minces filets de semence s’écoulent du coin de ses lèvres, alors qu’elle retire mon membre de sa bouche. Et comme une deuxième jouissance, je vois le regard implorant de la Norvégienne se lever vers le mien.

Comme un roi accordant une faveur à une esclave, je lève mon pouce du bouton, stoppant les décharges qui faisaient crier de douleur son petit ami. Et celui-ci quitte la souffrance physique pour retrouver la souffrance morale, lorsque je saisis ma verge, pour passer doucement mon gland d’où perlait encore du sperme, sur les lèvres d’Adelheid.

Eh bien ta petite amie est une vraie gloutonne… Elle a tout avalé…

Je prends soin de couvrir de ma semence les lèvres de Frig, et tout en mettant le vibromasseur à pleine vitesse, je me redresse, et fait tourner ma victime en direction de son petit ami, pour qu’elle soit face à lui lorsqu’elle fera ce que je vais lui ordonner, et affronte ainsi son regard.

Lèches bien tes lèvres… Je suis sûr que tu ne veux pas gâcher ce précieux liquide ?

Tandis qu’elle s’exécute, je me retrouve derrière elle, et remonte son bassin pour qu’elle soit à 4 pattes. Je peux mieux voir le vibro en elle, remuer à pleine vitesse dans son vagin complètement trempé d’envie. Je prends le bout du god dans ma main, et alors qu’elle aurait pu penser avec soulagement que j’allais le retirer, je commence à le faire aller et venir en elle. En même temps, je frotte ma verge contre ses petites fesses pâles, et je ne mets pas longtemps à retrouver une belle érection, sous le contact de cette croupe, et en entendant les gémissements de Frig.

Au bout de quelques minutes je retire le vibromasseur de son sexe, et je frotte ma verge dure et chaude contre sa vulve humide. J’agrippe ses fesses, et je continue ce traitement, mon phallus glissant contre sa fente, je veux sentir tout son corps désirer que je la pénètre. Et après le traitement long et intense que lui a infligé le vibro, nul doute que son intimité maintenant délaissée, désire plus que tout ce barreau de chaire imposant qui coulisse contre elle. Au bout de quelques nouvelles minutes, je tire son bassin contre le mien, et fait le mouvement inverse avec le mien, mon membre pénétrant d’un coup en elle, frottant contre ses parois, jusqu’à ce que mon gland viennent taper au fond de son vagin. J’entreprends des mouvements puissants, ma verge allant et venant avec force en elle. Je plonge à nouveau Adelheid dans le dilemme entre les attentes de son corps, et les sentiments de son petit ami, qui ne peut que regarder alors que je la prends en levrette.

HMMM ! Tu es complètement trempée d'envie ! Ça à l'air de te plaire d'être prise ainsi ?!
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le lundi 09 août 2010, 23:19:51
   Le pouls de la jeune femme se calma lorsqu'enfin le pouce de son ravisseur lâcha le bouton malgré ses paroles salaces qui la hanterons une bonne partie de son existence. C'était toujours un poids de moins à supporter en ces temps durs et même insoutenables. Hélas la tournure de la situation ne laissait pas de temps de répit, à personne. Sauf éventuellement à Franz qui lui profite bien des évènements. Il en profita par ailleurs pour placer Frig de manière à ce qu'elle se trouve dans une orientation ô combien compromettante pour sa vie de couple qui est de toute façon déjà détruite. Ainsi donc elle dû lécher ses lèvres couvertes de semence comme ordonné à son plus grand dégoût.

   Son ravisseur passa derrière la scandinave, maintenant à quatre pattes devant lui. L'aspect de la situation l'inquiétait plus que tout mais elle se rassura en se persuadant que c'était presque la fin. Presque. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer et tout rentreras dans l'ordre. Enfin presque... Pour l'instant, Adelheid essayait tant bien que mal de calmer ses bouffées de chaleur de plus en plus intenses tout en retenant ses pleurs qui risqueraient d'être vraiment bruyant, proportionnellement au trauma provoqué par ces expériences pour le moins humiliante. Alors qu'elle sentait une main se glisser vers son entrejambe, elle eut l'immonde espérance qu'on lui retire cette horrible chose lancée à pleine vitesse entre ses jambes. Il ne fallait pas en demander tant puisque Franz commença à initier un mouvement d'allé et venu auquel elle ne s'y attendait pas du tout. Le premier mouvement lui arracha un cri mêlant surprise et excitation mais les suivants se firent avec plus de retenue et de honte. Surtout de honte lorsqu'elle sentait petit à petit sa verge contre elle reprendre toujours un peu plus de vigueur. Un frisson parcouru son corps sous ce contact la révulsant au plus haut point, mais elle devait faire avec. Jamais la norvégienne n'aurait crû que ce genre de « jouet » pourrait lui procurer de telles sensations. Encore une fois, elle avait honte. Et elle fermait les yeux, pour ne pas à supporter ce regard s'abattant si lourdement sur elle. Les yeux fermés, Adelheid avait moins peur. Même si ses soupirs s'étaient transformés en gémissements, ne plus sentir ce poids sur elle la rendait comme « moins coupable » de cette scène.

   Cette intense torture prit fin. Il était temps... Cela avait parut comme une éternité. Une horrible éternité. S'agrippant maintenant à elle, Franz pouvait la sentir trembler. Oui, elle tremblait, de tout ce qui était possible. Peur, excitation, honte, luxure... Même plus. Pour l'instant, il ne la pénétrait pas, se contentant de faire glisser son membre le long de sa fente. Un petit moment de sursit. Frig en profitait pour reprendre ses esprits puis pour respirer un bon coup, chose qu'elle n'eut pas encore fait pour le moment, et surtout elle espérait que ses parois vaginales se remettent du traitement intensif qu'elles ont subi. Encore quelques minutes de trêve... Encore quelques secondes de trêve... Et brusquement le jeune homme la pénétra toujours sans douceur. Un premier gémissement se fit entendre. Puis un second, un troisième, et une multitude d'autres soupirs (malheureusement pour la plupart) de plaisir. Ses assauts étaient violents, le tout se faisait bestialement, sans aucun sentiment. Juste celui de démolir la vie de quelqu'un. Et encore une fois le corps de Frig réagissait à sa place. Son « partenaire » était vraiment en train de la ravager de l'intérieur allant jusqu'à atteindre le fond de sa cavité, augmentant à petit feu ce brasier qui quand à lui ravageait son bas-ventre. Ses parois se trouvaient de plus en plus sensibles sous le contact de cette hampe de chair à l'épaisseur considérable. Comme chaque scène traumatisante d'une vie, elle vivait celle-ci avec une atroce lenteur même malgré la violence dont Franz faisait preuve. Mais c'était pire, puisque rongée par la honte et la crainte, les sensations étaient décuplées.

   C'en était trop. La jeune femme se sentait vraiment trop mal à l'intérieur. Elle se cambra, plaquant son visage et ses bras au sol mais laissant sa croupe à la merci de son ravisseur. Là elle mêlait les pleurs et ses plaintes pleines d'envie et surtout elle ne répondait pas aux provocations de Franz. Son corps se chargerait du reste, c'est à dire à donner du plaisir à cet immonde personne qui prenait son pied à la souiller de la sorte. La scandinave souhaitait tellement qu'on ne lui prive pas du moment qu'elle s'était octroyée. Cependant cela ne l'empêchait pas d'approcher de l'orgasme qu'elle essayait tant depuis tout ce temps de retenir. Malheureusement pour elle, son masque qu'elle s'était forgée depuis tout ces traitements allait se briser.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Franz Nielsen le mardi 10 août 2010, 18:28:26
Quel bonheur d’entendre ses gémissements de plaisir, mêlés à ses sanglots, alors qu’elle enfouit sa tête entre ses bras, pour les étouffer. Mes larges mains vagabondes sur ses fesses douces et fermes, alors que ma verge imposante continue d’aller et venir avec force entre sa fente humide. Sans doute que dans son esprit, il doit naitre des envies de vengeances, mais quand je quitterai cette pièce, je serai une toute autre personne. Et peut être même son frère adoré ? Son père ? Je souris au sentiment d’invulnérabilité que me procure cette situation.

Après plusieurs minutes à prendre en levrette Adelheid, je descends mes mains vers ses cuisses, et tout en laissant mon membre profondément en elle, déformant ses parois, je la soulève, pour plaquer son dos contre mon torse. Je recule pour venir m’asseoir sur un fauteuil, et j’en profite pour venir lécher le cou de Frig, alors que je jette un coup d’œil à son petit ami, et je remarque que son pantalon est déformé par une belle érection.

Eh bien regardes Adelheid… Comme ton fiancé est excité que tu sois prise ainsi… Il ne t’as sans doute jamais vue prendre autant de plaisir…

D’une main je viens agripper son sein gauche, que je masse avec désir, jouant avec son téton par moment, alors que de l’autre, je viens caresser son ventre, et je frotte du bout des doigts son clitoris.

Allez… A toi de jouer…

Je la laisse mener la danse d’elle-même, elle commence à mouvoir son bassin, de bas en haut, sur mon gros barreau de chaire. Des râles de plaisir s’échappent de ma gorge, et au bout de longues minutes, où je sens la jouissance parcourir mon corps, je viens saisir les cuisses d’Adelheid pour les soulever, et ainsi inculquer mon propre mouvement de bassin. Mon sexe commence à aller et venir à une vitesse effrénée dans celui de la Norvégienne, frottant contre l’intégralité de ses parois.

HMM ! HMM ! Je vais te remplir comme jamais tu l’as été !!

Je sens la jouissance envahir mon corps, alors je remonte mes mains sur le haut des cuisses de Frig, pour mieux venir plaquer son bassin fermement contre le mien. Ma verge dure et large est ainsi pressée entièrement par son vagin, et libère de longs et épais jets de sperme à l’intérieur. Le verrou que constitue mon phallus, empêche ma semence de ressortir et la contient en elle. Mon éjaculation dure de longues secondes, et j’espère pour Adelheid qu’elle n’a pas oublié son contraceptif aujourd’hui…

Je reprends doucement mon souffle, avant de soulever la Norvégienne, et de la laisser doucement retomber à terre. Mon sperme commence déjà à dégouliner de son vagin, alors que je me redresse, et me rhabille correctement. Je lance un regard sadique vers son petit ami, en reprenant mes affaires.

Eh bien… Ta petite amie c’est une sacrée petite garce…


Je me penche vers Adelheid, et tout en malaxant une dernière fois ses fesses, je murmure à son oreille.

A la prochaine…

Je me redresse, toujours avec la télécommande de la chaise électrique à la main, devant ses deux humains en pleurs, qui pensait que l’amour faisait le bonheur. Voilà ce que j’en ai fait de leur amour.
Je pourrais bien sûr, envoyer une décharge à la puissance maximale sur l’homme, pour le tuer, et faire de même avec Adelheid, mais ils souffriront beaucoup plus en tentant de vivre après ça. Et puis ce n’est pas comme si je risquais d’être arrêté par la police… Je me recule vers la porte, et juste avant de quitter l’appartement, je laisse tomber la télécommande à terre. Et comme à mon habitude, après m’être dépêché à quitter le couloir, je me transforme en petit vieillard inoffensif, et je quitte tranquillement les lieux.

C’est une bataille de gagner, dans la guerre que je mène contre cet amour que les humains aiment tant revendiquer. J’ai fait partir les sourires amoureux et les airs insouciants du visage de ces humains, et j’ai fait souffrir celle qui a presque réussit à m’écarter de mon but.
J’en ai finit avec Adelheid pour le moment, mais quand elle s’y attendra le moins, où elle aura repris espoir, qu’elle pensera avoir oublié tout cela, qu’elle fera de nouveau confiance aux hommes, en l’amour : Je serai là.
Titre: Re : Trop de signes, trop de mots. [Pv: Franz Nielsen]
Posté par: Adelheid Friedrich le mercredi 11 août 2010, 22:40:15
   Qu'est-ce qui est plus humiliant que d'être obligée de se laisser souiller par un homme qui ne vous veut que du mal ? C'est à se poser la question. Ces minutes sont longues, interminables. Et elle se défilait. Adelheid continuait de pleurer, tandis que tout son bassin subissait les violents coups de rein de Franz, qui ne se fit pas prier pour prendre possession de sa croupe. Des frissons parcoururent son corps sous ce contact chaud et horriblement invoulu. Elle pouvait sentir la cyprine s'écouler de son sexe au fur et à mesure que le membre du polymorphe revenait dans celui-ci.

   Sans qu'elle s'y attende, son ravisseur changea de position et la norvégienne se trouva maintenant contre lui. Les yeux fermés, tout ce qu'il disait n'était que pur mensonge. Du moins, pour elle, car les faits étaient là. Maintenant elle était obligée de satisfaire à nouveau les désirs de Franz, elle s'exécuta, s'empalant tout le long du membre de ce dernier. Lui-même en profitait encore pour faire jouer ses mains sur son corps. Mais ce qui fut le pire de tout ces attouchements fut lorsqu'il s'attaqua à son cou. Horreur et damnation, Frig lâcha un gémissement plus fort que les précédents avant de se pincer les lèvres pour que cela évite de se reproduire à nouveau. Sa couverture était déjà brisée, mais coûte que coûte elle essayait de montrer que ce foutu rapport n'était absolument pas consentant malgré les diverses remarques qu'utilisaient Franz pour ponctuer ses faits et gestes.

   Les gémissement de la jeune femme accompagnaient ses mouvements de manière (trop) érotique. La fin était proche, dans les deux sens du terme. Pour son ravisseur aussi, qui pris les devants en s'emparant de ses cuisses pour donner plus de profondeur à ses gestes. La cadence s'accélérait et atteint un rythme effréné. Les yeux mi-clos, la bouche grande ouverte, Adelheid venait de rendre son dernier soupir, tous ses muscles crispés, tandis que le polymorphe comblait son vagin de sa semence. Elle rouvrit ses yeux petit à petit, sans vraiment regarder nul part. On la reposa au sol, puis elle ne bougea plus.

   Une fois le départ de son ravisseur, Frig se releva sur ses bras tremblants. Le silence pesait dans la pièce. Elle alla remettre ses sous-vêtements non sans gêne avant d'aller détacher son ex-petit ami.



   Devant la porte de chez elle, la scandinave se massa la joue. Qu'est-ce qu'elle lui faisait mal, bien que la douleur ait disparue depuis quelques minutes maintenant. C'était à l'intérieur que ça lui faisait mal. Elle poussa faiblement la porte de la maison avant de la refermer à clef. À cette heure-ci on devait dire bien du mal d'elle dans son dos, que c'était juste une grosse pute. Sans rien ajouter de plus. Tout le trajet elle avait réussi à garder le visage de marbre, mais les larmes brouillèrent encore ses yeux déjà rougis par la fatigue et ses précédents pleurs. Adelheid enleva doucement ses chaussures avant de monter les escaliers tout aussi lentement. De là elle erra tel un fantôme jusqu'à la chambre de son frère, déjà endormi, ou presque. Entrouvrant la porte, un mince filet de lumière envahit la pièce sombre. Sans demander la permission de Theodor elle entra dans sa chambre, s'installant à côté de lui sur le lit après qu'il lui ai fait une petite place. Frig fixait le plafond d'un air las, même si des larmes dévalaient encore le long de son visage. La voix tremblante, elle parvint cependant à prononcer dans son idiome maternel :


- Théo, j'ai un truc à te raconter.

   Cette nuit-là il lui fallut plus de la moitié d'un flacon de laudanum pour que Frig oublie qu'elle avait mal.