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Messages - Anko et Chako

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Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: vendredi 08 août 2014, 00:07:12 »
Si l'ambiance avait repris à la table, il n'en était pas de même entre les deux fauteuses de trouble.

On ne l'aurait pas juré, comme ça, mais il était assez rare qu'elles se disputent vraiment - la soumise laissant toujours avoir raison la dominante. Ce qui n'était pas très sain, quand on y pensait, puisque qu'à cause de ça, Anko croyait toujours avoir raison et n'avait jamais appris à se remettre vraiment en question.

Il fallait rajouter à cette joyeuse ambiance les regards venimeux que lançaient dorénavant Clara et Shii derrière le sucrier. La brune se contentait de les ignorer, mâchonnant son steak avec mauvaise humeur. Elle pensait à peine à ce qu'elle avait dit à Chako il y a quelques minutes, parce qu'après tout, c'était surtout sous l'effet de la colère qu'elle s'était montré aussi cruelle. La inu avait beau le savoir, elle ne pouvait s'empêcher d'être blessée par cette attitude horrible. Mais elle n'en démordrait pas, cette fois-ci : elle ne lâcherait pas l'affaire, même si cela la troublait beaucoup d'être ignorée ainsi par sa meilleure amie.
C'était tout nouveau pour la blonde, d'être si tenace, et cela la rendait maladroite. Les quelques filles qui se risquèrent à lui adresser la parole ne reçurent que quelques mots timides en retour, et cela leur donna probablement l'impression d'une fille bizarre, voire un peu nigaude.

Les sujets de conversation de ces filles ne variaient que très peu : il s'agissait de déterminer quelle était la meilleure technique pour approcher un terrien qui attirait l'une de ces demoiselles... et il faut dire que les techniques évoquées étaient assez brutales. Les deux terranides n'en perdirent pas une miette, et cela leur permit d'en apprendre un peu plus sur l'ambiance du lieu. Elles avaient définitivement affaire à des femmes qui n'avaient pas froid aux yeux en matière de séduction, prêtes à tout pour appâter leur proie et se satisfaire en tout premier lieu.

Elles étaient vraiment tombés dans un endroit particulier, il fallait bien le dire.

Le dessert arriva vite, sans qu'aucun autre tracas n'arrive. Mélinda, jusque alors réservée envers ses deux invités, finit par leur proposer une petite discussion au sujet de la suite des évènements. Anko, occupée à planter son doigt griffue dans une des crèmes brûlées du plateau - cette espèce de gelée jaune avait l'air vraiment louche - tourna sa tête boudeuse vers la maîtresse de maison et s'empressa de répondre :

- Il y a vraiment d'autres choses à dire ? J'crois que vous avez été assez claire sur le sujet... mais si vous voulez.
- Avec plaisir, Madame.

Les deux réponses différentes entraînèrent les deux terranides à croiser leurs regards, et elles détournèrent aussitôt la tête, toutes les deux furieuses, la truffe en l'air.

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Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: mardi 29 juillet 2014, 22:23:21 »
Il n'y eut pas de représailles. Il n'y eut pas de sentences. En tout et pour tout, une simple demande de la part de la maîtresse des lieux, qui souhaitait que les deux nouvelles la suive. Pour Chako, c'était de la pure clémence, un signe que celle qui leur tournait le dos était réellement leur bienfaitrice, et ce fut probablement à ce moment-là qu'elle accorda une totale confiance à cette mystérieuse jeune femme.
Pour Anko, cette soi-disant clémence n'était qu'une preuve de plus que cette demoiselle si bien habillée était faible - ou au moins, avait un petit faible pour elles. Et c'était quelque chose dont il fallait profiter, quitte à user la patience de la vampire jusqu'à la moelle.

Anko ne savait pas s'arrêter, et Chako le savait.
Dans cette situation-là, cela dit, il était très probable que le conflit s'installe. Déjà, pour la première fois depuis longtemps, la inu lançait un regard sévère à sa camarade neko qui ne remarquait rien, trop occupée à narguer Clara du regard jusqu'à ce que celle-ci disparaisse de sa vue.

La chambre était petite, meublée juste comme il fallait. Après avoir passé tant de temps dans des pièces richement décorées, cet endroit-ci semblait presque fade. Mais il fallait se rappeler que pour deux clochardes comme les filles, avoir déjà un toit où dormir était beaucoup demandé, et on le leur offrait sur un plateau d'argent, pour ainsi dire.

Mélinda leur offrit une autre chambre, une demande vite refusée par Chako. Puis, les terranides eurent droit à des caresses sur leur chevelure. La brune ne pouvait s'empêcher de se dire que cette fille avait une curieuse manière de récompenser son comportement.

- Anko, j’aimerais que tu arrêtes d’utiliser ton amie comme un bouclier. Tu ne l’as peut-être pas vu pendant que tu menais ton combat contre Clara, mais Chako était terrorisée.

Et alors, pensa la neko en jetant un coup d’œil à son amie. Cette idiote de Chako était terrorisée dés qu'une mouche passait trop prés de son oreille... il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un monologue. Mais étrangement, aucune de ses pensées ne sortit de sa bouche.

- Alors, si cela peut te rassurer, Chako, je ne vous rejetterai pas pour ça... Mais je ne garantis pas l’absence de représailles de la part de Clara, Anko... Ce que j’aimerais éviter, car je n’aime pas devoir faire régner la discipline. D’accord ?
- Qu'elle essaye, pour voir, lâcha finalement la chatte.

Et ce fut tout, question remarques désobligeantes. Même lorsque Mélinda critiqua doucement le comportement de sa nouvelle petite pensionnaire, celle-ci ne dit rien, fixant un point au loin de ses yeux bleus, les sourcils légèrement froncés. Pour quelqu'un qui ne la connaissait pas, on aurait pu croire qu'elle savourait son remord et ne disait rien car trop occupée à prendre conscience de ses fautes, sans toutefois les admettre complètement.
Pour Chako, c'était plus qu'étrange, et pas du tout de bonne augure.

Mélinda partie, les deux terranides se retrouvèrent de nouveau seules. Et ce fut à Chako de lancer la bataille.

- Pourquoi tu as fait ça, Anko ?

Elle n'employait pas le ton triste ou ennuyée habituel, mais bien un ton sévère, voire colérique, qui surprit sa camarade. Celle-ci se contenta de croiser les bras devant sa poitrine maigre.

- Elle l'avait mérité, répondit-elle d'un ton buté. Tu l'as bien entendu, non ? Même la matronne l'a dit.
- La... Matronne ? Articula Chako d'un air choqué. Anko, tu ne peux pas l'appeler comme ça ! Elle nous offre tout ce dont nous avons besoin, et tu l'insultes ?


La neko serra les poings, peu habituée à se faire parler de cette façon, et surtout pas de la part son amie. Celle-ci, malgré tout, continua dans son élan :

- Et tu sème la pagaille à sa table, tu perturbes tout le monde, en provoquant les personnes avec lesquelles nous allons vivre...
- Vivre ? Tu rêves un peu, non ? On est censés s'échapper dés qu'on peut, tu te souviens de ça, j'espère ?

Chako ne répondit rien, ce qui eut le don d'énerver Anko. Prête à lui mettre une baffe, la brune se souvint néanmoins de la remarque de Mélinda, et de que celle-ci dirait si elle trouvait des traces de coups ou de griffures sur la peau de l'inu.
Donc, ce fut autre chose qui prit. Plus précisément, la table basse, qui se reçut un coup de poing sur la surface. Cela fit sursauter la soumise, qui sembla perdre toute sa contenance.

- On ne va pas rester toute notre vie à la botte de cette bonne femme, à devoir lui lécher les pieds pour chaque croûton de pain qu'elle nous donne ! A devoir la fermer sous prétexte que Madame n'aime pas qu'on salisse son mobilier !
- M...moi, j'ai envie de rester ici, balbutia la blonde.
- Ah ouais ? Et si jamais je me casse, tu vas rester ici toute seule, peut-être ? aboya Anko d'un ton ironique. Tu vas te défendre toute seule contre les furies d'en bas ? Si jamais elle emmène un homme dans ta chambre, tu vas oser lui dire que ça te dégoûte ?
- Je...
- Après tout c'est vrai, c'est juste moi qui te protège, c'est juste moi qui me fait tirer pour que tu n'ai pas à le faire, c'est encore moi qui te trouve la bouffe et c'est toujours moi qui te soigne quand ta graisse est pas capable de te garder en forme. Mais t'as raison, reste ici... je me débrouillerais bien mieux sans toi et ton gros cul qui nous ralentit tout le temps !

La rage de la brune semblait sans limites, bien qu'elle ne hurle pas par crainte que quelqu'un n'entende ses horribles propos envers celle qui était supposée être son amie. Celle-ci ne disait rien, évidemment blessée par les mots de la neko. Des larmes au coin des yeux, elle fixait le sol et s'en voulait déjà d'avoir mis en place cette conversation. Tout cela allait trop loin pour sa propre psyché de victime, et elle se contenta de se retenir de pleurer.

Une fois calmée, ce fut avec calme que Anko lui agrippa le bras et la tira vers la porte, prête à redescendre. Toutes deux quittèrent ainsi la petite chambre et retournèrent vers la salle à manger, un silence pesant régnant entre elles.

3
Dortoirs et douches / Re : Little thiefs [Ata]
« le: lundi 21 juillet 2014, 18:01:06 »
La neko ne pouvait s'empêcher de se marrer, étalée comme une princesse sur ce lit qui n'était même pas le sien alors que Ata se traînait par terre comme une souillon... tout ça pour retrouver quelque chose qu'après tout, elle aurait pu trouver gratuitement dans les dortoirs d'à côté.

Après tout, elle était loin d'être une laideronne, il fallait bien l'admettre, pensait la brune en observant le popotin de sa "victime".

- Nh, An-
- Tais-toi, toi, laisse un peu notre Princesse se concentrer.

La main griffue de la dominante flottait sur le mont de Vénus de sa soumise, qui faisait des efforts pour ne pas gémir. Les contacts de ce genre la rendaient vite excitée, sa libido avait une fâcheuse tendance à augmenter assez rapidement. Deux doigts vinrent finalement se faufiler dans le début de sa caverne et elle mordit sa lèvre inférieure, secouée par l'excitation et l'appréhension de faire ça juste à côté de la pauvre geek, qui galérait toujours.

La brune laissait un sourire coquin s'étaler sur son visage, mais elle ne regardait même pas sa compagne. Elle fixait toujours Ata qui finissait de fouiller dans sa salle de bains et revenait jeter un coup d’œil dans sa chambre. Les pupilles fendues observaient les courbes de l'étudiante, son imposante paire de seins dévoilée par l'absence du fameux pull. Avec les formes de Chako, la neko était une habituée des grosses poitrines et savait très bien comment les contenter... elle en salivait d'avance.

-Bon je chauffe ou pas? demanda Ata, avec impatience.
- Tu me prends vraiment pour une débile si tu crois que je suis allé cacher ça sous ton lit, commenta Anko en baillant d'aise.

Sa main libre vint profiter du fait que Ata se trouvait à quatre pattes, la tête sous son lit, et assez prés pour permettre le contact physique. La nerd put donc sentir une de ses fesses être claqué par la main baladeuse de la terranide, qui ne réprima d'ailleurs pas sa force - si elle ne la réprimait pas avec son amie, elle n'allait pas la réprimer avec une quasi inconnue. En levant la tête, Ata fut accueilli par un sourire ironique.

- Allez, en piste !

Dans une étagère proche, Ata tomba finalement sur un élément important : la télécommande de son sex-toy, permettant une activation à distance. Entre-temps placée sur la inu qui s'appliquait désormais à fourrer sa tête dans le maigre décolleté de sa partenaire, Anko sourit en voyant la découverte de Ata, son plan digne des plus grands méchants de dessins animés fonctionnait à la perfection.
Chako libéra les tétons de son amie qu'elle suçotait depuis quelques secondes, pour regarder la geek, les joues rouges et les yeux mi-clos.

- Oh, Ata... ça devrait être plus facile avec ça...

La télécommande permettrait effectivement d'activer les vibrations et de repérer le sex-toy grâce au bruit qui s'en dégagerait. Un peu comme quand on cherchait un portable en le faisant sonner. Anko espérait bien que Ata choisisse cette solution, qui risquait d'être amusante quand on savait où elle avait caché le précieux trésor de la lycéenne...

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Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: lundi 21 juillet 2014, 17:36:16 »
« Et je ne la juge pas, Chako. Vous êtes toutes les deux les bienvenues ici. Je ne vous séparerais pas, et elle pourra continuer à veiller sur toi... Mais, tout à fait entre nous, je crois que tu devrais aussi veiller sur elle. »
- Ha... pourquoi ? demanda Chako, la dernière partie de la phrase l'ayant intriguée.

Il était de source sûre qu'Anko était plus débrouillarde que sa trouillarde de camarade. Si il y en avait bien une qui aurait pu se débrouiller toute seule, c'était la neko. Mais pourtant, Mélinda lui conseillait de garder un œil sur elle ? La blonde espérait que rien ne serait fait contre son amie, même si celle-ci avait un sérieux besoin de recadrement, en fin de compte.

La preuve en images, d'ailleurs, alors qu'elle s'amusait à balancer de petites boulettes de pain sur Shii qui couinait d'un air apeuré. L'attaque qui arriva en plein dans sa tête la surprit, et elle se tourna vers la source de l'assaut d'un air agacé. Mélinda lui souriait gentiment, laissant échapper un petit commentaire concernant l'appétit de la brune qu'elle pensait feint. Celle-ci s'empressa de lui répondre avec un sourire carnassier :

- J'aime bien jouer avec ma nourriture avant de la manger. Normalement, ça serait plus le truc d'un matou comme Chako, mais bon...
- Anko, doucement, chuchota inutilement le "matou", redoutant une mauvaise réaction de la part de leur bienfaitrice.

Malgré les intentions toujours meilleures de celle-ci, elle ne parvenait pas à se détendre complètement. Les canines brillantes de Mélinda devaient probablement y être pour quelque chose.

Pour toute réponse, Anko se contenta de lancer sur son amie une épaisse boulette de pain, et le geste fut aperçue par Clara qui tournait la tête vers les nouvelles venues au même moment.

- Hé ! Mais c'est toi qui m'asticote depuis tout à l'heure avec tes projectiles, là ? demanda-elle d'un ton sec.
- Pff, allons donc... je sais me tenir à table, ma cocotte. T'es sur le mauvais coup, là, mentit Anko avec aplomb, en croisant ses bras derrière sa tête.

Presque convaincue, Clara observa d'un air soupçonneux la menteuse avant de se retourner pour prendre une carafe. Mais Anko, un sourire digne des plus grands méchants de dessin animé du monde sur le visage, s'empressa de profiter d'un moment d'inattention de Mélinda pour balancer cette fois-ci carrément une tranche qui atterrit sur l'oreille de sa victime.
Et visiblement, Clara n'avait pas un seuil de patience très élevée - quoiqu'on pouvait la comprendre face à de pareils énergumènes - car le contenu de la carafe qu'elle avait entre les doigts fut soudain propulsée en direction de la criminelle, qui eut un réflexe ma foi assez intelligent... utiliser Chako comme bouclier. Pur réflexe de sa part, car personne ne s'attendait à ça, et surtout pas Chako qui se prit heureusement ce qui n'était qu'un fond de carafe sur la tête, mais cependant assez pour la faire couiner.

Après tout, ce n'était pas frapper sa compagne que de l'utiliser comme bouclier, n'est-ce pas ?

Toujours est-il que quelqu'un qui connaissait bien Anko savait qu'il valait mieux laisser couler, au lieu de répondre à ses provocations. Pour elle, le fond de carafe était semblable au début du commandement d'une longue bataille de mies de pains, de serviettes froissées en boules et de tout ce qui aurait pu s'apparenter à un projectile assez petit pour être balancé dans les airs.
Ce que redoutait la Maîtresse de maison arriva donc, dés lors. Quelques secondes plus tard, un arc de cercle d'attaques s'était formé entre Clara et Anko, qui se lanceraient rageusement tout ce qui pouvait passer sous leurs mains. Le reste de la tablée s'était levée, un peu éloignée pour éviter de se prendre des coups. Et comme on aurait pu l'espérer, grâce à ce bon vieil effet de groupe, chacune émettaient des piaillements et des encouragements à l'égard de l'éventuelle gagnante.

Horrifiée par ce soudain évènement, Chako tentait d'attraper les mains de sa collègue, et lui piaillait de stopper tout ce remue-ménage, les pires scénarios se déroulant dans son petit cerveau atrophié par la terreur qu'on la transforme en rôti pour vampires déchaînés. Évidemment, ses supplications restaient sans réponse, noyés au milieu des piaillements qui remplissaient la pièce comme un mantra.

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Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: lundi 26 mai 2014, 17:42:27 »
Il n'y avait que des beautés, par ici. Lavées, parfumées, habillées avec des toilettes qui devait bien coûter toutes ensembles le même prix qu'une maison... tout ce luxe mettait les deux animales un peu mal à l'aise, mais il fallait bien admettre que c'était facile de s'habituer à ce genre de vie. Si l'on ne les tenait pas trop en laisse - particulièrement cette chatte folle de Anko - les deux terranides se trouveraient très bien ici.

Personne ne les avait encore informés du futur métier destinés pour toutes ces poupées, mais les tenues affriolantes et les attitudes de certaines d'entre elle mettait la puce à l'oreille de Chako. Pourtant pas la plus perspicace, elle était moins déconcentrée que sa perverse de compagne et se demandait donc quelle était la nature de cet endroit, et pourquoi Mélinda se faisait appeler "Maîtresse" par toutes ces demoiselles. Son caractère timide l'empêchait de poser directement la question à la vampire... en plus de la peur de se faire mordiller le cou. Elle n'avait pas trop envie de devenir une créature de la nuit.

Mélinda, d'ailleurs, les pressa à s'installer prés d'elle sur l'épaisse et longue table à manger, les rassurant au sujet des couverts en leur disant qu'on allait leur apprendre. Les deux sauvages se sentaient presque comme des petites filles, surtout lorsque toute la table leur lança un allègre bienvenue, comme autant d'écolières saluant une nouvelle élève. Elles se tassèrent toutes les deux sur leurs chaises, se faisant les plus petites possibles, les joues rouges comme des pommes, agitant les mains pour toute réponse. La maîtresse de maison continua sur sa lancée :

« Ces jeunes femmes sont assez nerveuses à notre égard, Mesdames, et pensent que nous pourrions leur vouloir du mal. Je compte donc sur vous pour leur montrer que cette maison est un havre de paix et de joyeuseté, et non une belle prison aux barreaux dorés. »

- Oh, heu, on n'a jamais insinuées que votre demeure est une prison ! Protesta Chako, soudain effrayée.

A vrai dire, comme d'habitude, elle se posait beaucoup trop de questions et avait peur qu'on lui fasse dire des choses qu'elle n'avait pas dite. Elle se tourna vers la masse de jeunes femmes qui les observaient en silence, un sourire plaqué sur son adorable frimousse.

- On a hâte de faire la connaissance de tout le monde ici, et on espère que vous nous pardonnerez nos, heu, nos manières un peu spéciales... pas vrai, Anko ?
- Hein ? marmonna la neko, qui avait déjà saisi une miche de pain à pleine main, l’œil brillant. Ah, ouais ! C'est clair... tiens, passe-moi l'eau.

Elle entreprit ensuite d'engloutir sa pitance d'une manière qui n'était pas très esthétique, il faut bien le dire. Heureusement, la plupart des filles s'étaient aussi servis et bavardaient entre elles comme autant d'enfants dans une cantine, et Chako soupira de soulagement en attrapant la carafe.

- Excusez-la, vraiment, dit-elle ensuite à Mélinda. La seule chose dans laquelle on a mangé ces jours-ci, c'était soit des cartons soit des poubelles...

Il faut dire que quand on n'avait pas de quoi se nourrir, les bonnes manières devenaient vite secondaires.

- Je vous remercie vraiment de nous accueillir à votre table, même si nous n'en sommes pas très dignes avec notre comportement de tout à l'heure...

pendant que la inu se répandait en excuses, Anko avait entreprit de faire de petites boulettes avec la mie de son pain et de les balancer discrètement... en direction de Shii, assise quelques chaises plus loin, et qui tournait la tête dans tous les sens, impuissante face à la malice de la brune. Chako, qui n'avait rien remarqué, rajouta quelque chose :

- Par contre, si je puis me permettre, sachez que Anko ne me bat pas... enfin, pas dans un mauvais sens, en tout cas... heu... c'est assez délicat à expliquer, mais en tout cas, elle n'a sûrement pas été la personne qui m'a fait le plus de mal dans mon entourage...

la blonde n'allait tout de même pas se mettre à expliquer ses tendances masochistes entre le fromage et le dessert... elle tentait juste de changer la vision de la vampire sur son amie, qu'elle imaginait négative. Rien que cela, prouvait l'attachement qu'elle avait envers ce chat de gouttière qui se prenait pour un chien de chasse.

- Je vous demande de ne pas la juger trop sévèrement, parce que c'est toujours elle qui a su nous sortir du pétrin, et... c'est une bonne personne, je vous le jure. Il ne faut juste pas trop l'embêter...

En arrière-plan, Anko s'amusait maintenant à jeter ses boulettes sur Clara, qui réagissait plus vivement que Shii, et arpentait du regard la pièce d'un œil soupçonneux.

6
Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: mercredi 07 mai 2014, 21:14:27 »
Les deux terranides étaient décidés à ne pas se faire avoir, désormais. Combien de fois on leur avait promis monts et merveilles, en échange de quelques "menus services"... et qu'elle s'étaient largement, largement faites avoir sur la marchandise ! Si même Chako n'arrivait pas à faire confiance à la vampire - elle qui d'habitude aurait pu faire confiance à un fauve qui allait la découper en morceaux - c'est que la situation n'était pas en faveur de la belle maîtresse de maison.
Pourtant, celle-ci semblait rester confiante, aidant la inu à se lever. Celle-ci accepta la main tendue, et alla se replacer prés de sa compagne.

« De mon côté, Anko, je veux que tu me promettes une chose... Je ne veux plus te voir porter la main sur ton amie à partir de maintenant... Car je trouve qu’il est un peu gonflé, de ta part, de dire être contre la violence, tout en n’hésitant pas à battre ton amie. »

Telles étaient donc les réflexions de Mélinda. Il faut dire que, sur le coup, Anko ne savait trop quoi dire. S'aurait été un peu gênant d'expliquer les origines de son comportement via Chako en public...

- Heu, c'est placer les choses hors-contexte, là, bafouilla-elle tout de même.

Ses joues rougissaient sous la pression, ne sachant comment tout expliquer. Elle aurait voulu faire comprendre à Mélinda que la petite chienne avait des tendances masochistes et appréciait souvent une bonne fessée... mais les fessées n'étaient pas données que dans un contexte sexuel, et c'est vrai que souvent, la chienne se prenait des baffes, des griffures, des morsures, et c'était aujourd'hui que la neko réalisait que son amie avait peut-être développé son masochisme pour compenser. Elle en aurait été capable, volontaire pour toujours aimer son amie, coûte que coûte.

- ...J'essaierais de faire un effort, finit par marmonner la brune du bout des lèvres.

C'était comme demander à une gazelle de ne pas courir devant le lion. De vieilles habitudes à perdre.

De toutes façons, il était temps de bouger un peu, et Mélinda les invita à les suivre pour aller prendre un bon repas.
La salle à manger était tellement grande ! Elle aurait pu contenir trois maisons... les deux clochardes en aurait eu le tournis. Des filles couraient, gazouillaient, sautillaient comme autant de petits troupeaux.

- Mais c'est quoi toutes ces filles, bordel ? chuchota Anko, n'en revenant pas.
- Oh, c'est peut-être comme chez les gens qui gardent tous ces animaux, tu sais ? On y était allés, une fois...
- Oui, et on avait failli se faire faire piquer, aussi... hé, regarde un peu !


D'un coup de coude, la brune indiqua à son amie un point dans la salle : il y avait la fille qu'elles avaient mordu un peu plus tôt dans la journée ! Entendant la conversation qu'elle tenait avec une "amie", les deux terreurs ne purent s'empêcher de glousser, retenant leur souffle pour éviter de rire trop fort.
Mélinda semblait avoir compris aussi, ayant entendu une partie de la conversation des deux lycéennes.

- Pour des adeptes de la non-violence, vous frappez fort, les filles.
- Oooh, on devrait peut-être aller s'excuser, non ? proposa Chako, les joues rouges à force de se retenir de rire.
- Mphf, t'iras toute seule.

Une nouvelle fille finit alors par se glisser prés d'elle, complimentant et saluant les deux terranides qui répondirent respectivement par un sourire et un hochement de tête - et il était facile de discerner qui avait réagi comment.

- On espère ne pas trop déranger... ajouta la inu, l'air désolé mais toujours souriante. Hein, Anko ?
- Ouais... espérons que vous tolèrerez les pouilleuses que nous sommes.

Elle était plus occupée à contempler les coutures du maillot de bain. Ce n'était pas comme si elle aimait beaucoup l'eau, mais il fallait avouer que ce vêtement marquait bien là où il fallait.

- On sait même pas manger avec des couverts, en fait, ajouta-elle, arrêtant sa contemplation.

Ce qui n'était pas totalement faux. Ce n'était pas comme si elle allait s'amuser à dépenser de l'argent pour des fourchettes.

7
Dortoirs et douches / Re : Little thiefs [Ata]
« le: mercredi 07 mai 2014, 18:54:10 »
Chako ne disait rien, en observant la scène, l'air tout de même un peu désolé pour l'informaticienne. Elle ne semblait pas plus choquée que ça par le surnom que lui avait donné son amie, et pour cause : c'était assez habituel, entre tous les autres pseudonymes peu ragoûtants que l'imagination sordide de la brune laissait sortir. Il faut dire que pour celle-ci, c'était l'équivalent d'un petit surnom de couple, autant que "loulou" ou "mon bébé" que se sortaient certains couples niais toutes les trente secondes... il n'y avait pas trop de conflits entre les deux jeunes filles de ce côté-là, il suffisait de savoir que ça marchait comme ça entre elles.

En tout cas, Anko laissait toujours ses griffes s'enfoncer dans les seins de Ata. Volumineux, il fallait bien le dire. Cela lui inspira une petite vanne de plus, alors qu'elle se redressait avec souplesse.

- Désolé, j'avais pas l'intention de crever tes implants, Princesse.

La brune s'installa ensuite prés de sa compagne, sur le lit de Ata (donc elle n'avait bien sûr pas remis les couvertures en place) - tout en prenant bien soin de balancer un coussin par terre, histoire de faire chier, pour pas changer. Sa tête alla directement sur la poitrine de son amie, qui pour le coup fit office d'excellent coussin. Installée ainsi, la neko continua tranquillement ses instructions :

- Vas-y, tu peux commencer la chasse, ma belle. Si tu galères vraiment trop, je te donnerais des indices... enfin, vu la taille de ce trou à rat où tu vis, tu devrais pas mettre trop longtemps à retrouver ton jouet, hein ?

Dit la fille qui vivait entre deux cartons depuis son arrivée ici, mais passons sur sa fabuleuse mauvaise foi...

- Je te dirais quand tu, hm, chauffes, dit-elle en insistant bien sur le dernier mot.

Entre-temps, sa main était allée trouver les boutons du short de l'autre terranide, les ouvrant délicatement. Chako la laissait faire, observant Ata d'un air désolé... et aussi un peu intéressé.

8
Dortoirs et douches / Re : Little thiefs [Ata]
« le: samedi 03 mai 2014, 22:46:44 »
- Rentrons alors. Tiens prends mon pull, tu dois être la première personne qui pourrait le porter sans que ce soit trop grand au niveau des seins...
- Oh, j'espère que tu ne vas pas attraper froid à cause de moi... merci beaucoup !

Effectivement, le pull était bien ajusté. Peut-être même un peu trop petit. Mais ça n'empêcha pas Chako de le porter avec allégresse. Le pull avait l'odeur de l'humaine, et pour la truffe experte de la terranide, ça sentait très bon. Elle se fit cette remarque à elle-même, souriante et les joues rouges comme des pommes.

L'allégresse ne dura cependant pas longtemps, lorsqu'elles constatèrent l'état de la chambre de la pauvre étudiante : saccagée comme jamais, il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver le coupable.

- Oh, Anko... soupira la inu, comme si elle réprimandait un petit animal un peu agressif - quoique dans ce cas-là, c'était carrément enragé...

Ata semblait très nerveuse, fouillant entre une pile de livres et ne trouvant visiblement pas ce qu'elle cherchait. Elle se précipita ensuite vers sa camarade, les joues rouges à son tour. Visiblement, on devait lui avoir pris quelque chose d'assez personnel... et puis, d'un seul coup, après un petit monologue parlant d'un "jouet", elle demanda à Chako si elle et son amie connaissaient les joies du plaisir érotique.

Sous le coup de la surprise, le visage de la inu vira à la couleur du soleil couchant qui devait avoir lieu quelques heures plus tôt.

- Heu-
- Bien sûr qu'on peut, tête de chantilly !

La voix provenait d'un placard fermé, et était empreinte de ce ton traînant et suffisant que Chako connaissait bien. Ses traits se détendirent, soulagée d'avoir retrouvée son amie, et comme un chien retrouvant son maître, elle alla ouvrir la porte du placard, la queue frétillante de joie.

- Anko ! J'étais si inquiète, où est-ce que tu- oh !

La chatte n'avait pas hésité à se faire un nid, entre-temps. Étalée sur les vêtements de la lycéenne, elle passa la tête par le battant de la porte du placard, observant sa camarade qui la regardait avec adoration.

- Qu'est-ce que tu portes, la grosse ? C'est pas un pull à toi, ça.
- Oh... non, Ata me l'a prêté... j'avais très froid quand on te cherchait, tu sais...

Le regard de la neko s'inclina doucement vers l'étudiante, et quelques instants plus tard, un sourire passa sur ses lèvres pâles.

- Je vois.

Tranquillement, elle sortit du placard et s’avança vers Ata, démarche féline en option, et tout le monde put constater que la terranide n'était pas complètement habillée. Vêtue seulement de son haut, elle marchait les fesses à l'air, mettant en valeur son petit derrière au dessus duquel se balançait une queue noire comme la nuit.

- Alors, tu cherchais ton jouet, dis-moi ? Laisse-moi te dire un truc : ce genre de choses, c'est très énervant quand ça ne marche plus... genre, d'un coup.

Anko dévoila dans la paume de sa main droite les piles usagées du jouet de la geek. Puis, non sans violence, elle les lui jeta à la figure, la perturbant assez pour qu'elle tombe sur les fesses.
La brune se mit à genoux devant elle, et, sans plus d'explications, posa ses mains contre son imposante poitrine, tellement différente de la sienne - presque inexistante. Elle déposa un baiser doux sur le nez de l'informaticienne, griffes plantées dans la chair de ses seins.

- Chako a l'air de beaucoup t'aimer, mais tu ne l'auras pas. Ou pas plus que ce soir, du moins...

Anko n'était pas prêteuse, sauf quand cela pouvait lui apporter des avantages. Et, par (mal ?)chance, Ata était tr_s à son goût.

- Ça te dirait, une chasse au trésor pour retrouver ton jouet, p'tite tête de chantilly ?

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Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: samedi 03 mai 2014, 22:25:10 »
Chako ne bougeait pas, docile comme un petit chien. Qu'elle était depuis toujours, d'ailleurs, même si elle croyait être une chatte. Elle écoutait sa compagne négocier la non-violence, faire en sorte que personne ne les batte, et rien que pour ça, la blonde lui pardonnait cent fois de l'avoir mise si violemment à terre : elle avait toujours désiré la concrétisation d'une certaine paix d'esprit, être certaine que personne ne s'amuserait à lui faire mal, la frapper ou lui lancer des choses à la figure, ou même lui insérer des trucs douloureux dans le corps... son côté masochiste n'empêchait pas son cœur de saigner, quand toutes ces violences étaient non-consentantes.
Mélinda pouvait sentir des larmes, sous les doigts caressant la figure de la chienne. Celle-ci ne pouvait pas s'empêcher de pleurer, se remémorant les évènements qui avaient causé ce bleu énorme... le plus ironique, c'était qu'elle l'avait récolté parce qu'elle était trop fière pour pleurer devant celui qui l'avait frappé. Les hommes aimaient bien la voir pleurer.

Le contact physique était agréable, rassurant, chaleureux. Il faisait du bien à la inu qui se releva et enserra la jambe de son amie, tout en écoutant Mélinda parler de son passé.
Les deux camarades ouvrirent de grands yeux en apprenant les bribes sombres de celui-ci. On avait toujours tendance à croire que les personnes haut placés ne connaissaient de la vie que son appréciation subtile, et que c'était pour cette raison qu'ils n'avaient aucun mal à faire souffrir autant ceux qui n'avaient pas autant de chance.

Loupé, pour le coup. Mélinda avait, à une période de sa vie, était aussi pathétique que ne pouvait l'être les filles, lorsqu'elles rampaient dans la rue, fouillant les poubelles pour un peu de pain.

« La vie est injuste, elle l’a toujours été, et elle le sera toujours... Voilà pourquoi je me méfie de la liberté, mes chéries... Que signifie être libre, si c’est pour avoir faim, et pour vous faire battre ? Oui, je vous offrirais des promenades si vous le souhaitez, mais je vous protègerai aussi... Contre tous ceux qui voudraient vous faire du mal, car je protège les gens auxquels je tiens... Et, même si vous ne me faites pas confiance, ce que je conçois bien, vu qu’on a du abuser de vous, sachez que je suis sincère dans ma démarche... »

« - Je ne vous crois pas, murmura tristement Chako.

Ces paroles avaient beau avoir du sens, la jeune chienne n'arrivait pas à se faire à l'idée que quelqu'un ne puisse plus jamais lever la main sur elle. Anko non plus, apparemment, puisqu'elle renchérit de façon plus directe :

- Moins de paroles, plus d'actions. Si vous nous prouvez ce que vous dites, on restera. Mais, en attendant... j'vous crois pas non plus. »

Croire qu'une bourge ne voudrait les protéger que par simple altruisme ? Quelle folie ! Dans ce monde, tout le monde voulait quelque chose. Surtout ceux qui, comme les bourgeois, en avaient déjà trop à disposition.

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Dictature d'Ashnard / Re : Un cadeau est un cadeau [Pv Anko et Chako]
« le: vendredi 02 mai 2014, 00:24:54 »
Il fallait vraiment qu'il y ait plus de petites filles gâtées comme ça, en ce bas-monde, pensa la neko en se faisant léchouiller le visage. Toute cette tendresse, cette douceur, cet amour sans rien demander en retour... pour le moment, du moins. Et au moins, la contrepartie n'était pas difficile à deviner : ces deux charmantes personnes avaient des envies coquines, et ne s'en cachait pas. Aux moyens de sous-entendus doux et de gestes attentionnés, elles le faisaient comprendre aux deux terranides et se rapprochait de plus en plus, jouant la carte des sauveuses qui s'occupaient des victimes.

Anko se prit une pomme en guise de dessert, en contraste total avec Chako qui portait trois plats de nouilles sautées dans ses bras blancs. La neko leva les yeux au ciel, en voyant de spectacle. Elle ne put retenir une remarque acerbe :

« - Chako, franchement, c'est pas très classe...
- J'ai, heu, j'ai vraiment trop faim. Désolé. »

La chatte fronça les sourcils, surprise par l'attitude de son amie. La chienne ne s'était pas écrasé, comme elle l'aurait fait en temps normal, mais lui avait simplement répondu sans conviction aucune - certes avec toujours un peu de crainte, mais pas autant que d'habitude. Pour Anko, c'était un revirement de situation total, et elle savait très bien d'où ça venait.
Quand Chako était aimée par quelqu'un d'autre qu'elle, elle prenait une certaine assurance.
Et Anko n'aimait pas ça. Pas du tout.

De son côté, la inu ne prenait pas conscience de ce changement et se contenta de répondre à sa nouvelle maîtresse avec un délicat sourire, indiquant que ce n'était pas la peine que la blonde ne se fatigue. Le corps de la terranide fut bientôt couvert du tissu soyeux, la rendant aussi belle qu'une princesse. En s'observant dans le miroir, elle fut troublée par tant de beauté recouvrant son corps, et les larmes lui montèrent aux yeux.

« - Oh, Maîtresse, je ne sais pas quoi dire, balbutia-elle. Je vous remercie, vraiment. C'est si beau...

D'abord hésitante, la inu finit par enserrer le corps fin de Yuko, pressant son imposante poitrine contre celle de la jumelle. La terranide lui donnait vraiment toute son affection à travers ce câlin, comme un chien envers son maître...

Elle n'avait pas conscience de la brune qui observait de loin, ayant perdu son attention envers sa jumelle à elle, des flammes dans les yeux. Jalouse ? Oui, et pas qu'un peu. C'était sa chienne, après tout, à la base !
Mais elle fut ramenée à la réalité par la douce voix de sa nouvelle propriétaire :


« Toi c'est demain que je t'habilles comme une ravissante poupée. Je sais que nos copines lapines nous ont dit de laisser la pommade respirer autant que possible alors cette nuit, tu aura le droit aux couvertures mais je refuse de voir le moindre petit bout de tissu sur toi ma chérie. Pas de robe de chambre et encore moins de culotte! Comme nous~ »


L'animal la considéra pendant un moment, le regard brûlant, avant d'écarter ses lèvres en un sourire carnassier et lever une main griffue, allant toucher du bout des doigts ce faciès angélique, écarter quelques mèches de cheveux.

- Ok, pas de contact. Tu es sûre que tu supporteras d'être couchée à côté d'une telle beauté, sans rien faire ?

Elle parlait d'elle, bien sûr, avec sa modestie habituelle. Elle se rapprocha, sans toucher la jeune blonde, comme prescrit. Leurs seins étaient très proches, leurs souffles s'entremêlaient presque.

- On fait un pari ? J'te ferais plaisir, sans te toucher, et sans dégager cette fichue pommade...vous aimez les défis, Maîtresse ?

Les pupilles de la neko étaient considérablement dilatées.

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Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: jeudi 01 mai 2014, 23:31:24 »
La neko ratée regarda Mélinda emporter leurs anciennes affaires, non sans un petit pincement au cœur. Et un peu de crainte, aussi. Si elles voulaient s'échapper plus tard, ça serait difficile de passer inaperçu dans de tels accoutrements... mais après tout, s'enfuir à poil était une option envisageable.

En attendant, la brune se fit sortir de ses réflexions par son amie qui faisait voleter joyeusement sa robe. Chako adorait les belles toilettes, ce n'était pas nouveau. Elle avait toujours été plus tournée vers les "choses de filles" que sa camarade. Celle-ci la taquina, la poussant du coude, ce qui montrait sa bonne humeur à elle aussi.

« Chochotte, va... »

La chienne gloussa pour toute réponse, ses mains fines rassemblées devant son visage d'ange.
Entre-temps, la vampire était revenue, et s'autorisa un petit contact avec la dominante du duo, qui ne la repoussa pas. Elle était plus calme qu'auparavant, et ne voulait pas s'énerver au cas où les choses tournent mal.

« Pour répondre à ta question, Anko, ce ne sont pas des chats que je garde chez moi... Disons que j’aime être entourée de belles femmes, et que la misère me révolte. Je vous offre l’hospitalité, et il n’y a pas de piège. Si tu veux retrouver tes haillons, et manger du pain ranci dans une poubelle, tu peux le faire. Je t’offre une chambre, des repas chauds tous les jours, et autant de beaux vêtements comme ceux que tu as... Pense-y : de la viande rôtie, de la bonne viande rouge, chaude, saignante, juteuse, qui ne demande qu’à se faire couper... Tout ça, je te le donne. En retour, je n’exige que votre amour, et votre fidélité. Rien de plus, riend e moins. Voilà le marché, Anko... Pour toi et pour ta sœur, Chako. »

L'offre était alléchante, en tout sens et en tout points. Ça n'était pas Chako qui allait dire le contraire : elle tenait moins bien le choc contre l'appétit que son amante, qui était pourtant d'une constitution plus fragile qu'elle... mais le mental jouait beaucoup dans toutes ces choses-là.
Si elle avait été seule, la blonde aurait probablement donné son accord. Là, tout de suite. Mais Anko considérait la part sombre d'un tel marché, et n'hésita pas à en faire part à Mélinda :

« -Premièrement, ça n'est pas ma sœur, précisa-elle, un index griffu levé. Deuxièmement, je crois que, comme tous les bourges qui vivent sur ces terres, vous sous-estimez vraiment l'intelligence des pauvres...

Anko dégagea son épaule de l'emprise amicale de Mélinda, sans être vive, juste en secouant doucement. Elle s'éloigna d'un pas.

- C'est pas parce qu'on vit dans la rue qu'on est des abruties, vous savez. Moi aussi, je sais négocier, ajouta-elle, un sourire aux lèvres. Alors...

Chako considérait son amie, ne comprenant pas grand-chose au deal.

- Rajoutez la promenade dans votre petite liste, demanda la brune, et laissez-nous un peu de temps pour nous décider. Mettons... deux, trois jours ? Après, nous aviserons. Vous nous ferez signer un contrat s'il y a... parce que, bizarrement, on sait écrire. Ah, et il va falloir nous certifier que vous ne nous toucherez pas.

Sansplus d'explications, la brune fit un rapide croche-pied à sa copine qui, dans un jappement de surprise, s'étala sur le sol. Les pieds dans la robe, elle n'eut pas le temps de se relever que Anko lui saisissait une cheville, et montrait à Mélinda une impressionnante ecchymose, au moins de la taille d'un poing d'homme, qui ornait l'intérieur de la cuisse blanche. La marque datait de quelques jours, quand elles avaient subi une agression sur la place du marché, en essayant de voler une miche de pain.

- J'ai la même dans le dos, précisa la chatte, impassible. Et je ne veux plus voir ça. Ni sur moi, ni sur elle. C'est compris ?

Les derniers mots furent prononcés dans un feulement.

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Dortoirs et douches / Re : Little thiefs [Ata]
« le: jeudi 24 avril 2014, 18:01:47 »
De nuit, ce lieu d'habitude si animé était si calme qu'il en devenait inquiétant. Heureusement que la chienne n'était pas toute seule... elle était quand même bien contente que Ata soit assez amicale pour l'aider à chercher sa camarade. C'était une chance qu'elle soit là, pensa la inu en souriant dans le vide.
Elle s'attachait trop vite aux personnes, Anko le lui disait tout le temps. Mais c'était dans son caractère. Elle était comme ça depuis si longtemps... impossible de changer ce trait de caractère, maintenant. Même en traînant avec une peste pareille, la terranide restait ce petit cœur sur pattes qui la rendait si fragile aux dédales de la vie. C'était aussi pour ça qu'elle ne pouvait pas se débrouiller toute seule... sans la neko qui lui servait d'amie, elle était définitivement perdue.

Il lui fallait donc la retrouver rapidement, et elles pourraient ainsi rentrer - la blonde osait l'espérer, dans un endroit sain et sans dangers. Peut-être que Anko s'habituerait à la lycéenne, et elles pourraient devenir amies. Mais la chatte n'avait pas le contact aussi facile que sa camarade...
Enfin, ça dépendait avec qui.

***
La neko s'était étalée sur le lit, une main occupée à tenir sa trouvaille. L'autre main farfouillait sous son pull, comme un rat en embuscade... les zones étaient ciblés, les mouvements tiraillées par une soudaine envie qui se muait en pulsions incontrôlables.
Le visage éclairé par le clair de lune, Anko souriait. Elle ressentait en elle un sentiment d'excitation, provoqué par plusieurs scénarios qui se propulsaient dans ses pensées comme des milliers de fusées : qui avait utilisé ce trésor auparavant ? Dans quelles situations ? Et si on la surprenait ? Qui la surprendrait ? D'autres dindes comme celle qui occupait cette chambre d'habitude ? Plusieurs ?
Elle osait espérer que si c'était le cas, elles ne seraient pas farouches...

La chatte réprima un gémissement, augmentant la vitesse du jouet qu'elle tenait entre ses pattes, et qui s'agitait gentiment entre ses jambes...
***

Impossible de la retrouver. C'était le bilan final.
Ce n'était pas faute de l'avoir cherché, mais il fallait bien de l'avouer : la neko ne se trouvait nulle part. Son amie avait bien essayé d'utiliser ses yeux du mieux qu'elle pouvait, mais comme d'habitude, sa vision féline lui faisait défaut...

-Bon on retourne à ma chambre ? Si elle te cherche c'est là bas qu'elle devrait aller logiquement non ? Ou alors on peut rester un peu ici, c'est toi qui vois.

En voyant la lycéenne essayer de la rassurer du mieux qu'elle pouvait, Chako lui fit un sourire chaleureux.

- Oui, je n'avais pas pensé à ça... Anko ne doit rien y voir, à cette heure-ci, de touts façons. Et je t'avouerais que, heu, je commence à avoir froid...

Le vent forçait en effet de minute en minute, au fur et à mesure que la nuit passait...

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Le parc et son sous-bois / Re : De bonne compagnie [Mélinda]
« le: jeudi 24 avril 2014, 17:33:48 »
L'un des points communs qu'avaient les sauvages dans leur comportement habituel, c'était qu'ils développaient tous une certaine méfiance à l'égard de ceux qui en avaient plus qu'eux. Rien à craindre des égaux, qui de toutes façons n'avaient aucune raison d'être jaloux d'eux. Par contre, il était légitime de se demander pourquoi quelqu'un qui avait la possibilité d'avoir cent fois mieux qu'une bestiole dans les pattes s'intéressait de prés à celle-ci.
En général, ce n'était pas dénué de malice, et les deux terranides le savaient bien. Il serait difficile de les rendre moins méfiantes, trop habituées à se faire traiter comme des moins que rien.

Mais de toutes façons, Mélinda ne semblait pas leur laisser le choix, et leurs ventres grognaient dans l'atmosphère calme de la cuisine. Elles avaient soigneusement évité de passer par la salle à manger en venant, mais à voir l'ambiance du lieu, aucune des deux ne doutait que la table leur permettrait de manger pour trois jours entiers.
Chako en avait déjà l'eau à la bouche, rêvant depuis des mois de poissons frais et de rôtis juteux... Anko la rappela à l'ordre en chuchotant, alors qu'elles suivaient de loin Mélinda qui les emmenaient trouver de quoi s'habiller :

- Tu renifleras bien ton assiette, hein.
- ?
- Histoire de voir si personne n'y a mis une saloperie qui fait dormir ou un truc du genre...
- Tu crois que-
- Rien du tout. Mais avec ces tarés de bourges, on ne peut jamais savoir.

En disant cela, les deux jeunes femmes se rappelaient de tous les moments où des "bourges" avaient eu l'occasion de leur faire du mal - leurs anciens propriétaires n'avaient que rarement été tendres avec elles. Celle-ci n'échappait sûrement pas à la règle... cette vampire agissait de manière très étrange.

Les deux clochardes se rapprochèrent de leur hôte, que Anko questionna de sa voix traînante :

- Est-ce que vous êtes le genre de dame à garder trente-six chats chez elle, parce qu'elle est toute seule ? Non, parce que vous avouerez qu'inviter des cambrioleuses à votre table, c'est bizarre, quand m-
- Oooh ! ♥

La question fut noyée par les acclamations de Chako, lorsque le trio pénétra dans la pièce où les attendait une ribambelle de robes, de costumes, de chapeaux et d'autres vêtements que l'on ne trouvait qu'entre les mains de riches personnes. Les couleurs des étoffes étaient toutes mélangées, formant un arc-en-ciel de tissus différents sous les yeux ébahis des deux nouvelles venues. La blonde bondit au cœur de la pièce pour trouver de quoi s'habiller, suivie par sa compère qui était un peu plus calme mais ne pouvait s'empêcher d'être impressionnée par autant de choix.
En très peu de temps, Chako s'était parée d'une robe Empire d'un rose pâle, et Anko avait dégotté un costume en queue-de-pie gris qui s’accommodait très bien avec son attitude "garçonne". Il était amusant de constater qu'à présent, avec ces habits, il n'y avait même plus besoin d'étudier leurs caractères respectif pour savoir qui faisait l'homme et qui faisait la femme !
Il fallait avouer que ça leur changeait des haillons coutumiers qui recouvraient leurs corps, et elles furent vite prêtes, peu habituées à se faire attendre comme des princesses.

Au moins, si jamais elles devaient mourir, ça serait avec style...

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Dortoirs et douches / Re : Little thiefs [Ata]
« le: dimanche 16 mars 2014, 23:24:50 »
Elle n'avait pas pensé que Anko pourrait se trouver en ville, mais maintenant que Ata le mentionnait... ce n'était pas une option agréable à envisager, et elle fit frissonner la jeune chienne. Si son amie était partie de cette façon, elle ne pourrait jamais la retrouver... elle ne supporterait pas de se retrouver toute seule, encore moins dans cette partie de l'univers qui ne l'avait pas vu naître et qu'elle ne connaissait pas bien.

- Je- non, je pense qu'elle est encore dans le bâtiment... elle ne sera pas partie sans moi, haha ! Ha...

Chako partit dans un rire nerveux qui cachait sa terreur, mais la caresse de la lycéenne sur sa tête l'apaisa un peu. Ce geste la fit même rougir, quand elle repensa aux différentes mains qui avaient déjà touché le haut de son crâne de cette façon et aux conséquences que cela avait eu sur sa personne... le geste suivait en effet en général des scènes très érotiques, qui lui revinrent en mémoire, avant qu'elle ne les balaie en secouant la tête. Ce n'était vraiment pas le moment de penser à ce genre de choses !

Les deux jeunes femmes quittèrent donc ensemble la pièce, et Ata referma la porte derrière elle.
Tout fut silencieux durant encore quelques minutes.

Puis, de la fenêtre restée entrouverte se faufilèrent une paire de mains. Blanches, griffues et osseuses, elles agrippèrent le bord du mur avant de hisser leur propriétaire, qui atterrit bien vite dans la chambre. Pour la deuxième fois de la soirée.
Anko se mit à quatre pattes et se secoua comme s'ébroue un chien, pour enlever les feuilles mortes et la terre de ses cheveux et de ses vêtements.
Elle avait fait le tour du bâtiment sans jamais trouver sa compagne, puis avait finie par retrouver la fenêtre qui donnait sur la chambre de leur victime de la soirée. De là, elle avait observé comment se déroulaient les évènements, et ce qu'elle avait vu avait eu le don de la rendre d'une humeur sombre.

Non seulement cette petite lycéenne avait eu les tripes de se rebeller contre le vol de son ordinateur, mais en plus de ça, elle se permettait d'être gentille avec ce que la neko considérait pratiquement comme l'une de ses rares possessions.
Et Cahko qui avait osé accepter toutes ces marques de gentillesse ? Quand elle mettrait la patte sur elle, celle-ci allait passer un sale quart d'heure... Anko avait essayé de lui apprendre pendant toutes ces années qu'on ne se laissait pas amadouer par n'importe quelle traînée ayant un minimum d'humanité, mais visiblement, le message n'était toujours pas rentrée.

Pendant l'heure qui suivit, la terranide passa son temps à fouiller chaque recoin de la chambre - en ne rangeant rien en retour, ce qui formait peu à peu un gros bordel, bien sûr. Ce qu'elle cherchait ? Des objets de valeur, probablement, mais également de quoi punir un peu Ata d'avoir osé s'être montré non-consentante, et surtout gentille à l'égard de ce qui ne lui appartenait pas, après tout.
Après avoir abîmé et cassé par mégarde (ou pas) plusieurs bibelots et pièces de matériel informatiques probablement assez chères, la chatte finit par dénicher quelque chose d'intéressant.

Comment le savait-elle ?
C'était bien caché, dissimulé derrière une bonne grosse pile de livres. Alors que ça n'avait rien à faire là, à la base.

Anko laissa un sourire carnassier glisser sur ses lèvres pâles, alors qu'elle attrapait l'objet d'une main carnassière, et s'en allait en repassant par la fenêtre, comme elle était venue, son ombre glissant sur les murs...

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Dictature d'Ashnard / Re : Un cadeau est un cadeau [Pv Anko et Chako]
« le: dimanche 16 mars 2014, 22:04:37 »
Anko se plaisait à se faire dorloter, particulièrement les zones sensibles de ses seins, que Yuko s'amusait à effleurer du bout des doigts, mais le plaisir fut de courte durée quand la lapine annonça qu'il n'y aurait pas de galipettes, ce soir, guérison oblige.Pas de câlins de toute la nuit ? Et Yuko qui protestait en disant que ce n'était pas amusant. Elle était bien d'accord ! Elle aurait tellement aimé faire cette angelotte sienne pendant toute la soirée...
Oui oui, sienne. Parce que dans sa tête, il était très peu probable que cette blondinette soit du genre dominant. Elle n'imaginait pas à quel point elle se trompait. Les enfants de riches avaient tendance à tirer la couverture pour eux de toutes les façons que ce soit...
Pour redorer un peu cette triste nouvelle, la neko se glissa derrière sa nouvelle maîtresse et lui enserra les bras autour du cou, diminuant au maximum le contact.

- C'est pas grave, vous ne nous avait pas demandé en location, de toutes façons !.. On est à vous, non ?

Rien que ce geste s'avérant douloureux, la schizophrène était finalement presque contente que ça en reste là.

Pendant ce temps, Chako se faisait proposer une jolie parure, ce qui était une nouveauté. Elle s'était habitué aux haillons, et l'idée de porter les mêmes choses que ces deux jolies jeunes femmes... c'était même difficile à imaginer. Elle se contenta donc de balbutier :

- Heu, comme vous voudrez... vraiment, il ne faut pas se donner autant de mal pour moi, je- je mettrais ce qui vous plaira... Maîtresse Yuka.

La chienne espérait ne pas s'être trompé dans les appellations, vu que les deux étaient jumelles... elle flaira ensuite le chariot regorgeant de nourriture appétissante, et se servit doucement, empilant quelques poissons qu'elle s’efforça de manger le plus proprement possible. Elle en proposa même à Yuka, espérant faire bonne figure auprès de ces deux adorables "sauveuses".
Anko s'apprêtait d'ailleurs à faire de même -empiler des steacks, hein, pas en proposer à qui que ce soit. Néanmoins, Yuko la garda tout contre elle, et elle se mit en tête de nourrir la chatte. Comme un bébé. La neko ne s'en formalisa pas, s'allongea sur les coussins et ouvrit la bouche, dévoilant ses crocs blancs et sa langue rose. Elle pourrait très bien s'habituer vite à ces traitements de faveurs...


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