Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Vlad aurion le lundi 25 juillet 2011, 23:18:28
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Chaque jeu a ses règles, c’est comme cela depuis la naissance dut monde, et celle des divinités est simple : Nous sommes des dieux, et c’est a nous d’être supérieurs. Sauf que comme dans chaque jeu, il existe des personnes qui ne les acceptent pas.
Vlad était comme toujours entrain de courir, il y avait tant a faire, et si peu de temps. Il avait beau être immortel, il savait qu’un jour il viendrait à disparaitre et peu être plus tôt que ce qu’il ne le prévoyait, voila pourquoi il se devait de trouvé des personnes de confiance, mais d’abord il devait aider ses fidèles et il y a de quoi faire. On estime le nombre de joueur francais est estimé à environ 25 millions de joueur. Aux Etats-Unis, ils sont plus de cinq fois ce nombre, autant dire que le dieu ne manquait pas de travail. Et pourtant, il trouvait le temps pour aider les petits joueurs, fabriquer ses propres jeux, consolider sa dimension et faire des projets sur le long terme. Il était une divinité mineur certes, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir un pouvoir colossale sur Terre, un pouvoir tel qu’il était capable de rivaliser aux divinités majeures de l’olympe, mais il préférait ne pas pensait a cela, il n’aimait pas se battre ou dut moins, pas sans une bonne raison et surtout ce serait contre productif pour ses projets mais il était temps pour le dieu de faire un petit bilan de cette rude journée.
Le dieu était fière de lui, il avait réussit à aider un jeune joueur dans le choix de son style de jeu avant de lui apprendre les bases, il avait mit en place une protection supplémentaire pour son futur jeu, et le meilleur c’était qu’il avait réussit à faire rire une petite fille en la débloquant sur un passage difficile. Certes ce n’était pas grand-chose, mais ce rire lui rappelait pourquoi il devait se battre tous les jours et pourquoi la majorité des dieux n’avait qu’une seule envie : l’étriper.
Le dieu était si proche des mortels, qu’il était de plus en plus mal vu. Et cela se ressentait dans ses dernières tentatives d’alliance. On lui avait reproché ce genre de chose, mais il s’en moquait, il aimait les humains. Et il voulait que leurs existences soient le meilleurs que possible, mais cela les dieux n’en avaient cures… Ils se moquaient de leurs fidèles tant qu’ils pouvaient avoir de la puissance.
Le dieu voulait prendre un peu de repos, et à force de côtoyer les humains, il avait appris les endroits ou il devait se rendre pour prendre un peu de repos. Il avait ses petites adresses désormais. Un bar qu’il trouvait accueillant à cause des différentes bornes d’arcades que l’on pouvait y trouver. Il avait sympathisé et suite à des discutions, le dieu avait découvert que le barman était un joueur d’un jeu en ligne assez connu. Les deux hommes s’étaient donc entendus assez bien, c’était aussi pour cela qu’il était fier de son domaine. Qu’importe l’âge, le sexe, ou le pays, les jeux vidéos sont une de ces choses qui rassemble les gens.
Il entrait donc dans le bras, saluant le patron, et jetant un coup d’œil sur la salle. Il y avait les habitués, et une jeune femme qu’il n’avait jamais vue avant. Une jolie jeune femme à la crinière de feu. Elle semblait triste et cela lui faisait de la peine. Il était sans doute trop sensible on lui répétait sans cesse, mais quand il sentait qu’un ou une mortelle avait besoin de lui, et bien il venait s’intégrer à sa vie, et tenté de résoudre ce qui le préoccupé et pour cela il était têtu, trop sans doute mais lorsque tout était fini, il disparaissait et personne ne le revoyait. Il passa donc commande au contoir avant d’aller aborder la demoiselle.
-Un verre de limonade, s’il te plait gorge. Tu mettras cela sur mon compte.
Il s’assit donc à la table de la jeune, faisant un signe de tête en signe de salut. Il s’assit à sa table et engagea la conversation.
- Bon soir mademoiselle, puis je m’installer ici si ma présence ne vous dérange pas ?
Il n’y avait pas de raison pour qu’il ne puisse pas s’assoir, après tout, il était officiellement la pour boire un coup, point barre. Par contre, il y avait, une sensation bizarre, étrange même. Une odeur qui ne lui était pas inconnu. Mais d’où. Il la regarda plus en détail, et cela fit tilt, il venait enfin de comprendre ce qui le déranger chez cette jeune femme, le fait qu’elle ne soit pas une Humaine en fait. Effectivement, il était désormais formelle, cette légère couleur qui entouré la jeune femme était bien la preuve qu’elle était une déesse. Mais l’éclat de son aura laissé supposait qu’elle était au plus bas de sa puissance. Elle était… Comment dire, elle était aussi puissante qu’une apprentie sorcière de bas étage. C'est-à-dire juste un peu plus que les Humains.
La le dieu réfléchi un long moment, il n’était certes pas le bienvenue en Olympie, mais il avait quand même entendu parlait de la majorité des divinités. Dans celle qui s’incarnait sur Terre, c'est-à-dire peut de monde, il n’y en avait aucune qui était de cette puissance. Ce qui le laissé dire qu’il n’était pas en présence d’une divinité de l’olympe. Le dieu était intrigué, mais en même temps il y avait de quoi. Il se trouvait en présence d’une déesse qui semblait à son gout fort triste. Elle avait d’ailleurs peut être bu, ce n’était pas impossible mais il n’en avait aucune idée. Enfin, il était peut être temps de passer au final stage, c'est-à-dire aux choses sérieuse.
- Laissez-moi deviner, vous n’êtes pas totalement Humaine. Je ne pensais pas rencontrer une déesse dans ce bar, mais il faut croire que je me trompais. Dans tous les cas, je suis ravi de vous rencontrer.
Il s’inclina légèrement avant de faire un grand sourire.
-Vous me semblez attrister je me trompe ? Enfin je ne me suis même pas présenté. Vlad aurion, enchanté de faire votre connaissance.
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- Hé ! Barman ! Un autre verre de téquila ! Avec trois glaçons s’il-te-plaît !
Le barman avait préparé cette fois-ci un grand verre, rempli de téquila et d’un peu de glace pilée. Ca fait plus frais ainsi à ce qu’il parait. Il sortit de derrière son comptoir pour venir porter la boisson à la jeune rouquine. Qui pourrait croire que derrière ce doux visage légèrement rougi par l’alcool se cachait en réalité une ancienne déesse devenue dépressive ? Personne sur Terre. Après tout, qui pouvait encore croire à la divinité Quetzalcóatl au XXIème siècle ? Personne.
La jeune femme avait prit sa forme d’avatar et s’était installée dans un bar sympathique dans le quartier de la Toussaint. Pas un de ces bars malfamés qui se multipliaient dans ce quartier. C’était plutôt un bar tranquille, sans des gens bizarres à l’intérieur. Un fois son verre plein en main, il n’a pas fallu longtemps à la jeune femme pour le descendre. D’un geste de la main, elle rappela au barman de lui ramener la même chose. Ce qu’il fit.
Voilà à quoi en est réduite la déesse. Errer entre la Terre et sa jumelle, user les comptoirs, à déprimer et ruminer sa tristesse et sa solitude. Pourtant, ça ne lui servirait rien. Se morfondre ainsi ne lui fera pas revenir les fidèles du fin fond de l’au-delà…Elle s’enivrait ainsi. Cela lui faisait oublier tout ses soucis le temps d’une soirée, d’un instant. Le visage dans son verre, sa chevelure le lui cachant un peu, elle s’isolait du reste de la salle. Mais elle fut ramenée à la réalité par une voix masculine proche d’elle.
- Bonsoir Mademoiselle. Puis-je m’installer ici si ma présence ne vous dérange pas ?
Quetzalcóatl releva son visage, les yeux juste entrouverts et remarqua un jeune homme, d’environ une vingtaine d’années, plutôt charmant. La jeune femme fit un simple signe de la tête pour donner son accord pour que l’inconnu s’installe à table. Aucun mot ne sortit de la bouche de la déesse.
- Laissez-moi deviner, vous n’êtes pas totalement humaine. Je ne pensais pas rencontrer une déesse dans ce bar, mais il faut croire que je me trompais. Dans tous les cas, je suis ravi de vous rencontrer.
Le jeune homme s’inclina, souriant à la déesse. Déesse qui pensait passer incognito chez les humains, c’est raté ! Les paroles du jeune homme avait réveillé Quetz’ en quelque sorte. Elle le regardait avec des yeux stupéfaits et interrogateurs. Elle espérait que personne d’autre n’ait entendu les paroles du jeune homme. Mais comment pouvait-il savoir qu’elle était une déesse ? Pas un humain quelconque en tout cas !
- Vous me semblez attrister, je me trompe ? Enfin je ne me suis pas présenté. Vlad aurion, enchanté de faire votre connaissance.
Vlad aurion ? Ce nom ne disait rien à l’oreille de la jeune femme. Elle se posait quelques questions mais pour l’instant qui n’avaient pas de réponse.
- Mh. Comment savez-vous que je n’ai rien d’une humaine ?
Quetz’ ne se présentait pas. Elle voulait qu’il lui réponde d’abord. Elle était une jeune femme très gentille mais, dans son état, elle se méfiait. Affaiblie et un coup dans le nez, c’était facile de se faire avoir. De plus, le jeune homme savait qu’elle était une immortelle. Malgré que l’inconnu ne semblait pas mauvais, la rouquine gardait un œil sur lui.
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Le dieu avait un petit rictus, sans doute dut au fait qu’il avait réussit à provoquer l’intérêt de la Déesse, par contre elle lui faisait de la peine, à la voir, elle ne devait pas en être a son premier verre. Il était même possible qu’elle soit totalement ébréchée. Une chose assez étrange pour une divinité, normalement, les dieux étaient insensibles à l’alcool, hormis quelques rares exceptions comme Dionysos qui lui au contraire était perpétuellement envouté par le divin breuvage. Mais pour en revenir à la déesse qu’il avait devant lui, il était normal que celle-ci soit étonnée. Après tout, peut de personne en ce bas monde avait la possibilité de savoir que certain homme ne sont en réalité pas si Humain que cela. Mais la déesse avait bien raison de se méfier. Après tout, il était normal que vu son état elle prenne des précautions. Ainsi le dieu lui fit un grand sourire avant de se présenter avec un peu plus de détail.
-Qui je suis ? Et bien, quelqu’un qui ne vous veux pas de mal. Il faut dire que cela aurait était facile dans votre état. Moi qui pensais que les dieux étaient insensibles a l’alcool, il faut croire que je m’étais trompé. Ce qui m’amène a pensé que votre état est plus critique que ce que je pensais. Mais passons, voila la réponse a la question que vous vous posez. Comment un simple mortel peut il s’avoir qu’il a devant lui une déesse, une déesse certes très affaiblie, mais une déesse cependant. Au mais c’est simple. Votre aura.
Il était fort probable que la pauvre femme ne connaisse pas cela. L’aura est la matérialisation de l’énergie vitale d’un individu (animale, végétale ou Humanoïdes) en un halo coloré entourant son possesseur. Grace à l’aura, il était possible de savoir de nombreuse chose sur les individus. Le dieu n’était à l’ origine pas capable de les lires, mais il avait subit un entrainement accéléré avec le meilleurs professeur qu’il soit : Lucario, le pokémon aura. Alors certes cela peut paraitre très étrange d’avoir comme professeur un pokémon, mais l’on parle d’un dieu des jeux vidéo. Alors ce n’était pas si étrange en fin de compte. Et puis, la ou le dieu était seulement capable de la voir, Lucario quand a lui était capable de deviner les mouvements, les pensées, ou bien le caractère de ses opposants, ce qui démontré qu’il y avait une grosse différence de niveau entre les deux.
- L’aura est l’énergie vitale des individus, or les dieux comme vous, on une aura bien particulière. Bien qu’il m’ait fallut du temps avant de distingué à cet éclat si particulier. Ce qui me laisse pensée qu’il ne doit plus vous rester beaucoup de pouvoir n’est ce pas ?
Le dieu avait un air bien plus grave, il savait ce que cela signifié, qu’elle n’avait presque plus de fidèle. Et lorsque personne ne se souviendrait d’elle, elle disparaitrait comme si elle n’avait jamais exister. Tel était la malédiction des dieux.
- Bien, je suppose que puisque je sais ce que vous êtes je devrais vous dire ce qui je suis. Et bien, je suis moi-même une divinité. Le dernier né des dieux. Vlad aurion, aussi connu sous le nom du dieu des jeux-vidéos.
Le dieu eut un petit sourire, ce présenter comme cela était vraiment étrange, de plus sa condition de dieu le mettait mal à l’aise, lui qui depuis toujours restait sur la terre ou sur Terra pour pouvoir aider de son mieux ses fidèles. Mais il fallait dire ce qui était la vérité, il était un dieu même s’il aurait parfois préférait être un Humain.
-Maintenant que vous savez qui je suis, il serait peut être temps de me dire qui vous êtes ma demoiselle. Parler sans crainte, la casi totalité des clients sont déjà soul. Quand au patron, disons que nous nous connaissons maintenant bien. Donc, il sait ce que je suis. Et cela ne semble pas le déranger.
Effectivement, le dieu avait certains mortels de confiance, à qui il avait confié son secret, tous des joueurs d’exception qui avait sut gagner son respect en réalisant des actions le plus souvent insensé, et surtout que la grande majorité des joueurs n’auraient jamais put imaginer. Certain s’était moqué de lui, et a cela il n’avait jamais tenue rigueur. Et les autres, ils étaient devenue des protéger du dieu. En réalité, les humains étaient les protéger dut dieu. Même s’il avait ses préférences. Il attendit quelques instant que le patron dut bar revienne avec une téquila, et une limonade pour lui. Il le remercia d’un grand sourire et d’un geste de la tête. La déesse avait maintenant toutes les cartes en main pour pouvoir jouer.
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- Qui je suis ? Et bien, quelqu’un qui ne vous veut pas de mal. Il faut dire que cela aurait été facile dans votre état. Moi qui pensais que les dieux étaient insensibles à l’alcool, il faut croire que je m’étais trompé. Ce qui m’amène à penser que votre état est plus critique que ce que je pensais. Mais passons, voila la réponse à la question que vous vous posez. Comment un simple mortel peut-il s’avoir qu’il a devant lui une déesse, une déesse certes très affaiblie, mais une déesse cependant. Au mais c’est simple. Votre aura.
Les dieux insensibles à l’alcool ? Ah bon. Enfin, ce n’était pas le cas de Quetz’. Elle avait déjà bu quelques verres de téquila et cela ne l’avait que légèrement rendu « pompette ». Elle tenait plutôt bien l’alcool. Et puis, ça ne faisait pas très longtemps qu’elle s’était installée dans le bar pour boire.
- L’aura est l’énergie vitale des individus, or les dieux comme vous, ont une aura bien particulière. Bien qu’il m’ait fallu du temps avant de distinguer cet éclat si particulier. Ce qui me laisse penser qu’il ne doit plus vous rester beaucoup de pouvoir n’est ce pas ?
Une aura ? Et bien, on en apprend tous les jours ! Et donc, lui pouvait sentir l’énergie que dégageait la jeune femme, même si elle restait faible. Donc, lui non plus n’était pas humain. Il faudrait quelqu’un de « supérieurement doué » pour sentir cette énergie…La jeune commençait à se poser beaucoup de questions sur cet inconnu qui venait de la retirer de ses pensées sombres de déprimée alcoolique, mais qui venait aussi de découvrir la véritable identité de la rouquine.
- Qui êtes-vous ?
- Bien, je suppose que puisque je sais ce que vous êtes, je devrais vous dire qui je suis. Et bien, je suis moi-même une divinité. Le dernier né des dieux. Vlad aurion, aussi connu sous le nom du dieu des jeux-vidéos.
Un dernier né de l’Olympe ? Les jeux vidéos hein ? Ce dieu donc, dieu actuel, devait être particulièrement puissant. Quetz’ n’aimait pas les dieux de l’Olympe. Elle n’en avait jamais réellement rencontrés mais elle les savait prétentieux, puissants, cyniques, égoïstes. Et pourtant, ce jeune Vlad aurion ne reflétait pas cela. Aucune prétention dans son regard, aucune pointe d’égoïsme dans ses paroles. Il semblait même gêner de sa condition de divinité. La jeune femme restait muette tout en observant le jeune homme.
- Maintenant que vous savez qui je suis, il serait peut être temps de me dire qui vous êtes ma demoiselle. Parler sans crainte, la quasi totalité des clients sont déjà saouls. Quand au patron, disons que nous nous connaissons maintenant bien. Donc, il sait ce que je suis. Et cela ne semble pas le déranger.
C’est vrai, la jeune femme ne s’était toujours pas présentée. Ce n’était pas très poli de sa part. Ce n’est pas trop le fait qu’on puisse l’entendre qui la dérangeait. En réalité, c’est de se dire, se présenter sous le titre de divinité qui ne lui plaisait pas. Elle inclina sa tête légèrement devant le dieu avant de se présenter.
- Excusez-moi. C’est vrai que ce n’est pas très poli de me présenter que maintenant. Je suis Quetzalcóatl, ancienne déesse aztèque et toltèque. Enchantée, jeune homme.
Pff… Une déesse sans fidèle, c’est comme un chou à la crème sans crème : le meilleur a été enlevé. C’était à peu près pareil pour Quetz’. Sans fidèle, sans pouvoir, elle n’était qu’une coquille vide, une enveloppe charnelle…Déprimée rien qu’à annoncer sa véritable identité, elle engloutit son verre de téquila en une seule rasade. Une déesse qui n’a pu sauvé ses fidèles ne pouvait se prétendre immortelle…
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Le dieu observait la déesse sombrer dans l’alcoolisme, il fallait la tirer de la rapidement car sinon elle serait totalement H.S, bon il allait devoir être un peu brusque mais d’un autre coté, cela semblait nécessaire au vu de la profonde dépression de la divinité. Il savait ce qu’il s’était passé pour les peuples Maya, Aztèque et Toltèque, exterminés par la maladie importé par les colons. Il ne restait plus grand-chose de cette civilisation autrefois prospère : juste des ruines et des légendes. Il ne fallait pas croire que parce qu’il était le dieu des jeux vidéos, il était loin d’avoir de la culture. D’une part car certain jeu en parle et de l’autre parce que le dieu se cultivait aussi pour être le plus réaliste lorsqu’il créait des jeux. Mais cela ne changeait rien, cette femme était perdu dans sa culpabilité, or il fallait quand même la bouger un peu, parce que si elle ne faisait rien, elle pourrait perdre bien plus que ses fidèles. Elle pourrait se perdre elle. Il y avait un vieux dicton Humain qui disait :<< tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.>> Un peu réducteur, c’est bien vrai, mais il a le mérite d’être vrai, tant que la vie est encore la, alors il existe une solution.
- Je suis désolé pour votre peuple. Je sais ce qu’il s’est passé, et cela m’attriste profondément. Mais ce n’est pas parce que vous allez boire qu’ils reviendront.
La première phrase était lancé, il était dur à ce moment c’est vrai, mais il fallait vraiment la tirer de cette léthargie dans lequel elle était depuis si longtemps. Il paraissait sans cœur ? Peut être, mais il s’en moquait car il savait que si il ne faisait rien, elle risquait de ne jamais se relever de cette douloureuse épreuve.
- Vous ne pouvez pas changer le passé, alors acceptait le. Il si vous n’avez plus vos pouvoirs. Il vous reste encore une chose. Votre connaissance. Et c’est sans doute la chose la plus précieuse que vous pouvez posséder. Je ne connais certes pas très bien les dieux Aztèque, mais je peux lire dans votre regard que vous vous sentez responsable… Responsable de leurs disparitions. Je me trompe ?
Le dieu n’était pas devin, il n’avait même pas besoin de lire dans les pensées de la jeune femme. Il s’était juste mit a sa place. Lui aussi était très proche des Humains, surtout des enfants, voila pourquoi il savait ce que la jeune femme était entrain de vivre. S’il était encore vivant, alors que les Hommes étaient disparut, il ne pourrait pas trouver le repos. Il serait malheureux, très malheureux. Plongé dans une profonde dépression, et surtout dans un sentiment de culpabilité intense. Il se sentirait responsable de la disparition des Hommes. Alors, il pensait que c’était la même chose pour cette jeune femme. Condamné à errer sans jamais pouvoir se pardonner, mais il était peut être temps qu’elle se l’accorde ce pardon.
- Je sais ce que vous ressentez car je serais aussi déprimé que vous. Les humains sont pour moi comme des fils et je considère ma vie comme bien moins importante que la leurs. Mais ce n’est pas pour cela que je vous laisserais déprimer, vous êtes encore en vie, et il y a une raison à cela votre tache n’est peut être pas encore terminé. Alors arrêter de penser au passé. Et tournez vous vers l’avenir.
Discours, niais encore un. Mais d’un autre coté il avait peut être raison non ? Bon d’accord, c’était vraiment un discours de jeu vidéo, mais c’était cela que le jeune homme savait faire. Par contre, espérons juste que la jeune femme ne décide pas de filler parce qu’elle ne supporte pas les discours du jeune homme. C’était possible après tout, et ce n’aurait pas était la première fois que on lui donne un coup de poing dans le nez à la suite d’un de ces cours sur la vie et compagnie… Car oui, ce genre de bonne parole à le chic pour casser les pieds a tous le mondes. Non sérieusement, ca fait secte non ?
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- Je suis désolé pour votre peuple. Je sais ce qu’il s’est passé, et cela m’attriste profondément. Mais ce n’est pas parce que vous allez boire qu’ils reviendront.
Sur ce point, le jeune dieu n’avait pas tort. La déesse noyait son chagrin dans l’alcool, mais en aucun cas cela ferait revenir ses fidèles disparus. Est-ce que l’alcool lui faisait passer sa tristesse ? Non plus, car elle ruminait toujours le même problème sans cesse. Alors dans le fond, pourquoi s’était-elle autant habituée à boire, et ce, pas qu’un peu ?
- Vous avez raison. Cela ne sert strictement à rien…Pourtant…
Pourtant quoi ? Elle fit signe de la main pour que le barman vienne lui rapporter la bouteille de téquila entamée derrière le comptoir. Ce qu’il fit. Elle se versa un autre verre de téquila, comme si les paroles de l’immortel étaient rentrées par une oreille et sorties de l’autre. Elle but une gorgée, puis une autre de son verre…Il restait un petit fond dans son verre. Elle faisait tournoyer le liquide comme si elle y mélangeait quelque chose. Elle leva les yeux pour regarder le visage du dieu. Vlad avait l’air triste et très sérieux. Elle ne savait pas quoi dire, décidant de baisser le regard sur son verre, toujours en train de jouer avec. Les yeux vides, elle ne pouvait penser qu’à ça…
- Vous ne pouvez pas changer le passé, alors acceptez-le. Si vous n’avez plus vos pouvoirs. Il vous reste encore une chose. Votre connaissance. Et c’est sans doute la chose la plus précieuse que vous pouvez posséder. Je ne connais certes pas très bien les dieux aztèques, mais je peux lire dans votre regard que vous vous sentez responsable… Responsable de leurs disparitions. Je me trompe ?
- Me…Me sentir…Responsable ? …
La jeune femme avait arrêté de jouer avec son verre. Elle restait muette, comme le souffle coupé. Elle claqua son verre brusquement contre la table.
- Mais je suis coupable ! Je suis responsable de cette catastrophe ! Mes fidèles ont cru à mon retour lorsque ce fameux Cortès a débarqué sur le sol mésoaméricain ! Ces conquistadors ont réduit les miens en esclavage, les ont pillés, les ont massacrés et ont ramené des maladies inconnues chez mes fidèles !
- Je sais ce que vous ressentez car je serais aussi déprimé que vous. Les humains sont pour moi comme des fils et je considère ma vie comme bien moins importante que la leur. Mais ce n’est pas pour cela que je vous laisserais déprimer, vous êtes encore en vie, et il y a une raison à cela votre tache n’est peut être pas encore terminée. Alors arrêtez de penser au passé. Et tournez vous vers l’avenir.
Penser à l’avenir ? Cela faisait longtemps que Quetz’ n’y songeait plus un seul instant. Sa vie ne tenait qu’à un fil, et ce, depuis plusieurs siècles déjà. Un avenir pour une divinité qui n’a rien pu faire pour ses fidèles ? C’était impensable pour la jeune femme…Son visage caché par ses cheveux tombants et le regard ‘’planté’’ dans la table, sa main se resserrait un peu plus sur le verre…Une main tremblante…
- Un avenir pour moi ? Il n’y en a plus depuis longtemps. Je suis une incapable. J’ai laissé mon peuple se faire exterminé jusqu’aux derniers…Je ne mérite pas le nom Quetzalcóatl…Même, je ne devrais plus être considérée comme immortelle…Je…Je ne mérite pas !
Ayant trop serré le verre, celui-ci finit par éclater dans la main de la rouquine. Sa main fut légèrement blessée. Le verre avait provoqué quelques coupures d’où le sang de Quetz’ s’écoulait doucement. Le peu de téquila qui restait dans le verre brûlait les plaies ouvertes de sa main. Mais la jeune femme ne s’en souciait guère. Elle ne levait toujours pas le regard sur Vlad…L’immortelle sentait ses yeux se brouiller et ses joues s’humidifier…On pouvait voir quelques gouttes tomber sur la table, mélangées à l’alcool et au sang.
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Le dieu eut un long, un très long soupire. Comment lui faire comprendre que non, elle n’était pas responsable de la mort de ses fidèles. Il avait était dur, c’était vrai mais maintenant il lui faudrait un grand électrochoc. La jeune femme avait les yeux larmoyants, et toujours ce fichu verre en main. Il fallait donc faire deux choses. La soigner, que ce soit mentalement ou physiquement et puis lui redonner envie de vivre, car elle ne se raccrochait a rien. Elle passer sans doute ses journées à attendre et a boire ce qui avait le don d’attrister encore plus la divinité qu’il était. Il avait confiance en avenir mais si son existence s’arrêtait alors il n’aurait aucun regret, mais cette déesse si, ne pourrait sans doute pas partir l’esprit en paix si elle devait disparaitre.
Il mit sa main sous sa cuirasse avant d’en tirer un drôle d’instrument, une baguette multicolore ayant un design très enfantin. Elles étaient multicolores et surmonté d’une petite étoile à son sommet. Il déposa la chose sur la plaie de la jeune femme, et la plaie disparut ainsi que les éclats de verre dans la main de la Déesse. C’était la première des choses. Maintenant venait le plus complexe, soigner l’âme de cette pauvre créature. Il se leva, avant de la prendre dans ses bras, la réconfortant de sa présence. Il ne pouvait rien faire d’autre que d’être avec elle, et de la réconforter de sa chaleur. Il attendit quelques instants avant de sécher les larmes de la déesse et lui fit un grand sourire.
-Ecoutez moi bien. Vous avez fait une erreur. Une seule et unique erreur, et vous avez payé le prix de celle-ci durant des siècles. Vous pensez que c’est ce qu’ils auraient voulus ? Que leurs protectrice se plonge dans l’alcool durant toutes ses journées ? Je vais vous dire une chose.
Il s’arrêta quelques instants avant de lui faire un grand sourire et de passer une main sur le visage de la jeune rouquine. Il ne pouvait qu’avoir de la compassion pour elle, mais intérieurement il ne pouvait s’empêcher de penser, que en plus d’être le protecteur des être humains, il était aussi le protecteur des divinités déchus.
-Je sais que ma vie ne tient qu’a un fil, et je vais vous dire pourquoi. Je dois avoir au minimum la moitié du panthéon divin à mes trousses. Et pourtant cela ne m’empêche pas de penser à un avenir meilleur. Je suis une divinité puissante, mais je reste une divinité mineure. Et mes pouvoir sur Terra son plus que limité. Mais cela ne m’empêche pas de vouloir changer les choses. Je souhaite un monde ou les Hommes et les Dieux travailleraient main dans la main. Ce qui me vaut le courroux de nombre de mes confrères. Je suis sans doute la seule divinité Olympienne qui souhaiterait être un humain. Je vais donc vous demandez de l’aide
Il eut un petit sourire, certes elle n’avait plus de puissance, mais elle avait bien autre chose. Elle avait quelques choses que le dieu n’avait pas, malgré toute sa puissance ici.
-Oui, il vous reste une chose, votre expérience. Et c’est pour cela que j’aurais besoin de vous. J’aurais besoin pour mener à bien cette utopie d’aide. Je ne suis qu’un novice, un dieu qui n’a pas votre expérience. C’est pour cela que j’ai besoin de vous. Je pense que vous pensez comme moi, il suffit de voir comment vous aimiez vos fidèles. Et j’espère que ce sera la même chose pour tous les Hommes. Ils auront besoin de votre amour, de votre compassion et de votre sagesse.
Le dieu espérait que cela redonne vie à la déesse Serpent. Bon, il ferrait d’une pierre deux coups, il trouverait quelqu’un sur qui comptait, si un jour il venait à disparaitre, et en plus il donnait une raison de vivre a la déesse. Il attendait de voir comment la déesse allait réagir.
( désolé c’est court, mais pas bc de temps^^)
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Sous la rage de n’avoir pu sauver ses fidèles, Quetz’ venait de faire éclater son verre d’alcool. Le liquide lui brûlait les plaies…Elle avait les larmes aux yeux, larmes qui coulaient sur ses joues rosies malgré qu’elle se retienne. Elle entendit Vlad soupirer longuement qui fit détourner le regard de la déesse sur le jeune homme. Il venait de sortir une sorte de baguette magique, à la Harry Potter un peu. Elle restait assez banale, avec un design simpliste : multicolore et une petite étoile à l’extrémité. Il déposa la baguette sur la main blessée de la rouquine. Piout ! Plus rien, aucune plaie ni morceau de verre : guérie ! Le dieu rangea sa baguette magique sous sa cuirasse, se leva puis vint prendre la jeune femme dans ses bras. Ceci étonna fortement la déesse. Personne n’avait jamais pris soin d’elle comme il le faisait.
- Écoutez-moi bien. Vous avez fait une erreur. Une seule et unique erreur, et vous avez payé le prix de celle-ci durant des siècles. Vous pensez que c’est ce qu’ils auraient voulus ? Que leur protectrice se plonge dans l’alcool durant toutes ses journées ? Je vais vous dire une chose.
Il vint regarder Quetz’ directement dans les yeux, lui caressant le visage afin d’effacer ses larmes qui brouillaient ses yeux et humidifiaient ses joues. Il lui sortit un magnifique qui fit rougir la déesse de plus belle. Mais dans ses paroles, Vlad avait raison : que diraient ses fidèles s’ils la voyaient boire ainsi ? Devenue presque simple mortelle, sans pouvoir ? Comment avait-elle pu tomber si bas ?
- Je sais que ma vie ne tient qu’à un fil, et je vais vous dire pourquoi. Je dois avoir au minimum la moitié du panthéon divin à mes trousses. Et pourtant cela ne m’empêche pas de penser à un avenir meilleur. Je suis une divinité puissante, mais je reste une divinité mineure. Et mes pouvoirs sur Terra sont plus que limités. Mais cela ne m’empêche pas de vouloir changer les choses. Je souhaite un monde ou les Hommes et les Dieux travailleraient main dans la main. Ce qui me vaut le courroux de nombre de mes confrères. Je suis sans doute la seule divinité olympienne qui souhaiterait être un humain. Je vais donc vous demandez de l’aide.
Les paroles du dieu avait réveillé en quelque sorte la jeune femme. Non non, elle n’avait pas rêvé. Il avait bien dit vouloir être un humain, faire travailler humains et immortels main dans la main. Dans un premier temps, elle le pensait fou. Mais elle aussi, durant une période de sa misérable vie divine, elle avait souhaité cela pour son peuple. Mais, elle restait néanmoins très surprise de ses paroles. Jamais elle n’entendit un dieu dire vouloir se mettre au même niveau que les Hommes. Et il demandait de l’aide à la déesse. Elle le regardait ainsi, yeux dans les yeux, toujours dans ses bras, pour trouver quelconque moquerie, ironie. Rien. Il était sincère.
- De l’aide ? Et en quoi puis-je vous être utile, cher dieu ? Mes pouvoirs sont quasiment inexistants…
- Oui, il vous reste une chose, votre expérience. Et c’est pour cela que j’aurais besoin de vous. J’aurais besoin pour mener à bien cette utopie d’aide. Je ne suis qu’un novice, un dieu qui n’a pas votre expérience. C’est pour cela que j’ai besoin de vous. Je pense que vous pensez comme moi, il suffit de voir comment vous aimiez vos fidèles. Et j’espère que ce sera la même chose pour tous les Hommes. Ils auront besoin de votre amour, de votre compassion et de votre sagesse.
- Pensez-vous que les Hommes d’aujourd’hui méritent d’être aidés ? Ils sont pervertis par tous les péchés qu’ils puissent exister…Ils ne sont pas parfaits, c’est vrai. Tout comme nous le sommes. Mais ne pensez-vous que certains de ces humains en profiteraient ?
Après tout, il y a des méchants partout…Elle savait que la tâche n’allait pas être simple, et puis les autres dieux allaient avoir leurs mots à dire dans l’histoire. Et comment un dieu mineure et une déesse sans pouvoir allaient remédier à cela ?
-
Le dieu avait un petit sourire, il avait sans doute réussit à réveiller un peu cette pauvre déesse, a la tirer de sa torpeur pour que enfin elle puisse se rendre compte que la vie continué. Car pour redonner l’envie de vivre, il suffisait le plus souvent de permettre au gens de croire en un avenir meilleur. Le plus souvent cela suffisait pour que l’envie de vivre reprenne le dessus, et des lors la perceptive de ces lendemains devenait réalité. L’avait il prouvé une fois encore ? Peut être car apparemment celle-ci semblait intéressé par son projet. Il la gardait un petit moment dans ses bras, le temps que celle-ci réalise que non, il ne blaguait pas. Non, il ne se moquait pas d’elle… Oui, il avait besoin d’elle. Et finalement de tout le soutient disponible parce que finalement, c’est belle est bien l’union qui fait la force. Car un guerrier seul ne peut rien, le meilleur soit il, il finira toujours pas être vaincu. Toutefois, une association, elle avait ses chances. Parce que chaqu’un pouvait compléter les faiblesses du groupe pour pouvoir faire que celui-ci survive. Il eut juste un petit rictus quand la demoiselle posa sa question et répondit directement.
- Ils essayeront. Mais ils ne seront pas les seuls, les dieux eux aussi essayeront. Même moi, je serais sans doute tenter de le faire un jour ou l’autre. Car c’est dans la nature de tout être d’être facilement influençable. C’est aussi pour cela que j’ai besoin de vous, pour avoir une personne de conscience qui pourra me stopper si je devins un jour mégalomane. Toutefois, avec un système de justice basé sur un conseil entre mortels et Divin, et en répartissant le pouvoir de manière équitable, il ne devrait pas avoir de trop nombreuses dérives. Et si c’est le cas, il faudra les réparer.
Le dieu venait de donner sa réponse à la jeune déesse la regardant droit dans les yeux. Il pensait que cela pouvait fonctionner si jamais on laissait une chance à son projet de naitre. Au pire, si cela échouait il subirait le courroux divin, laissant aux dieux le soin de remettre tout cela en place. Après tout de nombreux dieux avaient un contrôle relatif sur l’espace temps. Ainsi tous ensemble, ils devraient en être capable non ? Mais il restait une question que la jeune femme venait de poser que le dieu n’avait pas oublié.
-Mais il reste une question auquel je n’ai pas encore répondu. Les humains en sont ils dignes ? Et bien… Malgré tous leurs défauts, nous autres les dieux avons beaucoup de chose à apprendre d’eux. Leurs courages, leurs déterminations, et surtout le fait que qu’importe les événements, ils continueront à ce battre si on leurs proposes la possibilité d’un avenir meilleurs. J’ai vu de nombreux dieux être lassés de leurs existences et finalement laisser les mortels a leurs conditions. Mais ils se sont toujours battus, ils se sont toujours débrouillés pour vivre. Voila pourquoi je pense que Oui, ils sont dignes d’être aidé.
Le dieu sourit doucement avant de lâcher la jeune déesse et retrouvé sa place en face d’elle. Il ne savait pas si cela suffirait à la convaincre, mais il pensait que la déesse serait sans doute capable de voir que ce qu’il disait n’était pour lui pas qu’un simple discours. Il pensait vraiment que oui, les hommes avaient une chance de pouvoir un jour vivre libérés de leurs conditions. Il restait donc une dernière question auquel la jeune déesse devait répondre. Voulait-elle oui ou non le rejoindre pour ce projet plus que fou. Mais d’un autre coté, le génie et la folie sont finalement si proches.
-A vous de voir maintenant Mademoiselle la Déesse. Voulez vous, restez ici, à repenser au passé et a vous en vouloir pour l’éternité. Ou voulez vous reprendre votre destin en main. Pour pouvoir enfin passer à autre chose, et pourquoi ne pas, participer à une nouvelle ère.
Le dieu avait tendue sa main à la jeune déesse, enfin en apparence tout du moins et termina enfin son long discours.
-Je ne sais pas si mon projet réussira. Mais je sais UNE chose. Je sais que celui qui n’essaye pas ne réussira jamais… Voila Pourquoi je veux essayer. Je veux essayer de changer le monde pour que celui-ci soit enfin juste.
Il ne restait plus qu’a attendre la réponse de la jeune créature. Et a partir de la, le destin pourrait sans doute changer.
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- Ils essayeront. Mais ils ne seront pas les seuls, les dieux eux aussi essayeront. Même moi, je serais sans doute tenter de le faire un jour ou l’autre. Car c’est dans la nature de tout être d’être facilement influençable. C’est aussi pour cela que j’ai besoin de vous, pour avoir une personne de conscience qui pourra me stopper si je deviens un jour mégalomane. Toutefois, avec un système de justice basé sur un conseil entre mortels et Divin, et en répartissant le pouvoir de manière équitable, il ne devrait pas avoir de trop nombreuses dérives. Et si c’est le cas, il faudra les réparer.
- Pensez-vous que je serais capable de vous arrêter à l’avenir ? Mais il y aura toujours des personnes qui chercheront à atteindre un niveau de puissance supérieur…Et si l’on répartit équitablement les pouvoirs entre divins et humains, qui sera apte à arrêter celui qui volera les pouvoirs des autres ?
Quetz’ venait de soulever là un point important. En effet, si on répartissait les pouvoirs entre divinités et humains, qui sera apte par la suite à arrêter un être qui tue pour avoir plus de pouvoir ? Même en réunissant les forces, il serait difficile de venir à bout d’un tel fléau…Mais restait encore une question : les humains méritent-ils cette chance qui s’offrent à eux ?
- Mais il reste une question auquel je n’ai pas encore répondu : Les humains en sont-ils dignes ? Et bien… Malgré tous leurs défauts, nous autres les dieux avons beaucoup de chose à apprendre d’eux. Leur courage, leur détermination, et surtout le fait que qu’importe les événements, ils continueront à se battre si on leur propose la possibilité d’un avenir meilleur. J’ai vu de nombreux dieux être lassés de leur existence et finalement laisser les mortels à leurs conditions. Mais ils se sont toujours battus, ils se sont toujours débrouillés pour vivre. Voila pourquoi je pense que oui, ils sont dignes d’être aidés.
- Mmh…
Il ne fallait pas entendre là un quelconque désaccord avec le dieu. Au contraire, elle était entièrement d’accord avec ses paroles. Les hommes avaient su montrer qu’ils n’avaient pas forcément besoin d’aide des dieux. Les immortels avaient bien encore à apprendre de ces humains. Vlad se détacha du corps de Quetz’, se rasseyant de nouveau, laissant la déesse là, comme éblouie par ses paroles. La rouquine restait là debout, perdue dans ses pensées…Mais le dieu des jeux vidéos vint l’interpeller.
- A vous de voir maintenant Mademoiselle la Déesse. Voulez-vous restez ici, à repenser au passé et à vous en vouloir pour l’éternité. Ou voulez-vous reprendre votre destin en main. Pour pouvoir enfin passer à autre chose, et pourquoi ne pas participer à une nouvelle ère.
Quetz’ se retourna pour faire face au dieu et pour l’instant, elle ne savait que lui répondre…
- Je ne sais pas si mon projet réussira. Mais je sais UNE chose. Je sais que celui qui n’essaye pas ne réussira jamais… Voila pourquoi je veux essayer. Je veux essayer de changer le monde pour que celui-ci soit enfin juste.
Quetz’ le regardait perplexe. Tellement d’humains mériteraient qu’on les aide c’est vrai, mais d’autres…mériteraient plutôt d’être six pieds sous terre. Souhaiter une telle utopie rendait ce projet encore plus fou. Comment allait-il s’y prendre pour en parler sur l’Olympe ? Allait-il y avoir d’autres personnes qui le suivraient ainsi ? Elle s’installa à table, à côté de Vlad, restant muette de longues minutes avant de sortir enfin des mots de sa bouche.
- Mmh…Je suis d’accord pour vous aider. Comme vous le dîtes, qui ne tente rien n’a rien.
Voilà, elle s’était enfin décidée. Cela allait marquer l’histoire de l’humanité, mais aussi celle de Quetz’. Une renaissance ?
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Le dieu savait qu’il bousculait un peu la déesse en lui demandant de choisir dès maintenant son camp, toutefois il n’avait malheureusement pas beaucoup d’autres choix, son destin pouvait être changé d’un moment à l’autre si un haut gradé des dieux le décidait, alors son existence pouvait disparaitre purement et simplement, ce serait certes dommage, mais il n’en serait pas traumatisé, car il serait « mort » comme il le voulait, c'est-à-dire en essayant de changer les choses en redressant ce monde qui ne tournait pas très rond. Bon, peut être car c’était une possibilité que son action aggraverait encore un peu plus l’équilibre déjà si précaire, toutefois, ce plan valait le coup, après tout, il l’avait bien dit, celui qui ne fait rien ne prend certes pas de risque, mais il n’avance pas.
Il devait par contre réfléchir à la question de la jeune femme, il avait déjà pensé à ce problème épineux, comment faire si tous avait la même puissance… Et bien… Il avait eut une idée. Il confirait à un ou une jeune mortelle au cœur pur, un pouvoir capable d’emprisonner un Dieu ou un Homme qui se livrerait à ce genre d’activité. Toutefois, ce pouvoir ne serait utilisable que lorsque la situation aurait atteint un point de non retour…
Il avait déjà une piste de réflexion, mais ce projet devrait sans doute être fortement amélioré. Mais c’était déjà un début d’idée. Toutefois le dieu devait pour l’instant mettre cela de coté pour pouvoir parler avec la jeune déesse. Il ne s’attendait effectivement pas à ce que celle-ci se décide si facilement, preuve que finalement elle était peut être plus emballée par ce projet qu’elle en avait l’air, et le fait d’avoir une réponse positive lui mettait un peu de baume au cœur, les dieux refusant généralement car ceci perdaient leurs statuts de créature toute puissante…
-Je suis content de voir que vous adhérez a mon projet, mais je attendais pas moins d’une déesse aussi attentionnée que vous. Vous êtes donc la bien venue ma chère dans ce rêve certes fou, et peu être même totalement insensé, mais qui à le mérite de pouvoir exister. Toutefois, avant de vous en dire un peu plus sur mon plan, il faudra me promettre une chose. Et ce n’est pas négociable, je vous prévins. Il vous faudra ne plus boire une seule et unique goute d’alcool. Car je ne peux pas, comme les autres d’ailleurs, me permettre de vous perdre parce que vous écumez les bars. C’est triste à dire, mais nous sommes sensé montrer un exemple, donc j’aimerais si possible, que le verre que vous avez bu soit votre dernier.
Il était clair et net sur cela. La jeune enfin jeune… La déesse ne porterait plus une Seule goute d’alcool à ses lèvres avant un long, un très long moment. Mais il serait la pour l’aider si elle en avait besoin.
-Naturellement, je serais la pour vous aidez durant cette transition, mais en attendant, je veux vous avoir à l’ œil. Ainsi, si le cœur vous en dit, je vous prends à mi temps comme stagiaire divine, cela vous permettra de vous réhabituer à votre tache de dieu en douceur.
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- Je suis content de voir que vous adhérez à mon projet, mais je n'en attendais pas moins d’une déesse aussi attentionnée que vous. Vous êtes donc la bienvenue ma chère dans ce rêve certes fou, et peu être même totalement insensé, mais qui a le mérite de pouvoir exister. Toutefois, avant de vous en dire un peu plus sur mon plan, il faudra me promettre une chose. Et ce n’est pas négociable, je vous préviens. Il vous faudra ne plus boire une seule et unique goutte d’alcool. Car je ne peux pas, comme les autres d’ailleurs, me permettre de vous perdre parce que vous écumez les bars. C’est triste à dire, mais nous sommes sensés montrer un exemple, donc j’aimerais si possible, que le verre que vous avez bu soit votre dernier.
- Je comprend parfaitement. Comme vous le dîtes, je suis là pour montrer l'exemple désormais. Et il serait lamentable de ma part de me présenter ainsi devant vos fidèles ou vos enfants...Je vous promet, plus une seule goutte d'alcool !
Quetz' se leva d'un trait, le poing serré, la tête haute, comme si cela était un défi à relever. C'en est un qui plus est, elle aura besoin d'aide car ce n'est pas en un jour qu'on réapprend à être sobre et à ne plus toucher à la bibine. Elle se dirigea vers le comptoir et demanda une balayette et un ramasse-poussière pour nettoyer la table du verre qui y jonchait encore. Une fois nettoyée, elle jeta les débris dans une poubelle et ramena sa bouteille vide au barman. Elle se frotta les mains, signe d'une grande satisfaction et se mit à côté du dieu, à table.
- Naturellement,je serais la pour vous aider durant cette transition, mais en attendant, je veux vous avoir à l’ œil. Ainsi, si le cœur vous en dit, je vous prend à mi-temps comme stagiaire divine, cela vous permettra de vous réhabituer à votre tache de dieu en douceur.
- Entièrement d'accord, Sir !
Elle plaqua sa main contre sa tête, comme un salut militaire, avant de pouffer de rire, les yeux légèrement perlés.
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Le dieu était heureux de voir les bonnes résolutions de la jeune demoiselle, c’était une bonne chose autant pour lui que pour elle. Pour elle, parce que d’une part cela ne faisait rien d’autre que de la replonger dans des souvenirs malheureux et que en plus de cela, cela ne changerait absolument rien à la situation et pour lui parce que comme cela, de un, elle ne ferrait pas de bêtise. Pour lui parce que comme cela, elle serait normalement plus apte au travail, et délégué un peu de ses taches ne sera pas de refus. Donc pour l’instant, puisqu’elle venait d’accepter son offre, il était peut être temps de commencer à la remettre dans le bain. Et le meilleur pour cela était de la remettre dans le bain. Il se frotta donc les mains, regardant la jeune déesse qui semblait fort fière d’elle. Et il devait l’avoué, il l’était aussi.
-Bien, c’est une bonne chose que vous ayez choisi cette voie. Venez avec moi, je vais vous conduire sur votre première mission, elle ne devrait pas être très compliqué pour une jeune femme tel que vous.
Il lui prit doucement la main. Avant de quitter le bar qui lui servait de repère tout en laissant un bon pourboire au barman. Il conduisit donc la jeune déesse devant une petite boutique de proximité vendant quelques vêtements. Le but était simple pour l’instant, ce mettre dans la peau d’un citoyen moyen, et voir comment la jeune femme qui était une déesse se comporterait devant une situation tel que celle-ci. Donc, en d’autre terme, le but de cette mission était de faire du shopping, parce que mine de rien c’est important pour constituer une bonne équipe de faire dans un premier temps les magasins. Il sourit donc avant de dire à la jeune déesse.
-Votre mission, si vous l’acceptez, sera de faire les boutiques en ma compagnie. Ceci dans le but de renforcer les liens entre les futurs membres de l’équipe que nous formons.
Il lâcha donc la jeune déesse dans les rayons, la suivant comme son œuvre. Une façon comme une autre de voir comment celle-ci se comporterait. Et puis, il voulait surtout voir comment se porté la jeune fille de la patronne. Celle-ci, était bloquée sur un jeu vidéo depuis quelques temps déjà et le dieu s’était décidé à lui donner quelques astuces pour pouvoir avancer correctement. Histoire de faire d’une pierre deux coups quoi.
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Le serpent à Plumes venait de déposer les armes, ou plutôt le cadavre de la bouteille qu’elle avait vidée à la poubelle, près du comptoir, pour revenir vers le dieu des jeux vidéos, la tête haute et fière d’elle. Elle pouvait l’être en effet : on ne renonce pas si facilement à l’alcool, surtout après des siècles à passer ses journées ainsi. Du visage de Vlad ressortait également de la fierté. Il pouvait prendre enfin en main la déesse « abîmée ».
- Bien, c’est une bonne chose que vous ayez choisi cette voie. Venez avec moi, je vais vous conduire vers votre première mission, elle ne devrait pas être très compliquée pour une jeune femme telle que vous.
La jeune rouquine inclina le visage de côté, interrogateur, ne sachant quelle mission l’attendait. Mais le dieu ne la laissa pas traîner dans ses pensées. Il lui attrapa la main délicatement, la tirant vers lui. Il déposa un bon pourboire au barman et Quetz’ fit signe de la tête et grand sourire au barman pour le remercier. Vlad emmena la jeune femme dehors, à quelques pas du bar, s’arrêtant devant une vitrine où étaient exposés des vêtements…
- Votre mission, si vous l’acceptez, sera de faire les boutiques en ma compagnie. Ceci dans le but de renfoncer les liens entre les futurs membres de l’équipe que nous formons.
Le regard de la déesse était des plus étonnés . Faire du shopping ? Euh…Elle n’eût pas le temps de réfléchir que le jeune homme lui attrapa la main de nouveau et l’emmena à l’intérieur de la boutique, saluant les vendeuses, et relâchant la main de Quetz’. Elle devait se débrouiller pour choisir des vêtements et les essayer…Et peut-être même les acheter…Est-ce que Vlad insinuait qu’elle n’avait de goût en matière de mode ? Elle n’avait vraiment pas l’habitude de faire les magasins de vêtements. Les vêtements qu’elle portait sous sa forme humain étaient simples, bien communs, passe-partout. Il fallait bien cela au Serpent à Plumes pour ne pas attirer l’attention de personnes malveillantes.
Elle finit par trouver un ensemble. Elle fit signe au jeune homme qu’elle allait se diriger vers les cabines d’essayage pour voir si tout cela lui allait. Quelques minutes dans la cabine, elle sortit enfin sa tête, coinçant le rideau autour, le feu aux joues, n’osant pas sortir complètement de la cabine. Gloups…Avec un peu de courage, elle sortit vêtue d’un short avec collants (http://www.laredoute.fr/vente-short-jean-stretch.aspx?productid=324210227&documentid=201211&categoryid=0&numberpage=1&pos=11_n_n&source=search) et d’un petit bustier (http://www.3suisses.fr/FrontOfficePortail/catalogue_fra/femme/shopping-par-produit/t-shirts-tops/tous-les-tee-shirts-tops/bustier-bretelles-bijou-femme-top-studio-du-34-au-44/72513-bustier-bretelles-bijou-femme-top-studio-du-34-au-44.html), le tout dans les tons foncés. Pieds nus, elle ne savait pas où se mettre et posa LA question à Vlad, le regard plongé dans le carrelage de la boutique…
- Alors ?
-
Le dieu observait tranquillement son acolyte, elle avait apparemment encore des problèmes avec les boutiques, mais cela ferrait bientôt partie d’elle, comme cela faisait partie du dieu. Car mine de rien, c’était dans les boutiques que l’on rencontrait le plus d’humain. Ainsi, c’était dans ces lieux qu’il agissait le plus souvent pour ne pas attirer l’attention. Il eut un petit sourire en voyant la jeune déesse ressortir avec le rouge aux joues, elle était mignonne comme cela. C’était d’ailleurs assez étrange de voir comment elle manquait de confiance en elle. Elle demanda alors son avis au dieu des jeux vidéo, regardant le sol comme si elle n’osait pas regardait celui-ci. Pourtant, il n’allait pas la manger, il avait déjà essayé une fois la nourriture exotique et il en gardait une mauvaise expérience.
Il regarda encore la jeune femme avant d’ouvrir la bouche.
-Alors ? Et bien cela te va très bien. Pourquoi donc te mettre dans ces états ? Tu es très jolie, alors je ne vois pas pourquoi tu te mets à rougir comme cela, surtout que je ne vais pas te manger. Tu sais, je préfère largement un bon cheeseburger à un steak de serpent, enfin moi je dis cela.
Le dieu avait un petit sourire, il se moquait gentiment de la déesse, si en réalité il l’avait mené ici s’était surtout pour lui occuper l’esprit. Ainsi, elle ne penserait plus à son peuple ou bien à l’alcool deux choses qui risquaient pour l’instant de la fragiliser. Alors certes, elle ne semblait pas faible, et s’était justement pour cela qu’il faisait particulièrement attention. Car c’est dernière les gens les plus forts que ce cachent souvent les plus grandes faiblesses. Enfin, il était temps de continuer la journée soirée shoping et de présenter à la déesse quelqu’un. Il sourit donc avant de prendre une fois encore la pauvre déesse par la main et de la conduire à la caisse. Ce qui serait sans doute une grande surprise c’était qu’à la place d’une adulte il y avait une enfant de quoi. Quatorze ans qui se trouvait là. Enfin là, c’était un bien grand mot, car en réalité elle semblait bien plus passionnée par une console de jeu que par les gens qu’il y avait devant elle. Elle pestait d’ailleurs contre un certain général Xampix… Le dieu avait un grand sourire Et dit à haute voix.
-Tu sais, tu devrais essayer le Bas, X X Y X Haut…
La jeune fille ne leva même pas la tête se contentant d’appuyer sur les boutons. Et elle leva enfin les yeux en poussant un grand cri de victoire.
-YES… Enfin battu. Tien, tu es là Vlad, je ne pensais pas que tu viendrais ce soir. Tu sais, m’man est encore au boulot, mais elle te remercie. Au fait qu’est ce que tu vins faire la ? Et qui est la femme qui t’accompagne ? Ta copine je suis sur hein ? Au fait merci, mais comment t’as fait… Cela faisait…
-Deux semaines, je sais…
-Rha, mais tu m’énerve, comment tu fais pour être au courant… T’es voyant ou quoi ?
Le dieu avait un grand sourire, encore aujourd’hui elle n’aurait pas sa réponse.
-Pour te répondre, je te présente Quetz, une amie à moi. Quetz, je te présente So’, une jeune que j’ai rencontré il y a quelques temps. Et sache que je ne te dirais rien de plus So, c’est secret et tu s pas capable de tenir ta langue, alors comme je veux pas te la couper, je te dirais rien…
Il passa tranquillement sa main dans les cheveux de la gamine. Qui grimaça un peu avant de virer la main du dieu de là.
-
La déesse verte, malgré son ancienneté plus importante que le dieu des jeux vidéos, n'avait pas du tout l'habitude de faire les boutiques, encore moins d'essayer des vêtements comme cela en magasins, se satisfaisant largement de ce qu'elle portait sous sa forme divine ou encore humaine comme maintenant. Sortie désormais de la cabine dans de nouveaux habits, elle attendait la réaction de Vlad, toute gênée.
- Alors ? Et bien cela te va très bien. Pourquoi donc te mettre dans ces états ? Tu es très jolie, alors je ne vois pas pourquoi tu te mets à rougir comme cela, surtout que je ne vais pas te manger. Tu sais, je préfère largement un bon cheeseburger à un steak de serpent, enfin moi je dis cela.
- Ah bah euuuuh...Merci...Mais de toute façon, je ne suis pas comestible !
Elle souriait gentiment face à la petite moquerie de Vlad qui ne se voulait pas méchante, loin de là, et elle le savait. Elle rentra une nouvelle fois dans la cabine pour se déshabiller et remettre ses précédents vêtements. Elle prit le short et le haut-bustier qu'elle venait d'essayer et sortit enfin de la cabine. C'est encore une fois que Vlad vint la prendre par la main, un peu pressé dirait-on, et tirer la jeune rouquine vers la caisse...Caisse où ne se trouvait qu'une jeune fille, plongée et très attentive à sa console de jeu qu'elle tenait entre les mains. Vlad relâcha la main de Quetz' et vint " aider " la petite caissière.
- Tu sais, tu devrais essayer le Bas, X X Y X Haut...
Mh ? C'est quoi de ce charabia ? Quetz' pencha sa tête un peu par-dessus le comptoir où elle vit la demoiselle, la console en main, effectuée les gestes que lui préconisait le dieu. Ah ? C'était donc des codes pour jouer et avancer dans le jeu vidéo de la demoiselle ! Jeune fille qui poussa un cri de victoire une fois les codes faits. Un peu surprise mais un sourire aux lèvres, elle se rendit compte que le dieu venait d'aider l'une de ses fidèles. L'histoire du shopping n'était qu'un prétexte pour venir voir la petite et l'aider à avancer. La jeune fille porta enfin son regard vers les deux divinités qui attendaient là patiemment.
- YES…Enfin battu. Tiens, tu es là Vlad, je ne pensais pas que tu viendrais ce soir. Tu sais, m’man est encore au boulot, mais elle te remercie. Au fait qu’est ce que tu viens faire là ? Et qui est la femme qui t’accompagne ? Ta copine je suis sûre hein ? Au fait merci, mais comment t’as fait…Cela faisait…
- Deux semaines, je sais…
- Rha, mais tu m’énerves, comment tu fais pour être au courant… T’es voyant ou quoi ?
Sa copine ? Lui, un voyant ? Quetz' posa les vêtements sur le comptoir et amena sa main vers sa bouche, histoire de cacher son sourire et même étouffer son rire un peu. La jeune fille ne savait apparemment pas à qui elle avait à faire. Vlad vint répondre à toutes les questions de celle-ci...
- Pour te répondre, je te présente Quetz, une amie à moi. Quetz, je te présente So’, une jeune que j’ai rencontré il y a quelques temps. Et saches que je ne te dirais rien de plus So, c’est secret et tu sais pas capable de tenir ta langue, alors comme je veux pas te la couper, je te dirais rien…
Le dieu eût un geste protecteur vis-à-vis de la jeune fille mais celle-ci repoussa sa main, comme gênée. La déesse, sous sa forme humaine, inclina doucement sa tête pour saluer la demoiselle.
- Enchantée jeune fille !
- De même ! Hé ! Attends Vlad ! Une fille si jolie que Quetz' ne peut pas qu'être une amie !?!
- Si, juste...une amie !
Quetz' appuya ses paroles d'un clin d’œil qu'elle fit à la jeune So'. Ainsi, elle aussi voulait taquiner gentiment le jeune dieu.
-
Oui, La déesse n’était qu’une amie, enfin pas tellement puisqu’elle était elle aussi une de ses protégées, mais cela So’ ne devait pas le savoir. Effectivement, pour elle, Vlad n’était qu’un bon ami de la famille, même si étrangement, quand elle avait un problème dans un jeu, il venait toujours au bon moment. Mais mit à part cela, il était plutôt cool, il lui filait un coup de main en math lorsqu’elle avait des difficultés, bref des trucs banals quoi. Enfin, il était peu être pas si étrange que cela, mais So’ avait le don pour embêter cet homme qu’elle voyait comme un pote quoi que… Voila pourquoi il y avait souvent entre eux cet espèce de comportement assez étrange, basé sur un pseudo rapport de force.
Le dieu avait un grand sourire lorsque la déesse rentra dans le jeu, elle avait un don cette gamine… Enfin gamine… Elle devait avoir au minimum cinquante fois son âge, alors le mot était peut être un peu mal choisi. Mais cela le faisait sourire, d’avoir cette image. Alors bon.
-Oui, Désolé de te décevoir So’, mais il y a rien entre nous. Et d’ailleurs je te conseille de ne pas continuer sur ce sujet ou je dis à ta mère quel jeu tu caches sous ton lit…
L’adolescente rougie de honte, effectivement elle n’était pas fière de ce qu’elle cachait… Un jeu mon petit poney… la honte… Mais comment ? Mais comment pouvait-il savoir… Avait-il fouillé dans sa chambre, elle s’en serait aperçut non ?
-Et on peut savoir comment tu es au courant ? Tu as fouillé dans ma chambre ou quoi ?
Le dieu continuait avec ce sourire, preuve qu’il ne se laissait pas démonter par les accusations de la gamine de Quatorze ans. Effectivement, il y avait de quoi douter des motivations du dieu.
-Tu sais So’, quand on a un poster du jeu dans sa chambre… Il ne faut pas non plus s’étonner… Sur ceux, je voudrais savoir ou est ta mère ?
-Ah son job, elle bosse dur, c’est moi qui tiens le magasin durant son service.
-Je vois, passe lui le bonjour quand tu la verras. Et je te dois cela. Et garde la monnaie.
Il y avait un la table un billet de cent euros, largement plus que ce que coutait la tenue de la jeune femme. Mais le dieu ne disait rien, se contentant d’un clin d’œil. Depuis le début de son existence il soutenait les gens bien. Ce ne serait pas aujourd’hui qu’il arrêterait. Surtout que cette famille avait eut son lot de misère. Ainsi, il faisait son possible… Malgré qu’il soit très pris…
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- Oui, désolé de te décevoir So’, mais il n’y a rien entre nous. Et d’ailleurs je te conseille de ne pas continuer sur ce sujet ou je dis à ta mère quel jeu tu caches sous ton lit…
Quetz’ rêvait ou bien le dieu faisait une petite menace à l’instant même ? En tout cas, ses paroles avaient fait réagir l’adolescente qui sentit ses joues virer au rouge pivoine. Elle s’interrogeait de plus en plus sur les capacités de Vlad à s’avoir autant de choses sur elle.
- Et on peut savoir comment tu es au courant ? Tu as fouillé dans ma chambre ou quoi ?
Le Serpent à Plumes s’amusait à les voir se chamailler ainsi. Le jeune homme semblait être un dieu particulièrement proche des humains et de ses fidèles en particulier. Il les observait et leurs venait en aide bien souvent. Cela rappelait à Quetzalcóatl bien des souvenirs sur l’apogée des civilisations mésoaméricaines. Bien des légendes terrestres disent du Serpent à Plumes qu’il était craint de ses fidèles, c’est d’ailleurs pourquoi on lui sacrifiait des vies humaines. Pourtant, l’émeraude divine était contre ce genre de pratique…Elle restait une divinité simple, qui passait son temps proche de ses fidèles. Elle apparaissait très peu sous sa forme divine, les croyants pensant à faire à un dieu, un homme…
- Tu sais So’, quand on a un poster du jeu dans sa chambre…Il ne faut pas non plus s’étonner…Sur ce, je voudrais savoir où est ta mère ?
- A son job, elle bosse dur, c’est moi qui tiens le magasin pendant son service.
- Je vois, passe-lui le bonjour quand tu la verras. Et je te dois cela. Et garde la monnaie.
Le dieu des jeux vidéos venait de déposer à côté de la caisse enregistreuse un billet d’une somme importante, du moins bien plus élevé que ce qu’il devait pour payer la nouvelle tenue de la déesse. Quetzalcóatl avait l’air bien surprise de voir cela, un dieu avec une somme assez importante sur lui. Il travaillait pour avoir cet argent ? Enfin, Quetz’ ne dit rien et le laissa faire, mettant sa nouvelle tenue dans un sac plastique. Elle finit par saluer l’adolescente qui, quand les deux divinités quittèrent la boutique, s’empressa de retourner jouer à sa console. Le sac en mains, l’émeraude divine s’avança un peu plus dans la ruelle, histoire de ne pas être entendue de So’, sait-on jamais, et le sourire aux lèvres et les yeux joyeux, elle vint remercier Vlad.
- Je voulais te remercier pour cette tenue…
Elle s’approcha doucement de Vlad, les mains tenant le sac dans son dos, les joues un peu en feu, avant de déposer ses lèvres légèrement sur la joue du jeune dieu. C’était sa façon de remercier car ça faisait bien longtemps que l’on avait pas pris soin d’elle, qu’on ne la regardait plus…
- Et merci aussi pour ce que tu as pu me montrer. J’avais oublié qu’il y a bien longtemps, je faisais exactement la même chose que toi…J’ai oublié mon rang, mes obligations et mes responsabilités…
Elle finit par se retourner, étant dos à Vlad. Elle se sentait jalouse mais aussi en colère par rapport à ce qu’elle avait pu voir. Si elle s’était reprise plus tôt, elle aurait pu aider un grand nombre d’humains, et qu’importe si ce n’était pas en tant que grande déesse qu’elle était d’antan. Elle aurait pu servir les autres en tant que simple personne, simple humaine…
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Le dieu pouvait sentir les sentiments que ressentait la jeune femme, pourquoi ? Tout simplement parce qu’il était capable de se mettre à la place de la jeune déesse. Oui, il savait ce qu’elle pouvait ressentir. De la peine, de la colère sans doute, et peut être même de la jalousie. La colère pour avoir perdu tant de temps. De la peine pour avoir vu un dieu aussi proche de ses fidèles, et une dernière chose. La jalousie, la jalousie pour voir qu’il reste à ce dieu des fidèles, des amis, et de nombreuses autres choses que la jeune femme n’avait plus pour avoir trop longtemps pensé qu’elle était seul au monde. Le dieu ne disait rien, se contentant de laisser sa nouvelle apprentie réfléchir tranquillement, mais il ne fallait pas que cela dur, il ne fallait pas que cette déesse retombe dans ses souvenir du passé.
Il pausa doucement sa main sur le visage de la jeune femme. Caressant celui-ci avec une douceur quasiment paternel, il agissait avec elle un peu comme avec une de ses fidèles. Ou bien… Ou bien comme avec une amie. Car il avait une vision du monde bien particulière, il n’avait pas de fidèle juste une grande famille. C’était sans doute complexe à comprendre pour les autres dieux, mais il aimait cela.
- Ne soit pas si dur avec toi-même Quetz, tu as déjà assez payé. De plus, j’ai encore une chose à te dire ma chère, sache que mes fidèles, sont tes fidèles. Tu as perdu du temps, c’est vrai, mais cela ne veut rien dire. Tu es une déesse, tu as l’éternité. Tu peux encore faire tellement de bien autour de toi Quetz, alors fait en sorte que ton errance ne te soit pas inutile, ce n’est pas la colère qui aidera tes fidèles à avancer dans un monde meilleurs, c’est la tolérance et la paix. Tu dois donc apprendre à être tolérante avec toi-même, et à trouver la paix intérieure.
Il déplaça sa main de la joue de la déesse, désormais elle devait aussi se pardonner à elle-même. Et surtout ne plus croire qu’elle était la seule responsable du sort de ses fidèles. Normalement, elle aurait compris. Bien, il était maintenant temps de se mettre en route et de repartir sur de nouveau chemins. Des chemins plus lumineux pour la jeune déesse.
- Au passage, tu as des lèvres toutes douces, tu utilise quoi pour quelles soit comme cela. J’ai beau tout essayé, les miennes sont vachement sèches…
La dernière phrase était la surtout pour dédramatiser la situation. Il n’était peut être pas le plus vieux des dieux, il n’était pas le plus sage, mais il parlait avec son cœur, et généralement cela suffisait pour que le monde aille mieux.
-Alors ma demoiselle la déesse. Que faisons-nous ? Après tout, votre maitre à lui aussi besoin de voir ce dont est capable son apprentie. Alors d’après toi, que pouvons-nous faire à cette heure. J’irais bien manger une glace, mais je suis pas sur que ce soit l’heure.
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- Ne sois pas si dur avec toi-même Quetz’, tu as déjà assez payé. De plus, j’ai encore une chose à te dire ma chère, saches que mes fidèles sont tes fidèles. Tu as perdu du temps, c’est vrai, mais cela ne veut rien dire. Tu es une déesse, tu as l’éternité. Tu peux encore faire tellement de bien autour de toi Quetz’, alors fais en sorte que ton errance ne soit pas inutile, ce n’est pas la colère qui aidera tes fidèles à avancer dans un monde meilleur, c’est la tolérance et la paix. Tu dois donc apprendre à être tolérante avec toi-même et à trouver la paix intérieure.
Le jeune dieu vint ajouter des gestes à ses paroles : il vint caresser le visage de la jeune rouquine, d’une aura protectrice, et Quetzalcóatl ressentait cela. Et Vlad avait encore une fois raison. Peu importe si la jeune femme avait passé une grande partie de son éternité à errer et survivre, les temps d’aujourd’hui ont changés, et pour elle aussi. Son expérience d’antan pouvait toujours servir à aider les autres, elle pouvait inculquer certains de ses principes de vie. C’était une déesse sage et douce. Autrefois, elle était réputée pour son calme et sa gentillesse. Pourquoi ne pas continuer aujourd’hui ? Même si ce n’était pas en tant que déesse aztèque, toltèque ou autre, seulement en tant qu’être humain, en tant que personne. Oui, elle se devait d’avancer désormais.
Vlad retira sa main du visage rouge de la déesse. Elle se sentait encore un peu mal à l’aise avec lui. Elle avait oublié les sensations que cela procurait quand on s’occupait d’elle. Elle avait vécu tellement de temps seule…
- Au passage, tu as des lèvres toutes douces, tu utilises quoi pour qu’elles soient comme cela ? J’ai beau tout essayé les miennes sont vachement sèches…Alors mademoiselle la déesse, que faisons-nous ? Après tout, votre maitre a lui aussi besoin de voir ce dont est capable son apprentie. Alors d’après toi, que pouvons-nous faire à cette heure ? J’irais bien manger une glace, mais je suis pas sûr que ce soit l’heure.
Ses lèvres douces ? Instinctivement, elle effleura ses lèvres roses du long de l’index et du majeur, comme pour tester cette douceur dont parlait Vlad. Elle les trouvait des plus normales. Elle ne mettait jamais rien pour s’embellir. À vrai dire, elle n’avait pas vraiment besoin de cela. Une déesse est toujours un être des plus beaux qui soit après tout. Mais aussi, elle ne voulait pas attirer foule en se maquillant, en s’habillant en sorte d’attiser les regards sur elle. Non, elle faisait en sorte de passer inaperçue. Et lui décrivait ses lèvres de sèches, mais il était là seul juge. Sans réfléchir réellement, elle s’approcha rapidement du visage de son nouveau protecteur, déposa un baiser sur ses lèvres doucement. Elle se retira doucement, passant son index sur les lèvres du dieu.
- Je ne vois pas en quoi tu dis qu’elles sont super sèches. Elles sont très bien comme elles sont tes lèvres ! Oh ! Et puis, pour la glace, je veux bien même s’il est tard. Il n’y a pas d’heure pour se faire plaisir !
Elle lui fit un clin d’œil avant de se tourner, pour être dos à lui. Elle avançait lentement, tendant sa jambe à chaque pas, faisant un peu la bêbête comme si elle était fière de ce qu’elle avait fait. Elle se dirigeait doucement vers une enseigne encore allumée. Elle connaissait un peu les lieux et la boutique encore ouverte faisait de très bonnes glaces italiennes.
- J’ai bien envie d’une glace italienne fraise-vanille. Qu’en dis-tu ?
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-J’en dit que c’est une très bonne idée.
Le dieu avait un petit sourire, elle avait du cran cette déesse, embrasser son chef comme cela, et bien soit. Mais la pauvre risquait d’être déçus, Vlad n’était pas quelqu’un de très démonstratif de ce coté là, surtout qu’il avait déjà quelqu’un dans sa vie, une femme merveilleuse qui le comblait à chaque instant. Il n’en voulait pas à la déesse loin de la, mais il devait quand même l’avertir sur ce coté là. Mais il avait le temps, sans compté que la déesse avait un argument de choix, une glace italienne. Ainsi, il se contenta de la suivre, arrivant à la terrasse de la petite boutique ou les deux dieux s’assirent à une table proche. Vlad regarda doucement sa protégée avant de lui dire.
-Je vous demanderez ma chère déesse de ne pas reproduire cela. Voyez vous, j’ai déjà une femme merveilleuse, et je doute qu’elle apprécie que je bécote mon apprenties, si vous voyez ce que je veux dire. Toutefois je suis sur qu’il existe de nombreux divin ou mortel qui seront ravis d’avoir une si belle compagne à leurs cotés. Dans tous les cas, je vous demanderez de ne plus en reparler n’est ce pas ?
Il avait un petit sourire, pour lui cette incident était clos, et il n’y avait plus besoin d’en reparler. Il commanda donc deux glaces, une pour lui et une pour la jeune déesse qui l’accompagnait. Il dégusta d’ailleurs rapidement celle-ci, oui s’il avait un péché mignon en plus de sa chère épouse c’était bien la nourriture. Enfin ce n’était qu’un détail, pour l’instant il devait discuter avec la désormais renouvelle déesse de la suite des événements. Elle aurait bientôt des fidèles à s’occuper, certes se serait des fidèles par substitution, mais cela lui permettrait de pouvoir petit à petit de se réhabituer avec les nombreuses taches qu’imposait le statut de dieu. Il avait un grand sourire et demanda tranquillement à sa protégée.
-Bien, maintenant ma chère, dite moi, qu’est ce que vous avez prévus ? Que pensez-vous désormais faire pour l’avenir ? Les tâches des gens comme nous sont dures, et parfois ingrates, c’est pour cela que je te pose la question. Tu as vu que tu n’étais pas forcement obligée d’être une divinité pour pouvoir aider des gens, toutefois si tu veux repartir sur de nouvelle base, il te faudra un culte. Je sais que sur terra, les cultes sont bien plus nombreux que sur terre, même si j’hésite d’y aller trop souvent car la bas, tu le sais mieux que moi, l’électricité n’existe que peu. Mais je suppose que toi, tu pourrais sans doute trouver quelqu’un, un peuple ou deux qui accepterais en échange de ta protection de te vouer un culte. Si c’est un jour le cas, n’oublis pas une chose. Tu seras leur déesse mais cela que cela ne t’empêche pas de te mettre de temps en temps à leurs places.
Il se cala tranquillement en attendant la réaction de la jeune femme. IL était curieux de voir ce que choisirait cette être.
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- J’en dis que c’est une très bonne idée.
Les deux divinités avancèrent jusqu’à l’enseigne qu’avait montré Quetzalcóatl. Ils s’installèrent sur la terrasse du petit commerce et commandèrent chacun une glace italienne. En attendant leurs gourmandises, Vlad revint discuter sur ce que la déesse avait fait juste avant.
- Je vous demanderais ma chère déesse de ne pas reproduire cela. Voyez-vous, j’ai déjà une femme merveilleuse, et je doute qu’elle apprécie que je bécote mon apprentie, si vous voyez ce que je veux dire. Toutefois, je suis sûr qu’il existe de nombreux divins ou mortels qui seront ravis d’avoir une si belle compagne à leurs côtés. Dans tous les cas, je vous demanderais de ne plus en reparler n’est-ce pas ?
- Je comprends tout à fait. Je ne voudrais pas que votre chère compagne me tombe sur le poil ! D’autant plus qu’il n’y avait aucun sous-entendu dans ce que j’ai fait. Mais soit, n’en parlons plus.
Et la déesse était sincère. Elle ne cherchait rien d’autre à travers ce baiser que de prouver au dieu que ses lèvres étaient tout ce qu’il y a de normal. Les gourmandises glacées arrivèrent enfin dans les mains des deux divinités. Apparemment, le dieu était un grand gourmand. Il suffisait de voir à quelle vitesse il avait fini sa glace. Quetz’ aussi était une gourmande, mais prenait son temps pour mieux déguster. Il était rare qu’elle se fasse plaisir ainsi. Le simple bonheur de goûter du sucré glacé se lisait dans les yeux enfantins de la déesse et son doux sourire.
- Bien, maintenant ma chère, dîtes-moi, qu’est-ce que vous avez prévu ? Que pensez-vous désormais faire pour l’avenir ? Les tâches des gens comme nous sont dures, et parfois ingrates, c’est pour cela que je te pose la question. Tu as vu que tu n’étais pas obligée d’être une divinité pour pouvoir aider des gens, toutefois si tu veux repartir sur de nouvelles bases, il te faudra un culte. Je sais que sur Terra, les cultes sont bien plus nombreux que sur Terre, même si j’hésite d’y aller trop souvent car là-bas, tu le sais mieux que moi, l’électricité n’existe que peu. Mais je suppose que toi, tu pourrais sans doute trouver quelqu’un, un peuple ou deux qui accepteraient en échange de ta protection de te vouer un culte. Si c’est un jour le cas, n’oublies pas une chose. Tu seras leur déesse mais que cela ne t’empêche pas de te mettre de temps en temps à leurs places.
Renouer de nouveau avec son véritable statut de divinité donc ? C’était un peu difficile à imaginer pour l’émeraude divine. Cela faisait au moins cinq siècles qu’elle errait sans fidèle, sans personne, seule comme jamais. Bien sûr qu’elle voulait aider, elle se l’était promis, mais de là à se retrouver un culte. D’un côté, le dieu n’avait pas tort. Cela permettrait à la déesse de retrouver ses pouvoirs et aider plus facilement le monde autour d’elle…
- Tu as peut-être raison. Ici, sur Terre, je n’y ai plus ma place. Le monothéisme y est pour beaucoup de choses. Je verrais bien si l’occasion se présente sur Terra, même si je dois t’avouer que cela me fera bizarre de reprendre réellement mes fonctions.
« Me mettre de temps en temps à leurs places » ? Que croyait-il ? Quetzalcóatl n’était pas une déesse prétentieuse, loin de là.
- Aurais-tu peur que retrouver mes pouvoirs me monte à la tête ? J’ai toujours été proche de mes fidèles. Je n’ai jamais pensé que le fait d’être immortel ou de posséder des pouvoirs faisait de moi quelqu’un d’extraordinaire ou de supérieur. Ne t’inquiètes pas, le pouvoir ne m’est jamais monté à la tête.
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Le dieu observait la déesse, oui, ses propos étaient plein de sagesses, toutefois il préférait la mettre en garde après tout, lui avait eut une affaire assez similaire, il y a quelques temps. Voila pourquoi il préférait l’avertir sur ce fait. Oui, il avait risqué sa vie divine pour un conflit, il serait sans doute mort si son adversaire ne lui avait pas ouvert les yeux. On peut dire de nombreuses choses, mais même si Zéus était volage et infidèle, il n’en restait pas moins que cette fois ci il avait eut raison.
Il prit un air grave, un air que le dieu n’avait pas souvent, très peu souvent même. Car oui, cette fois si, il avait effectivement peur, peur que la déesse ne pense qu’elle soit supérieur aux autres dieux ou bien qu’elle ne pense que les hommes ne sont que des outils de pouvoir.
-Déesse divine, regardez moi. Ce que je crains, c’est que vous fassiez les erreurs que j’ai pu faire. J’ai tenté de renverser l’ordre des choses en tentant d’instaurer l’électricité sur Terra. Je pensais ainsi que j’aiderais les hommes et les femmes mais je n’avais pas vu le revers de la médaille, je déséquilibrerais ce monde. Ainsi Zeus c’est opposé à mon plan. Oui, le roi des dieux lui-même, ainsi il aurait put me réduire en cendre. Il a pourtant choisi de me raisonner et a tenté des dizaines de fois de m’expliquer ce que je devais faire.
Il s’arrêta quelques instants, la déesse ne comprendrait sans doute pas ou il voulait en venir. Ainsi, il devait lui expliquer cela.
- J’ai eu de la chance, Zeus a était patient avec moi. Mais cela aurait put me couter cher, j’aurais put tout perdre. Ma femme, mes amis, tous cela parce que j’ai pensé que je pouvais changer les choses par la force. Cela m’a fait prendre conscience de deux choses. La première c’est que je sais que maintenant je ne dois pas changer les choses par la force mais en faisant évoluer les mentalités. Ainsi ne faite pas la même erreur que moi, ne pensez pas que vos pouvoirs vous aiderons à résoudre tous les problèmes. Nous sommes des dieux, mais par nos caractères nous sommes extrêmement proche des Humains. C’est pour cela que je vous demande de faire attention.
Il regardait la déesse, espérant que celle-ci ne reproduise pas les erreurs qu’il avait faites par le passé. Il ne voulait pas que celle-ci ne se mette en danger car cette pauvre demoiselle était comme lui au final, une grande idéaliste, et il serait vraiment triste qu’il ne lui arrive du mal. Il avait encore ce petit sourire, bien, elle serait sans doute bientôt prête à redémarrer une vie loin très loin d’ici. Elle lui manquerait c’était certain, mais que pouvait il faire d’autre hormis se réjouir de cela.
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Le Serpent à Plumes terminait doucement sa gourmandise, croquant doucement dans le cornet. Le dieu des jeux vidéos avait fini depuis bien longtemps mais regardait d’un air sérieux l’émeraude divine. Il avait mis en garde la déesse que le pouvoir, la puissance retrouvée pouvait lui monter à la tête et changeait la déesse qu’elle était.
- Déesse divine, regardez-moi. Ce que je crains, c’est que vous fassiez les erreurs que j’ai pu faire. J’ai tenté de renverser l’ordre des choses en tentant d’instaurer l’électricité sur Terra. Je pensais ainsi que j’aiderais les hommes et les femmes mais je n’avais pas vu le revers de la médaille, je déséquilibrerais ce monde. Ainsi Zeus s’est opposé à mon plan. Oui, le roi des dieux lui-même, ainsi il aurait pu me réduire en cendres. Il a pourtant choisi de me raisonner et a tenté des dizaines de fois de m’expliquer ce que je devais faire.
Il avait bien dit Zeus ? Alors Vlad était aussi un Olympien ? Cela étonna un peu Quetzalcóatl mais le jeune dieu continuait son discours, essayant de prévenir la rouquine.
- J’ai eu de la chance, Zeus a été patient avec moi. Mais cela aurait pu me coûter cher, j’aurais pu tout perdre. Ma femme, mes amis, tout cela parce que j’ai pensé que je pouvais changer les choses par la force. Cela m’a fait prendre conscience de deux choses. La première c’est que je sais que maintenant je ne dois pas changer les choses par la force mais en faisant évoluer les mentalités. Ainsi ne faites pas la même erreur que moi, ne pensez pas que vos pouvoirs vous aiderons à résoudre tous les problèmes. Nous sommes des dieux, mais par nos caractères nous sommes extrêmement proche des Humains. C’est pour cela que je vous demande de faire attention.
S’essuyant doucement la bouche à l’aide d’un simple mouchoir après avoir fini sa glace, Quetz’ se mit à sourire doucement au dieu. Elle savait bien qu’il lui disait cela pour l’aider, et c’est tout à fait normal. Mais apparemment, il y a une chose que Vlad n’avait pas compris.
- Je vois…Mais tu sais, il y a une chose qui fait que je suis différente de toi , ne serais-ce que sur un point, point que tu as soulevé tout à l’heure : mon expérience. Bien sûr, cela fait déjà des années que je n’ai pas pratiqué mon rôle divin. Néanmoins, je suis bien plus âgée que toi et j’ai pu voir l’évolution de ce monde et de Terra depuis des siècles. J’ai appris que les hommes avaient besoin de temps pour évoluer, qu’il ne fallait pas les braquer au risque d’être pris pour un fou et de créer un déséquilibre. Les hommes n’ont pas forcément besoin de l’aide des dieux pour avancer. Ca aussi, je l’ai appris. Cependant, il reste une part du monde qui a besoin de nous. Mais je suis certaine d’une chose : je me mettrais toujours au même niveau que le reste du monde. Je ne me suis jamais prise pour supérieure en quoique soit.
La déesse était toujours proche de ses fidèles, mais Vlad avait raison de s’inquiéter. Un dieu qui retrouvait ses pouvoirs après tant d’années pouvait perdre sa fonction primaire et renverser l’ordre des choses par la force et la folie.
- Tu as raison, de par nos ressemblances, nous sommes humains d’une certaine manière. L’erreur est humaine. Tout comme eux, nous en commettons. Tu as appris de tes erreurs. J’ai également pu apprendre des miennes avec les siècles à errer ainsi. Je ne suis loin d’être parfaite, je risque encore de commettre des fautes dans l’avenir, mais jamais je ne prendrais les autres de haut si je retrouve ma puissance passée. Je compte restée celle que j’ai toujours été, simple et sage. C’est tout. Alors tu n’as pas à t’inquiéter pour ce qui est de mon avenir et de celui des hommes.
Elle essayait, peut-être en vain, de rassurer le jeune dieu. Oui, elle se voulait rassurante. Si elle avait bien appris quelque chose dans sa vie d’immortelle, c’est que le pouvoir montait souvent à la tête, l’Histoire de la Terre l’ayant démontrée plusieurs fois. L’homme avait réussi à évoluer, à survivre seul, par la force de sa volonté et son courage.
Quetz’ savait que son chemin allait être encore parsemé d’embûches mais qu’importe. Vlad lui avait ouvert les yeux sur son avenir, elle allait désormais se prendre en mains comme elle l’aurait toujours du le faire…
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Le dieu écouta tranquillement les arguments de la jeune femme, bien sur qu’elle était plus âgée que lui, et cela lui à permit d’en savoir plus sur les mœurs de Terra et l’adaptation des Humains. Lui qui est né dans un siècle ou il suffit d’une seconde pour faire le tour du monde, ne peux pas comprendre ce qu’il se passait il y a deux milles ans. Bien sûr, il peut l’imaginer, mais pour lui, ce temps est désormais révolu, sur la terre du moins. Car sur Terra, il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais cela viendrait, il avait confiance en l’avenir et surtout il avait confiance dans l’espèce humaine. Humaine mais aussi dans les autres créatures peuplant Terra, car ce n’était pas seulement les humains qui devaient évoluer mais bel et bien Terra tout entière. Oui, il rêvait d’un monde ou humain, elfe, hybride, vampire et tous autres pourraient marcher main dans la main sans guerre ni esclavagisme. Cela dit, le discoure de la jeune divinité à quand même le don de le rassurer, provisoirement.
Il sourit donc à la vieille divinité, avant de prendre une position plus confortable dans cette chaise de terrasse. Il était donc avachi, et se contenta de fixer le serpent à plume millénaire.
- J’espère que vous dites vrai ma chère, de toute façon, je vous surveillerais. Même si cela doit me couter du temps. Je vous aurais à l’œil jusqu’à ce que vous ayez fait vos preuves et repris vos marques. Je sais que cela ressemble à de la violation de vie privée, mais, je ne le fais pas pour le plaisir. Vous devez le savoir, de nombreux dieux sont devenus fou après avoir perdu puis regagner du pouvoir. Mais en attendant, c’est aussi mon rôle de m’inquiéter pour la suite des événements, lorsque ce ne sera plus le cas, cela voudra dire que j’aurais perdu tout espoir pour un avenir meilleur. Ce n’est cependant pas le cas pour tout de suite. Je veux un monde sain pour mes enfants…
Il avait un grand sourire, oui, le dieu voulait aussi une famille comme tout les êtres humains normaux, il voulait que ses enfants grandissent dans la paix et la prospérité. Voila aussi une des raisons de son entêtement sur ce grand projet. Il avait trouvé en la déesse à plume une allié fidèle mais il lui faudrait encore de l’aide pour mener son projet à bien. Toutefois, cela arriverait, un jour ou l’autre. Et lorsque ce serait le cas, ce monde serait meilleur.
- Je ne sais pas s’il est temps de nous dire au revoir ma demoiselle Quetz, Dans tous les cas, je vous rendrez probablement visite de temps en temps les premiers temps pour m’amuser que tout va bien…
Il avait un grand sourire, il était temps que la déesse vole désormais de ses propres ailes. Il lui avait dégageait la route mais c’était désormais à elle de tracer sa propre voie vers un avenir meilleur.
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Après que Quetzalcóatl essaie de rassurer le jeune dieu, celui-ci prit une position plus confortable sur la chaise de la terrasse, souriant doucement au Serpent à Plumes.
- J’espère que vous dites vrai ma chère, de toute façon, je vous surveillerais. Même si cela doit me coûter du temps. Je vous aurais à l’œil jusqu’à ce que vous ayez fait vos preuves et repris vos marques. Je sais que cela ressemble à de la violation de vie privée, mais, je ne le fais pas pour le plaisir. Vous devez le savoir, de nombreux dieux sont devenus fous après avoir perdu puis regagner du pouvoir. Mais en attendant, c’est aussi mon rôle de m’inquiéter pour la suite des événements, lorsque ce ne sera plus le cas, cela voudra dire que j’aurais perdu tout espoir pour un avenir meilleur. Ce n’est cependant pas le cas pour tout de suite. Je veux un monde sain pour mes enfants…
La jeune rouquine se mit à rire doucement, se cachant derrière sa main.
- Les dieux devenant fous, oui, j’ai déjà pu observer ceci…Mais soit. Je vais savoir que tu seras pas loin derrière moi, à me surveiller…Je sens que je vais faire des boulettes ! Non, je plaisante bien évidemment !
- Je ne sais pas s’il est temps de nous dire au revoir mademoiselle Quetz. Dans tous les cas, je vous rendrais probablement visite de temps en temps les premiers temps pour m’assurer que tout va bien…
- C’est à toi de voir. Si tu me sens capable de partir maintenant ou non, après tout…
Elle baissa son regard et sourit tristement. Elle savait bien qu’elle allait bientôt prendre son envol et donc dire au revoir à Vlad…Elle hésitait encore, elle avait peur quand même de ne pas être à la hauteur. Mais si le dieu la surveillait, alors peut-être qu’elle se sentirait mieux. Reprendre ses fonctions, ses responsabilités divines l’effrayaient encore. Mais pour aider Vlad et parvenir à cette utopie partagée, elle devait se retrouver des fidèles sur Terra…
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Le dieu sourit doucement, si elle est prête ? Il le pense, même si les premiers temps il serait là, caché dans l’ombre, et l’observant pour être sur que tout se passe bien, mais il serait là. Et puis, peu à peu, il lui laisserait plus de liberté. Mais cela viendrait quand même peu à peu. Cela lui faisait de la peine. Peine qu’il montra par une petite mine boudeuse, oui c’était triste les adieux pour le dieu.
Il se leva, avant de la prendre doucement dans les bras. L’étreinte continua quelques temps. Il aurait voulu faire plus pour elle. Toutefois, il ne voyait plus comment il pouvait aider cette jeune demoiselle.
- Il y a un moment pour se dire au revoir Quetz, et c’est maintenant le cas pour nous deux. Mais je vous rendrez visite de temps en temps, ne t’en fais pas. Mais si tu veux mon avis, tu verras une parfaite Déesse Quetz. Alors avance vers ta destinée, et fait en sorte que tous ton exil ne soit pas vain. Nous nous retrouverons à un moment ou un autre.
Il la repris encore dans les bras, puis la lâcha, avant de lui faire une petite bise sur la joue. Il tenta également de la rassurer, car il savait que ce genre de responsabilité, pouvait faire peur à n’importe qui. Lui-même quand il avait était un jeune dieu, il avait faillit mourir de peur à cause de l’ampleur de la tâche qu’il s’était fixé. Voila pourquoi, il estimait qu’il était très important pour la jeune déesse d’être encouragé sur cette fois. Il lui caressa tranquillement la joue, une dernière fois.
-Une dernière chose ma belle, crois toujours en toi, et en ce que tu fais. Tant que tu suis ton cœur, tu ne te tromperas jamais de route. Ne bafoue jamais tes valeurs, et ceux quelques soit l’enjeu. Et tu verras que cette utopie naitra un jour. Alors oui Quetz, à bientôt car nous nous retrouverons. Tôt ou tard…
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Le jeune dieu tenait là une mine boudeuse, bien triste aux yeux du Serpent à Plumes. Il devait la laisser partir, il en était ainsi. La déesse se leva de sa chaise en même temps que Vlad, et celui-ci vint la prendre dans ses bras. Elle sourit, plaçant ses bras autour du jeune immortel.
- Il y a un moment pour se dire au revoir Quetz’, et c’est maintenant le cas pour nous deux. Mais je vous rendrais visite de temps en temps, ne t’en fais pas. Mais si tu veux mon avis, tu feras une parfaite déesse Quetz’. Alors avances vers ta destinée, et fais en sorte que tout ton exil ne soit pas vain. Nous nous retrouverons à un moment ou à un autre.
Le jeune homme resserra un peu plus son étreinte avant de relâcher la demoiselle. Il vint déposer une bise sur la joue de la rouquine, la caressant ensuite pour tenter de la rassurer.
- Une dernière chose ma belle, crois toujours en toi et en ce que tu fais. Tant que tu suis ton cœur, tu ne te tromperas jamais de route. Ne bafoues jamais tes valeurs, et ce quelque soit l’enjeu. Et tu verras que cette utopie naîtra un jour. Alors oui Quetz’, à bientôt car nous nous retrouverons. Tôt ou tard…
Alors le dieu avait réellement confiance en l’émeraude divine. Les joues légèrement rougies et un sourire innocent aux lèvres, elle ramassa le paquet contenant sa nouvelle tenue d’une main. Elle s’approcha de Vlad, l’enlaçant une dernière fois de toutes ses forces, avant de le relâcher.
- J’aurais toujours confiance en notre projet. Et je te remercie d’avoir confiance en moi…
Elle déposa une ultime bise sur la joue du dieu avant de lui susurrer quelques mots doucement.
- À bientôt…
Elle laissa tomber sa main doucement sur sa joue, filant ensuite. Elle tourna le dos au dieu, le saluant une dernière fois et s’en alla au long. Oui, elle avait peur. Oui, elle n’avait pas confiance en elle. Mais elle savait une chose : elle allait mener à bien ce qui lui tenait à cœur.