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« le: jeudi 22 novembre 2018, 03:54:34 »
Kystrejfter eut été bien en peine de savoir que et de vraiment comprendre comment Cata oubliait le monde, perdue avec lui dans cette cabine où elle avait, il y a peu de temps encore, glissé sur le sang d'un ami et pensé perdre la vie. Peut-être qu'elle était trop heureuse d'avoir une chance de vivre. Peut-être qu'elle s'en fichait. Peut-être qu'elle se concentrait sur la partie plaisante, la partie douce de l'expérience. Elle jouait le jeu avec un volontariat déconcertant, ce qui ne manqua pas d'intriguer le capitaine pirate, mais ne lui déplaisait pas. Il avait espéré pouvoir témoigner du feu vivant en elle, et elle lui offrait une démonstration de ses talents qu'il n'attendait pas, la belle veuve aux cheveux noirs se laissant complètement aller dans la chaleur de l'instant et l'expectative de ses suites possibles. Son caractère comme ses paroles le stimulaient et alimentaient en lui le feu du désir. Allongée cuisses écartées, elle jouait avec ses lèvres épilées, appâtait le grand blond avec son miel, savourait l'instant et communiquait ses envies débridées.
Se laissant attirer par ses caresses lascives, il grimpa avec elle, glissant son corps et son bassin entre ses jambes. Bras tendus, il la dominait en laissant son bassin reposer sur le sien, son membre masculin rencontrant sa fleur humide et se glissant entre ses lèvres mouillées, accueilli par sa chaleur et la douceur de ses promesses. Par de menus mouvements, il le faisait coulisser avec désir sur son con, taquinant sa perle gonflée du relief de son gland, jouant avec la tentation en descendant tout près de la source du bonheur sans jamais s'y rendre, gémissant, joueur, amusé par sa frustration. D'une main, il caressait son corps, excitait les mamelons durs qu'il venait de temps en temps lécher, embrasser en massant la base de son sein sans violence. Il restait appliqué, silencieux, mais ses yeux brillaient, eux aussi, d'une luxure malicieuse qui ne pouvait méprendre Catalina sur ses envies et sa gourmandise.
« Tu peux toujours essayer de te débattre ; mais il se pourrait alors que je doive te punir, t'attacher même, » lui murmura-t-il à l'oreille d'une voix aussi chaude qu'un râle de plaisir. « C'est ce que tu veux, peut-être ? Que je conquière ton corps comme j'ai conquis ce navire, que je brise tes ultimes défenses sans merci ? »
Tandis que sa voix se durcissait, ce bras qui voyageait sur ses courbes exquises s'était aventuré sur ses jambes, et il vint se glisser derrière son genou, lui redresser la jambe de façon soudaine, ouvrant ses cuisses en grand, dévoilant ses orifices à sa virilité menaçante. Il s'était déjà redressé, et la main qui le tenait au-dessus de la femme fiévreuse avait glissé sur sa gorge, lui commandant l'immobilité, imposant son autorité par la menace de voir ses doigts se serrer autour de sa gorge et l'écraser sans grand effort. Jouait-il ? Oui, il jouait avec elle, savourait l'instant avec tout le plaisir d'un dominant se laissant aller au contrôle, mais elle ne pouvait pas le savoir. Elle le voyait en pirate, en bandit des mers prenant ce qu'il voulait, et il jouerait ce rôle, qu'elle soit excitée et stimulée à en enchaîner les orgasmes, ou terrifiée à l'en rendre complètement incapable de répondre. Il espérait assister au premier scénario, mais il prendrait son plaisir dans les deux cas, loin d'être dans ce rôle pour la première fois.
« Une beauté comme toi doit bien savoir encaisser une queue, » lui lança-t-il pendant qu'il se cambrait et poussait sa verge en elle, son gland rougi et enduit de sa mouille écartant son vagin sans difficulté pour ouvrir la voie au corps pulsant de son sexe en demande. Il s'installa en elle d'une traite et une seule, sans forcer mais sans ralentir ni s'interrompre, la forçant à sentir l'épée entière glisser dans son fourreau jusqu'à la garde, lui imposant son rythme et ses dimensions, exigeant qu'elle l'accueille sans retenue. Il poussa un râle de plaisir en sentant la chaleur de la prisonnière enserrer sa virilité, et ses fluides l'enduire. Il y resta un instant, lui faisant sentir ses bourses, avant d'entamer son assaut en prenant son temps. Il faisait coulisser son membre en elle en le sortant entièrement, gardant juste le bout de son gland à bord, et réitérait la manœuvre, chaque fois, avec un peu plus d'insistance, avec plus d'ardeur, et des soupirs de contentement. Le mouvement s'intensifia encore et encore, Lamnard renforçant son emprise sur elle et soumettant son corps, et, quand la mesure finit par lui échapper, ses pensées baignant dans un flot sauvage d'érotisme décomplexé, son geste devint un assaut vif et sans retenue. « Je prends mon pied avec toi, » lui grogna-t-il pendant qu'il se focalisait entièrement sur son seul plaisir.