Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Adelheid Friedrich

Pages: 1 [2] 3
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Les alentours de la ville / Boredom-be-gone [pv: Eric Carter]
« le: mardi 31 août 2010, 03:20:55 »
   Au bout de quelques semaines, le calme devient quotidien, et surtout d'un ennui mortel. Trop de temps libre tue le temps libre, qu'à force nous n'avons plus envie de rien faire. Après, tout dépend de la personne à qui nous avons affaire. Il est clair que dans le cas d'Adelheid, on fait abstraction de toute routine journalière. Entre s'occuper d'un frère aussi inconscient que sa protégée, doublé d'une hardiesse sans pareil et d'un talent familial pour s'attirer des ennuis, ainsi que de soi-même, les journées avaient de quoi être chargées. L'été... Qu'est-ce que Frig en avait horreur ! Il fait beaucoup trop chaud et surtout trop lourd. Le climat nippon n'était pas des plus agréables, pour cause, l'humidité pesait comme un couvercle au dessus d'une casserole, empêchant cette chaleur de s'évaporer. Certes, il ne fait pas toujours très beau, mais la température locale atteignait facilement la trentaine de degrés celsius. Oui, pour beaucoup d'entre vous c'est agréable une telle chaleur. Mais je peux vous dire que quand on vient d'un pays où la température estivale atteint à peine les vingts degrés, c'est beaucoup moins marrant.

   Du temps libre ? Tiens, ça faisait longtemps que la norvégienne n'en avait pas eu ! Elle ne se fit pas prier pour sortir un coup, malgré le soleil frappant toujours en ce bel après-midi de fin août. En sortant de chez elle, Adelheid ne prit même pas la peine de fermer à clé, ce n'était pas la peine. La voilà donc vagabondant les grandes rues, habillée d'un bel ensemble aux couleurs claires, c'est à dire une chemise blanche à manches courtes, avec un col orné de petites dentelles remontant légèrement dans le cou ainsi que d'un nœud couleur chocolat, accompagné d'une jupe d'un vieux rose remontant légèrement en-dessous des côtes de la jeune femme, se serrant à l'arrière par un semblant de corset. Dans ses pieds une simple paire de ballerine coquées à petit talon firent l'affaire alors que ses jambes sont recouvertes de bas blancs. Elle n'avait nullement besoin de lunettes de soleil : les yeux noirs ne sont pas sensibles à la lumière.

   Déambulant d'une rue à l'autre, la scandinave se trouva rapidement dans un des quartiers les plus chics de Seikusu. Ô combien elle appréciait la petite brise qui s'éleva à cet instant, faisant voler ses cheveux détachés couleur neige. Un petit bout de fraicheur dans ce paysage relâchant la chaleur urbaine. La ville, quoi de plus vivifiant ? Entre ces odeurs de carburants, de goudron, sans parler des caniveaux... Quelle horreur. Et encore, Seikusu s'en sortait bien comparé à d'autres villes plus grandes...

   Finalement, l'après-midi de la jeune femme se résuma à du lèche vitrine et à une glace à la vanille. C'est tout, pas d'achats en pagaille ni de dépenses astronomiques dans un machin ou un bidule quelconque. Maintenant, le soleil berçait la ville d'une douce luminosité orangée mais si aveuglante dès que l'on se met à fixer son émettrice. Que faire à cette heure ? Il était trop tard pour un chocolat chaud, mais l'heure d'un petit apéritif approchait. Seule, ce n'est point marrant, mais qu'à cela ne tienne ! Il y a toujours du bon à rejoindre un lieu fréquenté, c'est une occasion de faire des rencontres ! Enfin... ça n'était qu'une excuse. Jamais Frig n'irait dans un lieu bondé dans l'espoir de rencontrer quelqu'un. Sa raison était d'oublier, tout simplement. Pour s'alléger la conscience, la scandinave se persuadait qu'elle avait une vie sociale à épanouir.

   Un bar, un café. Qu'importe, ils servaient à boire à l'intérieur de ce bâtiment. La norvégienne pénétra dans ce lieu visiblement fait pour ce genre de personnes aux moyens élevés, gagnant chaque secondes plus qu'ils ne consommaient. Qu'importe, elle aussi avait de la prestance à revendre en public (je ne parle absolument pas de prostitution) et elle ne se gênerait pas ce soir. Oui, la mauvaise humeur l'avait envahi. C'est l'effet de la ville, sans doute ! S'asseyant au comptoir, on regarda la jeune femme de travers lorsqu'elle demanda un verre d'absinthe. Cependant on n'osa point demander son âge à cause de cette tête d'enfant vexée qu'elle faisait. Satanée législation sur la circulation de l'alcool... Tous les jeunes boivent déjà à quatorze ans... Ça ne change rien.

   On vint lui apporter son doux breuvage qu'elle appréciait tant. Après une brève marque de politesse, Adelheid en but une gorgée, satisfaite du goût anisée de sa boisson. Irritée, pas encore, irritable, ça pour sûr elle l'était !

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Les bas fonds / Under Null Saga [pv: Destin]
« le: mardi 17 août 2010, 01:24:26 »
   Un cri de rage se fit entendre en pleine nuit. Pour la sixième fois. C'était un peu comme la sentence de Freyja, qui passait sa soirée à nettoyer les rues de Nexus comme elle pouvait, et tout ça sans la moindre discrétion. Ainsi donc on pouvait suivre sa route dans les bas-fonds de la capitale économique de Terra. D'ailleurs il n'y avait pas trente-six mille filles habillées d'un bustier court blanc, arrivant au-dessus du nombril, ainsi que d'un mini short noir, le tout couvert par un manteau noire en queue de pie, sans compter ses bas et ses mitaines rayées noires et blanches. (En gros ça, quoi.) La jeune femme n'était, en somme, pas discrète du tout. En même temps elle ne cherchait pas à l'être.

   Un homme tomba à terre, quasiment coupé en deux au niveau de l'abdomen. Ils étaient quatre. Quatre hommes contre une prostituée, ou plutôt une malheureuse de la vie cherchant un moyen d'obtenir de l'argent pour se payer une chambre pour une, voir deux nuits. Hélas quatre personnes peu scrupuleuses vinrent la suivre dans le but d'abuser d'elle gratuitement. Cela arrivait tellement souvent pour ces pauvres femmes qui ne demandaient qu'un peu de reconnaissance. Certes il y a des manières moins dégradantes pour se faire de l'argent mais offrir son corps est peut-être l'une des plus simple et accessible.

   L'air était froid, si froid que les murs et les fenêtres s'en trouvaient gelés. Deux yeux s'apparentant à deux diamants étincelants brillaient dans l'obscurité, parfois cachés par une cascade de cheveux aussi blancs que la banquise, sans parler de cette peau d'albâtre qui réfléchissait les rayons lunaires. Le seul détail/défaut, deux lèvres couleur carmin contrastaient mortellement sur ce beau portrait. Le regard de Freyja était sans pitié, pourquoi éprouverait-elle de la pitié contre une bande de malfrats de seconde zone ? En tout cas, les quelques témoins de la scène ne restaient pas longtemps constater les faits.

   La barbaresse tendit une main devant elle et quelques pics de glace se formèrent avant d'être projetée contre un second délinquant raté, sûrement mort vu la profondeur à laquelle les bouts de glace sont entrées en lui. Donc, il en restait deux. Étrangement ces deux hommes lui tenaient tête, prêt à se défendre s'il le fallait, oui, dans le seul but de profiter d'une putain. Si ça, ça n'est pas pitoyable... Le plus grand des deux adversaires se jeta sur elle, le poing chargé, tout en faisant profiter au voisinage d'un magnifique beuglement digne des plus gros bœufs de Nexus. Anticipant le geste facilement devinable de l'agresseur, Freyja l'attrapa par le poignet et de sa force surhumaine elle lui tordit le bras dans un craquement sinistre avant de lui assener un coup de boule dans la mâchoire inférieure. Parfois, être plus petite que son agresseur aide beaucoup. L'homme, sonné et interloqué par cette attaque plutôt insolite, ne vit pas venir un magnifique coup de poing en plein dans le diaphragme, coupant sa respiration sous la force du choc. Maintenant à terre, pliée en deux, l'héroïne nordique s'approchait lentement de sa victime, sur le point de lui soutirer son dernier soupir. Elle se baissa, plaçant son index et son majeur sur la carotide de l'étranger. Une simple pensée, et une vague glaciale s'éprit du corps, glaçant son sang, dans les deux sens du termes. Il s'immobilisa, figé comme une statue de glace. Son sang ne circulerait plus en lui, il était en train de mourir à petit feu, plongé dans une éternelle inconscience. Le dernier, armé d'une dague de seconde main, observait la scène, les yeux écarquillés. Freyja se retourna vers lui, un regard assassin animant son visage de cette lueur meurtrière. Finalement, elle n'eut besoin de rien faire puisque son dernier martyr se donna la mort lui-même.

   La prostituée était réfugiée dans un coin de cette impasse, les mains sur la tête. La scandiblonde la regardait. Cette pauvre fille tremblait de peur, les larmes ravageaient son visage peut-être banal, mais d'une beauté banale. Dans un élan de générosité, Freyja fit les poches des quatre hommes, ramassant bourses et objets de valeur pour les jeter aux pieds de la putain.


- Tiens, va t'acheter une chambre et de quoi manger, t'as plus rien à craindre.

   Prononça-t-elle d'une voix douce mais tellement froide. Elle se releva et se dirigea dans une autre rue, toujours sa hache en main. Hélas, la fatigue commençait à s'emparer d'elle, l'héroïne commença à hésiter à repasser à son côté « humain ». Sauf que, dans ces rues, elle pourrait facilement se faire agresser encore une fois. Cette nuit elle avait dû éliminer comme une quinzaine d'hommes et le compte était là pour cette fois-ci. Ni une, ni deux, la norvégienne continuait son chemin.

   D'un coup, la fatigue monta en elle, ou plutôt l'épuisement. Elle se laissa tomber contre un mur. Sa respiration était forte, les larmes vinrent brouiller sa vision. D'une simple pensée sa hache se dématérialisa, et sa main droite, maintenant libre, se porta à son cœur. Elle avait froid, elle se sentait mal, et pour cause : jamais Frig n'était restée Freyja aussi longtemps. D'ailleurs un sentiment de malêtre l'empêchait de retourner à sa forme humaine. La voilà piégée, pour le moment. Comme elle se sentait honteuse de se trouver dans cette situation...

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Les alentours de la ville / Jasmine and Rose [pv: Hieronimus Vox]
« le: lundi 16 août 2010, 21:01:27 »
   Il suffit d'avoir de bonnes relations pour obtenir ce que l'on veut à Seikusu. Parfois même les meilleurs personnes à qui vous pouvez vous adressez sont les membres de votre famille. Inconsciemment alors elle vous aide à couler plus profond que vous ne l'êtes, mais parfois c'est de toute bonté de cœur.

- J'ai un service à te d'mander.

   Adelheid se retourna vers son frère affalé sur le canapé, survolant les gros titres du journal d'hier. Les poings sur les hanches, elle écouta la proposition de Theodor non sans afficher une pointe d'irritation. Encore une fois la scandinave allait devoir faire un tour à l'hôpital dans le but principal d'obtenir quelques médicaments qu'un des patrons de Théo souhaitait pour les lui donner en main propre dans une rue peu recommandable. Et encore une fois elle allait devoir faire les basses besognes que son frère ne voulait pas faire. Tout en poussant un soupir elle tourna les talons, attrapant une veste et un sac à bandoulière. D'un pas rapide et sûr, Frig se dirigea vers le lieu de travail de ses parents qui devaient se trouver à une bonne heure à la marche. Non, son frère ne s'était même pas daigné l'amener en voiture. (Quoiqu'après mûre réflexion, elle aurait bien put conduire elle-même). Cette heure de marche fut des plus banales, les écouteurs déversant sa tant aimée musique elle marchait sous la lumière des lampadaires éclairant de leur lumière sale le bitume sombre nippon qu'elle détestait presque. Cette route, Adelheid la connaissait par cœur. Toutes les semaines elle passait par là pour aller chercher ses propres médicaments à base d'opioïdes afin d'apaiser cette douleur imaginaire qui la consumait depuis plus d'un an.

   Accoudée sur le comptoir blanc de cet horrible endroit transpirant le liquide désinfectant, Frig tendit une fausse ordonnance en bas de laquelle elle avait imité la signature de ses parents au pharmacien qui s'empressa d'aller chercher sa commande. Il revint quelques instants plus tard, posant un sac plastique sur le muret avant de lui demander une requête dans un anglais presque parfait (oui, l'accent japonais fait toujours des ravages...) :

- Tenez. D'ailleurs j'y pensais, depuis le temps qu'on se voit, on pourrait se tutoyer, non ?

   La norvégienne fixait d'un air incrédule l'employé de l'hôpital. Il la regardait, un sourire aux lèvres et visiblement fier d'avoir enfin réussi à lui poser cette question visant à les rapprocher si ce n'est qu'un peu. Frig n'en revenait absolument pas, vraiment. Elle fut tellement niaise ces derniers mois qu'elle n'avait pas remarqué qu'à chaque fois qu'elle venait chercher ses médicaments cet homme (qui avait visiblement un peu plus d'une vingtaine d'année) la dévorait littéralement du regard.

- Oui bien sûr, hum... Elle baissa son regard sur la petite étiquette accrochée à la blouse du pharmacien. Hitoshi-kun ? D'ailleurs je ne vais pas vous importuner plus longtemps pour ce soir. Comme vous le dites si bien en japonais : Ban ya... Yo bai... Yoi ban... Zut.. Je sais plus ! Passez une bonne soirée !

   La jeune femme s'éloigna, gênée, le gratifiant d'un petit signe de la main en guise d'un au revoir. Elle rangea le sac en plastique contenant toute sa commande dans son propre sac, la voilà qui se dirigeait vers une rue malheureusement connue pour être fréquentée par des dealers en tout genre, voir pire, des assassins, des tueurs en série, des tueurs à gage ou même des violeurs. Cela dit Adelheid était persuadée que la réputation de cette rue devait être dû à un amas de stupides légendes urbaines légèrement exagérée. La preuve, aucun homme ne s'est jeté sur elle à son arrivée pour la tuer ou la violer. Elle observa la ruelle qui était même déserte mais son regard s'arrêta sur une discrète silhouette noire se dessinant contre un mur de briques sombre. Baissant la tête, la norvégienne marcha dans sa direction d'un pas lent et tremblant.

- C'toi la gamine dont l'aut' blond m'avait parlé ?

- La gamine...?

   Frig prononçait ces mots non sans y ajouter une pointe d'indignation. Voyons, elle allait atteindre la majorité dans trois mois, elle n'était plus une enfant, bon sang !

- Ouais bon s'toi, fait pas ta mijaurée. T'as c'qu'il m'faut ?

   Elle ouvra son sac et tendit le sac en plastique à l'étrange inconnu à l'accent japonais des campagnes.

- 'Ci bien, p'tite blonde. J'paierais un supplément à ton frangin pour la peine.

- Trop aimable.

   Visiblement irritée, la scandinave était sur le point de tourner les talons quand une question vint soudainement en elle.

- Hum... Excusez-moi... Vous vous y connaissez en... médicaments ?

- Ah ça oui ma p'tite !

   Adelheid n'était pas très convaincue, mais qui ne tente rien n'a rien. Donc elle parla de ses problèmes de constantes douleurs à cet étranger, espérant mais pas trop qu'il lui trouve un bon quelque chose contre ses maux.

- Corticoïdes ?

- Déjà essayé.

- Morphine ?

- Je suis en plein dedans, si l'on peut dire...

- Héroïne ?

- Ça laisse des marques.

- J'vois ! Madame est difficile !

- Mademoiselle.

- S'pareil !

- C'est dommage que vous ne voulez pas y mettre un peu du votre, ajouta-t-elle avec un air faussement aguicheur. J'étais prête à payer pour avoir de bons renseignements... Tant pis ! Fit-elle en tournant les talons.

- NON ! Attend ! J'ai quelque chose qui peux t'intéresser... Enfin quelqu'un...

   L'étranger passa quelques bonnes minutes à situer à la jeune femme un bar à quelques rues d'ici. Là-bas, disait-on, se trouvait un homme. Du moins, il se trouvait souvent dans ce club, c'est ce qu'il avait entendu dire.

- … Et ils laissent rentrer que le gra...

- Ça ira...

- Eh oh, me cou...

- Ça ira j'ai dit...

   S'il continuait à insister il allait avoir le droit à une représentation privée de Freyja. Et ô combien personne ne désire une représentation privée de celle-ci. De toute façon Frig avait maintenant les informations qu'elle souhaitait, et dès demain elle agirait.



   À chaque pas de la norvégienne les passants se retournaient pour l'observer quand ce n'était pas pour la dévisager. Beaucoup d'entre eux s'échangèrent des remarques et quelque fois des petits sourires en coin. Mais Adelheid n'en avait que faire des problèmes des autres, elle en avait déjà bien assez elle-même. D'un autre côté, il est rare de voir des personnes habillées de la sorte, même si ce soir son excentricité n'avait pas atteint son paroxysme. Ce soir elle portait un manteau rouge en velours, attaché par trois boutons noirs. Sa veste, lui arrivant aux genoux, laissaient voir ses jambes fines habillées de bas noirs à rayures verticales. De plus, elle portait des bottes noires très élégantes par ailleurs, lui  arrivant juste au-dessous des genoux. Ses affaires résidant dans ses poches, son seul et unique accompagnatrice ce soir était une canne noire avec un pommeau d'argent sculptée. Non, ça n'était pas une canne. C'était SA canne, la seule qu'elle possédait, la seule qu'elle aimait, malgré sa simplicité. Ce soir devait être un grand soir, puisqu'elle s'était coiffée. Et oui, incroyable. Ses cheveux étaient retenus en arrière par quelques broches ornées de roses et de perles rouges décorant ses cheveux blonds platine. Une cascade d'anglaises toutes aussi claires tombaient dans son dos, s'ondulant à chaque mouvement de leur propriétaire. Une légère touche de maquillage sur les yeux, le rouge aux lèvres, la voilà devant ce fameux club dont l'entrée était éclairée par quelques néons blafards dans cette sombre rue plongée au milieu des quartiers les plus riches de la ville. Bien sûr la prestance de la jeune femme eut raison des muscles du videur qui la laissait rentrer après de brèves politesses.

   Ayant maintenant acquis son « passe », Adelheid pénétra dans le vestibule tout en un bois dont elle ne saurait nommer le nom. Elle ne se débarrassa pas de ses affaires, ayant jugé qu'elle n'en aurait pas pour longtemps. Entrant maintenant dans le club lui-même, la jeune femme resta d'abord quelques temps debout pour scruter l'état des lieux. L'endroit était plutôt agréable, certes, si l'on omet la fumée venant polluée presque toute la moitié supérieur de l'atmosphère (fait sûrement rattraper par la musique produite par le quartet présent sur la scène). La scandinave jeta un dernier coup d'œil à la salle avant de se diriger vers le comptoir de bois foncé.


- Dites, pourriez-vous m'indiquer où je pourrais trouver un certain Alci ?

   Sans un mot l'homme lui indiqua une table dans une zone reculée du club. Frig ne se fit pas priée pour s'y diriger, après de minces remerciements. Cependant elle était tracassée d'aller voir un spécialiste en personne pour se genre de problème, surement un côté de sa timidité passée qui refaisait surface quelques temps. Doucement donc elle s'approcha de la table, serrant sa canne de ses deux mains pâles. Manifestement ce Alci n'avait pas remarqué son arrivée, ce fut pourquoi ces quelques paroles s'échappèrent de ses lèvres dans un japonais fluide mais une pointe d'accent scandinave était perceptible :

- Excusez-moi, Monsieur, vous êtes bien le dénommé Alci ? Demanda-t-elle avec une pointe d'hésitation dans la voix. J'aurais besoin de... Comment dire... Vos services.

19
Le coin du chalant / Bork bork bork !
« le: vendredi 06 août 2010, 23:33:50 »
Ayant pas mal de temps libre ces derniers jours, je m'accorde un rp en plus. Mais rien qu'un seul :p

Je souhaiterais trouver quelqu'un pour "jouer" avec Freyja. *enferme Frig dans un placard fermé à clef*

  • Un E.S.P.er, créature, avatar... ou du moins, quelqu'un sachant se défendre. Ça, c'est dans l'optique d'un combat.
  • Quelqu'un d'autre, pour un sujet "d'exploration", juste pour le fun, voir une rencontre tout à fait anodine.

Puis après hentai si vous voulez.

J'ai quelques idées de trames, mais ça je préfère voir ça par mp.

20
Les alentours de la ville / Shine like thunder, cry like rain [pv: Exia]
« le: vendredi 30 juillet 2010, 00:02:43 »
   Adossée contre le mur de brique, Adelheid fumait sa cigarette, parmi tellement d'autres fumeurs. La plupart étaient des hommes, au rire gras et à la voix agressive. Comme si le club des camionneurs notoires c'était donné rendez-vous ici. La scandinave étouffa un juron entre ses dents et jeta son mégot dans une poubelle prévu à cet effet. Elle est de mauvaise humeur lorsqu'elle doit côtoyer de grossiers personnages, même l'espace de quelques minutes. À priori, ces hommes attendaient ici des jeunes femmes un peu ivres qui leurs offriraient quelques charmes assez facilement (et gratuitement). C'est honteux d'abuser de personnes inconscientes de leurs gestes. La jeune femme s'était jurée de rester elle-même ce soir, aucune bavure n'était permise.

   Elle se dirigea vers l'entrée de ce fameux bar qui faisait tant parler de lui ces derniers jours. Frig ne se souvenait pas de son nom, c'était quelque chose de bien trop japonais pour elle. Comme à chaque fois qu'elle sortait, elle s'était faite belle, à sa manière. Ce soir elle portait haut noir laissant ses épaules nues en dessous d'un bustier de la même couleur, avec de fines rayures blanches ( http://www.galleryserpentine.com.au/ProductDetails.aspx?productID=126 ). Tout ceci s'accompagnait une jupe noire plutôt courte à plusieurs volants ornés de dentelles ( http://www.galleryserpentine.com.au/ProductDetails.aspx?productID=460 ). Étrangement, la jeune femme ne portait pas de bas cette soirée là. Juste une paire de doc martens noire lui arrivant en dessous des genoux. Toute en noire, s'opposant à sa pure blancheur. Ses cheveux tombaient sur ses épaules et dans son dos en une cascade de cheveux tout aussi clairs formant de petites boucles à leur extrémité. Les gens la dévisageaient. C'était ce qu'elle cherchait. Attirer l'attention, les regards.

   On pourrait presque croire avoir affaire à une mangeuse d'hommes, mais ce n'était pas le cas. Loin de là. Son visage est trop innocent pour ça, ainsi l'est-elle, innocente. Frig se dirigea vers une table de libre, la plus isolée qu'elle put trouver. La décoration était sombre, plutôt agréable, au moins un point positif, pour l'instant. Elle s'installa, et jeta un coup d'œil à ce qu'ils pouvaient bien servir comme alcool ici. Bien sûr, elle n'avait pas encore l'âge pour commander de l'alcool dans un bar, c'est pour ça qu'elle devait se montrer convaincante. La musique n'était pas agressive, autre point positif. Elle était entrainante sans pour autant l'assommer sous un tempo infernal et inaudible. Un petit coup d'œil sur la liste des spiritueux affirma qu'il ne servait pas d'absinthe ici. Quel dommage ! Adelheid poussa un soupir. Décidément, les boissons has-beens n'ont plus leur place dans la société... La norvégienne reposa le feuille des boissons sur la table et posa ses coudes sur la table puis croisa les doigts pour pouvoir poser sa tête dessus, attendant qu'on prenne sa commande.

   Loin de tout le monde elle regardait qui peuplait les lieux à cette heure tardive. Beaucoup de monde. Et surtout, beaucoup de jeunes dans la vingtaine. Un autre soupir se fit entendre. Pourquoi Frig était-elle venue ici ? Elle même ne savait pas... Sûrement pour sortir un peu de la maison, sans doute. Ses lèvres écarlates ne bougeaient presque pas, elle ne parlait à personne. D'ailleurs, elle ne voulait pas se mêler aux autres, pour la simple et unique raison qu'elle avait peur de rejoindre un groupe d'humains lambdas. Par timidité, puis aussi par peur de se mettre en colère sur un point quelconque... Même si il est vraiment difficile de la contrarier... Pour l'instant Freyja n'avait intervenu qu'une seule fois dans sa vie, mais l'expérience était à éviter, comme l'avait dit son cher et tendre frère, à moins de courir après les ennuis.

   Adelheid se redressa et attendit patiemment que quelque chose vienne briser la monotonie des évènements. C'était trop calme, il y aurait forcément quelque chose qui marquerait sa soirée. Forcément.

21
   Depuis qu'on est enfant nos parents nous apprennent à ne jamais sortir la nuit de la maison, parce que c'est dangereux. À chaque coin de rue se trouve un tueur en série, un pédophile, ou alors un dealer de drogue, c'est bien connu... Les parents sont bien trop craintifs. Enfin, ça dépend lesquels... Car jamais Frig ne se souvint de cette étape de son éducation. Il n'était pas rare de la voir vagabonder dans des les rues en pleine nuit, en quête de calme et de sérénité (quand ça n'est pas en quête d'une échoppe ouverte pour s'acheter des cigarettes).

   À sa grande habitude, elle déambulait dans les rues noires de la ville japonaise où elle résidait. L'air était pesant sous les nuages qui couvraient le ciel noir tacheté de tâches blanches, et ce n'était pas franchement bien agréable. Adelheid n'était pas grandement couverte. Elle ne portait qu'un bustier court lui arrivant au dessus du nombril, de couleur blanche ainsi qu'un mini-short noir retenue par une maigre chainette d'argent. Par-dessus elle portait une veste à queue de pie de couleur verte lui arrivant au niveau des coudes, se boutonnant de manière à ce que l'on voit son ventre. Sur ses jambes, rien de bien compliqué: une paire de bas rayés noirs et blancs dont le haut était ornés de dentelle, et dans ses pieds elle portait une paire de Doc Martens haute qui lui arrivait en dessous des genoux. Une jeune femme de ce nom ne sort pas la tête découverte, c'est pour cela que Frig portait un haut de forme noir, légèrement penché vers l'avant afin de dissimuler le haut de son visage. ( http://www.iplehouse.net/shop/step1.php?number=1033 )

   Et elle errait. La tête ailleurs, elle n'eut le temps de s'en rendre compte qu'elle se retrouva de nouveau sur Terra. Lorsque la norvégienne se rendit compte de son étourderie, elle poussa un soupir contrarié, contrarié envers elle-même. Pourquoi fallait-il qu'elle se retrouve dans des endroits pareils? Et à cette heure-ci... cela n'était pas vraiment prudent! Tant pis, on va devoir faire avec, comme on le dit si bien quand on est humain...

   Ici aussi l'air était pesant et le décor était inquiétant, car inconnu pour la jeune femme blonde. À situation désespérée, solution désespérée! La façade de bois d'un bâtiment se dressa devant elle, comme si on lui indiquait la solution à ses problèmes. En regardant par les fenêtres, Frig put constater que cela était une sorte de bibliothèque. Prenant une grande inspiration, elle poussa la porte de bois imposante sans frapper au préalable. On est bien mieux dehors que dedans! Elle la referme de façon à la laisser entrouverte puis son regard s'arrêta sur le comptoir à sa droite. La bâtisse avait étrangement l'air abandonné, cela expliquait peut-être le comment du pourquoi. Mais, quelle idée de laisser de telles ressources dans un endroit pareil! Mais à vue de nez, certaines étagères avaient été pillées, cela n'étonna pas Adelheid. Sur le comptoir, elle aperçu un bougeoir ainsi qu'une petite boite en bois qu'elle rangea dans sa poche une fois une allumette sortie. Elle ne se fit pas prier pour allumer la bougie afin d'y voir un peu plus clair. Sous cette petite lumière, sa peau anormalement pâle ressortait de manière tristement élégante. Dans cet habit de même élégant, elle erra parmi les étagères, ne trouvant rien de mieux à faire de plus intelligent. Son regard se posa sur les livres qui s'y trouvaient, lorsqu'il y en avait. Hélas, pas grand chose d'intéressant, si ce n'est des contes ou des documentaires complexes sur des sujets variés.

   Un bon quart d'heure s'écoula de la sorte, et la cire de la bougie commençait à remplir le bougeoir. Quelque chose, dans la bibliothèque, attira l'attention de Frig. Elle n'en revenait pas de ce qu'elle venait voir. Un livre en reliure de cuir rouge foncée lui faisait face, et il était nommé « Goðafræði ». La bibliothèque sus-nommée ne comportait quasiment que des récits mythologiques dans une langue rappelant l'ancien norrois, voir l'islandais, langues que la norvégienne connaissait plutôt bien après quelques années d'étude sur le sujet. Elle tendit le bras et s'empara du livre avant de venir se poser sur une table poussiéreuse où elle disposa ses affaires. Plus loin sur la table se trouvait un autre bougeoir avec une bougie qui avait su conservé toute sa cire. Elle l'attrapa et l'alluma, afin de remettre un peu de lumière, car le premier bougeoir commençait à s'éteindre. Frig en vient vite au livre, qu'elle ouvra avec hâte. Sa lecture l'occuperait quelques temps, et les textes n'étaient pas très compliqué à comprendre. C'est au bout d'une cinquantaine de page que la belle inconnue s'endormit à cette heure qui devait être tardive, fatiguée par ses « aventures » si l'on peut dire ainsi. À sa droite on pouvait voir son haut de forme qu'elle avait posé pour ne pas qu'il la gêne et à sa gauche le bougeoir encore allumé.

22
Place publique / Gå til helvete, avskum ! [pv: Père Carmody]
« le: mercredi 07 juillet 2010, 13:39:07 »
   Dans les rues elle était méconnaissable, et d'ailleurs, on peut presque se demander qu'est-ce que faisait une fille du genre ici, dans les rues sales et mal fréquentées de la grande ville qu'est Nexus, bien que ça ne soit pas les pires de celle-ci. Méconnaissable ? Vraiment ? Bien sûr que non, elle ne pouvait l'être en aucun cas, personne ne la connaissait en ces lieux hostiles.

   D'abord, on pourrait se pencher du pourquoi de sa présence sur Terra. Adelheid n'en savait pas grand chose non plus. Tout commença vers neuf heures du matin, sur Terre, heure à laquelle la jeune femme était prête, dans n'importe quelles circonstances. Le jour appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est bien connu, et gâcher sa matinée à dormir la répugnait. C'est pourquoi que malgré cette heure plutôt matinale pour certains, elle était levée, lavée, habillée. Theodor était à la maison, il dormait toujours, fatigué par son travail nocturne. En bonne apparentée, Frig lui laissa le petit-déjeuner sur la table ainsi qu'un paquet de cigarettes blondes, accompagnés d'un petit mot lui disant qu'elle était partie faire un tour à l'extérieur et qu'elle reviendrait dans la journée. Le matin était frais, même étrangement trop frais. Habillée en conséquence, la jeune femme aux cheveux blonds platine suscitait l'intérêt des rares passants à cette heure-ci. C'est vrai, il était plutôt insolite de trouver dans les rues de Seikusu une jeune femme de type européenne, habillée d'un boléro en tissu gris foncé avec des rayures gris clair sur un bustier noir imprimé de quelques motifs, puis pour terminer, d'une jupe du même tissu que le haut, remontant à certains endroits grâce à des coutures, laissant paraître le jupon noir ( http://www.galleryserpentine.com.au/ProductDetails.aspx?productID=453 ). Il faut aussi ajouter les gants de satin noir, un foulard de la même couleur qui couvrait son décolleté ainsi qu'une canne noire avec un pommeau en argent, qui donne une démarche assurée à la norvégienne. Elle pouvait presque paraître dix grandes années de plus si l'on ne voyait pas son visage. D'ailleurs, on ne le voyait pas, dissimulé sous un grand chapeau noir ressemblant à une énorme capeline. Il était orné d'un ruban de la même couleur et sur le côté gauche était attaché un masque vénitien ( http://im.quirao2.com/qimage/p/gde/p19/masque-de-venise-asia-strass-863j.jpg ). On ne pouvait juste voir que les lèvres de la belle inconnue, de leur habituelle teinte carmin, avec deux petites marques rougeâtres en dessous de celles-ci représentant les marques de ses piercing qu'elle avait enlevée pour la journée. Cette marque se retrouvait sur son arcade gauche, mais ses oreilles arboraient deux perles noires, aussi noires que ses yeux. Ses cheveux virant sur le blanc étaient retenus en arrière par une broche de laquelle suspendaient quelques perles blanchâtres. Cependant quelques anglaises rebelles tombaient autour de son visage ainsi que dans son cou et parfois les mèches de sa frange venait déranger les mirettes de l'étrange demoiselle. Non, vraiment, on ne pouvait pas la reconnaître, sauf lorsqu'elle levait légèrement la tête, laissant voir son nez. De profil elle était reconnaissable, ses traits la trahissaient.

   Le bruit de la canne et des talons résonnaient sur le bitume de la rue. Quand Adelheid passait, les gens se retournaient pour la regarder, l'examiner. Mais cela l'importait peu, elle ne les regardait pas. La tête baissée de manière à ce que l'on ne puisse pas apercevoir son visage, elle longeait le chemin sans vraiment savoir où elle allait. Perdue dans ses pensées, voilà ce qu'elle était. La pointe de la canne percutait maintenant des pavés de pierres plus ou moins réguliers et quelques touffes d'herbes s'échappaient d'entre certains d'entre eux. Un bruit de fond semblable à celui d'une foule que l'on rencontre en plein centre-ville commença à atteindre les oreilles de la jeune femme. Brusquement réveillée, elle leva la tête, les yeux écarquillés.


- Hva faen...

   Souffla-t-elle entre ses lèvres. Par réflexe, la norvégienne baissa de nouveau la tête, regardant discrètement les bâtiments de couleur pâle de l'étrange ville que Nexus est, aux yeux d'une humaine de Terre. Parmi l'affluence qui se trouvait autours d'elle elle aperçu beaucoup de choses dont elle ne soupçonnait pas l'existence. D'étranges personnes aux attributs de divers animaux suivaient au pas leur propriétaire, par le biais d'une chaine qui rejoignait leur collier que ces pauvres êtres portaient à leur cou. Et pourtant, leur propriétaire avait l'air de gens normaux, comme elle. Il n'y avait pas que des êtres hybrides dans cette foule diversifiée, beaucoup d'autres espèces d'êtres plus au moins humanoïdes peuplaient les rues, mais Adelheid ne faisait pas vraiment attention. Plus rien ne l'étonnait, ces derniers temps. La jeune femme pressa le pas, toujours la tête baissée. C'était embarrassant, comment pourrait-elle rentrer chez elle...?


- Excusez-moi...

   Tant bien que mal, elle tenta d'interpeller des passants aux airs aussi noble que les siens, qui eux faisaient fit de ses soucis.

- Excusez-moi, monsieur je...

   Les gens allaient et venaient, l'ignorant totalement, ce qui commença à énerver Frig.

- S'il-vous-plait, je... Faen ta deg, hæstkuk!

   Heureusement pour elle que les chances qu'elle puisse rencontrer une personne comprenant une langue scandinave soient proche du zéro absolu... Contrariée, la norvégienne pressa de nouveau le pas, décidée à changer d'endroit. Sa démarche était assurée, et elle tenait sa canne par le milieu, le pommeau légèrement en avant, prête à l'utiliser en cas de refus de coopération. Cependant le fait qu'elle pose constamment son regard sur ses pieds ne l'empêcha pas de bousculer quelqu'un à la stature plutôt imposante comparé à son petit gabarit.

- Excusez-moi, je suis confuse, je ne voulais pas...

   Répondit-elle de manière à ce que l'homme puisse l'entendre dans cette foule. On pouvait remarquer qu'elle n'était aucunement sûre d'elle et cela se voyait qu'elle était perdue, perdue dans un monde qu'elle ne connait pas.

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Le coin du chalant / Une p'tite idée derrière la tête
« le: mardi 06 juillet 2010, 23:15:29 »
Sujet du topic : Social, puis hentai par la suite si vous le désirez, mais je voudrais une histoire construite avant tout!

Nombre de participant : Je cherche un homme, un vrai, parce que suis d'humeur joueuse o/ Quelqu'un qui pourra supporter une noble (ou plutôt une personne se cachant sous des airs de noble) d'humeur à ne pas se laisser marcher sur les pieds.

Trame : J'aimerais, pour une fois, que cela se passe à Terra. J'y pensais depuis un moment et finalement je me jette à l'eau, je veux un rp sur Terra \o/ À Nexus pour être plus précise, mon personnage découvre Terra puis il rencontre le votre de manière tout à fait anodine...

Qualité de post : Au moins de quoi faire avancer la trame... Personnellement je pense être inspirée \o/

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   La fin d'année scolaire, c'est toujours la période que l'on apprécie le plus lorsque l'on est étudiant (après les vacances, cela va de soi). Mais c'est aussi la période où les examens pointent le bout de leur nez en cette joyeuse agitation saisonnale. Beaucoup de lycéens profitent de la chaleur pour trainer dans la cour, à l'ombre. Mais d'irréductibles travailleurs préfèrent le frais et l'ombre de la bibliothèque. C'était le cas de Frig, mais elle se trouvait à la bibliothèque pour d'autres raisons. N'ayant pratiquement pas suivit le programme cette année, et de plus, en une langue étrangère, elle était vraiment en retard sur le programme. Heureusement pour elle, elle n'avait aucun soucis dans les matières scientifiques, qui nécessitent plus une démarche logique que culturelle ou littéraire. C'est le cas des cours d'histoire et de géographie. Un cours en japonais ne lui donnais même pas envie de suivre, et ses prises de notes laissent vraiment à désirer.

   Adelheid était affalée sur une table au fond de la bibliothèque, une main servant à reposer sa tête et l'autre tenant un dictionnaire de kanji. Un mikado dans la bouche, elle essayait de comprendre quelque chose au chapitre concernant l'occupation du Japon au XIXe siècle. Mais hélas le ministère aimait bien choisir des manuels compliqués pour ses élèves chéris. Et des fois, la traduction du kanji laissait à désirer... C'est pourquoi qu'un peu plus loin sur la table se trouvait un dictionnaire anglais-norvégien, au cas où il y aurait un kanji un peu récalcitrant... La norvégienne traduisait l'essentiel des pages de cours du manuel en un norvégien simple et clair afin de pouvoir repasser au japonais lors des examens. C'était long et compliqué, mais cela allait porter ses fruits. Enfin, normalement...

   Une dizaine de manuels toutes matières confondus furent passés au peigne fin pendant la matinée que Frig s'était permise de prendre sur ses heures de cours. C'était maintenant le début d'après-midi, et c'est à ce moment qu'elle s'octroya une pause, fermant son dictionnaire de kanji. Elle se redressa sur sa chaise et essuya ses lunettes de geekette dans sa chemise. De la main droite la jeune femme desserra la cravate de son uniforme scolaire qui était composé d'une chemise blanche à manche courte ainsi que d'une jupe noire simple. Avec cet ensemble, Frig optait pour des jambières noires ainsi qu'une paire de doc martens noires à 10 trous.

   Elle posa ses lunettes sur la table et s'en alla au distributeur de boisson chaude pour se payer un thé au citron. Ceci fait, elle retourna à sa table, sa boisson en main. Elle s'installa sur sa chaise sur laquelle elle s'affala avant de boire une gorgée de thé, qui la réveilla un peu. Après tout, elle avait travaillé toute la matinée, elle avait bien le droit de se reposer un peu.

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   C'était le matin, avant le début des cours. La classe sombrait dans un brouhaha normal pour une classe de presque une quarantaine d'élève. Beaucoup parlaient de leurs exploits du week-end, ou bien des programmes télés de la veille... Il y avait une certaine animation dans la pièce, et beaucoup de dissipation due à la fin de l'année scolaire qui approchait à grands pas. La joie régnait parmi les élèves qui avaient des tas de projets pour les semaines à venir.

   Frig, appuyant sa tête contre la paume de sa main, observait le ciel bleu zébré de nuages, loin des conversations futiles des autres lycéens en uniforme. Cette vision, bien que simple, la rendait toujours de bonne humeur. D'ailleurs, en ce moment même, elle souriait. D'un sourire simple, mais radieux, qui illuminait son visage. Cette journée s'annonçait bien, pensa-t-elle, voir très bien. Comme quoi, il y a des avantages à avoir sa table près de la fenêtre... Peut-être que cela porte chance?

   Non c'était bien plus que ça. C'est dans ce genre de moment où Frig se rendait compte de la chance que l'on a d'exister. Il y a tellement de belles choses sur Terre, mais... toute sa vision utopique des choses se vit détruite par une vision bien plus pessimiste: « Oui, mais il y en a aussi de très horribles! ». Elle poussa un soupir. Chaque délire impossible qu'elle s'imaginait n'était qu'une simple illusion, car il existera toujours du Mal, et ce n'était pas une gamine n'ayant pas encore atteint la majorité qui arrêterait ça. En soi, Frig n'est pas très fréquentable, malgré ses diverses qualités qui la rendent totalement inoffensives. Ses penchants légèrement dangereux envers l'alcool et diverses drogues rebutaient beaucoup d'autres lycéens l'ayant prise sur le fait. C'est une réputation qu'elle s'est faite, mais personne ne la lui rappelle. Tout simplement car elle ne fait pas de mal à personne.

   La sonnerie annonciatrice du début des cours retentit dans l'établissement et tous les élèves regagnèrent leur table d'un air nonchalant. Les conversations muèrent en chuchotement, qui s'évaporèrent dans le silence pesant que leur professeur imposait lorsqu'il rentra d'un pas lourd dans la salle. Les étudiants se levèrent et gratifièrent leur professeur d'un « bonjour » à l'unisson.


- Aujourd'hui est une journée assez spéciale, car nous accueillons parmi nous un nouvel élève.

   L'ensemble de la classe se tourna vers le nouveau venu pour « l'examiner ». Comme réveillée par ce mouvement d'ensemble, Adelheid eut un sursaut et se tourna de même vers lui.

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Le quartier de la Toussaint / 1, 2, 3, Summertime! [pv: Franz Nielsen]
« le: jeudi 17 juin 2010, 17:09:22 »
   C'est l'été. Et l'été au Japon, il fait lourd. Il fait humide. Et il fait CHAUD. Cette impression d'étouffement est insupportable, bien que l'humidité fasse partie intégrante du climat norvégien. Mais en aucun cas la chaleur en fait partie, même si en été le thermomètre peut atteindre les 30°C à tout casser, et peut redescendre à 5°C en quelques heures facilement suite à une petite perturbation.

   L'air se réchauffant, la garde robe de la jeune norvégienne commençait à se restreindre petit à petit. Son premier été au Japon risquait d'être bien difficile... Jamais elle n'aurait pensé que la température accompagnée de l'humidité régionale pouvait rendre l'air aussi pesant, hélas pour elle. Ses plus fines chemises étaient déjà trop chaudes pour l'époque, que réservent le moi de juillet et d'août? Frig n'avait pas le choix. Elle devait remplir ses placards de vêtements saisonnaux, et faute d'attendre, une petite virée au centre commercial s'imposait.

   La motivation n'étant pas de partie, Frig pensa que son frère serait un peu plus chaud qu'elle pour une petite virée en ville. Cela ne fait pas de mal d'être accompagné par quelqu'un qu'on apprécie, et qui surtout, pourrait nous donner un point de vue masculin. S'emparant du téléphone d'une main et composant le numéro du cellulaire fraternel, Adelheid n'eut qu'une réponse vague au sujet de sa venue. « Oui, non, peut-être ». Cela laissait penser que le frangin viendrait, ou bien peut-être pas, à cause de son habituelle humeur changeante. Elle aurait la surprise sur place.

   Pour la petite virée, Frig opta pour des vêtements simples. Un mini-short noir à bretelles ainsi qu'une chemise blanche à manches courtes. À sa grande habitude, et l'été n'y changeait rien, elle portait toujours des portes-jarretelles qui se trouvaient à l'air libre à cause de la petite taille du short. Elles soutenaient des bas noirs rayés verticalement, laissant paraître une toute petite partie de ses jambes pâle comme la neige. Et tout ceci accompagnés d'une paire de Doc Martens noires 10 trous dans les pieds. Un coup de khôl autours de ses yeux noirs d'encre, de rouge sur les lèvres, et la voilà enfin prête. Ce n'était pas une tenue très pratique pour une journée shopping mais qu'importe, Theodor ne sera que seul juge et il connaissait très bien sa sœur à ce sujet.

   Une vingtaine de minutes suffirent à la jeune nordique pour se rendre à pied au centre commercial, moins rempli que d'habitude. Le beau temps faisait fuir les citoyens de la triste Seikusu vers des bords plus marins et plus distrayant, comme la plage et la montagne. Frig s'arrêta sur un banc, pas très loin de l'entrée, afin de voir les personnes arrivant dans le bâtiment où la chaleur n'était qu'emplifiée par ce toit vitreux faisant un effet de serre. L'air recyclée permettait à la jeune femme de respirer un air à peu près frais. Son exotisme attirait le regard des asiatiques du coin, c'était rare de voir une personne aussi pâle dans ce genre de pays. Mais elle s'en fichait vraiment. Pour l'instant, elle était attentive aux flux de personnes rentrant et sortant afin de voir si son frère avait décidé de venir... ou pas.

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Les alentours de la ville / "FAEN" does sound like "FUN" [pv: Théo]
« le: lundi 05 avril 2010, 02:03:52 »
   Fond sonore: http://www.youtube.com/watch?v=KaKa-5wiyyc

   Ce n'était encore que le début d'après-midi d'un jour de week-end, tout était tranquille. Frig s'était levée à une heure habituelle pour elle: vers 7 heures du matin. Sa cuite de la veille était en partie passée, mais sa bouche était encore sèche, et ses maux de têtes et de ventres étaient toujours présents. Mais cela ne la gênait pas, elle s'en fichait vraiment, et de plus, elle était de très, très, très mauvaise humeur. C'est ce que Théo appelle le « Stormen før stillheten », ce qui est littéralement « La tempête avant le calme ». Et sincèrement, il y a de quoi...

   Toujours en sous-vêtements, Frig était assise sur son lit, son portable à la main. Elle détestait ce genre d'appareil, mais elle était bien obligée, pour joindre ses parents... C'était simplement pour leur demander s'ils rentraient ce soir, pour savoir si elle devait annuler ses plans du soir. Et c'était surtout pour Theodor, hébergé clandestinement par sa petite sœur. Lui aussi avait peur de la réaction de ses parents si jamais ils étaient amenés à se voir. Ça serait... étrange...

   Tapant frénétiquement son message de son pouce, la norvégienne commençait de plus en plus à s'énerver, son portable lui renvoyant toujours son aimable: « Melding levering mislyktes. Prøv på nytt. ». Plus elle réécrivait le même message, plus elle sentait que le portable allait finir par la fenêtre. Ce fut au bout de la douzième fois que la colère éclata. Après un grognement agacé, son instinct barbare de ses ancêtres viking repris le dessus.

- Din satans lille forbaska snørvalg, du tror du kan ta kuk, men da har du faen ikke sett meg ditt jævla guds forbannede avskyelige misfoster...

   Marmonna-t-elle. Ça n'est pas toujours beau d'entendre les femmes jurer, mais comme personne dans ce pays ne comprend, autant en profiter... Sauf que, le portable refuse toujours d'obtempérer...

- Å NEI NEI NEI! JEG ER FAEN IKKE FERDIG MEG, DEG SKJØNNER!

   Finit-elle par hurler en se levant d'un bon, avant de lancer le portable par la fenêtre préalablement ouverte, pour sa plus grande sécurité. Après de grandes inspirations censées la calmer, Adelheid se dirigea vers le fenêtre pour voir l'état de l'appareil ô combien maudit. Il était en miette, au pied de la fenêtre.

- Jævela dritt faen telefon...

   Ajouta-t-elle avec un regard désespéré. C'est triste d'en revenir à là, elle le savait, mais c'est parfois nécessaire... Elle se tourna vers la porte, derrière laquelle quelqu'un martelait.

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Le coin du chalant / Besoin de rp
« le: samedi 03 avril 2010, 10:22:47 »
Sujet du topic=> Comme vous voulez!

Nombre de participants=> As you wish.

Je m'en fiche, je veux rp, avec n'importe lequel de mes persos, vous avez le choix entre:
  • Aldéhyde (Avatar, pourras rp quand validée)
  • Abigail / Ceridwen (Humaine / Déesse)
  • Shame (Androïde)
  • Et ce perso là, mais j'ai pas trop d'inspiration, à vous de vous si vous trouvez une bonne trame (:

Sinon on veut bien me prêter Schwardix Marvally, si vous avez besoin d'une terranide araignée sado-masochiste x)

Qualité de post=> 'Dépend des persos (les miens je veux dire)

À vous de jouer! (c) Yu-gi-oh

29
Le parc et son sous-bois / Gardenparty [Pv: Orel]
« le: samedi 06 mars 2010, 23:31:37 »
- Jai toujours tendance à exagérer un peu pour commencer... -

   C'était une soirée assez spéciale. En effet, Monsieur et Madame Friedrich, ont été invités chez par des collègues de travail pour une petite soirée, avec banquet, champagne et tout le gratin de la plus grande clinique de Seikusu et aussi le plus onéreux et l'un des plus connus du pays. Bien sûr quand Adelheid fut mise au courant, elle était assez indifférente, mais quand ses parents l'ont incluses dans le lot, elle crut que c'était une blague. Elle se voyait mal en compagnie de personnes hautement placées durant une soirée « bourge », buvant leur champagne, riant à leur blague de riches...

- Heidi! Du er ikke klar ennå? (Heidi, tu es prête?)

- Ja, mamma, jeg kommer... (Oui maman, j'arrive...)

   C'est en serrant les dents que Frig descendit les escaliers... Qu'est-ce qu'elle détestait ce surnom que ses parents lui avaient donné (et qu'ils chérissaient tant)... Cela lui rappelait qu'elle n'était pas encore une adulte, mais à dix-sept ans, on est plus vraiment une enfant non plus... D'ailleurs Frig soupçonnait ses parents de l'avoir appelée « Adelheid » rien que pour avoir un prétexte de l'appeler « Heidi ». Elle leur en voulait beaucoup pour ça.

   Elle portait une robe de soirée assez moulante de couleur pourpre se laçant dans le dos, lui arrivant mi-cuisse devant et tombant à terre derrière. Ses jambes étaient couvertes de bas en dentelle noire retenu par un porte-jarretelles et elle portait dans ses pieds des chaussures à talons aiguille de la même couleur que sa robe et qui paraissait être en velours. À chacun de ses pas on pouvait entendre le cliquetis de ses talons sur le parquet immaculé de poussière du salon. Cette fois-ci elle avait pensé à enlever ses piercings, sauf celui à la langue, car cela ne fait pas toujours bon effet dans ce genre de milieu. Par contre, elle était maquillée avec du rouge à lèvre pourpre et du crayon khôl autour des yeux, tandis que ses longs cheveux blancs tombaient dans son dos en formant des anglaises au bout. Un peu comme d'habitude, quoi.

   La soirée se passait dans le jardin d'une assez grande maison appartenant à des collègues de travail de Erik et Karin Friedrich. Quand ils frappèrent à la porte, Frig assista à une scène qu'elle déteste par-dessus tout. La femme qui vint leur ouvrir la porte fit quatre bises à ses deux géniteurs avec rires et sourires.

- C'est notre fille, Adelheid.

   Rien que d'entendre son prénom, Frig se sentait mal.

- Eh bien, qu'est-ce qu'elle ressemble au père!

   C'est avec un sourire forcé que Frig lui dit bonjour, comme à une vingtaine d'autres invités... Ils traversèrent la maison afin de rejoindre le jardin. C'était une maison vraiment hi-tech, de couleurs froides, avec un carrelage gris brillant sans un grain de poussière. Elle trouvait ça vraiment sinistre et inconfortable, mais elle se dit aussi que ces personnes ne devaient pas passer beaucoup de temps à la maison, ce sont des acharnés du boulot. Le jardin était plutôt bien aménagé: chapiteau, buffet, traiteurs, champagne... La soirée s'avérait... passionnante.

   Tandis que ses parents faisaient le tour des invités, Frig prit un verre de champagne et s'installa sur une des chaises en osier du jardin. C'était long... et ennuyeux... Les minutes paraissaient interminables. Un peu comme les cours de physiques mécaniques...

   Soudain, Frig eu une idée, et cela ne lui arrivait pas souvent. Elle posa son verre vide sur le buffet et se glissa derrière sa mère, plongée dans une conversation passionnante sur les régimes à base de viande.

- Jeg har glemt noe i bilen... (J'ai oublié quelque chose dans la voiture)

- Ja, ja, ok... Men vent, jeg kommer til å presentere deg... (Oui, d'accord, mais attend que je te présente...)

- Nei beklager, jeg har det travelt... (Non, c'est assez urgent...)

   Sans poser de question, sa mère lui fit un signe de main comme quoi elle pouvait y aller, et c'est ce qu'elle fit. Adelheid s'échappa de ce sinistre refuge à diplômés de médecine et une fois dans la rue, elle emprunta le chemin inverse de celui qu'elle était censée prendre. Celui là menait au parc, sûrement vide à 20h. Bien qu'elle soit épaules-nues, la norvégienne n'avait pas froid. Il faisait "quand même" cinq bons degrés, dehors, c'était tout à fait supportable, du moins pour elle...

   L'air frais du parc... C'est déjà plus agréable, d'un coup. Il y avait un banc, dans un coin assez reculé du parc, derrière un massif de buissons opaques et c'est ici que Frig décida de s'arrêter pour avoir les pensées tranquilles. Elle s'amusait à constater sa pâleur en mettant son bras devant elle pour que la lumière de la lune l'éclaire, tout en se parlant à elle-même.

- Det er ikke sant... Hvor lei er jeg... Og jeg er sikker på at noe misbrukt i situasjonen vil skje, fordi jeg er sååååå heldig. (C'est pas vrai... qu'est-ce qu'on peut s'ennuyer... et je suis sûre que quelque chose de pas normal va m'arriver, tellement j'ai de la chance...)

   Elle finit par pousser un soupir de mécontentement, suivi d'un rire nerveux. Après tout, elle n'avait rien de mieux à faire que de rester là, à ne rien faire.

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Le quartier de la Toussaint / J'aime pas les soldes. [pv: Shibiyo Osaki]
« le: samedi 23 janvier 2010, 23:35:10 »
- Jeg hater å gjøre shopping.

   Il faudra se demander qu'est-ce qui lui est passé par la tête pour trouver la raison de la présence de Frig ici. Elle même n'en revenait pas de cet « exploit ». Wow. Veldig utrolig. Ouais, tu parles... Quelle chance.

    Ce n'était que pour des raisons « purement professionnelle » que ce... centre commercial... devait « honorer » sa présence. En effet, la jeune nordique avait préalablement cassé la corde mi de sa contrebasse, et à son plus grand désespoir, elle devait trouver une boutique de musique. Seikusu n'est pas réputée pour être une très grande ville, mais ce n'est pas tout petit non plus. Déjà trouver une boutique de musique était assez dur, alors dans une ville que l'on ne connait pas, ça l'est encore plus. Malheur et désespoir. Pas assez motivée pour passer toutes les rues de la ville japonaise au peigne fin, Adelheid finit par se résoudre à aller au centre commercial.

   Cet « endroit » est le repère de plusieurs groupes de gens. Parmis eux, il y avait les adolescents normaux, souvent regroupés en bande, trainant surtout sur les bancs et autres endroits où on peut se reposer, empêchant l'accès à toute autres personne. Généralement, quand Frig passait devant eux, elle avait le droit à des regards étranges, voir méchant pour les plus... méchants? C'était sûrement du à sa façon de s'habiller... Même si elle s'était dit qu'aujourd'hui, elle n'avait pas été trop extravagante... Elle portait un haut noir, ressemblant aux anciens uniformes militaires, mais avec les bras découverts et des manches ballons. Ce haut étant assez serré, à cause de ses moult boutons, la jeune fille du renoncer au port du corset ce jour là, ce qui donnait un résultat assez... moulant. En bas, elle ne portait qu'une jupe assez courte assortie à son haut, retenue par un long bout de tissu rayé blanc et rouge qui faisait office de ceinture. Mais jamais Adelheid ne penserait sortir sans bas. Elle portait des bas noirs lui arrivant environ mi-cuisse. Pour finir, un chapeau haut de forme noir contrastant avec le blond de ses cheveux, tout ce qu'il y a de plus simple, venait s'ajouter au tout (ça fait un truc genre ça).

   C'est après beaucoup de difficulté que la jeune nordique ne... trouva pas son bonheur. Rien. Il n'y avait absolument rien dans ce fout... fichu centre commercial... Voilà qui la rendit d'assez mauvaise humeur. De plus, la foule n'arrangeait rien. Les quelques personnes qui ont bousculées Frig ont eu le droit à une petite insulte en son jargon natal, une insulte qu'ils ne comprendront jamais, car tellement occupées, ces personnes n'y firent même pas attention. Cette densité finit par la fatiguer. Elle décida donc de se diriger vers un bar afin de se rafraichir un peu...

   Adelheid s'assit au comptoir et se contenta de commander un simple jus de fruit, l'alcool étant interdit à quiconque n'ayant pas atteint la vingtaine, dans ce pays. En Norvège, il n'y a pas d'âge minimal pour boire de l'alcool, la réglementation se limitant seulement à l'achat. Voilà quelque chose qu'elle regrettait bien... Elle regretta aussi de ne pas avoir de lecteur MP3 sur elle, afin de couvrir ce bruit de fond insupportable... Pourquoi devait-elle entendre chacun raconter sa vie à tout coin du bar? Mais bon, nous n'y pouvons rien. Le regard dans le vide, elle s'accouda au comptoir et posa sa tête sur sa paume, d'un geste las. De sa main de libre elle jouait avec son verre, les pensées au loin.

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