Anaé répond à la question de Shiro par des balbutiements incompréhensibles. L'infirmière a un petit rire en l'entendant, mais elle déchante très vite : sa patiente profite de son manque d'attention pour venir l'embrasser. Mais ce n'est pas un simple baiser, comme celui que Shiro lui a fait. Il est bien plus ferme, plus assuré. Leurs langues se mêlent avec énergie et vigueur, luttant ensemble pour offrir un maximum de satisfaction à leurs propriétaires. Et il s'accompagne d'une étreinte sauvage, presque animale. L'infirmière sent son plaisir décoller comme une fusée devant cette prise d'initiative de la part d'Anaé. Elle aime sentir le désir prendre le dessus, voir comment cette jeune fille, qui était plutôt timide en passant sa porte, se laisse enfin aller aux joies du sexe. Elle regrette seulement de découvrir que, finalement, Anaé n'est pas vierge : aucune fille sans expérience sexuelle n'aurait eu le courage de se lancer soudainement dans un tel rapprochement. A moins qu'elle ne soit vraiment désireuse d'agir. Et, dans ce cas là, Shiro devra agir pour la calmer, ainsi que pour la guider, avant qu'elle n'en fasse trop et qu'elle ne soit à bout de forces.
Appréciant le délicieux baiser qu'elle échange avec sa patiente, Shiro sent soudain les mains de la jeune fille lâcher sa poitrine. Elle veut les ramener, mais elle change vite d'avis quand elle les sent venir se poser sur ses cuisses, sur l'écart de peau nue entre ses longues chaussettes blanches et sa culotte. Un frisson d'excitation lui parcourt l'échine, et elle pousse un couinement qui est étouffé dans la bouche de sa patiente. Pour lui répondre, Shiro vient poser ses mains sur ses jolies fesses, les massant à travers le bloomer de sport bleu qu'elle porte. Elle appuie bien fort afin de sentir la culotte de sa patiente à travers le tissu élastique du vêtement de sport, si apprécié par Shiro de par sa façon de mouler les derrières déjà bien rebondis des lycéennes. Même si elle préfère quand même les jupes de l'uniforme scolaire, pour leur côté dévoilant et parce qu'elles permettent, de temps en temps, de jeter un coup d’œil aux culottes des élèves. Pour un garçon, c'est vu comme de la perversion. Mais entre filles, ça n'a rien de méchant.
Pendant que ses mains font leur œuvre, son bassin se met à s'agiter de lui même, faisant des allées et venues vers Anaé. Elle remarque que le bassin d'Anaé exécute les mêmes mouvements.
Shiro sait très bien d'où cela vient : le corps des deux filles réagit à l'excitation, et essaie de calmer le feu qui commence à brûler entre leurs cuisses. Un feu que l'infirmière va bientôt apaiser pour sa patiente.
Finalement, le baiser langoureux et l'étreinte sauvage finissent par s'arrêter lorsque les deux filles sont à nouveau à bout de souffle. Il faut dire qu'un tel contact à de quoi fatiguer même une partenaire aussi endurante que Shiro. Se séparant en laissant derrière elles un fin filet de salive qui vient atterrir sur leurs vêtements, les deux partenaires se regardent fixement, sans qu'aucune d'entre elles n'ait envie de lâcher.
Anaé répond alors, de façon claire, bien qu'un peu essoufflée, à la question de Shiro.
"Je voudrais...que tu...retires ta...blouse..."Shiro fait tout pour retenir sa surprise.
Déjà, Anaé vient de dire clairement qu'elle veut voir sa partenaire à moitié nue, une chose dont elle aurait été incapable il y a peu. Ensuite, elle a tutoyé Shiro. Plus de « madame », plus de « vous », elle se met enfin à l'aise, et au même niveau que l'infirmière.
Eh bien... Soit j'ai encore plus d'influence que ce que je pensais avec mes pouvoirs, soit cette jeune fille est vraiment désireuse de s'envoyer en l'air.Shiro est étonnée, mais elle est aussi ravie. Elle va enfin pouvoir enlever sa blouse et se dévoiler aux yeux de sa partenaire, sans compter qu'elle commence à avoir un peu chaud là-dedans. Mais elle n'a pas oublié ce qu'elle avait dit un peu plus tôt à Anaé. Reprenant enfin son souffle, elle s'approche de sa patiente et colle sa bouche près de son oreille, pour murmurer quelques mots d'une voix sensuelle et tendre, appuyée par ses pouvoirs d'E.S.P.er.
« Je me ferais une joie de te montrer ce que je cache sous ma blouse, Anaé. Mais, comme je te l'ai dit un peu plus tôt, si tu veux me voir sans mes vêtements, il va falloir que tu me les enlèves toi même. Ce sera beaucoup plus amusant. Et ensuite, quand tu le voudras, je te déshabillerai moi aussi... »Shiro se l'imagine déjà : lui enlever son t-shirt blanc, dégrafer son soutien-gorge, faire glisser son bloomer puis sa culotte le long de ses jambes... Ces pensées font trembler tout son corps de désir, mais elle revient très vite à la réalité. Elle ne veut pas faire attendre sa patiente.
En bougeant le plus lentement possible, afin de bien donner envie à Anaé, Shiro s'éloigne d'elle et va s'asseoir sur les genoux, de l'autre côté du lit. Elle attend que sa patiente vienne vers elle.
J'espère qu'elle aimera mes sous-vêtements...