Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Kei Nishimura

Pages: [1] 2
1
Reiko était entrée en transe sous les assauts répétés de la bouche du garçon et elle ne tarda pas à le faire savoir. Lorsqu'il eut terminé sa petite gâterie, elle dut même reprendre son souffle quelques instants avant de pouvoir enchaîner. Elle remonta son shorty noir qui était le long de ses jambes et Kei comprit alors que cela devait l'exciter encore plus de sentir le contact du vêtement car elle ne montra pas du tout qu'elle voulait s'arrêter là, bien au contraire. Elle s'agenouilla à nouveau devant son sexe en érection et planta son regard sur lui en se touchant à travers sa culotte en gémissant. Elle recommença alors sa fellation où elle s'y était arrêté et reprit un petit rythme très excitant, Kei dut fermer les yeux et serrer les dents pour contenir son excitation débordante.

Mais la coquine ne s'arrêta pas là et commenca alors à lui offrir une magnifique branlette espagnole avec ses magnifiques seins. Elle prenait son pénis en bouche à chaque va-et-viens et la sensation était particulièrement intense. La cadence s'intensifia et Nishimura commença à sérieusement gémir de plaisir:

- Oh putain... Continue... C'est trop bon... Aaaah....

Mais alors Matsuda s'arrêta et se mit dos à lui, les mains posée sur la table en écartant les jambes, laissant paraître son entrejambe dégoulinant de cyprine luisante. Elle l'appelait en faisant un petit mouvement des fesses très excitant:

- Mm... viens, viens me toucher... mm...

Le jeune homme n'en demanda pas son reste:

- Avec plaisir! souffla-t-il sensuellement.

Il n'y avait maintenant plus de limite à cette situation incroyable, la jeune femme savait suffisamment jouer avec le feu de son excitation pour lui donner envie de brûler l'école toute entière. Il se colla contre son dos et plaça volontairement son sexe dur comme fer entre ses fesses afin qu'il caresse doucement l'entrejambe détrempé de Matsuda. Il attrapa fermement les deux seins de la jeune femme et les pressa doucement entre ses doigts tout en mordillant la nuque de celle-ci. Son odeur le rendait fou et ses doigts glissèrent le long des hanches de la belle. Ils arrivèrent sur sa zone sensible et il agrippa les petites fesses mouillée de Reiko. Il fit glisser ses doigts dans le shorty noir et entra profondément son index dans son vagin chaud. Avec sa deuxième main il écartait bien la fesse de la jeune femme pour avoir un plus grand champs d'action et ses doigts virevoltaient maintenant entre sa vulve et son anus, caressant, titillant, massant ses parties intimes sans aucune gène. Il fit alors glisser son majeur dans l'anus mouillé de la jeune femme tandis que son index continuait à glisser dans son sexe. Il commença à faire des va-et-viens avec ses doigts et à regarder la jeune femme se tordre de plaisir et gémir. Il finit par retirer sa main et fit glisser alors son sexe toujours tendu contre le shorty mouillé, il lui passait le relais pour diriger son corps comme elle avait envie qu'il le fasse...

2
Elle l'excitait tant en frottant son corps de cette façon contre lui. Reiko gémissait doucement ce qui avait pour effet de rendre le sexe de Kei encore plus dur et le jeune homme cherchait encore plus le contact. Mais alors qu'il pensait diriger la danse, Matsuda lui répondit:

- C'est parce-que... mm... tu m'excites beaucoup Nishimura... ah... mm... Je ne t'en voudrais pas car c'est moi qui vais commencer à te dévorer. Mm.. mm...

Elle porta ses doigts humides à sa bouche et commença à les sucer doucement, d'une sensualité impressionnante. Elle s'accroupit lentement et fit tomber son jean pour commencer à toucher son caleçon gonflé comme jamais. Elle ne tarda pas à descendre ce dernier rempart de tissu et son sexe bondit hors de son étreinte. Elle se mit à le toucher doucement en le léchant par endroits puis finit par le prendre en bouche et commencer à faire des va-et-viens très délicats et excitants. Kei fermait les yeux de plaisir en soufflant fort et en laissant sa voix gémir sous l'effet de la douce torture que lui procurait Reiko. Il posa ses mains sur la tête de sa partenaire pour accompagner doucement ses mouvements et baissa les yeux sur sa partenaire très concentrée sur sa verge.

Il tint ensuite son sexe par la base et posa sa deuxième main derrière la tête de la jeune femme. Il prit le contrôle du mouvement en faisant glisser son sexe dans la bouche chaude et humide tout en appuyant doucement derrière la tête de sa partenaire pour tenter de faire glisser celui-ci au plus profond de sa bouche. Il accéléra un peu les va-et-viens en regardant Matsuda avaler goulûment son membre à chaque aller-retour dans un petit bruit de salive très excitant.

Au bout de quelques minutes il fit sortir entièrement sa queue de la bouche de la jeune femme avec un râle de plaisir. Il caressa les joues de Reiko avec son sexe mouillé.

- Mmmh... Tu es douée! Han.. Han... allez chacun son tour un petit peu!

Il continuait de caresser le visage de la femme avec sa verge, un petit sourire satisfait sur le visage. Ils étaient à présent presque entièrement nus dans la salle de matériel et cela l'excitait d'autant plus. Il releva Reiko et la retourna, lui indiquant plus ou moins la position qu'il voulait qu'elle prenne et celle-ci finit par s'accouder comme il le souhaitait sur la table, son fessier légèrement remonté pour qu'il puisse en avoir une vue imprenable. Kei s'agenouilla alors à son tour et posa ses mains sur la culotte de dentelles qu'il fit glisser doucement vers le bas. Les fesses de Matsuda apparurent alors et Kei mordilla celle de droite dans un élan d'excitation palpable. La culotte tomba et Reiko prit position. Le jeune homme écarta les fesses d'une main pour dévoiler l'intimité de la femme. Son sexe était déjà détrempé et son petit trou très appétissant également.

Sans retenue, Kei ouvrit grand la bouche et plaqua son visage entre les cuisses de Matsuda pour la dévorer à son tour. Il lécha doucement la fente mouillée et fit glisser sa langue de haut en bas pour en caresser la totalité. Il laissait sa langue chaude se balader contre le sexe de sa partenaire et remontait parfois pour glisser sur son autre trou et le lécher à son tour. Dans cette position, il avait une vue totale sur l'intimité de la jeune femme et n'hésitait pas à jouer avec tout ce qu'il voyait. Le sexe détrempé de Reiko semblait l’appeler et Kei fit glisser sa longue langue à l'intérieur de la fente humide. Il la dévorait littéralement!

Après cet intense mouvement, il relâcha les fesses de Reiko et se releva en face d'elle, lui laissant alors la contre-attaque!

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Les mains de Reiko se voulaient à présent baladeuses tandis que Kei continuait à jouer avec la belle poitrine de la jeune femme. Kei n'hésitais pas à gémir doucement de plaisir lorsque les doigts de la belle se baladaient dans son intimité. Glissant à présent ses mains dans le dos de Matsuda pendant que sa bouche virevoltait toujours entre les deux seins recouverts de sa salive luisante, il descendit depuis la nuque jusqu'au bas du dos en griffant doucement la peau de la femme. Il passa doucement ses mains autour des hanches de celle-ci et vint faire glisser ses doigts sur l'entrejambe de Reiko.

Kei fut surpris de pouvoir en sentir l'humidité à travers le short noir mais il voulait aller voir ça de plus près. Il déboutonna lentement le short et Reiko fit automatiquement un petit mouvement de hanches pour laisser le vêtement glisser le long de ses jambes sur le sol. A présent, seul restait à la jeune femme une magnifique culotte en dentelle noire que Nishimura dévorait déjà du regard. Il posa sans plus tarder ses doigts contre le sous-vêtement et encore une fois fut surpris de voir à quel point il était déjà détrempé... Le jeune homme lécha les seins de Reiko, remonta le long de son cou et vint caresser l'oreille droite de celle-ci du bout de la langue. Kei susurra à son oreille d'une voix vicieuse:

- Mmmh... Tu es terriblement excitée je vois... Tu ne m'en voudras pas si je te dévores entièrement, Matsuda?

Ses doigts commencèrent alors à frotter le tissu mouillé entre les jambes de Reiko et celle-ci ne tarda pas à faire savoir que ça lui faisait de l'effet...

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Matsuda l'invitait à venir la frotter de partout, la situation avait clairement pris une tournure pour le moins intéressante et ce n'est pas Kei qui allait se défiler maintenant. Il avança doucement en réponse à son signe du doigt et atteint la table. La chaleur du corps de Reiko était tout près de lui à présent et son parfum l'enivrait complètement. Il continua à jouer à ce jeu qu'il trouvait particulièrement excitant. Il posa l'éponge sur le ventre de la jeune femme et se mit à frotter doucement en effectuant de petits mouvements cycliques délicats. Il sentait le cœur de la belle frémir et leurs souffles mutuels avaient commencé à s'accélérer légèrement.

Kei prit une autre éponge qu'il avait préalablement rempli d'eau et rinca le savon sur le corps de Reiko. Il monta doucement au dessus de son ventre et de son autre main, attrapa le poignet que celle-ci avait posé sur sa poitrine. Doucement il tira sur son bras pour le retirer très sensuellement et faire apparaître les deux seins de la jeune femme dans sa totalité. Kei sentit son excitation augmenter encore et son sexe était devenu si dur dans son pantalon que ça en devenait désagréable. Il regarda quelques instants ce tableau érotique puis fit lentement glisser l'éponge humide sur le sein gauche. La douce peau devint luisante d'eau claire et son sein se mit à briller à la lumière de la pièce. Le garçon fit glisser alors l'éponge sur l'autre sein et approcha sa bouche de celui qu'il venait d'humidifier.

Kei souffla doucement sur le mamelon brillant de la jeune femme et regarda son téton durcir lentement. Il jeta alors un oeil lubrique à la jeune femme et pour terminer sa torture prit le téton dans sa bouche. Il aspira doucement puis en lécha l’extrémité. Il gémissait doucement en laissant sa bouche faire un long bruit de succion pour exciter la demoiselle. Il laissa tomber l'éponge mouillée et attrapa le sein droit de Reiko tandis qu'il dévorait le gauche. Il appuyait sa tête contre le corps chaud de la jeune femme cherchait le contact...

- Matsuda... Tu n'es pas seulement sâle, lanca Kei, tu es surtout très vilaine... Un bon nettoyage intégral te fera du bien...

Il releva la tête et tira la langue en face de la bouche de la jeune femme pour qu'elle joue avec lui à son tour...

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Lorsque Reiko avait susurré ces mots à son oreille, Kei avait sentit son corps entier frissonner. Cette femme avait quelque chose de particulièrement attirant et envoûtant. Ce n'était pas seulement le fait qu'elle était plus mature que la plupart des lycéennes, ni même l'assurance avec laquelle elle parlait et savait manier la séduction mais tout simplement une sorte d'aura se développait d'elle, quelque chose qui excitait beaucoup le jeune homme. Elle venait de le mettre au défi, mais Kei était quelqu'un qui ne supportait pas perdre un défi. Il regardait donc Matsuda droit dans les yeux et souriait doucement.

Doucement, très doucement et sans dire un mot, il commença à déboutonner le premier bouton de la chemise de la belle. Le pan de tissu s'écarta doucement révélant une plus grande partie de la clavicule de la jeune femme. Kei continua sa manœuvre et déboutonna le deuxième bouton. La chemise s'ouvrait doucement, la poitrine de Reiko commençait à se libérer doucement, Kei pouvait déjà voir la douce peau de cette zone sensible apparaitre dans l'ouverture. Au troisième bouton, la chemise était largement était déjà presque complètement ouverte, le bouton était situé au milieu de la poitrine de la femme. Le soutien-gorge noir apparaissait parfaitement mais Kei ne fit pas de blocage devant la beauté de la vue et continua. Un quatrième, un cinquième puis un dernier bouton... La chemise s'ouvrit complètement et le ventre clair de la jeune femme était à présent à l'air libre.

Kei attrapa doucement le col de la chemise en regardant Reiko droit dans les yeux, un sourire provocateur en coin et tira sur le tissu pour qu'il glisse lentement le long des bras de la jeune femme. Il prit son temps pour faire glisser la chemise en prenant soin de se rapprocher doucement d'elle. Il pouvait à présent sentir la chaleur du corps de Reiko près de lui. Il arriva au bout du mouvement et retira la chemise complètement. Reiko Matsuda était à présent à moitié nue devant lui. Il lécha son piercing, un tic qu'il avait l'habitude de faire lorsque l'excitation montait en lui.

Il posa la chemise sur la petite table de côté et regarda la jeune femme. Il était supposé commencer à nettoyer le vêtement qu'il venait de retirer mais il avait en tête une idée bien préférable. Il remit encore du savon et prit son éponge en main. Il posa l'éponge imbibée sur le torse nu de la jeune femme et descendit doucement sa main pour frotter le haut de la poitrine de Reiko.

- Oh... Mais je serais un bien piètre gentleman si je n'enlevais pas la moindre petite goutte de mon erreur. Je pense qu'il va falloir que je te frotte partout Matsuda...

En disant cela il pressait doucement son éponge contre le sein gauche de la jeune femme toujours recouvert de son sous-vêtement noir mais lançait clairement un message à la belle, attendant de voir si elle se prenait au jeu...

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Elle frottait délicatement une partie de son cou très sensible et Kei frissonna légèrement. C'était vraiment très agréable et le sourire de la jeune femme accompagnait parfaitement ce mouvement de douceur. Il se laissait aller aux délicates sensations et fermais presque les yeux de plaisir.

- Effectivement... Dit-il doucement, tes vrais bras vont bien...

Il remit un peu de savon et posa son linge imbibé sur la clavicule de la jeune femme. Son visage se teint d'une expression étrange qui s'affichait uniquement lorsqu'il ressentait une sorte d'excitation intérieure discrète. Il regardait la jeune femme avec un regard profond. Elle était très belle et son odeur le rendait dingue mais il préférait ne rien laisser comparaître à ce sujet. Il ne dit rien, il fit simplement. Il frottait doucement la peau de la belle en faisant glisser son petit linge de gauche à droite sur le bas de cou de celle-ci.

Il commença alors à frotter les tâches qu'il y avait sur le haut du chemisier noir de la jeune femme en essayant de ne pas trop laisser ses mains aller là où il voulait vraiment aller. Il frottait doucement en silence, tantôt en regardant la chemise tâchée, tantôt en remontant un regard quelque peu coquin sur les yeux de la jeune femme. Il descendait de plus en plus lentement très lentement... Elle devait avoir comprit son manège à présent mais il ne tenait pas à s'arrêter là... Il arrivait gentiment sur le haut de la poitrine de la jeune femme...  Comment celle-ci allait-elle réagir à tour ça?

Prit dans son élan il lança carrément:

- Enlève ta chemise aussi... Je veux.. m'en occuper! Après tout, je te dois bien ça... euh...? (ce euh était une onomatopée indirecte qui lui était adressé pour qu'elle lui dise son nom car il ne pouvait pas la nommer).

7
La situation avait tourné d'une façon totalement imprévue pour le jeune Kei qui ne revenait pas de ce qu'il pouvait lire sur la petite carte de visite. Mais il avait clairement pu lire dans les yeux de Kenji que ce dernier était très sérieux. Il semblait donc être une sorte d'exorciste moderne ou quelque chose du genre. Kei n'en croyait pas ses yeux! Comme le jeune homme au manteau bleu l'avait laissé planté sur place, Kei n'avait pas eu le temps de lui demander comment il pourrait bien intervenir dans cette histoire mais il était à présent assez intrigué par cette histoire pour oser faire le pas et aller à l'adresse indiquée sur le petit bout de papier cartonné.

En réalité, le jeune homme ne savait pas du tout si son enquête se dirigeait dans la bonne direction ou s'il était entrain de partir dans une direction complètement opposée à la vérité sur son frère. Mais la curiosité et la petite pointe d'excitation tout à fait humaine qui lui chatouillait les entrailles à présent ne pouvait pas se calmer et il avait comme un besoin d'aller vérifier au bout de cette piste s'il se cachait une quelconque petite trace de véracité ne serait-ce que pour pouvoir en dormir la nuit.

Oui, il allait entrer dans 'univers de Kenji Sawada mais il ne savait pas ce qui l'attendait là-bas!

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La jeune femme, à son grand étonnement se laissa faire. Elle semblait même apprécier cela car son visage perdit un peu son expression colérique et laissa place à un faciès beaucoup plus détendu et doux. Elle lui lança même un petit sourire timide en lui disant:

- Merci... et désolée pour tout-à-l'heure. Toi aussi tu es couverts de peinture après tout. Passe-moi ton t-shirt que je participe aussi.

Il est vrai que Kei n'avait pas du tout fait attention à son propre état, un peu trop obnubilé par celui de la fille qui l'accompagnait mais il était lui-même recouvert de peinture de la tête au pied. L'aide de la jeune femme était donc particulièrement bienvenue et comme elle avait fait elle-même le premier pas, c'est sans se prendre la tête que Kei retira lentement son t-shirt pour éviter d'asperger la salle de la peinture qui s'y était déposée et le tendit gentiment à la jeune femme. Il lui passa également le savon spécial et une éponge spéciale pour tissu afin qu'elle puisse s'en occuper facilement. Quant à lui, il reprit le lavage des cheveux de la belle femme doucement. La peinture était déjà bien imprégnée mais le savon détachait bien le liquide coloré en douceur. Il passait le chiffon délicatement sur chaque mèche pour ne pas faire mal à la fille tout en enlevant bien les tâches. Kei remarqua alors que même si la peinture sentait très fort, la jeune femme sentait vraiment bon. Il se sentit coupable d'avoir "gâché" tous les soins qu'elle avait dû se faire pour paraître si belle et sentir si bon. Il descendait gentiment sur les cheveux situé plus bas et ses mains commençaient également à effleurer les épaules de la jeune femme qu'il caressait doucement du linge imprégné de savon. Il lui rendit son sourire par celui qu'il avait de plus brillant:

- Merci à toi aussi, dit-il, et désolé encore, j'étais distrait. Je suis une vraie catastrophe.

Il lui toucha la joue avec le linge pour enlever une grosse tâche de peinture verte et redescendit sur ses épaules pour enlever le gros des tâches.

- Je m'apelle Kei Nishimura si jamais, et je ne suis pas si maladroit d'habitude.

Une fois qu'il eut terminé de s'occuper de son épaule, il voulut descendre sur ses bras mais alors il se rappela qu'elle portait de grands bras d'acier.

- Ca risque de pas être très pratique... Tu peux les enlever tes... prothèses?

9
La jeune femme ne saisit pas sa main mais se contenta simplement de se lever et de lancer un "Je te suis" sec et sans émotion nulle. Soit elle était très énervée, soit il n'arrivait pas à comprendre à quoi elle pensait. Mais il ne se posa pas plus de question et lui emboîta le pas.

Il passa rapidement devant l'économat et demanda la clé du local à matériel à un de ses camarade qui éclata de rire en le voyant recouvert de peinture, la fille était resté cachée dans l'ombre du couloir pour éviter ce genre de réaction de la part d'autres personnes. Puis il reccomenca à marcher et la jeune femme le suivit de près sans dire un mot. Il jetait de temps en temps un œil sur sa chemise quasiment transparente en faisant mime de simplement vérifier si elle suivait toujours. Elle était vraiment magnifique malgré son air froid, son visage dégageait quelque chose d'étrange, un peu comme la lumière attirant les insectes, Kei sentait que s'il s'en approchait il pourrait voir quelque chose de merveilleux mais risquait aussi d'y passer.

Il durent monter les marches menant au premier étage et marcher au fond du couloir du haut pour enfin arriver vers la petite porte où était marqué en grand "Local Matériel". Il tourna la clé dans la serrure et poussa la porte. Le local matériel avait beau être caché au premier étage, il était en fait assez grand. Il y avait des pots de peintures partout sur les étagères du fond avec des ustensiles un peu partout et de grands lavabos avec des tas de produits éparpillés autour sur le mur de droite.

Très vite Kei s'avanca dans la salle en faisant signe à la jeune femme de le suivre et s'approcha du lavabo. Lorsqu'ils furent arrivés devant les éviers, le jeune homme attrapa une grande bouteille de savon spécial et en fit couler dans sa main droite. Il jeta sur la jeune femme des yeux brillants. Quelques peu timidement, il attrapa une longue mèches de cheveux noirs de la fille et lui demanda d'une voix douce:

- Laisse-moi faire, j'ai l'habitude, tes cheveux ne risquent rien...

Il était impressionné par la douceur des cheveux de celle-ci et il se rendit soudain compte qu'il était du coup vraiment proche d'elle et se demanda si elle allait mal le prendre. En déglutissant difficilement et avec une pointe d'excitation de se retrouver dans cette situation avec cette jeune femme qu'il ne connaissait même pas, il attendit sa réponse avant d'appliquer le shampooing...

10
Kei évita de paniquer mais regarda la jeune femme de la tête au pied très rapidement. La jeune femme était très belle mais les dégâts qu'il venait de faire l'empêchait pour l'instant de contempler sa beauté entièrement. Il faut dire qu'il ne s'était pas raté, la peinture était tombée un peu partout, se mélangeant en une sorte de grand arc-en-ciel liquide sur le sol et sur leurs vêtements. La jeune femme, et c'était légitime, était énervée:

- Ouais, t'as intérêt à nettoyer. Regarde c'que t'as fais comme connerie, regarde mes bras, mes vêtements ! Comment j'vais faire pour enlever tout ça ! Pfouah !

Lorsqu'elle prononça ces mots, ce fut pour le jeune homme l'occasion de parcourir de ses yeux la totalité du corps de la jeune femme, et de ses dégâts par la même occasion évidemment. Elle était vraiment très jolie mais son regard semblait froid et sévère. De la peinture collait à ses longs cheveux noirs et s'était répandue sur sa chemise et sur son short, Kei ne put s'empêcher alors de remarquer que la chemise que portait la jeune femme était relativement transparente et que du fait que la peinture avait coulé dessus, il pouvait à présent mieux en voir le contenu et aperçu un très beau soutien-gorge noir, mais évidemment il ne braqua pas son regard dessus car il ne tenait vraiment pas à passer pour un pervers après être passé pour le maladroit du siècle. Mais ce qui attira vraiment le regard du jeune homme, c'était les bras de la fille: ils semblaient mécaniques et fait de métal ou d'acier.

"Étrange" se dit-il intérieurement en haussant un peu les sourcils.

Il remarqua alors que lui aussi était couvert de peinture et collait de partout, quelle poisse! Il tenta de se relever assez rapidement en prenant garde de ne pas glisser sur le liquide coloré à terre. Il tendit sa main à la jeune femme.

- Oui, je vais nettoyer tout ça, j'te le promets! Suis-moi! On va aller dans la salle du matos, y'a tout ce qu'il faut là-bas!

11
Le garçon aux cheveux blancs le regarda fixement pendant quelques secondes qui parurent durer une éternité à Kei mais il finit par saisir sa main en souriant légèrement.

- Kenji Sawada. Et pour tout te dire, Nishimura, l'école est réellement hantée. Enfin, ce ne sont pas de mauvais esprits non plus.

A ces mots, prononcés avec une parfaite tranquillité, Kei haussa les sourcils et déglutit difficilement car il n'arrivait pas trop à savoir si il était sérieux ou non et cela le mit un peu mal à l'aise. Kenji lui fit alors signe qu'il voulait marcher un peu et Kei se mit à le suivre en silence, impressionné par ce garçon si spécial.

- Alors, c'est ça qu'on dit, que je suis un fantôme ? Amusant. Je te rassure, mon coeur bat et je peux saigner. Et je ne passe pas au travers des murs, non plus. Lanca le jeune homme au manteau bleu. Ton frère... Tu disais qu'il avait débloqué être arrivé ici, c'est ça ? Pourquoi penser à une possession, à un truc surnaturel ? Désolé de te le dire, mais ça peut être n'importe quoi d'autre. Certains deviennent cinglés pour une fille ou une dose de came. Ou en voulant se faire intégrer dans certains gangs, ce genre de choses. C'est que ça te rassurerait de te dire que ce qui lui tombe dessus est une merde surnaturelle ?


Kei se sentit vraiment rassuré dès ce moment-là, peut-être parce qu'il avait précisé être parfaitement humain. Intérieurement, il se reprocha vraiment sa naïveté et la façon avec laquelle il s'était rapidement mis à croire cette histoire de possession possible. Deux très jolies lycéennes passèrent à leur côté en gloussant, Kei ne put s'empêcher de se dire que ce lycée avait vraiment du bon. Mais Kenji le ramena vite à la réalité:

- Tu sais, Nishimura, le surnaturel c'est parfois juste psychologique. Les gens ont besoin de se trouver une explication qui les sorte du rationnel parce que d'une certaine façon, c'est plus facile à accepter. Et parfois, le surnaturel est vraiment la seule explication.

Il n'était pas facile pour Kei de parler de l'histoire de son frère mais il fallait bien avouer que les mots de Kenji Sawada étaient parfaitement justes, il était un peu idiot de penser si rapidement à une version surnaturelle des faits. Il marchait à présent aux côtés du garçon mystérieux mais ne ressentait plus aucune gène par rapport à lui, au contraire, sa réponse si sûre de lui le poussait à vouloir en savoir plus sur Kenji.

- Bah, j'y ai pas véritablement envisagé non plus, dit-il en regardant un groupe de lycéens se disputer amicalement dans le couloir, mais c'est vrai que je suis venu dans ce lycée pour trouver une réponse à cette question: comment mon frère a-t-il pu virer aussi mal en venant ici? Et pour trouver cette réponse, je prendrai n'importe quelle option qui s'offre à moi.

Ils arrivèrent alors près de la sortie du bâtiment et passèrent la grande porte qui donnait sur la grande cour du campus. Lorsqu'ils passèrent le battant, immédiatement des élèves les dévisagèrent de loin en pensant être discrets et Kei ressentit alors ce que devait ressentir Kenji au quotidien et se sentit d'autant plus idiot d'avoir participé ne serait-ce que quelques petites secondes à ces messes basses à son sujet.

- Mais dis-moi Sawada, tenta-t-il en tentant de lire sur le visage de son interlocuteur une quelconque émotion, tu sembles très bien renseigné sur tout ça... J'veux dire, les fantômes, le lycée, les gangs... Si tout ça est vrai, qu'est-ce qui me prouve que tu n'es pas lié à tout ça?

Se rendant bien compte de son insolence, il tenta de rassurer Kenji:

- Ne le prends pas mal, mais tu es si... spécial... Je doute que tu ne sois pas lié à tout ça d'une façon ou une autre, mais je ne t'agresse pas, libre à toi de me dire ou non qui tu es réellement...

12
Il faisait mauvais ce jour-là. Kei s'était levé tôt pour ne pas rater son premier cours. Il s'habilla rapidement et enfila son fidèle casque pour écouter ses MP3 sur le chemin du lycée. Le garçon était fatigué et pas vraiment prêt à temps, comme à son habitude. Il enfila vite ses chaussures en coinçant un morceau de pain brioché dans sa bouche avant de quitter sa chambre d'étudiant en trombe comme tous les matins. Kei dut courir sous la pluie battante pour attraper son bus et se serra contre les autre étudiants.

Arrivé sur le campus, Kei remarqua alors qu'il n'avait même pas vérifier quel cours et dans quelle salle il devait se rendre. Ayant repris les cours il y avait peu de temps, il ne connaissait pas du tout ses horaires par cœur. Il sortit donc le petit agenda rouge qui l'accompagnait partout et chercha du regard son heure actuelle.

"Voyons voir... Mardi... Ah! Arts plastiques... Mince la salle a changé..."

Il se mit donc en direction de ladite salle. Il entra dans le grand bâtiment dédié aux travaux manuels et cette odeur si particulière de sciure et de peinture emplit ses narines. Au moins, il était dans le bon bâtiment, encore fallait-il trouver la salle et les salles des activités manuelles étaient assez complexes à trouver. Il marcha droit devant lui en regardant les numéros affichés sur les portes mais remarqua rapidement qu'il ne devait même pas être dans la bonne section du tout. Se rendant compte qu'il était déjà en retard, il se mit à courir vers l'autre extrémité du bâtiment.

Il marchait à nouveau maintenant mais d'un bon pas. Il transpirait et respirait fort tout en cherchant continuellement sa salle de cours.

"Je suis en 203... Alors... 197... 198... 199..."

Mais soudain, ses pensées furent coupées nettes car sa tête cogna contre quelque chose de relativement dur mais qui fit un bruit très étrange. Un objet en plastique... Il tourna le regard pour voir ce qu'il avait heurté juste à temps pour voir une jeune femme aux cheveux noirs crier et les pots de peintures qu'elle tenait dans ses bras il y a un instant tomber comme au ralenti. Kei voulu rattraper la pile d'ustensiles qui virevoltaient dans les airs, mais cela ne fit qu'empirer le cas. Lorsque le garçon cru attraper le pot de peinture du haut, celui s'ouvrit d'une traite laissant s'échapper son contenu, une belle peinture liquide rouge pétante qui commença à couler sur sa main. La jeune femme avait également agité les mains pour tenter d'éviter le pire mais elle n'y put rien. Tous les pots s'ouvrirent les uns après les autres et coulèrent sur eux sans retenue et en quelques secondes, Kei et la belle jeune femme furent recouverts de peinture, glissèrent à terre et le tout dans un boucan du diable.

Lorsque l'accident fut passé, seuls les bruits des gouttes de peinture tombant de leur cheveux et tachant leur habits résonnaient dans le grand couloir... Kei regarda la jeune femme et ne sut pas trop quoi dire...

- Oh mon dieu... Je suis désolé... Je suis terriblement désolé... Tu t'es fais mal? Je... Je vais nettoyer tout ça, je vais réparer mon erreur... olalalalaaaaa.... balbutia-t-il avant de se rendre compte que la jeune femme semblait ne pas être une étudiante. Voyant qu'elle pourrait même peut-être être sa professeur, il imagina le pire.

13
Kei qui se préparait presque mentalement à recevoir la branlée du siècle fut très étonné du calme avec lequel le garçon au grand manteau bleu lui répondit. Même s'il était relativement impressionnant, il en restait calme et d'une attitude décontractée qui le rassura. Il avait bel et bien l'air de quelqu'un de normal de près, et Kei se mit à regretter sérieusement les mots qu'il avait prononcés sans le vouloir vraiment. Car ce n'était pas sans une certaine ironie que le "fantôme" lui avait répondu, le narguant presque d'avoir eu le courage de venir lui parler directement.

Il lui demanda également si il pouvait faire quelque chose pour lui et Kei se sentit d'autant plus bête qu'il ne savait pas vraiment comment lancer la conversation à présent. Il ne pouvait tout de même pas se contenter de lui dire qu'il pensait qu'il était RÉELLEMENT un fantôme et que c'était pour ça qu'il était venu le voir. Il passerait pour le dernier des abrutis et il n'en avait aucunement envie. Il fallait absolument qu'il puisse retourner cette situation à son avantage.

- Je m'excuse, mes camarades de classes disaient des tas de conneries sur toi et ça m'a intrigué. Comme mon frère a pété un câble en venant dans ce lycée, j'me suis dit que tu l'avais peut-être possédé ou je sais pas...

Il rit, un peu gêné et tenta une présentation teintée d'humour pour détendre l'atmosphère:

- Je m’appelle Nishimura, Nishimura Kei et je suis ravi de voir que l'école n'est pas hantée finalement!

En prononçant ces mots il tendit au jeune homme une main pas très sûre d'elle mais amicale.

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Ca y est, il y était enfin! Kei avait atteint son but: venir étudier dans le même lycée que son grand frère Shiro. Oh, le chemin n'avait pas été facile, et le courage de venir y affronter ses craintes les plus profondes avait été très dur à trouver, mais à présent il était bien trop tard pour renoncer et rebrousser chemin. Ce qui frappa immédiatement le garçon, c'était la grandeur du campus et le nombre incroyable d'étudiants qui trainaient de ci de là à discuter, à étudier ou encore à lire avec ardeur de gros livres qui lui paraissaient bien complexe. Allait-il devenir comme eux dans les prochains mois à venir? Il faut dire que dans son ancien lycée la couleur y était bien différente: les élèves s'ennuyaient, le campus était minuscule et la laideur des bâtiments ne donnait pas du tout envie de travailler...

Très vite les jours s'enchaînèrent et Kei tenta de s'intégrer comme il le pouvait, de cours en cours et de devoirs en devoirs. Mais secrètement le garçon tentait également de se renseigner sur son frère et sur d'éventuels trafic de drogue interne au lycée, persuadé que son frère n'avait pas changé aussi radicalement sans raison. Il se renseignait en écoutant les conversations des étudiants, en cherchant sur des forums en ligne ou en demandant à ses camarades, mais ses recherches ne donnèrent pas du tout les résultats voulu.

Cependant, un jour, alors qu'il discutait avec ses camarades de classe du cours de chimie, un sujet ressortit dans la discussion et l'intéressa tout particulièrement:

- Vous avez entendu parlé du fantôme de l'école? lança un garçon plutôt chétif.

- Quoi? Qu'est-ce que c'est cette idiotie encore? Répondit une jeune fille au regard inquiet.

- C'est pas une connerie, affirma le garçon, vous avez jamais vu trainer ce mec aux cheveux blancs dans l'école?! Il est super bizarre, il ne parle jamais à personne, et il reste souvent assis sur le banc là-bas près des buissons...

Il désigna un banc au fond de la cour et effectivement, un garçon que l'on pouvait voir de loin au vu de ses longs cheveux blancs y était posté tranquillement.

- Lui là-bas? Ricana la fille. C'est pas un fantôme idiot, c'est juste un garçon qui aime le calme!

- Je sais pas ce qu'il vous faut de plus, il suffit de jeter un regard à ses yeux bleus pour être tétanisé de peur! En plus il habite la vieille auberge abandonnée, et là tu vas pas me dire qu'elle est pas hantée cette baraque!

Après cette discussion, Kei passa son après-midi à se demander si les rumeurs qui tournaient autour de ce garçon pouvait être vraies. Il n'était pas du genre superstitieux mais il commença à réfléchir à la situation. Et en réfléchissant il se mit à emmètre une hypothèse: Et si! Et si son frère n'avait pas été embarqué dans une histoire de drogue mais avait été possédé ou quelque chose du genre? Et si ce garçon pouvait l'aider d'une manière quelconque à comprendre ce qui lui était arrivé?

Après y avoir réfléchit toute la journée, la cloche sonna la dernière heure de cours et Kei décida d'en avoir le coeur net. Après tout que risquait-il? Au pire il passerait juste pour un idiot près du garçon aux cheveux blancs et il pourrait ensuite raconter à tous ses camarades à quel point le "fantôme" est dangereux et cruel. Il se mit donc en quête du garçon aux cheveux blancs. Il alla regarder sur le fameux banc au fond de la cour mais évidemment il n'y était plus. Il chercha un bon moment dans les couloirs et jeta des regards investigateurs dans les salles de cours ouvertes, mais aucun signe du jeune homme.

Alors qu'il allait abandonner les recherches pour rentrer à son dortoir, Kei, perdu dans ses pensées, bouscula du coin de l'épaule une personne sur sa route. Il frotta son épaule et se retourna pour s'excuser.

-Aïaa, désolé je...

Des yeux d'un bleu très clair le dévisageait, une expression désagréable sur le visage dont de longues mèches de cheveux blancs venaient caresser les traits. Kei haussa les sourcils et sentit son sang se glacer étrangement.

- Ah... Je.. Désolé... Mais tu es le fantôme de...

Il ferma immédiatement sa bouche, les mots étaient sortis tout seul et il se sentait tellement idiot de les avoir prononcés sans réfléchir.

- Enfin... Tu... Je te cherchais...

Kei était entrain de se demander dans quel pétrin il venait de se fourrer et s'il risquait réellement quelque chose. Tant de questions se bousculaient dans sa tête qu'il ne put rien prononcer de plus.

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Le coin du chalant / Re : La chasse aux esprits
« le: mercredi 26 juin 2013, 14:13:10 »
La première trame m'intéresse beaucoup!

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