1
Les contrées du Chaos / Re : La belle et la bête sauf que là, pas de chateau ni de chandelier qui parle [Pv]
« Dernier message par La légion de l'Eternel Ardant le Aujourd'hui à 08:06:48 »La compréhension allait être compliquée. Ils le savaient tous les deux. Mais comme depuis le début, si chacun faisait quelques efforts. Tout devrait bien se passer, n’est-ce pas ? Enfin, ils avaient fait des progrès un peu, tous les deux. Au moins ils s’étaient présentés, et malgré le manque de clarté dans les explications, elle semblait accepter de suivre son guide jusqu’au foyer de la flamme de l’Eternel Ardant. Le trajet prendrait du temps. Elle apprendrait peut-être un peu sa langue, ou le demi dieu apprendrait quelques mots de la langue de l’esprit du feu. A voir, chaque chose en son temps, bien sûr.
Mais il était temps de dormir. Une longue journée de trajet était prévue demain, et, en conséquence, il allait falloir prendre des forces, et cela passait par une bonne nuit de sommeil. Callisteros n’en aurait probablement pas, ceci dit. Ne dormant que d’un œil. Qu’il lui arrive quoique ce soit et il ne saurait s’en remettre. Si quelqu’un ou quelque chose touchait à un seul de ses longs cheveux sombres, et ce serait sans doute un châtiment sans commune mesure avec ce qu’il avait connu lors de cette transformation ratée. Même s’il n’’était pas besoin de menace pour qu’il fasse attention à elle et la protège. Cela allait de soi, au fond.
Les reins calés sur une souche, il dégaina une longue épée à une main et demi qu’il fit reposer sur son épaule, la garde au sol, au niveau de ses doigts et le commença à veiller en se reposant. Il dormirait davantage sur le trajet, en laissant les chevaux suivre la route, pour le moment.
La nuit passa dans un souffle. Pas de problème, et juste quelques bruits d’animaux. Pas de quoi se tracasser, mais peut être tracasser une personne de la terre ? cela aurait peut-être dû, mais elle dormit si profondément que le demi dieu aurait pu se battre au-dessus d’elle qu’elle n’aurait pas réagi. Quant à sommeil, elle ne ronflait pas à proprement parler, mais grognait parfois un peu dans son sommeil… ou prononçait quelques mots incompréhensibles pour l’envoyé du dieu de flammes. Rien de bien surprenant ou choquant. Mais elle avait une grande douceur sur le visage quand elle dormait.
C’était ce qu’il disait alors que l’aube pointait et que, du coup, il se réveillait pleinement, venant un peu taquiner les braises et mettre une panse nettoyer au-dessus du feue t y faire chauffer de l’eau. Puis il versa des feuilles dans l’eau, et un peu de miel, et commença à remuer, laissant la belle endormie… dormir bien évidemment, encore un peu. Il s’occupa aussi de désentraver les chevaux, les harnacher au chariot, et, enfin, quand tout fut prêt au départ, il se pencha sur la fille du feu et lui secoua l’épaule avec douceur.
« Soleda. Debout. »
Le ton était ferme mais sans la moindre virulence, et dès qu’il la sentit se remuer, il lui servit une bonne tisane. Une demie heure plus tard, ils étaient en route. Elle dans le chariot, lui se le banc. La journée passa tranquillement, même si ce fut un peu drôle quand la jeune elle eut besoin d’aller aux commodités. Pas de quoi dessiner dans le chariot, et aucun mot pour expliquer vraiment… il en rit un peu, bien qu’il tâche de montrer le moins moqueur possible. C’était la situation qui le faisait rire.
Le midi, ce fut en route, des tranches de viande séchée, un peu dures mais correctes.
Pour le reste, les échanges étaient minimaux. Il la fit néanmoins un peu chevaucher sur l’un des deux animaux attelés, histoire de commencer à prendre le pli, et quand le soir vint, un maigre village s’offrait à eux. Une bourgade avec… Tout au plus une douzaine de maisons
« Dormir ici. »
Il mima avec ses deux mains sur sa joue dormir, et montra le seul bâtiment qui était évidemment là pour ça, avec un étage, et dont un panneau indiquait une chope de bière et soleil couchant.
Il dirigea l’attelage vers les lieux, et lança une pièce à un « gamin » pour qu’il s’occupe des chevaux et de ranger le chariot. Le demi dieu descendit et proposa sa main à l’andalouse, dont la tenue était tout sauf pratique. Puis, la tenant par la main, il l’entraina vers l’auberge.
Ils devraient bien vendre du change quand même…
Mais il était temps de dormir. Une longue journée de trajet était prévue demain, et, en conséquence, il allait falloir prendre des forces, et cela passait par une bonne nuit de sommeil. Callisteros n’en aurait probablement pas, ceci dit. Ne dormant que d’un œil. Qu’il lui arrive quoique ce soit et il ne saurait s’en remettre. Si quelqu’un ou quelque chose touchait à un seul de ses longs cheveux sombres, et ce serait sans doute un châtiment sans commune mesure avec ce qu’il avait connu lors de cette transformation ratée. Même s’il n’’était pas besoin de menace pour qu’il fasse attention à elle et la protège. Cela allait de soi, au fond.
Les reins calés sur une souche, il dégaina une longue épée à une main et demi qu’il fit reposer sur son épaule, la garde au sol, au niveau de ses doigts et le commença à veiller en se reposant. Il dormirait davantage sur le trajet, en laissant les chevaux suivre la route, pour le moment.
La nuit passa dans un souffle. Pas de problème, et juste quelques bruits d’animaux. Pas de quoi se tracasser, mais peut être tracasser une personne de la terre ? cela aurait peut-être dû, mais elle dormit si profondément que le demi dieu aurait pu se battre au-dessus d’elle qu’elle n’aurait pas réagi. Quant à sommeil, elle ne ronflait pas à proprement parler, mais grognait parfois un peu dans son sommeil… ou prononçait quelques mots incompréhensibles pour l’envoyé du dieu de flammes. Rien de bien surprenant ou choquant. Mais elle avait une grande douceur sur le visage quand elle dormait.
C’était ce qu’il disait alors que l’aube pointait et que, du coup, il se réveillait pleinement, venant un peu taquiner les braises et mettre une panse nettoyer au-dessus du feue t y faire chauffer de l’eau. Puis il versa des feuilles dans l’eau, et un peu de miel, et commença à remuer, laissant la belle endormie… dormir bien évidemment, encore un peu. Il s’occupa aussi de désentraver les chevaux, les harnacher au chariot, et, enfin, quand tout fut prêt au départ, il se pencha sur la fille du feu et lui secoua l’épaule avec douceur.
« Soleda. Debout. »
Le ton était ferme mais sans la moindre virulence, et dès qu’il la sentit se remuer, il lui servit une bonne tisane. Une demie heure plus tard, ils étaient en route. Elle dans le chariot, lui se le banc. La journée passa tranquillement, même si ce fut un peu drôle quand la jeune elle eut besoin d’aller aux commodités. Pas de quoi dessiner dans le chariot, et aucun mot pour expliquer vraiment… il en rit un peu, bien qu’il tâche de montrer le moins moqueur possible. C’était la situation qui le faisait rire.
Le midi, ce fut en route, des tranches de viande séchée, un peu dures mais correctes.
Pour le reste, les échanges étaient minimaux. Il la fit néanmoins un peu chevaucher sur l’un des deux animaux attelés, histoire de commencer à prendre le pli, et quand le soir vint, un maigre village s’offrait à eux. Une bourgade avec… Tout au plus une douzaine de maisons
« Dormir ici. »
Il mima avec ses deux mains sur sa joue dormir, et montra le seul bâtiment qui était évidemment là pour ça, avec un étage, et dont un panneau indiquait une chope de bière et soleil couchant.
Il dirigea l’attelage vers les lieux, et lança une pièce à un « gamin » pour qu’il s’occupe des chevaux et de ranger le chariot. Le demi dieu descendit et proposa sa main à l’andalouse, dont la tenue était tout sauf pratique. Puis, la tenant par la main, il l’entraina vers l’auberge.
Ils devraient bien vendre du change quand même…