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Yan entendit le réveil-matin sonner, pas de portable dans la maison close, en tout cas éteint. La demoiselle partie prendre une douche froide, rien de mieux pour se réveiller. Elle passa environs une dizaine de minute, puis elle se sécha, préparant les affaires officiels du lycée et prit son petit déjeuné.
C'était pour le moins léger, un bol de riz et deux sardines grillées, ayant comme vêtement une simple serviette, puis une fois le repas avaler rapidement elle enfila sa tenue de lycéenne, regardant dans un miroir pour que la tenue ne comporte pas de plis qui pourraient faire office de sanction, elle devait être parfaite et sans défaut, sinon la réputation du comité et sa réputation serait marquée à vie.
Une fois prête elle remercia, comme tout les matins, la directrice de l'héberger. Elle prit le métro pour arriver près du lycée, bien sur elle trimballait sur elle son katana, autant dire que peu de gens eurent la mauvaise idée d'aller lui chercher des crosses, bien sûr il y avait encore deux trois racketteurs qui eurent le droit de connaître la résistance du mur en béton, Yan ne sortait son katana que lorsque la situation l'exigeait, aussi de vulgaire voleur n'étaient pas dans les pré-requis pour dégainer son arme.
une fois au portail, il n'y avait pas grand monde, normal car la sonnerie ne retentirait que dans trente minutes, aussi eut-elle largement le temps de passer à l'administration pour déposer son arme, si le comité autorisait le port d'arme contendant, elle ne voulait pas utiliser de se droit, démontrant qu'elle pouvait résoudre les problèmes en n'utilisant pas la facilité.
Elle reçu son papier désignant les horaires de passage et quel serait le secteur qu'elle irait surveiller.
Aujourd'hui cela sera les salles de biologies et de chimies. Aussi elle se prépara, mettant un bandeau rouge sur son avant-bras gauche avec marqué dessus "Membre du Comité de Discipline", cela pour bien montrer qu'elle était là en tant que gendarme et non simple élève.
Vous me direz qu'elle doit avoir des soucis pour avoir ses cours, se problème est vite réglée, car elle va voir lors de ses pauses les professeurs pour recevoir les leçons et faire les contrôles.
Elle se mit au portail et attendit que la cloche sonne, refermant la grille et fit la morale à un petit groupe arrivé en retard, combiné à une heure de colle histoire qu'ils assimilent bien que le lycée n'était pas un lieu de détente. une fois cela de fait, elle se mit à errer dans les couloirs.
S'est alors qu'elle vit une personne de haute taille, pas de quoi l'impressionner, le fait est que s'il s'agissait d'un élève il aura le droit à un savon.
La demoiselle s'approcha et se racla la gorge.
- Excusez moi. Vous êtes de l'établissement ?
Tous ce que cette personne verrait c'est une élève du comité avec les yeux fermées, en effet elle n'avait aucune raison de les ouvrir dans le lycée, sauf cas exceptionnel.
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-Hj-J'aime bien le titre du topic :) on dirait le titre d'une serie télé-Hj-
Il n'aimait pas faire la rentrée. Préférent faire la sortie des classes. néanmoins il y avait des jours comme ça ou il ne pouvit pas choisir son emploi du temps. Aussi poireautait il gentiment devant la fenètre du poste des surveillants, convaincu qu'il allait perdre une journée a s'occuper d'élèves stupides et bruyant. C'est pour ça qu'il aimait quand il était de soirée, il se posait là, repérait une nénette et si elle l'interessait, repartait avec sous le bras a la fin de la journée. C'était aussi simple que ça. Il fallait aussi dire que Don n'était pas n'importe qui. Agissant pour son propre compte, il n'était nul autre qu'un mysterieux prince Marchand de Nexus, capturant et revendant les jeunes filles capturées sur terre, les faisant ainsi non seulement disparaître, mais également fleurir son commerce, d'innombrables filles étaient tombées sous sa coupe et il n'en était plus a son coup d'essai. Ce poste de surveillant a Seikusu était le filon révé, car après tout, il pouvait analyser les élèves a disposition et repérer celles qui l'interessaient avant de leur mettre le grapin dessus. Une fois que c'était fait il les ramenait sur son monde et les vendait a un paquet de gros nobles grabataires qui en faisaient leur jouet, enfin, pas avant qu'il aie pris sa commission dessus d'abord.
Bref, croquant dans une pomme, regardant a travers la fenètre il écarquilla les yeux pendant quelques secondes alors qu'il mattait la jeune fille qui attendait que les portes s'ouvrent...Soit il avait besoin de lunettes, soit ses mensurations sont on ne peut plus désirables et parfaites pour le métier. Il allait déjà commencer a essayer de la récupérer quand il s'apperçut qu'on était...Le matin. Par conséquent il y aurait d'innombrables élèves qui viendraient perturber ses plans.
Merde.
Il photographia son visage quand celle ci entra dans le batiment et courrut vers le trombinoscope des élèves qu'il feuilleta avec ardeur jusqu'a trouver le nom qui allait avec ce joli minois.
"Yan...Ryuu. Hm. Pas commun."
Il ouvrit la base de donnée de l'établissement et réunit les informations que l'école avaient a son sujet. Rapidement il sourit. Il avait bel et bien un plan au final...Mais il allait faire de son mieux pour l'élaborer...Après tout il avait toute la journée...
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Devant Yan se trouvait un colosse de deux mètres de haut pour bien 150 de muscles, il portait un Tshirt et un jean. Sa peau était sombre indiquant un occidental et ses yeux et cheveux noirs, il lança a la jeune Chinoise
"Effectivement mademoiselle, je suis Dorian Garan, surveillant intérimaire. Je vois que vous faites un travail impécable, félicitations."
Lança t'il a Yan avec un sourire amical sur les lèvres. Tendant sa grosse main dans le but de serrer celle de Yan et lui donner une solide poignée de main
"Je patrouille dans les couloirs pour annoncer aux surveillants et membres du commité de discipline d'ouvrir l'oeil, on m'a rapporté plusieurs cas de vol depuis quelque chose, il faut prevenir les étudiants de ne rien emmener de precieux a l'école. Transmettez celà a la classe que vous surveillez s'il vous plait"
Lança Don sur un ton serieux
"Je dois vous laisser pour continuer ma tâche, bonne journée"
Lança l'esclavagiste avant de repartir...Si Yan avait un temps soit peu d'interêt pour son katana, elle retournerais vérifier a l'acceuil...Et verrait que son katana avait été subtilisé. A la place se trouverais un message écris a coup de papier journal
"G ton sabr, si tu veu le revoir vien en sal 301 apré lé kour"
A voir si le poisson mordrait a l'hameçon...
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"Je patrouille dans les couloirs pour annoncer aux surveillants et membres du commité de discipline d'ouvrir l'oeil, on m'a rapporté plusieurs cas de vol depuis quelque chose, il faut prevenir les étudiants de ne rien emmener de precieux a l'école. Transmettez celà a la classe que vous surveillez s'il vous plait"
La demoiselle ne montrait aucun signe apparent d'une quelconque réaction envers la remarque que Don venait de faire, même les félicitations ne semblèrent pas avoir été entendus par Yan, tout simplement car elle faisait son boulot un point s'est tout.
Elle esquissa tous de même une petite salutation quand le colosse souhaita une bonne journée.
Elle continua la patrouille jusqu'au soir où elle vit que son katana avait disparu, elle ne paniqua nullement comme une jeune fille de son âge aurait fait si on lui avait piqué son sac de maquillage, non, elle restait tous bonnement calme, elle savait que le voleur ne pouvait pas être loin, aussi elle fit quelque recherche dans les fiches administratives et plus particulièrement se dénommé Dorian Gara, elle découvrit qu'il aimait bien faire des heurs le soir, étrange pour une personne qui devait avoir tout de même une vie le jour, ce n'était pas une chauve-souris à ce qu'elle sache.
vous me direz pourquoi regarder la fiche des surveillant et professeurs, tous simplement que seul eux avait accès à la possibilité de prendre son arme, aucun élève serait suffisamment suicidaire pour oser le faire, ils sont peut être débile mais pas fou au point de finir à l'hôpital dans un triste état. Par mesure de préventions elle prit le temps de regarder la fiche des élèves pouvant faire le coups et vit qu'ils étaient tous absent.
En même temps elle remarqua que des élèves étaient absents depuis un certain moment comme-ci ils avaient tous bonnement disparu, chose qui interloqua la demoiselle qui se doutait que quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans se lycée.
Elle se mit à rager les fiches là où elle les avaient trouvées, s'était comme-ci la demoiselle n'y avait pas touché.
Une fois cela de fait, elle se mit à marcher d'un pas tranquille vers la sale de la directrice et fit coulisser une lettre sous la porte pour signaler qu'elle ferait des heures supplémentaires et la raison à cela, il fallait toujours prévenir la directrice avant ou après l'utilisation de son sabre dégainé ou non.
Puis enfin elle se dirigea vers la salle 301, elle prit les escaliers et trouva très vite la salle, elle mit la main sur la clanche et le tourna pour ouvrir.
Elle savait que cette salle était une salle de chimie, mais la réserve se trouvait à près de cinq mètres, aussi il était possible que la personne allume le gaz pour l'étourdir ou au contraire quil fasse une réaction chimique pour créer du monoxyde de carbone.
C'est aussi pour ses bonnes raisons qu'elle resta sur le porche de la porte, au aguets, prête à esquiver si le plaisantin voulait la pousser à l'intérieur de la salle.
- Sortez de là, ayez au moins le cran de vous montrer à visage découvert !
Il faut dire qu'elle avait fait poireauté notre ami Don pendant près de quatre heures, elle savait où se procurer de bonnes armes et la perte de celui-ci ne serait pas catastrophique, elle voulait surtout savoir si sa suposition était al bonne.
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Don sourit en s'éloignant de la jeune fille. Il avait déjà prévu les grandes lignes de son plan et avait analysée rapidement les informations qu'il avait eu sur Yan. Déjà le fait que ce soit une étudiante étrangère en séjour a Seikusu lui donnait un indice : Elle avait une intelligence supérieure a la moyenne, car il fallait être plutôt bon pour réussir a suivre un cursus scolaire dans un pays qui ne partageait pas la même langue que celui dans lequel on était né, elle était ensuite membre du commité de discipline et portait un katana, ce qui ne lui laissait que peu d'illusion sur ce qu'elle était : une combattante, une de celles que Don avait toutes les peines du monde a matter, il allait devoir s'y prendre de manière subtile pour l'attirer dans son piege. Mais tirer les ficelles était quelque chose que l'esclavagiste faisait depuis longtemps. Aussi constituer un plan en très peu de temps a partir du peu de données qu'il avait sur Yan ne lui posa pas de problème particulier. Après tout c'était ça qui le différenciait d'une bête stupide. Il était un prédateur, il n'était peut être pas le plus dangereux qui soit, mais il arrivait a descendre des prédateurs qui en théorie étaient bien plus puissants que lui. C'était un peu le loup qui s'attaquait a un dragon, il n'aurait jamais la prétention de gagner dans un duel a la loyale, mais si les coups fourrés étaient permis...Soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemis, par la voie sociale, il se rapprocherais dans la confiance de Yan jusqu'a ce qu'elle baissera sa garde. Là il frapperais, vite et fort, et a partir de là c'était a sens unique.
Il avait enchainé des ESPERs, des demis déesses des démones et des anges, il n'y avait aucune raison que celà ne marche pas. Souriant dans sa barbe, le Don savait qu'il n'en avait que pour peu de temps avant de savourer sa nouvelles possession. Une fois reparti dans son bureau il passa un coup de fil depuis son portable. Comme un loup, certaines fois il aurait besoin d'un coup de main de sa meute. Mais il travaillait quand même pour un profit personnel. Néanmoins tout s'obtient par concessions, et dans le cas présent eh bien...Il allait négocier. Il n'était pas prince marchand pour rien après tout.
Les découvertes que firent Yan de son coté avaient ça de choquant que lycée n'avait pas ébruité la disparition des dits élèves, peut être une politique pour éviter la panique au sein de l'établissement, toujours était il que personne ne semblait s'en offusquer avant elle. Elle ne put rien trouver sur Dorian, hormis le fait qu'il prenait des heures de soir si elle observait ses fiches de payes, celà pouvait également dire que Dorian était un étudiant en années avancées et qu'il surveillait les lycéens en dehors de ses cours pour toucher de l'argent, d'où le pourquoi il s'était présentait en temps que "surveillant intérimaire" et non a plein temps, justifiant alors son alibi. Il en faudrais bien plus pour le confondre, ses couvertures étaient en beton armé.
Toujours était il que dans la salle 301 on commençait a s'impatienter un maximum. Et a vrai dire, la personne en question avait même fini par partir de la salle. En effet même un esclavagiste a mieux a faire que d'attendre sa proie pendant quatre heures sur un lieu où il pouvait potentiellement se faire prendre.
Néanmoins sur le tableau se trouvait inscrit ceci
"----, -···· / --···, ···-- ..."
Le message continuait dans ce language de traits et de points qu'un étudiant japonais moyen ne saisirait pas, c'était une serie de dix de ces traits et points chacun espacés d'un antislash entre les deux.
Une nouvelle enigme a résoudre pour la membre du commité de discipline
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Yan attendit encore dix longue minutes, avant de juger devant le silence habituel des lieux, que le gredin avait sans doute finit par se lasser, elle alla donc dans la réserve pour estimer ce qui manquait, à première vu tout était là, elle prit quelque produit et fit des expériences de chimie pour mettre en évidence la présence ou non de monoxyde de carbone ... rien.
Elle entra donc dans la salle avec un précaution qui pouvait rivaliser de loin avec un membre de la légion étrangère. Elle inspecta toute la salle, vérifiant chaque dalles, forcée de constater que la voleur n'avait fait aucun dégâts matériel, si cela avait été le cas elle l'aurait envoyé directement à l'hôpital. Cela prit bien dix minutes, il faut dire qu'elle était un brin trop procédurière et réfléchit trop.
C'est alors qu'elle vit un magnifique graffiti sur le tableau, enfin c'est ce qu'un élèves classiques comprendrait, sauf un sourd et/ou un muet, car c'était du morse, elle fit toute les combinaisons possible tombant d'abord sur un CH,6/732 ... cela ne voulait rien dire, puis elle en essaya d'autre, si elle l'avait vraiment voulut la réponse aurait été trouvée en moins d'une minute, mais il n'y avait pas le feux.
Elle découvrit donc qu'il s'agissait d'un simple numéro de téléphone, elle mémorisa dans sa tête et partit en marchant tranquillement vers l'administration, elle saisit le fixe et enchaina les nombres à une vitesse assez rapide, puis elle entendit un bip, le numéro était valide.
Elle patienta jusqu'à ce que la personne décroche et ne le laissa même pas parler en premier, coupant la parole de façon audacieuse et ferme.
- Dîtes moi le lieu où je dois me rendre pour le récupérer.
Au moins elle ne perdait pas une seule seconde en parole inutile.
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Le téléphone finit par sonner, il ne s'était pas trompé sur sa haute intelligence. Don décrocha et apposa devant le combinet son brouilleur de voix, a présent celui qui s'adressait a la jeune fille pouvait tout aussi bien être un élève, une femme, que n'importe qui Après quoi il tendit le combiné vers la bouche et celle ci prononça les mots suivants
"Allons, où serait tout le plaisir si je te le disais maintenant ? Je ne suis pas un simple délinquant ma petite sache le. Ces vols n'étaient au final qu'un moyen d'attirer ton attention a toi. Je sais que tu possède un pouvoir que de nombreuses personnes envient et que sans ton arme tu n'es au final qu'une partie de toi même. Ecoute moi bien Yan. Je vais tester a quel point tes pouvoirs sont puissants. J'ai placé une bombe dans cet établissement. Elle explosera demain dans la matinée lors de l'appel principal, éliminant tous les élèves et les professeurs de l'établissement, tu as jusque là pour la trouver. Il est 22heures, tu as jusqu'a 7 heures. Bon courage. Si tu previens qui que ce soit je fais sauter la bombe immédiatement"
Le téléphone se raccrocha. Laissant la jeune femme dans l'angoisse. Deux heures plus tard le téléphone du bureau de la salle des profs se remits a sonner
"Allô Yan ? Pauvre idiote. Ne me dis pas que tu as cru une seconde que j'avais vraiment caché une bombe ici non ? Tu es vraiment irrécupérable. Ha hah...Bon. Je me suis bien marré a te regarder chercher. Si tu veux ton sabre rejoins moi a l'entrepot 13 sur les quais dans le quartier de la toussaint. Il se pourrait même que j'aie autre chose qui t'appartienne."
Le téléphone se coupa. Don avait simplement utilisé l'histoire de bombe pour mettre en place sa strategie.
Et ça allait faire mal.
Devant la porte du hangar, un paquet de motards étaient en train de squatter, le type parfait du bosozoku, banane, sabre de bois et torse nu avec de grands trenchcoats et des masques de chirurgiens. Ils semblaient attendre quelque chose
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Yan ne paniqua même pas à l'annonce que venait de faire Don, elle avait mit le doigt sur une chose qui ne fit que confirmer ses soupçons, s'il était un parfait inconnue, il ou elle n'aurait pas masquer sa voix, aussi elle savait qu'elle avait dû porter préjudice il y a peu, sinon se vol aurait été fait il y a longtemps à des moments où elle avait baissée la garde. Aussi elle ne prit même pas la peine de chercher la bombe, s'il comptait vraiment la faire péter à 7h, elle n'aurait qu'à faire sonner l'alerte incendie, de cette manière elle n'aurait prévenue personne et donc elle aurait respectée les règles mis en place par la personne, elle limitera à coup sûr le nombre de victime au minimum.
Elle avait déjà prévue de faire une inspection des locaux à 2 heure du matin, cinq heures était largement suffisant pour visiter tout les lieux qui pouvaient être dangereux pour le lycée et les personnes.
Elle resta donc assise près du téléphone, attendant un quelconque rappel. Elle avait prit en compte le cas où Don viendrait à lui faire une blague pour la déstabiliser. Enfin le téléphone se mit à sonner, elle décrocha rapidement et écouta les sarcasmes du voleur, prenant en note le lieu et estimant le trajet qu'elle prendrait.
Elle attendit cinq minutes au cas où il rappellerait pour donner les derniers détails, mais cela n'eut pas lieu et Yan partie du lycée direction la maison close, qui se trouvait sur le chemin de sa destination.
Elle s'équipa d'armes diverses, n'aimant guère devoir s'alourdir un peu, mais la sécurité d'abord.
La demoiselle arriva à destination, cachée dans l'ombre et voyant un groupe de motard, la demoiselle savait pertinemment qu'il y avait de très faible chance qu'ils acceptent de la laisser passer comme cela. Aussi elle sortie de sa cachette, une épée jian dans chaque mains. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Two_Jian.JPG)
- Bonsoir j'aimerais accéder à cet entrepôt, j'ai un rendez-vous urgent. Je m'appelle Yan Ryuu.
La demoiselle espérait pour les motard qu'ils aient entendu parlé d'elle et de sa tendance à mener un combat jusqu'à la défaite totale de son adversaire.
Yan voulait surtout ne pas avoir à se battre contre des déchets.
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Les motards se levèrent en voyant la jeune fille arriver avec les sabres, se filant des coups de coudes. Elle était certes peut être armée de deux épées, une dans chaque mains, mais eux étaient au moins douze, aussi le sentiment de peur n'était que peu présent pour une meute de loup, ceux ci se mirent a rigoler de manière crasse en passant autour de la chinoise, lançant avec un regard fou a celle ci
-Eh jeune fille ! Si tu veux passer dans l'entrepot y'a pas de problème !
-Ouais, on est des gens serviables nous !
-Va juste falloir que tu soie très très gentille avec nous d'accord ?
-Pose donc ces sabres tu risque de te faire mal !
Fit les badauds en rigolant alors qu'ils commençaient a l'encercler, certains avaient des chaines et des tantôs en plus de leurs armes de bois, elle pouvait également voir des armes a feu dans le pantalon de certains d'entre eux, montrant qu'ils étaient loin d'être des petites frappes.
On dirait bien qu'il allait falloir qu'elle s'occupe de sortir les poubelles avant de pouvoir passer a table.
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Elle resta aussi insensible qu'un glaçon, non pas qu'elle ne soit réceptive aux allusions des motard, qui ne faisait que la mettre petit à petit dans un état qui allait s'avérer dangereux pour les pauvres gars, mais elle réfléchissait en prenant en compte le fait qu'elle soit éventuellement observée lors de ce combat.
C'est alors que la demoiselle lâcha ses armes, se plantant au sol, les bras pendant dans le vide alors que la demoiselle regardait le ciel avec des yeux vide de tout sentiments. elle attendit que le cercle des hommes soient suffisamment près et à ce moment précis elle attaqua, cela ne prit même pas deux secondes, pour que tous soient à terre.
Certains étaient morts, d'autre semblait être en train de mourir d'un coup sans prévenir, les derniers avaient la mains sur leurs coeur, comme-ci ils avaient mal. L'art chinois est intraitable quand il est parfaitement maitrisé.
Ce que Yan avait fait n'était que donner un coup d'une certaine manière pour changer le rythme cardiaque de ses adversaires et même une veste en cuir n'empêchait pas cette technique de fonctionner.
Elle désarma les personnes encore vivante, non sans leurs briser les bras et les jambes au cas où. Ils arriveraient à se remettre de l'attaque plus tôt que prévue.
La demoiselle était un véritable monstre, surtout face à des personne n'ayant aucun sens de la discipline et de la bienséance.
Elle reprit ses armes, rangeant celui de sa main gauche, dans son fourreau. Puis elle ouvrit la porte de l'entrepôt.
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"Bienvenue !"
Lança une voix forte dans l'entrepot. Sur une passerelle, a une dizaine de mètres du sol se trouvait Dorian qui était assis tranquillement le long de la rambarde et la regardait entrer en souriant doucement.
"Tu en a mis du temps petite. J'ai bien cru que tu ne viendrais pas."
Et c'était vrai, après avoir attendu quatre heures après la fin des cours il avait comme qui dirais reconsidéré son plan et s'appretait a en fomenter un second quand il avait reçu l'appel, il avait alors planifié cette petite réunion a la va vite et s'était positionné dans un de ses hangars personnel dans lesquels se trouvait plusieurs caisses entassées sous des baches humides. Il avait eu vent qu'un groupe de motard trainait du coté de son hangar et avait utilisé Yan pour se débarasser d'eux sans se salir les mains. Le surveillant avait le katana de Yan entre les main. Souriant il lança
"Je crois qu'il n'est pas nécessaire de cacher mon identitée plus longtemps. Je descend, donne moi cinq minutes."
Lança l'esclavagiste alors qu'il descendait les escaliers avec lenteur et arrivait en face de la jeune femme et lui lança
"Désolé d'avoir usé de moyens détournés pour t'emmener ici, mais il fallait que je teste ton intelligence et tes capacités combattives, conformement a la tradition des Toushi."
Lança Don alors qu'il lui remettait le sabre, il n'y avait aucun moyen qu'il sache ce genre de chose, ce qui voulait dire qu'il était dans la combine également et connaissait tout de sa famille, également qu'il n'en était qu'un serviteur.
"Je suis en réalité l'homme de confiance de la famille dans cette région et je devais te faire passer une serie de test pour savoir si tu était prête a partir a la recherche de dame Tipholia. Nous allons pouvoir commencer le dernier test."
Il tendit la main vers Yan
"La tradition exige que celui ci commence par une poignée de main pour mesurer ta force."
Fit il simplement, un sourire aimable sur les lèvres
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Yan entendit la voix et se contenta de regarder la personne qui parlait de la sorte. Ce que Don ne smblait pas avoir comprit c'est que la demoiselle avait apprit la politesse typique du Japon, qui veux que l'on vouvoie une personne que l'on ne connait pas ou en tous cas dont on est ni amis, ni plus intime. Cela fit qu'elle appréciait guère de se faire tutoyer, cela enant à deux choix, soit Don était un parfait idiot, soit il se considérait comme plus fort.
Elle reprit le katana, non sans faire attention à n'avoir aucun contact avec le colosse, non pas qu'elle est devinée le pouvoir de l'esclavagiste, mais uniquement par mesure de précaution, un serviteur d'un Toushi peut être une personne des plus vils et rien ne disait qu'il n'attendait qu'un simple relâchement pour attaquer par surprise et la tuer, c'était une pratique idéale pour tuer un Toushi sans avoir à s'exposer.
- Tachez au moins de respecter l'éthique des japonais, ce n'est pas parce que nous sommes sur un autre territoire que vous pouvez vous permettre de telle familiarité.
Don se mit à parler de Tipholia et d'un dernier test, elle rangea son katana pour pouvoir le sortir à tous moment et regarda la main du colosse avant de dire avec un ton sec et ferme.
- Je cherche Tipholia depuis beaucoup plus longtemps que vous et la famille que vous servez, je n'ai nullement besoin de votre aide. Quand à votre dernier test, vous n'avez qu'à appeler le Toushi que vous servez, à ce moment je montrerait ma force, mais je vais vous prouver que je suis un Toushi et non une experte en art martial.
Dès cet instant les cheveux de la demoiselle se teintèrent de la couleur du sang et des ténèbres, sans compter un aura laiteux similaire à des flammes.
- Voilà la preuve de mon appartenance au Toushi, sur ceux je vous souhaite une bonne nuit ainsi qu'à votre maitresse.
La demoiselle vit des pas en arrières, jusqu'à atteindre la porte de l'entrepôt, tout en faisant attention au cas où une attaque surprise viendrait, aussi bien dans ses angles morts que venant de Don, ce dernier pouvait voir à l'œuvre l'expérience de la demoiselle en ce qui concernait le respect d'autrui et la prudence.
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Don soupira et se frotta la nuque. Chacun de ses mouvements étaient calculés et il s'attendait bien a ce que Yan réagisse de la sorte, et aussi avait il eu le temps d'affuter sa langue a ce sujet. Il se permit d'ignorer la remarque de Yan a propos d'un tutoiement, ça le décrédibiliserais si il se mettait soudainement a s'écraser et a lui parler de la sorte. Il la laissa partir alors que Don lançait d'une voix faible.
"Peut être que tu la cherche depuis plus longtemps, mais moi je sais où elle est."
Répondit l'esclavagiste avec un sourire en coin. Si Yan tournait le dos a sa première piste elle serait plus bête qu'il ne le pensait, l'esclavagiste se mit a la rattraper sans se presser tout en soupirant et en haussant les épaules.
"J'imagine que tu n'es ni aussi intelligente pour ne pas avoir deviné celà, ni aussi brave qu'elle le pensait puisque tu tourne le dos a un défi. Est ce donc ainsi que tu as été élevée ? A fuir comme une pleutre au moment où tu dois relever l'ultime test ?"
Lança Don avec arrogance. Non seulement il la traitait de lache, mais en plus il la traitait d'imbécile, et si elle tentait quoi que ce soit contre lui pour le tuer non seulement elle prenait le risque de perdre la trace de sa soeur, mais il lui donnait raison
"Seul un imbécile crois que la force est la réponse a tout, mais je ne t'apprend rien. Je sais très bien que tu es une Toushi, mais par ton comportement tu te deshonnore, toi et ta lignée. "
C'est ça qu'il y avait de bien avec l'honneur, c'est que les imbéciles y croyaient a fond, plutôt mourir et connaitre les pires sévices que de perdre la face.
"Peut être même viens tu de te deshonorer face au serviteur de Tipholia, qu'en dis tu ?"
Lança Don avec un sourire en coin.
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Yan n'était pas dupe, si elle n'avait pas réussit à la trouver, qui le pourrait, elle ne savait pas pourquoi mais cet histoire sentait de plus en plus mauvais, et en plus elle avait l'horrible sensation que son dragon s'agitait. Cela ne voulait pas forcement dire qu'il y avait de quoi s'inquiéter, mais Yan savait aussi que le dragon voulait sans doute lui dire quelque chose, l'ennui c'est qu'elle se trouvait dans ne situation où elle ne pouvait se permettre de baisser sa garde.
Mais pour montrer qu'elle ne voulait pas causer de trouble elle rengaina son arme, cela ne voulait pas forcement dire qu'elle se trouvait plus faible en cas d'agression.
Elle continua d'écouter le monologue de Don, il avait effectivement touché à sa fierté en tant que guerrière, mais pas en tant que Toushi, car quand on en devient un, les lois humains ne s'appliquent pas sur eux. Quand à l'insulte sur sa lignée, elle savait depuis toujours qu'en étant un réceptacle de ce dragon immaculé elle ne pourrait plus se prétendre humaine, mais elle resta calme, continuant d'entendre les remarques cinglantes de Don, puis enfin elle put prendre la parole.
- C'est toi qui est stupide Dorian ou plutôt celui qui se fait passer pour Dorian, je connais très bien Tipholia et si tu dis est la stricte vérité alors je n'ai qu'à tout simplement attendre qu'elle vienne pour que nous nous expliquions. Si je l'ai vraiment déshonorée, elle viendra me planter son sabre dans mon ventre et nous combattrons comme les ancien réceptacles se sont tués par amour l'une envers l'autre.
L'aura prit de la force devenant plus puissant, l'air devenant irrespirable et pesant. C'est alors que l'aura se transforma en un magnifique dragon blanc comme la neige, parcourut pas des signe tribales rouge et noire, les yeux d'un vert unique.
- Ne sous-estime jamais un Toushi, car il peut facilement s'affranchir de toute loi, même celui de l'honneur ou du respect de la vie pour rester le dernier debout.
Le téléphone portable de Yan se mit à sonner, elle jeta un vif coup d'oeil et lu un Ordre Impériale, annonçant le début des hostilités pour les Toushis, Ryuu se mit à sourire.
- Si tu sais où est Tipholia tu as intérêt à me le dire, la bataille va commencer et j'aimerai lui donner une chose que je n'ai pas put achever dans le passé.
Tout sourire ou envie de plaisanter avait quitté le visage protégé par l'aura dragonnien.
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Don éclata de rire a la remarque de Yan, rien de plus rien de moins, quelque chose de vraiment puissant que le rugissement de l'esclavagiste quand Yan se mit a le défier en duel alors qu'il commençait a se tenir les côtes. Peut être était ce a cause de son coté occidental, mais il ne semblait pas avoir de valeur de respect envers elle, et de toute façon si on histoire était bien vraie il n'avait pas a en avoir. Le dragon le terrifiait c'était vrai, mais il n'en laissa rien paraitre alors que sa puissante musculature lui permettait de tenir l'air ambiant. Il haussa les épaules et lança avec un air narquois.
"Regarde toi, pas étonnant que Tipholia ne se montre pas ! Tu es tellement tombée en disgrace que ta présence a fini par l'ennuyer et qu'elle m'utilise moi pour savoir si tu es digne de revenir. Tu sais je te croyais plus maligne. Tu crois franchement que même sous la pire des tortures Tipholia révelerais autant d'informations sur les Toushi a un étranger ? Ne pense tu pas qu'elle préfererais mourir plutôt que de divulguer les secrets de son clan ? Alors comment suis je au courrant ?"
Don croisa les bras sur sa poitrine et lança avec un sourire narquois
"C'est bien pour ça que Tipholia te méprise a présent. Regarde toi ! Tu es couverte de sang et tout ce que tu sais faire c'est de provoquer les gens en encore plus de tuerie, et tu clame que tu as le respect de la vie ?! Va dire ça aux familles des motards que tu as tués a l'exterieur, je suis sur qu'eux même ne prevoyaient pas de te laisser dans un état pareil. Tu manque de compassion petite, et c'est parce que tu es incapable d'apprendre cette compasion qu'on te fuis."
Comme le serpent, il répendait le venin en frappant où celà faisait mal, cumulant ses informations sur Yan avec celles qu'elle lui donnait au fur et a mesure qu'elle s'adressait a lui
"Elle ne te juge même pas digne de salir sa lame en te plantant. Ici le dragon te domine, et non l'inverse. Si tu as compris baisse ton arme et soumet toi a l'épreuve, et alors peut être que tout ne sera pas perdu."
Le beau parleur avait parlé, a voir si sa psychologie avait porté ses fruits
"Ou alors cogne moi et de toute tes forces, et tout ce que tu aura gagné c'est un peu plus de sang le long de ton sillage !"
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La demoiselle restait stoïque devant l'hilarité de Dorian. Elle la laissa déverser ses phrases blessante, mais non mortelle pour Yan qui était habituée depuis toute petite d'être traité de monstre, d'engeance sans le moindre coeur, elle savait pertinemment que seule deux personnes pouvaient faire fondre la glace de son coeur, mais malheureusement elles n'étaient pas présente, aussi elle resta de marbre, gardant une aura lourde et meurtrière.
Cela dit il y avait toujours des choses où Dorian avait été vite en besogne et elle n'allait pas tarder d'éclairer davantage sa lumière.
Elle savait sa destinée depuis le moment où elle accepta le dragon en elle. Elle savait que sa voie serait entachée de sang et de mort, mais jamais elle ne prit une voie différente.
Elle attendit davantage, écoutant encore et encore les mots de Don, mais restant d'un calme tout bonnement inhumain.
Une fois celui-ci ayant finit de la descendre moralement, elle fit un geste de la main, ce qui conduit à la disparition du dragon et de l'aura blanche, puis elle ouvrit les yeux, laissant voir les pupilles de dragon entourées par deux cercles de jade, elle sortit de quelque centimètre la lame de son katana et dégaina, pour ensuite rengainer à une vitesse impressionnante, une courbe de vent tranchant érafla Don, coupant des cheveux au passages.
Puis elle baissa la tête, les cheveux couvrant son visage, donnant une impression morbide et peu rassurante.
- Comme tu l'as dit petit je suis inhumaine, mais tous les Toushis sont comme cela, Tipholia aussi a des défauts, comme celui de vouloir survivre au prix de sacrifice, elle a sacrifié sa famille en des temps jadis, alors qu'est-ce qu'une vérité contre la survie.
Elle sortie son katana de son fourreau et se mit en position d'attaque en visant le coeur du bout de sa lame.
- Je ne suis plus d'humeur à jouer, si tu as des informations, il me serait facile de te les faire avouer, mais cela engendrerait des conséquences désagréables.
Elle fit tourner son sabre d'un demi-tour, mettant la partie non tranchante vers le bas, cette technique était un dérivé d'une autre ayant pour but de trancher l'adversaire en deux en partant du bas.
- Il y a plusieurs choses où tu as faux, d'abord je n'ai jamais affirmée que j'avais un quelconque respect de la vie, ensuite rien ne te dis que je suis capable de survivre dans ce chemin ensanglanté.
Elle fit des pas en arrière, son but premier était de fuir, non pas par peur, mais pour éviter un conflit qui n'aboutirait à rien et de toute façon, s'il était vraiment le serviteur de Tipholia alors cette dernière irait la chercher pour la ramener sur le droit chemin ou la tuer, c'était comme ça que la dernière confrontation c'était finit il y a 100 ans.
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Il était en train de la perdre mais rien n'était perdu. C'était finalement une chienne sans honneur et fière de l'être. Tant qu'il pourrait parler il aurait l'avantage sur elle, dès qu'elle essayerais de le frapper il le perdrais immédiatement. Don n'était pas un guerrier, il était un survivant, et il utilisait ses mots pour survivre a toutes les situations, y compris celle dans laquelle la petite Ryuu voulait le plonger. Celle ci écoutait ses mots mais pour le moment il n'avait pas réussi a faire mouche une seule fois. Néanmoins, beau joueur, il prenait son temps pour recharger ses plombs, tant que la conversation continuait c'était lui qui menait la danse, qu'elle le veuille ou non, et a la fin de cette conversation il la ramenerais avec lui, il était convaincu de celà. La méfiance pratiquement perverse dont faisait Yan a son égard ne le perturba pas d'avantage. Elle aurait pu noter également tous les points qui faisaient qu'il disait la vérité comme par exemple le fait de ne pas s'être enfui devant le dragon et de ne savoir des détails que seul sa soeur connaissait, mais Yan ne semblait même pas remarquer le plus évident de tous
"Si tu veux tant savoir où est ta soeur, pourquoi ne relève tu pas l'épreuve ? Qu'est ce que ça te coute ? Après tout depuis que je t'ai annoncé qu'il y aurait une épreuve finale tu n'a fait que t'enfuir dans tes mots. N'as tu pas peur de la retrouver ? Je n'ai aucune intention de te reveller quoi que ce soit, contrairement a toi je suis loyal et je me tiens aux ordres qu'on m'a donné. Tu as donc le choix, me tuer et ne rien obtenir, ou passer l'épreuve telle que ta soeur l'a entendu."
Don sourit et tendit le bras. Tant qu'il parlait il était en sécurité. Il ne dégaina rien du tout quand Yan le fit, il n'avait pas peur plus que ça.
"Quelqu'un comme toi ne devrais pas avoir peur de la mort hein ? Tu pense vraiment que Tipholia me confierais des informations aussi capitales si je n'était pas capable de garder ma langue ?Allez arrête de faire l'adulte. Tu n'es qu'une enfant et une ainée te demande de te taire et d'obeir, tu sais ce que ça veut dire non ? Tu n'a pas a la questionner."
Lança l'esclavagiste qui cette fois se basait sur l'authoritée de la soeur de Yan pour lui infliger un peu de raison.
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Yan continuait sa mauvaise manie de faire la statue quand Don parlait, n'étant aucun bruit, même pas une objection ... rien, le silence semblait avoir prit possession des lieux et même don ne pourait le chasser avec les mots aussi véridiques soit-ils.
Elle ne fit aucun commentaire, quand il la traitait, sous forme de sous-entendue, de trouillarde, de traitresse ou encore de guerrier sans respect des ordres, seulement il ne savait pas que le combat des Toushi avait commencé et donc que dès à présent les demoiselles allaient devoir se faire une lutte acharnée, sans honneurs, sans pitié. comme dans le passé il y aura des alliances, des traitrises et des amours mortels.
Tous cela Yan le savait, alors qu'elle la voit maintenant ou dans deux semaines, cela ne changerait rien au fait qu'elles devront se combatte un jours ou l'autre, c'était cela qui la faisait peur, comment combattre une femme que l'on aime ?
Vint ensuite la question sur la mort et une tentative futile de vouloir donner des ordres, bien qu'ayant été éduquée pour obéir, elle n'allait pas laisser un simple serviteur dicter sa conduite, aussi en guis de réponse elle se mit à rire.
- Tu n'es pas un Toushi alors que peux-tu savoir de mes sentiments vis-à-vis de la mort ou de Tipholia. Je suis une adulte et j'en suis fière, j'obéirais à ma soeur que quand je la verrais, jusque là je reste moi même, aussi tu m'offre deux choix, moi j'en vois une troisième qui ne semble pas avoir effleuré ton pois chiche servant de cerveau, je peux tout aussi bien partir d'ici et faire comme-ci cette discutions n'avait pas eu lieu, ainsi tu pourras faire ton rapport à ta maitresse comme quoi je suis "une Toushi déshonorant sa lignée" et moi je continue ma recherche de mon côté.
Puis elle se mit à courir au bord du quai, restait à savoir si don allait devoir courir derrière elle ou s'il comptait la laisser partir ainsi en connaissant son visage, devenant de se fait un témoin gênant si par hasard elle se trouvait à Terra et faisait le lien entre Don l'esclavagiste et Dorian.
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Il ne pouvait pas y avoir de rapprochement possible, comme il n'était pas connu sous terra ni de visage ni sous ce nom. En revanche le fait qu'elle s'échappe le contraria enormement. Il était temps pour sortir d'ici le plan C Celui qu'il n'utilisait en règle générale jamais. Fermant les yeux il mit les doigts dans sa bouche et était sur le point d'emettre un sifflement quand il se repris.
Il aurait d'autres occasions. Après tout elle allait a la même école. Il avait tout son temps. Il s'était juste grillé au niveau de la couverture mais ce n'était pas grâve...Il savait même où elle habitait puisqu'il avait épluché son dossier.. Aussi allait il la suivre pour le moment, il sortit du hangar par l'autre porte, faisant bien attention a ne rien avoir a voir avec les corps étendus là et pris son camion avant de partir, les hangars se trouvant a l'autre bout de la ville, elle mettrait un temps pour rejoindre sa maison. Qui plus est elle ne disposait surement pas du permis de conduire et il n'y avait plus de metro a cette heure là.
Temps qu'il allait exploiter un maximum.
Une bonne heure facilement avant qu'elle n'arrive il était sur place.
Le plan B allait pouvoir commencer...
En apparence, la maison avait l'air parfaitement normale.
-Hj-Description de la maison STP?-Hj-
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Il fallait une heure, pour une humaine classique qui prenait les rues, Yan avait depuis toujours utilisée un autre trajet pour aller plus vite, bien sur elle avait sentit des présences en partant du quai, enfin c'était le dragon en elle qui les avaient sentit, des présences dissimulés comme des assassins, attendant un ordre pour attaquer.
Ryuu passa par les toit, il était facile de sauter l'un près l'autre, car l'urbanisation de la ville était fait pour pouvoir mettre un maximum de maison, elle ne mit que trente minute au lieux de cinquante minute.
Elle monta une escalier (http://safebooru.org/index.php?page=post&s=view&id=302978), en faisant attention à la grille d'évacuation, puis elle continua de courir à travers des bois, elle sentait toujours les présences, bien qu'ils étaient très loin derrière.
Puis elle arriva enfin là où elle pouvait dure que c'était un chez soi. Un magnifique temple qui était abandonné et qui a été réhabilité comme maison close (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=578817), sa chambre pouvait se voir d'ici, au niveau du toit du bâtiment de droite, elle vivait sous les combles mais cela ne la gênait guère.
Comme à chaque fois il y avait beaucoup de client le soir et la demoiselle se posta à l'entré de la battisse principal. A peine eut-elle fait cela que déjà un ivrogne voulait se plaindre que la pute était pas assez bonne et osait demander réparation.
- Veuillez quitter le lieux, si vous ne savez pas respecter une femme vous n'avez rien à faire ici.
- Qu'est-cque tum'parles met toi à quatre patte femelle !
- Soit.
Yan fit mine d'obtempérer et il se ramassa un joli coup de talon sous la mâchoire l'assommant sur le coup. Puis elle le traina en bas de l'escalier, la police passait souvent par là et l'embarquerait. Ryuu remonta et continua à surveiller, la femme ayant eut l'ivrogne se mit à remercier Yan.
- Merci Chibiryuu, sans toi il allait vraiment me faire mal, de plus il voulait pas payer le prix que j'avais fixée, pourtant je suis trop gentille point de vue prix ...
- Pas de soucis, je suis là pour ça, non ?
Elle monta la garde, prête à s'occuper d'autre problème, ce qui la titillait un peu c'était que les présences avaient disparut, étaient-ils encore là ou avaient-ils renoncés à la surprendre. Le mystère restait insoluble.
-
Don pesta en relisant l'adresse dans la voiture. Il s'était trompé de fiche et montait la garde devant une maison qu'il avait déjà investi après avoir pris possession de l'étudiante en question, en ressortant celle de Yan il relut l'adresse et fronça les sourcil...Il connaissait cet endroit, oh il ne le connaissait que trop bien.
Merde.
Elle vivait vraiment là ? Certaines des filles qu'il avait dressé se trouvaient ici, elle seraient bien incapable de dire quoi que ce soit sur lui maintenant surtout après que les Yakuza les aient récupéré pour leur réseau de prostitution, néanmoins non seulement Yan se trouvait dans un endroit qu'il ne pourrait pas infiltrer de nuit pour la pieger, mais en plus de ça en territoire Yakuza, bien sur il s'entendait bien avec les Yakuza de Seikusu, et il pouvait leur demander de récupérer Yan, mais dans le cas improbable où ils y arriveraient malgré les pouvoirs exacerbés de la jeune fille, elle serait une proie Yakuzi et ils ne se priveraient pas pour fixer le prix, et vu qu'ils auraient enormement de mal a l'obtenir, il serait soit élevé, soit pénible. Par la suite Don ne pouvait envoyer personne attaquer ce temple, car celà impliquerais une brouille avec les Yakuza de Seikusu et il ne pouvait pas lutter a lui tout seul contre la pègre, même si il était prince marchand de Nexus.
Don écrasa le guidon de son camion d'un coup de poing rageur laissant échapper un long klaxon qui résonna dans la nuit. D'un point de vue saint ce temple Shintoïste avait été désacralisé par la présence de toute cette prostitition et de tout cet alcool, mais pour Don ce temple était un véritable sanctuaire dans lequel il ne pouvait absolument rien faire contre Yan sans risquer de brouiller ses contacts, ce qui serait pire que la mort pour quelqu'un dont le bizness principal est quand même le marchandage. Vu le carractère de Yan, elle ne devait pas avoir de contact avec les Yakuza, ce qui lui permettait de continuer de porter ses attaques tant qu'il le ferait hors du sanctuaire. Elle pouvait donc y dormir sur ses deux oreilles.
Pour le moment il allait falloir être patient. Don n'aimait pas la patience, il ne l'aimait que dans la promesse de vaincre a la fin, ici il n'avait nullement cette promesse. Pour ce soir, Yan avait remporté la bataille. Mais la guerre continuerais. Après tout il n'avait pas encore dit son dernier mot et ne s'était pas affiché a elle comme le prédateur qu'il était.
Celà le mettait dans une situation des plus délicates : non seulement il ne pouvait pas attaquer Yan dans l'enceinte du temple, mais il prenait de grand risque a l'attaquer en Seikusu puisqu'il s'agissait du domaine d'Aphrodite, et chaque seconde passée dans celui ci pouvait forcer la directrice a poser les yeux sur lui et par exemple, qu'il ne se reveille allongé a une table avec elle portant un gode ceinture. Non vraiment. Il n'aimait pas s'attarder en Seikusu. Il allait donc devoir frapper là bas, mais de manière tellement vive et tellement efficace qu'il ne laisserais pas le temps aux autres de réagir, soit entre le chemin de la maison et du lycée ou des quelconques activités extrascolaires de Yan, car une étudiante japonaise se devait d'en avoir...
Mais pour le moment au lit. Don décida d'offrir une semaine de répis a Yan histoire d'en apprendre plus sur elle avant de revenir a la charge quand il aurait des informations plus conséquentes
-Hj-J'aimerais un emploi du temps de la semaine s'il te plait :)-Hj-
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La nuit se passa sans le moindre soucis, s'offrant tous de même un peu de sommeille, elle était habituée depuis toujours au manque de sommeil et se fait elle n'avait besoin que de trois heure pour reposer suffisamment son corps.
L'emploi du temps de Yan était des plus simples, en effet deux heures avant le début des cours, elle devait aller faire la livraisons des journaux, l'argent servant dans le cas improbable où une personne viendrait à déchirer ses vêtements ou tacheter un sabre.
Pendant les deux première heures de cours, elle faisait sa ronde, puis deux heures de sport dans divers clubs, ce qui fit qu'en une semaine elle faisait le tour de tout les clubs. Le midi, elle mange sur le toit du lycée, ensuite elle partait trois heures dans le parc pour s'entrainer à se déplacer et combattre dans un milieu forestier ou aquatique. Les deux dernières heures servaient pour faire une ultime ronde.
Après les cours, elle allait un jour sur deux dans un restaurant pour être serveuse, le restaurant tenait à avoir une bonne réputation et donc Yan s'habillait de la tenue des lieux, elle n'avait jamais commit la moindre faute et se montrait douées en ce qui concernait servir les clients avec une grâce qui n'avait rien à déplaire à ces derniers. Elle avait toujours un pourboire.
Le soir elle retournait à la maison close, en changeant toujours le chemin d'accès, même si au niveau des escaliers, le parcourt était le même.
Malgré le fait de ne plus voir Don, elle était toujours aussi sur ses gardes, cela devait être génétique, jamais elle ne laissait de zone d'ouverture, comme si la moindre seconde pouvait lui coûter la vie.
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-Cette petite connasse m'a fait avoir de sueur froides, on dirait un militaire ou un espèce de terroriste !
"Merci Akihito. J'ai viré l'argent sur ton compte."
-Pas de soucis, appellez encore si vous avez besoin d'infos sur quelqu'un.
Lança Don a la messagerie personnelle. Internet était un moyen très pratique de régler ses affaires sans savoir que c'était lui. Il avait engagé un détective privé indépendant pour faire des recherches sur Yan de manière discrète. Il savait de réputation qu'il était très bon, et la petite ne se douterais pas que quelqu'un passé maitre dans l'art du déguisement et de l'entourloupe la suivait plusieurs fois par jour de manière plutôt large puisqu'il ne se trouvait jamais dans un rayon de 10 mètres autour d'elle et qu'au japon eh bien, on avait l'habitude des bains de foule et rien ne ressemble plus a un japonais qu'un autre japonais. Don observa le dossier compressé en prenant son café. Il avait eu une semaine chargée et il en avait presque oublié Yan. Toutes ces informations étaient on ne peut plus interessantes mais au final celle qu'il avait appris au début de la semaine était la plus utile de toute. Souriant a pleine dents il lança
"Ma petite, ta seule erreur fut de te protéger trop bien. Je te tiens ma jolie, et ton petit chien aussi !"
Il éclata de rire sous cette citation du Magicien d'Oz avant de se lever, il n'avait plus de travail a fournir, il n'avait plus qu'a attendre.
Pendant la semaine ou Yan avait procédé a suivre les activités de sa vie estudiantine, il était venu travailler deux fois, a chaque fois en soirée, et ils s'étaient croisés une seule fois pendant la semaine, fois où il n'avait pas adressé la parole a Yan, de toute façon elle ne le ferait pas elle même, et l'avait simplement ignoré en passant, tout comme la Chinoise avait surement du le faire. Le surveillant qui occupait la garde avec lui la regarda passer et ils continuèrent a inspecter le couloir
"Eh ben, cette petite c'est un sacré numéro hein ?"
-Quoi la chinoise? Elle s'appelle euh, Ryu, Ryusei, quelque chose comme ça, qu'est ce qu'elle a de spécial ?
"Eh bien j'ai du rédiger une lettre pour lui envoyer ses bulletins de notes, et figure toi qu'elle habite dans le vieux sanctuaire en haut de la coline a la sortie de la ville."
-Quoi ?Tu veux dire le...
"Ouais, le bar a putes."
-Mais c'est très grâve ! Tu es sur de ce que tu dis ?Pourquoi tu ne l'a dis a personne ?!
"Eh bien je n'ai pas vraiment vu ce que ça pouvait faire."
-Ce n'est peut être pas grâve a l'étranger Garan-San, mais ici au japon les élèves doivent avoir une tenue de vie exemplaire, et quelque chose comme ça pourrait la renvoyer définitivement du lycée.
"Vraiment ? Ouah, je n'avais aucune idée de celà."
Mentit Don qui avait déjà épluché depuis longtemps le système éducatif japonais, celui ci considérait déjà comme une faute qu'un jeune garçon et une jeune fille allant au même lycée vivent sous le même toit sans être frère et soeur ni être dans un dortoir donc bon...
"Oh, je t'en prie, ne dis rien a personne, je ne voudrais pas causer de soucis, et puis c'est une élève modèle tu le sais."
-Bien sur, je comprend, mais ils finiront bien par le découvrir tôt ou tard.
Don sourit mentalement, la raison pour laquelle il avait parlé d'une telle chose précisement a ce surveillant c'est qu'il savait que c'était une commère invétérée, il cracherait tout et ne dirait rien sur lui, il prendrais les bénéfices de ce qu'il disait et lui laisserait le sale boulot...C'était exactement ce qu'il voulait, son nom resterais ainsi dans les ombres...
Pendant la semaine après un cours, le dit surveillant vint retrouver Yan, lui annonçant qu'il avait quelque chose a lui dire...Ce quelque chose fut une main aux fesses tout simplement, il essaya de profiter d'elle, planifiant de la menacer de l'expulser si elle faisait quoi que ce soit pour l'en empecher. Néanmoins il n'eut surement pas le temps de commencer a se justifier avant d'être envoyé a l'hopital et la tentative se perdit dans le courrant de la semaine.
Lorsque celle ci se finit néanmoins le commité disciplinaire et la direction envoyèrent une directive pour que Yan se trouve dans la salle du commité, là elle y trouva tous ses congénères du club, le président de celui ci et d'autres surveillants.
Don ne travaillait pas ce jour là. Un des garçons se tourna vers elle et lui lança
-Nous avons appris que tu résidait dans un endroit de débauche et de luxure Miss Ryu. En raison de la nature honteuse de cet endroit, moi, le président du comité de discipline du Lycée de Seikusu, je vous relève de vos fonctions jusqu'a nouvel ordre. Vous n'êtes plus autorisée a transporter cette arme avec vous dans le lycée et vous avez a présent les droits et les devoirs d'une lycéenne normale. Remettez moi votre brassard.
Fit il en tendant la main vers Yan. Une femme a lunettes lança
-En temps que secrétaire de la directrice, le bureau a décidé de vous accorder une chance de justifier vos actes. Un surveillant viendra vous rendre visite sur votre lieu de vie et décidera si oui ou non celui ci est conforme a l'étique de notre établissement. Si c'est le cas nous vous réintègrerons dans l'établissement, sinon nous vous déplacerons au dortoir commun ou nous vous renverrons, est ce clair ?
Yan avait a présent deux choix. Soit elle reniait le temple et se déplaçait au dortoir de Seikusu ou elle vivrait en temps que Lycéenne sans jamais pouvoir réintégrer le commité de discipline, soit le surveillant prouvait que l'endroit ou elle vivait était favorable a son épanouissement et on lui remettait son insigne avec des excuses. Si elle refusait de se pretter au jeu ou de quitter les lieux on la renverrait sur le champ. Au final le plus avantageux était de demander a un surveillant de s'en charger...
Et quel surveillant serait succeptible d'être favorable a lui obeir sans forcement vouloir la harceler sexuellement?
-
Ryu se fit convoquer par le comité de discipline, chose qui arrivait souvent pour parler des objectifs de la semaines, aussi eut-elle une légère surprise en entendant le président faire une remarque sur le lieu où elle résidait, pourtant la demoiselle n'avait en rien caché le fait qu'elle habitait dans une maison close. Elle n'eut aucun sentiment quand on lui demanda le brassard, elle le tendit en disant.
- De toute façon je n'étaie pas un véritable membre du comité, je vous concède donc le droit de me retirer mes droit en tant que tel. Je suivrais comme toujours le choix du président par respect envers votre rang.
Puis vint la parole de la secrétaire, les mots n'eurent aucun effet su Ryuu qui resta stoïque, regardant de haut la demoiselle qui croyait que perdre sa scolarité allait compromettre son avenir qui était tracé depuis son enfance. Aussi elle prit la parole.
- Comme j'ai fait du sport, j'aimerais me laver avant de donner ma réponse, le président peut nommer deux de ses membres pour me surveiller s'il ne possède plus ma confiance.
Le président donna sa confiance et Ryuu prit une douche, profitant de se moment pour comprendre le soucis et les possibilité, si elle se faisait exclure, elle ne pourrait plus entrer dans le lycée sans se faire chasser par le comité et dans se cas elle irait contre les principe même du lycée. Une fois sa toilette fini, elle rejoigna la salle et fit une réponse nette et précise.
- Avant de donner ma réponse définitive j'aimerais savoir s'il sera possible de continuer à travailler à al maison close, j'ai un contrat avec la gérante selon quoi je suis agent de sécurité et il serait dommage pour elle que je parte sans prévenir.
Elle se tourna vers le président et dit.
- Si ma requête est accepté je laisserais le surveillant m'observer pendant tout le temps qu'il faudra, mais il devra respecter les règles des lieux, que voici.
Elle présenta une fiche contenant des règles précise et dont on ne pouvait pas outre passer facilement sans être viré de la maison close. De même que les personnes ayant encore une scolarité voyait cette dernière prédominé sur son métier de prostitué. Tout en bas on pouvait voir l'écriture de la gérante, ainsi que son tampon, certifiant que Ryuu était là-bas en tant que agent de sécurité et domiciliait là-bas en échange de son travail. Le prix du loyer étant similaire à sa prime, mais cela n'était pas illégale. Sans parler qu'elle était nourrit et logée.
- Vous avez encore un dernier ordre à me donner président ?
Le ton n'était nullement provocant, mais tous ce qui était des plus respectueux, Yan avait au moins eut le mérite de montrer sa sagesse et son calme. Elle n'avait même pas ouvert les yeux.
-
Comme prévu, Yan donna le brassard au président du conseil de discipline qui le récupéra. Tout allait parfaitement selon le plan de Don, l'ennui avec une personne aussi coincée que Yan, c'est que même si elle n'attribue aucun point a l'honneur elle est Loyale, et par conséquent elle ne tentera jamais de fausser le système. Et ce genre de personnes peuvent elles se faire avoir par le système si on le retourne contre eux...Ce que Don venait précisement de faire. Le système était une arme redoutable pour vaincre la loi. Seule la loi pouvait défaire celle ci. Et le pire ? Il n'en payais aucun contrecoup. Yan était peut être un membre a temps partiel, mais elle avait les privilèges du comité de discipline, a présent elle ne pourrait plus porter d'armes en cours...Ce qui était une victoire pour l'esclavagiste.
Elle demanda par la suite l'autorisation de partir se laver, les membres du commité se regardèrent a la proposition qu'elle venait de faire, après tout ils étaient encore des garçons.
-Ce ne sera pas nécéssaire, vous êtes simplement suspendue de votre activitée au sein de l'établissement, pas dispensée de cours ni en état d'arrestation. Nous vous attendons
Lança la secrétaire, brisant les espoirs des membres du club qui se turent. Elle partit par la suite prendre une douche et revint pour donner sa réponse. Sa question reçut une réponse catégorite
-Votre gérante n'est pas autorisée a vous employer si vous n'êtes pas majeure pour travailler dans ce genre d'établissement, peu importe le poste, c'est contraire a la loi !
-Nous mettrons cet ignorance sur le fait que vous êtes une élève étrangère, souvenez vous en pour la prochaine fois, si j'était vous j'assignerais cette personne en justice pour avoir abusé de votre confiance
C'était ce qu'il y avait a faire, après tout.
-Ce que vous ne semblez pas comprendre jeune fille, c'est que vous n'avez pas le choix, soit vous laissez ce surveillant inspecter vos conditions de vie, soit vous déménagez au dortoir ou vous prenez la porte sans discuter. Il n'y a pas de négociation possible, nous sommes un établissement respectable ici et ne tolérerons pas celà d'une de nos élèves.
Se faire renvoyer du meilleur lycée de la région pour de tels prétextes n'était pas vraiment quelque chose qu'une enfant veut voir marquer sur son dossier scolaire pour le reste de ses études.
-
La réplique du chef du comité froissa un peu Ryuu, elle avait l'âge requit, après tout elle était né en 1990 et avait par conséquent la majorité depuis deux années. Elle venait à se poser des question sur la personne qui lui avait proposé la place de membre temporaire, mais préféra se taire pour l'instant, ne voulant pas humilier de façon involontaire le président.
Par contre elle fut moins conciliante avec la secrétaire, elle avait un ton que Yan avait le plus grand mal à supporter, celui de la personne qui se cacher derrière des lois et des gens influente, une personne qui ne serait même pas capable de défendre sa vie si elle était menacée.
Elle écouta donc le long discours bien chiant de la secrétaire et réfléchit rapidement à la meilleur solution dans l'état actuel. Elle décida de son propre chef, qu'elle allait certes blesser le président, mais enverrait royalement la secrétaire dans les choux.
- Au risque de vous froisser, je suis née en 1990, hors nous sommes en 2010, de se fait j'ai pleinement la majorité et donc j'ai le droit de travailler là-bas à mi-temps. Sachez madame que je me suis bien renseigné avant de prendre un logement ou un travaille. De plus la gérante c'est prit la peine de m'expliquer les défaut d'un telle lieu pour une élève et j'en ai prit les responsabilité qui vont de concert.
Voilà c'était dit c'était fait, le secrétaire n'irait pas l'insulter d'ignorante une seconde fois. Au moins elle avait quelque peu relâcher la pression qui la pesait.
- Comme vous semblez attendre une réponse rapidement, je vais vous la donner sans plus attendre. J'accepte qu'un surveillant fasse son analyse du milieu où j'habite, cela dit s'il en venait à troubler le travaille des occupantes je me verrais dans l'obligation de lui demander de partir, même si cela doit nuire au rapport qu'il vous communiquera.
Yan attendit la réaction de chacun, le président savait que Ryuu parlait toujours en connaissance de cause et donc qu'une punition pour avoir dit une vérité serait injustifiable, par contre la secrétaire devait avoir eut du mal à digérer le fait que l'ignorante de l'histoire c'était elle et non Ryuu.
-
Piquée au vif mais également coupée en plein dans une réprimende la Secrétaire croisa les jambes et se rassit correctement tout en plantant ses yeux dans ceux de Yan. Si Don avait été là il aurait éclaté de rire, c'était génial, il n'avait rien a faire pour qu'elle se fasse haïr par l'administration qu'elle chérissait avant l'incident. En quelques jours, en quelques mots a peine il avait retourné une des forces de Yan contre elle...Et ça n'était pas fini, tel un serpent il s'immiscait tel un poison dans la vie de sa future victime qu'il allait se faire un plaisir de corriger comme elle le méritait une fois qu'il en aurait pris possession. Néanmoins il n'était pas là, et le commité qui était là était un véritable commité d'étudiants et qui agissait selon ce qui était respectable. La secrétère se leva et s'approcha de Yan avec lenteur avant de lancer, une fois arrivée a niveau de ses yeux.
-Regardez moi quand je vous parle mademoiselle.
Fit elle d'un ton sec avant de lancer
-Peu importe au final que vous ayez le droit de travailler là bas, en adhérant a ce lycée et a son programme d'échange culturel vous avez accepté les règles de celui ci pour la durée de votre séjour, et nous ne tollérerons pas que vous travaillez là bas, c'est contraire a l'étique de l'établissement, et comme vous avez signé votre inscription vous le savez. Néanmoins vous avez raison, le fait est que nous ne l'avons pas remarqué plus tôt. Aussi l'administration, bonne joueuse, vous laissera le choix du surveillant qui vous y accompagnera.
Lança t'elle avec un sourire mauvais, c'était une fausse faveur, aucun surveillant un tant soit peu désirant de garder les bonnes graces de l'administration n'accepterais de dire que l'endroit où elle vivait était viable, ou alors ils ne le feraient pas gratuitement.
-En attendant montrez l'exemple en temps qu'ex membre du commité disciplinaire et également élève de Seikusu et rentrez dans le rang.
Trancha la secrétaire avant de retourner s'asseoir, établissant la relation de supériorité hierarchique a la chinoise...
La haine Chinojaponaise était toujours présente a certains échelons de la société après tout...
-
Yan resta stoïque, c'était le meilleur pour gérer ses sentiments ou du moin ne pas les montrer, au moment où la secrétaire vint à la demander de la regarder, elle garda ses yeux fermée, plus d'une personne avait eu une mine de dégout ou de peur en voyant ses pupilles dragonniennes. Aussi les garda-t-elle fermé.
La secrétaire continua à s'égosiller les voix pour la rabaisser aussi loin que la situation l'acceptait, mais le président savait pertinemment que Yan ne craquerait pas devant le dires de la demoiselle, mais il eut le droit à une surprise.
Au moment où la secrétaire exigea de rentrer dans les rang, elle ouvrit les yeux, braquant ces dernier dans ceux de la secrétaire, qui sembla être moins à l'aise. Elle devint même pâle devant se regard qui semblait déceler la moindre pensée humaine.
Le président ne fit aucune remarque, estimant que Yan avait le droit à la parole et sachant que la chinoise n'irait pas aggraver son cas, car il avait lui aussi sentit le piège que la secrétaire avait tendu, mais Ryuu allait elle aussi tendre un piège qui allait montrer à cette secrétaire que Yan avait les qualités requise pour rester en ces lieux.
- C'est à l'administration de prendre ses responsabilités et de nommer un surveillant impartiale. Sur ce je vous souhaites une bonne journée, président, madame.
Elle salua et partie en cour,la journée semblait durer plus d'une semaine, mais elle resta concentrée, ayant de bonne réponses au divers contrôles et répondant avec justesse à toute les questions posés, c'était le plan de Yan, montrer qu'elle avait les qualités requises, une bonne éducation et une règle de la bienséance.
Elle eut le droit de nettoyer la salle, les autres élèves avaient profité de la présence de la demoiselle et elle s'acquitta parfaitement de sa tâche. Puis vint le moment de découvrir qui était son inspecteur. En espérant qu'il est son katana en main.
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Malheureusement la tactique de Yan s'avera être un désastre total. En effet la secrétaire n'avait proposé cette option que parce qu'elle était convaincue qu'aucun surveillant n'accepterais le statut de Yan ni le fait qu'elle travaille dans cette maison close. La date convenue le surveillant désigné par l'établissement ne vint jamais au rendez vous, elle ne le rencontra jamais pourtant il stipula a l'administration qu'il était venu "incognito" un soir, et avait trouvé que l'endroit où elle travaillait était un lieu de débauche et de luxure et qu'il devrait lui être interdit de poursuivre ses études dans ces conditions. Yan avait eu une chance de faire appel a Don pour la tirer de là, mais elle avait préféré faire confiance au système, et le système l'avait démunie. Il était clair qu'un japonais de surcroit, là où la face est tout, ne tolérerais jamais une telle prohibition de la part d'une étudiante, ça et la ségrégation du fait qu'elle soit chinoise en plus, elle reçu l'avertissement par la poste, on lui présentait a deux solution. Soit elle quittait ce travail et rejoignait le dortoir commun, soit elle était renvoyée. Dans les deux cas, sa candidature était retirée de manière permanente.
Dans tous les cas Don avait gagné la bataille, peu importe ce qu'il choisissait, car dans le premier cas elle perdrais la protection du sanctuaire et dans le second elle perdrais la protection du lycée, qui plus est il était évident que, si elle était renvoyée de Seikusu, elle devrait rentrer en Chine, car on ne la tolérerais plus au japon dans d'autres établissement de la région a moins d'un miracle...Et il l'attraperais avant qu'elle ne prenne son avion.
Il avait tout son temps. Quelle que soit la réponse...
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Yan faillit laisser sa colère dominer sa raison en apprenant qu'ils avaient fait leurs inspections derrière son dos, cela avait au moins eut le mérite de montrer que la secrétaire avait eut une grande gueule en la parlant d'étique et tous le reste, là où la chinoise avait montré les qualité d'une japonaise à respecter sa parole et attendre au rendez-vous, la secrétaire et par expansion le lycée avait agit avec fourberie, salissant leur propre réputation de lycée modèle. Elle prit son téléphone et appela un contact en Chine.
- Allo, Mathaki. J'ai un gros problème d'ordre raciale.
S'en suivit une discussion qui prit une grande partie de la nuit qui se finit par une virée au centre commerciale, mais dans un coin reculé où l'on trouvait une armurerie. Elle fit quelques achats et partit avec deux papier, celui de la poste et une autre lettre.
Elle avait choisit son camp, choisissant celui où elle était le plus loyale. Elle entra donc dans le lycée avec son katana, ses papiers et un petit sac, le comité de discipline voulut s'interposer, demandant à la demoiselle de poser ses armes. Ryuu ouvrit les yeux et les hommes eurent peur.
- Je ne serait plus élèves dans moins de dix minutes, aussi veuillez me laisser ces derniers instant en paix, sinon je me verrais dans l'obligation de vous balayer.
Les membres du comité reculèrent et le président apparut devant-elle.
- Tu es en train de commettre une bêtise Yanyan.
- La seule bêtise que j'ai fait c'est croire en la bienséance et la discipline de se lycée, écartez-vous je vous prit, j'aimerais ne pas avoir à blesser quiconque aujourd'hui.
- Tu es sur de ton choix.
- Je n'ai jamais hésité de ma vie, je vous le redemandes, poussez-vous.
Le président finit par laisser le passage à Ryuu qui prit le chemin du secrétariat. Elle frappa et attendit une réponse, puis elle fit son entrée.
- Je viens donner ma réponse.
Elle planta une dague à quelque centimètre de la mains de la secrétaire, avec la lettre administrative et une lettre cachetée.
- Vous y verrez si joint ma lettre signalant mon refus de continuer à étudier ici. S'il advenait que l'administration veuille me juger à nouveau de façon impartiale et non comme vous l'avez si bien fait en tenant en compte le fait que je suis chinoise et que je vis dans un lieu qui vous dégoute, comme je suis dégoutée de votre maquillage pour masquer vos rides, alors je me ferrais un plaisir d'être présente pour l'accueillir au lieu de poser un lapin.
Sur ses derniers mots, elle partie du lycée, elle n'avait nullement peur du lendemains, elle allait faire les intérims pour trouver un travail. Elle avait des qualités et miserait tous dessus. Pour les études elle n'allait pas avoir à trimer, elle pouvait tout aussi bien apprendre en autodidacte, même si elle ne l'avait jamais fait avant. Elle fit quand même sa demande dans tous les lycée environnant au cas où.
La dirigeante en vain à plaindre la petite qui se trouvait dans une situation pénible, mais Yan était forte et ne se laisserait pas démonter pour une chose aussi futile, on l'avait trahit, il était aussi normal qu'elle ai un ressentiment. Mais elle ne pouvait pas se plaindre, il pouvait lui arriver bien pire. Le téléphone se mit à sonner, Yan décrocha.
- Allo ? C'est toi Mathaki. Oui je l'ai fait. Oui. Oui. Non pas de nouvelle des autres Toushi, non l'administration ne semble pas avoir réagit, au vue de la secrétaire c'est mal partit, mais j'ai laissée le cadeau que tu m'as demandé. J'ai du marchandé avec le Yakuza, mais il me l'a fait à un bon prix. Non il n'a pas voulut que je vois son chef, non, ils ont décidés que si je devais rester au sanctuaire je devais payer un petit tribut, au pire je ferrais des heures supplémentaires. Bon, il faut que je te laisse, sinon je vais être en retard à la boite d'intérim.
Yan partie donc dans le centre ville, trouvant le fameux centre, elle se mit dans la salle d'attente en attendant son tour.
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La chance frappa a nouveau alors que le Yakuza raccrochait son téléphone et soupirait le nez dans son verre il but cul-sec sa coupe de saké alors qu'a coté de lui Don lançait
"Un problème Hiroshi ?"
Comme parfois, Don faisait le déplacement chez les yakuza qui l'invitaient a boire un verre avec leurs autres pairs. Il savait qu'il serait de très mauvaise augure de refuser et de mettre en colère l'Oyabin alors il trouvait un moyen de libérer son emploi du temps pour visiter les Yakuzis et boire un verre avec eux. Ils n'étaient pas de mauvais bougres franchement, c'était même la mafia la mieux organisée qu'il aie jamais rencontré au niveau de sa hierarchie. Les Yakuza avaient une influence telle au japon que leur seule présence était capable de dissuader les attentions contre eux. Les Yakuza avaient aidé a remonter le japon en lui fournissant des fonds après la seconde guerre mondiale, depuis ils étaient tolérés et c'était pour celà qu'ils étaient capables de sortir en public sans que personne n'y fasse rien. Certaines entreprises engageaient un Yakuza pour simplement être présent pendant les réunion inter-entreprise et intimider les employés rivaux. Les Yakuza étaient un modèle d'intégration japonaise, ne frappant que lorsque nécessaire.
-Une simple peste Garan-San. Je commence a être fatigué de voir que celle ci ne comprend pas la philosophie Yakuza. Elle viens de causer un remous dans le lycée de Seikusu en plantant une de nos lames dans le bureau d'un membre administratif.
"Un manque de raffinement digne d'une débutante en effet. Par le plus grand des hasard, cette jeune fille ne s'appellerais t'elle pas Yan Ryu, d'origine chinoise ?"
-Par ma barbe ! Ton réseau d'espion est plus développé que le mien ?
"Pas vraiment, disons que j'ai suivi ses mouvements ses derniers temps"
-Elle a commis une faute grâve qui va sallir le nom de notre organisation, elle devra se présenter a l'Oyabin qui la punira de son insolence.
"Hiroshi, je vais être franc avec toi, tu va perdre des hommes si tu les envoie la récupérer. Cette gamine est pratiquement une terroriste. Il se trouve que j'ai ici la liste de ses habitudes dressées par un détective privé."
Don balança une feuille de papier et le Yakuza lança
-Cette petite est une salope d'agente des dragons chinois ! Il est impossible qu'une lycéenne se débrouille aussi bien, c'est un agent infiltré !
"Calme toi Hiroshi, je te ressert une coupe."
Lança Don en servant un nouveau Saké au Yakuza qui s'assit
-Comment peut tu rester aussi calme ?!
"Pour la simple et bonne raison que je pense savoir comment la récupérer sans dommage. Je vous fournirais par la suite toutes les informations qu'elle possédera sur les dragons."
-Et qu'est ce qu'on aura a donner en échange?
"Vous me laissez la fille."
En temps normal Hiroshi aurait refusé, laisser l'espionne vivante était prendre le risque qu'elle révèle un jour les secrets qu'elle connaissait, néanmoins il avait pu essayer quelques unes des filles de Don, de grandes guerrières et des maitresses espionnes se complaisaient a présent dans les pires bassesss dont une femme était capable. Le yakuza se frotta la barbe avant de prendre le papier de l'esclavagiste et de partir voir l'Oyabin. Don but sa coupe de saké et sourit. Il allait en parler a leur chef...Et le résultat était très clair pour lui. Ils allaient lui donner l'autorisation d'outrepasser le sanctuaire de Ryuu et d'agir en territoire ennemi...
Rira bien qui rira le dernier...
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Le soir venait et Don avait revétu un Hakama de soirée, pour le faire a la mode japonaise et s'était présenté au sanctuaire, les cheveux ramenés en catogan il se présenta a la maison close
"Je suis venu voir Miss Ryuu"
Fit il a la portière. Il avait choisi une heure ou celle ci n'était pas de garde...