Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Moemi

Pages: [1]
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One Shot / Re : Virtual Submission [Moemi]
« le: mardi 22 juillet 2014, 00:42:45 »
Elle aurait vraiment préféré que, pour une fois, les choses soient simples. Son seul désir en cet instant, après tout, c'est une épaule d'homme sur laquelle appuyer son front. Un bras protecteur autour de sa taille, ni plus ni moins. Elle aurait voulu le rencontrer, lui parler, s'habituer à sa présence, à sa voix, à son visage, son contact. Deviner, derrière toute ces nouvelles choses, son ancien maître. Mais lui ne semble pas rassasié. Il en veut toujours plus et, à mesure qu'il insiste... elle cède du terrain. Elle blêmit ; il ne semble pas le remarquer, ne semble pas en tenir compte. Peut-être que cela n'est pas très visible à travers cette caméra. Peut être qu'il est trop préoccupé par son idée. Il continue de lui opposer des arguments, inébranlable. De mauvais arguments. Elle est à deux doigts de s'énerver, de lui lancer qu'il ne comprend rien, qu'il est égoïste, qu'elle ne demande pas grand chose, après tout !!

Oui mais...

Elle n'a jamais su s'opposer à lui, vraiment. Et elle sent qu'il ne changera pas d'avis. Elle doit vraiment l'agacer, à l'heure qu'il est, à le contredire sans cesse pour un oui ou pour un non. Elle va finir par faire croire qu'elle est butée, qu'elle ne l'aime pas vraiment, si elle continue. Et puis c'est peut être lui qui a raison... ou plutôt, peut être fait-elle des histoires pour bien peu ? Elle ne cesse de lui promettre qu'elle est à ses pieds, qu'elle lui appartient, mais comment est-il supposé la croire si elle agit toujours ainsi ? Alors elle cède, toujours plus, simule même un certain enthousiasme. C'est vrai, elle peut faire ça pour lui, porter son "pyjama". Pourquoi pas. Ça n'est qu'un vêtement fantaisiste après tout.

Et puis, et puis...

Il faut qu'elle le voit. Elle ne peut tout simplement pas attendre plus. Depuis qu'elle sait que cela arrivera, elle ne peut plus se refréner, elle a la sensation qu'il faut qu'elle le rencontre à l'instant. Et qu'importe si la manière de procéder n'est pas celle qu'elle aurait voulu. Alors tant pis, elle accepte. Elle se jette dans le vide.

Elle file à la salle de bain pour se nettoyer, et enfile le costume ; elle suit les instruction de son maître, sans grand plaisir, certes, mais s'il faut en passer par là...

Puis il lui dit qu'il se met en route. Et voilà. Les dés sont jetés.

Elle détache les sangles de son costume, son bandeau et son bâillon, juste pour se laisser le temps d'éponger les souillures qu'elle a laissées devant son bureau ; puis elle va déverrouiller sa porte d'entrée et file jusqu'à son lit, toutes lumières éteintes, pour s'entraver à nouveau. Elle s'allonge sur le flanc, dos à l'entrée, le corps en S. De dos, cela sera certainement plus facile que de face ?... Elle se rend compte qu'elle a oublié son bandeau pour les yeux ; posé elle ne sait où. Tant pis. Elle ne veut pas faire machine arrière en rallumant la lumière.

Elle n'a plus qu'à attendre. Attendre. Les secondes passent, silencieuse. Cinq. Dix. Quinze. Vingt.

Vingt cinq.

Trente.



Trente et une.





Moemi est au bord de la suffocation. La même peur panique que celle qui l'avait saisie dans le sex shop s'empare d'elle. Allongée, il lui semble qu'elle est sur le point de tomber... Elle ferme les yeux avec l'énergie du désespoir, gémit à travers son bâillon. Déjà elle veut changer d'avis, fermer sa porte, se barricader, faire comme si elle n'existait plus. Disparaître, échapper à ce jeu effrayant. Le laisser tambouriner et partir. Reprendre sa petite vie, une vie normale. Pourquoi est-elle dans cette situation ? C'est complètement délirant. Ça n'a pas de sens. Que fait-elle ? Elle n'aurait jamais du accepter.

Elle ne fait pas un geste, pourtant. Elle a promis, après tout. Oserait-t-elle le décevoir, encore ? Non non, ce serait impensable... ce n'est qu'un dur moment à passer. Elle ne bougera pas. Elle attend.

Dans le silence le plus total, des gouttes se suivent et se rassemblent, formant un petite tâche sombre dans les fibre du drap, sous la tempe de la demoiselle. Elle ose à peine renifler, de peur de briser le calme parfait qui règne dans la pièce. Sa peur est quelque peu apaisée par ses sanglots muets ; elle écoute son sang battre régulièrement ses tempes.

Des pas dans le couloir. Elle croit qu'elle va s'évanouir. Elle ouvre la bouche en grand, comme si elle allait hurler, et un filet de bave s'échappe de sa bouche obstruée. Elle reste silencieuse. Son cœur la tiraille, ses membres tremblent, refusent de rester en place. Pourvu que ça ne soit pas lui !!... Elle n'est pas prête, pas prête pour ça ... pourvu qu'il parte, elle fermera sa porte, tout sera fini, elle ne peut pas, ne peut pas non ne - il ouvre.

Elle reste en suspend ; elle ne peut plus faire un geste. Elle l'entend qui approche. Les épaules de la jeune femme se mettent à trembler ; elle monopolise toutes ses forces, pour ne pas bouger, ne pas hurler, et les larmes jaillissent à nouveau, sans un bruit.

« Tu me voulais... Et je suis là, mon cœur... Comme je l’avais dit. »

Des doigts étrangers viennent chatouiller sa nuque pour la libérer de son baillon ; une respiration saccadée s'échappe de sa gorge.

« Est-ce que tu as peur, ma chérie ? »

Elle ne peut tout simplement pas répondre. Elle ne peut pas articuler, les mots sont trop faibles. Elle ne sais pas quoi dire, n'a simplement rien à dire, et trop à exprimer. Un sanglot bruyant et désespéré s'échappe enfin de sa poitrine, secoue tout son corps à la surface plastifiée.

« Désolée... désolée... !! »

2
One Shot / Re : Virtual Submission [Moemi]
« le: dimanche 20 juillet 2014, 00:32:21 »
Soulagement, encore une fois. Même si elle est d'abord un peu réticente à l'idée d'avouer que le cadeau de son maître ne lui plait pas, il sait la remettre en confiance et la faire passer aux aveux. C'est étrange, à quel point il peut être soudain attentionné et protecteur, après l'avoir abandonnée si longtemps... Si Moemi pensait autrefois avoir un rôle de jouet dont cet homme disposait selon ses envies (et cette perspective l'excitait au delà du raisonnable), elle a à cet instant l'impression grandissante que le maître l'a choisie, elle, et qu'il est prêt à lui accorder beaucoup plus qu'il ne l'avait fait par le passé. L'argent ne semble pas avoir d'importance pour lui : le confort de sa femelle passe en premier.

C'est le cœur animé de pulsations frénétiques qu'elle se redresse pour se mettre nue devant lui, le corps fourmillant d'un étrange bien être, de la colonne au bout des doigts. C'est le visage rosé, les joues rehaussées par un sourire, qu'elle s'extrait lentement de sa seconde peau, laissant apparaître ses surfaces lisses et vierges de toute impureté. Et c'est en proie à un heureux vertige qu'elle se tourne dos à son maître pour lui offrir ses fesses. Elle monte à genoux sur la chaise de bureau, et tend son cul en creusant les dos, jouant de sa souplesse pour offrir un spectacle d'une réjouissante vulgarité. Elle devine que dans cette position, il n'y a rien que son maître ne puisse voir... Le corps de la jeune femme exulte aussi sûrement que si celle-ci avait pu sentir le souffle du mâle caresser sa croupe. Elle se tord le cou pour lire à l'écran et attrape son clavier, qu'elle pose en équilibre sur son dossier pour pouvoir répondre. Ses doigts son fébriles, sa respiration lourde. Son sexe, luisant.

Le maître pousse la conversation plus loin, toujours plus loin, faisant croître l'excitation de Moemi toujours plus. Elle lui répond tout ce qu'il veut entendre, en rajoute un peu. Qu'importe qu'elle ait réellement rêvé de lui ? Elle l'a fantasmé si souvent. Il doit être grand, fort, autoritaire... c'est comme ça qu'elle l'imagine. De grandes et puissantes mains, un torse athlétique aux épaules développées, des bras musculeux, une queue large et vigoureuse. Un ventre plat dont les muscles se dessinent sous la peau à chaque mouvement de bassin. Lorsqu'il la voit, il la veut, il la prend. Il sait qu'elle se laissera aller, qu'il peut tout se permettre ; la traiter ainsi qu'un jouet, la manipuler comme une poupée, la saillir comme un animal et recouvrir son visage de sa semence. Il sait qu'elle se soumettra, qu'elle gémira sa reconnaissance, qu'elle fermera les yeux et laissera poindre sa langue avec gourmandise, au moment opportun.

Il faut qu'elle se touche. Qu'elle se soulage enfin de cette tension. Taper au clavier la force à différer la satisfaction de ses envies, mais elle trépigne sur le siège, son antre écarlate suintant son désir. Finalement le maître lui permet de se laisser aller ; elle repose son clavier sur le bureau et s'assoit sur son siège, cuisses écartées, posant ses deux talons de part et d'autre du plan de travail. Pour que Lui puisse tout voir. Ses doigts pressent son clitoris et le massent fébrilement, plongent dans son intimité, par deux, par trois, ressortent luisants, retournent à leurs caresses. Ses deux mains s'activent bientôt sur et dans son sexe, caressant et pénétrant avec ardeur, mêlant le bruissement des chairs humides aux soupirs saccadés. Parfois elle s'arrête, reste en suspend quelques instants, comme pour reprendre ses esprits... puis elle enfonce ses trois doigts au plus profond d'elle même en lâchant un petit grognement. Elle porte sa main jusqu'à sa bouche et, fixant l’œil de la caméra, la nettoie consciencieusement à l'aide de sa langue. Son visage reflète la plus sérieuse des dévotions alors qu'elle lèche avidement ses propres phalanges, les yeux mis clos. Il ne lui est pas difficile d'imaginer que c'est une autre friandise qu'elle déguste. Elle répète son manège plusieurs fois, sur-jouant chaque fois un peu plus cet acte de dévotion envers sa propre main, s'abreuvant de son propre fluide avec un plaisir non-feint. Elle se sent sale, tellement sale... ♥

Enfin, il lui ordonne de jouir : elle n'attendait que ça. Elle se pénètre une dernière fois, avec hargne, et remues les doigts contre ses chairs... et cela vient, elle le sent. Toujours plus proche, cette sensation à en perdre la tête, qui la met au bord de la crampe, de l'explosion.

"HUUUU..."

Elle craque, se recroqueville ; son corps se durcit. Elle passe par le paradis. Elle y reste une poignée de secondes, la bouche béante et le front plissé. Puis elle retombe sur terre.

Son pubis, sa main, son siège sont à présent trempés par les symptômes de son orgasme. Elle reprend péniblement son souffle, se laisse glisser, et tombe à genoux sur le sol. Elle pose mollement ses bras sur son bureau, et se saisit de son clavier. Sur ses lèvres, un sourire apaisé prend place. Elle va devoir nettoyer ce qu'elle vient de répandre, mais pour l'heure elle n'en a cure. Elle a bien des mots d'amour à dire, et des questions à poser à son maitre.

3
Archives / Re : Kama sutra
« le: lundi 14 juillet 2014, 02:02:45 »
Oh lala, Aliiiiice <3

Tu mérites la dévotion et l'obéissance que tu m'inspires, quand tu t'y mets :3

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One Shot / Re : Virtual Submission [Moemi]
« le: samedi 12 juillet 2014, 14:50:48 »
Amour et dévotion ; ce sont les deux sentiments qui viendraient le plus spontanément à la bouche de Moemi, si elle devait exprimer ce qu'elle ressent. Bonheur, soulagement. Abandon. Elle s'attendait à être repoussée, rabrouée, ignorée. Elle pensait l'avoir déçu, elle redoutait d'avoir prouvé qu'elle était sans intérêt pour lui... mais non. Au lieu des coups de pieds qu'elle craignait tant, elle ne reçut que des caresses. Son maître sait toujours trouver les mots pour la faire fondre, quand il le désire... et il faut bien avouer que la jeune femme a le don pour ignorer ses paroles les moins agréables ; cette manière qu'il a d'envisager sa "formation", comme s'il projetait de la lancer dans une compétition ? Elle fait comme s'il s'agissait d'un détail. Ça n'est pas important. Elle chasse immédiatement de son esprit cette image désagréable.

Quelque chose a changé chez son maître ; ça n'est pas une surprise, après tout ce temps, il doit bien avoir des choses en tête. S'il est revenu soudainement, c'est bien pour une raison particulière... ce qui s'apparentait, à l'époque, à un simple jeu, devient de plus en plus tangible et sérieux, et, si elle commence à avoir un peu peur... elle ne peut nier que ce changement, sur lequel elle n'a aucune prise... est grisant. Sa respiration s'accélère alors qu'elle allume sa webcam : elle sait très bien ce que cette demande signifie. Premièrement, essayer la tenue de son maître. Deuxièmement... devenir un jouet, une marionnette. S'humilier pour lui, pour attirer son amour. Elle tremble d'impatience à l'idée de recevoir à nouveau des ordres, de ramper devant l'objectif de sa caméra en suppliant tendrement le droit de se faire jouir. Son bas ventre en fourmille d'envie.

Citer
[01:06] <Kingmaster> Je t'aiderais à la remplir... Je veux que ma petite poupée ait tout le confort qu'elle souhaite à domicile

Son cœur s'emballe avec une étrange frénésie. Pourquoi cette simple affirmation lui apporte-t-elle tant de bien être ? Est-ce l'idée que le maître se donne autant de mal pour prendre soin d'elle ?... C'est comme si soudain elle se sentait bien plus aimée, protégée, qu'elle ne l'a jamais été. La pente sur laquelle elle se laisse glisser est un peu dangereuse, certes. Comme si en acceptant, elle signait un contrat implicite avec son bienfaiteur. Elle se disait, lorsqu'elle avait rencontré son maître, que si les choses tournaient mal elle couperait les ponts, tout simplement... mais de plus en plus, cela lui parait difficile. Son emprise sur elle se fait de plus en plus grande. Tant pis. Elle chasse d'une secousse de la tête cette idée qui vient parasiter son bonheur : elle s'en remet à lui.

Elle se précipite sur le paquet, une paire de ciseaux à la main, et l'éventre, avant d'en sortir son costume proprement emballé, qu'elle déplie devant elle. Elle ouvre la bouche, un peu incrédule; ça n'est pas ce qu'elle imaginait, ni ce qu'elle espérait. Ce genre de tenue, pour elle, a toujours eu un aspect un peu... glauque. Elle ne voit nulle douceur ni sensualité dans le latex. Le sadomasochisme, avec ses mises en scènes et ses costumes effrayants, a toujours eu plus à voir avec le cauchemardesque qu'avec le désirable, selon elle.

"Oh."


C'est tout ce qui lui vient. Elle aimerait montrer de l'enthousiasme devant ce cadeau mais, au contraire, son excitation s'en trouve comme un peu refroidie. Enfin, si cela peut faire plaisir au maitre...

Elle attrape le bas de sa robe et la fait lentement remonter le long de son corps encore rendu luisant par la sueur par endroits. Puis elle secoue la tête, décolle sa frange de son front. Elle aurait bien aimé aller prendre une douche, à vrai dire. Bon, tant pis. Elle bataille un peu avec les sangles de cet étrange vêtement, et s'y glisse finalement avec une certaine maladresse. Elle se sent un peu ridicule... elle jette un coup d'oeil inquiet à la caméra, comme si cette dernière allait lui répondre... de nouveau, elle se débat avec les sangles pour ajuster la tenue sur son corps. Celle-ci épouse parfaitement ses formes ; c'est presque comme si elle était encore nue, les sensations en moins. Elle se sent parfaitement grotesque, avec ses deux seins maintenus à l'air libre. L'air un peu emprunté, elle prend une position proche du garde à vous devant la caméra. Elle a bien aperçu, au fond du paquet, une ficelle ornée d'une pince à chaque extrémité, mais l'a sciemment ignorée. Non, hors de question. Les sangles des jambes restent défaites (se ligoter soi-même, y'aurait-t-il seulement plus grotesque ? Pourquoi pas se fesser soi-même ?).

Dans un mouvement machinal et peu convaincu, elle pivote sur elle-même, pour s'exposer au maître sous toutes les coutures. Puis elle se précipite à nouveau à son clavier.

5
One Shot / Re : Virtual Submission [Moemi]
« le: jeudi 10 juillet 2014, 20:37:10 »
L'attente est terriblement longue, et chaque seconde, c'est le même dilemme qui revient ; fuir, courir ? Non, décidément, elle s'y refuse. Elle va le faire, elle se le répète à elle même, pour s'en convaincre. Elle reste plantée là, à demi appuyée sur le comptoir, jusqu'à ce que que la caissière revienne avec un énorme colis... Un colis ? Catastrophe. Panique. C'est peut être stupide, mais lorsqu'elle simulait la scène dans son esprit, Moemi imaginait qu'on lui donnait une tenue toute déballée.

"Euh... oui."

Ses doigts tremblants tracent une piètre interprétation de sa signature habituelle en bas du formulaire, avant de reposer maladroitement le stylo sur son socle. Puis ses ongles filent à la rencontre du gros scotch qui ferme le paquet, et s'y acharnent pendant quelques secondes, sans succès. Merde. Merde merde merde. Moemi sent une sueur froide monter à nouveau. Son regard croise celui, ennuyé, de la caissière, et elle se sent soudain complètement ridicule. Qui ouvre ses colis sur place, exactement ? Personne.

"Euh m-merci."

Elle prend maladroitement le paquet sous le bras, comme un automate. Se déshabiller ? Ça lui parait tellement absurde. A quoi pensait elle ?

"Au revoir !"

La porte de la boutique claque derrière elle, et la voilà dehors. Son cœur bat encore alors qu'elle s'éloigne dans une démarche faiblarde, son paquet trop gros entre les bras. Merde. Retour brutal à la réalité ; elle s'est dégonflée. Comment a-t-elle pu croire qu'elle serait capable d'obéir à un ordre pareil ? Pire, comment a-t-elle pu croire qu'elle y prendrait du plaisir ? Bon sang, qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? Elle aurait du dire au maître que c'était trop, qu'elle ne pourrait pas... maintenant elle l'a déçu. Non non non... Elle doit rentrer chez elle, vite. S'excusez, lui expliquer. Qu'est-ce qu'il doit penser ?!... Oh mon dieu non !

Elle refait le trajet en sens inverse, le cœur au bord de l'explosion, les mollets et la gorge en feu. Pourvu qu'il soit toujours là, pourvu qu'il lui pardonne... non, il ne peut pas disparaître... maître, maître maître !! Le paquet l'encombre, ses mains sont moites, ses bras douloureux... le chemin bien trop long. Il lui semble ne jamais vouloir finir. Elle ne peut plus courir... ses jambes se font lourdes, sa gorge est à vif. Maître, pardon... Elle n'est plus très loin maintenant, mais elle progresse si lentement... elle a envie de pleurer. Qu'est-ce qui lui arrive, bon sang ? Pourquoi a-t-elle agi de manière aussi stupide ?... Elle sert les dents, presse le pas. Elle y est presque.

Enfin, elle arrive chez elle ; elle tape le code, monte ses escaliers en haletant, ouvre sa porte ; Maître, maître, maître... Elle se jette sur son clavier.

6
One Shot / Re : Virtual Submission [Moemi]
« le: mardi 08 juillet 2014, 19:02:57 »
Comment décrire l'éruption, la secousse désordonnée, le cortège de sensations contradictoires qui se succèdent dans le corps de Moemi à cet instant ? Depuis le bon que fait son cœur lorsqu'elle voit le pseudonyme de son maitre apparaitre à l'écran, jusqu'à aux tremblements angoissés de ses doigts alors qu'elle répond que oui, elle fera tout, tout ce que le maitre exige. Elle promet, elle se surjoue, et son excitation ne fait que croitre. Enfin, enfin !! Il est revenu !

Cette fois, le jeu qu'il lui propose est bien plus osé, il n'est plus question de faire des choses en cachette... bien au contraire. La gorge de la jeune fille gorge se serre à l'idée qu'elle n'en sera peut être pas capable. Pourquoi le maitre lui impose-t-il ceci ?... Est-ce un test ? Qu'importe, elle doit le faire... elle ne peut supporter l'idée de perdre son maitre une seconde fois.

La voilà maintenant recroquevillée devant son clavier. Elle pianote fébrilement le début d'une phrase ; "Maitre, je"..., elle efface. elle ne sait qu'écrire ensuite. Elle aimerait mettre le tumulte de ses entrailles dans une simple phrase et lui offrir, mais toutes ces émotions semblent rester piégées dans sa poitrine, et ne point vouloir s'extraire par les doigts. Finalement elle se décide ;

"Mon coeur bat tellement fort... Je suis votre petite chatte dévouée. A tout de suite <3"

Elle s'inflige à elle même un délicieux frisson en écrivant ces mots, puis se lève pour se déshabiller frénétiquement ; elle se précipite dans son armoire pour se changer ; quelque chose de simple, de facile à retirer, c'est ce qu'il lui faut. Elle s'imagine la scène, encore et encore. Son corps tremblant, se découvrant au milieu du magasin. Le regard des clients. Comment elle posera son corps en offrande sur le comptoir, les cuisses écartées pour montrer à tous son intimité gorgée de désir. Le pourra-t-elle ? Que sentira-t-elle ? Sera-t-elle paralysée au moment d'agir ? Elle ne préfère pas y penser. Elle romance. Ça sera facile.

Ah, voilà.

Son choix s'arrête sur une robe noire simple, quoi qu'assez provocante, dont le tissu sombre épouse parfaitement sa taille et le début de sa croupe, avant de s'élargir en un jupon léger, conçu pour voleter à hauteur de genoux. Ses bras, ses épaules, son cou restent nus, exception faite de deux fines bretelles qui rejoignent un décolleté sensuel. Elle n'enfile rien d'autre, ni dessus ni dessous. Après tout, elle sera amenée à se déshabiller d'ici peu. Elle se précipite à la salle de bain, et accentue soigneusement le contour de ses yeux par un trait de crayon discret, avant de recourber ses cils par une pointe de mascara. Elle fixe une seconde le reflet et se sourit ; c'est vrai qu'elle est belle. Elle pourrait amener tous les hommes qu'elle désir dans son lit, mais c'est à lui qu'elle se soumet. C'est pour lui, tout son amour et son obéissance aveugle.

Elle enfile une paire de chaussures à talons et prend son sac à main avec elle ; il faudra bien ranger sa robe quelque part lorsqu'elle se sera changée.

* * *

Elle n'a rien ressenti de tel depuis des mois ; la peur, le stress, l'envie. Ces remous au creux du ventre. Son corps n'est plus qu'un terrain de jeu sans barrière pour ces émotion furieuses, tandis qu'elle file à grandes enjambées à travers les rues de Seikusu. Elle croise quelques passants, et leurs regard la font paniquer... comme sils savaient. Le sang lui monte au visage, tandis qu'elle court presque vers sa destination ; des bouffées de chaleur, des vagues de froid caressent son échine. Une chance qu'elle n'habite pas très loin de l'endroit indiqué ; en une quinzaine de minutes de marche précipitée, elle arrive en face de la boutique, la sueur perlant sur son front.

Soudain, nez à nez avec la devanture un peu vulgaire du magasin, elle sent sa détermination s'émietter. Ce petit jeu lui parait tout à coup plus précis, plus réel, plus effrayant. Il y aura de vrais vendeurs dans ce magasin, qui vont la regarder, des clients. Elle regrette l'ennui confortable par lequel elle se laissait porter une heure auparavant.

Vas-y Moemi... tu dois le faire...

Il lui semble qu'elle va s'évanouir à l'instant où elle pousse la porte de la boutique. L'endroit est éclairé par la lumière blanche et vive des néons, et chaque recoin de mur, de rayon, semble recouvert par on ne sait quel objet fantaisiste à portée érotique. Tout est si coloré qu'on se croirait dans une boutique de friandises. Dans un état second, le cœur aux abois, la vision trouble, Moemi approche du comptoir d'une démarche qui lui semble à elle-même oblique, comme si tout sens de l'équilibre l'avait abandonnée.

"Bonjour j-je... m'appelle Rose... je v... v... vous avez ... quelque chose pour... on vous a donné... quelque chose pour moi ?"

7
Le coin du chalant / Click on me éè
« le: samedi 05 juillet 2014, 12:39:23 »
Les soirs, chez elle, Moemi se tord d'impatience. A demi nue, devant son ordinateur, elle attend son maître dont elle n'a aucune nouvelle depuis un mois. Elle raconte son histoire à qui veut l'entendre, montre son corps à qui sait le demander. Généralement, une phrase polie ponctué d'un "petite chienne" fait l'affaire. Se faire jouir elle même derrière son écran ne la comble pas vraiment ; c'est toujours un plaisir inachevé, frustrant. Elle ne répond à aucune invitation réelle pourtant ; son maître le lui a interdit.

En cours, elle est plutôt sérieuse, douée, effacée. On la remarque peu. On la matte un peu. Elle s'est liée d'amitié avec une autre étudiante, moins timide, plus exubérante, plus vive et plus drôle qu'elle, dont elle est un peu jalouse.

Quand Moemi sort avec sa nouvelle amie, elle est plutôt "calme". Elle ne se laisse pas draguer par n'importe qui, ça non ; son maître lui a interdit de coucher avec un autre homme. Et même si il ne l'a pas contactée depuis longtemps, la sensation qu'elle a de lui appartenir est toujours vivace. Même un peu grisante. Au fil des semaines, lorsqu'elle sort danser avec son amie, ses tenues se font de plus en plus légères, ses mouvements sur la piste de plus en plus sensuels et provocants. Son manque demande de plus en plus à elle comblé. Mais elle ne cède pas.

***

Au cas où vous demanderiez encore le genre de RP que je recherche, je vous renvoie à mon avatar ^^

Si vous êtes intéressés pour jouer le rôle du maître, ou de toute autre personne débarquant dans la vie de Moemi pendant la période que je viens de décrire brièvement, envoyez moi un p'tit message !

Miaou ! ♥

8
Prélude / Re : Regardez moi, ou j'enlève le bas [Valawdée !]
« le: samedi 01 mars 2014, 14:10:48 »
Merci pour la validation, c'est tip top flex :D

Et Connor... j't'en veux pas. Ta réaction est toute naturelle :3

9
Prélude / Re : Regardez moi, ou j'enlève le bas
« le: samedi 01 mars 2014, 12:01:38 »
Darthestar > vous pouvez me tutoyer ^^

Merchi à vous *.*

10
Prélude / Regardez moi, ou j'enlève le bas [Valawdée !]
« le: samedi 01 mars 2014, 11:41:54 »
Petite biographie de Moemi Junõ



Cette histoire est celle d'une petite fille, tout ce qu'il y a de plus normale, dont la vie prendra peu à peu un tour particulier. Rien de surnaturel cependant : juste une tendance de pus en pus marquée à s'écarter du droit chemin, pour le meilleur et pour le pire.


1994

Cette année voit venir au monde la petite Moemi. Première enfant d'un couple japonais tout ce qu'il y a de plus banal, habitants d'une ville voisine à Seikusu. Elle passera ses premières années choyée par une mère très consciencieuse et un père... sévère, mais non moins consciencieux.

Bilan physico-psychologique :


Moemi est une petite fille au visage doux et prometteur. Elle a la pigmentation de tout japonais qui se respecte, et la carrure attendue pour une fille de son age en bonne santé. C'est une enfant joyeuse, quoi que calme est réservée, par rapport à la plupart de ses camarades. Ses professeurs la diront "un peu distraite", mais relativement intelligente.


1998

Naissance de la petite sœur de Moemi ; Anju Junõ. Celle-ci se révèlera d'un tempérament bien plus actif et énergique que sa sœur. Moemi se verra donc attribuer, à titre de boutade récurrente, les surnoms de "Simplette" et "Placide" -toujours sur un ton mi-moqueur mi-affectueux. Elle s'en accommodera bien.


2007

Début de la puberté : il était temps. Elle n'était pas spécialement pressée, de toute manière. Elle sent le regard des garçons autour d'elle changer, et s'en effraie. Elle cache ses nouvelles formes sous des vêtements amples, n'entretient ses cheveux que par le strict minimum, porte ses lunettes même lorsqu'elle ne lit pas et n'en a pas besoin. Alors que ses amies semblent se complaire et progresser dans l'art de la séduction, Moemi préfère rester à l'écart de cette grande chasse.

Bilan physico-psychologique :

Le corps de la jeune fille a bien changé, mais sa personnalité pas tellement. Toujours de nature heureuse, elle commence à se mettre elle-même en marge. Le regard d'autrui commence à l'effrayer, petit à petit, et elle se met, sans vraiment se l'avouer, à ressentir un manque d'affection récurrent et croissant.


2011

Premier amour de la demoiselle, avec un jeune homme de son lycée. Elle découvre un bien-être qui dépasse de loin ce qu'elle avait pu imaginer, et un plaisir qui excède agréablement celui qu'elle avait pu se donner elle-même jusque là. Sa relation durera quelques mois, avant que son amant ne parte pour Tokyo.

2012

Les premières images de Moemi commencent à circuler sur internet ; nous parlons là de photos dénudées, dans des positions indécentes, bien sûr. Depuis qu'elle s'est séparée de son petit-ami, la jeune fille s'est égarée sur la toile. Elle y a fait la rencontre d'un homme, dont elle n'a jamais vu le visage, mais dont le charisme l'a émoustillée. Avec lui, elle découvre une nouvelle facette de sa personnalité, celle qui vous intéresse certainement le plus ; une tendance à l'exhibitionnisme et à l'obéissance.

Non content de la faire se déshabiller et se masturber devant sa webcam, l'homme avait pour mauvaise habitude de donner des "défis" à Moemi, qui se retrouvait parfois une journée entière sans sous-vêtement, ou un jouet inséré dans l'intimité. Comme accro à l'excitation et à l'adrénaline qu'elle retirait de ces jeux, elle acceptait de manière presque systématique.

Jusqu'à ce que son maître virtuel disparaisse.


2013

Année de frustration. Heureusement pour elle, aucune de ses frasques virtuelles n'a eu de répercution dans le monde réel. Elle tourne en rond, sur les sites de chat mal famés et de temps en temps dans les boites de nuit, tentant de retrouver les sensations grisantes qu'elle subissait avec son maitre, en vain. Son entourage, aveugle à ce qui se trame, ne comprend pas pourquoi elle semble si maussade, si renfermée ; "Elle n'a pas de petit-ami, mais je crois que c'est parce que les garçon ne l'intéressent pas trop. de toute façon, elle préfère rester toute seule, en général" dira son père, en fin détective.

A l'extérieur, lorsqu'aucun membre de sa famille n'est présent, son comportement devient lunatique, parfois exubérant. Ses rares soirées d'ivresse (nous parlons bien d'alcoolémie) se terminent le plus souvent à demi-nue, en publique, ou dans le lit d'un inconnu. Cela ne suffit pas à la satisfaire.


2014

"Tu m'as manqué, ma belle. Viens à Seikusu."

Son maitre la recontacte, après un an ; pourquoi ? Ou était-il passé ? Ce sont des questions que posent son orgueil, mais dont son corps n'a cure. La question ne se pose même pas : elle ira à Seikusu.

Elle raconte à ses parents qu'elle veut étudier l'histoire. Et Seikusu est réputée pour disposer d'excellent enseignants en la matière. L'administration y est également très flexible, dit-on, et c'est une chose qui se vérifie : elle est immédiatement autorisée à prendre les cours là bas, en milieu d'année. Paaaaarfait.

Deux semaine plus tard, elle jette sa valise dans son nouveau studio.


Bilan physico-psychologique final :

Psychologiquement, ça ne va pas fort. Non pas qu'on puisse la dire malheureuse, mais elle cumule un nombre de défaut assez conséquents : soupe au lait, influençable, légèrement dépendante du regard des autres, prête à tout pour attirer l'attention, à la limite du narcissisme...

Pour autant, elle n'est pas qu'un nid de défaut. Lorsqu'elle est maitresse d'elle même (une grande partie du temps, tout de même), elle est relativement attentionnée, agréable, polie, et même timide. Elle n'est jamais réellement cruelle ou méchante même lorsqu'elle fait fi du savoir vivre élémentaire, parce qu'elle est en colère, parce qu'elle est frustrée ou parce qu'elle voudrait séduire à tout prix. Elle est parfois agressive, certes, mais ces moments ne durent généralement que quelques minutes, après lesquels elle se cache pour verser une larmichette.

Moemi peut éventuellement faire office d'amie fiable et fidèle ; le mensonge ne fait pas vraiment partie de ses compétences premières, et elle s'attache assez aisément aux gens lui prodiguant de l'affection.

Physiologiquement, en revanche, il n'y a pas grand chose à dire. On pourrait faire l'éloge de son corps pendant des heures, mais ça n'aurait vraiment rien d'intéressant.

Non, n'insistez pas.


Bon, d'accord

Moemi est super bonne. Elle ne mesure qu'un petit mètre soixante, pour moins d'une cinquantaine de kilos ; sa maigre charpente lui donne un petit air gracieux et fragile, une silhouette svelte qu'elle entretient par une alimentation qu'on pourrait qualifier de stricte, et une activité physique régulière (notre héroïne passe pas mal de temps à la piscine, là ou elle peut nager, mais également montrer son corps en toute impunité). Comme quoi, le narcissisme n'est pas seulement un défaut. Ses formes sont assez marquées, malgré la minceur générale de son corps : ses fesses et ses hanches agréablement féminines, et sa poitrine relativement bien fournie. Enfin, elle met un point d'honneur à être toujours parfaitement épilée. Sur son corps, elle ne supporte aucun poil ; passe encore chez les hommes, mais ELLE se doit d'être lisse et propre sur la totalité de sa surface.

Son visage renvoie une innocence et une candeur usurpées. Elle a le genre de bouille à qui on pardonne de n'avoir pas composté son billet de train, à condition qu'elle se confonde en sourires et en excuses.

Elle se maquille peu, se contentant généralement d'accentuer la noirceur de ses cils au mascara, ajoutant parfois un trait de crayon noir. Ça n'est pas qu'elle ne soit pas coquette, bien au contraire, mais ses goûts sont très précis et modérés. Esthétiquement parlant, elle n'aime pas en faire trop. Ses cheveux noirs sont généralement coupés assez courts, et possèdent un volume qu'elle se plait parfois à accentuer. Les serre-têtes et autres barrettes colorées sont des accessoires qu'elle aime également mettre en décoration dans sa tignasse.

Sa garde robe, quant à elle, se divise en deux catégories : les vêtements passe-partout, qu'elle porte habituellement, et ne la mettent pas vraiment en valeur... et les vêtements à la limite de la décence, achetés depuis son arrivée à Seikusu, libérée de la surveillance de ses parents.



Si quelqu'un souhaite jouer avec moi, dans le rôle du maitre virtuel, ou n'importe quel autre rôle, qu'il m'envoie un ptit MP ! :)
Je posterais sans doute dans le coin du chaland si jamais personne ne veut de moi spontanément :'(

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