Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Sorcelienne

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1
Des échos de voix lui parvenait. Ceux de quelques ruffians ayant malheureusement eu la chance de ne pas périr sous les assauts de son arme. Des commentaires peu acceptables, injurieux, grossiers, qui se glissaient au travers de l'air frais des steppes pour venir se glisser à son oreille, au travers des barreaux de sa cage. Sortant de l'inconscience, elle bougea lentement la tête, percevant un nouveau son qu'elle abhorrait, celui des chaînes métalliques qui crissaient dès qu'elle repositionnait une partie de son corps. Une honte, impardonnable et grotesque pour elle, qui lui rappelait les événements d'il y a maintenant plus de douze jours, alors qu'elle explorait ces confins doucereux à la recherche de nouveaux adversaires dignes de sa valeur. À la place, elle les avait rencontré eux, ces fils de chien sans honneur qui se permettaient désormais de reluquer sa chair, de se délecter de sa rage, de se moquer de sa nature non-humaine comme s'ils avaient été les véritables vainqueurs de leur affrontement. Décidément, les êtres humains sont une espèce bien orgueilleuse... Et bien lâche.

Lentement, elle se redressa dans la cage mobile qui lui servait de chambre. Ses vêtements, en grande partie arrachés, ne lui servaient plus qu'à dissimuler le strict minimum. Autant dire que la fraîcheur des lieux agressait son corps, faisant que les trois petites heures de sommeil qu'elle venait de glaner étaient presque un soulagement pour son être passablement meurtrie, elle dont les nuits étaient généralement synonymes d'insomnie à cause de la température ambiante. Enfin, la torpeur passée, elle s'assied dans un recoin de cette prison en perpétuel mouvement et observa les environs. Toujours les même plaines qu'elle avait parcourue le mois dernier. Point de surprise à l'horizon, mais visiblement la journée avait bien progressée, quelques reflets rougeâtres commençant à dominer le ciel. Un spectacle qui raviva une nouvelle fois ses souvenirs, celui d'un acte violent où elle pensait déjà en avoir fini avec les sales races qui s'étaient attaqués à elle, mais où malheureusement les cartes furent redistribuées au beau milieu de l'affrontement, menant à son état des deux dernières semaines.

- - - - -
Elle s'était préparée à bivouaquer après une belle journée de marche. Autour d'elle, les plaines étaient dénuées de couverture forestière, à part loin au Nord-Ouest, aussi n'avait-elle pas craint pour son immédiate sécurité. Pourtant, quelques fous plein d'audace avaient finit par apparaître au loin, se détachant du contour d'une colline pour alors s'arrêter, avec leur convoi, puis de l'observer de loin. Elle ne savait pas alors ce qu'ils étaient et pensaient, toutefois, il ne lui fallut pas de plus grande observation pour les remarquer commencer à tirer leurs armes, puis à se jeter sur elle à toute allure, en grand nombre. Elle n'eut pas besoin de plus pour tirer sa hache de l'herbe où elle l'avait posée, puis d'accueillir  ces crétins en de grands moulinets, fauchant les plus téméraires comme les blés, tandis que les plus prudent eurent rapidement la conscience de se positionner plus défensivement. Mais ils n'avaient pas fuit, un constat qui aurait dû lui mettre la puce à l'oreille. Abattant son arme ou l'utilisant du plat pour briser et projeter ses assaillants, elle avait juste entamée une lente remontée en direction du convoi de ces raclures opportunistes, se préparant non plus à défendre sa vie, mais surtout à transformer leurs pauvres chariots de bois et d'acier en restes disparates dispersés aux quatre coins de la colline.

Cet assaut frontal fut son erreur. Elle ne le comprit qu'au moment où elle commença à sentir ses forces la quitter. Puis son agilité, suivit de sa capacité à réfléchir clairement. Quelque part dans le convoi, bien protégé derrière les panneaux de bois, il y avait un de ces mages humains dont la couardise n'a d'égal que la faiblesse physique. Pourtant, à son plus grand malheur, sa propre charge effrontée l'avait amenée dans le rayon d'action de cet adversaire invisible, ce dernier semblant lui saper une par une ses forces, espérant peut-être ainsi la rendre capturable. Elle n'y comptait sûrement pas. Plus enragée que jamais, la terranide avait alors abandonnée son arme, devenue trop lourde malgré sa force encore titanesque, puis entamée un carnage sauvage en sautant d'un ennemi à l'autre, broyant les os, tordant les jointures, arrachant la chair de ses dents ou de ses griffes... Les blessés s'accumulaient rapidement, assez pour qu'elle puisse croire en sa victoire. Ce fut l'instant ou un ultime sort la toucha; celui-ci réveillant elle ne savait comment la marque du premier sorcier qu'elle avait éliminé. La malédiction éveillée ne mit qu'une fraction de seconde pour envahir son être, et alors en plein élan, la pauvre se retrouva à choir sur le sol, dénuée de toute force, haletante.

Sans le savoir, ils venaient de la priver de ses crocs, de sa capacité à combattre et lutter. Son acquisition fut brutale, plus d'un se permirent de lui rendre quelques bons coups pour se venger de l'humiliation première qu'elle leur avait fait connaître... Puis elle avait été jetée dans cette cage à roues, y perdant alors lentement tout honneur à mesure que les jours passaient.
- - - - -

" Alors chaton, on a décidé de se montrer gentille ? "

L'homme à cheval qui passait à côté de sa cage semblait prendre un malin plaisir à lui pomper l'air, notamment parce qu'il passait quasiment tout les jours pour en remettre une couche avec ses propos disgracieux. Bien sûr, elle avait beau éviter de lui répondre, non sans parler de le foudroyer du regard comme pour lui signifier que si on la tirait hors de cette cage elle se ferait une joie de lui arracher la cordes vocales une par une, il ne s'embêtait pas plus pour revenir à la charge de plus belle. Toutefois, ce crétin aux cheveux sombres et à l'air narquois semblait d'encore plus bonne humeur aujourd'hui, quelque chose qui ne manqua pas d'aigrir un peu plus Karm, celle-ci pouvant parier que ce qu'il allait lui dire aujourd'hui allait sûrement piquer encore un peu plus son coeur et son honneur. Cela ne manqua pas, l'homme constatant qu'elle se comportait de la même manière que les dernières fois, il alla tirer un petit anneau de fer de sa pochette avant de le montrer à la terranide, non sans s'exprimer d'un ton hautain et narquois.

" Tu sais ce que c'est ? J'imagine que les bêtes dans ton genre ne savent pas bien ce qu'est la magie, mais je te présente un anneau enchanté. Devines donc quel est cet enchantement !
 -  Va pourrir, humain.
 -  Moi qui voulais te prévenir, comme c'est vilain de parler ainsi. Cet anneau a été enchanté par notre mage. Après avoir étudié la formule qu'il a utilisé pour te dominer, il nous a conçu ces petits bijoux pour que tu sois bien docile avec nous ! N'est-ce-pas merveilleux, tu vas bientôt pouvoir sortir de ta cage ma minette ! "

Le regard salace qu'il posa sur elle ne manqua pas de lui faire comprendre le message implicite. L'envie de le trucider lui monta d'un coup au nez, son souffle s'échauffant pour préparer son corps à lui bondir dessus pour mieux lui déchirer le corps, lui dévorer la chair et lui arracher le coeur encore battant. Mais que ce soit les chaînes qui la maintenait bien ancrée au sol de sa prison, non sans parler des barreaux de sa cage parcourus de petites runes de protection, elle savait très bien qu'une tentative comme celle que son esprit lui hurlait d'accomplir ne résulterait qu'en un échec cuisant et douloureux. Alors elle s'éloigna de ce rat, trouva place dans le coin opposé de la cage, l'ignorant le plus difficilement du monde tandis que les chariots du convois continuaient leur route à rythme lent. La nuit tomba ainsi alors qu'elle  se mordait la lèvre inférieure pour ne pas enrager. Jamais elle ne permettrait ces rats de faire ce qu'il voulait d'elle. Il voulait la tirer de cette cage ? Qu'ils essayent, elle saura leur faire comprendre qu'elle est parfaitement capable de lutter face à leurs petits tours de charlatan.

Karm était tant dans ses pensées qu'elle ne remarqua d'ailleurs même pas que les chariots avaient visiblement cessés de progresser. Plus de remous pourtant, c'est ce qui aurait dû lui permettre de s'en rendre compte. Pourtant, bien loin de la tirer de la colère primale qui enveloppait son coeur, l'immobilisme du convoi ne fit rien de plus que l'aider à se laisser porter par sa rage, la femme en haillons se redressant péniblement pour faire quelques pas sur la surface de planche de bois épais. Le manque de nourriture, le manque d'eau, ainsi que son sommeil disparate commençaient vraiment à lui ôter bon nombre de ses forces. Sans parler du froid. Le froid des nuits, presque polaire. Cette nuit encore, elle le sentait déjà, comme s'il neigeait déjà sur ces terres, que la glace prenait forme et enveloppait les lieux d'une température si faible qu'encore ce soir elle allait...

Elle n'eut pas le temps de finir sa pensée qu'elle vit, au travers des barreaux de sa cage, un gigantesque pilier de glace aiguisée se planter dans le sol, arrachant l'herbe et la terre sous son impact dans une gerbe impressionnante. Enfin ses oreilles se mirent à nouveau à fonctionner, la vision de cet objet nivéen complètement invraisemblable l'ayant coupée nette dans la rage qu'elle accumulait dans son esprit. Elle laissa son ouïe faire le travail, entendit au loin, bien devant elle, les bruits d'un affrontement brutal. Hurlements et éclats de rire hautain se mêlait à la cohue de ces barbares idiots tandis qu'ils s'armaient et tiraient parfois de leurs armes à feu rudimentaires. Visiblement, le convoi avait rencontré quelque chose de suffisamment intéressant pour oser tenter de l'acquérir... à moins que quelques créatures monstrueuses se soient prit de l'idée de se repaître de quelques pourceaux à forme humanoïde. Instinctivement, Karm commença à prier les dieux tutélaires de son peuple. Pitié, faites que ce qui est en train de se passer lui donne la maigre chance de s'enfuir, de retrouver la liberté.

2
Une volée d'affaire traversait l'espace aérien de la chambre. Un T-shirt en triste état précédait une culotte, elle-même précédée d'une boîte fourre-tout, le tout suivi de quelques tournevis ainsi que d'un minuteur à déclenchement différencié courte portée. La tête sous son lit, entre la position quatre pattes et couchée, Reinhardt tentait tant bien que mal de trouver de biens précieuses affaires dans sa cachette habituelle. Mais à part son innommable bordel, pas moyen de trouver ce qui lui tenait tant à coeur. Alors elle était passée de la simple fouille à la recherche frénétique, d'où l'ensemble de ses affaires qui venait traverser l'air ambiant pour ricocher sur un meuble ou un mur, laissant comprendre par la violence croissante des chocs l'état fébrile de la jeune rousse. RIEN ! Elle ne trouvait absolument rien, ni colle, ni bloc, ni poudre, pas le moindre petit morceau de feu d'artifice ou de réactifs chimiques. Se tortillant tant bien que mal pour quitter sa posture ridicule et sa cachette misérable, la jeune femme se redressa pour venir s'installer sur ses talons, interdite.

Les mots lui manquèrent en premier lieu... Puis dans un sursaut de lucidité, elle regarda l'état apocalyptique de sa chambrée avant de souffler entre ses lèvres la triste vérité :

" Je... Je suis à sec. Merde, putain, je suis à sec ! J'ai plus rien ! "

Trois semaines qu'elle n'avait rien fait sauter, même pas une petite charge. Trois semaines qu'elle s'était évertuée à passer pour la jeune fille modèle après avoir manquée se faire attraper par un flicard grassouillet qui traînait près de sa zone d'essai habituelle. Non pas qu'elle l'ait de nouveau aperçue depuis, mais elle savait depuis le temps qu'elle manquait trop souvent de vigilance, ce qui l'avait obligée en ces derniers jours de simplement se ronger les ongles et attendre un minimum, histoire de pouvoir reprendre sereinement ses exactions. Mais là, c'était le chaos, la fin du monde, le jugement dernier ! Alors qu'elle craquait, qu'elle ne pouvait plus tenir face au manque du plus beau spectacle du monde à ses yeux, elle constatait avec effroi qu'elle ne pouvait même pas s'y adonner par manque de matériel ? Non, impossible, elle ne pouvait juste pas se permettre pareil échec ! Secouant la tête comme un chien après un bon bain, elle se ressaisit rapidement et se leva d'un mouvement sec, ignorant le rapide tournis que ce mouvement lui infligea pour aller filer en direction de son ordinateur portable.

" J'dois bien avoir un fournisseur encore capable de me filer quoi que ce soit ! "

Elle avait ses tuyaux, ses petits experts du marché noir et de l'illégalité pour se fournir. Faut dire, malgré tout, que la surveillance quant à l'achat d'équipements sensibles avait singulièrement augmentée ces derniers temps, qu'elle ne pouvait plus se permettre de jouer à la petite chimiste dans son coin. Elle avait besoin de passer par des voies plus discrètes, à son grand malheur. Là, elle se mit à écumer l'ensemble de ses contacts afin de vérifier si ils étaient encore actif, si il n'y avait aps eut d'affaires sordides à leurs propos. Rien de pire que de tenter de contacter un mec qui est actuellement en garde à vue, voire pire, déjà en instance de jugement. Malheureusement... Cela semblait être le cas de pas mal de ses anciens fournisseurs. Parrot ? Il croupissait actuellement en prison pour une peine de cinq ans. M. Hîto ? Tombé il y a de cela six mois, visiblement pour des affaires pas très nette de proxénétisme. Quand à son petit favori, à savoir "BluestPigglet", ses stocks avaient visiblement été découvert par les forces de police Seïkusienne il y a plus de dix jours. Autant dire que les chances qu'il soit à sec étaient extrêmement élevée, sans parler des mecs qui devaient le suivre à la trace désormais.

Pas le choix, elle allait devoir se tourner vers quelqu'un de moins fiable, mais qui ne subissait pas actuellement de traitement particulier de la part des flicards. En soi, elle en connaissait deux autres à Seïkusu. Il y en avait d'autres bien sûr dans l'ensemble du territoire japonais, mais elle ne pouvait tout simplement pas attendre qu'on lui envoie un colis : Si elle ne faisait pas exploser quelque chose d'ici à ce soir, elle allait juste entamer une phase de manque complètement insupportable. Attrapant donc son téléphone, elle alla chercher dans ses contacts ceux qu'elle avait placée de manière assez singulière en liste noire. Elle débloqua le premier qu'elle aperçue, puis envoya un petit message très rapide : "... XVR 37 strawberry ". Elle n'attendit pas plus de deux minutes avant que son petit outil de tout les jours ne se mette à sonner, l'amenant à décrocher immédiatement dans un empressement certes pas nécessaire, mais absolument révélateur de son état mental.

" Oui ?
- On a ce qu'il faut. RDV 21h45. On a trois caisses et une boîte.
- Très bien, à plus tard. "

Discussion courte mais efficace, le code fonctionnait encore, et ce fut d'ailleurs son premier soulagement. XVR pour désigner un équipement explosif, 37 pour définir qu'elle cherchait de la matière première, puis strawberry pour expliquer qu'il s'agissait d'une production en petite quantité. Quant aux trois caisses et la boîte, c'était juste un joli moyen de le dire qu'elle allait devoir aligner au minimum quelques trois cents dollar pour la transaction. Ça allait faire un petit trou dans ses comptes, mais depuis qu'elle s'était laissée aller au travail de camgirl sur ses temps libres, elle amassait suffisamment de fonds pour ne pas être gênée par une telle dépense. Elle espérait juste qu'il n'allait pas lui refourguer de la merde. Enfin... La rousse observa l'horloge qui marquait 16h40, pestant intérieurement qu'elle allait clairement devoir prendre encore un peu son mal en patience. Tant pis, elle récupéra rapidement ses affaires, enfila son hoodie vert aux couleurs du creeper de minecraft, puis quitta la maison en faisant signe à ses parents.

" Je file voir des amis au parc, je vous aime, à ce soir, ne m'attendez pas pour dîner ! "

On lui répondit, sûrement quelques protestations d'ailleurs, mais elle refermait déjà la porte derrière elle pour filer prendre le premier bus. Elle allait retirer du liquide, puis s'occuper en attendant l'heure fatidique.

*
*   *

Elle se rongeait les ongles sans même s'en rendre compte. De loin, quelqu'un de suffisamment vigilant aurait peut-être pût se demander quel genre de fille traîne dans une rue du malfamé quartier de la Toussaint, mais n'importe qui de suffisamment proche devinerait les évidents symptômes physique du manque. Pourtant, nulle drogue ne coulait dans les veines de Reinhardt, point de liquides obscurs ou de poudres malodorantes. Simplement la dépendance mentale à une activité criminelle qu'elle ne parvenait à réfréner. Savoir qu'elle était si proche d'un stock de combustibles pétaradants avait le don de faire monter encore d'un cran sa fièvre destructrice. Elle tira une boîte d'allumettes de sa poche, contempla l'embout rouge avec un regard trouble. La demoiselle craqua l'allumette, fit mine d'enflammer une mèche, puis sifflota entre ses dents pour mimer le bruit d'une lente mise à feu. Oh oui elle en avait besoin, impérieusement, immédiatement. Se délester des feuilles de papier qu'elle sentait dans sa poche, les convertir en outil de destruction, c'était bien tout ce qui lui occupait l'esprit.

Elle observa sa montre. 21h33. Elle ne tenait plus, tant pis, elle allait être un peu en avance. S'enfonçant dans la petite rue où elle s'était installée, elle tourna à gauche, puis descendit un petit escalier à la rambarde rouillée pour alors faire un demi-tour, se glissant sous le chemin qu'elle avait empruntée pour alors atterrir dans un recoin de rue à peine éclairé. Heureusement qu'en cette époque, les nuits sont plus tardives à arriver, au moins elle parvenait à observer le chemin qu'elle empruntait sans la lumière de son portable. S'enfonçant donc dans cette ruelle, elle mit un peu de temps avant de reconnaître la porte qui l'intéressait, avec son petit panneau vert sur le coin supérieur. Se mordant l'index pour chercher à calmer un peu ses ardeurs, elle se mit à frapper le moins nerveusement possible cette entrée, pour s'arrêter quand elle entendit quelques bruits de pas venir de l'intérieur. Allez viiiiite, elle n'en pouvait plus de perdre du temps !

La porte s'ouvrit, livrant au regard de la jeune femme la peau hâlée et les cheveux oranges de "TheMerchant". Pas le plus grand revendeur de Seïkusu, pas le plus humble non plus. Mais ce soir, il restait son sauveur.

" Pyrite ?
Salut le marchand, j'ai un peu d'avance, ça te gêne pas ?
Si, mais on va faire avec. Rentres donc. "

Pas besoin de se faire attendre. Elle fit rapidement quelques pas pour pénétrer dans le logis miteux de cet homme. Autant dire que ça puait la clope froide, la mauvaise bière et ... biens d'autres choses. Mais elle ne comptait pas rester bien longtemps. Se glissant dans le salon de l'homme, mélange de matelas autour d'une table basse couverte de bordel, ainsi que d'un aquarium dans lequel un cendrier flotte dangereusement, la demoiselle se pose contre un mur avant de regarder le couloir, observant son revendeur entamer de rapides allers-retours. Chier, ça, ça veut dire qu'elle allait encore devoir attendre.

3
« Tu sais je … j’l’aime bien moi, elle est pas méchante, j’suis même sûre qu’elle cherche à …
Pas de ça avec moi, Mayu !
Iiiirk ! »

Il avait monté le ton d’un coup, et tout aussi vite s’était-elle rétractée sur elle-même. Mayu n’aimait pas ces zones de conflits, ces moments où les personnes se donnaient le droit d’appuyer leurs propos par le biais d’un grand coup de poing sur la table et d’une voix tonitruante. Le pire ? Elle était sûrement celle qui, une fois en colère, pouvait être la plus effrayante de part ses … origines, mais vu combien elle détestait ce trait de caractère chez les autres, il était passablement évident qu’elle ne supportait pas de se laisser aller à une quelconque saute d’humeur, même infime. Alors là, quand Keiji se mit si soudainement à la rabrouer lors de ses explications, qu’il se mit même à gonfler un peu le corps et le torse pour se faire paraître encore plus musculeux que sa scandaleuse masse corporelle ne le laissait déjà entendre, la pauvre terranide binturong ne put s’empêcher de se faire la plus petite possible. Elle ne s’en était d’ailleurs rendue compte qu’un court instant après, mais le petit couinement qui s’était échappé de ses lèvres à cause de la surprise et du stress n’était pas passé inaperçu, le grand et puissant jeune homme l’observait avec un large sourire, ayant bien remarqué qu’elle n’avait pas les forces de riposter contre son soudain élan de mécontentement. Mais après avoir sursauté et s’être recroquevillée sur elle-même, elle chercha à se déplier lentement pour avoir l’air moins pitoyable… Et l’aîné de la petit demoiselle quitta quant à lui son fauteuil pour aller chercher la jeune fille, la tirant du sol pour la ramener contre son torse.

Dans le fond, ce genre de geste la faisait fondre tout autant que les grosses voix la faisait paniquer. Mais là, en cet instant, ce fut la soudaine impression de sécurité et de tendresse qui prima, tandis qu’elle écouta le puissant jeune homme lui parler chaudement à l’oreille. Le nez à peine au niveau de ses pectoraux, elle écouta tout en se ressourçant entre les bras de celui-là même qui avait manqué lui provoquer une soudaine panique, oubliant déjà la manière si étrange avec laquelle il pouvait parfois la traiter :

« Elle fait genre, Mayu, mais dans le fond c’est une gosse de bourge qui de toutes façons n’a jamais rien risqué dans la vie. Elle peut bien jouer la délinquante, de toutes façons sa mère lui sauve son cul à chaque fois !
J-je… je crois que …
Ouiiiiii, je t’écoutes ? »

Le ton était si peu cordial que Mayu se sentit immédiatement rappelée à l’ordre. Non, c’est vrai, si elle voulait que tout se passe bien, qu’il n’y ai pas de conflit, il était mieux qu’elle aille en son sens. Après tout, il avait quatre ans de plus qu’elle, avait déjà bossé, et vécu bien plus de chose. Il devait avoir raison, et c’était… ou c’était elle qui était en tort à chercher, encore et encore, à trouver des bonnes raisons à son amie de ne pas être une enfant de riche. Pourtant, elle appréciait sincèrement Izumi. Elle savait que la jeune femme, malgré sa naissance, n’avait rien d’une connasse hautaine, d’une gamine capricieuse qui vivait sa vie comme le font bien trop souvent ceux qui descendent de prestigieuse lignée : à se moquer du commun des mortels, à prendre tout ce qu’ils peuvent sans réfléchir, et laisser seulement le minimum à grignoter aux quelques personnes qui auraient eut le malheur d’attirer son attention. Malgré tout cela, toute cette considération, elle n’avait tout simplement pas la force d’aller à l’encontre de son aîné. Elle ne se rendait même pas compte que le jeune homme à la carrure de dieu grec s’amusait à la faire tourner en bourrique pour ses propres intérêts, lui faisant miroiter tout ce dont elle avait besoin : du réconfort, de l’assurance, de la force et de l’intérêt de la part d’autrui. Malheureusement cela la menait aussi droit à sa perte, mais ça elle ne le comprendrait que plus tard, pour l’instant elle ne fit que simplement mine de se raviser, interdite :

« Je crois que …. que tu as raison Keiji, pardonnes moi d’avoir chercher à dire autrement… S’il-te-plaît.
Bien sûr. Et puis ne t’en fais pas, de toutes façons tu ne fera rien d’illégal ! Tu te lèves dans la nuit, tu ouvres la porte, et tout se passera parfaitement bien. Quand à Izumi et sa mère, j’suis sûr qu’elles ont souscrites à tellement d’assurances logement qu’elles seront immédiatement remboursé du plus petit poil de cul qui aurait disparu de leur demeure. Tu vois ce que je veux dire ?
O-oui, bien sûr.
Bien Mayu. Alors à demain, et surtout, pas de bêtise, hein ?
Promis Keiji ... »

Elle baissa les yeux, soumise à l’influence du jeune homme, puis accepta qu’il rompe l’étreinte qu’il lui octroyant jusqu’ici à contre-coeur. Elle se sentait … terriblement mal de faire cela, mais elle n’avait pas trop le choix. Après tout, Keiji avait besoin d’elle, n’est-ce-pas ?

N’est-ce-pas ?


*
*   *
Mayu avait rencontrée Izumi au lycée. Et au vu de la présence de cette camarade d’étude à l’intérieur des bâtiments scolaires de Seïkusu, l’alignement stellaire qui avait dut se produire pour que les deux jeunes femmes se rencontrent tenait sûrement du plus grand miracle des temps modernes. Surtout que tout les séparait, sans même qu’elles n’aient vraiment l’occasion de le mettre sur le tapis lors d’une discussion : Izumi était riche comme tout, Mayu pauvre comme les miséreux sans un toit. L’une avait une mère distante et stricte, l’autre une aimante et attentionnée. Izumi avait une réputation de forte tête, Mayu de gentille jeune fille obéissante et même éffacée. Et les opposés se poursuivaient, sur la question du milieu social, des classes qu’elles occupaient, de leur assiduité en cours, de leur style vestimentaire… Trop, beaucoup trop de choses qui n’avaient tout simplement aucune forme de ressemblance. Deux jeunes femmes, parfaitement opposées, et qui pourtant, avec le temps, avait eut une occasion de se croiser au détour d’une classe participative de chimie, leur permettant alors de s’installer l’un à côté de l’autre, créant en moins de quatre heure une amitié solide. La terranide n’y comprenait rien, mais elle aimait la compagnie d’Izumi, et l’inverse semblait de même. Parfois, la docile inhumaine avait le don de calmer les ardeurs infantiles et incontrôlées de sa camarade, et à l’inverse, celle-ci la poussait à s’affirmer, à se présenter comme une jeune femme à part entière, sans qu’elle ne se limite au moindre propos. Elles se complétaient, et c’était dans cette relation si particulière qu’étaient survenus les événements d’aujourd’hui.

Car elle l’avait invitée à venir chez elle. Si sa maman avait eut le don de trouver cette sortie hors de la maison proprement fabuleuse, ce qui était le plus proche à ses yeux d’un petit copain, Keiji, ne manque pas de voir ce rapprochement d’un très mauvais, tant et si bien qu’il… lui avait imposé un plan qui l’écoeurait : « Voler la bourge ». Ça…. Ne lui plaisait pas du tout, mais la perte d’une autre forme d’affection dont elle avait le plus grand besoin était trop dangereuse à ses yeux pour qu’elle parvienne à lutter contre.

C’est donc tiraillée entre diverses affections et loyautés qu’elle traversait, comme elle le pouvait, les beaux quartiers de la ville, bien loin des ruelles crasseuses qu’elle avait l’habitude d’arpenter. Observant tantôt les beaux jardins aux arbustes taillés en des formes tout à fait étranges, puis les beaux toits de tuiles rutilantes, sûrement traités tout les ans contre les mousses et autres lichens, Mayu ne se retrouvait que bien rarement à observer le petit papier sur lequel Izumi lui avait noté le trajet depuis la ligne de tram la plus proche afin d’atteindre sa maisonnée. Et franchement, fraaaaanchement, elle n’en menait pas large. La pauvre terranide ne se sentait pas du tout à sa place, mais que pouvait-elle y faire ? Rien du tout, elle n’allait pas fuir au loin, prise de panique face à tant de richesses objectivement remarquables à vue de nez. Non, à la place elle chercha dans l’absolu à trouver rapidement sa destination, tourna d’une petite rue coquette à l’autre, puis enfin trouva la rangée de numéros correspondante à celle marquée sur son plan de fortune. Alors, le trente-six. Le treeeente-six… Par déduction, elle comprit finalement qu’il devait s’agir de la belle bâtisse aux murs couleur crème et au toit noir, une alliance de style relativement nippon, mêlé à un large espace vert qui manqua lui faire tourner la tête d’incrédulité. Bon sang, cela devait coller avec l’image de la mère d’Izumi, mais imaginer la belle et provocante rebelle dans un tel milieu, c’était … Un peu comme imaginer un poussin couvé par un terrible et maléfique serpent. Cela ne collait pas du tout ensemble !

Mais elle était enfin arrivée, alors elle fit ce que l’on pouvait attendre d’elle. Se plaçant à l’interphone, elle vint appuyer sur le petit bouton jaune d’appel, puis se posta nerveusement en face de la caméra qui se trouvait en haut du portique. Dès lors qu’elle entendit la délicate sonnerie lui annonçait que quelqu’un avait décroché, elle s’empressa de prendre la parole nerveusement.

« B-b-b-bonjour. Je m’appelle Mayu, Mayu Sorcelienne. Izumi Cho-sama m’a invitée à venir passer la nuit ici. »

La formule de politesse était sortie toute seule, de peur qu’elle se retrouve à se présenter à un valet, voire pire, à la maîtresse de maison, la mère de sa belle amie !

4
One Shot / Là où se terre la vérité { Pv ~ Saune }
« le: mercredi 21 juin 2017, 03:40:07 »
C'était l'occasion d'une vie.

Akabe a dix-sept ans. Ce n'est pas grand chose, surtout dans le domaine du travail, et cela lui porte généralement malheur, car malgré le tout de son désir d'avoir enfin, pour elle, un travail qui se tient, quelques chose qui lui permettrait de gagner sa croûte, et d'obtenir de manière quasiment assurée le revenue nécessaire pour payer ses études futures, elle ne parvient pas à convaincre la majorité des employeurs, se trouvant toujours à essuyer refus après refus. Alors oui, on lui avait bien proposer de travailler dans une boîte de strip-tease, un lieu où elle aurait eut une paye mémorable, grâce aux cadeaux des différents clients, ainsi que la paie de base qui se présentait comme relativement attirante, et confortante, mais elle n'avait jamais considérée son corps comme une manière d'obtenir un peu d'argent, et cela se trouvait en plus confirmé par le fait qu'elle dansait comme un pied, ce qui lui ôtait définitivement l'envie de s'adonner à pareille occupation lucrative. Non, ce qu'elle avait toujours voulue, c'était écrire. Elle avait passé un baccalauréat littéraire seulement en ce but, et si l'été lui offrait désormais le temps libre pour se procurer plusieurs magazines, et préciser son don pour l'écriture d'articles divers et variés, elle n'avait jusqu'ici pas eut le cran pour se lancer dans cette activité, si bien qu'elle n'avait présentée que quelques menus curriculum vitae dans ce domaine précis. Et aussi étrange que cela puisse paraître, et ce même si cela fit le tout de son bonheur, elle eut droit à une réponse de la part d'un petit fanzine très exclusif dans sa clientèle, une proposition rêvée, qu'elle ne put bien sur refuser, malgré la particularité de la requête qui lui était soumise au travers de ce travail inopiné.

Le magazine en question portait le nom assez évocateur de « Clair de Lune », et si vous n'en avez pas entendu parler, c'est bien normal, celui-ci n'étant édité que dans quelques régions assez éloignées de la capitale japonaise, notamment à Kyûshu, où ils trouvent étrangement une clientèle suffisamment importante pour ne pas avoir à souffrir d'éventuel manque de vente. Il s'agit, de ce qu'elle en avait comprit durant le cours entretien qu'elle avait eut avec le directeur marketing, qui occupait aussi la place de directeur des ressources humaines, ce double-post justifié par la petitesse de la boîte d'édition, d'un magazine qui faisait dans le paranormal, dans l'étrange, dans le mystère, et qui cherchait chaque année de nouvelles histoires à raconter, soit pour offrir le petit frisson que quelques adolescents recherchent dans les histoire à faire peur, soit pour contenter quelques occultistes en manque de lecture de seconde classe pour tenter les rituels les plus saugrenus. Toutefois, ce qui allait lui être demandé était une habitude du fascicule, une tradition estivale, où ils offraient à quelques courageux entrepreneurs de faire un voyage dans un hôtel, une maison de jeunesse, ou un habitat en location qui aurait eut, selon quelques rumeurs, de biens tristes histoires, au point que celui-ci soit présenté comme hanté. Souhaitant d'ailleurs décrocher le travail, elle évita d'en rire, étant de celle qui n'avait que peu de croyance pour ce genre de fadaises, mais elle ne manqua pas, malgré tout, de hausser un sourcil, qui fut répondu avec un léger ricanement de la part de son employeur, celui-ci ayant sûrement peu l'habitude qu'on le prenne au sérieux.

« Ne vous en faite pas, mademoiselle Homura. Nous n'attendons pas de nos associés qu'ils soient en accord avec nos croyances et nos considérations. Bien au contraire, si nous engageons généralement des débutants, ou des particuliers pour ce genre de travail, c'est bien pour obtenir un travail le plus objectif possible, qui ne se base que sur les faits, et pas sur des intentions de créer le frisson. »

Ce fut en quelques mots ce qu'il lui annonça, et elle fut assez surprise de ces paroles, avant de finalement se laisser aller à la confiance pour lui dire qu'elle acceptait non seulement de faire cette article, mais qu'elle allait aussi prendre le temps nécessaire pour essayer de leur offrir quelque chose de suffisamment intéressant et propre à leur magazine pour qu'ils puissent compter à nouveau sur elle si l'occasion se représentait. L'homme accéda à cette requête avec un grand sourire vague, comme si il s'attendait à ce que ça ne soit qu'un seul article, produit par une désoeuvrée qui se tournera bien rapidement vers des journaux plus importants dés qu'elle en aura l'occasion, mais il n'en fit pas le commentaire, et préféra plutôt prendre son téléphone, afin de sortir une carte de l'île, et de chercher quelques adresses qu'il avait sûrement déjà enregistré en prévision de ce moment. C'est ainsi qu'il lui présenta son objectif : lui tendant le téléphone avec un calme des plus remarquable, il lui montra un itinéraire entre Fukuoka, où ils se trouvaient actuellement, jusqu'à la ville de Beppu, relativement connue pour quelques sources chaudes offrant un grand plaisir aux différents membres de la société nippone en temps de relaxation et de vacance. De là, il eut besoin de produire un zoom pour finalement lui présenter le petit village d'Akishaba, qui lui se trouvait être parfaitement inconnu pour la jeune adulte, et de lui expliquer qu'il s'y trouvait là-bas un vieil hôtel qui les avait contactés il y a de cela deux bons mois, en leur annonçant qu'ils fermaient boutique après un nombre inconvenant d'événements troublants. C'était là-bas qu'ils désiraient qu'elle fasse son enquête, et ce fut étrangement sans trop de réflexion qu'elle accepta à nouveau, terminant l'entretien par quelques modalités d'ordre financière...

Une semaine plus tard, elle empruntait le bus pour son long voyage vers l'Ouest du pays. Elle n'avait pas de quoi prendre le train, surtout si on considérait qu'elle ne comptait pas faire sa nuit à l'hôtel qui faisait l'objet de ses enquêtes, mais bien dans une petite auberge de jeunesse, bien plus côté, qu'elle avait trouvée lors de ses observations personnelles sur le net, notamment au travers des différents sites de randonnée du coin. Non pas qu'elle offre quelques vérités aux prétendues natures surnaturelles dont l'endroit était enveloppé, mais elle ne voulait guère passer une nuit complète, et plus précisément dormir, dans un lieu qui n'était pas tenue en état depuis plus de deux semaines, date à laquelle les précédents patrons avaient finalement quitter l'endroit pour le laisser dépérir, faute de repreneurs. Elle avait d'ailleurs voulue s'enquérir sur ce point, mais n'avait rien trouver à propos de l'éventuel projet de vente de cette hôtel, si bien qu'elle en restait toujours à la spéculation, ses premiers jets textuels se tenant sur un éventuel manque d'attractivité de la ville d'Akishaba, ou alors de quelques superstitions locales qui avaient le malheur de présenter l'antique bâtisse comme quelque endroit malsain, dénué de protection spirituelle, et elle en passait des meilleures. Elle préféra d'ailleurs reprendre ce passage de ses premières tentatives d'écriture pour finalement leur offrir un ton un poil moins provocateur, l'homme qu'elle avait vue lui ayant bien sur fait part de son désir de la voir agir naturellement, mais Akabe n'oubliant pas qu'en toute occasion, elle allait tout de même parler à des personnes qui estimaient toutes ces fadaises comme véridique... Et il ne fallait pas qu'elle perde tout ses lecteurs au premier paragraphe.

Le voyage en tout cas se déroula sans encombre jusqu'à Beppu, et un fois arrivée à la gare routière de cette cité pour le moins touristique, elle n'eut guère de mal à obtenir la direction la plus courte pour rejoindre le bus relais qui faisait la distance entre ce coin-ci, et le village reculé d'Akishaba. C'est à cet arrêt qu'elle devait retrouvée l'autre membre qui avait été engagée pour l'enquête, mais qui elle devait s'occuper de l'aspect photographique, et des enregistrements le temps de leur enquête, ceux-ci ayant pour vocation de finir sur la page web de « Clair-de-Lune » afin d'téayer un peu plus la lecture du magazine. Pour être honnête, cette idée gênant tout autant Akabe qu'elle trouvait cela brillant. Dans un sens, elle voyait d'un mauvais œil le fait qu'un support papier soit parasité par un support audio, qui lui avait peut-être l'avantage de pouvoir être fait sur le tas, mais manquait de travail à son goût. Dans un autre coté, elle comprenait aussi que cela avait un fort avantage, surtout pour un magazine à frisson comme celui pour lequel elle bossait, à savoir le fait qu'ils pouvaient ainsi ajouter à la lecture plus ou moins plate les réactions et les propos qui avaient été énoncés durant l'exploration, et donc produire un effet bien plus impactant sur le lecteur. Enfin, elle y réfléchissait tout en traversait la grande allée nord de Beppu, l'éloignant lentement des sources chaudes, puis elle bifurqua pour approcher du vieux quartier ouvrier de la ville, désormais quasiment à l'abandon, à part deux trois usines. C'est là, tandis qu'elle remarqua l'abribus, avec ses deux grosses horaires de passage placardées sur le flanc gauche, que la forme de sa camarade de travail se profila sur le banc métallique... Et elle alla directement à sa rencontre :

« Pardonnez moi de vous déranger. Bonjour à vous, je suis mademoiselle Akabe Homura, j'ai été engagée par Clair-de-Lune pour écrire l'article. Puis-je vous demander votre nom ? »

5
Aujourd'hui, c'était sortie.

Reinhardt ne sortait normalement pas souvent, il était même rare qu'elle se permette le moindre départ hors de chez elle tant qu'elle n'avait pas quelques vils projets en tête, comme de faire exploser un marché, un immeuble, ou la plus proche source de concentration économique du coin, et pourtant, en cette journée, ce n'était pas vraiment la raison qui l'amenait à quitter ses pénates pour se diriger en direction de la zone de Seïkusu la plus prompt à lui faire plaisir : le quartier vidéoludique. Alors, bien sur, rien à voir avec celui qui se trouvait à Tokyo, mais pour autant, celui de la ville de la jeune demoiselle n'était pas avare en vieilles boutiques, en petits coins méconnus, et autres trouvailles archéologiques dans le domaine du jeu vidéo, ce qui offrait à la vive adolescente au hoodie de creeper la joie de se dire que dans quelques heures, elle aurait peut-être la chance de rentrer chez elle avec entre ses mains une nouvelle source d'amusement. Car oui, dernièrement, elle s'ennuyait sec, n'avait pas la moindre idée de quoi faire chez elle, et ses comptes étaient au plus bas, l'empêchant d'acheter le matériel nécessaire pour s'adonner à son principal passe-temps, à savoir celui de se complaire dans la joie d'explosions mirifiques dans des lieux bondés. Alors elle passait les rues, se laissait porter par le plaisir de regarder les vitrines des échoppes, et cherchait comme elle pouvait la perle rare, l'entrée cachée, le petit coin malfamé qui serait à même de lui permettre de découvrir un jeu dont elle n'avait guère la connaissance, ou qui aurait tant d'ancienneté qu'elle ne pourrait s'empêcher de le ramener avec elle, sourire aux lèvres.

Mais pour l'instant, chou-blanc ! Elle laisse ses pas la mener dans les différents recoins du quartier avec la tête un peu dans les étoiles, concentrée qu'elle est sur son objectif, et pour le coup elle ne parvient guère à trouver quelque chose de suffisamment intéressant pour oser passer les portes des magasins afin de jeter un œil plus précis sur la marchandise. Elle eut bien à un moment l'incroyable joie de se dire qu'elle avait trouver son bonheur, mais il se révéla que le boîtier cartonné du vieux jeu NES qu'elle aperçue en vitrine était parfaitement vide, vieille récupération du tenancier pour tenter d'attirer quelques nigauds dans son petit coin de retro-gaming sans parvenir finalement à suivre les espoirs des joueurs les plus chevronnés en la matière.... Gros con. Du coup non seulement elle commençait à être frustrée, mais surtout, la colère commençait même à monter, à tel point qu'elle se voyait bien concevoir d'elle-même une grenade à fragmentation pour la jeter au travers du verre de certaines échoppes, sachant très bien que les dégâts espérés ne seront pas au rendez-vous, mais qu'elle parviendrait malgré tout à produire une vengeance parfaitement justifiée envers quelqu'un qui a tenter de la duper. Puis elle se rappela ses déboires monétaires, ses tristes constatations quand elle cherchait sur le marché noir du net les composants nécessaires à la création d'engins explosifs, et se laissa donc continuer ses déambulations avec le désespoir en elle, et la tristesse d'avoir entamer une sortie qu'elle n'aimait guère pour simplement se retrouver dans la plus grande des merdes, loin de chez elle, et sans la moindre motivation pour produire le chemin retour. Une bien mauvaise journée, si vous voulez son avis....

Elle s'écrasa dés lors sur un banc, en bord de rue, et commença à ronchonner toute seule en observant les environs. Un arrêt de bus un peu plus loin, un parc derrière elle et des petites familles, en compagnie de leurs bambins, qui se baladent de manière insouciante à coté d'elle, tandis qu'elle a rabattue sa capuche pour avoir le loisir de grommeler sans qu'on ne vienne l'emmerder. C'est fou, mais dés que les choses ne vont pas dans son sens, elle perd rapidement patience, et pourtant elle a le don de se voir comme une personne de grande patience, et d'infinie miséricorde envers le monde, qui lui ne fait que la gêner dans ses grands projets ! Raaaaah que cela pouvait être insupportable, il fallait qu'elle trouve une solution, elle ne pouvait rentrer en vain, sans la moindre source de distraction avec elle, et bondissant de nouveau sur ses jambes, elle observa à nouveau les alentours avec un air des plus colérique, pour finalement se diriger droit vers le panneau le plus proche, qui affichait une carte relativement fidèle de la ville. Alors alors alors... La jolie creeper girl refit en tête son chemin tout en observant l'affichage devant ses yeux, et commença à énumérer les petites rues par lesquelles elle était passée durant sa marche. Bien sur, pour rallier l'énervant à l'inutile, quelques boutiques étaient bien affichée sur les plans du quartier, mais rien qui ne soit assez spécialisé pour faire son intérêt... Jusqu'à ce qu'elle se rende compte de quelque chose qui eut au moins le don d'éveiller sa curiosité, car pile devant elle, derrière le panneau, se trouvait une rue qu'elle avait déjà remarquée, et qui pourtant ne se trouvait même pas représentée sur la carte haute en couleur de Seïkusu ! Elle savait par où reprendre sa marche.

Dépassant rapidement le coin de rue qui faisait le tour du parc, elle se dirigea directement en direction de l'étroite ruelle, presque même au pas de course, comme si soudainement elle faisait face à l'étrange mystère, à la découverte de l'inconnu, à ce petit frisson de dépaysement si plaisant qu'il en devient attirant, et se faufila dans celle-ci non sans remarquer que bien peu de monde ne devait emprunté les environs, les lieux ne possédant même pas les habituels mégots que l'on retrouve partout sur les trottoirs de la grande cité. Il s'agissait d'une petite rue piétonne, dont le bout était tellement resserré que l'on aurait presque put croire à une impasse, et qui ne semblait guère posséder la moindre porte pour atteindre elle ne savait quel appartement. Pourtant quand elle s'y trouva, elle ne put qu'apprécier ce petit bout du voyage : De l'ombre, du silence, quasiment pas d'écho, ses pas sur le dallage semblaient être la seule source de preuves quand à la présence d'une entité humaine en ces lieux, et c'est ainsi qu'elle progressa sans le moindre doute le long de cet endroit, observant les fenêtres plus haut, fermées cela va de soi, avec un œil des plus intrigués. Elle faillit même en manquer le plus important, abaissant immédiatement son regard quand elle passa juste à coté d'un renfoncement, comportant un petit escalier descendant sous une voûte étroite, et qui laissait finalement l'accès à une petite porte vitrée sur laquelle était fièrement affiché la pancarte « magasin de jeu vidéo, ouvert de 9h à 18h ». Était-ce le destin ? Venait-elle soudainement de trouver le lieu divin où elle saurait se complaire dans la conquête d'un nouveau titre à sa collection ? Dramatiquement, elle envoya un baiser vers le ciel, le cœur léger, puis se faufila pars l'entrée, poussant la porte vers ce nouvel univers.

« Bonjour...
 -  Bonjour à vous ! Si je m'attendais à voir une jeune demoiselle passer cette porte, j'ai l'habitude des gros porcs avec des tâches de graisses sur le T-shirt, vous cherchez quelque chose ? »

La personne qui venait de répondre à sa forme de politesse avec tant d'emphase était un homme, dans la cinquantaine, qui commençait à perdre lentement un charme qui lui avait sûrement valu bien des conquêtes dans son passé, mais qui gardait pourtant un air alerte, malin, digne de ce que l'on attendrait d'une caricature de jeu vidéo justement. Les tempes grises, et le sourire jusqu'aux oreilles, il ne manqua pourtant guère de gagner immédiatement la confiance de l'adolescente, qui s'avança vers le guichet tout en observant les merveilles du magasin en vieux bois, avant de lui répondre à un rythme passablement empresser.

« Oui, je cherche exactement de vieilles sorties, au plus tôt de l'époque playstation, et avant. Après je dois avouer qu'il faudrait que j'observe, parce que je n'ai pas d'idée précise !
 -  Alors vas-y, y'a que ça des ancêtres du jeu vidéo dans ce magasin, je commence même à en être un bon exemple ! Si tu trouve ce qui t'attires, préviens moi, les cartouches sont en arrière boutique. »

Il n'en fallait pas plus à la jeune femme pour commencer à se faufiler entre les trois différents rayonnages, observant chacun des éléments qui se présentaient à sa vue, faisant la liste des potentiels cartouches qui sauraient être du plus bel effet dans sa collection. Elle s'imaginait presque avoir le droit de trouver une relique en ces lieux, entre le bois craquant, les peluches étranges accrochées au plafond, et les figurines encore sous boîtes qui l'observaient depuis les étagères avec le regard de l'espion prêt à prendre n'importe quel voleur la main dans le sac. Comme si elle se permettrait pareil outrage, elle aimait cette boutique, elle la trouvait super agréable ! Il n'y avait rien ici qui ne fasse pas son plaisir, et même la petite rue au devant était tout simplement une petite perle ! Enfin, de manière plus concentrée, elle enchaîna les boîtes, vint à lire les synopsis, les descriptions, les commentaires, puis comme si elle se sentait attirée pour des raisons obscures, elle quitta les étagère pour aller fouiller avec curiosité en direction des magazines, chose qui pourtant ne faisait normalement guère son intérêt, mais qui, en cet instant, semblait soudainement être du plus grand des intérêts à ses yeux... Elle en décala certains, vint à en lire quelques pages d'autres de manière très rapide, et alors même qu'elle s'apprêtait à passer à autre chose, elle s'arrête en constatant une forme rectangulaire au fond du bac à sa gauche, l'amenant à décaler les quelques fascicules qui s'y trouvent, pour finalement quérir entre ses doigts fins la forme ô combien satisfaisante d'une boîte de jeu vidéo :

« Compilation Ultra : Ultime édition... Découvrez des jeux cultes d'un œil nouveau, au delà de tout ce que vous avez expérimenté(e)s. Jamais entendu parler mais... ça a l'air super sympa ! »

Elle l'avait trouvée, la perle rare !

6
One Shot / Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: dimanche 08 janvier 2017, 03:44:22 »
L'air des montagnes était chaud, brûlant, il était étrange de trouver pareil lourdeur dans l'atmosphère alors qu'elles ne se trouvaient que dans le début du printemps, et pourtant elles ne pouvaient vraiment que le subir, respirant avec une légère peine au milieu de haut cols montagneux, où la végétation s'était réveillée bien tôt grâce à ce micro-climat. Autour d'elles, les arbres se trouvaient être luxuriant, une véritable nuée émeraude couvrant les flancs montagneux qu'elles traversaient avec une certaine peine, s'enfonçant de plus en plus profondément en direction du Col des Ouvraks, une région particulièrement éloignée de tout domaine civilisé, pour la bonne et simple raison que ce domaine, bien trop chargé en magie, offrait un lieu de développement excellent pour les bêtes mystiques en tout genres, créant ainsi un vrai nid à merde pour quiconque souhaitait s'y aventurer. Alors pourquoi s'y trouvaient-elles ? Pour cela, il fallait remonter bien plus loin, il y a de cela plus de deux semaines, à un moment où seul le froid les accueillait à la place de ce temps annonciateur d'orages inhabituels. Pour cela, il fallait prendre un peu de temps pour expliquer ce qu'elles étaient venues chercher, là, dans ce monde hostile, au creux d'un nombre effarants de montagnes aux creux pleins de dangers et d'un mystère permanent. Pour cela surtout, il fallait surtout observer notre protagoniste qui, actuellement, était en train de chasser une nuée de moustique d'une main leste, tout en pestant, s'aidant d'un lourd sceptre pour assurer sa marche alors que l'envie la gagnait de faire cramer la moitié de la végétation qui l'entourait :

Valérie Sainte-Etoile était une archimage de Nexus. Une femme reconnue, puissante, aux capacités émérites dans le domaine de la magie sacrée, flamboyante, et aquatique, le genre de femme qui serais capable de vous étonner par sa capacité à vous transformer en glaçon, tandis que vous ne pourrez que sourire, béat, en croyant à la plus grande des bénédictions divine, tandis que vous perdrez la vie d'une manière honnêtement pas très appréciable. Sauf que Valérie s'était rendue compte que ses grands pouvoirs commençaient à trouver leur limite en terme de préparations : En effet, avec l'accroissement des petites missions pour éliminer les potentiels dangers qui se trouvaient dans les environs, le constat avait été sans appel, elle ne pouvait décemment que faire confiance à sa propre source magique, car aucun des ustensiles dont elle avait fait l'acquisition n'avaient été suffisamment efficace pour lui permettre de stocker au préalable sortilèges et quantité valable d'énergie, la laissant donc rapidement dépourvue de matière à défense dés qu'elle faisait plus grand usage de ses atouts. Alors elle avait cherché à trouver un moyen d'en trouver, et récupérer bien entendu, un qui serait capable de servir de source quasi infini une fois qu'elle l'aurait proprement chargé, et si ses recherches furent bien longue, elle tomba il y a un peu plus de deux mois sur de vieux écrits engageant sur l'existence d'une source monstrueuse de puissance au cœur d'un domaine tout aussi effroyable que la puissance de ce qui l'anime : Le Necro-bastion !

Qu'était le Necro-bastion ? Elle n'avait que peu de détail, il devait s'agir d'une forteresse mobile, contenant en son sein l'accumulation de centaines d'années de morts et d'âmes perdues, suffisamment pour la pousser lentement à devenir l'une des cité-morte les plus fatale de l'histoire de Terra. Mais pas bonheur, certains passages de son voyage avaient été remarquée au fur et à mesure du temps, dont un qui devait se produire bientôt en un lieu tout aussi dangereux que la citadelle : le Col des Ouvraks. Qu'était-ce un Ouvrak ? Allez vous faire foutre, lisez vos livres d'histoires académique à la page cent-trente-sept, il y est fait mention.

En tout cas, cette découverte avait été le démarrage d'une envie implacable de mettre la main sur cette source d'énergie. Hors, seule, elle ne se sentait pas vraiment la capacité de défier à la fois l'une des forêts les plus traîtresses de ce monde, des montagnes qui étaient connues pour être le théâtre de maints désastres mal anticipés, et une forteresse qui ne comptait à ce jour pas la moindre défaite face à ses visiteurs, quel que soit leurs origines, leurs pouvoirs, où même le temps qu'ils y étaient restés. Pas la moindre indication donc de la topographie interne du Necro-bastion, ni même sur le moyen d'y entrer, étant donné qu'une telle citadelle capable de se déplacée ne devait pas être foncièrement une partie de plaisir à pénétrée. Non, seule, elle n'évaluait que bien maigres ses chances de réussite, elle avait besoin d'un soutien solide, et pour cette raison, elle vint à se tournée assez rapidement vers l'un des instituts les plus respectables de ce monde, qui ne tenait pas foncièrement les deux-fois nés dans leur cœur, et qui se faisaient connaître comme de très fiers combattants si les situations venaient à s'envenimer : les paladins. La demande qu'elle leur fit fut discrète, rapide, mais elle obtint tout aussi rapidement une réponse, le fait qu'on lui enverrait sans trop tarder un soutien, si bien qu'elle informa immédiatement par courrier de son départ en direction du port d'Auj-Lanne, limitrophe des éperons montagneux qu'elle allait bientôt devoir parcourir, et informa ainsi les têtes du Haut-Sanctuaire d'envoyer leur aide en ce lieu, où elles se rencontreront !

C'est ainsi qu'elle fit la connaissance de Maud. Une jeune femme sérieuse, droite, et propre à la pensée des paladins, le genre de personne en qui elle pouvait avoir une pleine confiance, et qui n'allait pas lui créer le moindre problèmes, bien au contraire, elle devinait dans son regard qu'elle allait lui être d'une aide incroyable dans cette tentative risquée d'obtenir le cœur de la forteresse des morts-vivants ! Deux jours après leur première rencontre, elles s'étaient mise en marche, et s'étaient enfoncées dans les fameux chemins montagneux, pour parvenir après une dizaine de jours au Col des Ouvraks, qu'elles traversaient depuis pour rejoindre le point exact où devait se trouver le Necro-bastion... Et encore une fois, fallut-il le répéter, mais Valérie grommelait, pestait contre cette nature insupportable, alors même que son cœur au contraire s'enhardissait de sentir qu'elles approchaient de son but de manière de plus en plus palpable !

« Je te jure Maud, ne tiendrais qu'à moi, ces lianes, ces feuilles, ces saloperies de fourmis, et ces gros arbres rouges biscornus pourraient aller se faire foutre. Mais je sais que je vais me prendre toute l'école de magie Verte sur le dos si j'ose produire pareil carnage... Foutu pays ! »

Elle aurait put attendre que le Necro-bastion passe dans un coin moins inhospitalier, mais ses recherches l'avait menée sur une piste particulièrement désagréable : la possibilité que cette énorme forteresse parcourt certaines distances de Terra par le biais de trou de ver, un phénomène de téléportation qui, non seulement capable d'accomplir certains voyages en un claquement de doigt, avait aussi le malheur de provoquer bien souvent la disparition d'un sujet d'études et de conquêtes des années durant, avant une nouvelle réapparition momentanée ! Alors non, elle ne pouvait pas vraiment se permettre d'attendre. Elle avait découvert que ce lieu abritait le Necro-bastion lorsque la deuxième lune de Mars était à son quart, et c'était le cas cette année, donc elle avait vite pliée bagage pour courir à l'assaut du domaine sans réfléchir, car elle ne pouvait louper cette occasion, et même si cela l'avait empêchée de s'informer un peu plus, par exemple sur les lieux, cela ne pouvait pas vraiment lui être dommageable en soi, vu qu'elle était certaine qu'elle ne pourrait trouver plus de détails sur son objectif en si peu de temps. Enfin …

Voilà où elles en étaient, elles essayaient tant bien que mal de retrouver les anciens passages, les voies communes mise en place par les Ouvraks, il y a cela des millénaires, et cela les arrangeaient dans leur avancées, avant de leur offrir le triste constat qu'elles ne pouvaient pas plus progresser à cause d'une végétation trop dense et hostile. Au final, elle avait choisit de marcher à flanc de montagne, au moins pour avoir une bonne vision des lieux, et c'est justement en parvenant enfin à l'orée de la forêt suffocante qu'elles purent goûter à un air un poil plus frais et agréable, tout en s'offrant finalement une vision claire, en débarquant sur l'un des rares passage herbeux des environs. Il faisait beau, malgré la lourdeur de l'atmosphère, et observant les environs, la femme constata au loin ce qu'elles étaient venue chercher : une haute forme grise, au creux d'un à-pic rocheux qui avait sûrement accueilli la citadelle autrefois, avant qu'elle ne se mette en marche, et qui semblait trop peu éloigné pour qu'elles n'aient plus d'une journée de marche pour le rejoindre. Enfin, elles touchaient au but, et c'est avec un sourire plein de joie et d'impatience que l'archimage se tourna vers sa compagne de voyage, pour s'exprimer avec tout l'engouement qui était en train d'affluer en elle :

« Regarde ! Bon dieu, enfin nous le voyons. Quelle prestance ! Il devrait rester ici encore un moment, souhaites tu te reposer mon amie ? Je pense que nous sommes entièrement méritante d'un brin de repos pour se ressourcer, et manger, avant de finir notre marche en direction de ce lieu de malheur. »

Un brin inconsciente, mais rassurante avec son comportement. Elle pouvait avoir un brin d'air supérieur, mais pour l'instant, de tout ce long voyage, elle n'en avait point fait démonstration à Maud, bien au contraire. Encore maintenant, elle prouvait à quel point elle tenait à celle qui l'accompagnait dans cette future mais complexe infiltration !

7
Il y a de ces moments où le monde a la malheureuse tendance de la regarder droit dans les yeux, et de lui sourire avec la plus grande des vilenies, avant de se décider, avec un comportement des plus malhonnêtes, de lui caler deux poings dans les cotes avec la violences d'un rhinocéros en pleine charge, puis de lui asséner un violent coup au dessus du crâne, comme la chute fatidique d'une roche déséquilibrée par un éboulement, avant de finalement lui caler l'uppercut de Mike Tyson, à l'époque où il était assez en forme pour faire pisser de trouille la grande majorité de ses adversaires ! Oui, ce matin, le monde la haïssait, voulait la voir morte dans son vomi, remarquer ses larmes de saintes de la grande croix de la divine explosion rouler le long des ses joues d'une blanche pureté, et elle était en train d'enrager, commençant à frapper dans les portes et les meubles, profitant de l'absence de ses parents pour relâcher toute son ire de manière bien moins plaisante que naturellement. Elle s'était levée de bon pied pourtant, et s'était décidée à se délivrer d'un peu de stress au cours de son petit-déjeuner en faisant sauter une vieille boutique de grille-pain, en somme, le genre de petite matinée des plus agréables, qui annonce un week-end rempli, et un festival merveilleux en fin de journée, mais... soudainement la trahison, la peine, l'orage de la terreur sur son être, car alors qu'elle ouvrait tout simplement le cache derrière sa penderie, elle découvrit l'effroyable vérité : Elle qui pensait être large en fournitures explosives, elle était désormais dépossédée d'une grande partie des composants qui pourraient lui permettre de construire une simple bombe, en somme... Elle ne pouvait faire exploser quoi que ce soit dans les jours à venir !

Et quelle horrible nouvelle que celle-ci ! Non ce n'était tout simplement pas concevable, elle ne pouvait pas se trouver en râde de matériels, c'était tout simplement impossible ! Et puis lentement elle se rappela ses derniers achats au black, faute à pas de bol, elle avait dut laissée la moitié du matériel qu'elle avait commandée à cause d'une descente de flic dans l'entrepôt où on lui avait laissé les affaires afin qu'elle les récupère, si bien qu'elle avait sûrement utilisé inconsciemment ce qu'il lui restait. Et comme une mauvaise nouvelle ne venait pas seule, son compte avait été bloqué il y a peu à cause d'une dispute avec ses parents, si bien qu'elle se retrouvait sans fond pour pouvoir racheté les éléments nécessaires pour la construction du petit bijou qu'elle voulait faire sauter chez le vieux marchand salace, ce qui était en train de lui faire s'arracher les cheveux de frustration ! Non elle ne tiendrais pas à cette allure, il lui fallait absolument de quoi remplir son divin devoir, si elle n'avait pas ce qu'il faut, tout partait en fumée : son plan merveilleux, et sa détente tant méritée après une semaine de contrôle passablement horrible à passer ! Non elle fallait qu'elle trouve une solution, absolument, une solution évidente et efficace pour se faire des thunes ! Mais que pouvait-elle faire, elle n'avait jamais bossée, elle se voyait mal rejoindre un gang, parce qu'elle serait dûment surveillées, et elle ne saurait non plus vendre ses organes, vu qu'elle n'avait aucune envie de savoir qu'un être pourrait avoir une partie d'elle en lui, beurk ça lui filait la chair de poule !

Puis voilà l'illumination ! Oui elle pourrait peut-être faire ça, surtout qu'elle aurait une valeur marchande merveilleuse, qui lui permettrait de rapidement faire la main basse sur une jolie petite quantité d'argent, capable, sans nul doute, de lui offrir tout ce dont elle aurait besoin pour faire exploser cent fois cette ville ! Oui, elle se rappelait encore de la discussion qu'elle avait eut avec une de ses camarades du lycée, où elle prétextait que le marché du sexe sur le net était tellement florissant que n'importe quelle jeune femme assumant sa personne pouvait facilement gagner de quoi se payer des études, ainsi qu'un appartement de luxe, sans jamais avoir à craindre pour boucler les fins de mois ! Elle allait faire ça, elle allait jouer de ses courbes et de son charme pour s'offrir enfin ce dont elle avait l'absolue nécessité, et pour cela elle avait déjà tout l'équipement nécessaire, à savoir un ordinateur et un accès au net... Sauf que non en fait là elle s'emportait... Il lui faudrait sûrement de quoi faire une capture son, et une capture vidéo, sans parler d'un véritable sujet à avoir durant les vidéos, vu qu'elle était certaine que les gourgandines, aussi appréciées qu'elle pouvaient l'être, ne saurait convenir à l'oeil d'un public intéressé. Et il fallait qu'elle en provoque, de l'intérêt, et du charisme, pour s'assurer d'avoir toujours des revenues ! Non en effet elle allait trop vite, elle allait d'abords avoir besoin de conseils, de détails, et d'un équipement qu'elle ne pouvait pas se payer dans l'immédiat, et qui donc forcément lui manquerait avant un moment. Mais elle ne pouvait pas attendre, c'était déjà bien trop dur à subir. Alors elle allait devoir aller trouver un peu d'aide auprès de quelqu'un qui s'y connaît, et pour cela …. il était temps qu'elle se mette à chercher.

Sautant sur sa chaise de bureau, elle ne passa par quatre chemin, et vint à ouvrir la page internet pour venir taper frénétiquement sur le clavier, inscrivant dans l'espace de recherche les quelques mots « showroom sexuel professionnelle gratuite », et vint à cliquer d'un coup solennel sur la touche entrée, avant de regarder les différents résultats, avec un air des plus sérieux ! En fait non, elle ne fit même pas ça, car faisant fi des premières propositions, elle vint à placer sa souris sur la troisième page de recherche, et cliqua tranquillement, ouvrant une page que sûrement bien peu d'être intelligents prennent le temps de consulter, observant dés lors des noms divers, et des morceaux d'énoncés tout plus étranges ou mal écrits les uns que les autres ! Puis, le bon site ! Celui qui est bien écrit, et qui donne envie de cliquer dessus : magvideoxxx.com. Elle y accède, et voit tout ce dont elle a besoin, une personne charmante, des vidéos en grande parties bien commentées, une zone d'accès à un showroom global ou privé selon des dons plus ou moins onéreux, mais surtout, un moyen de contacter directement la personne qui dirige le site, qui, par bonheur, semble être une nippone ! Elle ne vas pas hésiter un instant, et profitant du fait que la star du site semble en plus être en ligne, même si elle n'y as pas encore accès, elle envoie un message direct, en espérant que la femme pensera à consulter ses e-mails malgré son show actuel. Respirant un grand coup, et faisant un peu d'ordre dans sa tête pour s'assurer qu'elle ne vienne pas réduire ses chances à néant de par un message trop inconfortable pour la femme de peu de pudeur, elle ouvre la page tranquillement, et commence à écrire le message en priant longuement afin que tout se déroule sans soucis :

« Bonjour à toi. »

« Je n'irais pas par quatre chemin, j'envoie ce message pour une bien simple raison : »
« Je veux me lancer dans les showrooms, et les vidéos pornos, pour plusieurs raisons, mais notamment parce que je veux obtenir un peu d'argent pour pouvoir me simplifier la vie. Le soucis, ce que je ne connais rien à l'editing de vidéo, ni comment faire pour attirer du monde pour me voir ! »

« Du coup j'aurais besoin de conseil, et d'aide, et c'est pour ça que je viens te voir ! Tu me sembles super, attirante, charmante et tu as vraiment l'air de savoir t'en sortir avec tout ça … Alors est-ce que … Est-ce que tu voudrais m'aider ? »

« Bien sur je sais que tu dois être occupée, mais je serais ravi d'avoir au moins une réponse, que je puisse savoir si ça te dirais de m'aider. Ou plus je ne sais pas, hein ? »

« Reinhardt Sorcelienne »

8
Les alentours de la ville / Herbe à chat {Pv - Nikolaus}
« le: jeudi 05 février 2015, 00:00:49 »
Elle venait tout juste de sortir de ses cours. Mayu, connue de tous pour être une asociale de première classe, et dont tout le monde avait choisi de fuir comme la peste, était en train de passer l'entrée de son lycée en soupirant, ravie d'être enfin au dehors de ce lieu qu'elle avait de plus en plus de mal à supporter, surtout à cause du regard de ses camarades. Chacun de ses pas l'éloignant des salles de classe et de l'apparente stupidité des lycéens et lycéennes lui faisait un bien fou ce soir, et elle s'imaginait pourtant déjà rentrer à la maison pour dire à sa mère adorée que non, tout se passait bien à l'école et qu'il n'y avait dans le fond rien qui ne puisse la gênée à y rester toute une journée, coincée entre un autre élève et la fenêtre, à rêvasser. Bon sang qu'est-ce qu'elle ferait pour ne jamais avoir à y retourner, cela devenait vraiment un supplice de devoir supporter ces gamins idiots, alors qu'il existait des lieux terriblement pus dangereux que la Terre, avec sa petite vie confortable.

Terra par exemple. Bon d'accord elle n'y était jamais allée, et ne pouvait donc concevoir tout ce dont sa mère lui avait dit, comme les puissants mages capable de transformer toute une ville en ruines grâce à un seul de leurs sorts destructeurs, ou encore les esclavagistes, prêt à tout pour dominer les pauvres terranides comme elle. Mais cela ne changeait rien au fait qu'elle savait pertinemment que ce lieu et ses âpres conditions l'avait obligée, elle, et sa mère d'ailleurs surtout car elle était encore toute petite à l'époque, de fuir les grandes terres de leurs ancêtres pour venir se réfugier ici, dans ce monde délicat fait d'agréables conditions de vies et d'un confort inespéré pour les êtres de sa nature. En fait c'est ça qui devait la gonfler, ces petits cons toujours capable de pigner alors qu'il n'y avait ici pas une seule personne dotée de pouvoirs capables de réduire une vie à néant en un simple geste. Ils n'avaient pas conscience de leur chance.

Avançant en grommelant sur la route menant chez elle, elle finit par remarquer quelque chose qui allait enfin illuminer sa journée. Au détour d'une rue, la voilà qui tombe sur un ravissant petit chat, une de ces espèces aux couleurs bariolés, avec une jolie tache blanche pile au milieu de la truffe, ce qui le rendait craquant au possible. S'approchant, captivée, elle tend la main pour venir le toucher mais voilà qu'il se dérobe à sa main pour filer à toute vitesse quelques mètres en arrière, ayant rejoint l’extrémité du passage avant de se retourner et de poser ses fesses, comme si il cherchait à la narguer. Elle le regarde, surprise d'un tel comportement, et essaye encore de le rejoindre pour venir le toucher, mais une nouvelle fois le félin se dérobe à sa main pile au moment où elle s'apprêtait à le caresser, fuyant de nouveau quelques mètre plus loin avant de se rasseoir et de miauler négligemment.

 -  Ok tu veux jouer à ça... T'as pas fait le bon choix, tout les félins sont bons au jeu du chat et de la souris, je t'aurais même si pour ça je dois y passer une bonne heure, vil provocateur !

Et voilà, les instincts qui remontent pile au mauvais moment. La poursuite s'enchaîne, rue après rue, la jeune fille se maîtrisant pour ne pas vraiment agir comme la terranide binturong qu'elle est, et ne fait que suivre le matou, essayant par moment de se cache pour le prendre par surprise, ou encore de l'appâter par quelques mouvements dédaigneux, comme si elle cessait de jouer. Pourtant, la bête maline ne se prit pas aux pièges, et c'est ainsi que rue après rue, allée après allée, puis petits chemins par petits chemins, ils s'écartent de plus en plus de la ligne toute tracée de Mayu pour rentrer chez elle afin d'approcher de manière conséquente des abords de la ville, dans les quartiers résidentiels les plus lointains et délabrés, étrange mélange de société et de vieilles cultures tout à fait ésotériques pour la demoiselle inhumaine. Mais elle le veux, elle ne compte pas se faire avoir par un chat, et elle ne veux pas non plus abandonner, ce qui complique la traque tout en la prolongeant toujours plus.

Finalement, après une petite course poursuite le long des marches, la voilà qui atteint un drôle de temple, en bien mauvaise état à première vue, dans lequel elle voit le chat s'engouffrer, à tout vitesse, disparaissant dans les ténèbres de la bâtisse. Bon elle commençait certes à avoir du mal à respirer, son corps fragile l'ayant porté sur une bien grande distance rien que pour capturer ce félin provocateur, mais désormais c'est la fin du chemin, dans une maison elle n'aura aucun mal à le poursuivre, et ce n'est pas le noir qui allait la gênée, ses yeux voyant relativement bien dans l'obscurité. Tournant autour du temple abandonné, elle fait un petit constat pour être sur que ça ne va pas lui tomber sur le coin de la tête, puis rassuré elle s'approche d'une porte coulissante pour l'ouvrir difficilement, de toute ses maigres forces. Quand enfin elle l'ouvre avec fracas, produisant un claquement significatif, elle regarde timidement à l'intérieur, puis rentre à pas feutré, gardant toutefois ses chaussures dans le cas où quelques débris auraient été laissés par des squatteurs peu respectueux.

 -  Bonjour, je rentre ... si esprit il y a, ne vous offusquez pas, je ne fais que passer.

Bon maintenant ... le chat !

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- I need my diaaaamond sword ! I need my diamond sword ! Some iron armor and some diamond too...

Elle chantonnait gaiement dans les sous-sol du Murphie's, ravissante grande surface qui avait la chance d'avoir put s'implanter en Seïkusu sans le moindre souci il y a quelques années et qui connaissait depuis une sincère époque de félicité monétaire, à tel point qu'il était devenu l'un des cinq plus grand magasin de la ville. Du coup miss Reinhart avait pris le temps d'y faire un petit tour, observant si quelques denrées sauraient attirer son regard ou faire grogner son estomac, si quelques jeux sauraient lui donner l'envie de les acheter, ou au moins de les essayer sur l'écran du magasin, afin de savoir si elle allait un jour lâcher son bon vieux minecraft modé depuis des lustres avec tout les types de bonus et de malus imaginables. Mais malheureusement sa petite balade s'éternisa un peu trop à son goût, et le pire, c'est que ce fut sans le moindre résulta, amenant la jeune femme à grommeler tandis qu'elle était redescendue vers le rayon confiserie. Bon bon bon alors elle prit des guimauves, et des chewing-gums aussi, elle adorait faire exploser la bulle en soufflant trop fort ! Et enfin du chocolat... Hmmm, blanc ou au lait ? Elle craqua pour celui au lait ce coup-ci, se disant qu'elle verrait à son prochain passage dans un magasin pour en acheter un bout, et elle alla donc en arrière pour retrouver l'allée principal et grommela à nouveau en cherchant sur les panneaux l'indications nécessaire à ses grands projets.

Ah voilà, les toilettes ! Ses courses dans son sac à dos, elle partie tranquillement vers le lieu où elle pourrait libérer son actuel inconfort, et passe par le rayon des épices, puis par celui des produits du mondes avant de voir entre le domaine boucherie et poissonnerie le couloir joliment carrelé qui menait vers les toilettes et les accès non-publiques. Pas besoin de préciser qu'elle s'empressa de le rejoindre, et s'avança soudainement joyeusement dans le couloir, guillerette, regardant les gens passer alors qu'elle marchait à petit pas, laissant le temps s'écouler jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien à signaler. Et ça ne loupe pas, comme toujours elle finit à un moment dans un couloir vide entre la porte des toilettes et la porte menant aux sous-sols de la bâtisse. Elle n'hésiteras alors pas et s'y engouffra sans demander son reste, dévalant les escaliers pour finir au milieu des stocks et des différents équipements de déplacements et de manutention. Oui elle avait de grands projets, des projets fabuleux pour ce lieu qui n'avait pas réussi à lui offrir sa dose de satisfaction alors qu'elle en arpentait les longues allées et les trois étages. Elle avait d'ailleurs tout le matériel sur elle alors pourquoi s'empêcher de s'amuser un peu, c'est vrai qu'il n'y avait rien qui ne puisse être aussi gentil de sa part que de gentiment faire ce cadeau à cette bâtisse, lui offrant un spectacle dont il ne lui diras surement pas de nouvelle !

- It's time to go BOOM !

Elle pose son sac lourdement sur le sol, celui-ci s'écrasant avec le bruit de papier de sachets de bonbons froissés, puis ouvre son manteau avant de le jeter n'importe où dans la pièce, souhaitant vite retrouver cette apparence qu'elle apprécie plus que tout au monde. Elle tire la languette de sa fermeture éclair jusqu'à quasiment ouvrir son sweat, resté jusqu'ici complètement dissimuler par l'énorme vêtement qu'elle a envoyé dans un coin sombre du sous-sol nonchalamment il y a 30 seconde, et couvre sa tête de l'habituelle capuche à tête de creeper. Et la voilà en sa tenue, son sweat adoré, ses collants, ses gants, ses bottines, et sa ceinture d'explosifs autour de la taille, prête à en vider quelques exemplaires pour faire sauter les fondations du bâtiment. Enfin libre de ses mouvements, elle ne peux s'empêcher d'allier ses chants à quelques petits pas de danse d'ailleurs, se déhanchant à outrances pour sentir sur ses hanches et ses côtes les coins de C4, adorant ce premier contact avant le frisson de la préparation, et l'extase du grand spectacle. D'un petit mouvement agile elle récupère son sac avec son pied, en choppant la bandoulière avec la pointe et l'amène à sa main avant de la poser sur son épaule et de prendre la direction du mur porteur, assez évident à repérer quand on a l'habitude de bosser dans la démolition de masse.

Elle s'en approche et contemple les différentes positions possibles pour un effet maximale, avant de placer finalement tout ce qu'elle avait à sa ceinture sur les piliers principales, et de fouiller en son sac pour trouver les équipements manquants à son petit jeu de la journée, à savoir deux paquets de colle qu'elle place sur les murs en eux-même ce coup-ci ! Et voilà, un superbe tableau pour créer la plus pétaradante des surprises, génial, mirlifique ! Elle regarde son travail avec un sourire pervers et a presque envie d'appuyer sur le déclencheur dés maintenant pour tout réduire en cendre, mais elle sait très bien qu'elle se retrouverait sous les gravats, aussi ne tentes-t'elle pas le diable et remet-elle son sac bien sur son dos avant d'enclencher les récepteurs sur ses paquets de C4, puis qu'elle commence à reculer avant de s'avancer vers la sortie à pas légers. Sa ceinture d'ailleurs désormais vide, elle ne la garde plus autour de sa taille et la range de son sac à l'aveugle et continue de chantonner ses petites références toutes personnelles sur son monde de jeu favori. Elle approche des escaliers et se prépare d'ailleurs à remonter quand elle s'arrête d'un coup, regardant au dessus d'elle. Mince quelqu'un st en train de descendre, et elle est toujours dans sa tenue de criminelle ! Mince elle est connue sous cette apparence, il ne faut pas qu'on la voit comme ça, elle serait immédiatement arrêtée. Dans la précipitation, elle se met à courir, mais percute quelque chose et bascule en avant afin de s'écraser durement sur le sol, pouffant de douleur sur le coup et produisant un potin du diable ...

- Qui est là ?
- Meeeerde ....

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Les voyeurs le sauront, mais si il y a bien un moment pour regarder les jeunes demoiselles de Seikusu en toute impunité, sans risquer de passer pour un pervers ou pour un jeune homme un peu trop emporter par ces hormones, c'est lors des cours de sports ! En effet, quoi de mieux pour la gente masculine que de venir dans les arbres en bordures de stade, à l'ombre du chaud soleil et à l'écart du regard justicier du professeur de sport, afin d'observer les corps de ces élèves en plein éveil se secouer, se tordre, s'épanouir par l'effort tandis que les vêtements de sport et les joggings se mettent à coller peu à peu à la peau, moulant ces divines formes ? Oui, les cours de sports sont le rêve masculin pour tout jeune homme qui en manque de stimulation, a besoin d'obtenir au creux de sa rétine quelques divines images d'un mouvement merveilleux de hanches et de poitrines, afin que les prochains rêves qui vont naître en son esprit durant la nuit soient magnifier par la présence de ces courbes et ces formes. Et pour les vieux pervers qui regardent de loin, comme les professeurs un peu en manque, les membres du comité de réparation qui choisissent étrangement bien leurs heures de travail, ou encore le personnel directif du bâtiment qui parfois viens passer dire un bonjour au professeur de sport en présence, il s'agit surtout de l'occasion d'assouvir quelques fantasmes inavouables en observant le corps des élèves inconscientes de leurs charmes vire-volter et s'échouer sur les tapis, le sable, ou tout autre surface moelleuse qui se transforme en certain cerveaux en un lit d'aubaine et de promesses inacceptable.

Oui dandinez vous jeune fille, même le professeur aime vous voir vous trémousser sans que vous ne vous rendez compte de votre charme. Et tant que vous y êtes, faites le assez bien pour que personne ne remarque que dans cette cohue de pensées cochonnes et perverses, se trouve une jeune fille, interdite de sport à cause de sa faiblesse physique naturelle, et que cette élève analyse la situation sans le moindre soucis, à tel point que cela l’exaspère et l'amène à se reposer cette question qui revient à chaque cours de sports : pour quels raisons doit-elle encore attendre à l'ombre, contre le mur du gymnase, pendant les deux dernières heures de la journée, alors qu'elle pourrait facilement rentrer chez elle et ne pas avoir à subir pareille affliction ? Oui, Mayu en avait plus que marre de cette situation où elle était obligée de supporter les regards salaces et les messes basses du comité masculin envers ses camarades de classes, tout cela se voulant être discret tout en étant aussi simple à voir hors de l'action qu'un éléphant qui tenterais de s'acheter un café dans une gare. Et encore la jeune fille était bien gentille de ne pas utiliser un terme plus fort pour décrire la discrétion inexistante des hommes dans ce genre de conditions, mais elle n'avait malheureusement pas pour elle le droit de ronchonner, car elle-même devait surement être prise dans ce jeu de séduction involontaire.

Car il fallait l'avouer, mais que donc pouvait-on espérer des hommes, déjà bien niais une fois qu'une femme a un tant sois peu de décolleté, quand il se trouvait face à une bande de lycéenne, la moitié surement vierge et n'attendant que les bras d'un homme pour pouvoir pallier à ce problème, le tout dans une tenue qui est interdite dans quasiment la moitié du japon ? Oui, elle voulait bien sur parler du bloomer, cette arme du diable, cette tenue sportive considérée comme obligatoire dans l'établissement scolaire de Seikusu tandis que les dernières lois en vigueurs en Japon avait considéré cette tenue comme outrageante envers la nature féminine. Oui messieurs, comment pouvons nous vous en vouloir alors que nous affichons de nous même l'entièreté de nos jambes, seule restant nos baskets et un bloomer, à peine plus long qu'une culotte et moulant malgré tout le fessier et l'entre-jambe avec une précision rigoureuse, laissant comprendre de manière plutôt équivoque la fonction que lui désirait son impie créateur ? Pourquoi sinon se tiendrait-elle assise avec les jambes repliés contre son torse pour dissimuler cette semi nudité des plus gênantes ? En tout cas la torture prends fin, le coup de sifflet du professeur annonce la fin du cours, et elle peut enfin rentrer dans les vestiaires des filles de la 1-D pour se changer avec empressement, retrouvant sa robe couleur céladon, ses gants roses aux extrémités brodés de dentelles noires, son serre-tête, et ses bas de même style que les gants sus-mentionnés.

Mais .... où sont ses chaussures ? Ni dans son sac, ni sous le banc, ni dans le casier supérieur, elle ne les trouve nul part ! Les élèves n'ont pas le droit de rentrer avec leurs chaussures de sport dans l'enceinte du lycée, il faut qu'elle les retrouve ! Regardant autour d'elle, elle voit deux trois mines amusées et ronchonne, comprenant qu'elle avait été ce coup ci la cible des taquineries des autres demoiselles de la classe. Ce n'était pas méchant, tout le monde faisait des blagues à tout le monde en ce lieu, il n'y avait rien de grave à cela, et elle n'avait surement pas dégradées ses affaires, juste cachées, quelque-part dans les vestiaires et les douches. Maugréant, la terranide binturong regarda rapidement dans les vestiaires en retenant un juron bien vil dans la bouche d'une jeune fille comme elle, puis se dirige vers les douches où il parait plus probable de dissimuler une paire de chaussure de ville. Bien entendu il n'est pas simple pour elle de chercher efficacement car les séparations des douches sont relativement haute, et elle particulièrement petite. Finalement elle ne sais combien de temps elle cherche, mais elle finit par les apercevoir au-dessus de la cloison de la septième douche, sèche et en parfaite état. Tendre la main ne suffit pas à les attraper, aussi essaye-t'elle de se hisser avec la demi-porte des douches, mais elle manque surtout de se faire du mal quand celle-ci se met à s'ouvrir, l'éloignant de la cloison tout en lui offrant la frayeur de manquer de chuter sur le carrelage.

Bon elle allait avoir besoin d'un peu d'aide. Retournant sur ses pas, elle arrive dans les vestiaires, se préparant à appeler Akisa pour qu'elle l'aide à récupérer ses chaussures. Après tout avec son bon mètre quatre-vingts dix, elle avait surement l'allonge suffisante pour aller lui attraper ses chaussures, peut-être même était-ce elle qui les avait placer là-bas sur la demande d'une des filles. Pourtant son idée disparue d'un coup quand elle vit l'état des vestiaires, parfaitement vides hormis son sac qu'elle avait remplie de ses affaires de sport. Elles étaient déjà toute partie ? Mince cela la mettait dans une situation un peu plus gênante, elle n'allait tout de même pas demander à un garçon de venir l'aider à reprendre ses affaires, surtout que comme disait sa mère, être seule avec un homme ne pouvait que créer des soucis à son âge. Ah mais la professeur des 1-A est une femme, elle pouvait surement aller lui demander un petit peu d'aide pour ce coup-ci. Sortant des vestiaires, elle se dirige donc vers la salle de rechange des professeurs, puis frappe à la porte doucement, le rose au joue à cause de la gêne de la situation. Point de réponses ... Elle refrappe, espérant qu'elle se trompe mais non, il n'y a personne, et quand elle fait jouer la poignée, c'est le bruit d'une porte fermée à clés qui lui fais écho. Non elle n'avait pas put être laissée seule dans le gymnase ? Ce n'était pas possible, les professeurs vérifient toujours les vestiaires avant de partir normalement !

Il fallait qu'elle en ai le coeur net, c'est donc le souffle court et un peu paniquée qu'elle retourne sur ses pas, refait la distance du bout du couloir jusqu'au troisième vestiaire des filles, puis du vestiaire des filles jusqu'à la sortie du gymnase avec pour seul fond sonore le bruit de ses pieds sur le sol en béton non recouvert, et enfin s'arrête devant les deux grosses portes coupe-feu verrouillées électroniquement. Elle hésites, comment réagiras-t'elle si elle découvre en effet que les portes sont verrouillées et qu'elle est enfermée ici pour la nuit ? Finalement elle se dit qu'elle est juste idiote de réfléchir maintenant à une chose pareille étant donné que ça ne changerais absolument rien à la situation, et avec une certaine frayeur tend la main vers la barre de la porte avant d'appuyer dessus pour tenter d'ouvrir la porte. Rien à faire, la barre est bloquée à cause du verrouillage automatique, et plus elle essaye de forcer plus elle se rend compte qu'elle est complètement bloquée dans le gymnase, impuissante et sans chaussures, ses bas laissant vite le froid du béton se faire sentir, ce qui résulte en une sensation relativement désagréable. Bon sang elle était bloquée ici, comment sa maman allait-elle réagir quand elle remarquerait qu'elle n'est pas rentrée à la maison après les cours ? Et si elle appelait la police ? Oh bon dieu la catastrophe, elle sentait qu'elle craquait, les larmes lui montaient aux yeux.

- Qu'est-ce que je vais faire ...?

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Le coin du chalant / Soyez la malchance !
« le: samedi 05 avril 2014, 00:05:15 »
Les trois filles ont bien sur des trames différentes, mais toutes comprennent un terme, ça ne se fait jamais de leur plein gré ! Messieurs mesdames, soyez l'outil que ce cher destin à placer devant ces pauvres enfants pour les mettre à l'épreuve !

Sorcelienne Reinhart : The creeper girl !

Baaaam : Il faut dire que la jeune fille étudie au lycée de Seikusu, mais personne ne l'approche. Oserais vous faire exploser le mur entre elle et la vie scolaire ? (Social-hentaï)

BADAM ! : Oh mon dieu Creeper girl a été signalée dans un building et veux tout faire péter à grands coup de C4 ! Super-héros, police, à vous de faire votre job ! (Social-Combat-Hentaï)

Ba-da-BOUM : ça a explosé ... devant vous, et vous avez vu tout ça, mais surtout creeper girl vous a vu ! Et vous savez ce que fait un creeper quand il voit un élément gênant ? Il poursuit pour exploser AVEC ! (Social-Combat-Hentaï)

Nagasaki ! : ça doit exploser, et entre vilain, on se comprend ? Est-ce qu'un autre criminel voudrait faire tout péter dans un rayon de 15 Km ? Y'as des stocks de poudres qui vont pourrir dans la chambre sinon ! (Social-Hentaï)


Sorcelienne Haffrant : the near-chimage

En haut d'une tour : Elle est solitaire et elle aime les expériences. Sauf que voilà, elle est enfermée depuis maintenant un bon moment et tout peut lui être arrivé ... Quelqu'un pour aller vérifier ? (Social-Hentaï)

Tout est dans le dosage (répétable) : Potion et dérivés, elle adore en créé mais il lui faut des ingrédients, les préparé, et quelqu'un pour les tester ! Vendeur,mage ou esclave, je vous attends pour tout cela (Social-Hentaï)

On me provoque : 'Tain toi t'es pas venue chercher la mage la plus aimable, et elle va te défoncer les chicots ... Si encore ses sorts marchent ! (Combat-Hentaï)

Désastre ! : Un sort qui foire et c'est le plus grand des malheurs, avis aux bonnes idées ! (Social-Combat-Hentaï)


Mayu Sorcelienne : Terranide Terrienne

La bonne camaraderie : Tiens, cette jeune fille est dans votre classe depuis le début d'année et vous ne l'avez pas vue ? Temps de faire connaissance non ? (Social-Hentaï)

Sur la route de l'école : C'est vrai qu'il n'y a qu'un moment que rien ne la protège, quand elle rentre chez elles. Pervers et perverses, c'est votre occasion de vous en emparez (Social-Combat-Hentaï)

La perle rare : Une terranide BINTURONG ! Une espèce en voie de disparition à ce degré ! A la fois robustes et agiles, mignon et étrange... Et Mayu possède tout ça en elle ! Non sincèrement connaisseur en terranide, en chat et en ours, venez voir votre perle rare ! (Social-Combat-Hentaï)

Pas TERRA, NON ! : Jamais elle n'y retourneras, jamais ! Oui mais si elle y tombe par "hasard" comment réagiras-t'elle, cette jeune fille qui ne connais même plus sa terre natale ? (Social-Hentaï)



PS: Je ne les joue qu'une par une, avec un seul rp à la fois, donc ça se feras dans l'ordre des demande que j'afficherais ici :

    - Fortuna Caeca Est (Le Messager) ~ Actif

    - xxx (Youmu Konpaku) ~ A venir

    - xxx (Fiore de Mesnival) ~ A venir

    - xxx (Kaiba Seto) ~ A venir

    - xxx (...?) ~ Nécessaire

    - xxx (Kei Mikarato) ~ A venir

PPS : Je ne jouerais pas deux fois le même personnage d'affilé, en gros ça peux bien être : Mayu, Haffrant, Mayu, ou Mayu, Haffrant, Reinhart, Mayu, mais jamais deux fois la même.

PPPS : J'ai stipulé que tout pouvait leur arriver, mais attention elles restent fragiles ! Pas de guro, de scato, ou d'uro ... Je bannis juste cela.

PPPPS : Pour avoir un PPPPS

PPPPPS : Je vous aime tous beaucoup.

PPPPPPS : Venez nombreux ^^

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Prélude / Sorcelienne, synonyme de malchance [Meowlidé.es]
« le: vendredi 04 avril 2014, 18:42:18 »
Malchance

Introduction :

Malchance, c'est un pote du destin. Malchance c'est un TRES BON pote du destin, mais d'une manière très étrange, c'est aussi le petit démon sur son épaule droite. Il lui dit quoi faire, comment agir, pour rendre la vie « amusante » et particulièrement croustillante. Qui n'as jamais dit que si il ne s'était pas réveillé, c'était par malchance, qui n'a jamais dit « quel malchance ! » quand il vient de tomber dans le caniveau boueux ? Eh bien oui, de moins en moins de monde, car Malchance dans le fond existe de moins en moins et n'est devenu qu'un prétexte pour le destin qui est devenu de plus en plus sadique. Et sache que le Destin a des cibles, des cibles favorites marquées par la « Malchance » . Ces victimes sont nombreuses et se baladent de temps à autre soit sur Terre, soit sur Terra, mais contrairement à beaucoup leur malchance est irrémédiable. Maudits, poissards, ces personnages sont les protagonistes de cette grande histoire qu'est le gros pas de bol, l'infini loupé, la catastrophe magistrale, et plus souvent encore le : "Quel dommage !" En faites ce sont des personnes qui ne l'ont jamais voulu mais sont nés avec de tels capacités que la malchance est toujours en leurs compagnie, du plus jeune âge à aujourd'hui, et même si ils ont des histoire différentes, une chose les rejoints tous : Quoiqu'il fasse, il y aura toujours quelque chose pour provoquer un grand n'importe quoi dans leurs vies.

Voici, Malchance :





And you gonna bombs, you gonna bombs, you gonna bombs right noooow !

Nom/Prenom/Surnom : Sorcelienne Reinhart :

Âge : 18 ans

Sexe : féminin

Race : humaine

Orientation sexuelle : Tout, étant donner que la Malchance ne lui laisse pas trop le choix...

Description physique :
Aaah Reinhart. Il s'agit d'une charmante jeune femme aux airs généralement amusés, comblés, semblant toujours avoir une mauvaise plaisanterie en tête et toujours prête à la mettre en oeuvre dans le moment qui suit. Il lui arrive parfois d'avoir l'air dans les nuages mais autrement, elle reste une femme vive, active, qui vas toujours cherché à faire quelque chose, que ce soit les courses, son boulot, ses recherches, jouer au jeu vidéo, ou encore son péché mignon, dont nous parlerons plus tard.
Sa tenue commune est une tenue classique de citoyenne en provenance de l'Europe : elle porte des chemise un peu large,  aux manches retroussées jusqu'aux épaules et possède pour ses jambes des pantalons en tissu ou en jean, le tout encore une fois assez large, ce qui lui donne parfois l'aspect d'une personne un peu trop relâché, et qui se vêt de la manière la plus rapide possible, ou qu'elle sort de la perte d'une quinzaine de kilos sans raisons apparentes, car avouons le, elle a toujours été fine et tant mieux, parce que sinon elle serait sûrement beaucoup moins aisée pour prendre la fuite.
Mais cette tenue n'est pas celle qu'elle préfère. Normalement elle aime se vêtir d'une tenue très particulière, constituée de long collant noir, de chaussures de sport bon marché, et d'une veste à capuche à carreaux vert, représentant le héros de son jeu vidéo favori. Une fois cette tenue revêtue, la jeune fille se met alors à vivre pour sa plus belle et grande passion, le terrorisme ! Les flingues, les couteaux, c'est pas son truc ! Elle son trip c'est de faire tout péter !
Elle aime tout ce qui est explosion, destruction, chaos, les pierres qui volent et les gens qui courent de terreur. Elle apprécie aussi beaucoup les jeux vidéos, vivre de nuit, faire du grand n'importe quoi et quand les gens lui disent qu'elle est complètement surexcitée et anormale. C'est une grande fierté pour elle, et jamais rien ne l'as autant fait rire qu'un type qui lui dit qu'elle a l'air plutôt simple, plutôt sympa et qu'il aimerait devenir ami. Les feux d'artifices chez lui furent d'une couleur à la faire partir dans le plus grand des délires !

Caractère :
Folle ? Un peu, disons qu'elle se lâche juste dans une chose qui lui fait voir la vie en couleur. Depuis toute petite elle ne comprend pas pourquoi mais elle est d'une poisse infinie, et très étrangement tout lui est arrivé, de la perte de ses jouets préférés aux carambolages et autres virées en hôpital après avoir découvert son allergie au paprika !
Elle est énergique, survoltée ! Elle ne peut pas se concentrer longtemps sur un seul objectif et va toujours allez faire quelque chose, mais il faut toujours qu'il y ai un souci à ce quelque chose et qu'elle ait à choisir de faire encore autre chose. Finalement elle ne peut plus se retenir et ses pulsions de terrorisme remonte, jusqu'à ce qu'elle ait fait pété un appartement au minimum.
Elle est très vigilante et sursaute à chaque fois qu'elle entends une alarme en pensant qu'il s'agit de son éternel ennemi, le poulet non explosif et rabat-joie ! La police l'a emmené une fois en la pensant victime d'une explosion, et elle avait tout de suite comprise qu'elle n'allait jamais se plaire avec ce genre de rigolo en képi qui mange des gros trucs gras derrière un ordi en la reluquant dans son joli costume de creeper.
Enfin, elle a une terrible peur de sa maladresse, et a développé un perfectionnisme au centimètre près dans toutes ses actions, de peur de créé de nouvelles catastrophes comme dans son enfance. Pourtant sans qu'elle ne sache pourquoi, il lui arrive encore des poisses tout les jours, et quasiment à chacune de ses tentatives de terrorisme les policiers sont dans le coin, prêt à agir et à l'attraper pour la coller derrière les barreaux... la Malchance sûrement !

Histoire :
La vie de la demoiselle ne fut jamais trépidente. Elle vivait dans une boutique avec sa famille, des fleuristes qui avait pour plus grand plaisir de vendre des oeillets, des hortensias, des roses, des tulipes à tout le voisinage en diverses occasion. Ils vivaient dans une petite rue paisible au joli dallage, à l'air frais et embaumé par les odeurs exotique du traiteur chinois d'à coté. Une petit vie paisible pour une jeune fille qui fit ses douze premières années de vie dans la joie de ce gentil voisinage des plus délicat, et dans le coton délicat de la tendresse parentale. Une vie loin d'être incroyable, une vie même banale mais qui convenait à la jeune demoiselle qui aidait du mieux qu'elle pouvait ses parents à la boutique.

Puis un jour elle devait constituée à elle seule près de trois douzaines de bouquets pour un bal de fin d'année, la grande demande pour toutes ces jeunes filles qui porte les petits cercles de fleurs au poignets. Elle faisait tout pour le faire mais se sentait débordée, surtout quand les invités commencèrent à rentrer en boutique pour demander leurs essentielles compositions florales en disant « moins de jaune », « plus de rouge », « est-ce que ça va avec ma robe ? ». Le cauchemar ! Et puis surtout ils se plaignaient tous de la bonne odeur du traiteur chinois d'à coté qui allait les imprégner de cette si charmante fragrance exotique et agréable dans laquelle la petite fille vivait depuis son enfance.

Mais sans vraiment le savoir, il y avait un je ne sais quoi, une fuite de gaz surement chez le chinois d'à coté, alors quand la petite fille faisait ses paquets, le gaz continuait de s'accumuler dans la pièce, jusqu'à ce que le cuisinier ouvre le feu pour commencer à faire cuire ses délicieux raviolis au calamar et là POUF... plus de traiteur chinois. Volant à travers la pièce à cause de l'explosion, la pauvre petite traversa la fenêtre du fleuriste pour aller s'échouer dans la rue. Elle avait mal, toussait, mais voyais là la fin de ses soucis, la fins de tout ces pré-adultes idiot qui l'avait embêter toute la sainte journée. C'était comme un message de dieu, oui elle venait de trouver toute sa future vocation dans ce « POUF »

Après un bon mois en hopital, elle prit son avenir en main et entrepris de demander à ses parents de déménager dans un autre pays, étant donner qu'il n'avait plus rien ici avec l'explosion créé par la fuite du traiteur. En souvenir de leur bon voisin, les parents furent pour partir en Asie, et il ne resta qu'à la demoiselle de leur proposer le Japon, vu que la Chine est pauvre et communiste et tyrannique ! Ce fut de longues semaines d'âpres discussion mais finalement tout le monde put s'engager dans cette nouvelle voix, et les parents acceptèrent de déménager dans une ville connue pour être plutôt multi-nationale que purement japonaise : Seikusu. Rouvrant une boutique, les fleurs s’étendirent bientôt sur la chaussée comme autant de preuve de la floraison de l'économie familiale !

Quand à Sorcelienne ? Elle avait repris ses études, et prit soin de se spécialiser de son coté dans une voie somme toute fascinante : L'art de la bombe ! Explosif de tout genre, système de déclenchement, poudre, plastique, tout était bon pour lui offrir son rêve. Elle fit quelques essais peu concluant dans des zones abandonnée, puis fin prête commença à préparer des outils de plus en plus puissants et entama ses attentats de manière bénigne, puis bien plus sérieuse, ne se rendant plus compte que sa passion avait virée en névrose. Miss Creeper est désormais connue dans la ville pour être une des criminelles qui s'échappent toujours d'un cheveux, mais ça ne devrait pas durer encore longtemps vu que la Malchance la rattrape. Autrement elle est en section science du lycée Seikusu et s'y trouve bien à son aise, participant aux cours avec joie et bonne humeur.

Situation de départ : vierge

Autres : (Shad, référence disney!)





Magic is for the heretic, the whore, the desperate, and the lover... But the lover is just another jerk

Nom/Prenom/Surnom :  Sorcelienne Haffrant

Âge : 25 ans

Sexe : femme

Race : humaine (Terra)

Orientation sexuelle : Ici encore, la Malchance ne lui laisse pas trop le choix.

Description physique :
Sorcelienne est une très belle femme dont les année n'ont fait qu'ajouter à sa naturelle beauté. Point grande mais au corps sculpté par des mains divines, la sorcière possède une forme fine et délicate, non pas faite pour être provocante mais pour attirer le regard par une délicieuse cambrure, une peau lisse et parfaite, ou plus encore une élégance dans ses gestes et ses mouvements qui ne laissent généralement pas de marbre. Pris en détails, ses yeux d'un vert dilué paraisse toujours fixé quelque chose, quelque ce soit, dû à une myopie qu'elle n'a jamais pris le temps de soigner, et ses cheveux d'un roux prononcé tombent en cascade jusqu'à ses fesses, en un turbulent flot enflammé qui a tendance à partir de droite à gauche sans qu'il n'y ai de réelles raisons. Elle l'explique en prétendant que c'est à cause des vent de magie qui l'entoure, mais là encore rien ne permet de prouver une telle chose.
De son coté vestimentaire, elle porte toujours des cuissardes et au niveau du corps des robes, généralement moulantes même si parfois elle préfère les longs habits en cône, la faisant apparaître encore plus petite et inoffensive que d'habitude, mais accentuant aussi son air de mage et l'aidant à jouer de ses pouvoirs et de ses mouvements  pour faire comprendre aux autres son comportement naturel de sorcière versée dans les différents arts magiques et la démonologie. Néanmoins si il y a une chose qui ne change pas, ce sont ses énormes chapeaux qui lui mange le visage et font facilement le quart de sa taille normale. Si il faut bien une chose pour la reconnaître de loin c'est cela, ses énormes chapeaux qui à l'instar de ses autres habits sont très sophistiqués, décorés de motifs et autres tissus pour modifier leurs apparences et leurs particularités.

Caractère :
Sorcelienne est une femme particulièrement étrange, et elle aime nourrir le mystère qui l'entoure, ainsi que ses pratiques. Elle est une mage qui possède de nombreuses connaissances dans diverses voie de magie, et tout son être est tournée vers l'accomplissement de ses recherches et son désir de découvrir encore plus de choses dans les arts de la magie. Elle reste énormément chez elle dans des bouquins de plusieurs milliers de pages, et sa maison est sûrement le lieu le plus en bordels à des kilomètres à la ronde. Point de fierté mal placée ni d'orgueil, elle est juste extrêmement curieuse et toute chose intrigante obtiendras son désir de découverte.
Elle ne reste pas moins coquette, comme le suggère ses vêtements et ses manières, mais elle n'as pas vraiment l'occasion de le montrer aussi se sert de petits homonculus qu'elle crée pour avoir la possibilité d'obtenir des avis plus ou moins judicieux, et en profite pour confectionner ses propres vêtements pour elle et ses petits camarades. Elle a du coup un coté très grande sœur envers ses petites créations et n'accepte pas que l'on se moque d'eux, de quelques façons que ce soit, au risque de maudire la personne concernée, ou de lui jeter un sort, ce qui a tendance à se répercuter de la pire, mais la plus commune des manières possibles aux yeux de Sorcelienne : par la Malchance !
Car des poisses il lui en arrive au moins une par jour, et la moindre occasion est source de nouvelles surprises telles que Sorcelienne ne fais même plus d'efforts pour les éviter, même si dés qu'elle tombe sur une réelle Malchance, elle se tente toujours à une fuite rapide et efficace avant que l'histoire ne tourne au vinaigre. Bien entendu, parfois elle n'est pas assez rapide et découvre encore une fois à quel point ce monde peut être injuste, même si elle ne s'en plaint pas trop et essaye juste de corriger ses erreurs une fois sa Malchance évaporée avec le temps. Elle a bien essayer d'étudier le phénomène, mais cela est tellement aléatoire qu'elle a abandonnée, et se concentre sur le plus important, sa vie et ses trouvailles.

Histoire :
Sorcelienne est … connue de pas mal de monde, avant tout à Nexus, depuis peu à Ashnard. Si on la connait c'est pour sa nature d'incroyable porte-poisse, et en second plan pour être une mage de premier ordre. Une grande partie de ses collègues se questionnent sur la nature de son lien particulier avec la magie arcanique, et jusqu'ici Sorcelienne, par respect envers sont tuteur, et pour dissimuler ses erreurs du passé, n'a jamais dissiper le nuage de rumeurs et de suppositions qui ont put être lancée sur sa personne. Non, maintenant elle est une mage comblée postulante au titre d'archimage avant même d'avoir passer la trentaine et vit peut être de façon mouvementée, mais au moins avec la joie et le succès près de ses doigts, ce qui n'est certainement pas le cas de ce qu'elle a connu durant toutes les précédentes années.

Elle a six ans la première fois qu'elle comprends qu'on ne la voit pas comme un être humain mais comme un être faible, un jouet à l'apparence féminine. Vivant dans une famille pauvre dans les tréfonds de Nexus, et par là allez comprendre dans les égouts par lesquels la capitale scintillante rejette tout ce qui ne convient pas à son divin faciès, elle est la seul enfant d'un homme idiot, vivant en se vidant le service trois-pièces avec tout ce qui lui tombait sous la main d'à peu près féminin, et d'une femme morte en la mettant au monde. Bien heureusement pour elle, la jeune fille n'avait pas encore de quoi attirer son père à l'âge de six ans, et évita donc tout souci d'interprétation de la part de cet être immonde. Laissée seule néanmoins par celui-ci de nombreuses fois, elle se contenta à cette époque d'utiliser les conduits « privilégiés » des désoeuvrés vivant dans la fange pour écouter les gens d'en haut, et notamment un en particulier : Malmotius Jester.

Malmotius avait une salle doté d'une grille d'évacuation, c'est tout ce que Sorcelienne savait, mais cela lui permettait de remonter le conduit qui s'y trouvait pour s'installer peu loin de la grille, et d'écouter par en dessous les élucubrations de ce mage, spécialisé dans la magie arcanique. A force d'écoute et d'apprentissage, la jeune fille se prit d'un jeu qu'elle appela « le jeu de la sorcière », et elle s'y imaginait comme ce grand homme, appelant des forces obscures qui lui obéissaient au doigt et à l'oeil, maîtrisant des forces mystique impossible à arrêter, et se vengeant de son père qu'elle haïssait du plus profond de son cœur. Un jour, elle s'installa dans la seule pièce de leur maison, et visa son père du doigt en ricanant, avant de jouer à son petit jeu et soufflant tout bas une incantation inventée grâce aux mots de Malmotius, imaginant son père devenir gros comme un bourgeois à n'en plus pouvoir se déplacer. Le résultats fut sans conteste...

Son père se transforma sous ses yeux, mais pas en une espèce de barrique ambulante. Elle l'avait rendus difforme, son corps avait pourri, ses yeux avait frit dans leurs orbites et exhalait désormais de lui un fluide noir et poisseux qui s'écoulait sur le sol. Elle avait user de magie, son jeu était devenu réel … Et elle en fut terrorisée. Le monstre plaintif mit moins d'une seconde pour repérée l'enfant paniquée et s'approcher d'elle afin de la dévorer de ses multiples crocs jaunâtre, et c'est ainsi que commença une course poursuite à l'intérieur de l'eau répugnante des égouts, au milieu des rats et des maladies. Sorcelienne était paniquée, se débattait du haut de ses 6 années pour fuir l'être répugnant qui était autrefois son père. Mais peu à peu rattrapée par cette horreur elle ne put que sentir le mort arriver à grands pas, jusqu'à ce qu'une vaste lumière emplisse la zone et réduise sa création malencontreuse à l'état de cendres.

Malmotius avait sentit l'énergie, et était descendu dans les égouts pour comprendre ce qu'il s'y était déroulé. Son regards sur la fille et la bête fut un regard haineux, incompréhensible. Et Sorcelienne croisa ce regard, dégradant, humiliant, au point qu'elle s'en rendit malade. Des semaines plus tard, toujours seule et sans possibilité de réagir à ce qu'il s'était passée, elle était devenue mutique, encore plus maigre qu'autrefois, et se laissait lentement mourir. Et c'est là qu'ils arrivèrent, les démons, ses démons. On dit que les fées sont toutes gentilles n'est-ce pas, mais qu'en est-il de leur parfait inverse ? Sorcelienne rencontra les « diablotins », affreux petits êtres sous le contrôle d'un autre être bien plus dangereux, Ruvid, un étrange démon qui se présenta lui-même comme la fée des enfers. Devant ce spectacle, la jeune fille ne sut quoi faire, elle qui se laissait dépérir pour mourir, mais Ruvid ne l'entendit pas de cette oreille. Il apporta à manger, à boire, offrit à l'enfant d'à peine 7 ans la possibilité d'un service mutuel … Et c'est alors qu'elle répondit pour la première fois depuis de très nombreux jours :

-Quels services ?
-Rien de bien compliqué. J'ai besoin de quelqu'un pour rester en ce monde, et toi tu as besoin de quelqu'un pour vivre, pour partir de ces égouts puant, et pour apprendre à utiliser ce qui dort en toi.
-Tu veux que j'utilise ce qui a tué mon père
--Tu as tué ton père, mais il t'aurais fais du mal si tu avais grandis tu le sais tout comme moi. Et puis regarde ce mage qui t'as sauvé, il a put le faire parce qu'il utilisait cette magie ! Il t'as regardé de haut parce que toi tu ne t'en es pas servie pour te défendre !
-Tu crois ?
-Oui … Abandonne ta vie de paria, viens avec moi et nous pourrons faire de toi quelqu'un de tout à fait valable ! En échange je veux que tu sois mon lien en ce monde, que tu m'abrite dans ton corps pour que je puisse vivre sur Terra. Alors ?
-Je ne sais …
-Tu n'as pas à hésité !
-Je … J'accepte.

Elle ne se réveilla que dix ans plus tard quand enfin les membre d'un clergé quelconque l'avait attrapée et exorcisée de la présence de Ruvid en elle. Le changement fut flagrant sur son corps, que ce soit physique ou mentale, et l'enfant devenue jeune femme ne se reconnue plus. Elle dut trouver un abri, les ecclésiastes ne voulant pas d'un être ayant été privé de sa pureté volontairement ou non parmi eux, et se trouva dés lors une ruelle où elle se fit un abri de plus en plus confortable avec le temps, découvrant aussi sa nouvelle chance : le démon-fée n'avait pas mentit, ses pouvoir avaient en effet été décuplé au contact avec l'être démoniaque, et elle pouvait dés maintenant en faire usage pour arranger un peu sa vie. Elle renforça donc son abri, se permit d'obtenir rapidement des vivres pour pouvoir manger à sa faim, puis enfin trouva une manière efficace d'user de sa magie : trouver un maître, et devenir un de ces mages qui ont des revenus exceptionnels rien que par leurs présence dans les différentes institutions et gouvernement du monde.

Adieu pauvreté, adieu soucis. Prenant son mal en patience, elle attendit de sentir une autre aura magique dans la ville, puis prépara son petit tour afin d'être prêt le jour où elle capterait la présence de quelqu'un doté de ce genre de capacités. Un beau matin, Jackpot ! Peu loin dans la rue elle présent la présence d'un mage, et saute sur l'occasion. Sortant de sa ruelle en courant, elle fonce dans le mage et le percute sans prévenir, s'écroulant avec lui au sol, et profite du mouvement pour lui déchirer son manteau sur une vingtaine de centimètres. L'homme pesta, enragé.

-Putain la merdeuse, regarde devant toi quand tu cours
-Par...Pardon je ne voulais pas … Votre manteau …
-OUAIS MON MANTEAU ! Regardes en l'état sotte, c'est ta faute...
-JE …. Je vais réparer ça attendez !

Et elle recousue le costume sous ses yeux. L'homme n'eut pas le temps de répondre qu'il vit son manteau se refermer de lui même, les fils redevenir intactes et solides. Tout était parfait, elle se mit à reculer un peu, faisant mine de partir mais l'homme l'arrêta dans son mouvement. Voilà, elle avait ferrée son poisson. Le regardant avec de grands yeux elle fit mine d'être surprise.

-Attendez … je suis un « connaisseur » et … je crois que vous avez quelque chose qui pourrait si ce n'est m'intéresser, intéresser des collègues qui cherchent de nouveaux apprentis. Viendriez vous avec moi ?
-Vos … Vos désirs sont des ordres monseigneur, je vous suis...

Son plan ayant fonctionner, elle n'eut plus qu'à convaincre le dirigeant de l'école de magie de la prendre parmi les autres élèves, et c'est ainsi que commença la fameuse carrière de Sorcelienne, mage de Nexus. Une élève parfaite, des cours dynamique contenant une élève toujours prompt à montrer son génie, la progression de Sorcelienne fut incroyable, même si le plus étrangement du monde ses sorts semblaient toujours s'annuler aux moments cruciaux, faisant d'elle la seconde de l'école, et non la première. Certains se permirent le droit de croire qu'elle pactisait avec quelques démons pour s'améliorer, mais la vérité était sensiblement différente : Elle avait bien essayée, mais ses rituels et convocations avaient la malheureuse habitude de toujours comporter une erreur, ce qui lui avait offert par trois fois un viol dont elle se souvenait comme si c'était la veille, et l'avais dissuadée de réessayer de tels pratiques... Même si elle ne pouvait s'empêcher de tenter l'expérience une nouvelle fois par pur orgueil.

Et comme vous l'avez lu plus tôt, tout génie qui soit a ses moments de déchéance. Un jour, un sort mal utilisé de la part de Sorcelienne, après un rituel qu'elle avait très étrangement mal préparé, fut l'occasion pour elle de prouver sa légendaire malchance, et un sort visant à créer une cage magique pour bloquer un monstre assez inoffensif eut pour effet de bannir toute sa classe et son professeur dans une autre dimension. Si le résultat était d'un niveau largement supérieur à ce que l'on prêtait comme capacité à Sorcelienne, il fallut aussi se rendre compte que c'était un crime de la part de la jeune femme, même si ce n'était pas intentionnel, et une troupe fut envoyée pour emporter la mage. Évidemment elle se défendit, et prit la poudre d'escampette après avoir fait sauter son ancienne maison, et les 5 soldats venus la chercher avec !

Dans sa fuite elle ne trouva qu'un seul lieu pour reprendre études et améliorations de ses capacités, aussi alla-t'elle droit à Ashnard. Une fois installée là-bas, elle fit le nécessaire avec l'université de magie pour prendre place en tant qu'élève, puis obtint ses promotions jusqu'à aujourd'hui. Bien sur la malchance ne la quitte pas mais elle se contente de sort simples où d'un niveau qu'elle est sur de maîtriser pour éviter des catastrophes comme celle de Nexus. Désormais assez riche et puissante, elle s'intéresse dans une participation avec l'armée, mais ne s'engage dans rien le temps qu'elle n'ai pas obtenue le titre d'archimage. Le temps s'en occuperas ...

Situation de départ : Quelques expériences, toujours contre son gré.





I don't like to purr, I don't like to be a pet. I'm not a pet ! I'm a savage animal !

Nom/Prenom/Surnom : Sorcelienne Mayu

Âge : 15 ans.

Sexe : féminin

Race : Terranide Binturong

Orientation sexuelle : Pas le choix, faut faire avec la malchance.

Description physique :
Il s'agit d'une jeune adolescente à l'apparence particulièrement fragile. Les membres longs, fins, elle possède un corps encore immature mais ravissant, où tout semble fait de légèreté et de délicatesse. Ses mouvements sont généralement agile, bondissant, et plus d'une fois elle présente quelques prouesses pour monter, grimper, arrivant étrangement à ne jamais se faire mal quelque soit la hauteur dont elle tombe aussi. Pourtant elle le fait peu souvent, étant assez faible physiquement, et la finesse de son corps est aussi bien représentative de sa faiblesse naturelle qui la pousse à ne pas trop sortir de chez elle, hormis pour les cours au lycée. Sa peau est d'une pâleur de neige et très étrangement ses cheveux roux semble avoir connus la même transformation, étant devenus uniformément rose avec le temps. Ses yeux d'un vert céladon est lui aussi sujet de controverse, mais elle prétexte que ce sont juste des yeux verts qui ont tirés vers le bleu avec le temps.
Ses goûts vestimentaires vont apparemment vers des choses aussi légers qu'elle, et ses tenues ont toujours des tons pastels, entre le lila, le céladon, même si parfois elle apprécie de mettre une petit touche de couleur vive parmi tout cela en plaçant un ruban prune, ou un nœud azur dans ses cheveux. Autrement, tout ce qui comporte dentelles, fins tissus et rubans lui plaise, et elle s'est elle-même dirigée vers le style gothic lolita japonais, qui lui convient tout à fait quand elle trouve autre chose que des complets sombres, ce qui nécessite un peu de recherche de sa part. Il faut aussi noté que si on la trouve chez elle, elle ne quitte pas un énorme ours en peluche qui est largement plus grand qu'elle, et dont son affection pour lui est aussi intense qu'inexpliqué.

Caractère :
Si elle est capable de prouesse physique, faisant d'elle une personne fière et prête à tout pour montrer que rien ne l'arrête, sa faiblesse la rendu pourtant peu prompt à agir et à s'activer. Généralement peu loquace, elle préfère rester chez elle, sous la surveillance de sa mère, et ne bouge pas beaucoup car ayant maintenant une certaine frayeur du monde extérieur. Actuellement au lycée de Seikusu, elle n'y fait pas de vague, essaye d'être al plus discrète possible et rentre vite chez elle, si elle n'a pas eut déjà l'occasion de voir sa mère la chercher à l'infirmerie suite à un souci de santé. Cette différence l'a encore un peu éloignée de ses camarades de classes et elle vit donc sa scolarité dans le calme et la solitude, pas mal de méfiance aussi. Étrangement deux choses l'attire beaucoup, à savoir tout ce qui a un lien avec les chats, et les ours, cette jeune fille allant même jusqu'à poursuivre les chats qu'elle voit dans la rue pour essayer de les attraper, du moins jusqu'à ce que son souffle la quitte et qu'elle soit obligée de s'asseoir pour respirer.
Au premiers abords elle paraîtra toujours un peu hautaine, un peu acerbe, mais continuer un peu derrière cette carapace et tout volera pour laisser timidité et naïveté prendre le dessus.

Histoire : 
C'est l'histoire d'une jeune terranide et de sa mère, loin d'un village attaqué il y a peu par une bande de brigands prévoyant quelques pièces faciles en revendant les habitants comme esclaves. L'une et l'autre courent dans la forêt avec la peur au ventre, cherchant avec espoir un abri où se dissimuler de ces chacals qui les poursuivent depuis maintenant plusieurs heures. La jeune fille est épuisée, mais ne peux lâcher la main de sa mère, cette main chaude qui est tout ce qui lui reste, et elle continue sa fuite alors que ses jambes demandent un repos qu'elle ne peut s'allouer. Elle s'enfonce, de plus en plus loin à l'intérieur des bois sombres, ne voient plus devant elles, mais entendent les cris et les poursuivants derrière. Elle paniquant, redoublent d'allure sans savoir d'où peut leur venir tant d'énergie puis … Silence. Une clairière, un étang, elle n'ont pas trop le choix, l'ennemi est sur leurs talons, alors la femme prend sa fille dans ses bras et saute, allant chercher dans les herbes, les joncs et les roseaux, une cachette pour elle et son trésor.

Mais quand elles ressortent de l'eau, le monde autour d'elles a changer. De gigantesques maisons de pierres dures entourant un pauvre bout de verdure . Arrivés de nuit, la mère et la fille sortent du bassin maladroitement, et essayent de trouver leur repère dans ce nouveau monde avant qu'un gardien de nuit les découvre. Ils ne se comprennent pas, ne parles pas la même langues, mais les blessures et l'état des deux fugitives semblent avoir touché un cœur. Amenées à l'abri, cet homme réussira tout juste à apprendre leurs prénoms, et à leur donner le sien, découvrant dés lors deux personnes bien étranges et inhabituelles. Des oreilles, une queue, un comportement un peu sauvage et une absolue ignorance du monde technologique, le pauvre essaya rapidement de palier à ces soucis pour les deux terranides, puis leur ouvrit la grille au matin pour qu'elle découvre le monde alentours. Elles osèrent, malheureusement.

… Et tombèrent rapidement dans le quartier de la Toussaint. Je vous laisse imaginer une femme d'à peine 25 ans avec une fille de 6 ans près d'elle dans ce quartier, le danger vint vite à leur porte et la femme comme la fille ne trouvèrent qu'une manière d'échapper à nouveau à la vilenie humaine : Par la transformation. C'est ainsi que la mère, mage débutante, prit un court instant pour prendre une forme animale pour elle et sa fille, les transformant toute deux en Binturong, chat-ours considéré comme NAD (Nouvel Animal Domestique). Elles vivèrent ainsi un temps, cherchant dans les poubelles pour se nourrir, se déplaçant pour éviter humains et animaux, les chiens ayant pour peu attaquer et manger la petite Mayu un jour. Finalement c'était une vie de paria, une vie difficile mais au moins le soir, Mayu pouvait se rouler en boule contre le ventre chaud de sa mère, et la vie fit son office.

Mais un jour elles furent signaler dans un appartement. Immeuble bloqué, elles furent capturées toutes les deux et mise en cage, puis trimbalées deux jours dans un camion froid et désagréable avant d'être installées dans un nouveau lieu, une cage plus grande, espacée, ouverte sur l'extérieur et devant laquelle passait nombre d'humain qui les regardait avec des yeux généralement surpris, parfois émerveillés, d'autres fois haineux et ennuyés. La nourriture qu'on leur donnait était plus mauvaise encore que quand elles fouillaient dans les poubelles, mais au moins avaient elles un toit, un lieu pour se protéger de la pluie et du vent, sans parler d'un constant contact avec l'être humain sans que celui ci ne soit dangereux pour elles, ce qui permit à la mère, puis à la fille, d'apprendre leur langage et donc de pouvoir interagir et comprendre ces gens. Elles apprirent donc qu'elles étaient dans un zoo, un lieu où les humains de ce monde gardaient les animaux dans des cages pour les montrer aux autres humains. Outre la cruauté de la chose, la pauvre mère put voir que les traitements n'étaient pas des meilleures, mais fit de son mieux pour garder un lieu habitable pour sa fille. Il lui suffisait de plaire, de faire du spectacle, sa forme de binturong étant déjà une raison d'attirer le regard.

Cela dura quelques temps, puis vinrent les écolos ! Plusieurs manifestations se déroulèrent dehors et à l'intérieur même du zoo, dans une cacophonie qui empêcha la mère de bien comprendre, mais apparemment la réputation du zoo était telle que de nombreuses personnes avaient choisit de le faire fermer, et d'amener à ce que les animaux soient libéré dans des zones faites uniquement pour les animaux dans leur genre. C'est un peu paniquée que la mère apprit donc qu'elle allait être emmenée loin d'ici tandis que sa fille serait emportée dans un autre zoo à Kyoto. Impossible, Inconcevable, elle loin de son enfant ? Les monstres. Elle ne pouvait plus rester sous cette forme, ni prendre le risques de rester ainsi. Un soir, elle endormit son enfant puis rompit le sort envoyé plusieurs mois déjà auparavant, et prit donc la petite dans ses bras avant de s'échapper du zoo, nue et sans défense, mais avec son enfant au moins entre les bras.

Elle ne connaissait qu'une personne qui avait pu agir de manière honnête et simple envers elles, aussi trouva t-elle le chemin vers le parc, cachant sa nudité aux rares passants nocturnes par une habile capacité à la discrétion et à la perception d'éventuelles voyageur nocturne, et enfin arriva au parc. Elle ne pouvait pas rester à la vu de tous, face à la grille, le temps de voir le gardien … Alors elle grimpa le mur d'enceinte, son enfant toujours tout contre elle, puis retrouva la salle de garde et vérifia par la fenêtre si c'était bien l'homme qu'elle souhaitait revoir qui s'y trouvait. Ce fut lui. Elle toqua, il ouvrit, fut surpris. Ce soir là l'histoire de plusieurs mois furent expliqué et croyez le ou non le gardien n'en douta pas un instant. A vrai dire les cas d'étrangers particulier arrivant dans ce parc était, sans être courant, récurrent de par l'histoire, et les gardiens conservaient ce genre de fait dans des journaux classés en arrière-salle, journaux qu'il avait consultés suite à sa rencontre avec la femme et son enfant. La suite fut plus calme, l'homme les aida à avoir un foyer, puis la mère de Mayu trouva un travail, de quoi la faire vivre elle et sa fille.

Mayu quand à elle découvrit que sa vie jusqu'ici l'avait affaiblie, la rendant chétive malgré son coté animal, et quand elle retrouva forme humaine elle était à peine capable de tenir sur ses jambes. Vexée d'avoir perdu sa vivacité, les premiers mois de vie avec sa mère dans son nouveau foyer fut compliqué, la jeune fille restant dans son coin, entourée de peluches achetées par sa mère par simple désir d'offrir enfin un peu de confort à son enfant. Puis elle fut envoyer à l'école. Ayant besoin de quelques aides, elle put néanmoins s'améliorer bien vite, et donc avoir le niveau nécessaire pour passer d'année en année, certes seule mais avec brio. Elle voulait que sa mère ne s'inquiète plus pour elle, qu'elle puisse bosser le cœur léger en sachant que sa fille s'en sortait. Sa mère s'inquiéta pour ses relations et finalement rien ne changea, l'une comme l'autre s'aimant tendrement mais se compliquant un peu la vie.

Cette année elle est entrée en seconde au lycée de Seikusu. Mayu se fait peu remarquée, tant mieux selon elle, mais continue donc son dur labeur, ne se doutant pas que dans ce lycée se trouve d'autres personnes provenant de ce monde dont lui parle sa mère, mais dont elle n'a désormais plus le moindre souvenir. Sa mère viens de Terra certes, mais Muya est bien plus terrienne qu'autre chose, et sera toujours bien gênée à chaque fois que sa mère lui parle d'essayer de lui montrer sa terre natale un jour, cette terre pleine de brigands, d'esclavagistes, et d'autres dangers qui s’abattrait immanquablement sur elles si elles choisissaient d'essayer d'y retourner. Elle était peut être seule, mais elle aimait sa vie ici, et ne souhaitait pas partir. Terrane peut-être, mais Terrienne de cœur.

Situation de départ : Vierge







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Nom/Prenom/Surnom : Sorcelienne Abraxis

Âge : 23 ans

Sexe : Féminin

Race : Gynoïde (Créature)

Orientation sexuelle : Ne comprends pas cette notion.

Description physique :
Une ombre dans la nuit, un trait argenté sous la lune, deux billes azur dans les ténèbres, voilà ce que la majorité des cibles d'Abraxis ont le temps de découvrir d'elle avant qu'elle ne les élimine.
Produit dans les laboratoire de Tekhos Metropolis, avant de finalement disparaître dans la nature, la demoiselle fut produite avec en tête un corps fin et dynamique. Presque dénuée de musculature apparente, épaule, bassin et membres fluets, ce ne fut pas pour autant que sa créatrice ne s'adonna pas à quelques modifications personnelles, lui offrant une petite poitrine, un appareil reproducteur en plein état de marche, non sans parler d'un fessier rebondi. Un certains nombres de détails échappant à la logique de la gynoïde, de tels atours étant sûrement complètement inutiles pour ses missions.
Quelque chose de bien moins inutile en revanche, ce sont ses membres. Des jambes lui permettant de se déplacer rapidement à une vitesse déraisonnable, un corps doté de nombreux points d'élasticité et jonctions supplémentaires afin de lui permettre de se faufiler par des passages normalement impossible à emprunter... Mais surtout un certains nombre de bras supplémentaires, élevant son nombre de mains à cinq. Deux bras gauche et trois bras droit, un avantage certain par rapport au commun des mortels qu'Abraxis connaît désormais brillament, au point de faire de chacun de ses membres une arme mortelle.
Toutefois, voilà bien le résumé le plus évident de son enveloppe. Au dessous d'une pellicule extrêmement solide de fausse peau d'une pâleur lunaire, un enchevêtrement de mécanisme méticuleusement agencé pour essayer de mimer le système psycho-moteur humain. Par dessus cette peau, une tenue légère, quasiment diaphane, dont le manque de tissu lui évite de se trouver gênée dans ses mouvements, sans même parler de ses contorsions humainement improbables. Enfin, si la chance survient de pouvoir voir son visage, ce sont deux perles brillante dans la nuit que l'on remarque, soutenant un regard d'un froid meurtrier, le tout englobé d'une chevelure mi-longue généralement en bataille. En soi, une figure presque parfaite de l'assassin professionnel... comme on peut le lire dans les oeuvres de fiction que dévorent le public Tekhan.

Caractère :
La pensée d'Abraxis, sans pour autant être purement binaire, est globalement relativement éloignée de nuances. La raison principale de ceci est son rapport relativement maladroit avec de nombreux concepts liés uniquement à la chair, qui donc ne l'affectent que très peu, elle qui est une création mécanique. Pourtant, depuis peu, les mises à jours de sa créatrice l'amène peu à peu à questionner son rapport à la vie, notamment depuis que l'ensemble de sa peau et ses capteurs ont été extrêmement affinés, lui permettant de découvrir le monde des sens tels que l'envisagent les êtres de chairs.
Ainsi, la demoiselle a developpé plusieurs notions de comportements qui la définissent sur les trois dernières années de son activité. Tout d'abord, en dehors des missions, la curiosité personnelle prime sur bien des choses. Chaque occasion de découvrir, de se permettre une nouvelle expérience, de compléter sa base de donnée est une sorte de joie pour elle, l'amenant souvent à agir inconsidérément. Notamment, elle semble avoir une passion naissante pour le soda, boisson qui semble l'émerveiller non pas par le goût mais la sensation en bouche. Elle a aussi développer l'intense plaisir de la course à pied, quelque chose dont elle peut avoir bien souvent le bonheur de pratiquer, que ce soit dans sa vie de tout les jours que pour ses missions.
Et en parlant de ses missions, c'est bien la seule partie de sa vie particulièrement différente. Car si elle cherche à vivre comme un être humain au jour le jour, elle devient complètement différente une fois qu'on lui a donné un objectif. Lors de son travail, elle quitte sa vie consciente, devient une superbe poupée meurtrière, traverse le ciel et court le long des murs avec vivacité et précision, son regard de glace fixé sur ses victimes. Ni joie ni contrariété, elle est une meurtrière sans remords, et traverse monts et vallées jusqu'à atteindre son objectif, profitant de son énergie sans fin pour ne jamais avoir à se reposer. Pour l'instant, rien n'a sut l'arrêter, mais rien ne dit que les deux faces de sa psyché ne sont pas vouée... à se contredire un beau jour.

Histoire : 
Projet n°31 de la série de recherche "arme et personnel militaire" de l'institut Gäfhen de Tekhos Metropolis. C'était là sa première dénomination, la ligne de code qui apparut en premier lieu dans sa pensée binaire quand elle ouvrit les yeux. Loin de posséder alors la moindre forme de réflexion complexe, le projet n°31 n'était qu'une ligne de texte foisonnante de caractères, née sous les doigts agiles de la professeure Hariette Juminoff, en pleine surdose de cafféine, après l'accumulation de trois nuits blanches et d'une discussion intense avec l'une de ses collègues de travail sur le principe de créer un automate doué d'une conscience humaine, mais dont les différentes parties mécaniques ne seraient pas limité à la forme naturelle d'un humanoïde. Autant dire, un petit défi qui se vouait à mélanger tout autant le don de la mécanique profuse et de l'intelligence artificielle suffisamment évoluée pour sortir du cadran d'activité de la vie mortelle. Tout un charabia que sa créatrice mettait en avant pour justifier de créer un androïde possédant plus de bras qu'un être humain lambda.

Le projet n°31 ne pouvait pas vraiment avoir un avis sur la question, elle se laissa simplement construire, cherchant lentement à créer les connexions logiques entre les différentes ressources techniques et virtuelles qui lui étaient fournies. Un travail qui n'était pas bien compliqué, sa créatrice ayant somme toutes un superbe talent en terme de programmation, ce qui lui permit de rapidement faire fonctionner l'ensemble et de commencer à relever les différents bugs qui se glissaient dans son programme à mesure qu'il avançait. Bien entendu, les premières années furent un enchaînement croissant d'erreurs diverses, nombreuses et de plus en plus complexes, ce qui ne manqua pas un court instant de filer un véritable syndrôme de la page blanche à dame Juminoff, à telle point qu'il fallut un hiatus de quelques mois pour qu'elle se remette de ses émotions, pour alors reprendre la mise en forme de son chef-d'oeuvre virtuel. Une époque où le projet n°31 ne comprit guère son but, étant donné que les informations qui la constituait semblait clairement être dédié à une existence dans une enveloppe, chose qu'elle ne possédait pas encore, n'étant qu'un morceau de technologie virtuel sur un serveur quelconque.

Pourtant, après plus de cinq années de tests et d'affinement, elle sentit qu'on la téléchargeait enfin vers un autre support. Ce fut le moment où elle ouvrit enfin les yeux sur le monde. Ses programmes prirent rapidement de l'ampleur, s'adaptèrent à la mécanique dans laquelle elle avait été implantée, puis avec un certain talent, l'intelligence artificielle combla les trous en combinant des recherches rapides de morceaux de codes ainsi que l'écriture maladroite de programmes personnels pour s'adapter à cette enveloppe partielle. Ses yeux vides s'illuminèrent, elle traita les images qui lui furent alors présentés, analysa les environs, traita morceaux après morceaux les agglomérats de pixels qui lui permettaient d'identifier son environnement. Un travail de longue haleine qui lui demanda onze mois supplémentaires, simplement pour qu'elle parvienne naturellement à comprendre le simple décor du laboratoire où elle se trouvait, mais un premier pas vers la conscience humaine. Quand sa créatrice entra après cette longue période ce fut pour lui sourire, constatant qu'elle avait terminée ses analyses étant donné que son regard s'était enfin fixé sur un point précis, cessa d'observer l'ensemble de la pièce.

Ce fut un travail à deux mains à partir de ce moment là. Ayant libérer son espace de traitement de donnée, le projet n°31 commença à organiser ses tâches pour progresser plus efficacement, tandis que dame Juminoff continua de développer son enveloppe matérielle et de la nourrir de programmes et d'informations. Il fallut pas moins de cinq mois pour qu'elle accède à la parole, plus de neuf pour qu'elle commence à bouger son cou par saccade, puis trois autre mois pour qu'elle en assouplisse le mouvement. Lentement le projet commençait à prendre forme, aquérant de plus en plus d'informations en même temps, notamment toutes les notions de motricité nécessaire à l'usage de son corps mécanique, non sans parler de l'utilisation de l'ensemble de ses capteurs sensorielles, même si ces derniers restaient encore relativement rustiques, la faute à des équipements de qualité moyenne à cause du manque de ressource de sa créatrice.

En revanche, l'avantage de la parole permit au projet n°31 de commencer à échanger avec sa propriétaire. Ce ne fut pas, encore une fois, sans difficultés. Disons que la manière de concevoir les informations n'étaient pas la même chez les deux interlocutrices, tant et si bien que certains échanges nécessitaient parfois de longues pauses de plusieurs minutes entre chaque réponses, le temps que la scientifique fouille dans les différents dossiers numériques de sa création pour trouver de quelle notion elle parlait. Ce fut d'ailleurs ainsi que Juminoff se mit à comprendre non seulement l'arborescence mentale du projet n°31, mais surtout le chaos absolu dans lequel elle avait conçue et ranger celle-ci, obligeant la scientifique à appliquer de nombreux patchs et correctifs pour simplifier un peu la mise en relation cognitive de tout ce que le projet accumulait dans sa caboche de métal. Une pratique qui devint rapidement le coeur de son travail à mesure que les mois passèrent, puis les années.

C'est ainsi donc que les deux femmes, l'une de chair et l'autre de métal, passèrent la majorité de leur temps ensemble. Si la scientifique avait parfois d'autres projets sur les bras, il sembla malgré tout évident pour la gynoïde qu'elle restait la principale source d'intérêt de sa créatrice, le moindre temps libre étant alloué à sa progression. De son côté, elle ne se permit pas de tarir en effort. Rapidement, une fois qu'elle eut prit le contrôle de sa tête, de son cou et de son buste, elle entama de faire fonctionner les ébauches de membre qu'elle possédait. Ses jambes furent les premières à répondre à son code, puis elle prit le temps de concevoir des formules d'une complexité croissante pour chacun de ses bras, les associant et les dissociant avec une précision exemplaire. Tant et si bien qu'elle put enfin quitter son piédestal, commencer à se déplacer dans le labo, decouvrir la préhension, l'équilibre, ainsi que le plaisir de pouvoir se déplacer avec toute l'agilité et la puissance que ses câbles, ses tenseurs, ses pistons et ses petites prouesses de technologie pouvaient lui permettre. Elle goûtait au plaisir d'être mobile, même si pour l'instant elle ne percevait encore ni toucher, ni goût, ni odorat.

Ce fut alors l'ultime étape de sa conception. Sa créatrice la présenta à un petit nombre de collègues, tout en lui offrant enfin un nom complet, le statut d'une entité à part entière, méritant sa dénomination propre. Devenue ainsi Abraxis, la gynoïde put comprendre que si sa créatrie avait eut bien du mal à faire comprendre sa passion par ses consoeurs de recherches, elle avait depuis longtemps fait de nombreux paris pour s'assurer de pouvoir pousser à terme ce travail si elle prouvait la réussite de ce dernier. Le constat de sa victoire fait évidence, Abraxis eut la surprise de la voir exploser de joie quelques jours plus tard, stipulant que son compte en banque était tellement "plein à craquer" qu'elle pouvait enfin achever l'enveloppe de sa protégée. C'est ainsi que la gynoïde repassa à nouveau en mode veille, pour un long moment, le temps qu'on finalise son enveloppe.

Elle fut remise en fonction deux ans plus tard, devenue désormais un petit bijou de technologie Tekhane. Peau synthétique bourrée de capteurs d'une précision étonnante, visage complet, et amélioration de ses compétences cognitives, tout lui semblait soudainement infiniment plus efficace et rapide. De son esprit comme de son corps, elle les fit parfaitement sien en un rien de temps, pour alors découvrir deux choses qui lui promirent dès lors un avenir bien différent de tout ce qu'elle avait vécue auparavant : Une identité agréée par la société Tekhane, faisant d'elle une citoyenne robotique, ainsi qu'un travail : De sa mécanique et sa conscience, on lui donnait le devoir de s'en servir pour son pays, en tant qu'unité de capture et d'élimination. Ce fut le début de trois années d'améliorations fulgurantes, au bout desquelles elle comprit deux choses : Elle aime autant la vie calme que le champ de bataille et ... étrangement, elle semble toujours rencontrer des inconvénients, comme si elle était incapable de tout prévoir, de tout calculer, de tout théoriser.

Le hasard est son ennemi, elle cherche encore à ce jour à en percer les mystères ... Mais pour l'instant, elle n'a pas trop le choix, Abraxis se contente de vivre comme elle peut, découvrant jours après jours de nouvelles informations à stocker, de nouvelles expériences à vivre, sous l'oeil bienveillant de sa créatrice.

Situation de départ : Aucune utilisation du matériel sexuel enregistrée à ce jour.






Throw, cut, break, stomp, pummel, mash... Fighting is just like cooking, the only difference is the lack of seasoning.

Nom/Prenom/Surnom : Sorcelienne Karm

Âge : 31 ans

Sexe : Féminin

Race : Terranide

Orientation sexuelle : Kratosexuelle (Attirance envers la force physique)

Description physique :
Karm est une femme dont l'ensemble de la position révèle une grande confiance d'elle-même. Droite, perchée sur de longues jambes fuselées, rares sont les hommes qui peuvent prétendre la regarder de haut, et pour cause : Avoisinant les deux mètres cinq, la dame n'a jusqu'à ce jour que rarement rencontré un humanoïde qui puisse la dévisager sans qu'elle ne baisse son visage.
Elle est une des puissantes guerrières, sûrement la plus grande d'ailleurs, de la tribu Gik Nolin, une tribu de terranides pouvant encore se vanter, à ce jour, de vaillamment se défendre contre la tyrannie humaine. Une défense dont la femme est la plus belle représentation. Titanesque, son corps naturellement puissant fut bénie d' un entraînement stupidement ardu, développant ses muscles pour que chaque fibre soit capable de produire une force herculéenne. Vigilante en tout temps et en toute heure de son enfance, ses sens furent eux aussi amenés à évoluer, son ouïe, sa vue et son odorat étant désormais bien supérieurs à celui de son espèce. Le tout dans une enveloppe aux charmes reconnus, d'une poitrine charmante combinée à une peau de pêche en passant par une silhouette grâcieuse, même si Karm ne sait clairement pas en prendre soin, son hygiène de vie l'amenant bien plus souvent à être couverte de tripes que de baume hydratant.
C'est donc une bête de puissance, généralement vêtue de tenue de cuir renforcée pour protéger ses parties vitales, ainsi que de pièces d'armures sur ses bras et ses jambes, ces dernières lui servant à dévier les assaut ou parer les coups durant ses charges bestiales. Elle ne porte jamais de chausses et ne couvre jamais son visage, la femme ayant besoin de l'ensemble de ses sens à leur pleine capacité pour se sentir en sécurité, mais se laisse parfois allée à quelques ornements rituels, afin de plaire aux dieux terranides par le scintillement de l'or et l'abandon de sa position de soldate. Toutefois, elle est bien incapable de se séparer de sa hache, sa fidèle compagne, monstruosité d'acier qui suffit à glacer le sang des plus courageux.

Caractère :
Fière et puissante, droite et intègre, imposante et éblouissante, autant d'adjectifs qui peuvent parfaitement aller à Karm. Elle s'impose naturellement comme une figure de pouvoir sans se laisser perdre dans la tyrannie et le manque de contrôle de soi, inspirant autour d'elle une confiance qui n'est pas sans toucher chacuns de ses confrères et consoeurs de la tribu. Prête à se mettre en avant, à poser le pas devant les plus grands dangers, mais aussi se retourner afin de passer une main maternelle entre les oreilles des jeunes de sa communauté, elle est une fierté pour beaucoup de ses congénères, qui voient en elle un modèle, une dame méritant l'ensemble de de leur admiration.
Mais de manière plus insidieuse, si l'on regarde sous la couche de vernis, Karm n'est pas à ce point taillée dans le marbre que ses homologues semblent le penser. Marquée au plus profond de sa chair par la malédiction, elle est toute aussi puissante qu'elle peut-être imprudente, le tout de son être la poussant à aller vers le danger sans jamais parvenir à se maîtriser. Elle est toujours parvenue jusqu'ici à défendre sa tribu, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle n'a pas conscience de son incapacité éventuelle, un jour, à ne pas planter son arme devant un trop grand défi, dont elle paiera sûrement les conséquences.
Pourtant elle ne peux s'empêcher de courir le danger. Le coeur enflammé par l'affrontement, l'arme levée comme étendard de sa confiance, elle cherche à accomplir, encore et encore, les plus impressionnants tours de forces. Tendre avec les siens, furieuse envers le reste du monde, elle prie surtout pour que les jeunes de la tribu vivent sainement, dans le calme et la générosité des terres, tandis que son sang lui rappelle son besoin d'action, que son esprit lui sussure sa nécessité de se mettre en danger. Plus les années passent, plus elle s'éloigne de sa terre natale. Plus les années passent et plus elle désire, au plus profond de son être, oeuvrer non plus pour son peuple, mais pour que les dieux soient témoins de sa grandeur.

Histoire : 
Karm n'est ni une reine, ni une descendante de quelques lignées que ce soit. Dans sa tribu, elle n'est rien de plus qu'une autre naissance quand elle est venue au monde. Si bien sûr il y eut de joyeuses et amusantes festivités tandis qu'elle agitait ses mains potelées de nourrissons par dessus son berceau, ce ne fut pas plus que pour féliciter ses parents d'avoir eut une nouvelle descendante. Bien sûr, à l'époque, difficile de voir en cette petite bouille innocente toute la férocité et la puissance qui l'animera, mais bien loin de rester calme dans son enfance, ses premières années auront vite tendance à annoncer la gloire à venir de cette fantastique guerrière.

Âgée de trois ans, elle règlera son compte à un serpent ayant osé rentrer dans la case de ses parents. Quelques mois après, elle frappera un porc en fuite, assommant la bête qui cherchait bien malheureusement à ne pas finir rôti. La conséquence pour la pauvre bête aura été de finir dans le ventre de la féroce gamine. Puis, à mesure que les années passent, elle continuera ses coups d'éclats, commençant notamment à soutenir ses parents dans leurs activités de tout les jours, les plus physiques surtout, tandis que ses excursions la verront devenir, même au jeune âge de dix ans, une fantastique chasseuse. La lance n'avait aucun secret pour elle, ses lancées étaient précis, ses attaques fulgurantes, tant et si bien que les autres jeunes de la tribu se réunissaient autour d'elle pour les parties de chasses, certains de pouvoir se féliciter d'attraper au moins un gibier. Mais Karm avait de biens plus grandes ambitions.

Alors, quand son tableau de chase comptait la quasi majorité des bêtes des steppes, elle commença à se préparer plus ardemment à la rencontre de créatures magiques. Guêtant la venue des êtres les plus puissants qui pouvaient passer dans les plaines, elle entama de se battre, à l'orée de ses quatorzes années, contre une salamandre, puis contre une furie, avant de remporter la victoire face à la puissance lourde et ravageuse du paisible le plus costaud des steppes, un éléphant, complétant finalement la liste des créatures qu'elle pouvait éliminer couramment sur ces terres. Autant dire, elle rayonnait dès lors d'une prestance que nul n'osait remettre en cause. Karm, à l'orée de son âge adulte, était déjà la meilleure des guerrière de la cité, la plus puissante des femmes de la tribu, et une dame que bien des hommes souhaitaient courtiser.

Mais les promesses de vies qui lui étaient faites alors ne firent que l'écoeurer. Nul ne l'égalait, nul ne lui convenait. Elle enchaîna les rejets, plus secs les uns que les autres, éloignant les prétendants d'un geste large pour leur signifier qu'ils n'avaient pas la moindre chance. Ses parents tentèrent de la sermonner, de lui faire comprendre que produire une descendance allait aussi dans le sens de prendre soin du village, d'assurer son futur. Elle n'en eut cure. À la place, la demoiselle s'éloigna d'autant plus des abords du village, commençant à silloner son pays en quête de défi, d'affrontements de plus en plus mportants, d'adversaire à la hauteur de sa puissance physique. Ce fut là qu'elle rencontra son premier et seul maître, signant définitivement la fin de sa vie comme simple terranide.

Il s'appelait Aptigore, un minotaure qu'elle rencontra aux confins Ouest de ses steppes. Elle le défia sans réfléchir, connu pour la première fois une réelle différence entre son niveau et celui de son adversaire. Non pas qu'elle ne puisse rivaliser en terme de force musculaire ou de vivacité, non ... Ce qui l'empêcha de combler la différence de niveau, c'était la science militaire et la connaissance du combat du puissant mi-homme mi-taureau. Karm perdit, mais de cette défaite naquit un respect profond. Elle harcela le vieil humanoïde plusieurs jours d'affilés, la créature grisonnante la renvoyant sans s'arrêter plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il craque un soir face à l'insistance juvénile de la terranide. Elle obtint le droit d'apprendre, ne serait-ce que quelques mois, à ses côtés, comblant la jeune femme d'une joie qu'elle ne cacha pas un instant.

Les mois qui suivirent furent rudes, mais lui permirent de progresser à une vitesse démentielle. Sans égale jusqu'alors parmi les siens, les adultes ayant dût rapidement plier l'échine face aux capacités naturellement surhumaine de Karm, le minotaure était le premier adversaire qui lui rendait coup pour coup. Elle le savait pourtant, elle l'avait comprit, que son maître était déjà au bout de sa vie et qu'il n'était que la pâle forme d'un être bien plus puissant autrefois. Elle s'en moquait malgré tout, le simple fait de sentir le poing de son supérieur lui écraser le pif l'amenant à sourire comme une dépravée. Des jours, des semaines d'affrontements réguliers dont elle sortait parfois avec la douleur comme seule compagne était tout ce qu'elle vivait en ce temps, mais aussi tout ce qu'elle redemandait chaque matin, sans même s'inquiéter de la santé d'Aptigore.

Puis les bêtes quittèrent les plaines en quête de verdures lointaines, tout comme son maître qui eut le devoir de reprendre la route. Il lui légua son enseignement, puis après une longue hésitation, laissa entre les mains de cette jeune guerrière un dernier cadeau : l'arme qu'il avait jusqu'alors emporté avec lui. Karm obtint en ce jour cette hache titanesque que jamais elle n'abandonna depuis lors. En revanche, Karm dut abandonner ce precieux enseignant avec le coeur serré, mais pour la première fois elle remercia quelqu'un de lui avoir tant apprit. Son retour au village se fit avec autant d'inquiétude que de soulagement, sa disparition ayant laissé entendre sa mort malheureuse en quelques lieux inatteignables, autants de réactions que Karm balaya rapidement avant d'atteindre la maison de ses parents. Elle les enlaça pour fêter leurs retrouvailles, puis leur expliqua ce qu'il s'était passé durant cette longue absence de sa part. Curieux, ceux-ci ne manquèrent pas de questionner la relation qui avait animé les deux combattants durant cette période, mais leur fille jeta d'un grand rire leur suspicion au loin.

" Ma', Pa', soyez pas stupides. Je n'ai jamais rencontré homme qui me plaise ! Aptigore était un guerrier, pas un homme. Et dorénavant, moi aussi, je serais une guerrière ! "

Si le sens de ces mots échappèrent à ses parents, ils étaient clairs comme de l'eau de roche pour la femme. Son arme en main, elle entreprit de devenir le plus grand symbole de force des steppes. Que ce soit face aux esclavagistes, aux créatures magiques, aux bêtes de légendes qui apparaissent parfois par quelques miracles, la femme s'assura de faire comprendre à tous qu'elle était la seule et unique maîtresse de ces terres. Son combat continua, d'année en année, suffisamment pour qu'elle soit lentement connue des contrées voisines, jusqu'à ce que quelques mages entament de la pourchasser, en quête d'une esclave si précieuse que la simple vente de sa personne suffirait à faire vivre une famille pour plusieurs générations. Tous échouèrent jusqu'ici, non sans toutefois une petite victoire, qu'encore à ce jour la femme ne comprends pas.

Depuis quelques semaines, suite à l'ultime assaut des mages, elle porte au creux de son bassin cette marque maudite. Les sorciers des tribus des steppes n'en connaissent ni la fonction, ni le remède, mais une chose est certaine... Il est possible qu'elle soit bientôt obligée de partir, en quête d'un moyen de se laver de cette trace magique dont elle espère ne jamais avoir à connaître la fonction.

Situation de départ : N'a pas encore trouvé quoi que ce soit qui puisse la faire plier.






I always thought myself to be a calm guy in a harsh world. But I guess I was wrong. I'm a tired guy in a cynical world.

Nom/Prenom/Surnom : Solusu Lihi'enu, dit "Panda"

Âge : 28 ans

Sexe : Masculin

Race : Humain

Orientation sexuelle : Bisexuel (Globalement confus face à tout ce qui fait "efféminé")

Description physique :
Solusu est un homme de taille moyenne, compensant son mètre soixante-treize par un corps qu'il a entretenue non seulement par une musculation journalière, mais surtout par les exercices pratiques des forces de police de Seïkusu. Course à pied, course d'obstacle et boxe libre sont ses principaux moyens de garder pour lui un corps d'athlète, même si les bières de fin de journée avec les collègues lui mettent une barrière certaine sur le chemin du corps aussi sec qu'un bodybuilder en pleine perte de graisse. Et c'est bien tout ce qu'il a pour lui...
Car autrement, le pauvre homme a bien des difficultés à être vu comme un honnête membre des forces de police, pour de bonnes raisons d'ailleurs. Que ce soit ses airs patibulaires, son sourire tordu généralement fixé à la glu sur son visage, non sans parler de son regard de méchant de série B, il est rare qu'il attire la sympathie des passants, alors la confiance n'en parlons pas. Ce fut encore pire après l'accident de la presse, qui lui a laissé deux superbes cicatrices de chaque côté du visage, lui valant désormais le surnom de "Panda". D'ailleurs, cela fait longtemps qu'il sait pertinemment qu'il ne fait pas l'unanimité du quartier de son commissariat, aussi il a même cessé de se raser les cheveux, y préférant depuis le retour de sa coupe de jeunesse, une brosse haute rabattue vers l'intérieur, confirmant définitivement son air de loubard. Au moins comme ça, il fait flipper les jeunôts irresponsables.
En dehors de tout cela, cet homme porte en chaque jour le costume des forces de police. Habitué à cette norme vestimentaire, c'est presque devenu une seconde peau, tant et si bien que le reste du temps, il le passe en caleçon dans son appartement. Même une fois qu'il eut terminé ses heures de travail, aussi aléatoires soient-elles, il ne quitte pas son costume, prêt éventuellement à le mettre en avant pour mieux s'assurer d'être estimé par ses interlocuteurs. En revanche dans ses habitudes de tout les jours, il est fréquent de le voir la clope au bec, ainsi qu'à jouer de ses clefs, un tic qui lui permets de se détendre quand il se prend gentiment la tête, mais qui a souvent tendance de fatiguer son auditoire.


Caractère :
Solusu, c'est un peu la coqueluche de son commissariat. Tout le monde le connais, tout le monde sait qu'il n'est pas bien méchant, mais surtout tout le monde a bien conscience que s'il se fait muter, sa malchance naturelle aura tôt fait de le mettre dans une situation inextricable où il risque de se faire tuer. Car oui, le policier est toujours dans les pires situations possibles. Que ce soit moralement ou physiquement, l'homme semble avoir la fâcheuse tendance de poursuivre le mauvais suspect jusqu'à se faire percuter par une voiture, ou de s'occuper de la garde à vue d'un récalcitrant dont les menottes s'ouvrent au pire moment. Pour toutes ces raisons, et malgré la volonté naturelle de l'homme à faire le bien, il commence lentement à devenir de plus en plus impitoyable envers tout les contrevenants à la loi, sans même chercher à questionner ses propres actions à ce sujet.
Solusu, c'est donc un extrêmiste. Un chevalier blanc, prêt à punir tout les petits salopiauds qui font un tag sur les murs tandis qu'il se pliera en quatre pour permettre à une petite dame de traverser les passages piétons. C'est l'homme qui collera une rouste au petit fils de sénateur qui ose se foutre de ses collègues alors qu'il a été prit à dealer à des mineurs, mais qui arpentera l'ensemble de la ville à vélo pour retrouver le chien d'une famille esseulée venue demander un peu d'aide. Et si ses actions deviennent de plus en plus attendrissante d'un côté, ses punitions deviennent de plus en plus viles envers ceux qui se détournent du droit chemin.
Alors héros des temps modernes ou simple cas croissant de double personnalité, en tout cas l'homme reste secret sur ses guérillas personnelles, se contentant de veiller à garder son uniforme propre, son sourire tordu sur le visage, et un paquet de cigarettes dans sa poche. Il boit des bières avec ses collègues, fait la fête avec ses amis de longues dates, rentre chez lui pour regarder des films et manger des salades sur lesquelles il ajoute une énorme pièce de viande rouge saignante. Il vit de ses plaisirs, tente de survivre au monde ainsi que d'en faire un espace meilleur pour tous. Et en soi, à ses yeux, c'est déjà pas si mal.

Histoire : 
Solusu, c'était une petite frappe de Seïkusu. Honnêtement, depuis tout jeune, l'homme a souvent eut l'occasion de se faire connaître des forces de polices, parfois parce qu'il volait des clopes pour son père, d'autre fois parce qu'il avait tagué la queue d'un chien en rouge pour qu'il aille plus vite. Malheureusement, ses farces et ses exactions, même si produites d'une volonté innocente de faire le bien, n'était pas au goût de tous. Notamment du gardien de la paix de l'époque, Hitoshi Bakuga, qui avait pris le gamin en grippe au point de toujours savoir reconnaître quand les méfaits était de sa main. Le nombre de fois où il a visité le foyer de Solusu ne saurait être défini, amenant l'adolescent de l'époque à se demander pourquoi un vieux con le poursuivait à ce point. Puis, malheureusement, il fut prit un jour la main dans le sac, mis en garde à vue, et tandis qu'il s'apprêtait à vivre la même mascarade, il vit le visage fatigué du vieux bonhomme passer la porte, cigare au bec.

" Oh putain non pas vous.
 -  Boucle la, p'tit con. "

Se faire insulter ça le gênait pas. Par contre, la voix basse et sans agressivité de l'inspecteur, ça, ça lui avait couper la chique. Il était certains que l'homme ne l'appréciait pas, tant mieux en soi car c'était réciproque, mais son comportement immédiat ne laissait pas entendre ce genre de confrontation hargneuse. Non, le bonhomme qui fumait son épais cigare semblait simplement ... Fatigué. Comme au bout de sa vie. À l'époque, Solusu ne pensait clairement pas que ça pouvait être de son fait, après tout il n'était qu'un minot qui déconnait, des comme lui il y en avait des dizaines rien que dans Seïkusu. Et pourtant, une fois qu'il eut Hitoshi en face de lui, qu'il put voir ses prunelles grises le fixer, il commença à se sentir particulièrement mal à l'aise. Il... avait l'impression que l'homme en face de lui le contemplait avec déception. Pire, avec résignation.

" Tu vas continuer longtemps comme ça ?
 -  Tu parles de quoi vieux schnock ?
 -  De tes conneries. Solusu, t'es clairement pas le pire cas qu'on ait à traiter, rien qu'à ta gueule suffisante je sais que t'en as conscience. Mais tu me sors par les yeux. Sincèrement.
 -  Gaspille pas ta salive, c'pas comme si j't'écoutais d'toutes manières. "

Posture défensive. Solusu refusait complètement les mots du flic, et pour cause, il le sentait pas ce plan. Le mec en face, il était pas loin de le faire sortir de ses gonds, mais le problème ... C'est qu'il y avait un quelque chose dans le ton, dans la supériorité qu'il prenait, dans les termes qu'il utilisait. Un rien du tout qui empêchait le délinquant de lâcher prise et de juste lui exploser à la figure, mettant fin à toute forme de discussions. Le pire, c'est que visiblement, même si Solusu se montrait désagréable il était visiblement impossible de faire cesser les propos de l'inspecteur, ce dernier poursuivant son monologue sans faillir.

" Tu veux savoir pourquoi tu me sors par les yeux ? Ça fait trois ans que je cours après ta trogne de petit salopiaud. Trois ans que tes potes te couvrent malgré tes conneries, que tes parents te jettent hors de la maison dès que je viens te chercher. Trois ans que j'ai un dossier épais comme le ventre de l'officier Hibukashi sur mon bureau, compilant chacun de tes petits délits. T'es le pire des petits mécréants de la ville, à croire que tu cherches à te faire chopper.
 -  Sans votre nez de fouine dans mes affaires, j'passerai sous les radars...
 -  Non ducon. T'es mauvais. Tu m'énerve parce que t'es absolument misérable comme criminel. Et le pire, c'est que la moitié des fois où je te choppe, t'es en train de te la jouer petit samaritain.
 -  J'ai b'soin d'thunes, c'est tout.
 -  Oh pitié... "

Il prend l'un des dossiers avec lequel il est rentré, le jette sur la table devant Solusu, puis l'ouvre sur un paquet de témoignages divers.

" Tu sais ce que c'est ? Ce sont les témoignages de tout ceux que tu aides chaque jour. Le fleuriste chez qui tu bosse de 16 à 18, le bar qui t'appelle quand ils ont un ivrogne à sortir, la mamie du 14  voie Katsu pour qui tu fais les courses. Alors pour tout ces gens, pour tout le bien qu'ils m'ont dit de toi, je viens vers toi ce soir avec une proposition.
 -  Quoi ?
 - T'es en garde-à-vue pour 72 heures. Je te laisse ce temps pour réfléchir à ta vie, à ce que tu fais et veux faire, entre tes conneries et les gens qui te font confiance. Si tu veux enfin marcher droit, j't'aiderai.
 -  Et...
 -  Et sinon t'es majeur dans trois mois, donc t'as intérêt à apprendre à cacher des trucs au fond de ton cul pour survivre à la taule. Parce que c'est là-bas que tu finiras p'tit con. "

Solusu s'en était toujours foutu de finir en taule. En revanche, quand il vit l'inspecteur partir, il remarqua sans aucuns problèmes qu'il avait laissé derrière lui le dossier complet des témoignages du voisinage. Le délinquant ne put s'empêcher de les lire, non sans s'y perdre finalement de longues heures, passant de témoin en témoin avec la sensation croissante qu'il ne méritait pas la quart des mots inscrit dans ces lignes. L'émotion l'étreignit. Il ne put s'empêcher de pleurer au bout d'un moment, heureusement qu'aucun de ses potes n'était là d'ailleurs, parce que sinon il aurait eut vite fait d'avoir la honte de sa vie. Mais quand finalement lagarde-à-vue toucha à sa fin, ce fut avec les yeux rouges et le nez encore un peu humide qu'il se redressa de sa chaise à l'entrée de l'inspecteur. Une réaction qui ne manqua pas de faire sursauter le vieil homme par ailleurs.

" M-monsieur je ... Je veux changer !
 -  Je préfère ça. Allez viens p'tit gars, t'as de quoi être ce qu'on a le plus besoin dans cette ville.
 -  Genre, quoi ?
 -  Un flic, bien entendu. "

Les années qui suivirent ce propos furent aussi étranges que salutaires pour le jeune homme. Originellement peu emballé par l'idée d'entrer dans les forcesde police, il ne put s'empêcher de remarquer avec le temps que son éthique et sa morale personnelle rentrait en parfaite adéquation avec les codes de conduite de ce nouveau métier. Sortant comme n'importe quel quidam de sa promotion, sans aucuns honneurs mais prêt à faire son travail, il fut rapidement engager dans un des petits commissariats de quartier de sa ville natale, Seïkusu, où il entama d'echaîner les missions avec la plus grande des bonnes volontés. Pourtant, rapidement, plusieurs choses permettent de comprendre que la vie ne va guère être un long fleuve tranquille pour ce jeune homme, bien au contraire.

Quasiment chacune de ses missions ne se passe pas comme prévu. Non pas qu'il s'agisse fondamentalement d'échecs, mais il finit toujours blessé, mis en danger, voire même parfois carrément poussé vers les abords d'une fin soudaine et terrible. C'est le cas notamment de son avant-dernière mission sur le terrain, que tout le monde appelle tout bas "la presse", où Solusu en pleine poursuite fut bousculer par un employé de la zone industrielle qui ne l'avait pas remarqué, basculant le policier alors en plein élan au milieu d'une presse lourde à métaux. Si le réflexe d'un autre employé sauva l'homme d'une mort certaine, le crâne du jeune homme en porte encore les stigmates depuis. Pourtant ça n'a pas l'air de calmer l'homme, ce dernier une fois sortit de l'hopital reprenant immédiatement du service, se jurant de retrouver la trace de celui qu'il a manqué attraper la dernière fois.

Nombreux sont ceux qui se demandent si le jeune policier n'est pas en soi un peu trop simplet ou inconscient pour continuer, mais l'ensemble du commissariat apprécie suffisamment leur collègue pour simplement lui offrir soutien et encouragements. Malheureusement, c'est ainsi que tous passèrent sans remarquer les infimes changements qui s'opéraient en Solusu. S'il s'était remis de sa blessure physique, son âme de justicier, elle, avait définitivement cicatrisé en gardant, en elle, une marque indélébile dont la justice n'allait que mieux en attiser les aigreurs.

Situation de départ : A eut une petite copine qui l'a plaqué il y a quatre ans.


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