Ville-Etat de Nexus / Re : Le Chant de Kardiù (Grayle et Thaïs les pérégrins)
« le: mercredi 15 mai 2024, 01:42:10 »Il se pencha sur elle, l'embrassant, furtivement, rapidement. Il n'arrivait plus à se maîtriser. L'envie était trop forte. Il voulu lui faire la première chose qui lui était venue à l'esprit lorsqu'il l'avait vue. Collé contre elle, la plaquant contre le lit, il se frotta contre son corps comme un vulgaire chien en chaleur, sa verge dure et brûlante glissant contre sa petite chatte gonflée laissant une trainée de foutre et de pré-sperme sur son ventre, venant remplir son petit nombril. Se glissant entre ses jambes, il s'enfonça en elle, son pieu incandescent écartant ses chairs intimes pour fouiller jusqu'au fond de ses entrailles.
- AAAAAaaaarRRrRhhH....
Les sensations provoquèrent un quasi court-circuit dans son cerveau, alors que le plaisir de la pénétration faisait sauter les dernières barrières de sa propre raison. Le corps entièrement contracté, il jouit en elle, sentant, voyant, entendant Thaïs faire de même. Le couple se transforma en un duo de choriste, beuglant plus que chantant leur plaisir. Il jouit une fois, deux fois, trois fois, encore et encore, se vidant en elle à grands coups de reins et avec une telle force et en une telle quantité que la semence déborda, souillant les cuisses et les bassins des deux amants, tâchant la couverture du lit.
Il s'évanouit, un bref moment, cognant sa tête contre elle, avant de se réveiller. Comme un marin en pleine tempête, il avait besoin de s'accrocher, et il s'accrocha à elle, l'embrassant comme si sa vie en dépendait. Ses lèvres étaient sucrées, puis acides, acides à cause de leurs larmes de plaisir. Il s'éloignait puis revenait en elle, encore et encore, mettant le corps juvénile de la voyageuse à l'épreuve. Sa peau rosée devenait rouge à force des coups qu'il lui infligeait. Une violence dénuée de malice ou de perversité, une simple preuve de la passion et du désir qui l'animait. Le corps entier de Grayle était actif, son bassin, ses bras, ses épaules, ses mains, son torse, ses lèvres, incapable de s'arrêter. Grayle et Thaïs, qui ressemblaient pourtant à un jeune couple idéal et doux, ressemblaient à deux bêtes sauvages, tels des humains primitifs découvrant pour la première fois le sexe.
Incapable de savoir si quelques minutes ou heures étaient passées, il se mit à foutre une seconde fois. Une quantité absurde, témoin de la bénédiction divine qui entourait l'ancien paysan, devenu symbole de vitalité et de fertilité. Le petit ventre plat de Thaïs se gonfla legèrement, ses cheveux volant au gré de la respiration brûlante de Grayle, qui reprenait péniblement son souffle, temporairement épuisé et sonné par le plaisir transcendant qui l'avait traversé. La sensation de vide blanc, qui entourait son cerveau comme un nuage, lui donnant la sensation qu'il avait, pendant un bref instant, acquis un savoir immense, était comme une drogue.
Toujours en elle et sur elle, il embrassa le front de Thaïs avec douceur, essuyant sa sueur. Ils étaient poisseux, encore fiévreux et frissonnant. Plus bas, il sentait son vit baigner dans leurs fluides respectifs, toujours au sein de l'immortel.
- Ah, Thaïs... thaïïïïïïs...
Il semblait presque possédé