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Messages - Félicia Hardy

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: lundi 30 avril 2018, 00:45:05 »
Jouer avec Félicia, c’était un grand plaisir pour Syndra ! La femme était très belle, et, avec cette tenue, sa beauté ne faisait que croître encore, atteignant la stratosphère ! Magnifique et somptueuse, la Chatte Noire s’amusait beaucoup avec Syndra, jouant avec elle, sentant ses mains parcourir son corps, ses lèvres sur elle, son corps se pressant au sien. Lentement, doucement, Syndra continua à la déshabiller, et Félicia se mit en position, le dos à la table. Ses seins finirent libérés, tandis que le haut de sa combinaison se mit à tomber sous la main de Syndra. Torse nu, Félicia exhibait sa généreuse poitrine, ce que Syndra ne manqua pas de relever, arrachant un sourire sur les lèvres de Félicia.

« Ce sont mes gènes occidentales... »

Elle avait souvent noté que les Japonais fantasmaient sur les grosses poitrines occidentales, les Japonaises ayant, selon les idées reçues, tendance à avoir des seins plus petits. En même temps, il fallait aussi se dire que les Occidentales avaient peut-être davantage l’habitude d’utiliser la chirurgie esthétique pour gonfler leur poitrine que les autres... Enfin, en ce qui concerne Félicia, c’était aussi lié à ses mutations. Quand elle était encore une simple étudiante à l’ESU, elle avait certes une belle poitrine, mais celle-ci avait grossi de quelques centimètres quand elle avait accepté que Wilson Fisk n’implante en elle son super-sérum dérivé de celui utilisé sur Steve Rogers lors de la Seconde Guerre Mondiale. Une conséquence secondaire imprévue, mais bienvenue... En tout cas, Félicia frissonnait en sentant Syndra la déshabiller petit à petit, tout en s’occupant de son corps. Comme quoi, même avec une seule main, Syndra s’en sortait admirablement bien.

La jeune femme continua donc à tirer sur la fermeture Éclair, qui se terminait sous le nombril, et Félicia bondit alors légèrement en arrière, posant ses fesses sur le rebord de la table, et, en sentant le visage de Syndra se rapprocher de son sexe, elle se cambra en arrière, mettant ainsi sa fleur intime en avant, et souleva ses jambes, venant les enrouler autour de la tête de la femme, la serrant ainsi dans ce mélange de forme, de courbe, et de latex.

Syndra demanda alors à ce que la Chatte Noire l’aide à se déshabiller, et celle-ci sourit, gloussant légèrement :

« C’est toi la grande fille, Syndra, à toi de déshabiller la Chatte... Mais, si tu veux qu’on s’allonge dans un lit, à toi de voir... »

Pour ôter le reste de cette redoutable combinaison, ce serait sans doute mieux.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: lundi 23 avril 2018, 00:31:56 »
Félicia souriait devant les remarques de Syndra. Il était temps de passer aux choses sérieuses, et, honnêtement, quand on voyait une telle femme débarquer devant vous, avec une combinaison noire moulante mettant ses incroyables formes en valeur, il ne fallait pas réfléchir longtemps. La Chatte Noire était une véritable bombe sexuelle, ce dont elle avait parfaitement conscience. Elle avait toutefois décidé de titiller Syndra, en remontant sa fermeture Éclair jusqu’au cou. Habituellement, elle avait l’habitude de la laisser abaissée à hauteur de la poitrine, afin d’avoir un peu d’air, et ne pas étouffer. Mais là, les circonstances étaient particulières, et Félicia voulait vraiment stimuler Syndra, alors elle avait mis les bouchées doubles. Le résultat était sans appel, et la jeune femme se releva, la rejoignant rapidement. Tout en caressant son corps, Syndra approcha son visage de la fermeture, et pinça la boucle avec ses lèvres, tirant dessus tout en observant la Chatte Noire, qui se mit à rougir, à frissonner de plaisir... Et même à ronronner. Se pinçant les lèvres, Félicia laissa la femme agir, tout en se tortillant sur place, afin de mieux sentir la main joueuse sur ses fesses.

Syndra la pelotait sans la moindre gêne, et Félicia ne pouvait qu’apprécier cela. Elle laissait donc la femme jouer avec son corps, tirant sur la fermeture jusqu’à permettre d’accéder aisément à ses seins.

« Oui, voilà, ma poitrine respire mieux comme ça, Syndra... »

C’était le cas de le dire, et elle vit ensuite le visage de Syndra s’enfouir contre ses seins, s’y frottant tendrement. Naturellement, la main de Félicia caressa ses cheveux, maintenant ainsi sa tête contre sa peau douce et fraîche, comme si le latex sur son corps la rendait plus agréable. Elle sentit ensuite la langue de la femme, puis Syndra alla s’attaquer à l’un de ses seins, le faisant sortir sans peine de la combinaison pour titiller son téton, le léchant, le mordillant, tout en faisant délicieusement crisser la combinaison de Félicia en palpant son corps avec ses mains.

« Haaaa... Syndra, hmmm... Rrrrrr... »

Les ronronnements, encore, trahissaient la nature féline de Félicia, qui se pinça doucement les lèvres.

« Là, vas-y, hmmm... Mon corps est à toi, ma chérie, continue, haaaa... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un job bien payé [PV : Félicia Hardy]
« le: samedi 21 avril 2018, 18:31:47 »
Félicia sourit. Visiblement, Laura avait fait une forte impression à Cindy... Mais ça, en réalité, la Chatte Noire le comprenait très bien. Laura était malheureusement fortement asociale, une conséquence du passé compliqué qu’elle avait eu. Elle avait été une arme au service de l’HYDRA, une femme fréquemment lobotomisée. Les conséquences avaient été terribles sur elle, et elle était en pleine reconstruction, mais avec un raisonnement extrêmement militaire. Impossible de lutter contre ça en un claquement de doigts. Félicia essayait de l’aider à avoir une vie normale, mais elle ne pouvait pas prétendre être en mesure d’y arriver.

« Laura n’est pas méchante, en soi. Disons qu’elle n’est pas mauvaise, mais... Elle n’a aucun sens des bonnes manières. On ne lui a jamais appris, tu sais... Mais je pense que ta présence peut lui faire du bien. Elle est continuellement sur la défensive, presque paranoïaque. Alors, une petite araignée comme toi... Ça ne pourra que l’aider à aller mieux, et à se détendre. »

Félicia se redressa doucement. La Chatte Noire se rapprocha de Cindy, et lui caressa les joues, avant de la prendre dans ses bras. Mine de rien, Cindy avait dû s’habituer au caractère très tactile de Félicia, qui, il est vrai, avait eu tendance à materner la jeune Silk. Après tout, elle était sortie d’un bunker sinistre sans riens avoir sur sa famille. Ses parents avaient totalement disparu, et elle était totalement désœuvrée. Et, si Peter était un individu charmant et sympathique, il était quand même peu talentueux dans les relations sociales.

La femme caressa donc ses cheveux.

« Je suis très heureuse de te revoir, Cindy... Et il n’est pas question que tu dormes sous les ponts, ou dans je ne sais quel studio miteux. Alors, ne t’inquiète pas pour Laura, d’accord ? Inquiète-toi plutôt pour mon armée de chats perpétuellement affamés et toujours en manque de câlins ! »

Parce que ça, quand même, c’était un vrai problème. Mais, concernant Laura... La vérité, que Félicia ne pouvait pas encore vraiment dire à Laura, c’est que Laura avait surtout besoin d’une amie... Mais ça, au vu de leur rencontre, il était encore bien trop tôt pour le lui dire ouvertement.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: lundi 16 avril 2018, 00:37:35 »
Félicia s’amusait beaucoup avec Syndra. Elle sourit en entendant les explications de cette dernière, comprenant bien que, avec son moignon, porter une combinaison en latex ne la tentait pas plus que ça. Pour autant, la Chatte Noire restait convaincue que cette tenue lui irait bien. À voir... Pour l’heure, Félicia répondit au baiser de la femme, fourrant sa langue dans sa bouche, une main sur ses cheveux, tout en sentant la main de Syndra se glisser dans le creux de son dos, s’approchant de son fessier, pour s’y poser ensuite, sans ménagement, sans hésitation. Elle le palpa, faisant crisser la combinaison. La Chatte Noire gémit lentement, doucereusement, clignant des yeux. Elle rompit le baiser, et sourit encore, lorsque Syndra exposa ses conditions. Faire ce qu’elles voulaient, tout simplement.

« C’est un programme simple, ma foi... Auquel je ne peux qu’adhérer, bien entendu. »

Comment aurait-elle pu refuser ? Elle sourit donc, et l’embrassa sur le front. Son corps se lova contre le sien, et elle se dandina sur place, sentant encore la main de la femme jouer avec ses fesses.

« Mon cul te plaît, hein ? demanda-t-elle brusquement.

Inutile de répondre, car la question était purement rhétorique. Félicia lécha alors son nez, se montrant très coquine, très tactile, et elle se déplaça alors, se relevant. Elle laissa Syndra sur le canapé, et s’appuya contre la table devant elle, creusant son dos, mettant en valeur son fessier.

« Viens t’en occuper, Syndra, j’ai envie de sentir ta main dessus... Mais aussi tes lèvres, vas-y ! » l’encouragea-t-elle.

À elle de laisser parler son imagination...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: lundi 09 avril 2018, 00:57:21 »
« Oh, ma chère, crois-en mon expérience... »

Adoptant un ton sensuel, Félicia se décolla du mur d’entrée, et bondit élégamment, atterrissant sur la table à manger au centre du salon. Ses jambes étaient exagérément pliées, et elle se pencha en avant, une main sur la table, doigts écartés.

« ...Il ne faut jamais dire jamais. »

Elle s’avança ensuite le long de la table, à quatre pattes. Une démarche posée, appuyée, ses épaules roulant de droite à gauche, le latex moulant ses formes à la perfection. Syndra avait peut-être dû entendre parler de la Chatte Noire dans les journaux, ou de la part de connaissances. Félicia s’efforçait pourtant d’être discrète, mais, visiblement, les femmes et les hommes en combinaisons moulantes commençaient à être bien connus au Japon. Pour le reste, Félicia rejoignit le rebord de la table.

Elle continua à observer Syndra, et poursuivit alors :

« Quand j’avais ton âge, et que j’étudiais à l’ESU, je voyais tous ces types en costumes à New York, et j’étais convaincue de ne jamais porter un truc comme ça. Et pourtant... »

Les chats miaulaient autour de Félicia, se frottant contre la fourrure blanche le long de ses poignets et de ses chevilles. Félicia se redressa alors, et montra à Syndra toute son agilité. Ses ongles pointues s’appuyèrent sur le rebord de la table, et elle se redressa lentement, soulevant bien haut ses jambes, avant de les écarter, et de les pencher vers l’avant. On aurait presque pu croire qu’elle était un invertébré, vu l’angle impossible que ses jambes prenaient, en se penchant vers l’avant, permettant en tout cas à Syndra de voir ses cuisses, superbement moulées, le latex brillant légèrement. Félicia poussa ensuite en avant avec ses bras, et bondit ainsi sur le fauteuil, s’écrasant contre Syndra, enfonçant pendant quelques secondes ses seins contre son visage, faisant également crisser le latex.

Félicia se décolla ensuite lentement, ses jambes à droite et à gauche du corps de Syndra, et déplaça sa main, caressant le menton de Syndra, et releva doucement son visage de la vision de ses seins.

« En réalité, le latex est quelque chose de très agréable. On a l’impression d’étouffer dedans au début, mais, une fois que le corps s’y fait, et qu’on met bien la tenue, c’est presque comme une seconde peau, qui tient chaud... Parfois trop chaud, sauf certaines tenues très spéciales. »

La Chatte Noire ne rentra pas trop dans les détails, car il s’agissait là de latex venant de Terra, un latex plus résistant et capable de s’adapter à la température ambiante, d’absorber la sueur... Inutile de parler de ça à Syndra pour le moment. Pour l’heure, Félicia se pencha encore en avant, et l’embrassa à nouveau sur les lèvres, pendant quelques secondes.

« Parle-moi de tes projets avec moi, ma belle... » glissa-t-elle ensuite.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un joyau bien convoité. [Félicia Hardy]
« le: mardi 03 avril 2018, 01:00:03 »
Hermann était un individu manquant de talent, dans le sens où il s’énervait vite. Le Shocker n’avait jamais véritablement réussi à percer dans sa carrière de super-criminel. Les rares fois où il avait rejoint des organisations criminelles, c’était souvent pour servir de faire-valoir, de bouc-émissaire parfait. Son seul trait de génie avait été la fabrication de ces gants sismiques, même si Félicia était sûre qu’Hermann avait dû recevoir de l’aide en prison pour cela. Pour autant, il fallait bien reconnaître qu’il n’était pas aussi dérangé qu’un individu comme Carnage, ou Le Scorpion. Jadis, la Chatte Noire, quand elle travaillait pour le compte du Caïd, avait parfois travaillé avec lui. Il la couvrait à distance quand elle s’infiltrait dans les places-fortes des adversaires du Caïd, mais ils n’avaient jamais été au-delà de cette relation. Félicia était sûre qu’Hermann aurait bien voulu l’avoir dans son lit, par exemple.

Face à lui, elle le vit armer ses gants sismiques, et, alors que Félicia comptait trouver un moyen d’y échapper, la mystérieuse voleuse aperçue plus tôt fit irruption, et frappa Le Shocker à la tête, le déstabilisant. Énervé, ce dernier tira sur elle, et Sasha se retrouva à jouer au dangereux jeu du chat et de la souris, évitant les tirs de son adversaire. Félicia, de son côté, se redressa alors, et, tandis que Le Shocker dégommait le mobilier environnant, et notamment l’accès à ‘lescalier de service, elle bondit sur lui, et griffa sa combinaison.

« Qu’est-ce que tu fais ?! »

Elle le repoussa d’un coup de pied dans le ventre.

« Je sais que ta combinaison sert à te protéger du contrecoup des gants sismiques, Hermann...
 -  Sale pute ! Je n’aurais jamais cru tomber sur toi ici ! »

Félicia n’allait pas laisser une jeune fille se sacrifier pour elle. Esquissant un sourire moqueur, elle resta devant son adversaire. Ce dernier tira à nouveau, mais Félicia bondit dans les airs, un saut prodigieux. Elle tournoya sur place, et heurta à pieds joints le torse de son ennemi, le clouant au sol. La Chatte Noire finit ensuite à califourchon sur lui, et, sans guère attendre, déchira encore sa combinaison.

« Non !
 -  Allez, fais dodo, Hermann ! »

La Chatte Noire le frappa violemment au visage, et l’homme s’écroula sur place. Félicia se releva ensuite, et soupira lentement, avant de reporter son attention sur la femme à côté d’elle.

« Merci du coup de main, ma chérie, sourit-elle. Mais on ferait mieux de ne pas traîner ici longtemps. »

Elles auraient normalement dû se séparer, mais les deux convoitaient à la base le même objet. Et puis, cette jeune femme intriguait Félicia, qui fit donc une proposition des plus insolites :

« Ça te dit de venir chez moi ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: mardi 03 avril 2018, 00:58:33 »
Félicia n’aurait jamais cru que Syndra puisse autant aimer les chats... C’était très encourageant ! Elle, évidemment, elle adorait ça. C’était d’ailleurs connu au lycée, puisqu’elle vendait les chats ici, par le biais d’annonces publicitaires. Elle avait obtenu l’autorisation du conseil d’académie, puisque la vente passait par le bien d’un club félin que Félicia administrait. Les chats étaient très populaires au Japon, après tout, et les fonds obtenus servaient à financer le lycée. Félicia ne faisait pas ça par but lucratif, mais vraiment parce qu’elle voulait offrir des chats à des familles heureuses. Elle savait très bien comment les éduquer, et n’avait de cesse de rappeler aux indécis combien les chats pouvaient être intelligents et attentionnés, bien loin des clichés honteux qu’on leur attribuait souvent à tort. La jeune femme sourit donc.

« Tu as vu mon premier secret, Syndra... Enfin, secret... Quand tu étais mon élève, je n’avais pas encore obtenu l’autorisation de fonder un club félin à Mishima, mais c’est dorénavant chose faite ! Qui sait ? Si tu as besoin d’argent, je pourrais bien avoir besoin d’une assistante pour m’aider à gérer ma petite entreprise. »

Mine de rien, gérer autant de chats, ça demandait du temps ! De plus, Félicia ne faisait pas que de la vente, mais soignait aussi les chats. C’était d’ailleurs assez problématique, puisqu’elle n’était pas vétérinaire à proprement parler. Elle ne se vendait donc pas ainsi, mais trouvait des alternatifs. Le fait est que, en ce qui concerne spécifiquement les chats, la Chatte Noire se montrait très douée. Pour le reste, elle avait parlé de son « premier secret », et se risqua un peu sur la seconde... Mais il était désormais trop tard pour faire marche arrière, n’est-ce pas ? Et, puisqu’elles s’étaient déjà embrassées...

Félicia se redressa lentement, un sourire coquin sur les lèvres.

« Ne bouge pas, ma chérie, je reviens ! »

La Chatte Noire s’éloigna alors, et rejoignit sa penderie, où elle ouvrit son placard, et s’empressa d’enfiler une tenue très particulière. Elle se déshabilla intégralement pour pouvoir la mettre, frémissant au contact, toujours aussi agréable, du latex, sur son corps. Il lui fallut bien plusieurs minutes pour changer de tenue, et elle termina en enfilant le masque sur les yeux. La femme s’observa une dernière fois dans le miroir, se demandant comment son ancienne élève allait réagir.

*Elle a réagi favorablement devant mes chats, donc... Pour l’heure, je ne connais aucun amant, ou aucune amante, qui m’ait refusé sous ce look !*

Félicia retourna ensuite vers le salon, claquant des talons sur le sol.

« J’espère ne pas t’avoir trop fait patienter, Syndra... »

Elle entra dans le salon, dans sa magnifique tenue de La Chatte Noire. Un sourire traversa ses délicieuses lèvres, et elle croisa le regard de Syndra, ses ongles glissant le long du mur :

« Comment tu me trouves, ma belle ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: dimanche 25 mars 2018, 20:33:01 »
Félicia ne put que sourire en voyant les étoiles se mettre à briller dans les yeux de Syndra. Des chats partout ! Venant de la part de la Chatte Noire, ce n’était pas si surprenant... Mais, après tout, Syndra ignorait son identité réelle. Félicia pouvait donc comprendre sa surprise en voyant tant de boules de poils ici. Félicia les recueillait dans les rues et dans les animaleries, mais, s’il y en avait autant, c’est aussi parce qu’elle ne les castrait pas, et que ses chats avaient l’habitude de se reproduire. Syndra confessa qu’elle aurait très envie d’avoir un chat, et Félicia sourit.

« Poupette vient de mettre au monde plusieurs petits chatons, tu sais. Même moi, je ne pourrais pas gérer des centaines de chats, alors je les vends, ou je les offre. C’est un bon moyen de motiver les élèves à se surpasser, les chats sont très populaires au Japon. »

Ils étaient considérés comme une sorte de porte-bonheur. Les devantures des boutiques japonaises comprenaient généralement un maneki-neko, fameuse statue d’un chat levant la patte gauche... Ou encore les multiples îles aux chats du Japon, comme Aoshima. Une île remplie de chats partout. Félicia s’y était déjà rendue en vacances une fois, et Aoki, qui était avec elle, en avait eu pour son grade, tant la présence de cette armée de félins avait excité Félicia.

En l’état, Félicia gérait un site Internet pour vendre les chats, et en assurer le suivi.

« Tu sais, les entretenir ne coûte pas cher, les chats ont surtout besoin d’affection et de temps. Encore que ça dépende des chats, certains sont des petites pestes. »

Si Syndra aimait les chats, c’était entièrement réciproque pour Félicia. Marchant lentement, elle laissait les chats se frotter à ses jambes. Avant que Fisk ne fasse sur elle de sinistres expériences, Félicia n’avait jamais eu un attrait particulièrement prononcé envers les chats. Oh, elle les aimait bien, certes, mais c’était clairement après sa mutation que les chats s’étaient rapprochés d’elle, et qu’elle s’était rapprochée d’eux.

Elle se déplaça près de Syndra, et caressa un chat.

« Et puis, venant de ta part, je ne pensais pas que tu trouverais un jour quelque chose d’impossible... » la taquina-t-elle doucement.

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Shocker n’était pas le super-vilain le plus dangereux qui soit. Il n’était d’ailleurs même pas un « super-vilain » à proprement parler, puisque ses pouvoirs découlaient de gants cybernétiques évolués. Hermann Schultz, de son vrai nom, tient davantage du criminel professionnel, venant ses services au plus offrant. Le choc sonique avait sonné Félicia, et elle grogna en se relevant, voyant Sasha à côté d’elle. Le temps n’était toutefois pas au repos, car, très rapidement, la kunoichi les attaqua à nouveau. Félicia agit par instinct, et détendit sa jambe, donnant un puissant coup de pied retourné qui repoussa la femme, l’envoyant se fracasser à travers la baie vitrée. L’adversaire s’effondra au sol, et, pendant ce temps, Sasha déploya un grappin, pour s’envoler dans les airs.

« Non, attends ! »

Peine perdue, la voleuse fila déjà sur le toit, et se retrouva à jouer au chat et à la souris avec Schultz et ses hommes. Félicia se pinça les lèvres, devant la témérité de cette jeune fille, et grimpa encore sur le toit. En soi, elle aurait pu partir en descendant le long de la façade du building, mais elle ne pouvait tout de même pas laisser cette jeune fille dans un tel fatras. Pour l’heure, la Chatte Noire ignorait les motivations de Shocker. Travaillait-il pour les Petrovski ? Les Guramu ? Une autre faction ? La situation échappait totalement à Félicia, qui était inquiète de voir son passé revenir à elle. Après tout, elle avait fui New York pour fuir les mains du Caïd, et bénéficiait d’un programme de protection des témoins, qu’elle violait continuellement par ses initiatives nocturnes.

Shocker attaqua encore la voleuse, ses gants cybernétiques envoyant une vibration énergétique qui fit exploser une gaine de ventilation. Félicia bondit alors discrètement, et sauta en avant, renversant au sol l’un des ennemis, le neutralisant discrètement. Elle s’élança ensuite derrière un parapet, et attendit qu’un deuxième larron s’approche pour le saisir. Il eut à peine le temps de pousser un soupir, avant qu’un coude ne s’abatte sur sa tempe, le sonnant pour le compte.

La Chatte Noire observa ensuite la scène. Il y avait encore trois hommes armés, en plus de Shocker, mais qui étaient autour de lui.

« Je suis très heureux de te revoir, Chatte Noire, sincèrement. »

Félicia avait parfois été amenée à travailler avec Schultz. En soi, il n’était pas particulièrement mauvais, juste... Un criminel classique. La jeune femme s’avança encore prudemment. Elle n’avait pas tout un ensemble de gadgets à disposition, et, après quelques hésitations, décida de bondir par-dessus le parape,t puis courut vers eux. ELle bondit ensuite en hauteur, silhouette féline et gracieuse, et écarta légèrement les jambes, abattant son bassin sur la tête d’un des trois lascars, le clouant au sol.

« Qu’est-ce que... ?! »

Le pied de Félicia frappa Shocker au ventre, le repoussant, mais les deux autres pointèrent leurs armes sur elle. Félicia bondit alors en hauteur, faisant un saut périlleux au-dessus de l’un des deux, et le lacéra au visage, feulant en le griffant, son sang jaillissant de ses balafres, le faisant au passage hurler de douleur. Le dernier visa alors Félicia. Fort heureusement, agile et réactive, la Chatte Noire se laissa tomber à genoux, et les balles, qui visèrent sa poitrine, effleurèrent ses cheveux. Elle courut ensuite à quatre pattes, et, prenant appui sur ses mains, lança ses jambes en l’air. Son dos décrivit un arc vers l’avant, et elle enroula ses pieds autour du cou de l’homme, puis s’en servit pour se détendre, se redressant.

Concrètement, Félicia arriva dans une position assez sensuelle, enroulant ses jambes autour de la tête de l’homme, et se laissa alors tomber en arrière. Elle reposa ses mains sur le sol, et usa de la vitesse accumulée pour soulever l’homme,e t le balança contre un mur. Au même moment, alors que la Chatte Noire se rétablissait, Shocker pointa sur elle ses canons sonores. De justesse, Félicia bondit sur le côté, évitant un premier tir, mais qui atteignit quand même sa jambe, la déstabilisant, et l’amenant à se vautrer sur le sol.

« SALOPE, JE VAIS TE BUTER !! » gronda Shocker en la visant à nouveau.

Et, cette fois, Félicia était dans une position des plus délicates...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: lundi 12 mars 2018, 01:01:56 »
Félicia sourit après ce bref baiser, qui fut aussi surprenant que délicieux pour sa partenaire. Syndra observa son ancienne prof’ pendant quelques secondes, manifestement encore sous le choc... Puis l’enlaça brusquement. Félicia sourit encore, et lui caressa les cheveux, tendrement, puis sourit encore quand Syndra lui demanda de ne pas faire n’importe quoi. L’intéressée sourit encore, mielleusement, et frotta son nez contre celui de la femme, avant de l’embrasser une seconde fois, toujours aussi malicieuse :

« Faire n’importe quoi... Ma foi, ça, je ne peux pas te le garantir, Syndra... Mais je peux t’assurer que tu en ressortiras vivante. »

Elle se retint de rajouter qu’il y aurait sans doute quelques griffures et morsures. En tout cas, Félicia retourna sur sa moto, puis elle laissa Syndra la suivre. La jeune femme retourna ainsi tranquillement vers la ville. Quand elles rejoignirent Seikusu, le soleil avait continué à se coucher, et il commençait à faire nuit. Seikusu s’égayait la nuit. Des devantures éclairées le long des rues, des boutiques ouvertes, des restaurants animés... Certes, rien de comparable à l’intensité de la vie new yorkaise, mais Seikusu luttait contre son image de commune retirée par ce biais. Du moins, c’était le sentiment que Félicia en avait.

Elle rejoignit le centre-ville, avec plusieurs gratte-ciel. La Chatte Noire gara sa moto le long de l’une de ces gratte-ciel. S’était-elle trompée d’adresse ? Non ! Syndra allait sans doute être surprise. Comment une simple prof’ pouvait-elle se payer un tel endroit ? Il n’y avait ici que des bureaux prestigieux. Cabinets d’experts-comptables, agences immobilières, cabinets d’architecte, et des appartements de luxe. Le pire, c’est que Félicia se trouvait dans les derniers étages, dans un véritable penthouse de luxe. Syndra put le voir quand Félicia la fit entrer... Et put aussi noter que la femme avait une armée de chats à domicile, qui se mirent pour beaucoup à miauler quand les deux femmes entrèrent.

« Hm... Navrée, mes petites peluches sont en manque d’affection. J’espère que tu n’as rien contre les chats, Syndra ? »

Le pire, ce serait qu’elle lui indique être allergique aux poils de chats...

26
Comment ce simple vol avait pu dégénérer à ce point ? Félicia savait qu’il existait une guerre des gangs, de plus en plus forte, entre la Mafia russe, représentée par les Petrovski, et différents clans yakuzas, menés en tête de gondole par les Guramu. Seikusu, en réalité, avait depuis des siècles été sous la coupe réglée des Yakuzas. Mais, depuis quelques années, cette mainmise était atténuée, en grande partie parce que les différentes familles japonaises s’étaient querellées entre elles, contestant l’autorité des Guramu. Pour en venir à bout, certains clans n’avaient pas hésité à faire appel à d’autres mafias internationales, notamment Cosa Nostra, ou encore en aidant les Russes à se développer dans le quartier de la Toussaint. Félicia pouvait maintenant se dire que cette soirée avait eu pour but de permettre aux Petrovski de bénéficier de soutiens complémentaires. Une attaque finement menée, qui tournait en carnage généralisé. Les Guramu avaient utilisé les prostituées pour infiltrer leurs kunoichi. On disait en effet qu’Akihiro Guramu, Oyabun du clan Guramu, disposait d’un dojo spécial, des kunoichi qu’il formait spécialement.

*Et voilà où on en est, d’honnêtes voleuses ne peuvent plus faire leur travail facilement...*

Félicia vint tout de même en aide à l’autre voleuse. Elle ignorait qui elle était, mais, pour avoir réussi à s’infiltrer ici, c’est que cette jeune femme devait tout de même être douée. La geisha en face se rua à nouveau sur elle, tandis que la bataille continuait à faire rage dans le salon. Les kunoichi furent rapidement soutenues par des tueurs, et les balles résonnèrent, abattant les invités et les mafieux russes, qui répliquèrent avec des AK-47 et des fusils à pompe, des armes de gros calibre.

Entre-temps, Félicia se retrouva dans la chambre, continuant à se battre avec la femme. Cette dernière était une véritable anguille, et frappa Félicia à la poitrine d’un puissant coup de pied retourné, envoyant la Chatte Noire au tapis. La Japonaise leva ensuite le pied, déchirant au passage une partie de son kimono, pour l’abattre sur elle. Félicia roula fort heureusement sur le sol, se redressa, et attaqua à son tour, optant pour un puissant coup de pied. L’adversaire l’évita, et la frappa au visage du plat de la main, repoussant Félicia contre le mur, tout en lui faisant voir trente-six chandelles, lui donnant le goût du sang dans la bouche.

Imperturbable, la kunoichi attaqua encore. La main de Félicia se saisit alors de la lampe de chevet, et elle la lança sur la femme, la repoussant, lui offrant l’occasion de lui décocher un uppercut en plein visage. La kunoichi tomba à la renverse, et Félicia cracha un peu de sang sur le sol, les lèvres légèrement gonflées, avant de se retourner vers Sasha.

« Le toit ! » clama-t-elle, ignorant que la jeune femme avait pensé à la même chose qu’elle.

Félicia fila sur la terrasse, et l’ouvrit rapidement. Elle releva ensuite la tête, avisant plusieurs points d’accroche pour grimper. La Chatte Noire, sans plus attendre, bondit ainsi sur le toit... Pour tomber face à une vieille connaissance, et écarquilla les yeux de surprise.

« Chatte Noire ?! Ça par exemple ! »

Le monde était décidément bien petit, puisque, devant elle, outre plusieurs hommes armés, il y avait... Shocker ! L’homme brandit vers elle ses gants améliorés, et envoya des énergies cinétiques. Félicia, qui n’avait pas le sens de l’araignée de Spider-Man, se reçut l’attaque de plein fouet, et tomba en arrière, revenant en grognant sur la terrasse, s’affalant sur un transat qu’elle brisa sous son poids.

*Ouch ! Heureusement qu’on dit que les chats retombent toujours sur leurs pattes !*

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Aussi discrète qu’une ombre, Félicia remonta à travers les conduits de ventilation. Elle passa ainsi au-dessus de plusieurs chambres, où elle put voir que certains Russes s’amusaient déjà, en privé, avec de délicieuses hôtesses. Dans une pièce, elle vit ainsi un homme assis sur un fauteuil, mains posées sur les fesses d’une prostituée déguisée en lycéenne japonaise, dansant sur sa verge avec son sailor fuku. Dans une autre pièce, un homme couchait avec deux jumelles, s’envoyant joyeusement en l’air. Ambiance sereine et décontractée, tandis que, dans les salons principaux, les convives discutaient entre eux. On aurait presque pu croire à une soirée organisée par un promoteur immobilier pour vanter les bienfaits de sa compagnie et de ses techniques marketing auprès de ses clients... Sauf qu’ici, il s’agissait d’esclavage.

*Vous ne perdez rien pour attendre, mes gaillards...*

Guère nerveuse, Félicia se déplaça donc, jusqu’à atteindre une grille de ventilation, et rejoignit ainsi la suite présidentielle. Elle était plongée dans la pénombre, mais la Chatte Noire fronça les sourcils en voyant quelqu’un entrer. Une jeune femme aux longs cheveux clairs, qui récupéra un coffre-fort en vibranium situé derrière un tableau.

*Qui c’est, celle-là ? Une concurrente ?*

Visiblement, quelqu’un partageait les sources de la Chatte Noire. La jeune femme en sourit légèrement. L’intéressée avait récupéré un solide coffre-fort, très bien sécurisé, et utilisait une sorte d’étrange dispositif qui se mit à luire pour le déverrouiller. Discrètement, Félicia ouvrit la cage, étouffant les bruits, et s’avança. En la matière, elle était une véritable spécialiste. Après tout, elle avait déjà réussi à infiltrer un Helicarrier du S.H.I.E.L.D., ce qui était toujours un bon exploit à mettre sur un CV.

Félicia resta suspendue au plafond, utilisant ses griffes. La jeune femme s’appliquait à ouvrir les serrures à l’aide de son dispositif... Lorsqu’une explosion retentit brusquement, à hauteur de l’étage. Des alarmes retentirent alors, et le choc déstabilisa Félicia, qui tomba sur le lit, surprise... Pendant que des cris et des hurlements se faisaient entendre.

La Chatte Noire ne pouvait pas le voir, mais les prostituées qu’elle avait aperçu tantôt n’étaient pas que de simples dames de charme, mais de véritables kunoichi, qui venaient de tuer leurs clients. Et, alors que la fête et le cocktail se poursuivait, l’ascenseur s’était brusquement ouvert sur plusieurs Yakuzas armés jusqu’aux dents, y compris éqsuipés d’explosifs, qui venaient de lancer une grenade au milieu de la pièce, déclenchant les alarmes incendies... Le clan des Guramu, la plus redoutable famille yakuza de la ville, venait de débarquer !

Et Félicia, elle, se redressa brusquement, se tenant face à la femme. Profitant de la diversion opérée par l’explosion, sa main venait brusquement de se poser sur le coffret, le soulevant devant la jeune fille.

« Salut, toi ! Si j’étais toi, petite, je traînerai pas trop dans le coin. La fête vient visiblement de prendre un nouveau tournant, et je... »

Félicia ne put achever ce qu’elle avait à dire, car la porte de la chambre s’ouvrit brusquement, livrant passage à un homme armé d’un pistolet, qui tira dans le salon central.

« Putain de bordel de merde d’enculés de Yakuzas, je... »

L’homme débonnaire et barbu se retourna alors, et se tut brusquement en voyant les deux femmes situées autour de son lit.

« Bozhe moi ! Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! »

Félicia bondit brusquement sur lui, tandis qu’il pointait machinalement son pistolet vers les deux femmes, et le frappa au ventre, le repoussant en arrière.

*Voilà que ça se complique !* songea nerveusement Félicia.

De fait, il n’avait suffi que de quelques minutes pour que toute la situation foute le camp ! Mais, si l’attaque des Guramu était, somme toute, assez prévisible, Félicia restait assez intriguée par la présence de cette jeune femme qu’elle avait surpris à l’intérieur de cette chambre...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: lundi 05 mars 2018, 00:46:06 »
Félicia esquissa un léger sourire. Syndra était entreprenante, et revint sur l’allégorie de la Valkyrie. Une vierge guerrière... Vierge de toute influence, et combative. Oui, en effet, vu sous cet angle, l’allégorie se tenait. En revanche, pour le côté charnel... Félicia sourit doucement, les yeux mielleux, et pencha la tête sur le côté. Étaient-elles vraiment en train de flirter ? Oui, assurément... Même si Syndra était encore assez nerveuse. Une hésitation qui pouvait se comprendre, puisque les deux femmes avaient cette relation professorale lointaine, qui continuait à marquer Syndra. Se pinçant doucement les lèvres, Félicia hésita un peu, réfléchissant pensivement.

Elle finit par la reprendre au volée sur sa dernière phrase :

« Eh bien... Je dirais qu’il faut un début à tout, Syndra ! Au moins, je suis flattée que tu sois attirée par moi ! »

Mine de rien, c’était effectivement touchant ! Quoi qu’il en soit, Félicia était bien décidée à cesser le badinage, et termina son plat. Elle sortit ensuite, Syndra la suivant, et les deux femmes se retrouvèrent à nouveau sur le parking. Le soleil continuait à se coucher, et donnait à l’ensemble un véritable décor de carte postale. Après tout, il y avait un lac à proximité. Félicia rejoignit sa moto, et se retourna ensuite vers Syndra. Les deux femmes étaient proches l’une de l’autre, et, sans plus attendre, la Chatte Noire se dépêcha de l’embrasser. Un baiser surprise... Ou pas. Après tout, vu comment les deux femmes se titillaient, c’était la suite logique.

Ce baiser, c’était l’ultime défi, le dernier moyen pour Syndra de faire marche arrière... Mais aussi une invitation, une doucereuse offrande, quelque chose qui ne se refusait pas, au vu de la douceur des lèvres de Félicia. Elle l’embrassa donc avec envie, collant son corps au sien, et fit volontiers durer quelque peu le baiser... Pour finalement le rompre.

« Comme je m’y attendais, tes lèvres sont délicieuses... Prête à passer la soirée de ta vie, Syndra ? » demanda alors Félicia en souriant malicieusement.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un joyau bien convoité. [Félicia Hardy]
« le: lundi 26 février 2018, 07:23:21 »
Contrairement à ce qu’on pouvait penser de prime abord, le fait que Seikusu soit une ville isolée ne signifiait nullement qu’elle était tranquille et sereine. L’existence des Portails attirait son lot de criminels et de forbans. Pendant des années, les Yakuzas avaient régné sur cette ville, en faisant leur chasse gardée, mais ils devaient maintenant faire face à des rivaux... Et notamment la Mafia russe, qu’on appelait encore « Mafia rouge ». Aujourd’hui, Félicia avait appris qu’une réunion importante avait lieu dans l’un des hôtels de luxe de Seikusu, le Fairmont Hotel. La famille des Petrovski, une mafia russe locale, avait organisé ce rendez-vous avec une organisation criminelle qui sévissait en Europe de l’Est, partant d’Ukraine, et trempant dans de multiples trafics, allant du simple recel d’objets volés à la prostitution et à l’esclavage. Des individus dangereux, donc, qui venaient sûrement à Seikusu pour se trouver un fournisseur (les Petrovski), et distribuer tous les produits émanant de Terra en Europe de l’Est.

Félicia ne travaillait pas exactement pour le S.H.I.E.L.D., l’organisme de régulation et de surveillance des activités paranormales sur Terre. Si elle était là, c’est parce que le chef de ce syndicat était présent. C’était un politicien connu en Ukraine, qu’on disait être en tête de lice pour les prochaines élections présidentielles. Sa femme, surtout, disposait d’un bijou particulièrement rare, le Győzelem. Un artefact qui avait tout un historique, et qui était la cible de Félicia. Pour s’infiltrer dans l’hôtel, elle avait réservé une chambre située à quelques étages du penthouse où la réception avait lieu. Ce soir, elle était dans sa chambre, et venait d’enfiler sa traditionnelle combinaison noire.

*Bon... En piste.*

La Chatte Noire n’était pas du genre à se lancer à l’improviste. Elle avait utilisé une couverture, et avait réussi à obtenir une copie des plans de l’hôtel, lui permettant ainsi de planifier sa stratégie pour récupérer le bijou. Elle avait repéré l’endroit probable où le bijou serait entreposé, à savoir dans la chambre à coucher de la suite présidentielle. Félicia avait désormais le plan en tête, et ouvrit la fenêtre de sa chambre, puis sortit. Le gratte-ciel était un sacré building, tout en verre, ressemblant à ces buildings new-yorkais que Félicia connaissait bien. Le vent fit virevolter ses cheveux, et elle planta ses griffes dans des interstices, avant de se mettre à grimper. Elle n’adhérait pas aux parois comme Spider-Man, mais elle était suffisamment svelte et agile pour réussir à grimper.

La Chatte Noire rejoignit ainsi une terrasse, d’où elle entendit des bruits et de la musique. La réception battait son plein, et elle fila à l’étage inférieure, ouvrant une fenêtre depuis l’extérieur, à l’aide de ses griffes, ce qui la conduisit dans une petite salle de maintenance, avec du produit d’entretien et de nettoyage. Elle sortit de sa combinaison une carte d’accès qu’elle avait préalablement subtilisé au personnel de l’hôpital, déverrouilla la porte, et s’avança prudemment, s’assurant de ne tomber sur aucun garde, ou témoin gênant. Elle rejoignit les cages d’ascenseur. Les ascenseurs menaient directement aux penthouses des derniers étages, et c’était donc la meilleure entrée pour elle. Ouvrant les battants de la porte avec ses mains, elle se faufila à l’intérieur, puis grimpa ensuite, et opta pour passer par la grille de ventilation. Un grand classique, mais qui était toujours efficace.

C’est ainsi que Félicia se mit à ramper au-dessus des pièces du penthouse, observant les convives, et vit, comme elle s’y attendait, plusieurs esclaves enchaînés, essentiellement des Terranides ramenés depuis Terra.

*Normal, c’est eux qui seront vendus...*

Sur ce, Félicia reprit sa marche. Elle risquait quand même de faire quelque chose pour eux... Mais la priorité était de mettre la main sur ce collier.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Triathlon [Syndra Bathory]
« le: lundi 26 février 2018, 00:29:07 »
Syndra se mit à botter doucement en touche, prétextant ne pas se souvenir des rumeurs circulant à son encontre. Léger sourire poli de Félicia, qui trouva que la subite amnésie de Syndra tombait à point nommé, mais ne s’en fit aucune réflexion. Après tout, on était au Japon, un pays où les professeurs étaient bien plus respectés qu’en Occident, où l’autorité de l’État était encore très marquante. La Chatte Noire souriait donc délicatement, et acquiesça au moins sur une partie des explications de Syndra.

« C’est aussi ce que je pense... »

À Mishima, le sexe était très présent, comme dans tout le reste de la ville. Et ce n’était pas peu dire, la moyenne était bien plus élevée que dans le reste du Japon, d’après des études et des analyses. Syndra, néanmoins, était bien décidée à lui montrer quelque chose d’important la concernant, et lui tourna le dos. Félicia écarquilla légèrement les yeux devant la surprise, en voyant Syndra se déshabiller à moitié en plein restaurant. Relevant son débardeur, elle lui montra l’élégant tatouage ornant son dos. Une Valkyrie.

Quelques secondes passèrent, et Félicia, sur le ton de l’humour, répondit :

« Tu t’en inspires parce que ce sont des vierges guerrières ? » glissa-t-elle, en insistant légèrement sur le mot « vierges ».

L’idée l’amusait, bien sûr, et elle hocha ensuite la tête.

« En tout cas, c’est un très beau tatouage. Des femmes fortes, indépendantes, et belles, ça te va tout à fait... »

Joueuse, Félicia renchérit, ayant bien compris que Syndra lui faisait du flirt, mais semblait hésitante... Ce qui se comprenait, vu que Félicia était, après tout, son ancienne professeur.

« Tu sais, tu peux me tutoyer... Et je serais ravie de passer davantage de temps avec toi. Comme... Comme en t’invitant à dîner, par exemple. »

Et, en disant ça, elle sourit légèrement, prenant un ton plus doux, plus... Séducteur.

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