Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Kärnel le samedi 07 septembre 2013, 15:37:25

Titre: Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le samedi 07 septembre 2013, 15:37:25
La magie n’opère que si l’on consent à se laisser emporter par elle.

Le voyage arriva… Enfin après une aventure dans un vaste monde inconnue, depuis qu’elle y était revenue, elle avait décidée d’en apprendre d’avantage, mais les livres ne dévoilait que peu de chose sur cette endroit, elle trouvait cette endroit fascinant mais en même temps effrayant, tant de différence comparer à Terra, elle allait devoir encore plus ce préparer lorsqu’elle ira, mais pas tout de suite, avant elle avait d’autre chose à faire, visiter Terra, cela va faire si longtemps qu’elle désire découvrir ses terres fantastiques, les livres dévoilent tant de chose qu’elle voulait voir cela de ses propres yeux, mais la préparation fut longue…

2 semaines depuis son retour de cette endroit de fou qu’était le Japon, elle avait enfin terminée ses préparatifs pour ce voyage, elle ne savait pas par où commencer, tant de chose à découvrir… Cela allait lui prendre une éternité pour tout découvrir, mais elle n’avait point l’éternité… Un jour peut-être se penchera-t-elle sur l’immortalité, mais pas pour le moment, la découverte de ce monde était bien plus important et elle voulait que tout ce passe bien, mais généralement une aventure, n’est point une aventure sans danger et pépin. Ainsi donc, la mage para son cheval de ses sacs de voyages, tout ce qu’elle avait besoin s’y trouvait et elle espérait ne rien manquer, sinon elle attendra au prochain village qu’elle croisera pour acheter des nouvelles choses.

Elle fit ses adieux à son maître de magie, il l’avait tant donné qu’elle ne pourra jamais le remercier assez pour tout ce qu’il avait fait pour elle depuis son enfance, il avait été si gentil, un jour ils se croiseront à nouveau, à son retour, c’était certains qu’elle arrêtera là pour aller… Lui ‘’parler’’. Le mage est le seul capable de comprendre la jeune femme sans qu’elle soit obligée d’écrire ce qu’elle voulait dire, jamais elle ne pourra rencontrer une personne qui la comprendra comme le lui a été. Ce n’était pas de l’amour qu’elle ressentait envers son maître de magie, mais une admiration sans faille devant ses talents.

Carte à la main notre Haut-Mage partie à l’aventure, elle ne savait pas par où commencée, les contrée du Chaos, on lui avait déconseillé de rester là trop longtemps, les livres en disaient grands sur les guerres qu’y s’y était passé et les créatures y peuplant. Généralement, quand on dit à une personne de ne pas faire qu’elle que chose, il est certains à 100% que cette personne va faire ce qui la a été conseillé de ne pas faire!  Ainsi donc, elle partit vers ses terres dont tout peut se passer, autant de mauvaise chose que de bonne chose, mais avant tout elle y allait pour l’aventure.

Son cheval ne semblait pas aimer ces terres, il avançait de force, pourtant aux yeux de Kärnel, il n’y avait rien… Le soleil descendait lentement sur ses terres, la jeune femme s’arrêta près d’une caverne, elle attacha son cheval à l’entrée de celle-ci, enleva un de ses sac du dos de l’animal et elle entra dans ce refuge improvisé pour la nuit, elle enleva sa cape d’or, dévoilant ainsi le visage d’une jeune femme à la chevelure d’un blanc presque parfait, elle ne les entretenait pas beaucoup, malgré qu’ils soit propres, elle traîne rarement une brosse pour ses cheveux, elle trouve cela inutile. Sa peau est comme ses cheveux, d’une magnifique teinte d’ivoire. Une chose de particulier chez elle est située sur son front, un motif qui brille légèrement d’une teinte bleuté, un symbole droit et précis gravé dans sa chair, ceux qui connaissent la magie, peuvent reconnaître ce signe comme étant celui désigné au Haut-Mage du territoire magique de Lÿsbel, à présent détruit par des sorciers. Autre son symbole dans son front, elle possède des yeux de la couleur de l’eau, magnifique et pourtant si froid, elle est maigre, elle ne mange pas bien, il n’était pas rare qu’elle échappe plusieurs repas, même pendant une journée complète et quand elle mangeait, c’était un ridicule petit repas… Elle portait sa robe de mage habituel, dorée et longue, frôlant presque le sol.

Elle n’allumait aucun feu, on l’avait déconseillé de faire cela pour n’attirer aucun prédateur, alors elle mangeait tranquillement son pain dans une noirceur qui lentement prenait par au paysage, son symbole brillant doucement de son aura bleuté. Quand soudain elle entendit son cheval lâcher un hennissement de frayeur, la mage se leva rapidement, elle se leva et sortie, qu’elle ne fut pas sa surprise en voyant un troll, pas qu’un petit Troll, il était bien plus grand que ce qu’elle a lue dans les livres, un Troll en général mesurait 3 ou 4 mètre, mais celui-là il devait être dans les 6 certains! Il tenait son cheval dans sa puissante main…L’écrasant de sa force et l’entra dans sa bouche, une mare de sang en sortie et il eut un sourire en regardant la mage, elle leva ses bras pour lancer un sort et malgré sa grandeur il était rapide et il l’attrapa, Kärnel en fut souffrante, la créature avec une poigne horrible sur elle, elle se sentait étouffer, Il commençait à la serrer et elle commençait à manquer de souffle, elle avait mal, et lentement elle ferma les yeux et posa ses paumes sur la main de la créature et du feu en sortie, le troll lâcha un cri de douleur et ouvrit sa main et la jeune femme tomba, et s’écrasa au sol douloureusement, elle sentie une douleur dans ses jambes, elle se leva et sa jambe de droite eut de la misère à la tenir, elle devait s’avoir briser qu’elle que chose, ça commençait bien le voyage, pu de cheval et une jambe blesser…

Le Troll en avait pas fini, il était fâcher de la brûlure que la mage lui avait causer, et il fonça sa main vers elle, elle réussit à l’éviter et lui envoya une boule de feu, le troll lâcha un plainte de douleur lorsqu’il la reçue en plein genou, puis de son autre main il saisit les jambes de la mage et la leva dans les airs, le Troll eut un rire gras et sa langue sortie, léchant ses lèvres, couverte de sang de son cheval, il allait avoir un autre bon repas, une bonne petite mage, sa comblerait son repas. La mage sentie du sang couler de sa jambe qu’elle était blesser, elle trembla et elle fronça les sourcils, elle ne devait pas se laisser avoir en aussi peu de temps! Elle se concentra et le Troll sentie son poings bruler encore plus qu’il y a quelque instant et il lâcha à nouveau la mage, mais cette fois il venait d’entrer en colère, la mage tomba et réussit à manipuler le vent pour qu’elle tombe au sol au ralentit, mais cette fois elle ne put se lever, sa jambe ne voulant pu la soutenir, elle était tordu et ensanglanté. Le Troll leva son pied pour écraser la Mage et la jeune femme manipula la sol pour qu’il se crée un demi dôme au-dessus d’elle pour la protéger de ce pied énorme, elle se sentait partir vers l’inconscience, la douleur de sa jambe était terrible… Mais elle tentait de résister, il ne fallait pas, sinon elle mourrait.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le lundi 09 septembre 2013, 00:52:31
Lorsque Karnel se retira, le vieux maître de magie s’installa contre son fauteuil. Il regarda un long moment la porte par laquelle sa protégée venait de sortir et se demandait encore comment il allait faire pour la protéger des dangers. Son éducation ne manquait de rien, il s’en était assuré, mais… elle manquait encore de confiance en elle… et en les êtres vivants qui l’entourent. Darion posa une main sur un vieux grimoire dans lequel il avait consigné nombre de ses savoirs, puis il soupira avant de regarder un miroir et de poser une main dessus.

-Je sais que vous ne me devez rien, mais en tant que fils de mon ami… accepteriez-vous une requête d’un vieillard?
-Le corps vieillit, mais l’âme sera toujours aussi jeune et fringuant que dans vos jeunes années, Darion, mon ami.

Une silhouette blanche se détacha des ombres, s’approchant du vieux mage. Sa main se déposa tendrement sur l’épaule du vénérable personnage. Le grand Mage sentit des larmes monter, mais il les ravala pour conserver sa dignité et il se redressa.

-Kärnel est encore très jeune et… malgré ses connaissances, elle est très inexpérimentée. Elle ne veut pas de maître, mais elle aurait besoin d’un guide, d’un protecteur.
-Vous sonnez comme mon propre père lorsque j’ai quitté mon foyer, Darion, se remémora le personnage avec un sourire nostalgique. Ne vous inquiètez pas. Je veillerai sur elle.
-Merci… votre Altesse.

Le Roi serra brièvement le mage dans une accolade amicale avant de l’aider à se rasseoir et de poser une main sur le grimoire avec l’intention de le lui donner, mais le mage repoussa l’ouvrage et lui demanda de le garder. Si quelque chose devait lui arriver ou arriver à son laboratoire, il fallait que cet ouvrage soit en sécurité… et entre les mains de Kärnel, en temps et lieu. Le mage savait que sa vie touchait à sa fin. Même les sortilèges de longue vie enseignées aux grands mages de la Tour Noire ne pouvaient pas durer éternellement; après quatre cent ans de vie, un mage avait le droit de prendre du repos, tout comme l’Archimage Darimon avant lui. Le Roi prit donc l’ouvrage et le glissa dans sa besace, et récita avant son départ les deux phrases d’adieu propre aux mages, prenant ensuite la porte pour quitter l’établissement, laissant le vieillard seul avec ses pensées, comme tous les sorciers finissaient un jour par être.

Il suivit la jeune sorcière en silence, masquant parfaitement son énergie pour qu’elle ne le sente pas approcher. Il était passé maître dans l’art de se cacher de ses semblables, par la force des choses, car la plupart d’entre eux ne cherchaient chez lui que sa puissance et son savoir, étant prêt à presque tout pour le lui arracher… spécialement à le mettre dans leur couche si cela leur était possible… Et cette dernière s’avérait souvent être limite vexante. Le Roi traçait la jeune Kärnel à l’énergie, tout en faisant très attention de rester hors de son rayon de détection. Il ne fut que très soulagé lorsqu’elle se décida enfin à s’arrêter, et surtout pour elle; la température des contrées du chaos, surtout lorsqu’on approchait du désert des landes dévastées, approchait lentement du zéro degré Celsius, et cela était, pour le moins, très néfaste pour une personne qui s’endormait. Pour éviter de s’inviter, le Roi sortit de sa besace une chaude couverture et s’y enroula tout en allumant un feu, parce que oui, le feu, contrairement aux rumeurs, ça ÉLOIGNAIT les prédateurs… mais ça attirait aisément les ennemis et les patrouilles ashnardiennes des environs, mais comme ils n’étaient pas sur leurs lignes de patrouille… il n’en avait rien à faire.

Il entendit alors des grondements, qui l’arrachèrent à la contemplation de son feu. Un Troll. Et pas n’importe lequel, un troll des cavernes, le truc qui incarne la principale raison d’inspecter trois fois une grotte avant de s’y installer pour la nuit. Le Roi grogna et s’empressa de reprendre le chemin au pas de course, certain que s’il ne se dépêchait pas, la jeune demoiselle risquait de mourir plus tôt que prévu. Alors qu’il approchait, il vit le Troll lever son pied massive pour l’abattre sur une petite forme qui se trouvait sous lui. Le Roi leva aussitôt les mains et hurla trois mots magiques. « Obhidai Arborah Sesmas! » Le monstre géant poussa un grand cri de douleur alors qu’émanant du Roi, un puissant jet de lumière lui frappa directement l’œil, l’éblouissant à un point tel que la lumière en devenait douloureuse. La créature recula en se cachant son gros œil. Le Seigneur de Meisa sauta alors sur le Troll et lui enfonca ses deux pieds dans le torse, le poussant contre la paroie de la caverne. Le monstre prit un moment pour se rétablir et poussa un hurlement de colère. Le Roi savait que ce n’était qu’un moyen de lui montrer de l’opposition, mais en se servant de la magie pour renforcer sa voix, il poussa un grondement de guerre qui fit même trembler la caverne. La pupille du Troll se rétracta et il se mit à courir vers la sortie. Le Roi concentra alors une boule de glace dans sa main et la lanca très fort. La balle frappa l’arrière de la tête de la créature dans un son de cristal fracassé. Satisfait de son dernier coup, le Roi tourna les talons et se tourna vers Karnel. Il posa ses mains sur sa jambe, sans ménagement, et y enfonça ses doigts. Probablement qu’elle souffrait, mais il ne pouvait pas faire autrement. Tout en marmonnant des phrases magiques visant à guérir ses muscles déchirés et ses os brisés, il réduisait sa pression sur la jambe jusqu’à ce que celle-ci soit réparée.

-Les Trolls ne sont pas courageux, mais ils sont vicieux. Les proies fragiles les intéressent beaucoup plus que les défis. C’est pour cela qu’il ne faut pas dormir près de leurs lieux de chasse. Regardez-moi.

Il lui prit le visage entre les mains puis il s’assura qu’elle n’était pas blessée ou qu’elle ne souffrait pas d’une commotion cérébrale. Une fois rassuré, il la laissa tranquille.

-Quand on ne sait pas ce qui nous attend, on dort dans une auberge, pas à la belle étoile. Et maintenant, vous avez même perdu votre cheval. Et tout ce qu’il transportait avec lui.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le lundi 09 septembre 2013, 21:04:58
Toute confiance est imbécile.

La terre la protège, pour combien de temps pourrait-elle supporter le pied d’un Troll caverneux ? Elle n’en sait point, surtout que la douleur l’affaiblit, elle mord sa lèvre, elle tremble. Elle ferma doucement ses yeux, elle aurait peut-être dû écouter les conseils de son Maître de magie, il l’avait conseiller tant de chose et elle avait fait qu’à sa tête, finalement, elle n’était peut-être pas prêtre à voyager ! Mais elle voulait tant voir ce que le monde avait à offrir, le voir de ces yeux et non des écrits. Kärnel se croyait assez forte pour voyager, mais malgré ses pouvoirs, elle allait mourir, ses forces diminuèrent dû à sa blessure, elle secoua sa tête et se ressaisit, Non ! Elle n’allait pas mourir, surtout pas sous les pieds d’un Troll ! Elle ouvrit les yeux, ses sourcils froncer, la Haut mage sentie ses mains chauffées d’un feu qu’elle commençait à crée et le mur de terre s’effondra, elle allait user de sa magie, lorsqu’une voix cria :

« Obhidai Arborah Sesmas! »

Magie ! Le Troll cria de douleur et la mage tourna la tête vers la direction de se cri magique et elle aperçut un homme arriver à la course et sauter sur le Troll, comme si c’était un vulgaire rien, le monstre recula contre la caverne il se redressa et il cria de sa voix monstrueuse de bête, Kärnel observait la scène sans bouger, surprise de ce qui se passait. Puis la voix de l’homme retenti, plus forte, plus puissante, de la magie à nouveau, un mage ! Que c’est étrange, qu’un mage soit là a cette endroit précis… Kärnel comprit, elle ne savait pas qui il était, mais elle sait d'où qu'il viens! Un ami de son vieux maître c’est certains ! Il voulait la surveiller même si elle était loin de lui ! Elle le reconnaissait bien là, mais elle en fut blesser que son maître lui fasse si peu confiance.

Elle observa l’homme faire fuir le Troll et il s’approcha d’elle, elle recula, craintive, mais la douleur la fit arrêter son mouvement de recul. Il posa un genou face à elle, Kärnel le regardait d’un air mauvais, fâcher encore de ce que son maître lui avait fait ! C’est alors que l’homme posa ses mains sur sa jambe blesser, son visage changea pour montrer la douleur et il fit une chose qui si elle aurait eu une voix l’aurait fait crier de douleur, mais se fut que son visage qui exprima cette douleur, ses doigts s’enfonçait dans sa chair blesser, elle trembla et il murmura des paroles, de la magie de guérison… Un type de magie qu’elle n’a jamais apprise, lentement il les enleva, elle sentait ses blessures disparaître, la douleur devenant moindre, puis lentement elle disparue en même temps qu’il enleva complètement ses doigts. Elle en fut émerveiller de cette magie en même temps d’un dégoût de savoir fait aider alors qu’elle ne voulait point d’aide.

-Les Trolls ne sont pas courageux, mais ils sont vicieux. Les proies fragiles les intéressent beaucoup plus que les défis. C'est pour cela qu'il ne faut pas dormir près de leurs lieux de chasse. Regardez-moi.

Elle allait reculer, mais il lui saisit le visage, il l’observait, comme pour voir si elle n’avait pas de blessure. La Haut mage analysait son ''sauveur'' elle ne l’avait jamais vue, sa elle le savait, elle reconnaît tous les visages, son maître à dû le rencontré quand elle est partie préparer ses choses pour son voyage. Finalement, il lâcha son visage et elle recula, bougea un peu sa jambe pour retrouver les sensations à l’intérieur et se leva.

-Quand on ne sait pas ce qui nous attend, on dort dans une auberge, pas à la belle étoile. Et maintenant, vous avez même perdu votre cheval. Et tout ce qu'il transportait avec lui.

Cheval ou non, avec ou sans affaire, elle continuera son voyage, il sera plus long, mais au moins elle aura vécu ce qu’elle désirait, cet homme la déranger, lui faire la moral ainsi alors qu’ils ne se connaissaient même pas, c’est encore pire ! La mage entra dans la caverne, n’adressant qu’un regard fâché à l’homme qui l’avais sauvé, elle prit son sac unique, le posa dans son dos et prit sa cape et se l’installa sur ses épaules, cachant sa robe et son sac de transport. Elle sortie de la caverne, sortie son livre accrocher à sa ceinture d’un geste lent elle se mit à écrire. Puis elle arracha la feuille et prit la main de celui qui l’avait guérit et posa la feuille dessus, il pouvait sentir que les mains de la mage était brûlante, non elle n’était pas malade, elle se réchauffait avec sa magie, même si c’est une chose qui affaiblit rapidement un mage. Elle passa à côté de lui et marcha dans une direction, elle partait et n’adressa pas un regard à celui-ci. Quand il regarda la note, il put lire :

« Merci de votre aide, je vais donc continuer m’a route cela va sûrement être plus sure que de rester à une même endroit et dite à mon maître qu’il est bien gentil de s’inquiéter pour moi, mais je veux pas d’une personne et surtout d’un inconnu qui me guète derrière moi. Ce qui vient de se passer, ne se reproduira plus, j’ai vu le danger et s’il se passe quelque chose, je m’arrangerais par moi-même, au revoir. »

Karnel était une solitaire, elle n’aimait pas la compagnie des autres, généralement sa la blessait plus qu’autre chose, l’attachement est une chose qu’elle ne désire point, car la séparation fait mal et perturbe l’esprit et pour un mage s’est important d’avoir l’esprit non perturber. Même à l’école de magie, elle n’avait jamais développé de liens avec le monde environnant, toujours concentrer dans ses livres, elle avait été abandonner par ses parents à cause de son mutisme quelque semaines après sa naissance, on disait qu’une mage muette était mauvais présage, malgré la pluie d'étoile filante, c’est son bon vieux maître Darion qui avait prit soins d’elle, il avait toujours eu confiance en elle et ses compétences, mais il avait toujours été surprotecteur envers Kärnel. Elle n’avait jamais appris à avoir confiance à quiconque et même des fois elle n’avait pas confiance en elle-même…

Alors qu’elle marchait, elle se sentie faiblir, elle utilisait un peu trop de magie pour se réchauffer, alors lentement la chaleur qu’elle se produisait diminua, elle mit alors sa capuche sur sa tête pour garder encore plus de sa chaleur, mais le froid était présent. Une auberge, il devait en avoir une, mais elle est si loin, sûrement pas dans cet contrée paumé, si elle aurait eu un cheval cela aurait été plus vite, mais là son cheval était mort par sa faute, elle se mordit la lèvre inférieure, fâchée contre elle d’avoir été si peu attentive à son environnement pour voir qu’il avait un Troll dans les parages, c'était pourtant bien marquer dans ses livres!

Elle commençait à être fatiguée, elle bailla silencieusement, même ses pas ralentit, mais elle se ressaisit et s’offrit une ''baffe'' magique pour se réveiller un peu plus. Elle débutait bien mal son voyage… Elle espérait que cela allait s’améliorer avec le temps…
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le mercredi 11 septembre 2013, 15:13:33
« Merci de votre aide, je vais donc continuer ma route. Ce sera sûrement plus sur que de rester au même endroit. Dites à mon maître qu’il est bien gentil de s’inquiéter pour moi, mais je ne veux pas d’une personne, surtout d’un inconnu, qui me guette derrière moi. Ce qui vient de se passer ne se reproduira plus, j’ai vu le danger et s’il se passe quelque chose, je m’arrangerais par moi-même, au revoir. »

Caractérielle, avec ça.

-Je ne suis pas messager. Et je suis là pour m’assurer qu’une certaine demoiselle ne perde pas bêtement la vie faute d’avoir bien évalué les risques.

Enfin, le Roi en avait déjà vu, des filles caractérielles, et celle-là n’était rien de bien impressionnant. Elle lui avait ordonné de partir, de la laisser tranquille, enfin, subtilement ordonné. Mais s’il rebroussait chemin, il irait à l’encontre de sa parole et le Roi de Meisa ne manquait jamais à sa parole, c’était ainsi, et il s’en était fait une réputation, et les dieux seuls savent à quel point c’était la seule partie de sa réputation que même ses ennemis ne pouvaient pas souiller de milles mensonges. Le roi n’était pas un diplomate, il avait bien essayé pendant des années de se comporter comme tel, mais ses résultats n’avaient jamais été concluant. C’était un pragmatique, qui agissait selon ce qu’il croyait juste, peu importe l’image qu’il laissait aux autres, et même ses méthodes pouvaient s’avérer draconiennes. À la place de simplement se cacher et de la laisser croire qu’il l’avait laissée tranquille, il se mit en marche derrière elle, à une dizaine de mètre pour respecter son espace personnel, mais pas assez pour lui laisser la chance de lui lancer le moindre sort avant qu’il n’ait pu le contrer. Et bien qu’elle n’ait effectivement atteint le titre de Haut-Mage, par leur différence d’expérience, il était plus puissant et habile qu’elle. Elle aurait même été normalement forcée de l’appeler « Maître », mais seulement sous les règles de la Tour Noire, qui ont été abolies lors de sa destruction, il y a plusieurs siècles, pendant la Conflit d’Anthere, au cours de laquelle le Roi s’était servi du Cœur de la Tour, résultant d’une destruction totale par explosion, pour exterminer une bonne partie des forces ennemies, mettant les Arans en déroute, laissant ainsi le temps aux troupes de la Reine Sérénité de se rassembler pour une dernière offensive (oui, je vous résume une partie de l’histoire militaire de Kah’mui dans son jeune temps).

Le décor se défilait lentement autour d’eux. La végétation des forêts, principalement composées d’arbres et de montagnes, laissait tranquillement place à des herbes hautes des Grandes Plaines d’Erethon. Le Roi sentait un léger tic nerveux lui chatouiller l’échine en se rendant compte que la jeune femme ne savait pas du tout où elle était. Enfin… sur quel genre de territoire elle était. Les sens en alerte, la main posée sur le pommeau d’Ehredna, il se mettait aux aguets, guettant n’importe quel décor suspect ou déplacement perceptible. Les Grandes Plaines d’Erethon, pour les incultes, étaient les plus grandes étendues paysannes existantes. Le seul problème, c’est que cette terre était parcourue de milliers de vers géants qui ne sortaient que pour se nourrir des rares aventuriers qui se promenaient dans le coin. Il vit la jeune femme défaillir sous la fatigue et il raccourcit la distance qui les séparait. Il posa alors une main sur son épaule et lui indiqua une plaque de pierre où il la pressa de s’y installer, évitant de justesse un des nombreux monstres invertébrés qui venait tout juste de les capter, passant sous eux pour mieux les examiner et décider si oui ou non ils représentaient un danger ou un excellent petit casse-croûte. Une fois en sécurité, le Roi lui adressa un regard farouche.

-Il y a près d’un siècle, les Ashnardiens ont voulu fuir les troupes nexiennes pendant une charge. Cependant, derrière eux s’élevait les Grandes Plaines. Leurs mages, connaissant les dangers, ont créé un très petit pont de pierre que les vers ne pouvaient traverser ou manger. Dans leur charge, les Nexiens ont cru les vers endormis ou partis, et ils furent tous dévorés. Ce pont fait plus de dix lieues, et c’est à découvert, mais si vous êtes fatiguées, vous devriez camper ici.

Sur ces mots, le Roi l’abandonna et s’éloigna à son habituel dix mètres de retrait. Au moins, elle apprendrait le danger des endroits faussement hospitaliers, et peut-être se montrera-t-elle plus méfiante. Et surtout, voyager en étant fatiguée était une très mauvaise idée. Mais ce n’était qu’une débutante. Lui-même n’avait pas voyagé seul, au départ, étant accompagné d’une poignée de gens. Il se souvenait encore de discussions enflammées avec Chaos et Victor, des duels avec Mélisende, des longues soirées allongé après avoir mangé un champignon vénéneux sous le regard constant de Selene. Sans ces expériences, ses voyages en solo se seraient probablement achevés… en tristes fiascos. Sachant qu’aucun cinglé ne viendrait se promener dans le coin et essayer de les en chasser, il fit voler à lui, de la forêt, un bon tas de branches mortes et d’herbes sèches. Rassemblant le tout pour former un petit feu de camps, il l’enflamma d’une étincelle, soucieux de ne pas révéler sa présence à tous les mages se trouvant plus ou moins près. Le Sorcier glissa ensuite une main dans sa veste et en tira une de ses nombreuses fioles, puis fit tomber quelques gouttes dans le feu. Celui-ci cessa immédiatement de projeter sa fumée.

-On n’est jamais trop prudent, se rappela-t-il alors qu’il se rapprochait du feu.

Il sortit alors de sa besace un généreux morceau de viande salée enrobé dans une grosse feuille d’arbre et leva une main, le captant avec sa magie et le soulevant pour le placer au-dessus des flammes. Être possesseur d’un Don était incroyablement avantageux dans ce genre de situation; en cinq minutes, il pouvait monter un camp, donnez-lui trente, et il en fait un camp de base fortifié. Lorsque la viande fut cuite, il la sépara en deux parts égales et il sortit de sa besace deux grandes feuilles pour faire office de plat. Il déposa une portion devant la jeune magicienne et s’installa de l’autre côté du feu avec sa propre part. Il agrippa le morceau de viande à main nue (dans la nature, il ne faut pas rêver, il ne va pas trimballer des ustensiles…) et la coinca entre ses dents avant d’en arracher un bout et de le mâcher. C’était bon.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le mercredi 11 septembre 2013, 22:48:56
Toute nourriture peut receler poison.


-Je ne suis pas messager. Et je suis là pour m'assurer qu'une certaine demoiselle ne perde pas bêtement la vie faute d'avoir bien évalué les risques.
 

 
L’homme la suivait, elle sentie une colère entrer en elle, en plus sa phrase la mit encore plus en rogne, ne pouvait-elle pas voyager, vivre ses périples par elle-même, on apprenait mieux en pratique, bien sûr elle ne pouvait pas tout savoir, mais elle apprenait vite, même très vite. Elle avait compris à présent la différence entre Troll et Troll des cavernes, plus jamais elle ne reproduira cette erreur, elle pensait aux autres créatures décrite rapidement dans ses livres qu’elle avait lue, puis tenta d’oublier celui qui la suivait, au moins il gardait ses distances, si il l’aurait suivit de plus près elle se serait fâcher, elle se demandait sérieusement qui il était, elle ne l’avais vraiment jamais vue, elle repensa à Lÿsbel et eut un frison de rage qui la prit et se calma à nouveau, il n’était pas de Lÿbel, Kärnel l’aurait reconnu, Nexus ? Peut-être, mais elle ne l’avait jamais vue-là, alors qu’elle était sa relation envers son maître ?
 
 
Un faible sourire apparu sur ses lèvres, peu de personne aurait dit que cela était un sourire, mais pour ceux qui la connaissaient bien c’était un petit sourire, Les plaines d’Erethon se trouva devant elle, son cerveau analysa l’endroit, elle se rappelait d’avoir lue maigrement sur ce lieu, mais elle connaissait assez de l’endroit pour savoir qu’elle était dangereuse, elle pensa à tout ce qu’elle devait savoir et se souvint des vers ! Des vers qui dévoraient les marcheurs trop ignorant, son cerveau marcha rapidement, elle pensa à l’élément qu’ils détestaient le plus, les vers détestaient le froid, il fallait qu’elle se refroidisse et lui… Savait-il cette faiblesse des vers ?
 
 
Elle se sentit faiblir, elle usait trop de magie, elle sentie ses jambes vouloirs la lâcher, non, elle n’allait pas faiblir ! Elle serra ses poings et elle sentit la main de l’homme se poser sur son épaule, elle le vue indiquer une des tuiles que les Nexiens avait créé pour fuir l’armée d’Ashnard, les vers ne pouvait pas les manger ni même les traverser, au moins il avait servi à cela, elle se dirigea vers cette dalle. Arriver dessus, elle s’assit et lâcha tout pouvoir qu’elle avait sur elle et se remit à se sentir mieux, elle voulait voyager, cela impliquer aussi les endroits dangereux, non ? Toujours trop près l’homme la regarda d’un regard dur.
 
 
-Il y a près d'un siècle, les Ashnardiens ont voulu fuir les troupes nexiennes pendant une charge. Cependant, derrière eux s'élevait les Grandes Plaines. Leurs mages, connaissant les dangers, ont créé un très petit pont de pierre que les vers ne pouvaient traverser ou manger. Dans leur charge, les Nexiens ont cru les vers endormis ou partis, et ils furent tous dévorés. Ce pont fait plus de dix lieues, et c'est à découvert, mais si vous êtes fatiguées, vous devriez camper ici.
 
 
Elle savait cette histoire, elle savait tout cela, pas besoin de lui redire, Kärnel est une tête dure sur ses décisions et elle n’aime pas se faire dire ce qu’elle doit faire, sauf que cette fois, elle dû concevoir qu’il avait raison, elle devait rester ici au moins pour quelques heures, le temps de reprendre un peu d’énergie. Elle regard l’homme d’un regard froid et il s’éloigna d’elle, heureusement, elle trembla légèrement, le froid prenait part à son corps et elle vue des branches mortes et de l’herbe séchée passer à côté d’elle, il manipulait aussi la télékinésie… Pour de rare fois, la Haut-Mage commença à s’intéresser à une personne, de la curiosité mêlée d’une grande envie de savoir un peu plus… S’il devait la suivre pendant son voyage, mieux vaudrait qu’elle sache à qui la suivait.
 
Il alluma alors un feu, la magie encore… Puis il sortis une fiole, et fit tomber un peu de son contenue dans la source de chaleur qui arrêta de produire de la fumée, intéressante fiole… Cela était une belle petite chose à transporter pour voyager…
 
 
-On n'est jamais trop prudent
 

 
Mon regard le suivait, j’observais chaque fais et geste, il sorti du de ses choses de la viande, pas qu’un petit, mais un bon morceau bien enrobé… Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas mangé de viande… Elle regarda dans son sac, elle avait encore du pain, assez de pain. Il mit alors sa main au-dessus des flammes, la viande chauffant dans sa main, elle haussa un sourcil, il était aussi capable de faire cela, elle en fut étonnée, il l’intéressa un peu plus, sa soif de connaissance la ravagea rapidement. Lorsqu’il termina sa cuisson, il sépara la viande, elle en fut encore stupéfaite lorsqu’il vint lui déposer un des morceaux face à elle, elle le regarda partir s’asseoir plus loin, de l’autre coté du feu. Elle prit le morceau dans ses mains et s’approcha un peu plus du feu pour pouvoir se réchauffer, levant une de ses petites mains qui semblait si fragile en direction du feu, puis lentement elle la rapporta vers elle et regarda le morceau de viande, elle se demanda s’il y avait un piège, elle regarda la personne et puis le morceau de viande, posa sa main dessus et analysa la viande magiquement pour voir s’il n’y avait pas un quelconque maléfice ou poison. Heureusement, il y en avait pas, alors lentement elle porta la viande à sa bouche et lentement l’ouvrit pour en prendre une bouchée et lentement mâcha, son regard se perdant dans les flammes, elle pensa à son voyage, les endroits qu’elle allait visiter, elle rêvait de voir tant de chose, pourra-t-elle tout voir dans une vie ? Elle l’espère. Après plusieurs minutes, elle termina son morceau et ouvrit son livre et prit sa plume pour lentement écrire dedans, elle regardait de temps en temps l’homme et recommençait à écrire, puis une fois terminée elle fit lever le livre dans les airs grâce à sa magie et le fit transporter jusqu’à devant l’homme pour qu’il puisse le lire :
 
-Merci pour la viande… Qu’elle est votre nom ? Vous semblez me connaitre, surement par mon maître mais moi  je ne vous ai jamais vue autant à Lÿsbel qu’à Nexus alors comment pouvez-vous connaître mon maître ? Et d’où vient votre magie ? Malgré ce qui m’est arrivée je ne suis pas une ignorante, c’est seulement mon premier voyage, alors faut que je m’habitue… Et saviez-vous que les vers géants des plaines d’Erethon n’attaquaient pas les créatures froides ? Alors il suffit que d’utiliser de la magie pour nous refroidir et ils ne risquent pas de nous attaquer, j’ai lue cela dans un livre… Désoler pour ma réaction de toute à l’heure je ne suis pas habituer à ce qu’on m’aide… Ni qu’une personne s’occupe de moi. Gardez le livre, je suis capable d’écrire dedans sans y toucher, comme sa je suis capable de vous communiquez mes dirent….

Son écriture était belle, fine et élégante, ses lettres ressemblaient à des lettres écrites en or, elle écrivait grâce à un peu de magie, la jeune femme n’osait pas regard l’homme, elle regarda que les flammes.

Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le lundi 16 septembre 2013, 23:25:31
[HRP : Ce n’est pas les Nexiens mais les Ashnardiens qui ont fui. Et le Roi n’a pas mis sa main au feu, il a fait léviter la viande au-dessus des flammes ;)]

-Merci pour la viande… Quel est votre nom ? Vous semblez me connaitre, sûrement par mon maître, mais moi, je ne vous ai jamais vu autant à Lÿsbel qu’à Nexus, alors, comment pouvez-vous connaître mon maître ? Et d’où vient votre magie ? Malgré ce qui m’est arrivé, je ne suis pas une ignorante, c’est seulement mon premier voyage, alors faut que je m’habitue… Et saviez-vous que les vers géants des plaines d’Erethon n’attaquaient pas les créatures froides ? Alors il suffit que d’utiliser de la magie pour nous refroidir et ils ne risquent pas de nous attaquer,  j’ai lu cela dans un livre… Désolée pour ma réaction de tout à l’heure, je ne suis pas habituée à ce qu’on m’aide… Ni qu’une personne s’occupe de moi. Gardez le livre, je suis capable d’écrire dedans sans y toucher. Comme ça, je suis capable de vous communiquer mes dires….

Les jeunes, tous aussi empressé d’avoir leurs réponses, et ne laissent jamais le temps de parler à leurs interlocuteurs. Malgré tout, le Roi la laissa poser ses questions, tout en mâchonnant sa nourriture à mains nues, comme un barbare du nord venant de tomber sur un morceau de lapin cuit. Le monarque prit une longue et tranquille respiration avant de prendre une écuelle dans sa besace, puis une gourde remplie d’eau qu’il déversa dans le récipient avant d’y tremper les mains dans le but de les laver.

-Je n'ai pas besoin de lire pour vous comprendre. Contentez-vous de signe ou de pensées si vous désirez m'adresser la parole, mais pour vous répondre; je ne divulgue pas mon nom. Si vous tenez à m'attribuer un surnom, vous pouvez m’appeler Sombre, comme votre maître m’appelait dans sa jeunesse. Je vous connais, chère enfant, depuis que vous êtes toute petite, mais je doute que vous ne puissiez vous en souvenir. Votre maître fut l’apprenti d’un homme, un grand homme, et feu mon père bien-aimé. Cet homme, vous en avez probablement déjà entendu parler, était le Grand Archimage Darimon Sombrechant, un grand mage, doté d’une Autorité comme je n’en ai jamais vu.

L’Autorité. C’était une des principales composantes qui faisait la puissance d’un mage. Darimon Sombrechant était, autrefois, l’un des rares hommes à s’être révélé être le plus puissant sorcier de son temps par la simple force de son Autorité sur la magie. Certains l’appelaient le pouvoir de persuasion, mais c’était quelque chose de plus complexe encore. L’Autorité n’était pas que l’art d’investir plus de puissances dans les sortilèges, mais aussi l’art de se faire obéir de toute chose; Darimon, par sa simple parole, avait réussi à forcer des mages noirs de prêter serment de loyauté, et pouvait même calmer l’ire d’un esprit des mers simplement en lui parlant. Le Roi ne l’avait jamais même vu user d’un sortilège contre un adversaire s’il pouvait le désarmer de ses mots. Le seul temps où le vieux magicien se servait de ses pouvoirs, c’était pour jouer avec lui, le faisant léviter dans la pièce, ou prenant des apparences saugrenues pour lui faire plaisir.

Après avoir fini de laver ses mains, le Roi vida son écuelle dans les flammes, les éteignant avant de s’enrouler dans son grand manteau noir pour la nuit.

-Je ne sais pas où vous vous rendez, mais si vous suivez le chemin de pierre, vous vous retrouverez très vite sur  un carrefour qui vous mènera aux Landes Dévastées ou sur la Forêt Septentrionale. Si vous pensez vous en écarter, pensez à une chose; refroidir votre corps est néfaste pour votre santé. Vous ne vous en rendrez pas compte au début, mais tout comme la flamme consume tranquillement la peau, les muscles et les os, refroidir votre corps risque de cristalliser votre sang dans vos veines. Pensez-y bien avant de retenter l’expérience.

Le Roi avait bien évité de dire quel genre de magicien il était. La plupart des magiciens se contentaient d’entrer dans la catégorie des mages, qui étaient mieux perçus, certains, plus audacieux, se dirigeaient vers la sorcellerie, l’art de la magie noire, pour employer le pouvoir du mal à leur service. Certains tombaient sous l’influence de ce pouvoir et devenaient l’instrument du genre maléfique. D’autres, comme le Roi, avaient la rigueur et la droiture suffisante pour conserver leur bonté malgré la constante tentation de se servir de ses pouvoirs pour causer des ravages. La sorcellerie était un art destructeur, qui pouvait autant créer des cataclysmes que les contrer. Autrefois, il y avait même des institutions pour enseigner la sorcellerie aux jeunes doués, mais suite à la destruction, par le Roi lui-même, de la Tour Noire après sa corruption aux mains d’Owen, son oncle adoptif, tous les autres établissements ont été détruits et les sorciers s’étaient pour la plupart tourné vers le mal pour satisfaire leur soif de puissance.

Avant de se laisser au hasard du sommeil, le Roi tapota une de ses poches. Sortant de celle-ci, une toute petite Fée, à peine plus grosse qu’un pouce d’homme, se révéla, se frottant les yeux de sommeil et demandant ce qui se passait d’une voix à peine audible. La créature arborait une courte chevelure blonde et un long manteau blanc similaire à celui du Roi. Celui-ci lui demanda de prendre le premier tour de garde pendant qu’il sommeillait. La petite créature hocha de la tête et, laissant une petite poudre dorée tomber derrière elle dans son déplacement, pris un peu d’altitude, s’installant sur une pierre avant de sortir ce qui semblait être son petit déjeuner.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le mardi 17 septembre 2013, 22:41:36
Ton meilleur allié c’est toi-même.

La mage comme beaucoup de mage, était avide de connaissance, elle aimait en apprendre le plus possible, mais jamais au grand jamais elle ne toucheras à la noirceur de la sorcellerie, elle haïssait cette magie destructrice qui avait détruit son cher village de Lÿsbel, la sorcellerie était une chose que même si elle y est curieuse, n’iras jamais apprendre cette horrible magie, possède le cœur de leurs utilisateurs et les détruits pour toujours, sombrer dans la magie noir et plus jamais vous pourrez revenir, enfin bref, la mage désirait en apprendre plus sur l’homme devant elle, s’il devait la suivre, fallait vraiment qu’elle sache qui il était.
 
L’attente fut attendue et il se décida enfin à parler :
 
-Je n'ai pas besoin de lire pour vous comprendre. Contentez-vous de signe ou de pensées si vous désirez m'adresser la parole, mais pour vous répondre; je ne divulgue pas mon nom. Si vous tenez à m'attribuer un surnom, vous pouvez m'appeler Sombre, comme votre maître m'appelait dans sa jeunesse. Je vous connais, chère enfant, depuis que vous êtes toute petite, mais je doute que vous ne puissiez vous en souvenir. Votre maître fut l'apprenti d'un homme, un grand homme, et feu mon père bien-aimé. Cet homme, vous en avez probablement déjà entendu parler, était le Grand Archimage Darimon Sombrechant, un grand mage, doté d'une Autorité comme je n'en ai jamais vu.
 
Lors de ses paroles elle fronça les sourcils, avait-il bien dit : Darimon Sombrechant ? LE grand Archimage, maître de son maître, l’un des plus puissant mage qui à exister, l’Archimage que son maître racontait ses histoires quand elle était jeune ? Il était son fils ! Le cerveau de la Mage se mit à tourner rapidement, elle pensait à ses lectures, les récits de son maître, son enfance quand elle disait qu’un jour, elle serait Archimage ! Elle se rappela des rires de son maître lorsqu’elle lui avait révéler cela avec tant d’ardeur… Ah… la naïveté des enfants, c’était une bonne époque… Elle fixa Sombre d’un air qui se voulait encore sérieux, sans une onze d’émotion qui pouvait se faire voir, ni même dans son regard, elle se souviens d’avoir lue qu’elle que chose sur un enfant de cet Archimage, mais ce détail lui échappe ! Elle sait que c’est très important, mais ça l’échappe complètement ! Elle aurait dû en lire plus ! Elle se fâcha à l’intérieur d’elle d’avoir oublier se détail !
 
-Je ne sais pas où vous vous rendez, mais si vous suivez le chemin de pierre, vous vous retrouverez très vite sur un carrefour qui vous mènera aux Landes Dévastées ou sur la Forêt Septentrionale. Si vous pensez vous en écarter, pensez à une chose; refroidir votre corps est néfaste pour votre santé. Vous ne vous en rendrez pas compte au début, mais tout comme la flamme consume tranquillement la peau, les muscles et les os, refroidir votre corps risque de cristalliser votre sang dans vos veines. Pensez-y bien avant de retenter l'expérience.
 
Alors qu’elle était dans ses penser, Sombre vida de l’eau dans le feu éteignant celui-ci, la froideur regagnant son corps froid recouvert par une si fine couche de chair au-dessus de ses os. Elle s’enroula un peu plus dans sa cape, son regard partout vers la gauche, elle allait partir, quand ? Quand il dormira, elle se reposerait un peu, usant de la technique que son maître détestait qu’elle use, mais qu’elle n’écoutait jamais ses avertissements que c’est mauvais pour la santé de prendre son temps de sommeil pour récupérer sa magie plus vite ! Kärnel gardait sa capuche sur sa tête, on pouvait voir son symbole briller comme à son habitude. Elle était replier sur elle même, sa tête sur ses genoux, ses bras entourant ses jambes, puis son livre qui était toujours à coter de l’homme vola jusqu’à elle et alla se placer comme à son habitude, sous sa cape, sur le coté de ses hanches et se fixait à un mécanisme qu’elle avait inventer avec un bricoleur à Nexus.
 
Elle aperçut alors une fée sortir de sa poche, elle en avait lu sur les fées, mais jamais elle en avais vue ! Elle était ébahie de voir cela, elle le regardait et en fut émerveiller, mais se ressaisit rapidement et regarda l’homme et la petite fée, lentement elle ferma ses yeux et se concentra… Lentement, elle entra dans une transe qui pouvait être comparé à un sommeil profond, deux heures passa et elle ouvrit les yeux. La fée était toujours là, elle la fixa de son regard froid et puis son regard se posa sur Sombre, il dormait…
 
Lentement, elle se leva, faisant attention au bruit qu’elle pouvait faire, la petite fée la regarda alors, Kärnel fixa la fée et lui fit signe de se taire et de rester muet et se mit dos à Sombre et soupira, un soupire silencieux… Elle avait assez de magie pour se battre longtemps et rester réveiller jusqu’à s’être éloigner très loin, même si elle avait sommeil elle savait qu’elle pourrait faire un bon bout de chemin, elle se demanda par ce qu’elle commençait, les landes ou la forêt ? Si ses souvenirs sont bon, la forêt est remplie d’elfe très dangereux, elle se demanda si Sombre là suivrait même à cette place qui est si dangereuse. Elle allait répondre à cette curiosité et se dirigea donc vers cet endroit, marchant sur les dalles de pierres,  puis au bout d’une bonne marche arriva à cette forêt, elle regarda celle-ci et regarda derrière elle et pénétra la forêt de Septentrionale, lentement. Elle attendait des sons qui avaient apparu dans le fond de ses oreilles plus qu’elle entrait dans la forêt, elle fit environ 15 mêtre qu’une flèche fendit le vent et allait vers elle, avec sa magie du vent, elle réussir à faire dévier la flèche qui écorcha sa joue et brisa un coin de sa capuche, une autre flèche vint et brisa au court du vol à cause de la magie de Kärnel, la mage avait redoublé de prudence, elle usait de sa magie avec attention. Elle leva sa main vers un elfe qu’elle avait vue, et sa tête vint frapper contre l’arbre et il tomba dans l’inconscience.
 
Kärnel sentie une lame sous son cou et derrière elle l’elfe lui chuchota des mots pour dire qu’elle n’était pas la bienvenue, que la mort l’attendais impatiemment, qu’elle allait mourir par la lame… Puis la main tenant le poignard prit un feu, calcinant la chair de l’elfe qui lâcha un son de douleur avant de lâcher la lame et de partir rapidement, elle se retourna et plus un son se fit, l’elfe avait disparue, ils sont partis… Pour combien de temps ? Peu c’était certain. Elle s’enfonça un peu plus dans cette forêt et sentit quelque chose derrière elle et elle dit très fort dans son esprit pour être certaines que son *poursuivant*,  qu’elle savait exactement qui c’était, l’entende.
 
«Je sais que tu es là Sombre…Partez… j’imagine que vous avez bien mieux à faire que de suivre une Haut-Mage pendant sa première réel aventure… Surtout une personne comme moi ne mérite point d’avoir de compagnon… »
 
Elle s’était arrêtée. Un frison parcourut son dos, un souvenir naquit dans sa mémoire, un sombre souvenir qu’elle balaya rapidement, on pouvait sentir dans sa main une dose de magie importante… Le visage de la jeune femme cacher derrière sa capuche était figer dans un expression de neutralité sombre, sur sa joue le sang coulait légèrement.

Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le jeudi 19 septembre 2013, 01:29:43
-Elle est partie.
-Je sais.
-Tu vas la suivre?
-Je n’ai pas le choix.

Néanmoins, le Roi n’était pas pressé. Darion lui avait donné le nom de Sombre parce qu’il était infiniment patient et savait attendre le bon moment pour frapper, comme une créature de l’ombre, ainsi qu’une prédilection certaine pour la sorcellerie. Il se leva lentement dès que la jeune femme se crut hors de son champ de vision, retirant son manteau pour le secouer et le débarrasser de la poussière du chemin. Le Roi profita de l’absence de la jeune femme pour découvrir son visage et se le nettoyer. Elle semblait avoir des doutes sur ses origines, mais ce qu’elle risquait surtout de se souvenir, c’était les génocides dont il avait été responsable lorsqu’il a été possédé par l’esprit du Carnage, un des cinq aspects relâché sur le monde par Althenos, le Dieu de la Mort et de la Destruction. Enfin… possédé était un grand mot; les aspects ayant été relâché quelques jours après la Défaite de Lamenoire, le Roi s’était abandonné à la violence qui se trouvait en lui et cette violence avait été alimentée par cette force extérieure qui en a profité pour le rendre fou. Une fois propre, il replaça son capuchon sur sa tête, masquant ses yeux, puis il se mit à suivre la trace de la jeune femme jusqu’à la Forêt Septentrionale. Il se mit alors à se frotter le front avec un profond agacement, mais ne prit pas la peine de se mettre en colère; n’avait-il traversé sans y penser des territoires mille fois plus dangereux dans sa jeunesse?

Il entendit des bruits provenant de la forêt; des sifflements de flèche. Elle s’était fait repérer aussi vite? Cela relevait de l’exploit! Mais il n’eut pas le temps de faire un geste que plusieurs archers le braquaient de leurs arcs. Il leva les mains de chaque côté de son corps, comme pour dire qu’il ne se battrait pas, mais il savait qu’eux n’hésiteraient pas. Les Mevhnis étaient reconnus pour leur agressivité envers les intrus, et le Roi lui-même n’avait pas le droit de passer sur leur territoire. Alors que les flèches se décochaient et filaient droit vers lui, il agrippa un pan de son manteau et décrivit un arc de cercle devant lui, enflammant d’un coup brusque les traits risquant de le toucher, puis il tira une fiole d’une de ses nombreuses pochettes à sa ceinture et la brisa sur le sol, créant ainsi un écran de fumée opaque. Se servant d’une brise magique, il souffla l’épais brouillard en direction de la forêt et s’y faufila, passant sous le nez des elfes gardiens. Il se glissa donc derrière eux et les neutralisa d’une impulsion mentale aussi brusque que brutale, mais il s’assura de n’en tuer aucun. Le dernier elfe le remarqua néanmoins avant qu’il ne puisse lui faire subir le même sort que ses compères, et grace à la légèreté propre aux êtres de sa race, il parvint à le distancer sans problème et même à disparaitre dans les ombres. Le Roi glissa une main à sa ceinture et en tira un poignard, qu’il cacha tout de même sous son manteau. Il cala son dos contre un arbre et ferma les yeux, concentrant toute son énergie à sentir ce qui l’entourait. À droite, à gauche.

-Au-dessus.

Il sauta droit devant lui, et pendant qu’il exécutait une roulade, il lança le poignard derrière lui, le pommeau en premier. L’arme frappa la tempe de l’elfe, qui s’effondra au sol, assommé. Le Roi soupira et s’approcha de son adversaire avant de récupérer son arme et s’approcher de la jeune femme, ses yeux dorés cherchant sa silhouette dans les ténèbres. Étant naturellement prédisposé à voir dans le noir, il n’eut aucun mal à la repérer, là, essoufflée, en train de fuir un poursuivant. Il leva une main et l’agrippa par le col de sa tunique et la força à le regarder dans les yeux. Cette fois, elle put bien voir qu’il était très en colère contre elle. Leurs visages étaient très près l’un de l’autre, il pouvait sentir son souffle glacé paniqué sur son visage. Il n’eut aucun besoin de lui lâcher son fiel, elle avait déjà compris le message; aucun mot ne suffirait à exprimer la colère et son indignation. Il la relâcha, rajusta sa capuche sur son visage, puis il agrippa celui de la jeune femme pour le rabattre sur la marque magique qu’elle montrait aussi librement.

-Je ne suis pas assez sage et honorable pour pouvoir vous sermonner. Mais mon père, lui, n’aurait eu aucun mal à vous remettre à votre place, jeune fille. Vous n’êtes ni en position ni en droit de refuser de l’aide. Si je pars maintenant, vous mourrez sous les flèches des Mevhnis, les Elfes de la Forêt Septentrionale, ou Jlakeleï, comme ils l’appellent.

Il leva alors la tête et prit une grande inspiration. Sa voix retentit alors comme un tonnerre alors qu’il s’exprimait, avec une incroyable fluidité, dans un elfique à la fois mélodieux tout en étant menaçant. Clairement, il s’adressait aux elfes qui les avaient en joue. Sans avoir besoin de lexique, il était clair qui leur ordonnait de baisser leurs armes et de retourner en paix chez eux. Venant de toutes les directions, une réponse lui vint et le Roi regarda brièvement la jeune femme avec un œil très courroucé. Néanmoins, il recommença à discourir, refusant apparemment ce qu’ils venaient de réclamé, mais il ne s’arrêta pas là. Il sortit de sa veste une grande bouteille contenant un liquide grisâtre et il le déposa sur le sol. Il prononça d’autres mots en elfique et un son de bois détendu se fit entendre; les elfes ne les visaient plus. Une réponse sèche leur parvint et le Roi prit la jeune femme par la main et la guida vers la sortie. Il se pencha alors sur elle alors qu’ils sortaient de la forêt.

-Vous avez brûlé la main d’un d’entre eux? Eh bien, ma petite, je retire ce que j’ai dit. Ce n’est pas un sermon qui vous aurait attendu, mais une bonne fessée à l’ancienne. Le désarmer et l’assommer aurait suffi.

Plutôt qu’une tête renfrognée, le Roi avait un sourire au coin des lèvres, qu’il aurait bien voulu cacher. Elle avait clairement un vœu de mort, mais elle ne manquait pas d’un certain cran, il devait le reconnaître. Un peu comme lui, quand il a quitté son père pour devenir soldat. À l’époque de la Tour Noire, plus que pour former des sorciers, c’était surtout pour apprendre aux mages à contrôler leur potentiel que les enfants étaient réquisitionnés, et ensuite leur donner la possibilité de vivre une vie normale, selon leurs choix. Normalement, les doués restaient à la Tour en tant que Mages, mais d’autres pouvaient décider de quitter la tour pour s’orienter vers une autre vocation, comme le Roi, dont la vie d’Érudit n’avait aucun attrait, bien qu’à ce moment-là, il ne se rendait pas compte de l’importance du savoir. Une fois mûr, il comprit qu’un mage restait un mage, quoi qu’il fasse, et qu’il ne pourrait jamais oublier que la magie est une partie intégrante de lui. « Seule la magie peut combattre la magie… » récita-t-il mentalement en se remémorant les leçons de son père.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le vendredi 20 septembre 2013, 01:01:03
La confiance est un truc pour idiots ou pour morts

Kärnel avait ressenti la présence de Sombre et se retourna pour voir un elfe à la place de celui qu’elle avait cru sentir, elle partit rapidement dans une direction, pendant sa course. Sa capuche glissa de sa tête, tombant sur son dos. Elle regarda partout, elle s’épuisait rapidement, c’est ça que ça faisait de ne pas dormir, elle comprit son erreur, toute ses années d’études elle n’avait pas fait de gros effort physique après avoir usé de cette technique, elle regretta rapidement de n’avoir jamais testé cela avant, mais elle n’exprimait pas ce sentiment sur son visage, comme à son habitude. Elle eut un grand frisson qui parcourut son dos, un frison d’effroi lorsqu’elle sentie une main agripper sa cape, elle se retourna, prête à envoyer une décharge magique sur la personne qui l’avait agripper et elle se retrouva face à face avec Sombre, leurs visages était si proche… Ils pouvaient sentir le souffle de l’un et de l’autre, la jeune femme respirait un peu plus rapidement à cause de la fuite, mais ses yeux restaient de glace, elle supporta le regard de colère de l’homme en gardant son regard glacer, à cet instant, s’il n’avait pas relâché son emprise, elle l’aurait lancée un sort en plein visage… Elle recula et attendit les elfes s’attrouper dans les arbres, ils étaient entourés… Elle serra son poing et l’homme remit sa capuche, cachant son symbole bleutée, oh… c’est vrai sa capuche avait tomber lors de sa fuite…
 
-Je ne suis pas assez sage et honorable pour pouvoir vous sermonner. Mais mon père, lui, n'aurait eu aucun mal à vous remettre à votre place, jeune fille. Vous n'êtes ni en position ni en droit de refuser de l'aide. Si je pars maintenant, vous mourrez sous les flèches des Mevhnis, les Elfes de la Forêt Septentrionale, ou Jlakeleï, comme ils l'appellent.
 

L’aide… Elle n’en voulait point, elle aurait pu flamber cette forêt si elle avait voulu, un simple sort de flamme écarlate… Mais elle n’oserait jamais jeter ce sort contre une personne, cela relèverait du mal et donc de la sorcellerie… Mais elle userait seulement si sa vie serait en danger, comme à ce moment, son cœur battait dans sa poitrine, son regard de glace regardant partout, elle se concentrait sur les bruits… Elle savait que si son maître serait là, il se serait fâché, mais elle avait tant supporté de ses colères parce qu’elle avait désobéi, qu’à présent, cela ne lui faisait rien. Sombre fit alors un geste qui la stupéfia, il parla l’Elfique… Enfin non, ce n’était pas l’elfique comme elle le crut, c’était une variance de l’elfique, surement le langage des elfes de cette forêt, elle ne savait pas le parler, ce n’était pas une langue écrite, seulement orale. Elle ne fit donc rien, son regard se posant sur chaque arbre, elle n’avait pas, elle craignait seulement le futur qu’elle se retrouve cribler de flèche, elle aurait voulue pouvoir disparaître, mais c’était une chose qu’elle n’avait jamais appris, malheureusement, elle se mordit la lèvre et mit sa main sur son cou, elle sentie une douleur, elle était coupée, sa devait être la lame de tout à l’heure qui avait trop frôlé sa gorge, heureusement, elle n’était pas creuse… Pendant qu’elle pensait à sa blessure elle se fit prendre la main, elle tenta de la faire lâcher par Sombre, elle n’aimait pas ce toucher… Mais il la tenait fermement et la tira pour aller vers la sortie de la forêt. Une fois sortie, elle donna un coup sèchement pour enlever sa main de son emprise, elle fixait Sombre d’un air neutre démontrant aucune émotion, comme une âme sans vie…
 
Les émotions, une chose qu’elle avait toujours fait  taire, des sentiments qu’elle avait anéantis pour pouvoir se concentrer sur la magie et jamais se laisser influencer par ceux-ci car cela peut être néfaste sur un mage, même un mage expérimenter…
 
-Vous avez brûlé la main d'un d'entre eux? Eh bien, ma petite, je retire ce que j'ai dit. Ce n'est pas un sermon qui vous aurait attendu, mais une bonne fessée à l'ancienne. Le désarmer et l'assommer aurait suffi.
 

Son regard entrait dans les yeux à demi voilé de cet homme qu’elle n’aimait pas, et il parla, sa voix mécontente et pourtant sur son visage, il tentait de camoufler ce sourire au coin des lèvres. Elle recula pour se retrouver à une distance de 4 mètre de lui. Elle l’observait, Elle n’avait pas eu le choix, c’était sois cela ou sois qu’elle allait se faire couper la gorge, elle ne sait pas se défendre autre qu’avec sa magie, elle détourna son regard et se retourna pour être dos à Sombre, elle pensait sans marcher pour s’éloigner plus qu’elle était déjà… Elle avait plein de questionnement envers cet homme, des questions qui voulait des réponses qu’elle n’avait pas, certains mages peuvent vivre très vieux, son maître l’est comme le maître de son maître l’était, cela voulait dire que ce Sombre aussi ? Il pouvait manipuler de la magie, elle commença à ce souvenir de lecture qu’elle avait faite, et se souvint d’un détail qui l’avait frappé, et ce détail revint la frapper droit au cœur, le fils de Darimon était un sorcier… Elle blêmit un peu plus que normalement, puis sa rappela d’un détail, c’était un livre qui datait d’au moins un siècle… C’était impossible qu’il puisse être aussi vieux… Elle commença à se retourner vers l’homme, mais sentie une sensation étrange sur sa joue qui la déconcentra de sa penser…

Elle posa sa main dessus, et regarda sa main, elle saignait encore un peu, c’était que le sang qui avait glissé sur sa plaie qui l’avait déconcentre, elle remit donc sa capuche un peu plus sur son visage, et repensa à ce qu’elle venait de se rappeler, cet homme un sorcier, impossible… Un sorcier n’aide pas les gens, surtout pas les Haut-mages et son maître n’aurait pas envoyé un sorcier la suivre, surtout qu’il savait qu’elle détestait ces êtres  plus que tout au monde... Lentement, elle se retourna vers Sombre et le fixa, son regard voulait dire tant de chose, son visage exprimait rien, mais ses yeux bleutés disait tout à sa place, la crainte, l’incompréhension, la rage. Puis ferma ses yeux  et lâcha un soupire long et silencieux secouant sa tête et se retourna, non, elle ne pouvait pas croire que c’était un sorcier ! Sous sa cape une carte y sortie et qui s’ouvrit devant elle sans qu’elle aille à la toucher, lentement elle observa leurs emplacements, si elle allait vers les vallées, une rivière avec un pont de pierre s’y trouvait, un village s’y trouvait, mais… C’était dans un territoire d’Ashnard, une endroit fort dangereux… Elle pensa rapidement, de toute façon, Ashnard ou pas, elle voulait visiter tout ce qu’elle pouvait alors même si c’était dangereux, elle y aurait été de toute façon alors pourquoi ne pas y aller tout de suite.

La carte se referma et retourna sous sa cape, la jeune femme pensa fortement pour que Sombre entende ses paroles

« Je vais vers un village, le plus proche est dans un territoire d’Ashnard, vous allez vraiment me suivre ? Mon voyage va être long ! Et je le répète encore, je ne suis pas faite pour avoir des compagnons, alors j’espère que vous aller partir vite… Sombre… Surtout si vous êtes un sorcier… Cela peut se terminer rapidement vite ce voyage… »

En disant sa dernière phrase elle s’était légèrement tourner pour le regarder du coin de l’œil, on pouvait même sentir dans sa main de la magie pure crépiller… S’il lui confirmait son identité de sorcier, elle ne savait pas si elle serait capable de résister à la tentation de se battre contre l’un entre eux… Car elle voulait tous détruire les sorciers, depuis la destruction de son village natale…
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le vendredi 20 septembre 2013, 02:57:44
[Les mages de la Tour Noire sont normalement des gens âgés de plusieurs centaines d’années, grâce au sort d’immortalité, un sort qui n’a jamais été reproduit depuis, qui l’enrobait. Darimon est mort à peine un siècle avant ce RP, mais en tout et partout, il a vécu près d’un millénaire. Les mages vieillissant normalement lentement, Darion pourrait bien avoir trois ou quatre siècles sans que cela ne paraisse, puisque de toute façon, en quittant la tour Noire, hormis tes connaissances sur la magie, tu ne sais pas grand-chose du monde extérieur, et donc, tu es toujours aussi jeune d’esprit]

Elle le mettait en joue? Lui? L’homme le plus dangereux depuis la Création de l’Univers? L’unique Héritier d’un savoir plus ancien encore que le Second Chant d’Althea? Elle le menaçait de l’attaquer, avec des pouvoirs sortant tout juste du niveau d’une apprentie? Elle, la petite fille qui essayait encore de sortir de son petit cocon? Vous pourrez comprendre la surprise et l’amusement le plus total qui se retrouvait, à ce moment là, sur le visage du Roi. Puis, pas qu’un sourire, un rire. Un rire des plus sincères, mais également des plus sinistres; il se moquait d’elle. Parfaitement, monsieur, il se moquait de la petite magicienne qui venait de charger dans son bras la magie qui, oui, certainement, aurait suffi à brûler un mortel à l’état de petit tas de cendre, mais elle se trouvait devant un Sorcier mille fois plus instruit et habile qu’elle-même, qui avait tué beaucoup plus d’hommes, de femmes et, tristement, d’enfants qu’elle n’en tuerait jamais, qui puisait son pouvoir dans une compréhension très profonde de la magie elle-même? Il cessa de rire et la regarda droit dans les yeux, avec un regard à faire relâcher les boyaux d’un colosse. Il leva simplement la main vers elle et fit un geste de traction. D’un coup, toute la puissance qui se trouvait dans le corps de la jeune femme jaillit du sceau magique se trouvant à son front et se retrouva, sous la forme d’une sphère bleutée, à la main droite du Roi. Son regard brûlant se retrouva dans le sien, alors qu’il se dressait devant elle devant toute son incroyable majesté, la toisant et la narguant de son pouvoir volé.

-Suis-je un Sorcier? Oui. Suis-je un meurtrier? Oui. Ai-je déjà tué de sang-froid? Oui. Ai-je déjà tué des innocents? Oui, mais jamais sans une bonne raison de le faire, et jamais avec gaieté de cœur. Mais je refuse qu’une gamine vienne me juger sur des préjugés dépassés résultant de la propagande d’un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe!

Sur ces mots, il lui rendit son pouvoir, plantant sa main sur la marque frontale de la jeune femme, la poussant du fait même au sol suite à une violente bourrasque magique résultant de la repassation du pouvoir–car se faire priver de son pouvoir et se le faire redonner, ça peut effectivement donner des vertiges et une petite mollesse au niveau des genoux-. Le Roi se plaça alors au-dessus de la jeune femme et il la toisa, son regard planté dans le sien comme deux clous. Elle n’était pas stupide, il le savait. Elle était motivée par la colère, et elle avait probablement ses raisons de le faire, mais aussi justifiée qu’elle pouvait se croire de se comporter comme la dernière des truandes, il n’allait pas laisser une magicienne, qui possédait un talent aussi rare que celui de la magie, faire honte à l’Ordre des Mages pour flatter son égo et s’attribuer le titre de vengeresse.

-Vous êtes bien mal placée pour juger qui que ce soit. Vous ne savez rien du monde, vous avez l’esprit étroit, vous vous arrêtez sur votre propre vision du monde, et vous croyez que cela vous donne tous les droits. Vous voulez tuer des sorciers à vue? Que savez-vous des sorciers? Que savez-vous de leurs pouvoirs? Que savez-vous de moi? Rien. Absolument rien. Et vous croyez être capable de poser un seul doigt sur moi? Si vous êtes incapable de voir la réalité, rentrez chez vous, abandonnez la magie et cherchez plutôt un mari. Au moins, vous vivrez plus longtemps, et vous pourriez avoir un simulacre de bonheur.

Sur ces mots, il la releva et la força à marcher. Le plus proche village, selon les sens du Roi, prendrait facilement deux bonnes heures à rejoindre, et il n’aspirait pas vraiment à être encore sur le territoire des elfes et des vers plus longtemps. Il la força à rester devant lui, sachant très bien que frustrée comme elle était, elle serait bien capable d’user de la diplomatie du couteau pour l’atteindre, et il ne comptait pas si tôt lui révéler que peu importe ses efforts, il ne risquerait pas de mourir, puisqu’il ne peut pas être tué, ni même succomber à la maladie. Il était condamné à vivre, jusqu’à ce que l’heure se présente, l’heure de son dernier combat. Il espérait franchement mourir au moins au combat, mais quelque chose lui murmurait à l’oreille que sa dernière heure serait… loin d’être aussi glorieuse. Il suspectait en fait une trahison, quelque chose qui viendrait défier les règles établies et qui, finalement, résulterait du dernier soupir.

Il finit néanmoins par la relâcher, la poussant un peu plus devant lui. Il ne doutait pas un instant qu’elle tenterait de s’échapper, mais puisqu’elle savait qu’il était en son pouvoir de lui retirer le sien, il doutait également qu’elle fut assez bête pour essayer de lui faire un coup de vache et d’essayer de le surprendre avec la magie. De tout façon, avant même qu’elle ne puisse marmonner le moindre sort, il aurait déjà remarqué qu’elle cherchait à nouer un contact avec son don, et il l’intercepterait à chaque fois. La magie était une source de puissance, et le don d’un mage était le câble qui se branchait à cette source pour lui permettre de réaliser les plus spectaculaires démonstrations de pouvoir, mais pour s’y connecter, il fallait pouvoir le faire sans encombre. Certains mages étaient capable de défendre leur accès à cette source, mais cela prenait des années de travail pour le maîtriser parfaitement, et d’autres, comme le Roi, était capable de faire un blocus autour d’une personne, la rendant parfaitement incapable de se servir de ses pouvoirs.

Le soleil commençait déjà à pointer du nez lorsque le Roi et la jeune femme parvinrent au premier village Ashnardien. Pour éviter d’être trop rapidement remarqué, il changea la couleur de son manteau, le teintant de noir, faisant de même avec les vêtements de la sorcière, la défiant du regard d’émettre la moindre protestation. L’heure n’était pas à la dispute, et puisqu’ils provenaient d’une direction assez inopinée, ils attireraient à coup sûr l’attention des patrouilles, et ce serait une vaine dépense d’énergie de les neutraliser ou même de les tuer. Le Roi guida la jeune femme vers une auberge, reconnaissable par le grand A qui se trouvait sur la porte. Les auberges devaient accueillir des voyageurs, du coup, pas tous savaient lire la langue, donc, un code avait été établi; le « A » signifiait que l’endroit acceptait des étrangers, et le « E » les refusait, ce qui différenciait les auberges civiles des auberges communes. Il la fit entrer, et bien que l’endroit fut bruyant, le Roi ne fit aucun commentaire et s’approcha de l’aubergiste. Il lui parla un instant puis il lui glissa deux petites pièces d’argent et six de cuivre, avant de retrouver la jeune femme et l’inciter à monter les escaliers. Une fois en haut, il se servit de la clé de l’aubergiste pour ouvrir la porte, découvrant une chambre étonnamment calme, et fit entrer Kärnel à l’intérieur. Une fois la porte verrouillée derrière lui, le Roi agrippa son manteau et le déposa sur un crochet du porte-manteau. Il aurait bien offert à la jeune magicienne de faire de même pour le sien, mais elle ne semblait pas d’une humeur très coopérative.

La chambre était plutôt grande, étant équipée d’une cheminée, d’une table simple et d’un coffre où ils pourraient ranger leurs affaires. Il décida donc de se départir de sa besace, qu’il laissa simplement tomber dans le coffre, ainsi que sa bourse et sa ceinture de voyage, où se trouvaient un poignard, des couteaux de lancer et même une longue corde fine mais résistante. Il refusa néanmoins d’y ranger son épée. Ehredna détestait les endroits sombres et fermés, donc, il la déposa plutôt sur la table. Une épée n’avait pas besoin de confort, mais une Ashansha, par contre, avait ses caprices, et il fallait vivre avec. Une fois désarmé, le Roi s’installa près du feu sur un fauteuil de cuir ma foi confortable et ferma les yeux pour savourer la chaleur des flammes. Ce qu’il était bon d’être enfin à l’intérieur.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le vendredi 20 septembre 2013, 22:14:41
Ne vous mêlez pas des affaires des magiciens, car ils sont subtils et prompts à la colère.

Elle se retournait, son regard glacial, combattre ? Peut-être, elle est forte, plus forte qu’on peut le croire, mais elle n’a qu’un défaut avec sa magie : Elle n’est pas expérimentée, elle ne sait les utiliser au bon moment ni sans servir à son maximum, c’est souvent ce que son maître lui reprochait, elle avait le savoir, mais pas la pratique, elle pourrait être forte, si elle s’aurait entraîner et n’aurait pas rester dans une bibliothèque tout les jours pour avoir plus de connaissance, elle aurait pu être une adversaire de taille, hélas, elle ne l’était pas, pas encore…

Cela, Sombre devait le savoir, il devait savoir qu’elle n’avait pas la force nécessaire d’exécution pour pouvoir procéder à l’attaquer, il était fort et elle le savait, il dégageait une confiance en ses dons, mais c’était normal, il était le fils d’un puissant mage et il était un sorcier, elle était sure à présent… Comment son maître avait put lui faire cela ! Il savait l’horreur qu’elle avait des Mages noirs et il lui envoie un pour la surveiller… Sauf si…Sauf s’il mentait et qu’il n’était pas envoyé par lui… Cela se pouvait… Mais pourquoi ? Le pouvoir ? Le goût de meurtre… Elle ne savait pas alors cette possibilité se rayait de sa tête, c’était un peu trop poussé pour être cela.

Un rire quitta des lèvres du Sorcier, un rire qu’elle comprit et qui pénétra son âme aux plus profonds d’elle, il se moquait d’elle, son visage montrant de l’amusement, elle en fut blesser, leurs regards se croisaient, son regard était effrayant, beaucoup s’aurait enfuie, mais Kärnel n’est pas une personne facile à effrayer, elle gardait son regard froid et sans émotion planter dans celui de l’homme qui s’approchait d’elle, elle recula mais il leva la main qui fit un mouvement de traction vers elle et une sensation déplaisante la frappa de plein fouet, elle sentait sa magie la quitter et sortir de son sceau sur son front, y sortant avec douleur, sa magie sous forme de sphère était dans la main de ce sorcier, son regard planté encore dans le sien, Kärnel sentait la colère l’envahir encore plus, il la regardait de haut, provoquant la jeune mage…

-Suis-je un Sorcier? Oui. Suis-je un meurtrier? Oui. Ai-je déjà tué de sang-froid? Oui. Ai-je déjà tué des innocents? Oui, mais jamais sans une bonne raison de le faire, et jamais avec gaieté de cœur. Mais je refuse qu'une gamine vienne me juger sur des préjugés dépassés résultant de la propagande d'un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe!

Ses mots la frappèrent, comme si elle venait de sa faire donner un coup par un titan, elle ne comprenait pas ses paroles, enfin si elle les comprenait, mais sa dernière phrase se répétait dans sa tête, Qui a lui-même fait partie de ce groupe… Parlait-il de son maître… ? Son maître un sorcier ! Impossible ! Cela ne se pouvait pas, tout simplement pas. Elle était figée sous une stupéfaction totale, son maître lui avait menti sur ce qu’il était? Ce fut le toucher de l’homme sur son front qui la fit réagir, sa paume sur sa marque avec la sphère magique, sa magie entrant rapidement reprendre sa place, sous le choc elle s’effronda au sol et trembla, elle se sentait mieux et allait réagir lorsqu’il se plaça au-dessus d’elle, il la fixait droit dans les yeux, Kärnel faisait de même, mais on pouvait voir la colère y vivre.

-Vous êtes bien mal placée pour juger qui que ce soit. Vous ne savez rien du monde, vous avez l'esprit étroit, vous vous arrêtez sur votre propre vision du monde, et vous croyez que cela vous donne tous les droits. Vous voulez tuer des sorciers à vue? Que savez-vous des sorciers? Que savez-vous de leurs pouvoirs? Que savez-vous de moi ? Rien. Absolument rien. Et vous croyez être capable de poser un seul doigt sur moi? Si vous êtes incapable de voir la réalité, rentrez chez vous, abandonnez la magie et cherchez plutôt un mari. Au moins, vous vivrez plus longtemps, et vous pourriez avoir un simulacre de bonheur.

 Il la releva, et la força à avancer devant lui, elle savait qu’elle n’était pas en position de donner son avis, même si elle refusait, elle sera quand même forcer à avancer… Voilà qu’elle partait à l’aventure et le jour même voilà qu’elle rencontre un sorcier… Mais ses paroles étaient juste, elle sentie en elle quelque chose se briser… Une chose importante, un changement s’annonçait, sûrement sa vision qu’elle avait… C’était normal, elle avait toujours restée enfermer… Elle savait que ce qu’elle avait vu dans les livres…  Il avait raison et elle avait tords, elle se mordit la lèvre avança lentement, mais elle n’allait pas rentrez chez elle, le monde était enfin disponible pour elle, elle voulait découvrir se monde et ainsi peut-être changer sa manière de voir le monde. Elle avait froid et voulue usez de sa magie pour se réchauffer, mais elle sentie sa magie bloquer… Il était capable de bloquer le flux magique… Il avait vraiment des grandes compétences de magie… Elle était inquiète même si elle ne le laissait pas paraître, elle croisa ses bras et regarda le ciel, le soleil décidait qu’il était temps de sortir… Mais dans la tête de la Haut-Mage cela s’assombrissait sous les questions et la réalisation qu’on lui avait si longtemps mentie par son maître dont elle avait si confiance… Sa main toucha sa marque sur son front… C’était son maître qui lui avait apposé cela…

Toujours en train de penser, ils arrivèrent à un village Ashnardien, d’un coup sa cape et ses vêtements se foncèrent et devinrent d’une teinte noir et sombre, elle tourna son regard vers Sombre qui la regarda d’un regard que si elle osait protester sa iras pas bien. Elle l’aurait bien fait, mais parfois il faut se retenir et donc, c’est ce qu’elle allait faire. Elle aperçut sur les auberges des symboles sur les portes : le A indiquant qu’il accepte les voyageurs et le E qui les refusait, elle avait lue cela sur un livre qui parlait de la région d’Ashnard… Ils entrèrent dans l’une des auberges indiquant le A, c’était bruyant, elle n’aimait pas les endroits avec trop de bruit… Sombre alla à la rencontre de l’aubergiste et revint quelque instant plus tard et la fit monter les marches d’escaliers, il ouvrit une porte et la fit entrer, la chambre était grande, mais qu’un lit double…

 Sombre débuta à se mettre à son aise, enlevant son manteau et mit la plus part de ces choses dans un coffre à part son épée, le regard de glace de la jeune femme analysait le sorcier, lentement elle enleva sa capuche pour découvrir sa chevelure blanche, elle passa sa main dedans et partie en une direction opposer de l’emplacement qu’était situer l’homme, elle n’enleva pas sa cape, mais enleva le sac qu’elle portait cacher en dessous, dedans il n’y avait que peu de chose, elle ne traînait jamais de chose de valeur, mais dans ce sac elle avait un peu d’argent et un peu de nourriture (Du pain en général). Elle n’aimait pas enlever sa cape, étrangement, cette cape lui est très précieuse. Elle s’assisa sur le sol, son dos contre le mur, elle n’avait jamais primée sur être confortable, surtout quand elle voulait réfléchir, quand elle lisait un livre, elle était toujours assise au sol entre des rangers dans la tour de magie de Nexus… Mais cette fois c’était différent, elle avait trop de choses qui parcouraient ses esprits, trop de chose qui restaient incertaines, ce qu’elle était sure était que la situation la dérangeait, elle était dans la même pièce qu’un Sorcier et elle n’avait même pas la motivation de vouloir l’attaquer… Surtout depuis qu’elle avait appris sur son maître qu’il était un sorcier…

Elle ferma ses yeux, plia ses jambes sur elle et posa sa tête dessus ses genoux, ses maigres bras passant autour de ses jambes, son cerveau analysant la situation, elle se mordit la lèvre, un tic qu’elle faisait souvent quand elle était angoissée et qu’elle pensait. Elle se demanda la suite, généralement elle sait prévoir, mais cette fois c’était confus, comment se débarrasser d’un Sorcier… Ou aller visiter par la suite… Elle avait tant de chose à découvrir de ce monde… Tant de chose à pouvoir s’émerveiller, elle ne pensait pas réussir à tout faire dans une vie, peut-être que le temps venu elle trouvera un moyen de vivre plus longtemps pour atteindre son objectif. Elle se posa plusieurs questions… Mais ce qui revenait dans sa tête était les questions sur son maître… Il était vraiment un sorcier ou ce Sombre tentait de manipuler son esprit ? Elle ne savait pas et ne comprenait pas... Mais lentement elle sombra dans un sommeil qui avait réussit à l'atteindre, même si elle ne voulait pas s'endormir avant d'avoir eu ses réponses... Mais le sommeil apporte le conseil, c'est ce qu'on dit, peut-être trouvera-t-elle des réponses dans se repos qu'elle n'avait pas prit depuis un temps...
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le samedi 21 septembre 2013, 07:08:01
Le sommeil n’existait pas chez le Roi. Parfois, il se laissait aller à la perte de notion temporelle, qu’il appelait la « transe », pour se libérer des emprises du temps et éviter d’avoir à subir le long moment séparant le coucher du lever de soleil, ou simplement pour refaire ses forces en temps de crise, ce qui retardait, au possible, le moment où il devrait retourner à l’état de sommeil. Cependant, ce n’était pas toujours nécessaire; parfois, il surpassait son besoin de sommeil, et il gagnait un sursis d’une durée indéterminée. Cependant, pour la pauvre Kärnel, cette option n’existait pas; son corps nécessitait le sommeil, car la transe dont elle se servait ne faisait, en fait, que transformer la magie en nutriment pour ses cellules, ce qui lui donnait un sentiment temporaire de d’éveil physique et mental, un sentiment faux, mais efficace en temps de crise. Le Roi se leva un moment puis il masqua totalement sa présence avant de s’approcher de la jeune femme, la décrispant doucement avant de la glisser sous les chaudes couvertures, plaçant également un oreiller entre ses bras. Il était plus facile de dormir lorsqu’on se sentait en sécurité, et le sommeil était mille-fois plus réparateur. Même si l’esprit de Kärnel était en alerte et refusait l’aide du Roi, son corps se savait entre de bonnes mains et donc, rien ne vint troubler le paisible sommeil de la demoiselle. Le Roi retourna alors devant le feu, poussant le fauteuil pour se créer un espace libre, puis il s’y installa, les jambes croisées. Il fit voler à sa main son épée, Ehredna, puis l’installa devant lui, la pointe vers le sol. La lame, plutôt que de tomber lorsqu’il la relâcha, se mit à léviter légèrement au-dessus du sol, à peine un millimètre. Le Roi leva calmement les mains et se mit à parler d’une voix sereine dans une langue oublier. Soudainement, ce n’était plus une épée qui se trouvait devant lui, mais une femme à la peau d’ombre, des cheveux longs et noirs masquant une grande partie de son corps nu parcouru de tatouages blancs. Leurs mains se joignirent, alors qu’ils prononçaient les mots inconnus dans un chœur doux et soutenu. Leurs fronts se touchèrent presque, mais ils s’immobilisèrent. Pour des yeux incultes, cela ressemblerait presque à une prière, mais ce n’était pas le cas, car le Roi n’avait aucun Dieu à prier. À la place, c’était un rappel; un rappel de sa faillibilité, de ses défauts et de ses qualités. Il se remémorait aussi que rien n’arrivait pour rien, et que tout être a le droit de prouver sa valeur. C’était aussi un encouragement à la patience et à l’acceptation des autres comme de soi-même.

Une fois cette petite séance terminée, le Roi ouvrit les yeux, pour voir que son épée se trouvait là, devant lui, au sol, comme une épée normale. Il regarda dehors et remarqua que la journée était déjà bien avancée. Il agrippa son épée et la fit doucement coulisser dans son fourreau comme pour s’assurer qu’elle ne bloquait nulle part, puis il agrippa une pierre à aiguiser, qu’il fit lentement courir le long de la lame, lentement, sur un rythme régulier. Il avait récupéré son calme, et avait laissé derrière lui la journée passée; il espérait pouvoir donner une nouvelle chance à la magicienne qui dormait toujours dans le lit, et peut-être essayer de lui provider quelques conseils. Mais il ne devait pas brusquer les choses; elle n’était pas encore prête à lui faire confiance, et c’était bien ainsi; il valait mieux qu’elle soit méfiante que stupidement confiante. Une fois sa lame bien affutée, il la rangea dans son fourreau puis il se leva pour agripper son manteau, sa besace et sa ceinture, qu’il s’empressa d’enfiler, avant d’agripper les effets personnels de la jeune demoiselle et agripper celle-ci. Alors que la porte s’ouvrait brusquement, le Roi était déjà contre la fenêtre de la chambre avec un sourire bien provoquant. En faisant un petit signe, collant d’abord deux doigts devant son front et ensuite exécutant un salut, il se laissa tomber avec, dans ses bras, la jeune magicienne par la fenêtre. Sachant que le sentiment de chute suffirait à la réveiller, il lui fit un clin d’œil.

-Bonjour, belle aux bois dormant, la salua-t-il.

Sur ces mots, il exécuta une pirouette arrière et atterrit sur les pieds avant de se mettre à courir avec la jeune demoiselle dans les bras. Il savait que l’aubergiste n’était pas fiable; dès qu’une personne payait avec des pièces d’argent avec l’effigie du Roi de Meisa gravée dessus, il y avait toujours du boucan avec la garde, et du coup, il avait planifié une évasion; de toutes les chambres, c’était la seule qui donnait sur la rue et qui, du coup, facilitait la fuite. Suite à cela, il fit même une démonstration de magie en créant trois illusions d’eux et se séparant; il continua néanmoins sa course dans la rue principale, laissant les trois leurres guider les gardes restés dehors. Ils traversèrent le petit village à toute vitesse avant de trouver la sortie du village, qui avait été préalablement fermée par les gardes. Bien évidemment, la sortie régulière n’était pas une option; à la place, le Roi concentra sa magie sur lui et la jeune demoiselle de façon à séparer leur corps au niveau moléculaire et de se réassembler lui-même et la jeune femme de l’autre côté du mur de bois, en riant comme un enfant ayant fait une bonne blague sans cesser de courir. Derrière eux, des gardes bien désemparés laissaient un couple de magiciens s’enfuir sans savoir s’ils devaient les pourchasser ou rester à leur table et picoler tranquillement… comme la dernière option semblait plus alléchante, ils s’y résolurent et se laissèrent aller à leur ivresse tout en poursuivant leur partie de Ghellem.

Une fois hors de portée, le Roi accepta de déposer la jeune magicienne au sol et de lui rendre ses effets personnels, sachant qu’elle y tiendrait tout particulièrement. Il regarda la jeune demoiselle droit dans les yeux un long moment alors qu’il la laissait se tenir debout puis il sortit de sa besace un épais grimoire, le genre de trucs qu’aucun magicien au monde accepterait de vendre ou de donner. Et pourtant, Darion lui avait demandé de le léguer à la jeune femme. Il regarda le grimoire un long moment, visiblement hésitant, puis il regarda une nouvelle fois Kärnel. Elle avait probablement déjà reconnu l’ouvrage dans lequel son maître avait consigné tout son savoir. Un instant, il voulut le lui donner, puis il se ravisa et le rangea dans sa besace. Le moment viendrait, mais pas maintenant. Et puis, un tel savoir méritait d’être en sécurité, et Kärnel semblait avoir, comme le Roi, un chic pour se mettre en danger, mais elle manquait du chic de s’en sortir. Le Roi tira néanmoins de sa besace une grande carte du continent et la fit léviter, bien ouverte, devant lui pour l’examiner. Il glissa un moment son doigt dessus et indiqua un point sur la carte.

-Nous sommes ici, le village d’Ekost, le dernier avant-poste Ashnardien sur les Terres Sauvages. Si nous continuons vers l’Est, nous devrions arriver sur la Rivière Oneim, ce qui serait un bon début pour un voyage paisible. Si nous allons vers le sud, par contre, ce sera les Landes Dévastées et son énorme désert... et comme aucun de nous n’a pensé à s’apporter des gourdes et vu le manque d’humidité dans l’air sur ce territoire, ce serait une incroyable bêtise de s’y diriger. Notre troisième option, ce serait de passer la Rivière et de nous aventurer sur les quelques kilomètres qui nous séparent de la mer. Avez-vous déjà vu la mer? Apparemment, chaque premier regard sur la Grande Bleue mène à une très bonne introspection sur notre place dans l’univers.

Il ne voulait surtout pas admettre qu’il avait envie d’aller voir la Mer. Il n’avait que très rarement eu le privilège de profiter du décor, étant toujours très pressé et préférant le déplacement rapide des portails magiques aux vagues berçantes de l’Océan. Et pourtant, il habitait Eist’Shabal, un cité côtière magnifique où la mer était une sympathique voisine peuplé de monstres colossaux… mais délicieux. Et puis, la plage serait un bon endroit pour commencer à éduquer la jeune magicienne sur elle-même, parce que personne ne se rendait à la mer; les loisirs étaient presque proscrits pour les gens du peuple en Ashnard, après tout.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le dimanche 22 septembre 2013, 04:31:33
La magie, c’est faire voir ce que la raison ne peut pas croire.

Le sommeil, une chose qui est nécessaire à la vie, elle sert à tant de chose, il y a tant de bien fait que nous devons pas en ignorer même si on désire rester éveiller pour toujours, mais le temps nous rattrape toujours, le sommeil reprends toujours ses vivants, parfois de force mais généralement se sont ceux-ci qui succombe au sommeil. Kärnel avait tombée de force, elle savait qu’elle ne devait pas dormir, mais c’était trop fort pour elle, le besoin de repos l’avait fait succomber à la douceur d’un repos mériter…

Elle rêvait, enfin un rêve qui semblait si réaliste, car ce rêve se réalisait comme si elle venait de se réveiller dans la bibliothèque magique à Nexus, son regard regarda partout et elle cligna des yeux, frottant ceux-ci de sa paume, elle remarqua son livre qu’elle avait sur les genoux, car elle était entre deux rangers, qui parlait justement de Darimon… Mais les écrit étaient étrange, elle se gratta la tête et ferma le livre, elle crut que ce qu’elle venait de vivre était un rêve, elle soupira doucement, silencieusement… Elle se leva et regarda les livres qu’elle avait lue depuis 3 ans environ… Beaucoup de livre sur les territoires de Terra, elle avait vue tant de chose magnifique et désirait tant en visiter, découvrir la sensation de l’eau de la mer, que son regard se perd dedans, voir l’empire terrifiant d’Ashnard, les terres sauvages comme les landes dévaster… Tant de chose, pour si peu de temps…  Son regard se posa sur la fenêtre qui montrait l’extérieur, c’était la nuit, cela devait faire longtemps qu’elle était dans la bibliothèque pour s’être endormie là… C’était tout qu’un rêve…  Kärnel s’apprêtait à partir lorsque son maître arriva, elle le regarda stupéfaite et cette phrase lui revint : Des préjugés dépassés résultant de la propagande d’un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe… Les paroles de sombre même si ce n’était qu’un rêve était revenue, elle eut un pincement dans son cœur et son maître lui demanda ce qu’elle avait, Kärnel ne savait pas si elle devait lui en parler ou si elle devait mentir sur ce rêve, elle l’observa et elle lui fit des signes qui signifiait : Êtes-vous un sorcier…?

Son maître la regarda avant de reculer légèrement, Kärnel connaissait beaucoup son maître, elle savait reconnaître ses expressions faciale, mais cette fois elle ne put identifier parfaitement ce que ce visage signifiait c’était un mélange de stupéfaction et de questionnement, elle trembla et son regard se pencha sur le sol et elle comprit que c’était vrai… Son cœur se pinça, tous ses mensonges… Depuis tant d’année… Elle était une idiote, la confiance qu’elle avait donné à son maître venait en quelque sorte de se briser en mille morceau, elle souffrait en silence tandis que son maître la regardait dans un grand silence avant de demander si c’était Sombre qui lui avait dit. La Haut-Mage le regarda et recula et se sentie chuter dans le vide… Le réveil s’annonçait de retour.

Elle ouvrit les yeux, le visage de Sombre se fit voir, tout près, trop près! Un clignement d’œil se fit de l’homme et une parole :

-Bonjour, belle aux bois dormant


Voilà, elle allait se fâcher, elle était dans ses bras, il chutait dans le vide et la une fois au sol, elle tenta de le s’enlever de son emprise, mais il la tenait parfaitement, elle était fâcher et lui semblait presque s’amuser. Elle regarda derrière Sombre et vue des gardes qui partait à la poursuite de ce qui semblait être eux, des illusions…  Elle regarda par en avant, la mage se cramponnait à un des bras de Sombre, assez énerver et choquer par ce qui arrivait! Mais qu’est-ce qui c’était passer pendant qu’elle dormait! Il devait avoir fait une énorme bêtise pour qu’ils se fassent pourchasser par des gardes. Elle aperçut qu’il fonçait vers la porte de l’entrée du village qui était fermée, elle tapotait la main de l’homme et fixait son visage avec des grands yeux. Il voulait les faire planter dans une porte! C’est sure que faire rire d’eux par des gardes étaient une solution, mais ils allaient être attrapé! Puis elle sentie de la magie parcourir son corps, mais pas la sienne et d’un coup le mur fit leur rencontre, dans un semi-cri silencieux de la mage.

Puis vint le temps qu’ils se reformèrent de l’autre côté du mur, Sombre riait telle un gamin qui venait de faire la plus grande bêtise et qu’il en était fier. Il continuait à courir avec Kärnel très tendu dans ses bras qui se posait mille et une questions comme à son habitude. Puis vint le moment où il arrêta de courir pour enfin la poser au sol, elle fit quelque pas et elle reprit ses choses qu’il lui tendait et le foudroyait du regard, elle était fâcher.  Il sorti alors de son sac un livre à la couverture noir… En faite ce n’était pas un livre, c’était un grimoire… Elle pouvait le reconnaître entre mille autre, c’était lui de son maître, son regard s’agrandit, elle le reconnaissait à ses symboles graver dans la couverture, comment ce faisait-il qu’il avait ce grimoire! C’était la chose la plus précieuse que son maître possédait! Elle avait jamais eu l’autorisation de s’approcher de ce livre, pourquoi! Pourquoi lui l’avait en sa possession! Elle leva lentement sa main vers ce grimoire, mais il le rangea, elle enleva sa main et fixa l’homme, pourquoi avait-il ce grimoire! C’était un sorcier… Ah, c’est vrai.. son maître aussi en est un… Souvent ses rêves ne mentait pas et malheureusement cette fois elle était sure, son maître était un sorcier et voilà qu’un sorcier était avec elle… Et elle ne savait pas pour combien de temps avant qu’il l’abandonne à son tour…

Une carte sorti de ses choses et s’ouvrit, elle l’analysa aussi, gardant quand même une distance raisonnable de Sombre, mais une distance moins distancer qu’il y a plusieurs heures. Mais elle n’accordait toujours pas sa confiance, il la méritait pas, peut-être même il ne la mériterait jamais, même si elle se posait beaucoup de question sur lui, il ne semblait pas être un simple sorcier, il y avait de quoi qu’il dégageait de différent, étrange…  Elle déteste ne pas savoir rien, elle se mordit la lèvre inférieure. Il montra une place sur la carte :

-Nous sommes ici, le village d’Ekost, le dernier avant-poste Ashnardien sur les Terres Sauvages. Si nous continuons vers l’Ouest, nous devrions arriver sur la Rivière Oneim, ce qui serait un bon début pour un voyage paisible. Si nous allons vers le sud, par contre, ce sera les Landes Dévastées et son énorme désert... et comme aucun de nous n’a pensé à s’apporter des gourdes et vu le manque d’humidité dans l’air sur ce territoire, ce serait une incroyable bêtise de s’y diriger. Notre troisième option, ce serait de passer la Rivière et de nous aventurer sur les quelques kilomètres qui nous séparent de la mer. Avez-vous déjà vu la mer? Apparemment, chaque premier regard sur la Grande Bleue mène à une très bonne introspection sur notre place dans l’univers.


La mer, un endroit si magnifique, elle se rappela des livres qu’elle avait lue sur cette magnifique étendue d’eau, ses vagues et ses sons qu’elle souhaitait entendre depuis qu’elle était jeune, elle voulait passer à cette endroit, un léger sourire, apparue sur ses lèvres quand elle regarda la carte, sa main se posa dessus, elle pointa l’endroit où ils étaient et elle traça un chemin du bout de son doigts, guidant son doigts sur un chemin qui allait vers la rivière, la traversait pour aller vers la mer qu’elle donna qu’elle que petit coup de doigts pour indiquer  qu’elle voulait aller là, son regard de glace regarda l’homme gardant trop de secret à son goût et elle analysa le chemin final et pensa que c’était son voyage, son aventure, sa découverte du monde, alors… Elle fait bien ce qu’elle désire faire! Elle garda sa capuche tombée sur ses épaules, elle n’allait pas la mettre, vu qu’ils n’étaient pas près d’un endroit avec des gens et qu’elle était bien avec le léger vent qui passait dans ses cheveux. Elle se gratta la tête et se mit à marcher dans la direction qu’elle s’avait mémorisé dans la tête.

Elle marchait et laisser voguer son esprit dans ses pensées, elle repensait au évènement qui venait de se produire, elle tentait d’aligner ce qui venait de se passer, elle était perdue en se moment, il lui aurait fallu un long moment de réflexion, mais elle n’avait pas ce temps… Elle devait faire cette réflexion en peu de temps. Donc si elle comprenait bien ses dires qu’il avait prononcés avant, son maître était un sorcier…  Cela peut expliquer certaines choses qui s’était produit dans le passé, mais elle n’arrivait pas à croire qu’elle savait fait mentir pendant toute sa vie par celui qu’elle avait accordée toute sa confiance, cette confiance semblait lentement se détruire, elle ne savait pas si elle oserait donner de sa confiance en une personne… Elle venait de subir un trop grand choc dans sa vie, elle était perdue et ne savait pas si elle réussira à bien s’orienter pour reprendre le bon chemin, peut-être ne réussira-t-elle pas? Mais elle n’osa pas imaginer la possibilité de se perdre ainsi de son chemin de vie. Peut-être devra-t-elle changer son but de vie, un but précis et important, pas aussi éphémère que celui de voyager… Un vrai but, mais qu’elle but? Elle ne savait pas, peut-être le découvrirait elle bientôt…

La jeune femme n’avait jamais eu la compagnie d’une autre personne que son maître, les contacts avec les autres n’ont jamais été une chose qu’elle avait  réussie, toute personne ayant tenté sa compagnie était partie, elle savait que sa en ferait de même avec Sombre, une fois qu’il aura eu ce qu’il voudrait il disparaitrait de sa vie, comme sa été avec tant d’autre personne, la solitude revenait toujours… D’habitude elle aimait la solitude, mais étrangement elle redoutait pendant un instant ce futur moment, elle se remordit la lèvre pour tenter de se concentrer sur autre chose, voilà que son regard se posa sur la rivière qu’il y avait sur la carte!  Il faut maintenant que la traverser. Mais elle s'arrêta, ses penser venant de stopper sur une question une simple question qui la bloqua, lentement elle se retourna regarda Sombre droit dans les yeux, son regard de glace semblait rien vouloir dire sur la futur question qu'elle allait poser lentement elle fit des signes de ses mains et sa bouche semblant mimer les mots que signifiait ses signes :

« Qu'elle genre de personne était mon maître? On dirait que tout ce que je pensais savoir de lui viens de s'avérer faux... Je suis perdue et trahi par la seul personne en qui j'ai pu avoir confiance... Aussi je vous dois mes excuses pour mes actes inexcusable d'avoir voulue oser vous attaquer...  »

Le regard de la mage semblait se teinte d'un sentiment, rare était ses fois qu'on pouvait vraiment lire un sentiment autre que la colère ou la neutralité, ce sentiment semblait être la tristesse, la mage était tant déboussolée par les évènements qu'elle en était perdue et tentait de retrouvée son chemin dans ses esprits... Peut-être pourra t-il la guidé vers éclaircissement de ses esprits.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le lundi 23 septembre 2013, 02:24:57
Et la marche reprit, dans le silence. Décidément, Kärnel était plus mignonne quand elle était petite. Au moins, une petite fille sage, cela avait l’avantage d’avoir un charme, mais une adulte particulièrement hautaine et qui, d’ailleurs, ne vous adressait la parole que pour vous cracher du venin au visage, cela avait rapidement la manie de lui taper sur le système. Mais ce n’était pas le roi qui allait lui dire de se montrer un peu plus sympathique, car après tout, il venait de briser toutes ses illusions de gamine en à peine deux journées, ce qui, en soit, devrait être un record. Malgré tout, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle devait déjà avoir des soupçons. Après tout, un sorcier, aussi fort qu’il puisse désirer laisser son passé derrière lui, finissait toujours par user, au moins une fois, de la sorcellerie, ne serait-ce que par accident, mais là, non, tout portait à croire que Darion avait démontré une vrai volonté de fer à ne pas laisser à son apprentie le loisir de découvrir son passé. « La sincérité est la meilleure base pour une relation… mais parfois, c’est aussi ce qui la détruit » s’affligea le Roi. Peut-être aurait-il dû garder le secret au sujet du maître de magie, laisser la demoiselle dans son petit monde tout bien tout chaud, mais quelque part, il savait que le vénérable homme n’aurait jamais eu le cran de tout déballer, par amour pour la fillette qu’il avait éduquée, et quelque part, c’était peut-être pour cela qu’il lui avait confié la sécurité de la magicienne; pour qu’elle ouvre ses yeux à la vérité, à la réalité du monde, et qu’elle décide par elle-même ce qu’elle ferait, et qu’elle se découvre de nouveaux horizons. Il s’attendait à une marche longue et ennuyeuse, mais alors qu’il se faisait une raison, Kärnel s’était arrêtée devant lui, manquant de peu de les faire entrer en collision. Le Roi leva la tête vers elle et lut sa question sur ses gestes de mains. L’homme dévisagea la demoiselle alors qu’elle l’interrogeait sur son maître. Le Roi soupira et arrêta leur marche, s’installant sur un rocher en bord de route.

-Votre maître était un homme honorable, qui a servi notre Ordre avec honneur et droiture. Il fut l’un des rares hommes à ne pas être corrompu par Owen, un sorcier reconverti à la nécromancie. Après la destruction de la Tour Noire et la fin de notre Ordre, il a rendu sa robe et m’a annoncé qu’il quittait le cercle de la sorcellerie. Votre maître était un homme sage, Kärnel. Après avoir tué, un sorcier gagne rapidement en puissance, et la puissance est une drogue très addictive, que seul les esprits les plus forts apprennent à contrôler. Darion savait qu’il ne  pourrait pas résister à cette folie, et il a préféré se retirer. Après l’assaut des renégats sur le village de Lysbël, je crois qu’une part de lui refusait de reconnaître qu’il aurait pu, un jour, devenir comme eux. Aucun homme n’est infaillible. Votre maître vous aimait comme sa fille, et pour cette raison, il n’aurait pas supporté que vous le quittiez en apprenant qui il avait été.

Beaucoup diraient que le Roi ne cherchait qu’à racheter le respect de la demoiselle pour son ami, mais il n’avait jamais entretenu une réputation de beau parleur; lorsqu’il parlait, c’était avec franchise. Et il pensait réellement ce qu’il disait. Alors, selon lui, ce n’était pas Darion qui avait trahi, mais Kärnel qui avait perdu foi en lui, à cause de son passé. Pourtant, il était reconnu que les Sorciers n’avaient été déclarés comme des êtres maléfiques que deux siècles auparavant, parce que l’usage de la Sorcellerie faisait appel à des forces souvent incontrôlables qui, très souvent, se terminaient en catastrophe. D’ailleurs, c’était l’une des mises en garde préférée de Darimon du temps où il dirigeait la Tour; là où un Mage pense à deux fois avant de lancer un sort, un sorcier doit y penser à quatre. Les sorciers étaient puissants de nature, et leur force ne faisait que grandir, ainsi que leur potentiel destructeur. Après tout, la sorcellerie englobait beaucoup d’applications dangereuses de la magie et pouvait potentiellement affecter dramatiquement la vie des gens du commun.

Une fois ces paroles dites, le Roi se releva puis réajusta sa capuche sur sa tête, préférant se cacher le plus possible, comme s’il cherchait à se soustraire à la vue du monde. En fait, c’était surtout qu’il préfèrerait éviter d’être reconnu par une patrouille; sa tête était mise à prix autant à Nexus qu’en Ashnard, parce qu’il incarnait une indépendance qui ne plaisait pas aux grandes puissances, et du coup, elles essayaient de le tuer dans l’espoir d’ensuite pouvoir s’emparer de son Royaume. Sa dernière discussion avec Mordred ne s’était pas vraiment terminée sur de bons termes, et la Reine Nexienne était, pour ainsi dire, une véritable ignorante, cachée derrière une armée de conseillers qui s’occupaient de tout dans son royaume. Il avait beau ne pas être le meilleur au niveau gestion, mais il était un parfait protecteur et ne manquait jamais à son devoir lorsque son peuple le réclamait, alors qu’elle restait barricadée dans son palais-cocon, ignorante de tout, prenant une fois de temps en temps un amant.

La Rivière Oneim se dressait maintenant devant eux. Autrefois, beaucoup de pêcheurs s’y retrouvaient pour faire leur métier, mais aujourd’hui, la rivière était surtout fréquentée par les patrouilles Ashnardiennes affectée de l’autre côté des Landes Dévastées. Pourtant, il faudrait bien la traverser pour pouvoir atteindre la mer. Il décida donc de chercher un passeur. Normalement, il y en avait un à toutes les trois lieues. Et ça, c’était normalement, parce qu’en Ashnard, les pauvres passeurs ne vivaient pas longtemps. Ou alors… non, en effet, ce serait bien plus simple de traverser la rivière à la marche. Mais il ne fallait pas se faire remarquer, parce que c’était la poursuite assurée si des soldats les repéraient. Il s’arrêta en bordure de l’eau puis il fouilla un moment dans ses bourses pour trouver une petite poudre bleutée. Il en saupoudra ses bottes, puis fit de même avec ceux de Kärnel avant de mettre un pied sur l’eau. Normalement, un sort aurait suffi, mais l’huile de queue de sirène demandait beaucoup moins d’énergie à appliquer qu’un sort de répulsion aqueuse. Il se teint droit puis il commença à marcher sur la surface de l’eau jusqu’à atteindre l’autre côté. Une fois là, il essuya vigoureusement ses bottes sur l’herbe avant de guider la jeune femme sur les plaines.

Le soleil était déjà bas quand ils atteignirent la mer. L’air marin emplissait les poumons du Roi alors qu’il savourait ce regain d’énergie. À l’horizon, le soleil était encore à demi-visible, comme s’il allait s’éteindre dans la Grande Bleue. La plage était vide, et ce sur des kilomètres. Personne, pas un crabe. C’était un no man’s land. Cela l’arrangeait, en fait. Il préférait cette quiétude aux cris des marchands dans les rues bombées. Kärnel ne le savait certainement pas, mais c’était à partir de ce moment-là que sa vie de magicienne allait prendre un tournant. Le Roi se débarrassa enfin de son manteau et du haut de sa combinaison de combat, exhibant ses puissants muscles et sa peau aussi blanche que la lune, faisant face à la mer. Il fit tomber son sac de son épaule et en extirpa le grimoire de Darion, y jeta un vif coup d’œil puis il regarda Kärnel, déposant le livre sur un gros rocher, avant de se tourner vers elle.

-Retire tes vêtements, Kärnel. Puis, va te baigner. Je veux que tu restes dans l’eau jusqu’à ce que tu sois capable de ressentir toutes les formes de vie qui t’entourent. Je me fiche que ce soit dans une minute ou dans une heure, mais je veux que tu t’ouvres au monde. Allez.

Ce n’était pas une demande, mais un ordre.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le lundi 23 septembre 2013, 23:49:44
Celui qui recherche la vengeance devrait se souvenir de creuser deux tombes.

 
La jeune femme regardait Sombre d’un air qui était passé de la neutralité à une tristesse apparente. Elle était si perdue par ce qui se passait, elle ne savait pas comment réagir et si sa manière était la bonne ou non… Son regard attendait une réaction, le roi la regardait, trop fixement, sa l’avait toujours énervé, quand elle était jeune c’était pire, le regard d’une personne qui la fixait trop longtemps l’angoissait terriblement. Son maître avait souvent tenter de faire en sorte que ce défaut disparaissent, mais vous avez dû remarquer qu’elle avait encore ce stress de ce faire observer ainsi.
 
 
Sombre lâcha un soupir et parti s’asseoir sur un rocher qui était près de là, il la regardait et lentement ouvrit sa bouche pour répondre à son interrogation :
 
 
-Votre maître était un homme honorable, qui a servi notre Ordre avec honneur et droiture. Il fut l'un des rares hommes à ne pas être corrompu par Owen, un sorcier reconverti à la nécromancie. Après la destruction de la Tour Noire et la fin de notre Ordre, il a rendu sa robe et m'a annoncé qu'il quittait le cercle de la sorcellerie. Votre maître était un homme sage, Kärnel. Après avoir tué, un sorcier gagne rapidement en puissance, et la puissance est une drogue très addictive, que seul les esprits les plus forts apprennent à contrôler. Darion savait qu'il ne pourrait pas résister à cette folie, et il a préféré se retirer. Après l'assaut des renégats sur le village de Lysbël, je crois qu'une part de lui refusait de reconnaître qu'il aurait pu, un jour, devenir comme eux. Aucun homme n'est infaillible. Votre maître vous aimait comme sa fille, et pour cette raison, il n'aurait pas supporté que vous le quittiez en apprenant qui il avait été.
 
 
Kärnel eut un soupir de soulagement en attendant cela, l’homme ne semblait pas mentir, un homme qui ment est facile à reconnaître, il y a toujours un signe qui le trahis, sauf son maître, lui elle n’avait jamais réussie à savoir quand il mentait et quand il ne mentait pas. Mais elle avait toujours crue en ses paroles, avoir appris qu’il était un sorcier l’avait bien bouleversée, mais plus qu’elle y pensait, plus est comprenait ces choix de ne lui avoir rien dit, surtout après l’incident de Lÿsbel, elle ferma ses yeux s’excusant à son maître d’avoir perdue confiance en lui, malgré qu’elle s’avait qu’il n’entendrait pas, elle jugeait trop vite, là était son problème, elle le réalisait que maintenant. Son maître était un bon sorcier, elle se rappela qu’il lui avait un jour parler qu’il y avait beaucoup de bon sorcier, mais beaucoup avait sombrer dans le mal, presque la majorité, car le mal les as toujours corrompue, comme Sombre avait expliquer plus un sorcier tue, plus ses pouvoirs grandisse et moins il deviens contrôlable, cherchant toujours à tuer…
 
 
Ils arrivèrent à la rivière, la mage regardait l’eau, l’eau était son élément favoris, sentir l’eau sur sa peau était une chose magique pour elle, mais traverser cette rivière il fallait soit trouver un pont, un passeur ou marcher sur l’eau, elle connaissait un sort pour cela, c’était dans ses premiers sort qu’elle avait apprit. La mage se retourna vers Sombre il avait encore une chose dans ses affaires, une poudre bleuté qu’il mit sur ses bottes puis sur les siennes. De l’Huile de queue de sirène ! Il avait cela ? Rare produit il possédait… Kärnel débuta à se poser des questions sur cet homme, qui était-il vraiment ? 
 
 
Elle suivit lentement le geste de l’homme et posa un pied sur l’eau, c’était peu stable, elle avançait rapidement, mais pas trop, ses pieds entrant légèrement dans l’eau, mais pas assez pour les mouiller, finalement elle réussie à passer à travers la rivière, elle en fut rassurer. Elle essuya la poudre dans l’herbe, lentement elle suivit Sombre dans la marche, elle ne disait plus rien, jusqu’à l’arriver à la mer…
 
 
Arrivée à la mer, le regard de la mage s’agrandit, la mer ! Qu’elle magnifique endroit, la beauté de l’eau dont le soleil reflétait de doux reflets colorés dessus, elle eut un sourire qui vint sur ses lèvres, elle rêvait de voir cet endroit depuis son premier livre sur celle-ci, son regard s’y perdant perdant dans sa contemplation, le bruit des vagues qui se faisait entendre, qu’elle magnifique sont à ses oreilles, c’était comme une douce hymne qui se jouait au creux de ses oreilles, lentement elle enleva ses bottes pour se retrouver les pieds dans le sable, sentir se doux sable entre ses orteils la fascina, elle aurait voulue pendant un instant que le temps s’arrête pour profiter de ce moment présent pleinement. Mais une voix retentit, l’art de briser un magnifique moment :


-Retire tes vêtements, Kärnel. Puis, va te baigner. Je veux que tu restes dans l’eau jusqu’à ce que tu sois capable de ressentir toutes les formes de vie qui t’entourent. Je me fiche que ce soit dans une minute ou dans une heure, mais je veux que tu t’ouvres au monde. Allez.


Le regard que Kärnel lui envoya fut un air sombre et remplie d’incompréhension, commença se mettre à nu devant lui! Il voulait rire! Son air montrait tout son côté sérieux, son ton n’était pas pour les plaisanteries, il donnait véritablement un ordre à la mage, elle prit le temps de réfléchir à ce qu’il venait de dire, cela revint à sa mémoire, un souvenir d’enfance, elle se remémora un exercice qu’elle avait fait avant de recevoir sa marque sur son front, mais c’était dans un lac…C’était la même chose, elle eut un léger sourire, il allait lui apprendre quelque chose et elle regarda Sombre et le regarda droit dans les yeux avant de lui adresser des signes :

« Tournez-vous! Ne me regarder point avant que je rentre dans l’eau… Sinon… Sinon je sais pas ce qui va se passer mais je vais être fâché! »

En faisant ces symboles avec ses mains, elle avait un faible sourire pour la dernière phrase, elle  attendit qu’il se retourne et une fois fais elle recula, lentement elle enleva sa cape, glissant doucement de ses épaules, enleva le sac, puis d’une grande lenteur enleva sa robe, au fur et à mesure ses vêtements se pliait magiquement, sans ses vêtements elle paraissait petite, maigre, peu de chair sur ses os, mais malgré cela, elle était belle, ses cheveux tombant dans son dos, puis elle enleva ses sous-vêtements…  Elle regarda du coin de l’œil Sombre qui semblait toujours ne pas la regarder, tant mieux!

Son premier pied entra dans l’eau, elle était froide, lentement se fut le deuxième, elle s’habitua rapidement à l’eau, puis lentement entra dans celle-ci, doucement, prenant le temps de descendre son corps, ses mains touchant l’eau du bout de ses doigts, un doux sourire sur ses lèvres apparaissant soudainement, elle ferma ses yeux, sentant son corps se faire caresser par cet élément qu’elle avait toujours admiré. L’eau arriva à ses frêles épaules, elle se mordit légèrement la lèvre, laissant ses sens la guider, ne rien voir augmentait le sens de son écoute, les sons se faisant mieux entendre, elle se concentra avec ses dons pour analyser les environs, elle sentait les poissons nager dans l’eau, les petits êtres rampant au sol, plus loin dans le ciel, elle pouvait entendre les battements d’ailes d’oiseaux, plus loin dans la mer elle pouvait sentir de plus grand animaux marins, ils restaient en retrait des coins qui risquaient d’avoir des humains.

La mage avait de la facilité pour cet exercice, elle le faisait souvent, enfin quand elle était à Nexus, elle avait oubliée souvent de faire cela depuis le début de son aventure, cela l’aurait surement bien aidé, elle ne réagissait pas, elle était un peu loin et on voyait pas assez bien son corps pour qu’elle puisse faire des signes, alors elle se concentra sur le sable pour y faire écrire des mots et donc lentement deux mots ce tracèrent :

« Et maintenant?  »

Elle était dos à Sombre et se laissait bercer au loin par les mouvements des vagues qui frappait ses épaules doucement, elle avait toujours les yeux fermés, écoutant les sons de la nature marine qui l’entourait.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le jeudi 26 septembre 2013, 21:29:14
-Tournez-vous! Ne me regarder point avant que je rentre dans l’eau… Sinon… Sinon je sais pas ce qui va se passer mais je vais être fâchée!

« Et comment veux-tu que je t’évalue si je ne te regarde pas? » manqua-t-il de railler devant cette demande. Que voulait-elle qu’il trouve d’attirant chez elle? Certes, elle était jolie, mais il n’était certainement pas le premier ni le dernier homme à poser les yeux sur son corps nu, et puis, de toute façon, il ne ressentait aucun désir particulier à satisfaire. Lorsqu’elle fut finalement entrée dans l’eau, il s’installa sur le sol, assis, et croisa les jambes, puis il posa les mains sur ses genoux, fermant les yeux, avant d’entrer mentalement sur le plan astral. Jusqu’à maintenant, il n’avait rencontré que quatre personnes capables d’en faire autant; Aglaë, son père Darimon, son oncle Owen et une certaine sorcière qui avait tenté, à un moment, de l’éliminer, avant de disparaître pour il-ne-savait-où. Le plan astral, ou le monde des esprits, se différenciait du monde des Morts par deux critères; premièrement, il permettait d’interagir sur le monde des vivants de manière subtile et il permettait de « voir », « entendre » et « sentir » tous les esprits, morts ou vivants, qui sillonnaient encore le monde physique. Il posa un regard sur l’esprit de Kärnel et, il dût l’admettre, elle avait bien le niveau d’une grande magicienne sur cette partie; le rayon de son champ de perception arrivait à toucher même les volatiles. Cela voulait dire deux bonnes choses; la première, c’est qu’elle était compétente, et la deuxième… c’était qu’il n’avait pas à se retaper son éducation magique du début; si elle ne les appliquait pas, elle était au moins consciente des bases nécessaires. Ce n’est que l’expérience qui l’aiderait à perfectionner le premier.

« Et maintenant? avait-elle demandé.

Elle n’avait même pas besoin d’écrire; il ressentait déjà toutes ses pensées. Toujours en esprit, il se plaça derrière la sorcière et murmura à son oreille.

« Maintenant, tu reviens sur la berge. Nous allons graisser des mécanismes rouillés. »

Il revint ensuite à son corps et prit une bonne bouffée d’air marin, qui lui agressa sauvagement les poumons comme s’il venait de respirer de la fumée toxique. La lumière du soleil lui piquait les yeux. Revenir à un état physique après un voyage astral, aussi court soit-il était d’un inconfort indescriptible. Il trouva néanmoins la force de se relever. Avant de passer au reste de sa petite leçon, il se dévêtit totalement, puis il fit magiquement apparaître un pantalon en toile; sa combinaison était certes confortable, mais le moindre grain de sable qui entrait à l’intérieur devenait une vraie préoccupation. Après avoir enfilé le vêtement, il rangea sa tenue dans un sac puis fit apparaitre un pantalon et une tunique simple pour Kärnel, qu’il lui donna. Une fois qu’elle fût habillée, il prit une distance acceptable pour leur entrainement et décida qu’il était temps qu’il lui enseigne quelque chose, ou plutôt lui réapprenne quelque chose.

« Tu sais probablement qu’en magie, il y a trois choses qu’il faut cultiver; l’Autorité, la Créativité et l’Endurance. L’Autorité est renforcé par la Vigueur de l’Âme, la Créativité par l’Imagination et l’Endurance, tu t’en doutes, par la Volonté, ce qui en fait le seul critère sans mesure. Si je t’ai emmenée ici, c’est pour que tu redécouvres des facettes de ton être; quel genre de mage es-tu? »

Le Roi se mit alors à lui expliquer en quoi il était plus fort; de par sa grande connaissance de son être profond, il arrive à atteindre un très bon niveau d’Autorité, mais il se distingue surtout par son Endurance exceptionnelle; sa Volonté indomptable en fait un redoutable adversaire, car même dans les moments les plus critiques, sa volonté de vaincre, son désir farouche de ne pas échouer, lui donnait des ressources parfois inépuisables. Il avoua néanmoins ne pas être très créatif; non pas qu’il manquait d’imagination, mais il manquait du temps et de la patience pour créer de nouveaux sorts. Personne ne comprenait comment certains sorciers et mages arrivaient à inventer des sortilèges, et il doutait que même eux le savaient; la plupart des sortilèges leur venaient comme ça, sous un sentiment aussi inexplicable que puissant.

Il lui fit d’abord passer quelques exercices très simples; donner une forme à un château de sable, lever une brise, ce genre de chose, pour s’assurer de ses aptitudes magiques. Tout en l’observant, il notait où étaient ses failles et ses qualités. Il nota d’ailleurs un défaut très intéressant qu’il devra rapidement corrigé si elle désirait survivre en milieu hostile; elle était beaucoup trop fragile. Bon, certes, les magiciens n’avaient pas besoin de s’entrainer physiquement pour s’adonner à leur art, mais les mages qui espéraient survivre en dehors d’une tour devaient obligatoirement envisager un renforcement de leur corps; être capable de fuir un prédateur, ou même de pouvoir exécuter quelques tours de force. Il l’arrêta au bout d’un moment puis il se mit devant elle, la toisant du regard.

-Je vais te dire ce que je pense. Tu es une très bonne magicienne; tes incantations, même mentales, sont bien ordonnées, tes signes de mains sont parfaits, mais tu n’es pas taillée pour le voyage. Tu es petite, frêle et tu sembles manquer cruellement d’endurance. Ce que nous allons faire pendant ce mois-ci sera de renforcer ton corps. Et ne te plains pas; mon apprentie, chez moi, s’adonne à ce genre de programme depuis qu’elle a sept ans. Si tu arrives à m’impressionner par tes efforts d’ici la fin du mois, peut-être t’accorderais-je de lire quelques pages dans le Grimoire de ton maître. Peut-être.

Il lui monta donc un programme, qu’il lui était libre d’accepter ou de refuser, surtout composé d’exercices visant à améliorer son endurance cardiaque; le cœur était un muscle très important, autant pour les guerriers que les mages; lorsqu’un guerrier s’épuisait, son cœur pouvait lâcher, et cela était la même chose pour un mage; lors d’un effort extrême, il fallait que le cœur puisse encaisser le choc. Il n’était pas pressé de lui apprendre à se défendre en territoire hostile; s’il l’avait guidée vers la mer, c’était pour une excellente raison, qu’elle n’allait pas tarder à comprendre, tôt ou tard.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le mercredi 02 octobre 2013, 01:14:58
La douleur est un moyen d’obtenir l’obéissance un peu rudimentaire, mais qui est efficace et ne coute pas un sous.


Ses yeux fermer, percevant tout autour d’elle sentie près d’elle une chose étrange, puis elle entendit souffler près de son oreille des paroles.
 
« Maintenant, tu reviens sur la berge. Nous allons graisser des mécanismes rouillés. »
 
L’esprit de Sombre, il était capable de faire ce genre de chose, seule des personnes extrêmement agiles d’esprit sont capables de faire cela, aussi rapidement et dans un endroit où il y a tant de risque de se faire déranger, le regard de la magicienne se tourna vers le sorcier qu’elle regarda de loin. Ses mécanismes rouillés… Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? La Mage se dirigea lentement vers la berge, puis elle le vut se dévêtir, se cachant les yeux pour ne pas le regarder jusqu’à ce qu’il est enfiler des vêtements, puis il lui tendue des vêtements qu’il avait fait apparaître, elle les prit et les enfila, en ayant bien sûre mit ses sous-vêtements en dessous, confort en premier lieu, car sans cela sous des vêtements elle n’aurait pas été confortable.
 
Leurs regards se croisèrent alors qu’ils furent à une distance raisonnable et il se mit à parler comme son maître le faisait dans le temps :
 
« Tu sais probablement qu'en magie, il ya trois choses qu'il faut cultiver; l'Autorité, la Créativité et l'Endurance. L'Autorité est renforcé par la Vigueur de l'Âme, la Créativité par l'Imagination et l'Endurance, tu t'en doutes, par la Volonté, ce qui en fait le seul critère sans mesure. Si je t'ai emmenée ici, c'est pour que tu redécouvres des facettes de ton être; quel genre de mage es-tu? »
 
Mage pour le moment élémentaire plus, elle avait une plus grande connaissance sur les éléments que les autres choses, elle tentait tout de même d’apprendre d’autre chose, mais avait un peu plus de difficulté dans les autres types de magies. Donc c’était pour un entraînement qu’il l’emportait ici… Elle eut un soupire un peu décourager en murmurant intérieurement le nom de son maître de magie qui venait de la décourager, elle quittait la tour pour pouvoir vivre sans maître et voilà qu’elle en tombe sur un autre… Mais contrairement à ses habitudes, la curiosité l’envahit, elle voulait apprendre et une nouvelle personne disait de nouvelles choses à apprendre, alors elle était curieuse de savoir ce qu’il lui apprendrait de nouveau qu’elle ne savait pas. Tout d’abord il lui parla de ses forces en tant que mage et de ses faiblesses ! Mais crée des sorts c’est si simple ! C’est une des choses qu’elle maîtrise le plus !
 
Il lui fit faire des exercices, très faciles, des tâches qui demandaient à peine de magie et à peine de concentration, faire un château de sable en magie, une tâche qui ne lui que peu de temps à réaliser et qui en donna un beau résultat qu’elle en fut quand même fière de ce château de sable, ce fut par la suite de créer une brise, qu’elle réalisa tout en faisant disparaître son château sable, puis continua avec d’autre exercice plus ou moins demandant. Puis finalement arrêta les exercices et leurs regards entrèrent en contacté
 
«Je vais te dire ce que je pense. Tu es une très bonne magicienne; tes incantations, même mentales, sont bien ordonnées, tes signes de mains sont parfaits, mais tu n'es pas taillée pour le voyage. Tu es petite, frêle et tu sembles manquer cruellement d'endurance. Ce que nous allons faire pendant ce mois-ci sera de renforcer ton corps. Et ne te plains pas; mon apprentie, chez moi, s'adonne à ce genre de programme depuis qu'elle a sept ans. Si tu arrives à m'impressionner par tes efforts d'ici la fin du mois, peut-être t'accorderais-je de lire quelques pages dans le Grimoire de ton maître. Peut-être.»
 
Quoi ? Donc c’était véritablement celui de son maître ! Elle fut un peu fâchée, car cela impliquait à ce qu’elle doit l’écouter à la lettre et être en quelque sorte son apprentie, elle n’aimait pas cette idée et se mordit la lèvre en pleine réflexion et lâcha un soupire, la curiosité de ce grimoire ayant pris le dessus et elle accepta cet entraînement qui commença dès les minutes qui suivirent. Des entraînements visant son cardio, une chose qu’elle n’avait point porté attention durant ses études…. À partir de ce moment le martyre débuta.
 
À ce moment, Sombre était devenu comme le tyran impitoyable qu’on raconte souvent dans les histoires, mais cette fois c’était réel et devant elle, impitoyable, sans aucune pitié envers elle, la poussant dans un état extrême où elle aurait voulu lui arracher la tête si elle avait pu, mais la curiosité de ce grimoire la poussait à tout, quand elle a un objectif, elle va l’atteindre coûte que coûte, qu’elle souffre, râle, ou soit décourager, elle à toujours ce qu’elle désire, voilà une grande qualités qu’elle possède, jamais elle n’abandonneras une chose qu’elle commence, si elle débute une chose, elle termine, Surtout si elle se l’ait jurée, comme à ce moment.
 
Les heures passèrent, puis les jours passèrent… L’entraînement était à chaque jour, elle ne pouvait pas protester, sinon c’était comme un monstre qui prenait place, même si elle pouvait s’obstiner pendant longtemps, c’était toujours lui qui remportait l’obstinage (Il a les meilleurs arguments pour la convaincre), généralement il rendait l’entraînement plus dure à cause qu’elle s’était obstinée. Souvent il faisait des remarques sur son alimentation comme quoi qu’elle mangeait peu, mais la mage s’en préoccupait pas, car elle n’à jamais eu une grande faim, mais depuis son début d’entraînement elle mangeait un peu plus pour reprendre des forces plus vite, mais ce n’était pas sûrement pas assez au yeux de Sombre.
 
Beaucoup de chose changea en si peu de temps dans la tête du mage, sur sa vision du monde, sur sa perception d’elle, une multitude de petits détails par avant oublier ou fait que peu attention qui à présent prenait tout un sens. La confiance envers l’homme avait légèrement augmenté, elle lui accordait un peu plus de confiance, mais elle savait qu’il cachait beaucoup de chose et cela elle n’avait jamais apprécié et la rendait plus méfiante, mais malgré tout une part d’elle disait qu’elle pouvait lui faire confiance.
 
La journée qui terminais le mois intensif d’entrainement s’acheva, la nuit commençait et la faim avait gagner la jeune femme après une course qui avait durer au moins une heure sans arrêt, elle était plus en forme qu’avant, cela était sure, mais elle manquait encore force, bien qu’elle soit capable de courir longtemps, c’était sa vitesse qui manquait. Après qu’elle soit partie ce lavée dans la mer, la jeune mage était assise près du feu, son regard se perdant dans les flammes, pendant qu’elle mangeait le restant d’un poisson péché.  Toute les soirées jusqu’à présent avait été confortable, mais en cette soirée, le froid avait commencé à venir faire l’intrus dans le campement qui comportait qu’une tente et un feu brûlant devant. La jeune restait silencieuse face au feu, elle se posait sans arrêt des questions, souvent elle se répondait d’elle-même, mais beaucoup restait sans réponse, parfois elle regardait Sombre, mais son regard ne restait jamais plus que quelque secondes. Elle lâcha un soupire qui fut silencieux et elle leva les mains vers le feu pour se réchauffer un peu et regarda le ciel devenue sombre, il n’allait pas faire beau cette nuit, le vent qui se levait en était qu’un signe. Elle regarda rapidement Sombre et lui souhaita une bonne nuit en usant de ses penser, elle regarda une dernière fois le ciel et elle entra dans la tente assez grande pour deux personnes et heureusement pour elle en tout cas, il était couchée a une distance raisonnable, elle voulait garder ses distances, êtres trop près peut être néfaste…

Lentement elle mit sa robe de mage pour dormir, et se coucha dans sur le sol, s’installa sa couverture sur elle, frissonnant légèrement et ferma les yeux, se concentrant lentement pour ressentir tout ce qui avait dans un rayons d’un kilomètre autour e la tente, rien à signaler, heureusement… Lentement la jeune femme s’endormit… Sachant que le lendemain cela allait être une journée éprouvante, comme chaque jour depuis un mois et surtout s’il y a une tempête cette nuit.


Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le jeudi 03 octobre 2013, 05:58:10
Ce mois fut probablement l’un des mois les plus longs que le Roi n’eut jamais eu la malchance de vivre. Chaque jour, elle semblait faire preuve de plus de mauvaise volonté que le précédent, plus entêtée et surtout plus insatisfaite. Le Roi savait que sa curiosité l’emporterait, mais son empressement l’empêchait de voir les effets bénéfiques de cet entrainement. Chez lui, ce qu’il lui faisait vivre était un simple échauffement en début de journée, pour rester en forme. Pour elle, cela semblait être une corvée insupportable, et à chaque jour, elle lui montrait son désaccord. Mais il ne pouvait se permettre de fléchir; plus vite elle se rattrapera, plus vite ils pourront continuer le voyage qu’elle désirait si ardemment poursuivre. Parfois, il se décourageait, mais d’autres jours, il s’indignait; comment avait-elle pu oser partir seule à l’aventure? À la rigueur, se faire accompagner d’un ou d’une mercenaire pour la route, cela n’aurait pas été de trop. Mais non, elle voulait voyager seule, avec ses capacités physiques misérables. Parfois, il manquait de patience et le lui reprochait, mais il savait qu’elle ne percevait cela que comme une confrontation, ne voyant pas plus loin que le bout de son nez; et il était comme elle, auparavant, quand son père lui répétait qu’il était important pour un sorcier de garder un esprit sain dans un corps sain. « Était-il toujours aussi irrité devant moi? Ou est-ce seulement elle qui m’évoque ce sentiment? » se demandait-il très souvent en voyant l’air farouche de la mage. Cependant, très tôt dans la deuxième semaine, il avait noté un net progrès chez elle. Probablement grâce à sa nouvelle alimentation; pour regagner des forces, elle n’hésitait plus à manger tout ce qui se trouvait dans son assiette. Une nuit, il s’était même surpris à devoir lui en donner une portion supplémentaire pour que son estomac se calme enfin. Ce progrès, aussi infime semblait-il pour d’autres, allait un jour lui sauver la vie, il en était certain.

Le mois avait tiré à sa fin, tout comme l’entrainement intensif de son apprentie, et la saison chaude. L’automne approchait. Parfois, son visage s’aventurait vers l’Est, là où se trouvait sa terre bien-aimée, mais il avait surtout l’air de regarder la mer, alors qu’il se demandait si tout se passait bien. Il ne doutait pas un seul instant que le Conseil était capable de gérer une contrée pendant plus d’un an, lui qui prenait plaisir à s’absenter très longtemps. Néanmoins, il n’était jamais à l’aise lorsqu’il était loin de son chez-lui. Venant de l’Est, pourtant, approchait de très gros nuages, qui promettaient une énorme tempête. Le Roi savait que la tente ne supporterait pas des pluies aussi abondante, aussi l’avait-il installée, plus tôt dans la journée, en hauteur, ne désirant pas se réveiller au beau milieu de la marée. Cependant, la tempête se présentait aussi à point nommé; il allait pouvoir montrer à sa tête de mule d’apprentie pourquoi il lui avait montré tout cela. La nuit tomba, mais la tempête, elle, ne s’était pas encore déclenchée. Pourtant, au loin, il pouvait voir des orages se déchainer. Il y avait même eu un cyclone, mais il était resté à une bonne distance de la plage, donc, il ne s’en était pas inquiété outre mesure. Mais il ne se sentait pas prêt à se reposer. À la place, il s’installa simplement dans la tente, ouvrit son Grimoire Blanc et se mit à y écrire. Les mages avaient souvent deux grimoires, parfois trois. Le premier, le Grimoire Noir, était le volume contenant leur savoir de la magie. Le Grimoire Blanc, comme celui de Kahmui, relatait en fait l’histoire elle-même du sorcier. Cependant, ce livre ne pouvait être ouvert par aucun autre que le propriétaire… sauf à la fin de sa vie, lorsqu’il a désigné son successeur. APres tout, il valait mieux que la vie d’un mage… reste secrète.

Alors qu’il finissait un dernier paragraphe, la tempête frappa, sans préavis, lui causant même un léger sursaut, probablement le seul que la jeune femme ne verrait jamais; il était tellement concentré sur l’ouvrage qu’il en avait complètement oublié la tempête. Il jeta donc un dernier coup d’œil dans son livre, soupira et le referma soigneusement, replaçant le sceau magique qui empêchait les intrus de l’ouvrir avant de le remettre dans sa besace. Il jeta un regard sur la jeune femme qui dormait près de lui, puis il quitta simplement la tente, l’épée à la main, sous la pluie, le torse nu. Dès qu’il fut dehors, il se positionna sur la plage, l’eau commençant déjà à frôler ses orteils. Il sentait sur lui l’eau de pluie qui lui refroidissait la nuque avec une incroyable capacité de perception. Il commença alors à rouler du cou, lentement, puis des épaules, des coudes, des poignets. Il ploya ensuite son dos vers l’arrière pour lui rendre une meilleur flexibilité, puis ses jambes, avant de se redresser, d’ouvrir ses yeux normalement bleus qui venaient maintenant de prendre une couleur dorée et une forme verticale. Sans dégainer son épée, qu’il rattacha à sa taille pour la forme, il leva ses bras devant lui, les poings fermés, comme s’il se préparait au combat. Alors que la pluie tombait sur lui, elle s’immobilisait autour de son corps. Le Roi prit une grande inspiration puis s’installa sous la pluie, les jambes croisées. En se laissant simplement immerger dans la magie, il pouvait sentir la force des éléments sur lui. Il regarda alors au loin; un nouveau cyclone. Décidément, Chryséis était soit en pleine crise soit… elle se vidait de son énergie. Le Roi ressentait aussi ce besoin, parfois, mais cette fois, il regarda les éléments naturels se déchainer et, sachant que la jeune femme le remarquerait, il leva les mains vers le ciel.

-Regarde ça, Karnel. Regarde et apprends!

Alors que n’importe qui se serait normalement caché dans un abri, le Roi se tenait là, debout. Si ses yeux ne voyaient rien, Kärnel pouvait voir l’énergie naturelle des tourmentes, normalement chaotiques et déchainés, retrouver une certaine stabilité; la pluie ne cessa pas, mais les orages se turent, les éclairs cessèrent et le cyclone se dissipa. Le Roi n’avait pourtant utilisé aucune magie. Elle pouvait le sentir; ce qu’il venait de faire, ce n’était pas la magie; il avait simplement calmé la tempête avec son propre calme. C’était ça, la puissance de l’Autorité. C’était ça que Darimon arrivait à faire. Mais lui, l’Archimage, arrivait non seulement à arrêter les tempêtes; les volcans, les raz de marée, les incendies incontrôlables, tout n’était qu’une question de sérénité d’âme, pour lui. Parce que chaque mage était intimement lié à ce monde, à une échelle que bien peu pouvaient comprendre. Le Roi regarda la jeune femme qui était toujours sous la tente. Son regard brillant de plaisir, son sourire bienheureux qui montrait ses dents blanches, ses bras tendus, comme s’il embrassait le monde des bras, ce n’était pas sombre qu’elle avait devant elle, mais une personne réellement passionnée par le monde, la magie et l’existence même. Et qui n’avait, finalement, aucune malice en lui. Il sentait toute la vie qui l’entourait, même les micro-organismes  qui pullulaient le sol, l’air, l’eau et même sa propre chair, comme s’il ne faisait plus qu’un avec la vie elle-même. C’était ça, être un magicien. Les Druides l’avaient compris depuis bien plus longtemps qu’eux, mais c’était par la vie elle-même qu’un Doué atteignait le sommet de son potentiel.

-J’aimerais tellement que tu puisses voir le monde au travers de mes yeux, Kärnel. Tant de vie, tant de chaleur, tant de choses à apprendre. C’est ce que je veux te montrer; je veux que tu vois ce monde, les yeux et les oreilles grands ouverts. Ce que les érudits ont avec les livres, je ressens la même chose avec la magie; tout mérite d’être étudier, non pas pour notre bénifice… mais pour ce qu’elle est. Aucune forme de magie n’est maléfique. Ramener les morts à la vie semble être un sacrilège. Pourtant, un nécromancien peut s’être tourné vers cette forme pour revoir une dernière fois un être cher. User des éléments semble être une injure aux forces naturelles, et pourtant, ce n’est pas tous les mages qui s’en servent pour la guerre. Ce monde, c’est le monde où mon père, ton maître et moi vivions, vivons et vivront toujours. Et il pourrait être le tien, à toi aussi.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le jeudi 03 octobre 2013, 22:26:30
Que la lumière vous guide et que les ténèbres vous protègent.

Le rêve, endroit par excellence pour divers mage qui désire ce réfugier dans un endroit qui leur est attribué. Kärnel n’échappait pas à cela depuis qu’elle que temps, elle cherchait de plus en plus à s’y réfugier pour calmer son esprit et reprendre du mieux. Il y avait tellement de changement en elle qu’elle vivait cela difficilement et qu’elle devait retrouver un peu de réconfort dans un endroit à elle, dont personne ne pourrait y accéder à part elle, un endroit où elle peut remettre ses émotions en place sans avoir à les afficher devant d’autre, un endroit correspondant à elle et qui ne correspondrait à personne d’autre. Cet endroit n’était pas une bibliothèque comme beaucoup le pensent, mais c’est une endroit qui effraierait bien des gens, cette endroit était le néant, le vide, rien. Pour la jeune femme, le vide l’aidait à se retrouver dans cette mer d’émotion qui la submergeait, le vide était réconfortant pour elle quand elle se sent perdue dans des situations qui l’embêtait, rare avait été les fois qu’elle s’avait retrouver dans son propre monde de rêve, mais depuis le début du mois, elle y allait plus souvent pour tenter d’y laisser toute ses émotions.

Elle avait toujours appris à laisser ses émotions de côté, car souvent cela peut provoquer de mauvaise situation aux autres et elle ne veut pas avoir affaire à ce genre de situation, son manque d’émotion lui avait causé moins de problème qu’il lui en avait causé. Mais la solitude fait partie du problème, elle avait toujours eu à faire face à la solitude, quand elle était jeune, elle était mise à l’écart par les autres à cause de son mutisme alors elle s’était refermée sur elle-même, ne laissant personne entrer dans sa bulle. Personne avait réussi à briser cette coquille qui semblait si solide et infranchissable, sauf une personne qui semblait avoir le don pour la craquer de plus en plus et c’est une des raisons pourquoi la jeune femme paniquait de plus en plus au plus profond d’elle et qu’elle ce cachait dans son endroit si secret. S’ouvrir à des personnes était pour Kärnel quelques choses d’impossible à s’imaginer pour la Mage, mais c’était ce qui était en train de se passer, elle donnait de la confiance pour la première fois à une personne et elle ne savait pas comment réagir, c’était si étrange que la seule manière pour elle de l’exprimer en dehors d’elle était de garder son attitude presque haineuse…

Alors qu’elle était si bien accrochée à son néant une chose la perturba et elle se réveilla, gardant ses yeux fermer, elle entendit Sombre se lever, le bruit de son épée aussi, il sortait ? La tempête était en cours, les sons en dehors exprimaient bien à qu’elle point cette tempête était cruelle. La jeune femme concentra son esprit pour ressentir les alentours, personne à part elle et Sombre et la tempête. Elle ouvrit doucement les yeux, s’assisa tranquillement, il était encore tard. Quand elle sentie le sorcier plus loin, elle ouvrit l’ouverture de la tente pour regarder dehors, il était sur la plage, ses bras lever devant lui, son regard était différent, de loin elle percevait une couleur différente à l’habitude, une teinte plus dorée que bleuté… Elle l’observa et leva lentement ses bras vers le haut et il parla :

-Regarde ça, Karnel. Regarde et apprends!

Son regard analysait et ressentait les alentours, la magie n’y était pas et pourtant une chose fabuleuse se produisit, la tempête si violente commençait à se calmer doucement, comme si rien ne s’était passé, mais la pluie continuait de couler dans un calme comme si aucune tempête n’avait eu lieu, la Mage en fut stupéfaite, faire calmer les éléments sans même avoir user de magie ! C’était quasiment impossible ! Le visage du sorcier se tourna vers elle, son regard montrant une vive émotion de plaisir, son sourire éclatant dans la nuit, ses bras toujours tendus. La jeune femme eut de la misère à croire que cela pouvait être Sombre… Elle sentie dans son corps une chose étrange qui la frappa droit dans le cœur, si étrange sentiment qui semblait impossible à décrire, c’était si…Particulier, ce n’est pas un sentiment courant car elle ne l’a jamais ressentie, c’est plus étrange que le sentiment de joie et si différent de l’admiration, en fait non… Cela ressemble un peu à de l’admiration, mais tourner différemment, mais qu’est-ce que c’était pour que le cœur en puisse être autant affecter ?. Pendant un instant la jeune femme eut envie de sortir de la tente et courir vers lui, comme ça, comme une envie d’être près de lui et réussir à ressentir toute cette joie, ressentir la même chose qu’il devait ressentir à ce moment !

-J'aimerais tellement que tu puisses voir le monde au travers de mes yeux, Kärnel. Tant de vie, tant de chaleur, tant de choses à apprendre. C'est ce que je veux te montrer; je veux que tu vois ce monde, les yeux et les oreilles grands ouverts. Ce que les érudits ont avec les livres, je ressens la même chose avec la magie; tout mérite d'être étudier, non pas pour notre bénifice… mais pour ce qu'elle est. Aucune forme de magie n'est maléfique. Ramener les morts à la vie semble être un sacrilège. Pourtant, un nécromancien peut s'être tourné vers cette forme pour revoir une dernière fois un être cher. User des éléments semble être une injure aux forces naturelles, et pourtant, ce n'est pas tous les mages qui s'en servent pour la guerre. Ce monde, c'est le monde où mon père, ton maître et moi vivions, vivons et vivront toujours. Et il pourrait être le tien, à toi aussi.

Ses paroles étaient juste et raisonnaient dans la tête de la jeune femme, une leçon venait d’être apprise et elle comprenait se sens de ses paroles. La Mage l’observa, son regard ne semblait rien refléter, mais au fond d’elle, une force la poussa à sortir de la tente. Elle prit une grande respiration et lentement posa un pied à l’extérieur, son pied caressant l’herbe mouiller, ses cheveux furent rapidement mouillés par la pluie, puis ses vêtements, mais cela n’est pas l’un de ses soucis, lentement elle referma la tente derrière elle pour que rien ne se fasse tremper. Puis elle marcha vers la plage, la pluie coulant doucement sur elle. Elle n’avançait pas vite, rien de la pressait pour elle, mais ses yeux fixaient Sombre, non pas d’un regard qui ce voulait terrible, mais un regard que jamais il n’avait vu sur elle, un regard brillant d’une délicate joie, un fin sourire éclairait ses lèvres. Elle arriva finalement près de Sombre, elle l’observait calmement, le visage de la Mage était calme et affichait un air plus vivant. La pluie coulant sur eux sans aucun dérangement. Kärnel sentait qu’elleque chose en dedans d’elle qui la déconcentrait de ses idées, elle fit taire alors cette sensation, elle ne comprenait pas cela alors, cela ne devait être rien et elle se posera des questions sur cela plus tard.

Kärnel plongea son regard dans celui de Sombre, si différent il semblait être, même son regard l’était, ce n’était point un regard normal et pourtant ce regard la fascinait. Un faible sourire restait sur elle, elle était plus près de lui que n’importe quelle fois, peut-être un mètre maximum. Le moment était spécial avec ce silence qui semblait point mêler de tension comme d’habitude cela donnait quand leurs regards se croisait. La Mage avait laissée son masque de femme que rien n’atteignait comme sentiment, pour réellement montrer le visage d’une personne vive en émotion, son regard montrait toute vague d’émotion, la joie, le questionnement, la fascination tandis que sur ses lèvres une joie s’y glissait. Elle ferma les yeux doucement, pencha un peu son visage vers l’avant et prit une grande respiration et releva sa tête en même temps de r’ouvrir ses yeux. Sa voix raisonna dans sa tête, pour que Sombre puisse entendre ces dirent elle parlait calmement :

« Alors Sombre, montrez-moi ce monde… Qui m’échappe, je… je voudrais vivre dans ce monde, j’aimerais voir ce qui m’échappe et pouvoir enfin comprendre pour avancer sans plus jamais être un poids pour les autres, pouvoir vivre… Sombre Guidez-moi… S’il vous plait…»

La jeune femme avait un regard remplie de détermination à vouloir, cette fois cette détermination ne sera sans faille. Elle allait continuer à changer et elle savait que cela allait sûrement être pour le mieux.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le vendredi 18 octobre 2013, 02:34:11
[Court, pardon...]

Le sentiment de compréhension profonde et de parfaite symbiose avec le monde ne durait jamais très longtemps. Pour ne faire qu’un avec le monde, il fallait cesser d’avoir conscience de sa propre existence, il fallait abaisser toutes les barrières qui séparait l’esprit individuel du grand réseau collectif. Karnel réussissait à englober un certain espace, c’est vrai, mais là faisait la différence entre la maîtrise et l’habileté; le Roi pouvait sentir toute la vie de la planète, n’était-ce qu’un seul instant. Cet instant, plus bref encore qu’un battement de cils, pouvait faire sentir un homme comme l’équivalent de Dieu. Malgré tout, cette symbiose était beaucoup trop dangereuse pour un mortel; il fallait entrer dans le Grand Cercle, et sans être préparé, l’âme pouvait être avalé par ce flot incessant d’informations nouvelles, et parfois, cela menait au décès du corps mortel. Triste fin pour une simple curiosité. Bref. Elle semblait enfin avoir laissé de côté son asocialité pour s’ouvrir un peu plus à lui. C’était une première étape, et d’aucun n’affirmerait que ce n’était qu’un petit pas, mais pour une jeune femme aussi entêtée, faire confiance à un homme dont elle ne sait pratiquement rien, c’était un énorme pas. Il fallait simplement qu’elle apprenne à reconnaitre les alliés et les ennemis et elle ne devrait plus avoir de problèmes à se relancer à l’aventure. Le Roi lui posa une main sur la tête puis caressa doucement la marque se trouvant sur le front de la jeune femme.

« Il y a longtemps, murmura-t-il, j’ai appris à certains hommes et femmes l’art des Emblèmes. Beaucoup n’y ont accordé aucune importance, mais cette marque, bien spécifique dans son genre, viendra à changer avec le temps. Ton Emblème est simple, mais puissant; ton maître savait ce qu’il faisait en te l’apposant. »

Pour illustrer ses dires, il recula d’un pas, puis se servit du fourreau de son épée pour dessiner le symbole se trouvant sur le front de Kärnel sur le sol. Il commença par le triangle.

« Ce symbole signifie le Pouvoir. Chaque pointe représente la Trinité du Mage, l’Aurorité, la Créativité et l’Endurance. Les deux symboles qui l’entourent –il les traça à leur tour- représentent une Barrière, ou une limitation, si tu préfères. Nous l’avons appelé le « cocon ». Ma théorie est que tes capacités actuelles ne sont qu’une fraction de ton véritable talent, et qu’étant trop incontrôlables pour ta maturité du moment, il fallait attendre que le temps vienne où tu pourrais contrôler ces pouvoirs. Nous l’appelons « l’Éveil ». Mon devoir, pendant notre voyage, sera de t’apprendre à contrôler ton potentiel et de t’aider à t’éveiller. Cela peut prendre des mois, peut-être même des années. Mais la patience et la persévérance t’aideront à progresser.

Il la regarda dans les yeux puis il s’approcha d’elle pour passer doucement une main sur la joue de sa nouvelle apprentie et la regarda dans les yeux. Il la voyait telle qu’elle était; une femme pleine de ressources qui avait besoin d’une guidance. En retour, elle pouvait voir en lui qu’il ne chercherait jamais à lui manquer de respect. Le contact de sa main sur son visage n’avait rien d’une tentative de séduction, mais une preuve d’affection presque filiale. Sa main glissa doucement vers la sienne, tout au long de son épaule, laissant une petite lueur bleutée qui devait probablement lui prodiguer de petits picotements, alors qu’il mettait un genou en terre et joignait sa main à la sienne. Son regard se planta dans le sien, alors que leurs mains unies se mettaient à briller légèrement. Un Serment. Il s’apprêtait à passer un serment magique devant elle. POUR elle.

« Désormais, nous sommes une paire. Je serais ton maître, tu seras mon apprentie. Sur mon honneur, je te promets de te montrer la voie de la sagesse, de te protéger de ceux qui te voudront du mal, de te traiter avec dignité et respect. Pour toi, je n’aurai de secret qui mérite d’être connu et je ne mettrai jamais ta vie délibérément en danger. En échange, tu te plieras à mes leçons et épreuves avec l’attention qui leur est dû, tu obéiras à mes ordres en temps d’urgence sans protester et tu me nommeras par le nom qui est le mien précédé par le titre que notre pacte m’assigne. Si tu acceptes cette vie, prononce ces mots; « Sur mon Don, j’accepte l’apprentissage offerte par mon Maître, le Roi de Meisa, Maître Serenos. J’accepte de me plier à ses demandes et à ses ordres, tant que ceux-ci ne vont pas à l’encontre de ma dignité, de mon intégrité physique ou mentale ainsi que de mon honneur.»

C’était beaucoup demander. Mais aucune relation maître-apprenti ne pouvait se développer convenablement si les cartes n’étaient pas mises sur table dès le début; il lui offrait son savoir, une éducation qui pourrait facilement faire envie à toutes les dames de la cour. Il avait maintenant révélé son identité, son titre, son Art. Il n’avait pas fait de secrets pour elle. Elle ne pouvait en avoir pour lui non plus. Si elle acceptait de devenir son apprentie, ce serait une longue période de sa vie qu’elle passerait à arpenter le monde, peut-être même irait-elle en Meisa, qu’elle rencontrerait Aglaë, la première Apprentie du Roi. Peut-être qu’il l’emmènerait explorer les grottes sans fin d’Ashnard pour y ramener les trésors perdus des Ashanshas? Qui sait où les pas du Roi la traineront? Qui sait ce qu’il prévoyait pour elle? Mais elle pouvait être assurée d’une chose; c’est que tant qu’elle acceptera de suivre ses règles, elle apprendrait. Beaucoup de choses différentes et sur tous les sujets. Et elle apprendrait du meilleur. Elle apprendrait de Celui dont les Ailes peuvent atteindre le Ciel. Elle deviendrait son apprentie. Sa femme-lige. Et un jour, peut-être, elle recevra la Marque d’Éveil; son Emblème prendra une forme nouvelle, et elle deviendra ce qu’elle devrait être. Que deviendrait-elle? Il n’en savait rien. Une destructrice au pouvoir incommensurable? Une guérisseuse au cœur tendre et aimant? Une enchanteresse aux milles et uns artifices? Une illusionniste aux visages infinis? Ce sera à elle de voir où se trouve son âme.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le lundi 21 octobre 2013, 21:53:45
Violence sans conscience n’est que ruine de l’âme.

Son regard analysait celui de Sombre, admiration ? Peut-être… Elle ne comprenait pas ce flot de sensation ? Est-ce que c’est cela l’émotion pour démontrer la confiance en une personne ? Elle ne savait pas, elle n’avait jamais donné de la confiance envers une autre personne qu’elle ou de son maître qu’elle avait toujours eu. Elle ne savait pas si ce Sombre valait la peine qu’elle lui donne sa confiance, elle l’espérait, car sinon plus jamais elle ne la donnera plus à personne. Elle l’observait et il avança vers elle, généralement elle aurait reculé, mais pour une rare fois, elle le laissa approcher d’elle plus près que sa limite, il posa sa main sur sa tête, ses cheveux rendus mouiller dû à la pluie qui s’abattait sur eux. Ses doigts caressant sa marque sur son front, elle eut un léger frison de douleur parcourant son corps, cette marque avait toujours été sensible, depuis le début de son apposition, elle y sentait de la douleur, mais n’avait jamais rien dit à ce sujet, n’ayant jamais cru nécessaire de le dire, parce qu’elle croyait que c’était sûrement normal.

« Il y a longtemps, j'ai appris à certains hommes et femmes l'art des Emblèmes. Beaucoup n'y ont accordé aucune importance, mais cette marque, bien spécifique dans son genre, viendra à changer avec le temps. Ton Emblème est simple, mais puissant; ton maître savait ce qu'il faisait en te l'apposant. »

L’art des Emblèmes, son maître lui avait déjà parlé de cela rapidement avant qu’il lui appose cette marque, mais elle n’avait pas vraiment porté attention à cela, l’homme recula d’un pas et la jeune femme vint caresser sa marque qui la fit légèrement souffrir et elle regard Sombre de son regard qui se posait des questions, tant de question… Son attention tomba au sable, il traçait la forme centrale de sa marque. Il allait lui détailler plus sur les fonctions de cet Emblème qu’elle avait cru si banal depuis son apposition, elle pensait que cela n’avait que peu de signification et servait surtout à montrer ceux qui avaient un peu plus de talent en magie et qui pouvaient être considéré comme Haut-Mage.

« Ce symbole signifie le Pouvoir. Chaque pointe représente la Trinité du Mage, l'Aurorité, la Créativité et l'Endurance. Les deux symboles qui l'entourent…»

Il se mit à les tracer pour représenter totalement le symbole sur son front. La jeune femme observait son symbole à présent dans le sable, tentant de tout enregistrer dans sa tête ce dont qu’il allait lui dire pour être sure de pouvoir tout ce rappeler.

«…Représentent une Barrière, ou une limitation, si tu préfères. Nous l'avons appelé le « cocon ». Ma théorie est que tes capacités actuelles ne sont qu'une fraction de ton véritable talent, et qu'étant trop incontrôlables pour ta maturité du moment, il fallait attendre que le temps vienne où tu pourrais contrôler ces pouvoirs. Nous l'appelons « l'Éveil ». Mon devoir, pendant notre voyage, sera de t'apprendre à contrôler ton potentiel et de t'aider à t'éveiller. Cela peut prendre des mois, peut-être même des années. Mais la patience et la persévérance t'aideront à progresser.»

Elle ferma ses yeux, ses mains ayant retombées le long de son corps, la pluie caressant toujours son corps dont son vêtement collait à sa peau à présent, elle pensait rapidement à ce qu’il avait dit, alors ses pouvoirs son peut-être plus grand qu’elle le pensait ? Intéressent, mais en même temps inquiétant, car trop de pouvoir si mal user peut devenir très dangereux… Donc elle avait véritablement quitter la tour magique de Nexus parce qu’elle voulait découvrir le monde pour finalement retomber dans les bras d’un nouveau maître de magie ? Elle fut légèrement triste à cette idée, mais en même temps sa curiosité pour l’apprentissage de tant de nouvelle chose, fit l’effet d’une douceur à ses oreilles, apprendre telle est une chose qu’elle adore.

Lentement elle ouvrit les yeux, le regard de Sombre entra dans le sien, c’était comme s’il sondait son âme, la jeune femme eut un nouveau frison, son tic de nervosité revint et elle se mordit légèrement la lèvre. Il revint un peu plus vers elle et ce fut alors qu’il posa sa main sur sa joue, ce n’était pas une main qui était là pour se vouloir séductrice, elle ne pouvait l’expliquer ce que cette main faisait là, mais elle le laissa faire, leurs regards toujours en contact, tant de chose qu’elle pouvait y lire, mais si peu qu’elle réussie à déchiffrer. Lentement cette main vint sur son épaule de léger picotement se fit sentir sur sa peau nue de son épaule, puis doucement il posa son genou sur le sol, sa main glissant jusqu’à sa main, laissant une légère couleur bleuté dessus et un picotement. La mage avait son regard fixer droit dans celui de l’Homme la main qu’il tenait sa main se mit à briller lentement. Un serment magique allait ce faire. Le cœur de la mage battue fortement, elle savait ce que cela signifiait, un grand changement allait ce faire, pour le mieux ? Cela reste encore à voir.

« Désormais, nous sommes une paire. Je serais ton maître, tu seras mon apprentie. Sur mon honneur, je te promets de te montrer la voie de la sagesse, de te protéger de ceux qui te voudront du mal, de te traiter avec dignité et respect. Pour toi, je n'aurai de secret qui mérite d'être connu et je ne mettrai jamais ta vie délibérément en danger. En échange, tu te plieras à mes leçons et épreuves avec l'attention qui leur est dû, tu obéiras à mes ordres en temps d'urgence sans protester et tu me nommeras par le nom qui est le mien précédé par le titre que notre pacte m'assigne. Si tu acceptes cette vie, prononce ces mots; « Sur mon Don, j'accepte l'apprentissage offerte par mon Maître, le Roi de Meisa, Maître Serenos. J'accepte de me plier à ses demandes et à ses ordres, tant que ceux-ci ne vont pas à l'encontre de ma dignité, de mon intégrité physique ou mentale ainsi que de mon honneur.»

Le roi de Meisa ! Elle avait manquer de respect au début à un roi !? Bon sang, si elle savait su cela, peut-être aurait-elle retenue un peu plus sa langue ! Elle ferma ses yeux doucement, pensa à tout ce qu’elle savait sur ce royaume, elle avait déjà lue sur cette endroit. Elle se remémora rapidement ce qu’elle avait lu. Puis un soupire quitta de ses lèvres, une décision importante allait se faire, devait elle accepter cette nouvelle vie offerte par celui-ci ou refuser et voguer par elle même et peut-être faire des erreurs qui pourrait la détruire ? Elle ne savait point et elle hésita pendant un instant, était-ce vraiment ce qu’elle désirait ? Pendant un instant elle allait pour refuser, mais un léger sourire vint sur ses lèvres et elle serra légèrement la main de l’homme, et en même temps de penser ses mots, les prononça sur ses lèvres qui ne faisait sortir aucun son, mais don ses penser y démontrait toute la douceur de ces paroles qu’elle récitait :

«Sur mon Don, j’accepte l’apprentissage offert par mon Maître, le Roi de Meisa, Maître Serenos. J’accepte de me plier à ses demandes et à ses ordres, tant que ceux-ci ne vont pas à l’encontre de ma dignité, de mon intégrité physique ou mentale ainsi que de mon honneur…»

À la fin de ses mots, elle savait que sa vie venait de prendre radicalement un changement nouveau, elle savait que beaucoup de chose allait changer en elle, pour le mieux, elle le savait, sinon elle n’aurait pas écouter cette petite voix qui lui disait d’accepter, de réciter les mots de ce Serment Magique, un Serment d’une grande différence de ceux qu’on peut voir normalement, car ce n’est point le genre de serment qu’on peut prendre à la légère ou qu’on peut briser n’importe quand, les serments magiques sont fait pour perdurer aussi longtemps que la vie existe… C’est ce qu’on lui avait appris et elle allait pas revenir sur ses paroles, elle était prête à devenir une nouvelle personne et elle en était heureuse. Un faible sourire s’affichait sur ses lèvres qui avait été si longtemps sous la forme de la neutralité. Lentement la jeune femme enleva sa main de celle de son nouveau Maître de savoir, elle l’observait doucement et recula d’un pas. Son visage se levant vers le ciel, il pleuvait toujours, mais la tempête était apaisée. Elle respira profondément et trembla, elle avait froid, le froid prit son corps et la fatigue n’aidait point.

Sa tête se pencha vers la direction de Som….Maître Serenos, elle l’observait calmement, ses yeux d’un bleu presque ciel l’analysait une dernière fois et sans ouvrir bouche elle dit dans sa tête :

«Je… Je vais aller dormir, j’imagine que demain nous allons avoir une grosse journée et pour être sure de pouvoir être alerte à tout ce que vous aller m’apprendre… Il faut que je me repose…Maître Serenos… Je vous souhaite une … Bon restant de nuit…»

Ses joues légèrement teinter d’un rouge, elle se retourna pour aller d’un pas rapide, non pas de course, mais seulement rapide, vers la tente. Elle l’ouvrit et y entra, sa robe était tremper… Alors elle pensa à ses choix, et ouvrit son sac, pas vraiment de vêtement libre pour dormir… Elle fronça les sourcils et soupira. Elle fit glisser sa robe au sol, lui fit enlever l’eau qu’il avait dedans et elle resta en sous-vêtement pour rapidement se cacher sous les couvertes, laissant sa robe sécher à coté d’elle, elle vérifia qu’il n’avait aucun moyen de voir son corps et une fois rassure se tourna sur le coté. Kärnel à toujours été très pudique envers tous et cela n’était sûrement pas sur le point de changer, elle ferma ses yeux, mais ne s’endormit point… Le sommeil de voulant pas la prendre, tant de question éveillait l’insomnie et l’insomnie provoquait plus de question, le froid aussi n’aidait point les choses, alors elle créa qu’un peu de chaleur dans son corps, minime, seulement pour être sure de ne pas avoir trop de froid, mais le sommeille était toujours absent, elle espérait seulement le trouver avant que le soleil se pointe.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le dimanche 27 octobre 2013, 05:16:16
[Le jaune, c’est vraiment une plaie sur fond blanc…]

« Oui, lui autorisa-t-il. Va te reposer. »

Lorsqu’elle fut enfin hors de vue, le Roi prit une grande inspiration et relâcha un profond soupir. Avec l’éducation d’Aglaë, qui approchait lentement à son terme, et celui d’une magicienne chez qui beaucoup était à faire, il se demandait s’il ne devrait pas, plutôt, commencer à chercher plus d’apprenties pour pouvoir fournir au monde des professeurs de magie compétentes. Cependant, il ne savait pas pourquoi, il refusait catégoriquement d’enseigner la magie à un homme. Un enfant, d’accord, il veut bien, mais un homme ne se servait jamais de ses pouvoirs pour faire le bien; seulement pour se faciliter la vie. Et si la magie permettait effectivement une vie plus aisée, ce n’était pas une raison pour l’encourager. Et puis, faire l’éducation d’un adulte était beaucoup trop compliqué; la plupart refusait de montrer le moindre intérêt pour autre chose que l’art de détruire ou de tromper, et du coup, cela ne valait aucunement la peine de les éduquer. Il regarda une dernière fois la tente où sa nouvelle apprentie prenait du repos puis regarda sur son bras droit un nouveau tatouage se dessiner à côté du premier qui entourait son poignet, comme un bracelet. Plus un mage accumulait d’apprenties, plus ses pouvoirs étaient affaiblis pour pouvoir alimenter le Lien sacré qui unissait un maître et son apprentie. De cette façon, où que l’apprentie soit, le maître pouvait la retrouver, ou même communiquer avec elle. Certains maîtres, dans des cas extrêmes, investissaient complètement le corps de leur apprentie, transférant du même coup leurs propres capacités, pour pouvoir les tirer d’un mauvais pas, mais comme un corps était toujours différent de l’autre, il ne fallait pas étirer trop longtemps ce contact, sous peine de s’y perdre dans les méandres du contrôle corporel. Il regarda le nouveau tatouage un instant puis il tenta de faire appel à son pouvoir. Comme il s’en doutait, les siens n’étaient qu’à peine entamés. Il lui faudrait au moins une trentaine d’apprenties pour en être au niveau d’un mage lambda. Et même un mage lambda pouvait sans problème faire la peau à un petit bataillon, ou un commando.

Ses mains se glissèrent dans ses cheveux un instant, puis il se pinça le nez à la hauteur des yeux en grognant légèrement de découragement. Avec toutes les méandres politiques dans lesquelles il baignait depuis les derniers siècles, il pourrait sans problème lui montrer comment survivre parmi les hommes et femmes de la haute société, comment user subtilement de ses talents et peut-être même un jour lui donner les talents nécessaires pour lui assurer une place de choix dans une famille aisée en tant que magicienne personnelle. Même s’il préférait garder près de lui toute personne dotée d’un talent particulier, il ne pouvait pas non plus baser son éducation sur le fait qu’elle resterait avec lui pour toujours. Il n’aimait pas ce sentiment d’incertitude; quand ses enfants grandissaient, il se demandait lequel deviendrait son héritier. Résultat, ils ont tous quitté le domaine familial, et aucun n’était devenu Roi à sa place. Il n’avait même pas trouvé un talent suffisamment grand pour remplacer le sien au trône… ou du moins un talent qui n’avait pas été volé à d’autres. Il avait autrefois trouvé un jeune homme prometteur, mais il s’était rendu compte bien vite que plutôt qu’être un homme talentueux, il s’agissait d’un Dévoreur, un magicien spécialisé dans l’absorption du Don des autres. Lorsque cet homme s’approchait trop de lui, il se sentait rapidement fatigué, distrait, même ses dons lui faisaient défaut. Et du coup, lorsqu’il a tenté de lui voler son pouvoir, il l’a simplement exécuté d’un coup d’épée. Il n’avait éprouvé aucun plaisir à ce meurtre, parce que si ce dévoreur aurait eu un cœur à la bonne place, lui céder son pouvoir lui aurait fait un incroyable plaisir, mais il ne pouvait pas permettre à un monstre sans âme et sans pitié de devenir encore plus puissant. Il ne répètera pas cette erreur avec Kärnel; il l’acceptait comme apprentie, ce n’est pas pour autant qu’il lui faisait une confiance aveugle; sa naïveté pouvait être feinte, et si elle était habile, elle pouvait même lui bloquer l’accès à certaines facettes de sa personnalité. L’éventualité d’être une nouvelle fois induit en erreur… le terrifiait.

Après quelques minutes de silence et de réflexion, il jugea qu’il avait laissé sa nouvelle apprentie seule assez longtemps et se dirigea vers la tente qui leur servait de logis temporaire. En la voyant grelotter, il se résolut à lui poser son manteau blanc de fourrure sur les épaules et de s’allonger, torse nu, sur le drap qui lui servait de matelas, puis il verrouilla son esprit et entra en transe pour échapper à sa notion du temps, dans un simulacre pervers du sommeil qui ne lui apportait pourtant aucun repos.

***

Le lendemain matin, le Roi était déjà levé. Il avait pris l’habitude de se lever aux aurores lorsqu’il voyageait pour une seule et bonne raison; ne pas voyager de nuit. Et puis, il aimait bien profiter du matin, où tout le monde dormait, pour remettre en marche son organisme par des exercices. Seul, sur la plage, vêtu de sa tenue de voyage, qui inclut bien sûr son éternel manteau blanc, il commença à faire quelques mouvements simples de son épée, puis de plus en plus compliqués. Lentement mais sûrement, les mouvements réclamèrent de plus en plus de vitesse et d’agilité. Ses mouvements étaient tellement souples et instinctifs qu’il pouvait s’imaginer affronter plusieurs adversaires en même temps. Et de ce fait, il sentait son esprit combattif graduellement prendre le dessus. Il continua son échauffement pendant plusieurs minutes avant de s’arrête pour remarquer qu’il venait de marquer le sable fin de plusieurs entailles. Il rougit et rangea Ehredna dans son gros fourreau avant de s’approcher de la plage, concentrer sa force magique sur une vague et l’attirer plusieurs fois contre la berge pour effacer les traces de son combat invisible. Aussi raffiné soit-il, son style de combat était celui d’un bagarreur classique. Il chassa néanmoins cette idée de sa tête puis il se tourna vers Kärnel, dans la tente, puis il se pencha sur elle pour la réveiller d’une main douce.

« Réveille-toi, Kärnel, murmura-t-il en lui caressant la tête. Nous allons rencontrer un de mes vieux amis. »

Le voyage reprit, mais il fut très bref. Après avoir fabriqué magiquement une embarcation toute simple et avoir fabriqué deux bonnes cannes à pêche, le Roi et son apprentie prirent la mer et suivirent la côte. Le Roi n’avait pas besoin de pagaie ou de rame; il suffisait de demander aux Ondines, les esprits de l’eau, de les pousser. Les Ondines n’étaient pas des avares; elles ne demandaient rien en échange, simplement heureuse de pouvoir donner un coup de main à un ami de leur « maman ». Le Roi avait passé beaucoup d’accord au travers du temps, et l’un d’entre eux lui fut accordé après qu’il eut raccommodé la relation entre la Mère Ondine et son mari, un vieux dieu des mers ronchon ayant un trop mauvais caractère pour demander pardon. Après plusieurs mésaventures, le Roi aurait agrippé le Dieu par la barbe et lui aurait remis les idées en place en lui faisant comprendre que sans la Mère Ondine, il n’était rien, et qu’il avait de la chance d’avoir l’amour de la Mère Ondine. Pendant le voyage, les petites ondines prirent plaisir à raconter cette histoire à Kärnel, au grand embarras du Roi qui se raclait régulièrement la gorge lorsqu’elles soulignaient ses élans de colère. Il n’était pas colérique, il n’aimait simplement pas les imbéciles qui ne voyaient pas ce qu’ils avaient, et qui risquaient de tout perdre à cause de leur égo, une leçon qu’il aurait bien aimé avoir étant jeune.

Après quelques heures de navigation, une énorme cité-port Ashnardienne se dessina sur la côte. Le Roi les y dirigea sans la moindre crainte. En entrant dans le port, la jeune Kärnel put voir nombre de bateaux chargés de marchandises. Ce n’était pas une cité forte, comme on en voit aussi souvent en Ashnard, mais une base de ravitaillement, qui était un des points de contrôle les plus importants du réseau militaire. La guerre contre Nexus profitait énormément aux marchands, car cela leur permettait de s’en mettre rapidement plein les poches, car l’armée était prête à payer très cher pour obtenir leurs commandes le plus rapidement possible, ce qui la plaçait en tête de liste pour tout marchand assez opportuniste pour saisir l’occasion au vol.

« Bienvenue à Stoneheart, Kärnel. C’est ici que nous allons commencer ta formation à mon monde, ainsi, tu n’auras jamais à laisser mon côté. Mais avant, nous allons faire quelques emplettes; il te faut une nouvelle tenue, et du maquillage pour masquer ta marque. En attendant… »

Il se pencha sur elle avec un morceau de linge et le lui passa autour de la tête, avant de l’attacher derrière son crâne.

« Tu vas devoir porter cela. Maintenant, lève-toi et ne regarde aucun garde dans les yeux. »
Il se leva du bateau et grimpa sur le quai avant de faire disparaitre prestement leur embarcation de fortune et se mettre à marcher vers une des nombreuses boutiques du port. Un gros homme, arborant des lunettes dont une lentille était brisée, leva immédiatement la tête. Ventripotent et habillé richement, il ressemblait à un hibou, et même ses gros yeux s’apparentaient à ceux de l’animal.

« Serenos! Mon garçon! S’exclama-t-il à la vue du Roi. Si je m’attendais à cela! Tu es en avance, dis-donc! »

Le Roi s’approcha du gros homme et se pencha sur lui pour lui donner l’accolade, que le gros bonhomme lui rendit de bon cœur.

« Bonjour, comte Jerold. Pardonnez-moi cette arrivée pressée, mais j’ai eu quelques… inattendus. »

Il indiqua de la tête la jeune femme qui se trouvait derrière lui. Le gros bonhomme s’écarta alors du Roi et s’approcha de la petite demoiselle en réajustant ses lunettes sur son nez. L’homme l’inspecta sous toutes ses coutures et se mit à glousser.

« C’est bien la première fois que je te vois en si humble compagnie, Serenos! Tu me ramènes un chat de gouttière?
-Loin de là, cher comte. Cette femme ci-présente est issue d’un lignage très proche de ma famille. Cependant, sa mère, une jeune femme du peuple, aurait refusé de la rendre à son père. »

Le mensonge était établi. Clairement, le Roi ne tenait pas à faire savoir à cet homme qu’il était un sorcier, et encore moins que la jeune femme était sa nouvelle apprentie.

« J’aimerais vous demander un service, mon ami, lui lança-t-il.
-Je suis tout ouïe, mon garçon.
-J’aimerais vous demander l’hospitalité en votre demeure, ainsi que la permission de faire venir pour cette demoiselle un précepteur. Il me tarde de lui donner l’éducation due à son rang…
-Hm… à cet âge-là, le caractère est déjà bien trempé…
-Il n’est jamais trop tard pour essayer.
-Ma foi, tu as raison!
-Pourriez-vous faire venir une couturière habile de ses mains? J’aimerais lui faire fabriquer quelques tenues. J’aimerais qu’elle soit présentable pour la semaine prochaine, et qu’elle connaisse les rudiments de la cour d’ici le mois prochain.
-Si tôt? Mais où la traînes-tu, mon garçon?
-Devant le Duc, cher comte. »

Le comte le regarda avec ses grands yeux de hibou, aussi étonné que possible. Visiblement, rencontrer le Duc était déjà un honneur, mais prendre le risque d’être accompagnée par une jeune femme qui ne savait pas se tenir devant un membre de la famille de son Altesse Royale l’Empereur Mordret, c’était de la folie. Le Roi semblait pourtant très sérieux, et même amusé par le défi.

« Le Duc a quelques… ennuis avec mon domaine, continua le monarque. Et je viens pour les résoudre. J’aimerais également lui présenter cette jeune demoiselle. J’ai entendu dire que le Duc appréciait énormément les femmes instruites. Et celle-ci, bien que ses manières lui manquent encore, pourrait lui donner matière à discuter. Une savante, mon ami.
-C’est un gros risque… mais je n’aimerais pas déplaire à ta famille, Serenos. Si tu crois que cela a des chances de marcher… je suis d’accord. Rejoins-moi à ma villa cet après-midi; nous profiterons du dîner du soir pour enseigner les rudiments de la tenue à table à ta jeune amie. Et d’ici là, j’aurai mis la main sur une couturière et peut-être même un cordonnier; cette pauvre enfant aurait bien besoin d’une nouvelle paire de bottes digne de son rang.
-Merci, Jerold. Je te le revaudrai.
-Oh, non, non, c’est mon plaisir que de te rendre ce service.
-Je demanderai quand même à mon père de te dédommager pour ta bienveillance. »

Le Roi agrippa sa compagne par le bras et l’emmena à l’extérieur, avant de la presser de s’éloigner. Il la regarda et lui sourit et commença à lui expliquer le rôle qu’il s’était donné; il était le fils d’un Duc de Meisa possédant plusieurs mines de diamants. Ce Duc était également l’arrière-petit-neveu du Roi de Meisa, ce qui expliquait son appartenance à la famille Royale. Il expliqua ensuite qu’à partir de maintenant, son Maître Darion n’était plus un sorcier ni un magicien, mais son père, et un noble conseiller de sa Majesté le Roi.

« Est-ce que tu as tout compris? »
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le samedi 02 novembre 2013, 15:23:04
Meurtri soit qui mal y pense.

Le sommeil, voilà un besoin important que la mage ne savait comment aller chercher en cette nuit remplie en évènement, elle avait froid et elle tentait de ce réchauffer du mieux qu’elle pouvait, mais ses pensées étaient à autre chose qu’à ce réchauffer, elle pensait à ce nouveau maître, Serenos, un roi! Elle n’avait jamais cru cela et cela là dérouter beaucoup, elle repensa à tout ce qui c’était passer et le respect qu’elle avait eu envers cet homme était nul, si elle seulement aurait sue, si seulement! Sa l’énervait, à cause de cela elle allait avoir de la misère à dormir surtout avec ce froid qui ne l’aidait pas du tout!

Serenos revint dans la tente, elle feignait le sommeil lorsqu’elle sentie qu’il posa qu’elle que chose sur elle, son manteau blanc de fourrure, elle eut un léger frison et ce fut presque instantané que le sommeil la frappa pour l’embarquer dans ce champs de vide infinie, la paix du décor la fit relaxer, elle se laissait bercer par le néant, enfin elle pouvait penser en paix, sans dérangement, sans entendre, seulement le vide pour récupérer la paix dans son corps et la neutralité dans son esprit, c’était important pour elle de ce vider la tête dans ce néant, ça l’aidait à avancer par la suite.

« Réveille-toi, Kärnel »

Elle sentit qu’elleque chose perturber son sommeil, une main caressant sa tête, elle frissonna doucement, commençant à ouvrir les yeux et aperçut Serenos, elle cligna doucement des yeux encore embrumé par le sommeil. La main de cet homme caressant doucement son crâne, ce qui la fit légèrement rougir.

« Nous allons rencontrer un de mes vieux amis. »

Rencontrer un de ses amis? S’il disait vieux, surement un sorcier, elle se mordit la lèvre légèrement et attendit qu’il sorte de la tente pour sortir des couvertures et s’habiller, elle rangea ses choses dans un sac. Puis lentement ils se préparèrent au départ, finissant de tout ranger pour ne laisser rien qui les avait fait dire qu’ils avaient été sur la plage pendant un long moment, elle se demanda si son maître se comportait bien à Nexus… Ce fut ensuite la préparation d’un radeau et de deux cannes à péches qui se fit et les voilà en  mer, voyageant grâce aux ondines, la mage était curieuse et les écoutaient parler, elles comptaient une histoire à Kärnel qui lorsqu’elle parlait des colères de Serenos, elle ne pouvait s’empêcher de lancer des petit regard vers son maître avec un regard légèrement amusé tandis que lui ce raclait la gorge, semblant pas apprécier que les Ondines racontent cela.

Ce fut qu’après qu’elle que heure que la jeune femme put voir une cité Ashnardienne! Elle ferma ses yeux, ce remémorant la carte, Stoneheart! Elle avait lu un peu sur cette ville, une cité importante dû à sa nature près de l’eau, base de ravitaillement militaire important, beaucoup de marchand y était car beaucoup payait chère pour avoir leurs marchandise rapidement et les marchands s’enrichissait rapidement.  La mage observa tout ce qu’elle avait a voir de loin, elle analysait tout.


« Bienvenue à Stoneheart, Kärnel. C’est ici que nous allons commencer ta formation à mon monde, ainsi, tu n’auras jamais à laisser mon côté. Mais avant, nous allons faire quelques emplettes; il te faut une nouvelle tenue, et du maquillage pour masquer ta marque. En attendant… »

Formation à son monde… Elle se mordit la lèvre, encore son tic nerveux dû au stress. Sa main se posa sur son front pour caresser sa marque qui l’a fit légèrement souffrir, masquer sa marque… cela allait être difficile de la cacher dû à sa brillance dans le noir… Même avec du maquillage, cela devras être un coup de pro pour cacher son effet de brillance. Serenos se pencha vers elle et attacha autour de sa tête un bout de tissu, elle afficha une légère mou boudeuse à ce bout de tissu inconfortable.

« Tu vas devoir porter cela. Maintenant, lève-toi et ne regarde aucun garde dans les yeux. »

Elle sortit du ‘’bateau’’ pour poser un premier pied sur le port, elle regarda partout et se retourna vers Serenos qui fit disparaître l’embarcation et silencieusement elle le suivit, écoutant son conseil de ne pas regarder les gardes dans les yeux, son regard se perdant sur tout autre chose qu’il y avait, les boutiques et les gens, elle était curieuse de savoir ce qui se trouvait dans toute place! Serenos ce dirigea vers une boutique précise, elle le suivait de près et elle aperçut un homme étrange, le genre de noble personne gassouillait et qui à vraiment l’air hiboux avec ses lunettes briser, Kärnel ce gratta la tête à sa vue, ce demandant vraiment ce qu’ils faisaient là!

« Serenos! Mon garçon! Si je m’attendais à cela! Tu es en avance, dis-donc! »

Et Les deux hommes firent une amicale accolade, la jeune femme restant en retrait, ne préférant pas s’en mêler.

« Bonjour, comte Jerold. Pardonnez-moi cette arrivée pressée, mais j’ai eu quelques… inattendus. »

Serenos  la désigna de la tête et l’homme Hibou s’approcha d’elle, il l’analysait et la jeune femme fronça des sourcils, c’était une chose qu’elle n’appréciait pas du tout. Il la regardait, des pieds jusqu’à la tête, le regard glaçial de la magicienne se figeait sur le… comte! C’est noble, toujours adorateur de regarder le plus petit peuple de leurs yeux rieurs, c’était une chose que Kärnel détestait au plus haut point. Elle n’avait jamais apprécier la noblesse, cela doit remonter de son enfance, certains noble de Lÿsbel l’avait fait détester ce genre de personne et depuis le temps elle avait gardé cette partie d’elle qui n’aimait point ce genre de personne… Enfin, elle appréciait peu de personne, alors beaucoup était dans la catégorie des peu apprécier pour elle.

« C’est bien la première fois que je te vois en si humble compagnie, Serenos! Tu me ramènes un chat de gouttière? »

Chat de Gouttière! Elle va t’en faire le chat de gouttière d’une boule de feu! Enfin… C’est plus de pensé, car elle ne bougea pas, seul un sourcils ce leva pour exprimer son état d’âme à ce moment-là. Elle allait s’en souvenir de ce commentaire.

« Loin de là, cher comte. Cette femme ci-présente est issue d’un lignage très proche de ma famille. Cependant, sa mère, une jeune femme du peuple, aurait refusé de la rendre à son père. »


Quoi? Mensonge! Pourquoi mentait-il? La jeune femme regarda son maître d’un regard interrogateur, il ne voulait pas qu’il sache qui elle était? Ou peut-être avait-il un double jeu face à cet homme, surement… Mais une chose est sûre, une chose qui est inclus dans la liste des choses qu’elle n’aime pas est le mensonge, la vérité à toujours été une chose importante pour elle, même si c’est pour la blesser un commentaire, elle préférait qu’on lui dise la vérité. Kärnel observa partout puis son maître.

« J’aimerais vous demander un service, mon ami »

« Je suis tout ouïe, mon garçon »

« J’aimerais vous demander l’hospitalité en votre demeure, ainsi que la permission de faire venir pour cette demoiselle un précepteur. Il me tarde de lui donner l’éducation due à son rang… »


Une éducation? Pourquoi? Maintenant? Il n’était pas sérieux! Une éducation de noblesse! Non mais là, sa tien pas! Elle ne voulait pas ressembler à ce type de personne. Le regard de la mage regardait Serenos, un regard qui voulait tout dire sur ce qu’il venait de dire et de son avis.

« Hm… à cet âge-là, le caractère est déjà bien trempé… »

« Il n’est jamais trop tard pour essayer. »

« Ma foi, tu as raison! »

« Pourriez-vous faire venir une couturière habile de ses mains? J’aimerais lui faire fabriquer quelques tenues. J’aimerais qu’elle soit présentable pour la semaine prochaine, et qu’elle connaisse les rudiments de la cour d’ici le mois prochain. »


Quoi? Quoi? Quoi!!? Il n’était pas sérieux! Aussi vite, aussi tôt!? Il voulait tuer son cerveau? Elle qui l’idée déjà ne lui plaisait pas du tout! Elle aurait voulue apprendre sa plus en calme, mais là pour tout apprendre en un mois, c’était de la folie! Il y avait tant de chose à voir!  Mais pourquoi il voulait faire tout cela aussi rapidement? Elle ne comprenait pas du tout son maître, surement même qu’elle ne le comprendra jamais…

« Si tôt? Mais où la traînes-tu, mon garçon? »

« Devant le Duc, cher comte. »

Elle crut s’étouffer à ses paroles! Devant le Duc!? Il était fou, par tous les éléments, il n’était vraiment pas bien dans sa tête pour vouloir cela!? Elle accompagnait le comte dans son regard fixant Serenos, mais le visage sérieux exprimait bien que oui elle allait le raconter, mais il avait un autre chose qui la troublait, il prenait cela comme un défi, presque comme un test et sa elle n’aimait pas être prit en qu’elle que sorte comme une expérience pour un défi.


« Le Duc a quelques… ennuis avec mon domaine. Et je viens pour les résoudre. J’aimerais également lui présenter cette jeune demoiselle. J’ai entendu dire que le Duc appréciait énormément les femmes instruites. Et celle-ci, bien que ses manières lui manquent encore, pourrait lui donner matière à discuter. Une savante, mon ami. »

Oui, mais non! Discuter peut-être, mais cela peut facilement s’enflammer avec elle et surtout… Qu’elle ne peut pas parler, alors là c’était un autre problème, elle ne pouvait faire comme elle le faisait avec Serenos et seulement parler dans sa tête, non, avec ce duc se seras qu’avec son fameux livre et elle savait que cela ne plaisait guère au gens noble de devoir toujours lire.

« C’est un gros risque… mais je n’aimerais pas déplaire à ta famille, Serenos. Si tu crois que cela a des chances de marcher… je suis d’accord. Rejoins-moi à ma villa cet après-midi; nous profiterons du dîner du soir pour enseigner les rudiments de la tenue à table à ta jeune amie. Et d’ici là, j’aurai mis la main sur une couturière et peut-être même un cordonnier; cette pauvre enfant aurait bien besoin d’une nouvelle paire de bottes digne de son rang. »

Son regard se pencha sur ses bottes, elles sont pourtant confortable ses bottes, peut-être pas les plus belle, mais leurs conforts n’était pas à oublier…

« Merci, Jerold. Je te le revaudrai. »

« Oh, non, non, c’est mon plaisir que de te rendre ce service. »

« Je demanderai quand même à mon père de te dédommager pour ta bienveillance. »

Son père? N’était-il pas décédé? Elle se gratta là tête, tentant de tout assimiler  alors que Serenos la prit par le bras et la sortie à l’extérieur, s’éloignant de la boutique. Il se mit à raconter tout qui il était dans son mensonge et qui elle sera, elle gratta sa tête, soupira silencieusement, elle était un peu ennuyer par ses mensonges et le fait qu’elle devra prendre des cours de ‘’noblesse’’ cela ne lui tentait pas du tout, elle en était même décourager, elle se gratta à nouveau la tête et se mordit la lèvre sous la réflexion.

« Est-ce que tu as tout compris? »

Même si la magicienne ne comprenait pas tout la raison qu’il voulait qu’elle rencontre le duc et qu’elle n’apprécie pas le fait de mentir, elle hocha la tête positivement. Elle se remordit la lèvre, son regard bleu ce levant vers le ciel, le soleil était encore très haut avant l’après-midi. Donc ils débutèrent les préparations qui dégoutèrent la magicienne : Le maquillage pour cacher sa marque. Après avoir trouvé ce qu’il avait besoin pour cela, ce fut la couturière, pourquoi devoir ajuster une robe quand cela est tellement plus confortable acheter une robe un peu plus grande et qui ne serre pas le corps? La suite de la torture fut le cordonnier, elle voulait mourir sous ses ajustement de botte et pour trouver un modèle parfais et parfaitement ajuster pour la magicienne, la robe et les bottes seront terminer avant le l’heure du dîner en ce soir. Elle n’allait pas devoir vraiment les mettre ce soir? Elle en fut légèrement dégoûter.

Le temps passa et pour tuer le temps qui avançait si lentement ce fut le temps, ils trouvèrent des choses à faire ici et là, comme par exemple pour la curiosité de la jeune femme, aller dans un magasin de livre pour qu’elle tente de ce trouver un livre intéressent, mais la jeune femme ayant lu beaucoup, ne trouva point d’ouvrage qu’elle aurait apprécier lire. La magicienne suivait son maître par la suite au endroit qu’il désirait aller puis ce fut le temps d’aller chercher les ‘’horreurs’’ et de partir pour le domaine du comte hiboux pour ce repas, elle s’avait déjà que cela allait être peut-être pire que l’entraînement physique qu’elle avait subi, elle eut un soupire sous le stress et comme à son habitude un mordillement de lèvre.

|Désoler réponse courte & sans inspiration |
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le lundi 18 novembre 2013, 06:00:59
[HRP : Je fais une ellipse parce que clairement on ne tirera rien de cette partie du RP… on se fera un topo en privé pour discuter, si tu veux ^^]

-AAAH! AAAAAAH!

Le Roi asséna un coup de poing dans le bras tendu du garde, qui se brisa sous l’impact inhumain du coup. Le Roi lui tira ensuite le bras et lui placa la main sur une table, avant de l’empaler avec son poignard, enchainant en lui agrippant les cheveux derrière la tête pour lui frapper celle-ci sur le bois de la table. Quand le Roi s’énervait, il avait beaucoup de mal à se montrer raisonnable dans les dommages qu’il infligeait à ses victimes, et la panique n’était pas pour l’aider à se montrer plus raisonnable. Le garde pleurait et gémissait de douleur suite à la soudaine agression du monarque.

« Réponds à ma question! Et n’omets pas un seul mot, ou je tirerai sur ta main et je te la couperai en deux! »

Pour illustrer ce propos, il tira légèrement sur celle-ci, arrachant un nouveau cri à sa victime.

« Non! Non pitié, pas ça! Le Duc! C’est le Duc! Il a capturé la fille au tatouage! Et il l’a fait enfermer dans ses appartements! C’est tout ce que je sais! Je le jure, pitié! »

***

La soirée avait pourtant bien débuté.

Pendant le mois, il avait aidé à éduquer Karnel sur l’importance de la bienséance. Non seulement parce qu’elle pourrait ainsi le suivre partout, mais même quand il la libérera de leur pacte, elle pourra se trouver un travail en tant que mage d’une quelconque contrée ou duché et vivre confortablement le reste de ses jours. Il n’omit pas de lui enseigner également quelques sorts rudimentaires qui lui permettraient de se sortir de certaines situations. Il lui apprit par exemple un sortilège de dématérialisation partielle, ce qui lui permettrait de se défaire d’à peu près n’importe quel lien, et aussi un sortilège qu’il avait lui-même inventé aux cours des années, mais qu’il lui avait fait promettre de ne se servir qu’en dernier recours. Le Toucher Incandescent. La plupart des mages préféraient user de la magie à l’extérieur de leur corps, alors que les gens comme Serenos arrivaient modifier leurs propres corps de façon à réussir à exécuter des exploits surhumains; il lui avait d’abord enseigné à mouvoir la magie sur sa peau, puis il lui avait appris un seul mot en langue Ashansha, qui signifiait Protection du Feu. Ce sortilège suffirait à lui sauver la vie si elle se retrouvait en mauvaise posture. Après tout, Ashnard était un nid de vipères qui n’attendaient que de mordre; il ne pouvait pas décemment la laisser sans protection dans un endroit où un voisin pourrait tenter de lui mettre un coup de couteau dans les flancs.

À leur arrivée, le Duc les avait reçus avec la plus grande déférence, leur offrant même un présent pour les accueillir, tel que le voulait le protocole. Étant muette, Karnel ne pouvait faire grand-chose autre que présenter ses respects et répondre avec son cahier, mais le Duc ne semblait pas offensé le moins du monde, se trouvant même être d’une remarquable politesse envers la jeune magicienne, lui faisant même venir des fleurs cueillies dans son jardin. Malgré ses flatteries, il ne manqua pas à son devoir en restant toujours courtois envers le visiteur et en l’informant des raisons du retard du paiement à la Trésorerie Royale de Meisa, qu’il justifia par l’arrivée de nouveaux impôts pour financer la guerre. Jusque-là, son histoire tenait debout et son faux homonyme n’avait pas eu le moindre doute quant à son honnêteté. Il aurait pu fouiller dans la tête de l’homme, mais il savait qu’il y avait un mage dans sa cour qui aurait tôt fait de s’interposer et d’alarmer le Duc, ce qui aurait résulté à un conflit qu’il n’était pas prêt de déclarer. Le Roi s’informa du temps que le Duc réclamait pour pouvoir réparer ce petit contretemps, et celui-ci assura que les convois seraient envoyé en début de semaine prochaine, ce qui lui laissait amplement le temps d’y « rajouter les intérêts en forme d’excuses pour le retard », selon ses dires. Malgré l’air de fouine de l’homme, le Roi n’était pas vraiment là pour réclamer son argent. Il croyait bon pour son apprentie qu’elle voit de ses propres yeux le monde qu’elle habiterait avec lui. Appelez cela l’âge, mais il aurait voulu à ce moment-là remarquer le regard profondément intéressé du Duc, mais celui-ci proposa à Karnel de venir explorer sa grande bibliothèque. Le Roi sentit alors une occasion inespérée de s’emparer de quelque chose qu’il convoitait depuis un moment. Il avait donc demandé à Karnel, pendant qu’elle était dans la bibliothèque, de lui faire un rapport sur le contenu de la bibliothèque; il se fiait à l’excellente mémoire de la jeune magicienne pour pouvoir récupérer un vieil ouvrage avant de partir; sauf erreur de sa part, le Livre Noir de la Sorcière Mélisende, son amante d’autrefois, devrait se trouver dans cette bibliothèque. « Si je pouvais récupérer cet ouvrage, je pourrais accéder à la sagesse des Anciens… Et peut-être même je pourrais donner ce savoir à Kärnel… Quand elle sera en âge de comprendre ce qu’il recèle… »

Ils avaient donc été séparés pendant une partie de la soirée. Les événements qui menèrent à la capture de la jeune femme n’étaient pas claires pour lui, mais une chose est sûre, c’est que son lien avec elle s’était activé dès le moment où elle se sentit en danger et que soudainement, aucune alarme, un vide sidéral entre eux. Même ses tentatives de communication n’arrivaient jamais à terme, le laissant vide. Et quelque part, en Meisa, Aglaë ressentait également cette inquiétude et ne comprenait probablement pas pourquoi elle se sentait ainsi; le Roi n’avait pas encore eu le temps de l’informer de sa nouvelle co-apprentie. Il avait alors parcouru tout le palais, quittant l’assemblée réunie par le Duc dans le Grand Vestibule dans l’espoir de remettre la main sur sa camarade. Heureusement, sa chasse s’était très rapidement terminée quand il avait capté les pensées d’un garde ayant passé près de lui révélant qu’une des invitées avait été emmenée.

***

« Aglaë? demanda-t-il par l’esprit.
-Maître? Que se passe-t-il? répondit la sorcière, sincèrement inquiète.
-Je suis désolé, je ne peux pas t’expliquer. J’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi.
-Je suis à vos ordres, Majesté.
-Je veux que tu retrouves une personne par un Lien d’Enseignement.
-Un… Mais, maître, nous…
-Elle est comme toi, Aglaë. Tu peux le faire. Trouve-la… et sauve-la. »

Aglaë n’était pas la femme la plus compétente dans le contrôle de son corps astral, mais un Lien d’Enseignement entre deux personnes était un excellent conduit qui permettait le lien facile entre les esprits de deux personnes, ainsi, en se servant de son professeur comme point de départ, elle n’eut aucun mal à s’immiscer dans l’esprit de Karnel et s’y loger, comme une seconde conscience. L’esprit de la magicienne était relativement compliqué dans le sens qu’elle se posait de nombreuses questions et qu’elle possédait… « Par les Dieux, son potentiel est encore plus grand que le mien… » Elle ressentait un brin de jalousie à ce sentiment, mais quand elle arriva enfin à envahir les fonctions sensorielles, et qu’elle vit le regard dément du Duc avec une dague, son instinct de survie l’emporta et elle prit entièrement possession du Don de Kärnel, brulant le Duc sur place.

« Je n’ai pas le temps de t’expliquer, mais tu dois fuir. Je vais te libérer, puis, tu cours. Fuis le palais. Je ne serai pas en toi très longtemps, tu dois te dépêcher. »

En se servant du Don de la jeune femme, elle parvint à briser les liens qui la maintenaient attachée au mur d’une cellule froide, puis elle lui insuffla suffisamment de force mentale et physique pour pouvoir fuir sans perdre le contrôle de ses nerfs.
« Cours! Maintenant! »

Et le lien se brisa.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le lundi 18 novembre 2013, 23:53:23
La peur est la plus grande des motivations, sans elle, rien n’aurait jamais été accompli.

Un mois… Tous ces sévices durèrent un mois complet, chaque jours était la même chose, chaque repas était un enseignement, chaque seconde était un apprentissage pour la faire devenir une dame qui d’habitude prends toute une enfance à bien apprendre, voilà qu’elle devait tout savoir en seulement un petit mois. Malgré son air tout à fait calme durant le mois, elle était paniquer en elle, elle savait qu’elle faisait une bêtise et se serait finie. Faire une erreur devant le duc ressoudait à un échec et son maître en serait fortement déçu d’elle. Juste à cette idée elle frémit d’horreur et donc la préparation fut autant mental et physique durant ce mois pour cette présentation au duc, on peut dire que jamais Kärnel fut aussi bien préparer, ses cheveux blancs, si bien laver et si bien peigner, son visage parfaitement maquiller sans en avoir trop mais qui cachait bien la marque bleuté à son front, sa robe démontrant une légère richesse amplifiant la beauté de la magicienne, la voilà enfin prête pour cette soirée. Elle sentait beaucoup de nervosité en elle et une crainte étrange face à cette place, mais elle crut que c’était normal, si seulement elle savait…

Si bien accueilli par le Duc qui se fit si bon face à la condition mutisme de la jeune femme qui tentait bien tant que mal de présenter ses respects avec son cahier, car elle n’allait pas trainer son livre au page magique à cette endroit. Le Duc fut poli face à ce défaut et lui offrit même des fleurs de son jardin, elle en fut gênée et elle accepta, souriant timidement pour cacher son anxiété. Elle écouta avec intérêt les discussions des deux hommes, son regard vagabondant de temps en temps sur l’environnement, étudiant tout et chaque recoin. Ce fut alors que le Duc lui proposa de lui faire voir sa bibliothèque que le regard de l’homme l’inquiéta, mais Serenos semblait confiant en lui disant mentalement de tout mémorisez ce qu’elle voyait dans la bibliothèque, alors elle le fera et elle suivit le Duc.

Le duo se séparèrent à ce moment, l’apprentie regardant son maître d’un regard qui voulait montrer son inquiétude, mais ne rajouta rien ni un mot, ni un écrit. Durant le trajet, le Duc lui parla de tout et de rien, se montrant courtois et doux de parole, après une longue marche ils arrivèrent à la bibliothèque qui était tout de même impressionnante comparer à celle qu’elle avait à Nexus, il lui montra beaucoup de chose, elle fut même attirer vers un ouvrage cacher dans le fond d’une ranger, mais le Duc la fit changer de direction en désirant lui montrer autre chose. À la fin de la visite de la bibliothèque il lui demanda si elle désirait qu’il lui fasse une visite guider de l’endroit et pour être polie elle accepta, si mauvais choix elle fit.

Alors qu’il lui faisait visiter, ils s’étaient déplacer vers les chambres et alors qu’il lui ouvrit la porte elle sentie qu’elle que chose lui frapper la tête et tout son corps s’échoua au sol, toujours mis consciente elle essaya de communiquer avec Serenos, mais le lien c’était couper. Alors qu’elle reprit totalement le contrôle de sa tête, elle avait les bras enchainés et au-dessus de sa tête, le Duc face à elle, son regard prédateur et emplie de folie voulait tout dire, elle voulut alerté Serenos, mais aucun message vint en retour, le lien semblait plus passé, une chose devait interférer entre les deux, elle trembla à la vue de cette dague, la peur paralysant son corps. Il lui dit que c’était sa faute si elle lui plaisait autant, qu’il devait lui montrer ce que ça faisait de se montrer aussi belle devant un homme de son importance… Et ses lèvres allèrent à son cou, elle trembla en sentant ceux-ci caresser sa chair de sa nuque de doux baiser, une de ses mains vint se balader sur sa robe, allant caresser doucement sa poitrine et la magicienne fit ce qu’elle crut bon, elle frappa de sa jambe libre le Duc qui émit un grognement de colère, sa main se plaqua à sa gorge,l’étouffant, elle prit peur, que faire? Elle ne pouvait pas le brûler! C’était un noble! Si elle brûlait un homme, cela allait apporter des problèmes à Serenos, elle trembla et une douleur vint à sa jambe et sentie un liquide couler, son sang, son mollet transpercer alors qu’il sortit sa dague de sa chair, la jeune femme lâcha un cri de douleur sans son, une larme coulant de son œil…

Une chose étrange se passa alors dans sa tête, une présence, Serenos? Non… C’était inconnue, elle prit peur et voulue faire sortir cette force, mais elle aperçut le Duc lançer un cri d’horreur en prenant flamme, elle trembla.

* Je n’ai pas le temps de t’expliquer, mais tu dois fuir. Je vais te libérer, puis, tu cours. Fuis le palais. Je ne serai pas en toi très longtemps, tu dois te dépêcher. *

Et elle sentie des forces l’habiter alors que ses chaînes se brisèrent, la douleur à son mollet arrêta et elle se leva et trembla à nouveau en voyant le Duc crier et entendant les gardes arriver.

* Cours! Maintenant! *

Et elle fit exploser la porte barrée et elle sortit à la course, un garde voulue l’arrêter, mais alors qu’il la toucha il sentit sa main se mettre à brûler et lâcha un cri en criant de l’attraper, la magicienne ne se retourna même pas et continua à courir de plus belle, elle courut encore et encore, cherchant un moyen de s’échapper, elle se rappela d’un détail dans la bibliothèque, elle savait quoi faire, risquer, mais elle devait le faire! Elle se souvint des passages pour aller à cette endroit et ouvrit la porte la fermant derrière elle, usant de sa magie pour bloquer les deux portes qui permettait l’accès et courut vers l’un des rayons où elle sentait l’étrange magie qui l’attirait et elle prit le livre à la sombre couverture, une douleur vint à sa marque, mais elle l’ignora et mit le bouquin sous son bras et elle alla à la fenêtre, si haut… Elle entendit les gardes crier qu’elle était dans la bibliothèque, de ne pas la laisser s’échapper, elle oublia la douleur qui commençait à revenir à son mollet et monta sur le bord de la fenêtre, trembla et serra le livre sombre dans ses bras et ferma ses yeux, murmurant des paroles sans un mot…

Elle atterrit au sol doucement, elle remercia une centaine de fois son maître de magie de lui avoir enseigné ce sort et elle repartie à courir pour sortir du domaine, appelant Serenos dans sa tête…

*Maître Serenos! Maître Serenos! Vous m’attendez? Je suis sortie…Je… Des gardes! Il y a des gardes qui me poursuit… Je vais tenter de les semer... Maître Serenos… Pardonnez-moi… J’ai manqué à mon devoir…Je vous ai fait honte… *

Elle trembla en apercevant les gardes et les fit faces alors qu’ils arrivèrent près d’elle, elle secoua doucement la tête et murmura des paroles et la terre trembla autour d’elle entourant les jambes des gardes, les bloquant au sol et d’un cou briser leurs pieds dans un torrent de cri de douleur et elle repartie à la course, cherchant une endroit où se cacher, elle ne savait pas quoi faire et finalement trouva la sortie du domaine, courant de plus en plus vite, la douleur de sa jambe amplifiant alors qu’elle sentait la chair s’ouvrir de plus en plus à force de courir, le sang coulant au sol. Puis finalement elle réussit à se cacher dans une sorte de petite cabane qui semblait contenir des outils pour faire le jardin, elle trembla se cachant dans un coin, tout son corps se secouant de lourds sanglots, les yeux du duc revenant à sa tête… Mais qu’avait-elle fait? C’était surement tout de sa faute, elle se sentait si mal, elle venait de causer tant de trouble à Serenos. Sa main se posa sur sa jambe, cherchant dans sa mémoire un sort de soin, mais elle n’en savait aucun, son corps trembla de froid alors que ses mains étaient tâchés de son propre sang, sa tête lui faisant souffrir, elle voyait légèrement flou et elle entendit la porte ouvrir, ferma ses yeux et leva ses bras apeurés, telle une femme sans pouvoirs, toute ses forces l’abandonnant et lentement elle sombra dans l’inconscience, malgré la peur qui l’avait frapper encore plus sournoisement.

*Maître Serenos...?* Fut sa dernière remarque avant de complètement sombrer...
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le lundi 25 novembre 2013, 20:09:13
-Vous auriez dû rester chez vous. Maintenant, personne ne peut plus vous sauver.

Il y a des légendes dans le monde, des histoires qui racontent qu’un homme solitaire massacrait la totalité d’un château à lui seul. Et parmi ces armées d’un seul homme se trouvait le Roi de Meisa. Lorsqu’il savait qu’il n’y avait plus rien à faire pour contrôler ses désirs de sang, de vengeance, il ne perdait même pas le temps de dire aux gens de fuir; où qu’ils aillent, ils allaient mourir sous sa main, et bien avant leur heure. Devant lui, beaucoup de gardes se tenaient prêts au combat, leurs épées levées dans sa direction, mais il ne se sentait nullement intimidé. Armé d’Ehredna sous forme de poignard, il ne craignait aucune personne en ce monde, et au contraire, il le voyait dans les yeux de ses ennemis qu’ILS étaient ceux qui LE craignaient. Il s’approcha alors d’eux, et alors qu’un garde tentait de le percer de sa pique, il fit un pas de côté et saisit l’arme sous son bras, avant de faire un pas très rapide vers l’avant, tirant la pointe vers l’arrière pour ensuite, dans un mouvement du bras, envoyer la lance dans le visage de l’homme, enchainant immédiatement en enfonçant Ehredna dans l’œil d’un autre garde à sa droite, se laissant tomber à genoux juste à temps pour laisser la lance d’un autre adversaire se planter dans un collègue et de perforer le cœur du premier avec la lame noire. Après avoir laissé les cadavres s’effondrer, le Roi les abandonna sans plus d’attention et l’alarme raisonna dans le palais pendant qu’il progressait au travers d’une armée complète de soldats, fou de rage et bien décidé à retrouver sa très chère apprentie, qui ne se serait pas retrouvée dans cette situation s’il n’avait pas été aussi avare. Une telle erreur ne lui ressemblait pas, pourtant, pourquoi s’était-il ainsi allé à l’insouciance? Le grimoire de la Traitresse lui valait-il la perte d’une apprentie? « Non. Certainement pas. Pas Kärnel. » Darion lui avait confié la garde de cette femme, et il ne comptait absolument pas la perdre aux mains d’une bande de rapaces qui se cachent derrière leur titre de noblesse pour faire ce qu’ils voulaient.

« Maître Serenos! Maître Serenos! Vous m’attendez? Je suis sortie…Je… Des gardes! Il y a des gardes qui me poursuivent… Je vais tenter de les semer... Maître Serenos… Pardonnez-moi… J’ai manqué à mon devoir…Je vous ai fait honte…

Il aurait voulu répondre, la rassurer, mais le lien ne semblait s’être rétabli que dans un sens, parce qu’elle ne réagissait pas à ses appels. Quelque chose dans ce manoir brouillait les communications magiques, ou troublait les communications, et le stress du silence était quelque chose de particulièrement difficile à endurer, pour la pauvre jeune femme. Il avait l’impression de l’avoir délaissée, et cela lui était presque insupportable. Pour cette simple raison, il sentit en lui une profonde culpabilité, qui en rajoutait à sa colère, et cela amplifiait davantage sa soif de sang. Alors qu’il décapitait un autre homme qui tentait de l’arrêter, il hurla le nom de son apprentie, en espérant qu’elle puisse l’entendre.

« Kärnel! »

Sans perdre de temps, le Roi reprit de l’allure et se mit à courir en direction des cris des chefs de garde. À l’échelle, lorsqu’il activait ses pouvoirs de façon à accroitre sa vélocité, le Roi semblait aussi rapide qu’un courant d’air, et à peine plus visible. Il n’était plus qu’une bourrasque d’air qui passait outre des gardes, tranchant des gorges au passage pour causer le plus de distractions possibles derrière lui, s’assurant toujours un peu plus de temps. Il sentait dans toutes les fibres de son corps que son apprentie avait besoin de lui. Dans son corps comme dans son âme, il sentait la douleur de la jeune femme, sa peur et son désespoir au travers du lien, à un tel point qu’il sentit son corps s’affaiblir au moment où elle perdit connaissance. Lorsque sa conscience s’effondra, Sernos sentit une aura s’affaiblir, et il sût de qui il s’agissait. Il bifurqua dans un couloir et s’engagea sur le chemin du vestibule principal, où il fut arrêté par de nouveaux gardes. Visiblement mieux entrainés que leurs collègues précédents, ils arboraient tous une armure dorée et de longues épées à deux mains. Un d’entre eux, qui arborait en signe de pouvoir une cape écarlate, se mit devant la troupe et lui intima de se rendre ou de mourir. Ce n’était pas un homme particulièrement âgé, peut-être dans la quarantaine bien entamée avec une santé de fer et un bras solide, un homme qui ne faisait que son devoir, qui obéissait aux ordres pour nourrir sa famille, mais le monarque de Meisa ne pouvait pas laisser cet homme l’arrêter. En contre-offre, le Roi proposa à son rival de s’écarter, et éviter d’être blessé. Il les informa de la mort du Duc, et qu’ils avaient le champ libre pour piller la salle du trésor du Duché, les assurant de son désintérêt pour eux et sa seule préoccupation pour son apprentie qui n’était pas en sécurité.

Visiblement, l’homme hésitait. Même en Ashnard, certains hommes d’honneur refusaient de revenir sur un contrat et de faire preuve d’immoralité, mais entre laisser un homme filer, empocher une coquette somme et rentrer chez lui indemne ou s’attaquer à quelqu’un qui avait déjà massacré une milice complète en le temps d’un déplacement de troupes, il ne se sentait pas à l’aise de jeter ses hommes dans un combat futile et surtout dont la victoire était impossible. Il regarda ses compagnons et leur fit signe de s’écarter, ce qu’ils firent docilement, visiblement bien entrainés et disciplinés. Le Roi regretta un moment qu’il n’y eut pas plus de gens sensés en ce monde, mais il les salua poliment d’un poing sur le cœur pour leur signaler son respect et sa gratitude, avant de s’incliner et de prendre congé.

La présence de Kärnel s’était amoindrie, mais il ne s’inquiétait plus pour sa santé; où qu’elle soit, aucun garde ne l’avait remarqué, puisqu’ils s’agitaient toujours dans le palais et non à l’extérieur. Il descendit donc les marches menant au jardin et commença sa fouille à la recherche de sa jeune apprentie. Il la retrouva donc là, allongée sur le sol, visiblement intacte hormis quelques égratignures et... une vilaine plaie ouverte à la jambe, qu'il s'empressa de guérir à vue. Et dans ses mains, à sa grande surprise, se trouvait le Grimoire de Mélisende. Ses yeux s’écarquilla de surprise, mais aussi d’une intense excitation, comme s’il voyait enfin la fin d’un long moment de troubles prendre fin. Il se pencha sur Kärnel et passa une main sur sa tête, sa nuque puis son épaule. Elle aurait pu ignorer sa demande et fuir pour se mettre en sécurité, mais même dans la confusion, elle n’avait pas perdu de vue l’objectif qu’il avait dressé pour elle. Elle venait de le surprendre, une chose qui n’était pas arrivée depuis bien longtemps. Il passa alors une main sous son dos puis l’autre sous ses genoux avant de la soulever doucement et d’appuyer la tête de la jeune femme contre son torse. Il posa alors une joue sur le crâne de la demoiselle et prit une longue inspiration.

« Merci, Kärnel… murmura-t-il en expirant doucement, alors qu’un nouveau poids sur sa conscience s’envolait. Tu me rends très fier. »

Il savait néanmoins qu’ils ne pouvaient plus rester en Ashnard plus longtemps. Les recherches pour trouver les responsables de la mort du Duc ne tarderaient pas à commencer, et les étrangers seraient la première cible des inquisitions, et même s’il était talentueux pour se sortir du pétrin à l’usage de la parole, il savait que ce ne serait peut-être pas la même chose pour la jeune muette. Il savait cependant que si cette expérience avait été déplaisante, elle n’était pas inutile; Kärnel venait d’être confrontée à une nouvelle expérience de stress, de laquelle elle s’était tirée superbement. Il l’emmena donc sur les routes, marchant sur le chemin.

[Je te laisse décider de la suite des événements :3 Ton challenge!]
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le lundi 09 décembre 2013, 11:50:04
Le passé revient toujours nous hanter…

Tu vas mourir, Il va mourir, vous allez tous mourir… Tous ceux que tu connais seront tués…  Et toi petite, je te garderais en dernier, je te garderais à la fin pour que tu puisses souffrir en regardant tout ceux à qui tu tiens disparaitre devant tes yeux, sous ta faiblesse! Oh Kärnel, ma vengeance est arrivée! Me voilà enfin de retour sous une toute nouvelle puissance…

La peur prend naissance des rêves raconte-t-on? Parfois oui, parfois non, mais cette fois ses rêves seront sa plus grande des peurs. Voilà que tout le calme de son monde de vide s’assombrit d’un obscure voile. Un être obscure était là, un être horrible arrivait, un être pervertis par la noirceur vint s’infiltrer dans la zone la plus sécurisez de son âme, brisant cette barrière magique qu’était ses rêves pour infiltrer celui-ci et violer son repère que personne n’avais osez essayer d’y entrer… Kärnel qui tentait de récupérer de l’évènement récent fut tout d’abord stupéfaire en voyant le noir infiltrer la pureté du blanc, elle tenta de le bloquer de tous ses efforts mental, mais ne réussit pas. Elle chercha à se réveiller, mais ne réussit pas à nouveau, tous ses efforts de réveil était annuler, elle était prisonnière de son propre monde des rêves. Paniquant la magicienne tenta de communiquer avec son maître, mais une forme sombre vint naître et qui la fit taire, lentement la forme pris la forme d’un homme…

Tu me croyais mort? Tu me croyais disparu pour toujours? Tu espérais que je te laisse libre comme l’air? Mais tu as tout faux, tu auras beau crier dans ta tête, même ton chère Maître Serenos ne pourrais t’entendre! Car je m’occupe très bien de vos liens… Si tu savais ce que la magie noir est délicieuse… C’est un art tellement mieux que la petite magie qu’on nous a appris dans le passé, Kärnel! Ne le réalise tu pas encore? Je te laisserais même une possibilité de te joindre à moi! Une toute dernière chance ou sinon tu mourras de mes mains.

Devant elle se retrouvait le pire de ses cauchemars, Këlden Le Banni (http://enferdehell.deviantart.com/art/The-Silver-Area-III-298809508). Un homme de son époque à Lÿsbel, étudiant comme elle et l’autre meilleurs de la classe dans les études de magie, mais c’était celui qui allait souvent vers les interdits, allant chercher les recueils de magies inconnu qu’on ne laissait pourtant pas à porter de main et pourtant lui réussissait à les obtenir. Les raisons de son bannissement est une  histoire si longue et si complexe qu’elle ne peut être écrit, mais la haine de cet individu était fixer sur la jeune Kärnel, toute sa rage était que pour elle, rêvant de l’anéantir de la façon la plus délicieuse possible… Et pourtant il la désirait, désirait l’avoir que pour lui, l’ensorcelait malgré tout!

Alors surprise? Tu t’ennuyais de moi? Tu sais je me sens si mal de ce qui est arrivé chez ce Duc! J’ai manquée de jugement, j’avais bloqué vos liens, mais je n’avais pas calculé qu’il pouvait encore trouver un autre moyen de te contacter et de faire échouer le début de mon plan, mais ce n’est point grave car… la suite de cette évènement arrive… Je te laisse une dernière chance, une toute dernière chance Kärnel et si tu ne la saisis pas…

La magicienne leva alors sa main pour le faire taire, tremblant sous une crainte importante qui commençait à la saisir, cet homme avait une langue aussi empoissonné que celle d’une vipère, même si elle acceptait de se joindre à lui pour empêcher du mal de se produire, elle se ferait poignarder dans le dos à la seconde qu’elle se retournerait. Elle allait faire qu’elle que chose, mais le sorcier fut plus vite et se saisit ses poignets, les plaquant a son dos, il se colla rapidement à elle, son torse collant son dos, l’une de ses mains gardant ses mains bien placer dans son dos pour qu’elle ne puisse les bouger, elle tenta de se débattre, mais sa prise fut trop forte. Këlden glissa doucement sa main jusqu’à sa marque au front qu’il caressa doucement du bout de ses doigts, elle sentie alors une terrible douleur la frapper, lâcha un cri muet, tout son corps tremblant sous la douleur que ses simples caresses lui provoquait.

Même sur le plan physique, hors de ses rêves, Serenos put voir le visage de la jeune femme légèrement se tendre, comme si elle faisait un mauvais rêve…

Kärnel tentait de rejoindre son maître par la pensé, mais aucun retour ne revenait, le lien bloqué par ce sorcier. Elle était laissée à elle seule, encore une fois. Elle était paniquer et tenta d’user de ses pouvoirs, mais une nouvelle douleur revint la prendre alors qu’il reposa sa main sur sa marque bleuté. Tout son âme en fut blesser alors qu’elle sentie sa magie vouloir sortir de sa marque, non… Il n’était pas devenu ainsi! Il n’allait pas se saisir de ses pouvoirs! Il ne pouvait y voler! Et ce fut alors que la mage sentie son corps bouillir et elle se réveilla.

Elle ouvrit ses yeux rapidement, son regard parcourant de droite à gauche, elle avait chaud, son corps fut légèrement secouer de tremblement, son regard paniquer regardant celui qui la tenais, Serenos. Ses yeux bleus semblaient montrer son affolement et sa peur et elle aperçut alors une image qui vint lui traverser l’esprit. Cinquante personnes habillés tout en noir traversaient les champs et au-devant de ce groupe se retrouvait Këlden, ils menaient un groupe de sorcier et s’approchait de plus en plus de la ville.

« Maître Serenos! »

Elle le regarda doucement, son regard désirant qu’il la pose au sol, les joues tout de même légèrement rouge, malgré son état d’affolement. Elle put ressentir leurs liens revenir, mais pourtant elle se sentait épiée. Son maître la posa au sol et elle regarda de nouveau à gauche à droite, ils étaient dans une ruelle de la ville, se dirigeant surement vers la maison de l’homme à l’allure de hiboux.

« Maître Serenos, il nous faut partir d’ici et vite! Ils arrivent! Des sorciers arrivent! Ils vont… Ils vont détruire ce village! »

Elle eut un tremblement qui la secoua rapidement, elle était affolée par ce qui pouvait ce passé, elle trembla légèrement et fit des signes de ses mains :

*Il épit nos paroles, il peut bloquer nos liens… Il faut vite retrouver nos choses et partir dans la direction qu’on est arrivé pour arriver dans cette ville!*



|HRP : Et le post le plus nul de l'année est décerner à... Moi! Désoler du post ultra pourri :/|
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le lundi 23 décembre 2013, 04:40:45
Le Roi connaissait un grand nombre de sorciers, mais rares étaient ceux qu’il connaissait capables d’endurer d’autres, ainsi était-il très rare qu’en dehors d’un rassemblement prévu à ce but, on puisse rencontrer un groupe de sorciers partageant un but commun. Cependant, à voir le visage de la jeune femme, c’était un sujet de panique, alors que plutôt que de la panique, on pouvait voir sur le visage du puissant monarque un sourire amusé, comme si quelqu’un venait de lui lancer un défi. Mais il chassa son sourire lorsque les paroles de la jeune femme lui revinrent en mémoire sous leur véritable signification. Après l’avoir déposée, il croisa les bras et lui adressa un regard franchement déçu; fuir le danger était la pire preuve de lâcheté au monde lorsqu’on faisait partie du rare groupe de personnes qui pouvaient faire quelque chose.

« Tu es une magicienne, Kärnel, lui reprocha-t-il d’une voix mentale très grave. Une des rares magiciennes libres se trouvant en Ashnard, parce que toutes les autres ont été enrôlées de force dans la force militaire. Et tu veux fuir alors que ces gens sont sur le point d’être massacrés? Ce sont des innocents, mon apprentie, des innocents qui sont assujettis à une propagande de contrôle. Ils semblent agressifs, désespérés parce qu’ils sont jaloux de ce que d’autres ont, alors qu’ils vivent dans la privation et la famine. Mais sache que parmi ces gens, il y a des enfants qui pourraient faire de grandes choses. Tu peux fuir si tu veux, mais si tu pars, tu pars seule, car ignorer un crime est en être un complice. Et s’il peut entendre nos conversations, voici un avertissement; s’il veut entrer en guerre avec moi, qu’il soit prêt au massacre, car je n’épargnerai aucun sorcier souillant la réputation de notre Ordre. »

Sur ces mots, le Roi fit demi-tour en direction de la ville, faisant apparaître dans sa main droite un long bâton droit de chêne blanc. De ce temps, il n’était pas rare de constater que les gens modernes ignoraient l’existence des bâtons de pouvoir, mais dans les anciens âges, un sorcier était guidé par un maître à la confection de son propre bâton, qui reflétait sa personnalité. Le choix du bois n’avait aucune importance. Le bâton n’était pourtant pas le sien; c’était celui de son père, car Serenos n’avait jamais entrepris de passer maître sorcier, devenant maître seulement après avoir détruit la Tour Noire pour empêcher son oncle de s’approprier le catalyseur. S’il avait créé un bâton, celui-ci ne serait certainement pas blanc; il l’aurait sculpté dans le plus sombre ébène et enchâssé d’un cristal aussi clair que la lune, comme il était versé dans la magie noire pour chercher une certaine forme d’équilibre, d’illumination, il aurait davantage trouvé l’objet plus adapté à sa personne, mais en l’occurrence, Darimon se disait être un phare pour ses semblables, qu’il voulait leur montrer que la magie, alors mal vue, n’était pas une malédiction, mais un don, un talent que tous peuvent mettre à profit. Il avait même donné le nom d’Edmering à son bâton, la lumière qui éclaire les chemins sombres.

Il ne reprochait rien à Kärnel. Elle avait perdu des proches et des amis dans la catastrophe qui avait frappé Lysbel, et elle pouvait craindre de perdre son mentor ou même sa propre vie dans une seconde manifestation de magie noire. Une fois ce problème réglé, ils reprendraient probablement la route ensemble et il continuerait de faire son éducation pour qu’elle grandisse en sagesse et en beauté. Il s’immobilisa néanmoins, se tourna vers elle et revint pour se retrouver une nouvelle fois près de la demoiselle. Il pensa un moment à la semoncer puis la trainer de force pour confronter les ennemis de son passé, et l’idée vint si tentante qu’il ouvrit un moment la bouche pour le faire, mais au dernier moment, il s’approcha d’un pas supplémentaire pour la prendre dans ses bras et la serrer contre lui avec une affection sincère. Plutôt que de lui bourrer le crâne de sa « justice » et sa « droiture », il se dit qu’il n’y avait aucun raccourci pour comprendre la valeur du combat honorable, de l’opposition aux atrocités. Peut-être lorsqu’elle sera plus vieille, elle comprendra peut-être pourquoi les magiciens s’engageaient si souvent dans des combats qui semblaient perdus d’avance. Pour Serenos, la réponse était simple; parce qu’il n’y avait personne autre que lui qui pouvait prendre ce risque. Parce que personne autre que lui ne pouvait faire ce qu’il peut faire, et qu’il voulait inspirer aux autres que même un inconnu peut prendre les armes pour des étrangers s’il les croit justes. Il la relâcha finalement et se pencha pour l’embrasser sur le front, posant ses mains sur les joues blanches et froides de la jeune femme avant de partir, faisant voler le bâton qu’il avait relâché dans sa main. Il ne pourrait pas expliquer son geste à Kärnel, aussi préféra-t-il entourer son esprit d’un solide mur qui l’empêcherait d’y chercher ses raisons; les jeunes magiciennes étaient incroyablement habiles quand il s’agissait d’être indiscrètes et parfois, elles ne s’en rendaient même pas compte.

Parfois, il se demandait pour quelle raison il avait véritablement prise la jeune femme sous son aile. Il lui avait parlé de sa promesse avec Darion avant qu’il ne quitte Nexus pour la suivre, mais s’il suffisait d’être un surveillant pour décider d’être l’enseignant d’une personne, alors, tous les gardes du corps apprendraient à leurs protégés à se battre. Mais parfois, il croyait que Kärnel pourrait incarner un nouvel espoir pour les femmes douées de magie. Il n’existait que quelques magiciennes dignes de ce nom dans le monde. Lorsqu’il voyait Kärnel, il voyait aussi les magiciennes qui vivaient dans la Tour Noire. Il les avait toutes connues par leurs prénoms; Alyria, Sari, Esthelle, Rose, Jhena, Lorianne, et ainsi de suite. Toutes avaient cependant été corrompues par Owen. Lorsqu’il s’était opposé au pouvoir du nécromancien, elles s’étaient dressées contre lui, et puisque cette corruption n’était pas réversible, il avait dû les tuer. C’était un peu pour cette raison qu’il voulait être lui-même le mentor de Kärnel; même si cela ne ramènerait pas les magiciennes et ses anciens camarades à la vie, il pourrait la protéger de la magie noire et l’entraîner à y résister, car la haine qu’elle portait en elle envers les sorciers était une arme à double tranchant; la tentation de sombrer dans les pratiques les plus sombres de la magie n’en deviendrait que plus forte.

Pendant qu’il remuait ses pensées, il ne s’était presque pas rendu compte qu’il était enfin arrivé en ville. Il lâcha malgré lui un juron et une petite insulte personnelle et il se dirigea vers l’une des églises de l’Ordre Immaculé. Il n’aimait pas vraiment cette nouveauté de fabriquer des énormes lieux de cultes dédiés à un Dieu qui, selon les écritures, n’en avait absolument rien à faire, mais il devait admettre que ces bâtiments avaient vraiment fière allure. Le Roi passa alors le bâton blanc dans un cordage qu’il attacha à son dos puis il se mit à escalader le bâtiment. Lorsqu’il était jeune, il adorait grimper aux arbres, et depuis, cette particularité lui était restée; il arrivait à grimper à la plupart des surfaces avec assurance, et avec ses capacités magiques, il ne craignait pas de se briser quelque chose en tombant. Une fois en hauteur, il examina soigneusement les environs puis ferma les yeux avant d’ouvrir son esprit au monde astral. Une fois son esprit déverrouillé, il se mit à sentir les gens comme s’ils le touchaient directement. Son esprit, plutôt que d’être confiné dans un corps, lui semblait soudainement plusieurs fois plus grande. Il frôlait involontairement l’esprit et la conscience de tous les habitants du village, mais aucun ne semblait posséder le Don, encore moins celui de pouvoir user de la magie noire. Cependant, en étendant sa zone de recherche, il remarqua une ombre aux alentours de la ville; quelque chose de sinistre approchait.

« Allez, gamin, fais-moi voir ce que tu as dans le ventre. »

Pour commencer l’offensive, le Roi leva Edmering et marmonna des incantations en Ashveli. Autour de l’objet se forma alors des éclairs rougeoyants, alors que le saphir dont il était orné s’enflammait brusquement. Lorsque le sort fut insufflé de la puissance voulue, le Roi pointa l’objet en direction de l’ombre maléfique et déchargea un puissant rayonnement incandescent dans sa direction. Le sortilège toucha quelques cibles, puisqu’une poignée d’esprits venaient de disparaître du plan astral, ce qui arracha malgré lui un sourire maléfique au souverain.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le mardi 24 décembre 2013, 02:25:28
Faible seras toujours l’être qui n’est pas capable de contrôler ses émotions…

La peur d’affronter cet ancien compagnon était si présent en elle. Elle avait peur de lui, une peur que même avant qu’il devienne un sorcier elle avait. Pendant les études, elle avait craint l’être qu’il était, toujours en train de désirer la puissance, l’avoir le plus rapidement possible, peut importait la manière qu’il l’obtenait. Il avait une vive intelligence, sachant déjouer les pièges des professeurs les plus habiles de Lÿsbel. Toujours en train de fouiller au endroit qu’il ne devrait pas et réussissant toujours à obtenir le fruit de sa recherche, en gros il était le chercheur de troubles de Lÿsbel et pourtant le meilleur des classes de magies.

Kärnel observait Serenos d’un regard que peu risquait de voir, ce regard désignant la panique, mais pourtant sur le visage de l’homme on pouvait y voir un sourire amusé à ces paroles! Ne comprenait-il dont pas la situation? La magicienne regarda de gauche à droite, tremblant légèrement, à cette instant elle aurait voulue lui crier après pour tenter de le faire réagir, mais cela n’aurait été qu’inutile, car elle aurait crié que du vent. Il perdu alors son sourire, croisant ses bras tout en l’observant, son regard montrant que de la déception. La jeune femme en fut si troublée que toute la peur s’arrêta rapidement pour se voiler de tristesse face à l’air de l’homme. Sa voix grave se percuta alors dans sa tête, sous un air de reproche.

« Tu es une magicienne, Kärnel, une des rares magiciennes libres se trouvant en Ashnard, parce que toutes les autres ont été enrôlées de force dans la force militaire. Et tu veux fuir alors que ces gens sont sur le point d’être massacrés? Ce sont des innocents, mon apprentie, des innocents qui sont assujettis à une propagande de contrôle. Ils semblent agressifs, désespérés parce qu’ils sont jaloux de ce que d’autres ont, alors qu’ils vivent dans la privation et la famine. Mais sache que parmi ces gens, il y a des enfants qui pourraient faire de grandes choses. Tu peux fuir si tu veux, mais si tu pars, tu pars seule, car ignorer un crime est en être un complice. Et s’il peut entendre nos conversations, voici un avertissement; s’il veut entrer en guerre avec moi, qu’il soit prêt au massacre, car je n’épargnerai aucun sorcier souillant la réputation de notre Ordre. »

Il s’était tourné dos à elle. Le regard de la jeune femme prenait plus qu’un air de tristesse, car il avait raison, fuir était faible… Bien que ces dons étaient puissant, elle se sentait faible, si faible malgré tout, son esprit l’était… Elle se mordit la lèvre et eut un frison d’horreur en croyant entendre une voix lointaine dans sa tête rire au éclat, un rire rempli de folie. La magicienne regardait son maître avancer, un bâton maintenant dans sa main, il était si grand comparer à elle qui se sentait si petite et si faible, serait-elle seulement capable d’atteindre un peu de son niveau plus tard? Kärnel ne savait plus quoi faire, le suivre ou ne pas le suivre…? Son hésitation était toujours là quand elle vit son maître revenir vers elle, il allait la sermonner? Elle en était sure, alors pencha son visage vers l’avant, attendant son sermonnage, l’acceptant même.

Mais ce qui suivit fut fort différent de ce qu’elle avait cru, car en relevant son visage elle sentit les bras de son maître l’entourer pour doucement la serrer dans ses bras. Le regard de la magicienne s’agrandit légèrement sous la surprise tandis que ses joues vinrent prendre une tournure de rouge, qu’est-ce qu’il faisait là? Pourquoi ce geste qui semblait si affectif? Elle ne savait complètement pas quoi faire, alors ne bougea tout simplement pas, fermant seulement les yeux pendant un instant. Son cœur battant rapidement dans sa poitrine… qu’elle étrange sensation. Finalement il la lâcha, se penchant pour poser un doux baiser sur son front et caresser légèrement ses joues froides de ses mains chaudes, elle eut un frison à ce contact qui ne dura malheureusement pas assez longtemps. Il se remit dos à son apprentie avant de partir, son bâton volant jusqu’à sa main. La magicienne resta figer sur place, regardant son maître partir. Que faire…?

Elle allait avancer pour le suivre, mais une main l’agrippa la bouche tandis qu’une autre se posa sur sa marque bleuté et elle se figea complètement.

« Temps écroulé…ma chère… Tu joueras un rôle dans cette délicieuse fin…» Murmura une voix sordide dans le creux de son oreille.

Puis elle sentit tout son corps devenir chiffon, alors qu’un homme la retenait pour ne pas qu’elle tombe, Këlden. La jeune femme tenta d’appeler son maître, mais toute communication fut bloquer. Alors elle sentit son regard se brouiller de noir, puis lentement ce fut son esprit qui se rendit dans le néant alors que l’homme qui la tenait fermement caressait doucement ce symbole bleuté…L’énergie de l’homme ne semblait pas se faire voir, ayant pris comme diversion était que l’armée qui arrivait pour pouvoir arriver dans le village sans se faire voir. Ce Serenos ne devait être que plus idiot de croire à un tel stratagème aussi prévisible que celui de foncer sur un village quand un puissant magicien y est, pour que l’élément clé entrant sans se faire voir. Le mage noir, sourire sordide sur ses lèvre, avançait lentement, trainant le corps de la magicienne dans ses bras, il n’en avait pas fini avec elle, en premier il anéantira son chère maître et ensuite ce seras son tour, il désirait tant voir le regard horrifier de la mage en voyant le cadavre de son maître et sentir ainsi toute sa peur et son désespoir.

Alors qu’il avançait, il sentit de ses effectifs mourir sous une attaque magique, un nouveau rire sordide sortie de ses lèvres, il avait lancer la première attaque.

« Alors… Serenos de Meisa! Qu’est-ce qui se passe? Où est-on honneur? Ta justice? Sous cette force que tu montres, ce cache un être faible! Si faible qu’il abandonna même son apprentie derrière lui pour tenter de jouer le héros! » Disa une voix qui semblait flotter dans les airs, semblant venir de nulle part.

Puis ce fut alors que Serenos pu voir au sol, un homme avec la jeune femme inerte dans ses bras. L’expression faciale de la mage montrant peu de trace de vie. Këlden laissa alors tomber la mage au sol qui s’écrasa sur cette surface telle une poupée sans vie. D’un coup de pied, le sorcier éloigna le corps de la femme et il avança, son énergie semblait caché par qu’elle que chose, impossible de la percevoir, même qu’on ne pouvait ressentir la présence de l’homme. Lentement il s’avança, laissant la femme inerte dont la majorité de son énergie semblait avoir disparu. Këlden passa sa main dans sa longue chevelure brune, faisant découvrir sur son front sa marque bleuté.

« Alors Serenos…Tu la sens… ta fin…? »

Il eut alors un grand sourire, remplie de malice, tandis que son regard d’or fixait Serenos d’un air arrogant. On put apercevoir autour de lui que les végétaux commençaient à mourir autour de lui alors qu’il marchait pour s’avancer vers l’édifice. Il ne semblait pas vouloir lancer une offensive, semblant attendre que Serenos l’attaque, car voyez-vous si Serenos daigne l’attaquer, son attaque seras renvoyer sur lui.

Au loin dans la ville ont pu entendre des cries résonner, les sorciers étaient rentré dans la ville!
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le dimanche 29 décembre 2013, 17:41:24
« Alors… Serenos de Meisa! Qu’est-ce qui se passe? Où est ton honneur? Ta justice? Sous cette force que tu montres se cache un être faible! Si faible qu’il abandonne même son apprentie derrière lui pour tenter de jouer le héros! Alors, Serenos? Tu la sens? Ta fin?
- Non, mais la tienne empeste la charogne de rehenar* crevé.

Sous-estimer les pouvoirs d’un adversaire était une dangereuse erreur lorsqu’on affrontait un sorcier inconnu. À l’exception de son nom, Këlden ne semblait pas savoir grand-chose du puissant maître de Meisa, puisqu’il s’était permis de baisser sa garde là où le Roi gardait la sienne toujours bien levée; il était facile de prévoir qu’un charognard du genre de ce sorcier de bas-étage essayerait de s’en prendre à une cible plus facile que lui, et pour tendre un piège à un ennemi, il fallait également tromper ses amis; derrière Këlden et Kärnel se trouvait une femme étrange, dont la peau étaient de la couleur de l’Abysse. Les longs cheveux de l’étrange demoiselle remuaient dans les airs, indifférents aux courants d’air, ce qui lui donnait un air particulièrement mystique. L’homme s’était immédiatement retourné pour faire face à la créature qui venait d’apparaître; devant lui se tenait l’une des deux dernières Ashanshas à toujours exister en ce monde, Ehredna, l’Épée Royale, sous sa véritable apparence. Là où aurait dû se trouver la « main » de la créature se trouvait une longue épée intégralement noire. Malgré sa nudité apparente, il n’était pas difficile de deviner la résistance surnaturelle que devait avoir sa peau à ce moment-là.

Malgré son apparence impressionnante, Ehredna ne pouvait conserver cette apparence bien longtemps; Serenos lui avait insufflé juste assez de puissance pour tenir quelques minutes, au maximum d’une demi-heure. Elle savait qu’elle devait en finir avec ce sorcier au plus vite, du moins pour le forcer à relâcher l’apprentie de son porteur pour qu’elle puisse la ramener en lieu sûr, mais contrairement à Serenos, elle était grandement limité dans ses gestes; bien qu’elle fût aussi efficace que le Roi dans les arts du combat, depuis qu’elle avait sacrifié son pouvoir pour devenir l’épée capable de trancher à même la plus puissante des magies, ses propres pouvoirs magiques avaient été réduits à néant. Heureusement, ses coups ne manqueraient pas d’avoir raison du bouclier d’énergie de cet idiot pompeux; elle sentait bien en lui sa puissance, mais comparativement à Owen, ce n’était qu’un poussin immature, et donc elle ne s’inquiétait pas de ses chances de réussite.

« Tu as encore une chance de te rendre, humenaïn**, ou alors tu mourras au fil de ma lame. »

L’Épée Royale n’était pas reconnue pour sa clémence, car lorsqu’une menace se faisait sentir, un possesseur autre que Serenos se retrouvait très rapidement sous l’influence néfaste de la magie et devenait souvent assoiffé de sang et de carnage, et on disait qu’il s’agissait de la volonté de l’Épée. Pour le moment, le Roi de Meisa l’avait liée contre son gré à la jeune Kärnel, aussi avait-elle pleinement conscience de sa présence. La femme de ténèbres s'approcha de la magicienne et posa une main sur son front en murmurant deux mots; "veil ma***", brisant le sceau de drain et restaurant la magie dans le corps de la jeune femme, comme si elle venait de se prendre un coup de foudre dans tout le corps, avant de se redresser.

* Renard prononcé à l’origine par les Ashanshas
** Humain, ou « frêle marcheur ».
*** Éveille-toi.

***

Les Sorciers avaient commencé leur massacre, mais le Roi était déjà descendu au plancher des vaches pour les affronter dans le carrefour marchand de la ville. Usant de son bâton, il invoqua la magie pour soulever de puissantes bourrasques de vent, envoyant deux hommes ensorcelés contre les échoppes avant de le pointer vers un sorcier et de lever brusquement la tête de l’objet; comme s’il avait asséné le coup à bout portant, le mage noir releva brusquement la tête et ses pieds décollèrent du sol avant qu’il ne s’effondre sur le dos, sérieusement assommé. Le Roi de Meisa connaissait le genre d’hommes auxquels il s’opposait; mal formés, instruits dans la sorcellerie de façon si rudimentaire que leurs sortilèges étaient pour la plupart bâclés ou même trop basique pour pouvoir être dûment nommés sorciers, ces idiots l’affrontaient avec la même crédibilité qu’un infirme sans bras et sans jambes. Son don étant beaucoup plus développé que le leur, il pouvait sans trop de peine détruire leurs boucliers protecteurs et contrer leurs assauts magiques, voire même surpasser leurs sortilèges dans une confrontation magique.

Il entendit des cris venant des autres parties de la ville alors qu’il mettait à mort le dernier membre de l’équipe d’assaut de la porte nord. Il ne s’attendait pas à ce que les sorciers se découragent facilement, mais leur nombre ridicule confirmait ce qu’il savait déjà; ces idiots ne savaient pas la moindre chose autre que quelques sorts offensifs; l’art de la sorcellerie se trouvait dans la préparation et l’exécution de puissants sorts. Seul au milieu du quartier marchand, il leva les mains de chaque côté de son corps et invoqua son cercle de magie.

« Ne seoum veh hineresh më nein sormacÿ konraìch sofer sé malhoum. Ne himarash zen fhrüder nei pufiria zen suïr ven zen ama! »

La traduction la plus juste dans la langue commune serait [Que ceux qui s’opposent à mon pouvoir connaissent souffrance et malheur. Que s’abatte la foudre qui purifie la souillure de l’âme!]. Le sortilège n’était pas l’un des plus verbeux, mais le temps de réflexion nécessaire à la prononciation juste de ces phrases d’un autre temps en faisait un sacré défi, même pour les plus expérimentés du langage Ashansha. Normalement, Serenos pouvait passer une semaine voire deux à réviser un sort de grande envergure. Mais même avec un sort relativement court, on pouvait se garantir un résultat assez convaincant. Suite à ses paroles, de gros nuages orageux se mirent à apparaître au-dessus de la ville. Les premiers éclairs ne firent aucune victime, mais il entendit quelques personnes hurler de douleur avant que leur âme ne soient consumés par la foudre. Il avait fait exprès de rajouter la purification de la souillure de l’âme; il ne comptait pas laisser à ces idiots la chance d’accéder au Jardin Éternel aussi facilement. Un petit tour dans le royaume des morts devrait leur faire le plus grand bien. Le Roi agrippa alors un anneau dans sa bourse et le chargea d’énergie avant de lier le sort d’orage au petit objet pour s’assurer de la continuité du sortilège, lui rendant ainsi sa mobilité alors qu’il se précipitait à l’assaut de ses autres adversaires. La plupart des sorciers, comme les magiciens, n’avaient que rarement l’occasion d’affronter un adversaire au corps à corps, ce qui n’était pas le cas de Serenos; ses années en tant que soldat pendant la Seconde Grande Guerre, sur le continent inconnu, lui avaient donné l’avantage sur ses collègues car il n’était plus restreint aux sortilèges pour se battre; ses bras, ses jambes, son torse et sa tête, même sans ses armes il était un combattant à mains nues très compétent. Avant même qu’un des sorciers puisse lancer le moindre sort, il lui agrippa la tête avec les mains et lui brisa sèchement la nuque avant de se tourner vers les autres sorciers.

Le carnage en ville commençait… dans la bonne direction.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le vendredi 03 janvier 2014, 04:49:42
(Désoler post nul et sans inspiration! TT^TT)

« - Non, mais la tienne empeste la charogne de rehenar crevé.»

Un sourire naquis sur les lèvres de Këlden aux mots prononcer par ce roi, ce Serenos le prenait réellement pour un idiot et un faible incompétent, mais mieux fallait qu’il le prenne pour un idiot et un faible, qu’il baisse lentement sa garde, ainsi il pourra le détruire plus facilement. Ah ce qu’il avait attendu ce moment! La destruction de cet homme au pouvoir grandiose, détruire cette Kärnel et y voir son regard désespérer devant le cadavre sans vie de son maître, mais ce qu’il ne savait point était que lui! Il s’était préparé depuis si longtemps pour ce jour! Ce fabuleux jour! Le jour qu’il absorbera les pouvoirs de l’un des hommes les plus puissants de cette partie du monde! Voler les pouvoirs d’un grand sorcier!


Un son survint derrière lui et il se retourna d’un geste lent pour voir une étrange femme, un rire fusa alors de ses lèvres! Malgré sa nudité qui n’affecta point l’homme, elle semblait forte… Non elle n’était forte en fait, seulement une apparition fait par ce Serenos qui en avait profité pour partir combattre les autres sorciers! Faible et peureux en plus! Qu’est-ce que cette journée était merveilleuse de révélation et de plaisir! Il anéantira une ville et aura de nouveau pouvoir et en plus il tuera l’être qu’il a toujours détesté après avoir tué son maître : Kärnel. Des journées comme celle-là il adorait! Cette étrange femme armée d’une main en épée ce mit à l’attaquer, directement à son bouclier magique, oh? Alors il avait deviné pour ce bouclier? Pas grave, il a d’autre surprise qui vont surprendre! Après diverse coups, son bouclier magique se détruit, le mettant *vulnérable* au attaque, mais l’était-il vraiment?

« Tu as encore une chance de te rendre, humenaïn, ou alors tu mourras au fil de ma lame. »

On put le voir ce retenir de rire, regardant l’être féminin. Lentement il vint croiser ses bras, puis il perdut son sourire lorsqu’elle vint briser le sceau de drain et redonner de la force à Kärnel qui se releva lentement, fixant Këlden d’un regard sombre. Puis ce fut à cet instant qu’un puissant rire sortit du fond de la gorge du sorcier, si puissant et si déstabilisant!  Puis il eut un de ses sourires les plus mauvais en fixant Kärnel, le genre de regard qu’un psychopathe fixant sa victime, il se mordit légèrement la lèvre et il dit d’une voix lente et cruel :

« Kärnel? T’ai-je dit que te voir sans vie au sol t’embellissait incroyablement? Non…? Et bien… tu le sais à présent! »

Puis on put apercevoir Kärnel blêmir, ses jambes trembler et lentement elle tomba au sol, Këlden leva la main une petite boule de lumière bleuté brillant dans celle-ci et lentement elle s’assombrit pour entrer dans sa paume. Il fixait la femme au bras d’épée, un sourire cruel sur ses lèvres et on put apercevoir autour de lui une énergie sombre flotter et lentement les végétaux qui l’entourait se mirent à flétrir et à se désintégrer en poussière. Këlden se mordant la lèvre, respirant un grand coup alors qu’il aperçut les éclairs qui pourfendaient le ciel, de nouveaux morts venaient de son coté, il eut un nouveau rire.

« Je n’ai pas le temps de jouer avec toi petite épée! »

Lentement il s’avança vers elle, mais elle put ressentir une force la frapper, si puissante et si irréel… La forçant à ce reculée. Il se saisit du corps de la magicienne la tirant légèrement par les cheveux et la mit sur son épaule, un rire sournois quittant ses lèvres en fixant la femme.

« Je te conseil de ne pas trop vouloir me blesser, car tu me blesse, tu blesse la petite! »

Pour illustrer ses dires, Këlden se mordit violemment la lèvre, du sang commençant à couler de celle-ci, lentement il tira sur la chevelure de Kärnel et la femme pu voir la lèvre de la magicienne saigner à la même endroit que Këlden, autre particularité, la marque sur le front de la magicienne semblait être devenue plus foncer qu’à l’habitude, sa teinte brillante semblant avoir disparue.

« Alors disparait de ma vue et laisse-moi régler ce que j’ai à faire. »


---

Les sorciers grouillaient dans la ville telle des rats cherchant nourritures, mais cette fois c’était pour la mort qu’il cherchait, tuant toute personnes se trouvant sur leurs passages, femmes, enfants, hommes, vieillard… Tous passaient sous leurs magies destructrices, mais tous semblait se diriger vers une direction, l’endroit où Serenos se trouvait, qu’est-ce qu’ils cherchaient à faire? Leurs buts était encore inconnue, leurs attaquent étaient aussi curieuse qu’inusité, un tel nombre se sorcier rassembler ensemble était presque du jamais vue, surtout pour mener une attaque.


« Et si Kärnel mourrait devant tes yeux, Serenos? Que feras-tu? » Cette voix était celle de Këlden qui ne semblait pas près, elle était dans la tête de Serenos, cette voix montrait que la folie d’un être corrompu par les ténèbres.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le lundi 13 janvier 2014, 18:11:51
« Je te conseille de ne pas trop vouloir me blesser, car si tu me blesses, tu blesses la petite! Alors disparais de ma vue et laisse-moi régler ce que j’ai à faire. »

Grossière erreur de sous-estimer le pouvoir de l’Épée Royale du Roi de Meisa, mais si la vie de Kärnel était en danger, elle devait attendre de nouvelles directives de la part de son porteur avant de porter le moindre geste. Elle laissa donc l’homme passer, mais elle ne réduisit pas la distance entre eux. Elle regarda doucement Kärnel et lui adressa un sourire maternel, comme pour lui dire que quoi qu’il arrive, tout ira très bien, et qu’elle n’avait pas de souci à se faire. Cependant, dans sa main droite, elle tenait toujours son épée, ce qui impliquait qu’une fois donnée le signal, elle s’attaquerait à Këlden, qu’il soit ou non protégé par la magie, et cette fois, elle briserait toutes les barrières avant de s’enfoncer dans son cœur une bonne fois pour toute.

« Et si Kärnel mourrait devant tes yeux, Serenos? Que feras-tu? »

***

Le Roi avait déjà éliminé une bonne partie des forces ennemies grâce à la foudre, mais certains « sorciers », plus malins, s’étaient déjà protégé avec des sortilèges pour éviter d’être foudroyés sur place et recommençaient le carnage en progressant vers lui. La ville était déjà presque évacuée et les citoyens fuyaient vers les montagnes, guidés par une petite troupe de magiciens ashnardiens. Plus que de la fatigue, il se sentait très las, ennuyé. Tuer ces hommes était aussi laborieux qu’arracher un à un les herbes d’une pelouse, et du coup, il se sentait très démotivé. Il ne comprenait pas cette stratégie, et très honnêtement, il doutait qu’eux-mêmes comprenaient la notion de tactique; converger vers une cible beaucoup plus habile et puissante qu’eux sans avoir de plan était un gâchis de leurs pouvoirs magiques. Certes, ils étaient mal intentionnés et dénués d’un véritable don, mais quand même, même des mages de seconde classe pouvaient réaliser de grandes choses. Maintenant, il n’y en avait plus qu’une poignée, quelques sorciers qui essayaient encore de causer des dommages, mais leur moral avait été ruiné par leurs échecs.

Il entendit alors la voix de Këlden dans sa tête. Cet homme ne savait définitivement pas quand s’arrêter et se replier. Pour un Général, cette insistance était normale, car se replier signifiait un échec, mais l’amateur de magie noire ne semblait pas savoir à qui il avait véritablement affaire, et le Roi ne craignait pas cette personne le moins du monde, au contraire; il le sous-estimait, ce qui était en somme une très grave erreur. Mais Serenos, pour sa part, savait exactement à quel genre de personne il avait affaire; un sorcier imbu de ses propres pouvoirs, dont les quelques succès ont réussi à lui faire croire que ses pouvoirs étaient au-dessus de ceux des autres, un être particulièrement pervers et sadique. Il savait qu’il ne blesserait pas Kärnel, car s’il avait été plus malin, il l’aurait fait avant que le Roi ne puisse agir, mais il avait maintenant perdu beaucoup de temps à jouer avec sa proie.

« Il n’est pas trop tard pour renoncer, Këlden. Laisse Kärnel en paix et quitte ces terres, et je te promets de t’épargner. Tes assistants sont morts, il ne te reste qu’une poignée d’alliés, qui ne comptent pas sacrifier vainement leur vie pour toi. C’est ta dernière chance de revoir un jour se lever. »

Bien que la mort soit une expérience particulièrement crainte chez les humains, Serenos avait passé des années à l’étudier lorsqu’il s’intéressait à l’art de la nécromancie et de la manipulation des âmes. Grâce à ses expériences, que beaucoup traiteraient d’inhumaines, il avait l’aptitude unique en ce monde de pouvoir ramener à la vie une personne décédée depuis peu de temps, procédé qui nécessitait de coudre l’âme d’une personne à sa chair. Il n’était pas possible pour lui de glisser l’âme d’une personne à un autre corps, car il y avait d’énormes risques de rejet, ce qui pouvait endommager sérieusement l’âme d’une personne, et potentiellement même l’anéantir, et lorsqu’une âme était détruite, il n’y avait plus aucun moyen de la reconstituer; pas de vie après la mort pour ceux qui ne possédaient pas d’âme.

Serenos sut qu’il ne pouvait plus simplement s’occuper des gens d’Ashnard et abandonner sa compagne. Il se téléporta simplement hors de la ville, à peine fatigué par le massacre des camarades de son ennemi. Couvert de sang de part et d’autre, vêtu de son manteau blanc, il avait l’air d’être une bête sauvage après un tel massacre. Ses yeux rouge-orangés, comme des braises au creux d’une flamme, fixaient son opposant avec une passion d’un calme désarmant, comme s’il avait une parfaite maîtrise de ses propres pulsions sanguinaires, ce qui le rendait d’autant plus dangereux.

« Prends la bonne décision, Këlden. Tu es encore jeune, fort et ton pouvoir peut encore grandir. La magie noire t’accordera beaucoup de plaisir, je l’admets, mais une fois que tu seras vieux, fatigué et malade, traqué par tous, certains par vengeance et d’autres par l’appât du gain car ta tête sera mise à prix, ce n’est pas la magie noire qui te sauvera. »

Le Roi parlait d’expérience. Beaucoup de personnes faisaient le mal autour d’eux simplement parce qu’ils avaient besoin de cette excitation pour se motiver à vivre, et il savait qu’à l’âge de Këlden, revenir sur le chemin de la raison n’était pas impossible; cela nécessitait beaucoup d’efforts, et à cause du mal qu’il avait causé, il ne sera pas le bienvenu où qu’il aille, mais tout comme Serenos, il pouvait devenir quelque chose de plus. Këlden avait tout de l’enfant prodige réprimé; né avec un don supérieur. Mais dans un milieu hostile aux mages, où les enfants étaient rarement entrainés décemment, il s’était probablement reclus des autres et avait peut-être même volé son premier livre de magie dans une des rares bibliothèques ashnardiennes pour s’instruire seul aux arts noirs de la magie. Après quelques tentatives, il chercha à profiter de ses nouveaux talents pour améliorer sa propre condition de vie; au début des gestes qui ne risquaient pas de causer de mal à beaucoup de gens, comme le vol des bourses de certains voyageurs, ou même de la nourriture. Il n’avait probablement pas fait son premier meurtre avant l’âge de dix ans, et souvent, ce meurtre était involontaire.

« Laisse Kärnel partir, Këlden. Ne me force pas à te faire du mal. »
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le lundi 03 février 2014, 14:57:01
Des rêves de lendemain hantent l'âme blessée.

Qu’est-ce que c’est délicieux de jouer avec des personnes comme si c’était de simple pion sur une table d’échec. J’avance les simples pions en premier, ils sont faibles, mais peuvent bien faire l’affaire… Puis ensuite j’utilise les pions plus utiles pour faire effondrer l’ennemie, cet ennemi qui m’attire depuis si longtemps! Ce Serenos! Ses pouvoirs sont si attirant, bien plus que n’importe qui par ici! J’utilise ce fou pour blesser un peu, puis j’userais de stratégie pour tuer le roi lorsqu’il avancera un peu trop loin sur le plateau de jeu… Mais j’ai le temps de m’amuser avant la fin…

Lentement Këlden avançait, Kärnel dans ses bras, blême, inconsciente. Elle était en lutte, une terrible lutte se menait en dedans d’elle, elle cherchait à vaincre une force sombre qui tentait de ce rependre en elle, une sombre énergie, une terrible magie maléfique. Mais elle ne pouvait laisser cette chose l’envahir, elle luttait sans merci contre cette force qui la laissait inconsciente. Këlden avançait, sourire au coin des lèvres, airs nonchalant sur le visage. Pourquoi ne faisait-il pas de mal à Kärnel? Et bien, il lui en faisait et il le remarquera bien assez tôt.

« Il n’est pas trop tard pour renoncer, Këlden. Laisse Kärnel en paix et quitte ces terres, et je te promets de t’épargner. Tes assistants sont morts, il ne te reste qu’une poignée d’alliés, qui ne comptent pas sacrifier vainement leur vie pour toi. C’est ta dernière chance de revoir un jour se lever. »

Un petit rictus de cruauté vint sur les lèvres. Ses assistants morts? Ce n’est pas triste, ce ne sont que des pions inutiles de toute façon, des simples amuse-gueules fais pour être lancer devant et mourir en premier. Ceux ne s’ayant pas sacrifié et bien ils seront bientôt mort pour cause de haute trahison, c’est aussi simple que cela. La vie est un éternel fléau qu’on devait tenter de vaincre, mais elle se fait toujours plus dévastatrice quand on lutte après. Lentement il avança, sortant de la ville sans la moindre émotion apparente sur son visage, voyant son ennemie face à lui recouvert de sang. Peu étonné Këlden le fixait et vint même à bailler un peu et le regarda fort ennuyer. Il avait hâte que tout se termine pour ce cher Serenos, il avait autre chose à faire de plus intéressent que de voler les pouvoirs des autres.

« Prends la bonne décision, Këlden. Tu es encore jeune, fort et ton pouvoir peut encore grandir. La magie noire t’accordera beaucoup de plaisir, je l’admets, mais une fois que tu seras vieux, fatigué et malade, traqué par tous, certains par vengeance et d’autres par l’appât du gain car ta tête sera mise à prix, ce n’est pas la magie noire qui te sauvera. »

Il observa Serenos, son regard ne montrant aucune émotion au discours de l’homme, il ne semblait même pas l’écouter, il tenait Kärnel dans ses bras qui semblait faible, les yeux fermés, sa marque sur son front qui avait perdue de son éclat. Këlden passa sa main dans sa chevelure brune. Son regard dorée fixant l’homme, lentement sa langue vint chercher ses lèvres qu’il humidifia d’un geste rapide, puis lentement son regard tomba sur le corps inconscient de la mage.

« Laisse Kärnel partir, Këlden. Ne me force pas à te faire du mal. »

À ce moment un rire sortit de ses lèvres, si puissant, remplie de cruauté et de sadisme. Il fit alors un pas vers l’avant, un seul pas lui suffit pour être un peu plus près de l’homme. Il fit que le regarder, sur ses lèvres un grand sourire remplie de cruauté était apparent. Puis lentement il se mordit la lèvre sous le plaisir du moment. Son regard parcourant à nouveau de gauche à droite d’un air de démence et il rit un instant, un léger rire, il pensait à ses mots. Que dire? Il ne savait pas quoi dire, il ne désirait rien dire même, laisser voguer le silence… Prendre ce qui lui revenait de droit!

Lentement il pencha sa tête sur le côté, observant Serenos de son petit regard dorée, puis ce regard toujours identique se retourna pour regarder Kärnel, l’analyser un instant, il avait des plans pour elle, des plans si magnifique et si cruel et finalement il parla.

« La laisser partir…? Me faire du mal…? Tu n’oserais pas… Tu me blesse, tu blesse la petite… Tu sais quoi… Si je la tue, cela ne seras pas grave, tu seras débarrasser d’un poids lourd qu’est cette magicienne… Tu devrais me remercier plutôt… »

Son sourire vint alors sous une apparence sadique, il regarda la jeune femme qui lentement semblait avoir un tremblement, entrouvrant les yeux difficilement, le regard vide. Il eut un rire et la laisse tomber au sol. La magicienne trembla et lentement se releva, elle avait la tête penchée, à côté de Këlden, son corps tremblant et qui semblait presque sur le bord de s’écrouler au sol, bougeant presque comme un pantin. Lentement elle leva la tête, son regard vide regardant Serenos, son visage sans expression. Këlden lâcha un rire de dément en regardant son nouveau pantin!

« Un esprit si complexe cette Kärnel, cela a été complexe de trouver son point de contrôle, solidement gardé par multiple protection magique et autre mystère, mais pour moi rien n’est aussi facile que de détruire un esprit pour la tordre à ma volonté… Cela n’est qu’un jeu…Pour m’amuser… Détruire sa volonté, détruire ses pensées, détruire ses rêves, détruire tout pour manipuler!  »

Il eut un rire démentiel et sa main vint caresser le symbole sur le front de la magicienne. Ce symbole qui semblait être rendue si vide de vie, comme si Këlden l’avait vidé de sa magie, voler sa magie pour s’en approprié. Kärnel tremblait et ses lèvres se mirent alors à bouger lentement, comme si elle était en train de réciter une incantation… Contrôler par ce Këlden elle ne pouvait rien faire d’autre que d’incanter, une longue incantation, mais pour incanter quoi?

Désoler du retard de la réponse et de sa nullité.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le mercredi 19 février 2014, 02:03:37
[Pardon pour l'attente, j'avais complètement oublié de poster cette réponse >< Ca fait près d'une semaine qu'elle est dans mes documents, à attendre...]

« Tu l’auras voulu, Këlden. MAINTENANT, EHREDNA! »

Sans attendre un instant, l’Épée Royale s’envola brusquement droit devant elle, son bras-épée tendu vers le Mage Noir. Au moment où le bouclier magique de Këlden aurait dû empêcher le contact de la lame sur son corps, le Roi relâcha sur lui une énorme salve de magie noire sous forme de flammes violacées, activant au même moment un nouveau sortilège de déverrouillage. Serenos ne ressentait aucune culpabilité à relâcher l’entièreté de son pouvoir sur un novice qui se prenait pour un maître; la véritable magie passait par l’aptitude d’une personne à être capable de connaître ses propres limites. Et le Roi connaissait parfaitement les siennes; aucune. Comme si Këlden n’était qu’un insecte, il allait le dépouiller de ses ailes et de ses présomptions, et une fois qu’il se rendrait compte de ses propres failles, il saurait qu’il était maintenant trop tard pour accepter l’offre du Roi; il était foutu, au moment même où il avait pensé pouvoir s’approprier le pouvoir d’un être qui combattait les gens de son espèce depuis plusieurs siècles déjà. Le pouvoir de Këlden était encore jeune, immature, car il n’arrivait pas à se défaire de sa propre égocentricité, de son arrogance. Ehredna perça donc les protections magiques de Këlden, et au même moment, le Roi leva la main vers Kärnel alors que son corps astral se propulsait hors de son corps pour contenir l’âme de celle-ci et l’empêcher de quitter sa peau au moment où le lien entre eux s’activaient; la lame perfora le cœur du mage noir, et une tache de sang apparut sur la poitrine de la jeune femme, comme si elle avait pris le coup à son tour. Du même coup, le Roi posa sa main sur la marque de la jeune femme et se mit à murmurer des mots en Ashansha, élevant graduellement des barrières beaucoup plus complexes et les scellant d’une goutte de son sang. C’était une chose que le maître de la jeune magicienne lui apprendrait en temps et lieu; la mort n’était pas à être crainte, sans nécessairement oublier de la prendre en considération; tant que le Roi était auprès d’elle, le trépas se tiendra toujours à carreaux. Peut-être se sentirait-elle trahie d’être ainsi blessée par celui qui l’avait prise sous son aile, mais il espérait qu’elle trouve dans son cœur la confiance en lui qu’elle nécessiterait pour lui pardonner; dans l’urgence, il n’avait pas cherché de solution moins dangereuse pour elle.

Serenos arracha donc son apprentie des griffes du Mage Noir et s’empressa de reculer avec elle à une distance un peu plus sécuritaire. Pour plus de sécurité, il s’assura qu’elle ne puisse pas invoquer la magie avant d’avoir récupérer tous ses moyens en coupant temporairement le lien entre sa volonté et son pouvoir intérieur. Il l’allongea doucement sur le sol en l’embrassant sur le front avant de se tourner vers son adversaire et de lever la main en direction d’Ehredna; l’Ashansha reprit alors sa forme d’épée et regagna la paume de son propriétaire. Une fois réuni, les deux compagnons accueillirent avec un plaisir évident leur retrouvaille et le rétablissement de leur lien. Le Roi avait deux dégoûts en ce qui concernait Ehredna; celui de la voir séparée de lui et celui de la voir manipulée par quelqu’un d’autre que lui. Ce désir d’exclusivité se faisait normalement ressentir entre deux amants fortement entichés, mais emprisonnés dans un cycle de puissante jalousie. Alors que son corps était parcouru de petits picotements, apparenté au retour de sa puissance, il fixa Këlden et secoua doucement la tête de droite à gauche, dans un geste désapprobateur. Il savait qu’il ne mourrait pas d’un simple coup au cœur; les mages noirs poursuivaient trop souvent ce rêve stupide de transcender la chair, et ils parvenaient souvent à atteindre un état similaire à l’invincibilité physique; seulement, plutôt que d’être réellement invulnérables, leurs corps se régénéraient à une vitesse supérieure, mais seulement tant qu’ils étaient conscients pour alimenter le flux constant de la magie. Après, c’était de les blesser une fois en état de sommeil ou d’assommement; il fallait leur infliger suffisamment de dégâts pour que la douleur l’emporte et force l’esprit à se refermer pour conserver sa raison. Et c’est là où le mage noir était le plus vulnérable.

« Réjouis-toi, Këlden; je vais te montrer ce qu’est la véritable sorcellerie. »

Sur ces mots, le Roi leva une main à son côté, la paume vers le ciel. Le Roi se mit à psalmodier une incantation dans une langue si ancienne que Këlden ne pouvait comprendre un traître mot, alors qu’une énergie noire comme l’abysse commençait à tourbillonner entre ses doigts. La sorcellerie était une technique très ancienne qui permettait de manipuler les ténèbres, certainement, dans le but de causer du tort à autrui. Mais contrairement à la magie classique, elle n’interagissait pas seulement avec le monde physique; le monde astral était la principale cible de la véritable facette de cette magie. Le Roi lança finalement son sort et dans le monde astral, trois Chiens des Enfers apparurent. Dans le monde physique, le sol se mit à grésiller autour de leurs pattes, causant la mort de petites touffes d’herbes sur le sol. Le fléau des mages noirs, c’était leur surnom, car il s’agissait des créatures qui trainaient l’âme de ceux dont l’âme était tellement corrompue vers les tréfonds des enfers. Une punition que certains appelaient comme étant la pire qui puisse être adressée à un mage noir. Dans le cas de Këlden, il s’agissait de la seule punition que le Roi pouvait bien lui infliger, car il ne pouvait pas retrouver la salvation; il souhaitait trop la destruction et le mal pour que Serenos puisse se permettre de le laisser fuir. Il avait commis cette erreur une fois avec son fils Xeos, et cela lui avait coûté la vie de ses deux autres fils. Deux braves hommes perdus pour la vie d’une seule malveillante.

Dès que le sortilège fut prêt, le maître sorcier relâcha ses terribles monstres sur le mage noir. Les bêtes se jetèrent sur l’homme avec l’intention de le réduire en charpie, pour le tuer et ensuite recueillir son âme. Serenos se sentit légèrement défaillir à cause de la demande d’énergie magique réclamée par ce sortilège qui était certainement l’un des plus voraces en matière d’énergie. Mais c’était un risque qu’il était prêt à courir pour voir l’homme mourir. Et en toute honnêteté, il ne se sentait nullement coupable de sa décision, pour ne pas dire qu’il ressentait une certaine joie de mettre fin au jour de cet imposteur, qui ne méritait définitivement pas mieux.
Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Kärnel le lundi 23 juin 2014, 21:49:49
Défaite n’est que début d’une douce vengeance…

Këlden fronça les sourcils, mais son sourire de dément était toujours sur ses lèvres, sa main partit caresser sa chevelure brune tandis que son autre restait sur le symbole de la jeune magicienne qui continuait à murmurer cette incantation silencieuse et longue. Qu’est-ce que cette incantation allait faire? Personne ne le savait, même pas Kärnel, seul Këlden le savait et il avait si hâte de voir ce dénouement de ce sort, de voir ce Serenos se détruire, de voler ses pouvoirs, de devenir plus puissant que l’homme qui l’employait, il avait tant de désir, le désir prenant le dessus sur tout ce qu’il avait.

Puis tout son dénouement changea en qu’elle que secondes.

« Tu l’auras voulu, Këlden. MAINTENANT, EHREDNA! »

Il allait réagir, mais le petit sorcier allait voir que de s’attaquer à plus fort que lui était la pire idée que cet homme est pu lui dire. Il le regretta assez vite lorsque sa barrière fut attaquer par l’épée, le sorcier les sourcils encore plus froncé se retourna vers l’épée pour contre attaquer mais de l’autre côté une vague puissante de magie noir se fit. Këlden lâchant un grognement de colère en sentant sa faiblesse face à cette attaque beaucoup plus puissante que lui. Il commençait à invoquer à son tour quand la barrière céda et qu’il ouvrit grand ses yeux de stupeur, son regard se penchant vers son torse, voyant la lame sortir de là où était son cœur, il eut un rire nerveux et cracha un peu de son sang qu’il essuya du revers de la main, il fixa Kärnel et eut un rire en voyant sa situation identique à lui, mais compris rapidement qu’il avait manqué la tâche de la tuer… Il soupira, son employeur allait le détester.

Kärnel fut soulager de sentir son esprit se séparer de celle du sombre mage, pouvant enfin reprendre le contrôle de son être, mais restait sans connaissance, devant reprendre la parfaite maîtrise de son corps, reposéder son corps pour ne faire qu’un avec son corps et son âme.

Këlden fixa  Serenos qui avait maintenant son épée dans sa main, la mage allait riposter, mais Serenos le coupa avec ses paroles.

« Réjouis-toi, Këlden; je vais te montrer ce qu’est la véritable sorcellerie. »

Quand il aperçut Serenos incanter, le mage fit de même, inquiet à présent de ne rien comprendre des mots qu’ils disaient, lui qui connaissait tant de langue magique, le voilà qu’il n’en comprenait que rien. Il ne voulait pas mourir, alors il n’allait pas mourir, il allait être intelligent et planifier sa fuite, il sentait que tout irait mal maintenant, lentement il continua ses paroles, fixant Serenos de son regard dorée. Puis les chiens démoniaques apparurent, laissant un froid dans le dos de Këlden, il paniqua à cet instant, sachant bien son destin quand il relâcherait ses bêtes, puis eu un grand sourire fou… Il n’allait pas mourir!

Les chiens infernaux se mirent à le mordre, lui arracher la chair alors que le rire de Këlden se fit encore plus fou, il se laissait faire malgré la douleur, il riait, riait et riait encore, alors que de son corps de la fumée sombre se dessinait et sortait de ses morsures. Le sang sombre du sorcier s’écroulait au sol, lentement et par flaque, alors des morceaux de chair accompagnait généralement se sang. L’homme ferma ses yeux, écartant les bras alors que la fumée continuait de sortir de lui, il avait un air de dément sur les lèvres.

« Tu ne m’auras pas aussi facilement Serenos! On se reverra… »

Ces yeux d’or s’ouvrir lentement et il tourna son regard vers Serenos, ses yeux dorés brillaient fortement et tout d’un coup son corps éclata en fumée, la sombre fumée se dissipant rapidement. Kärnel rouvrant lentement ses yeux bleutés, légèrement vidé de vie, elle posa ses doigts sur sa marque, tremblant un peu sous la douleur, puis lentement elle glissa ses doigts là où était son cœur, et fut rassurer de le voir bien là et surtout battant…  Elle cligna ses yeux bleutés et glacial, son visage exprimant aucune émotion et lentement elle retourna son regard vers Serenos. Elle l’observa un instant, un léger sourire naquit lentement sur ses fines lèvres rosés, son cœur battant doucement. La magicienne s’assit avec difficultés et elle se frotta ses cheveux blancs avec douceur et par la suite elle voulue user de sa magie pour guérir son mal de tête, mais remarqua vite que ses pouvoirs ne semblaient plus là.

La femme trembla doucement sous cette réalité, elle tenta de se concentrer, mais rien à faire… Ses pouvoirs étaient bloquer, elle leva son regard à nouveau sur son maître de connaissance, c’était lui qui lui avait ravi ses pouvoirs? Ou il les avait simplement bloqués…? Elle cherchait à comprendre, un peu perdu des évènements, elle se souvenait de Këlden… De l’épée qui traversait son corps? Non… Le corps de Këlden? Elle était perdue. Elle se mordit la lèvre sous l’incompréhension, ses doigts bougeant un peu entre eux pour exprimés sa panique et elle regarda vers Serenos, ne pouvant parler par télépathie… Son cœur paniquait sous cette faiblesse. Elle bougea encore plus nerveusement ses doigts et fixa Serenos, parlant avec ses signes de mains pour dire : Où sont mes pouvoirs? Pouvez-vous me les redonnés? Où est Këlden?

Elle voulait comprendre pour calmer son anxiété qui était de plus en plus présent en elle.

Titre: Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|
Posté par: Serenos I Aeslingr le dimanche 25 janvier 2015, 06:04:17
« Tu ne m’auras pas aussi facilement Serenos! On se reverra…
- J’en doute. »

Serenos ne comptait pas le laisser rapprocher une nouvelle fois. Pour cette raison, il avait glissé un marquage dans ses sortilèges qui modifiait les fils du destin pour que cet homme ne puisse plus jamais réapparaitre devant lui. Ce genre de félon finissait toujours par causer davantage de problème que nécessaire, et il n’avait pas le temps de s’en occuper. Évidemment, le marquage pouvait être brisé, pour autant qu’il s’en rende compte. Modifier les fils du destin n’était pas nécessairement difficile, mais cela demandait un minimum de préparation, mais pour cette fois, Serenos avait décidé qu’il agirait maintenant, et ferait l’examen des répercussions de ses actes plus tard.

Satisfait de voir son adversaire fuir la queue entre les jambes, il n’eut guère le temps de savourer sa victoire; même débarrassé de Këlden, il restait encore Kärnel à examiner. La voyant se rétablir du choc qu’elle venait de subir, il s’empressa de la rejoindre, posant un genou en terre une fois à ses côtés et l’aida à se redresser en position assise, l’attirant contre son corps pour la maintenir en place. Elle semblait déstabilisée. Il comprit rapidement pourquoi;  pour éviter qu’elle ne meure, il avait été contraint de briser son lien avec son pouvoir, que Kelden avait corrompu de sa magie, et en avait profité pour y placer un remplaçant; une part de sa propre Quintessence. Rien d’irréparable, évidemment, mais cela prendrait du temps avant que sa propre énergie vitale reprenne son rôle. Entretemps, Serenos s’assurerait qu’elle ne manque de rien, pas même de vitalité. Plutôt que de l’inquiéter, il lui frotta doucement le dos et s’assura que ses fonctions vitales n’étaient pas endommagée par le coup d’Ehredna. Fort heureusement, l’ancienne Ashansha savait comment le corps des humains fonctionnait, et elle n’avait touché aucune artère, ce qui aurait rendu toute opération impossible. D’un geste, il guérit les blessures de son apprentie, usant du peu qu’il savait pour colmater les plaies superficielles. Heureusement que les tissus n’étaient pas endommagés; si la lame d’Ehredna n’avait pas été aussi effilée, la jeune femme n’en aurait peut-être pas ressorti, mais le Roi avait confiance en son arme.

« Ce n’est rien, Kärnel. Pour te sortir du piège de Këlden, j’ai dû briser ton lien avec ton don. Ehredna s’est occupée de cette partie en attaquant Këlden. »

Il lui caressa gentiment les cheveux, essayant de la calmer. Sa nouvelle apprentie avait déjà beaucoup souffert. Kelden semblait être lié à son passé, d’une manière ou d’une autre. Les mages noirs qui sillonnaient le monde étaient reconnus pour leur sauvagerie, brûlant et massacrant des populations entières. En Meisa, ce genre de choses était d’ailleurs extrêmement rare, pour la simple raison que les mages noirs étaient souvent plus des scientifiques qui étudiaient l’influence du royaume des morts sur celui des vivants que des gredins assoiffés de pouvoir. Elle ne semblait rien avoir de cassé, fort heureusement. Il posa son front contre le sien et murmura une phrase de bénédiction en Ashansha, sincèrement reconnaissant que son plan aie fonctionné et que la jeune demoiselle soit hors de danger. Il avait trompé la mort plusieurs fois grâce aux techniques qu’il venait de pratiquer sur la jeune femme, mais c’était bien la première fois qu’il tentait une telle chose sur une inconnue. Il passa les doigts sur le front de la muette et murmura quelques mots dans sa langue incompréhensible, qui sembla provoquer l’apparition de quelques mystérieux symboles autour de la marque. Les enchantements magiques devant protéger la jeune femme étaient couverts de failles, ce qui la rendait particulièrement vulnérable. Un jour, il devra trouver une solution pour qu’elle puisse conserver sa sensibilité magique sans pour autant se mettre dans le pétrin à chaque fois qu’elle tombait sur un opposant un moindrement habile avec ses pouvoirs.

Il l’aida alors à se relever, lentement, sans la presser, et avec la plus grande douceur, car elle n’était pas encore stabilisée, et il ne désirait pas la voir lui claquer dans les mains dans la seconde qui suivait. Une fois debout, il retira le gant-brassard de sa main droite et posa une main contre la joue de la jeune magicienne, décalant ses doigts vers son cou, où il examina son pouls et sa respiration. Rassuré, il la débarrassa de sa migraine d’un geste magique, retirant sa main de la gorge de la jeune femme avant de l’attirer contre lui et la serrer dans ses bras. Il était soulagé qu’elle n’avait rien de grave. Elle venait quand même de frôler la mort, ce n’était pas rien. Il mit rapidement fin à cet élan de tendresse, car même s’il était soulagé, il ne voulait pas causer de malentendu entre eux; leur lien de maître à élève était plus important que le trouble qu’elle pourrait ressentir si elle pensait qu’il franchissait les limites.

Décidant qu’ils n’avaient plus rien à faire dans ce coin d’Ashnard, il décida qu’il serait peut-être mieux pour eux de trouver un endroit tranquille où ils pourraient enfin commencer à instruire la jeune femme. La Sorcellerie prenait bien des visages, et il lui tardait de savoir ce qui se cachait sous l’apparente vulnérabilité de la jeune magicienne. De plus, il ne pouvait la laisser ainsi; sans défense contre les autres pratiquants de la magie, elle risquait d’y perdre beaucoup plus que des plumes s’il ne prenait pas des mesures immédiatement. Oh, il ne s’inquiétait pas outre mesure; tant qu’il serait là, elle ne craignait presque rien, mais qui sait ce qui pourrait arriver quand ils seront séparés. Rien ne garantissait qu’il puisse voler à son secours. Même aujourd’hui, elle avait failli y passer!

« Es-tu capable de marcher, Kärnel? »

Son ton trahissait son inquiétude, mais il essayait de se montrer le plus intraitable possible, qu’elle ne s’imagine pas que son affection pour elle se mettrait en travers de son éducation et de la qualité de la formation qu’il lui offrait. Il ne se permettrait pas de s’assouplir simplement parce qu’elle était une femme, ou parce qu’elle était fragile. Les magiciennes n’étaient pas des femmes normales, bien que beaucoup le souhaiteraient pour être traitées aux petits oignons par un prince charmant quelconque, et même si cela le peinait, il traiterait la jeune femme avec la dignité qui accompagne son titre.