Sans doute y avait-il, chez Madelyne, un fond de bipolarité. Elle pouvait se montrer d’une cruauté extrême, suffisamment pour avoir été, dans le passé, jusqu’à sacrifier son propre bébé afin d’ouvrir entre la Terre et les Enfers un Portail permanent... Mais aussi particulièrement douce et affectueuse, comme elle l’avait jadis été avec son ancien époux, ou comme elle l’était en ce moment avec Divine... Et ce alors qu’elle l’avait sodomisé assez énergiquement, et lui avait fait présenter l’un de ses Gobelins, avec, visiblement, des fantasmes dont Divine n’avait pas encore idée... Et là, c’était tout l’inverse. Madelyne, à son corps défendant, découvrait dans son corps un plaisir qui remontait à des années, un plaisir qu’elle avait ressenti quand elle s’était mariée avec Scott, qu’ils avaient été dans son chalet à Anchorage, en Alaska, et qu’ils avaient fait l’amour. Et, alors que Divine se frottait contre elle, visiblement surprise par cet élan de tendresse, Madelyne ferma les yeux en se rappelant quand ils avaient fait l’amiur sur une peau de bête, devant un feu de cheminée, alors que, dehors, le soleil commençait à se coucher. Scott l’avait pénétré avec vigueur, et elle avait hurlé, en ayant un orgasme pour la première fois, et en se sentant enfin...
Vivre. Et, alors qu’elle avait eu son orgasme, étalée sur la peau de bête, elle s’était sentie soulagée de tous les poids pesant sur elle, comme si son esprit avait pu enfin se heurter avec cette chose, malléable, indescriptible, incorporelle, ce
sentiment d’être vivante, d’embrasser la vie, d’être sereine... Et c’était
ça, très précisément, ce sentiment d’allégresse, qu’elle ressentait en ce moment.
Elle n’avait pas pu lutter, tout simplement. Cette vague l’avait traversé, mais elle la reflua. Non... Elle n’était plus la jeune idiote écervelée qui avait cru aimer Scott. Le sentiment qu’elle ressentait envers Scott n’avait été qu’un amour factice, trompeur, lié au fait qu’elle était, à l’origine, la clone de son premier amour,
Jean Grey.
*
Je ne peux pas me fier à ces souvenirs mensongers, mais à ceux que je ressens actuellement...(/i]*
La Reine rouvrit les yeux quand Divine, en se lovant contre elle, lui signala qu’elle avait été
salie dans le dos. Visiblement, il y avait trop de guimauve pour Divine dans cette scène, et Madelyne sourit alors, une lueur malicieuse venant brûler dans ses yeux. Non... La Madelyne idiote n’était pas morte, mais elle n’était qu’une partie de la
Goblin Queen. La femme ne pouvait pas se définir uniquement en prenant ce référentiel comme base.
«
Ah oui... Tu crois ? Moi, je crois surtout que tu t’es mal positionnée, ou tu aurais réceptionné tout mon sperme en toi. »
Madelyne posa sa main sur le menton de Divine, remontant son visage, et la regarda silencieusement, mi-sévère, mi-amusée.
«
Et, vu comment tu le dis... J’ai l’impression que ça sonne comme un reproche, non ? Depuis quand une favorite se permet-elle de critiquer quoi que ce soit émanant de sa Maîtresse, hm ? Moi, je crois surtout que tu as besoin d’une punition... Mais pas avant que je ne te lave, puisque tu as été négligente... »
On aurait pu croire que le reproche était sérieux, mais il suffisait de percevoir le ton de Madelyne pour constater que, tout ce qu’elle cherchait, ça n’était qu’un prétexte. Elle se décala lentement, et ordonna à Divine de rester couchée sur le ventre. La belle rousse se redressa ainsi, étirant son corps, faisant craquer ses articulations à hauteur de ses côtés, et soupira légèrement, avant de se mettre à califourchon au-dessus de sa favorite... Et se fit la réflexion première que, que ce soit de face ou de dos, elle était...
Somptueuse. Madelyne en resta coite pendant quelques secondes, comme si elle peinait encore à croire qu’une simple humaine puisse se montrer si belle, avec un corps aux formes si harmonieuses.
Son dos était zébré de filaments de sperme, qui partaient de ses fesses, et formaient des traînées blanchâtres sur son corps. Du sperme coulait également des fesses de Divine, s’évacuant de son petit trou, qui était encore bien déformé, pour glisser le long de ses cuisses. Plusieurs idées commencèrent déjà à germer dans l’esprit de la femme, qui sourit lentement, et se pencha vers elle.
«
Oui, tu as vraiment laissé s’échapper beaucoup de sperme. À croire que ton corps n’apprécie pas le foutre de ta Maîtresse... Mais je ne vais pas gâcher ça, oh non ! »
Madelyne se pencha alors, et avança sa bouche... Puis lécha les traînées situées sur le dos de Divine, pendant que sa télékinésie continuait à agir. Divine sentit alors des fourmillements le long de son fondement, et le sperme, qui glissait sur son corps, se décolla alors, comme s’il était aimanté par quelque chose. Sa belle blonde ne pouvait pas le voir, mais ce liquide intime se glissa dans plusieurs verres à pied dorées que Madelyne avait appelé.
«
Hmmm... Haaaa... »
Elle léchait lentement le dos de Divine, avalant le sperme,
son sperme, mais en profitait aussi pour racler son dos avec ses dents, sentant au plus près sa magnifique peau. Elle déposait ensuite plusieurs baisers, tout en posant ses mains sur les hanches de la femme, en appui, caressant et grattant les formes de la femme.
Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi, tandis que le sperme affluait, mélangé à la mouille de Divine, remplissant, non seulement deux verres, mais aussi une théière, le tout sur un plateau d’argent suspendu en l’air. Et, quand la collecte fut terminée, Madelyne, qui en avait largement profité pour lécher le reste du dos de la femme, termina en embrassant chacune des fesses de son esclave... Puis se releva.
Des sangles apparurent alors, et s’enroulèrent autour des poignets de la jeune fille, la clouant aux barreaux du lit, puis Madelyne se releva enfin, et généra dans sa main un fouet... Qu’elle fit claquer dans le vide, provoquant le son tant caractéristique du fouet, ce
bang supersonique que le fouet faisait en fouettant l’air. Bien sûr, il n’était pas tranchant, spécialement pensé pour.
«
Bon... Avant de passer à l’heure du thé, c’est l’heure de la punition. Disons... Dix coups de fouets. Et, à chaque fois que je te fouetterai, je veux que tu t’excuses, que tu implores ma pitié... Plus tu seras convaincante, et plus je serais encline à te pardonner. N’hésite pas à employer des mots crus ou salaces, fais parler ton imagination... »
Madelyne sourit malicieusement, curieuse de voir ce que Divine allait bien pouvoir trouver... Puis abattit alors le fouet une
première fois, le claquant en plein sur le délicieux postérieur de son esclave...
*
TCHAAAACC !!*