Les coups ne tardèrent pas à affluer. Après le premier, les autres lycéens y allèrent de bon cœur, et Mélinda les observait en souriant, amusée. Ils se battaient presque pour pouvoir tirer le premier, et les coups faisaient mouche la plupart du temps. Bras croisés, la vampire observait la scène, tout en remarquant que l’un de ces larbins avait sorti une espèce de caméra, la tenant à une main, filmant la scène. Elle fut brièvement tentée de le stopper, puis haussa les épaules. La Terre était un monde vivant perpétuellement dans l’image et le film, un monde où les Terriens adoraient filmer leur actes, et parler de ce qu’ils faisaient. Au moins il y aurait un film plus intéressant à voir sur YouTube que des gens filmant leurs chats. Elle pouvait déjà imaginer la playlist, en dix chapitres, et sortit de ses pensées en entendant quelque chose claquer. Elle reporta son attention sur la séance de tir aux buts, et vit que le ballon avait heurté la transversale, parvenant toutefois à atteindre Meat à la main. Ils tiraient avec conviction, utilisant les ballons d’entraînement, mais, malheureusement, quelques-uns, trop excités, échouèrent. L’un tira à plusieurs mètres, le ballon heurtant le poteau. Un autre réussit à faire un poteau rentrant, la balle rebondissant sur la surface interne du poteau pour frapper l’esclave dans les cotes.
En définitive, sur les 22 joueurs, seuls 3 avaient échoué. Les derniers avaient eu l’idée de se concentrer sur son bas ventre, et un sourire amusé avait éclairé les lèvres de la vampire. Comme quoi, il ne fallait pas sous-estimer la propension de l’humanité à la cruauté, et à l’idée de faire souffrir les autres. Les joues écarlates, la chienne se mit à uriner, et on vit de petits traits traverser ses jambes, donnant de nouvelles idées à Mélinda. Elle n’allait néanmoins pas les expérimenter tout de suite. Il fallait laisser les footballeurs s’amuser un peu. Elle les laissa faire, les laissa la détacher, la tirer par les cheveux, la traînant dans les vestiaires, les suivant. A l’entrée, elle se tourna vers ses larbins.
«
Veillez à ce que les trois qui ont échoué ne viennent pas nous importuner. Toi, fit-elle en désignant celui qui filmait,
tu continues à filmer. »
Les laquais de Mélinda obtempérèrent, et restèrent à l’extrémité des vestiaires. Après qu’ils eurent rossé un peu le premier des trois perdants, les deux autres décidèrent de rester dehors, ne pouvant qu’entendre les cris et les rires amusés des sportifs. Mélinda, de son côté, se mit dans un coin, afin de ne pas être éclaboussée, tandis que les sportifs se concentraient autour de l’esclave. Elle fit apparaître une espèce de gode en forme de savon, qu’on lui glissa dans les fesses, avant de lui ordonner de péter. Un soupir traversa les lèvres de Mélinda.
*
Des animaux…*
A plusieurs reprises, elle fit péter des espèces de bulles de savons, amusant beaucoup la masse qui grognait autour d’elle, puis ils décidèrent de passer aux choses sérieuses. On la massait avec du savon, on répandait du shampooing sur ses cheveux, en profitant pour caresser avidement sa belle chevelure, et les sexes tendus laissèrent place aux mains. Ils étaient finalement tous nus, et la sueur montait en même temps que l’eau. La bouche de son esclave se retrouva occupée bien des fois, tandis que ses mains se promenaient sur les membres des footballeurs. On s’attaqua à son bassin, on souleva ses jambes pour se branler sur ses pieds, on frotta ses cheveux, jouissant dedans, et Mélinda regardait le spectacle, souriante, heureuse. Une véritable tournante. Le sperme se mit à couler sur le sol, tandis que les insultes et autres cris fusaient de part et d’autre.
«
Han, tu aimes ça, ma salope, hein ?! -
Frappe-là bien, ouais, vas-y, ma cocotte ! Je sens que tu aimes ça ! »
La séance se poursuivit pendant un certain temps, et Mélinda vit les yeux de la femme se fermer, alors que le sperme glissait sur son corps, mais cela n’arrêta nullement les hommes. Ils la secouaient tellement que ses mains remuaient presque toutes seules, et, même quand elles cessèrent de serrer les membres pour continuer les masturber, les footballeurs utilisèrent leurs mains pour jouir. Mélinda les laissa faire, sans chercher à aucun moment à les stopper, et elle incita même quelqu’un à continuer quand ce dernier, après avoir joui, tenta de retourner dans les vestiaires. La vingtaine d’hommes la baisèrent solidement, et l’esclave finit finalement au sol, les hommes fermant un cercle autour d’elle, se masturbant sur son corps. Les giclées de sperme l’éclaboussèrent ici et là pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que les footballeurs se sentent un peu plus calmes.
«
Ça, c’est ce qui s’appelle remonter le moral des troupes… -
J’crois qu’on y a été un peu trop forts, les mecs, lança un autre.
On l’a tué sous nos virilités ! »
Meat n’était pas morte, bien sûr, mais semblait dans un état assez vaseux. L’eau continuait à couler sur son corps, la nettoyant. Les footballeurs commencèrent à se retirer, et Mélinda les laissa passer. Elle rappela ses laquais, et ordonna qu’on glisse sa chienne dans une serviette, afin de l’essuyer et de la nettoyer. Quand elle fut plus ou moins propre, son collier lui fut remis autour du cou, et Mélinda la tira à nouveau. Épuisés, les sportifs regardèrent les deux femmes passer, donnant parfois quelques tapes amicales aux fesses de la chienne en souriant.
«
Oubliez pas de nous envoyer le film ! -
Je compte bien le diffuser sur toutes les boîtes mail du lycée, répliqua Mélinda.
Que chacun sache que ce jour est décrété en mémoire des joies lycéennes. Et tout ça, ma petite chienne, c’est grâce à toi ! »
Elles sortirent des vestiaires, et Mélinda se tourna vers l’un de ses larbins.
«
Où sont les pom-pom girls ? -
Elles répètent dans le gymnase, expliqua l’un de ses laquais.
-
Je suis sûre que ma petite chienne a très envie d’aller les voir, et je suis sûre qu’elles auront très envie de voir que leurs footballeurs chéris se sont défoulés sur toi, plutôt que sur elles. Allez, on y va ! »
Sous ce ton autoritaire, ses hommes obéirent, et marchèrent. On conduisit ainsi Mélinda et sa chienne dans l’un des gymnases. A l’intérieur, au centre, on pouvait effectivement entendre les pom-pom girls chanter et se trémousser dans une chorégraphie attirante. Elles portaient de
courtes tenues bleues et blanches avec des bottes blanches.
«
Go ! Go ! Seikusu, go ! go ! »
Mélinda s’approcha, et éteignit la musique rythmée qui vibrait à côté. Les regards se tournèrent vers elles.
«
Qu’est-ce que vous faites ? -
Oh non, pas encore Miss Warren… Il faut toujours qu’elle fasse chier son monde, putain ! »
Mélinda ne tarda pas à parler, désignant sa petite chienne.
«
Je tenais à interrompre vos entraînements pour vous présenter cette petite garce, qui a fait ce que vous rêvez toutes de faire, mes chéries : forniquer avec tous ces beaux mâles en chaleur pour qui vous vous trémoussez à chaque compétition. »
Il y eut des soupirs et des cris, des hésitations, et Mélinda leur montra la vidéo filmée par son larbin. Il y eut des cris horrifiés, des regards mauvais, des froncements de sourcils vers cette femme, alors qu’on entendait les hommes crier et jouir.
«
Petite salope… s’exclama une pom pom girl en envoyant son pied la frapper au ventre.
Tu aimes bien prendre nos mecs, hein ?! Espèce de grosse truie, comment as-tu OSÉ faire ça à mon Bryan ?! »
Furieuse, ravalant ses larmes, la pom pom girl alla saisir un balai, et le retourna, le tenant par la manche, tandis que Mélinda se mit à parler.
«
Cette femme est à vos désirs pervers, Mesdames. Elle peut faire apparaître les objets de votre choix si vous le lui demandez. Vengez donc vos humiliations sur son corps… »
Avec le balai, la pom pom girl le glissa dans l’intimité de l’esclave, tandis que d’autres l’entouraient, invectivant et frappant la femme avec leurs pieds, frustrées et furieuses, l’insultant de tous les noms. Le balai s’enfonçait douloureusement dans son intimité