"Ma bouche était une huche et il y grandissait des mensonges.
J'ai brûlée toutes les bonnes choses dans l'œil d'Eden
Nous sommes trop stupides pour courir trop mort pour mourir.
J'aurais dû lui dire alors
Qu'elle était la seule chose
Que je ne pourrais jamais aimer dans ce monde mourant
Mais le simple mot amour lui-même
Est déjà mort et à disparu.
Vous avez enlevés l'ange !
Je devrais moi aussi me tuer pour faire payer tout le monde."
Abigahelle était assise dans son fauteuil Voltaire (http://www.google.fr/imgres?q=voltaire+noir+et+rouge&um=1&sa=N&hl=fr&biw=1600&bih=900&tbm=isch&tbnid=l6FZcge1WQqRbM:&imgrefurl=http://mes-occasions.com/fauteuil-voltaire-p-200982.html%3Fville%3Dhaute-garonne_31_3_10&docid=GdQfG21CsO7aYM&imgurl=http://mes-occasions.com/images/4338939-Fauteuil-voltaire-440x320.JPG&w=440&h=320&ei=k4-9UfKkF9SGhQeo9YCwCg&zoom=1&iact=hc&vpx=336&vpy=376&dur=408&hovh=191&hovw=263&tx=161&ty=117&page=1&tbnh=144&tbnw=199&start=0&ndsp=51&ved=1t:429,r:13,s:0,i:122) en ébène et velours rouge.
L'Archange était plongée dans ses pensées philosophiques, à coté d'elle ce trouver un grand verre d'absinthe, une pile de livres ainsi qu'un cendrier où ce consumait lentement une cigarette rattacher à une extension en ébène.
La gigantesque pièce ou trônait Abigahelle était bercée par une douce mélodie provenant d'un magnifique phonographe or et noir, une mélodie (http://www.youtube.com/watch?v=Quu_ZRuL8RQ) pur et mélancolique comme l'Archange les affectionner.
Le palais d'Abigahelle avait cette particularité d'avoir était construit en marbre noir, le rendant facilement reconnaissable dans le blanc pur des cieux.
L'intérieur de ce somptueux endroit était décorer de plusieurs tentures bordeaux et rouge, le mobilier lui était soi en ébène soi en marbre noir, les croix était toutes inversées. Les quinzaines de pièces que compter le palais était toutes illuminées par une multitude de grands candélabres ainsi que par de gigantesques lustres noirs au bout des quels pendez d'innombrables rubis.
Ce havre de paix était le seul endroit au paradis où Abigahelle se sentait bien, un cocon moelleux et luxueux où "L'antéchrist" pouvait à souhait lire, boire, fumer et copuler avec bon nombre d'humains et d'anges.
La belle avait aussi un énorme drapeau marquer de son emblème : la lettre grecque Oméga traverser d'une croix inverser.
l'Archange avait à son service cinq anges de rangs inférieurs qui s'occupés du palais et d'Abigahelle.
Abigahelle prit le verre d'absinthe, bue quelques gorgées, avant de le reposer et de prendre sa cigarette.
C'est alors qu'une petite ange au cheveux blonds entra timidement dans la pièce.
D... Dame Abigahelle Je... je... que...quelqu'un v...
Putain hatchielle arrête d'être aussi cucu ! exprime toi donc convenablement ou je serais encore obliger de te punir ! *tire une latte sur sa cigarette puis rejette la fumer en regardant la petite ange d'un regard froid*
Je..Je v... vous de... demande pardon Dame Abigahelle, ce...cela ne se reproduira plus ! Répondit la petite anges en baissant la tête.
Bon, abrège et dit moi qu'est ce qui t'amène ici petite conne !
Il... i... i.. Il y... a que... quel...
Bordel tu vas accouché oui !
Qu...quelqu'un v... vous... de... deman... man..
*Grand soupir*
Abigahelle prit alors une inspiration tout en fermant les yeux. Calmement elle se saisie d'un gros bouquins non loin de là.
Hatchielle, ma douce petite Hatchielle, dit moi ? qu'est ce que tu ne comprend pas dans..."EXPRIME TOI DONC CONVENABLEMENT" !!!!!!
Puis d'un bon elle se releva et lança l'ouvrage à la figure de l'ange.
TIEN ! cela t'apprendra "peux être" à savoir parler en présence de ton supérieur, sale petite suceuse !
L'impact fit tombé Hatchielle qui se recroquevilla alors sur elle même toute en sanglotant.
P... p... pardon madame je... je...
Abigahelle avança alors vers la petite créature en larme et tremblotante de peur.
Sombre merde que tu es, regarde toi... tu me dégoute ! Dit elle en crachant au visage d'Hatchielle.
Et ca se crois supérieur aux hommes et aux démons AH ! , laisse moi rire !Tu me répugne sombre petite salope ! Donnant cette fois-ci un violent coup de pied dans le ventre de l'Ange.
Suite à ça Abigahelle toisa longuement la petite ange en pleure tout en fumant sa cigarette.
Puis lui adressa un petit sourire sadique.
Je pense que le seule moyen "efficace" pour t'apprendre à parler, c'est de te donner des cours de "langues". Aller petite chienne, mais toi à genoux !
La petite Ange se releva faiblement en tentant vainement de calmer c'est sanglots, elle était tellement apeurée qu'elle n'osée plus prononcer un seul mot.
Abigahelle fit descendre son string tout en relevant sa mini jupe de cuir.
Puis dans un geste violent elle attrapa les cheveux d'Hatchielle, histoire de lui faire plus mal encore.
Elle colla ensuite son intimité contre le visage de l'Ange.
Aller ! lèche ! et tu sera peut être, je dit bien PEUT ETRE ! pas punie.
Hatchielle lécha alors Abigahelle en pleurant à chaudes larmes.
Abigahelle quant à elle recrachée volontairement sa fumée au visage de la pauvre petite.
Tu les aimes mes piercings, hein salope ! Dit elle en frottant son intimité contre la bouche de son esclave.
Tout à coup Abigahelle regarda sa cigarette d'un air amuser.
Oh ! regarde ! ma cigarette est fini ! Tu as de bien jolies joues Hatchielle, cela serait bien dommage que quelqu'un te les abimes.
Abigahelle approcha alors le reste de sa cigarette du visage d'Hatchielle, puis fini par lui écraser violement contre la joue.
La petite poussa un grand gémissement bien vite étouffer par les soins d'Abigahelle.
Ta gueule et subit ! Tu n'avais qu'à m'écoutée depuis le début !
C'est alors qu'une voie claire et autoritaire traversa la pièce.
ARRETE CA IMMEDIATEMENT ABIGAHELLE !!!!
Au moment ou Abigahelle tourna la tête pour voir d'où pouvez provenir cette affront une Ange entra dans la pièce d'un air sérieux et déterminer.
Abigahelle rejeta alors aussitôt sa petite esclave d'un grand coup de pied, releva son string pour enfin faire face à l'ange.
Tien, mais qui voila ? Ne serait ce donc pas L'ange de la pureté ?
Tu t’apprêtais à partir, à retourner te reposer, méditer, ou penser à autre chose. Ta mission était accomplie, mais Abigahëlle ne l’avait pas entendu de cette manière... Et, en toute honnêteté, car nous pouvons maintenant nous permettre de ne plus nous mentir, tu ne t’y attendais pas. Tu n’étais pas venue en amie auprès de l’Archange, mais en tant que messagère, pour lui apporter le plus sinistre des messages : un avertissement, une menace. Très logiquement, tu t’étais attendue à ce qu’elle soit soulagée de te voir partir. Aussi, quand tu l’entendis faire cette proposition, tu t’arrêtas sur place, en restant pantoise. Avais-tu bien entendu ? Dans ta tête, les mots de l’Archange résonnaient, formant comme un écho mental :
« Yehaël... Que dirais-tu de rester à mes côtés cette nuit ? »
Lentement, tu t’étais retournée, observant cette femme, tes ailes battant légèrement. Tu réfléchissais à sa proposition. Que dissimulait-elle ? Abigahëlle t’avait semblé honnête dans l’expression de son repentir. Tu l’observais lentement. Entre vous deux, le vent sifflait. La luminosité ambiante était lentement en train de décliner, signalant pour tous l’heure de se regrouper, de méditer ensemble, et de se divertir.
« Ta proposition m’intrigue, Abigahêlle, avais-tu alors révélé en te rapprochant d’elle, mais il serait inconvenant de refuser une invitation. »
Inconvenant, c’était bien le mot... Et tu étais surtout intriguée, n’est-ce pas ? Oh, peut-être bien y avait-il d’autres raisons, mais c’est la seule dont ta mémoire se souvient, en ce moment. La curiosité. Que te voulait donc cette femme ? Pourquoi cette invitation ? Que fallait-il entendre par « rester à mes côtés » ? Tu avais suffisamment côtoyé les humains pour savoir que leurs pensées pouvaient facilement contaminer les anges non avertis, et tu avais pu constater, par toi-même, qu’Abigahëlle avait été atteinte par l’un des plus grands maux de l’espèce humaine : la propriété privée. Un mal à l’origine de bien des maux, car il conduisait les êtres humains à se séparer, à se diviser, alors qu’un être vivant était naturellement fait pour s’insérer au sein d’une société. Tu savais que la propriété était un sujet très important au sein de la philosophie humaine, se divisant entre les penseurs favorables à la propriété, et ceux qui étaient défavorables, les justifications remontant, selon eux, aux origines de la civilisation.
Vous remontâtes donc vers la principale « ville ». Parler de ville pour désigner les Cieux était assez trompeur. Il n’y avait pas de boutiques, pas d’échoppes, et pas de maisons, simplement une série de tours et de couloirs, formant comme des espèces de plateformes qui étaient suspendus dans les airs. C’était une vision superbe, que vous aperçûtes en vous rapprochant :
(http://img102.xooimage.com/files/7/f/c/concept-heaven-peter-lee1-4420ab9.png)
Tout aspirait à la grandeur, à la beauté, à la volupté. Vous vous posâtes au milieu d’anges, entendant des accents de lyre et de flûte.
« Ange Yehaël ! Ange Yehaël ! »
Tu ne pus t’empêcher de sourire. Oh oui, ça, tu ne l’avais évidemment pas oublié. Les chérubins se pressaient devant toi, en attendant que tu leur racontes un autre de tes exploits. Après tout, tu existais depuis maintenant plusieurs centaines de milliers d’années, et tu avais ton lot de batailles. Il était fréquent que, le soir, les anges en formation viennent t’entendre. Beaucoup n’avaient même pas encore leurs ailes, ou simplement quelques plumes.
« Calmez-vous, calmez-vous !
- Une histoire ! Tu nous as promis une histoire !
- On veut celle avec le Minotaure ! » renchérit un autre.
Tu les observas lentement, avant de croiser les bras.
« Et bien, il semblerait que je n’ai pas le choix. Allez à l’amphithéâtre, et je vous ferais part de cette histoire. »
Les chérubins en furent tout satisfaits, et se pressèrent contre toi, te faisant quelques accolades, avant de filer le long des couloirs, vers l’Amphithéâtre. Tu te retournas alors vers Abigahëlle, pour glisser quelques mots, l’air fataliste :
« Je crois bien que nous ne pourrons pas y échapper. »