Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Yukio Onoki le mardi 02 avril 2013, 02:24:34
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Enfin ! La semaine s'était terminée, j'allais pouvoir être un peu tranquille. Être dans ce lycée trop longtemps me donnait la migraine, entre les dindes et les coqs, ce n'était pus un lieu d'enseignement, mais une basse-cour. D'ailleurs, parlant de ça... Je glissais quelques mots à Wolfang, à propos d'un garçon et deux filles. Le premier, un type du genre pseudo sportif / auto-proclamé beau gosse, s'était permit de me faire des avances, et avait osé porter sa main à mes fesses. Je l'avais gifé en représailles, mais maintenant, il connvenait de trouver un châtiment autrement plus dur. Quant aux deux filles, il s'agissait de deux pouffes sans personnalité propre, qui ont voulu venger l'affront fait au séducteur du dimanche. Je voulais voir ce trio ramper à mes pieds et supplier pour mon pardon.
" Tu m'as bien compris ? Je veux que tu me trouves tout ce que tu pourras sur eux, et n'oublie pas de bien les menacer.
- Oui Oujo-sama, ce sera fait selon votre désir. "
J'espère bien qu'il en sera ainsi. Ces trois-là ont ruiné ma journée, pas question de les laisser s'en tirer à si bon compte. Je pourrais leur faire une bonne frayeur, ça suffit pour calmer n'importe qui. D'un autre coté... Voila l'occasion de faire un exemple. De montrer à tous ce qui arrive à ceux qui me contrarient. Oui, c'est une bonne idée... Les briser physiquement... Ou mieux, les briser mentalement... Les transformer en loque, les réduire à un grade en dessous de tout, voila qui ferait un bon exemple. Tout à mes plans de vegeance, je ne fais pas attention à Lucie, qui s'est glissée près de moi. Je lui flanque une gifle magistrale, ce qui l'envoie au sol, et pose mon pied sur son torse pour l'y maintenir.
" Je pensais avoir été claire ! Annonce-toi, si tu veux me voir !
- P-Pardon, Oujo-sama... Mais l'heure de l'arrivée de Miss Warren approche... "
C'est vrai. J'avais proposé à Mélinda de venir. Dans mes premiers jours ici, elle m'avait fait découvrir de nombreuses choses, et je voulais lui retourner la politesse. Je ne voyais pas trop quoi faire, en fait, mais ça serait toujours l'opportunité de discuter librement, sans être observées par ces minables du lycée. Je soulève mon pied, pour le rabattre violemment alors que Lucie se relevait.
" File préparer de quoi la recevoir au petit salon. Et si tu oublies une nouvelle fois de t'annoncer, tu en subiras les conséquences, est-ce clair ?
- O-Oui... Oujo-sama... "
Lucie quitta rapidement la pièce. On peut dire qu'elle avait de la chance, l'arrivée iminente de Mélinda prenait le pas sur mes pulsions. Sans ça, je serais en train de réfléchir à une punition bien cruelle, pour me calmer. À la place, je vais dans ma chambre pour quitter l'uniforme du lycée, et passer une tenue dans laquelle je serais plus à l'aise. Mon choix se porte vers une robe blanche à manches longues, ouverte sur la gorge, et décorée de dentelle noire (http://www.whatabeautifullife.com/fr/C01-dentelle-noire-et-blanche-garnie-gothique-lolita-cosplay-costume-p1669.html?inrefer=tryis). Pour faire bonne mesure, je change également mon soutien-gorge pour un modèle sans bretelles. Puis j'enfile la robe, avant de passer des bas assortis.
Finalement, je vais m'installer dans le petit salon, où Lucie a déjà commencé les préparatifs. Je jette un coup d'oeil à l'horloge posée sur un buffet. Mélinda ne devrait plus tarder maintenant...
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L’esclavage, simplement, désignait une situation dans laquelle une personne, le dominant, exerçait sur une autre personne, le dominé, un lien de subordination telle que le dominé n’était pas libre de ses mouvements. Plus généralement, pour Mélinda, il y avait situation d’esclavage à chaque fois qu’une personne dépendait d’une autre personne. Ainsi, l’amour, sous certaines conditions, était une forme d’esclavage. Une relation d’esclavage n’en portait pas nécessairement le nom. Et, de même, une relation qu’on considérait comme étant une relation esclavagiste n’en était pas forcément une, si les conditions n’étaient pas réunies. De la même manière que le juge n’était pas tenu par la qualification des parties quand elles concluaient une convention, Mélinda ne s’estimait pas tenue par le nom objectivement donné à une relation. Concrètement, elle admettait ainsi différentes formes d’esclavage, selon des degrés de gravité dépendant du lien d’attachement de la personne dominée. C’est ainsi qu’elle avait des esclaves très soumis, ne pouvant vivre sans elle, et d’autres qui étaient bien plus libres. Yukio Onoki, la timide élève qui s’était transformée en une dangereuse Cruella, faisait partie de cette seconde catégorie.
Initialement, Yukio était une camarade de classe introvertie, timide et nerveuse, qui vivait dans un étouffant carcan familial, un monde de normes, de rigidité, de discipline protocolaire. Un monde dans lequel un petit rouage était venu pour faire grincer des dents la mécanique : Mélinda Warren. En sa compagnie, Yukio avait commis plusieurs meurtres, et ceci l’avait changé. Naturellement, Mélinda l’avait surveillé de loin, et avait ainsi appris que la jeune femme s’était transformée en une femme sombre et cruelle. Un curieux changement de personnalité, qui aurait interloqué bon nombre de psychologues, et qui excitait Mélinda. Yukio pratiquait le rapt, le kidnapping, l’asservissement, la torture, et probablement le meurtre. Elle était devenue une psychopathe. Il fallait croire que Mélinda exerçait une curieuse influence sur les gens pour réussir à ce point à les transformer.
« Nous nous rapprochons » lâcha sa chauffeur, faisant sortir Mélinda de ses pensées.
Hochant la tête, l’intéressée reporta sa main sur la tête de la petite neko se tenant devant elle. Elle s’appelait Maya (http://img94.xooimage.com/files/8/c/d/neko-3d1f762.jpg), et elle était le cadeau de Mélinda pour Yukio. C’était une neko servile, née dans le harem de Mélinda, née pour servir et obéir, qui portait autour du cou un collier. Un cadeau bien précieux que Mélinda faisait, mais sa relation avec Yukio était déterminante pour l’établissement de ses futures activités commerciales impliquant la Terre. Elle se devait donc d’assurer, et proposait donc quelque chose qui, selon ses informations, devrait satisfaire Yukio : une femme mignonne, et prête à lui lécher les pieds sans hésitation.
« Nous y serons bientôt, Maya.
- Maya a hâte de rencontrer sa nouvelle Maîtresse. »
Mélinda espérait surtout que le présent plairait à Yukio. Pour l’occasion, sa chauffeur, qui faisait aussi office de garde du corps, s’appelait Rebecca, et portait des vêtements assez affriolants : un bustier noir avec une minijupe en cuir (http://www.fatalwoman.com/leather-bustier-with-rivets-and-skirt.html). Mélinda, de son côté, avait opté pour une robe sophistiquée et sexy (http://www.fatalwoman.com/one-shoulder-black-maxi-dress.html), qui reposait à la fois sur la fermeture Éclair à sa hanche, et sur les bretelles.
Le manoir de Yukio n’était pas très éloigné du sien, et il fallut donc une dizaine de minutes de circulation dans des rues discrètes, en cette fin de soirée, pour la rejoindre. La voiture s’engagea dans une allée menant devant une rangée de garages, et s’enfonça dans celui qui venait de s’ouvrir. Rebecca ouvrit la porte de Mélinda, et Maya sortit la première, marchant à quatre pattes, un collier autour du cou avec une laisse qui pendait le long de son corps. Comme toutes les esclaves nées, Maya était entièrement soumise, dans la mesure où elle voyait sa soumission comme une nécessité à son bonheur, et la liberté quelque chose de rédhibitoire, de dangereux, quelque chose à craindre. Mélinda, Maya et Rebecca rejoignirent ainsi un petit salon, où la vampire esquissa un sourire en revoyant Yukio.
« Bonsoir, Yukio. »
Elle l’embrassa sur les lèvres. Maya restait dans le dos de Mélinda, et, après un baiser qui, pour le plaisir de la vampire, s’éternisa un peu, la vampire s’écarta, permettant de voir la neko.
« Je te présente Maya... C’est ton cadeau, une belle petite neko docile et obéissante pour te servir. J’espère qu’elle te fera plaisir. »
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On m'annonce l'arrivée de Mélinda. À l'idée de revoir mon amie, et quelque-part Maitresse, j'en oublie presque mes rancoeurs récentes. J'envoie Marie les accueillir et les guider, et presse Lucie de finir les préparatifs. Celle-ci s'execute, ayant encore en tête ce que je lui ai fait subir tantôt.
Enfin, les coups résonnent à la porte, annonçant mon invitée.
Mélinda est bien sur la première à entrer dans la pièce. Elle est toujours aussi belle que dans mon souvenir, avec ses yeux verts et sa démarche féline, elle a tout de la femme envoutante. Sa tenue d'aujourd'hui est pour le moins spectaculaire, une longue robe fendue sur toute sa longueur, uniquement fermée à la hanche par un courte fermeture zippée, et mettant en valeur son corps. Elle est suivie par deux filles. La première, vêtue d'une ensemble en cuir clouté, reste en retrait, et fait penser à une sorte de dame de compagnie. La seconde retient mon attention. À peine vêtue du strict nécessaire, elle suit Mélinda en marchant à quatre pattes. Elle semble réjouie d'être présente, ce qui se voit sur son visage aux airs enfantins, à l'inverse de son corps plutôt bien développé.
Je m'avance vers Mélinda, qui me salue, et nous échangeons un baiser. Je n'irais pas dire que nous ayons une relation intime qui justifierait un tel acte entre nous, mais cela nous semble naturel, alors nous ne nous en privons pas. Le baiser dure un peu plus longtemps qu'il ne le devrait, mais je n'en ai cure. Puis Mélinda me présente la fille à quatre pattes. Elle s'appelle Maya, et est le cadeau qu'elle me fait.
" Et bien, Mélinda, quelle agréable surprise. J'espère pouvoir trouver un présent digne du tien, pour te remercier. Je me tourne vers la neko. Maya, c'est bien ça ? Nous aurons tout le loisir de faire connaissance plus tard...
Mélinda, je t'en prie, prends place. Je tenais à te revoir, le temps devenait long depuis notre dernière rencontre. Si tu désires quelque-chose, dis-je en désignant Lucie et Marie, dans le fond de la pièce, n'hésite pas à demander, tu es mon invitée. "
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« J'espère pouvoir trouver un présent digne du tien, pour te remercier. »
L’intéressée lui répondit par un léger sourire évasif. Un présent... Oui, ce ne devrait pas être difficile à trouver. Yukio et sa fortune lui permettraient de renforcer son influence sur Terre, de contacter les réseaux yakuzas, et tous les trafics d’esclavage sévissant en Asie du Sud-Est. Non contente d’être une esclavagiste ashnardienne, Mélinda Warren deviendrait ainsi une énigmatique criminelle terrienne, qui dirigerait tout un réseau à l’aide d’hommes de paille. Elle en salivait à l’avance, sentant son imagination s’emballer. Elle vivait sur Terre depuis de nombreux mois, maintenant, et comprenait le fonctionnement de ce monde. La Terre ressemblait beaucoup, dans son fonctionnement, à Nexus : l’argent ouvrait toutes les portes. A Ashnard, l’argent, s’il était important, ne l’était pas autant. Les Ashnardiens accordaient une grande importance au prestige, à la gloire militaire.
« Maya, c'est bien ça ?
- Oui, Maîtresse ! répondit l’intéressée sur un ton enjoué en hochant la tête, remuant sa queue de droite à gauche.
- Nous aurons tout le loisir de faire connaissance plus tard... éluda Yukio.
- Bien, Maîtresse ! »
Une lueur pétillante brûlait dans les yeux de Maya. Elle avait senti à quel point cette femme était autoritaire et belle. Il s’agissait de tout ce qui lui convenait. Elle restait dans le dos de Yukio, remuant la queue de droite à gauche, observant tour à tour ses deux Maîtresses, puis s’assit en position de chat, sur les fesses. Mélinda tendit sa main, et vint lui caresser distraitement la joue, faisant ronronner la jeune femme, qui se frotta contre les doigts de sa Maîtresse vampirique. Yukio s’adressa alors à nouveau à Mélinda, l’invitant à s’asseoir. L’intéressée hocha la tête, un sourire sur les lèvres, et s’assit sur une confortable chaise rembourrée, croisant les jambes.
« Je te remercie, ma belle... Mais j’ai déjà amené la seule chose dont j’ai vraiment besoin. »
A cette phrase, Rebecca sortit d’un petit sac à main une bouteille pourpre, qu’elle tendit à l’une des servantes de Yukio. C’était du sang frais. Mélinda tendit son verre à pied, et on lui versa un peu de sang. Elle y avait ajouté un discret parfum pour que l’arôme soit bon, et elle le renifla, comme on humait un bon vin, savourant les vapeurs de sang. Elle attendit également qu’on serve Yukio, et Mélinda trinqua avec elle.
« A ta nouvelle vie, Yukio. »
Elle le lâcha avec un léger sourire, avant de boire son sang, prenant quelques gorgées. La vampire reposa le verre, et ferma les yeux, avant de légèrement soupirer. Ses jambes étaient toujours délicieusement croisées.
« Alors, comment vas-tu depuis la dernière fois, ma jolie ? Que devient ta vie ? »
Autant aller directement dans le vif du sujet, plutôt que de tourner autour du pot.
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Mélinda avait apporté sa propre boisson... N'importe qui aurait trouvé cela choquant, mais pas moi. C'est mon amie, elle n'a pas le même statut que les autres, ni les mêmes contraintes.
Marie me sert un verre de vin léger, et nous portons un toast. Ma nouvelle vie, hein... On peut voir les choses de cette façon. Et puisqu'on en parle, je suspecte Mélinda d'en savoir plus qu'elle ne le dit. Je serais prête à parier qu'elle est, d'une façon ou d'une autre, informée de ce que j'ai accompli depuis notre dernière recontre. Cela étant, le lui faire remarquer ainsi, de but en blanc, serait impoli de ma part.
" Oh, je me porte à merveille. Je dois même te remercier, Mélinda, je ne m'étais jamais sentie aussi bien. Tu m'as ouvert les yeux sur de nombreuses choses, ce que j'ai mis à profit dans mon développement personnel. "
J'observe un peu Mélinda. Calme et détendue, elle écoute poliment ma réponse. Mais la façon dont elle se tient me met la puce à l'oreille. Bien calée dans son fauteuil, les jambes croisées et le verre dans le creux de la main, sa pose tiendrait presqe du cliché. Mais c'est son regard, surtout, qui me fait comprendre ce qui intéresse Mélinda. Elle avait le même regard quand elle m'a proposé cette sortie ce fameux soir où je me suis éveillée. Un regard calculateur, d'une personne planifiant quelque-chose, désirant quelque-chose. Je pris le risque de dire ma pensée.
" Mais honnêtement, Mélinda, tu n'as pas répondu à mon invitation uniquement par pure politesse, n'est-ce pas ? Je suis sure que tu as une idée derrière la tête, tout comme cette fois-là. "
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Yukio se portait bien, ce qu’elle dit, et ce que Mélinda pouvait effectivement voir de visu. La timide jeune lycéenne un peu perdue s’était écrasée, avait laissé place à une femme dominante, sadique, perverse, infiniment plus intéressante. Un démon dans un corps de poupée... Mais, à bien y réfléchir, n’était-ce pas aussi ce que Mélinda était ? Il fallait croire que la vampire était contagieuse. Elle esquissait un léger sourire, tout en observant Yukio, sans rien dire, se contentant de boire quelques gorgées de sang. Un délicieux sang frais. Yukio l’intriguait. Elle essayait de savoir comment agir avec elle, comment mieux utiliser au mieux le potentiel se trouvant devant elle. Elle savait que la richesse des Onoki avait une partie noire, et qu’ils étaient liés avec les réseaux criminels de la ville. Ceci permettait à Yukio de se rapprocher de ces réseaux, d’avoir des contacts au sein des clans yakuzas. Par conséquent, la vampire devait savoir comment lier cette histoire à son propre clan.
Yukio lui posa alors une question prouvant qu’elle commençait à comprendre comment Mélinda fonctionnait :
« Mais honnêtement, Mélinda, tu n'as pas répondu à mon invitation uniquement par pure politesse, n'est-ce pas ? Je suis sure que tu as une idée derrière la tête, tout comme cette fois-là. »
Cette fois-là... La fois où Yukio s’était empalé sur un homme, avant de le tuer. Mélinda y repensait encore avec un certain plaisir, tant elle avait trouvé cette scène... Excitante, d’un point de vue vampirique. La vampire fit une petite moue, et reposa le verre de sang sur la table, puis s’humecta la gorge, remuant ses cheveux en arrière.
« Cette fois-là, mes projets te concernant se sont développés progressivement. Honnêtement, dès que je t’ai vu, ma seule et première intention était de te faire l’amour... Mais, plus notre relation s’est avancée, et plus j’ai vu en toi un certain potentiel qui ne demandait qu’à être exploité. J’ai l’œil pour ce genre de choses. »
La vampire parlait en toute franchise. Elle remua un peu son dos, sentant des petits frissonnements, puis se remit à parler, poursuivant ses explications :
« Comme tu l’as remarqué, je ne suis pas une lycéenne normale. Je suis une vampire, et, pour te dire la vérité, je viens d’un endroit très éloigné, un endroit qui ne figure sur aucune carte terrestre, et dans laquelle je dirige un harem, avec des esclaves. Si je suis venue à Seikusu, et si je me suis inscrit dans ce lycée, c’est pour m’y infiltrer, et augmenter mon nombre d’esclaves, et, partant de là, de filles. »
Elle en parlait sans aucune hésitation. Mélinda savait que Yukio pouvait l’écouter.
« Initialement, j’envisageais de faire de toi une nouvelle esclave servile, mais... Au vu de tes résultats prometteurs, j’ai décidé de t’impliquer de manière différente dans mon affaire. »
La vampire se mordilla les lèvres, et esquissa un léger sourire, en reprenant son verre. Elle but un nouveau coup, n’ayant toujours pas terminé son discours. La fin approchait, et elle continua :
« Cependant, j’ai besoin d’en savoir plus sur toi, sur ce que tu es devenue. As-tu encore tué ? As-tu réduit en esclavage des gens ? Raconte-moi tout... Tu sais que j’aime bien les détails croustillants. »
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J'écoutais ce que Mélinda me révélait. Je devais avouer que j'étais un peu abasourdie. En tête de liste, se disputaient le fait que la fille en face de moi était en fait une créature de légende, et qu'il s'en était fallu de peu pour que je finisse comme cette Maya, soumise et servile. Bon, c'était surtout cette dernière éventualité qui me causait un malaise rétrospectif. Pour me calmer, je vida mon verre d'une traite. La fraicheur de la boisson m'aida à me calmer.
« Cependant, j’ai besoin d’en savoir plus sur toi, sur ce que tu es devenue. As-tu encore tué ? As-tu réduit en esclavage des gens ? Raconte-moi tout... Tu sais que j’aime bien les détails croustillants.»
Ah... Savoir où j'en étais maintenant... Ce retour au présent me permit de calmer définitivement mes angoisses. J'avais échappé au pire, inutile de ressasser le passé. Je me leva, et invita Mélinda à en faire de même.
" Plutôt que des mots, je te propose de te montrer ce que je suis devenue. Ce sera bien plus croustillant ainsi, non ?
Maya, tu nous suivra. J'aimerai te garder avec moi pour... plus tard. "
Laissant Marie et Lucie ranger les affaires du salon, j'emmène Mélinda vers un ascenseur, Maya sur nos talons. La neko semblait heureuse que je la prenne avec nous. Dans les faits, je prévoyais de jouer un peu avec elle, en montrant à Mélinda quelques trouvailles.
Mais trêve d'anticipations. L'ascenseur se trouvait dans l'aile gauche du manoir, caché derrière un faux mur. Ce n'était qu'en appliquant ma main sur un guéridon, cachant un scanner digital, que le mur glissait, révélant l'ascenseur, d'apparence bien plus moderne que le manoir... Je fis entrer mes invitées, et l'activa. La descente fut rapide, et je souris à la vue de leurs visages face au spectacle qui se révélait.
Nous étions arrivées directement dans le cerveau de mon nouvel empire. L'ascenseur s'ouvrait sur une salle aux dimensions imposantes, assez pour servir de hangar à un avion long-courrier. Nous sortons sur une plate-forme en surélévation, d'où partait une passerelle vers une autre plate-forme située au tiers de la salle. De bonne taille, placée à quelques mètres du sol, sertie dans une bulle de verre, elle comprenait un impressionnant nombre de moniteurs, ainsi qu'un siège confortable. Plusieurs autres passerelles en partaient, vers différentes portes. Enfin, au sol, partaient en rayons concentriques des allées d'ordinateurs, où une multitude d'opérateurs s'affairaient.
" Bienvenue dans mon quartier général. D'ici, j'ai un regard sur tout ce qui se passe dans mon empire, qui n'est nul autre que Seikusu. Tout échange d'informations dans la ville passe par ici, et j'en ai connaissance. Et bien sur, c'est d'ici que je décide de ce qui aura lieu en ville, ou n'aura pas lieu.
Qu'en penses-tu ? "
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Quelque chose avait changé chez Yukio. Mélinda le lisait avant tout dans son regard, ce que sa posture, et son assurance, révélaient par la suite. Il n’y avait plus d’hésitations, plus de timidité. Tuer ces deux rats avait visiblement considérablement changé la petite Yukio, et, dans la mesure où Mélinda en était responsable, il était logique qu’elle cherche à savoir jusqu’à quel point cette transformation s’était opérée. Elle voulait voir le monstre qu’elle avait contribué à créer, elle voulait le voir dans toute sa splendeur. Yukio n’hésita pas beaucoup, et invita Mélinda, ainsi que Maya, à la suivre. Nullement inquiète, Mélinda obtempéra, et le trio avança jusqu’à un couloir, où la vampire eut l’impression de se retrouver dans un film d’espionnage. Une partie du mur coulissa, donnant lieu à un ascenseur. Ayant l’impression de s’enfoncer dans l’antre de Fu Manchu, Mélinda resta dans l’ascenseur, bras croisés derrière le dos.
*Mais dans quelle histoire est-ce que je m’embarque encore, moi ?!*
L’ascenseur finit par s’ouvrir, et le trio entra dans une espèce de grande salle de contrôle avec des rangées d’ordinateurs, des écrans de surveillance, et une sorte de salle de contrôle principale. Mélinda et Yukio se tenaient sur une sorte de pont surélevé, observant ce qui ressemblait à une salle d’espionnage dans un film de James Bond. Comme quoi, la culture terrienne de Mélinda était en train de s’améliorer, et elle regardait tout ça, assez incrédule. Pas mal, de la part d’une gamine. Il fallait croire qu’elle était suffisamment intelligente pour utiliser au mieux toute la fortune des Onoki. Mélinda était curieuse de savoir comment la jeune femme s’y était prise pour arriver à un tel résultat, mais, pour faire simple, c’était... Bluffant.
D’après les explications de Yukio, cette salle lui conférait un grand contrôle sur Seikusu, en lui permettant de voir tout ce qui se passait dans la ville. Il devait bien y avoir au moins une cinquantaine d’employés, et Mélinda comprit que sa petite Yukio avait la folie des grandeurs. Tuer les deux malfrats, sans aucune poursuite judiciaire, lui avait visiblement fait pousser des ailes, en engendrant chez elle un sentiment d’impunité et de toute-puissance. Cependant, Mélinda ne s’était pas spécialement attendue à ce qu’elle aille aussi loin.
« Qu'en penses-tu ? » s’enquit Yukio.
La manière dont elle posa sa question semblait signifier que l’avis de Mélinda avait une certaine importance. Yukio devait probablement toujours la considérer comme sa mentor, mais la vampire craignait que son contrôle sur elle ne s’érode. Or, si elle avait décidé de corrompre Yukio, c’était pour raffermir son emprise sur Seikusu, en évitant les problèmes légaux. La Terre était une bonne terre de chasse pour les esclavagistes, car il y avait moins de concurrence, mais l’esclavage n’y était pas toléré. Il fallait donc agir dans l’ombre, ce qui conduisait Mélinda dans des situations parfois délicates. Jusqu’à présent, elle s’en sortait avec l’aide des Ashnardiens, mais elle ne pouvait pas se permettre de reposer éternellement sur eux. Yukio était une voie de repli, mais la psychopathe paranoïaque que Mélinda avait créé risquait fort bien de se retourner contre elle.
*Mais je n’ai pas encore abattu toutes mes cartes... Il semblerait que j’intervienne pile à temps...*
Elle lui sourit, et se blottit contre elle, pour l’embrasser tendrement.
« J’en pense que c’est une très belle invention... Mais je suis convaincue que tu me caches des choses. »
Tout en disant ça, elle lui tapotait les lèvres :
« A quoi rime toute cette station ? Je suis persuadée que ce n’est pas tant la ville que tu surveilles que d’éventuels menaces à l’empire Onoki. Montre-moi tes secrets... Je me souviens de ton regard, de ta passion, quand tu as couché avec cet homme, dans la ruelle, avant de lui arracher la vie. Je sais que tu as recommencé. Je veux que tu me montres ton antre, Yukio. Satisfais ma curiosité, et je satisferai la tienne. Je te dirais tout ce qu’il y a à savoir sur Mélinda Warren, car je suis convaincue que, si tu ne l’as pas encore fait, tu ne tarderas pas à envisager d’enquêter sur moi. »
C’était un jeu dangereux auquel Mélinda se livrait, car elle bataillait avec la folie humaine, qui avait déjà prouvé que, quand elle se liait à la cruauté, elle était incontrôlable, et particulièrement dangereuse. Mais l’esclavage, qu’on se le dise, était par nature un jeu dangereux.
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Hummm, les lèvres de Mélinda... J'y gouterais bien encore, mais pas maintenant, il y a encore à faire. Je pose dux doigts sur ses lèvres, et la repousse gentillement.
" Fufufu... Mélinda, serait-ce là de l'impatience ?
Nous n'en sommes encore qu'au début de la visite, ma très chère. J'ai encore plein de choses à te montrer. "
Je lui vole un bref baiser, avant de l'entrainer à ma suite dans les méandres de ma "station", Maya sur nos talons. L'étape suivante sont les infrastructures de mon armée privée. Casernes, salles d'entrainement et d'armes, aires de stationnement des véhicules, je montre tout à Mélinda.
Néanmoins, je ne suis pas dupe. Son regard trahit ses pensées. Tout cela est bien beau, mais ce n'est pas ce qu'elle veut. Et je pense l'avoir faite suffisamment mariner. Je m'appoche tout près d'elle, au point de sentir son souffle.
" Mélinda... Tu voulais que je te raconte tout, mais au final, il n'y a qu'une portion de ce tout qui t'intéresse, pas vrai ?
Bien, puisque c'est ainsi, nous allons sauter directement au plat principal... "
Je m'enfonce plus profondément dans les couloirs de ma base souterraine. Finalement, j'arrive devant ce qui devait satisfaire la curiosité de Mélinda : le pénitencier. La lourde porte blindée s'ouvre à notre arrivée, manipulée par les gardiens du lieu. J'entre avec Mélinda.
La vaste pièce se divise en trois niveaux successifs, reliés par un ensemble de passerelles. À chaque niveau, une multitude de portes renforcées donne accès aux différentes cellules. C'est dans ces cellules que sont enfermés des personnes qui m'ont déplu d'une manière où d'une autre. J'échange quelques mots avec un des gardiens, puis mène Mélinda vers le fond du pénitencier.
La salle où nous entrons, plus vaste qu'une cellule, est en quelque sorte la pièce de torture. Entièrement faite en plexiglas blanc, elle est meublée avec une belle collection d'objets dédiés à cette activité.
J'ote mes chaussures et mes bas sous les yeux interrogateurs de Mélinda, quand un homme est poussé dans la pièce. Malingre et totalement imberbe, couvert de cicatrices, il jette un regard craintif dans notre direction.
" Mélinda, permets-moi de te présenter Torashima Ikoto, anciennement un grand chef de clan yakuza. Mais maintenant... "
e m'approche de l'homme. Celui-ci recule, prostré au sol, dans un couinement craintif. Mon pied vient se poser sur son torse, et je le plaque au sol. De peur, il arrete tout mouvement, tout bruit. Je déplace mon pied vers son visage.
" Chien ! Tu sais ce que tu as à faire, où dois-je te le rappeler ? "
Un éclair de terreur passe dans ses yeux, avant qu'il ne s'execute. Tremblantes, ses mains prennent mon pied, pendant qu'il commence à lécher mes orteils. J'interroge Mélinda du regard, essayant de savoir si le spectacle est à la hauteur de ses espérances.
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De manière assez judicieuse, confirmant sa grande intelligence, Yukio avait compris ce que Mélinda, précisément, cherchait à voir. Oh, il ne fallait pas croire que ce spectacle la décevait. Voir que l’innocente lycéenne s’était transformée en une psychopathe ayant envie de dominer le monde, c’était jouissif, même si, de son point de vue, c’était un délire assez fantasmagorique. Elle voulait avoir une visée plus intimiste de sa chère élève, voir concrètement sa cruauté à l’œuvre. Elle vit des camps d’entraînement, et comprit que c’était toute une base souterraine qui était plantée sous le manoir. Rien que ça suffisait à l’exciter, mais aussi... Était-ce une forme de jalousie qu’elle ressentait ? Un curieux sentiment, car une vampire ne pouvait décemment pas jalouser une humaine. Il devait donc s’agir d’autre chose. Des idées commençaient à envahir l’esprit de Mélinda, au sujet de Yukio. Elle ne s’était pas attendue à une transformation aussi brutale, aussi rapide, et aussi inattendue. Elle avait été pise de court, et commençait à envisager les manières dont elle pourrait contrôler la démence de Yukio, et l’aiguiller. Elle savait que la fortune des Onoki était immense, et, avec sa mégalomanie, Yukio serait une alliée de poids. Mélinda avait beau réfléchir, elle savait déjà la solution, elle savait déjà quel était le seul moyen d’avoir avec elle l’appui de la femme.
*Ce n’est cependant pas une proposition que je peux me permettre de faire à la légère... Je me dois d’en savoir plus sur elle avant de prendre une décision.*
Les deux femmes s’avançaient dans les couloirs d’un bunker ressemblant à un complexe tekhan. Elles entrèrent dans la section pénitentiaire, puis filèrent dans une cellule. Les gardiens étaient assez austères, et ressemblaient plutôt à des dominateurs sadomasochistes qu’à des portes de prison. C’était une grande pièce en plexiglas blanc, un peu trop lumineux du point de vue de Mélinda, avec de nombreux objets de torture, allant des instruments de torture classiques à des instruments plus sophistiqués, chirurgicaux. Un frisson remonta le long du corps de Mélinda, alors qu’elle vit Yukio ôter une partie de ses vêtements. Cette dernière haussa les sourcils, en la voyant ôter ses bas et ses chaussures, puis une porte s’ouvre, et un homme totalement nu, imberbe, des pieds à la tête, entra, poussé par plusieurs gardes, qui le jetèrent au sol. Rabougri et affaibli, ses yeux tremblaient de peur, son corps ruisselait de terreur. Un spectacle aussi délectable d’un point de vue visuel que sanguin, car son sang battait follement dans ses veines, comme une magnifique danse.
Il regardait les deux femmes. C’était un ancien Yakuza, ce que ses tatouages pouvaient indiquer. Mélinda n’en savait pas assez sur les clans de Seikusu pour savoir si les Ikoto constituaient un grand clan ou non, mais, dans tous les cas, c’était une belle prise. Yukio s’avança lentement, faisant reculer l’homme, qui semblait complètement terrorisé.
« Chien ! Tu sais ce que tu as à faire, où dois-je te le rappeler ? » fulminait Yukio.
Ceci sembla produire l’effet recherché. L’homme se raidit de terreur, et obéit rapidement. Il se mit à lécher respectueusement le pied de Yukio, faisant sourire Mélinda, qui se rapprocha lentement de Yukio. Elle l’embrassa à nouveau, lui caressant les hanches, sans aucun regard pour la larve misérable qui se tenait à leurs pieds. Le Yakuza, en l’état, n’avait aucune réelle importance. Elle lui mordilla un peu les lèvres, tirant un peu sur ses dernières, puis lui sourit :
« Je veux que ce mollusque répugnant soit torturé... Mais, comme nous sommes chez toi, je te laisse décider. Peut-être as-tu encore envie de massacrer ce minable... Ou de me voir le faire ? »
Et, tout en parlant, elle s’avança, et ses griffes vinrent délicatement glisser sur la joue de la femme.
« Il me semble que tu n’as jamais eu la chance de me voir... Planter mes griffes, hum ? Mais je t’avertis. Si je me mets à jouer avec lui, il y a peu de chance qu’il en survive... »
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J'eus la satisfaction de sentir Mélinda venir contre moi, me caresser et m'embrasser. Pour qu'elle agisse ainsi, c'est que le spectacle avait du lui plaire. Ses gestes, sensuels et érotiques, commencent à m'exciter. Et il me suffit de penser à ce qui se cache dans son intimité pour que mon excitation monte d'un cran supplémentaire.
Puis, sa requête me donne une idée. Pour être franche, je commençais à me lasser de ce jouet, alors pourquoi ne pas faire d'une pierre de coups ? Mon pied écrase le visage de cette larve humaine, qui laisse échapper un couinement.
" Hum... Ça pourrait être tentant... Je ne m'amuse plus autant avec ça qu'au début. En fait, il ne m'est plus très utile. Et j'aimerai beaucoup voir comment tu plantes tes griffes... "
Ce faisant, je me tourne vers Maya, qui nous avait sagement suivi. Je prends son visage dans mes mains, et attrape ses lèvres avec les miennes. Je joue un peu ainsi, avant de lui parler.
" Tu es une jolie petite chose, tu le sais ? Et c'est ta chance... Je n'aime pas abimer les jolies choses comme toi, du moins, si tu es sage... Mais tu es une sage petite, pas vrai ?
Je veux que tu regardes bien... Le sang m'excite énormément, et j'aurais besoin de calmer cette excitation après... Et à ce moment, j'aurais besoin de toi, compris ? "
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Dans cet endroit surnaturel, Mélinda reprenait peu à peu pied avec la réalité. Yukio la surprenait, dans tous les sens du terme, amenant Mélinda à se remettre en question, à se demander ce qu’elle allait faire pour la contrôler. Cette question continuait à lui tarauder, alors qu’elle demandait à la vampire de faire parler ses griffes. L’ancien Yakuza se rétracta sur lui-même, n’osant rien dire, regardant nerveusement Mélinda. Les Yakuzas étaient plutôt des machistes, dans une société assez sexiste. Il avait du être sacrément drogué, torturé, et humilié, pour arriver à un tel état. Son esprit avait été brisé, et il n’était plus qu’une loque humaine. Un individu plus faible d’esprit serait probablement entré dans un état catatonique. Yukio était dangereuse ; c’était un fait. Et ce qui est dangereux peut être incontrôlable. Et Mélinda n’aime pas l’incontrôlable. Tandis qu’elle tournait autour de l’homme, elle vit Yukio se rapprocher de Maya. Elle l’écouta silencieusement. Yukio la rassura, en lui disant qu’elle ne l’abîmerait pas. Ceci rassurait aussi Mélinda, car, même si elle faisait cadeau de Maya à Yukio, elle avait connu Maya quand elle était toute petite. C’était une grosse peluche qui se faisait tout le temps caresser. Autant dire que Mélinda offrait un cadeau assez précieux à Yukio. Elle n’aurait pas apprécié de la revoir, dans quelques semaines, à la place du Yakuza.
« Maya sera sage et gentille, répliqua joyeusement la neko. Elle sera à l’entière disposition de sa Maîtresse. »
Elle le dit en frottant son corps contre sa jambe, puis observa le spectacle. Mélinda se déshabillait lentement, jusqu’à finir toute nue, montrant la vue de son dos et de ses fesses à Yukio. Elle tourna sa tête vers elle, et, en souriant, elle montra ses canines pointues, puis afficha ses griffes pointues.
« Il risque d’y avoir des effusions, je ne veux pas salir mes vêtements... »
Sa main frappa alors, et lacéra le milieu du dos de l’homme, laissant cinq marques ensanglantées. Ce dernier poussa un hurlement de douleur, et tomba sur le sol. Il était extrêmement maigre, en situation de malnutrition. Si elle frappait trop fort, elle risquait de le tuer. En lacérant son dos, Mélinda avait fait jaillir du sang, qui éclaboussa un peu son visage. Elle s’assit à califourchon sur l’homme, en le couchant sur le dos, ce qui lui rappela cette séance dans la ruelle, où Yukio avait fait l’amour à sa victime. Mélinda, elle, ne comptait pas avoir de sexe avec lui, et le gifla à la joue, faisant couler ses griffes, manquant lui arracher la joue. Elle lacéra ensuite son torse, puis continua à frapper et à griffer, le sang se mettant à jaillir. Le Yakuza se tortillait sur le sol, et posa ses mains sur les hanches chaudes de Mélinda, comme pour tenter de la repousser. Un geste inutile. Mélinda enfonça ses griffes plus profondément, puis releva sa main. Ses doigts étaient couverts de sang, et elle se mit à les sucer avec plaisir, avant de se relever.
L’homme était toujours en vie, et le sang dégoulinait des lèvres de Mélinda, filant sur son cou, et entre ses seins. Elle attrapa l’homme à la gorge, et le souleva, le maintenant en l’air. Avec sa main libre, elle griffa encore son estomac, et l’homme se mit à lui cracher dessus... A cracher des bouffées de sang. Elle fourra alors sa main dans l’estomac de l’homme, sentit quelque chose de visqueux et de mou, et tira dessus. Le Yakuza poussa alors un sifflement de douleur, et elle le balança contre le sol, laissant derrière lui une traînée de sang. Il atterrit à côté de Maya, qui s’écarta prudemment, restant toutefois près de Yukio. Un sourire démoniaque sur les lèvres, Mélinda s’avança, puis se pencha sur l’homme, et l’embrassa fiévreusement. Elle attendit encore un peu, forçant, et réussit à planter ses canines sur sa langue, et la trancha. Elle se releva alors, beaucoup plus de sang jaillissant, non seulement de ses lèvres, mais aussi de celles du Yakuza. Elle tenait le bout de langue, nettement visible, un truc rose ensanglanté, puis elle l’avala, et frotta son estomac.
« Hum... Délicieux ! »
Le Yakuza tremblait sur place. Mélinda le regarda encore, un nouveau sourire sur les lèvres, puis fléchit les genoux, et glissa son ongle sur son corps, formant une longue ligne rouge, puis y enfonça ses doigts, et tira, utilisant sa force vampirique. Elle aurait pu boire son sang, naturellement, mais... Ça aurait manqué de charme. Le sang se mit à affluer,, et elle enfonça sa main à l’intérieur, serrant quelque chose, et arracha alors un organe, ainsi que des morceaux de veine. Elle tira d’un coup sec, et le sang explosa.
« Je me suis laissée emporter... minauda Mélinda en se relevant. Ce fut plus rapide que prévu... »
La vampire avait de la mouille entre les cuisses, et du sang un peu partout.
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Autant le dire de suite, voir le corps dénudé de Mélinda ne me laissa pas indifférente, loin de là. Une vague de chaleur me traversa comme je contemplais sa chair, s'attardant dans mon intimité. Et en la voyant taillader le corps de l'homme de ses griffes, faisant jaillir le sang, ce fut plus fort que moi : ma main se glissa sous ma robe, allant caresser mon sexe au travers de ma culotte déjà imbibée de mouille.
Le spectacle que m'offrait Mélinda, brutal et érotique, avait énormément d'effet sur moi. Tellement même, que ma seule main ne me suffisait plus. Je caressa la joue de Maya, qui attendait sagement à coté de moi, et l'amena entre mes cuisses.
" Lèche ! "
L'ordre manquait d'élégance, mais j'étais dans un tel état que je ne me préoccupais guère des formes. Maya s'exécuta, et j'eus la satisfaction de sentir sa langue râpeuse venir stimuler mon intimité. Pendant ce temps, Mélinda continuait de charcuter l'homme, sans répit. Celui-ci était déjà couvert d'un nombre invraisemblable de blessures, et le sang ruisselait sur le corps de son bourreau. Cette vision fit grimper d'avantage encore mon excitation, et je me mis à batailler avec mes vêtements, les arrachant presque.
Enfin nue, je vis que Mélinda en avait fini avec sa proie. Le sang formait sur elle comme une robe carmin, et je ne résista pas à l'appel. Repoussant Maya, je me porta à la rencontre de la vampire, collant mon corps contre le sien et scellant ses lèvres avec les miennes. L'odeur du sang et sa chaleur me rendaient folle, Mélinda devait s'en rendre compte en sentant mes tétons tout durs presser contre les siens, et mon sexe dégoulinant que je frottais contre sa cuisse.
Après un long baiser passionné, je fis glisser ma langue le long de son cou, pour venir sucer ses seins. Le bout de ma langue faisait le tour des auréoles, et mes lèvres aspiraient le teton. Puis ce fut au tour de son ventre et de son nombril. Enfin, accroupie, j'arrivais à son intimité. Je pris une seconde pour l'admirer, voir comment le sang glissait sur ses grandes lèvres pour goutter ensuite par terre, avant que ma langue ne vienne nettoyer la place. Mes mains tenaient les hanches de Mélinda, pendant que ma langue s'activait, passant et repassant sur ses lèvres. Puis elle passant entre, venant gouter la chair rosée qui se dissimulait derrière. Ma langue remonta à l'intérieur de sa fente, venant titiller son clitoris. Enfin, j'osa aller encore plus loin, et fis pénétrer ma langue directement dans son vagin. Mon visage était collé à son entrejambe. Je n'avais qu'une envie, que Mélinda fasse sortir sa lance de chair et m'empale avec.
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C’était un spectacle fascinant, n’est-ce pas ? Yukio n’y était pas insensible, comme Mélinda l’avait présumé. Elle avait ordonné rapidement à Maya de lécher son intimité, tout en se déshabillant, mais ne put pas rester assise, après que Mélinda eut tué le Yakuza. Elle voyait un désir vibrant dans les yeux de Yukio, qui, toute nue, se précipita sur son amie... Et ce désir, ce désir palpable, que Mélinda ressentait à travers les fortes ondulations sanguines de Yukio, lui était rendue. Mélinda avait massacré ce Yakuza, et, si ce simple fait était en soi excitant, sentir tout ce sang, ce sang magnifique, était pour elle comme une merveilleuse symphonie. Mélinda répondit donc au baiser de Yukio, en gémissant de plaisir, caressant ses hanches avec ses griffes, laissant des traces de sang sur le corps de poupée de la jeune femme. Le baiser fut assez long, et la main de Mélinda finit par aller caresser les cheveux de Yukio. Elle ne s’était vraiment pas attendue, initialement, à transformer ainsi cette petite femme timide et nerveuse ! Comme quoi, la vie vous réservait son lot de surprises, et celle-ci était de taille ! Plus elle rencontrait Yukio, et plus elle découvrait de nouvelles facettes qui ne pouvaient que lui plaire... A tel point que Mélinda se sentait presque à lui faire une importante proposition. Mais, pour l’heure, elle préférait uniquement se concentrer sur le sexe, conséquence logique et naturelle du spectacle qu’elle avait fait. Mélinda avait, avec cette tuerie, célébré la mort, dans tout ce que la mort a de poétique et sensuel. Comment ne pas rester insensible à la vision de cette superbe femme nue déchiquetant avec ses griffes un individu ? Comment ne pas être subjugué, ne pas être sans voix ? Elle avait totalement conquis Yukio, et c’était un régal.
Le baiser se termina, et les lèvres de Yukio vinrent sucer l’un des seins de Mélinda, avec la même passion. Son téton fut avalé par ses lèvres, et elle aspira dessus.
« Hummm !! Yukio, haaann... » gémissait Mélinda, folle de plaisir.
Et Yukio se mit à glisser, partant du sein de la vampire pour finir, assez rapidement, sur son intimité. Elle la lécha avec une certaine frénésie, enfonçant sa langue en elle, et Mélinda se mit à gémir, caressant avec sa main les cheveux de sa partenaire. Elle comprenait parfaitement ce que cette dernière voulait, et frissonnait. La vampire regarda Maya, qui les observait silencieusement, sa queue frottant sur le sol, remuant de droite à gauche. Mélinda lui sourit légèrement, puis continua à caresser les cheveux de sa partenaire... Avant de se concentrer légèrement. Des profondeurs de son intimité, son sexe masculin jaillit, et s’enfonça dans la bouche de Yukio.
Sans rien dire, Mélinda commença à donner des coups de bassins. Elle avait une superbe érection, enivrée par tout ce sang qui pleuvait autour d’elle, sur son corps. Comme cette sensation était magnifique ! Mélinda était heureuse, oui, follement heureuse, incroyablement excitée. Elle n’avait qu’une envie : baiser Yukio, la prendre fort. Cette fellation n’était qu’une simple mise-en-bouche, et il ne fallut à Mélinda pas plus d’une ou deux minutes pour avoir un premier orgasme. Le sperme explosa dans la bouche de Yukio, le sexe de Mélinda tressautant, ce qui amena un peu de son jus à glisser hors des lèvres de la jeune femme. La vampire grogna, et ne laissa pas vraiment le temps à Yukio. Elle la souleva, l’embrassa, puis posa ses mains sur les fesses de Yukio, les pressant, avant de les glisser en haut de ses jambes, et s’en servit pour la soulever. Elle la plaqua contre le mur, et enfonça son sexe dans son corps, donnant un coup sec.
« Huuuurrrmppfff... !! » grogna-t-elle.
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Il ne fallut pas longtemps à Mélinda pour faire jaillir son pénis. Celui-ci s'engouffra dans ma bouche, plongeant jusque dans ma gorge. Je fis de mon mieux pour accepter son membre dur, et ne pas avoir de réaction de rejet. Mélinda attrapa ma tête, et son bassin commença à bouger. Puisque je n'avais pas à me soucier de mener la danse, je mis une attention particulière à lui donner d'avantage de plaisir. Pour commencer, je laissais ma langue glisser sous sa hampe, la léchant sur toute sa longueur, et remontant sur son gland quand son pénis reculait. Pendant ce temps, une de mes mains s'était posée sur son bas-ventre, et titillait du pouce son clitoris. Mon autre main, faute de mieux, descendit doigter ma fente, laquelle appelait la lance de chair de Mélinda.
La giclée libératrice arriva vite. Son pénis cracha un long jet de sperme, suivi d'autres jets tout aussi puissants. Je fis de mon mieux pour tout avaler, mais il y en avait simplement trop. Et les soubresauts de sa lance ne facilitaient pas la chose. Son pénis finit par sauter hors de mes lèvres, déchargeant ce qui lui restait de semence directement sur mon visage et mes seins. J'ai à peine le temps de reprendre ma respiration que Mélinda me soulève, pour échanger avec moi un long baiser passionné, mêlant salive et sperme. Je sens ses mains serrer mes fesses, quand soudain, mes pieds quittent le sol. Mélinda me portait, tout simplement et me plaque contre le mur.
" Aaaaahhhaannnhh !! "
Quelle... Pénétration... Mélinda... Mélinda est entrée... D'un seul coup...
Le pénis de Mélinda est dans mon vagin, enfoncé sur toute sa longueur, jusqu'à sa base. Si je n'avais pas été aussi en chaleur et mouillée, j'aurais hurlé de douleur. À la place, c'est un long cri d'orgasme qui sort de ma gorge. Cette pénétration violente m'a fait jouir.
Mélinda ne m'accorde aucun répit, et commence ses coups de bassin. Je crie mon plaisir en retour, sans pour autant parvenir à couvrir les bruits humides de ma fente pilonnée. Mes bras et mes jambes se referment autour de Mélinda, l'emprisonnant complétement. J'essaie, dans la mesure du possible, de bouger mon bassin et contracter mes muscles vaginaux pour augmenter la stimulation. Je veux jouir puissamment, et entrainer Mélinda avec moi.
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Elle sentit le sang de Yukio exploser, atteignant ce point où toutes les vannes se relâchaient. Elle eut un orgasme, et Mélinda frémit de plaisir, se mettant à trembler. L’excitation de Yukio contribuait à l’amener à être encore plus forte, à la prendre de manière encore plus intense. Elle voulait baiser, la défoncer sans relâche, la faire hurler, sentir le beau corps tendre et chaud de Yukio, englué de sang et de sperme, se heurter contre elle, sentir sa verge masculine s’enfoncer profondément en elle, sans la ménager. Elle ne cherchait pas à parler, ni même à faire l’amour de manière romantique, simplement à soulager ses pulsions avec cette femme. Massacrer cet homme, baigner dans ce sang, avait réveillé les ardeurs de Mélinda, l’excitant follement, et elle se défoulait sur Yukio, qui était, fort heureusement, totalement consentante.
Indéniablement, Yukio avait quelque chose de vampirique, une impression qui était de plus en plus persistante chez Mélinda. Il était rare qu’elle songe à transformer l’une de ses proches en vampire, car c’était, pour elle, l’honneur suprême, un cadeau qu’il ne fallait pas offrir à la légère... D’autant plus que la dernière candidate en date l’avait assez rapidement refusé. Elle y songeait curieusement, après avoir vu Yukio. En faire une esclave n’était pas possible, car elle n’était plus dans cette optique-là... Mais il existait d’autres solutions, des solutions plus radicales, mais qui lui permettraient toujours d’avoir une certaine influence sur cette femme.
Ses mains étaient posées sur les hanches de Yukio, et elle continuait à la baiser sans relâche, s’enfonçant dans son con trempé, particulièrement lisse. C’était délicieux. Leurs poitrines se heurtaient ensemble, et Mélinda continuait à la prendre, sans relâche, ses griffes s’enfonçant dans son corps. Elle embrassait sa nuque, se blottissant contre elle, commençant à sentir la sueur couler sur son corps, s’échappant de ses cheveux. C’était particulièrement intense, et elle se mit à soupirer, avant d’avoir un autre orgasme, particulièrement puissant, qui fit trembler tout son corps.
« Haaaaaaaaaa... !! »
Elle donna de nouveaux coups de reins, de belles giclées, et se mit à soupirer, se blottissant contre le corps de Yukio. Elle frotta son nez contre la joue trempée de sueur de Yukio, lentement, et lécha sa peau.
« Putain, ce que ça peut être bon... lâcha-t-elle ensuite. Tant de sang, ça me rend toujours folle... » se confessa-t-elle, comme pour justifier son geste.
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" Aanh... Mé... Mmhm... Mélinda... Oooh... "
Mélinda me baisait sauvagement. Non, bestialement. Et j'adorais ça. J'adorais la façon dont Mélinda pilonnait mon sexe du sien, et ça me faisait jouir. Ma mouille giclait abondamment, éclaboussant tout à proximité, nos chairs, le sol, le mur. C'était tellement intense... Si intense que je commence à perdre pied avec la réalité. Mes prises sur Mélinda faiblissent, et je perds le contrôle de ma voix. Quand Mélinda enfonce sa queue plus violemment et profondément qu'avant, c'est plus que je ne peux tenir : l'orgasme me prends, et je hurle comme une damnée, pendant que de mon sexe une vraie fontaine de nectar explose et inonde le sol. Le pénis en moi explose également, et je manque de peu de m'évanouir quand je sens la force du jet frapper le fond de mon vagin.
Mélinda ayant fini, je glisse au sol, vidée de toute force. Son pénis crache quelques dernières salves, qui finissent sur mon visage. Ma violeuse (pas tellement, vu que j'étais plus que consentante) me dit quelques mots, mais c'est à peine si je les comprends. Il me faudra bien plusieurs minutes avant de récupérer assez pour bouger...
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Elles baignaient dans du sang. Une vampire devrait toujours faire l’amour ainsi, avec ses plaies ouvertes, son sang se mélangeant à celui de sa partenaire, dans l’osmose de leurs corps entremêlés, couverts de sueur, des chairs claquant l’une contre l’autre. Le sexe devrait toujours être ainsi : bestial, sauvage, à un stade où la beauté n’importait plus, et où on retrouvait l’être primitif et sauvage qui sommeillait en chacun de soi, et qui se réveillait quand on appelait les pulsions fondamentales, instinctives et primitives. Mélinda prenait Yukio sans ménagement. En d’autres circonstances, ça aurait pu être un viol particulièrement glauque et morbide. Yukio se faisait prendre contre le mur, et rien ne pourrait arrêter Mélinda. Elle était dans un état second. La Bête qui sommeillait en elle s’était réveillée, et la forçait à prendre cette petite salope. Agressive, Mélinda poussait des grognements bestiaux, ne parvenant plus à parler, et finit par avoir un orgasme.
Il fut sauvage, libérateur, tellement désiré qu’elle en hurlait, ses griffes raclant la peau de Yukio. Elle s’écrasa fortement contre cette dernière, et sentit la vague venir, émerger, puis exploser. Elle jouit violemment, sentant le sperme jaillir d’un seul coup, brutalement, comme si quelqu’un avait ouvert toutes les vannes, permettant à la pression accumulée de se vider d’un coup. Pour autant, il restait encore, dans les réservoirs de Mélinda, des réserves, et elle donna des coups de reins supplémentaires, continuant à jouir, lâchant de nouvelles giclées de foutre dans le con de Yukio. De longs frissons remontaient le long de sa colonne vertébrale, et elle se mit à soupirer, tout en sentant un liquide chaud contre ses cuisses et ses jambes. C’était son sperme, sa mouille, et celle de Yukio, l’ensemble se mélangeant au sang qui commençait à dégouliner sur son corps.
Éreintée, Yukio sentit ses jambes l’abandonner, et glissa contre le mur, finissant assise sur le sol. Mélinda aurait pu arrêter là, mais une vampire comme elle était par nature gourmande. Elle continua à frictionner son sexe, et quelques jets de sperme vinrent exploser contre les joues de la femme. Elle se plaça ensuite devant elle, le bout de sa verge se rapprochant de ses lèvres, et vint poser ses mains sur les cheveux de Yukio, la griffant très légèrement.
« On se réveille, ma belle... » lâcha-t-elle.
Elle remua ensuite un peu son bassin, et son sexe vint glisser contre les lèvres de Yukio. Là, en revanche, on se rapprochait un peu plus d’un viol, mais Mélinda faisait confiance à Yukio pour savoir que, au fond d’elle, la jeune femme aurait toujours envie de coucher avec la vampire.
« Suce ma queue », ordonna-t-elle simplement.
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Où suis-je... Mélinda... Oui, Mélinda m'avait baisé comme personne auparavant... Et maintenant, j'étais à cheval entre la conscience et l'inconscience. J'étais vidée de toute force, incapable du moindre mouvement. En fait, je peinais à aligner deux idées à la suite. La seule sensation que je percevais venait de mon intimité, malmenée par la verge de la vampire, et qui conservait maintenant un fantôme, une sensation nerveuse rémanente. Comme si Mélinda me pénétrait toujours.
La vampire, justement, n'en avait pas eu assez, et revenait à la charge, bite bien dure. Profitant de mon état de faiblesse, elle m'agrippa par la tête et fourra sa verge dans ma bouche. Le goût de son sperme et de ma cyprine se mélangeaient sur ma langue;
Suce ma queue.
L'ordre tomba, sec comme un coup de fouet. Malgré l'épuisement, je fis l'effort de faire aller et venir mes lèvres sur le pénis de Mélinda. Son appétit pour le sexe semblait démesuré, j'espère pouvoir tenir le coup...
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La vue du sang excitait toujours autant Mélinda. C’était quelque chose de terrible, un don autant qu’une malédiction. Face à la mort, face au plaisir de torturer une proie, et de lui ôter la vie, les instincts primaires des vampires ressortaient : la prédation. Un vampire n’était pas une proie, c’était un chasseur, un tueur implacable, qui adorait les humains, parce que les humains étaient naturellement des proies. Il n’y avait rien de plus excitant que de les chasser, de les traquer, et de les supprimer. La vampire adorait ça, et ne se privait pas pour le faire savoir. En ce sens, elle était reconnaissante à Yukio, car la perversion et le sadisme de la petite poupée avaient réveillé ses appétits... Ainsi que ce désir typiquement féminin de désirer enfanter. Le sexe, pour un vampire, ne servait pas à la reproduction, ce n’était rien de plus que du plaisir. On copulait autrement, par le biais de la morsure, en transformant quelques rares élus en êtres supérieurs. Et son instinct soufflait à Mélinda que Yukio pouvait être une candidate intéressante.
Mélinda lui avait fait l’amour de la plus sauvage des manières, manquant de peu de la faire saigner, de baigner dans son sang, que leurs plaies se mélangent ensemble, dans la plus délectable et la plus agréable des fusions. Mais Yukio n’était encore qu’une humaine, une humaine forte. L’idée d’en faire une esclave s’était définitivement écartée de l’esprit de Mélinda. Sonnée, Yukio peinait à émerger, et Mélinda se dressa devant elle. Elle était en sueur, avec de belles plaques rouges qui ornaient son magnifique corps, et des gouttes de sueur... Sans parler de son sexe masculin, une verge fièrement tendue. On voyait, le long de sa surface, une veine qui pulsait, alors qu’elle avait ordonné, de ce ton impérieux qu’elle employait envers ses esclaves, à Yukio de la sucer. Elle fut d’autant plus autoritaire qu’elle glissa d’elle-même son membre dans la belle bouche de Yukio.
Ceci sembla sortir Yukio de sa léthargie. Une lueur s’alluma dans ses yeux, et elle entreprit de la sucer, au milieu de flaques de sang, des tâches continuant ici et là à décorer le corps parfait et sublime de la vampire. Soupirant de plaisir, cette dernière alla poser ses mains sur les cheveux de Yukio, les pressant tendrement en remuant son corps d’avant en arrière. Elle accompagnait les mouvements de Yukio, ses griffes glissant sur ses cheveux.
« Hum... Aaaaah, ma belle ! »
Les doigts de Mélinda se crispaient parfois, de plaisir et de douleur, quand Yukio lui mordillait son membre. Sa verge était bien grosse, très douloureuse, faisant trembler la brave vampire, qui soupirait joyeusement, se laissant pleinement aller, accélérant progressivement le rythme. Sa main se cramponnait à ses cheveux.
« Haaa... Haaa, petite gourmande, hum ! Là, vas-y, fie-toi à ma voix, et suce, suce, suuuuuceee ! »
Elle avait hurlé le dernier mot, et entama une gorge profonde, plaquant la bouche de Yukio à l’aide de sa main, ses lèvres venant titiller ses testicules. Mélinda poussa un soupir, répondant à un long frisson qui traversait son corps. Voilà qui était délicieux ! Mais Yukio n’était qu’une humaine, aussi libéra-t-elle ses cheveux, et continua-t-elle à la prendre, ayant rapidement un nouvel orgasme. Elle éjacula directement dans la bouche de Yukio, balançant des giclées chaudes qui explosèrent dans sa bouche, avant qu’elle ne se retire.
Rapidement, Mélinda fléchit les genoux, et embrassa Yukio dans une embardée qui coucha la belle Onoki sur le sol. Leurs corps chauds vinrent se frotter l’un contre l’autre, et la langue de Mélinda fila dans la bouche de Yukio, encore remplie du sperme que Mélinda avait généreusement offert. Ce fut donc un long baiser fiévreux et sale auquel les deux femmes se livrèrent, avant que Mélinda, après plusieurs dizaines de secondes, ne relève son visage, se tortillant encore un peu sur le corps de Yukio, frottant son sexe contre son estomac.
« Alors, ma belle, n’est-ce pas agréable d’être ma petite salope ? »
L’injure était volontaire, elle voulait voir comment, sous l’effet de l’excitation, Yukio se comporterait envers elle, sa supérieure.
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Mélinda appréciait violer ma bouche, cela se voyait à ces mouvements, s'entendait à ces cris. Elle faisait aller et venir son pénis à un bon rythme, allant jusqu'à l'enfoncer en entier. Je dus faire travailler ma gorge comme jamais pour pouvoir accueillir son chibre, et cela de fit tant bien que mal. Puis la vampire recommença à le faire coulisser, et je m'appliquais à honorer son ordre : sucer son membre. Puis vint la giclée de sperme, Mélinda se déchargeant intégralement dans ma bouche.
Mais à peine s'était-elle retirée qu'elle me plaqua au sol pour m'embrasser. Sa langue dansait avec la mienne, brassant sa semence et la mélangeant à nos salive. Je restais passive, trop occupée à essayer de prendre ma respiration sans m'étouffer. Mélinda faisait durer le baiser, pendant que je sentais son sexe frotter contre mon bas-ventre. Puis elle finit par se redresser un peu.
« Alors, ma belle, n’est-ce pas agréable d’être ma petite salope ? »
Hm, si, très agréable même... Mais, mutine, je garde le silence. À la place, je me redresse également, viens l'embrasser, et pivote sur une épaule. Déséquilibrée, Mélinda se retrouve allongée sur le dos, et moi sur elle, toujours en train de l'embrasser. Dans cette nouvelle position, le sperme encore dans ma bouche coule dans celle de la vampire, toujours au rythme du balai de nos langues.
Comme elle, je fais durer le baiser. Puis je me redresse, et sans quitter Mélinda des yeux, je pose mon coude le long de ses cotes, et appuie ma tête dessus. Mon autre main commence alors à jouer distraitement avec les seins de la vampire.
" Si j'aime ? Mais, n'était-ce pas ce que tu voulais à la base, que je sois ta gentille chienne, hm ? "
Sous mon ventre, je sens le sexe encore dur de Mélinda. Bougeant mes hanches, je le coince contre ma vulve, le plaquant sur le ventre de la vampire. Je commence alors à donner du bassin, nous masturbant toutes les deux. Mes grandes et petites lèvres astiquaient son pénis, lequel venait frotter mon clitoris déjà sur-excité. Dans ces conditions, je ne tarda pas à mouiller à nouveau.
" Tu as défoncé ma pauvre petite minette avec cette vilaine grosse bite vampirique, sans vergogne ni remords, et maintenant tu t'inquiètes de savoir si j'aime ? Ne serait-ce pas un peu hypocrite ? "
J'ai conscience que je suis peut-être en train de jouer avec le feu, mais ça fait partie du jeu. J'attrape sa main et me redresse complètement. À genoux, surplombant la vampire, je guide sa main avec les miennes jusqu'à mon sexe. Sans hésitation, j'enfonce ses doigts en moi, dans un soupir. J'agite ainsi sa main dans tout les sens, répandant ma mouille dessus, gémissante. Puis je la ressors et la place à hauteur de mon visage.
" Je t'aime, ma salope de maitresse vampire. "
Et je porte sa main à ma bouche, léchant avidement ses doigts.
Je t'aime... Peut-on parler d'amour ? Oui... Mais un amour tordu et pervers, à base de sang et de sexe. C'est grace à Mélinda que je suis devenue celle que je suis aujourd'hui. C'est elle qui a éveillé les ténèbres qui sommeillaient dans l'ancienne moi. Et grace à ça, je me suis épanouie, j'ai pu découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux plaisirs. Tout ça grace à cette vampire. Et je lui en suis grandement reconnaissante, à celle qui se pose comme mon amie, mon mentor et ma maitresse. Oui, je l'aime, je la veux et la désire...
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Yukio ne répondit pas sur le coup. Son sang ne mentait pas, mais Mélinda voulait l’entendre. Yukio devait s’en douter, et elle joua donc avec la vampire, la retournant, se mettant au-dessus d’elle, restant blottie contre elle, tout en répondant avec une certaine passion à son baiser. Mélinda gémissait de plaisir, sentant son érection revenir rapidement. Cette petite... Ah, cette petite était douée, indéniablement ! Elle savait y faire, et la vampire tremblait de plaisir, caressant son dos, la sentant remuer sur son corps. Elle pressa l’un des seins de la vampire, qui soupira de plaisir, se tordant lentement sur le sol, glissant ses mains vers les fesses de Yukio... La timide et réservée Yukio, transformée en tueuse par ses soins. Quel spectacle ! Elle lui répondit en la narguant, tout en frottant désormais le sexe de Mélinda contre son ventre, se débrouillant pour la masturber en frottant son corps. Mélinda se mit à gémir, et descendit un peu plus sa main, soupirant en pressant le fessier de Yukio. Elle était effectivement douée. C’était à croire qu’un nouveau esprit avait remplacé son corps, car cette nouvelle Yukio était, sexuellement parlant, très douée. Elle offrait à la vampire beaucoup de plaisir, et cette dernière gémissait, confortablement allongée sous son corps.
« Tu as défoncé ma pauvre petite minette avec cette vilaine grosse bite vampirique, sans vergogne ni remords, et maintenant tu t'inquiètes de savoir si j'aime ? Ne serait-ce pas un peu hypocrite ? »
Elle gémit, en répondant pas, les joues légèrement rouges. Cette Yukio... Ah, quel toupet ! Elle la provoquait ! Elle sentait le sang exploser encore dans le bas-ventre de Yukio, sous l’effet d’un plaisir sexuel particulièrement fort. Concrètement, elle mouillait, et Mélinda sourit, et vit alors Yukio se relever, à califourchon sur elle. Elle attrapa l’une de ses mains, et Mélinda se laissa faire, retenant son souffle en la voyant se doigter à l’aide de ses propres doigts, avant de suçoter ses doigts. Un sourire éclaira les lèvres de Mélinda, qui remua légèrement ses doigts dans sa bouche, la laissant faire. Elle faisait preuve de beaucoup de largesse avec celle qu’elle considérait officiellement comme son esclave, mais c’était parce que Mélinda avait d’autres projets pour elle.
La vampire en était maintenant convaincue : elle voulait que Yukio soit sa compagne, qu’elle soit une belle vampire, forte et élégante. Elle en avait le caractère, et son audace, ainsi que sa cruauté, lui plaisaient, convenant tout à fait à la mentalité des vampires. Oui, après l’échec qu’avait été Hitomi, sa frustration à l’idée de perdre cette délicieuse senseï, elle sentait revenir, avec Yukio, un nouvel espoir. Elle ne s’était jamais attendue à ce que les choses aillent à ce point avec Yukio. L’humaine l’avait surprise dès leur première soirée, en commettant deux meurtres, effectuant le second avec une sophistication exquise, merveilleuse.
« Je t'aime, ma salope de maitresse vampire. »
Une phrase bien énigmatique. Le ton et le comportement n’étaient pas celui d’une soumise, et elle esquissa un sourire amusé. L’amour... Une chose à laquelle Mélinda ne croyait pas, tout en le recherchant .Sa famille ne l’avait jamais aimé, et, avec ses filles, ses esclaves chéries, elle faisait preuve d’une affection débordante, qui constituait tout le cœur de sa puissance. Yukio recommença à lécher ses doigts, et Mélinda les remua encore un peu, avant de retirer sa main, et de presser son sein, tirant sur le téton, le pinçant, tout en grattant ses hanches avec son autre main, glissant sur ses fesses.
« Tu m’aimes ? Hum... »
Elle ne répondit pas sur le coup, se contentant de sourire, puis remua un peu des hanches.
« Je dois admettre que tu me plais beaucoup, Yukio... Je ne croyais pas qu’une petite humaine me procurerait autant d’effet... Mais je ne peux pas aimer une humaine... Hum... Empale-toi sur moi, ma petite pute, je veux encore jouir en toi, encore et encore... »
Oui, Mélinda avait soif.
Très soif.
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Visiblement, Mélinda appréciait grandement le petit jeu auquel je me livrais. Preuve en était, la vampire me touchait continuellement, excitant mon corps. Puis sa réponse à mes provocations tomba.
« Je dois admettre que tu me plais beaucoup, Yukio... Je ne croyais pas qu’une petite humaine me procurerait autant d’effet... Mais je ne peux pas aimer une humaine... Hum... Empale-toi sur moi, ma petite pute, je veux encore jouir en toi, encore et encore... »
Inutile de nier que de savoir que moi, une humaine, faisait de l'effet à une vampire, me rendait extrêmement fière et renforçait encore plus mon désir envers Mélinda. Et l'entendre dire qu'elle voulait jouir en moi n'était qu'un écho à mes propres pulsions. Mélinda m'avait faite, et elle savourait sa réussite et sa création. Et moi, je remerciais celle qui m'avait faite ainsi. La vampire devait être fière d'elle, comme j'étais fière de moi, mais je me demandais si par hasard elle ne serait pas aussi fière de ce que je suis devenue ? En tout cas, moi j'étais heureuse de l'avoir, et je voulais la garder pour l'éternité.
" Tu en veux encore ? Tu es vraiment insatiable, Mélinda... Sans oublier que ta bestialité aurait pu me briser, tu sais. Je ne suis qu'une fragile petite poupée... "
Tout en parlant, je me place à quatre pattes, toujours surplombant Mélinda. Sa verge de tient au garde-à-vous, tendue vers ma vulve, comme si elle voulait y entrer et faisait tout les efforts possibles pour y arriver (ce dont je ne doutais pas un instant). Une de mes mains glisse le long de mon ventre, et deux doigts viennent écarter mes lèvres en grand. Mon jus ne tarde pas à couler, droit sur le pénis de la vampire. Je souris, puis baisse lentement mes hanches.
D'abord, il n'y a rien, juste de l'air. Puis vient le contact entre les chairs, la pointe du gland contre l'entrée du vagin. Sous la pression, les tissus s'écartent, le visiteur entre. Enfin, dès que la large tête est entrée, l'étau se resserre, piégeant l'intru dans mon antre chaud et humide.
" Hm... Anh... Ce gland pervers me brule... "
Je commence à bouger mes muscles vaginaux. Mon sexe se contracte rythmiquement, se serrant et se desserrant autour du gland de Mélinda. Je continue ainsi, faisant varier la fréquence, puis je me mets à bouger mes hanches. Ça commence par de petits mouvements de balancier, qui prennent peu à peu de l'amplitude. Je me retrouve ainsi à me déhancher comme une folle, frottant le sexe de la vampire à l'intérieur du mien. N'y tenant plus, je passe de à genoux sur la pointe des pieds, ce qui me permet d'onduler plus encore mon bassin. Ma bouche pousse force gémissements, pendant que je stimule mon anus d'une main, l'autre posée sur le ventre de Mélinda.
Je finis par jouir dans un grand cri, aspergeant la verge d'une giclée de mouille. Toujours empalée sur Mélinda, je passe mes bras derrière moi et me penche un peu vers l'arrière.
" Ta poupée attend que tu joues avec elle... "
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Sa petite poupée... Cette expression sonnait plutôt bien pour caractériser la belle Yukio. Mélinda salivait sur elle. Qui aurait cru qu’elle finirait ainsi ? Oui, Mélinda avait toujours du mal à y croire. Soumise, timide, effacée, Yukio était maintenant sur elle, jouant avec elle, et jouant à ce jeu auquel les humains avaient tant de mal : le sexe. Elle titillait Mélinda, la faisant grogner des dents, ses griffes raclant le sol. Elle était en manque, Yukio entretenant à la perfection la flamme du désir qui brûlait dans le corps de la vampire. Mélinda respirait difficilement, haletant lentement, sa bouche s’entrouvrant et se fermant. Au-dessus d’elle, Yukio se retira de son chibre, avant de faire couler sa mouille dessus. Mélinda gémit, un frisson électrique la parcourant quand sa verge tendue et assoiffée reçut sa mouille. Elle glissa dessus, avant que, lentement, Yukio ne retourne s’empaler sur elle.
« Haaa... »
Encore une fois, Mélinda se tortilla sous elle, et posa ses mains sur ses fesses. Maudite Yukio ! Elle la provoquait, elle continuait à jouer avec elle, à la narguer ! Insolente peste ! Serrant les dents, Mélinda la laissait faire, se promettant de lui faire comprendre à quel point une vampire pouvait être rythmée et endurante. Yukio finit par s’empaler joyeusement sur elle, et Mélinda sentit le plaisir irradier dans tout le corps de sa « poupée ». Elle sentit en effet le plaisir exploser, à travers une forte accélération de son débit sanguin, qui la fit frissonner. Yukio entra dans une danse frénétique, et son corps se mit rapidement à remuer d’avant en arrière. Mélinda se contentait de l’observer, les yeux écarquillés, le sexe solidement enfoncé dans son corps. Elle soupirait et tremblait, et sentit finalement Yukio s’abandonner en elle, ayant un nouvel orgasme.
Cette humaine était stupéfiante. Elle avait déjà joui plusieurs fois, et faisait preuve d’une résistance et d’une perversion exquises. Il fallait croire que le visage d’or de Yukio s’était tellement longtemps installé que Yukio avait du temps à rattraper, de l’énergie à revendre. Elle venait de jouir, et resta là, avant de tendre son corps vers l’arrière, amenant donc son ventre en avant, le sexe de Mélinda toujours elle. Ses mains griffues étaient posées sur ses hanches, les caressant tendrement, glissant légèrement dessus. Ce contact était délicieux. La pièce puait atrocement : sang, sueur, sperme, mouille, chairs éclatés... L’ensemble provoquait un curieux mélange.
« Ta poupée attend que tu joues avec elle... » lâcha alors une espiègle jeune femme.
Mélinda lui sourit. Sa verge baignait dans la mouille, mais elle n’avait pas encore joui... Et son chibre était en train de lui faire mal.
« Chercherais-tu... Hum... À me narguer ? »
Elle appuya alors avec ses mains, et donna un coup de bassin sur la droite. Yukio tomba à la renverse, et Mélinda se mit à quatre pattes, avant de se relever, un sourire vorace sur les lèvres.
« Je me suis assez occupée comme ça de ton vagin, ma poupée... Allons donc dans ta petite porte, ça t’apprendra à me narguer... »
La vampire se rapprocha, et l’attrapa par les fesses, ses griffes se crispant sur sa peau. Mélinda inspira longuement, reprenant son souffle, et la pénétra alors dans son fondement, en donnant une grosse gifle par la suite sur les fesses de cette dernière, un sourire ravi sur les lèvres.
« Haaa !! Voilà qui est bon !! »
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" Chercherais-tu... Hum... À me narguer ? "
En toute honnêteté, oui. Je jouais à un jeu dangereux, et Mélinda pouvait durement me punir si je dépassais les bornes. Mais c'était une nécessité. Je voulais voir justement quelles limites Mélinda mettait. J'avais clairement compris qu'elle ne me voyais pas comme une esclave, je n'aurais jamais pu faire tout ce que j'ai fait ces dernières minutes. En fait, c'est presque comme si Mélinda me voyait comme son égale...
Je n'ai pas l'occasion de poursuivre ma réflexion : d'une rotation du bassin, Mélinda me jette à terre. Alors que je me redresse, je sens les mains de la vampire se poser sur mes fesses et les agripper à pleine poignée. Celle-ci m'explique donc qu'elle va m punir pour mon comportement, en pénétrant mon fondement. Franchement, je ne suis pas surprise de sa décision. Je me doutais qu'à un moment, elle reprendrait le dessus. De même, après avoir tant joué avec mon vagin, nul doute qu'elle s'en lassait un peu et voulait de nouvelles sensations. Tout comme moi, avec mes esclaves, en fait...
" Aaanh ! "
Ça y est... Mélinda est entrée... Comme à son habitude, une pénétration directe et soudaine. Je sens mon ventre travailler pour s'adapter à ce visiteur imprévu. Je ne suis plus une vierge anale, et ce depuis un bon moment, mais cela fait trop longtemps qu'un sexe a pénétré mon anus. J'avais oublié cette douleur teintée de chaleur et de plaisir...
" Mmh... Aah... "
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Il était temps pour Mélinda de revenir aux fondamentaux : la sodomie. Une chose dont elle raffolait tout particulièrement, que ce soit elle qui se fasse prendre, ou qui prenne l’autre. Dans les deux cas, la douleur, exquise et jouissive, était au rendez-vous, plus forte que jamais. Yukio était à ses pieds, à quatre pattes, délicieuse. Un sourire malicieux sur les lèvres, Mélinda remuait son corps, ses mains posées sur les hanches de Yukio, son sexe s’enfonçant en elle. Elle remuait d’avant en arrière, sans s’arrêter. Son membre était trempé, elle était très excitée, et elle n’eut donc aucune hésitation à forcer le passage, les hurlements de douleur de Yukio la galvanisant, l’encourageant à poursuivre dans cette voie. Elle la prenait donc, sauvagement, poussant des soupirs, donnant des gifles.
« Haaa... Haaa, Yukioo, huuuuuuuuuuummmmmmm... !! »
Il n’y avait rien d’autre à dire, c’était un pur moment physique, un moment où rien d’autre ne s’exprimait que le contact entre deux corps : la chair qui claque, les corps englués de sueur se frottant entre eux... Mélinda maintenait une cadence forte, se souciant fort peu de briser le corps de Yukio, ne songeant qu’à son propre plaisir. Elle se disait, après tout, que Yukio ne pouvait qu’aimer ça. Comment ne pas aimer se faire défoncer ainsi ? Elle avait certes un tendre petit corps, Mélinda restait une puissante vampire, et le sexe était un domaine qu’elle connaissait trop bien. Par conséquent, elle prenait cette petite pute avec une hargne redoutable, perforant son anus, déchirant ses parois intimes, empreinte d’une ivresse, d’une lueur aveugle lui donnant le sentiment d’être omnipotente. Oui, rien ne pouvait l’arrêter, rien ne pouvait la stopper dans son terrible élan. Cette fille, elle se jurait qu’elle allait la défoncer, lui faire regretter de l’avoir nargué, d’avoir joué avec le feu, d’avoir frustré une vampire. Yukio... Maudite humaine, arrogante et impétueuse ! Avait-elle seulement les reins et les épaules suffisamment solides pour jouer à un jeu aussi dangereux avec une vampire ?
C’était précisément ce que Mélinda allait vérifier. La vampire avait été bien avisée de prélever un peu de sang. Elle était chargée à bloc, avec une immense énergie à revendre, et elle ne comptait sûrement pas ménager la belle Yukio. Oh ça non ! Yukio allait comprendre que, malgré son apparence, Mélinda restait une femme redoutable, une femme qu’il ne fallait sûrement pas sous-estimer. Elle fit donc durer ce moment, l’étirant généreusement, sans aucune forme de remords. Bien au contraire, Mélinda était dominée par une forte excitation, qui tenait son origine, d’une part, de la sodomie en elle-même, mais aussi, d’autre part, de ce sentiment de puissance qui s’emparait d’elle, cette ivresse d’orgueil à l’idée de dominer ainsi quelqu’un d’autre. C’était une sensation particulièrement grisante, et Mélinda la gifla à nouveau.
La sodomie dura plusieurs minutes avant que Mélinda ne finisse par jouir. Des giclées de sperme explosèrent dans le corps de Yukio, avant que Mélinda ne la relâche, un sourire sur les lèvres, la respiration lourde et accélérée.
« Putain... C’était divin ! »
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Mélinda me sodomisait sans merci. Son pénis entrait et sortait de mon fondement, vif et puissant. Entre moi et la vampire, il n'était plus question de plaisir partagé : le sexe était revenu à sa forme primale. Un plaisir égoïste, au détriment du partenaire. On ne peut pas parler de viol, puisque ça implique un non-consentement, or j'étais pleinement consentante, justement. J'étais consentante pour me faire prendre par Mélinda. C'était ma punition, et je l'avais bien cherchée. Et en même temps, je savourais cette violente sodomie.
Mélinda est une vampire, une femme puissante. Et cette puissance était une partie du charme et de l'emprise qu'elle avait sur moi. Tout comme un esclave soumis est au paradis quand son maitre s'occupe de lui, j'étais contente d'être avec Mélinda. J'étais contente de savoir qu'elle prenait du plaisir entre mes fesses, et ce en dépit de la douleur. En fait, Nietzche disait que l'esprit n'était qu'un jouet pour le corps, mais dans ma situation, c'était l'inverse : mon corps n'était qu'un jouet pour mon esprit. Cette verge dans mon anus était douloureuse, et pourtant j'y prenais du plaisir, en témoigne l'état de ma vulve, dégoulinante de mouille.
" Aah... Mmmh... Mh... Aaanh... "
Mélinda continuait, infatigable. Pour ma part, je sentais que mes limites approchaient. La douleur ne se sentait plus, surpassée par le plaisir que j'avais à sentir ce sexe dans mon anus. En revanche, la vampire ne donnait pas de signe de jouissance proche. Je faisais de mon mieux pour tenir, pour ne pas jouir avant elle, mais chaque coup de bassin de sa part compliquait ma résolution, la rendant plus dure à tenir.
Alors que je sentais que j'allais céder, Mélinda eut enfin son orgasme, qui pour moi fut libérateur. Les brides, que je tenais tant bien que mal, furent lâchées, et je jouis dans un long râle. De mon intimité jaillit un jet de mouille, une véritable éjaculation vaginale, alors que mes intestins étaient inondés de sperme chaud. La vampire déchargea toute sa semence, puis se retira lentement. Je sentis un courant d'air à l'intérieur, mon anus étant dilaté par les bons soins de Méinda.
" Ooh... Mmh... Mélinda... Bien aimé ? "
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« Ooh... Mmh... Mélinda... Bien aimé ? »
Cette question appelait-elle vraiment à une réponse ? Mélinda eut un léger sourire, et donna une petite tape sur les fesses trempées de Yukio, tout en rétractant son sexe masculin. Elle poussa un petit grognement de douleur, mais son membre se rétracta bien comme il faut. Technologie et magie, les deux facettes d’une même pièce, pouvaient parfois faire très bon ménage. Elle s’étira alors, faisant joyeusement craquer ses articulations.
« Hum... À ton avis, ma chérie ? Défoncer des culs, j’adore... Surtout quand la garniture est aussi exquise que la tienne. »
Elle se sentait à peine fatiguée, juste rassérénée. Elle aurait pu continuer à faire l’amour, mais ça aurait purement été par luxure. Yukio, en revanche, était essoufflée, brisée en deux. C’était normal, elle n’était qu’une humaine... Ce qui amena Mélinda à réfléchir encore. Cette fille lui plaisait. Beaucoup. Et elle ne se voyait pas en faire une esclave, ce serait gâcher son potentiel... Mais, d’un autre côté, pouvait-elle lui proposer de devenir vampire ? pour Mélinda, c’était le plus grand privilège qu’on puisse accorder à ces êtres inférieurs et fragiles. Ce n’était pas un choix qu’on pouvait faire à la légère, ni qu’on pouvait accepter et/ou refuser rapidement. Mélinda avait déjà fait cette proposition à une femme, qui l’avait refusé, ce qui l’avait énormément attristé, sans qu’elle ne puisse clairement s’en avouer les raisons.
*Je ne tiens pas à faire la même erreur une seconde fois... Car, si tu devais te refuser à moi, Yukio, je crois bien que je te tuerais...*
Choix cornélien. Mélinda se rembrunit, tandis que le temps passait entre eux, leurs corps couverts de sueur se remettant progressivement de l’afflux d’activité. C’était plus rapide pour Mélinda. Elle avait encore besoin de réfléchir, et décida donc de passer à autre chose, le temps de se fixer.
« J’aime ce que tu es devenue, Yukio... Et savoir que j’en suis responsable m’excite au plus haut point. Je t’ai montré toute la fragilité des humains. Et tu sais maintenant tout de moi. Je suis une vampire. Je suppose que tu dois avoir des questions, car je ne pense pas que tu aies souvent eu l’occasion de coucher avec des vampires. J’y répondrais... Mais je pense qu’il serait préférable, pour cela, que nous remontions. »
Cet endroit ne se prêtait pas vraiment à ce genre de circonstances. Restée dans son coin, Maya s’était rapprochée de sa nouvelle Maîtresse, Yukio, tête baissée, prostrée sur le sol. Les poils de sa queue étaient trempés, car elle s’était masturbée avec, la fourrant sous sa jupe pour atteindre son intimité, et se faire jouir, tandis qu’elle voyait ces deux belles femmes se faire violemment l’amour. Maya était heureuse à l’idée de servir une telle femme. Mélinda ne s’était vraiment pas moquée d’elle en la lui fournissant, Maya était docile et masochiste. Elle avait été bien formée.
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Allongée sur le sol, je récupérais lentement de mes ébats endiablés avec Mélinda. La vampire m'avait baisée sans relâche, en différents orifices, dans différentes positions. L'excitation et l'adrénaline m'avaient aidée à tenir, mais maintenant qu'elles étaient retombées, j'étais complètement vidée. Mélinda n'avait pas ce problème, sûrement sa nature la rendait plus résistante et endurante que l'humaine que j'étais. Sa verge masculine avait disparu, elle devait l'avoir repliée au fond de son intimité. Elle semblait pensive, aussi décidais-je de la laisser tranquille.
Du coin de l'oeil, je vis Maya, la neko que Mélinda m'avait offerte. Elle me fixait docilement, avec une petite pointe de crainte. Mais sur son visage, je lisais aussi autre-chose : du plaisir. Ses joues roses et sa respiration lourde ne me trompaient pas. Et en descendant le regard, je vis la confirmation de ce que je soupçonnais : de la mouille coulait encore entre ses cuisses, et les poils de sa queue étaient trempés. La coquine s'était masturbée en nous voyant faire l'amour, Mélinda et moi.
Cela étant, c'est une belle petite chose, cette Maya. Son visage de poupée transpirait l'innocence, alors que son corps avait tout les charmes possibles. Menue, les seins semblables à deux petites pommes qu'on aurait envie de croquer, une taille fine soulignée par une splendide chute de reins et des fesses bien rebondies. J'avais hâte de l'emmener dans ma chambre et découvrir toute l'étendue des possibilités qu'elle m'offrait. Mais pour l'heure, j'étais à Mélinda, qui parla justement de quitter la pièce.
" Je propose dans ce cas que nous allions prendre un bain. Cela nous fera du bien après tout cela. Oh, et Maya, tu nous laveras. "
Il faut dire que nous étions couvertes de sang et de sueur, sans parler de nos entrejambes où se mêlaient nos fluides sexuels. Et pour ma part, je me sentais sale. Sans compter qu'un bon bain m'aidera à me relaxer et récupérer. Je renfile ma robe, mais suis contrainte de laisser mes sous-vêtements de coté sous peine de les ruiner définitivement. Puis je guide Mélinda et Maya jusqu'à la sortie. La neko semble ravie que je fasse appel à elle, alors que Mélinda semble soucieuse. Je me demande bien à quoi elle peut penser, mais je suis trop respectueuse pour lui demander.
Toutes ces interrogations cessent quand nous atteignons enfin la salle de bain. La pièce spacieuse était en fait divisée en deux parties : un petit vestiaire, et la salle de bain à proprement parler.
Le vestiaire se composait de divers ameublements destinés à accueillir les visiteurs : casiers pour les vêtements, paniers à linge et à serviettes, on trouvait également un miroir et un banc. L'endroit était carrelé dans les tons bruns, ce que ce mariait avec le mobilier en bois. Sans cérémonie, je me déshabille et entraine Mélinda vers le bain.
Cette partie de la salle, bien plus grande que le vestiaire, a été agencée pour simuler un Onsen naturel. On y retrouve donc un pavage irrégulier émulant un sol rocheux, et plusieurs blocs grossiers sont disposés tout le long du bassin. Comble du raffinement, une ample baie vitrée, traitée pour éviter la condensation de l'eau, permet d'avoir une vue sur le parc et le ciel, tout en profitant de l'eau chaude du bain. J'ai d'ailleurs tôt fait de m'y glisser, invitant Mélinda à me rejoindre.
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Mélinda laisserait le soin aux femmes qui l’accompagnaient de porter ses vêtements. Elle n’avait pas envie de s’habiller, dans cet état. Des traces de sueur roulaient le long de son corps, ainsi que des tâches de sang, de sperme, et de mouille. Il était hors-de-question qu’elle salisse sa robe en la remettant sur son corps, et suivit donc Yukio à travers les coursives du bunker souterrain. Elle était totalement nue, et vit que quelques-uns des hommes de l’organisation secrète de Yukio purent la voir. Cette femme était bien mystérieuse. Comment donc une femme aussi jeune pouvait-elle diriger une telle organisation ? Elle avait l’impression d’être dans une base secrète d’un film de James Bond. Elle s’était renseignée, après sa rencontre avec Yukio, sur les Onoki. Leur fortune était légendaire, et ils figuraient généralement dans les classements des magazines sur les grands riches du monde, comme « Forbes ». Cette femme était terriblement riche, mais ce n’était pas tant son argent qui troublait Mélinda que son caractère.
Méritait-elle d’être une vampire ? Cette question la taraudait, la troublait. Plus elle y songeait, plus la réponse semblait évidente. La vampire ne disait rien pendant leur trajet vers la salle de bains de Yukio, car elle réfléchissait. Cependant, ses doutes se taraudaient de plus en plus. Elle avait pris un risque il y a quelques mois, et elle allait le répéter. Yukio était bien différente d’Hitomi, et, pour être honnête, elle ressemblait assez à Mélinda. Elle avait un corps enfantin, une tête d’ange, et, pour autant, elle restait une créature meurtrière et perverse, une femme vicieuse qui avait infligé la mort dans la joie et le plaisir. La vampire ne pouvait que l’adorer pour ça. Elle la voulait, et elle savait qu’elle en ferait une vampire. Hitomi avait refusé son offre, ce que Mélinda n’avait jamais compris. Devenir une vampire ne présentait que des avantages, et elle ne voyait aucune raison pour laquelle Yukio refuserait.
Ce faisant, les deux femmes et Maya, qui trottinait à quatre pattes derrière elle, rejoignirent un onsen artificiel. C’était la mode japonaise. Une grande baie vitrée montrait le parc du manoir des Onoki. Yukio se déshabilla rapidement, et les deux femmes entrèrent dans l’eau chaude, Mélinda sentant des frissons la traverser. Elle s’allongea rapidement, et se blottit contre Yukio, couchée sur le flanc, l’embrassant sur les lèvres. Un baiser tendre et chaste, où elle attrapait l’une des lèvres de Yukio, tirant dessus, avant de continuer à l’embrasser, caressant son corps, se frottant contre elle.
Maya s’était également déshabillée, restant derrière elles. Elle était toute nue, sa queue remuant de droite à gauche. Elle n’avait très certainement pas oublié l’ordre de sa Maîtresse. Mélinda continuait à embrasser Yukio, gémissant lentement, puis écarta ses lèvres, esquissant un léger sourire. Son nez vint se frotter tendrement contre le sien.
« Hummm, ma belle Yukio... »
Mélinda aurait encore pu lui faire l’amour, mais elle savait Yukio fatigue. Elle avait le corps d’une humaine, après tout... Une simple et fragile humaine, qui avait malgré tout fait preuve d’une bonne résistance. Mélinda s’écarta d’elle, et ferma les yeux, en se couchant sur le dos. Elle regardait devant elle, savourant le contact de l’eau chaude, tandis que Maya les rejoignait, amenant des produits de beauté et de nettoyage.
« Dis-moi, Yukio…, enchaîna-t-elle. Que penses-tu des vampires ? Comment nous imagines-tu ? Nos pouvoirs, la manière dont nous vivons, dont nous nous regroupons... Dis-moi comment tu m’envisages. »
Sa curiosité était présente. Elle désirait en savoir plus sur ce que Yukio pensait, afin de pouvoir l’aiguiller. Dans tous les cas de figure, Mélinda ne pourrait rien faire sans l’accord de cette jeune femme.
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Je savourais le contact de l'eau, et le contact de Mélinda. Ma belle vampire avait le trajet nue, et voir son corps ainsi avait réveillé mon désir pour elle, qu'elle avait portant satisfait il y a peu. Si mon propre corps n'avait pas été aussi fatigué par nos ébats, je pense que j'aurais déjà été me lover contre elle pour qu'elle me viole à nouveau.
Allongée dans l'eau chaude, j'écoutais la question de Malinda, tout en laissant Maya faire son office. La jeune neko été allée récupérer le nécessaire de toilette et commençait à me frotter le corps avec du savon. Je regardais son petit corps bouger, et envisagea la possibilité de m'amuser un peu avec cette nuit... Puis reporta mon attention sur Mélinda.
Sa question m'avait légèrement surprise. Savoir ce que je pensais des vampires... Il s'agissait en premier lieu d'un montre purement issu du folklore occidental, et qui avait donné lieu à de multiples adaptations... Je pense à cette superproduction hollywoodienne d'amour à l'eau de rose (et terriblement rasoir) entre un vampire et une humaine : je ne suis pas sûre que Mélinda aimerait être comparée à cela.
" Je ne sais pas trop quoi répondre... Selon les folklores, il existe des dizaines de versions de ce que sont les vampires... Mais les points qui reviennent le plus souvent sont e fait qu'ils se nourrissent de sang, qu'ils craignent la lumière du jour, qu'ils ont des capacités surhumaines et celle de transformer un humain en leurs semblables... Et qu'ils sont très beaux. "
Jusque là, la description correspondait à Mélinda, à cela près que je n'avais jamais vu la vampire souffrir d'une quelconque gêne en étant exposée à la lumière solaire. En revache, c'était une bonne chose que cette vampire m'ait posée cette question, car je ne pouvait nier nourrir une certaine curiosité à l'égard de sa nature...
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« Je ne sais pas trop quoi répondre... Selon les folklores, il existe des dizaines de versions de ce que sont les vampires... Mais les points qui reviennent le plus souvent sont le fait qu'ils se nourrissent de sang, qu'ils craignent la lumière du jour, qu'ils ont des capacités surhumaines et celle de transformer un humain en leurs semblables... Et qu'ils sont très beaux. »
Mélinda esquissa un léger sourire devant ce compliment. Sur Terre, elle s’était un peu renseignée sur le « folklore » vampirique. Elle savait que le vampire était une légende issue du Moyen-Âge, et qu’il avait été réellement concrétisé dans la littérature par la plume de Bram Stoker. Il était le véritable créateur du genre vampire sur Terre, et, comme à chaque fois, Mélinda était surprise de voir à quel point Terra était liée à la Terre, ou, plutôt, à l’imagination terrienne... Comme si l’imaginaire des auteurs, inconsciemment, se nourrissait des créatures de Terra. Le mythe du vampire avait évolué sur Terre, connaissant divers ères, et la version de Yukio était assez proche de ce qu’était vraiment, selon Mélinda, un vampire. Elle se rapprocha de l’intéressée, et l’embrassa à nouveau, se blottissant contre elle dans l’eau chaude de l’onsen.
Yukio avait un corps très agréable, et Mélinda sentit le désir venir encore, alors qu’elle se frottait contre elle. Elles allaient encore faire l’amour, c’était une évidence. La vampire frotta son nez contre elle, tandis que Maya s’activait lentement autour d’elles.
« Hum... C’est une bonne approche, mais elle mérite d’être précisée, ma chérie... »
Mélinda lui sourit, et, tout en restant allongée sur elle, lui titilla le cou, le mordillant, tout en pressant l’un de ses seins entre ses doigts.
« Seuls certains vampires craignent la lumière du soleil... Mais elle ne nous fait pas fondre en poussière...Cette image est très chrétienne, très manichéenne, trop simpliste. Certains vampires, vois-tu, passent parfois tellement de temps dans l’obscurité que leurs pupilles ne supportent plus le contact de la lumière d’une étoile. Il n’y a rien de religieux là-dedans, de christique, ou de divin. Nous ne sommes qu’une race parmi tant d’autres... À cette différence près que les vampires sont l’une des races les plus nobles qui soient. »
Elle l’embrassait à nouveau, cette fois sur les lèvres, tout en remuant son corps, son magnifique corps, contre le sien. Yukio était bien gâtée. Se rendait-elle de l’honneur que Mélinda lui faisait en daignant ainsi se rapprocher d’elle ? Mélinda avait le droit légitime de se poser la question, car Hitomi, elle, ne l’avait pas réalisé, ayant préféré miser sur l’amour. Ridicule, tout simplement.
« Un vampire s’estimera toujours supérieur aux humains. Nous sommes plus beaux, oui, mais également plus forts, nous ne nous effritons pas comme des biscottes avec le temps. Les vampires qui veulent s’assimiler aux humains sont pitoyables, et me donnent envie de vomir... Tous comme ceux qui tombent amoureux des humains. Votre espèce est une sous-race qui ne doit son influence qu’au fait que vos semblables baisent et se reproduisent comme des cochons dans une ferme. »
Qu’on puisse dire que Mélinda tomberait un jour amoureuse d’une humaine était une erreur. Hitomi avait été la seule forme d’exception, en ce sens que Mélinda voulait la transformer en vampire. Un choix que l’humaine avait refusé, confirmant le caractère très paradoxal des humains. Tout en étant des minables, des moins-que-riens, ils faisaient preuve d’une incroyable arrogance, un orgueil démesuré qui les amenait à se croire invincibles, à croire qu’ils avaient la moindre chance de triompher face aux autres races.
« Nous nous nourrissons de sang, ils nous donnent notre force. N’importe quel sang suffit, mais... Et bien, c’est comme un bon plat, tu vois... Tous les sang ne se valent pas, et les vampires qui ne se nourrissent que de sang animal sont comme ces petits hommes de vos pauvres pays, qui doivent aller se nourrir dans les décharges. Ils sont faibles... Et un vampire qui manque de sang perd peu à peu la raison, jusqu’à devenir un monstre, qu’il faut alors exterminer. Il n’existe que quelques rares exceptions, généralement les vampires de sang pur, ceux qui sont nés vampires... Moi, par exemple, je suis une transmuée, et, comme tous les vampires transmués ou presque, je suis stérile... La légende veut que les Sang-Pur descendent du premier des vampires, Caïn. Ils disposent de pouvoirs redoutables, mais sont de plus en plus rares. »
Elle parlait d’une voix douce et tendre, allongée sur le corps de Yukio, et se concentra un peu. Quelque chose brûlait entre ses cuisses, et se mettait à pousser.
« Le sang... Il nous rend forts, il nous excite... Tu ne peux pas savoir ce qu’est vraiment le bonheur, Yukio, quand tu n’as pas pu goûter au sang... La première bouchée de sang qu’on ingère est inoubliable... C’est un éveil de tous les sens... Le sang nous galvanise, il nous rend plus forts... Et, dans une certaine mesure, il décuple la libido... »
Le sexe masculin de Mélinda venait de sortir, une belle verge tendue, alors qu’elle retournait embrasser Yukio, tout en pinçant son téton. Elle remua un peu son corps, et la pénétra tendrement. Sa verge s’enfonça dans son vagin, qui était déjà bien lubrifié. Yukio était rassasiée, sexuellement parlant, mais Mélinda était du genre gourmande... Très gourmande.
« Les vampires sont des seigneurs, Yukio... Nous ne sommes pas au ban de la société, Yukio... Nous nous gaussons de tous ces religieux qui veulent nous traquer, ou de ceux qui voient en nous des cadavres sur pattes... Ai-je l’air d’une... Hum... D’une morte ? Notre peau est... Hum... naturellement pâle, mais je peux t’assurer que je suis bien vivante... Et que l’ail ne nous fait rien, si ce n’est donner mauvaise haleine... Un vampire meurt comme n’importe qui : il n’est pas besoin de lui planter un pieu dans le cœur. Le décapiter suffit amplement, et même les balles suffisent, pour peu qu’on en tire suffisamment... Car nous sommes... Haaaannn... Plus résistants que les... Aaaahh... Humains... »
Elle remuait en elle, et posa ses mains sur les épaules de Yukio, en lui faisant l’amour. Pendant plusieurs minutes, elle ne dit ainsi plus rien, se contentant de s’enfoncer en elle. On n’entendit rien de plus que les soupirs des deux femmes, et les clapotis de l’eau, jusqu’à ce que Mélinda, dans un petit cri, ne se mette à jouir.
« Je... Hum... Je suis stérile, Yukio... Mais je peux transformer les humains qui le méritent en vampires... Car, bien que votre espèce ne soit qu’un ensemble de cloportes qui sont nés pour servir, il en existe toujours quelques-uns qui ont des aspirations différentes, et qui méritent une récompense digne de ce nom... »
Comme Yukio ? C’était toute la question que Mélinda se posait.