Sujets

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Les landes dévastées / Space Oddity (Iggy)

« le: mercredi 01 avril 2020, 22:46:38 »

Chaque chose à sa place... Avec un air satisfait, Hana retira la superbe robe noire cocktail qu'elle avait portée au casino de Nexus, dévoilant en dessous la tenue d'Huntress. La robe, soigneusement pliée, fut rangée dans un compartiment de sa moto, avec l'argent qu'elle avait gagné ce soir là, puis elle compéta sa tenue de son masque, censé garantir son anonymat - quand bien même, pas grand monde ne connaisse le nom d'Ochinoe ou de Bertinelli sur Terra...

Une fois qu'elle eut vérifié, une fois de plus, que tout était en ordre, elle démarra. Elle lança un de ses gadgets pour découper la corde censée la retenir dans la ruelle où elle avait caché sa moto, et elle entendit les cris de ceux qui avaient espéré se faire la belle demoiselle insouciante. Les idiots..., pensa-t-elle en levant les yeux au ciel.

Très rapidement, sa moto avala les kilomètres. Hana connaissait par coeur le chemin jusqu'à sa planque - jusqu'à l'un des portails qui lui ferait quitter Terra pour sa Terre pourtant, un pressentiment lui fit allumer l'ordinateur de bord. Il allait se passer quelque chose, quelque chose de déplaisant... Son instinct n'était pas infaillible, mais parfois, elle l'écoutait.

L'ordinateur ne s'alluma pas. Pire : le moteur de son bolide s'arrêta, en plein désert, et fut seulement porté par son élan précédent sur quelques dizaines de mètres. C'est une blague... Hana respira profondément, avant de descendre de sa moto. Pas de sable dans le moteur, pas de soucis de carburant... Un câble électrique coupé, quelqu'un avait du essayé de lui voler son jouet. Ce n'était pas le genre de soucis qui devait court-circuiter toute sa moto ! Le problème devait venir d'ailleurs...

Mais déjà, la nuit se terminait sur les landes, le jour pointait le bout de son nez et, pire que tout, elle allait être en retard pour rentrer chez elle, sur Terre. Nul doute que Dante, son oncle, allait lui faire regretter d'avoir découché... Elle était encore à plusieurs kilomètres de sa planque, et il n'y avait rien - rien, rien rien - pour qu'elle puisse s'abriter, le temps de faire quelques réparations. Que faire ? Rester là, au milieu du sable, et prendre le risque de ramener du sable inconnu chez elle - provoquer un désordre qu'elle souhaitait combattre ? Car oui, pour Hana la méticuleuse, il n'était même pas question de ramener le moindre grain de sable de Terra sur Terre... - ou bien finir le chemin à pieds ?

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Les alentours de la ville / [PV] Nous avons un ami en commun, hum ?

« le: samedi 23 juin 2012, 22:13:21 »

Hana Rachele Bertinelli Ochinoe s'ennuyait ferme. Droite sur son siège, elle écoutait son oncle Dante déblatérer "tout un tas de conneries" (ce n'était que son avis sur la question) à une autre branche de la famille italienne venue en visite au Japon. Bien qu'impassible, la jeune fille n'en pensait pas moins : et vas y que ça caquette par ci, que ça cause avec les mains par là, que ça hurle, que ça pète plus haut que son postérieur, que ça rit bruyamment... Non, elle ne prend pas part à la réunion de famille, se contente de rester debout, en retrait, à les écouter déblatérer encore et encore, attendant ce moment fabuleux où elle pourra, enfin, rejoindre la piscine pour s'y changer les idées.


Mais, les discussions s'éternisent, bien entendu. Et l'heure du repas vient. Et plutôt que de repas, il est question ici d'un festin improvisé, durant lequel, prise d'un ras le bol qu'elle ne peut plus contenir, Hana finit par s'enfuir. Dans sa chambre, pour y dormir, évidemment. Vous croyez quoi, que parce qu'on a une famille de mafieux, on est forcément une mauvaise fille ? Que nenni ! Hana Ochinoe n'est pas comme ça, et elle n'a qu'une parole.


Huntress, par contre... Elle est plus libre que cela. Il suffit à la jeune femme d'un simple masque pour laisser derrière elle tous ses soucis, ou presque. Elle a besoin d'exercices, de beaucoup d'exercices. Elle pourrait se tuer à s'entraîner à mille acrobaties dans le gymnase, dans le sous sol du manoir Bertinelli, mais... Il n'y a pas de meilleur endroit pour s'amuser que Seikusu. Vraiment. Enfourchant sa moto, partant si vite qu'on ne la remarquera qu'au moment où l'on entendra son bolide vrombir - quand elle sera déjà loin, donc - Huntress est parcourue de frissons dans tout le corps, excitée à l'idée que sa nuit sera bien plus intéressante que la discussion sur sa tante Antionetta et son incontinence toute neuve. Wouhou.


Un instant, Hunt' pense aller sur Terra ; mettre à terre quelques vilains esclavagistes, ramener quelques terranides revendus sur Terre, picoler une bière aussi immonde qu'addictive dans une taverne de Nexus, voire pourquoi pas - car elle se sent d'humeur joyeuse et joueuse - aller se friter une de ces créatures immondes des landes dévastées. Oh oui, la belle brune a un terrible besoin de se défouler. Sa moto fut vite renvoyée à la Hunt' Cave, histoire qu'elle commence à voler d'un point à un autre, s'accrochant aux immeubles de la ville, de sa ville. Qui aurait pu prévoir que, énorme coup de chance ! - quelqu'un allait se décider à s'en prendre à un dealer de la famille Bertinelli ? Un de ses dealers, techniquement ? Le pauvre gosse, un peu défoncé, ne devait même pas avoir remarqué qu'il était suivi ! Et pourtant, la demoiselle que suivait Huntress n'était pas qu'un peu voyante... Pourtant, pas question de gâcher la surprise : il fallait attendre de lui donner tort, pour lui tomber dessus...

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Les contrées du Chaos / [Baralthorn] Je ne suis pas à ma place ici !

« le: mardi 03 avril 2012, 22:45:18 »

Cette journée avait commencé comme dans un rêve. Personne à ses basques, elle avait pu revêtir son costume mauve qui la couvrait à peine, avait frappé dur chez les dealers concurrents aux siens, avait fait un tour sur Terra, coursé un terranide qui espérait pouvoir commencer une nouvelle vie sur Terre.


Bref. Tout allait bien, dans le meilleur des mondes. Hana / Huntress s'amusait comme une petite folle, à faire ce qu'elle aimait tant. Remettre de l'ordre, selon sa propre loi. Le soir, nullement fatiguée, elle avait décidé, en tant que civile cette fois, de rejoindre une des petites fêtes de taverne de Nexus. Un endroit calme, où la belle brune faisait presque tâche de part sa beauté rayonnante. Pourtant, personne n'osait l'approcher, allez savoir pourquoi. Pourtant, ça ne manquait pas d'hommes entreprenants dans le coin... Ne pouvant pas vraiment supporter l'alcool (son taux de résistance face à une bière était nul.)elle enchaînait cocktails, tisanes, et jus divers. Et c'est finalement une conversation, happée au hasard, qui retint son attention. L'homme, aviné, parlait de combats incroyables, et épiques, dans l'arène en périphérie des landes sauvages. Un endroit où les plus forts faisaient trembler la terre, où le sang gorgeait la terre d'un rouge qui était devenu naturel.


Cela fit sourire Hana. C'était exagéré, c'était évident. Pourtant, elle vit là un nouveau moyen de passer un bon moment, un moment pour s'amuser, durant sa liberté provisoire. Son verre fut rapidement vidé, d'une traite, et la voilà en quête de cette fameuse arène, revêtant au détour d'une rue, son costume d'Huntress. Elle enfourcha sa moto, et fonça sur cet engin inédit en ce monde à travers Nexus, puis une partie de la campagne environnante. L'arène, elle la trouva rapidement, évidemment, énorme bâtisse au milieu de nul part.


La moto fut planquée, l'endroit rapidement pénétré. Ca puait le sang et la sueur, au point que même Hana en eut un frisson. Et finalement, en voyant l'aire de combat, Huntress pensa que le gars de la taverne était trop aviné pour rendre compte de la réelle teneur des lieux. C'était encore pire que ce qu'il avait dit. Et merde. Elle s'était déjà inscrite à un combat, avant même de venir voir l'arène... Et comme elle avait une fichue fierté, qu'elle refusait de se soustraire à un engagement...


Huntress morfla sévère au premier combat. Même si elle le remporta face à un monstre qui faisait deux à trois fois sa carrure. Sa tenue était dans un état lamentable, quelques unes de ses armes irrécupérables. Elle ne passa évidemment pas le second round. Dire qu'elle avait pensé pouvoir détrôner le champion, juste pour rabattre le caquet d'un tas de muscles face à une frêle jeune femme. C'était bien mal barré. Hana fut balancée dans une cellule, sans doute parce que désormais, les organisateurs avaient décidé qu'elle faisait partie de cet endroit jusqu'à ce qu'elle gagne sa liberté. Et pour l'instant, dans les vapes, Hana ne pensait pas encore à la façon dont elle allait s'enfuir. Elle pensait simplement qu'elle avait foutrement mal à des muscles dont elle ignorait l'existence jusqu'à présent.

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Les alentours de la ville / [Gunmer S.] My Obsession

« le: dimanche 29 août 2010, 20:26:32 »

C'était une chaude nuit d'été. Hana avait passé une soirée des plus ennuyeuses au Manoir que son oncle possédait... Grande réunion des famille Bertinelli et Ochinose, pendant laquelle tout le monde avait merveilleusement ciré les chaussures plates de Hana. Elle était partie chercher un peu de calme dans les jardins, et même là, un de ses cousins vint l'ennuyer. Il tenta bien de se rapprocher d'elle, et à peine Hideaki l'effleura du doigt qu'il se retrouva avec le contenu du verre d'Hana dans la figure et un coup de genou dans le ventre. Furieuse, la jeune fille était partie se réfugier dans sa chambre, où elle avait exigée de n'être dérangée sous aucun prétexte !

Elle attendit pourtant minuit pour de sortir par l'une des nombreuses sorties secrètes, chevauchant sa moto, pour rejoindre la périphérie de la ville, faire quelques pointes de vitesses sur une voie expresses, et enfin calmée, enivrée à l'adrénaline, Huntress regagna son terrain de jeu. Elle gara sa moto dans une ruelle avant de regagner les toits, commençant sa tournée pour surveiller ses dealers, blesser un ou deux concurrents, sauver héroïquement un jeune homme d'une bande de motard, et...

Et un bruit de course la fait s'arrêter, alors qu'elle se balançait au bout de son grappin. Et ce qui fuit n'est pas n'importe quoi : des oreilles de lapin, une course rapide... Aucun doute possible, ce n'est pas un déguisement. Huntress fait demi tour pour filer la bestiole qui n'a rien à faire ici, rattrapant son retard autant qu'elle le pouvait en faisant du saut en longueur avec la perche rétractable qu'elle portait à la ceinture, et finalement épuisée par ce jeu, Huntress pointe son arbalète, chargée d'un carreau explosif, et tire de manière à décider du chemin du terranide, jusqu'à l'acculer dans un cul de sac. Un peu essoufflée malgré tout, Huntress débarque au bout de la ruelle, roulant des hanches comme à son habitude, l'arbalète armée posée sur son épaule.

Elle ignore que l'homme-lapin était déjà la proie de quelqu'un. Huntress pense déjà qu'il est prit au piège, et ses oreilles plaquées contre sa tête mettent la jeune fille dans une fausse certitude qu'il est apeuré. Avec une voix chantante, Hana lui dit :

- Ne t'inquiète pas, mon petit. Je te ramène chez toi.

Et alors que la jeune fille masquée s'approche, prête à maîtriser le terranide, ce dernier bondit au-dessus d'elle, lui jette un couvercle de poubelle dans les jambes, et s'enfuit à nouveau. Huntress jure en italien, et sa voix résonne dans la ruelle. Elle se relève rapidement, et repart dans une course effrénée : la chasse reprend, car il n'est même pas envisageable que cette chose reste sur cette terre.

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Les alentours de la ville / Une blague de mauvais goût (Hakua)

« le: jeudi 05 août 2010, 13:45:01 »

Hana Bertinelli Ochinose était sortie, "seule". Enfin, sa solitude était toute relative, mais au moins, ses douze gardes du corps étaient discrets, et lui donnaient presque l'illusion qu'il n'y avait personne. Alors, Miss Bertinelli faisait les magasins tranquillement. Elle n'avait pas à proprement parlé de "copines" pour l'accompagner, et généralement, son cousin Sergio lui servait de chaperon. Mais cette fois, l'italien avait autre chose à faire, et cela convenait parfaitement à la métisse qui avait alors l'impression d'être "libre". Douce illusion...

Après donc quatre magasins de chaussure et trois tailleurs où elle avait commandé  des vêtements sur mesure - Ah ! les joies du métissage, qui la font être plus épaisse que la moyenne des japonaises et plus petite que la moyenne des italiennes ! - Hana s'était arrêtée à la terrasse d'un café, savourant - forcément ! - une glace à l'italienne. Un régal, car le tenancier était un véritable italien.

Pour Hana Bertinelli, en ce moment, la vie était belle. Tout allait bien, tout était en ordre, dans le meilleur des mondes. Le patron qui tenait le café vint lui offrir un café viennois, et s'assit avec elle. Au Japon, assez peu de gens parlaient italiens et du coup, ni Hana, ni le patron - en réalité un de ses sous-fifres... Mais quant à savoir ce qu'il faisait pour sa famille, la jeune fille l'avait oublié - ne firent d'efforts pour parler doucement, et à grands renforts de gestes.

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Les alentours de la ville / Chacun trouvera bien son bonheur... (Elda Oreza)

« le: dimanche 06 juin 2010, 18:18:16 »

Yuichiro Takezo. Ce vieux péteux arrogant et borgne avait une allure digne, mais dans son unique oeil sombre, entouré de rides, brillait toute sa méchanceté.

Hana ne l'aimait pas. Elle lui servit du thé, tandis que le vieil homme et son oncle, Dante, parlaient affaire. Il n'était pas bon de se mettre les Bertinelli ou les Ochinose à dos, surtout sur le marché de la drogue. Ce que venait de faire l'héritier de Takezo, Daichi.

"Encore un qui porte mal son nom... Il n'a pas l'air si sage que ça, le Daichi...", pensa Hana alors que, d'une courbette, elle disparut dans la pièce à côté. Et une fois la porte fermée, elle y colla son oreille. Son cousin Sergio s'agenouilla pour en faire de même.

- Ca pue." murmura-t-il en italien.
- Ouais. Mais le vieux Takezo n'y est pour rien. Par contre, faudra mater le petit."
- Le petit Daichi est plus vieux que toi, Rachele."
- La ferme."

La discussion fut longue, mais il n'y eut jamais un mot plus haut que l'autre. Yuichiro Takezo était plein de bonne volonté, il ne fallait pas en douter - mais son petit-fils, c'était une autre histoire... Daichi fut appelé à se présenter, et il insulta proprement l'hôte de son grand-père. Terrible erreur, surtout quand le haut-parleur résonne dans toute la pièce. Hana eut un sourire mauvais : ce petit salopard allait payer. Il voulait s'imposer ? Elle avait hâte de voir ça.

Elle passa les trois nuits suivantes à se renseigner sur Daichi Takezo - ses préférences, ses lieux favoris. Encore un qui pensait qu'il pouvait hériter du fief de son grand-père et en faire ce qu'il voulait, comme il voulait, sans subir la moindre conséquence de ses actes. Vêtues de son costume de Huntress, Hana veillait. Elle avait fini par jeter son dévolu sur ce qui semblait être la planque favorite de Daichi : son entrepôt d'armes. Il y avait aménagé un étage, insonorisé, où il faisait actuellement la fête avec sa bande de lèches-cul et quelques prostituées de son marché. Huntress renifla dédaigneusement. Il y avait pas mal de gardes, qui ne lui poseraient aucun soucis... C'était la façon de donner une leçon mémorable à ce petit péteux qui s'avérait plus compliquée. Perchée dans un arbre, elle observait à l'aide de jumelles vers l'entrepôt, cherchant ce qu'elle pourrait faire - et comment le faire.

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Les alentours de la ville / April Rain (William)

« le: vendredi 12 mars 2010, 15:57:14 »

Dante était debout devant la baie vitrée qui donnait une vue sur un immense jardin à la française. Parfaitement taillé, droit, symétrique ; même la pluie qui tombait ne troublait en rien cet ordre. Hana était un peu en retrait derrière lui, et en observant le jardin, on pouvait se demander d'où lui venait son obsession des choses parfaitement rangées... Parfois, les yeux de la jeune fille se glissaient vers son géniteur. Il était grand, et plutôt bien conservé pour quelqu'un qui approchait la cinquantaine,  sa courte chevelure blanche toujours parfaitement soignée. Il dégageait une certaine majesté, de la noblesse même dans ce costume italien d'un bleu marine, et en présence d'Hana, l'autorité qu'il avait pour le reste de la maisonnée disparaissait. Aucun des deux n'arrivaient vraiment à considérer l'autre comme son père ou sa fille, mais après sept années passées ensemble, leurs relations s'étaient améliorées. Et puis, il fallait dire quelle le trouvait impressionnant, du haut de ses presque deux mètres, l'exact opposé de l'homme que Hana avait toujours appelé Père, gamine, qui lui atteignait difficilement le mètre soixante dix.

Des coups légers furent frappés, et l'on annonça que Maïtre Dolan était arrivé. Dante posa une large main sur la frêle épaule d'Hana.

- Tu peux partir, si tu veux.
- Dante, c'est moi qui t'ai informée la première que ce petit conn...

Elle sait qu'elle n'a aucun intérêt à esquiver la baffe, même si son entrainement, dispensé par ses cousins et Dante lui-même, lui donne les réflexes de le faire.

- Ton langage, Rachele.

Il ne l'appelait jamais pas son prénom japonais. Hana baissa la tête, et reprit :

- ... que ce Kuwabara était une taupe. Je suis juste curieuse de savoir comment notre avocat va faire.

William Dolan entre à ce moment là. Plutôt bel homme, il y a pourtant quelque chose qui a toujours chiffonné Hana à son propos. Dante s'assoit, on apporte thé et café avant de les laisser seuls ; Hana reste debout derrière son père, parfaitement immobile.

- Merci d'avoir réussi à venir aussi vite, Maître Dolan.

Inutile de préciser qu'ils avaient un problème de taille, sinon l'avocat ne serait pas là... Dante fait signe à la jeune fille de les servir ; un café pour les deux hommes, et si elle le veut, un thé pour elle.

- Nous avons eu une taupe. Qui s'est amusée à balancer tout un tas de petites choses ma foi fort gênantes à la police. Ils en sont encore au stade de vérifier ses dires, mais d'ici à ce soir, je risque d'avoir la moitié de mes... employés sous les verrous. Et sans eux, rien ne se vend, hélas.

La famille Bertinelli-Ochinose, dont Hana était la seule représentante, avait la main mise sur le marché de la drogue ; en attendant la majorité de la jeune fille, il y avait bien quelques arrangements entre les italiens et les japonais pour ne pas se marcher sur les pieds, mais les contacts restaient rares. Dante but une gorgée de café.

- J'ai confiance en ceux que je j'engage, jusqu'à un certain point, bien sûr. Ce serait gênant si l'un d'eux décidait soudain qu'il ne me devais plus rien... Et qu'on vienne me réveiller en plein milieu de la nuit. Je déteste être réveillé pour rien... Pouvez-vous faire quelque chose à ce propos, Awocato Dolan ?

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Le coin du chalant / Huntress veut se balader o/

« le: mardi 09 mars 2010, 14:45:07 »

Bon, sbien beau d'avoir fait un perso, le tout, c'est de jouer avec, maintenant !

Je n'ai aucune idée de trame pour l'instant, ça dépendra de qui se proposera ^^ Ca peut être du hentai comme un règlement de compte, simple baston tout comme un rapatriement. Ca peut être sur Terre comme sur Terra, en tant qu'Huntress comme avec Hana... Pas d'exigence particulière, sauf celle d'un minimum de fautes d'ortho

Des volontaires ? ^^
(Jessie et Miya sont bien entendu aussi dispo si qqun à des idées )

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Prélude / Huntress [VAL.]

« le: lundi 01 mars 2010, 22:10:51 »

Nom/Prenom/Surnom : Hana Kaori Rachele Bertinelli. Huntress.

Age : 19 ans.

Sexe : Féminin.

Race : Humaine.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique : Hana à le teint pâle de son père italien, et les cheveux sombres de sa mère japonaise. Plutôt grande, un mètre soixante et onze, et fine, elle n'en est pas moins assez musclée, et la nature a oublié de la rendre laide. Son épaisse chevelure brune, aux reflets légèrement bleutés, tombe sur ses omoplates, s'accordant à ses yeux bleus assez foncés. Comme dit précédemment, elle a la peau plutôt claire, pour une japonaise, dû à son métissage, et les yeux à peine bridés. En civil, Hana aime les longues robes quand elle ne doit pas porter l'uniforme règlementaire japonais, même si elle suit des cours à domicile. En tant qu'Huntress, elle est habillée plus court et très moulant... Mais surtout, d'un costume qui se veut avant toute chose fonctionnel et pratique. Plutôt sportive, les séances de combat que ses cousins lui imposent et la gymnastique qu'elle pratique depuis son plus jeune âge muscle son corps, sans excès pour autant - même si elle trouve que ses cuisses sont trop grosses... Pourtant, cette fine musculature est trompeuse : certains pourrait la croire faible, mais elle a déjà repoussé des hommes qui faisaient deux fois son poids. Méfiez-vous de la demoiselle !

Caractère : "Chaque chose a une place, chaque place a sa chose." : Ça résume assez bien le principe de vie de Hana. Plutôt méticuleuse dans tout ce qu'elle entreprend, elle n'aime pas faire les choses à moitié. Sans doute la demoiselle a quelques TOC qui lui pourrissent la vie, mais rien de très grave : tout doit être droit et parfaitement rangé, à sa place.
Elle a même fini par opter pour une nouvelle personnalité ; Hana, fille de ce mafieux italien, toujours droite et sage, d'un côté ; de l'autre, Huntress, celle qui vient en aide au veuf et à l'orphelin (surtout s'ils sont mignons !), qui ramène les Terranides perdus sur Terra et les humains égarés sur Terre. Ce qui marche pour les objets marche aussi pour les êtres vivants. Si son costume n'a aucune propriété magique, Hana devient pourtant une toute autre personne, plutôt éloignée de l'image de la petite fille sage qu'elle est chez elle.
Fille de la plus grande famille de mafieux européens et du plus grand groupe de yakuzas japonais, malgré les tensions qui secouent les deux familles, Hana a toujours baigné , bien malgré elle, dans la corruption, le trafic de drogue et le meurtre de ceux qui n'obéissent pas. Aussi, la jeune fille, sans être particulièrement capricieuse, n'aime pas quand les gens n'acceptent pas la place qui leur est déchue, et par le passé, en tant que Huntress, a déjà tué ceux qui refusaient, entre autre, de retourner dans leur monde d'origine -avec malgré tout le respect, peut-être mal placé, de renvoyer la dépouille où il faut. Hana Bertinelli, elle, n'irait surement pas se salir les mains ainsi, c'est le boulot de ses gardes du corps. Pourtant, c'est une jeune fille au caractère suffisamment fort pour résister à la torture, et de toute façon, en tant que fille de deux grandes familles de la Mafia, il faut bien ça...

Passionnée de bandes dessinées, grandement influencée par ses cousins, elle s'intéresse avant tout aux comic books américains - et c'est d'ailleurs d'un personnage de comics qu'elle s'est inspirée pour son nom de "super héroïne", vu la ressemblance entre son histoire et celle de la Huntress de la BD.

Histoire : Alberto Bertinelli et Yuka Ochinoe ont fait un mariage de convenance, dépourvu de tout amour, pour lier ces deux familles à la tête, chacune, de clans immenses de mafia et de yakuza. Les Bertinelli se sont installés au Japon, et arriva ce qui devait arriver : la naissance de Hana Rachele. Il faudra pourtant attendre une douzaine d'années avant que la vérité n'éclate : Alberto n'est pas le père de l'enfant, Yuka aura couché avec son beau frère, le cadet de son mari, Dante. La famille Bertinelli est divisée, les Ochinoe surveillent les italiens dans leurs moindre faits et gestes. Finalement, Dante commanditera le meurtre de la famille Ochinoe / Bertinelli au complet, et demandera que l'on épargne Yuka, dont il est toujours amoureux. Il y aura méprise sur la personne, et c'est Hana qui ressortira indemne du massacre. Dante prend la petite sous sa tutelle, et l'éduquera en Italie, à Naples, en souvenir de Yuka.

Hana n'a étrangement subi aucun traumatisme particulier. Les armes à feu, les cadavres, elle avait déjà vu, et plus que de raison pour une gamine de cet âge. Elle est certes triste d'avoir perdu sa mère et celui qu'elle appelait "père" depuis toujours. Pourtant, elle ne s'en émeut pas davantage, même si c'est à cette époque que commencent à apparaître ses TOC. Ses cousins l'initient au combat au corps à corps, lames blanches et armes à feu, jusqu'à ses seize ans, où là, elle demandera à être émancipée, pour regagner le Japon, terre de sa Mère.

On pourrait s'attendre de la part de Dante à un refus catégorique. Au lieu de cela, il discute de cette décision, arrive à la convaincre de ne pas se faire émanciper, et il décidera même de l'accompagner au Japon, au moins les premiers mois. Il ne veut pas qu'il lui arrive malheur, et on ne sait jamais ce que les Ochinoe pourraient lui faire, toujours rancuniers malgré le temps qui s'est passé -même s'ils n'ont jamais pu prouver que l'Italien avait commandité le massacre... Et finalement, Dante restera jusqu'à la majorité de la jeune fille, pour le plus grand plaisir de Hana : c'est qu'elle l'aime bien, son oncle, et que la gestion de "l'entreprise familiale" est loin de la passionner pour le moment...

Hana va finir par remarquer qu'il se passe des choses étranges à Seikusu. Des gens pourvus d'attributs animaux, d'abord. C'est complètement pas hasard qu'elle découvrira un portail vers Terra, pas très loin de la propriété où elle vit avec Dante (qu'elle n'arrive pas à appeler Père...), et son besoin obsessionnel de l'ordre lui fait revêtir, pour la première fois à ses dix huit ans, le costume de Huntress. En plus de ramener ceux qu'elle croise sur leur plan d'origine - c'est que ça fait désordre, ces humains sur Terra, et ces Terranides sur Terre... Et Hana méprise le désordre - la demoiselle n'hésite pas non plus à appliquer sa justice dans les rues, la nuit, quel que soit le monde où elle se trouve. Bien entendu, son sens de la justice peut paraître étrange à n'importe qui : elle ne se voit pas taper un des dealers de Dante alors qu'elle n'hésitera pas une seule seconde à casser la mâchoire d'un autre revendeur. La justice, ok, mais tant que ça n'empiète pas sur les plates-bandes de l'Empire qui lui appartiendra à 21 ans !

Situation de départ : Quelques aventures, rares malgré son physique qui attire l'œil. Huntress aime à draguer le veuf ou l'orphelin craquant, peut-être à l'allumer un peu, mais elle est rarement allée jusqu'au bout.

Autres :

Excellente combattante, Huntress peut se battre avec tout ce qui peut lui tomber sous la main. Pourtant, elle porte toujours avec elle son équipement fétiche :
 - Une arbalète (celle de l'avatar), et dans ses sacoches de gauche qui pendent à sa ceinture et autour de la cuisse, des tas de fléchettes différentes, parfaitement triées et rangées : allant de la simple fléchette à l'embout de fer à celle à tête explosive, Huntress à un bel arsenal.
 - Un Magnum (le pistolet, pas la glace x) ) et des munitions dans ses sacoches, dans sa ceinture, à droite.
 - Un grappin dans la boucle de sa ceinture.
 - Ce que l'on peut prendre, au premier abord, pour des croissants de lune décoratifs sur le devant de son uniforme, sont en réalité des lames très affutées, qu'elle peut tant utiliser au corps à corps  qu'en boomerang.
 - Trois poignards à lame épaisse : un dans chaque botte, un autre caché dans une doublure de ses gants à l'avant bras gauche.
 - Un bâton, qui pend dans son dos, à la ceinture, magnétisé pour qu'il ne se balade pas n'importe comment, et qu'elle peut déplier ; il peut faire jusqu'à deux mètres cinquante de long.
 - Et bien entendu, pour se déplacer, une moto à ses couleurs, avec son symbole -et quelques munitions supplémentaires, juste au cas où...

Quand elle est en civil, Hana porte des couteaux à cran d'arrêt, qui changent tout le temps de place. Leur nombre aussi varient selon son emploi du temps, et lors de rencontres "officielles", de toute façon, elle est entourée d'au moins quatre gardes du corps.



Doublette