Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Dortoirs et douches

Une enquête pas si parfaite [PV : Yuki Hôjô]

<< < (2/7) > >>

Yuki Hojo:
Un pense-bête personnel hein ? Yuki eut un petit sourire à cette réponse, la brunette serait donc une perverse ? Si c'est juste cela, tout n’irait bien, et aucune raison de soupçonner autre chose de toute façon. Yuki garde le sourire et la suit vers la piste de dance y retournant sans souci, elle n'a rien contre le fait de danser ! D'ailleurs la petite Sydney la colle pas mal ! Pas que cela dérange Yuki, au moins sous cette apparence il n'a pas à craindre une érection spontanée, pas que ça lui arrive heureusement. L'esprit tranquille il peut donc l'écouter parler de sa réputation, petits boulots, ça explique le sommeil en cours, Yuki sourit, aimer se défouler ? Manquer les cours ? Il faut dire que casser du monstre à tentacules avec une grosse masse à un côté très déroulant aussi ! Mais il ne peut avouer que son passetemps du moment, c'est de se changer en fille et venir draguer au campus ! Autant opter pour des soirées animées en effet, bon plan et tout offert par Syd !

- Moi c'est Yuki, j'ai un prénom mixte ça porte parfois à confusion, mais ça me fait rire.

Salle d'arcades et voitures donc ? En effet c'est d'étranges activités pour une jeune femme, mais chacun est libre de faire ce qu'il veut ! Yuki lui doit plutôt cacher ses activités, surtout les nocturnes et les diurnes frôlent parfois la légalité. Il doit donc trouver un alibi de toutes pièces, serveur dans un bar mafieux ferait très mauvaise figure sous son apparence actuelle.

- Moi j'essaie de me concentrer sur les études, mais avec le sport le soir c'est dur de ne pas être fatiguée en journée.

Oui voilà, le sport ! Elle peut le faire à domicile, en parc, en salle, difficile de prétendre qu'elle mentirait là dessus sans de solides preuves. Approchant un peu de Syd elle lui susurre tout de même :

- Garçon manqué ou pas, je te trouve mignonne moi.

Elle sourit grandement et continue de danser, avec Sydney pas gênée du tout de la proximité. Au contraire, même si ça ne se voit pas il aime bien la proximité avec les filles, les vraies du moins ! Enfin quand la musique se calme un peu il retourne vers le bord de piste pour descendre, cette lui rappelait beaucoup les musiques des jeux de danse sur tapis fléchés.

- Oh au fait pour les cours, ça ne les agace pas moins, tu verrais combien de ces porcs tentent de me coller en "rattrapage" tard le soir à l'école...

Il fit les guillemets avec les doigts, là y'a clairement un sous-entendu en effet. Mais dans cette école ça ne choquera pas grand monde, bien des profs ici, hommes et femmes sont réputés pour leurs "laissez-passer" sous le bureau. Chose tout à fait illégale en temps normal, mais très bien toléré ici bizarrement. Et Yuki avec ces cours manqués est tout de même concerné, vu qu'il ne se présente pas on le colle d'office. Enfin il n'y a rien qu'on bon sort de confusion ne l'aide à résoudre toute foi ! Il retourne vers le bar enchainer sur un rhum-cola cette fois, mais ne s'assied pas, il en profite en regardant la piste de dance.

- Si tu sais que je manque autant les cours, et me filme, dois-je te prendre réellement pour une stalkeuse, ou t'as juste jetée ton dévolu sur moi ?

Il rit alors un peu, c'est ridicule comme proposition, mais c'est la première personne qu'il croise et qui semble avoir remarqué les absences prononcées de Yuki en cours, surtout côté fille. Encore des garçons qui justement veulent se la faire et la suive parfois hors des cours, mais la petite brunette là ? C'est du nouveau ! Yuki aime bien cela, il en oublierait presque qu'il est là, car il sent un truc louche se préparer, touchant rapidement son pendentif il le remet bien sous ses habits, car il était un peu sorti à force de danser sur de la musique rythmée. Un pendentif qui n'a absolument rien d'ordinaire, il pue l'objet magique quand il est déclenché. Ce qui n'est heureusement pas le cas, mais qui porte un pendentif en forme d'arme médiévale déjà ? Il doit vraiment aimer les épieux pour en porter un modèle très réduit médaillon.

Sydney Hutchins:
L’un des revers les plus courants avec les sous-entendus, était que seul la personne qui pouvait les déballer pouvait réellement les comprendre, avec un risque qu’en face, l’individu avec qui on discutait, soit à la ramasse. Alors quant en plus les deux parties s’y mettaient, ça pouvait donner des situations aussi uniques que complètement hors sujet. Là, Yuki était à la ramasse en croyant un petit jeu pervers là où Syd sous entendait trafic d’alcool à des ados. De son côté Sydney ne valait pas mieux, puisqu’elle croyait réellement que Yuki parlait vraiment de sport. Il manquait juste le concours de celle qui était la plus à la ramasse, et ça promettait d’être dur à départager !

Bon par contre, la sino-américaine avait compris qu’il y avait eu une tentative de drague avec une approche soft pour tester le terrain. Elle venait de se rendre compte qu’elle avait tendu la perche en la collant un peu trop. Après tout, c’était un peu le but de la musique forte de devoir se coller pour ne serait-ce communiquer. L’espèce humaine étant une race sociable, le geste du corps était une méthode de communication comme une autre. Que dire ? Sydney avait beau faire parti de «la génération 35 piges», être bloquée à l’adolescence lui avait permis d’avoir les mœurs qui avaient évolué avec. Fréquentée et plus si intimités avec des créatures aussi bizarres que dérangées sexuellement faisaient d’elle quelqu’un de pas particulièrement regardante sur le sexe des individus. Donc non, ça ne la choquait pas plus que ça.

«Si on met de côté les mains plein d’huile, on dit que ça fait mon charme. Mais tu n’es pas mal non plus.»

Un bref regard pour la dévisager de bas en haut avec le petit sourire amical, avant de jeter un coup d’oeil à la table d’alcool où avec les «sportif» avec qui elle avait discuté avait un oeil lubrique en direction de ses filles. Les rumeurs iront de bons trains, mais ce n’était pas comme si du côté de Sydney ça changeait grand chose : les filles qui ne l’appréciaient pas lui avaient toujours collé une réputation de lesbienne refoulée.

Même si le son ne changea pas, la musique moins dynamique calma quelques peu l’ambiance. Souvent un moment propice pour une pause.

«Je n’ai pas trop ce problème : on va dire que c’est un «privilège» d’être inscrite au compétition d’athlétisme du bahut. Ça agace les profs mais comme ça intéresse plus la direction de voir le nom de ses élèves sur les inscriptions de compétition de marathons entre inter-universités, ils préfèrent ronger un os sur d’autres élèves.»

Merci les compétition même si Sydney n’avait pas beaucoup de mérite de participer à un «marathon pour gamin» quand elle faisait la même chose avec un sac à dos de plusieurs dizaines de kilos pour ne serait ce que garder la forme. Comme elle vivait dangereusement, c’était la moindre des choses et avec le temps, elle avait la peine de ne pas toujours s’appuyer sur ses pouvoirs de Magical girl. Si elle était encore vivante après plus de 16 ans de loyaux services, ça devait sûrement fonctionner. Quant aux professeurs, ça rageait sec au vue des notes plus que correct et ne pouvait que se contenter de l’humilier en la réveillant pour continuer la lecture.

«Les cours sont peut-être emmerdants, mais je ne passe pas non plus mon temps à baver sur la table. Et puis il faut bien que je trouve quelques choses à regarder : les fenêtres de la classe ne donne pas sur le complexe sportif.»

Sydney avait appris une chose dans sa vie : autant bluffer sur un sujet que de passer pour une personne trop bizarre : c’est mieux socialement. Et surtout, il y avait un point qui la tracassait, le bijou était bel et bien magique avec cette signature magique qui lui disait quelques choses. Juste qu’elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle avait beau savoir que beaucoup de ses consoeurs en avait un, elle passait uniquement par son pacte pour activer ses pouvoirs, et comme le nombre de Magical girl suffisamment proche pour savoir ça se comptait sur les doigts de la main d’un lépreux en phase terminale, autant dire que l’information ne lui était pas facilement disponible!

«J’ai beau être garçon manqué, mon côté féminin fait que j’aime les belles choses.»

Là, Yuki aura le droit à carrément du «rentre dedans» de la part de l’occidentale. Le doigt s’amusa à longer les cheveux pour lui faire comprendre qu’elle parlait d’elle avant que son doigt se mette à lever légèrement la chaînette du médaillon. La manœuvre restait osé, mais surtout passait pour un gros filtre de sa part. Peu importe comment Yuki le prendra, Syd allait être vite fixé.

«Avec de bon goût: médaillon médiéval à style gothique, ce n’est plus courant en 2020. Je suis peut-être qu’à moitié américaine, je m’y connais au moins à moitié en histoire.»

Yuki Hojo:
Yuki sourit, ainsi donc Sydney en a après elle, et son médaillon, Yuki la laisse examiner cela, il n'y a aucun risque, sauf savoir qu’y'a de la magie là-dedans. Mais ça ne va pas exploser ni rendu genre, ni subitement s'activer, c'est un appareil intelligent ! Ça ne répond qu'à son véritable maitre !

- Ouais, mais j'aime bien les chevaliers et tout ça, je regarde beaucoup de films sur cette époque.

Bha oui, le moyen âge est une époque longue et fascinante remplie de choses qui nous inspire encore aujourd'hui ! Qui n'a jamais rêvé d'être sauvé par un chevalier en armure rutilante, ou devenir roi et faire régner la terreur comme bon nous semble ? Enfin, il devait trouver une solution pour le rentre-dedans maintenant, encore que c'était amusant !

- Garçon manqué ou pas t'es mignonne, moi j'aime bien en tout cas, faudra qu'on se revoie après la fête.

Il sourit tranquillement et puis se commande un nouveau cocktail, car il adore vraiment trop cela pour s'en passer, dommage qu'avec ses pouvoirs l'effet en soit grandement diminué, si pas totalement. Il doit être sous sa forme naturelle pour pouvoir avoir une bonne soirée, mais c'est plus dur de justifier sa présence ici s'il l'est.

- Et toi, pas de jolis médaillons ou d'autre bijou ? Peut-être de piercings ?

Sydney Hutchins:
Le médaillon était belle et bien magique, Sydney allant jusqu’à le classifier à multi-rôle, avec une énergie magique relativement proche à celle utilisé par les guerrières magiques. Clairement une magical girl selon elle. Comment le savait-elle ? Combien de ses bijoux ont fini à l’eau ou dans une poubelle après qu’elle se soit crêpé le chignon avec ses consœurs après un discours moralisateur dont un des deux parties avaient élevé trop la voix ? Rien de dramatique en soit puisque ses bijoux étaient liés à ses propriétaires, juste que fouiller les poubelles le lendemain ou faire de la plonger la gueule de travers, peu de monde appréciait. Juste qu’elle ne comprenait pourquoi il était si actif. Sydney n’était en soit pas trop embêté à devoir avoir un de ses bijoux : au moment de son pacte, elle n’y avait pas trop pensé. Le mauvais côté ? Si on mettait de côté le trou de mémoire sur son visage pour les personnes lambda, car en dehors de ses vêtements le physique restait identique. Un effet bien vicieux, d’où sa politique du «j’élimine les problèmes à la source avant que l’on m’identifie» quand il s’agissait de chasser du méchant-pas-beau, et cette manie de jouer les nettoyeuses sur ce qu’elle affrontait. Les êtres sensibles à la magie et qui n’avait rien à voir ? Les drogues de tekhos faisaient leur travail à merveille, même si elle ne demandait jamais l’avis de ceux qui se retrouvaient avec une gueule de bois le lendemain. Elle lâcha le bijou, inutile d’insister plus dessus.

Par contre, cette fille était un véritable puits sans fond pour ce qui était de la consommation en alcool. Et c’était le point de vue d’une américaine! Syd, elle, ne venait que se resservir son second verre à l’instant même. La conversation tourna assez vite en bon procédé pour un échange de numéro. Là, on reconnaissait la différence de culture, Sydney n’en démordant pas et ne lâchant pas son offensive pour son rentre-dedans, même si le bon terme serait plutôt «lâcher du lest» pour monter son côté prédominant. Ce n’était clairement pas de l’approche de drague à la japonaise, et s’était un point auquel elle s’était toujours amusée à jouer puisque cela avait tendance à déstabilisé son auditoire en temps normal. Rares étaient les personnes qui jouaient à s’approcher de sa partenaire de discussion pour lui chuchoter son numéro de téléphone !

«Mon numéro de 008242879XX si tu es autant intéressé que moi.»

Elle se décala pour reprendre son verre, qu’elle aimait bien avoir toujours près de soit dans ce genre de soirée pour éviter les petits imprévus.

«Pas de médaillons ou d’autres bijoux. A la rigueur, un piercing au nombril mais si je te le montrais, tu serais un peu déçu.»

Encore un sous entendu avec un «je peux te le montrer mais pas ici». Pour ainsi dire c’était son seul petit caprice personnel pour les sorties, car tout le côté superficiel avait été mis de côté depuis son divorce. De plus elle évitait les bijoux, sa mentalité voulant que ça pouvait la blesser inutilement si elle recevait un mauvais coup.

Yuki Hojo:
Yuki adorait le gout de l'alcool, et sa fichue magie l'empêchait de prendre une bonne cuite, pas de bol ! Il se contente donc de boire son dernier verre du moment et probablement de la soirée. Yuki l'écoute donc murmurer son numéro de téléphone et hoche la tête doucement, il sort son smartphone et étrangement ne perd pas une minute pour l'ajouter en contact tant que le numéro est dans sa mémoire à court terme. Cela noté il remonte le regard et sourit un peu, en effet il serait déçu qu'elle n'ait que cela pour embellir son corps ! Lui évite les piercings, car bon, vu qu'il change de genre déjà ça serait bizarre pour certains piercings, et puis... Forcément, ça permettrait de le reconnaitre facilement, imaginer qu'il ait un piercing d'un genre unique à l'oreille, et comme par hasard une magical girl a le même !

- Mais non je ne serai pas déçue, c'est déjà plus que moi !

Il garde son sourire charmeur malgré sa forme féminine et laisse son verre vide sur place avant de regarder un peu autour, danser c'est fait, parler c'est fait, boire un verre aussi. La soirée se poursuit encore et d'autres couples se forment aussi un peu partout.

- Tu veux aller squatter une chambre sur le campus ? J'ai l'impression que les salles proches seront vite remplies.

En effet il n'est pas rare de voir un couple ou l'autre tenter les portes proches, salles de rangement, réserves, placards, ça fornique où ça peut. Mais peu pensent à aller vers les dortoirs et leurs portes toujours ouvertes.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique