Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Don le mardi 02 juin 2009, 21:26:24
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Don avançait dans les bois. Normalement il ne s'aventurait pas aussi profondement dans les bois, il y avait bien dix a quinze minutes de marche entre le parc et ici, et il savait que les bois étaient le plus grand réseau de portails de tout Terra, il était facile de s'y perdre, mais Don avait une façon infaillible de continuer a avancer dans ce grand dédale, il allait lentement. Doucement, inexorablement, il cherchait avec minutie, il s'arrêtait devant un arbre, le touchait de la main et tendait le bras, si il sentait une variation du climat, ne serais ce que légère, c'était qu'il était devant un portail. Ces portails si discret que nul ne remarquait les avoir rencontré, mais tout ne pouvait pas être au même climat, il y avait des failles, la grande déesse les ignorait peut être pour le moment, elle ferait surement quelque chose pour y remedier dès que possible et "patcherais" son système de portails pour une meilleur efficacité. Mais ce n'était pas vraiment ça que le marchand d'esclave cherchait. Rester près des portails était dangereux, très dangereux, car il pouvait en sortir n'importe quoi. Le marchand perdait un peu de temps a chercher des portails, de nouveaux portails et a les noter sur une carte pour les inspecter ultérieurement a tête reposée.
Ces failles pouvaient l'ammener a un endroit inconnu et avantageux pour lui, il pouvait découvrir de nouvelles marchandises et peut être commencer a établir son commerce de pro...
Il se tourna quand il apperçut, au milieu des bois dans une petite clairière qui la rendait invisible aux yeux de tous, un grand manoir abandonné.
Serais ce?
Oubliant toute prudence, Don s'avança, il portait une cape noire qui cachait son corps, et un chapeau sur lequel était épéronné des balles de Magnum. il était préparé a explorer Terra, il avait donc tout a disposition. Il se trouvait encore sur le chemin menant au manoir quand quelque chose se passa
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Une journée parmi tant d'autres, quoique des nouveaux venus étaient en train de faire tout un ramdam dans le hall d'entrée: ils avaient réussi à récupérer le stock d'une boucherie qui venait de fermer récemment, et ca promettait de la nourriture pour tout le monde pour une semaine au moins, ce qui n'était pas de refus.
Le problème était que ces maudits gosses faisaient du raffut alors qu'Olga terminait de plancher sur un nouveau piège... On lui avait rapporté comme quoi des personnes se rapprochaient souvent de la Maison, ces derniers temps. Ca ne semblait pas dangereux certes, mais elle avait préféré rallonger ses heures de surveillance en cas où quelqu'un s'approcherait trop... Ca ne s'était jamais produit autrefois, mais si ça devait arriver... Qui sait. Elle devrait utiliser un moyen peu recommandé aux enfants, mais qui avait fait bouger le monde.
Alors qu'elle commencait a arriver sur la fin de son heure de surveillance, un bouton rouge s'alluma: un des pièges avait été activé. Il y avait rarement d'erreurs, les animaux étant rare dans cette partie de la forêt, donc c'était que quelqu'un avait pénétré le périmètre de sécurité... Il fallait prendre les précautions, mais d'abord enclencher l'état d'alerte.
" Un piège s'est déclenché ! Allez cacher les enfants au grrrenier, tout de suite, seuls les Grrrands rrrestent avec moi !"
Aussitôt, les enfants se mirent à s'organiser: les plus grand guidaient les petits verfs les escaliers, direction le grenier avec le matériel de défense adapté au cas où quelqu'un entrerait dans la maison. Plusieurs enfants, parmi les plus âgés, allaient se mettre en ronde dans la maison tandis que les Grands encore présent devaient se réunir et songer à une tactique de repoussement de l'envahisseur.
Pour l'instant, seul un piège à loup s'était activé, emprisonnant sa victime douloureusement. Et si elle avait eu la chance de s'en tirer, un fil tendu juste derrière promettait un envoi de poubelles remplie de parpaing en plein dans la figure.
" Bon, trrrès bien. Vous vous occupez de me dirrre ce qui se passe au niveau des pièges et de la situation, et je vais prrréparrrer le matérrriel. "
Du coup, Olga disparut vers la remise. Ca prendrait un petit moment pour préparer tout ça, mais au moins elle était certaine que cette invention serait son atout majeur: jamais personne ne pourrait l'affronter. Un talkie-walkie près d'elle, on lui annonçait pas à pas la progression de l'intrus.
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Il avait eu chaud, en marchand vers le manoir il avait activé un piege a loup. Le piege était très sensible, le simple fait de le bousculer un peu du pied l'avait fait se refermer. Il y avait ici quelqu'un qui ne voulait pas voir d'étrangers...Et cette personne était prête a utiliser des moyens musclés. Un pas a coté et sa jambe aurait été cisellée vu la puissance de cet engin. Piege a loup?Piege a ours oui!Quelque chose capable de faire autant de dégat devait avoir une licence de commercialisation. Don ne bougea pas d'un cil et s'accroupit pour récupérer le piege refermé, il voulut le prendre en main mais il semblait relié a un fil qui passait sous terre. Interessant. Le piege était soit activable a distance, soit déclanchait une alarme, les propriétaires des lieux devaient savoir qu'il était là. Le piege était propre et entretenu, signe que quelqu'un en prenait soin et l'avait posé récement. Il y avait donc encore des gens dans ce batiment. Mais qui?Qui vivrait de manière si retiré de tout dans un parc public sans que tous ne le sachent? Soudain tout fut clair pour Don. Le marchand d'esclave eut un sourire qui étala des dents blanches et tranchantes comme des rasoirs, se pouvait t'il que?Se pouvait t'il qu'il ait trouvé la légendaire maison dont il n'avait réussi a extorquer aucune information a toutes celles qu'il avait prise?
Il fallait agir et vite.
Don ne fit plus un pas, l'experience du piege a loup lui avait suffit, il se mit au contraire a reculer vers les bois, arrivé là il récupéra deux batons et s'en servit pour tracer sa voie, l'agitant devant lui, ainsi que sur les dalles et les amas d'herbes et de feuilles suspect. Faisant ça dans le but de désactiver les pieges par fils ou par pression, n'avançant qu'après être sur que rien ne se trouvait entre lui et son prochain pas. Il avançait lentement, mais surement, vers le manoir. Le marchand d'esclave n'était pas dupe, si il fuyait maintenant pour se préparer, alors il allait perdre du temps précieux qu'elles allaient utiliser pour évacuer, il devait leur mettre la main maintenant et charger. Après tout, qu'est ce qu'une bande de gamines perdues pouvait bien lui faire a lui?Souriant déjà de son futur triomphe, il avançait prudement, il avait de quoi se faire entendre si jamais elles résistaient. Une fois leur pieges désactivés, elle seraient entièrement a sa merci. Dieux qu'il aimait ça. dans son sac a dos il avait assez de menottes pour tout le monde, car après tout il partait en exploration, il pouvait tomber sur une ile de Sirènes ou quelque chose comme ça, sait on jamais. Ils allaient faire de bons petits esclaves rapidement. De quoi satisfaire la clientelle
Quand a la maison il avait déjà sa petite idée a propos de ça. Le marchand d'esclave continuait a avancer et leur lança
"Allons arrêtez, sortez, je ne vous veux pas de mal! Je veux juste discuter!"
Fit il avec sa voix doucereuse. Si il en faisait sortir quelques uns ils pourraient discuter et éventuellement l'emmener a l'interieur.
Et là il frapperait
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La situation était critique. Les boutons se mettaient à s'allumer en chaîne, preuve qu'on s'approchait à grand pas de la maison. Les deux filles derrière les boutons ne s'arrêtaient pas de citer des chiffres correspondant aux pièges, et ça ne laissait pas Olga se calmer. Elle devait absolument se dépêcher, protéger ces enfants coûte que coûte, avec cette dernière invention, reprise des documents que lui avaient laissé feu son oncle... Au moins, cet engin de guerre aura servi à protéger des vies, pas à en prendre.
" 9 !... 11 !..."
" Faites que ça s'arrrête..."
" 2 !... "
" Il en faudrrra deux aux tourrrelles. Mieux vaut rrrester prrrudentes. "
D'innocentes poubelles postées autour de la maison... En fait, elle pouvaient accueillir un tireur et lancait des pavés et autres déchets sur n'importe quel intrus, une tourelle digne de ce nom qui casserait les os du premier espion. Tandis que dans la remise, on entendait un inquiétant bruit de plusieurs moteurs, faisant une cacophonie presque insupportable...
Du côté de Don, la série de piège était loin d'être finie. Avancer était un bon plan, seulement Olga n'était pas dupe: a peine eut-il déclenché un nouveau piège, une énorme poutre où y était fixé des objets coupant arriva juste dans son dos, histoire de lui casser la colonne vertébrale. Et juste en face, un énorme fossé assez profond pour laisser Don trépigner au fond pendant un bon moment, les murs étant recouvert d'une bâche en plastique humide pour l'empêcher de remonter en s'aggrippant à quoi que ce soit.
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Don avançait prudement vers la maison quand soudainement les poubelles commencèrent a lui tirer dessus, bon dieu. Il s'agissait véritablement du Jackpot, un fort bruit de moteur retentit ce qui le laissa un moment perplexe, quelle allait être la prochaine attaque?Une moto avec des tronçonneuses monté dessus?Il fallait absolument qu'il arrive jusqu'a la maison, il n'allait pas renoncer maintenant. Les poubelles lui balancèrent un parpaing, Don esquiva l'attaque, il n'était pas a couvert de la forêt, il risquait très fortement d'être touché. Les tourelles de défense, automatiques ou non, allaient très rapidement le descendre. Il devait profiter du fait que celles ci devaient pouvoir avoir un angle rotatif, mais pas en hauteur ou en bas. Il se baisserais donc un maximum pour esquiver les projectiles, celà allait limiter un maximum sa marge d'action et de déplacement pour la rendre impraticable. Mais ce n'était pas grâve, l'essentiel était de continuer a avancer. Don avait l'impression d'être dans un mauvais film pour enfant où les enfant arrivaient a renverser l'adulte en utilisant une multitude de pieges farfelus...Néanmoins les parpaing en pleine figure n'étaient pas très gentil.
Evidement, il aurait pu descendre la poubelle avec quelques balles bien placées de son Magnum, et par définition le gamin a l'interieur si il avait su qu'elles étaient automatisées, mais il voulait réellement d'abord tenter le plan en finesse, il n'était pas un si bon guerrier que ça, seulement très costaud, aussi cria t'il
"Arrêtez!Pourquoi faites vous ça?Je ne vous ait fait aucun mal!"
Cria t'il avec une voix lançinante, on y croyait presque. A ce moment précis arriva la grosse buche couverte de couteau qui surgit de nulle part, Don l'entendit arriver suite au déclanchement du piege et fit une roulade sur le coté, évitant le piege ainsi que le trou.
Ce piege était commandé depuis quelque part, si il utilisait la corde pour escalader le piege il pourrait arriver en haut et il serait hors de portée des tirs, et des pieges, mais voilà: il était canardé par toutes sortes de choses.
Sans reflechir néanmoins, Don se persuada qu'il avait assez de force pour parvenir en haut ou encaisser les attaques sur une faible portion de secondes, car les mitrailleuses ne pouvaient pas viser en haut où en bas, il sauta donc sur le tronc et se mit a escalader la corde rapidement. Celle ci serait assez solide pour le supporter si elle supportait déjà le tronc.
A très bientôt peut être...
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Les poubelles avaient bien entendu été concues pour être efficace. En dépit que le tireur ait du mal de voir a travers la petite lucarne, la poubelle avait été aménagée de manière à ce qu'il puisse pivoter, et tirer en haut comme en bas. Et qu'elle ne fut pas une surprise quand les briques se mirent à voler en direction de Don qui se pensait à l'abri.
De plus, même si l'angle haut-bas n'était pas terrible, des "poubelle-tourelle" étaient aussi postée à des niveaux plus haut, sur les balcons par exemple. Donc il suffisait de changer de poste pour pouvoir recommencer les tirs, et il ne manquait pas de tireurs, bien entendu.
Dans la remise, la cacophonie de moteurs s'amplifiait. On aurait dit le départ d'une course de Formule 1, tant les vrombissements de moteurs étaient assourdissant. A présent, autour de la maison rôdait une étrange machine, avec a l'intérieur la chef de la maison, Olga.
Cette machine ressemblait à un robot de quelques mètres de haut, massif, et était assemblé de pas mal de pièches détachées et de matériel de récupération. Néanmoins, malgré son apparence miteuse, cette machine pouvait être d'une puissance et d'une résistance incroyable, et il ne serait pas simple de la renverser. Dotée de bras et de jambes (ces dernières pouvant se transformer en chenilles), elle arborait déjà du matériel assez effrayant: une paire de tronçonneuse était fixé à chaque bras, qui promettait de réduire en charpie n'importe quoi passant à côté de ces armes mortelle, et note amusante, un petit papier fixé au torse du robot via un papier collant était inscrit "OlgaZord" d'une écriture d'enfant, assez brouillon, ce nom ayant été donné par les enfants de la Maison à la machine, inspirée d'un des dessins animés favoris des petits protégés d'Olga.
Autrement, elle comportait aussi d'autres armes à distance ou au combat rapproché, et un mégaphone servait à Olga pour faire passer son "ultimatum"
" Vous avez vu la Maison, vous êtes devenus trrrop dangerrreux à prrrésent ! Ca ne me fait pas plaisirrr, mais il va falloirrr sacrrrifier une vie pour celle de centaines d'autrrres ! "
Des réacteurs fait artisanalement permettait au robot de pouvoir se mouvoir plus vite d'une impulsion de moteur, ainsi que de pouvoir décoller un très bref laps de temps. Néanmoins, elle avait toujours espéré ne jamais avoir recours à cette machine un jour...
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Don pensait qu'il pourrait esquiver les parpaing qu'on lui balançait depuis là où il était mais il se rendit compte quand il sentit l'un d'entre eux effleurer sa joue pendant qu'il l'esquivait qu'il n'arriverais jamais a grimper a cette corde pour attendre le sommet des arbres en si peu de temps sans être touché ne serais ce qu'une fois, et ça serait mortel, vu la puissance des projectiles et leur vitesse. Il n'avait aucune envie de se voir le nez explosé crever dans le sang de son visage, il se laissa tomber en arrière pour eviter la pluie de projectiles alors qu'il retombait au niveau du sol et se plaquait a terre. Il devait y avoir un moyen d'avancer, et il avait une idée en tête, c'était ce qu'il allait faire néanmoins jusqu'a ce que "ça" sorte de la cave et se mette devant lui. Don n'avait que peu souvent rencontré d'ennemis plus grand que lui, a vrai dire, c'était même la première fois qu'il rencontrait quelqu'un de plus grand que lui, mais le mecha de 2 mètres de haut équipé de tronçonneuses lui fit reconsidérer son assaut, reculant il lança d'une voix qui se voulait plaintive
"Pitié!"
Malheureusement il s'avéra qu'Olga se battait pour tuer, et Don serra les dents alors qu'il reculait sur ses pas (Pour ne pas reprendre un piege dans sa gueule). Il sentait que cette prise était très mal partie, néanmoins, un mot un seul le poussa a rester.
Centaines.
Si il y avait une centaines d'esclave potentiels ici, il ne pouvait pas laisser passer ce filon, il le regretterais toute sa vie. Se relevant tout en reculant, il avait néanmoins un avantage: il était plus mobile qu'Olga.
"Oh, no more mr nice guy."
Sortant ses deux magnums calibre lourd de ses poches arrières, Don se roula au sol et tira deux balles qui ne touchèrent pas Olga.
Parce qu'elles se fichèrent dans chacune des deux poubelles de l'entrée, la carlingue en aluminium minable se tordant presque sous les impacts.
Là c'était sa vie qui était en jeu. Il voulait éviter de tuer, mais si c'était pour sauver sa vie, il n'hésiterais pas une seule seconde.
"Descend de là, ou crois moi tu va le regretter."
Lança t'il d'un air maussade, le sang qui coulait des poubelles était largement suffisant si ce n'est pour intimidait Olga, pour intimider les autres enfants, surtout quand ils allaient retrouver leurs copains avec la tête ou le corps éclaté par l'impact
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Les deux détonations firent sursauter la russe. Décidément, lui aussi semblait déterminé à rester ici... Il étais vraiment dangereux, et elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Même si il s'enfuyait, ils devraient organiser un déménagement à grande échelle, le problème était de trouver une nouvelle planque... Jusqu'ici, elle avait toujours estimé ses pièges comme largement suffisant, mais si un jour on découvrait leur emplacement? Il ne fallait pas que cela se produise... La Maison avait toujours été le meilleur refuge pour eux, proche de la ville tout en gardant un statut secret, les enfants pouvaient y trouver ce dont ils avaient besoin pour vivre et grandir.
Elle ne laisserait jamais un seul homme briser leur paradis, pour quelconque raison que ce soit. Mais... A le voir ainsi armé, c'était surement elle qu'il voulait. C'était un des agents envoyés par les services secret russe pour mettre la main sur les plans de son oncle... Ces même plans qui lui avaient servi de base à l'élaboration de son robot.
" Pourrrquoi tuer les enfants ? C'est moi qui ait ce que vous cherrrchez ! Laissez les tranquille ! "
Les cris des deux enfants torturés de douleur, les balles fichées dans leur membres, heureusement ils n'étaient pas mort mais salement touché, et bien entendu leur moral ne leur permettait pas de continuer leur poste. En réunissant leurs forces, ils se ruèrent à l'intérieur pour se faire soigner... Elle se sentait tellement coupable, souffrir comme ça à cause d'elle... Elle lui ferait payer.
" Pas question ! Je ne vous laisserrrais pas blesser plus d'enfants, vous ne pensez pas que vous avez fait assez de mal comme ça ? Vous êtes ignoble, et vous n'irrrez pas plus loin ! "
Un des bras commença à se dévisser, laissant place à un drôle de canon muni d'un barrilet à six coups, chaque "cartouche" comportait des munitions assez insolite: fourchettes, clous et autres objets tranchant furent tiré dans un rayon assez éparpillé, assez pour au moins toucher Don quelque part et ne pas lui laisser un champ d'esquive facile. Une fois le tir accompli, le bras se revissa et le tintamarre des moteurs de tronçonneuse doubla.
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Ben voyons, c'était lui le méchant maintenant!Don ravala sa salive pour s'empecher de rigoler un bon coup parce que ce n'était pas le moment d'être sadique. Vraiment pas. C'était plutôt le moment pour réussir a sauver sa peau des griffes de cet espèce de montre mécanique qui se tenait devant elle, si cette petite n'était pas Tekhanne sa connaissance était impressionante et ce qu'elle avait réussi a faire avec les moyens du bord encore plus. Il devait la mettre a genoux et remporter la maison coute que coute, elle l'interrompit dans ses pensées en lui parlant, Don répondit avec une voix qu'il voulait paniquée, il ne se força pas vraiment, car la peur de mourir ici et maintenant le faisait de toute manière paniquer
"Désolé!C'est eux ou moi!Je ne veux pas me battre contre vous!"
Fit Don, en esperant qu'Olga finirait par comprendre que la lutte était inutile, non mais quelle idiote aussi, pourquoi essayer de lutter quand on était condamné a se battre?Si Don pouvait faire en sorte qu'Olga arrête de le mitrailler il avait une chance de s'en tirer, mais il n'y comptait pas trop, après tout les gamines restent des gamines, malgré tout. Le marchand d'esclave n'attendit pas la suite, il ne pouvait pas gagner ce combat en fuyant, il devait faire quelque chose, mais il viderais tous ses chargeurs de Magnum avant que ceux ci aient de l'effet sur Olga. Il se décida alors a se précipiter vers le monstre, la mauvaise qualitée du materiel avec lequel il avait été construit allait être son salut alors que le bras se baissait pour faire apparaître un barrilet, Don plongea en avant pour éviter la salve et se retrouver dans le point mort du robot, ce point mort était: sous ses jambes.
A partir de là le marchand d'esclave profita du moment pour tirer une balle dans l'entrejambe du monstre, pas vraiment pour assurer sa supériorité virile, mais surtout parce que il devait y avoir du système nerveux là dedans, et donc des circuits que ses balles pouvaient atteindre. Roulant immédiatement après, il passa sous les réacteurs qui le cramèrent tandis qu'il se roulait dans l'herbe, sa cape a moitié flambée et ses cheveux avaient été un peu brulés, il se débarassa de celle ci pour afficher une chemise hawaïenne des plus flashy.
En passant sous les jambes d'Olga, il se rapprochait de son véritable but: atteindre la maison, si il y arrivait Olga ne pouvait pas se battre a l'interieur avec cette chose.
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Même toutes les excuses du monde ne lui permettrait pas de le pardonner pour ce qu'il venait de faire. Dans tous les cas, ces pauvres enfants étaient dans de sales draps: avec leur blessure, il fallait appliquer les soins d'urgence si on ne voulait pas qu'ils meurent d'hémorragie... Et de plus, il ne fallait surtout pas le laisser rentrer, sinon il ferait encore plus de blessés.
Le voyant arriver, Olga se tint prête à le retenir. Les tronçonneuses allumées, prête à le réduire en charpie si il s'approchait imprudemment. D'un mouvement de manette, la chaîne métallique s'enfonça dans le sol, ratant d'un cheveu Don. Si il avait été pris, sa cervelle aurait éclaté.
Tirer dans l'entrejambe... Il avait bien vu. La balle heurta un des système moteur, et elle n'arrivait plus à commander les articulations du tronc: elle serait obligée de manoeuvrer toute la machine si elle voulait pivoter, au lieu de simplement tourner le tronc... Ce qui lui ferait perdre de trop précieuses secondes. Mais elle avait vu plus loin que ça: il savait bien que se battre contre elle et sa machine était inutile, par contre se battre dans la maison ne lui permettrait pas de manoeuvrer à l'intérieur... Et il aurait alors la supériorité. Il ne fallait surtout pas qu'il rentre mais pour cela, elle avait une confiance en ses amies: après que les enfants blessés se soient réfugiés, elles avaient barricadés les portes pour prévenir toute intrusion.
Don, étant passé sous ses jambes, Olga avait prédit toute ses actions: elle alluma les réacteurs, brûlant Don, mais elle ne s'arrêta pas là: sans avoir besoin de se retourner, elle fit pivoter le bras de manière à se tourner vers le dos de la machine, du côté de Don, et y envoyer un espèce de grappin aux larges pinces à trois "doigt", envoyée précisement dans le sillage de l'esclavagiste dans le but de s'en saisir... Si elle ratait le coup, pas grave, la porte serait assez solide pour résister à ça.
" Pas si vite ! "
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Don se avait roulé sur le coté juste a temps pour esquiver la tronçonneuse qui avait failli le transformer en frankenstein improvisé, il commençait vraiment a flipper. Il était le mieux placé pour savoir qu'il ne pouvait pas gagner dans un combat de face a face. Son seul espoir était d'entrer dans la maison et empecher ainsi Olga d'utiliser son équipement sur lui, il se releva et piqua un sprint vers la porte avant de sauter au dernier moment et de lui assener un coup de pied plein de puissance et d'élan, son coup ne rencontra que la rigidité de la porte qu'il fit trembler sans qu'elle s'effondre, Don roula sur le coté et pesta. Si il ne s'était agi que d'une porte blindée son coup aurait fait sauter la serrure, ces petites pestes devaient s'être barricadées a l'interieur, mais qu'a celà ne tienne, il avait déjà un autre plan. Le cri d'Olga lui fit se retourner en serrant les dents, il n'avait pas envie de savoir ce qu'elle allait faire pour l'empechr de rentrer
Le grapin surgit de toutes ses forces et Don par reflexe, protegea son visage avec son bras alors que les pinces de celui ci se refermaient sur son biceps. Par le mouvement d'Olga, il pouvait voir qu'il avait endommagé la machine, mais la même tactique ne fonctionnerais pas deux fois, car cette fois, l'olgazord aurait ses réacteurs montés a une puissance telle qu'il n'esquiverais pas la brulure sévère. Néanmoins sans se départir Don saisit le cable du grapin quelques secondes après qu'il l'aie attrapé et saisit la corde de son autre main. Ses muscles se tendirent et se parcoururent de veines alors qu'il tirait en arrière, oui, il n'allait surement pas renverser un mastodonte comme ça par la force physique pure, peu importe il était costaud, mais il pouvait empecher le grapin de revenir dans le bras et donc de se faire charcuter, il alla alors brusquement vers la droite, dans le but que le cable du grapin soit sectionné par la tronçonneuse, si il arrivait a faire ça, alors l'olgazord se retrouverais manchot.
"Pourquoi ne pas négocier?"
Fit Don tandis qu'il menait a bien son plan, oui il avait le dessus pour le moment, mais il avait surtout eu beaucoup de chance. Il voulait achever ce combat le plus vite possible, vu que ce n'était pas son domaine de prédilection
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Malheureusement, les manoeuvres de l'Olgazord étaient lentes, maintenant le système de pivotement réduit à néant. Ainsi, la mobilité de Don posait un grave problème pour le mastodonte de fer qui ne pouvait pas suivre ses mouvements et se faire rapidement prendre par surprise... Ce qui serait un problème très gênant.
Fort heureusement, le cockpit en plexiglas lui permettait de voir tout ce qui passait autour d'elle, et donc de prévoir les actions de Don. Seulement, pour ce qui était d'agir en conséquence, c'était un problème... "Le cerveau informe, mais le corps est dans l'incapacité de réagir".
Seulement, le poisson avait été ferré. Et son plan avait bien marché: son but profond n'étais pas de le ramener vers elle, car elle savait qu'il résisterait: et dans ce cas, elle avait prévu la botte secrète. Elle n'aurait jamais cru qu'il aurait mordu à l'hameçon aussi facilement, mais soit... Une fois qu'il eut posé ses mains sur le câble métallique, Olga réagit aussitôt, et activa une des surprise de cette effroyable machine: elle détourna le réseau électrique pour le placer sur le cable, en contrepartie de rendre la machine immobile... Ayant bien prévu le coup, elle avait bien fait d'aménager ce système pour que le courant sur le câble soit du courant altenatif: il arrêterait de s'électrocuter quand elle le déciderait. Bien sûr, Don ne s'en apercevrait jamais aussi vite, et aussitôt une charge électrique à en assomer un cheval énervé parcourut le câble et atteins la main de Don. Vu que Don était assez costaud, dans le meilleur des cas il en serait sacrément sonné, voire assomé tout court.
" Négocier quoi ? Vous ne nous voulez que du mal ! "
Elle espérait que ce combat serait fini là. Elle ne voulait plus continuer ce combat atroce plus longtemps, surtout que deux enfants étaient blessés à l'intérieur.
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La décharge pris Don completement par surprise, il ne pensait pas que cette petite peste serait assez ingénieuse pour fabriquer quelque chose comme ça, il n'avait pas eu assez de reflexes pour esquiver, il pensait, et avec justice, retourner la situation de son coté, mais le coup de la décharge était particulièrement bien vu, dans le sens que même lui aurait du mal a encaisser une attaque pareille, ses biscotos ne pouvaient pas l'aider a moins bien se manger le courrant. il ne fallait pas oublier non plus que Don, malgré qu'il soit un ESP.er n'en était pas moins rien qu'un homme, même si il était puissant, même si il était malin, il n'avait pas l'endurance ni la volonté des héros, au contraire. Lorsque ça passait sur le plan physique jusque là, il avait toujours eu l'avantage, soit parce que ses proies avaient été manipulées et n'étaient pas en état de répliquer au moment venu, soit parce qu'il était supérieur en force et en taille.
La décharge foudroya Don au moment ou allait mettre au point son stratagème, un hurlement inhumain sortit de sa bouche alors que le courrant le traversait. Une douleur telle qu'il n'en avait jamais ressenti dans sa vie, une douleur qui ne voulait dire qu'une chose: l'humiliation de la défaite, défaite psychologique vu que ce qu'il avait voulu dire n'avait servi a rien, défaite physique car il s'était fait écrase de manière pitoyable. La décharge dura néanmoins moins de temps qu'Olga l'aurait voulu, car Don tomba sur sa droite vers l'endroit où il avait commencé son mouvement et le grapin rencontra comme prévu la tronçonneuse. Je crois que je n'ai pas besoin de vous expliquer vos cours de 4ème, le cable se sectionnera, et l'alimentation passera par la tronçonneuse dans le robot. Si l'Olgazord n'était pas completement bouzillé, après un coup pareil, alors le combat allait finir très vite, car Don, dont le corps laissait échapper des volutes de fumée s'écrasa sans resistance sur le peron
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Son plan avait marché. Encore une fois, la Maison avait été sauvée par ses soins... Comme a chaque fois qu'un intrus pénétrait dans la Maison. Mais jamais elle n'avait cru devoir recourir à autant de moyen... Don fut le premier à avoir été aussi loin. Mais à présent, il ne ferait plus de mal à personne, plus jamais. Le combat était fini, Olga avait pu protéger les enfants d'un destin dont elle même n'y aurait pas songé. Et c'était tant mieux... Ils pourraient continuer de vivre en paix, une fois débarassés de lui.
Seulement c'était une arme à double tranchant qu'Olga avait utilisé. Si Don aurait eu quelconque subterfuge pour parer l'attaque électrique, Olga était définitivement fichue: redémarrer tous les moteurs prenait un temps fou, suffisant pour laisser à Don le soin de la déloger de sa machine... Sans courant électrique, tout avait été coupé. Même les tronçonneuses furent coupées du jus, s'immobilisant, tout comme la machine. Le câble électrique, a présent éteint, heurta mollement les chaînes de la tronçonneuse à l'arrêt. Olga put reprendre doucement son souffle, en restant dans sa machine malgré tout, par mesure de sécurité.
Un moment passa. Le corps de l'homme, fumant et encore parcouru de convulsions, gisait, comme sans vie, au sol. Doucement, certains des enfants mirent un nez dehors... Et a leur grande joie, virent que le combat était terminé, à leur avantage. Seulement, les Grands rassemblèrent les plus petit a l'intérieur, et le reste vint voir l'état de l'homme, alors qu'Olga tentait de redémarrer la machine pour la rentrer au garage.
" Il ne bougerrras plus. En attendant, aidez moi à la redémarrrer ! "
Quelques enfants vinrent aider au redémarrage de la machine, tandis que deux autres, encore préparé a la contre-attaque, regardaient le corps de Don encore fumant. Olga descendit de la machine, pour procéder aux menues réparations qu'il fallait à cette machine, armée d'une clé à molette et de deux-trois outils pour la réparation électronique et mécanique.
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Don eut un moment de blanc alors qu'il végétait contre la pelouse. Il avait été sévèrement atteint par la décharge et se tenait su r le sol, immobile, les yeux retournés dans ses orbites alors qu'il était écrasé au sol, et qu'il sombrait dans les ténèbres. C'était généralement a ce moment là que le héros, grâce au pouvoir de l'amitié et de la justice se retrouvait devant un discours motivant qui le forçait a se relever malgré tout, et que l'ennemi répondait "impossible!Comment as t'il pu survivre a mon attaque mortelle?" pendant qu'il déployait son ultime cosmos et terassait l'adversaire. Le problème étant que Don n'avait pas d'amis et qu'il ne servait pas la justice, mais ses propres envies. il n'avait donc personne pour lui souffler de telles choses a l'oreille et lui donner la motivation de se relever.
En revanche la haine, la frustration d'avoir été vaincu pendant une chasse commençait a bouillir dans les veines survoltées qu'il essayait de rassembler ses esprits éparpillés et qui ne voulaient que le repos, dans l'herbe, là où personne ne pouvait le voir, les doigts de Don bougèrent légèrement, et ce après avoir arrêté d'être en convulsion, deux bonnes minutes passèrent pendant lesquelles les enfants enthousiastes essayaient de remettre en marche.
Les cris des enfants encore a l'interieur accompagnèrent le fait que Don se relevait lentement pour s'assoir, ses yeux étaient encore pleins de rage alors que de son nez une coulée de sang séché avait fini de durcir et que ses dents se serraient.
"Pas encore...Il n'est pas encore venu le temps où vous triompherez, salles petites pestes."
Don se trouvait entre la maison et l'olgazord, ainsi que les gamins, celui ci sortit ses deux magnums de son arrière poche, un pointé vers l'encadrure de la porte, l'autre pointé vers les gosses réparant l'olgazord, il lança a Olga
"Descend de là ou je tire dans la tête de tes petits copains, tu descend de ce truc et tu t'en éloigne, COMPRIS?!"
Cria l'esclavagiste qui ne plaisantait plus
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Elle croyait en avoir fini avec lui. Il était bien plus dur qu'elle ne le pensait... Il fallait un plan de secours.
Ce type poussé par la simple envie de s'emparer d'elles semblait ne reculer devant rien pour venir à ses fins. Mais lesquelles? Il aurait pu la descendre tout de suite... Pourquoi gardait-il des otages ? Pour la forcer à lui livrer les plans, sûrement... Mais il fallait aussi les protéger. Elle devait protéger l'ultime héritage de Dimitri. Le secret de cette maison, bien plus dangereux qu'une bande de jeunes enfants égarés...
"D'accorrrd, d'accorrrd..."
Les mains en l'air, un tournevis et une clé a molette encore dans les mains, elle était bien en vue, et fit le tour de l'Olgazord. Arrivée devant lui, elle était même à bout portant du canon du magnum, juste à coté de l'enfant en otage. Posté sur le perron, il pouvait prédire au moins toute action des enfants. Pas tant que ça...
" Ecoutez, pourrrquoi vous leurrr voulez du mal ? J'ai ce que vous cherrrchez. Si je vous le donne, vous les laisserrez trrranquilles ? "
Elle cherchait a endormir la vigilance de Don en lui parlant. Seulement, subrepticement, elle faisait pivoter infimement sa clé a molette, assez pour produire des reflet de lumière contre la vitre. Le morse, tous les gosses le connaissaient... Surtout son code. Chaque piège avait un code spécifique, exprimé par un prénom, celui là était "Chevy". Et ceux a l'intérieur connaissaient chaque piège de la Maison. Et elle avait ordonné l'activation d'un piège qui au départ était destiné a ne pas blesser les enfants... Tant pis pour cette fois.
A l'intérieur, les enfants avaient bien compris le message: le lustre. Il y avait quelques temps déjà, un magnifique lustre en cristal était suspendu au plafond. Seulement, certains enfants casse-cou et acrobates avaient trouvés le moyen de s'y suspendre, du coup Olga avait recyclé le lustre en piège, et surtout mis hors de portée des enfants. Elle avait rallongé le câble de supension, rattaché le lustre au plafond, lestés de pas mal de truc. C'était le piège "Ejection des représentants de commerce".
Elle regardait fixement tous les enfants dans son champ de vision, pour leur faire comprendre qu'il allait se passer quelque chose. Tout en continuant de discuter avec Don, elle jeta un coup d'oeil a la fenêtre: le pouce levé, le poids était largué. A cet instant, le lustre lestés de plusieurs dizaines de kilos fonçait droit vers la porte d'entrée pour la défoncer. Don, sur le perron, se ferait carrément éjecter avec un tel poids contre lui. Elle se jeta sur l'enfant à coté d'elle, pris en otage, et hurla:
" SIGNAL ! "
Tous les enfants se baissèrent. D'un coup, la porte vola en éclat, sortant de ses gonds, un lustre passant à travers pour frapper Don tel un bélier en plein dans son dos. Encore a terre, Olga ouvrit un oeil. Elle se demandait si les enfants, sa machine et Don étaient encore en un seul morceau...
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Peut être était ce parce que Don était en train de comater après ce choc electrique, peut être était ce olga qui exploitait les failles, mais il agit comme le dernier des demeurés congénitaux pendant toute la durée du post précédent en ne disant pas a Olga de décharger ses mains, en ne la prenant pas en otage et en ne commençant pas a faire ses réclamations pour que les gamins sortent de la maison, Don se contenta de regarder Olga avec le regard dans le flou et un peu avant qu'elle ne donne le signale il l'attrapa par le col de son vetement et la tira vers lui alors qu'un air pathibulaire apparaissait sur son visage et qu'il ne cachait même plus la haine qu'il portait a la gamine. Il lança avec le nez renfrogné dans son visage d'une manière horrible alors qu'il s'avançait pour la plaquer contre son robot.
"Toi, toi...Tu va être la première a..."
Passer a la casserole. C'était ce qu'il aurait dit si il avait pu finir sa phrase alors que ses oreilles se mettaient a siffler, quelque chose lui disait que quelque chose de terrible allait se produire et en effet le lustre enorme défonça la cloison de la porte pour avancer en ligne droite vers lui, comme un enorme fleau d'arme il sut, trop tard, que si cette chose le percutait il était fini. Trop tard, car le lustre avait déjà atteint le paroxisme de sa force et qu'il était dans sa lignée Don écarquilla les yeux, son visage respirant la peur pour la première fois depuis longtemps, la vraie peur de mourir qui s'affichait dans ses yeux alors que le boulet arrivait vers lui.
Et s'arrêter au niveau de son front.
En effet alors qu'il s'était avanc épour plaquer olga contre l'olgazord, il était sorti du périmètre d'effet.
Don cligna un peu des yeux et se rattrapa vite. Il saisit Olga contre lui et lui serra la gorge au maximum
"Lache...LACHE!"
Fit il alors qu'il l'étranglais, il ne la tuerais pas mais elle allait lacher ses saloperies. Don était en rogne, jamais il n'avait été autant humilié de sa vie, et un sacrifice s'imposait
"Bande de sales morveux, vous avez pas l'air de comprendre!"
Cria le marchand d'esclave alors qu'il braquait de son magnum un enfant de cinq ans et qu'il lui faisait exploser le crâne comme une citrouille
"Quand je vous dit de m'obeir car vos vies sont en jeu, elles le sont!"
Fit il alors qu'il envoyait une balle dans la tête d'un autre garçon et qu'il tirait en l'air pour leur ordoner de ne pas fuir en montrant qu'il descendrait le premier a tenter de prendre la fuite
"Et par votre connerie, vous avez condamné tous vos petits camarades!"
Chaque mot de Don était ponctué par une détonnation. a la fin de sa phrase, tous les garçons dehors étaient morts, Don fulminait, sa bouche était serrée et des écumes de rage lui bavaient des gencives, il lança
"Alors maintenant vous allez me désactiver tous les pieges de cette putain de maison!OU JE BUTTE LES GAMINES!"
Cria Don, a la limite de la santé mentale
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Non... Comment cela n'avait-il pas pu fonctionner ? Pourquoi? C'était pourtant parfait ! Le timing était bon, de plus Don ne s'était douté de rien... Comment avait-il pu échapper à ça ? Non, impossible, il fallait absolument trouver un plan de secours. Vite.
Seulement, la séparer de ses outils de prédilection était déjà une mauvaise chose: il fallait qu'elle trouve un moyen autre pour lui régler son compte... Un bon coup de clé à molette à l'arrière du crâne aurait été suffisant. Mais là?...
Son visage passait au bleu, son cou gardait encore les marques de doigt... Une fois relâchée, elle s'écroula au sol, en toussant, proférant des insultes de sa langue natale envers lui. Il lui paierait tout le mal qu'il avait fait... Comme si il n'avait pas déjà assez fait. Des détonations retentirent, qu'elle ne vit pas arriver: elle entendit des corps s'écrouler... Des enfants. Il avait tué des enfants. Encore une nouvelle détonation, qui ne fit aucune victime pour l'instant. Mais il fallait absolument empêcher ce fou furieux de poursuivre ce massacre: elle devait l'empêcher de continuer comme ça. Tant pis, elle trouverait un plan...
" D'accorrrd. Je vais aller les désactiver. "
Les bras en l'air, elle s'avança doucement vers la porte de la maison.
" Alorrrs prrromettez de ne plus fairrre de mal aux enfants. Et j'aurrrai besoin de vous, pourrr en désactiver cerrrtains. "
Bien entendu, elle connaissait chaque piège de cette maison, et elle avait compris que Don savait qu'elle était la chef ici. Donc, il ne laisserait pas son otage de choix s'enfuir...
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Don halletait comme un buffle alors qu'Olga lui parlait, pour lui tout ce qu'elle disait n'était de toute manière que des mensonges, il connaissait l'arrogance tekhane, il savait que cette gamine ne lui raconterais que des cracks, elle avait besoin de lui pour désactiver certains pieges?Pas question de croire ça, Don n'était pas idiot, comment faisaient ils avant qu'il n'arrive?Le marchand d'esclave fronça les sourcils et lança a Olga
"J'ai une meilleure idée, tu dis a tous tes petits copains de sortir dehors, et tu en prend trois avec toi, je te donne une heure. Pour chaque minute qui dépassera cette heure, je butterais un gosse."
Le marchand d'esclave alors qu'il sortait de son sac des chaines, en effet il s'agissait de chaines pour empecher des esclaves de fuir, il en avait pour un certain nombre de personne, il s'agissait de chaines a 6 bracelets, chacun s'attachant au mollet d'un esclave, ce qui faisait que celui ci ne pouvait pas bouger. sans entrainer les autres. Bonne chance pour fuir de manière aussi coordonnée. Don s'empressa d'attacher ceux qu'Olga n'avait pas choisit et de se placer a un endroit où il avait préallablement désactivé le piege.
"Et pas d'entourloupe."
Acheva le marchand d'esclave alors qu'il tenait en chaine les enfants de la maison
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Il avait eu raison de ne pas la suivre. Car dans ce cas là, elle aurait pu le manipuler comme elle le voulait, même si son but était de montrer patte blanche avant de frapper... Tant pis, elle trouverait autre chose. Le tout était qu'il fallait qu'elle reste calme. Seulement, elle ne savait pas à quel point le sacrifice serait énorme...
Mais son plan de rechange était déjà en marche. C'était simple: il suffisait de re-calculer les données de son plan précédent, seulement celui là était trop cruel... Elle ne s'en remettrais probablement jamais, mais au moins elle aura pu sauver les autres.
A la vue du plan de Don, Olga poussa un juron russe. Effectivement, il n'y avait pas d'autres alternatives, tant pis... Elle pris des garçons avec elle, ayant bien vu qu'il n'avait tué que des garçons jusqu'ici, et autant réduire le nombre de victimes. Elle ne permettrait pas que ce carnage gratuit se poursuivre encore.
En se concertant avec sa petite équipe, elle donna des directives précises a chacun d'entre eux, leur affectant une pièce... Sans pour autant désactiver les pièges. Elle leur faisait confiance. Elle, de son côté, occuperait le hall: en vue de Don, elle désactiverait les pièges pour lui faire croire qu'il avait gagné...
Elle commença. Certains jeteurs de dards dans les murs, furent désactivés, une minute. Un coup partit. Elle sursautait, encore une fois, et n'osait imaginer à quel point les corps pouvaient être atrocement déformés. Elle lui ferait payer pour tout ça...
Un autre pièges, un jeteur de poil à gratter, invention typiquement enfantine mais ô combien efficace. Une minute aussi. Une autre vie disparut en même temps que le son de la détonation dans l'air. Encore un autre piège, une minute, un mort.
Elle revint alors près de l'entrée, pour désactiver la trappe du perron, dont le dispositif était mis sur le mur à coté de l'entrée, hors de la vue de Don. Ca lui prit une autre minute. Quatre balles. Elle les avait toutes comptées: Deux tirée dans la tourelle, une dans son robot, quatre tirée dans des enfants, une en l'air pour les effrayer. Cela faisait en tout 8 balles. A raison de deux barrillets de 6 balles, il en restait encore 4... Qu'il venait de dépenser en tuant les enfants. A présent, il devait être occupé à recharger. Et là, elle frappait.
Sans même pousser un cri, elle pris appui sur ce qu'il restait du lustre, décroché de sa chaîne à cause de son poids et du choc, la carcasse métallique encombrant l'entrée. Dans son saut, elle envoya son pied droit dans la face. Elle n'était pas forte, mais ce simple coup suffirait a le sonner, et ce serait une armée d'enfants animé par l'envie de survivre qui lui tomberait dessus.