Sujets

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Centre-ville de Seikusu / Vivante [PV Widowmaker]

« le: samedi 11 juin 2016, 18:28:54 »

Je dormais tranquillement depuis plusieurs heures déjà. Je m'étais couchée tôt pour rattraper du sommeil perdu la veille. Mais ma nuit et raccourcie par la sonnerie de mon téléphone qui me réveille. Je tourne la tête en grognant vers le réveil. Il est presque minuit ! Mais qui m'appelle à une heure pareille ?! Je décroche quand même et parle d'un air agacé.

- Allô ?

- Allô Lena ? C'est moi ! Anna !

- Oh salut soeurette ! J'espère que t'as une bonne raison de m'appeler parce qu'il est tard ici !

- Une excellente raison même. Il y a un assassin qui prépare un sale coup à Seikusu ! Elle vient de Tekhos, mais elle a prit un portail pour aller sur Terre et le temps qu'on en trouve un aussi, ce sera bien trop tard ! Il faut que tu l'arrêtes !

Ma flemme actuelle affronte mon sens de la justice. Je suis très fatiguée mais je commence à me lever, le téléphone à l'oreille.

- Ok. Je peux avoir des détails sur qui elle est et qui elle veut tuer ?

- Bien sûr. Son objectif est un convoi de la police de Seikusu chargé de déplacer des prisonniers. Parmi eux se trouvent des individus originaires de Terra et qui sont extrêmement dangereux. Le but de l'assassin est simple : elle doit stopper le convoi et libérer les prisonniers. Il ne faut absolument pas qu'elle y arrive. Après qui elle est... C'est là que ça devient amusant. Elle s'appelle Widowmaker mais son vrai nom est Amélie Lacroix.

Je venais de m'habiller et j'étais sur le point de sortir quand je me fige à l'ouïe de ce nom. Mon sang se met à bouillonner. Fatale. C'est le nom donné à la Amélie Lacroix de la Terre. Une française, ancienne agent d'Overwatch qui a été capturée par une organisation criminelle. Tout le monde l'a crue morte mais ces enfoirés ce sont amusés à la transformer en assassin froide et sans coeur, ne sachant que tuer et tuant simplement car on lui en donnait l'ordre. Je reste un moment immobile et silencieuse. Il y a donc une deuxième Fatale à Terra, comme moi et ma jumelle.

- Je m'en occupe soeurette. Ne t'inquiète pas.

Sur ces mots, je mets fin à l'appel et me dirige vers la sortie en vérifiant tout mon matériel. Je reçois sur mon téléphone le trajet que prends le convoi. Je sors de chez moi tout en fixant cette carte. Si je me dépêche, je peux y être dans dix minutes. Prépare-toi, Fatale, j'arrive.

Je grimpe rapidement sur le toit des immeubles. Si Widowmaker agit de la même manière que la Amélie Lacroix que je connais, elle doit s'être placé sur un toit pour éliminer les escortes avec son sniper. Je n'ai qu'à trouver le convoi avant elle et suivre son parcours jusqu'à arriver là où elle se cache.
Je fonce donc, sautant de toit en toit grâce à mes transferts. Il fait presque nuit noire. Les seules lumière sont celle des lampadaires en bas dans les rues du centre-ville et quelques enseignes de bars nocturnes. La lumière de la lune perce difficilement à travers les nuages qui recouvrent le ciel. Les habitants encore debout ne verront, s'il lèvent les yeux, qu'une traînée bleutée avançant très rapidement.

Je repère enfin le convoi. Deux voitures devant et deux voitures derrière le fourgon. Leur conduite n'a rien d'anormal, je suis donc la première à croiser leur route.

-Alors... Par où vous allez...

Je regarde leur trajet sur mon téléphone et le suit. Je prends de l'avance sur le convoi en passant par les toits même si j'évite de faire trop de transferts. Premièrement parce que c'est pas discret et aussi parce que mon chrono-accélérateur n'a pas de réserve d'énergie illimitée. Si il tombe en rade pendant le combat je serai bien.

J'arrive sur un énième toit et je regarde les sommets des bâtiments sur mon chemin. Je me planque immédiatement derrière un système d'aération quand j'aperçois Amélie. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur quand je la vois ainsi, froide, immobile et prête à tuer. Je repense à mon amie, gentille, courageuse, toujours prête à aider son prochain. Et maintenant...
Aller, ressaisis-toi Tracer !
Je me déplace lentement, discrètement, profitant des systèmes de ventilation et autres dispositifs placés sur les toits pour me mettre à couvert. Elle ne semble pas m'avoir repérée et continue à fixer la rue par laquelle le convoi va arriver. D'ailleurs il ne va pas tarder et je dois me dépêcher.

Une fois que je me suis assez rapprochée, je me transfère juste à côté d'Amélie et lui chuchote à l'oreille.

- Psst ! Qu'est-ce que tu regardes ?

Je fais un rappel avant qu'elle ne puisse réagir. Je me retrouve à dix mètres d'elle, à couvert. J'aurais pu la tuer mais ce n'était en aucun cas mon but. Et cette façon de l'interpeller n'était certes pas très originale mais elle allait me permettre de savoir si cette Widowmaker avait quelque chose à voir avec Fatale. Quoiqu'il en soit, c'est parti ! Ça va swinguer, chérie !

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Les contrées du Chaos / Un monstre ? Je ne pense pas. [PV Perle]

« le: samedi 04 juin 2016, 00:22:31 »

Ouah ! C'est que je commence à rouiller un peu moi ! J'ai pas bougé de la journée. Je suis restée dans ma chambre sans me remuer et j'arrive quand même à être fatiguée de ne rien faire. C'est quand même dingue ça. Bon aller, on se bouge.
Je me relève d'un coup de mon lit dans lequel je me prélassais depuis plusieurs heures en compagnie de mon pc. Je regarde un moment les affiches me représentant avec mes amis héros. Ça commence à être long sans vous les gars. Ouais ok j'ai trouvé ma soeur jumelle qui habite dans un monde parallèle, rien que ça, mais je dois avouer que je m'ennuie quand même. Le bon vieux temps où on tabassait des méchants ensemble me manque.

Bah, même si c'est clairement moins fun toute seule, je vais aller chasser des criminels. Ça me fera faire de l'exercice et ce sont pas les ordures qui manquent ici, à Seikusu. Je m'habille donc rapidement et me vêtis de ma tenue habituelle de combat, avec ma veste de pilote et mes espèces de collants orange. J'attache ensuite mon chrono-accélérateur sur ma poitrine avant de me saisir de mes fidèles pulseurs. Je suis prête à aller botter des culs !

Je ne perds pas mon temps et j'ouvre ma fenêtre pour me précipiter à l'extérieur. Je suis à l'étage mais je me moque de la chute. Je n'ai qu'à faire une petite téléportation juste avant de toucher le sol pour ne pas me blesser. J'atteris donc dans le jardin de mes hôtes et fonce vers le centre-ville.
J'ai pas envie de payer les transports et j'ai envie de me dégourdir un peu les jambes alors je vais passer par les toits. Je m'approche donc d'un immeuble qui me semble facile à escalader. Avec quelques capacités de grimpe et surtout des téléportations, je me retrouve rapidement en haut. De là, je peux sentir le vent souffler sans retenue et voir le soleil se coucher au loin. Ce spectacle me fascinera toujours je pense. Je m'assois en tailleur sur le bord du bâtiment et j'observe les derniers rayons rouges du soleil disparaître derrière les buildings.
Ouah il est déjà 22 heures ?! Bon, il faut vraiment que je me bouge. Je me relève et je m'éloigne du bord. Il s'agit de bien prendre son élan. A la une, à la deux, à la trois !
Je me mets à courir. J'atteins ma vitesse de course au bord du bâtiment et je pose mon pied de façon à bien m'élancer. Je me propulse dans les airs et grâce à un transfert, je me retrouve rapidement sur l'immeuble d'en face. Ma course n'en est pas ralentie et je continue à foncer vers le centre-ville, passant de building en building, de toit en toit. Cette façon de me déplacer sera toujours ma préférée. Je sens le vent dans mes cheveux, l'adrénaline du vide en dessous de moi, le dynamisme de la course et le sentiment de liberté unique du fait de se balader à des endroits où personne ne va jamais.

Je continue donc à tracer ma route jusqu'à ce que lors d'un saut, mon chrono-accélérateur se mette à s'affoler. Je vois son coeur émettre une lumière bien trop importante et je l'entends grésiller. Je commence à voir le monde au ralenti autour de moi alors que mon élan m'emporte vers l'autre toit. Je me prépare à atterrir lorsque soudainement, le toit disparait. Une grande lumière soudaine m'aveugle. La lumière du jour. Une fois que mes yeux se sont habitués, je peux clairement voir l'océan sous moi. L'immense étendue bleue à perte de vue.
Je tombe plutôt violemment dans l'eau. Le choc me coupe le souffle tandis que je me retrouve bien cinq mètres sous la surface. Je me dépêche de remonter. Je manque d'air en commence à suffoquer. Je n'ai pas de problème pour voir sous l'eau grâce à mon masque mais ma vue est troublée par le choc.
J'arrive à remonter et j'émerge en prenant une grande inspiration. Je reprends doucement mon souffle alors que je commence à hurler à l'encontre de mon chrono-accélérateur.

- Mais saleté de machine ! Déjà pourquoi tu me téléportes comme ça et ensuite pourquoi ici ?! T'aurais pas pu choisir pire ! Et comme t'es naze jusqu'au bout, tu t'es éteint maintenant ! Franchement merci !

Je me reprends. Il faut mieux que je garde mon énergie pour trouver un moyen de m'en sortir. Je regarde autour de moi mais je ne vois rien. Que de la flotte. Et ma thalaphobie commence à me rattraper. Depuis toute petite, j'ai une peur déraisonnée des étendues marines. Je ne m'évanouis pas ni rien de ce genre mais je suis très mal à l'aise dans l'eau.

- Ne regarde pas sous tes pieds, Tracer... Surtout pas... T'inquiète pas... Il va rien se passer de mal...

Je ne veux pas regarder sous mes pieds car je sais pertinemment ce que j'y verrai. J'aurai une vision cauchemardesque d'un immense noir abyssal. Et cette vue risque de me faire paniquer, déjà que les battements de mon coeur sont bien trop rapides à mon goût.


Je nage vers le sud depuis sûrement plus d'une heure. Je nage surtout sur le dos, en faisant de légers battements de pieds pour faire le moins d'effort possible. Mais la fatigue me rattrape. Cela fait déjà plusieurs fois que je m'enfonce doucement dans l'eau mais que la flotte qui me rentre dans le nez me fait un choc qui me fait continuer à nager.
Mais là j'en peux vraiment plus. J'essaie de faire la planche pour flotter mais mon équipement me retient. J'abandonne donc à contrecoeur mon chrono-accélérateur qui coule doucement. Je n'ose toujours pas regarder sous moi et je continue un peu. Je m'arrête ensuite définitivement, n'ayant plus la force de nager et me laisse dériver. Au bout d'une éternité ou deux, je commence à couler. Je n'arrive même plus à bouger mes membres fatigués et engourdis. Je prends une dernière bouffée d'air tandis que je m'enfonce sous la surface. Je vois lentement la lueur du soleil au dessus de l'eau s'éloigner tandis que ma vision s'assombrit. Je ferme les yeux et pense à mes anciens amis. Adieu. Je suis désolée. Ouais, moi aussi ça me fait chier. J'aurais tellement voulu au moins vous revoir. Fais chier de mourir maintenant. J'avais encore trop de trucs à faire, de gens à sauver et de bien à faire.
Mon corps sombre dans l'océan alors que mon esprit sombre dans l'inconscience.

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Prélude / Cheers, love ! Cavalry's here ! [Valawdée]

« le: mercredi 11 mai 2016, 01:30:16 »

(Avant de commencer ma présentation, je tiens à préciser que même si je raconte cette histoire avec mes mots, Tracer, son histoire d'origine et les personnages associés appartiennent à Blizzard.)

Musique de fond : https://youtu.be/O5FsjHRIVrc



Ah alors je dois me présenter ? Bon bah on va se poser tranquillement et essayer de faire court. Alors je m'appelle Lena Oxton, mais tout le monde m'a toujours appelée Tracer. J'utilise plus ce surnom que mon propre nom.
Je suis évidemment une femme, pas besoin d'un bac+5 pour le deviner, et je vais avoir 26 ans le 24 Mai prochain. Je suis humaine et je n'ai obtenu mes capacités surnaturelles que suite à un accident mais j'en parlerai plus tard.
Quoi ? Orientation sexuelle ? On est dans les formalités normalement là ! Bon bah puisqu'il faut bien dire quelque chose, on va dire hétéro... Non, bi. Pour être honnête, j'ai jamais eu beaucoup d'expériences donc c'est difficile de dire. Bref, on va dire que je m'intéresse à à Pau près tout. On peut passer à autre chose ?


Bon, maintenant, attaquons-nous à la vraie description. On va commencer par ce qu'on voit en premier : le physique. De façon générale, j'ai des formes assez généreuses et les gens me qualifient souvent de "sexy", même si je ne cherche pas à l'être. J'ai le teint pâle, pas vampirique non plus mais c'est vrai que je bronze peu. Je mesure environ un mètre soixante-quinze. J'ai les traits du visage très fins, comme ma silhouette. Si on ajoute ça à ma peau sans imperfections et à mon sourire quasi constant, j'ai un peu un air de gamine, d'accord.
J'ai des yeux marrons mais c'est difficile à voir vu que je porte la plupart du temps un masque à vitre orange et à bords blancs. Pour finir sur ma tête, j'ai des cheveux bruns assez courts et en bataille. Ah oui, et j'ai deux piercings à l'oreille gauche.
Pour les vêtements, bah ma tenue habituelle est composée d'un manteau brun d'aviateur (avec un petit Union Jack sur l'épaule droite), de gants blancs et bruns, de baskets blanches et d'un pantalon très moulant (pour faciliter ma course) orange, avec des bandes bleues sur les côtés.
Ah oui, et  j'ai sur la poitrine et dans le dos une machine circulaire blanche, avec en son centre un creux imbibé d'une énergie bleutée. Les attaches principales de la machine sont en blanc et d'autres lanières, noires et plus discrètes, parsèment ma tenue du cou aux cuisses, maintenant ainsi également mes vêtements collés à moi et les empêchant de flotter. J'ai aussi une version moins encombrante que je met quand je suis seule, à l'aise et en sécurité. Les attaches de cette version sont plus petites et le coeur est situé uniquement dans le dos. Je ne peux pas me détacher de ce genre d'engin pendant plus d'une demi-heure environ.
Pour finir, j'ai deux "Pulseurs" en tant qu''arme. Ce sont, pour faire simple, des pistolets lasers automatiques.


Mon caractère se résume assez facilement : je suis presque toujours souriante, ce qui énerve souvent les gens plus sérieux. Je garde le sourire spécialement quand je me bats. Ça pousse les autres à croire que je vois le guerre comme un jeu même si en réalité, ce sourire peut facilement s'effacer quand je vois les conséquences des combats. Dès que des innocents meurent, je ne peux pas garder ma bonne humeur.
 Ce qui est la deuxième grosse partie de ma personnalité. J'ai un grand sens de la justice. Durant toute ma vie, je n'ai cherché qu'à défendre les innocents, que ce soit en tant que militaire, que "super-héros" ou que "criminelle". C'est de toute façon ce que je fais de mieux.
Ah non, ce que je sais bien faire aussi, c'est être agaçante avec mes adversaires. J'aime bien les narguer un peu quand je les touche ou quand eux n'arrivent pas à m'avoir. Sinon je suis généralement très sociale, j'ai le contact facile et ma notoriété (sur Terre) aide aussi les gens à venir me voir.
En gros, si vous êtes un ennemi de la justice, vous allez prendre cher mais si ce n'est pas le cas, vous pourrez facilement vous faire une amie.
Et sinon pour ce que j'aime ou j'aime pas, bah... J'aime bien les câlins. :p Pour ça aussi j'ai le contact facile.


Aller c'est parti pour raconter ma vie ! Alors je suis née à Londres, dans le quartier de Brompton. J'y ai vécu une enfance banale, sans histoire. À l'époque j'étais déjà une petite teigne qui ne tenait pas en place et qui voulait toujours donner de bonnes leçons aux racailles du coin. Je l'ai fait avec plus ou moins de succès.
Dès que je l'ai pu, je me suis engagée dans l'armée de l'air. J'avais de très bonnes aptitudes autant physiques que mentales et j'ai donc pu, à force de travail, accomplir mon rêve et devenir pilote. Mes résultats étaient impressionnants, surtout au vu du fait que j'étais de loin la pilote la plus jeune de l'armée de l'air britannique.
Mais ma carrière tourna court. Un jour, on me proposa de participer au vol d'essai du Sillage, un modèle fraichement sorti des labos et qui avait la faculté toute particulière de pouvoir voyager dans le temps pour ainsi gagner énormément en vitesse par rapport à ses ennemis. Au décollage et pendant les premières minutes de vol, tout se passait bien. Les commandes répondaient comme dans un avion ordinaire.
Jusqu'à ce qu'on me demande d'activer la chrono-accélération. Dès que j'ai appuyé sur le bouton, l'avion et moi avons disparu, ne laissant aucune trace. Je fus présumée morte et le projet Sillage fut abandonné. Je réapparu quelques semaines plus tard près du labo, en vie et en un seul morceau. Mais la satisfaction fut de courte durée.
J'appris à mes dépends que mes cellules étaient désynchronisées de l'espace-temps. Je me téléportait donc un peu dans tous les sens et à tous les moments. Je réapparaissait souvent aux labos d'où je venais mais d'après leurs rapports, pour eux, je disparaissait souvent plusieurs minutes, voir plusieurs heures ou même parfois plusieurs jours. Tous les plus grands scientifiques du pays tentèrent de m'aider et n'arrivèrent à aucun résultat. Tout espoir semblait perdu et je me résignais à être une sorte de fantôme voyageant dans le temps pour le restant de mes jours.
Mais Winston, un gorille élevé par un scientifique sur une base lunaire, arriva. Eh, vous moquez pas de lui parce que c'est un gorille. Il est bien plus intelligent que vous ou moi. Bref, il avait trouvé une solution à mon problème : le chrono-accélérateur. Vous vous rappeler de la machine blanche que je dois constamment garder sur moi ? Et bien c'est ça. Ça me permet de rester vissée dans un point de l'espace-temps donné.
Et non content de m'avoir sauvé la vie, Winston m'a aussi donné grâce à cette machine des capacités extraordinaires. Je peux à ma guise faire des petits sauts dans le temps, ce qui a pour effet de grosso modo me téléporter sur des courtes distances ou même de revenir en arrière dans le temps. Par exemple si je tombe, je peux revenir quelques secondes en arrière dans le passé pour éviter de tomber. (Mais je ne peux pas voyager comme Marty McFly non plus, faut pas exagérer)
Suite à cet accident, mon avenir en tant que pilote était effacé mais un avenir plus grand encore s'offrait à moi. Grâce à mes nouveaux pouvoirs, je fus intégrée à une unité d'élite sous le contrôle de l'ONU et chargée de protéger l'humanité : Overwatch. Winston en faisait partie aussi. Soldats, scientifiques, aventuriers. Tous avaient été choisi parmi les meilleurs pour effectuer la plus grande des missions. Je vécu des temps de gloire et de prospérité parmi cette belle famille que formait Overwatch.
Mais les beaux jours ne pouvaient pas durer. Overwatch fut rapidement sujet à controverse. Certaines personnes avaient peur de nous. Elles nous trouvaient trop puissants, trop inconscients, etc. Suite à la mort du commandant Jack Morrisson, notre groupe fut officiellement dissout. Tous ceux qui voulaient notre fin ont finalement obtenu ce qu'ils voulaient. Overwatch fait maintenant partie des musées et ses héros sont traités comme de vulgaires criminels.
Mais ça ne m'empêche pas de continuer à tenter de maintenir la paix du mieux que je peux. Nos ennemis n'ont pas disparu avec Overwatch et je dois les combattre, même si le monde doit me haïr pour cela. De plus, nous n'avons pas été rejeté par tous le monde. Si les adultes râleurs, égoïstes et apeurés nous voient comme des monstres, j'ai rencontré plusieurs fois des enfants qui ont  grandi en nous voyant, sauveurs de l'humanité, sur leurs écrans de télévision. Pour eux, nous représentons l'espoir et nous sommes les super-héros qui battons les super-méchants, comme dans leurs livres.


Bref, assez parlé de moi, place à l'action !